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Le mot du maire

Chère villageoise, cher villageois de Froeningen,

la lecture de ce bulletin, vous trouverez les dernières informations de notre vie communale, de nos Aassociations et de nos manifestations. Ce sera également le dernier bulletin d'information de notre mandat (2008/2014) qui se termine fin mars. Déjà six ans, que vous nous faites confiance pour la gestion de notre commune de Froeningen, et je vous en remercie. Pendant cette période préélectorale, devoir de réserve oblige, je ne peux faire le détail du travail accompli par notre équipe pour notre commune, mais je vous invite à relire les différents bulletins d'information pour avoir un aperçu global de ce qui a été fait et réalisé.

Cet hiver printanier et pluvieux ne doit pas nous faire oublier que l'hiver est loin d'être fini, et je vous invite à être prudent sur nos routes, surtout en cas de fort vent et de fortes pluies, comme nous en subissons ces dernières semaines.

Ce début d’année morose pour beaucoup de nos compatriotes - chômage, emploi précaire, instabilité sociale et financière - pose bien des interrogations sur notre avenir au quotidien durant cette année 2014. Mais nous devons rester optimistes pour l'avenir et espérer que notre pays retrouve la croissance et le plein emploi pour nos jeunes et nos seniors qui sont souvent sacrifiés lors des fermetures d'entreprises, sans parler des restructurations à répétition qui entament bien notre moral.

Pensons aussi à tous ces sinistrés des régions touchées par les intempéries, par la pluie et les tempêtes, ainsi qu'aux personnes qui ont tout perdu, à ces habitants, ces commerçants qui ont les pieds dans l'eau depuis des jours et des jours, sans pouvoir faire grand-chose, sinon nettoyer journellement leur lieu d'habitation et leur commerce, en attendant des jours meilleurs. Nous pouvons comprendre leur lassitude et leur découragement. La nature nous démontre de triste façon qu'elle est bien la plus forte et que, malgré tous les efforts fournis et les moyens mis en place, elle reste le maître du jeu. Cela nous rappelle bien des mauvais souvenirs à Froeningen, mais heureusement pas dans les proportions telles que nous le voyons actuellement à la télévision ou dans nos journaux. Faisons le maximum dans notre village pour éviter, dans la mesure du possible, une telle situation.

Je voudrais aussi profiter, encore une fois, de ce bulletin d'information pour vous rappeler que nos associations ont besoin de votre soutien, de votre présence et de votre participation, afin qu'elles puissent continuer à animer et à rassembler les habitants de notre village autour de leurs fêtes, repas et représentations. Merci à vous, et merci de votre engagement.

2014 sera l'année du renouvellement de notre équipe municipale, les élections étant fixées aux 23 et 30 mars. Je ne peux que vous encourager fortement à y participer. Merci à l'équipe municipale pour m'avoir épaulé pendant ces six années. Je souhaite aux personnes qui ne désirent plus se représenter bonne route pour l'avenir, et j’encourage vivement celles qui se représentent à accueillir les nouveaux colistiers qui ont désiré se présenter avec nous pour ces prochaines élections municipales.

Votre maire

Gérard VONAU 2

Vœux « IL Y A UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR ! »

e 7 janvier dernier, la traditionnelle L cérémonie des vœux a réuni les forces vives du village et de nombreux invités d’honneur. Echéance électorale oblige, le maire Gérard Vonau avait décidé « de faire court », pour respecter son devoir de réserve. Ses vœux à l’adresse de l’assemblée n’en ont pas pour autant été moins chaleureux.

Soucieux d’inscrire son action dans la durée, il a introduit son propos par une formule empruntée à un collègue : « Il y a un passé, un présent et un futur ! Le passé, c’est tout ce que vous avez connu et que nous avons connu au cours de ces six ISABELLE RUST dernières années ; le présent, c’est ce que nous vivons aujourd’hui, ou ce soir ; le futur, ce sera, bien entendu, A L’HONNEUR l’élection du mois de mars... » S’il a rendu un hommage appuyé à sa

Pas de « sujets qui fâchent » secrétaire, Gérard Vonau a laissé à la vice-présidente du conseil régional, Après un bref rappel des chantiers menés à bien au Chrysanthe Camilo, le soin d’épingler cours de l’année et les habituels remerciements à ses équipes, le à Isabelle Rust la médaille régionale, maire a évoqué la déviation du village qui se fait attendre, tout départementale et communale en en précisant ne pas vouloir aborder « les sujets qui fâchent »... argent.

Pour sa dernière intervention, à Froeningen, en tant que Cette décoration récompense vingt président de la communauté de communes du secteur d’Illfurth, années passées au service de la Helmuth Bihl a vanté les vertus de l’intercommunalité, au commune et de ses habitants, au poste e névralgique de secrétaire de mairie. lendemain du 40 anniversaire de la création du district. Après Actuellement rédactrice principale, avoir pointé ses réussites récentes, comme la mise en place de Isabelle Rust a remplacé Germaine la redevance incitative pour les déchets, il a rappelé les grands Burgy, en 1995, après avoir fait ses projets en cours : création d’un hôtel d’entreprises, construction premiers pas comme agent recenseur, d’une nouvelle piscine, réalisation d’un multi-accueil pour les en 1990, et occupé un poste d’adjoint tout petits... administratif auxiliaire à mi-temps, Sept bébés et quatorze nouvelles familles puis à temps complet, à partir de 1992.

Après les vœux du conseil régional transmis par sa vice- présidente, Chrysanthe Camilo - par ailleurs maire de Walheim - Gérard Vonau a repris la main pour rendre hommage à sa secrétaire, Isabelle Rust, accueillir les nouveaux habitants et mettre à l’honneur les bébés de l’année.

Le maire s’est félicité de l’installation, à Froeningen, de quatorze nouvelles familles, qui avaient toutes été conviées à la cérémonie des vœux, pour être accueillies officiellement dans la communauté villageoise. De même, il s’est réjoui de la naissance de sept bambins, ce qui a fait de 2013 un excellent millésime. Les parents présents se sont vu remettre le traditionnel bon d’achat offert par la collectivité, dans le cadre de l’opération « un enfant, un arbre ».

La réception s’est poursuivie, autour du verre de l’amitié, avec la dégustation de la galette des rois, qui a soudainement fait apparaître de nombreuses têtes couronnées.

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Finances Urbanisme COMPTES 2012 DECLARATION

D’INTENTION D’ALIENER

FONCTION- INVESTIS- Opérations TOTAL * Consistoire israélite à M. DORE : NEMENT SEMENT terrain, 109, rue Principale

* Mme PORRO à M. et Mme Fabien DEPENSES 345.040,94 360.807,76 705.848,70 ROUSSEAU : maison d’habitation, RECETTES 508.567,57 554.516,00 1.063.083,50

15, rue du Moersbach RESULTAT + 163.526,63 + 193.708,24 + 357.234,87 lle DE 2012 * Héritiers Patrick SEILLER à M FONTENEAU et M. MATTLER :

REPORT + 120.704,95 + 385.969,23 + 506.674,18 maison d’habitation, 7a, rue des Grains DE 2011 RESULTAT * SOVIA à M. BERREHOUMA et + 284.231,58 + 579.677,47 + 863.909,05 lle CUMULE M DURAND : lotissement Grossaecker, lot 18

TAUX 2013 * SOVIA à M. et Mme Vivian

BAUER : lotissement Grossaecker, lot 15 BASES TAUX TAUX MONTANT ATTENDU me 2013 2012 2013 * SOVIA à M. et M Gilles SCHURRLE : Lotissement TH 1.004.000 13,87 13,.87 139.255 Grossaecker, lot 28

TFB 658.200 8,68 8,68 57.132 * SOVIA à M. me SCHENCKBERGER et M

TFNB 22.300 73,63 73,63 16.419 MELONI : lotissement Grossaecker, lot 12

me CFE 66.500 22,13 22,13 14.716 * SOVIA à M. et M David BERNAT : lotissement

Grossaecker, lot 11 TOTAL PRODUIT FISCAL 227.522 * SOVIA à M. PANIGHINI et Mlle + 1.143 ETTERLEN : lotissement

ALLOCAT. COMPENSATRICES + 8.102 Grossaecker, lot 1

me * SOVIA à M. et M DE SOUSA, TAXE ADDIT. FNB + 1.143 lotissement Grossaecker, lot 9

lle * SOVIA à M. RUNSER et M CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée + 6.003 des Entreprises) LUTRINGER, lotissement

Grossaecker, lot 10 PRELEVEMENT FNGIR (Fonds National de Garantie Individuel - 41.284 * SOVIA à M. Jacques ABEGG, de Ressources) lotissement Grossaecker, lot 3

SOLDE 202.629 PERMIS ) DE CONSTRUIRE

BUDGET 2013 * M. et Mme Frédéric SPADARO,

maison, impasse des Peupliers FONC- TION. En INVEST En TOTAL En * M. David BERNAT : maison, 2013 2012 2013 2012 2013 2012 lotissement Grossaecker, lot 11

* M. Vivian BAUER : maison, 525.800 493.600 738.650 539.900 1.264.450 1.033.500 lotissement Grossaecker, lot 15

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BUGET PRIMITIF 2013 : SECTION D’INVESTISSEMENT

Dépenses Recettes

Virement sect. fonction. (1068) 100.000 Renforcement ERDF 10.000 Subvention 37.850 Eclairage 117.850 Taxe d’aménagement 14.000 Matériel jardinage 2.000 Matériel pompiers 3.000 Travaux digue 95.000 FCTVA 7.122,53 Poteaux d’incendie 5.000 Ecole 700 Accessibilité 149.000 Logiciel cimetière 1.000 Acquisition terrains 228.000 Travaux rue des Juifs 50.000 Remboursement capital 67.100 Solde investissement 2012 579.677,47

TOTAL 738.650 TOTAL 738.650

Equipement Urbanisme TONDOBROYEUR ET DESHERBEUR PERMIS DE DEMOLIR ans le cadre de * M. Louis GOEPFERT : ancienne l’opération « zéro D maison, rue des Jardins pesticide », dans laquelle la commune est engagée, DECLARATION les agents techniques ont DE TRAVAUX

été équipés d’un * M. Daniel KNOPF : abri de jardin, 22, tondobroyeur et d’un rue de la Colline

second désherbeur * M. Jean-Gilles TSCHAN : panneaux thermique. photovoltaïques, 89b, rue Principale

A large brûleur, celui-ci permet de nettoyer plus rapidement, et * M. René SCHINDLER : réfection de plus efficacement, les allées, alors que le désherbeur à lance est la peinture, 12, rue de Galfingue indiqué surtout pour les coins et les finitions. * M. Pascal ALDEGANI : création d’une piscine, 2, rue de la Ferme

* M. Vincent KAM : mise en place

d’une clôture, 12, rue Principale

* M. Maurice SCHMERBER : mise en

place d’un portail, 4, rue du Moersbach

* M. André KARM : abri de jardin, 14,

rue de la Synagogue

* M. Sylvain KOPACKI : velux, 1, rue

de la Colline

* SCI L’ETNA : réfection de toiture et velux, 3, route d’Illfurth

* M. Rocco TALARICO : création

d’une piscine, 4, rue de la Colline

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Déchets

UN AN DE REDEVANCE INCITATIVE : EFFORT PAYANT

a redevance incitative et les L nouvelles pratiques de tri instaurées par la communauté de communes du secteur d’Illfurth ont tout juste un an.

Redevance, part fixe, part variable, sacs rouges prépayés, facturation directe, putrescibles, nouveau calendrier de tri, passage payant à la déchetterie, etc. Beaucoup se sont fait un monde des nouveautés en matière de collecte et de traitement des déchets. Un an après, ce qui paraissait compliqué est entré dans les moeurs, et les efforts consentis par les utilisateurs du service s’avèrent bénéfiques pour tous, et à tous points de vue. Bilan...

De 1586 à 370 tonnes d’ordures ménagères résiduelles

Rappelez-vous... Le but recherché était d’alléger le poids – et la facture – des ordures ménagères résiduelles. Essai transformé, puisque l’on est tombé de 1.586 tonnes, en 2012, à 370 tonnes, en 2013 ! Alors, où sont passés ces déchets sortis de nos sacs rouges ? Pour partie, dans les sacs jaunes, grâce à un effort de tri supplémentaire pour le papier, les cartons, les bouteilles et flacons plastiques et les emballages métalliques, puisque le poids des recyclés a augmenté de 484 à 584 tonnes. Pour partie, dans les sacs verts biodégradables, qui ont recueilli 422 tonnes de putrescibles que l’on brûlait auparavant avec les ordures résiduelles... Mais cela ne fait pas le compte.

