ceuvre de Charlie Chapli & Charlie at the show Chariot au music-hall. , alors acteur de Music- Police Chariot cambrioleur. Hail a la Compagnie Karno, fut en¬ Triple Trouble I,es avatars de Chariot. gage au cinema par Mack Sennett, Carmen Chariot joue Carmen. (A gauche.) pour le compte de la Keystone Film Charlie at work Chariot Mile apprenli. En niai 1915, il travaillait a la realisation d'uiwlessein Sobol, Charlie the C°, en 1912. perfect lady ... Mamzellc Chariot. forme dis dou6e d'une jo- NOUS n'apprendrons a personne que longtcmps et conuncinjait a tourner une Son debut consterna la direction. C etait un four noil*. Charlie at the bank Chariot il lie voix, debute- la banque. conicdie draniatique en 6 parties, intitulee Life (Ea vie). II n'avait ra. dit-on. dans pu se plier exactement aux moeurs sceniques Shanghaied Chariot marin. II y avait consacrc quatre semaines, quand le public, un film de la maison. parlant. Iya defroque qu'il s'etait composee parut reclaniant dc plus en plus de nouvelles comedies en PHOTO R. SOBOL banale. Ses camarades choisissaient l'excentricite, lui, deux parties, il dut abandonner sou travail, qui fut au contraire, s'etait a simplifier, (A droite et ci- plu & styliser une tenuc repris sous une autre fonne de nombreuses annees plus On le dessous.) Char¬ deja vue. ne comprit point. tard. Cc qui avait deja ete tourne de Life, fut elite avec lie Chaplin — Comme 011 lui proposait de resilier 1'engagement, il quelqucs suppressions et additions sous les titles : Police Don Jose! c'est resista, voulut s'en tenir aux termes du contrat et offrit et Triple Trouble. (En France : Chariot cambrioleur et un film presen- de diriger lui-meme ses films a sa guise. Les Avatars dc Chariot.) En fevrier 1916, Chaplin signe te recemment Une avec la « Mutual Film C° » un contrat lui allouant les h Berlin par telle maniere de faire etait regardee comme appointements jusqu'alors : Fritz Knevels. impossible:. Pourtant il finit par avoir gain de cause, et les plus eleves connus 10.000 ce francs par une somme 615.000 fut le commencement de sa gloire. I^es directeurs de semaine, plus de fr. payee comptant la Keystone comprirent alors que Chaplin 11'etait pas a la signature de 1'aceord. Ce contrat est durant une marionnette ordinaire, mais un artiste, uncomedien, pour une duree d'un an, lequel il doit faire douze films de deux 1111 interprete. Bt ils le comprirent si bien qu'ils s'ever- parties. Serif. Mutual tuerent par la suite a transformer en « artistes » les (mars 1916-septembre 1917) : pitres de leur compagnie. Be film comique evolua. I,a Avec pour partenaires E lna Purviance et Eric Keystone y gagna une fortune, et les camarades de Campbell : (Agauche.l Voi- Chaplin, la conscience de leur personnalite. Rosco The Floorwalker Chariot chef de rayon. ci les " wam- Arbuckle devint « Fatty », Mabel Normand « Mabel», The Fireman Chariot pompier. pas ». c'est-h- et Mick Swain «Ambroise ». The Vagabond Chariot musicien. dire les etoiles One Chariot rentre tard. Nous ne dirons rien de A. M en herbe - ima¬ plus sur Chariot. I/admiration The Count Chariot et le Comte. ge un peu har- est aujourd'hui unanime, passons. On a tant parle de lui, (Ci-dessous.) Betty Bal¬ The die! - choisies Pawnshop Chariot chez l'usurier. four et Alexandre d'Arcy qu'il nous semble vain d'aborder a nouveau ce sujet. pour Ndn Behind the screen Chariot fait du cine. 1929. On dans Foe an 'Para d is qu'il n'y ait plus rien a dire. II y a toujours a (lire y Jo¬ The rink Chariot remarque (Sud-Film). sur un tel genie et sur son ceuvre. Mais il faudrait bientot patine. sephine Dunn, (les et la place nous manque. Ce Easy street Chariot ne s'en fait pas. Doris livres, que nous pourrions Hill, Ani¬ The Cure Chariot fait une cure. dire ici a ete Mais avons ta Page, Doris deja mille fois dit. nous pense The Immigrant Chariot voyage. Dawson, etc. qu'un coup d'ceil sur l'ensemble de son ceuvre aurait The adventurer Chariot s'evade. PHOTO WIDE WORLD des plus grandes chances d'interesser les lccteurs de Cinemonde, d'autant que cela 11'a jamais ete fait dans En 1918, a l'expiration de sou contrat avec la Mutual, aucun Charlie (Ci-dessous.) LeChuntenr livre, ni dans aucune revue. Chaplin signe avec la First National Exhibitors' dc Jazz Association pour une de a dans obtient chaque Nous sommes fin 1912. Chariot tourne une dizaine serie huit films produire un delai jour tin succfcs conside¬ de petits films sous la direction de Mack Sennett. C'est indetennine, et au salnire global d'un million rable. de dollars. Films en alors que deux mois plus tard, en janvier 1913, il quatre partie, cette fois. PHOTO STUDIO WAROLINE entre- prend (le diriger lui-meme ses films. II produit pour le Serii; First National (janvier 1918-octobre 1922)- compte de la Keystone C° une serie de petits films de A dog's life (Une vie de cliien). janvier-aout 1918. court metrage, 300 metres environ, ayant pour parte- Avec : Edna Purviance, Tom Wilson, Chuck Reisner. naires Fatty, Mabel Normand 011 Mack Swain. (Chariot soldat). Aout-deeembre 1918, Avec : Edna Serie Keystone (De 1913 a fin 1914) : Purviance, Sidney Chaplin, Tom Wilson. Musical Sunnyside (Unc idylle aux champs). Janvier-juillet Tramps ... Chariot demenageur. Oh a 1919. Avec : Edna Purviance, Tom Wilson, Tom Terris. what night ... Chariot et Fatty en bombe. A day's pleasure (Une de Aofit- The flirts Chariot et le parapluie. jouruee plaisir). decembre 1919. Avec : Edna Purviance, Jackie Coogan, Hot dogs Chariot et les saucisscs. Mack Swain. Who got stung Un beguin de Chariot. The Kid Million dollar (Ee Gosse). Janvier 1920-mar.s 1921. Realise job .. Chariot et l'etoile. liors serie. Achete par First National pour 1 million de Rucklcss Fling Chariot entre le bar et 1'amoui dollars. Avec : Edna Purviance, Jackie Coogan, Tom Hotel Mix-up Chariot a l'hotel. Wilson, Carl Miller, Chuck Reisner et Rita Grey. Landlady's Pet .... Chariot aime la patronne. Love Friend Chariot ct le chronometre. Idle Class (Chariot et le masque de fer). Avril-sep- Pile driver Chariot briseur de cranes. tcmbre 1921. Avec : Edna Purviance, Mack Swain, Square head Chariot et le mannequin. Carl Miller. jazz waiter Chariot marquis. Pay Day (Jour de paye). Octobre 1921-fevrier 1922. Roundabout Chariot machinists Avec : Sidney Chaplin, Edna Purviance, Mack Swain, Daredevil.... Chariot rival d'amour. Phyllis Allen. Pugilist Chariot et Fatty dans le ring. The Pilgrim (T.e Pclcrin). Mars-octobre 1922. Avec : Family-House Chariot papa. Edna Purviance, Mack Swain, Tom Wilson, Chuck Une Femme a pass<5. film de Ren6 Jayet. Chariot mitron. Reisner, Sydney Chaplin, Dinky Dean, Tom Murray; A dream Chariot roi. Eoyal Underwood et Kitty Bradbury.

