DDAE – ETS G. VERBRUGGE & FILS

ETUDE D’IMPACT

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PREAMBULE

La liste des projets entrant dans le champ de l’étude d’impact figure au tableau annexé à l’article R.122-2 du Code de l’environnement. Les projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements peuvent être soumis de façon systématique à évaluation environnementale ou après examen au cas par cas. Après examen au cas par cas, seuls les projets identifiés par l’autorité environnementale comme étant susceptibles d’avoir des incidences négatives notables sur l’environnement doivent suivre la procédure d’évaluation environnementale.

Le projet porté par la Société ETS. G. VERBRUGGE & FILS relève exclusivement de la catégorie suivante du tableau annexé à l’article R.122-2 du Code de l’environnement :

Evaluation environnementale Catégorie Intitulé Caractéristiques du projet systématique ou examen au cas par cas

Installations classées pour la protection Evaluation de l'environnement (dans les conditions Site IED 1 environnementale et formes prévues au titre Ier du livre V Rubrique 3260 systématique du code de l'environnement)

Au regard du tableau précédent, le projet de la Société ETS. G. VERBRUGGE & FILS est soumis à évaluation environnementale systématique, une étude d’impact est donc présentée dans la suite du dossier de demande d’autorisation environnementale.

Une étude d'impact est une étude préalable à la mise en œuvre de programmes ou de plans et à la réalisation d'équipements, qui permet d'estimer leurs effets probables sur l'environnement.

Le contenu de l’étude d’impact est proportionné à la sensibilité environnementale de la zone affectée par le projet, à l’importance et à la nature des travaux et à ses incidences prévisibles sur l’environnement et la santé humaine.

L’étude d’impact s’appuie sur l’article R.122-5 du Code de l’environnement.

Le contenu de l’étude d’impact comprend a minima :

 une description du projet ;

 une analyse de l’état initial de la zone susceptible d’être affectée par le projet ;

 l’étude des effets du projet sur l’environnement et la santé humaine ;

 les mesures envisagées pour éviter, réduire et lorsque c’est possible compenser les effets négatifs notables du projet sur l’environnement ou la santé humaine ;

 une présentation des modalités de suivi de ces mesures et de leurs effets ;

 une esquisse des principales solutions de substitution examinées et les raisons de son choix ;

 ainsi qu’un résumé non technique.

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Suite à la parution du décret n°2016-1110 du 11 Août 2016 modifiant l’article R.122-5 du Code de l’environnement, l’étude d’impact est complétée par :

 « un aperçu de l’évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par rapport au scénario de référence (c’est-à-dire l’évolution de l’environnement en cas de mise en œuvre du projet) peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles » ;  une description des « incidences du projet sur le climat et de la vulnérabilité du projet au changement climatique ».

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SOMMAIRE DETAILLE

1 SYNTHESE DE L’OBJET DE LA DEMANDE – RAISON DU CHOIX DU PROJET – SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ENVISAGEES ...... 82

2 INTEGRATION DANS L’ENVIRONNEMENT ...... 83

2.1 DISPOSITIONS D’URBANISME ...... 83 2.1.1 Localisation du site...... 83 2.1.2 Implantation cadastrale...... 83 2.1.3 Plan local d’urbanisme ...... 84 2.1.4 Dispositions spécifiques aux secteurs S2 du PIG des champs captants ...... 86 2.1.5 Servitudes d’utilité publique...... 88 2.1.6 Schéma de cohérence territoriale...... 89

2.2 DESCRIPTION DES ABORDS DU SITE...... 95 2.2.1 Implantation...... 95 2.2.2 Population ...... 99 2.2.3 Etablissements recevant du public ...... 99 2.2.4 Entreprises...... 103 2.2.5 Infrastructures de transport ...... 105

2.3 CONTEXTE AGRICOLE ET FORESTIER ...... 107 2.3.1 Contexte agricole...... 107 2.3.2 Compensation agricole...... 111 2.3.3 Contexte forestier...... 112

2.4 INTEGRATION DANS LE PAYSAGE ...... 114

2.5 MONUMENTS HISTORIQUES, SITES PROTEGES ET PATRIMOINE CULTUREL ...... 115 2.5.1 Monuments historiques, sites inscrits ou classés et autres sites remarquables...... 115 2.5.2 Zones archéologiques...... 116

2.6 DONNEES METEOROLOGIQUES...... 117

3 MILIEU NATUREL ...... 119

3.1 INVENTAIRE DES ZNIEFF ...... 119

3.2 LES RESERVES NATURELLES ...... 121

3.3 LES ARRETES PREFECTORAUX DE PROTECTION BIOTOPE...... 121

3.4 PARCS NATURELS NATIONAUX ET REGIONAUX...... 121

3.5 SITES NATURA 2000 ...... 121 3.5.1 Inventaire et description des sites natura 2000 à proximite ...... 122 3.5.2 Evaluation préliminaire des incidences natura 2000...... 122

3.6 INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES ...... 123

3.7 TRAME VERTE ET BLEUE - SRCE ...... 125

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3.8 INVENTAIRE FAUNE-FLORE...... 127

3.9 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET...... 127

4 EAUX ET SOLS ...... 128

4.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 128 4.1.1 Contexte hydrologique ...... 128 4.1.2 Contexte géologique...... 133 4.1.3 Contexte hydrogéologique ...... 135 4.1.4 Sites potentiellement pollués à proximité ...... 143 4.1.5 Etat de pollution des sols...... 146

4.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS ...... 150 4.2.1 Alimentation et consommation en eau...... 150 4.2.2 Mode de collecte et de rejet...... 154 4.2.3 Caractéristiques des rejets ...... 155 4.2.4 Pollutions accidentelles ...... 159

4.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 161 4.3.1 Concernant la consommation en eau...... 161 4.3.2 Concernant les rejets d’eaux pluviales ...... 161 4.3.3 Concernant les rejets d’eaux usees industrielles ...... 161 4.3.4 Concernant les déversements accidentels...... 163 4.3.5 Concernant les eaux d’extinction d’incendie ...... 164

4.4 MESURES DE SUIVI...... 164

4.5 CONCERNANT LA COMPATIBILITE AU SDAGE...... 165 4.5.1 Aspect qualitatif ...... 165 4.5.2 Aspect quantitatif...... 181

4.6 COMPATIBILITE VIS-A-VIS DU SAGE...... 182

5 AIR...... 183

5.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 183 5.1.1 Données sur la qualité de l’air...... 183 5.1.2 Emissions atmosphériques d’origine industrielle ...... 185

5.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS ...... 186 5.2.1 Nature et localisation des rejets...... 186 5.2.2 Caractéristiques des rejets ...... 189 5.2.3 Surveillance des émissions...... 191

5.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 192 5.3.1 Mesures d’évitement...... 192 5.3.2 Mesures de réduction...... 192 5.3.3 Mesures de compensation...... 192

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5.4 MESURES DE SUIVI...... 192

5.5 COMPATIBILITE VIS-A-VIS DES PLANS ...... 193 5.5.1 Schéma régional climat air energie (SRCAE) -pas-de-calais...... 193 5.5.2 Plan de protection de l’atmosphere (PPA)...... 195

6 CLIMAT ...... 197

6.1 EFFETS SUR LE CLIMAT...... 197 6.1.1 Recensement des émissions atmosphériques site a pouvoir de rechauffement ...... 199

6.1.2 Quotas de CO2 – BILAN CARBONE ...... 199

6.2 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 199

6.3 MESURES DE SUIVI...... 200

6.4 VULNERABILITE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE...... 200 6.4.1 A l’échelle de l’Europe ...... 201 6.4.2 à l’échelle nationale ...... 201 6.4.3 à l’échelle locale ...... 202 6.4.4 A l’échelle du site...... 203 6.4.5 A l’échelle industrielle...... 205

7 ODEUR...... 206

7.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 206 7.1.1 Inventaire des sources d’odeur...... 206 7.1.2 Description des populations environnantes ...... 206

7.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS ...... 207 7.2.1 Recensement des sources d’odeur ...... 207 7.2.2 Description de la composition des odeurs...... 207

7.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 207

7.4 MESURES DE SUIVI...... 207

8 BRUIT ET VIBRATIONS...... 208

8.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 208

8.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS ...... 210 8.2.1 Inventaire des sources de bruit...... 210 8.2.2 Réglementation...... 210 8.2.3 Mesures acoustiques...... 211 8.2.4 Niveaux de bruit en limite de propriété...... 213 8.2.5 Evaluation des émergences...... 213

8.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 214

8.4 MESURES DE SUIVI...... 214

9 DECHETS...... 215

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9.1 DECHETS GENERES PAR L’ACTIVITE ...... 215

9.2 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 217 9.2.1 Mesures d’évitement...... 217 9.2.2 Mesures de réduction...... 217 9.2.3 Mesures de compensation...... 217

10 TRAFIC ...... 218

10.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 218

10.2 TRAFIC GENERE PAR L’ACTIVITE ...... 220

10.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 220 10.3.1 Mesures d’évitement...... 220 10.3.2 Mesures de réduction...... 220 10.3.3 Mesures de compensation...... 221

11 EMISSIONS LUMINEUSES ...... 222

11.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 222

11.2 CARACTERISTIQUES DES SOURCES LUMINEUSES...... 222

11.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET ...... 222

12 MEILLEURES TECHNIQUES DISPONIBLES...... 224

13 UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE ...... 225

14 CONDITIONS PARTICULIERES D’EXPLOITATION...... 226

15 INVESTISSEMENTS POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT...... 227

16 PHASE CHANTIER...... 228

16.1 ORGANISATION DES TRAVAUX...... 228

16.2 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DES TRAVAUX...... 228 16.2.1 Incidences sur les sols...... 228 16.2.2 Incidences et mesures d’évitement, réduction, compensation dans le domaine de l’eau...... 228 16.2.3 Incidences et mesures d’évitement, réduction, compensation dans le domaine de l’air ...... 228 16.2.4 Incidences et mesures d’évitement, réduction, compensation dans le domaine du bruit...... 229 16.2.5 Incidences et mesures d’évitement, réduction, compensation dans le domaine des déchets...... 229

17 EFFETS CUMULES LIES A D’AUTRES PROJETS...... 230

17.1 GENERALITES...... 230

17.2 RECENSEMENT DES PROJETS A PROXIMITE DU SITE...... 230

17.3 PRESENTATION DES PROJETS SUSCEPTIBLES DE GENERER DES EFFETS CUMULES...... 231 17.3.1 Projet de Boulanger à ...... 231 17.3.2 Projet « Vendome » à Lesquin...... 231

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17.3.3 Projet résidence domitys « Le moulin des Flandres » à Lesquin...... 231 17.3.4 Projet de constructions à ...... 231 17.3.5 Projet d’extension de Dassault Aviation à Seclin...... 232 17.3.6 Projet d’aménagement à Seclin...... 232

17.4 CONCLUSION DES EFFETS CUMULES LIES AUX AUTRES PROJETS ...... 232

18 CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE...... 233

19 METHODOLOGIE DE L’ETUDE D’IMPACT ET DIFFICULTES RENCONTREES ...... 235

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1 SYNTHESE DE L’OBJET DE LA DEMANDE – RAISON DU CHOIX DU PROJET – SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ENVISAGEES

Le présent chapitre synthétise le paragraphe 2 de la Présentation Générale, qui détaille l’objet de la demande et les raisons du choix du projet.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS a pour projet de déménager ses activités de traitement de surface de pièces métalliques de son site de vers un nouveau site à TEMPLEMARS.

Les bâtiments ETS G. VERBRUGGE & FILS sont vétustes et désormais entièrement enclavés en pleine ville générant des problèmes d’accès, de circulation et d’environnement.

Pour pérenniser les emplois et favoriser la continuité des activités, il était nécessaire de trouver un nouveau site d’accueil.

Par ailleurs, la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS va réduire fortement ses activités de chromage (et substituer complétement le Chrome VI à l’horizon 2024) au profit du nickelage et de l’anodisation dure.

Le site de TEMPLEMARS répondait exactement aux besoins d’implantation et d’espace nécessaire à l’ensemble du process. Aucune construction n’est nécessaire et le site est dédié à de l’activité industrielle.

Le site de TEMPLEMARS comporte déjà les volumes d’entrepôt et la voirie adaptés pour recevoir les activités.

Des aménagements seront réalisés dans les bâtiments pour favoriser l’implantation de la ligne de traitement « Nickel – Chrome 3Milles » et des stockages de produits.

Les bureaux et locaux sociaux existants seront aménagés et des dispositions seront prises pour la mise en place d’un concierge.

Les espaces verts seront entretenus.

La distance entre les 2 sites n’étant que de 5,0 km à vol d’oiseau, les emplois seront intégralement préservés.

Les bâtiments lillois ont donc été vendus et ceux de TEMPLEMARS achetés. Toute alternative à ce nouveau site n’est donc plus envisageable.

Le site de TEMPLEMARS était un entrepôt logistique soumis à déclaration.

Sans mise en œuvre du projet, il serait une friche industrielle ou l’objet d’un rachat par une autre entreprise.

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2 INTEGRATION DANS L’ENVIRONNEMENT

2.1 DISPOSITIONS D’URBANISME

2.1.1 LOCALISATION DU SITE

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS s’implantera sur un site existant situé au 16B Route de l’Epinoy à TEMPLEMARS dans le département du Nord (59).

Les installations seront situées sur le Parc d’activités de TEMPLEMARS à 1,3 km du centre-ville de la commune de TEMPLEMARS.

La commune de TEMPLEMARS fait partie de la Métropole Européenne de Lille (MEL).

Les coordonnées en Lambert II du site sont les suivantes (centre du site) :

Lambert II

X 652,015 km

Y 2 619,670 km

Site VERBRUGGE

Localisation sur plan du site

2.1.2 IMPLANTATION CADASTRALE

Le site d’implantation correspond à la parcelle cadastrale n°60 de la section AE. L’extrait du plan cadastral est disponible en annexe 3.

Le projet ne comprendra pas d’extension de bâtiment.

KALIES – KA18.07.015 83 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

2.1.3 PLAN LOCAL D’URBANISME

La commune de TEMPLEMARS est concernée par le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la MEL.

D’après le PLU, le site appartient à la zone UGb-S2.

La zone UG correspond à une zone économique bénéficiant d’une situation privilégiée, soit par sa proximité du centre-ville, soit par sa desserte. Il convient d’y favoriser la mixité d’activités économiques par l’implantation d’activités tertiaires, de bureaux, de commerces, de services, d’hôtels et de résidences services et d’activités industrielles ou artisanales compatibles avec les activités déjà présentes sur la zone.

L’indice « b » s’applique aux zones UG ne participant pas au renforcement de l’armature commerciale de centre-ville. Il est donc applicable au site.

L’indication « S2 » signifie secteur 2 du PIG des champs captants.

Site ETS G. VERBRUGGE & FILS

Site AIR PRODUCTS

Extrait du plan de zonage du PLU

L’extrait du règlement d’urbanisme de la zone UGb est disponible en annexe 3.

Dans les zones UG, sont interdits :

 les types d’occupation ou d’utilisation du sol contraires au caractère de la zone tel que défini ci-dessus ;

 en zone UGb, le commerce de détail autre que celui autorisé (…) ;

KALIES – KA18.07.015 84 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

 le stationnement des caravanes (sauf pour les chantiers), les terrains de campement et de caravanage, et toute forme d'habitat mobile, à l'exclusion des terrains spécialement aménagés pour l'accueil des nomades et inscrits en emplacement réservé au plan ;

 l'ouverture de toute carrière ;

 les dépôts à l’air libre de vieilles ferrailles de plus 5 m², de matériaux de démolition, de déchets, sauf lorsqu’il s’agit de déchetteries organisées par une collectivité locale, et les dépôts à l’air libre d'anciens véhicules désaffectés ;

 les constructions à usage d'habitation, et la création de logements par division ou changement de destination, sauf les exceptions prévues à l’article U.G. 2 paragraphe I)-4) et 6) ;

 les stations-service sous immeuble occupé par des tiers ainsi qu'en sous-sol ;

 à LOOS, dans la zone des établissements pénitentiaires, toute construction à moins de 6 mètres du mur d’enceinte.

L’article U.G.2 paragraphe I)-6) précise lorsqu’une présence permanente est nécessaire pour assurer la surveillance ou le gardiennage des constructions et installations existantes ou autorisées par le règlement, la création de logement est admis sur l’unité foncière.

Le projet de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS n’est pas concerné par ces interdictions. De plus, le PLU précise que la zone UG autorise l’implantation d’installations classées, sous réserve du respect de la règlementation en vigueur.

Enfin, comme le montre le plan présenté ci-après, le site est situé à proximité d’installations classées présentant un périmètre à risque. Le PLU précise les dispositions suivantes :

« […] 2) Dans les périmètres de protection liée à la présence d’une installation classée repérés au plan, sont interdits les constructions nouvelles à usage d'habitation, d’établissements recevant du public (hôpitaux, écoles, etc.), les terrains de sport, le stationnement des caravanes, le campement, le caravanage. »

Au regard des établissements à risques dans l’environnement du site, le périmètre atteignant le site devrait correspondre au périmètre de protection de la Société AIR PRODUCTS (Site Seveso Seuil Bas) situé plus au Sud. Au vu de son tracé, le périmètre n’est pas adapté au site AIR PRODUCTS. Celui-ci est placé sur le site CHEP qui n’est pas classé à autorisation ni à enregistrement sous le régime ICPE.

A proximité, un second périmètre de protection est indiqué pour la Société QUALISTOCK. Cet établissement est actuellement fermé. Le périmètre de protection n’est donc plus d’actualité.

Le projet VERBRUGGE ne sera pas concerné par ces 2 périmètres.

Des aménagements pour un logement de concierge seront réalisés mais cette disposition restera en lien avec la surveillance du site. Le voisinage concernée sera tenue informée de cette disposition.

Deux périmètres autour d’installations classées à risque sont tracés sur le PLU. Ces risques seront pris en compte dans la partie Etude des Dangers du présent dossier.

La conformité au future PLU2 est disponible également en annexe 3.

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2.1.4 DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS S2 DU PIG DES CHAMPS CAPTANTS

Le projet sera situé sur la zone de protection des champs captants d’eau potable du sud de Lille. Cette protection est assurée par l’intermédiaire de deux régimes juridiques différents :

 une déclaration d’utilité publique (DUP) ;

 un projet d’intérêt général (PIG).

La commune de Templemars est exclusivement visée par le PIG et est exclue du périmètre de la DUP. Des dispositions, reprises par le règlement d’urbanisme sont alors reprises en fonction de deux secteurs, S1 et S2. Le projet sera situé en secteur S2.

Le règlement d’urbanisme prévoit :

L’autorisation pour :

 les remblaiements à condition d’être réalisés avec des matériaux inertes ou dont la composition chimique n’est pas de nature à polluer les eaux.

 les nouveaux axes routiers ne seront autorisés qu’à condition d’être réalisés avec des matériaux aptes à ne pas polluer la qualité des eaux souterraines et sous réserve que :

 la collecte des eaux de plates-formes routières sera réalisée de manière à ne pas avoir d’impact négatif sur la nappe de la craie ;

 un système de confinement permettra de collecter les polluants liquides toxiques pour l’eau en cas de déversement accidentel ;

 les ouvrages constitutifs des réseaux d’assainissement sont admis à condition d’être réalisés avec des matériaux susceptibles de ne pas altérer la qualité des eaux souterraines, d’être installés à l’abri des chocs et de donner toutes garanties de résistance aux actions mécaniques, physiques, chimiques ou physico-chimiques ;

 les établissements à usage d’activités comportant des dépôts, aériens ou en fosse, d’hydrocarbures et de produits liquides susceptibles de polluer les eaux souterraines dans la mesure où les aires de stockage, de remplissage et de soutirage seront conçues et aménagées de telle sorte qu’à la suite d’un incident ou d’un incendie, les produits répandus ne puissent pas se propager ou polluer les eaux souterraines ;

 les établissements à usage d’activités comportant des dépôts, aériens ou en fosse, de produits chimiques, organiques ou minéraux de nature à polluer les eaux à la suite d’un incident, d’un incendie ou d’une inondation dans la mesure où les aires de stockages et de mise en œuvre de ces produits seront aménagées de telle sorte que les liquides en contact avec ces dépôts ne puissent pas se propager et polluer les eaux souterraines ;

 les dépôts souterrains d’hydrocarbures seront admis sous réserve qu’ils soient conçus et aménagés de telle sorte qu’à la suite d’un incident ou d’un incendie, les produits répandus ne puissent pas se propager ou polluer les eaux souterraines.

De plus, les prescriptions suivantes s’appliquent en complément des autres applicables :

KALIES – KA18.07.015 86 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

 les réseaux de collecte des eaux vannes, usées ou par temps de pluie devront être réalisés en matériaux aptes à ne pas altérer la qualité des eaux souterraines ;

 l’étanchéité des réseaux sera particulièrement soignée, le choix des matériaux devra prévoir la longévité la plus longue possible ;

 l’évacuation des eaux usées se fera par raccordement au réseau public d’assainissement sauf dans les zones délimitées en assainissement non collectif.

