Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

3. ENVIRONNEMENT HUMAIN

3.1. Population

Sources : Recensement Général de la Population 1962, 1968, 1975, 1982, 1990 et 1999 Au dernier recensement de 1999, la commune de Villerest comptait 4 243 habitants avec une densité de population de 286 hab/km 2. Associée aux communes voisines de Lentigny et Ouches, la population atteint 6 609 habitants.

Population en 1999 Solde naturel 90-99 Solde migratoire 90-99 Villerest 4243 92 47 Ouches 1015 38 -25 Lentigny 1351 30 -90 TOTAL 6609 160 -68

Globalement, la population de ces 3 communes a fortement augmenté depuis 1962. La population de la commune de Villerest a connu notamment une forte croissance depuis 1962 (+40% entre 1982 et 1999) mais tend à se stabiliser depuis 1990 (+3% entre 1990 et 1999). Cette augmentation est due à l'effet cumulé d'un solde naturel et d'un solde migratoire positif. Quant aux deux autres communes, la croissance a été plus tardive. L’augmentation de la population est très récente. En effet 1121 habitants sont recensés à Ouches et 1384 habitants à Lentigny.

Evolution de la population 4500 4000 3500 3000

2500 Villerest 2000 Ouches Lenti gny 1500

Nombre d'habitants 1000 500 0 1962 1968 1975 1982 1990 1999

24 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

En 1999, les 3 communes comptaient au total 2 318 logements avec seulement 0,2 % de résidences secondaires. La population est donc presque entièrement résidente sur ces communes. Entre 1982 et 1999, on a notamment assisté à une importante diminution des résidences secondaires, probablement au profit du nombre de résidences principales. Le nombre global de résidences a en outre augmenté de près de 40% entre 1982 et 1999, et la pression d'urbanisation reste très importante sur la commune.

Résidences principales Résidences secondaires TOTAL Année 1982 1999 1982 1999 1982 1999 Villerest 878 1457 36 4 914 1461 Ouches 296 360 7 0 303 360 Lentigny 406 496 37 1 443 497 TOTAL 1580 2313 80 5 1660 2318

3.2. Activités

La commune de Villerest compte 86 entreprises qui exercent des activités diversifiées : commerçants, prestataires de service, industriels et artisans.

3.2.1. Entreprises industrielles et artisanat

La commune de Villerest présente une activité industrielle moyenne (récupération de matières métalliques et recyclables, fabrication de meubles, fabrication d'étoffes, etc...). Elle accueille par contre de nombreux artisans (21), pour la plupart des métiers du bâtiment (maçonnerie, menuiserie, plomberie, plâtrerie, électricité, travaux publics, rénovation de bâtiments), du dépannage (mécanique, dépannage TV vidéo) et de l'artisanat d'art (poterie, vannerie).

3.2.2. Commerce et services

36 commerces et 20 prestataires de service sont implantés sur la commune de Villerest. La majorité des commerces de détail habituels sont présents sur la commune : boulangerie, bureau de tabac, cafés, supérette, etc... Il existe également un supermarché. La commune dispose aussi de nombreux services : bureau de poste, banque, taxi, administration d'entreprises et conseil pour les affaires et la gestion, transporteurs routiers...

25 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

3.2.3. Tourisme

ƒ Capacité d'accueil L'inventaire communal INSEE de 1998 et le recensement général de population de 1999 donnent, pour la commune de Villerest et les communes voisines du projet, les capacités d'accueil suivantes : A Villerest : - 1 hôtel homologué de tourisme (23 chambres) - 1 camping homologué (50 emplacements) - 4 chambre d'hôtes d’une capacité de 12 personnes - 4 résidences secondaires et logements occasionnels A Lentigny : - 2 hôtels homologués de tourisme (6 chambres) - 3 chambres d'hôtes (3 lits) - 1 résidence secondaire A Ouches : - aucun accueil touristique recensé

La capacité d’accueil atteint donc 250 places environ sur les communes de Villerest et Lentigny . Elle est relativement peu importante. Au niveau de la commune de Villerest, le Golf du Roannais représente un secteur privilégié d'accueil touristique avec l'hôtel du Domaine de Champlong (2 étoiles, 23 chambres), un restaurant gastronomique avec salle de séminaires (Château de Champlong), et un autre restaurant (Auberge des Hauts du Roy).

ƒ Attractivité Lors de l'inventaire communal INSEE de 1998, les réponses données par la commune de Villerest pour les principales attractions touristiques sur son territoire montraient que le tourisme était surtout un tourisme lié à la retenue d'eau du barrage et au patrimoine culturel. En effet, les principales attractions touristiques citées étaient : 1) Plan d'eau 2) Monument, architecture, musée 3) Divertissement (fête locale) D'autres causes d'attraction touristique sont également citées telles que la campagne, la pêche, les curiosités naturelles, les sites et les ouvrage d'art qui mettent en évidence la présence d'un tourisme vert qui est essentiellement tourné vers la découverte des Gorges de la Loire aval.