Bennes mises à disposition dans les supermarchés, CE QUI CHANGE développement du compostage, recours à des prestataires particuliers EN 2014 par les professionnels et le collège d’Illfurth, fuite de déchets hors *Part fixe : Le montant de la secteur... Il est difficile de préciser la destination des déchets part fixe est abaissé de 140 à 120 manquants. Une chose est sûre, la déchetterie n’a pas été prise € (80 à 70 € pour les logements d’assaut et il n’y a pas eu d’explosion des dépôts sauvages. Les de moins de 35 m2). chiffres de la brigade verte le prouvent. Si le nombre de dépôts * Sacs rouges : Chacun achètera illégaux actés a bien grimpé de 47, en 2012, à 84, en 2013, le volume ses sacs rouges selon ses besoins. ramassé est en baisse, passant de 52.000 litres à 47.000 litres. Il n’y a plus de dotation minimale

Des refus de tri plus nombreux imposée. L’augmentation de la TVA, Ces résultats plus qu’encourageants ne doivent cependant pas passée de 7 à 10 % au 1er janvier, nous faire baisser la garde, et certains gestes et comportements sont à devra être répercutée sur le prix revoir. La communauté de communes enregistre en effet des refus de des sacs. tri de plus en plus nombreux. Qu’appelle-t-on refus de tri ? *Facturation : La facturation Il faut savoir que des contrôles réguliers sont organisés pour sera simplifiée. Il n’y aura plus vérifier la conformité du contenu des sacs de tri sélectif. Un camion que deux factures dans l’année. de sacs jaunes, choisi de manière totalement aléatoire, vide son La part fixe sera payée par moitié contenu à la plateforme d’Aspach dans huit conteneurs de 600 litres. chaque semestre. Les sacs rouges Tous les sacs d’un même conteneur désigné au hasard sont ouverts et cherchés à la mairie ou à la comcom seront facturés lors du leurs déchets examinés et triés en articles conformes et non paiement suivant l’achat. conformes. 6

Si des éléments non conformes sont trouvés, l’ensemble du CE QUI FAIT SOUCI chargement est refusé. Et ce qui devait être traité, initialement, en tant que déchets recyclés, à 150 € la tonne, est dirigé vers l’usine *La solidité des sacs verts : La d’incinération, pour y être brûlé avec les ordures ménagères première série de sacs a déjà été contenues dans les sacs rouges, à 295 € la tonne ! De janvier à août remplacée par des sacs plus solides. Mais ils ne sont pas dernier, quelque 80 tonnes ont ainsi été refusées, ce qui, par conçus pour durer huit jours. Si extrapolation, permet d’estimer le surcoût à l’année à environ vous avez beaucoup de 24.000 €. putrescibles, changez de sac tous

Ces refus de tri sont dus, pour partie, à des erreurs totalement les trois jours et placez les dans involontaires, pour partie, à des gestes d’incivilité. Quelques le bac brun. N’utilisez pas deux exemples d’objets non conformes trouvés dans les sacs jaunes : des sacs en même temps, mais posez un papier absorbant au fond. jouets d’enfants, des couches et des serviettes hygiéniques et même des sacs rouges camouflés et... prépayés ! *Les sacs éventrés par des animaux : Normalement, il ne Parfois, c’est en voulant trop bien faire que l’on se trompe. devrait plus y avoir de déchets Ainsi, faut-il savoir que plastique n’est pas égal plastique. Seuls les attirant les chiens dans les sacs flacons et bouteilles plastiques sont, pour l’instant, acceptés. Les rouges outre, peut-être, des pots de yaourt, quels qu’ils soient, les films ou emballages qualifiés barquettes de viande ou de de plastiques plats, les barquettes alimentaires et le polystyrène poisson. Pour éviter, ou du moins doivent être éliminés dans le sac rouge. Les produits d’hygiène aussi. réduire, les odeurs, vous pouvez De même, il ne faut pas écraser les bouteilles et ne pas imbriquer les glisser ces barquettes dans les déchets les uns dans les autres pour gagner de la place, mais les jeter sachets plastiques que vous en vrac dans le sac jaune. éliminez dans vos sacs rouges. Vous pouvez aussi utiliser du Un badge pour la déchetterie bicarbonate de soude pour Les modifications intervenues dans le service des déchets ne dissuader les animaux. Attention, concernent pas seulement le ramassage en porte à porte, mais aussi l’eau de javel attire les chats ! la déchetterie. *L’entrée payante à la er L’instauration du passage payant permet une meilleure déchetterie : Depuis le 1 août, lisibilité et une meilleure gestion. Finis les dépôts, à vos frais, par chaque passage à la déchetterie des personnes non domiciliées dans la communauté de communes... vous est facturé 2,15 €. Sachez, er qu’avec le système de la taxe, Depuis le 1 août dernier, il est nécessaire de disposer du badge vous payiez en moyenne 70 € par distribué aux seuls ressortissants de la comcom pour actionner la an pour la déchetterie, que vous barrière, à l’aide d’un lecteur optique qui enregistre votre passage en l’utilisiez ou pas. Avec cette vue de la facturation. Les personnes qui n’auraient toujours pas retiré somme, vous pouvez vous offrir leur badge doivent se rendre à la comcom avec une pièce d’identité une bonne trentaine d’entrées. et un justificatif de domicile. Il n’y a rien à payer. Ce qui change avec la facturation

Pour tout renseignement complémentaire, adressez vous au au passage, c’est que maintenant service déchet, à Carole Muller (tél. 03.89.08.45.46) ou à Kevin vous payez pour votre utilisation personnelle et non plus pour celle Mary (tél. 03.89.08.45.42), ou bien à votre mairie. de votre voisin. Par ailleurs, le Malgré tous les efforts consentis par les uns et les autres pour coût du service qui vous est préserver la nature, certains énergumènes ne reculent devant rien. La rendu apparaît à présent en clair palme revient à celui ou à ceux qui ont jeté 93 pneus d’un poids total sur la facture. de 690 kilos au bord de l’Ill, en avril dernier. Ramassés et entreposés dans un hangar, ceux-ci COMPOSTAGE

ont été évacués au centre La comcom a lancé une nouvelle de retraitement SITA à opération compostage pour les Colmar. Le financement a habitants de la CCSI. été pris en charge par le Elle vous propose d’acquérir un conseil général, c’est-à- composteur en bois de 400 litres dire vous ! pour 20 €, payables en chèque. L’infraction a été S’adresser au secrétariat, 2, place constatée par la brigade du Général de Gaulle, à Illfurth verte.

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Routes

« ENFIN, ON A L’ACCORD DU PREFET... »

bsent lors de la réception de Anouvel an à Froeningen, le conseiller général Alphonse Hartmann a fait le point sur l’avancée du dossier des routes, le 24 janvier, lors de la cérémonie des voeux à Illfurth.

Durant une petite dizaine de minutes, il a passé en revue les différents points sensibles, évoquant tour à tour la déviation d’Aspach, mise en service le 18 décembre, et sa continuité, celle de Ballersdorf, dont la procédure d’enquête publique sera lancée après les élections municipales, le rehaussement de la route départementale 181 Spechbach- Illfurth et la liaison Altkirch-

Mulhouse-Burnhaupt. UN MORT A PÂQUES

e Enquête publique au 2 trimestre 2014 ? Le dimanche de Pâques a été

A propos de cette liaison intéressant plus particulièrement endeuillé, aux premières heures, Froeningen, le conseiller général a précisé que le dossier d’enquête par une violente collision frontale préalable à la déclaration d’utilité publique a été transmis au préfet, entre deux véhicules, sur le qui en a accusé réception le 28 octobre 2013. tronçon du CD 18 V, situé entre la rue des Faisans et la rue des Le conseiller général du canton d’Altkirch a ensuite donné Acacias. libre cours à son exaspération : « Là aussi, c’est le serpent de mer ! Les pompiers ont dû découper le Là aussi, que de problèmes ! Que de changements,lorsque toit de la Renault Mégane pour différentes lois sont votées en cours d’exécution... Je n’arrête pas de désincarcérer les occupants. Le m’y opposer et de dire qu’il faut qu’on arrête ! Quand un projet passager avant, un jeune homme démarre, il faudrait le laisser tel quel, et les lois qui entrent en de 27 ans, originaire de compte en même temps que le projet devraient intervenir par la Wattwiller, a succombé peu suite, mais ne pas mettre mille-feuilles sur mille-feuilles (...). C’est après, alors que le conducteur a incroyable, cette partie administrative ! ». dû être transféré à Colmar, en raison de la gravité de ses Alphonse Hartmann a ensuite annoncé avoir réceptionné, en blessures. Moins grièvement date du 7 janvier, avec un courrier du préfet, l’avis de l’autorité touchés, l’autre passager et le “environnement” portant sur le dossier de déclaration d’utilité conducteur du 4X4 percuté ont publique : « Cet avis est très positif et souligne que les études également été admis à l’hôpital. d’impact donnent lieu à des mesures de réduction et de compensation satisfaisantes (...). Donc, on a l’accord du préfet et, de ce fait, le conseil général travaille maintenant avec la préfecture afin d’organiser l’enquête publique, qui pourrait se dérouler au deuxième trimestre 2014. » Le conseiller général a également évoqué le rehaussement de la route départementale 181 Spechbach-Illfurth, pour lequel une solution se dessine enfin, même s’il convient à présent de réduire le coût prévisionnel qui dépassait le million, sans doute en simplifiant le système d’assainissement.

Pas sûr, que ces annonces suffiront à calmer les riverains du CD 18 V, sujets aux nuisances engendrées par le flot de circulation.

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Aménagement Rues GROSSAECKER : NOUVELLES VOIES

RETENUE ET LOTISSEMENT Quatre nouvelles voies de circulation ont été créées dans le lotissement du Grossaecker : les rues des Grives et des Perdrix et les rues des Romains et des Mérovingiens.

Les appellations « rue des Grives » et « rue des Perdrix » ont été choisies par analogie avec les noms des rues du lotissement des Trois Moulins tout proche.

La « rue des Romains » signale la proximité de l’ancienne voie romaine et la « rue des Mérovingiens » doit son nom à la découverte, dans le secteur, de vestiges d’une nécropole mérovingienne en 1895.

près bien des péripéties, le lotissement du Grossaecker, rue des APâtures, prend enfin forme, et les premiers permis de construire En bref ont été délivrés. MOERSBACH Rappelons que la commune avait posé comme condition préalable à toute urbanisation, la réalisation d’un aménagement de sécurité, sous la forme d’un bassin de rétention, en amont de la zone. Cela avait amené le lotisseur à déposer un permis de lotir en deux temps, d’abord pour les 18 lots situés en hauteur, ensuite pour les 14 lots en fond de cuvette, nécessitant la construction d’une retenue d’eau. Cet aménagement, réceptionné début novembre, sera rétrocédé à la commune. L’ouverture de la vanne a été calibrée pour réguler le débit d’eau collecté. Avec un procès-verbal de réception en bonne et due forme, le dernier obstacle est levé pour le lancement de la A la retenue d’eau du Moersbach, deuxième tranche. une source qui aurait pu, à terme, Les problèmes d’engorgement constatés, rue des Pâtures, en endommager la digue, a été raison des fortes pluies pendant la période de Noël seront résolus isolée et captée. grâce à un système de déversement de trop-plein. AUDIT Les bâtiments communaux ont fait l’objet d’un audit énergétique réalisé par la société IBEO de . Coût : 2.942,16 € TTC.

EXTINCTION

Depuis le 1er juillet dernier, un arrêté ministériel impose d’éteindre l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, de 1h à 7h du matin.

Cette mesure, qui concerne aussi l’illumination des façades, a entrainé l’extinction des phares de l’église. 9

Travaux Jardinage ENROBE POUR LA RUE DES JUIFS EMBELLISSEMENT

Parallèlement aux travaux de voirie réalisés rue des Juifs, les ouvriers communaux ont procédé au nettoyage et à l’aménagement du terrain à l’abandon situé au croisement avec la rue du Moersbach, contribuant ainsi à l’embellissement de ce coin du village, longtemps négligé.

eule rue du vieux village sans revêtement, la rue des Juifs a été

aménagée le printemps dernier. S Réalisés par l’entreprise TEAM TP de Wittelsheim, les travaux engagés par la commune ont fait suite à ceux entrepris, l’été Ecoulement 2012, par le syndicat d’eau, qui se sont soldés par la pose de GRILLES nouvelles canalisations et de nouveaux branchements.

Le chantier a été suivi par le bureau d’études Cocyclique Ingénierie de Soultz. Travaux de voiries et d’assainissement se sont terminés, début avril, par la pose de l’enrobé final, si bien que le « Judagassla » est maintenant enfin devenu une vraie rue.

Coût total : 36.864,50 € HT.

Très sollicités, les grilles et caniveaux barrant les rues de l’Eglise et de la Ferme ont fait l’objet d’une réfection, au printemps. Les travaux ont été menés à bien par l’entreprise MTP de Heidwiller, pour un coût total de 12.348,70 € TTC.

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Hommage

CEREMONIE DU 11 NOVEMBRE

esse du souvenir à la mémoire de toutes les victimes de guerre et cérémonie au monument... C’est M avec simplicité et recueillement, que Froeningen a rendu hommage à ses enfants tombés sur les champs de bataille, le 11 novembre dernier, en présence des sapeurs-pompiers, des JSP et des écoliers, qui ont interprété deux chants de circonstance, sous la direction de Marion Uricher et de Marina Girard. Alors que l’on s’apprête à commémorer, en août prochain, le centième anniversaire du déclenchement de la Grande Guerre, cette fête de l’Armistice 2013 a pris une résonnance particulière.

Convivialité FETE DE NOEL DES SENIORS

a dernière fête de Noël des seniors restera un grand cru. Une centaine de personnes se sont retrouvées L dans la salle du foyer inondée, ce jour-là par un soleil quasi printanier, pour partager la table et déguster le repas préparé par l’Auberge de Froeningen.

Accueillis par le maire, bichonnés par le personnel communal, les élus et leurs conjoints, les anciens ont apprécié les décors de Noël confectionnés par Régine et Dolorès, avant de faire une ovation au choeur d’hommes « Liederkranz » d’Attenschwiller, venu animer l’après-midi.

Tout comme son public, la toute jeune centenaire ne faisait pas son âge, interprétant avec beaucoup d’allant et de générosité quelques uns des plus beaux titres de son répertoire, avant d’inviter son auditoire conquis, à reprendre en choeur, les mélodies de Noël.

A Froeningen, où le chant choral a une longue tradition, cet intermède musical de grande classe a fait son effet et lancé de la plus belle des manières les festivités de Noël.

Photo Jean-Marie Sother

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Enseignement CARNAVAL QUEL AVENIR POUR L’ECOLE ?

Loin des soucis de leurs parents et des élus pour leur école, les enfants fêtent carnaval !

SPECTACLE

es sacs d’école rutilants, déposés en vrac dans la cour, des D parents au regard inquiet, des enfants, surexcités pour les uns, intimidés pour les autres, des enseignantes tout sourire... C’est la rentrée des classes, telle qu’on la connait. Mais, à Froeningen, on ne peut s’empêcher de penser : « Pourvu que beaucoup d’autres suivront... » avec, à l’esprit, ce chiffre fatidique de « 29 écoliers», synonyme de maintien des deux classes.