Le projet sera conforme à l’ensemble des points cités précédemment. En effet, les canalisations enterrées permettant la collecte des effluents seront conçues de façon à assurer l’étanchéité et une surveillance sera assurée, notamment par la mise en relation des consommations en eau du site et des rejets. Les matériaux utilisés pour la réalisation des réseaux seront principalement du PVC ou des matériaux synthétiques qui ne sont pas susceptibles de se dégrader au contact des effluents. Le site sera raccordé au réseau d’assainissement public et une autorisation de rejet sera établie (annexe 24).

Enfin, comme précisé dans la suite du présent dossier, le site disposera de rétentions dont le dimensionnement permettra la collecte de l’ensemble des eaux (déversements accidentels ou eaux polluées suite à un incendie).

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2.1.5 SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE

Comme le montre le plan présenté ci-après, le site est visé par la servitude de dégagement lié à la présence de l’aéroport de Lesquin (localisation entre 1 600 et 1 800 m). En l’absence de modification des bâtiments du site, mais seulement l’aménagement de ces derniers, la servitude, qui porte sur la limitation de la hauteur maximale des constructions, n’impactera pas le projet de la Société VERBRUGGE.

L’entrée du site est également située en zone grisée nommée P.E.R..

Site ETS G. VERBRUGGE & FILS

Extrait du plan de servitudes d’utilité publique du PLU de la MEL

La servitude liée au plan d’exposition aux risques (P.E.R.) est liée au risque de mouvements de terrains.

Sur le plan ci-après, une zone blanche indique l’absence de risque prévisible ou pour laquelle le risque est jugé acceptable et une zone bleue indique l’exposition potentielle à des risques d’effondrement, où des mesures de prévention sont envisageables.

Le site est principalement situé en zone blanche. Seule une portion de la voie d’accès reliant la rue de l’Epinoy aux bâtiments est visée par la zone bleue. Cette portion de voirie ne sera pas susceptible d’accueillir de construction et sera exclusivement réservée au passage des véhicules. De ce fait, en l’absence de modifications de la voirie, le projet ne sera pas impacté par la servitude.

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Site ETS G. VERBRUGGE & Voie d’accès FILS visée par la zone bleue du P.E.R.

Extrait du plan de zonage du PER

Le site est également visé par les servitudes de télécommunications (PT2) liées à l’aéroport. Il s’agit de servitudes relatives aux transmissions radioélectriques concernant la protection contre les obstacles des centres d’émission et de réception exploités par l’état.

Le site est situé dans une zone secondaire de dégagement (< 2 000 m des stations de radiorepérage et de radionavigation, d’émission et de réception). Le point le plus haut du site concernera la mise en place d’une cheminée (h = 11 m). Sa hauteur ne sera pas de nature à occasionner une gêne pour l’aéroport.

La commune de TEMPLEMARS est également concernée par le Plan d’Exposition au Bruit (P.E.B.) de l’aérodrome de LILLE-LESQUIN. L’usage du site sera de type industriel et non de type habitation. L’activité restera conforme au plan P.E.B.

Les règlements des servitudes sont disponibles en annexe 3.

2.1.6 SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE

Un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) est un document de planification et d'urbanisme qui définit les grandes orientations d'aménagement pour un territoire donné, et pour le long terme (réflexion pour les 15 à 20 ans à venir). Il se doit d'assurer la cohérence des politiques publiques d'urbanisme. Les décisions locales –carte communale, PLU–doivent être compatibles avec celui-ci.

Depuis l'approbation du Grenelle de l'environnement (12 Juillet 2010), les SCOT sont obligatoires pour l'ensemble du territoire national. A partir du 1er Janvier 2017, en l'absence de SCOT, les communes seront sous le régime de la constructibilité limitée et ne pourront plus ouvrir de zones d'urbanisation future (article L.122-2 du Code de l’urbanisme).

Le SCOT de Lille Métropole a été approuvé le 10 Février 2017.

La compatibilité du projet au SCOT est présentée dans le tableau page suivante.

KALIES – KA18.07.015 89 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Chapitre du DOO du SCOT Orientations et objectifs Indicateurs Situation du projet de Lille Métropole

Le projet s’implante sur un terrain Réduire la consommation Consommation d’espaces agricoles et naturels actuellement urbanisé et aucune nouvelle d’espaces agricoles et naturels construction ne sera réalisée. Donner la priorité au Nombre de logements commencés dans la tache Non concerné renouvellement urbain urbaine de référence Garantir les grands équilibres Surface ouverte à l’urbanisation dans les PLU par du développement Phaser les extensions urbaines Le projet s’implante sur une zone d’activité métropolitain : trame urbaine phase (2015 – 20125 et 2025 – 2035) Tendre vers une densification Logements par hectare urbanisé commencés dans la Non concerné contextualisée tache urbaine de référence et en extension urbaine Nombre de logements commencés, densité et Polariser le développement vis- surfaces ouvertes à l’urbanisation à 500 m des TC Non concerné à-vis des TC structurants dans les PLU Préserver et amplifier la trame Suivi des dispositions des PLU (réservoirs de écologique ; protéger et biodiversité, zones tampons, espaces naturels relais, développer des milieux à enjeux corridors, zones humides, boisements, cours d’eau) spécifiques Développer la strate arbustive et Evolution de la part des boisements (ha ou linéaires) arborée Le projet ne sera pas à l’origine d’une extension géographique sur un espace naturel Armature verte et bleue Evolution des espaces verts naturels et récréatifs Structurer la trame verte et ouverts au public et permettra la remise en service d’une bleue récréative installation existante. Voies vertes et véloroutes réalisées Permettre un accès à tous à la Evolution des temps d’accès en TC TVB récréative Evolution de la part du végétal en ville et de façon Renforcer la nature en ville ciblée dans les nouvelles opérations d’aménagement Agir sur l’existant : Résorption Evolution de l’état des friches et sites pollués ou des friches et sols pollués potentiellement pollués Le projet consiste à remettre en service un entrepôt existant. Réduire les menaces Surface ouverture à l’urbanisation et surface supplémentaires sur la ressource artificialisée La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS limitera la consommation d’eau aux besoins sanitaires Agir pour la reconquête d’une Assurer la pérennisation, la et de process. L’installation disposera d’un ressource en eau préservation et la reconquête Analyse des mesures proposées pour réduire les compteur permettant d’assurer le suivi et irremplaçable quantitative et qualitative de la risques de pollution de la nappe à toutes les phases : mettre en évidence toute dérive. ressource en eau / Accompagner PLU, règlements (ZAC, lotissement), CCCT… les nouveaux projets Des mesures seront prises pour éviter tout risque de pollution du sol, du sous-sol et de la Diversification des sources Mise en œuvre effective de solutions masse d’eau souterraine (bâtiment en d’approvisionnement en eau d’approvisionnement alternatif (interconnexions avec rétention complète). potable Noréade, partenaires belges…)

KALIES – KA18.07.015 90 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Chapitre du DOO du SCOT Orientations et objectifs Indicateurs Situation du projet de Lille Métropole

Assurer la pérennisation, la Un suivi de la qualité de l’eau souterraine sera préservation et la reconquête Evolution de la qualité des eaux souterraines (Teneur réalisé au moyen de 3 piézomètres. quantitative et qualitative de la moyenne en nitrates, état qualitatif) Concernant les rejets en eau, le projet prévoit ressource en eau la mise en service d’une installation de traitement des eaux industrielles. Le procédé qui sera mis en œuvre a fait l’objet d’une Réduire les consommations étude par un bureau d’étude spécialisé afin de d’eau et sécuriser Evolution des prélèvements, de la consommation retenir la meilleure technique de traitement. l’approvisionnement en eau d’eau potable et du rendement des réseaux potable La qualité des eaux pluviales permettra leur infiltration.

Motorisation des ménages

Taux d’occupation des véhicules Favoriser le report modal Evolution des parts modales des transports en commun (métro, tramway, bus), du TER, du TGV, du vélo, évolution de l’usage de la voiture, covoiturage

Renforcer le hub ferroviaire Nombre de dessertes train à grande vitesse, TERGV métropolitain et régional et TER

Evolution de l’offre kilométrique et évolution du Améliorer l’accessibilité du Conforter l’étoile ferroviaire et le nombre de voyages par an rôle urbain du train ; Optimiser territoire et la fluidité des Trafic de voyageurs des principales gares Non concerné et mailler le réseau de transport déplacements (montées/descentes) public urbain pour conforter l’intermodalité Nombre de kilomètres de voies de bus aménagées et sécurisées

Nombre de déplacements par jour et par personne par Faire la ville des proximités mode de déplacement

Développer la cyclabilité et la Evolution du nombre de Km de pistes et bandes marchabilité cyclables

Sécuriser, conforter et adapter le Trafic routier journalier (nombre de véhicules jour, réseau routier structurant part du trafic poids lourds (% PL)

Répartir par territoire, les surfaces à produire en matière Localisation des constructions neuves : nombre de Répondre aux besoins en de logement, en respect des logements commencés à la commune habitat dans une dynamique principes de l’armature urbaine Non concerné de solidarités Evolution démographique : solde naturel et solde Ambition démographique du migratoire à l’échelle du territoire du SCOT, évolution regain d’attractivité de la taille des ménages

KALIES – KA18.07.015 91 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Chapitre du DOO du SCOT Orientations et objectifs Indicateurs Situation du projet de Lille Métropole

Evolution de la production de logements : nombre de Produire 130 000 logements logements commencés à l’échelle du SCOT, par nouveaux d’ici 20 ans territoire

Qualifier les tissus urbains Evolution des règlements de PLU

Observation des densités Produire des formes résidentielles nouvelles, variées OAP et contextualisées au tissu ZAC urbain Permis d’aménager

Evolution du parc de logements sociaux : évolution de Garantir la production de la part et du volume de logements locatifs sociaux à logements abordables et sociaux l’échelle du territoire du SCOT (entre l’année N et N- 2)

Typologie des logements : répartition et évolution de la répartition des logements selon la typologie du parc Produire des typologies de (T1, T2, T3, T4+) ; le mode d’occupation (Propriété logements variées occupante, parc social, locatif privé), le type d’habitat (maison-appartement) à l’échelle du SCOT

Lutter contre les inégalités socio- Evolution du revenu médian des ménages par IRIS spatiales

Emploi salarié Emploi (salarié et non salarié) total au lieu de travail Variation de l’emploi total au lieu de travail

Part de la population de 15 à 64 ans « active » ayant un emploi Evolution de la part de la Population de 15 à 64 ans Développer l’emploi « active » Le déplacement des activités de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS permet de pérenniser Se mobiliser pour l’économie Evolution Part de la population de 15 à 64 ans les emplois par l’exploitation d’une installation et l’emploi de demain « active » ayant un emploi récente et de pouvoir envisager à terme une Part de la Population de 15 à 64 ans « active » augmentation de capacité et donc d’emplois. Nombre d’établissements actifs Evolution du nombre d’établissements actifs

Type d’espaces concernés (renouvellement urbain ou Développer le foncier extensions) notamment suivi du renouvellement économique urbain des surfaces économiques existantes, densité des opérations d’aménagement économique.

KALIES – KA18.07.015 92 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Chapitre du DOO du SCOT Orientations et objectifs Indicateurs Situation du projet de Lille Métropole

Réduire l’impact foncier du Indicateurs concernant le développement développement commercial

Evolution du commerce de proximité (ensemble des Organiser le développement commerces alimentaires, des petites surfaces épicerie Non concerné commercial métropolitain ou supérette et des magasins spécialisés Préserver les commerces et (pharmacies, tabacs, presses, fleuristes…) ; services de proximité + les services marchands répondant aux besoins de proximité : café, restaurants, coiffeurs, laveries, distributeurs bancaires automatiques, etc. ;

Nombre, localisation et capacité des établissements Garantir un cadre de vie scolaires et universitaires Faire la ville à proximité Non concerné métropolitain de qualité Evolution du km de zones apaisées, zone de rencontre, zones 30 et aires piétonnes

Les objectifs de la qualité de l’air sont Objectif d’amélioration de la Evolution de l’indice Atmo, nombre de jours de présentés au § 5. Air. Les activités ETS G. qualité de l’air dépassement des valeurs-limites VERBRUGGE & FILS auront un impact très faible sur les paramètres de la qualité de l’air.

Objectif d’amélioration de la Nombre de logements réalisés dans les secteurs qualité de l’air / Gestion des Non concerné exposés au bruit et à la pollution atmosphérique nuisances sonores

Le projet sera situé à proximité immédiate de l’autoroute A1 et de l’aéroport LILLE- Gestion des nuisances sonores Préservation des zones de calme pour le bruit LESQUIN, qui ne font pas partie des zones de calme de la métropole Lilloise.

Le site et les zones imperméabilisées sont Viser l’exemplarité en matière Prise en compte du ruissellement dans les projets existants. Le site n’est pas situé en zone Prévention des risques naturels environnementale urbains inondable. Les eaux pluviales sont dirigées dans le bassin d’infiltration de la zone.

Bilan de consommations et des productions énergétiques du territoire, bilan carbone associé ; Réhabilitation thermique de l’habitat et du patrimoine des collectivités ; Taux d’équipement éolien et photovoltaïque en zone Le recours à des technologies modernes Préparer l’avenir énergétique d’activités économiques et commerciales. limitera la consommation énergétique (pompe à chaleur, redresseurs, …). Evolution des potentialités foncières à proximité des TC les plus performantes ; En ZAE dédiées : types d’activités avec usage du multimodal installés ;

KALIES – KA18.07.015 93 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Chapitre du DOO du SCOT Orientations et objectifs Indicateurs Situation du projet de Lille Métropole Dans les nouvelles opérations d’aménagement : planification des approvisionnements énergétiques, bioclimatisme, recours à des solutions mutualisés (RC …)

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2.2 DESCRIPTION DES ABORDS DU SITE

2.2.1 IMPLANTATION

Le projet s’implantera sur la zone d’activité de TEMPLEMARS. Les abords immédiats du site sont principalement constitués par la zone d’activité, à l’Ouest, au Sud et à l’Est. La parcelle au Nord est utilisée en terrains agricoles.

Dans un environnement plus large, les abords du site, comme présenté sur la carte ci-dessous, sont constitués de terrains à dominante agricole qui entourent les agglomérations situées à proximité (TEMPLEMARS et VENDEVILLE). L’aéroport de Lille-Lesquin est quant à lui situé à l’Est, à environ 1 km du projet. Enfin, l’autoroute A1 se situe à proximité de la zone d’activité, dans le but de la desservir facilement.

Projet

Un extrait de la carte IGN au 1/25 000, ainsi qu’une vue aérienne, présentent ci-après la localisation du projet et son implantation dans l’environnement.

KALIES – KA18.07.015 95

Légende carte IGN

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\05 - Légende IGN.docx

Extrait des cartes IGN au 1/25 000 : 2504 E - LILLE//, 2505 O – HENIN-BEAUMONT/CARVIN et 2505 E - LEFOREST/ (Edition 2018)

Ets VERBRUGGE & FILS

Rayon d’affichage : 3 km

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\06 - Carte IGN.docx

Vue aérienne de l’environnement du site

Habitations Limites communales Habitations

Ecuries Denys A1 Olivier TEMPLEMARS

VENDEVILLE

ETS G. VERBRUGGE & FILS

A1

Habitations

Centre d’activités l’Epinoy

AVELIN

Limites communales Source : Géoportail A1

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\07 - Vue aérienne.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

2.2.2 POPULATION

Les premières habitations autour du projet sont situées à environ 200 mètres au Nord-Est au niveau des Ecuries Denys puis à 430 m au Nord-Est sur la commune de VENDEVILLE et à environ 600 mètres au Sud-Ouest sur la commune de TEMPLEMARS.

Dans le rayon d’affichage applicable au projet (3 km), 11 communes sont recensées. Le détail de la population pour chacune des communes (INSEE – 2015) est présenté dans le tableau ci-dessous.

Population < 14 15 – 29 30 – 44 45 – 59 60 – 74 > 75 Communes totale ans ans ans ans ans ans Templemars 3 318 17,9 15,4 18,7 21,6 17,1 9,3 Vendeville 1 649 19,3 17,2 19,5 25,5 13,9 4,6 2 704 20,5 15,1 20,4 21,9 17,1 5,0 2 171 19,5 17,2 18,9 22,0 16,9 5,4 Faches-Thumesnil 17 381 20,3 17,8 19,3 19,1 13,2 10,2 3 377 21,3 16,2 21,6 21,4 12,8 6,8 Lesquin 7 463 20,7 19,2 21,5 19,5 13,0 6,1 Noyelles-lès-Seclin 872 16,7 14,8 18,0 22,0 22,5 6,0 18 939 21,7 19,7 21,3 18,1 12,5 6,7 Seclin 12 645 22,1 17,3 21,8 17,5 14,0 7,4 14 295 20,3 19,6 19,0 17,4 14,9 8,7

2.2.3 ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC

Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont admises, peu importe que l'accès soit payant ou gratuit, libre, restreint ou sur invitation. Les entreprises non ouvertes au public, mais seulement au personnel, sont exclues.

L’étude des ERP aux abords du projet met en évidence 3 zones bien distinctes comme le montre la carte présentée ci-dessous.

Projet

Localisation des principaux ERP à proximité du site

KALIES – KA18.07.015 99 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

La première zone correspond principalement à des établissements proposant des services tel que la restauration, des clubs de sport ou des services publics sur la commune de TEMPLEMARS. Les établissements sont repris dans le tableau ci-dessous.

Nature de Distance par Localisation Nom de l’établissement l’établissement rapport au projet

Salle Colette Besson Etablissement sportif 500 m au sud-ouest

Philippe Scache SARL - Peugeot Garage automobile 640m au sud-ouest

Salle des sports Fernand Sastre Etablissement sportif 700 m au sud-ouest

Le Weekend Restaurant 850 m au sud-ouest

Au 27 Restaurant 950 m à l’ouest

Pharmacie Laville Pharmacie 980 m à l’ouest

Debuisne Olivier Restaurant 980 m à l’ouest Templemars Pizz'Express Restaurant 990 m à l’ouest

Carrefour City Commerce 990 m à l’ouest

Cuisines Raison Commerce 990 m à l’ouest

La Poste Etablissement public 990 m à l’ouest

Salle Henri Desbonnet Salle des fêtes 1 km à l’ouest

La Clef des Champs Restaurant 1 km à l’ouest

Efleurescence Fleuriste 1 km à l’ouest

Les deux zones suivantes se situent sur la ville de VENDEVILLE. La première zone, assimilable aux établissements localisés sur TEMPLEMARS est localisée au cœur de VENDEVILLE tandis que la seconde zone se situe sur une zone d’activité entre le cœur de ville et le projet de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS. Celle-ci regroupe principalement des concessions ou garages automobiles ainsi qu’un restaurant et un centre équestre. Le détail des établissements de chaque zone est repris dans le tableau suivant.