26 Chemin à l'emplacement de la voie romaine Chemin à l'emplacement de la voie romaine Habitation en bordure de la zone d'extension (Francillon)

Bâtiments de ferme (Champlong) Manège du centre équestre

Château de Champlong

Ferme de Champlong Hôtel de Champlong Route d'accès au golf Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

ƒ Loisirs et culture Les activités et les équipements de loisirs et de culture sont assez bien représentés sur la commune de Villerest. Le bourg médiéval (maisons à colombages, remparts) constitue notamment une attraction culturelle et touristique notable pour la commune. Cependant, les loisirs sont plutôt concentrés sur les bords de la retenue du barrage de Villerest avec une base nautique et une plage. Sur le reste du territoire de Villerest, il existe deux mini-golfs, des terrains de tennis et un centre équestre (voir figure 9). Du point de vue culturel, la commune dispose d'une salle de spectacle, d'une école de musique, d'une bibliothèque et d'un musée. La vie associative est également bien présente sur la commune (40 associations).

ƒ Tourisme vert Sur la commune, il existe deux circuits pédestres, avec des départs depuis le bourg et la plage, en relation directe avec les gorges de la Loire. Le "chemin de Grézelon" (7 km) longe en grande partie les bords de la Loire. Le circuit du "chemin des puits" (8 km) passe notamment par le domaine de Champlong et le chemin Napoléon. A proximité du golf, les chemins sont empruntés par de nombreux promeneurs durant les week-ends et par les cavaliers de deux centres équestres.

ƒ Chasse Il n'existe pas d'ACCA, ni de société de chasse sur la commune de Villerest. Toutefois, la chasse se pratique sur les terrains alentours du golf actuel causant parfois quelques désagréments (pluies de plomb sur le parcours de golf) (Association du Golf de Champlong, comm. pers.).

3.2.4. Agriculture

Données du Recensement Général de l'Agriculture 2 000. L' activité agricole est en diminution sur la commune de Villerest . En effet, la Surface Agricole Utilisée communale ne représente plus que 27 % de la surface communale et la SAU des exploitations de la commune a diminué de près de 50 % entre 1979 et 2000. Toutefois, le nombre d'exploitations reste sensiblement stable entre 1979 et 2000 (22 exploitations en 2 000). L'agriculture est tournée essentiellement vers l' élevage bovin . La Surface Toujours en Herbe représente environ 75 % de la Surface Agricole Utilisée dont la presque totalité est composée de prairies permanentes, les terres labourables ne représentant que 20 % de la SAU.

Les parcelles agricoles dans l'emprise de la zone d'extension du golf sont essentiellement en prairie et pâturées par des bovins. Seules deux parcelles sont en cultures. Certaines parcelles de prairies sont en déprise et évoluent en friche.

27 Figure 9 : Carte du tourisme

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Limite communale Sentiers pédestres

## Hôtel dd Base nautique "" Camping "" ÑÑ Centre équestre 44 Restaurants ]] Tennis ) Musée Fond IGN, échelle : 1/25 000e Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

3.3. Urbanisme

Le PLU de la commune de Villerest est en cours de révision. En l'état actuel d'avancement de la révision du PLU, le classement prévu pour le secteur d'extension du golf est AU, zone urbanisable pour des aménagements uniquement liés à des activités sportives, de loisirs et de tourisme .

3.4. Réseaux et servitudes

3.4.1. Eaux usées et eaux pluviales

La zone d'étude est desservie par le réseau d'assainissement syndical. Ce réseau situé sous la route de Champlong s'évacue en direction de Roanne après relevage par la station du Coffolet. Il est ensuite relié au gros collecteur ø600 mm dirigé vers la station d’épuration via le réseau de Roanne. Au niveau du château de Champlong, le collecteur en place sous la voirie est un collecteur de diamètre ø250 mm.

Il n'existe aucun collecteur communal "eaux pluviales" à proximité de la zone d'étude. Les eaux de ruissellement sont collectées par un réseau de fossés et de buses qui se déversent directement dans la vallée du Coffolet.

3.4.2. Eau potable

L'alimentation en eau potable de la zone d'étude est assurée par le réseau syndical. Au niveau du château de Champlong la conduite d'amenée des eaux est de diamètre ø110 mm. L'eau utilisée provient de deux réservoirs situés à Saint-Sulpice. L'alimentation en eau de ces réservoirs est assurée par le syndicat mixte d’eau et d’assainissement qui dispose de deux barrages sur le Renaison. Il est à noter qu'une interconnexion existe avec les captages AEP de Commelle-Vernay (syndicat intercommunal Rhône Loire Nord).