En attendant de savoir ce qu’il adviendra à la rentrée prochaine, c’est la réforme des rythmes scolaires qui mobilise En juin dernier, les écoliers de l’attention. Des chronobiologistes, surgis on ne sait d’où, ont décidé Froeningen ont participé au que les rythmes scolaires n’étaient pas adaptés aux enfants, qu’il spectacle « Thibault, le fallait à nouveau aller à l’école neuf demi-journées par semaine et jongleur », initié par la comcom, que le temps d’enseignement quotidien devait être raccourci et les bénéficiant pendant plusieurs mois de cours de chant dispensés journées allongées... Dans l’intérêt des enfants, pour donner les par une professionnelle. Une mêmes chances à tous, bien évidemment ! expérience enrichissante à tous Et pour cela, il appartient aux communes de mettre en place points de vue... des activités avec des animateurs payés par ses soins, des bénévoles SAINT-NICOLAS qualifiés ou les associations locales. Le conseil municipal a pris une motion contre cette réforme. Et ses représentants ont dénoncé à la comcom l’instauration d’une école à plusieurs vitesses sur le territoire de la CCSI, selon que l’on soit riche ou pauvre, grand ou petit.

Autre réforme qui impactera l’école : celle des cycles. Le décret daté du 24 juillet 2013 entrera en vigueur dès la rentrée prochaine pour les maternelles. Il prévoit que le cycle 1, consacré aux apprentissages premiers, regroupera dorénavant les trois années de maternelle. C’est dire que les enfants de 5 ans, jusqu’ici scolarisés à Cette année, le Saint-Nicolas Froeningen avec les CP, devront rester à Hochstatt avec les enfants avait délégué Isabelle pour de petite et de moyenne section et qu’ils manqueront, à la rentrée, distribuer mannalas, schnackalas dans les effectifs froeningois. Pour l’instant, l’avenir de l’école de et chocolat chaud aux enfants sages. Froeningen reste donc dans le flou.

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Paroisse

AUTELS LATERAUX : RENOVATION DES ESTRADES

es estrades devant les autels latéraux étaient tellement abîmées VENTE DE NOEL L qu’il devenait dangeureux de les fouler, pour les dames chargées du nettoyage et du fleurissement de l’église. C’est ce qui a poussé le Charlette Schlienger a, une conseil de fabrique à faire installer des nouveaux planchers. fois encore, réuni une équipe

Les travaux ont été réalisés, début septembre, par la motivée pour confectionner menuiserie Schmerber de Saint-Bernard, pour un coût de 1.942,30 €, couronnes de l’avent et autres pris en charge par le conseil de fabrique. Celui-ci bénificiera toutefois objets, en vue de la vente de d’un don de 1.000 €, de la part du TAF, le théâtre alsacien de Noël, organisée le week-end Froeningen, qui remettra le chèque à la présidente Jeannette Sother, en des 23 et 24 novembre. mars, à l’occasion d’une de ses soirées théâtrales. A Froeningen et à Hochstatt, où le marché s’était déplacé le La fête des saints auxiliaires et de sainte Barbe dimanche, les nombreux L’année liturgique a connu ses habituels points forts avec, visiteurs ont été conquis par entre autres, la célébration des saints auxiliaires, le premier dimanche l’atmosphère si chaleureuse d’août, et la fête patronale, le premier dimanche de décembre, deux de ce rendez-vous, dont célébrations animées de concert par les chorales de Froeningen et de l’authenticité tranche avec Hochstatt. Comme les années passées, la fête des intercesseurs a été l’ambiance des manifestations prétexte à la réalisation d’une plaquette. plus commerciales.

Y sont évoqués, les débuts hésitants de la fabrique, les De quoi ravir la présidente du missions rédemptoristes tenues au village, la bénédiction de la croix conseil de fabrique, Jeannette du « Buxberg », en 1872, l’histoire des chemins de croix du sanctuaire Sother... dédié à sainte Barbe et celle de l’autel des quatorze auxiliateurs.

Mais c’est autour de la vieille crêche, qui a émerveillé des générations d’enfants, que s’est terminée l’année.

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Pompiers TARTES FLAMBEES

CROSS : LES FILLES AU TOP

Champions de la tarte flambée, les pompiers ont régalé leurs invités, début juillet, sur le terrain de l’Ill.

LARD ET VIN NOUVEAU

A la mi-octobre, encore un rendez- vous gastronomique, au foyer, imanche, 26 janvier, les pompiers ont organisé la finale de cross cette fois, avec la soirée lard et vin nouveau... D du groupement Mulhouse-Rhin. Quelque 200 participants se sont disputé la victoire dans les différentes catégories.

Si on ne peut que féliciter les hommes du centre de premier secours, et notamment leur champion Salem Idiri, pour l’excellent travail réalisé en amont et pendant la manifestation, force est de constater que, dans la compétition, ce sont les filles qui ont porté haut les couleurs de Froeningen.

Chez les benjamines, trois d’entre elles ont brillé : Laura Vorburger, Kassandra Radulovik et Illona Gillet, qui a même réussi à SAINTE-BARBE grimper sur le podium, pas loin de la plus haute marche. Fêtée le 1er décembre, à l’église, Dans la course des minimes, sur 1.200 mètres, Elona sainte Barbe, patronne de la Allenbach s’est imposée avec paroisse et des pompiers, a donné brio, et une avance à l’amicale un prétexte pour réunir confortable sur ses actifs et anciens, une semaine plus pousuivantes, avant de tard, à l’Auberge de Froeningen. récidiver sur la distance de L’occasion, pour le président 3.400 mètres, le 8 février, à Georges Heim, de faire la causette Flaxlanden, mettant, cette au doyen, Louis Goepfert.

fois, plus d’une demi-minute entre elle et la deuxième.

Ces performances remarquables lui vallent d’être qualifiée pour la finale régionale qui se disputera le 1er mars à Hagondange, en Moselle. Tout Froeningen sera derrière elle !

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Monument

LA LENTE MUE DU « KAFFEESCHESSALADANKMOL »

e chantier du monument n’avance que L lentement, mais les Ets Gassmann ont promis de terminer les travaux avant la fin de cette année 2014, qui marque le 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale.

Le bloc de la République a reçu de nouvelles dalles de couverture. Le mur, côté cimetière et côté presbytère, également. L’AMF a décidé de remplacer aussi les couvertines derrière la grotte, ce qui n’était pas prévu initialement. Coût supplémentaire : 3.527,70 €.

A l’entrée du site, un premier présentoir, avec une inscription en mosaïques, a été installé en avril et, en mai, ont démarré les travaux de réfection sur les piliers avec, notamment, des essais de mosaïques. Un travail particulièrement MOSAIQUE délicat, car il ne faut pas dénaturer l’esprit d’origine.

Pendant ce temps, l’association a poursuit ses efforts pour collecter des fonds.

Son traditionnel baeckeofa a réuni près d’une centaine de personnes, en 2013, et 80, cette année, et la « Au ciel, la récompense »... Le présentoir rénové reprend la tombola, toujours bien dotée, a, à chaque fois, fait de nombreux devise du curé Auguste gagnants. Ebenrecht. Le 13 octobre, la musique Concorde de Kingersheim a offert à DALLES l’AMF un nouveau concert, et l’on a notamment pu voir à la baguette un enfant de Froeningen, Guillaume Claerr. Grâce à Albert Kastner, Travaux initialement non prévus, Jean-Marie Sother et Guy Hans, trois magnifiques tableaux ont pu être derrière la grotte : la pose de nouvelles dalles pour 3.527,70 €. tirés au sort parmi tous les détenteurs de programmes numérotés. Parmi les gagnants, deux Froeningois, Mme Jean-Marie Schmerber et M. René Wetzig. Pour rappel, le coût prévisionnel de la restauration (hors travaux paysagers et installation des mâts) s’élève à 48.324,90 €. 15.038,70 € ont d’ores et déjà été payés.

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Union Sainte-Barbe

FETE DES RUES : CHAPEAU LA NOUVELLE EQUIPE !

i le temps a fait sa mauvaise tête, à S l’occasion de l’édition 2013 du « Lawerknepflafascht », les bénévoles, eux, avaient le coeur en fête. Et pour cause...

Les nouveaux responsables et leurs équipes ont assuré comme des chefs, à l’image de Thomas, Frédéric et Valérie, qui ne tarderont sans doute pas à être intronisés à la « Lawerknepfla »- confrérie !

Voilà qui est de bon augure pour la prochaine fête du printemps qui se déroulera dimanche, 27 avril.

Le renouvellement des cadres se poursuit en effet, cette année, puisque Brigitte et André Karm ont, eux aussi, décidé de passer la main, tout en continuant à siéger au comité de l’Union Sainte-Barbe. COMITE

Actuellement souffrant, Gérard Bay, l’emblématique président de l’USB, a accordé sa confiance à Jean-Marc Ebmeyer et Fanny Heim et au groupe qui s’est constitué autour d’eux, pour mettre sur pied le rendez-vous 2014. Un appel est d’ores et déjà lancé, pour mobiliser la grosse centaine de bénévoles nécessaire afin d’assurer le meilleur accueil possible aux milliers de participants attendus à

Froeningen, en ce Elu en 2013, le nouveau comité dernier dimanche de l’USB : Gérard Bay, président, d’avril. Jean-Marc Ebmeyer et André Karm, vice-présidents, Franck Les informations Romann, trésorier, Brigitte Karm, pratiques seront secrétaire, et les assesseurs : diffusées en temps Salem Idiri, Bertrand Schleicher et en heure, mais et Charlette Schlienger.

chacun peut déjà cocher la date sur MERCI

son agenda. Ils avaient pris la succession

Pour peu que la d’Antoine et d’Alice Winninger, météo soit de la Brigitte et André Karm se sont partie, le 27e retirés après plus de dix ans de « bons et loyaux services. Lawerknepfla- fascht » pourrait se révéler comme un cru exceptionnel. CONTACT

Inscriptions et renseignements au : 06.95.91.94.91

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Théâtre alsacien

HOCHZIT BI S’DUDERLERS ADIEU IRMA !

« S’Irma hàt Schmarza »... Rappelez-vous, l’an passé, Irma faisait soigner des bobos aussi singuliers qu’imaginaires, par un fieffé charlatan. Pour le plus grand plaisir du public et du TAF, qui présentait là, sa première pièce, depuis la création officielle de la nouvelle troupe. Album souvenir...

e 1er mars, le rideau se lèvera sur la nouvelle saison du TAF. A L l’affiche, « Hochzit bi s’Duderlers », une comédie en trois actes, signée Martin Burner. Derrière cet énigmatique pseudonyme, se cache en réalité un membre de la troupe, qui a écrit une pièce et des rôles sur mesure pour ses camarades.

C’est donc à une création, qu’assistera le public, en ce premier samedi de mars, à Froeningen. La comédie que les spectateurs applaudiront, jamais personne ne l’aura vue avant eux. L’histoire, imaginée de toutes pièces, s’inscrit totalement dans la tradition du théâtre dialectal comme on l’aime, tout en surfant sur l’actualité, comme le TAF sait si bien le faire.

Veuve, Antonia Duderla a une relation cachée que son amoureux voudrait bien pouvoir vivre au grand jour. Mais Antonia ne s’imagine pas laisser seuls, son frère et leur valet de ferme, deux célibataires endurcis. Seule solution : leur trouver une femme, et vite !

Et tout cela sur fond d’élections municipales et de mise en application du mariage pour tous... Avec Jacques Allenbach, François Diffort, Simone Huber, Sabine Knoblauch, Jean-Marie Marchal, Franck Romann, Cécile Rust, Isabelle Rust, Michel Rust, Sylvia Samyn, Bertrand Schleicher, Agnès Schultz et Hilda Tramontin, dans une mise en scène de Christiane Schultz.

REPRESENTATIONS RESERVATIONS

Samedi, 1er mars, à 20h 03.89.25.57.16 Vendredi, 7 mars, à 20h 03.89.07.03.86

Samedi, 8 mars, à 20h 06.31.03.55.52 Samedi, 15 mars, à 20h Laissez un message Dimanche, 16 mars, à 15h en cas d’absence.

Samedi, 22 mars, à 20h On vous rappellera.

Samedi, 29 mars, à 20h TARIF : 8 €

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Société de chant

UNE NOUVELLE PRESIDENTE POUR LA DOYENNE

a doyenne des associations froeningoises, la L société de chant « Concordia », a, depuis l’automne, une nouvelle présidente. Fernande Meyer (à gauche sur la photo) a pris ses fonctions, alors que la chorale traverse une passe particulièrement difficile, avec des effectifs réduits à peau de chagrin.

Autre changement : Alain Heim, promu titulaire à la paroisse Sainte-Marie de Mulhouse, a laissé l’orgue a l’une de ses élèves, Denise Fulhaber, de Zimmersheim (au milieu sur la photo), qui, à 58 ans, fait ici ses premiers pas comme organiste attachée à une paroisse.

C’est donc sur deux femmes que repose l’avenir de la chorale. Membre depuis 1981, vice- présidente pendant une dizaine d’années, Fernande mesure la difficulté de sa mission et lance un appel pressant à ceux qui pourraient l’aider à perpétuer, à Froeningen, la longue tradition du chant choral.

Le maître Camille Egmann crée la chorale en 1886

La société de chant a été créée en 1886, par le maître d’école, Camille Egmann, arrivé au village en mai de la même année, en provenance de Mertzen. Alors seule association constituée, elle a fait entrer la culture musicale dans les foyers et assuré l’embellissement des offices, à la grande satisfaction du curé François Deyber, qui a consigné dans les archives paroissiales que « la chorale a exécuté le chant avec beaucoup d’exactitude », dès la première année. La société ne cesse de se développer et de prospérer jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

L’interdiction de toute vie associative, la mobilisation des hommes et jeunes gens et l’évacuation du village, en 1916, ont hélas eu raison, pour un temps, de la dynamique phalange. Son créateur ne revient pas au village après les hostilités, et beaucoup d’hommes sont tombés au front ou morts en exil.

Tout aussi passionné de musique et de chant que lui, le nouvel instituteur, Auguste Saur, relance l’activité et remet sur pied la chorale. Il réunit les membres rentrés de la guerre et de nouveaux éléments et permet ainsi au choeur de retrouver son niveau d’avant. L’âge et la maladie l’empêchent malheureusement d’inscrire son engagement dans la durée. A son départ, un jeune maître, invalide de guerre, reprend les fonctions d’organiste et de chef de choeur, avant de devoir, lui aussi, mettre un terme à son activité, pour raisons de santé. Le salut viendra finalement d’un jeune homme natif de Froeningen, ancien élève du maître-fondateur et du curé Auguste Ebenrecht, qui l’avait initié à la musique instrumentale.