Localisation Nature de Distance par rapport Nom de l’établissement l’établissement au projet

Ecole Primaire Alain Decaux Ecole 800 m au nord-est

Ecole Maternelle Ecole 800 m au nord-est

Mairie de Vendeville Etablissement public 830 m au nord-est

Le Potager des Demoiselles Restaurant 830 m au nord-est Cœur de Vendeville Cesarz Coiffure Commerce 970 m au nord-est

Estaminet Le Vieux Cageot Restaurant 1 km au nord-est

Au Bon Accueil Restaurant 1 km au nord-est

Église catholique Saint-Eubert Lieu de culte 1 km au nord-est

Opale Evasion Concessionnaire automobile 420 m au nord

Taho & Lina Parc d’attraction 420 m au nord

Entre Vendeville et Auto-ici Concessionnaire automobile 420 m au nord le projet ETS G. VERBRUGGE & FILS Mercier & cie Concessionnaire automobile 420 m au nord Denys Olivier Centre équestre 450 m au nord

Centre contrôle technique Dekra Garage 450 m au nord

KALIES – KA18.07.015 100 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Les établissements scolaires, mairies, établissement hospitaliers et établissements d’hébergement pour personnes âgées recensés dans un rayon de 3 km sont les suivants :

Ville Etablissement Distance

Ecole maternelle Mozard 2,1 km au nord-ouest

Collège Voltaire 2,15 km au nord-ouest

Salle de sport Voltaire 2,2 km au nord-ouest

CREPS de Wattignies 2,3 km au nord-ouest

Mairie de Wattignies 2,3 km au nord-ouest

Centre de formation d’éducation populaire et du 2,4 km au nord-ouest sport

Ecole primaire Notre-Dame 2,45 km au nord-ouest

CFA chambre de métiers et de l’artisanat 2,5 km au nord-ouest

Salle de sport Maurice Ferran 2,5 km au nord-ouest

Crèche familiale Ribambelle 2,5 km au nord-ouest

Haute garderie de l’étoile 2,6 km au nord-ouest Wattignies Ecole maternelle et primaire Bracke 2,6 km au nord-ouest Desrousseaux

Ecole primaire Pasteur-Sévigné 2,6 km au nord-ouest

EHPAD L’arbre de vie 2,6 km au nord-ouest

Collège Jean Moulin 2,8 km au nord-ouest

Ecole maternelle et primaire Georges Sand 2,8 km au nord-ouest

Salle multisports de Wattignies 2,8 km au nord-ouest

Salle de musculation Jean Debuf 2,9 km au nord-ouest

Complexe salle Pierre de Coubertin 2,9 km au nord-ouest

Piscine municipale de Wattignies 2,9 km au nord-ouest

Salle R Garros 2,9 km au nord-ouest

Ecole maternelle Lavoisier 3 km au nord-ouest

Parc Baron (Stade) 2 km au nord

Ecole maternelle Charles Perrault 2,1 km au nord

Crèche Les Loupiots 2,1 km au nord

Ecole primaire Notre-Dame de la Treille 2,25 km au nord

Clinique psychatrique La maison Fleurie 2,3 km au nord-est

Ecole maternelle Daudet 2,4 km au nord

Ecole primaire Sévigné Zola 2,5 km au nord Fâches-Thumesnil Ecole primaire Louise de 2,5 km au nord

Haute garderie « Les sucres d’Orge » 2,7 km au nord

Crèche les Galibots 2,7 km au nord

EHPAD Arthur François 2,8 km au nord

Ecole primaire Kleber 3 km au nord

Ecole maternelle Pascal 3 km au nord

Centre social des 5 bonniers (Gymnase) 3 km au nord

Lesquin Clinique Lille Sud 2,6 km au nord-est

KALIES – KA18.07.015 101 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Ville Etablissement Distance

EHPAD Temps de vie 3 km au nord-est

Collège immaculée conception 2,2 km au sud Seclin Stade et piscine Durot 3 km au sud-ouest

Salle de sports Colette Besson 500 m à l’ouest Templemars Salle de sports Fernand Sastre 700 m à l’ouest

Ecole maternelle Françoise Dolto 750 m à l’ouest

Ecole primaire Pasteur 800 m à l’ouest Templemars Crèche « Les berceaux de bien-être » 1,3 km au nord-ouest

Mairie de Templemars 1,3 km au nord-ouest

Ecole primaire Alain Decaux 800 m au nord

Vendeville Ecole maternelle 800 m au nord

Mairie de Vendeville 830 m au nord

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2.2.4 ENTREPRISES

Le projet s’implante sur la zone d’activités de TEMPLEMARS, regroupant de nombreuses entreprises. La commune de VENDEVILLE accueille également quelques sociétés localisées sur sa zone d’activités. Parmi celles-ci, certaines présentent un risque industriel ou environnementale au regard de leurs activités ou stockages et sont classées en tant qu’installations classées.

Dans l’environnement immédiat du site, les entreprises voisines sont :

- en limite de propriété Ouest, la Société CHEP France (Agence de location de matériel) ;

- en limite de propriété Sud, la Société SANA (Fournisseurs d’équipements industriels) ;

- en limite de propriété Est, la Société STB MATERIAUX (Fabricant de matériaux).

La base de données du site installations classées pour la protection de l’environnement (http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr) recense l’ensemble des installations classées soumises à enregistrement ou à autorisation.

Les installations classées présentes dans le périmètre du rayon d’affichage sont recensées dans le tableau ci-dessous.

Distance par Localisation Nom de société Classement ICPE Statut Activité rapport au projet

Autorisation En Distribution de gaz sous 100 m au sud- AIR PRODUCTS SEVESO Seuil bas fonctionnement pression ouest Templemars COMPTOIR DES Commerce de gros, à Cessation 190 m à PROFESSIONNELS / l’exception des automobiles d’activité l’ouest DU NETTOYAGE et des motocycles

Autorisation En Usine d’embouteillage et de 1,3 km au Vendeville RICARD SEVESO Seuil bas fonctionnement stockage d’alcool de bouche nord-ouest

Faches- En 1,4 km au AUCHAN FACHES Autorisation Centre commercial Thumesnil fonctionnement nord

En cessation Lesquin TOTAL FRANCE Inconnu Station-service 1,7 km à l’est d’activité

En Service de paiement et de 2,6 km à ATOS WORLDLINE Autorisation fonctionnement transaction l’ouest

Manufacture Fr des En cessation Construction de 2,7 km à Pneumatiques Inconnu d’activité pneumatique l’ouest Noyelles- Michelin lès-Seclin En 2,7 km à SIMASTOCK Enregistrement Entrepôt logistique fonctionnement l’ouest

En cessation 2,8 km à FIVES INDUSTRIES Inconnu Construction mécanique d’activité l’ouest

PROLOGIS France En Autorisation Entrepôt logistique 1,6 km au sud III EURL fonctionnement

SOCIETE DU En Vente et réparation de Autorisation 2 km à l’ouest POIDS LOURDS fonctionnement véhicules Seclin DASSAULT En Autorisation Constructeur aéronautique 2 km à l’ouest AVIATION fonctionnement

BRAMPTON En cessation 2,1 km à Inconnu Traitement de métaux RENOLD d’activité l’ouest

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Distance par Localisation Nom de société Classement ICPE Statut Activité rapport au projet

LUMIVER OPTIM En cessation 2,2 km au sud- (ex OPTIM Autorisation Traitement des déchets d’activité ouest ENVIRONNEMENT)

En 2,2 km à YKK FRANCE Autorisation Industrie manufacturière fonctionnement l’ouest

En Travail et fabrication 2,3 km à TECHWOOD Autorisation fonctionnement d’articles en bois et en liège l’ouest

En 2,4 km à ARTEMBAL Autorisation Entrepôt logistique fonctionnement l’ouest

En 2,4 km à LAFONT SAS Autorisation Immobilier fonctionnement l’ouest

En 2,4 km à WDP France Autorisation Entrepôt de stockage fonctionnement l’ouest

ESTERRA En 2,5 km au sud- Autorisation Déchèterie (Déchèterie Seclin) fonctionnement ouest

En SOLAVI Autorisation Activités de nettoyage 2,6 km au sud fonctionnement

2,8 km au sud- Crédit du Nord Déclaration En construction Immobilier ouest

En Conseils en systèmes et 2,8 km au sud- IBM France Autorisation fonctionnement logiciels informatiques ouest

En ESTERRA Enregistrement Stockage de déchets inertes 2,9 km au sud fonctionnement

En 3 km au sud- LUMIVER OPTIM Autorisation Démantèlement d’épaves fonctionnement ouest

En cessation 3 km au sud- PALISSANDRE Inconnu Inconnu d’activité ouest

En SELVA Autorisation Récupération de déchets 3 km au sud fonctionnement

En Travail et fabrication 3 km au sud- TECHWOOD Enregistrement fonctionnement d’articles en bois et en liège ouest

En TOTAL France Enregistrement Station-service 3 km au sud fonctionnement

En TRP Autorisation Traitement des déchets 3 km au sud fonctionnement

En 2,5 km au CORA Enregistrement Hypermarché fonctionnement nord-ouest

En Fabrication de produits 2,7 km au LASSARAT Autorisation Wattignies fonctionnement métalliques nord-ouest

Producteur et distributeur En 3 km au nord- DALKIA Autorisation d’électricité, de gaz, de fonctionnement ouest vapeur et d’air conditionné

Les deux installations SEVESO Seuil Bas les plus proches du projet sont AIR PRODUCT, situé sur la zone d’activités de TEMPLEMARS, à 100 mètres à l’Ouest ainsi que la Société RICARD située à environ 1,3 km au Nord-Ouest, sur la commune de VENDEVILLE.

A noter l’absence d’installations SEVESO Seuil Haut à proximité du projet.

KALIES – KA18.07.015 104 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

2.2.5 INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

Le projet s’implante sur la commune de TEMPLEMARS, située en périphérie de la commune de LILLE, faisant partie de la Métropole Lilloise. L’accès au site se fait via la rue de l’Epinoy.

Du fait de sa position, les infrastructures de transport sont denses aux abords du projet.

Parmi les principales infrastructures de transport, on notera :

 l’autoroute A1 : comme le montre la carte présentée ci-dessous, le trafic de l’autoroute A1 est le plus dense de la région Lilloise et, de façon plus large, le plus dense de la région Hauts- de-France. Le trafic de la portion située au plus proche du site compte une moyenne journalière annuelle comprise entre 114 113 et 130 696 véhicules.

Projet

Extrait de la carte de trafic dans les Hauts-de-France (2016)

Le projet sera situé à environ 400 mètres de l’axe de l’autoroute A1. La proximité de l’autoroute A1 permettra de desservir de façon idéale de projet de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS.

Légende : Autoroute A1 Projet VERBRUGGE

Vue aérienne localisant le projet au regard de l'autoroute A1

KALIES – KA18.07.015 105 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

 l’aéroport LILLE-LESQUIN : situé à environ 1 km à l’Est du projet, il dessert la métropole Lilloise. Le présence de l’aéroport LILLE-LESQUIN ne constitue pas un critère d’implantation, compte tenu du fait que le projet recevra et expédiera les matières premières et produits finis par voie routière.

Les réseaux ferroviaires les plus proches sont situés :

- à 1,5 km à l’Ouest reliant LILLE / et avec la gare ferroviaire WATTIGNIES / TEMPLEMARS à 1,7 km au Nord-Ouest ;

- à 2,9 km au Sud reliant LILLE / DOURGES.

Les principaux cours d’eau présents au plus près du site sont les suivants :

- la becque de WATTIGNIES à 3,2 km à l’Ouest ;

- le canal de Seclin à 4 km au Sud-Ouest ;

- la Marque à 5,6 km à l’Est ;

- le canal de la Deûle à 6,6 km à l’Ouest.

KALIES – KA18.07.015 106 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

2.3 CONTEXTE AGRICOLE ET FORESTIER

2.3.1 CONTEXTE AGRICOLE

Le projet ETS G. VERBRUGGE & FILS s’implante sur la zone d’activités de TEMPLEMARS, sur un site actuellement urbanisé. Comme le montrent les différentes vues aériennes présentées ci-après, l’usage du site est demeuré inchangé depuis plus de 14 ans et aucune activité agricole n’a été recensée.

Le projet ne sera pas de nature à étendre le périmètre du site sur une parcelle agricole.

Selon le recensement AGRESTE de 2010 réalisé par le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, la commune de TEMPLEMARS comprend 4 exploitations agricoles. Le détail du recensement dans les communes concernées par le rayon d’affichage du site est le suivant :

Templemars Nombre d’exploitations 4 Orientation technico-économique Polyculture et polyélevage Travail dans les exploitations agricoles 9 Surface agricole utilisée 195 ha Cheptel 493 UGBTA * Vendeville Nombre d’exploitations 3 Orientation technico-économique Cultures générales Travail dans les exploitations agricoles 4 Surface agricole utilisée 242 ha Cheptel 129 UGBTA * Avelin Nombre d’exploitations 21 Orientation technico-économique Polyculture et polyélevage Travail dans les exploitations agricoles 53 Surface agricole utilisée 799 ha Cheptel 584 UGBTA * Ennevelin Nombre d’exploitations 10 Orientation technico-économique Polyculture et polyélevage Travail dans les exploitations agricoles 32 Surface agricole utilisée 432 ha Cheptel 418 UGBTA * Faches-Thumesnil Nombre d’exploitations 1 Orientation technico-économique Cultures générales Travail dans les exploitations agricoles 2 Surface agricole utilisée 74 ha Cheptel 0 UGBTA * Fretin Nombre d’exploitations 11 Orientation technico-économique Cultures générales Travail dans les exploitations agricoles 10 Surface agricole utilisée 628 ha Cheptel 229 UGBTA * * UGBTA : Unité de Gros Bétail Tous Aliments

KALIES – KA18.07.015 107

Vue aérienne du site 2004 - 2019

Vue aérienne en date du 31/12/2004 Vue aérienne en date du 16/06/2006

Vue aérienne en date du 25/05/2012 Vue aérienne en date du 06/05/2016

Vue aérienne en date du 21/04/2018

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\08 - Vue aérienne 2004-2019.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Lesquin Nombre d’exploitations 11 Orientation technico-économique Polyculture et polyélevage Travail dans les exploitations agricoles 24 Surface agricole utilisée 266 ha Cheptel 21 UGBTA * Noyelles-lès-Seclin Nombre d’exploitations 2 Orientation technico-économique Polyculture et polyélevage Travail dans les exploitations agricoles 3 Surface agricole utilisée 94 ha Cheptel 158 UGBTA * Ronchin Nombre d’exploitations 1 Orientation technico-économique Céréales et oléoprotéagineux Travail dans les exploitations agricoles 1 Surface agricole utilisée 35 ha Cheptel 0 UGBTA * Seclin Nombre d’exploitations 17 Orientation technico-économique Polyculture et polyélevage Travail dans les exploitations agricoles 20 Surface agricole utilisée 645 ha Cheptel 118 UGBTA * Wattignies Nombre d’exploitations 8 Orientation technico-économique Cultures générales Travail dans les exploitations agricoles 27 Surface agricole utilisée 618 ha Cheptel 40 UGBTA * * UGBTA : Unité de Gros Bétail Tous Aliments

Selon l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), la commune de TEMPLEMARS est répertoriée pour la Genièvre Flandre-Artois. Le statut CE est une Indication Géographique.

La carte ci-après recense la nature des parcelles agricoles dans l’environnement du site.

KALIES – KA18.07.015 109

Contexte agricole Extrait du Registre parcellaire graphique : zones de culture déclarées par les exploitants en 2017

FACHES THUMESNIL LESQUIN

WATTIGNIES VENDEVILLE ETS G. VERBRUGGE & FILS

FRETIN NOYELLES- TEMPLEMARS LES-SECLIN

SECLIN

AVELIN

Source : Géoportail

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2.3.2 COMPENSATION AGRICOLE

La Loi d’avenir pour l’agriculture du 13 Octobre 2014 instaure le principe de compensation agricole, destiné à consolider l'économie agricole des territoires impactés par les grands projets d'aménagements publics et privés. Il est introduit au sein du Code rural et de la pêche maritime à l’article L.112-1-3.

Le décret n°2016-1190 du 31 Août 2016 rend opérationnel ce principe et décrit ses conditions de mise en application.

Construite sur le modèle de la compensation écologique, la compensation agricole fait suite, le cas échéant, à une étude préalable analysant les effets du projet « sur l'économie agricole du territoire concerné ». A la charge des maîtres d'ouvrage, cette étude préalable comporte notamment les mesures envisagées pour éviter ou réduire la consommation des terres agricoles et les mesures de compensation proposées.

Le contenu de l’étude préalable est défini par l’article D.112-1-9 du Code rural :

 une description du projet de délimitation du territoire concerné,

 une analyse de l’état initial de l’économie agricole du territoire concerné,

 les mesures envisagées et retenues pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet,

 le cas échéant, les mesures de compensation collective envisagées pour consolider l’économie agricole du territoire concerné, l’évaluation de leur coût et leur mise en œuvre.

Sous réserve de satisfaire les 3 conditions cumulatives de soumission du projet à étude préalable récapitulées dans le tableau ci-dessous, les études d'impact requises par le Code de l'environnement « tiennent lieu d’étude préalable » d’après le décret du 31 Août 2016.

Situation du projet ETS G. Conditions VERBRUGGE & FILS

Au vu de l’annexe de l’article R.122-2 Projets soumis à étude d’impact de façon systématique (ICPE du Code de l’environnement, le projet 1 IED/Seveso/Carrières) est soumis à étude d’impact systématique.

Si terrain sur l’emprise d’un PLU/carte communale et si terrain en zones N ou A en tout ou partie + si le terrain a été affecté à une activité agricole1 dans les 5 dernières années précédant la date de dépôt de la demande, Si terrain sur l’emprise d’un PLU/carte communale et si terrain Le site n’est pas affecté à une activité 2 en zones AU en tout ou partie + si le terrain a été affecté à une activité agricole depuis au minimum 14 ans. agricole dans les 3 dernières années précédant la date de dépôt de la demande, Si terrain sur RNU : sur toute surface qui est, ou a été, affectée à une activité agricole dans les 5 années précédant la date de dépôt de la demande.

1 L’article L.311-1 du code rural définit l’activité agricole de la façon suivante : « Sont réputées agricoles toutes les activités correspondant à la maîtrise et à l'exploitation d'un cycle biologique de caractère végétal ou animal et constituant une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle ainsi que les activités exercées par un exploitant agricole qui sont dans le prolongement de l'acte de production ou qui ont pour support l'exploitation.

KALIES – KA18.07.015 111 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Situation du projet ETS G. Conditions VERBRUGGE & FILS

Une surface prélevée de manière définitive supérieure ou égale Aucune surface agricole n’est 3 à 5 ha (chaque préfet a la possibilité de fixer un seuil compris entre prélevée dans le cadre du projet. 1 et 10 ha).

En l’absence d’impact agricole, aucune compensation n’est requise.

2.3.3 CONTEXTE FORESTIER

Comme le met en évidence la carte ci-après, les premiers espaces boisés sont situés :

- à 1,8 km au Sud-Ouest au niveau du Fort de SECLIN ;

- à 2,3 km à l’Ouest au CREPS de WATTIGNIES.

Les zones plus boisées sont situées au niveau du Bois d’AVELIN (3,5 km au Sud) et de la Forêt Domaniale de (5 km au Sud).

Il s’agit de massifs de faibles ampleurs, diminués au fil des années par le remembrement des terrains agricoles voisins.

La carte forestière localisant les types de formations végétales sur le territoire, présentée ci-après, indique les terrains boisés présents dans l’environnement immédiat du site.

Le projet de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne comporte pas d’extension de surface exploitée sur une zone forestière.

Les activités de cultures marines sont réputées agricoles, nonobstant le statut social dont relèvent ceux qui les pratiquent. Il en est de même des activités de préparation et d'entraînement des équidés domestiques en vue de leur exploitation, à l'exclusion des activités de spectacle. Il en est de même de la production et, le cas échéant, de la commercialisation, par un ou plusieurs exploitants agricoles, de biogaz, d'électricité et de chaleur par la méthanisation, lorsque cette production est issue pour au moins 50% de matières provenant d'exploitations agricoles. Les revenus tirés de la commercialisation sont considérés comme des revenus agricoles, au prorata de la participation de l'exploitant agricole dans la structure exploitant et commercialisant l'énergie produite. Les modalités d'application du présent article sont déterminées par décret. »

KALIES – KA18.07.015 112

Contexte forestier Extrait de la carte forestière (1987-2004)

FACHES THUMESNIL LESQUIN

WATTIGNIES

ETS G. VERBRUGGE VENDEVILLE & FILS

NOYELLES- TEMPLEMARS LES-SECLIN

SECLIN

AVELIN

Source : Géoportail

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\10 - Contexte forestier.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

2.4 INTEGRATION DANS LE PAYSAGE

Le site où s’implanteront les activités de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS est existant.

Il comporte un bâtiment central et 2 excroissances de chaque côté de celui-ci.

L’ensemble des bâtiments sont de couleurs gris clair et gris foncé. La partie bureau est partiellement revêtue de parement en briques de couleur jaune ocre et rouge brique comme l’illustre la photo ci- dessous (limite de propriété Nord).

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne prévoit pas d’extension des bâtiments, ni de modifier les aspects extérieurs des façades.

Les voiries et le parking sont existants.

Les espaces verts et plantations existants seront entretenus.

Le terrain sera maintenu dans un bon état de propreté.

La photo ci-dessous illustre la façade Sud-Ouest (futur magasin).

KALIES – KA18.07.015 114 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

2.5 MONUMENTS HISTORIQUES, SITES PROTEGES ET PATRIMOINE CULTUREL

2.5.1 MONUMENTS HISTORIQUES, SITES INSCRITS OU CLASSES ET AUTRES SITES REMARQUABLES

Il s’agit ici de traiter de l’impact visuel du projet sur les éventuels sites inscrits, classés, monuments historiques et autres sites remarquables situés à proximité. L’impact visuel du projet est évalué mais également des sites ou monuments protégés. On parle alors de covisibilité.

Dans le cadre du présent projet, un bâtiment existant sera réhabilité et aucune construction ne sera réalisée. Ainsi, l’aspect extérieur du site ne sera pas modifié.

Aucun impact sur un site ou monument protégé n’est attendu.

MONUMENTS HISTORIQUES

La protection au titre des abords s'applique aux immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui contribuent à sa conservation ou à sa mise en valeur. La protection au titre des abords est une servitude d'utilité publique dont le but est la protection, la conservation et la mise en valeur du patrimoine culturel. Dans les périmètres délimités des abords, tous les travaux sur les immeubles protégés au titre des abords sont soumis à l'accord des architectes des Bâtiments de France (ABF). À défaut de périmètre délimité, seuls les travaux sur les immeubles situés dans le champ de visibilité d'un monument historique à moins de 500 mètres de celui-ci sont soumis à l'accord de l'ABF.