3.5. Habitat

Excepté le Château de Champlong et ses annexes situés au niveau du golf actuel et la ferme adjacente, il n'existe aucune habitation sur la zone d'extension du golf. En périphérie, on trouve cependant quelques zones habitées : - à Champlong, le long de la route communale, avec notamment des lotissements récents. - à Brailles, à l'Ouest de la zone d'étude - au Sud de la zone d'étude, au niveau du domaine de Francillon - au Nord, le long de la RD 53.

L'habitat n'est pas un élément environnemental sensible vis-à-vis de l'activité du golf.

28 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

3.6. Propriété foncière

L'emprise du golf actuel représente 24 ha contenus dans une seule parcelle appartenant au syndicat de communes et en cours de vente à Grand Roanne Agglomération.

La zone d'extension représente 76 ha contenus dans 36 parcelles différentes appartenant à 5 propriétaires privés différents.

Une procédure de négociation à l'amiable est en cours.

3.7. Desserte

Le site est assez bien desservi, notamment par la route départementale RD53 qui relie Roanne à Villemontais (Roanne est à 7 km environ). D'autres routes départementales permettent également d'accéder au site comme la RD 18 et la RD 202. L'entrée actuelle du Golf du Roannais se fait par la route communale qui joint la RD53 au bourg de Villerest.

A noter que la voie communale 107, dite chemin de la Chapelle, qui rejoint Champlong à St-Sulpice traverse la partie Est de la zone d'extension du golf.

3.8. Risques

Les risques majeurs recensés sur la commune de Villerest sont l'inondation (avec un enjeu humain à définir) et la rupture de barrage (avec enjeu humain). Le PPR Inondation a notamment été approuvé le 30 décembre 2003. Sur les 6 arrêtés de catastrophe naturelle qui ont été pris sur la commune, 4 concernent des inondations et des coulées de boues, les 2 restants concernant des intempéries (tempête et chutes de neige). Ces risques sont par conséquent essentiellement liés au fleuve Loire (barrage) et à sa zone de gorges présentant de fortes pentes. La zone d'extension du golf n'est a priori pas concernée par de tels risques.

Aucun risque majeur n'est recensé sur la zone d'étude

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4. MONUMENTS, SITES ET PAYSAGE

4.1. Patrimoine culturel

4.1.1. Monuments inscrits et classés

La commune de Villerest compte 1 monument inscrit partiellement et 1 monument classé à l'inventaire national des Monuments Historiques : - Eglise de Villerest du 12e et 13e siècle, chevet avec peintures murales inscrit par arrêté du 2 février 1982; - Muraille de porphyre dite Château Brûlé, au lieu-dit Lourdon, classée par arrêté du 3 mai 1913.

La zone d'extension du golf n'est pas concernée par les périmètres de protection de ces deux monuments.

Le Château de Champlong n'est pas répertorié à l'Inventaire des Monuments Historiques.

4.1.2. Sites inscrits et classés

Il n'existe qu'un seul site inscrit sur la commune de Villerest. Ce site n°SI677 inscrit depuis le 30 juillet 1946 comprend les remparts et la porte bise situés au niveau du bourg. Il comprend de plus une partie en site classé (n°SC089).

Aucun site inscrit ou classé n'est présent sur la zone d'étude.

4.1.3. Patrimoine archéologique

La commune de Villerest compte de nombreux sites archéologiques historiques (époque gallo-romaine et Moyen Age) et préhistoriques (figure 10). Au niveau du golf actuel, le château de Champlong comporte des ruines de château féodal dont l'existence est attestée dès le début du XIVe siècle. Aucun vestige archéologique n'est répertorié sur la zone d'extension du golf. Cependant, la zone est probablement traversée par la voie romaine qui reliait Roanne à Feurs par la rive gauche de la Loire.

Excepté la voie romaine, il n'existe pas de sensibilité archéologique connue sur la zone d'extension du golf.

