Republique Du Niger 2005 – 2009 Version Revisee
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BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT REPUBLIQUE DU NIGER DOCUMENT DE STRATEGIE PAR PAYS AXEE SUR LES RESULTATS 2005 – 2009 VERSION REVISEE Département par Pays Région Ouest Juillet 2005 i TABLE DES MATIERES Liste des annexes, Equivalences monétaires; Poids et mesures; Année fiscale; Abréviations et Sigles ; Page Résumé analytique (i-iv) I INTRODUCTION 1 II. CONTEXTE DU PAYS 2 2.1 Situation politique 2 2.2 Contexte macro-économique et structurel 3 2.3 Contexte sectoriel 6 2.4 Questions transversales prioritaires 12 2.5 Questions de pauvreté et questions liées au contexte social 22 2.6 Perspectives économiques à moyen terme et environnement externe 23 2.7 Climat et questions affectant le secteur privé 26 III. PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT ET PERSPECTIVES A MOYEN TERME 28 3.1 Principaux éléments du programme de développement du Gouvernement 28 3.2 Evaluation des progrès accomplis dans la mise en œuvre du programme 31 3.3 Cadre de partenariat 33 3.4 Enjeux et risques 34 IV. STRATEGIE D’AIDE DU GROUPE DE LA BANQUE 35 4.1 Contexte du pays et sélectivité stratégique 35 4.2 Gestion du portefeuille et enseignements tirés du DSP précédent 37 4.3 Cadre de résultats du DSP 39 4.4 Piliers et priorités du DSPAR 42 4.5 Dimensions régionales de l’aide du Groupe de la Banque 46 4.6 Aide du Groupe de le Banque 47 4.7 Partenariat et harmonisation 50 V. SUIVI ET EVALUATION AXES SUR LES RESULTATS 51 5.1 Suivi des résultats du DSPAR et de la performance du Groupe de la Banque 51 5.2 Gestion des risques 52 5.3 Questions relatives au dialogue avec le pays 52 VI. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 53 6.1 Conclusion 53 6.2 Recommandation 543 ii Annexes 1 Carte administrative du Niger 2 Opérations du Groupe de Banque 3 Indicateurs socio-économiques 4 Principaux indicateurs macro-économiques 5 Comptes Nationaux (prix courants) 6 Comptes Nationaux (prix constants) 7 Tableau des Opérations financières de l’Etat 8 Situation monétaire 9 Balance des paiements 10 Besoins de financements extérieurs Encadrés Encadré 1 : Principaux caractéristiques du pays Encadré 2 : Principaux indicateurs des systèmes financiers décentralisés Encadré 3 : Répartition de la population selon les régions et de la population urbaine Encadré 4 : Projections démographiques Encadré 5 : Caractéristiques de la pauvreté Encadré 6 : Le potentiel en terres irrigables Encadré 7 : Résultats obtenus et attendus à l’horizon 2015 de la mise en œuvre de la SRP Encadré 8 : Interventions des bailleurs de fonds par secteur Encadré 9 : Cadre de résultats du DSPAR 2005-2009 Encadré 10 : Consultations sur la stratégie du Groupe de la Banque Tableaux Tableau 1 : Matrice des résultats thématiques Tableau 2 : Niger -Actions et Repères d’amélioration de la performance-pays Tableau 3 : Programmation des opérations prévues dans le cadre du DSPAR 2005- 2009 iii SIGLES ET ABREVIATIONS ANPE : Agence nationale pour la promotion de l'emploi BAD : Banque africaine de développement BADEA : Banque arabe de développement pour l’Afrique de l’Ouest BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest BID : Banque islamique de développement BIT : Bureau international du travail C.A.F : Coût Assurance Fret CEDEAO : Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest CFOA : Comité fédéral des ONG et associations CNLC : Comité national de lutte contre la corruption DGI : Direction générale des impôts DGD : Direction générale des douanes DSRP : Document de stratégie de réduction de la pauvreté DTS : Droits de tirages spéciaux EU : Etats-Unis FAD : Fonds africain de développement FAT : Fonds d'assistance technique FASR : Facilité d'ajustement structurel renforcée FED : Fond européen de développent FMI : Fond monétaire international FBCF : Formation brute du capital fixe FRPC : Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance FSD : Fonds saoudien de développement FSN : Fonds spécial du Nigeria IUTS : Impôt unique sur les traitements et salaires MFS : Mécanisme de financement supplémentaire NIGELEC : Société nigérienne d'électricité OCBN : Organisation du chemin de fer Bénin-Niger OHADA : Organisation pour l'harmonisation des droits des affaires ONAHA : Office national des aménagements hydro-agricoles ONG : Organisation non gouvernementale OPEP : Organisation des pays exportateurs de pétrole OPVN : Office des produits vivriers du Niger OMC : Organisation mondiale du commerce PAS : Programme d'ajustement structurel PARJ : Programme d’appui aux réformes judiciaires PEMFAR : Revue des dépenses publiques et de la responsabilité financière PNEDD : Plan national de l'environnement pour un développement durable PCNLCP : Programme cadre national de lutte contre la pauvreté BNBGRC : Programme national de bonne gouvernance et de renforcement des capacités PEMFAR : Revue des dépenses publiques et de responsabilité financière PIB : Produit intérieur brut PIP : Programme d'investissements publics PME : Petites et moyennes entreprises PMI : Petites et moyennes industries PNUD : Programme