Prosper Baumann, l’homme providentiel

Violoncelliste au sein du « Geigenverein » créé par le prêtre, concepteur de monument aux morts, Prosper Baumann (sixième à partir de la gauche, au second plan sur la photo de l’orchestre) s’est vu confier par lui l’harmonium de l’église, l’orgue démonté pendant la guerre n’ayant pas encore été réinstallé.

Chantre depuis l’âge de dix ans, il suit des cours d’orgue et apprend la technique vocale, le solfège et la direction. A 25 ans, en septembre 1927, il assure pour la première fois l’accompagnement musical à l’église, à l’occasion d’un salut. Deux ans plus tard, il prend la direction du choeur d’hommes, avant de fonder le « Jungfrauenverein », le choeur de jeunes filles. A cette époque-là, tous les enfants étaient initiés au chant, à l’école. Sous la houlette de leur instituteur, Emile Pflieger, qui jouait également de l’orgue, 18 ils animaient même les messes du vendredi matin et les offices d’enterrement, étant, pour l’occasion, dispensés de cours.

C’est dans ce vivier que puise Prosper Baumann (1901-1992). Et lorsqu’il réussit enfin à convaincre le curé Pierre Seginger de la pertinence de réunir les deux choeurs en une chorale mixte, il dispose d’un effectif de 32 messieurs et 26 demoiselles. De quoi travailler un répertoire dont on ne peut plus que réver aujourd’hui...

Quatre répétitions

Le directeur assure, à cette époque-là, jusqu’à quatre répétitions par semaine, sans compter les répétitions de théâtre, puisque la chorale montait aussi des pièces, souvent à caractère religieux.

Si la société de chant avait été créée dans le but d’embellir les offices religieux, le chef de choeur a rapidement intégré au répertoire une part de morceaux profanes. Le chant connaissait alors une période particulièrement faste, et nombreuses étaient les occasions de se produire en concert ou de participer à des compétitions. La chorale de Froeningen vécut son heure de gloire lors d’un concours du groupement, à Hochstatt, lorsqu’avec son choeur de jeunes filles elle surclassa tous les autres groupes plus cotés. A la grande fierté de son directeur, qui n’a jamais oublié ce grand moment.

La société de chant a, alors, à sa tête, un président-bienfaiteur emblématique, en la personne de Joseph Libsig. Commerçant et ancien maire, celui-ci assume cette charge jusqu’à son décès, en décembre 1950, et son remplacement par Charles Bay (à droite sur la photo ci-dessous, aux côtés de Prosper Baumann), qui cèdera son poste à son tour, à Gilbert Koenig, en 1974.

A l’époque, la fonction d’organiste et de chef de choeur tenait du sacerdoce. Après le départ du maître Pflieger, au début de la Seconde Gerre mondiale, Prosper Baumann lachait son travail pour revenir à Froeningen, à bicyclette, afin de pouvoir jouer les messes d’enterrement, en semaine, intervenant même, quelques fois, à Hochstatt, Illfurth et ailleurs, GILBERT KOENIG sans autre compensation, pour ses pertes de salaire, qu’une maigre indemnité. Et au risque de mettre en danger son emploi... Suivant l’exemple de son

Pendant cinquante ans, de 1927 à 1977, Prosper a ainsi tenu grand-père Camille et de son l’orgue Callinet de Froeningen, jusqu’à ce qu’un ennui de santé père Oscar, Gilbert Koenig est l’oblige à laisser son poste à sa entré à la chorale, en 1961, à fille Solange, qui assurait 14 ans. Non seulement notamment les services en chantre, il a aussi été un pilier semaine, et à Gilbert Spiess, de la section théâtrale, jusqu’à son départ pour Schwoben. avec qui il se partageait aussi la direction. Lui-même Elu à la présidence en 1974, il assurant la partie religieuse et, a assumé cette fonction son alter ego, la partie profane. pendant quarante ans, avant de Dans deux ans, la céder son poste à Fernande société de chant fêtera ses 130 Meyer, avec la satisfaction ans d’existence. On ne peut d’avoir beaucoup servi la que lui souhaiter de trouver, société de chant et le regret de d’ici-là, un élan nouveau et un n’avoir pu assurer le chef de choeur dynamique qui renouvellement des choristes. puisse la remettre sur pied.

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Pêcheurs

UNE VIE ASSOCIATIVE MULTIPLE

i l’on comptait leur investissement en S nombre d’heures, les pêcheurs l’emporteraient sans doute haut la main, devant toutes les autres associations du village.

D’abord, ils exercent leur passion sous une double casquette, celle de l’amicale, qui s’occupe de faire vivre l’activité pêche à l’étang de la Eichmatt, et celle de l’AAPPMA, qui gère le domaine public, à l’Ill...

Ensuite, ils gèrent un calendrier particulièrement dense : séances de travail pour l’entretien des sites et des locaux, tenue des réunions statutaires, organisation régulière de repas carpes frites, animations d’été pour les jeunes, sous l’égide de la communauté de communes, rencontre annuelle avec les disciples de Saint-Hubert, pêche pour tous le Vendredi saint...

On comprend, qu’à ce rythme-là, les pêcheurs aient besoin de se refaire une petite santé, au bord de l’eau, en taquinant le poisson... L’étang de la Eichmatt et les méandres de l’Ill offrent pour cela un cadre idéal.

Tricoteuses LE DERNIER SALON OÙ L’ON CAUSE

ous la houlette de Charlette Schlienger, les dames du tricot-club de Froeningen se rencontrent deux Sfois par semaine, le lundi soir et le mercredi après-midi, dans une ambiance particulièrement cordiale et détendue, pour s’adonner à leur passion ensemble, autour d’un gâteau ou d’un bon verre.

Il suffit d’ailleurs de tendre un peu l’oreille, pour constater combien le tricot met de bonne humeur...

Et surtout, ne dites pas aux tricoteuses que leur activité est un passe-temps de grand-mères. Elles vous répondront qu’elles viennent tout juste d’assister à un salon parisien pour connaître les dernières tendances ! Pour tout renseignement, s’adresser à Charlette Schlienger, au 03.89.25.51.20.

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Donneurs de sang

LE BRAS TENDU QUI SAUVE

’association des donneurs de L sang bénévoles de Froeningen s’est donné comme but premier de promouvoir le don et d’organiser les collectes dans la commune.

Trois fois par an, voire plus en cas de besoin urgent, elle accueille, au foyer Sainte-Barbe, l’équipe du centre de transfusion qui effectue les prélèvements.

Début février, une trentaine d’habitants sont venus tendre le bras pour aider les malades.

Même si les collectes connaissent un franc succès auprès de la population, l’association se veut vigilante. Les besoins en sang sont en LES PROCHAINES constante augmentation et il ne suffit donc pas de maintenir le niveau COLLECTES des dons. Il faut sans cesse recruter de nouveaux adeptes. C’est Au foyer Sainte-Barbe pourquoi, le président Gérard Bay lance un appel aux jeunes adultes et rue de l’Eglise aux nouveaux habitants, pour qu’ils viennent renforcer les rangs des de 17 à 19 heures donneurs de Froeningen.  Lundi, 19 mai Toute personne en bonne santé, entre 18 et 70 ans, peut participer. Le geste ne présente aucun danger, et s’il peut paraître  Jeudi, 11 septembre impressionnant au novice, il n’est absolument pas douloureux. D’ailleurs la présence rassurante des professionnels et des bénévoles de l’association, aux petits soins, suffit à chasser rapidement toute appréhension. Et si quelqu’un souhaite simplement venir voir, comment cela se passe, il sera le bienvenu également.

Les enfants étant les donneurs de demain, le Dr Forny est venu leur présenter le geste qui sauve, dans le cadre de l’école, l’automne dernier.

Tout en se concentrant sur le don du sang, l’association participe également à l’animation du village, invitant membres et bienfaiteurs, chaque automne, à un rendez-vous convivial autour d’un repas gibier.

C’est aussi elle qui organise, au village, la collecte de denrées alimentaire au profit de la banque alimentaire, en sensibilisant notamment les enfants au geste du partage.

TAROT

Les joueurs de tarot se retrouvent le dimanche matin au foyer Sainte-Barbe, pour s’adonner à leur activité favorite. Ils seraient ravis d’accueillir de nouveaux amateurs. Pour tout renseignement, contacter Joël Amstutz au 03.89.25.54.97.

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In memoriam ENGAGEMENT GILBERT SPIESS, MAIRE HONORAIRE ASSOCIATIF Gilbert Spiess n’imaginait pas la roeningen a perdu son maire vie sans engagement associatif. F honoraire, Gilbert Spiess, Chantre, organiste et chef de enlevé par la maladie, le 14 juin chœur, il a encore tenu dernier. occasionnellement les orgues, à Froeningen et à Hochstatt, alors Né le 4 octobre 1931, au que ses doigts rebelles se foyer d’Hortense Mattler et de refusaient déjà à lui. Julien Spiess, les tenanciers du restaurant A la Couronne, il a grandi au village avec sa soeur Marie-Rose. Marié à Léontine Oswald, de Hochstatt, il aurait dû fêter avec elle ses noces d’or, le 4 octobre. Papa de Véronique, Marc et Barbara, il était aussi l’heureux grand-père de Nicolas et de Quentin.

Au service de la commune pendant 36 ans, il a été élu au conseil municipal, une première fois, en 1959, et toujours réélu. Après deux mandats de conseiller, il a assuré deux périodes comme premier adjoint, aux côté de Charles Welter, avant de lui succéder comme maire, en 1983, et de terminer par un ultime mandat de conseiller, de 1989 à 1995. Délégué intercommunal, il a aussi assuré la vice-présidence du district d’Illfurth, de 1983 à 1989.

Employé à la SACM, Gilbert Spiess a rapidement gravi les échelons, pour prendre la direction du centre d’apprentissage, en 1979. A cette charge, s’est ajoutée, à partir de 1986, celle de responsable du service sécurité. Une fois retraité, il a assisté avec tristesse à l’inéluctable démantèlement de l’entreprise, à laquelle il Trompettiste à la musique de est resté attaché jusqu’à son dernier souffle, apportant sa contribution Froeningen et de Hochstatt, il a précieuse à la réalisation du livre de témoignages publié il y a aussi été membre de la musique quelques mois. et de la société de chant de

Enfant de Froeningen, le maire honoraire Gilbert Spiess avait Hochstatt, jusqu’au bout. En 2011, les présidents des chorales une grande connaissance du terroir et trouvait au contact de la nature des deux villages lui ont rendu un de quoi se ressourcer après des journées chargées. hommage mérité. L’église s’est avérée trop petite pour contenir ceux, venus lui dire un dernier adieu.

Crédit Mutuel, association foncière, conseil de fabrique, comité de rénovation de l’église et du monument, Union Sainte- Barbe... Gilbert Spiess, c’était une vie au service de la communauté.

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Décès

JEANNETTE CHOISY PATRICK SEILLER eannette Choisy s’est éteinte le 10 novembre, à Mulhouse, à l’âge J de 86 ans, peu de temps après avoir dû quitter la maison familiale, Le 30 mars, il devait épouser sa à Froeningen, pour intégrer l’EHPAD Oeuvre Schyrr, à Hochstatt. compagne, Martine Garda, mais la mort a surpris Patrick Seiller Second enfant de Thérèse et d’Emile brutalement, quelques jours plus Muller, elle a vu le jour le 17 mai 1927, à tôt, le 19, plongeant ses filles Zillisheim. Après l’école, elle a travaillé, Stéphanie et Delphine et sa d’abord dans l’industrie textile, puis dans un fiancée dans un grand désarroi. atelier de tourneur, pendant la guerre. A la Patrick avait 56 ans. libération, Jeannette a rencontré un soldat Ses obsèques ont été célébrées à champenois, André Choisy, l’amour de sa vie. Brunstatt.

Mariés en 1946, ils ont acheté une maison à GUILLAUME PAPON Froeningen, en 1958, où ils ont élevé leurs trois filles : Gabrielle, Liliane et Josiane. Egalement grand-mère et arrière- Froeningen est le village natal de sa grand-mère paternelle, Marthe grand-mère, Jeannette Choisy a perdu son époux en 1999. Stoecklin-Papon, et c’est là que Très entourée par les siens, elle a vu sa santé décliner peu à Guillaume Papon repose à peu et s’en est allée rejoindre André. présent. C’est aussi là, que famille et amis ont pris congé de ZELIHA OZALP lui. Enlevé à l’affection des siens,

eliha Ozalp est décédée à Froeningen, le 16 novembre. Née le 10 le 13 avril, à l’âge de 32 ans, Z mars 1935, à Bünyan, en Turquie, Zeliha Ilhan est arrivée en après une vie marquée par , en décembre 1973, avec ses enfants, pour l’épreuve de la maladie, rejoindre son époux, Mehmet Ozalp, venu tenter Guillaume était le fils de Philippe Papon et de Maria Arrebola et sa chance ici, deux ans plus tôt. habitait Wittenheim. Ses deux filles et ses trois garçons ont fait leur vie dans leur pays d’adoption, et c’est à Froeningen, auprès son fils Mustafa, qu’elle a Mariage passé l’automne de sa vie, à partir de 2001, MARIE-CHARLES puisque celui-ci a construit la maison familiale ET DAMIEN ici. Zeliha Ozalp a trouvé son ultime repos dans sa terre natale, à Koyun-Abdal, dans le district de Kayseri. En France, sa grande famille porte le deuil.

JACQUELINE KOENIG

vec le décès de Jacqueline Koenig, le 10 décembre, Froeningen Aa perdu une de ses personnalités les plus attachantes et, sa famille, une maman, une grand-maman et une arrière-grand-maman chérie. Marie-Charles Schaeffer et Jacqueline a vu le jour le 9 avril 1929, à Hochstatt, et s’est Damien Béhé se sont engagés mariée avec Oscar Koenig, agriculteur à Froeningen, en 1949. l’un envers l’autre, le 23 août, à Secondée par sa belle-mère, elle s’est occupée avec beaucoup de la mairie de Froeningen. dévouement de ses six enfants, de la maison Marie-Charles, 24 ans, est la fille familiale et du potager, donnant aussi, d’Yvonne Bressac et de Jean ponctuellement, un coup de main pour les travaux Schaeffer d’Oberdorf. Damien, des champs. Douleureusement frappée par la 25 ans, est le fils de Fabienne perte brutale de son fils Jacky, en 1994, et le Degallaix, de Hirsingue, et de Patrick Béhé, de Muespach. décès accidentel de son mari, dix ans plus tard, Jacqueline a conservé le sourire, pour les siens, et Le jeune couple a élu domicile à notamment pour ses huit petits-enfants et ses Froeningen. quatre arrière-petits-enfants. 23

Anniversaire Centenaire

JACQUES DYSLI 85 ANS POUR MARLYSE STURM

’est auprès de sa fille, à Hochstatt, que Marlyse Sturm a fêté ses 85 ans, le 30 C janvier 2013.

