Les Élèves Du
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1,25 $ PM40022275 R08744 Return undeliverable Canadian addresses to: 7 au 13 novembre 2013 – Volume 42, no 42 1-888-644-3236 #210 – 1440 9th Avenue North, Regina, SK S4R 8B1 Félicité Nibogora, CDÉ au CCS Donald Atchison, maire de Saskatoon Hon. Rob Norris, ministre de lʼÉducation Le conseil dʼadministration de la CAFS, avec les dignitaires Donald Atchison (le Maire de Saskatoon), secondaire de la Saskatchewan le ministre Rob Norris et Françoise Sigur-Cloutier (la présidente de lʼACF) Jean Nepo, président de la CAFS Photos : Diacre Bayishime La Fondation fransaskoise veux recueillir 40 000 $ d'ici le 31 décembre 2013. La fondation... toujours mon affaire... Allez au site Web de la Fondation fransaskoise et l’affaire à tous! pour faire votre don en ligne ou envoyez-nous un chèque au 1440, 9e Avenue Nord, bureau 205 Regina (SK) S4R 8B1 aux soins de Manon Guy. www.fondationfransaskoise.ca 2 lʼEau vive | 7 au 13 novembre 2013 — Actualités communautaires — Lʼhistorique du Conseil des écoles fransaskoises racontée aux citoyens de Regina : : Sovi L. AHOUANSOU – Regina ans le cadre de la série de conférences 2013 dans la loi de 1905. Lʼobligation a alors été faite à Dquʼorganisent le Conseil Langevin des tout le monde de donner les enseignements quʼen Chevaliers de Colomb et le Conseil paroissial de anglais. Cette situation, naturellement, nʼest pastorale de la Paroisse Saint-Jean-Baptiste pas du goût des parents des élèves et autres de Regina, M. Florent Bilodeau a entretenu associations francophones. Ceux-ci ont poursuivi le public sur le thème « La gestion scolaire leur combat, pour donner à leurs enfants et à leur francophone : des origines à nos jours ». Alors que communauté la possibilité de faire ou de la communauté sʼapprête à fêter les 20 ans de la poursuivre leur formation dans leur langue naissance du Conseil des écoles fransaskoises maternelle. Cʼest ainsi que des amendements ont (CÉF), il est plus que nécessaire de mesurer le été introduits dans la loi pour permettre aux écoles chemin parcouru. Dʼoù lʼimportance du thème et catholiques dʼenseigner le français (cours de le choix du conférencier. français proprement dit et le catéchisme) pour un Après les mots de bienvenue prononcés total de 90 minutes par jour. Pour le conférencier, par M. Louis Julé du Conseil Langevin, cʼest à il ne sʼagissait de rien dʼautre que de lʼimmersion, M. Bernard Roy, actuel directeur du CÉF, quʼest puisque le reste des cours étaient offerts Florent Bilodeau, conférencier venu lʼhonneur de présenter au public son uniquement en anglais. prédécesseur et premier directeur du CÉF, En 1944, le School Act du gouvernement M. Florent Bilodeau. M. Roy, dans son introduction provincial a établi les grands School Units et la dira que M. Bilodeau nʼest plus à présenter aux formation des districts scolaires, tels que nous les Fransaskois. Sʼil devait le faire correctement, cela connaissons aujourdʼhui. Mais ceci répondait prendrait le temps quʼil faut pour faire la conférence essentiellement aux besoins des écoles anglo - elle-même. Néanmoins, il parla de Florent comme phones (puisque lʼenseignement en français nʼétait dʼun ami, un frère, un homme qui toute sa pas autorisé). On en était là avec des soubresauts vie sʼest engagé pour la défense des causes de la et de nombreuses revendications jusquʼà la fin fransaskoisie et du mieux-être des membres de des années 1960, qui apportèrent leur lot de sa communauté. Avec le soutien de sa femme changements dans lʼenseignement en français. Pat, Florent a montré son dévouement et son M. Bilodeau cite entre autres la Commission implication dans la communauté et ce, à divers Laurendeau-Dunton et l'adoption de la Loi sur les postes, à diverses fonctions et à plusieurs niveaux langues officielles en 1969, les revendications des de la hiérarchie socioprofessionnelle, ici et ailleurs, Parents de Saskatoon qui retirèrent leurs enfants en dehors de la province, dira M. Roy. de lʼécole Saint-Paul, pour plus tard les inscrire à « À quand remonte les origines du CÉF tel que lʼécole indépendante, la Saskatoon French School. nous le connaissons aujourdʼhui? » Cʼest par cette En 1966, le gouvernement provincial prend ses Bernard Roy, directeur du CÉF question que lʼinvité du jour a débuté responsabilités et nomme un « Supervisor of son exposé. M. Bilodeau situe cette période aux French Instruction ». En 1968, il met en place les la gestion scolaire francophone en Saskatchewan. environs des années 1867, avant même la loi écoles désignées (françaises, allemandes, La combinaison et la conjonction de tous ces constitutionnelle du Canada (Acte de l'Amérique ukrainiennes, etc.) où, graduellement, jusquʼà 80% efforts de la communauté a abouti en 1993 à la du Nord Britannique). À cette époque, dira de