Anny Ondra est rentree fi Tuning his ivories .. Chariot opere lui-meme. Ayant fonde en 1920, avec Douglas Fairbanks, Mary Berlin a bord de cette voi- Some artist Chariot fou. Piekford et D. W. Griffith l'« United Artist's#, Chaplin, ture Good puissante et rapide. for nothing. .. Chariot garde-malade. libre de tout engagement, peut produire en fin pour son Petite femme, grosse auto.. New Porter Chariot portier. propre compte. Rival Mashers .... Chariot supplante par Joseph. Reprenant alors soil idee, depuis longtemps murie, Fair exchange Chariot marie. de realiser un film dramatique dans lequel il ne paraitrait Female impersonator Chariot grande coquette. point, reprenant les premieres conceptions de Lige, dont Busted Joliny Chariot journaliste. il avait du abandonner la realisation, il tourne pour Charlie's recreation . Chariot danseur. United Artist's (novembre 1922-octobre 1923). Millitant suffragette. Chariot est content de lui. Destiny, qui devient Public opinion, pour sortir en fill Ft : Tillie's punctu- Be roman comique de Chariot et sous le titre definitif de : A Woman of Paris (E'opinion red romance de Bolottc, suite comique en publique). Interprete par : Edna Purviance, Adolphe 3 episodes, avec Marie Dressier et Mabel Normand. Menjou, Carl Miller, Eydia Knott, Charles French, Realise en collaboration avec Mack Sennett. Clarence Geldert, Betty Morrissey, Malvina Polo. En II 1915, il traite avec la Compagnie Essanay, pour . entreprend ensuite 1111 grand film comique dont 'la une serie de films en deux parties. Ses appointenients realisation dure prfisde deuxans (janvier 1923-mai 1925): sont de 6.250 francs par semaine. The Gold rush (I

■ 291 ■ ■ 290 ■ On verra cette oemaine g0g0g0g0g0g°g0g0g0g0 ;0g0g0g0g0g0g0g0g0g0g°g

MANDRAGORE LE TOURNOI Realisation d'Henrik Galeen. Realisation de Jean Renoir. Interpretation de Brigitte Helm, Ivan Petrovich, Interpretation d'Aldo Nadi, Jackie Monnier, Wolfang Zilzer et Paul Wegener. Suzanne Desprfe et Enrique Rivero. Ce n'est pas le roman entier de Paul Ewers qui a Fastes des suicles passes. Tournoi chevaleresque. servi a la construction du scenario. Le fond de la legende Toute la vie galante et heroique d'une grande cite s'y trouve seul On que transcrit. sait la legende est fortifiee revit sur l'ccran. Ce n'est peut-etre pas tout a d'une texture assez etrange, et un qu'il s'en degage fait du cinema. Mais c'est, surement, un spectacle tres parfurn trouble et malsain, mais cependant captivant. attractif, grandiose, et certains tableaux sur les donjons, D'apres la legende, cette Mandragore est une plante certain duel, ainsi que l'enonue passage du Tournoi, issue, parait-il, des dernithes reactions vitales d'un pendu. sont de tres beaux moments que le public appreciera, Ive; scenariste a done imagine qu'un magicLr moderne, parce qu'ils sont faits pour son plaisir. biologiste repute, se servirait d'une telle substance La troupe est excellente, et M,le Jackie Monnier pour creer en dehors des voies de la nature un etre joue avec grace, et porte tris naturellement les atours humain. La femme, une prostituee, sert de snjet d'expe- d'une dame du temps jadis. 99O09CO rience. File meurt en mettant une fille au monde. C'est cette fille, appelee par son createur Mandragore, que nous suivons sur les routes de la vie. A seize ans, elle s'enfuit du covvent. A dix-huit ans, elle fait du cirque. FILMS DE QUARTIER A vingt, elle desespere celui qu'elle croit son p£re et Quand elks s'ennuient est joue avec beaucoup de qui s'eprend d'elle. Plus tard, elle apprend le mystere finesse par Lewis Stone, Anna Q. Nilsson et un troi- de sa naissance. Revoltee, ses instincts pervers repre- sicme larron tres amusaut. C'est une satire sans me- nant le dessus, elle domine et subjugue le savant, et chancete des petites mis&es et ennuis de la vie con¬ le ruine en une vie fastueuse. a Paris jugate. •••••• Mais le neveu du savant, apr£s que le malheureux a tente de tuer s'interpose, saura Mandragore, et par son C'est mon Papa est anime par Reginald Denny qui y affection ramener a la vie normale cette creature nee g0g0g0g0g0g0g0g0g0g° prodigue sa fantaisie coutumiere. Mais serait-ce une Cinedrame en cinq parties, par Maurice Mariaud d'un « pendu et d'une declassee ». illusion? II nous semble que le sujet de C'est- mon Papa Sur ce sujet qu'etrange, par son plus attirant originalite manque de verdeur, et que les gags y sont plus forces, et son channe ambigu,Henrik Galeen,quiafait VEtudiani moins aises. Pour tout dire, Reginald Denny s'essouffle. de Prague, a evidemment compose un film de classe. II lui faudrait reprendre sa forme comique et spirituelle 19* Le montage en un peu est neanmoins decousu. Est-ce de Faut qu'fa gaze ou des etonnants Kid Roberts, son qu'il faut en incriminer, une fois de plus, la Censure? triomphe. Barbara Kent estsa partenaire dans C'est mon Je le pense. Dans son ensemble, le film est conduit Papa, MM* par Galeen avec beaucoup de maitrise, et surtout, il faut remarquer des eclairages et L'Eau du Nil de Pierre par Marcel tr£s doux tres idea¬ Frondaie, realise posee commeun gros coquillage sonoreau bord de la mer bleue. lises. Vandal, fideles peripeties passionnees le suit en images les Sur port, parmi rencombrement des marchandises, un sal- Le jeu de Brigitte Helm, ce jeu hypocrite et feliu. du roman. Les persomiages de Levannier, de sa maitresse timbanque casse melaneoliquement la croute et partage et ce visage meme, ce visage pur, trop beau, et qu'on et du Levantin sont campfe par Jean Murat, tres male, son frugal repas avec un canard dirait modele, se pretaient admirablement au de tres seduisant. Lee Parry, un peu trop berlinoise pour apprivoise et un chien policier, ses role deux femme artificielle qu'est Mandragore. Paul Wegener une aristocrate fin par Maxudian, dont le inseparables eompagnons. a parisienne, en L'action dii Secret du Cargo diibute Marseille, ville joveuse Soudain, un eut d'excellents moments, et ce charmant Ivan Petrovich physique et le jeu sont remarquables. Beaux exterieurs coup de sifHet jaillit, l'homme reste impassible, le Poreille. etait un gargon dont l'equilibre physique contrastait egyptiens, Pyramides, Sphinx, etc... 999M chien dresse Quant au canard Pantruche, affole, il s'envole. avec la Kn vain pesanteur brutale du masque de Wegener. l'homme et le chien tentent de le l'eau entre Dans La Grande Favorite, c'est une Madame de Pom¬ rejoindre. Mettant eux et lui, il se sur un padour iddalisee, £cranisee, si j'ose dire,qui nous apparait refugie cargot qui justement leve l'ancre. sur ce sous les traits purs et le jeu frele de Dorothy Gish. Or, bateau qui a nom " La Vtlle-de-Damas ', au cours d'un recent LE JARDIN D'ALLAH De l'arbitraire, parfois de la grace. Du cinema? Pas voyage, un crime a c-ie commis. On a trouve le capitaine assassine dans sa souvent. canine et l'on a recueilli le cadavre d'un Arabe Realisation de Rex Ingram. portant a la ceinture un poignard aux inscriptions etranges. Cette arme est entre les mains du Interpretation d'Alice Terry, Ivan Petrovich Le Diablo an casnr, d'apres Lucie Delarue-Mardrus nouveau capitaine, qui mene son navire vers et Marcel Vibert. (Ex-Voto) est realise par Marcel L'Herbier qui en a l'Algerie. A la taveur d'une escale un detective it bord fait une fraiche histoire d'amour, dans le cadre ravissant monte pour eclaircir cette tenebreuse Nous avons deja longuement parle de ce film qui d'Horifleur, la plus jolie ville de Nonnandie. affaire, mais le poignard s'est deja volatilise. Qu'est il devenu, passa au Madeleine. On le reverra.a Paris, avec plaisir. Betty Balfour y est Ludivine, c'est-a-dire 1'esprit, la qui l'a pris r On ne le sait. Encore sujet soit une cocasserie et 1'emotion. v Comment le hohemien d'allure que le influence par Jaque Catelain fait soudain tres martiale ( et pour cause ) mystique chretienne, et que personnages se une aussi bonne creation dans Le Marchand et son les que chien parvien'dront-ils sur ce bateau? C'est la un des mille secrets de conduisent dans la vie un peu trop en apotres, de plaisir et Roger Karl, Catherine Fonteney, ce film, de ce cargo qui en contient beaucoup d'autres. et pas assez en hommes. La fin en est inhu- Andre Nox, en tenancier louche, sont bien. De I.cs scenes s'enchevetrent, les tout maine. Mais cela garde une certaine gran¬ tres beaux plein-air tourmentes et veritable- intrigues se melent. le evolue parmi les horizons infinis deur : Des scenes de fete arabe, de bouge, ment plastiques. ou, devant la toile de tond, des villcs blanches tout it un passage de tempete de sable realise avec coup surgissent... Un Arabe trouve un beaucoup de maitrise se signalent. mort, poignard etrange, des detectives, autant d'ac- LE CHANTEUR DE JAZ Alice Terry est a merveille une catholique teurs qui leront haleter d'angoisse les spectateurs. Al. farouche, sacrifiant son amour a sa foi. Ivan Jolson continue a triompher cette se- Hesiterez-vous ii suivre les protagonistes de cette oeuvre jusque dans le Petrovich exalte les sentiments du defroque ma'ne, grace a sa voix chaude, per^ante, a son desert oil deferle le sable.'(. est un beauvovage et plein d'imprevus; rien n'v en lutte contre sa religiosite et contre sa jeu sobre, veridique. Ce film emouvant recru- tera de ma-nquO'et les photos himineuses dorent et Jeja classcnt ce film parmi les passion tout humaine. Marcel Vibert joue nombreux partisans au film parlant. meilleurs. avec bonhomie un role de ccmparse. ••••••• Rene Olivet. Cette ••••••• oeuvre, due ii M. Maurice Mariaud, est, it l'heure actuellc, en bonne voie d achievement. I ous les exterieurs sont termines. L'Algerie, avec sa terre priviligiee, toute blonde de soleil, la Mediterranee, miroitante. si bleue, sont iles cadres De gauche fi droite : extremementphotogeniques pourfaire De haut en bas : epanouir la beaute. Le Tournoi fait revivre les lidroiques Les interieurs un vont etre realises dans studio nous Quand eiles s'ennuient, avec Lewis Stone chevaliers grand parisien et de jadis. verrons d'iei et Anna Q. Nilsson. peu Le Secret du Cargo a la Soeiete d'edition les Phares, qui nous Betty Balfour est un vrai petit Diable reserve, dit-on, de retentissantes surprises. Pierre Brli and. Une mon scSne de C'est papa, avec au coeur Reginald Denny. VEau du Nil abonde en magnifiques SMandragore, avec Brigitte Helm et Paul paysages. Wegener, est un film trfes curieux

