Annexes Sanitaires A
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SOMMAIRE A. L’alimentation en eau potable ........................................................................................................................................................................................................... 3 B. L’assainissement des eaux usées .................................................................................................................................................................................................... 5 C. Les Déchets .......................................................................................................................................................................................................................................... 8 2 Annexes sanitaires A. L’alimentation en eau potable 1. La distribution Source : services.eaufrance.fr et RPQS 2018 Sur le territoire de Montfort Communauté, la compétence « alimentation en eau potable » est déléguée par l’intercommunalité à deux exploitants qui sont : • Veolia • La SAUR Ces deux exploitants se partagent le territoire en quatre syndicats décrits dans le tableau ci-dessous et la carte ci-contre : Les syndicats Les communes couvertes CEBR (Secteur 04 – Ouest) Bédée, Bréteil, La Nouaye, Pleumeleuc, Talensac Syndicat Mixte Eau (SME) de la Forêt Iffendic Sud de Paimpont Figure 2 : Cartographie des syndicats d'assainissement des eaux Source : BD CARTO - IGN - SMG35 Syndicat Intercommunal Iffendic Nord, Saint-Gonlay d’Alimentation en Eau Potable de Montauban – St-Méen Montfort (régie) Montfort-sur-Meu Figure 1 : Syndicats d'alimentation en eau potable Annexes sanitaires 3 2. Le rendement des réseaux une très légère diminution de son rendement entre 2017 et 2018 (de 84,6% à 84,0%). Source : services.eaufrance.fr et RPQS 2018 Le rendement du réseau en eau potable résulte du rapport entre le volume d'eau consommé par les usagers (particuliers, industriels) et le volume d'eau potable introduit dans le réseau de distribution. Par conséquent, plus le rendement est élevé (à consommation constante), moins les pertes sont importantes. Syndicats Année Rendement Rendement du Évolution du réseau N- réseau N 1 CEBR (Secteur 2018 88,4 % 91,0 % + Ouest) SME de la Forêt de 2018 84,6 % 84,0 % - Paimpont SIAEP de 2018 85,3 % 87,1 % + Montauban – St- Méen Commune de 2018 90,2 % 91,6 % + Montfort-sur-Meu Figure 3 : Rendement des réseaux d’AEP Au regard du tableau ci-dessus, les réseaux présents sur le territoire de Montfort Communauté ont des rendements qualifiés de bon et assez égaux. En effet, l’ensemble des rendements est « bon », voire « très bon » avec des taux nettement supérieurs à 80 %. Cela s’explique en partie par le fait que la structuration du bâti très aggloméré sur le territoire rend l’acheminement de l’eau plus simple et limite les effets de perdition des eaux. Il convient de préciser que l’ensemble du réseau a subi des évolutions positives à l’exception du syndicat des eaux de la forêt de Paimpont qui subit 4 Annexes sanitaires B. L’assainissement des eaux usées • Breteil arrivant en limite de capacité : 2 900 EH utilisés contre une capacité nominale de 3 000 EH 1. Les équipements Source : Rapports SATESE 2018 et assainissement.developpement-durable.fr A contrario, les stations les plus importantes du territoire ne voient pas leur capacité utilisée au maximum. Ainsi, les stations comme Bédée ont une Le territoire de Montfort Communauté comptait en 2018 9 stations capacité restante de 45,8%, Montfort-sur-Meu de 37,1% et Pleumeleuc de d’épuration, soit la totalité des communes couvertes par un système 30,8% (qui sera augmenté en 2019). On comprend donc que l’extension d’assainissement collectif. urbaine n’est pas limitée par les infrastructures d’assainissement des eaux Plusieurs constats peuvent être faits sur les STEP en service. Dans un puisque les raccordements sont encore largement possibles. Une premier temps, le parc d’infrastructures est un peu vieillissant avec 5 vérification de la capacité des milieux récepteurs devra aussi être faite pour stations sur 9 ayant plus de 15 ans (Bédée, Breteil, Pleumeleuc, Saint Gonlay, s’assurer que les eaux traitées puissent être déversées dans ces derniers, Talensac). Ainsi, l’ancienneté générale du parc peut être un problème ou le cas échéant proposer une solution technologique pour stocker les sachant que de nombreuses stations ont vu leur mise en service dans les eaux. années 90, voire 80. Dans un second temps, on observe des capacités nominales très variables en fonction des stations. Si on fait le cumul, la capacité nominale de l’ensemble des stations est de 35 690 EH (Équivalent Habitant) et la Communauté de Communes utilise à l’heure actuelle 23 766 EH soit 66,6 % de sa capacité totale. Ainsi, Montfort