La base de données MERIMEE recense le patrimoine monumental et architectural français. Deux niveaux de protection existent pour les monuments historiques (MH) : un monument peut être classé ou inscrit comme tel, le classement étant le plus haut niveau de protection.

Le projet ne se situe pas dans le périmètre de protection de 500 m d’un monument historique. Le monument historique recensé le plus proche est le Cimetière de Seclin pour son bâtiment d’entrée à 3,0 km au Sud-Ouest du site. Ce dernier est classé MH par arrêté du 1er février 1945.

SITES INSCRITS OU CLASSES

Prévu par l’article L341-1 du Code de l’environnement, l’inventaire et le classement des sites vise les monuments naturels et sites dont la conservation ou la préservation présente, au point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général.

Les sites classés sont des lieux dont le caractère exceptionnel justifie une protection de niveau national : éléments remarquables, lieux dont on souhaite conserver les vestiges ou la mémoire pour les événements qui s’y sont déroulés.

L’inscription est une reconnaissance de la qualité d’un site justifiant une surveillance de son évolution, sous forme d’une consultation de l’architecte des Bâtiments de France sur les travaux qui y sont entrepris.

KALIES – KA18.07.015 115 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Aucun site inscrit ou classé n’est recensé dans la zone d’étude du projet. Le site classé le plus proche se situe à 6 km à l’est, il s’agit des « Champ de bataille de et ses abords » situé sur les communes de , , , Bouvines, Camphin-en-Pévèle, Chéreng, Cysoing, Fretin, , , Sainghin-en-Mélantois et par décret du 25 juillet 2014. Ce site historique s’étend sur environ 2 800 hectares.

Aucun impact sur un site ou monument protégé n’est attendu.

2.5.2 ZONES ARCHEOLOGIQUES

Au vu des données disponibles par l’INRAP, le site ne se situe pas sur une zone de fouille archéologique.

KALIES – KA18.07.015 116 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

2.6 DONNEES METEOROLOGIQUES

Les données météorologiques qui suivent ont été recueillies par le Centre de Météorologie Nationale de LILLE-LESQUIN.

A titre d’information, les données sont reproduites de façon plus détaillée dans l’annexe 4.

Vents

Pour la période comprise entre les mois de Janvier 2000 et Décembre 2013, les vents dominants ont été de secteurs Sud-Sud-Ouest et Ouest (avec des fréquences respectives de 9,0 % et 8,5 % toutes vitesses confondues).

Pour cette même période, les fréquences des vents correspondant à chaque classe de vitesse sont reportées dans le tableau ci-dessous.

Classe de vitesse [0 ; 5[ km/h [5 ; 16[ km/h [16 ; 29] km/h > 29 km/h

Fréquences des vents 11,2 % 48,4 % 33,6 % 6,8 % Entre 2000 et 2014, la vitesse instantanée la plus forte (126 km/h) a été enregistrée le 18 Janvier 2007.

La vitesse moyenne annuelle enregistrée entre 2000 et 2014 s’élève à 15,3 km/h.

Températures

Pour la période comprise entre 2000 et 2013, les températures relevées mettent en évidence :

 des moyennes quotidiennes comprises entre 3,9°C en décembre et 18,7°C en Juillet et Août ;

 une moyenne annuelle de 11,2°C ;

 un minimum absolu obtenu en Janvier 2013 de -13,4°C ;

 un maximum absolu obtenu en Août 2003 de 36,6°C.

Précipitations

Les moyennes des relevés effectués entre 2000 et 2013 révèlent des précipitations annuelles de 760,6 mm.

La hauteur maximale de précipitations tombées en 24 heures a été la plus forte au mois d’Août 2005 (62,8 mm).

Pour la même période, on a compté en moyenne 127,3 jours de précipitations par an (entre 8,8 et 14,1 jours suivant les mois).

Neige, grêle, orage, brouillard

De 2000 à 2013, on reporte en moyenne 18,8 jours de chute de neige, 0,7 jour de grêle, 17,7 jours d’orage et 46,1 jours de brouillard.

KALIES – KA18.07.015 117 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Ensoleillement

Les durées moyennes d’ensoleillement en heures pour la période allant de 2000 à 2013 sont :

Janvier Février Mars Avril Mai Juin

62,8 71,5 125,4 180,2 188,0 200,8

Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

200,2 184,6 161,3 109,3 56,2 56,2

Soit un total moyen de 1 596,3 heures sur l’année.

KALIES – KA18.07.015 118 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

3 MILIEU NATUREL

3.1 INVENTAIRE DES ZNIEFF

Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. On distingue 2 types de ZNIEFF :

 les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique ;

 les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

Selon les données disponibles sur le site internet de la DREAL Hauts-de-France et de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel), le projet n’est situé sur aucune ZNIEFF.

Dans un rayon plus large (10km), les zones naturelles les plus proches du projet sont les suivantes :

Type de la ZNIEFF Orientation Distance Désignation (identification)

ZNIEFF DE TYPE 2 Nord-Ouest 4,2 km Basse vallée de la Deûle entre Wingles et (310013759)

ZNIEFF DE TYPE 1 Marais d'Emmerin et d' et ancien dépôt des Nord-Ouest 4,5 km (310013308) voies navigables de et le petit claire marais

ZNIEFF DE TYPE 1 La forêt domaniale de Phalempin, le Bois de l’Offlarde, Sud 4,75 km (310013741) Bois Monsieur, Les cinq tailles et leurs lisières

ZNIEFF DE TYPE 1 Est 5,2 km Marais d’Ennevelin à Cysoing (310013750)

ZNIEFF DE TYPE 2 Est 5,2 km Vallée de la marque entre Ennevelin et hem (310013373)

ZNIEFF DE TYPE 1 Marais de et anciens dépôts des voies Ouest 7,4 km (310030110) navigables

ZNIEFF DE TYPE 1 Nord-Est 9,4 km Lac du héron (310013374)

ZNIEFF DE TYPE 1 Nord-Est 10 km Prairies et bois humides des 17 Bonniers à Willem (310014128)

ZNIEFF DE TYPE 1 Sud-Ouest 10 km Etang et bois de l'Epinoy (310013321)

Les informations sur ces ZNIEFF sont présentées en annexe 5.

La carte ci-après localise ces ZNIEFF.

KALIES – KA18.07.015 119

LOCALISATION DES ZNIEFF

310013374

310014128 310013759

310013373

Projet

310013308

310030110 310013741

310013750

310013321

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\11 - Localisation des ZNIEFF.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

3.2 LES RESERVES NATURELLES

Les réserves naturelles nationales, dont la création est encadrée par l’article L322-1 du Code de l’environnement, sont mises en place lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, des gisements de minéraux et de fossiles et, en général, du milieu naturel présente une importance particulière ou qu’il convient de les soustraire à toute intervention artificielle susceptible de les dégrader.

Aucune réserve naturelle nationale n’est recensée à proximité du projet de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS, et ce dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres (Etangs du Romelaëre - RNN168, à plus de 50 km à l’Ouest).

Les réserves régionales, encadrées quant à elles par l’article L.332-2-1 du Code de l’environnement, permettent, comme les réserves nationales, la protection des espaces ou propriétés présentant un intérêt pour la faune, la flore, le patrimoine géologique ou paléontologique ou, d’une manière générale, pour la protection des milieux naturels.

A proximité du projet, dans un rayon de 10 km, une seule réserve régionale est recensée. Elle est reprise dans le tableau ci-dessous.

Identification de la Orientation Distance Désignation réserve régionale

FR9300113 Nord-Est 10 km Réserve naturelle régionale du Héron

3.3 LES ARRETES PREFECTORAUX DE PROTECTION BIOTOPE

Les arrêtés préfectoraux de protection biotope, visés par l’article R.411-15 du Code de l’environnement, permettent de prévenir la disparition d’espèces figurant sur des listes de protection d’espèces animales non domestiques et espèces végétales non cultivées.

Aucune aire protégée par arrêté préfectoral de protection biotope n’est recensée à proximité du site, dans un rayon de 10 km. L’aire protégée la plus proche est la Prairie des Willemots (FR3800449) à 20 km au Nord-Ouest.

3.4 PARCS NATURELS NATIONAUX ET REGIONAUX

Le parc naturel national est un outil visant à protéger un territoire, non habité, quand le parc naturel régional vise à développer un territoire habité en prenant en compte les enjeux économiques mais également environnementaux.

Le projet sera situé à plus de 10 km de parcs naturels nationaux et régionaux. Le parc naturel le plus proche est le parc naturel régional de Scarpe-Escaut à environ 30 km au Sud-Est du site.

3.5 SITES NATURA 2000

Le réseau NATURA 2000 est un réseau écologique européen cohérent formé par les Zones de Protection Spéciales (ZPS) et les Zones Spéciales de Conservation (ZSC), classées respectivement au titre de la Directive « Oiseaux » et de la Directive « Habitats ». L’objectif est de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l’Union Européenne.

KALIES – KA18.07.015 121 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

3.5.1 INVENTAIRE ET DESCRIPTION DES SITES NATURA 2000 A PROXIMITE

Le site NATURA 2000 le plus proche du site est repris dans le tableau ci-dessous (cf. annexe 5).

Identification du Orientation Distance Désignation site NATURA 2000

ZPS - FR9300113 Sud 8,6 km Les "Cinq Tailles"

Cette zone NATURA 2000 a été classée au regard de l’avifaune présente sur le site.

3.5.2 EVALUATION PRELIMINAIRE DES INCIDENCES NATURA 2000

L’objet de l’évaluation des incidences NATURA 2000 est de déterminer si l’activité du site de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS dans sa configuration future portera atteinte de conservation des habitats et espèces végétales et animales ayant justifié la désignation du site.

INCIDENCES LIEES AUX REJETS AQUEUX

Les eaux rejetées par le projet seront des eaux domestiques, des eaux pluviales ainsi que des eaux usées industrielles.

Les eaux usées domestiques seront rejetées au réseau d’assainissement pour être traitées par la station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE tandis que les eaux industrielles bénéficieront d’un traitement au préalable sur site avant le rejet au réseau d’assainissement et le traitement en station d’épuration.

L’exutoire final et milieu récepteur de la station d’épuration sera le Canal de la Deûle.

Les eaux pluviales de toiture et de voiries seront collectées par le réseau de la zone d’activité pour être dirigées vers le bassin d’infiltration de la zone.

Du fait de la nature des rejets du site et de leurs localisations, aucun impact ne sera retenu sur la zone NATURA 2000 la plus proche.

INCIDENCES LIEES AUX REJETS ATMOSPHERIQUES

Du fait de la distance entre le site ETS G. VERBRUGGE & FILS et la zone NATURA 2000, les rejets atmosphériques du site n’entraîneront pas d’impact significatif sur la zone NATURA 2000.

INCIDENCES LIEES AUX EMISSIONS SONORES

La distance séparant les deux sites et le respect des valeurs limites de bruit en limite d’exploitation permettra de s’assurer de l’absence d’impact sonore du projet sur la zone NATURA 2000.

KALIES – KA18.07.015 122 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

INCIDENCES LIEES AU TRAFIC

La zone NATURA 2000 est située à distance des principaux axes de circulation et notamment l’autoroute A1 sur laquelle le trafic lié à l’activité se déversera. De plus, au regard du trafic existant et du faible trafic engendré par l’activité, aucun impact lié au trafic est attendu sur la zone NATURA 2000.

3.6 INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES

En l’absence de modification des surfaces bâties et imperméabilisées, aucun inventaire des zones humide n’est requis.

Comme l’indique la carte ci-après, la zone à dominante humide la plus proche se situe à 3 km au Nord du site, au niveau des marais de NOYELLES-LES-SECLIN.

KALIES – KA18.07.015 123

Localisation des zones à dominante humide sur carte IGN au 1/25 000

ETS G. VERBRUGGE & FILS

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\XX – Zone à dominance humide.docx

DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

3.7 TRAME VERTE ET BLEUE - SRCE

La Trame Verte et Bleue (TVB) est un ensemble de continuités écologiques composés de réservoirs de biodiversité, de corridors écologiques et de cours d’eau et canaux, qui peuvent jouer le rôle de réservoirs de biodiversité et/ou de corridors. Elle se conçoit jusqu’à la limite des plus basses mers en partant de la terre.

 les réservoirs de biodiversité sont des zones vitales, riches en biodiversité, où les individus peuvent réaliser tout ou partie de leur cycle de vie.

 les corridors correspondent aux voies de déplacement empruntées par la faune et la flore qui relient les réservoirs de biodiversité.

La Trame Verte et Bleue est donc constituée d’une composante bleue, se rapportant aux milieux aquatiques et humides (fleuves, rivières, étangs, marais, etc.), et d’une composante verte, se rapportant aux milieux terrestres (forêts, prairies, etc.), définies par le Code de l’environnement.

Les objectifs de la trame verte sont définis par la loi n°2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite « Loi Grenelle II ». Cette loi instaure le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ayant pour objet la préservation, la gestion et la remise en « bon état des milieux » nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines.

Le SRCE du Nord-Pas-de-Calais arrêté par le préfet de région le 16 Juillet 2014 a été annulé le 26 Janvier 2017. Les éléments de l’ancien SRCE et notamment l’analyse du plan d’action stratégique ne sont pas présentés dans le cadre de ce dossier.

La carte ci-dessous représente un extrait de la carte de la Trame Verte et Bleue du Nord-Pas-de- Calais. La zone d’étude se situe sur un territoire artificialisé, il n’est pas situé sur un réservoir biologique ou un corridor écologique. Ainsi, l’impact du projet sur la trame verte et bleue sera faible.

KALIES – KA18.07.015 125

SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE – TRAME VERTE ET BLEUE

ETS G. VERBRUGGE & FILS

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\XX - Trame verte et bleue.docx

DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

3.8 INVENTAIRE FAUNE-FLORE

Le projet de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS sera mis en œuvre sur un site existant de la zone d’activités de TEMPLEMARS.

En l’absence de modification des surfaces bâties et imperméabilisées, aucun inventaire faune flore ne sera requis.

3.9 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Le projet s’implantera en zone d’activité située en périphérie de Lille.

Il ne sera pas situé en zone humide, ni sur une zone naturelle de type ZNIEFF, ZICO ou encore ZONE NATURA 2000.

Les espèces protégées se situant à distance du projet, aucune incidence du projet sur celles-ci n’est attendue.

Il n’est pas prévu de nouvelles constructions

Le projet ne comportera pas d’extension sur de nouvelles parcelles. Il n’est pas prévu de nouvelles constructions, ni de modification des surfaces imperméabilisées de voiries.

Le projet ne comportera pas d’extension sur de nouvelles parcelles.

Aucune compensation ne sera nécessaire.

Il ne sera pas retenu d’incidence notable du projet.

KALIES – KA18.07.015 127 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4 EAUX ET SOLS

4.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT

4.1.1 CONTEXTE HYDROLOGIQUE

Les principaux cours d’eaux de surface présents dans la zone d’étude sont :

 la becque de WATTIGNIES à 3,2 km à l’Ouest ;

 le canal de SECLIN à 4 km au Sud-Ouest ;

 la Marque située à plus de 5,6 km à l’Est ;

 le canal de la Deûle situé à plus de 6,6 km à l’Ouest.

Les données ci-dessous sont issues de la prise en compte du SDAGE 2016-2021 en application de la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/CE).

La becque de WATTIGNIES et le canal de Seclin se déversent dans le canal de la Deûle.

Le canal de la Deûle appartient à la masse d’eau « Deûle canalisée de la confluence avec le canal d’Aire à la confluence avec la Lys ». Il s’agit d’une masse d’eau qui a subie d’importantes modifications durant les dernières décennies et elle est aujourd’hui essentiellement canalisée.

La Marque appartient à la masse d’eau du même nom. Elle se jette dans la Deûle au niveau de MARQUETTE-LEZ-LILLE.

Les caractéristiques des masses d’eau sont les suivantes :

N° de la masse Nom de la masse d’eau Type national d’eau

Deûle canalisée de la confluence G20 FRAR32 avec le canal d’Aire à la confluence (Grand et moyen cours d’eau dans dépôt argilo avec la Lys sableux)

P20 FRAR34 Marque (Petits cours d’eau dans dépôt argilo sableux)

 Qualité de l’eau de surface.

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Artois Picardie fixe des objectifs de qualité pour les eaux de surface. Au sens de la Directive Cadre sur l’Eau, la qualité des eaux de surface, mesurée par l’Agence de l’Eau, comprend :

 l’état chimique, qui correspond 2 classes : bon / non atteint, en fonction de la concentration dans l’eau de 41 substances. Selon le principe du « paramètre déclassant », le dépassement du seuil pour une seule de ces substances entraîne le déclassement de l’ensemble de la station.

 l’état écologique (ou le potentiel écologique pour les masses d’eau artificielles ou fortement modifiées), caractérisé par :

 l’état physico-chimique, déterminé à partir de paramètres comparables à l’ancienne grille 1971,

KALIES – KA18.07.015 128 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

 l’état biologique, qui prend en compte des indicateurs biologiques différents :

. les algues avec l’Indice Biologique Diatomées (IBD),

. les invertébrés avec l’Indice Biologique Global Normalisé (IBGN), remplacé à partir de 2016 par l’Indice Invertébré Multi-Métrique (I2M2),

. les poissons avec l’Indice Poisson (IP).

L’état écologique est déterminé ensuite par une méthodologie provenant de la Directive Cadre sur l’Eau. L’Etat écologique comprend 5 classes, du bleu (très bon état) au rouge (mauvais état).

Les stations de mesure permettant d’établir la qualité des cours d’eau cités précédemment sont retenues en fonction de leur localisation par rapport au projet et du sens d’écoulement de la masse d’eau.

La Marque à Forest Sur Marque (59) 01085000

La Deûle à Haubourdin (59) 01080000

Station d’épuration de Houplin-Ancoisne

Projet ETS G. VERBRUGGE & FILS

Légende : La Deûle à Don (59) Sens hydraulique de la Deûle 01079000 Sens hydraulique de la Marque

En ce qui concerne le canal de la Deûle (masse d’eau FRAR32), les stations de mesures suivantes sont retenues :

KALIES – KA18.07.015 129 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

 le canal de la Deûle à Don (n°01079000), situé en amont des rejets de la station d’épuration de HOUPLIN-ANCOISNE et du projet dans le sens hydraulique du canal de la Deûle ;

 le canal de la Deûle à HAUBOURDIN (n°01080000), situé en aval des rejets de la station d’épuration de HOUPLIN-ANCOISNE et du projet dans le sens hydraulique du canal de la Deûle.

En ce qui concerne la Marque (masse d’eau FRAR34), en l’absence d’une seule station de mesure en amont du projet, la station de mesure « La Marque à Forest Sur Marque » (n°01085000) sera retenue. Celle-ci se situe en aval du projet, dans le sens hydraulique de la Marque.

La qualité écologique des masses d’eau au niveau de ces stations est présentée dans le tableau suivant :

Paramètres de la Qualité Rappel Qualité Nom de la écologique 2015 Qualité de Station de écologique station de écologique de la l’objectif mesure de la masse mesure Physico- station du Biologique d’eau chimique SDAGE

La Deûle à Don 01079000 Médiocre Moyen Médiocre Bon état La Deûle à Mauvais état 01080000 Médiocre Moyen Médiocre 2027 Haubourdin

La Marque à Bon état Forest Sur 01085000 Mauvais / Mauvais Mauvais état 2027 Marque

La qualité chimique des eaux de surface est indiquée dans le tableau suivant :

Nom de la masse d’eau Etat chimique en 2007 Rappel de l’objectif du SDAGE

Deûle canalisée de la confluence avec le canal d'Aire à la Non atteinte du bon état Bon état en 2027 confluence avec la Lys

Marque Non atteinte du bon état Bon état en 2027

 Objectifs de qualité des eaux de surface

Le SDAGE, adopté en octobre 2015 pour la période 2016-2021 par le comité de bassin, fixe des objectifs de qualité pour chacune des « masses d’eau » du bassin Artois-Picardie, qui présentent des similitudes en terme de caractéristiques et de fonctionnement écologique. On y distingue les eaux de surface continentales, les eaux de surface côtières et de transition ainsi que les masses d’eau souterraines.

Les objectifs de qualité sont :

 le bon état chimique,

 le bon état écologique, conditionné par le bon état physico-chimique et le bon état biologique, ou le bon potentiel écologique pour les masses d’eau artificielles ou fortement modifiées. L’état écologique comprend 5 classes, le vert (bon état) étant l’objectif à atteindre.

KALIES – KA18.07.015 130 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Le « bon état », qui se détermine par rapport à des cours d’eau de référence, doit être atteint en 2021. Des dérogations sont prévues pour des motifs de report de délais précis.

Les objectifs d’état global de la masse d’eau sont présentés dans le tableau suivant.