■ 292 et

■ 293 ■ LE CAPITAINE FRACASSE Dou lidelite des costumes, des mcelirs; epoque extremement fecoude puisqu'elle enfanta viennentJIs? le grand siecle. A. Cavalcanti, echappant cette fois a l'emprise d'lin modeniisme theatre outrancier, (Karl Grune, Murnau, Richard Oswald s'est fait peintre d'histoire et ses les 110ms personnages sont colores et vivent magnifique- aujourd'hui sont mieux etc. etc.) ou du journalisme nient. cinematographi- connus des hommes, sur toute que et theatral Si le JE.-A. Dupont, Lupu-Pick). depart est uu peu lent, parce que le metteur en scene a voulu fixer le jeu l'etendue de la terre, II que ceux, y a cependant eux des comediens errauts qui dot£rent la France de son art dramatique, ne le regref- parmi quelques pein pourtant sublimises tres tons Cela nous fut a assister a une par le livre, (Fritz Lang) et architectes nullement. motif de ces representations dans une D'or viennent les cineastes dont (Paul I^eni) 1'ecole, des cliefs d'Etat, des de valeur. grange, en un quelconque village de France, et produisit une impression de poesie desuete grands soldats, des illustres peintres, des sym- Carl auquel nul spectateur, pour peu qu'il ait en lui la sensibilite du passe, Dreyer, metteur en scene de Jeanne phonistes et rimeurs? Le a ne saurait resistor. cinema « deja sa d'Arc, se declare aventurier dans l'ame ». Mais en crescendo, Taction croit ensuite et ne devient mytliologie, ses On II a ete le plus que coups d'epee, legendes. parle de Douglas premier aviateur de son et de pays (en fuites, fetes, cependant que l'amour d'Isabelle et du Capitainc Fracasse tempore Chaplin comme jadis on pariah de Napo¬ 1909!) et redacteur sportif au plus grand de douceur ces concetti. Telle reconstitution d'une reception au chateau leon, de Cesar. Pour de peu, des sociltes surgi- quotidien de Copenhague. Vallombreuse, telle resurrection du Pont-Neuf suffisaient a classer cette production. raient afin d'etudier les origines — un peu Parmi les cineastes Je ne rien de russes, il y a quelques sais plus attractif et de plus suggestif que le supplice de la roue obscures — des grands poetes du silence. anciens ouvriers manuels et inflige au bandit Agostin en place de Greve, c'est la une eau forte dans toute celles d'action ? An fonctionnaires contraire, Paula Nous sommes a meme de satisfaire fresque qui vient de nous son ampleur, dans toute sa cruaute realiste. Sans trahirla pensee du romancier, IUery, Chiquita vibrante, bohemienne, partiel- sovietiques (Dovjenko, le realisateur de Zveni- lement la curiosite de tous ceux et Cavalcanti et son collaborateur de toutes etre presentee la; mieux que Wulschleger, 1'ont revetu du langage cinegraphique est une nerveuse interprdte aux hora). Les plus connus d'entre eux ges- celles dont cependant et ils nous out et l'illustration de Gustave Dore, prouve que le roman historique etait une chair extremement tes surs, au jeu ondoyant; elle est 1'imagination delaissant l'histoire (Eisenstein, la Poudovkine) viennent du theatre. ce sont les personnages mi¬ plastique quand on savait le faire vivre. mythologie anciennes, ne se Les cineastes etonnante, notamment dans la sc£ne oil complait plus franijais sont presque tous C'est firme tris des mes de Theophile Gautier une au nom franqais, la Lutcce, qui nous a revele cette ceuvre elle franchit 4 la force du sur que dans l'enchanteur des intellectuels. A bel LA mouvante, la truailente poignet royaume rayons Gance a ecrit des et et poemes que nous veuons de voir s'animer a P.-J. de Venloo, passe maitre dans Tart de defendre les films au caractere utie corde tendue l'espace qui la separe des ombres. et fait du theatre avant de se vouer au l'ecran et vivre de cette existence un national, se septieme peu devait, une fois de plus, de nous montrer celui-ci. I,'interpretation est des dames du chateau. Marguerite Nous art. parlerousun autre jour des artistes. Marcel L'Herbier est un lialetante d'une et romanesque — encore qu'il homogeneite absolue et meme la figuration a des mouvements d'ensemble Moreno est une ducgne pittoresque. inusicograplie Aujourd'hui, parlons des cineastes. et un extremement harmonieux. essayiste nous lui devons en n'y eut-pas d'autos — qu'etait celle du Velsa, en matamore, a distingue; beaucoup de II est notoire outre des xviic que Charlie Chaplin vient poemes en sidcle. Meudaille, dans le role du bandit Agostin, a fait une creation en tous points fantaisie; le tyran, les spadassins com¬ proses un peu froids, mais de d'une Mais a travers Tintrigue, c'est tout remarquable; sa composition ne merite que louanges, il prie, il reagit, est heureusement Whitechapel, quartier ju'f de Londres. perfection de style rare : Au il petent cette distribu¬ II jardin des ecumant et mort en vient avec une un morceau d'histoire qui s'est deroule sa restera gravee dans les yeux, comme une vision d'horreur et tion. conception de l'hu- jeux secrets. Jean Epstein possede une culture mour toute (levant uos et atteudris; de grandeur. En due de Vallombreuse, Charles Boyer, surprenant et Pierre hebraique et un mimi- regards charmes chatoyant, nous Heuze. style de pliilosopliique solide; il est un essayiste de atnrme qu'il n'est pas que qui est celui de Fred Karno. Avant valeur ( Bonjour, cinema, I.a Lyrosophie). Henri seulement un grand d'etre cineaste et acteur, Chaplin joua en Fescourt, J. de sont artiste Baroncelli, Rene Clair de boulevard, effet — pendant cinq ans — la pantomine journalistes. A Rene Clair nous devons mais .qu'il peut plier chez Karno. un d'ailleurs beau roman : avec aisance son moderne Adams. Erich von Stroheim, que talent aux exigen¬ je regarde Jacques Feyder et Henry Roussell furent come¬ comme le Notre ces de Tart muet. Lien premier cineaste d'Ame • diens. ami et collaborateur Pierre Chenal rique est un de Deyers est l'ingenue, apres Chaplin, peut se dessinateur talent. D. Kirsanoff est on aime son targuer visage d'un passe mouvementa. compositeur de musique. G. Lacombe, le reali¬ poupin et potele, mal- I,e metteur en scene de La Veuve sateur de Zone, vient a peine de terminer ses heureusement elle a Joyeuse fut d'abord officier de etudes ; il est le plus jeune cineaste franjais ; une certaine raideur la garde autrichienne. II emigra il a deja ete collaborateur de Rene Clair qui decide ses pour origines ensuite en la Amerique et y exer^a realisation d'Un Chapeau de paille d'Italic. nordiques. Est-ce a le metier de croupier. Puis, pen¬ M. de et Chemot sa partenaire que Gastyne Ed. sont peintres. dant la guerre, il II semble Pierre Blanchar, admi¬ joua des roles qu'une seule loi preside aux des- d'officiers allemands au brut dans tinees rable en tant d'autres de tous les cineastes, le hasard. les films de C'est le hasard creations, doit de' pa- propagaude. qui fit que Charlie Chaplin raitre moins il son D- IT". ne Griffith a ete figurant joue pas aujourd'hui la pantomime dans un aise dans les scenes de de cinema (en 1903!) et ope- petit theatre perdu de Londres, que Von tendresse que dans rateur avant d'aborder la mise Stroheim n'est pas colonel de l'armee autri¬ en scene. chienne, que Jean Epstein ne professe pas en James Cruze, le realisateur Sorbonne, que Mac Sennet n'abat pas les forets de Jazz, a fait tous les metiers. vierges de l'Oliio, a coups de hache gigan- II a ete figurant, garijon tesque, en lampant le rlium, en chantant des de cafe, maitre-nageur, nego cantiques protestants. Et s'il n'y avait point ciant, journaliste. Mac- de hasard Rene Clair ecrirait aujourd'hui des Sennet a ete buclieron. Cla¬ poemes « da da » au lieu de mett re en scene du rence Brown est ingenieur, Vic¬ Labiche. tor Sjostrom, Ernst Lubitsch, Le hasard, le hasard, le hasard. >Seule divi- out fait du Mau¬ nite de ce oil theatre, cinema tout est « ubique», cubique rice a Tourneur ete come et etrange. Michel Corel. dien et peintre, D. Bucko wetzki, juriste ; Victor Schertzinger, metteur en scene de la M.- G.-M., est musicien; NOTRE ENCARTARE nous lui devons la charmante musique de suit Marquita. John Ford et Howard Hawks sont FRAIVCO-FIIiHI d'anciens militaires.