C’est aussi là, au foyer d’Evelyne et de Hassan N’Doubella, qu’elle coule à présent des jours heureux, depuis qu’une mauvaise chute l’a handicapée dans ses déplacements.

Marlyse a vu le jour à Froeningen, en 1928, trois ans après sa soeur Yvonne qui, de Froeningois par son mariage avec Hélène Welter, et jusqu’à son son côté, a intégré l’EHPAD Oeuvre Schyrr. Veuve depuis 1984, départ pour Illfurth à l’heure de Marlyse s’était beaucoup investie dans la paroisse. Elle goûte la retraite, Jacques Dysli, l’ancien maintenant un repos mérité et se fait choyer par les siens, et porte-drapeau de la chorale notamment par ses petits-fils Fouad et Yassine. « Concordia », a fêté ses 100 ans le 28 juillet 2013. ... ET MARIE-THERESE WANNER

arie-Thérèse Wanner a soufflé ses 85 bougies, le 29 août 2013, Noces de diamant Mavec ses enfants, ses petits-enfants et leurs familles. Parti deux ans plus tôt, son époux Charles, avec qui elle RENEE ET RAYMOND

avait encore pu fêter les noces de diamant, en 2011, était très présent en ce jour de fête.

Née à Illfurth, au foyer d’Eugénie et de Léo Wilhelm, Marie-Thérèse était la dernière d’une fratie de quatre enfants et n’avait que 10 ans au décès de son papa. Grâce à l’aide de ses enfants et de leurs familles, très dévoués à ses côtés, Marie-Thérèse arrive encore à maitriser son Renée Duss et Raymond quotidien, malgré une maladie invalidante. Schneider se sont dit oui le 23 mai 1953, à Mulhouse. 60 ans 80 ANS POUR ALICE WALCH plus tard, c’est à Froeningen, où ils sont installés depuis 1977, lice Walch a vu le jour le 29 mars 1933, au foyer de Louise qu’ils ont fêté leurs noces de Hess et de Marcel Neef, à Froeningen. Mais c’est à la maison de diamant. A retraite Saint-Morand, à Altkirch, où elle séjourne depuis quinze ans, Nés tous deux en 1930, elle à qu’elle a reçu la visite de la délégation froeningoise, à l’occasion de , lui à Buhl, ils ont eu deux ses 80 ans. Mariée le 15 octobre 1954, avec Raymond Walch, elle a enfants, Béatrice et Christian, et d’abord habité chez son oncle Fernand, rue des Juifs, avant quatre petites-filles, Fiona, Aurélie, Priscilla et Léana. d’emménager dans la maison que le couple a acquis et rénové, rue du Moersbach. Après avoir repris ensemble une épicerie, les époux ont posé leurs Tandis que son mari, décédé valises pour 27 ans, à prématurément, travaillait comme ajusteur à Ueberstrass. Raymond, qui avait la SACM, Alice élevait leurs deux enfants : en effet poursuivi parallèlement Serge et Christian. Si Serge est resté ses études, d’abord par célibataire et vit actuellement à Illfurth, correspondance, puis à l’IUFM Christian, installé à Hirsingue, a fait de sa de Colmar, y a officié, jusqu’à sa maman l’heureuse grand-mère de Candice, retraite, comme directeur d’école Coraline et Sébastien. et secrétaire de mairie.

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Anniversaire Noces d’or 80 BOUGIES POUR AIME BAUER ELIANE ET REMY

n peut intégrer le cercle des octogénaires et O rester jeune. Il suffit de regarder Aimé Bauer pour s’en convaincre !

Né le 6 avril 1933, à Galfingue, Aimé est tombé amoureux de Marie-Madeleine Roeslin, une jeune fille de Froeningen, et l’a épousée le 5 juin 1959. Le couple s’est d’abord établi dans le village natal d’Aimé, avant de

s’installer à Froeningen, une fois la maison « 50 ans de vie commune, ce sont paternelle de la mariée agrandie. des événements graves, mais aussi

beaucoup d’événements heureux... » Papa de Thierry et de Pascal, Aimé a effectué une brillante carrière comme contremaître chez Texunion, avant d’en entamer une Les époux BURCKLEN ont surtout seconde, comme retraité actif, honorant de multiples engagements voulu se remémorer ces derniers, au moment de fêter leurs noces d’or, le associatifs : bénévole et administrateur à l’oeuvre Schyrr, à 3 mai 2013. Hochstatt, cheville ouvrière du Cercle de Loisirs de Froeningen, de la Au premier rang figure, bien société de pêche, de l’Union Sainte-Barbe et de l’association du entendu, la naissance de leur fils monument... C’est d’ailleurs lui qui suit actuellement les travaux de Thierry, en 1964, qui, avec son restauration entrepris au « Kaffeeschessaladankmol ». épouse Isabelle, fera d’eux les grands-parents comblés de Marie, 18 Toujours prêt à rendre service, jamais le dernier à la tâche, ans, championne de France de Aimé est un camarade apprécié, sur lequel on peut compter en toutes natation synchronisée en 2011, dont ils ont suivi les exploits avec fierté. circonstances. Eliane SUTER est née en 1942, à ... ET COLETTE MATTERNN Dannemarie, et Rémy BURCKLEN a vu le jour en 1940, à Sainte- rand-mère dévouée, Colette Matternn a également franchi le cap Savine, dans l’Aube. des 80 ans, le 7 septembre dernier. Fille de Madeleine Florent et G Installés à Froeningen depuis 1974, de Félix Dunot, elle a poussé son premier cri à Versailles. C’est aussi la jolie assistante sociale et le là, qu’elle s’est mariée avec Gilbert Matternn, le 19 septembre 1955. séduisant ingénieur chimiste Trois garçons sont nés de cette union : Patrick, en 1956, Serge, en s’étaient dit oui le 3 mai 1963, à la 1957, parti prématurément en 2008, et Gilles, en 1959. mairie de Kingersheim, et, un jour Veuve depuis 1990, Colette s’est établie plus tard, à l’église Saint-Antoine de Bourtzwiller. en , en 1972, et à Froeningen, trois ans Grands marcheurs et voyageurs, ils plus tard. Elle a travaillé comme aide-soignante ont parcouru plusieurs centaines de à Paris et à Mulhouse, tout en s’occupant des kilomètres sur le chemin de siens. Aux petits soins pour ses cinq petits- Compostelle et visité de nombreuses enfants, et notamment pour Erwan qui a contrées. Mais ils ont aussi bien fréquenté l’école à Froeningen, elle a accueilli d’autres centres d’intérêt : le jardinage, l’informatique et la avec bonheur les trois arrière-petits enfants pâtisserie pour lui, le patchwork, le qu’ils lui ont donnés jusqu’à présent. crochet et la création de chapeaux pour elle.

Eliane, s’est longtemps occupée des Naissances réservations de vacances de la . Elisa LIEBE-BENTZINGER, née le 6 mars 2013, 16, rue des maison de l’association familiale du Faisans Baeselbach. Secrétaire de . Roxanne BURGART, née le 24 mai 2013, 9, rue des Champs l’association « 115 ans d’ICMD », . Lucas OBERDORF, né le 6 juillet 2013, 4, impasse des Peupliers Rémy caresse à présent un rêve avec . Jules DOENLEN, né le 17 juillet 2013, 4, rue des Vergers les membres de cette association: s’investir dans la création d’un . Manon PETIT, née le 12 août 2013, 93, rue Principale musée de la chimie à Mulhouse. . Alice ROUSSEAU, née le 7 septembre 2013, 15, rue du Moersbach Ensemble, ils songent même . Tom ZIMMERMANN, né le 10 septembre 2013, 27a, rue de sérieusement à la rédaction d’un Galfingue ouvrage sur leur ancienne entreprise.

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Patrimoine

LA CROIX MIRACULEE DU KELMEN

A la sortie du village, en direction d’Illfurth, se dresse la croix du Kelmen. Erigée en 1780, elle a miraculeusement échappé à d’innombrables dangers, avant de retrouver la quiétude à son emplacement actuel, à l’entrée du lotissement et de la petite zone artisanale des Trois Moulins, en novembre 1996.

utrefois adossé au talus dit du A« Kelmen », l’unique calvaire sur le chemin d’Illfurth a survécu aux ravages du temps et des intempéries, aux affres de la Révolution et de deux guerres mondiales et résisté aux assauts des engins de travaux publics qui ont rectifié la route et remodelé le paysage. Longtemps exposé aux outrages de la société de consommation qui a déversé ses immondices sur l’ancienne décharge communale toute proche, il a fait front et salue, aujourd’hui, avec une dignité retrouvée, les usagers de la route traversant Froeningen en direction de l’agglomération mulhousienne.

A présent, calvaire le plus en vue du village, il est avec la croix penchée du Buchsberg, plantée la même année, en amont de l’église, le seul encore existant, installé sous l’Ancien Régime, au cours d’une période propice à l’expression de la foi, à la veille des grands bouleversements engendrés par la Révolution.

En 1780, lorsqu’il fut érigé presqu’en face du moulin des Reinach, le village comptait quelque 440 habitants dont un tiers de juifs. Détruit par le feu, le « Schlössle », demeure seigneuriale bâtie au cœur du village, au début du siècle, en remplacement du vieux château des prés de l’Ill, avait fait place à une nouvelle construction, ancêtre de notre mairie-école. En travaux depuis une dizaine d’années, l’église agrandie voyait l’installation de la chaire et des autels qui garnissent toujours notre église à ce jour. La paroisse était administrée par Henri Vogelweid et son coopérateur Georges Antoine Vogelweid qui devint, en 1782, le dernier vicaire de Froeningen, avant de se réfugier en Suisse, en 1792, pour échapper à la Terreur. La ville de Mulhouse était, quant à elle, toujours une République indépendante, alliée à la Confédération helvétique.

Le Christ supplicié et la Vierge avec l’Enfant Jésus

A l’origine, la croix se dressait au bord de l’ancien chemin vers Illfurth, dans un virage prononcé à droite, au débouché du Kelmenweg descendant du talus. Croix de carrefour biface, elle offrait au regard des passants en route vers le sud, l’image du Christ supplicié, et montrait à ceux débouchant du Kelmen, l’image de la Vierge, portant dans ses bras l’Enfant Jésus.

En 1964, lors de l’aménagement du CD 18V en voie de contournement, l’ancien tracé de la route vers Altkirch, est rectifié, et la courbe du calvaire occultée. De croix de chemin, le calvaire du Kelmen se retrouve d’un seul coup croix en retrait, livrée aux herbes folles et aux épineux envahissants.

Alors que les calvaires en direction de Galfingue et de Hochstatt se rappelaient régulièrement au bon souvenir des paroissiens, à l’occasion des rogations, celui du Kelmen était relégué aux oubliettes, guidant tout au plus les habitants sur le chemin de la décharge municipale, alors installée dans le secteur...

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Il faudra attendre une opération de mise en valeur du patrimoine local, initiée par les autorités départementales, dans les années 80, pour que l’on se préoccupe de son sort. Le 29 janvier 1985, l’adjoint Antoine Winninger, vice-président de la commission culturelle, attire l’attention du conseil municipal sur le monument, en signalant sa présence « sur l’ancien chemin départemental, à proximité de la propriété de M. Klein André ». Le procès-verbal précise que la croix « risque d’être endommagée par l’aménagement du secteur prévu dans le cadre du Plan d’Occupation des Sols » et indique que « dans l’immédiat, il serait souhaitable que cet emplacement puisse être dégagé des broussailles. ». Contacté, le propriétaire du terrain attenant s’engage à endiguer la végétation et à préserver l’implantation, « dans la mesure du possible, et suivant les aménagements de la Zone NAa »...

L’initiative départementale en faveur du petit patrimoine, les projets d’urbanisme au pied du Kelmen et la consternation engendrée par la destruction accidentelle du « Higelakriz », au bord du Bergweg, vers Hochstatt, au cours d’une opération de débroussaillage, en 1985, vont finalement faciliter le retour en grâce du vieux calvaire.

« Si ma souffrance ne peut t’émouvoir... »

Lors de l’inventaire effectué en 1987 pour le compte de la Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace, Raymond Gully jugeait l’état de la croix du Kelmen « satisfaisant », mentionnant simplement un « effritement à droite du soubassement », ce qui a fait dire à certains, que la végétation folle et drue avait somme toute eu un effet protecteur...

Ce n’est qu’à l’occasion de la construction du premier immeuble collectif dans le secteur, que la croix sera définitivement sauvée. Une fois encore, c’est Antoine Winninger qui vient à son secours, au conseil municipal du 1er juin 1995. Craignant qu’elle ne tombe sous les coups de boutoir des tractopelles, il suggère de la déplacer aux frais de la commune et contacte, parallèlement, le curé de la paroisse, l’abbé Bernard Schlotter. Ce dernier prend les choses en main et sollicite deux artisans de Cernay, MM. Schneider et Gervasi, qui procèdent de bonne grâce au transfert du calvaire sur la bande de verdure aménagée le long de la route, à l’angle de la rue des Faisans, en novembre 1996.