Etat Etat écologique Etat chimique Masse Nom de la global d’eau Masse d’eau Motif de Paramètre Objectif Objectif Objectif Motif de dérogation dérogation déclassant

Deûle Faisabilité canalisée de la Objectif Objectif Faisabilité technique / Coût confluence global écologique Bon état technique disproportionnés FRAR32 avec le canal moins moins chimique / (durée importante (Pollution issue de d'Aire à la strict strict 2027 de réalisation des nombreuses sources confluence 2027 2027 actions) diffuses) avec la Lys

Faisabilité technique / Coût Objectif Objectif disproportionnés Faisabilité global écologique (difficultés Bon état technique FRAR34 Marque moins moins d’intervention, chimique (Pollution issue de / strict strict durée importante 2027 nombreuses sources 2027 2027 de réalisation des diffuses) actions, temps de réaction du milieu)

La page suivante présente les objectifs de qualité du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux.

KALIES – KA18.07.015 131 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

KALIES – KA18.07.015 132 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.1.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE

Les principales caractéristiques du sous-sol dans l’environnement proche du site peuvent être déduites des coupes géologiques des sondages les plus proches et des informations fournies par la carte géologique.

L’étude de la carte géologique au 1/50 000 (« Feuille n°20 « CARVIN ») dont un extrait est présenté en page suivante montre que le projet sera situé sur un sol composé de Sénonien et craie blanche (c4).

Par ailleurs, 3 forages à moins de 500 mètres permettent de dresser la succession approximative des formations géologiques présentes dans la zone d’étude. Le premier ouvrage est référencé n°00203X0345/F1 d’une profondeur de 40 m, le deuxième 00203A008/F1 d’une profondeur de 25 m et le troisième 00203X0383/TEM d’une profondeur de 45 m. Ces forages sont situés à proximité du projet et sur une même zone géologique que ce dernier, ces forages peuvent être représentatifs de la situation géologique au droit du site.

Ces forages permettent de définir la coupe lithologique théorique présentée dans le tableau ci- dessous :

Profondeur à partir Formation du sol

QUATERNAIRE : Terre végétales 0 à 0,4 m Argile jaunâtre 0,4 m à 1,5 m

SENONIEN : Marnettes 1,5 à 5 m Craie blanche 5 à 17 m Craie blanche avec silex 17 à 19,6 m

TURONIEN SUPERIEUR: Banc de meule 19,6 m à 20,15 m Marnes grises à silex 20,15 à 23 m

TURONIEN INFERIEUR: Marnes bleues « dièves » 23 – 45 m

Un diagnostic de pollution des sols a été réalisé en Avril 2010 au droit du site. Une campagne d’investigation comprenant 8 sondages au droit du site a été faite sur une profondeur de 4 m. Le rapport est présenté en annexe 9.

A partir des sondages réalisés sur le site, le profil géologique type des premiers mètres a pu être défini :

- par endroit de la terre végétale sur une épaisseur maximale de 0,1 m ;

- des limons peu à moyennement sableux brun pouvant contenir par endroits des remblais artificiels ;

- de la craie altérée blanche à partir de 2 m ;

- de la craie en blocs à partir de 3,5 m.

Le détail des profils des 8 forages est présenté dans le rapport de base en annexe 8.

KALIES – KA18.07.015 133

Extrait de la carte géologique de la feuille n°20 de Carvin au 1/50 000

ETS G. VERBRUGGE & FILS

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\14 - Carte géologique.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.1.3 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

A) RESSOURCES AQUIFERES

D’après les données du SIGES Nord Pas-de-Calais (Système d’Information pour la Gestion des Eaux Souterraines) et du site Infoterre, 2 nappes d’eaux souterraines sont présentes au droit du site :

 la nappe de la craie ;

 la nappe des calcaires du Carbonifères.

La nappe de la craie constitue une ressource importante en eau pour la région Hauts-de- France. D’après les données du BRGM, le réservoir aquifère est constitué par les couches de craie des étages Sénonien et Turonien supérieur, épaisses de plusieurs dizaines de mètres et reposant sur les marnes peu perméables du Turonien moyen et inférieur. L’aquifère crayeux est rechargé naturellement par la partie des précipitations efficaces qui s’infiltre et ne participe pas au ruissellement.

La nappe s’écoule vers le Nord-Ouest en période de basses eaux et vers l’Ouest en période de hautes eaux à environ 20 à 25 m de profondeur au droit du site.

La carte ci-après illustre le sens d’écoulement de la nappe de la Craie.

Un rapport de base et une note hydrogéologique sont disponibles respectivement en annexes 8 et 10.

Suite à l’analyse hydrogéologique au droit du site, 3 piézomètres seront installés : 1 en amont du sens d’écoulement de la nappe et 2 en aval ; afin de déterminer la qualité de la nappe de la Craie avant la mise en œuvre des activités et durant la période d’activités du site.

La nappe des calcaires du Carbonifères sous la nappe de la Craie présente des aquifères. Cette nappe, captive, est fortement surexploitée, notamment dans la région de Lille-Roubaix- Tourcoing. Le substratum de la nappe de la craie est constitué de marnes du Turonien qui l’isolent de celle du Calcaire carbonifère, il n’est toutefois pas possible d’exclure toute communication entre ces deux nappes.

KALIES – KA18.07.015 135 Sens d’écoulement des masses d’eaux souterraines

(Source SIGES)

ETS G. VERBRUGGE & FILS

ETS G. VERBRUGGE & FILS

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\15 - Sens écoulement nappe.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

DONNEES SUR LA MASSE D’EAUX SOUTERRAINES

Les données ci-dessous sont issues de la prise en compte du SDAGE du Bassin Artois-Picardie pour la période 2016-2021, en application de la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/CE).

Les masses d’eaux souterraines dans le secteur de TEMPLEMARS faisant l’objet d’une codification au titre de la DCE sont la nappe d’eau de la craie de la vallée de la Deûle et la nappe d’eau des calcaires du Carbonifère.

Les caractéristiques de cette nappe sont présentées dans le tableau suivant.

Code de la Superficie (km²) Nom de la masse Type de Trans- masse d’eau d’eau souterraine masse d’eau district souterraine Totale Affleurante

Craie de la vallée de Dominante FRAG003 1 331 743 Non la Deûle sédimentaire

Calcaire Carbonifère Dominante FRAG015 de Roubaix- 602 - Oui sédimentaire Tourcoing

 Qualité de la nappe

L’évaluation de l’état des masses d’eau souterraines résulte de la combinaison de critères qualitatifs et quantitatifs.

La qualité des nappes est mesurée par les stations de mesure du Réseaux de Contrôle et de Surveillance et du Réseau de Contrôle Opérationnel gérées par l’Agence de l’Eau Artois Picardie et le BRGM.

L’évaluation de l’état des nappes est réalisée à partir de la moyenne de 6 années de mesures.

Selon le SDAGE 2016-2021, l’état actuel de la nappe est le suivant :

Etat actuel Nom de la Type de masse Code ME masse d’eau d’eau Global Quantitatif Chimique

Craie de la Dominante vallée de la FRAG003 Mauvais Bon Mauvais sédimentaire Deûle

Calcaire Carbonifère de Dominante FRAG015 Mauvais Mauvais Bon Roubaix- sédimentaire Tourcoing

Le « bon état » sous-entend :

 le bon état chimique atteint si :

. la masse d’eau respecte des valeurs seuils,

. la masse d’eau n’empêche pas les masses d’eau superficielles d’atteindre leur objectif,

. aucune intrusion d’eau salée due aux activités humaines n’est constatée,

KALIES – KA18.07.015 137 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

 l’inversion de tendances concernant les concentrations de polluant à la hausse,

 le bon état quantitatif les masses d’eau sont qualifiées en mauvais état si :

. l’alimentation de la majorité des cours d’eau qui drainent la masse souterraine devient problématique,

. la masse d’eau présente une baisse tendancielle de la piézométrie,

. des conflits d’usage récurrents apparaissent.

 Objectif de la qualité de la nappe

Le SDAGE 2016-2021 définit les objectifs de qualité des eaux pour la masse d’eau souterraine concernée :

Objectifs d’état retenus Nom de la Type de masse Code ME masse d’eau d’eau Global Quantitatif Chimique

Craie de la Dominante Atteinte en Atteinte en Atteinte en vallée de la FRAG003 sédimentaire 2027 2015 2027 Deûle

Calcaire Carbonifère de Dominante Bon état Atteint en FRAG015 Bon état 2027 Roubaix- sédimentaire 2027 2015 Tourcoing

Des dérogations sont prévues concernant la non atteinte des objectifs en 2027 au regard des conditions naturelles avec un temps de réaction long pour la nappe de la craie.

Les deux masses d’eaux sont illustrées en page suivante et en annexe 6.

KALIES – KA18.07.015 138

Masses d’eaux souterraines au droit du site

Craie de la vallée de la Deûle Calcaires Carbonifères

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\16 - Masses d'eaux souterraines.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

CAPTAGES D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Selon la carte de l’Agence de l’Eau, le projet ne sera pas situé dans un périmètre de protection d’un captage en eau potable immédiat, rapproché ou éloigné.

Au vu des données fournies par l’Agence de l’eau Artois Picardie, le premier captage en eau potable est situé sur la commune de Wattignies à 3,6 km à l’Ouest du projet (référence 00146D0074/F6).

La carte des captages présentées page suivante permet de localiser l’ensemble des captages à proximité du projet.

Selon le règlement d’urbanisme, le site est visé par le Projet d’Intérêt Général (PIG) en secteur S2 vis-à-vis des champs captants. Des préconisations sont donc établies pour le site et seront respectées.

KALIES – KA18.07.015 140 Utilisation de la ressource en eau TEMPLEMARS

00146C0075/F8 ETAT DES CAPTAGES EN EAU POTABLE "! 00146C0001/F1 "! Abandonné (fermé) 00146D0076/F9W Actif 00146C0002/F020146C!0077/F10 "! ! 0014!6C0003/F"3 En projet 00146C0072/"F7 " "! 00146D0074/F6 ! 001"!46D"!0004/F4 Perspective d'abandon " 00146D0073/F5 PROTECTION DES CAPTAGES EN EAU POTABLE "! Début consultation services "! Engagée par convention "! Etablissement rapport HGA 00202A0131/F10 "! Premier jour d'enquête ou CDH "! 00202A0130/F9 ! Fin de consultation "! 00202A0129/F8 " "! 00202A0128/F7 ! D.U.P "! " 00202A0127/F6 "! Publication aux Hypothèques "! 00202A0126/F5 "! 00202A0125/F4 PERIMETRE DE PROTECTION DES CAPTAGES 00202A0124/F3 "! Périmètre immédiat "! 00202A0123/F2 Périmètre rapproché Périmètre éloigné "! "! 00202A0122/F1 00202A0407/F"1!1 Non renseigné

00202B0059/F1 "! ±

0 0,5 1 2 Km

IGN SCAN25®, A.E.A.P. Agence de l'Eau Artois Picardie UTILISATION DE LA RESSOURCE EN EAU.mxd M. Rymek - 27/09/2018 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

AUTRES CAPTAGES

Dans un rayon de 500 m autour du projet, on recense les captages suivants :

Situation par rapport Situation N° du captage Commune Usage au projet hydraulique

00203A0319/PS1 Templemars 150 m au Sud-Est Amont Industriel

00203A0318/PS1 Templemars 280 m au Sud Amont Industriel

00203A0008/F1 Vendeville 375 m au Nord Aval Industriel

00203X0345/F1 Templemars 440 m au Sud Amont Industriel

00203X0383/TEM Templemars 480 m au Sud-Ouest Amont Industriel

Il s’agit exclusivement de captages utilisés à des fins industrielles.

KALIES – KA18.07.015 142 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.1.4 SITES POTENTIELLEMENT POLLUES A PROXIMITE

Les bases de données BASIAS et BASOL regroupent les sites potentiellement pollués (BASOL) et industriels (BASIAS).

Dans un rayon d’1 km autour de la zone d’étude, la base de données BASIAS recense 18 sites, tandis que la base de BASOL deux.

Le tableau et la carte ci-dessous regroupent les informations relatives à ces sites.

Distance Identifiant Nom Commune Activité Etat au site (en m)

Sites BASOL

Fabrication de savons, détergents et produits d'entretien ; Dépôt de Site à liquides inflammables ; Stockage de connaissance produits chimiques ; Fabrication et/ou sommaire, 59.0463 QUALISTOCK Templemars 100 m au Sud-Est stockage de pesticides et d'autres diagnostic produits agrochimiques ; Fabrication, éventuellement réparation et recharge de piles et nécessaire d'accumulateurs électriques

Site mis à l'étude, Chantier de récupération de véhicules diagnostic 59.0098 ETS WATTEL ET FILS Vendeville 900 m au Nord-Est accidentés et ferrailles prescrit par arrêté préfectoral

Sites BASIAS

Fabrication, transformation et/ou NPC5907096 MAINETTI SA Templemars En activité 70 m au Sud-Est dépôt de matières plastiques de base

Fabrication de savons, détergents et produits d'entretien ; Dépôt de liquides inflammables ; Stockage de produits chimiques ; Fabrication et/ou NPC5907130 QUALISTOCK S.A.R.L. Templemars En activité 100 m au Sud-Est stockage de pesticides et d'autres produits agrochimiques ; Fabrication, réparation et recharge de piles et d'accumulateurs électriques

Etablissement Garages, ateliers, mécanique et Activité 161 m au Sud- NPC5952154 Templemars DEWIDEHEM SAS soudure terminée Ouest

Fabrication, transformation et/ou Comptoir des dépôt de matières plastiques de base 182 m au Sud- NPC5907175 Professionnels du Templemars En activité Ouest Nettoyage (C.P.N. S.A.) Décharge de déchets industriels spéciaux

Garages, ateliers, mécanique et soudure

MENU (S.A.R.L. Carrosserie, atelier d'application de 205 m au Sud- NPC5907150 Templemars En activité Carrosserie) peinture sur métaux, PVC, résines, Ouest plastiques (toutes pièces de carénage, internes ou externes, pour véhicules...)

Stockage de produits chimiques Air Products Ex Ste (minéraux, organiques, notamment 280 m au Sud- NPC5951394 Templemars En activité Prodair ceux qui ne sont pas associés à leur Ouest fabrication, ...)

Carrosserie, atelier d'application de peinture sur métaux, PVC, résines, NPC5907142 CHEP ' FRANCE S.A. Templemars plastiques (toutes pièces de carénage, En activité 280 m à l’Ouest internes ou externes, pour véhicules...)

Transformateur Garages, ateliers, En activité et DESMETTRE (S.A. mécanique et soudure NPC5907105 Vendeville partiellement 385 m au Nord Pierre & Fils) Compression, réfrigération réaménagé Dépôt de liquides inflammables

KALIES – KA18.07.015 143 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Distance Identifiant Nom Commune Activité Etat au site (en m)

Fabrication d'appareils NPC5952188 Sicli Extincteurs Vendeville En activité 400 m au Nord-Est électroménagers (électriques ou non)

S.A. Brunel Chimie NPC5951956 Templemars Dépôt de liquides inflammables En activité 405 m au Sud Dérivés

Commerce de gros, de détail, de desserte de carburants en magasin NPC5907131 AUTOCAMPUS (Ets) Vendeville En activité 525 m au Nord-Est spécialisé (station-service de toute capacité de stockage)

540 m au Sud- NPC5907129 HANNECARD S.A.R.L. Templemars Fabrication de caoutchouc synthétique En activité Ouest

Activité 570 m au Sud- NPC5907151 ETANOR SARL Templemars Imprimerie terminée Ouest

Activité NPC5952189 Garage des Peupliers Vendeville Garage 577 m au Nord-Est terminée

Fabrication, dépôt et retraitement de Activité 620 m au Sud- NPC5907170 REPROGRAPHIC Ets Templemars supports magnétiques et optiques terminée Ouest

Duthoit (Ets Jean Dépôt de liquides inflammables et 640 m au Sud- NPC5904332 Templemars En activité Baptiste) stockage charbon Ouest

FLUVIAUD (S.A. Transport et dépôt de liquides 675 m au Sud- NPC5907111 Templemars En activité Transports) inflammables Ouest

NPC5952073 Massive France S.A. Templemars Décharge de déchets industriels banals En activité 800 m au Sud-Est

La nappe s’écoule vers le Nord-Ouest en période de basses eaux et vers l’Ouest en période de hautes eaux à environ 20 à 25 m de profondeur au droit du site.

Les sites situés en amont du site ETS G. VERBRUGGE & FILS sont donc ceux situés au Sud-Est en période de basses eaux et à l’Est en période de hautes eaux.

Les sites situés en aval du site ETS G. VERBRUGGE & FILS sont ceux situés au Nord-Ouest en période de basses eaux et à l’Ouest en période de hautes eaux.

KALIES – KA18.07.015 144

Inventaire des sites BASOL - BASIAS

ETS G. VERBRUGGE & FILS

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\18 - Carte BASOL BASIAS.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.1.5 ETAT DE POLLUTION DES SOLS

DANS L’ENVIRONNEMENT

Une campagne de mesures de sols a été réalisée dans l’environnement et au droit du site ETS G. VERBRUGGE & FILS (zone 5). Les résultats sont présentés dans le tableau ci-après et proviennent du Rapport de base en annexe 8.

Ces résultats sont comparés au fond pédo-géochimique de Nord-Pas-de-Calais pour une formation de type « limons lœssiques ».

Valeur de Paramètres Unités N°CAS Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 référence

Aluminium (Al) mg/kg de MS 7429-90-5 2820 13300 3260 7850 8260 59 200

Arsenic (As) mg/kg de MS 7440-38-2 8,5 8,31 9,37 7,75 8,93 14

Cadmium (Cd) mg/kg de MS 7440-43-9 0,76 0,82 0,86 0,67 0,86 0,93

Chrome (Cr) mg/kg de MS 7440-47-3 17,8 16,2 20,9 16,3 17,7 77,4

Chrome VI mg/kg de MS 18540-29-9 <1.0 <0.5 <0.5 <3.2 <0.5 /

Cuivre (Cu) mg/kg de MS 7440-50-8 37 34,8 17,7 36,3 29,5 32,7

Nickel (Ni) mg/kg de MS 7440-02-0 12,6 14,2 16,3 12,2 14,8 38,6

Plomb (Pb) mg/kg de MS 7439-92-1 126 87,8 102 302 100 108,7

Zinc (Zn) mg/kg de MS 7440-66-6 94,8 164 91,6 79 176 109,6

Mercure (Hg) mg/kg de MS 7439-97-6 <0.10 0,3 <0.10 0,14 <0.10 0,264

La page suivante localise les points de mesures des 5 zones.

Les teneurs en cuivre en zones 1, 2 et 4 sont légèrement supérieures à la valeur de référence.

Des teneurs plus importantes en plomb en zone 1 et surtout en zone 4 ont été identifiées.

En zone 2 et en zone 5 (sur le site futur), des teneurs en zinc ont également été observées comme étant supérieures à la valeur de référence.

KALIES – KA18.07.015 146

Localisation des points de prélèvements de sols réalisés en Octobre 2018

Zone 2

Zone 4 Zone 1

Zone 5

Zone 3

Légende :

Emprise du site

Point de prélèvement Source : Géoportail de sols superficiels

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\19 - Sols.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

DIAGNOSTIC SOL AU DROIT DU SITE

Un diagnostic de pollution des sols a été réalisé en 2010 au droit du site.

Celui-ci est présenté en annexe du Rapport de base (annexe 8).

Huit sondages dont 2 à des profondeurs différentes ont été réalisés.

Les résultats sont synthétisés en page suivante. Les points concernés sont situés avec les résultats.

Il apparait qu’en deux points (4.1 et 5.1) de mesures superficiels, les taux en métaux sont supérieurs aux concentrations du fond pédo-géochimique de Nord-Pas-de-Calais pour une formation de type « limons lœssiques ». Ces valeurs ne se retrouvent pas en profondeur (4.2).

Il s’avère en effet que les remblais utilisés pour la constitution du sol superficiel sont composés de cendres.

