De La Cité Arverne Au Diocèse De Clermont: Topographie Ecclésiale
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
De la cité Arverne au diocèse de Clermont : Topographie ecclésiale, fortifications et peuplements de l’Auvergne entre Antiquité tardive et haut Moyen Âge (Ve-Xe siècles) : une approche archéologique. Damien Martinez To cite this version: Damien Martinez. De la cité Arverne au diocèse de Clermont : Topographie ecclésiale, fortifications et peuplements de l’Auvergne entre Antiquité tardive et haut Moyen Âge (Ve-Xe siècles) : une approche archéologique.. Histoire. Université Clermont Auvergne, 2017. Français. NNT : 2017CLFAL007. tel-01806336 HAL Id: tel-01806336 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01806336 Submitted on 2 Jun 2018 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. S EF O O S c SS S SSS S S SS S S S c S EF O O S c SS S SSS S S SS S S 7 RÉSUMÉS FRANÇAIS Mots clefs : Auvergne, Antiquité tardive, haut Moyen Âge, diocèse, peuplement, fortifications, églises En cherchant à renouveler la vision du rôle joué par les fortifications et les premiers lieux de culte chrétiens dans la structuration et l’évolution des peuplements médiévaux, cette étude offre une nouvelle synthèse sur l’histoire du peuplement de l’ancienne cité de Clermont durant l’Antiquité tardive et le haut Moyen Age. Si les connaissances acquises sur le sujet font l’objet d’une nécessaire analyse critique, la documentation est renouvelée par une approche résolument interdisciplinaire puisant dans les apports confrontés des données textuelles, archéologiques et monumentales (formes architecturales, techniques, décors, etc.). Cette recherche s’articule autour d’une monographie qui offre aujourd’hui de nouveaux horizons de recherches sur la question des habitats fortifiés de hauteur, et met en évidence la relation étroite qui unit fortifications et églises dès les Ve-VIe siècles. L’enquête peut dès lors être élargie aux problématiques relatives à la topographie ecclésiale de l’ensemble du territoire arverne ; notamment par l’examen documenté du glissement des cadres de la cité romaine vers les nouveaux cadres diocésains. Il s’agit alors d’analyser les permanences, les ruptures et les transformations qui ont conditionné les modalités d’occupation du sol entre le Ve et le Xe siècle, en scrutant le rôle des églises et des « châteaux » dans la formation de nouveaux noyaux de peuplement. L’enjeu est enfin de saisir les réalités d’un paysage monumental progressivement transformé et adapté en abordant la question de la persistance formelle ou de l’innovation, des continuités et des ruptures techniques, à travers l’analyse des plans, des élévations et des répertoires ornementaux choisis, tout en confrontant les données disponibles aux témoignages apportés par les sources textuelles. ENGLISH Keywords : Auvergne, late Antiquity, early Middle Ages, diocese, settlement, fortifications, churches This study proposes to shed new light on the evolution of settlement in the former territory of Clermont during the late Antiquity and early Middle Ages, by looking at the fortifications and first Christian places of worship, which are believed to polarize the medieval settlement. The main purpose of this work, beyond a necessary compilation of previous studies, is to renew the existing documentation through a vast archaeological investigation. The starting point of this research is a monographic study that widens the research on the topic of hillforts and highlights the close relation between fortifications and churches from the 5th to the 10th century. The study extends to questions relating to the ecclesial topography of the whole Arvern territory, thus showing clearly the shift in the framework of the Roman city towards the diocesan structure. The purpose here is indeed to study the continuity, or discontinuity as well as the transformations in land-use between the 5th and the 10th century, through the role of churches and "castles" in the creation of new settlements. It is also important to show the many forms of the monumental architecture in Auvergne between Antiquity and Middle Ages, raising the question of formal persistence or innovation, technical continuity or discontinuity, through the analysis of plans, upstanding architecture and the choice of decorative repertoires, while confronting the data to textual sources. 