30 Fond échelleIGN, : 1/25 000e Figure 10 : 10 Figure Limitecommunale Monument: Historique bourg au l'Eglise, de chevet -Le Brûlé Château dite murailleporphyre - La de archéologiques, vestiges ou Sites préhistoriques ou historiques Inscrit Remparts : Site Bise porte la de Tracé probable de la voie romaine voie Tracéla de probable

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4.2. Paysage

4.2.1. Le contexte environnant et les composantes paysagères

Le golf du Roannais est situé en marge de la Plaine de Roanne, au pied des der- nières collines qui descendent de cette zone de plateau bosselé à la convergence des Monts du Lyonnais et des Monts du Forez, qui constitue le "Seuil de Neulise". La Loire franchit cette barrière naturelle séparant la Plaine du Forez du bassin Roannais par une gorge profonde et contournée, que le barrage a transformé en lac en 1982. Ce paysage singulier, avec son lac aux allures de fjord, ses landes rases, ses ravins sauvages, ses a-pics plongeant dans le plan d'eau et ses nombreux points de vue dominant les méandres, constitue un des sites emblématiques du Département de la Loire. Son charme et sa réputation attirent à raison de nombreux visiteurs. La zone pressentie pour l'extension du golf s'étend un peu au-dessus du golf actuel, sur les dernières pentes de ce pays, mais elle en porte tous les attributs. On y retrouve en effet ces grandes ouvertures, ces pelouses rases, grillées par le soleil, et ces maigres taillis qui trahissent la faible épaisseur des sols et qui tranchent par opposition avec les paysages plus cloisonnés et plus "verts" de la Plaine de Roanne.

Les composantes du paysage rural Les pentes sont occupées par des pâtures assez étendues, délimitées par de simples clôtures si bien que le regard porte presque partout jusqu'aux lointains. Les sols semblent superficiels et très séchants dès que l'on quitte les fonds de thalweg, on y trouve néanmoins plusieurs mares y compris en haut de versant. Elles ne sont visibles que dans un contexte de proximité car aucune végétation haute ne les signale, mais elles constituent toujours à l'approche des éléments de découverte intéressants. Les surfaces en herbe sont entrecoupées de friches arbustives signalant l'emplacement d'anciens vergers, de vignes à l'abandon ou de roches affleurantes. En dehors des buissons, Ronces et Genêts on y voit quelques Pins, Cèdres spontanés, Vieux cerisiers et Chênes tordus qui ont le mérite d'être en place et d'avoir réussi à se maintenir dans ce contexte difficile, mais aucun arbre qui ne soit à préserver à tous prix. Ce couvert est néanmoins intéressant du point de vue paysager par ses textures variées et ses floraisons précoces (Rosacées) si caractéristiques des gorges de la Loire. Il faut descendre beaucoup plus bas dans le thalweg du Coffolet pour trouver des sols plus profonds permettant à des arbres de se développer pleinement et de donner des boisements d'une certaine importance. Le bois du Château n'est cependant pas en très bon état du fait de l'âge des arbres, du manque d'entretien (bois morts faute d'éclaircies) et vraisemblablement aussi du piétinement. La végéta- tion est beaucoup plus désordonnée et confuse à l'extrémité Nord du site où l'on ressent autour de certains bâtiments une impression de déprise. On note toutefois de l'autre côté de la route du bas, au-delà de la zone d'étude, une remarquable allée bordée de Platanes, correspondant à l'ancienne voie d'accès au Château depuis la RD 53.

31 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

Les structures plantées spécifiques au golf : gazon régulier, haies persistantes soigneusement taillées au carré et autres plantations décoratives, contrastent singulièrement avec le "naturel" un peu brut de la végétation libre alentour. Mais cette rigueur de traitement de la trame végétale ne choque pas dans le contexte du Château voisin. Le plan d'eau participe de la même manière à l'image des lieux.

4.2.2. Les perceptions et les rapports du site au contexte environnant

Le bâti aux abords et les perceptions depuis les habitations riveraines Le château est un élément potentiellement remarquable du contexte, mais il est peu en évidence, masqué par la végétation. Les différents bâtiments qui constituent le "hameau" sont par ailleurs de valeur très inégale selon leur état d'entretien ou la manière dont ils ont été aménagés pour l'usage dont ils font l'objet. Le site profite par contre d'un vis-à-vis remarquable avec la silhouette du bourg de Villerest. Le quartier de Francillon domine largement le golf, toute la ligne des premières maisons se trouvant en vis-à-vis, les pavillons plus anciens étant déjà refermés sur eux-même par des rideaux devenus hauts de conifères, qui tranchent plus ici dans les "gorges de la Loire" que partout ailleurs. Bien qu'il soit très étendu, ce front bâti présente une certaine continuité et apparaît comme une limite urbaine franche et relativement distante. Plusieurs constructions se détachent de cette lisière cohérente et se mettent par conséquent en évidence. Les deux plus isolées ayant le gabarit de bâtiments d'exploitation traditionnels, leur situation avancée ne contrarie pas la perception de l'entité urbaine en arrière-plan, mais une extension du bâti dans cette direction pourrait être préjudiciable en terme de perception. Les maisons du quartier de St-Sulpice, situé plus en contrebas avec de trame bâtie plus lâche, ont une présence discrète dans le paysage et par contrecoup une moindre perception du site. Quant aux lotissements situés de l'autre côté du Coffolet ils sont déjà bien trop éloignés pour que les vis-à-vis puissent avoir une incidence.