D’une hauteur totale de 2,73 mètres et tout d’un bloc, la croix en grès blanc-gris présente une envergure de 78 centimètres. Les extrémités des branches sont taillées en pointe et la tête du Christ est surmontée d’un titulus horizontal portant la mention INRI, pour « Iesus Nazarenus Rex Indaeorum » (« Jésus le Nazaréen, roi des juifs »). A l’arrière, la Vierge est représentée sur un piédestal. En dessous des personnages, le fût présente un cerclage en fer. La date « 1780 », gravée côté face, sur toute la largeur de la hampe, est encore bien lisible. Il en est de même pour l’épitaphe, en langue allemande, qui recouvre les deux tiers de la partie inférieure du montant : KAN / DICH / BEWEHGEN / NICHT / MEIN / SCHMERTZ / MUS / DIEMANT / HART / IA SEIN / DEIN / HERTZ (« Si ma souffrance ne peut t’émouvoir, c’est que ton cœur doit être dur comme le diamant »).

Aujourd’hui retraité, l’abbé Schlotter n’a pas oublié cette inscription, et la croix du Kelmen tient toujours une place particulière dans son cœur : « Au moment où, à Paris, ils tranchaient des têtes, nous, Alsaciens, construisions des calvaires. C’est quand même plus noble... ».

Sources : Archives communales ; « Calvaires et croix à Froeningen », Ernest Mangold, 1964, Annuaire de la Société d’Histoire du Sundgau ; relevés de la commission « Inventaire et sauvegarde » de la Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace » ; « Découvrir le Sundgau, FROENINGEN », Société d’Histoire du Sundgau, 1996

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Eglise

UNE SEPULTURE DES REINACH MISE AU JOUR

L’été dernier, le conseil de fabrique a fait remplacer les estrades devant les autels latéraux de l’église Sainte-Barbe. A cette occasion, a été mise au jour une vieille stèle funéraire des nobles de Reinach.

ébut septembre, la dépose des D anciennes estrades, au pied des autels latéraux de l’église, a mis au jour, devant le retable des quatorze saints auxiliaires, une stèle funéraire des seigneurs de Reinach, anciens maîtres de Froeningen. Même si l’existence de vieilles sépultures était connue, il y a des lustres que les tombes étaient cachées.

En 1903, lorsque l’historien Théobald Walter a recensé les dalles funéraires encore présentes dans les églises alsaciennes, il a répertorié deux stèles illisibles, vraisemblablement liées aux anciens seigneurs du village, devant les autels latéraux de l’église Sainte- Barbe. Lors des travaux effectués l’été dernier, seule la pierre tombale au pied de l’autel des saints intercesseurs a été dévoilée, sans qu’il soit possible, de visu, de l’attribuer à l’un ou l’autre défunt de la famille seigneuriale. Le démontage du plancher en bois n’a pas permis de dégager l’autre stèle évoquée par Théobald Walter, au pied de l’autel de la Vierge.

Sept membres de la lignée inhumés à l’église

Les registres paroissiaux du village font état de sept membres de la lignée des Reinach inhumés à Froeningen, à savoir :

- Jeanne Ursule, née Deglerin von Wangen, veuve, décédée le 5 octobre 1719 - François Christophe de Reinach, enfant, décédé le 10 avril 1722 - Marie Anastasie de Reinach, née de Ferrette, décédée le 27 mai 1725 - Jean Christophe de Reinach, décédé le 11 décembre 1725 - Marie Anne de Reinach, jeune fille, décédée le 1er septembre 1726 - Anne-Marie de Reinach, épouse de Philippe Charles Ignace de Reinach, décédée le 9 mai 1741 - Philippe Charles Ignace de Reinach, décédé le 7 août 1759

Ce dernier est déclaré « enterré devant l'autel Sainte-Barbe ». Or, en 1759, l’autel dédié à sainte Barbe était l’autel latéral droit, consacré aux quatorze saints auxiliateurs en 1780, lorsque sainte Barbe a pris la place des patrons secondaires au maître-autel et remplacé les saints Project et Amarin qui y trônaient depuis 1736.

De ce fait, il est fort probable que la pierre tombale, découverte lors de la rénovation de l’estrade, soit celle de Philippe Charles Ignace, dernier mort de la lignée des Reinach de Froeningen, inhumé à l’église, en 1759.

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La présence de cette dalle funéraire rappelle que des inhumations ont eu lieu, jadis, dans les églises. La croyance voulait en PHILIPPE CHARLES effet que l’âme d’une personne enterrée dans un sanctuaire s’élève plus IGNACE DE REINACH rapidement vers Dieu et trouve une place privilégiée auprès de lui. Philippe Charles Contrairement à une idée reçue, cette pratique n’était cependant pas Ignace de Reinach, « Herr in réservée aux nobles, mais accessible à tous ceux qui avaient les Fröningen und Heidwiller », moyens de financer un caveau que l’on se transmettait par héritage. est le dernier membre de la Comme ce fut sans doute le cas à Froeningen, la noblesse s’adjugeait lignée à avoir été inhumé à toutefois les places les plus convoitées, à proximité des autels. Ceux l’église Sainte-Barbe, le 7 août 1759. qui ne pouvaient pas se payer un enterrement de première classe étaient relégués au cimetière aménagé autour de l’église. Né le 3 juin 1699, à Froeningen, il est décédé le 31 Dans le sanctuaire, les corps étaient souvent déposés à faible juillet 1759, à Heidwiller. profondeur, en-dessous d’une dalle que l’on soulevait pour procéder à la mise en terre, avec les désagréments que l’on imagine. D’ailleurs, le Fils de Jean- Christophe de Reinach roi Louis XVI a interdit ces sépultures pour raison de « salubrité de Luemschwiller-Froeningen l’air », en 1776. A partir de cette date, seuls des hommes d’Eglise (1660-1725) et de Maria Ursula pouvaient encore prétendre reposer au plus près de Dieu. Clara Anastasia de Ferrette- Les cimetières, tels que nous les connaissons aujourd’hui, ont Zillisheim (1662-1725), tous commencé à se développer avec l’augmentation de la population entre deux également inhumés à le Moyen Age et l’Ancien Régime. A leurs débuts, et bien que bénis, l’église de Froeningen, il s’était ils servaient parallèlement souvent de lieu de pâture et de marché, marié, en premières noces, le 4 malgré l’obligation de clôture édictée dès 1695. Bien plus tard, en décembre 1724, avec Marie Anne Suzanne Françoise Judith 1769, l’évêque de Bâle a d’ailleurs réclamé aux autorités locales de de Reinach-Heidwiller (1704 - Froeningen la construction d’un mur autour du cimetière du village, 1741) qui lui donna cinq « pour que le bétail ne puisse plus y pénétrer ». Rénovée depuis, cette enfants, dont quatre nés à enceinte a été réalisée peu après et a été incluse dans le devis portant Froeningen : Maria Barbara, en sur les travaux de rehaussement de la nef de l’église, exécutés en 1771. 1727 ; Wolfgang Sigismond

Réalignement des sépultures en 1771 Ignace, futur maître du village,

A l’occasion de ces mêmes travaux, le baron Wolfgang en 1728 ; Ignace Joseph Antoine, en 1729 ; Joseph, en Sigismond de Reinach, Seigneur de Froeningen et fils de Philippe 1730, et Salomé, en 1733. Charles Ignace, décédé en 1759, a accepté que les pierres tombales de ses ancêtres soient rangées les unes à côté des autres, dans l’ordre de la Sa seconde union avec Elisabeth Jordan, célébrée à date de décès, entre les autels et les bancs de la nef nouvellement Aspach, le 17 avril 1757, est posés, de sorte que les plus récentes soient encore visibles. Il a restée sans descendance. demandé, par la même occasion, que derrière les deux premiers bancs Emigré à Soleure, en garnis de lambrissages, réservés à sa famille, deux autres bancs soient Suisse, à la Révolution, son fils mis à la disposition de ses domestiques. Wolfgang Sigismond est le Ce nouvel agencement des sépultures, autorisé par Wolfgang dernier seigneur de la branche Sigismond de Reinach, permet en tout cas d’attribuer définitivement la des Reinach Heidwiller- sépulture dévoilée lors des travaux de l’été dernier à Philippe Charles Froeningen.

Ignace de Reinach (1699- Considéré comme 1759), son père (*). émigré parce qu’il se trouvait (*) Nous remercions en cure à Oelsperg, dans la Christian Sutter pour ses Ruhr, pour traiter ses multiples renseignements précieux infirmités, il a été dépossédé de

Sources : Froeningen, die ses biens, et mourut, en 1811, « Klei Schwiz », aus der sans laisser d’héritier. Son Geschichte von Pfarrei und frère, Joseph, seigneur de Gemeinde, Ernest Mangold, Heidwiller, vendit le moulin de Le Nouveau Rhin Français Froeningen, ses dépendances et Découvrir le Sundgau, ses prés à Marx Kleiser, le 13 Froeningen, Société mars 1793. d’Histoire du Sundgau

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Communauté israélite

LES SEPULTURES DES JUIFS DE FROENINGEN, DE JUNGHOLTZ AU « JUDAKERCHHOF »

A l’entrée nord du village, juste après le panneau d’agglomération, se trouve le cimetière juif de Froeningen. Tous les membres de l’ancienne communauté israélite du village n’y sont toutefois pas enterrés...

’existence d’une demi-douzaine L de vieilles stèles disséminées sur le pré au pied du « Judabarg » (1), au bord de la route départementale 18 V, rappelle que le village a abrité, jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, une importante communauté israélite. Propriété du Consistoire du Haut-Rhin, le cimetière juif de Froeningen n’a pourtant pas toujours été le lieu de sépulture des habitants de confession hébraïque et a finalement servi pendant moins d’un siècle pour les inhumations. Avant la Révolution, les membres de la communauté froeningoise trouvaient leur ultime repos au cimetière de Jungholtz, près de Guebwiller.

Une circoncision répertoriée en 1672

Les registres d’état civil n’ayant été instaurés qu’après la Révolution, il n’est pas possible de dater précisément l’installation des juifs à Froeningen. Il est toutefois admis qu’elle coïncide avec la fin de la guerre de Trente Ans (1648), qui avait dévasté les campagnes sundgauviennes. La première mention écrite de la présence de juifs à Froeningen que nous avons trouvée remonte à 1672. Le « Mohelbuch » (registre des circoncisions) du rabbin itinérant Blum signale une intervention dans le village, cette année- là. Bien plus tard, en 1750, les archives paroissiales citent comme redevables d’oblations de cire les dénommés Michael Dreyfus, Joseph Lévy, Samuel Lévy, Samuel Weyl, Isaac Lévy, Moïse Lévy, Ebstein Salomon, Pauly Bickhar, Gugenheim, Bloch et Babely Dreyfues, tous de confession israélite (2).

En 1784, la population juive de Froeningen représente un tiers de la population locale : 154 personnes, soit 33 familles. En 1808, le chiffre tombe à 94 individus, en 1846, à 66, et en 1851, à 42. Après une légère remontée en 1853, avec 75 personnes (3), il chute à 12, en 1861. Les derniers documents d’état civil concernant des citoyens juifs à Froeningen se rapportent à la famille Rueff. Ils actent le décès de Samuel et de Marianne Rueff, en 1861 et 1866, et la naissance de leurs petits-enfants Zara, Samuel et Metzele, en 1864, 1866 et 1867. Débitants de tabac, les Rueff ont sans doute été les derniers juifs domiciliés dans la localité. On peut penser que les grands-parents ont été les dernières personnes inhumées au village.

Jusqu’à l’acquisition des droits civiques, en 1791, les israélites n’avaient pas le droit d’acquérir de terres. Il leur était par conséquent impossible de créer des cimetières et d’enterrer leurs morts dans les localités où ils étaient tolérés. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, les israélites n’avaient à leur disposition, en Haute-Alsace, que deux cimetières régionaux, à Hégenheim et à Jungholtz (4), pour inhumer leurs défunts.

Le champ des morts de Jungholtz est l’un des plus anciens d’Alsace. Ayant appris les difficultés financières de la famille noble des Schauenbourg, au lendemain de la guerre de Trente Ans, les communautés israélites lui ont proposé d’acquérir une parcelle du parc du château. Elle leur sera cédée contre paiement, en usufruit. L’autorisation d’y ensevelir les morts est accordée le 6 mars 1655, contre le 30 versement d’une taxe fixe pour chaque inhumation, les Schauenbourg se chargeant du creusement des tombes.

Transport des défunts vers le cimetière régional de Jungholtz

Maintes fois agrandi, le cimetière régional de Jungholtz reçoit, en 1738, tous les défunts du nord de la Haute-Alsace. En 1752, le Conseil d’Alsace y abolit l’obligation des travaux d’excavation pour les Schauenbourg, mais maintient les taxes d’inhumation pour les juifs. Faisant partie de ce que l’on appelle le ressort de Jungholtz, la communauté de Froeningen y transporte et y inhume ses défunts, tout comme celles de Zillisheim et de Luemschwiller (5).

A la veille de la Révolution, le cimetière de Jungholtz compte quelque 2000 sépultures. Seule une dizaine résisteront aux dévastations anti-juives engendrées par la prise de la Bastille qui ont également provoqué des exactions à Froeningen, puisque la maison d’un dénommé Baruch Lévy y a été détruite, poussant celui-ci à chercher refuge à Ribeauvillé (6).

A Jungholtz, la propriété des Schauenbourg – y compris le cimetière - est saisie et mise en vente comme Bien national, en 1795, les cinq frères ayant émigré. Enfin émancipés, les israélites se portent acquéreurs du cimetière, grand de plusieurs hectares, au prix de 4.000 francs, payables en assignats. Mais le retour de Balthazar Schauenbourg fait capoter la vente, et le découpage du terrain en cinq lots complique les transactions. Ce n’est qu’en 1804, que les juifs pourront jouir de la pleine propriété de leur cimetière. En 1829, ils instaurent le droit de concession et, en 1846, ils construisent un petit oratoire pour la toilette des défunts et la célébration d’offices funèbres.

Mais, entretemps, d’autres problèmes ont surgi. L’existence de cimetières confessionnaux est considérée comme contraire au nouveau principe d’égalité, et le transport des dépouilles devient de plus en plus compliqué. Enfin, devenus citoyen de plein droit, les membres des communautés hébraïques profitent de leur nouveau statut pour acquérir des terres et créer des cimetières dans leurs communes.

De nombreuses stèles avant la Première Guerre mondiale

Si la généralisation des lieux de sépulture locaux est datée de la seconde moitié du XIXe, une mention dans les registres d’état civil prouve que le cimetière juif de Froeningen a été aménagé plus précocement.