KALIES – KA18.07.015 148 Résultats du diagnostic de pollution de sols 2010

Unité 1.1 1.2 2.1 3.1 4.1 4.2 5.1 6.1 7.1 8.1

Profondeur m 0,1-0,5 2,0-2,5 0,5-1,0 0,1-0,5 0,3-0,4 1,0-1,5 0,1-0,5 0,0-0,5 0,0-0,5 0,3-0,4

Arsenic mg/kg 8,6 < 4 9,7 8,2 16 6,1 21 9,1 7,8 7,6

Cadmium mg/kg 0,5 < 0,4 < 0,4 0,5 1 < 0,4 1,5 0,5 < 0,4 0,4

Chrome mg/kg 32 17 44 34 160 50 230 32 42 29 x

u Cuivre mg/kg 23 < 5 12 24 570 1 770 30 11 26 a t

é Mercure mg/kg 0,1 < 0,05 < 0,05 0,14 0,16 < 0,05 0,09 0,13 < 0,05 0,12 M Plomb mg/kg 55 < 13 18 110 390 16 1000 91 19 84

Nickel mg/kg 15 9,7 24 16 40 30 71 16 22 15

Zinc mg/kg 78 29 47 80 3900 57 7100 100 49 77

Naphtalène mg/kg < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 / < 0,02 < 0,02 < 0,02

Anthracène mg/kg < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 / < 0,02 < 0,02 < 0,02

Phénanthrène mg/kg 0,04 < 0,02 < 0,02 0,04 0,03 < 0,02 / 0,04 < 0,02 0,03

Fluoranthène mg/kg 0,07 < 0,02 < 0,02 0,05 0,05 < 0,02 / 0,07 < 0,02 0,05

Benzo(a)anthracène mg/kg 0,04 < 0,02 < 0,02 0,04 0,04 < 0,02 / 0,04 < 0,02 0,03

Chrysène mg/kg 0,05 < 0,02 < 0,02 0,04 0,03 < 0,02 / 0,05 < 0,02 0,04

Benzo(a)pyrène mg/kg 0,04 < 0,02 < 0,02 0,03 0,03 < 0,02 / 0,04 < 0,02 0,03

Benzo(ghi)pérylène mg/kg 0,04 < 0,02 < 0,02 0,04 0,02 < 0,02 / 0,04 < 0,02 0,03

P Benzo(k)fluoranthène mg/kg 0,03 < 0,02 < 0,02 0,02 < 0,02 < 0,02 / 0,02 < 0,02 < 0,02 A H Indéno(1,2,3- mg/kg 0,04 < 0,02 < 0,02 0,03 0,02 < 0,02 / 0,03 < 0,02 0,03 cd)pyrène

Acénaphtylène mg/kg < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 / < 0,02 < 0,02 < 0,02

Acénapthène mg/kg < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 / < 0,02 < 0,02 < 0,02

Fluorène mg/kg < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 / < 0,02 < 0,02 < 0,02

Pyrène mg/kg 0,05 < 0,02 < 0,02 0,04 0,04 < 0,02 / 0,05 < 0,02 0,04

Benzo(b)fluoranthène mg/kg 0,05 < 0,02 < 0,02 0,04 0,04 < 0,02 / 0,05 < 0,02 0,04

Dibenzo(ah)anthracène mg/kg < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 < 0,02 / < 0,02 < 0,02 < 0,02

Totaux 16 HAP mg/kg 0,44 < 0,32 < 0,32 0,38 < 0,32 < 0,32 / 0,42 < 0,32 < 0,32

EoX mg/kg < 2 < 2 < 2 < 2 < 2 2,1 < 2 < 2 < 2 < 2 s e l Fraction C10-C12 mg/kg < 5 < 5 < 5 15 < 5 20 < 5 < 5 < 5 < 5 a r é

n Fraction C12-C20 mg/kg < 5 < 5 < 5 10 < 5 < 5 < 5 < 5 < 5 < 5 i m Fraction C20-C30 mg/kg < 5 < 5 < 5 25 < 5 25 < 5 < 5 < 5 < 5 s e l i Fraction C30-C40 mg/kg < 5 < 5 < 5 20 < 5 5 < 5 < 5 < 5 < 5 u H HCT C10-C40 mg/kg < 20 < 20 < 20 70 < 20 50 < 20 < 20 < 20 < 20

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\19b - Sols 2010.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS

4.2.1 ALIMENTATION ET CONSOMMATION EN EAU

Le site sera alimenté en eau potable par le réseau public de distribution d’eau potable de METROPOLE EUROPEENNE DE LILLE (MEL) géré par ILEO, filiale du groupe VEOLIA.

La protection du réseau public d’eau potable est assurée par un disconnecteur évitant tout retour de produits incompatibles dans le réseau.

Le site ne comporte aucun forage, ni aucune pompe d’eau de surface.

L’eau consommée sur le site sera utilisée pour :

 les besoins sanitaires du personnel, notamment au niveau de l’alimentation des douches, lavabos et toilettes des locaux sociaux ;

 les besoins du process au niveau des opérations suivantes : montage des bains de préparation et de traitement, compensation de l’évaporation des bains chauds, rinçage des pièces ;

 les opérations d’entretien : le nettoyage des installations (cuves, rétentions, etc.) et le lavage des sols des ateliers, des locaux techniques, les bureaux et locaux sociaux.

BESOINS EN EAUX SANITAIRES

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS envisage d’augmenter sa capacité de traitement et d’employer à terme 50 salariés sur son site. Les besoins en eaux sanitaires sont estimés à 150 litres par jour et par personne (douches, sanitaires). Considérant une activité de 230 jours par an, la consommation annuelle maximale est estimée à 1 725 m3/an.

MONTAGE DES BAINS DE PREPARATION ET DE TRAITEMENT ET RINÇAGE

Le process de traitement de surface de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS nécessite une vidange de certains bains de façon régulière, en lien direct avec le traitement des surfaces. En effet, certains bains s’appauvrissent en produits actifs ou se chargent en produits indésirables.

L’eau entrant dans la composition des différents bains en tant que diluant des produits chimiques de traitement de surface, le recyclage des bains entraîne de ce fait une consommation.

Ainsi, la quasi-totalité des bains sont concernés par ces vidanges. Seuls certains bains comme le Nickel de Wood ne sont jamais vidangés.

Les bains de rinçage, du fait de leur nature, sont également régulièrement réapprovisionnés.

Ainsi, la consommation moyenne en eau de ces bains est reprise dans le tableau ci-après.

KALIES – KA18.07.015 150 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Désignation du bain de Volume du Volume annuel Cuve n° traitement ou de préparation bain (litres) consommé (m3/an)

A1 Prédégraissage 2938 4,35

A2 Dégraissage 2938 4,35

A3 Dégraissage électro 3525 5,25

A4 Rinçage Acido-basique 2574 666,3

A5 Rinçage Acido-basique 2654 4,05

A6 Rinçage Acido-basique 2693 4,05

A7 Décapage Cuivreux 2640 1,95

A8 Décapage Acier 2640 11,85

A9 Nickel Wood 3300 0,0

A10 Rinçage Acido-basique 2603 417,9

A11 Rinçage Acido-basique 2683 4,05

A12 Rinçage Acido-basique 2723 4,05

A13 Nickel chimique 3499 68,25

A14 Nickel chimique 3499 68,25

A15 Nickel chimique 3499 68,25

A16 Nickel chimique 3499 68,25

A17 Rinçage Nickel 2903 1 289,85

A18 Rinçage Nickel 2903 47,85

A19 Rinçage Ni osmosée 3263 48,9

A20 OAD 3499 10,5

A21 Chrome 6 3499 0,0

A22 Chrome 6 3499 0,0

A23 Déchromage 3499 2,55

A24 Nickel chimique 3499 5,25

A25 Ni Bore/Ni PTFE 3499 10,5

A26 Nickel Wood tonneau 3499 5,25

B1 Dégraissage 3000 4,5

B2 Rinçage Acido-basique 2574 169,5

B3 Rinçage Acido-basique 2574 3,9

B4 Satinage alcalin 2574 3,9

B5 Rinçage Acido-basique 2574 86,7

B6 Rinçage Acido-basique 2574 3,9

B7 Rinçage Acido-basique 2574 3,9

B8 Activation (tri-acide) 2574 7,65

B9 Nitrique 2640 3,9

B10 Nitrique (dénickelage) 2640 3,9

B11 Rinçage Acido-basique 2574 504,45

B12 Rinçage Acido-basique 2574 7,65

B13 Zincate 2486 3,75

B14 Rinçage Zn 2574 425,55

B15 Rinçage Zn 2574 11,55

KALIES – KA18.07.015 151 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Désignation du bain de Volume du Volume annuel Cuve n° traitement ou de préparation bain (litres) consommé (m3/an)

B16 Rinçage OAD 2574 90,45

B17 Rinçage OAD 2574 7,65

B18 Rinçage OAD osmosée 2574 11,55

B19 Soufflage 0 0,0

B20 Etuvage 0 0,0

B21 Rinçage Cr 2574 82,8

B22 Rinçage Cr 2574 3,9

B23 Rinçage Cr osmosée 2574 3,9

B24 Rinçage colmatage Chaud 2574 90,45

B25 Rinçage colmatage 2574 7,65

B26 Dénickelage / rinçage 1000 1,5

TOTAL 4 366,35 m3/an

Ainsi, la consommation totale en eau liée au montage des bains de préparation et de traitement ainsi qu’aux rinçages sera de 4 366 m3/an.

La consommation d’eau pour les rinçages acido-basiques, Zn, OAD et Chrome sera de 2 616 m3/an, soit 11,4 m3/j.

Les rinçages Nickel représenteront 1 387 m3/an, soit 6 m3/j.

Le volume journalier moyen des rinçages sera de 17,4 m3/jour.

COMPENSATION DE L’EVAPORATION DES BAINS

Les bains de traitement étant pour certains chauffés, des pertes par évaporation peuvent avoir lieu. L’eau nécessaire à la compensation de ces pertes est estimée 300 m3/an.

ENTRETIEN, NETTOYAGE DES INSTALLATIONS ET LAVAGE DES SOLS

Les besoins pour l’entretien des bains et cuves de rinçages, le nettoyage des installations et le lavage des sols sont estimés à 100 m3/an.

KALIES – KA18.07.015 152 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

SYNTHESE DES CONSOMMATIONS ET CONSOMMATION SPECIFIQUE

i) Synthèse des consommations

Au regard des différents postes cités précédemment, la répartition de la consommation peut être synthétisée au travers du tableau suivant :

Consommation Poste annuelle (m3/an)

Eaux sanitaire 1 725

Montage des bains, traitement et rinçage 4 366

Condensation de l’évaporation 300

Entretien, nettoyage des installations et lavage 100 des sols

Total 6 491

ii) Consommation spécifique

L’article 21 de l’arrêté ministériel du 30 Juin 2006 modifié applicable aux installations de traitement de surface soumises à autorisation indique que les systèmes de rinçage doivent être conçus de manière à obtenir une consommation d’eau spécifique, rapportée au mètre carré de la surface traitée, dite « consommation spécifique », la plus faible possible.

La consommation spécifique est obtenue en prenant en compte la consommation d’eau de l’installation (établie précédemment), la surface traitée et le nombre de fonctions de rinçage. Elle doit être inférieure à 8 litres par mètre carré de surface traitée et par fonction de rinçage.

Le site ETS G. VERBRUGGE & FILS prévoit une évolution de son activité à 1 200 m² de surfaces traitées par semaine, soit 55 350 m²/an.

La consommation spécifique sera donc de 4 366 000 litres divisés par 55 350 m², soit un total de 78,9 litres/m² répartis sur 10 fonctions de rinçage. La consommation spécifique sera donc de 7,89 l/m².

Ainsi, la consommation spécifique du site sera inférieure à 8 l/m2 de surface traitée par fonction de rinçage.

Ce calcul sera mis à jour une fois par an avec les relevés réels de consommation d’eau et de production.

KALIES – KA18.07.015 153 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.2.2 MODE DE COLLECTE ET DE REJET

Un plan des réseaux au 1/500 est disponible en annexe 1.

Le site ETS G. VERBRUGGE & FILS de TEMPLEMARS dispose d’un réseau séparatif existant. Ce dernier permet de collecter et traiter séparément sur site :

 les eaux usées industrielles ;

 les eaux usées domestiques ;

 les eaux pluviales.

Dans le cadre du projet, les effluents industriels de la ligne de process seront acheminés via plusieurs réseaux de collecte spécifiques jusqu’aux cuves de stockage tampon avant traitement ou élimination en tant que déchets.

Les réseaux seront les suivants :

 réseau des eaux de rinçage acido-basique ;

 réseau des eaux de rinçage Nickel,

 réseau des eaux de rinçage chromique (chrome),

 réseau des bains usés de dégraissant en tant que déchet,

 réseau des bains usés acides et OAD en tant que déchet,

 réseau des bains usés de nickel en tant que déchet,

 réseau des bains usés de chrome VI / III en tant que déchet.

Les réseaux d’acheminement des eaux pluviales et des eaux usées domestiques seront conservés.

Le réseau d’assainissement de la zone industrielle de TEMPLEMARS permettra de collecter séparément les eaux usées et les eaux pluviales.

KALIES – KA18.07.015 154 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.2.3 CARACTERISTIQUES DES REJETS

A) EAUX USEES DOMESTIQUES

Les eaux usées domestiques seront principalement les eaux usées sanitaires et de nettoyage des bureaux et locaux sociaux de la Société et de son concierge.

Ces eaux usées domestiques ou eaux vannes sont susceptibles de contenir des matières organiques fécales.

Elles seront rejetées au réseau d’assainissement géré par l’Unité Territoriale d’Assainissement de LILLE-SECLIN (UTLS).

La station de traitement qui prendra en charge ces rejets est la station d’épuration urbaine de HOUPLIN ANCOISNE (code : 011036900000).

Cette station d’épuration urbaine a reçu chaque jour environ 20 000 m3 d’eaux usées en 2017 avec une charge maximale en entrée de 110 033 équivalents habitants.

La station d’épuration possède un débit de référence de 35 000 m3/j et une capacité nominale de 188 333 équivalents habitants.

L’exutoire final de la station d’épuration urbaine de HOUPLIN ANCOISNE est le canal de la Deûle.

EAUX USEES INDUSTRIELLES

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS réalisera un traitement de type évaporateur pour ces différents rinçages :

. Eaux de rinçage acido-basique :

A partir de la cuve de stockage tampon (ST8), elles seront reprises par des pompes spécifiques pour être transférées vers la station de traitement interne.

A partir de la cuve de stockage tampon, l’effluent à traiter sera aspiré dans la chambre d’ébullition. Il s’en suit un processus de circulation et d’ébullition (échanges), l’évaporateur séparera l’effluent en 2 phases liquides : le condensat (distillat) et le concentrat.

Le distillat sera recyclé dans une cuve de 20 m3 pour alimenter les cuves de rinçage chimique et/ou déverser au réseau d’assainissement public.

Le concentrat sera stocké avec les bains usés.

. Eaux de rinçage chromique :

A partir de la cuve de stockage tampon (ST14), les eaux de rinçage chromique seront reprises par des pompes spécifiques pour transfert vers la station de traitement interne.

A partir de la cuve de stockage tampon, l’effluent à traiter sera aspiré dans la chambre d’ébullition. Il s’en suit un processus de circulation et d’ébullition (échanges), l’évaporateur séparera l’effluent en 2 phases liquides : le condensat (distillat) et le concentrat.

KALIES – KA18.07.015 155 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Le distillat sera recyclé pour alimenter les cuves de rinçage chimique et/ou déverser au réseau d’assainissement public.

Le concentrat sera stocké avec les bains usés.

. Eaux de rinçage Nickel :

Ces eaux seront traitées avec un évaporateur sous-vide.

A partir de la cuve de stockage tampon (ST9), l’effluent à traiter sera aspiré dans la chambre d’ébullition. Il s’en suit un processus de circulation et d’ébullition (échanges), l’évaporateur séparera l’effluent en 2 phases liquides : le condensat (distillat) et le concentrat.

Le distillat sera recyclé pour alimenter les cuves de rinçage chimique.

Le concentrat sera stocké avec les bains usés de Nickel.

Les eaux usées industrielles traitées sur le site seront donc limitées et pourront contenir des traces de substances résiduelles.

Le système de traitement utilisé permettra de supprimer les micropolluant.

Les rejets aqueux seront déversées au réseau d’assainissement géré par l’Unité Territoriale d’Assainissement de LILLE-SECLIN (UTLS) et seront prises en charge par la station d’épuration urbaine de HOUPLIN-ANCOISNE.

L’exutoire final de la station d’épuration urbaine de HOUPLIN ANCOISNE est le canal de la Deûle.

Selon l’article 20 de l’arrêté ministériel du 30 Juin 2006 modifié relatif aux installations de traitements de surfaces soumises à autorisation au titre de la rubrique 3260 de la nomenclature des installations classées, les valeurs limites d’émission en concentration sont les suivantes :

Rejet en mg/l Polluant retenu pour le Flux futur kg/j VLE en suivi du fait de l’activité Condition sur le flux (rejet max sur moyennes VERBRUGGE 20 m3/j) journalières *

Si le flux est supérieur MES 30 0,60 à 60 g/j

Si le flux est supérieur F 15 0,30 à 30 g/j

Si le flux est supérieur Azotes global 150 3,0 à 50 g/j

DCO 600 / 12,0

Métaux

Al 7429-90-5 5,0 Si le flux est supérieur 0,1 à 10 g/j

Cr VI 18540-29- 0,1 / 0,002 9

Cr III 7440-47-3 1,5 Si le flux est supérieur 0,03 à 4 g/j

KALIES – KA18.07.015 156 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Rejet en mg/l Polluant retenu pour le Flux futur kg/j VLE en suivi du fait de l’activité Condition sur le flux (rejet max sur moyennes VERBRUGGE 20 m3/j) journalières *

Cu 7440-50-8 1,5 Si le flux est supérieur 0,03 à 4 g/j

Fe 7439-89-6 5 Si le flux est supérieur 0,1 à 10 g/j

Ni 7440-02-0 2 Si le flux est supérieur 0,04 à 4 g/j

Zn 7440-66-6 3 Si le flux est supérieur 0,06 à 6 g/j

* Dans le cas d’un prélèvement instantané, aucun résultat de mesures en concentration ne devra excéder le double de la valeur limite prescrite.

Le site ne rejettera pas de chloroforme.

Le pH devra être compris entre 6,5 et 9.

La température des rejets sera inférieure à 30°C.

L’installation étant raccordée à une station d’épuration urbaine, les VLE des micropolluants en sortie de site seront les mêmes que celles pour un rejet au milieu naturel.

Les résultats de mesures sur les rejets aqueux du site de LILLE sont présentés en page suivante.

Dans l’ensemble, les résultats mesurés sur le site actuel respectent les concentrations fixées dans l’arrêté ministériel du 30 Juin 2006, excepté ponctuellement pour le NGL (azote global).

Sur le site de LILLE, seul une station de traitement physicochimique est en place.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS mettra en place une station de traitement de type évaporateur sur le site pour les eaux usées de rinçages. Ainsi, dans le cadre du projet futur, les rejets au réseau d’assainissement public avant traitement par la station urbaine seront en totalité conforme aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 30 Juin 2006 modifié.

Le traitement de type évaporateur amènera à un rejet très limité.

Les volumes d’eaux émis au réseau d’assainissement public d’eaux usées s’effectueront ponctuellement. Une cuve de 20 m3 sera implantée pour recueillir les eaux traitées. Les eaux seront soient réutilisées, soit émis au réseau. Les débits de rejets au réseau seront épisodiquement les suivants :

- Débit max : bâchés eaux traitées de 20 m3 par jour et 20 m3/h ;

- Débit moyen : bâchés eaux traitées de 10 m3 par jour et 10 m3/h.

Le rejet des eaux résiduaires s’effectuera par bâchée (trop plein).

A chaque bâché, la teneur en Chrome VI sera contrôlée.

L’analyse des autres métaux pourra s’effectuer 1 fois par semaine en interne. Une analyse externe trimestrielle sera réalisée par un laboratoire choisi en accord avec l’inspection des installations classées.