Les mett eurs en scene Nous allemands sont sommes heiireux de presenter a venus presque tous du nos leeleurs dans Vimporlant encartage ci-joinl un apereu de I'activite dime des plus jeitnes mais aussi des plus considera¬ De hauten bas : blesfirmes cinematographiquesJrancaises. Marcel L'Herbier. Nous sommes certains que les leeleurs de Cinemonde prendront un vif interel au D. W. Griffith. bel effort de la Franco-Film dans les differents domaines de la production, de Led 11 ion et de Abel Gance Sexploitation, de meme qu'ils s'interesseronl a ses photo wide world projets en cdurs de realisation. Et les nqmbreux el devoues callabora- F.-W. Murnau. teurs de Franco-Film neserontplusdesor- mais des inconnus pour nos leeleurs. Rex Ingram.

H 294 ■ ■ 295 ■ >f:„ %

•" .

V. s

naissance avec cette euriosite nouvelle? Sentiment? Intelligence? Je parie pour le sentiment... En effet, plus qu'un " docu¬ ment ce film,poeme des lan- gueurs tropicales, est un hymne au Soleil, a la Nature, a la Vie. Vie voluptueuse et sensuelle inouis, ou encore a penetrer plus de deux etres ivres de l'espace avant au cceur des ames tourmen- iufini qui s'appesantit devant eux tees. sur des horizons sans limite, et qui Et voila qu'on lui montre, a cet s'aiment sur les greves cliaudes, au assoiffe de mysteres, la figure sans clapotis des vagues, roulant dans relief de ce qu'il connait deja, le le vent leger leur joie, ou bergant pale reflet de ce qu'on voudrait lui sous les feuillages ruisselants de soleil apprendre. les torpeurs d'un langoureux 11011- II s'enfuit... Qui done songerait chaloir. a lui donner tort? Et qui dansent leur amour, depoute C'est a quelquesexplorateurs que la fievre de leurs sens, enivres de par- nous devons l'origine du veritable fums lourds, alanguis de desirs 'inas- " documentaire ". souvis, et troubles d'inconnus incom- Scott au sud, Shakleton au nord, patibles ou de divinites imponderables. gravent sur la pellicule le temoi- lis dansent la " Siva " ou s'exa- gnage vivant de leurs efforts et cerbent les spasmes felins de leurs rapportent sous leur bras le lourd muscles assouplis. lis dansent. Et toute mystere des silences blancs. Un la nature chante : monde nouveau se dresse. Les ban- C'est la mer transparente qui frissonne quises revelent leur dur visage. sous 1'attouchement leger d'un vent calme, Une lumiere jamais vue s'etale sur la purete d'un ciel tendu et creve de lu¬ les neiges infranchissables. miere, la chaleur lourde du sol qui Mais bientot, nous eumes mieux remonte, le soir, en tendres exhalaisons encore. Un poete sensible, explora- et s'epanouit dans les senteurs epaisses teur aussi. Robert Flaherty, realise d'essences sucrees. Nanouk sous le ciel arctique. Im- Des films " documentaires", Chang est mediatement le film s'inscrit parmi le plus interessant de tous, mais pour moi, les plus authentiques chefs-d'oeu¬ malgrd ses qualites incontestables, malgre vre. certaines visions prodigieuses, il est encore Est-ce un miracle? Point. Mais loin derriere les oeuvres de Flaherty. II n'a le cineaste ne tourne plus au gre de aucun lyrisme et manque de poesie. C'est un son voyage. II sait d'avance ce qu'il " reportage " pris dans la vie meme avec un veut faire. II choisit ses " plans remarquable talent par Cooper et Shoedsack, recherche l'angle qui mettraen va- documentaire magnifique, mais pas encore leur la poesie particuliere du poeme. paysage qui est interprete par lui, et Parmi les films de neige realises depuis il ordonne ses images de telle fagon Nanouk, il faut citer : La Montague sacree avec que son ceuvre ne soit plus un long sa " fiction " grandiose. La Croisiere blanche, ruban temoin impartial et froid voyage en cargo parmi les icebergs ou l'on voit un d'une aventure, nrais la synthese brise-glace s'efforeer contre les blocs de glace de celle-ci. qu'il brise de son etrave. Au royaume des glaciers, taires " laisses au compte de cpieltpies Le documentaire acquiert ainsi un sens nou¬ camet de route de quelques explorateurs partis petits barbouilleiirs de pellicule et reali¬ veau. a travers l'Alaska a la recherche du soleil de mi- ses avec le manque de gout le plus total, Poeme aussi cet autre film, cet autre chef- nuit, Et la croisiere du Krassine. consistaient a montrer aux spectateurs d'oeuvre, de Flaherty : Moana. Apres la tempete Et puis ces autres films plus anciens mais dont Ii.quelquen'y apaschosebien cominelongtemps,la pecheles " documen-aux ecre- de Nanouk, poeme effrayant doue d'un lyrisme les titres evoquent des visions a peine estompees : visses, la mise en boite des sardines ou quelque prodigieux qui hurle a travers les images en un Le Harpon, epopee maritime d'Elmer Clifton, La ville lointaine dont il restait tout juste la gare souffle epouvantable, — apres le poeme de la Croisikre noire et Amours exotiques, de Leon Poirier,

■ aux marchandises, 1'hotel de ville et la rue du neige et du froid apre et dur comme les glaces L'Exode, de Cooper et Shoedsack.La Terre de feu, de Commerce. qu'il chautait; —apres la vie de Nanouk faitede Paul Castelnau. Le Grepon, d'Andre Sauvage. A Cartes postales animees, ces films ne presen- luttes incessantes contre les elements, voici le I'assaut du mont Everest. Au coeur de I'Afrique sau¬ taient jamais un iuteret suffisant pour rendre poeme des tropiques, languide et doux. vage. Les Chasseurs de tetes des mers du sud, et d'au- supportable leur baualite artistique. D'autre ■Documentaire? Sans doute, mais tellemeut tres encore, qui emportent l'imagination au dela du part, il est Evident qu'un document strict, mieux que cela surtout. Nous dirons : explo¬ reel, a l'aventure, en de perpetuels et merveilleux meme interessant, presente dans toute sa seche- ration, decouverte d'un monde, " document voyages. J. M. resse exclusivement " documentaire ", ne pent humain emouvant en ce sens qu'il nous fait en aueuu cas emouvoir le public. Or, c'est ce connaitre une humanite curieuse, avec ses qu'il demande avant tout. mceurs, ses rites et ses coutumes. Et cela ne Que ce soit dans la forgt vierge pour rialiser Chang, A I'As- saut du Mont Everest, En Afrique Equatoriale, Aoec I'Expidi- be public clierche a s'evader. II ne demande manque pas d'interet. Mais est-ce bien cela, tion du " Krassine ", ou A bord de 1" Italia " uoguant uers le qu'a se laisser eutrainer par uue imagination ou plus encore la poesie de cela qui nous emeut? de documentaires preuve plus forte en des chateaux de reve singuliers, Est-ce le charme, le merveilleux, le feerique, P6le, les op^rateurs ces ont lait d'un en des le folklore de cette courage, d'un " cran " qui doivent soulever l'admiration. pays de mystere latent, en des songes vie, ou le contact de la con- ARRANSEMENT OF RRIINVER