Les perceptions à travers le site Le paysage offre ici, en l'absence de végétation haute, un très large dégagement visuel qui profite aux habitations riveraines comme aux promeneurs. C'est une qualité appréciable mais le contexte n'a dès lors aucune capacité à assurer l'insertion d'éventuels éléments indésirables. La vue de ligne électrique qui longe le site par exemple est extrêmement préjudiciable sous certains angles. Sans être très marqué, le relief joue un rôle significatif en terme de perception. Il est facile de perdre de vue la frange urbaine et de se sentir en "pleine campagne" pour peu que l'effet conjugué du modelé des pentes et de la végétation fassent écran. Le terrain de golf lui même n'est identifiable comme tel à distance qu'en y prêtant attention. La relative continuité des surfaces en herbe, les masses boisées conservées contribuent à noyer l'ensemble dans un paysage qui semble encore géré par l'agriculture. Les végétaux taillés, le mur d'enceinte et le plan d'eau s'identifient comme des composantes liées au Château. Seuls les hauts grillages de protection trahissent la vocation toute autre des lieux lorsque l'on s'approche.

32 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

Les itinéraires d'approche et de traverse Le chemin de la chapelle est la seule voie revêtue traversant le site. On trouve beaucoup de monde le week-end sur les sentiers et en bord de route dans ce secteur. Le complexe hôtelier, le golf et le centre équestre contribuent largement à la fréquentation sans que des aménagements soient forcément prévus. Les routes sont étroites et passantes, on croise successivement chemin faisant des cavaliers, des vélos et des poussettes. L'interdiction pour les non-joueurs d'approcher les zones où se pratique le golf limite toutefois les possibilités de cheminement.

33 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

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34 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

Les préconisations pour l'aménagement de l'extension du golf et des équipements annexes sont fondées sur l'état initial du site réalisé en janvier 2005.

Pour la conception de l'aménagement, on pourra également s'appuyer sur les recommandations générales décrites dans le Manuel Engagement Nature pour les terrains de golf de l'Unité Ecologie de l'Association Européenne de Golf.

1. MILIEU PHYSIQUE

1.1. Relief

On évitera les modifications trop importantes de la topographie locale (modification du paysage, modification des ruissellements, etc...).

1.2. Pédologie

Compte tenu de la nature des sols (sols superficiels à peu profonds), il sera sans doute nécessaire d'apporter localement de la terre. Toutefois, cet apport de terre extérieure ne devra se faire que sur les zones du parcours particulières telles que les greens et les départs. On évitera au maximum l'apport de terre sur le fairway, le rough et les zones naturelles conservées. Dans le cas d'apport de remblais, on fera attention à l'origine des matériaux et on évitera notamment des remblais d'origine alluviale qui peuvent être contaminés par des espèces envahissantes (Renouée du Japon par exemple) qui pourraient poser problème à la fois pour des raisons écologiques et pour l'entretien du golf.

1.3. Estimation des besoins en eau

1.3.1. Généralités

Les besoins en eau d'un golf sont extrêmement variables selon son positionnement "haut de gamme" ou non et sa localisation géographique. La consommation en eau d'un golf 18 trous est comprise entre 20 000 m 3 et 300 000 m 3/an (source fédération française de gol f). Cet important écart est principalement lié à la surface arrosée qui peut varier d'un facteur 1 à 5. En effet dans un golf "haut de gamme" plus de 45% de la surface totale est arrosée alors que ce ratio n'atteint que 15% voire moins pour un golf "rustique".

Remarque : L'essentiel de la consommation en eau annuelle d'un golf s'étale en fait sur une période de 6 mois (avril - septembre) : période au cours de laquelle les apports par les précipitations ne sont pas suffisants pour satisfaire le besoin hydrique des gazons.

35 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

Pour estimer les besoins en eau d'un golf plusieurs méthodes peuvent être utilisées :

1 - Estimation de la lame d'eau annuelle d'arrosage à partir de la climatologie locale et d'un bilan hydroclimatique moyen.

Cette approche est issue de la revue "Naturellement Golf".

Le besoin en eau (B en mm) se détermine en utilisant la relation suivante :

B = ETPc - (Pa/2) avec

ETPc : Evapotranspiration potentielle corrigée en mm. Pa : Pluie annuelle moyenne en mm.

D'un point de vue agronomique, le calcul de l'évapotranspiration potentielle (ETP) permet d'estimer le besoin en eau d'un gazon. Toutefois au niveau des greens, le maintien d'un gazon ras (3,5 mm), dense et régulièrement coupé, entraîne une augmentation des besoins en eau liée à la croissance permanente de la plante. L'évapotranspiration doit donc être corrigée par un coefficient correcteur.