lʼenseignement est donné dans la langue création du Conseil général francophone avec huit M. Bilodeau, on parlait déjà de la gestion maternelle et 20% en anglais. Cʼest presque Conseils scolaires dans deux grandes régions, des « écoles séparées ». Le système scolaire lʼopposé de ce qui existait dans les années 1920. dont une au Nord (cinq conseils) et une autre au dans les Territoires du Nord-Ouest, était composé Le rapatriement de la constitution canadienne en Sud (trois 3 conseils) de la province. En 1999, le des écoles protestantes pour désigner les écoles 1982 a donné un grand souffle aux revendications Conseil général francophone devient la Division anglophones et des écoles catholiques pour éducationnelles des francophones à travers tout scolaire no 310 (une entité provinciale) et le désigner les écoles francophones. Cʼest cette le pays, incluant les Fransaskois. La Charte Conseil scolaire original est remplacé par un pratique de la gestion des « écoles séparées » qui canadienne des droits et libertés, à lʼarticle 23, Conseil dʼécole. Ces Conseils dʼécoles sont a été officialisée en 1875 dans lʼActe des Territoires garanti aux minorités le droit à lʼinstruction dans consultés sur lʼopération de leur école, entre autres du Nord-Ouest, puis plus tard en 1885 avec leur langue. Le gouvernement provincial se voit dans le processus dʼembauche de leur direction lʼOrdonnance Territoriale, et finalement incluse donc contraint dʼentreprendre des modifications à dʼécole. Le système scolaire francophone établi dans lʼActe de naissance de la Saskatchewan en ses lois pour autoriser la mise en place des en 1994 avec huit écoles et environ 865 élèves, 1905, dira le conférencier. Ainsi, de 1905 à 1909, structures scolaires autonomes pour la minorité comprend aujourdʼhui 16 écoles, dont trois les parents francophones géraient officiellement francophone. La division scolaire francophone, secondaires, et est présent dans neuf régions les écoles francophones pendant que la majorité telle que nous la connaissons aujourdʼhui, devait administratives de la province, avec un total gérait les écoles anglophones. Il est important voir le jour. dʼenviron 2 000 élèves. de rappeler quʼà ce temps-là, les parents de Entre autres évènements, non moins impor - M. Bilodeau a rappelé dans son exposé que, chaque communauté, majoritaire et francophone, tants, qui ont facilité les changements observés, comme dans les années 1920, lʼimmigration contribuaient largement à lʼopération de leur école. lʼinvité du jour à parlé du cas Mercure (André joue aujourdʼhui un rôle important dans le Mais en 1919, suite à plusieurs revendications Mercure) qui a duré de 1980 à 1988, nom de ce dynamisme des écoles fransaskoises à travers de plusieurs organisations, notamment des organisa - célèbre curé de campagne qui a refusé de payer la province. Mais il nʼest toujours pas possible de tions anglophones, dont la Saskatchewan School une contravention de la GRC pour motif que la le comparer au système anglophone. Sʼil est vrai Trustees' Association, la Saskatchewan Association contravention nʼétait pas rédigée en français. Il cite que le système francophone a, en terme de of Rural Municipalities et la Wheat Growers aussi le jugement Wimmer (1988), les résultats du structure, la même configuration que le système Association, des changements ont été introduits comité Gallant, qui travailla sur les paramètres de anglophone, la comparaison nʼest pas la même en terme de la programmation et des installations scolaires. Les situations à Ponteix et à Lloydminster sont là pour montrer en quoi il reste du chemin à faire, malgré les résultats très encourageant enregistrés à travers les années. La nouvelle politique dʼencadrement linguistique et culturel (PELEC) que le CÉF entreprend avec le gouvernement est une belle initiative pour renforcer les acquis. Plusieurs questions et commentaires ont alors fusé des participants. Questions auxquelles le conférencier a pleinement répondu à la satisfaction du public. En somme, le bébé CÉF est né et fêtera ses 20 ans lʼannée prochaine; ce qui fait dire à Monsieur Bilodeau quʼaux années dʼinquiétudes antérieures, lʼespoir a pris place. Il remercie au passage tous les acteurs qui ont travaillé pour arriver à ce que nous connaissons aujourdʼhui, soit Photos : Sovi L. Ahouansou le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). — Actualités communautaires — 7 au 13 novembre 2013 | lʼEau vive 3 La journée dʼaccueil du nouvel arrivant Un succès pour cette 5e édition : : Alexandra DRAME – Saskatoon ʼévènement organisé en Saskatchewan de la à déneiger, notamment les Lannuellement par la Semaine nationale de personnes âgées ou à CAFS (Communauté des lʼimmigration francophone. mobilité réduite. Africains Francophones de la La dernière question Saskatchewan) depuis 5 ans Des questions