■ 297 296 L'E^QUETE DE ^ Loin de France ^ ■ CINEMONDE ■

Un metteur en scene a-t-il avec le droit de modifier l'intri- Huffuette Dnflos... gue d'un roman ou d'une piece qu'il porte a I'fcran ? (SVITE> ———■

sent. D'ailleurs pourquoi ne reussiraient-ils sont converts pas? de et le C'est une si belle .1.11. ItllAITlUlt neige, Bosphore, invention. Huguette Duflos a furieusement agite, par le ventde Russie raison. est I.e fin — lettre, le redacteur en chef de La Griffe, le horrible a voir... Enfouie sous ce Seriez-vous dcfenseur du disposee a tourner des films scm- cinema au Parlement, a une conception fort manteau blanc, la ville dc Constanti¬ blables ? interessante des — adaptations des ocuvres de valeur et nople^ qui se couvre aussi d'obscurite, Mais de celles Les mosquees, les maisons et les minarets naturellement, une artiste doit savoir Ecoutons le qui sont oubliees. depute de l'Yonne. s'apprete it reprendre sa vie nocturne. conserver son II prestige, si lc cinema fait des p ro- En gelc, et aujourd hui, pour la cette reponse a votre enquHe, je vous dirai premiere fois gres, les vedettes sont aussi obligees de s'y adapter. annee, la neige s'est abattue sur Stamboul-la-Belle. que je pense que le scenariste, adaptateur d'une Mais, je vous lc dis encore, je n'ai pas abandonne Etonne et ravi, le le ceuvre ou peuple de Pera, le visage foucttc cinema, et ne theatrale litteraire, me semble pouvoir je quitterai pas le theatre. Metne par denormes tlocons, court si Fart muet atteint en gaiement par les succes, il restera modifier l"intrigue s'il est d'accord pour le rues. 1'apogee du toujours different du theatre. II aura ses fidelcs, faire avec I'auteur de cette ceuvre, Moi, et d cette je vais alier voir Huguette Duflos, qui est comme le theatre aura les siens. condition seulement. venue, apres Beyrouth et Athenes, recueillir dans 1 Huguette s'arrete dc parler pendant quelques ancienne capitale dcssultans,denouveauxlauriers. Quant aux ceuvres dont les auteurs sont morts secondes. Elle me rcgarde dans les ycux, chcr- Huguette ?Je ne ou tombe's dans le domaine Duflos l'avais jamais vue, mais je chant une approbation public, il est bien savais tant de choscs que je lui donnc du reste interessantes sur son cornpte! tres volontiers. N'a-t-elle evident qu'une differenciation s'impose : ou il Mes pas raison? pas s'arreterent devant la grande porte de — Que pensez-vous de Favenir de la cinemato¬ s'agit d'un chef-d'ceuvre, et alors en modifier I'hotel Tokatlian, luxueux caravanserail qui se I'exorde ou la flattait graphic franfaise ? conclusion, y toucher tant soit d'abriter ce soir-lit une^etoile. — Je Une sorte de l'envisage tel qu'il sera : brillant. Comme peu, devient une profanation; ou il s'agit d'une rcraous humain sc remarqua sou- dain vous, je suis heurcuse de constater que ces der¬ ceuvre totalement oubliee et, dans ce cas, le dans la salle d'attente et niers cineaste jusque sur les temps, il a fait, tant au point de vue interpre¬ aura toute escaliers. Et, tandis que les tation latitude pour 1'adapter au gout du jour voyageurs spleeniques qu'au point de vue realisation, dc tres reels qui peuplaient les salons s'agitaient en et au gout du public, puisque la chose ne choquera s'affairant, progrcs. Huguette Duflos m'apparut comme apparut jadis Heureuse et fiere, plus personne, n'etant meme pas remarquee. Aurore au Huguette Duflos sourit. II poetc Delavigne ravi... Elle m'apparut fait bon voir une aussi En resume, c'est ou bien une question de bon dans toute la jolie femme etre fiere de splendeur de sa beaute triomphante. son pays. sens et de ou une ...Elle s'assit tact, bien question d'entente pres de moi, et apres — Je le l'echange des suis du moins pour vous... entre et I'auteur compliments d'usage, me fit savoir Vadaftateur adapte. qu'elle etait Avant de quitter l'eminente comedienne, je la Telle est mon prete a repondre aux questions que lui opinion. je poserai. rcgarde une derniere fois pour fixer a jamais, ses Eh bien ! vous me puisque le permettez, je vais beaux traits dans ma memoire. Ses tourne en RAYMOND ycux immenses France,. DE KIKNZI commencer, Monty Banks me Madame, par vous poser ht plus ils sont naturelle et la regardent, bleus, d'un bleu tres clair Le brillant avoeat a la Cour, I'auteur d'un curieux plus banale des questions: — qui fait penser a l'eau azuree et pres- sont vos linipide du — Quelies roman, Gamin impressions de voyage ? tigieux fleuve Gardez-vous, Le passionne qui a Une faibte — pour ce nouveau film, la succede J etais a qui baigne Stamboul, ondoyant et Beyrouth, ou j'ai remporte un grand ses nos vedettes, attirees vieille formule chere a femme et Sa petite Auto, etait particulierement qualifie superbe; cheveux, d'un blond exccptionnelle- par l'etin- Monty Banks ? succes, le public 111 "a tres bien accueillie comme ment pour exprimer une opinion a la fois litteraire et celant — juridique. celui dc Stamboul photogenique. Hollywood, pour pouvoir, Oui, si vous voulez dire par la que nous qui est du reste charinant. J'ar- Elle n'est Une rive pas classiquement belle. Elegante, une fois voulons reponse d'avoeat commence d peu pres directement d'Athenes ou'ai sejourne par hasard, nous en faire une comedie. The Compulsory quelques eharmante, jolie ? Oui, assurement, elle peut pre- L'Amkriquk nous assez souvent « jours. On m'a fetee comme une enleve par » immanquablement il faut distinguer... reine, et puis, mon¬ tendre a ces envoyer une de chez eux. Nous Husband sera l'histoire d'un jeune homme qualitcs dont a juste titre elle a droit Eh! bien, oui, il faut distinguer. selon que vous sieur, 011 m'a comprise. Eu. Grcce, c'est etonnant de avons comme le s'enorgueillir. Son corps, ses chcvpux, ses pour le moment Monty Banks dans qui attend chez lui sa fiancee et ses parents. peuple l'art, et surtout com- envisages les devoirs du cineaste vis-a-vis de comprend yeux font d'Huguctte Duflos une personne nos nient il lc montre. capti- frontieres; encore est-ce pour une Une femme en Malgre les sieeles et les prejuges, vante et adorable. son Societe pyjama s'introduit dans sa I'auteur, vis-d-vis du public. lante Et sourire done? Ah! ce grecqite est restee la meme: une ante d'elite. sourire anglaise en maison avant 11 n'est !... Je voudrais crecr qu'il tourne France. que ces derniers n'arrivent. De pas douteux que I'auteur d'un roman J ai etc tres contente de mon pouvoir du bonheur sejour lii-bas, ct )c pour voir fleurir ce sourire-la ! Qui ne connait le la, des aventures ou d'une reste maitre absolu de son ceuvre visage rond de Monty Banks, comiques : c'est tout ce piece le pense que je le serai encore plus de celui que je et des fcrai a Antoine Langas. presque toujours etonne, aux moustaches que je puis vous dire. personnages que, tel un Demiurge, il a Constantinople. Apres la Turquic, je fcrai tires du neant. Mais ce un court « souverain sejour a 28 qu'on dirait collees au-dessus des levres d'une gagmen ont sans pouvoir, il Bucarest, puis je rentrerai direc¬ Constantinople, le janvier /9