Décédé le 5 septembre 1825, Jacques Lantz (anciennement Lazarus), un marchand de 33 ans, décédé à Mulhouse, fils des feus Jacques Lantz et Eve Bernheim, époux de Sara Suraf, a en effet trouvé son dernier repos à Froeningen où sa famille a vécu (7). Les parents, « Jacob Lazarus » et « Hevel Bernheim », s’étaient fait recenser, en 1784, au village, lors du dénombrement des juifs, avec leur fils premier-né Elias et leur servante Ella Meyer. Une mention signée de la main du maire Bridé, fait état de cette inhumation, le « six septembre à trois heures de relevée », au « cimetière des juifs à Froeningen », dans le registre des décès de l’année 1825.

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Peut-être Jacques Lantz n’est-il pas le seul Mulhousien enterré à Froeningen. Les tables annuelles citent en effet plusieurs défunts de confession hébraïque pour lesquels aucun acte de décès n’a été établi ici. Des membres de la communauté juive de la métropole haut-rhinoise se sont en tout cas préoccupés du devenir du vieux champ des morts de Froeningen. La quincaillerie Brunschwig Frères a, par exemple fourni et livré de quoi installer une clôture, au début des années 30. Le « Judakerchhof » de Froeningen

n’a donc pas seulement servi aux juifs de Froeningen.

Comme les autres cimetières israélites, celui de Froeningen a été aménagé à l’extérieur du village, sur une terre non propice à un usage agricole. Il s’étend sur quelque 6,14 ares, au pied des « Àlta Barga », au lieu-dit « Am Berg ».

En 1965, le chroniqueur local, Ernest Mangold (1895-1976), écrivait : « Le “Judakirchhof”, comme on l’appelle aujourd’hui encore communément, rappelle également l’existence d’israélites dans la localité. Il se trouve à l’extérieur du village, au bord du chemin vicinal menant de Hochstatt à Froeningen, et a été récemment clôturé. Il n’en reste cependant plus grand chose : des nombreuses stèles, que l’on pouvait encore observer avant la Première Guerre mondiale, il n’y en a plus qu’une seule et elle est envahie par un buisson d’épine noire. » (8)

Quand les stèles originelles ont-elles été enlevées et pourquoi ? A cause des opérations de guerre de 14-18 ? On sait en tout cas que l’armée allemande possédait un important stock de munitions dans ce secteur, pour alimenter son artillerie, en position à la lisière de la forêt de Froeningen. Ou bien les pierres ont-elles servies de matériaux de construction, comme celles du cimetière de Jungholtz ?

Une chose est sûre, les pierres tombales en place à ce jour ont été trouvées, abandonnés, dans le talus, au début des années 70. Emu par l’état du cimetière envahi par les broussailles, Antoine Winninger, futur adjoint au maire de Froeningen (1983-1989), qui venait d’emménager à proximité, a nettoyé le site et réimplanté les stèles découvertes en vrac dans la butte. Même si cette démarche est contraire à la culture juive qui exige un strict respect du repos des morts, elle se voulait geste de respect envers une communauté qui a contribué à modeler le visage du village. Depuis cette époque, le “Judakerchhof”, bien mal nommé puisque les juifs ne fréquentent pas l’église mais la synagogue, est régulièrement entretenu par la commune.

Derniers enterrements vers 1870

La forme arrondie des stèles en grès gris et les inscriptions en langue hébraïque que l’on y devine encore prouvent que les dalles sont anciennes. Antoine Winninger a pris soin de les réinstaller, tournées vers l’est, en direction de Jérusalem, comme le veut la tradition juive. Les épitaphes, à présent indéchiffrables, étaient très dépouillées, ne comportant que la mention du sexe, du nom et de la date de décès. Si les dépouilles étaient mises en terre rapidement, les stèles n’étaient plantées que le jour du premier anniversaire du décès. Les familles ne se rendaient au cimetière qu’une fois l’an, sans jamais retoucher à la pierre funéraire, même pour la redresser.

Si tout porte à croire que le cimetière juif de Froeningen a cessé de fonctionner vers les années 1870, l’enjeu qu’il représentait pour l’occupant nazi lui a valu encore maints outrages que l’on peut reconstituer à partir des procès-verbaux du conseil municipal de Froeningen.

Un champ des morts outragé par les nazis

Le 10 juillet 1941, alors que l’Alsace était annexée de fait au IIIe Reich et subissait l’ignominie des lois nazies, un acte de vente a été établi au profit de la commune, portant sur les parcelles N° 694 (8,54 ares), N° 701 (1,90 ares) et N° 703 (1,20 ares), section C, au lieu-dit “Am Berg”, composant le cimetière israélite de Froeningen.

Ainsi peut-on lire, dans le compte-rendu de la séance du 17 juillet 1943, l’information suivante : « Le morceau de pré appelé « Judenkirchhof » est loué au journalier Eugène Munier au prix de 3 Reichsmark par an. La contribution pour l’année 1942 doit être payée rétroactivement. Tous les piliers

32 de clôture en béton et en fer encore en place sont attribués à M. Joseph Spiess, couvrant ainsi ses frais

d’enlèvement et de nettoyage ».

Il s’agissait sans doute de la clôture pour laquelle mon propre grand-père, Martin Wolf, avait livré poteaux et grillage pour le compte des Ets Brunschwig Frères de Mulhouse, au début des années 30.

L’extrait du procès-verbal du conseil municipal appelle plusieurs remarques...

Notons d’abord que les autorités municipales ne parlent plus du cimetière juif en tant que tel, mais comme d’un vulgaire bout de pré et, outrage suprême, destinent à un usage agricole la terre où reposent nombreux membres de la communauté israélite du village.

De même, la commune dispose du site comme si elle en était le propriétaire légitime. Si un acte de vente a bien été établi, il s’agissait d’une vente forcée. Annexée au IIIe Reich en 1940, l’Alsace subissait en effet les lois et la politique anti-juives de l’occupant nazi.

Après la guerre, le consistoire israélite du Haut-Rhin, agissant en sa qualité de représentant légal de la communauté israélite de Froeningen, assigne la commune de Froeningen en restitution « par devant le Président statuant comme en matière de référé par application de l’ordonnance du 21 avril 1945 », portant sur les actes de spoliation effectués par l’ennemi. Un document datant de 1947 précise : « L’Office des Biens et Intérêts privés atteste que les biens du requérant ont été mis sous séquestre par les autorités d’occupation et que son patrimoine a été attribué à la requise. »

Le tribunal estime « que cette attribution constitue un acte de spoliation au regard de l’article 1er de l’ordonnance du 21 avril 1945 et comme telle est nulle de plein droit ». Il constate « la nullité de l’acte de vente » et « ordonne la restitution au requérant desdits immeubles » ainsi que « la réinscription au Livre foncier de Froeningen », rétablissant la communauté juive dans ses droits, et ses aïeux, dans leur honneur.

(1) La dénomination alsacienne de « Judabarg », donnée à l’une des parcelles du terrain, signifie littéralement « montagne des juifs » (2) « Die ehemalige Judengemeinde von Froeningen », Ernest MANGOLD, Annuaire de la Société d’Histoire Sundgauvienne, 1970 (3) Registre des contributions directes (4) « Les juifs de Haute-Alsace au XVIIe siècle : le grand retour », Revue d’Alsace, Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace (5) « Le cimetière de Jungholtz, de ses origines à nos jours », Edgar BLOCH, président de l’administration du cimetière, d’après les écrits de Moïse GINSBURG (6) « Les juifs à Ribeauvillé et Bergheim », Moïse GINSBURG, conférence lors de la dixième assemblée générale de la Société d’histoire et d’archéologie de Ribeauvillé, 6 mars 1937. (7) République suisse jusqu’en 1798, Mulhouse n’avait donné ni aux israélites, ni aux catholiques, l’autorisation de s’établir dans la ville et, jusqu’en 1830, où fut aménagé un site à l’emplacement de l’actuel parc Salvator, il n’y existait pas de cimetière. Les membres de la communauté juive fraichement établis étaient inhumés soit à Jungholtz, soit dans les villages de la région possédant un lieu de repos, comme Froeningen. (8) Annuaire de la Société d’histoire sundgauvienne, 1965

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Chronique villageoise

LES NOMS DE LIEUX-DITS D’USAGE

Dans la commune, il y a des noms de lieux-dits officiels, que l’on retrouve sur les plans, et des noms de lieux-dits d’usage, transmis oralement et appelés à disparaître. Décédé en juin, Gilbert Spiess leur a consacré l’une de ses ultimes chroniques.

. S’Gansa-Mattla – « S’Gansa-Mattla », ou pré des oies, c’est là où a été construit le lotissement Saint-François, à la jonction de la rue des Juifs et de la rue de Galfingue. Par temps humide, la partie avant était souvent sous l’eau, en raison de la proximité de deux ruisseaux. Oies et canards, élevés par les familles du secteur, aimaient s’y ébattre. Avant la guerre 14-18, la partie arrière était exploitée en potager.

. S’Herta-Lànd – « S’Herta-Lànd », ou le champ des pâtres, est situé à droite, avant la montée vers l’étang de pêche. Dans le temps, un habitant était chargé, contre une petite indemnité, de conduire les cochons dans la forêt, où ils se nourrissaient de glands de hêtre et de chêne. En Le « Gàlgarain », ou talus du gibet, en direction de la forêt. guise de supplément de rémunération, on mettait à la disposition du gardien des porcs, ce bout de terre difforme et en pente.

. D’Muni-Màtta – « D’Muni-Màtta », c’est le pré du taureau. Avant la Seconde Guerre mondiale, il existait au village près d’une trentaine de familles possédant encore une ou plusieurs vaches. L’insémination artificielle n’existait pas, et il fallait donc s’en remettre à la nature. Froeningen disposait, pour cela, d’un taureau communal qui, contrairement à ce que d’aucuns prétendaient, n’avait pas pris ses quartiers à la mairie, mais chez l’exploitant Désiré Schmerber. En dédommagement, le conseil municipal a attribué à l’agriculteur, par délibération, un pré d’environ 2 hectares, entre le ruisseau du Moersbach et le chemin du Moulin, à l’arrière de la retenue d’eau, en direction de Hochstatt. Ce n’est que le 1er avril 1961, qu’il a été mis fin au contrat du teneur de taureau.

. D’Geissbock-Màtta – « D’Geissbock-Màtta », ou pré du bouc, est situé en face du nouveau cimetière, dans le prolongement de la rue du Moersbach, là où se trouve maintenant la ferme de Jean- Claude Klein. A l’image de ce qui se faisait pour le taureau, on mettait aussi à disposition un bouc, pour assurer le renouvellement du cheptel ovin. Sauf que le bouc n’était pas un bouc communal, mais une bête appartenant à ce même Désiré Schmerber, qui bénéficiait, en contrepartie, de l’usage de la « Geissbock- Màtta ». Les plus anciens parmi les riverains de la rue des Juifs se souviennent encore du parfum si particulier qui exhalait du gîte de ce fameux bouc. A noter que dans les années 30, Froeningen comptait encore quelque 150 chèvres.

. D’Hiener-Màtta – « D’Hiener-Màtta », ou pré des poules, semble devoir son nom à la déformation du terme « Hunnenmatte », ou pré des Huns. Les Huns ont apparemment occupé ce site au sud du village, non loin de la voie romaine, où les collines forment une cuvette. Les anciens racontaient que des ossements avaient été mis au jour, lors de travaux de terrassement aux abords du village, signalant la présence, jadis, d’un camp de Huns.

. S’Reiniger Stressla – « S’Reiniger Stressla », ou la petite route de Reiningue, n’est aujourd’hui plus qu’un chemin. Il s’agit en réalité de la voie romaine qui conduisait de Reiningue jusqu’à Illfurth, par le ban communal de Froeningen. Initialement large de 12 mètres, elle a été rognée pour l’usage agricole. Avant la Première Guerre mondiale, il arrivait souvent qu’un soc butte sur une grosse dalle de pierre rappelant l’existence de cette route. C’est le « Reiniger Stressla », que les moines de l’Oelenberg utilisaient pour venir faire moudre leur grain au village, jusqu’à la mise hors service du moulin à eau, à la Révolution.

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. D’r Gàlgarain – « D’r Gàlgarain », c’est le talus du gibet, le site des exécutions capitales d’antan, non loin de la forêt.

. D’r Schüalmeischtergàrta – « D’r Schüalmeischtergàrta », c’est le nom donné au jardin mis à disposition du maître d’école. On le sait, les instituteurs étaient pauvrement rémunérés et, pour leur permettre d’améliorer l’ordinaire, on mettait à leur disposition un jardin qu’ils aménageaient en potager. Signalons, au passage, que les premiers maîtres installés dans nos villages étaient recrutés le dimanche, après la Les rails de chemin de fer empruntant la rue Principale, devant la messe, sur le parvis de l’église d’Altkirch. Les mairie (bâtiment à gauche), matérialisent le « Bahnlawag ». candidats se présentaient, coiffés d’un chapeau garni de plumes. Une plume indiquait que le prétendant savait lire, deux plumes signalaient qu’il savait lire et écrire et, trois plumes, qu’il pouvait lire, écrire et compter !

. S’Bàmmert-Mattla – « S’Bàmmert-Mattla », c’est le petit pré que la commune mettait à disposition du « Bàmmert » ou appariteur.

. D’Steigrüawa – « D’Steigrüawa », la carrière, signale l’endroit au dénivelé marqué, sur le haut du village, où étaient extraites les pierres destinées à la construction des maisons. Dans le temps, pratiquement chaque commune avait sa carrière, pour éviter de longs transports.

. D’Hànflander – « D’Hànflander », ou champs à chanvre, c’était l’appellation donnée à l’îlot formé par la séparation du chemin de Galfingue, au premier calvaire. A Froeningen, on plantait en effet du chanvre, mais aussi du lin, des asperges et même du soja. Le « Spàrechlagàrta », ou jardin des asperges, faisait partie de la ferme du moulin et a été transformé en plantation de sapins, où l’on s’approvisionnait encore, à titre gratuit, pendant la dernière guerre. La culture du soja remonte aux années 30. Les gens d’ici les appelaient alors « Soïbohna », persuadés que le soja était réservé à l’alimentation animale, ce qui était bien évidemment faux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, on cultivait aussi, à Froeningen, de très grandes surfaces de carottes et de petits pois.

