Collecte Des Restos : Les Entreprises Aussi Ont Du Cœur
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CÔTE-D’OR PAGE 3 Collecte des Restos : les entreprises aussi ont du cœur Édition Dijon 21D Samedi 10 mars 2018 - 1,00 € 854113400 DIJON UN QUARTIER SORT DE TERRE À DIJON Les urgences au bord de l’implosion Une nouvelle ville PAGE 2 FOOTBALL dans la ville DFCO-Amiens : les “chouettes” seront là ■ Photo Nicolas DURDILLY PAGES 14 , 32 ET 33 DIJON À 17 ans, il a 200 000 abonnés sur YouTube ■ À terme, l’écocité Jardin-des-maraîchers accueillera 3 000 habitants. Photo Anne-Françoise BAILLY PAGE 12 PAGE 11 861824800 4, rue Gay Lussac 03 80 52 21 01 HELGI / CHENOVE www.decorial.com 857116900 LE BIEN PUBLIC SAMEDI 10 MARS 2018 02 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION CÔTE-D’OR SANTÉ Au CHU de Dijon, les urgences saturent RÉGION ARédactiongence de L deyon Côte-d’Or 7 boulevard Chanoine-Kir ■ Vendredi matin, une cinquantaine de médecins urgentistes se sont regroupés dans les bâtiments 21000 Dijon administratifs du CHU de Dijon. Photo LBP TéléTéléphhoonnee Excédés par leurs conditions de RéRédactiotionn : 04.78.14.7: 03.80.42.42.426.00 } travail et les répercussions sur les Notre seul objectif, c’est que les patients, Mail patients, une cinquantaine de médecins urgentistes ont été reçus surtout les plus fragiles, ne restent pas durant [email protected] des heures sur des brancards, dans un hall par la directrice du CHU de Dijon, ~ Weebb hier. Ils réclament notamment des d’accueil de façon indigne et inhumaine. www.bienpublic.comwww.leprogres.fr/lyon lits supplémentaires… d’urgence. Un porte-parole des médecins urgentistes Facebook www.facebook.com/leprogres/lyon asard du calendrier, dans notre d’entre eux ont décidé de manifester fois, il n’y avait pas de lit dans l’hôpital, https://www.facebook.com/ Hédition d’hier, nous relations la fâ- leur mécontentement dans le hall du cependant des VIP arrivent à être hos- BienPublic21 cheuse expérience d’un Dijonnais, âgé bâtiment administratif du CHU. Là pitalisés dans les deux heures… (exem- de 50 ans et handicapé, qui a récem- même où se situe le bureau de la direc- ple très récent) ». ment dû patienter pendant douze heu- trice du centre hospitalier, Élisabeth En conséquence, les médecins souhai- res dans une salle d’attente des urgen- Beau, qui a reçu une délégation pen- teraient, dans un premier temps, que ces du CHU de Dijon. Avant de rentrer dant plus d’une heure, hier matin. chaque service de l’hôpital mette deux chez lui à pied, en pleine nuit, faute La veille au soir, les praticiens s’étaient lits à disposition du service des urgen- d’avoir été pris en charge. En début de réunis pour rédiger une synthèse de ces. Des lits qui permettraient de régu- semaine, c’est à Reims, dans la Marne, leurs revendications. Un document re- ler le flux des patients en cas de pic d’af- qu’une femme de 73 ans est décédée mis hier à Élisabeth Beau et que nous fluence. sur un brancard, d’un arrêt cardiaque, avons également pu consulter. On y « La directrice a tout à fait conscience après avoir patienté deux heures et de- apprend notamment qu’en une semai- des problèmes que nous avons évo- mie aux urgences. ne, trois patients ont « dépassé les qués et nous avons senti qu’elle était temps records de passage au service très réceptive et à notre écoute », expli- Une synthèse qui recense d’accueil des urgences », respective- que un porte-parole des urgentistes. des exemples alarmants ment « 47, 51 et 54 heures ». « Il faut bien comprendre que si nous De même, il est fait état de « lits volon- manifestons de la sorte, ça n’est pas Une saturation qui n’est pas nouvelle, tairement cachés le week-end pour les pour soigner notre ego. Notre seul ob- d’autant plus en période hivernale. réserver pour le lundi ». Un phénomè- jectif, c’est que les patients, surtout les Mais pour les médecins urgentistes, la ne qui aurait été découvert par des ca- plus fragiles, ne restent pas durant des situation n’est plus tenable. Si bien dres de nuit. Dans un autre registre, on heures sur des brancards, dans un hall qu’hier, à Dijon, une cinquantaine peut également lire ceci : « Plusieurs d’accueil de façon indigne et inhumai- ne. » Contactée, la direction du CHU nous a répondu par la voix de Franck Bas- 50 000 taert, directeur des soins et du pôle “ur- C’est le nombre de personnes qui, chaque année, franchissent les portes du gences”. « Nous avons reçu les repré- service des urgences du CHU de Dijon. Soit, en moyenne, plus de 135 pa- sentants des urgentistes durant plus d’une heure, dans un esprit constructif. tients par jour. Et plus d’un tiers d’entre eux nécessitent une hospitalisation Ils nous ont présenté des propositions après leur