m 298 ■ ■ 299 ■ s'enfermeentredesmurs de liege? Ces psychologizes eux-memes reconnaissent le cinema, commc les w LES blasphemateurs Dieu. S'ils se protegent avec tant LES yme lasse «le the LIVRES de soin contre les sons et les images, c'est qn'i/s DISQUES les sentent a leur porte et prits a entrer. 000 avec 000 Ainsi, quoi qu'ils en aient, les ecrivains mime les plus fermes, voire les plus renfermes, ont la hantise du cinema. Et il en est, du reste, une autre ©SSI OSWALUA preuve. T Les romanciers, maintenant, entendent ne sou- mettre leurs ceuvres aux editeurs que sous forme ■ de scenarios. Les malheureux — et les plus vieux la-dessus sont les plus intraitables — placent tout leur merite dans I'invention de quelque A une grande soiree privee, j'avais, la veillc, beaucoup histoire. Ils veulent etre sur une carcasse, admire une jeune fille blonde, line, douce, tout de bier, juge's ciel vetue. pas mime une e'bauche. Pour le reste, qui est tout « C'est Ossi Oswalda, me dit-on, une de nos plus grandes 1'art, on doit leur faire confianee si on ne. veut vedettes, venez! » leur faire injure. C'est inimaginable, mais reel. Kt Ossi Oswalda in vita Cinemonde, par moi repre¬ Cette pretention toute nouvelle, nous la devons sents, pour le lendemain, a l'heure du the. au cinema. Noel Sabord. Iiohenzdlernstrasse, un appartement vaste, serieux, un studio. Zi; romancier a la page e'erit aujourd'hui dans res de Cavalerie sevdre, mais Igaye par les eclats de rire, les cheveux Vous ne trouverez ce mot dans aucun dic- flou et les yeux clairs de la jolie vedette. Legere et de Poete et Paysan, demain, peut-etre, — tionnaire, pas meme dans le plus nonveau, celui de J'ai toujours aime les films frangais, me declare- la Priere d'uiie I'Academic frangaise qui va, dit-on, paraitre Vierge? Mais je doute que ce mor- t-clle, en m'offrant, d'une main, les fameux massepaius ceau Le studio est une sorte d'atelier dont le roman¬ retrouve, avec la machine parlante, le succis de Noel, de l'autre, 1111 album de photographies. Ils sont cier d'un niveau intellectuel plus eleve que les films ame- fixe le decor et r&gle les lumieres. 11 y capte qui vient de saluer sa burlesque reapparition au Theatre des Piccoli, a moins ricains. Autrefois, quand j'etais enfant, je m'echappais le reel a la facon d'un cineaste. II y suscite des Un festival que phonographs et pour aller voir Les Deux Gosses ! Mon reve est de tourner personnages et campe des decors. marionnettes, Tun et l'autre, grand art en miniature, en France un tres beau ne s entendent film, avec un de vos grands C'est plus que du snobisme. Le romancier, Cavalcanti quelque jour pour jouer de conserve. metteurs en scene. Je ne sais pourquoi Gaby Deslys Mais revenons a nos ouvertures. Elles sont qui doit etre desormais international ou ne pas me passionne, si l'on filmait sa vie, je voudrais etre etre, peut dans un studio bien e'tabli, courir le interpretees par I'orchestre de I'Opera Municipal choisie, je serais si Here! de Berlin, monde sans bouger. Une cabine de navire, et ce qui est bien de I'honneur, et comble- Ft Ossi Oswalda reve a la vedette frangaise, trop tot grammes « » se il est de la salle Aux Agricullcurs ront d'aise les vieux admirateurs de Suppe et disparue. sur le Pacifique. Un compartiment de manifesto ncttemcnt par ce genre nonveau : — L'kclectisme qui preside .ki'claboration des pro¬ des operas du second empire. Pour eux encore, Que pensez-vous des artistes frangais, made¬ sleeping, et le void traversant lEurope. Une quatre de Cavalcanti, dont ine- films deux deux moiselle ? coque de sous-marin, et il se croit dans la pro- dits : Vanalz Yami et Train sans yeux, En rade et disques du ballet de Faust, qui sonnent bien

— Res femmes ont beaucoup de charme et de fondeur des mers. La P'tite Lilie. (sauf toutefois dans le passage de Phryne, de beaute naturelle, elles sont parfaites dans leurs expres¬ Je n'exagere point. Le plus populaire et le L'oeuvrc de Cavalcanti est, avant tout, lyrique; pate orchestrate un peu lourde). Mais que ces sions, parce qu'elles n'exagerent rien. Res homines sont il est auditeurs plus nos vous surprenant qu'un art, aussi attache a l'objet qui, sans doute, ont pour la musique inoins beaux! ils sont international de romanciers, si etes et a Mais sympathiques et elegants. la forme, devienne, sans truquagc ni deforma¬ de Victor Masse une secrete admis dans son affection se meftent -- auguste intimite, vous montrera Aimez-vous Paris ? tion, aussi personnel et luimain. d'un •— ckez lui de tels accessoires. Bouvard et Pecuchet disque des Noces de Jeannette intitule Connaissez-vous quelqu'un qui n'aime pas Paris? i,'intrigue d amour dans En Rade, coupce d'appels se Air du Rossignol: ce rossignol est un paon. me lance Ossi Oswalda dans 1111 grand eclat de rire. fussent contends d'une mappemonde. Notre du large'et des rumours du port, peu importe com¬ Void mieux, dans un autre genre: un J'aime taut de choses, en France! Ra littcrature. la Cote imagination est devenue plus exigeante. Bientot ment clle s'achevc, l'csscnticl est que les premiers disque mots du flirt soient d'accordeon, d'Azur, les lion imes frangais quisont si courtois. Reeharme nous aurons des appareils d faire la pluie, la epeles sur les toiles d'embal- joue par Vaissade, et rcunissant deux morceaux celebres, Parisette et neige, la tempete, le soleil torride, la lumiere lage de marchaudises lointaines. Griserie. Nous savons que, malgre le poignard, La P'tite Ce dernier, froide. On commence a trouver bien primitifI'accor¬ avec accompagnement de sifflet, est Lilic ne meurt que deon de Mac Orlan. dans la sentimentalitc naive une des meilleures re'ussites de I'enregistrement d'une chanson et par l'echo qu'elle trouvc dans C'est merveille, par exemple, que M. Jean Mar¬ lame de Cavalcanti. phonographique, mais il -convient de le jouer avec une tsI ait pit e'erire Marion des Neiges entre des La Train sans yeux est une hello comedic d'aven- aiguille douce. II e'voque ainsi les guin- cartons verts, sans s'y user I'imaginative. II est turcs et de mysterc nience au rythme hallucinant guettes de village, ou l'on danse si gravement, train. pe'nible de penser d toute la peine que represente d'un corps souple, pieds agiles et visage muet. (lavalcanti nous donnc desdanses de Vanah ^ ami Ici /'Epopee eanadienne de M. Constantin-Weyer. prend naturellement place le Gauclio-Tango, de merveillciises et fccriques images. de Le cinema, dans ses studios, fait venir le monde. Coppola. II. est d'une fine qualite musicale, asses rare meme dans la L'ecrivain fera bientot de meme. L'ecrivain musique de danse. On y trouve de meprise mais imite le cinema. plaisantes modulations et de jolis timbres. Quant an Une perle dans son 6crin de nacre! Ruth Taylor II en est qui ne veulent devant eux que l-'ecran Gitanita-Tango de Jose' Cresta, il se signale par gracieusement un heureux blanc, et autour d'eux que le silence. Ne dit-on etendue sur un coussin lame argent. equiiibre entre melodies et rythmes, et une grande nettete d'emission. pas que Marcel Jouhandeau, a ti r] -t-rx ("^nattti/ ur

Les jambes de notre jolie compatriote Lily Damita sont. n'est-ce pas, justement cSlfebris... Lily, dont le premier film en Amgrique est adapts d une nouvelle de Conrad The T^escue (La Delivrance) est all£e a New-York voir la piece du meme nom qui y est jouSe actuellement. photo wide world.

La machine qui ne refait pas la vie tie t'optlmiste rfe I'objectif. Interesser pour coutfuerir

Peut-etre faut-il le regretter, mais le cinema ne sail pas encore On commence quand meme a s'y interesser vraiment... rcproduire la vie. Re public, frangais surtout, finit par se lasser des biographies R'objectif est 1111 malicieux magicien; il aiine a truquer,