KALIES – KA18.07.015 157

Résultats de mesures sur les rejets en eaux usées industrielles du site de LILLE après traitement

Concentration Concentration moyenne hebdomadaire en µg/l Concentration trimestrielle en mg/l trimestrielle en µg/l Sn Pb CrVI Zn Ni Cu CrIII Fe+Al MES DCO NO2 P NGL F HCT janv-16 0,0 12,3 41,3 166,3 613,0 279,8 325,5 241,3 / 278,7 / / / / / févr-16 0,0 100,5 29,0 252,0 531,8 182,5 116,0 186,0 / 194,0 0,7 9,1 202,0 6,0 / mars-16 53,2 172,0 46,4 240,6 1292,0 147,8 146,4 214,2 4,0 288,0 0,5 3,6 440,0 3,9 0,0 avr-16 0,0 115,0 33,5 245,3 1285,0 68,8 45,0 124,5 15,0 63,0 0,1 1,2 1,0 2,0 / mai-16 0,0 42,0 41,3 394,3 924,0 100,0 151,8 150,8 / / / / / / / juin-16 27,4 77,0 21,8 149,0 1282,8 103,4 85,6 150,0 / 153,0 0,1 3,2 273,0 3,5 / juil-16 0,0 112,5 30,5 237,0 1276,7 78,3 87,7 142,7 / 51,0 0,2 0,5 142,4 1,5 / août-16 0,0 225,0 10,5 284,0 1233,5 89,0 107,0 70,0 2,0 59,0 0,3 2,1 58,4 1,2 0,0 sept-16 0,0 126,2 44,6 152,2 944,6 74,2 83,2 85,4 / / 0,3 / 117,8 / / oct-16 0,0 181,5 35,5 205,8 688,8 81,3 96,3 264,5 / / 0,1 / 86,8 / / nov-16 0,0 175,0 33,3 138,0 1089,0 134,7 89,0 117,0 / / / / / / / déc-16 0,0 149,7 57,3 176,3 909,3 86,3 59,3 117,7 1,0 72,0 0,2 3,2 1,7 4,1 0,5 janv-17 0,0 115,0 33,3 249,0 981,7 115,3 58,0 133,3 / / / / / / / févr-17 0,0 117,8 52,8 126,0 884,3 78,0 70,8 97,8 2,0 114,0 0,1 4,8 122,8 2,0 0,4 mars-17 0,0 133,2 41,2 107,0 1099,8 61,2 77,4 129,0 / / / / / / / avr-17 0,0 66,3 36,3 99,8 1041,5 66,5 48,5 101,5 / / / / / / / mai-17 0,0 103,7 32,3 88,7 1083,0 123,7 58,3 114,7 / 132,0 0,2 3,6 130,0 2,1 / juin-17 0,0 28,5 40,3 99,3 886,5 66,0 20,0 75,8 23,0 279,5 0,1 10,7 72,1 2,0 0,5 juil-17 0,0 74,0 28,0 106,7 930,0 74,7 95,0 109,7 / 187,0 0,0 0,3 11,8 2,4 / août-17 0,0 183,0 32,0 1280,0 1070,0 148,0 19,0 568,0 / 338,0 0,1 6,8 325,0 0,0 / sept-17 0,0 132,3 20,8 221,8 1067,9 60,5 125,0 159,3 14,0 204,0 0,3 0,6 239,5 6,4 0,1 oct-17 0,0 161,8 34,3 212,8 1212,5 78,0 70,3 122,8 / / / / / / / nov-17 0,0 172,2 31,6 151,4 752,6 73,0 162,0 151,2 / 165,5 0,1 1,1 123,4 1,9 / déc-17 0,0 69,0 25,0 116,0 389,0 134,3 712,0 234,3 4,0 145,0 0,0 1,6 25,2 2,8 0,1 janv-18 0,0 181,3 21,0 375,0 1303,3 72,0 108,7 104,0 2,0 223,0 0,5 3,9 182,0 0,9 0,1 févr-18 0,0 40,0 15,3 338,0 1165,0 66,2 62,8 107,8 / 134,0 0,4 14,0 300,0 / / mars-18 0,0 84,6 18,6 331,8 1189,8 95,4 86,2 153,0 / 130,0 0,7 4,4 276,0 / / avr-18 0,0 157,5 20,8 227,0 1280,0 83,0 90,7 137,7 11,0 187,0 0,2 5,4 310,0 / 0,1 mai-18 0,0 94,8 14,0 171,0 846,2 166,8 70,6 160,0 / 215,3 0,1 5,9 98,9 3,0 / juin-18 12,8 120,0 14,2 30,2 943,2 165,2 321,0 128,2 / 163,3 0,3 3,9 61,8 3,9 / juil-18 21,0 75,5 17,3 27,0 1233,3 152,3 38,7 129,3 / 187,0 0,1 8,2 67,9 2,9 / août-18 0,0 170,0 51,0 59,5 1355,0 90,5 43,5 314,5 / 175,0 0,2 5,3 287,0 0,0 0,1 sept-18 0,0 160,3 30,0 145,3 748,0 99,8 41,0 223,3 / 90,0 0,1 2,3 53,2 1,7 / oct-18 0,0 58,0 20,5 109,8 958,5 78,3 206,5 181,8 / 280,0 0,2 4,9 22,2 0,8 / nov-18 19,6 0,0 98,4 237,6 918,2 67,2 204,4 124,4 / 168,0 0,0 0,4 40,7 2,2 / déc-18 0,0 160,7 17,0 120,3 1073,3 119,7 48,0 133,0 / 192,0 0,1 1,3 361,0 3,1 /

VLE future 2000,0 400,0 100,0 3000,0 2000,0 1500,0 1500,0 10000,0 30,0 600,0 / 50,0 150,0 15,0 5000,0

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\19b- Eaux Lille.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

EAUX PLUVIALES

Le réseau d’eaux pluviales est existant.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne créera pas de nouvelles surfaces imperméabilisées.

La partie concernant le ruissellement de la zone de quais est munie d’un séparateur d’hydrocarbures. Ce séparateur sera vérifié et vidangé une fois par an. Un filtre de type ADOPTA sera également ajouté. Une note de calcul SETRA estimant les flux émis par le site est disponible en annexe 6.

L’avis de l’hydrogéologue agréé disponible en annexe 10 est favorable sur le projet ETS G. VERBRUGGE & FILS.

Les seules modifications concerneront l’aménagement de la mise en place d’une bâche souple pour les besoins en eaux d’extinction incendie.

Les eaux pluviales de voiries et de toitures continueront donc à être collectées par le réseau d’eaux pluviales public de la zone. Ce réseau dirige les eaux pluviales vers un bassin d’infiltration (réinjection) appartenant à l’Agence de l’eau de 11,5416 Ha. Ce bassin possède un trop plein qui peut déverser les eaux pluviales excédentaires vers le bassin du colombier de 7 300 m3. Ce bassin de tamponnement a pour exutoire la becque de Wattignies.

La gestion des eaux pluviales sur le site ne sera pas modifiée par rapport à la situation actuelle.

Un schéma du circuit de l’eau est disponible en page suivante.

4.2.4 POLLUTIONS ACCIDENTELLES

Au regard des activités de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS, différentes sources de pollution accidentelles des eaux peuvent être envisagées, à savoir :

 le déversement des produits chimiques liquides au niveau des stockages de produits nécessaires à la fabrication et à l’entretien des bains, au niveau des bains de traitement et des cuves de rinçages ou au niveau des stockages d’effluents bruts avant traitement ou élimination, en cas de fuite, percement ou renversement des cuves de stockage ;

 le déversement des produits chimiques liquides en petits conditionnements (fûts) lors de leur manipulation ;

 le déversement de produits chimiques liquides lors des opérations de remplissage et de vidange des cuves au niveau de l’aire de dépotage ;

 les eaux d’extinction d’un incendie chargées de produits à caractère dangereux.

Le confinement des eaux d’extinction incendie pourra se faire entièrement dans le bâtiment.

Les réseaux de collecte des eaux pluviales de la zone de quais présentent une pompe de relevage qui pourra être désactivée.

KALIES – KA18.07.015 159 Circuit de l’eau

Eaux pluviales toitures + voiries (hors zone de quais) Réseaux Bassin Bassin du Becques de d’assainissement d’infiltration Colombier Wattignies eaux pluviales Eaux pluviales de voiries (zone de quais)

Séparateur d’hydrocarbures existants

Gestion en Concentrats déchets

Eaux usées Nickel, Réseau distillats Canal de la Acido-basiques et Traitement d’assainissement Station d’épuration Chromiques Deûle de type évaporateur eaux usées de Houplin-Ancoisne Cuve de 20 m3

Recyclage distillats

Eaux usées sanitaires

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\20 - Circuit Eau futur.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

4.3.1 CONCERNANT LA CONSOMMATION EN EAU

Le réseau d’alimentation en eau potable est équipé d’un dispositif de disconnexion.

Il ne sera pas fait l’usage de forage, ni de pompage d’eau de surface dans le cadre du projet.

Les besoins en eau de ville seront de l’ordre de 6 491 m3/an.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS surveillera régulièrement sa consommation en d’eau au moyen d’un dispositif de mesure totaliseur.

L’eau utilisée sur certains bains sera réutilisée dans le process pour limiter sa consommation au réseau. Les rejets en sortie d’évaporateur pourront également être recyclés.

En outre, la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS a mis en place le rinçage en cascade à contre- courant (alimentation du bain de rinçage final en eau propre) pour optimiser les consommations et permettre le respect de la consommation spécifique de 8 l/m² par fonction de rinçage.

4.3.2 CONCERNANT LES REJETS D’EAUX PLUVIALES

Les eaux pluviales de toitures ainsi que les eaux pluviales de voiries seront considérées comme non polluées. La partie concernant le ruissellement de la zone de quais est munie d’un séparateur d’hydrocarbures. Ce séparateur sera vérifié et vidangé une fois par an.

Les eaux pluviales de toitures et de voiries seront dirigées par le réseau d’assainissement de la zone industrielle vers un bassin d’infiltration appartenant à l’agence de l’eau. Ce bassin comporte un trop plein vers un bassin de tamponnement du Colombier de 7 300 m3 qui a pour exutoire la becque de Wattignies.

La qualité des eaux pluviales à infiltrer répondra aux objectifs définis pour le milieu naturel.

4.3.3 CONCERNANT LES REJETS D’EAUX USEES INDUSTRIELLES

Les eaux usées industrielles feront l’objet d’un traitement sur le site.

Il s’agira de la cuve de 20 m3 qui correspond au mélange des eaux de rinçages acido-basiques, des eaux de rinçages de nickel chimique et des eaux de rinçages chromique.

Elles feront l’objet d’un traitement par évaporateur. Les rejets seront limités, voir quasi inexistant (réutilisation) et s’effectueront par bâchés.

Ces seules eaux usées industrielles rejetées seront ainsi déversées au réseau d’assainissement après traitement interne.

Les concentrats et les autres eaux usées (bains) seront traitées en tant que déchets.

Un arrêté d’autorisation de déversement des rejets est en cours de réalisation avec les services de la MEL . L’accord préalable de déversement donné par la MEL est disponible en annexe 24.

KALIES – KA18.07.015 161 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Les eaux usées industrielles traitées et déversées dans le réseau d’assainissement industriel seront traitées par la station d’épuration d’HOUPLIN-ANCOISNE avant rejet au milieu naturel.

Les polluants qui seront suivis et les flux maximum sont présentés dans le tableau en page suivante.

Flux max retenu Rejet en mg/l VLE sur la base d’une Polluant en moyennes bâchée de 20 m3 journalières * en kg/j

MES 30 0,60

F 15 0,30

Azotes global 150 3,0

DCO 600 12,0

Métaux

Al 7429-90-5 5,0 0,1

Cr VI 18540-29-9 0,1 0,002

Cr III 7440-47-3 1,5 0,03

Cu 7440-50-8 1,5 0,03

Fe 7439-89-6 5 0,1

Ni 7440-02-0 2 0,04

Zn 7440-66-6 3 0,06

A noter que le site n’utilisera pas et ne sera pas susceptible de rejeter de l’Argent (Ag), du Cyanure, du Cadmium, du Plomb, du Trichlorométhane et du Tétrachloroéthylène (pas de dépassement du flux réglementaire imposant une concentration limite). Les flux en Nitrites, Phosphore, AOX et HCT seront également inférieurs aux flux nécessitant la mise en place d’une VLE.

Selon l’article 34 de l’arrêté du 30 Juin 2006, le pH et le débit seront mesurés à chaque bâchées. Le volume total rejeté par jour sera consigné sur un support.

Du fait des rejets par bâchées, les mesures en métaux seront effectuées afin d’obtenir une valeur moyenne journalière et effectuées de manière :

- hebdomadaire pour les métaux ; - trimestrielle pour les MES, couleur, DCO, NGL et HCT.

Les métaux retenus du fait de la nature des activités sont : Al, Cr (CrVI+CrIII), Cu, Fe, Ni, Zn.

Le traitement choisi permet d’obtenir une qualité telle que l’eau sera réutilisable pour les besoins en eau de process.

L’avis de l’hydrogéologue agréé disponible en annexe 10 est favorable sur le projet ETS G. VERBRUGGE & FILS.

KALIES – KA18.07.015 162 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.3.4 CONCERNANT LES DEVERSEMENTS ACCIDENTELS

CONTEXTE REGLEMENTAIRE

Conformément à l’article 25 de l’Arrêté du 04 Octobre 2010 modifié, tout stockage d’un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est associé à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des 2 valeurs suivantes :

- 100 % de la capacité du plus grand réservoir ;

- 50 % de la capacité totale des réservoirs associés.

Cette disposition n’est pas applicable aux bassins de traitement résiduaires.

Pour les stockages de récipients mobiles de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 l, la capacité de rétention est au moins égale à :

- dans le cas de liquides inflammables ou de combustibles de point éclair compris entre 60°C et 93°C, 50 % de la capacité totale des fûts,

- dans les autres cas, 20 % de la capacité totale des fûts,

- dans tous les cas, 800 l minimum ou égale à la capacité totale lorsque celle-ci est inférieure à 800 l.

DISPOSITIONS PRISES SUR LE SITE

La ligne de traitement sera entière mise sur rétention.

Des pompes d’aspiration seront mises en place sur les bains de Chrome et de Nickel de Wood pour pouvoir stocker les volume de bains dans des cuves de stockage vides situées dans le magasin.

Les volumes considérés sont les suivants :

Volume des Volume de rétention Volume de rétention Installations contenants associé minimal prévu

Rétention sous la ligne Ligne Nickel – Chrome – de process : 146 m3 73 m3 3Milles 611 m² x 0,2 m Soit 122 m3.

Magasin : contenant de moins de 250 l 3,215 m3 0,643 m3 (Bidons de 20, 25, 100, 200 et 210 L)

Magasin : contenant de Rétention du magasin : plus de 250 l 374 m² x 0,2 m 19,4 m3 9,7 m3 (fût de 800 L et varitainer Soit 74,8 m3 de 1 000 L)

Magasins : Cuves fermées ST1, ST2, ST6, ST8 à 93 m3 46,5 m3 ST12, ST14 à ST19

Zone de dépotage 20 m3 12,5 m3 20 m3 (camion-citerne de 20 t)

KALIES – KA18.07.015 163 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.3.5 CONCERNANT LES EAUX D’EXTINCTION D’INCENDIE

BESOINS EN EAU D’EXTINCTION INCENDIE

Les besoins en eau d’extinction incendie ont été estimés selon le document technique D9 relatif à la défense incendie (édition 2001 éditée par l’INESC – FFSA – CNPP) en considérant en simultané et de manière majorante l’incendie du bâtiment de production et du magasin.

La note de calcul est disponible en annexe 20.

Le volume estimé pour ce scénario amène à considérer un besoin en eau de 150 m3/h.

Le site possède un poteau incendie privé et des poteaux incendie publics sont disponibles sur la route de l’Epinoy en sortie de site.

Les services de la MEL indiquent que le débit unitaire d’un poteau public à proximité du site est de 94 m3/h.

Le débit en simultané des 2 poteaux public à proximité du site est de 104 m3/h sous 1 bar (annexe 20).

Le reste des besoins en eau (46 m3/h) sera fourni par une réserve souple de 120 m3.

Cette réserve sera implanté sur les espaces verts au Sud du site. L’accès sera aménagé et réceptionné pour le SDIS.

BESOINS EN CONFINEMENT DES EAUX D’EXTINCTION INCENDIE

Le volume d’eaux d’extinction incendie a été estimé sur la base du calcul D9A, comprenant :

- 2 h d’incendie : 300 m3 ;

- volume d’eau liés aux intempéries : 40 m3 ;

- 20 % du volume de produits liquides : 60 m3 ;

Le volume de confinement est de 400 m3.

Ce volume sera retenu dans le bâtiment (surélevèrent des seuils de portes et muret). Un plan des calculs du confinement est disponible annexe 20.

4.4 MESURES DE SUIVI

Suite à la mise en œuvre du projet, la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS mettra en place les suivis suivants :

- suivi de la consommation en eau, via le compteur d’eau potable (cf. §4.3.1) ;

- suivi des rejets aqueux en sortie de station de traitement suivant les paramètres de l’arrêté ministériel (cf. §.4.2.3.A) ;

- suivi des eaux souterraines via 3 piézomètres (cf. §.4.1.3).

KALIES – KA18.07.015 164 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.5 CONCERNANT LA COMPATIBILITE AU SDAGE

4.5.1 ASPECT QUALITATIF

Les tableaux ci-après examinent la compatibilité de l’implantation de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS vis-à-vis de certaines dispositions du SDAGE Artois Picardie pour la période 2016-2021.

KALIES – KA18.07.015 165 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Dispositions du SDAGE 2016-2021 concernées Dispositions prévues sur le site

Enjeu A : Maintenir et améliorer la biodiversité des milieux aquatiques

Orientation Continuer la réduction des apports Disposition Adapter les rejets à l’objectif de bon état Les rejets aqueux du site seront : A-1 ponctuels de matières polluantes A-1.1 Les maîtres d’ouvrage (personne publique ou privée, - des eaux usées domestiques ; classiques dans les milieux physique ou morale), pour leurs installations, ouvrages, - des eaux usées industrielles ; travaux et activités soumis aux obligations au titre du Code de l’environnement, du Code de la santé publique ou du - des eaux pluviales de parking et de Code général des collectivités locales, ajustent les rejets voiries. d’effluents urbains ou industriels au respect de l’objectif Les rejets d’eaux usées domestiques seront général de non dégradation et des objectifs physico- collectés par le réseau d’assainissement public chimiques spécifiques assignés aux masses d’eau, pour être traités par la station d’HOUPLIN continentale et marine, en utilisant les meilleures ANCOISNE. techniques disponibles à un coût acceptable. Les objectifs La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS prévoit le sont précisés dans le chapitre 3. Les mesures présentant le recyclage et la mise en place de filières de meilleur rapport coût/efficacité seront à mettre en place en traitement adaptées pour les eaux usées de priorité. rinçages du process (type évaporateur) de Tout projet soumis à autorisation ou à déclaration au titre manière à avoir le moins possible de rejets du Code de l’environnement (ICPE ou loi sur l’eau) doit d’eaux usées aux réseaux d’assainissement et les aussi : mieux traitées possible sur le site. Ces rejets une - adapter les conditions de rejet pour préserver les milieux fois traités sur site seront déversés au réseau et récepteurs particulièrement sensibles aux pollutions, ensuite traités par la station d’HOUPLIN ANCOISNE avant rejet au milieu naturel. - s’il ne permet pas de respecter l’objectif général de non dégradation et des objectifs physico-chimiques Les eaux pluviales des voiries et des toitures spécifiques assignés aux masses d’eau, étudier la seront collectées par le réseau d’eaux pluviales possibilité d’autres solutions au rejet direct dans le cours de la zone et dirigées vers un bassin d’infiltration d’eau (stockage temporaire, réutilisation,…). existant. La partie concernant le ruissellement de la zone de quais est munie d’un séparateur d’hydrocarbures. Ce séparateur sera vérifié et vidangé une fois par an.

Disposition Améliorer l’assainissement non collectif Le site de TEMPLEMARS est existant. A-1.2 La mise en place de Services Publics d'Assainissement Non Les réseaux d’eaux usées sanitaires sont Collectif (SPANC) est à encourager à une échelle existants. intercommunale. Les SPANC veillent à la mise en Les eaux usées domestiques seront traitées par conformité des installations présentant un danger pour la la station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE santé des personnes ou un risque avéré de pollution de avant rejet au milieu naturel. l'environnement notamment dans les zones à enjeu sanitaire et dans les zones à enjeu environnemental pour Les eaux usées industrielles seront traitées sur le l'assainissement non collectif définies dans la liste ou les site avant rejet d’un flux résiduel dans le réseau cartes ou dans les documents de SAGE. d’assainissement public et traitement par la station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE.

KALIES – KA18.07.015 166 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Dispositions du SDAGE 2016-2021 concernées Dispositions prévues sur le site

Orientation Continuer la réduction des apports Disposition Améliorer les réseaux de collecte La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS prévoit le A-1 ponctuels de matières polluantes A-1.3 Les maîtres d’ouvrage (personne publique ou privée, recyclage et la mise en place de filières de classiques dans les milieux physique ou morale), pour leurs équipements, installations traitement adaptées pour les eaux usées de et travaux soumis à autorisation ou à déclaration au titre rinçages du process (type évaporateur) de du Code de l’environnement et du Code général des manière à avoir le moins possible de rejets collectivités territoriales, améliorent le fonctionnement des d’eaux usées aux réseaux d’assainissement et les réseaux de collecte par le développement de la gestion mieux traitées possible sur le site. patrimoniale et la mise en œuvre d'un diagnostic Ainsi, les eaux usées industrielles seront traitées permanent du système d'assainissement (branchements, au maximum sur le site avant rejet d’un flux réseaux, station) pour atteindre les objectifs de bon état. résiduel dans le réseau d’assainissement public. Lors des extensions de réseaux, les maîtres d’ouvrages La station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE étudient explicitement l’option réseau séparatif et exposent prendra ensuite le relai avant rejet au milieu les raisons qui lui font ou non retenir cette option, en accord naturel. avec le gestionnaire des réseaux existants si ce n’est pas le Le bon état et l’étanchéité des réseaux sur site maître d’ouvrage. En cas d'opportunité, la valorisation sera assurée par l’exploitant. énergétique de l'assainissement sera étudiée.