Selon les mois et selon la variété des espèces végétales, ce coefficient correcteur peut varier de 0,6 à 1,2. En l'absence de donnée précise pour les greens et les fairways, nous avons choisi de nous placer dans la situation la plus défavorable en terme de besoin en eau et de considérer que ETPc = 1,2 x ETP.

2 - Estimation de la lame d'eau nécessaire à partir d'un bilan hydroclimatique mensuel.

Cette méthode est très proche de la précédente. Généralement entre Octobre et Mars les apports par les précipitations sont supérieurs aux besoins en eau de la plante (P > ETPc). Par contre cette situation s'inverse à partir du mois de mai et dure jusqu'au mois de Septembre (P < ETP). Le besoin en eau correspond alors à la lame d'eau déficitaire (voir figure 11).

En réalisant ce bilan mois par mois il est alors possible de calculer le complément d'eau à apporter annuellement pour garantir le bon état des aires de jeux.

Remarque : L'apport lié aux précipitations, notamment en période estivale, peut être extrêmement variable selon les années. Une approche à partir de données climatiques moyennes peut sous-estimer le besoin en eau. C'est pourquoi ce bilan doit être réalisé en utilisant des années sèches avec différentes occurrences de retour.

36 Figure 11 : CALCUL DE L'EVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE (Données issues de la station de Villerest et de Saint-Jean-Saint-Maurice)

CALCUL PAR LA METHODE DE TORNTHWAITE

1979-2004 1999-2004 PLUIE TEMPERATURES indice i ETP Déficit pluviométrique

Mois (mm) (°C) (mm) Pluie - ETP (mm)

JANVIER 44,10 4,00 0,71 9,43 34,67

FEVRIER 39,90 5,40 1,12 14,14 25,76

MARS 37,20 8,60 2,27 32,73 4,47

AVRIL 52,80 10,40 3,03 46,50 6,30

MAI 89,50 14,90 5,22 84,31 5,19

JUIN 68,60 19,70 7,97 122,44 -53,84

JUILLET 55,70 19,80 8,03 125,17 -69,47

AOUT 75,20 21,20 8,91 126,42 -51,22

SEPTEMBRE 71,90 16,10 5,87 75,81 -3,91

OCTOBRE 71,10 12,90 4,20 51,27 19,83

NOVEMBRE 57,30 8,10 2,08 23,44 33,86

DECEMBRE 48,50 5,30 1,09 12,78 35,72 JANVIER 44,10 4,00 0,71 9,43 34,67

ANNEE 711,8 12,20 50,52 724,44

Indice a : 1,31

Période où l'arrosage est effectif. (Correspond à la période de l'année où globalement l'évapotranspiration > précipitation). Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

3 - Approche empirique sur la base de la consommation d'un golf déjà existant (cas du 9 trous de Champlong par exemple).

Compte tenu du mode de fonctionnement actuel du golf 9 trous, les réserves d'eau à mettre en place pour le fonctionnement du 18 trous doivent être au moins le double de celles déjà présentes sur le site.

1.3.2. Projet d'aménagement

L'estimation annuelle des besoins en eau a été faite à partir des différentes méthodes citées ci-dessus. Les résultats de ces calculs sont synthétisés sur la figure 12.

)) Compte tenu de la climatologie locale, le besoin en eau sur la zone d'étude peut être estimé à environ 500 mm. En période estivale (mois de Juillet et mois Août) le besoin mensuel atteint près de 150 mm.

Cette hauteur est à rapporter à la surface qui sera à terme arrosée. En effet si l'on considère que l'arrosage du futur golf ne concernera que 15% de sa surface totale (5 11 ha sur 70 ha : positionnement du golf de type "rural") le besoin en eau annuel atteint près 55 000 m 3. Si l'on ajoute les besoins du 9 trous existant ce volume atteindrait près de 62 500 m 3. Par contre si l’on double cette surface arrosée ( 5 22 ha arrosés soit 30 % de la surface total, positionnement du golf dans un standing plus élevé), ce besoin en eau atteint presque 120 000 m 3 par an .

))Ce besoin correspond à un besoin en eau théorique qui peut être diminué ou augmenté selon la surface qui sera à terme arrosée. Compte tenu des problèmes d'alimentation en eau dans le bassin versant du Coffolet (voir paragraphe suivant) il convient dès à présent dans la conception du 18 trous de limiter autant que possible les surfaces arrosées .

1.4. Mode d'alimentation - Ressource en eau

Différents modes d'alimentation en eau peuvent être envisagés pour le futur golf. Les hypothèses de travail utilisées en terme de besoin sont celles présentées dans le paragraphe précédent.