9 11 REMERCIEMENTS Cette recherche étant le fruit de nombreuses rencontres et d’échanges passionnants, je souhaite saisir l’occasion de ces premières lignes afin de remercier tout ceux qui, de près ou de loin, m’ont accompagné tout au long de ce travail. Je tiens d’abord à exprimer toute ma reconnaissance à mon directeur, Bruno Phalip, qui fut à tout instant derrière mes choix et a su me guider sur les voies, pourtant sinueuses, de l’interdisciplinarité, bataillant sans relâche contre toutes les barrières intellectuelles qui, consciemment ou non, viennent souvent cloisonner la recherche. Je souhaite remercier chaleureusement Pascale Chevalier pour ses précieux conseils et ses encouragements qui furent incontestablement pour moi un moteur au fil de ce long parcours. Toute ma gratitude va à Laurent Schneider pour son soutien et sa disponibilité, mais aussi pour tous les échanges fructueux que nous avons eu autour des thématiques de recherche qui nous animent. Je souhaite également adresser mes remerciements à Christine Delaplace et à Jean Terrier qui ont accepté sans détour de lire et d’évaluer ce travail. Merci également à ceux qui ont accepté de relire, partiellement ou intégralement, les premières épreuves de ce mémoire, et qui m’ont gratifié de leurs remarques et conseils avisés : Rémi Collas, Julie Viriot, Pascale Chevalier, Marion Dacko, David Morel, Marie Charbonnel, Julien Ollivier, Arlette Maquet et Sébastien Bully. Ce travail n’aurait jamais vu le jour sans l’investissement, la patience et les efforts des nombreux bénévoles qui ont œuvré à mes côtés à mettre au jour les vestiges du site de La Couronne à Molles : Robin Monod, Camille Besse, Cyprien Mureau, Anne-Sophie Murray, Julie Jalavoyes, Marie Couturier, Nicolas Dubreucq, Damien Grimaud, Fabien Huguet, Anne Gagne, Julie Viriot, Charlène Lecee, Emmanuel Giosa, Quentin Klein, Antonin Scher, Thérèse Hugerot, Léo Lehnert, Sybil Barnichon-Ravel, Mallory Massouline, Bérengère Languille, Marieke Faure, Ludwig Barnault, Léopold Ronze, Julien Beaune, Laure Chagneau, Estelle Martinet, Nathalie Chauvin, Lucie Pruneyrolles, Frédéric Mercier, Pierre-Marie Canu, Clarisse De Crouy, Manon Louret, Laura Lermechin, Julia Aulanier, Olivier Bellat, Sophie Ferragne, Thomas Chenal, Romain Séguier, Paul Lagarrigue, Mathias Dupuis, Geneviève Gascuel, Vincent Serrat, Perrine Picq, Sophie Liegard, Alain Fourvel, François Blondel, Rémi Charbonnel et Rémi Collas. 13 Une pensée toute particulière va à mon équipière de choc et amie, Sandra Chabert, qui m’a accompagné de sa bonne humeur, de sa détermination et de son efficacité tout au long de ce projet, et bien au-delà. Ma gratitude va également à Olivier Veissière, pour les belles collaborations tissées sur divers sites autour desquels gravite la réflexion engagée dans ce mémoire. Mes remerciements s’adressent également aux agents du service régional de l’Archéologie de l’Auvergne pour le soutien important et déterminant dont j’ai bénéficié au cours de cette recherche. Une pensée particulière et des remerciements chaleureux à Gabriel Fournier, à qui ce travail doit beaucoup. Mes pensées les plus amicales vont vers cette belle équipe de fouille avec laquelle j’ai partagé de délicieux moments en Arménie : Patrick Donabédian, Paul Bailet, Fabien Krahenbühl, Christophe Jorda, Andreas Hartmann-Virnich, Lusine Harutyunyan, sans oublier mon ami Georges Marchand, dont le souvenir m’accompagne chaque jour. Ces quelques lignes sont également l’occasion de réitérer toute mon amitié à cette joyeuse équipe qui m’entoure chaque jour depuis presque six ans maintenant ; je pense bien sûr à David Morel, Frédéric Mercier, Jérôme Ducreux, Julien Ollivier, Damien Delage, Christophe Calmès, Rémi Carme, Julie Viriot, Agathe Chen, Anne Gagne, Béranger Debrand, Romain Lauranson, et la liste est encore bien longue, mais tous se reconnaîtront. Plus que des remerciements et plus que ma gratitude, je souhaite ici témoigner mon amitié sincère et indéfectible à Sophie Liegard et Alain Fourvel qui, par une belle journée de juin 2006, m’ont transmis leur passion de l’archéologie, m’accompagnant par la suite dans mes premiers pas et me gratifiant de leur bienveillance tout au long de mon parcours professionnel. À ma famille, ainsi qu’à mes amis. À Claire bien sûr, pour tout. À ma petite Alice enfin, pour l’avenir. 14 15 AVANT-PROPOS Ce travail est né d’un murmure, presque imperceptible au milieu des vrombissements d’un amphithéâtre universitaire. Ce murmure, qui m’atteignit par hasard, me conduisit jusqu’au chevet d’une petite église rurale, puis conditionna toute la suite… Ce mémoire de thèse prolonge