. S’Steikohlaloch – « S’Steikohlaloch » se traduit par trou à charbon de pierre, le charbon de pierre étant l’ancien nom de la houille. Le site ainsi nommé se trouve à la limite du ban communal d’Illfurth. L’exploitation a été abandonnée, parce que peu rentable et sans grand intérêt. Sans doute, le charbon était- il de mauvaise qualité.

. D’r Mehlawag – Jusqu’à la moitié du XXe siècle, on appelait encore « Mehlawag », ou chemin du Moulin, l’actuelle rue du Moersbach et son prolongement en direction de Hochstatt. Comme son nom l’indique, les paysans de Hochstatt l’utilisaient pour se rendre au moulin de Froeningen. Au XIXe siècle, il a servi matin et soir aux premiers ouvriers qui travaillaient dans les fabriques mulhousiennes, à l’époque du développement de l’industrie. En galoches ou en sabots, ceux-ci allaient à la ville à pied, pour un maigre salaire avec, dans leur musette, une soupe et un bout de pain pour le midi. Parfois dès l’âge de 11 ans... C’était l’époque où l’on travaillait 70 heures par semaine : douze heures du lundi au vendredi et dix heures le samedi. Une loi datant de 1870 interdisait de dépasser cette durée.

. D’r Bahnlawag – L’existence du « Bahnlawag », ou chemin du petit train, remonte à la Première Guerre mondiale. Alors que les soldats français étaient positionnés sur une ligne Eglingen – Balschwiller – Ammertzwiller, les Allemands tenaient notre secteur et les proches environs. Leur artillerie était implantée à la lisière de la forêt, en direction de Galfingue. De grandes réserves de munitions étaient stockées au pied des « Àlta Barga » (vieilles montagnes), la colline boisée s’étirant de Froeningen vers Hochstatt, parallèlement à l’actuelle route départementale. Comme il n’existait alors pas de chemin à cet endroit, les Allemands ont construit une ligne de chemin de fer secondaire, entre le dépôt de munitions et la forêt, afin d’alimenter les canons. Cette ligne passait par le centre du village, devant la mairie, et partait en direction du bois. Ch. S. d’après Gilbert Spiess 35

Météo

DECRYPTAGE DES « LOSTAGE » POUR 2014

éthode ancestrale de prédiction du temps, le M décryptage des « Lostage », à savoir les six derniers jours de 2013 et les six premiers de 2014, laisse envisager, pour l’année nouvelle, la météo

suivante...

FEVRIER : Temps clair et plus sec qu’en janvier. Froid piquant le matin, vers le milieu du mois. Températures agréables, l’après-midi. Quelques chutes de pluie possibles en fin de mois, mais précipitations faibles dans l’ensemble.

MARS : Temps changeant et plutôt doux, au début. Période pluvieuse, vers le milieu du mois. Persistance d’une relative douceur en plaine, légères chutes de neige sur les sommets vosgiens.

AVRIL : Grande douceur, au début. Les précipitations limitées L’HOMME permettront au sol de s’assécher. A la fin de la période, plus frais et ET LA NATURE quelques giboulées. La météo n’est pas une science MAI : Gelées blanches, au début. Ensoleillement limité, à cause de exacte. Elle repose sur des la présence de stratus, qui auront du mal à se dissiper. Vers la fin du observations précises, à un endroit mois, temps plus clair et chaleur agréable. précis. On a donc une chance sur

JUIN : Beau temps généralisé. Une brise agréable permettra aux deux de se tromper. La situation foins de sécher dans de bonnes conditions. Vers la fin du mois, climatique de notre région varie quelques nuages orageux peuvent pointer le long du relief, mais pas souvent, à cause des influences de pluie continue. océaniques, continentales, parfois méditerranéennes.

JUILLET : Le début du mois risque d’être orageux, avec des pluies Durant les trois premiers siècles de résiduelles en matinée. Ensuite, le vent d’est chassera les nuages. Il notre ère, il a fait beaucoup plus fera beau, sans chaleur accablante. Le mois se terminera par des doux que maintenant, ce qui a orages locaux en soirée. incité les Romains à introduire la

AOUT : Temps pluvieux et assez frais en début de mois. Vers le vigne en Alsace, ainsi que le 15, temps changeant, avec des pluies éparses. Quelques belles châtaignier et le robinier. Des journées, pour la fin du mois, après dissipation des brouillards périodes chaudes et plus froides se sont succédé jusqu’à la moitié du matinaux. e XIX siècle. Durant près de 130 SEPTEMBRE : Alternance de temps nuageux et de belles périodes ans, le réchauffement a été quasi ensoleillées. Températures encore agréables. A la fin du mois, continuel. A la fin du XXe siècle, il quelques pluies à caractère orageux. y a eu quelques années plus

OCTOBRE : Grosses pluies, dès le début du mois. La nappe froides, mais cela n’a pas suffi à infléchir la courbe. gonflée par ces précipitations ne peut plus absorber l’eau. L’Ill risque de déborder à tout moment. Les prairies naturelles étant Ce réchauffement n’est probablement pas lié uniquement à labourées, elles ne font plus tampon. l’activité humaine, mais celle-ci y NOVEMBRE : Temps doux pour la saison. Alternance de pluie et contribue largement. L’homme d’éclaircies. Quelques belles journées possibles. Vers la fin du doit prendre conscience qu’il doit mois, la limite pluie-neige peut descendre jusqu’en plaine. respecter la nature. Fermer une

DECEMBRE : En début de mois, léger refroidissement. Des centrale nucléaire, c’est bien, brouillards givrants persisteront en journée. Vers le 15, remontée mais la remplacer par des centrales au charbon qui crachent des tonnes des températures et dégel. Ce temps doux pourra durer jusqu’au de CO2 dans l’atmosphère, ce n’est nouvel an. pas forcément mieux... Pierre Rust P. R. 36

Citoyens CARTE D’IDENTITE VALABLE 15 ANS MUNICIPALES : MODE D’EMPLOI er e 23 mars, vous serez appelés à Depuis le 1 janvier, la durée de validité des cartes nationales désigner les 15 membres de votre L d’identité sécurisées, délivrées à prochain conseil municipal. des personnes majeures, est Pour être élus au premier tour, les passée de 10 à 15 ans. candidats déclarés devront obtenir la Cette mesure s’applique majorité absolue des voix et atteindre au également aux cartes sécurisées, moins le quart des électeurs inscrits. Si délivrées à des personnes nécessaire, un second tour de scrutin sera majeures, et en cours de validité organisé le dimanche suivant, 30 mars, au 1er janvier 2014, c’est-à-dire où la majorité simple suffira. aux cartes établies entre le 2 Le bureau de vote de la mairie janvier 2004 et le 31 décembre sera ouvert de 8 à 18 heures. 2013.

Pour les électeurs, comme pour Pour ces cartes, la prolongation les candidats, des modifications sont intervenues. Petit rappel de ce de la durée de validité est qui change et de ce qui ne change pas... automatique et ne nécessite pas

de démarche de la part des POUR LES ELECTEURS administrés. La date de validité

inscrite sur le titre n’aura pas PIECE D’IDENTITE : Même s’il est connu des membres du bureau besoin d’être modifiée pour que de vote, chaque électeur devra présenter, en plus de sa carte la validité soit prolongée de 5 d’électeur, une pièce d’identité. ans. Si vous êtes français : carte nationale d’identité ou passeport, Les cartes nationales d’identité même non valides, permis de conduire ou tout autre document délivrées à des personnes officiel en cours de validité, comportant une photo. mineures conserveront, en Si vous êtes ressortissant de l’Union européenne : carte revanche, une durée de validité nationale d’identité, passeport, titre de séjour, permis de conduire, de 10 ans. carte vitale avec photo, etc. Les usagers qui souhaitent PANACHAGE : Froeningen comptant moins de 1000 habitants, il renouveler leur carte pour sera toujours possible de panacher, c’est-à-dire de rayer, remplacer effectuer un voyage hors de ou rajouter un ou plusieurs noms de candidats. l’espace Schengen et de l’Union européenne, dans un pays qui ELIGIBILITE : Seuls seront éligibles les candidats dûment déclarés accepte à ses frontières ce en sous-préfecture. Leurs noms seront affichés en mairie. Si vous document (Turquie, Tunisie, votez néanmoins pour une personne non candidate, cette voix ne sera Maroc, Egypte, notamment) pas prise en compte. Mais votre bulletin reste valable pour les autres doivent savoir que les autorités candidats s’ils sont déclarés. de ces pays ont été mises au courant de la prolongation de la CONSEILLERS COMMUNAUTAIRES : Froeningen ne disposera durée de validité du titre. Pour de plus que de deux conseillers auprès de la communauté de communes. plus amples informations, ils Ces deux postes reviendront obligatoirement au maire et au premier peuvent consulter le site de adjoint qui seront élus par le nouveau conseil municipal. conseils aux voyageurs du ministère des affaires étrangères. POUR LES CANDIDATS Ils ont par ailleurs la possibilité DECLARATION DE CANDIDATURE : Pour postuler, une de télécharger sur les sites déclaration de candidature en sous-préfecture est obligatoire avant le ministériels « diplomatie.gouv. 6 mars, à 18 heures. Vous pouvez vous présenter seul ou de façon fr » et « interieur.gouv.fr » un document attestant de la groupée, mais l’acte de candidature est individuel. prolongation de la validité de leur Votre candidature vaudra pour les deux tours de scrutin. carte.

AGE ET NATIONALITE : Pour être candidat, il faut avoir 18 ans Les intéressés peuvent aussi révolus, le 22 mars, à minuit, disposer de la nationalité française ou toujours utiliser leur passeport. être ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne. 37

DEFIBRILLATEUR ARRETE CONTRE LE BRUIT

Un défibrillateur est installé sur la façade de la L’utilisation d’engins bruyants est interdite : mairie, à côté de la boîte aux lettres. . tous les jours, avant 8h, entre 12 et

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de Météo France : SEL DE DENEIGEMENT www.vigicrues.ecologie.gouv.fr

Il est interdit d’utiliser le sel de déneigement des bacs installés par la commune pour usage RECENSEMENT POUR LA JOURNEE D’APPEL personnel. Ce sel est exclusivement réservé au domaine public. Les garçons et filles de 16 ans doivent se faire RAMONAGE recenser à la mairie, pour la Journée d’Appel Le ramonage mécanique des cheminées est de Préparation à la Défense, dans le mois qui obligatoire 1 à 2 fois par an et ne saurait être suit leur anniversaire. remplacé par le ramonage chimique, qui peut L’attestation est obligatoire pour se présenter être utilisé en complément, mais n’est pas pris au bac, aux concours de la fonction publique en compte par le règlement sanitaire. et au permis de conduire.

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COMMUNAUTE DE COMMUNES MAIRIE DE FROENINGEN DU SECTEUR D’ILLFURTH Téléphone : 03.89.25.40.18 Maison de la CCSI : 2, place du Général de Gaulle, BP 37, 68720 Illfurth E-mail : [email protected] Téléphone : 03.89.25.44.88 Site internet : www.cc-secteurdillfurth.fr OUVERTURE DU SECRETARIAT

E-mail : [email protected] Mardi, de 14h30 à 19h SECRETARIAT : de 8 à 12h et de 14 à 16h Vendredi, de 14h30 à 18h (fermé le samedi et le mercredi après-midi) PERMANENCES DU MAIRE SERVICE DECHETS : 03.89.08.45.46 ([email protected]) Sur rendez-vous et 03.89.08.45.42 Mardi et jeudi, de 18 à 19h

([email protected]) Les congés de la secrétaire sont affichés à la porte de la mairie et les consignes CENTRE PERISCOLAIRE disponibles sur le répondeur téléphonique. FROENINGEN-HOCHSTATT NOUVEAUX HABITANTS Rue du Bourg, 68720 Hochstatt Tél. 03.89.32.11.27 / 06.73.92.46.76 Les nouveaux habitants sont invités à E-mail : [email protected] s’inscrire en mairie. Tous les renseignements

RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES utiles leur seront fournis à cette occasion.

Lundi, de 13 à 18h, mercredi, de 13 à 17 h, L’inscription sur la liste électorale doit faire vendredi, de 8 à 12h et sur rendez-vous l’objet d’une demande spécifique. Tél. 03.89.25.55.68 CARTE D’IDENTITE

TACCSI DES AINES Pièces à fournir et modalités :

Service de transport pour les seniors de 65 ans - Deux photos d’identité réglementaires et plus, à disposition du lundi au vendredi, de 7 prises de préférence par un professionnel

à 23h, hors dimanches et jours fériés, pour se - Un justificatif de domicile : copie d’une déplacer dans la comcom, et au-delà, dans un facture de gaz, d’eau ou d’électricité périmètre prédéterminé. Coût : 3€ par voyage dans la CCSI - Une copie intégrale de l’acte de naissance, à 5€ hors CCSI demander à la mairie du lieu de naissance, Supplément tarif nuit (19 à 23h) : 1,87€/km pour les personnes encore en possession Carte gratuite obligatoire d’une carte en papier et celles ayant perdu Disponible en mairie (03.89.25.40.18) leur carte et à la CCSI (03.89.25.44.88) Fournir une photo d’identité - Le demandeur doit se déplacer personnellement DECHETTERIE D’ILLFURTH Attention, la délivrance d’une carte d’identité Lundi, de 14 à 17h peut prendre plusieurs semaines, surtout en Mercredi, de 9 à 12h et de 14 à 17h période de congés.

Vendredi, 14 à 17h Tenez compte de ce délai pour vos Samedi, de 9 à 17h, en continu demandes. Mardi, de 14 à 16h, PASSEPORT pour les commerçants uniquement

BENNES A FROENINGEN Les demandes de passeport ne se font plus en mairie de Froeningen, mais à la mairie Des bennes à verre et à vêtements sont d’Altkirch ou de Mulhouse. disponibles route d’Illfurth, à Froeningen

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FROENINGEN INFOS

Réalisé, imprimé et diffusé par la commune de Froeningen

Rédaction et mise en page : Christiane SCHULTZ

Page de titre conçue par François JEKER

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