)) Une approche quantitative plus fine devra être réalisée quand le projet d'aménagement du golf (surface des greens, des départs, des fairways) aura été arrêté.

1.4.1. La ressource en eau souterraine

Le contexte géologique local est peu favorable à ce type de ressource compte tenu du volume d'eau nécessaire.

37 Figure 12 : Le Golf de Champlong - Projet 18 trous + 9 trous existant - Besoin en eau

Données nationales Approche : Approche : Consommation moyenne Bilan ETP moyen Approche empirique (méthode issue de la revue Bilan ETP mensuel (source FFGolf) 18 trous "Naturellement golf" - FFGolf)

Entre Octobre et Mars : Besoin en eau couvert par les précipitations. - Besoin en eau (mm) : B Entre Avril et Septembre - Evapotranspiration potentielle 3 - Evapotranspiration potentielle : ETP Entre 20 000 et 300 000 m /an annuelle (mm) : ETP = 724 mm En moyenne 100 000 m 3/an = 580 mm - Evapotranspiration corrigée : - Pluie annuelle (mm): ETPc = 1,2 x ETP Pa = 711 mm Les suivis réalisés sur plusieurs - Apport précipitations : golfs montrent que la plupart du P = 413 mm (conditions moyennes) - Evapotranspiration corrigée : P = 288 ou 230 mm (conditions sèches temps il y a surarrosage par rapport ETPc = 1,2 x ETP aux besoins réels. rétour 10 ans ou 100 ans, ) Besoin en eau 9 + 18 trous : B = ETPc - (Pa/2) - Besoin en eau (mm) : 3 fois la consommation en eau = 512 mm B = ETPc - P actuelle pour le 9 trous = 287 mm (conditions moyennes)

55 500 mm (conditions sèches) 3 55 = 3 x 25 000 m

Besoin en eau : 55 500 mm/an (répartis en fait entre Avril et Septembre)

9 trous existant Projet 18 trous 75 ha dont : Consommation fortement liée 20 ha dont 1,5 ha arrosés à la surface arrosée. - 11 ha arrosés (15 % golf rustique) - 22 ha arrosés (30% golf de standing) Besoin en eau : Besoin en eau : Golf haut de gamme : 1,5 ha x 500 mm = 7 500 m 3 45% surface totale - 11 ha x 500 mm = 55 000 m 3 - 22 ha x 500 mm = 110 000 m 3 Golf rustique : 15% de la surface totale 3 Besoin en eau : 62 500 m Besoin en eau : (Estimation à repréciser quand un projet aura été arrêté 3 et que la surface d'arrosage sera connue) 75 000 m Prévoir un volume complémentaire pour les pertes par évaporation sur plan d'eau : 5 700 mm sur la période estivale soit près de 7 000 m 3 pour une retenue de 1 ha et près de 20 000 m 3 si 2 à 3 ha de plans d'eau sont créés . Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

En effet sur une base de 55 000 m 3 répartis sur 6 mois (besoin moyen pour un 18 trous "rural") cela représente un débit permanent de l'ordre de 12 m 3/h, ce qui paraît envisageable mais difficilement atteignable dans les formations du socle.

1.4.2. Les réseaux de distribution

Sur la commune de Villerest, il n'existe aucun réseau de distribution d'eau industrielle ou d'irrigation. La seule ressource en eau provenant d'un réseau est constituée par le réseau alimentation en eau potable.

Au niveau de la zone d'étude, la canalisation d'amenée est de faible diamètre (ø110 mm) et ne permet pas de garantir le débit nécessaire au bon fonctionnement des installations.

De plus ce mode d'alimentation ne paraît pas envisageable d'un point de vue économique.

1.4.3. La ressource en eau superficielle

1.4.3.1. GENERALITES

L'utilisation de cette ressource nécessite la création d'une ou de plusieurs retenues d'eau.

)) Le volume de ces retenues sera calé au minimum sur les besoins en eau du golf auquel il faudra rajouter un volume lié aux pertes par évaporation sur plan d'eau . Localement ces pertes peuvent atteindre 700 mm, ce qui sur un plan d'eau de 1 ha représente près de 7000 m3.

Le fonctionnement de ces retenues d'eau sera similaire au fonctionnement de celles déjà présentes sur le golf 9 trous. Leur remplissage se fera en période hivernale. Au début de la campagne d'arrosage, elles devront être pleines car à partir de cette période les possibilités de réalimentation sont faibles (pluie efficace faible voire nulle en période estivale).

Leur remplissage se fera à partir des eaux de ruissellement captées par un réseau de fossés mis en place sur le site et par les talwegs naturels. Pour recueillir le maximum d'eau, cette ou ces retenues seront placées dans le points bas du projet, situé aux alentours de +350 m NGF.