des Nations Unies pour le développement PPTE : Pays pauvres très endettés SLMTP : Société de location du matériel des travaux publics SNED : Stratégie nationale des énergies domestiques SNE : Société nigérienne de l'eau SONICHAR : Société nigérienne de charbon SONIDEP : Société nigérienne de distribution des produits pétroliers SONITEL : Société nigérienne de télécommunications SYSCOA : Système comptable ouest africain TEC : Tarif extérieur commun TOFE : Tableau des opérations financières de l'Etat UBP : Unions des banques populaires UC : Unité de compte UE : Union européenne UEMOA : Union économique et monétaire ouest africaine UGAN : Union du groupe des assurances du Niger VAN : Valeur actualisée nette VIH/SIDA : Virus de l’immunodéficience humaine/Syndrome immunodéficitaire acquis ZMAO : Zone monétaire de l’Africaine de l’Ouest (ZMOA) i RESUME ANALYTIQUE I. Introduction 1. Le dernier DSP 2002-2004 (ADB/BD/WP/2003/27 et ADF/BD/WP/2003/47) a été approuvé en septembre 2003 par la Banque. Sa mise en œuvre a pris en considération les recommandations formulées à l’occasion de son examen par les Conseils. Celles-ci portaient sur l’intensification des réformes budgétaires, l’assainissement du secteur financier et l’accélération de la mise en œuvre du programme de privatisation des entreprises publiques afin de soutenir le développement du secteur privé, d’une part, et de rendre durable une croissance économique susceptible de permettre de réduire de façon significative la pauvreté, d’autre part. II. Contexte du pays 2. Le processus de démocratisation engagé en 1999 a permis aux autorités de consolider la paix intérieure et de renforcer les institutions républicaines. Des avancées en matière de gouvernance politique ont ainsi été obtenues, grâce notamment à la préparation, l’organisation et la tenue d’une manière sereine, en 2004, de 3 élections majeures pour le pays : communales, législatives et présidentielles. 3. Au cours de la période 2000-2004, l’économie nigérienne a crû au taux moyen de 3,0 % par an du PIB réel, en retrait par rapport à la croissance de la population (3,3%). La croissance aurait été plus élevée n’eut été la sécheresse qui a engendré une baisse de 1,4% du PIB en 2000 et l’invasion acridienne qui l’a limité à 0,9% du PIB, en 2004. Grâce à la politique monétaire prudente poursuivie par la BCEAO et sous l’effet de l’augmentation de la production agricole au cours de la période 2002 et 2003, l’inflation a été maintenue à un niveau moyen de 2,14% par an. L’investissement a progressé de 10,8% du PIB en 2000 à 15,5% du PIB, en 2004 et l’épargne intérieure brute, estimée à 3,3% du PIB en 2000, s’est accrue au cours de la période 2000-2004, passant de 4,1% du PIB en 2001 à 9,7% en 2004, ce qui a contribué à soutenir la consolidation progressive du taux d’investissement. Ces résultats ont été également favorisés par les effets de la mise en œuvre, dans le cadre du Programme de réformes 2000-2003, des mesures d’assainissement des finances publiques et des réformes structurelles. 4. Principale source de croissance du pays, l’agriculture est très vulnérable aux aléas et aux conditions climatiques. En outre, elle est confrontée à la dégradation du potentiel de production, au manque de maîtrise de l’eau, aux coûts élevés des aménagements agricoles modernes, et à l’insuffisance et à la mauvaise qualité des voies d’évacuation des produits. En raison des performances insuffisantes du secteur agricole, le Niger accuse une année sur trois un déficit vivrier variant entre 200.000 et 300.000 tonnes de céréales, ce qui rend structurelle l’insécurité alimentaire dans le pays. Cependant, le potentiel hydrique (eaux de surface et eaux souterraines) du Niger est important, mais varie fortement dans l’espace et selon la période de l’année. Par ailleurs, le Niger ne dispose que d’un réseau routier classé (routes bitumées, routes en terre moderne et sommaire et routes rurales) d’environ 14 500 kilomètres, malgré l’étendue du pays et son éloignement des côtes maritimes. L’insuffisance et le mauvais état de ce réseau constituent des obstacles majeurs au développement économique et social du pays, en particulier des zones rurales. Grâce aux efforts déployés depuis 2000 par le Gouvernement avec le concours de ses partenaires extérieurs dont le Groupe de la Banque, les indicateurs sociaux, notamment de l’éducation de base se sont améliorés, mais les progrès enregistrés demeurent insuffisants pour changer significativement les conditions de vie des populations pauvres. ii 5. Pour ce qui concerne les questions transversales, les résultats des actions entreprises par le Gouvernement sont encourageants. La bonne gouvernance a été renforcée, mais des insuffisances sont à relever au niveau des systèmes juridiques et judiciaires. Des progrès limités ont également été enregistrés dans les domaines l’intégration régionale, la réduction des inégalités homme/femme et la lutte contre les maladies transmissibles. Toutefois, la très forte pression démographique que connaît le pays et la dégradation rapide de son environnent font peser des risques importants sur son avenir.