Communauté est encore en capacité de raccorder des logements à ses STEP. Cependant, il est important de nuancer cette affirmation puisque certaines STEP sont en surcapacité ou arrivent en limite de leur capacité, c’est le cas notamment des stations suivantes : • La Nouaye dépassant sa capacité nominale de 66 EH (236 EH contre une capacité nominale de 170 EH • Saint Gonlay dépassant sa capacité nominale de 2 EH, mais ce n’est pas la STEP principale de la commune, celle-ci sert uniquement à un hameau. La principale de la commune, sur le bourg, possède une capacité restante estimée à 110 EH. Figure 4 : Tableau des capacités des STEP Annexes sanitaires 5 Figure 5 : Capacité des systèmes de traitement des eaux usées Source : Rapport SATESE 6 Annexes sanitaires 2. L’assainissement non collectif La gestion, le contrôle et le suivi de l’assainissement non collectif sont assurés par des SPANC : Service Public d’Assainissement Non-Collectif, obligatoire. Ils permettent de connaître l’impact des installations sur la nature et la santé des populations. Le SPANC a généralement pour rôle principal de prendre en charge les contrôles techniques obligatoires suivants : • La vérification de la conception et de l’implantation de la filière d’assainissement non collectif • La vérification de la réalisation des travaux de mise en œuvre du dispositif • La vérification du bon fonctionnement de la filière d’assainissement Les installations sont jugées selon différents critères et les performances sont classées selon 6 catégories : Classe A : Absence de défaut ou conforme • Classe B : Installation nécessitant des recommandations de travaux • Classe C : Non conforme, mais fonctionnel • Classe D : Non-conforme avec des risques de pollution • Classe E : Non-conforme avec un danger pour la santé des personnes • Classe F : Indéterminé ou inexistant La compétence reste communale sur la gestion de l’assainissement non-collectif. Les données n’ont pu être transmises au cours de l’étude. Annexes sanitaires 7 C. Les Déchets 1. Le territoire et les équipements La compétence « gestion des déchets » de Montfort Communauté a été déléguée au SMICTOM centre-ouest. Outre Montfort Communauté, le SMICTOM gère les déchets de 6 autres communautés de communes et de 4 autres communes. Ainsi, le SMICTOM couvre un territoire de 1 528 km2 (64 communes) et s’occupe de la gestion des déchets de 99 275 habitants. En ce qui concerne les équipements présents sur l’ensemble du territoire, on compte (cf. ) : • 9 déchetteries (dont une à l’extérieur du territoire). • 1 centre de valorisation organique • 1 centre de stockage des déchets non-dangereux Au regard de la Figure 6, on s’aperçoit que toutes les intercommunalités possèdent une déchetterie sauf pour la communauté de communes de Saint-Méen-Montauban qui en détient 2 mais également le centre de valorisation organique et le centre de stockage des déchets non-dangereux. La forte dotation en infrastructure de cette intercommunalité peut s’expliquer par plusieurs facteurs : • La centralité du territoire • L’étendue du territoire en comparaison avec les autres • L’intercommunalité actuelle est née de deux plus anciennes Il convient de préciser que la construction d’un centre d’apport volontaire (déchetterie) a été réalisée en 2016 à Bréteil puisque la déchetterie de Montfort-sur-Meu, construite en 1999, n’était plus dimensionnée pour accueillir les usagers dans de bonnes conditions (fréquentation en hausse, sécurité insuffisante, dégradation du site, augmentation du nombre de catégories de déchets à trier, évolution de la réglementation). 8 Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document. Figure 6 : Les équipements de la gestion des déchets Source : RPQS Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document. 9 2. Le fonctionnement La diminution du tonnage collecté de déchets ménagers non-recyclables se confirme une nouvelle fois entre 2015 et 2016, malgré une augmentation de Pour la récupération du tri sélectif, soit le bac Jaune, le SMICTOM organise la population résidant sur le territoire du syndicat de façon permanente. une collecte toutes les 2 semaines sur chaque commune du syndicat, soit Cette réduction, particulièrement marquée en 2015 et qui se confirme en 25 à 27 tournées chaque année. Une fois collectés, les emballages et les 2016, témoigne de l’impact direct de la mise en application de la redevance papiers recyclables sont envoyés au centre de tri «Tri Centre Bretagne incitative au début de l’année 2015. Ce résultat témoigne également de Théaud» situé à Gaël. Le centre de tri est une installation chargée de séparer l’efficacité de la politique de prévention du syndicat menée depuis plusieurs les différents matériaux déposés dans les bacs jaunes, d’enlever les erreurs années et contractualisée sous la forme