■ 300 ■ ...ET VOICI, LES HEUREUX GAGNANTS

Ce touteposte DE NOTRE CONCOURS teurs MAB premibre 6 " sousminipertes.qualite.est fANf LA VEDETTE soie, fabrique EGAREE " avec 6talonnage des TransformateursCondensateurs a garanti a pieces 1/1CDblind<§s, de Panneau de ^ deCoffret en d^multiplica-bobines a Le MF le nombre des reponses et leur exacti¬ seul devant acajou kilocycle. en Aprestude,unvoicidassementla listede rendu50 premiersgagnantsfort long par SOLUTION DU CONCOURS 100 poste verni. de notre Concours de la Vedette figaree. metres bbonite DE LA " VEDETTE EGAREE " separantdes marbree. S Premier : • prix Mlle Frangolse Horn, 24, avenue .Vow des films Vedette egtrie Chaque Daventry L'installationMAB ""O• SELECTIVITYantennes de 6 Trudaine, Paris (9e). - Un poste de T. S. F. T. poste de CONCURRENCE rbglagesS. des F. des est piles, fitablissements Pcricaud (N° 40152) d'une 1. I,;i Madone des Sleeping^ J.-H. Martial. de 25 cette complete Iivr6 du valeur de Fr. : 3.119. :. I.a Grande Alarme Charlie Chaplin. Radio-Paris a avec station. accus,comprenant : V Monsieur Albert Caniille Bert. France, une poste principales 4. I.'Aurore Andre Nox. micro,diffuseur, et Deuxtime iroisicmc qui prix : M. F. Courtois, s. notice etc... poste, Quand la Cliair Succombe ... Harold Lloyd. Angleterre,stations est cadre, 7, rue Blaes, Bruxelles, et M"e J. Alazraki. >. Carmen . Allemagne En haut-parleur ou Italie, 18S avenue 7. I.a Blonde ou la Bruue Mary Pickford. etc... indiquant bis, de Neuilly, Neuilly-sur-Seine. — les s. I.e Gaucho Andre Roanne. Russie Autionnement lampes, Un appareil « Viva-Tonal Columbia», coffret europeennes n^cessaire a de )■ L'He d'Amour Dolly Davis. son chene, d'une valeur de Fr. : 1.600. (Moscou), resume,toutce to. I,'Equipage Raymond Griffith. imm^diat. fonc- 11. Les Serfs George O'Brien. comptant Quntricme prix : M110 Gally-Boreiciia. 12. Paname n'est pas Paris Pola Negri. 105, boulevard Victor-Hugo, Clichy. — Fn 13. Monsieur Albert Gaston Jucquet. poste de T. S. K. « Sypradine » B. G. P. type 1). 9, 14. Hotel linperial Clive Brook. des Fitablissement Mercure, d'uue valeur use, et MM. V. Avimeleh, 40, me des Tour- Dixicme prix : M. Andre Luquin, 79, rue :elles, Paris; J. Battini, ror, me Oberkampf; Robert Covo, 4, passage Maurice, Bou- Duhesme, Paris (i8e). — Une bicyclette Peugeot, Paris; homme, module touriste, rayons inoxydables. hot, 2, avenue Parmentier, Paris; Adrien jaiites tin tiers nickelees, deux freins a cable, Depont, 9, rue du Commerce, Paris. — Un bon d'une valeur de Fr. : 565. pour une paire de chaussures de la Maison Nicoll I'une valeur de Fr. : 150. °'**»Y r. Onziimc et douzUtne prix : Mme Vannier, Quarante-troisieme au cinquante-deuxieme prix : 249, faubourg Saint-Antoine, et M110 Rosine \jmes Odette Tricout, r, me Mademoiselle, Sclarsky, 5, rue de Casablanca, Paris (ioe). — Paris Un poste de T. S. F. des fitablissements Pericaud ; Schneider, 3, avenue du Marechal-Foch, Nice; Sennequier, 47, rue de Lourmel, Paris ; Audition (N° 40110), d'une valeur de Fr. : 514. meme de Ulles Marchais, 9, me de Chartres, Neuilly; fifel le 16 Laurier, 261, boulevard Pereire, Paris, et a TreizUme prix Mme Suzanne Charlot, 17, rue — : MM. Pierre DalLne, 2S2, me de Vaugirard, 19 des ficoles, Douai. — Un objet d'art de la Manu¬ Paris; Louis Hureau, 17, rue Gambetta, Bou- le TRAMS les facture Royale de Copenhague, d'une valeur dc Descendre au 39 ogne; Jean Covo, 46, rue Sedaine, Paris; et dimanche : heures Fr. 300. Robert boulevard et Valero, passage Maurice, Paris; Rond-Polnt40. 4, Victor-Hugo mardis, de tous Rene Hummen, r9, rue Sainte-Elisabeth, Stras Fanny est AUTOBUS R Quatorzieme au vingt-troisieme prix : M,lM Va¬ & Victor-Hugo, (6 les >ourg. — Un bon pour une paire de chaussu¬ jusqu'au puis jeudis lentine drolte: 106, suivre h. Dumont, route Nationale, Divion; res de la Maison Nicoll d'une valeur de P'r. 129. L'autobus R la et a bis rue jours Lucienne Caze, 14, rue de l'Avre, Paris ; Germaine Un certain nombre de concurrents —. une et le Damiens, Bruay-eu-Artois ; Golehinde, 24, rue Entrer inquantaine — ont aussi foumi les reponses tram NORD-SUDsamedis: minuit des Jardins-Saint-Paul, Paris, et MM. Christian ESS! 73 dans xactes, mais ont ete elimines par le classe- Clichy PORTE FoGery, 2, rue Francoeur, Paris; Fernand uent de la liste rejolndre par DE — type. Nous publierous leurs passent le la Gagraud, 5, rue Nobel, Paris ; Georges Chexus, 10ms dans un devant porte CLICHY prochain num6ro et ils recevront laRond-Point de 14, rue Saint-Marc, Paris; Jean Arbuf, 9, avenue 111 prix de rue consolation. Clich) ; mS Victor-Hugo. de Saint-Germain, a Maisons-Laffitte Raymond Fanny Jtjhel, 2, rue Pillet-Will, -Paris; Maurice Ue- Nous ferons parvenir aux heureux gagnants vLque, 16, rue Olivier-de-Serres, Paris. — Unc es bons leur permettant de retirer leurs prix. montre « Longines » d'une valeur de Fr. : 300 Nancy Caroll, dans son nouveau film The Water Holt. tous uos vives felicitations.

m 303 ■ On avouera que voilA un couple charmant! Ramon Novarro, le triomphateur cte " "Ben-Hur", incarne un r61e bien different dans Un certain jeune liomme Sa partenaire est la jolie Marceline Day.

REDACTION - ADMINISTRATION : T A R I F D S B LA A O N N K M E N T S PUBLICI T E E S T R E g U K 138, FRANCE Av. des Champs-Elysees, Paris (8C) ETRANGER: Grande-Bretagne ct 138, Av. ties Champs-Elysees, Paris (81-') Colonies ET COLONIES anglaises (sauf ct au Telephone : Elysees 72-97 et 72-98 (larij A reduitl : 3 mois, Bursau un Propacande Cinematogra- - 17 fr. 6 mois, 32 fr. Canada), Irlande, Islande. Compte postnux piiique : Cheques Paris 1299-15. 1 56, Rue du Eg Paris 12 fr. an, 62 fr. Italie et colonies, Japon. Saint-Honore, 4R. C. Seine Services ARTisnquES de "CINEMONDE" 233-237 ^ 23 fr. (tari/B) : Bolivie, Chine, Norvege. Perou, Suede, I.es manuscrits noil Suisse : 3 inserts ne sont vas rendus. Colombie, Dantzig, mois, 19 francs : Etudes Publicitaires : 45 fr. Danemark, Etats-Unis, 6 mois,A7 1 an. Les abonnements fr., 72 fr. 138, Avenue des Champs-Elysees, Paris (8') partent du 1or et du 3 • jeudi de chaque mois.

Le Gcranl : Duret. NEOG RAY U R E-PA R1S :"Vv V4. M • -; %

FILM ■: •"VX . >'»vvkXl vlv£U N<'- v• >•»• . :$•? ■

X 1927 SE FOXDAIT UXE SOCIKTK \V CAPITA!- MODESTE DE 4.000.000 111. FRAXCS. RICHE D'ESPOIRS. AXIMEE PAR UXE VOLOXTE IXEBRAXEABI.i: 1)E TRAVAILLER UTIEEMENT A I.A GRAXDEUR ET A l.A DIFFUSIOX l)F FII.M FRAXCAIS DAN'S I.E MOXDE MAXQU TROUVER RAPIDEMENT DES APl'UIS FINANCIERS PERMETTANT l.A REALISATION DU PROGRAMME QU il-I-E S'ETAIT FIXE.

• EES ENCOURAGEMENTS XOMBREUX XE i.UI FIREXT PAS DEl-'AUT. TECHNTCIEXS, EXPI.OI- TAN'TS. ARTISTES. EX UX MOT TOUS EES HOMMI5S DE BOXXE VOI.OXTE, SU1VAIEXT AVEC 1XTERET l-'ASCEXSIOX DE LA XOUVEEI.E FIRME DON'T EES PROJETS SEMBEAIEXT DEVOIR REAEISER EE PROGRAMME DE TOUS CEIIX QUI SOUHAITEXT UXE INDUSTRIE CIXEMATO- GRAPHIQUE IXDEPEXDAXTE. • AUJOURD'HUI, APRES D1X-HUIT MOIS DE TRAVAIL. GRACE A E'APPUI DE l.A FORCE FIXANCIERE ET AU SOUT1EX MORAL DE TOUTES EES 1XTEEE1GEXCES, EA FRANCO-FILM ES T EX PEEIX EPANOUISSEMEXT ET SES RESULTATS I.A Cl.ASSEXT PARM1 EES PREMIERES M AIS OX S ERA X C A1SES

• EES SUCCES I)E E'AXXEE DERM ERE SOXT ENCORE PROP PRKSEXTS A EA MEMOIRE DE CHACUX POUR EX PAREER. IE EST PLUS 1XTERESSANT DE REGARDER I.AVEXIR.

• POUR CETTE SAISOX. FRANCO-FILM PRESEXTERA HUIT FILMS FRAXCAIS, TOUS DAXS I X GEXRE DIFFERENT, DESTINES A FAIRE HOXXEUR A XOTRE PRODUCTION XA'ITOXAEE. EX EFFET, DE TRES IMPORTAXTS COXTRATS IXTERXATIOXAUX, DON'T OX TROUVERA EE DETAIL PLUS EOIX. DOXXEXT EA CERTITUDE ABSOEUE QUE CETTE PRODUCTION' FRAX- CAISE SERA RIFFUSEK DAXS EE MOXDE EXTIER.