)) Compte tenu de la localisation topographique du projet, il faut se demander si son impluvium est susceptible de fournir le volume d'eau nécessaire au bon fonctionnement des installations ?

38 Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

Sur la figure 13, nous avons découpé le bassin versant du Coffolet en plusieurs unités. Pour chacune de ces unités, les principaux cheminements des eaux de ruissellement ont été reportés. Il s'agit soit de fossés, soit de réseaux eaux pluviales, soit de talwegs naturels.

- Secteur A : Il s'agit de la partie Nord du bassin versant du Coffolet.

Le secteur A1 correspond au bassin versant amont du golf actuel. Il est à noter qu'une grande partie du projet d'extension se situe dans ce secteur. Les secteurs A2 et A1 correspondent au bassin versant alimentant la grande retenue d'eau du Domaine de la Croix, à l'aval de Champlong.

- Secteur B : Il s'agit de la partie centrale du bassin versant du Coffolet.

Dans ce secteur, plusieurs lotissements ont été récemment construits (partie basse secteur B1, secteur B2). A terme, l'urbanisation progressive de ce secteur devrait se poursuivre. D'importants travaux d'assainissement (mise en place réseaux EP et EU) ont d'ailleurs été réalisés au niveau du chemin des Servoirets (limite secteur B1 et B2).

- Secteur C : Il s'agit de la partie Sud-Est du bassin versant du Coffolet.

Ce secteur correspond au bassin versant urbain du Coffolet

- Secteur U

Il s'agit de petites zones situées dans le bourg de Villerest qui présentent la particularité d'avoir un réseau unitaire. Les eaux pluviales et usées sont évacuées directement vers un collecteur ø600 mm raccordé à la station d'épuration communale.

- Secteur EX

Il s'agit de secteurs situés dans le bassin versant topographique du Coffolet mais dont le réseau eaux pluviales (fossés ou canalisations) permet le détournement des eaux de ruissellement en dehors de ce bassin versant.

39

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)) Dans le cadre du projet d'extension, le bassin versant susceptible d'alimenter en eau gravitairement la ou les retenues se limite au secteur A1 et pour partie au secteur B1, soit une superficie totale d'environ 86 ha. Le volume d'eau généré annuellement sur ce bassin versant peut être estimé à 99 000 m 3 (= surface x pluie efficace (115 mm)).

Or les besoins en eau pour assurer le bon fonctionnement du golf ont été estimés dans l’approche la plus minimaliste (golf rural) à près de 62 500 m 3 (voir figure 11). Ils atteignent presque 82 500 m 3 si l'on prend en compte les pertes par évaporation sur les 2 à 3 ha de retenues de stockage qui seront mises en place sur le site. Dans les faits il apparaît donc difficilement envisageable de capter la totalité des écoulements générés sur ce bassin versant. Si c'était le cas cela signifierait qu'à l'échelle annuelle la totalité des écoulements superficiels voire sous-cutanés serait interceptée et qu'aucun écoulement ne serait transmis vers l'aval (ce qui ne saurait être admis au regard de la loi sur l’eau et de la loi pêche).

)) Un complément d'alimentation en eau doit donc être trouvé. Les précipitations au droit de l'emprise du golf et de son bassin versant amont ne sont pas suffisantes pour permettre l'alimentation en eau des retenues nécessaires à l'arrosage.

Comme complément d'alimentation, plusieurs hypothèses peuvent être envisagées. Parmi celles proposées ci après, plusieurs nécessitent des travaux d'aménagement dans des zones situées hors emprise foncière du projet de golf. Ces solutions techniques nécessiteront donc au préalable l'accord des différents propriétaires fonciers concernés.

1.4.3.2. HYPOTHESE 1 : DETOURNEMENT GRAVITAIRE DE BASSINS VERSANTS PERIPHERIQUES

Il est envisageable de détourner les eaux de ruissellement des bassins versants périphériques au site vers les installations du golf. Pour permettre une amenée gravitaire, seuls les terrains situés au-dessus de la cote +350 NGF sont concernés.

Vu cette contrainte, seule la partie haute des secteurs B1 et C1 peut être détournée vers les installations du golf. La surface concernée atteint 29 ha (voir figure 14).

Le nouvel impluvium susceptible alors d'alimenter en eau le golf couvre une superficie de 115 ha (= 86 ha + 29 ha).

Le volume d'eau moyen généré par cet impluvium atteint annuellement environ 132 000 m3 ce qui paraît encore un peu juste par rapport au besoin en eau du golf estimé à 82 500 m3 dans l’hypothèse minimaliste du golf rural.

)) Cette hypothèse ne peut donc pas être considérée comme satisfaisante en terme d'alimentation en eau.

40

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