passage aux urgences, générant autant de problèmes pour trouver concrètes, qui seront étudiées par les des lits disponibles dans les services du CHU. Côté personnel médical, la nuit, instances compétentes dès lundi ma- seuls trois médecins assurent l’accueil des patients aux urgences du CHU de tin. Avec la possibilité d’une mise en Dijon. Des médecins qui effectuent des gardes de 14 heures consécutives. place rapide, si elles sont acceptées. » Bertrand Lhote www.bienpublic.com CDO - 1 SAMEDI 10 MARS 2018 LE BIEN PUBLIC ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION 03 CÔTE-D’OR SOLIDARITÉ Ces entreprises qui libèrent leurs salariés pour les Restos du Cœur À l’occasion de la collecte des Restos du Cœur, qui a débuté hier et se termine ce soir, nous avons rencontré le dirigeant d’une en- treprise qui autorise ses salariés à faire du bénévolat pour l’asso- ciation sur leur temps de travail. êtu d’un tee-shirt rose à l’effigie des VRestos du Cœur, posté à l’entrée du Super U de Sennecey-lès-Dijon, il dis- tribue des flyers et incite les clients à délester leur chariot au profit de l’asso- ciation… Au premier abord, rien n’in- dique que Marc Cussac dirige une en- treprise de près de 200 salariés. En l’occurrence, la société Virly, implan- tée à Longvic. Vendredi, comme des centaines de bénévoles en France, ce patron a accepté de libérer une partie de son emploi du temps pour se mettre au service des Restos du Cœur. Une ■ Marc Cussac, directeur de l’entreprise Virly, aux côtés d’autres bénévoles des Restos du Cœur, opération à laquelle participent égale- vendredi matin, au magasin Super U de Sennecey-lès-Dijon. Photo LBP ment six de ses salariés dans l’agglomé- ration dijonnaise. Et une quinzaine au CONTEXTE total, dans toute la Bourgogne-Fran- } che-Comté. Aujourd’hui, comme de nombreuses n La collecte des Restos du Cœur se poursuit aujourd’hui « Ils sont payés comme associations, nous comptons énormément ~ Depuis hier et jusqu’à ce soir, les s’ils avaient travaillé » sur ces “bénévoles d’un jour”. Restos du Cœur organisent deux « Nous sommes le concessionnaire ré- Nadège Morice, référente de la collecte des Restos du Cœur en Côte-d’Or jours de collecte au niveau natio- gional de Fenwick et c’est la marque nal. Dans de nombreux super- qui est à l’origine de ce partenariat na- marchés, des bénévoles récep- tional avec les Restos du Cœur. L’idée, crés régionalement, j’estime qu’il est chés par leur entreprise, nous ne pour- tionnent denrées alimentaires et c’est que nous puissions mener une ac- normal que nous apportions une con- rions pas assurer un aussi bon maillage autres produits hygiéniques et de tion sociale, qui correspond à nos va- tribution sociale au niveau local. » des supermarchés sur le territoire. » première nécessité, offerts par les leurs », explique Marc Cussac. « Nous Une “main-d’œuvre” devenue indis- S’il n’est pas encore trop tard pour par- clients. Voici la liste des produits participons pour la troisième année à pensable pour l’association, comme le ticiper à la collecte en tant que dona- dont l’association a besoin de cette collecte. Nous donnons ainsi la confirme la référente de la collecte des teur, les entreprises qui souhaitent façon prioritaire : conserves de possibilité aux salariés de s’y rendre. Restos du Cœur en Côte-d’Or, Nadège contribuer devront, en revanche, pa- viande et de poisson (thon, sardi- Une demi-journée, une journée ou Morice. « Certaines entreprises tis- tienter jusqu’à mars 2019. « Nous leur nes…), conserves de légumes, riz, deux jours, selon leur volonté. Si la col- sent des partenariats nationaux. conseillons de s’inscrire le plus vite farine, légumes secs, conserves lecte se déroule un jour ouvrable, ils D’autres, à l’image de Jungheinrich, à possible, dès le mois de janvier, par le de fruits, confitures et compotes, sont payés comme s’ils avaient tra- Dijon, traitent directement avec nos biais de notre site Internet. Car plus tôt sucre, thé, café, chocolat et bis- vaillé. Et s’ils participent le samedi, sur antennes départementales. Mais une les salariés s’enregistrent, plus ils cuits, desserts, nourriture pour leur temps libre, ils bénéficient d’une chose est certaine ; aujourd’hui, com- auront de latitude pour choisir le site bébés (lait maternisé…), couches demi-journée de récupération pour me de nombreuses associations, nous sur lequel ils s’engageront comme bé- et produits d’hygiène quotidiens compenser. C’est un coût pour la boîte, comptons énormément sur ces “béné- névole », insiste Nadège Morice. (savon, rasoirs, tampons…). certes. Mais comme nous sommes an- voles d’un jour”. Sans ces salariés déta- Bertrand Lhote VOLVOV40 R-DESIGN Phares LED, jantes alliage 17’’, combiné d’instrument digital.