• X EST-CE F AS REET.EEMEXT UXE ERE XOUVEEI.E OUVERTE AU CINEMA FRAXCAIS PAR CK.i ACCORDS TRAITES D'EGAI. A EGAE AVEC EES PREMIERES XATIOXS PRODUCTRICES >

• X'EST-CE PAS UX BEL EXEMPEE DOXXE A TOUS CEUX QUE .lUSQU'A PRESEN T. AVAIEXT DOUTE DE EA VITALITE DE I.TXDUSTRIE FRAXCA1SE ? IE A SUFFI DE VOUEOIR, MAIS DE VOUEOIR FORTKMEXT. AVEC METHODIC AVEC PERS;-VERAXCE. POUR OB TEXT R EES AI'PUIS DE TOUS ORDRES, FIXAXCIERS ET MORAUX, QUI FOXT AUJOURD'HUI EA PU1SSAXCE DE EA FRANCO-FILM.

• JE VEUX DOXC, AU SEUIE DE EA XOUVEEI.E AN'X'EE. EX PRESEXTAXT XOS V(EUX A TOUS XOS AMIS DE l.A PREMIERE HEURE. I.EUR DIRE MERCI POUR l.A QUTES OXT I'EMOIGXEE A NOTRE JEUNE SOC1ETE. MERCI EGAEEMEXT POUR TOUTES EES MARQUES DE SYMPATHIE QUI NOUS OXT DERMIS DE GRAXDIR. EST-IE I "IT EE DE DIRE QUELLE PART DE CES REMERCIEME.NTS EEYTEXT A : OF I I. EA PRESSE QUI A COXSTAMMENT SUIV1 XOTRE MARCHE ET SOUTEXF XOS EFFORT'S. JE VEUX EXCORE A1"FIRMER EX MOX XOM PERSOXXEE ET AU N'OM DE TOUS EES COELABORATEURS DE FRANCO-FILM QUE XOUS XE FAIEEI- !>' fit* ROXS PAS A CETTE COXFEVXCE QUI FAIT XOTRE FORCE ET QUE DEMAIX. COM ME HIER. NOTRE BUT SERA TOUJOURS INVARIABLE : TRAVAILLER A I.A v; ■ GEQIRE DU FILM FRAXCAIS. yMiK-: ROBEKT HUREL.

- w .V- mw$

MOSEINE

1. SERVICE DE LA COMPTABILIT&. 2. SERVICE DU CONTROLE. 3. SERVICE DE LA PUBLICITE. 4 et 5. DIRECTION DE LA LOCATION. 6. DIRECTION GENERALE. . 7. SERVICE ETRANGER. 8. CAISSE. 9. PRODUCTION. 10. ADMINISTRATEUR DELEGUE. 11. TRESORIER. 12. MAGASIN DE PUBLICITE. 13. PRISES DE VUES ET SALLE DE PROJECTION.

14 et 15. SERVICE EDITION - SERVICE LITTERAIRE. C WV 16. SALLES DE PROJECTION DE TRAVAIL. 17 et 18. SERVICE TECHNIQUE.

Assistant de Tresorier que A dministrateur General • Delegue

M. ROULLKT M. PACCKKT Service Litteraire Comptabilite Le Creuset de la Pro< iction Franco-Film l£l nunc* Propriete de la

FKAMCO-FILM M IIN4HDON 70.000 m/e d'un seul tenant Directeur des Studios

SITUATION AU 23 NOVEMBRE 1928 if

-

— l£«exde — Ull' I \ 1. Bureaux. Metteur en 11. Laboratoire. II scene. 12. Direction.

HI ■ Studios. 2. Loges. 13. Garage. Reparations. IV 3. Figuration. Coiffeur. 14. Villa. r— V V i I Douches. 15. Menuiserie. , | wIPN:.HyH- fatE. ■ ] sonore 4. VI Film . . :: Magasin de Costumes. 16. Peinture. % 5. Decors. 17. Staffs. 6. Restaurant. 18. Exterieurs. 7. Usineelectrique.Trans- 19. formateur. Concierge. 20. Entree figuration. 8. Centrale electrique. Ateliers. 21. Puit. U 41 ir 9. Avenue cimentee. 22. Matieres inflammables. VUE PERSPECTIVE DES CONSTRUCTIONS EN COURS 10. Bassin piscine. 23. Remise. Ecuries.

l HOLLYWOOD EUROPEEN LES PIOMIERK LA PRODUCTION FRANgAISE

SOXT A FRANCO-FILM m. de MORLHON Service Litl^raire

, JErAM DURAMD

GASTON GA/ronMSfEL TONY LEKA.IKI BRUXELLES

Administr. Delegue

M. BKIAKAl'D M. FEKRAA'U

Delegue de la Direction Assistant de la Direction de la Location de la location

ition REPRESEMTANTS STRASBOURG

PARIS

BOl'Ri\!KR PARIS

Dl de 1'A sent,.

'• Dr de I'A gene Strasbourg LOWGOBARIH) de Paris ^OQUfA/^ PARIS

CAMOUS PARIS

de 5a LYON

Dr de I'Agence LAFFINEEK LOCATION de Lyon BORDEAUX sftVilEMp PARIS

GOSSE BRUXELLES

MARSEILLE PURAYE Dr de I'Agence de Marsei{le BRUXELLES

MOORS BRUXELLES

TUNIS BAROCHEIt ALGER LILLE

GLEIZE LYON ^/BE#*

Concessionnaire pour CASABLANCA I'Afrique du Nord DETROYC MARSEI LLE L'ACTIVITE I>E FRANCO-FIUH dans ■.EXPLOITATION MLLK Cameo DE SALLE/ DE /PiCTAC

La Position dc Franco-Film

au 31 LE HAVRE 0 Selectrt Cinema

ROUEN C mnia Cinema

STRASBOURG Eldorado-

PARIS Gaumont Palace Madeleine Cinema m Gaumont Theatre Splendid Cinema

FONDS DE COMMERCE DONT j

FRANCO - FILM EST PROPRIETAIRE

0 FONDS DE COMMERCE dont la Societe des Etablissements Gaumont est proprietaire ou ; Societe des Films principale locataire la KOURG Loew Metro ayant ete chargee de leur exploi¬ Eden Cinema tation et la Societe Franco-Film constitute

comme mandataire-gerante par la Societe des Etablissements Gaumont.

W LYOX FONDS DE COMMERCE dont 1'exploitation CITRMO\T- FERRAXI) Alhambra Cinema Gergovia Cinema Lumina a ete confiee a la Societe des Etablissements Cinema Grolee Gaumont qui a confie elle-meme cette exploi¬ sr ini vM Q , v tation a la Societe des Films Loew Metro; la Alhambra ^ I f§p) » ^ Societe Franco-Film etant constituee comme A VIEXNE ' Eden Cinemci r.KKXOBLE mandataire-gerante par la Societe des Etablis¬ ST-CHAMOXD A Eden Cinema sements Gaumont. Eden Cinem* Palace Cinema |U„tAXS

FONDS DE COMMERCE dont sont proprie- BORDEAUX ^ ^ ^ ^ , Alhambra Cinema taires lfes societes controlees par la Societe Olympia Cinema VALENCE Alhambra Cinema des Etablissements Gaumont ; la Societe des Films Loew Metro ayant ete chargee de leur CARPENTRAS exploitation et la Societe Franco-Film cons¬ STUDIOS tituee comme mandataire-gerante par la Societe ^ Eden Cinema Nice des Etablissements Gaumont. I AVIIA'O.V Alhambra NINES PROPRIETES FONCIERES et IMMOBILIERES Alhambra Cinema MARSEILLE ^gOB

ITOULON Grand Cinema 1 Eden

TOULOUSE Gaumont Palace Toulousain tonaux irector Pays Baltes(Ri§a) S&r fVICd

M..UI 3ALCOM D.racteur General hsitu^mj Director civ DLS CgumkorouaK flctur«> L" LONDRES W&F LMSERVICE BERLIN^ D.L.S

j.p.KEnriEDy President dUl&FBQ l Picture Corporation La I- O. IL. Be' I __.il VARSOYIE Chine Mandchoone FRANCO-POL

Tehee o-5!ovacjuie 1/ PRODUCTION ri&Nco-riijf |!T DirriJSDC DANS Ufc- m&rique 5ud. nosit rNiiri

L importance et la valeur de la Production FRANCO-FILM sont deja

connues clu monde entier. En Ameriqtie, lt\ FRANCO-FILM a conclu ties echanges avec les puissantes Societes F". B.O. et PATHE EXCHANGE ndaises (groupe KENNEDY), en Allemagne avec la D. I .S., en Angleterre avec la W & F FILM SERVICE et GAINSBOROUGH. estine M GOLD5TEIN On Directsrvr comprend la portee de tels accords, quand on sait que ces diffe- rentes Societes oiu Service Etran groupent plus de 5.000 salles de premiere importance,

Franco-Film

a reellement fait le Plus Gros Effort

pour le FILM FRMCAIS