Orientation Maîtriser les rejets par temps de pluie Disposition Gérer les eaux pluviales Le site de TEMPLEMARS est existant. A-2 en milieu urbanisé par des voies A-2.1 Les orientations et prescriptions des SCOT et des PLU La zone d’activité est aménagée pour infiltrer les alternatives (maîtrise de la collecte et communaux et intercommunaux comprennent des eaux pluviales du site. des rejets) et préventives (règles dispositions visant à favoriser l’infiltration des eaux de pluie d’urbanisme notamment pour les La gestion des eaux pluviales ne sera pas à l'emprise du projet et contribuent à la réduction des modifiée sur le site. constructions nouvelles) volumes collectés et déversés sans traitement au milieu naturel. Le projet s’implante dans des bâtiments existants avec des voiries existantes. Les La conception des aménagements ou des ouvrages surfaces imperméabilisées ne seront pas d’assainissement nouveaux intègre la gestion des eaux augmentées. Ainsi, il n’y aura pas d’aggravation pluviales dans le cadre d’une stratégie de maîtrise des de la situation actuelle. rejets. Les maîtres d’ouvrage évaluent l’impact de leur réseau d’assainissement sur le milieu afin de respecter les objectifs physico-chimiques assignés aux masses d’eau. Dans les dossiers d’autorisation ou de déclaration au titre du Code de l’environnement ou de la santé correspondant, l‘option d’utiliser les techniques limitant le ruissellement et favorisant le stockage et ou l’infiltration sera obligatoirement étudiée par le pétitionnaire et la solution proposée sera argumentée face à cette option de « techniques alternatives ».

KALIES – KA18.07.015 167 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Dispositions du SDAGE 2016-2021 concernées Dispositions prévues sur le site

Orientation Maîtriser les rejets par temps de pluie Disposition Intégrer la gestion des eaux pluviales dans les zonages Le site de TEMPLEMARS est existant. Il n’est pas A-2 en milieu urbanisé par des voies A-2.2 pluviaux situé en zone inondable. alternatives (maîtrise de la collecte et Les collectivités, lors de la réalisation des zonages, La zone d’activité est aménagée pour infiltrer les des rejets) et préventives (règles veilleront à identifier les secteurs où des mesures eaux pluviales du site. d’urbanisme notamment pour les (techniques alternatives, ...) doivent être prises pour Le projet n’aggravera pas la situation actuelle. constructions nouvelles) limiter l'imperméabilisation et maitriser le débit et l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement et les secteurs où il est nécessaire de prévoir des installations de collecte, de stockage éventuel et si nécessaire de traitement des eaux pluviales et de ruissellement. Les zonages pluviaux seront pris en compte dans les documents d'urbanisme et figureront dans leurs annexes.

Orientation Diminuer la pression polluante par les Disposition Développer des pratiques agricoles limitant la pression Non concerné A-3 nitrates d’origine agricole sur tout le A-3.1 polluante par les nitrates territoire Disposition Rendre cohérentes les zones vulnérables avec les objectifs Non concerné A-3.2 du SDAGE

Disposition Mettre en œuvre les plans d’actions régionaux (PAR) en Non concerné A-3.3 application de la directive nitrates

Orientation Adopter une gestion des sols et de Disposition Limiter l’impact des réseaux de drainage Non concerné A-4 l’espace agricole permettant de limiter A-4.1 Pour limiter l’impact potentiel des polluants véhiculés par le des risques de ruissellement, drainage, lors de la création ou du renouvellement des d’érosion et de transfert des polluants réseaux de drainage, des dispositifs aménagés à leurs vers les cours d’eau les eaux exutoires permettant la décantation et la filtration des souterraines et la mer écoulements avant rejet au milieu naturel pourront être mis en œuvre. Des expérimentations seront à réaliser.

Disposition Gérer les fossés Non concerné A-4.2 Les gestionnaires de fossés (commune, gestionnaires de voiries, propriétaires privés, exploitants agricoles…) les préservent, les entretiennent voire les restaurent, afin de garantir leurs fonctionnalités hydrauliques, d’épuration et de maintien du patrimoine naturel et paysager.

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Orientation Adopter une gestion des sols et de Disposition Limiter le retournement des prairies La société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne créera A-4 l’espace agricole permettant de limiter A-4.3 L’autorité administrative, les collectivités et les maîtres pas de nouvelles surfaces imperméabilisées. des risques de ruissellement, d'ouvrages veillent à éviter l'urbanisation et le Le réseau d’alimentation en eau potable est d’érosion et de transfert des polluants retournement des surfaces en prairies dans les zones à équipé d’un dispositif de disconnexion. Dans le vers les cours d’eau les eaux enjeu pour la lutte contre l'érosion, la préservation des cadre du projet, aucun forage ni pompage d’eau souterraines et la mer zones humides et des aires d'alimentation des captages. de surface ne sera effectué. Les collectivités veillent dans leurs documents d’urbanisme au maintien des prairies et des éléments de paysage, notamment par la mobilisation de certains outils tels que les zones agricoles protégées, les orientations d'aménagement et de programmation, les espaces boisés classés (y compris les haies), l'identification des éléments de paysage dans les documents d’urbanisme. Dans le cas, exceptionnel, d’une urbanisation dans les zones à enjeu pour la lutte contre l'érosion, la préservation des zones humides et des aires d'alimentation des captages, cette compensation maintenant les fonctionnalités « eau » de la prairie prendra la forme : - soit de dispositifs qualitatifs de protection de la ressource en eau ou de lutte contre les aléas érosion (linéaire de haies, plantation d’arbres, fascines…). - soit d’une compensation de prairie permanente en surface au moins équivalente.

Orientation Préserver et restaurer la fonctionnalité Disposition Limiter les pompages risquant d’assécher les milieux Aucun pompage dans les milieux aquatiques. A-5 des milieux aquatiques dans le cadre A-5.1 aquatiques d’une gestion concertée Disposition Diminuer les prélèvements situés à proximité du lit mineur Aucun prélèvement ne sera réalisé. A-5.2 des cours d’eau en déficit quantitatif

Disposition Réaliser un entretien léger des milieux aquatiques Non concerné A-5.3

Disposition Mettre en œuvre des plans pluriannuels de gestion et Non concerné A-5.4 d’entretien des cours d’eau

Disposition Respecter l’hydromorphologie des cours d’eau lors de Non concerné A-5.5 travaux

Disposition Définir les caractéristiques des cours d’eau Non concerné A-5.6

Disposition Préserver l’espace de bon fonctionnement des cours d’eau Non concerné A-5.7

Orientation Assurer la continuité écologique et Disposition Prioriser les solutions visant le rétablissement de la Non concerné A-6 une bonne gestion piscicole A-6.1 continuité longitudinale

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Disposition Assurer, sur les aménagements hydroélectriques nouveaux Non concerné A-6.2 ou existants, la circulation des espèces dans les cours d’eau

Disposition Assurer une continuité écologique à échéance différenciée Non concerné A-6.3 selon les objectifs

Disposition Prendre en compte les différents plans de gestion piscicole Non concerné A-6.4

Orientation Préserver et restaurer la fonctionnalité Disposition Privilégier le génie écologique lors de la restauration et Non concerné A-7 écologique et la biodiversité A-7.1 l’entretien des milieux aquatiques

Disposition Limiter la prolifération d’espèces invasives Non concerné A-7.2 Les maîtres d’ouvrage d'opération de restauration et d'entretien des milieux aquatiques, les SAGE ou les autorités portuaires veillent également à améliorer la connaissance sur la localisation des plantes invasives et à mettre en place des moyens de lutte visant à les éradiquer si possible ou à limiter leur prolifération.

Disposition Encadrer les créations ou extensions de plans d’eau Non concerné A-7.3

Orientation Réduire l’incidence de l’extraction des Disposition Conditionner l’ouverture et l’extension des carrières Non concerné A-8 matériaux de carrières A-8.1

Disposition Remettre les carrières en état après exploitation Non concerné A-8.2

Disposition Inclure les fonctionnalités écologiques dans les porter à Non concerné A-8.3 connaissance

Orientation Stopper la disparition, la dégradation Disposition Eviter l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le Le site est existant et non situé en zone humide. A-9 des zones humides à l’échelle du A-9.1 lit majeur des cours d’eau Il ne s’implantera pas dans un lit majeur de cours bassin et préserver, maintenir et d’eau. protéger leur fonctionnalité Disposition Prendre en compte les zones à dominante humide dans les Le site est existant et non situé en zone humide. A-9.2 documents d’urbanisme

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Disposition Préciser la consigne « éviter, réduire, compenser » sur les Le site est existant et non situé en zone humide. A-9.3 dossiers zones humides au sens de la police de l’eau La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne créera Dans le cadre des procédures administratives, le pas de nouvelles surfaces imperméabilisées. pétitionnaire devra prouver que son projet n’est pas situé La masse d’eaux souterraines la plus proche est en zone humide au sens de la police de l’eau, à défaut, il situé à partir de 19 m de profondeur. devra par ordre de priorité : Aucune zone humide ne sera détruite. 1. Eviter d'impacter les zones humides en recherchant une alternative à la destruction de zones humides, 2. Réduire l'impact de son projet sur les zones humides en cas d'absence d'alternative avérée à la destruction ou dégradation de celles-ci et sous réserve de justifier de l’importance du projet au regard de l’intérêt général des zones humides détruites ou dégradées, 3. Compenser l'impact résiduel de son projet sur les zones humides en prévoyant par ordre de priorité : • la restauration de zones humides équivalentes sur le plan fonctionnel, à hauteur de 150 % minimum de la surface perdue • la création de zones humides équivalentes sur le plan fonctionnel, à hauteur de 100% minimum de la surface perdue. Et justifier de l’importance du projet au regard de l’intérêt général des zones humides détruites ou dégradées. Les mesures compensatoires devront se faire, dans la mesure du possible, sur le même territoire de SAGE que la destruction. La gestion et l'entretien de ces zones humides doivent être garantis à long terme. Pour prendre en compte les aspects positifs de l’élevage en zone humide, le service instructeur peut adapter ou déroger à cette disposition pour les bâtiments liés à l’élevage.

Orientation Stopper la disparition, la dégradation Disposition Identifier les actions à mener sur les zones humides dans Le site est existant et non situé en zone humide. A-9 des zones humides à l’échelle du A-9.4 les SAGE bassin et préserver, maintenir et protéger leur fonctionnalité Disposition Gérer les zones humides Le site est existant et non situé en zone humide. A-9.5 Les maîtres d’ouvrage (personne publique ou privée, physique ou morale) sont invités à maintenir et restaurer les zones humides.

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Orientation Poursuivre l’identification, la Disposition Améliorer la connaissance des micropolluants La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS prévoit le A-10 connaissance et le suivi des pollutions A-10.1 Les services de l’Etat et ses établissements publics recyclage et la mise en place de filières de par les micropolluants nécessaires à la compétents poursuivent la recherche des micropolluants (y traitement adaptées pour les eaux usées de mise en œuvre d’actions compris substances médicamenteuses, molécules rinçages du process (type évaporateur) de opérationnelles hormonales radionucléides…), dans les milieux aquatiques manière à avoir le moins possible de rejets et dans les rejets ponctuels ou diffus. d’eaux usées aux réseaux d’assainissement et les mieux traitées possible sur le site. En partenariat avec les industriels, les collectivités et les agriculteurs, cette meilleure connaissance permettra Ainsi, les eaux usées industrielles seront traitées d’améliorer la définition des actions de suppression ou de au maximum sur le site avant rejet d’un flux réduction des rejets de ces micropolluants, en priorité dans résiduel dans le réseau d’assainissement public. les masses d’eau qui n’atteignent pas le bon état. La station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE prendra ensuite le relai avant rejet au milieu Ces investigations concernent en particulier le naturel. développement des bilans par substances, prescrits au titre du Code de l’environnement (ICPE et loi sur l’eau) ou du Code de la santé, intégrant l’ensemble des sources (naturelle, urbaine, domestique, industrielle, agricole) et détaillant les voies de transfert. La prise en compte des micropolluants dans les diagnostics sur les déversements par temps de pluie sera également étudiée.

Orientation Promouvoir les actions, à la source de Disposition Adapter les rejets de polluants aux objectifs de qualité de La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS prévoit le A-11 réduction ou de suppression des rejets A-11.1 milieu naturel recyclage et la mise en place de filières de de micropolluants Dans le respect des dispositions qui fondent sa traitement adaptées pour les eaux usées de compétence, l'autorité administrative adapte aux exigences rinçages du process (type évaporateur) de du milieu récepteur les prescriptions qu’elle impose au titre manière à avoir le moins possible de rejets de la police des installations classées, de la police de l’eau d’eaux usées aux réseaux d’assainissement et les ou de l’autorité de sûreté nucléaire pour les rejets dans les mieux traitées possible sur le site. milieux aquatiques, les déversements dans les réseaux Ainsi, les eaux usées industrielles seront traitées publics et les dispositifs d’autosurveillance qui le au maximum sur le site avant rejet d’un flux nécessitent. résiduel dans le réseau d’assainissement public. La station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE prendra ensuite le relai avant rejet au milieu naturel.

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Orientation Promouvoir les actions, à la source de Disposition Maîtriser les rejets de micropolluants des établissements La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS prévoit le A-11 réduction ou de suppression des rejets A-11.2 industriels ou autres vers les ouvrages d’épuration des recyclage et la mise en place de filières de de micropolluants agglomérations traitement adaptées pour les eaux usées de Les collectivités veillent à maîtriser les rejets de rinçages du process (type évaporateur) de micropolluants des établissements raccordés aux ouvrages manière à avoir le moins possible de rejets d’épuration des agglomérations. d’eaux usées aux réseaux d’assainissement et les mieux traitées possible sur le site. Les émissions de faibles quantités de micropolluants par des petites activités dispersées dans le milieu urbain Ainsi, les eaux usées industrielles seront traitées peuvent perturber le fonctionnement du système au maximum sur le site avant rejet d’un flux d’assainissement collectif (station et réseau). résiduel dans le réseau d’assainissement public. La station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE Lorsque des activités économiques, utilisatrices de ces prendra ensuite le relai avant rejet au milieu substances, sont raccordées à un réseau public de collecte, naturel. la collectivité assurant la collecte, le transport et le traitement des eaux usées établit ou met à jour, dans les Les eaux usées industrielles rejetées du site vers conditions prévues par la loi et pour améliorer les la station d’épuration urbaine respecteront les conditions d’intervention de l’autorité de police, les valeurs fixées par le gestionnaire du réseau. autorisations de déversement prévues au titre de l’article L. 1331-10 du Code de la santé publique et du Code général des collectivités territoriales. L’objectif est de réglementer les rejets de ces substances dans les réseaux pour en maîtriser la présence dans le milieu et dans les boues de station d’épuration. La maîtrise de ces rejets passe principalement par : • la prise en compte des micropolluants dans les autorisations de raccordement délivrées par les collectivités gestionnaires de réseaux d’assainissement qui les mettent à jour si nécessaire. • des démarches collectives territoriales ou par secteur d’activité qui visent des branches d’activités ciblées pour leurs émissions en certains micropolluants.

Disposition Eviter d’utiliser des produits toxiques La Société ETS G. VERBRUGGE prend en compte A-11.3 Les prescripteurs et utilisateurs de produits et de matériaux le risque écotoxique dans sa recherche de sont invités à utiliser les produits les moins toxiques et solution et d’évolution du process. Elle limitera écotoxiques et les moins rémanents, que ce soit pour les l’utilisation de produits toxiques. produits industriels, agricoles ou de consommation courante. Des actions de formation et d’information sont encouragées afin de remédier à la source, et de manière préventive, aux rejets, émissions et pertes de substances dangereuses que ce soit sur le choix et les conditions de mise en œuvre appropriées ou sur le devenir des emballages et des déchets.

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Orientation Promouvoir les actions, à la source de Disposition Réduire à la source les rejets de substances dangereuses La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS prévoit le A-11 réduction ou de suppression des rejets A-11.4 L'autorité administrative privilégiera la mise en œuvre de recyclage et la mise en place de filières de de micropolluants la réduction à la source des rejets de substances traitement adaptées pour les eaux usées de dangereuses par les acteurs économiques, que ce soit pour rinçages du process (type évaporateur) de les diagnostics des sources d’émission, la recherche des manière à avoir le moins possible de rejets moyens de réduction de ces rejets (technologies propres, d’eaux usées aux réseaux d’assainissement et les substitution de produit, changement de procédé,…) ou le mieux traitées possible sur le site. rejet zéro (recyclage,…). Ainsi, les eaux usées industrielles seront traitées Des actions de démonstration et de transfert de technologie au maximum sur le site avant rejet d’un flux sont développées pour en faciliter la mise en œuvre. Une résiduel dans le réseau d’assainissement public. grande vigilance est maintenue sur la toxicité des produits La station d’épuration de HOUPLIN ANCOISNE de substitution. prendra ensuite le relai avant rejet au milieu naturel.

Disposition Réduire l’utilisation de produits phytosanitaires dans le La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne fera A-11.5 cadre du plan ECOPHYTO pas l’usage de produits phytosanitaires. […] Pour ce qui concerne les autres usages non agricoles : - les collectivités sont incitées à adhérer à la Charte d'entretien des espaces publics du bassin Artois-Picardie et à parvenir à un objectif "zéro phytosanitaire" ; - les jardineries sont incitées à s'inscrire dans la démarche de charte spécifique à leur activité et développée à l'échelle du Bassin Artois-Picardie ; - les autres gestionnaires d'espaces sont incités à réduire leur utilisation de produits phytosanitaires.

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Disposition Se prémunir contre les pollutions accidentelles Des mesures seront prises pour éviter tout risque A-11.6 […] Dans le cadre des autorisations ou déclaration au titre de pollution du sol, du sous-sol et de la masse du Code de l'environnement, l'autorité administrative veille d’eau souterraine (bâtiment en rétention à ce que les pollutions accidentelles soient prise en compte complète) (cf. § 4.3.4). dans les bassins versants (transport routier et ferroviaire, stations d'épurations urbaines, industries...) en amont des bassins versants particulièrement vulnérables aux pollutions accidentelles (zone à enjeu eau et prise d’eau de surface pour l’eau potable, zones de baignade, zones conchylicoles et de pêche professionnelle, milieux aquatiques remarquables, zones de frayères...). Elaborés en relation avec les acteurs concernés, ces actions prévoient : - des mesures visant à minimiser l'impact des rejets lors de l'arrêt accidentel ou du dysfonctionnement des ouvrages d'épuration, - des dispositifs d’assainissement permettant la récupération, le cas échéant, le confinement des pollutions accidentellement déversées sur un site industriel ou sur la voie publique.

Orientation Promouvoir les actions, à la source de Disposition Caractériser les sédiments avant tout curage Non concerné A-11 réduction ou de suppression des rejets A-11.7 de micropolluants Disposition Réduire l’usage des pesticides sur les territoires de SAGE Non concerné A-11.8 Lorsqu’il existe un enjeu pesticide, le SAGE peut prévoir des actions de sensibilisation, et des plans de suivi en vue de la réduction et de la maîtrise de l’usage des pesticides.

Orientation Améliorer les connaissances sur / L’autorité administrative et les exploitants : Le site ETS G. VERBRUGGE & FILS mettra en A-12 l’impact des sites pollués - mettent en place une surveillance des eaux souterraines place une surveillance de la nappe souterraine pour les installations classées et les sites pollués le via l’implantation de 3 piézomètres. nécessitant. L’Etat et les établissements publics soutiennent la bancarisation dans la base ADES des données de surveillance des eaux souterraines au droit des installations classées en vue de leur diffusion et de leur mise à disposition ; - poursuivent les actions permettant de limiter les transferts de substances polluantes à partir des sites et sols pollués. Ils mettent en place, si nécessaire, des restrictions d’usage des eaux souterraines. Par ailleurs l’Etat, les établissements publics compétents et les collectivités soutiendront les efforts de recherche relatifs à l’impact des sédiments et sols pollués sur la qualité de l’eau et des milieux vivants.

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Enjeu B : Garantir une eau potable en qualité et en quantité satisfaisante

Orientation Poursuivre la reconquête de la qualité Disposition Préserver les aires d’alimentation des captages Le site n’aura pas d’impact sur les captages d’eau B-1 des captages et préserver la ressource B-1.1 potable. en eau dans les zones à enjeu eau potable définies dans le SDAGE Disposition Reconquérir la qualité de l’eau des captages prioritaires La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS sera B-1.2 implanter en zone S2 du PIG des champs captants. Disposition Mieux connaître les aires d’alimentation des captages pour La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS limitera la B-1.3 mieux agir consommation d’eau aux besoins sanitaires et de process. Disposition Etablir des contrats de ressources Des mesures seront prises pour éviter tout risque B-1.4 de pollution du sol, du sous-sol et de la masse Disposition Adapter l’usage des sols sur les parcelles les plus sensibles d’eau souterraine (bâtiment en rétention complète). B-1.5 des aires d’alimentations de captages Un suivi de la qualité de l’eau souterraine sera Disposition En cas de traitement de potabilisation, reconquérir par réalisé au moyen de 3 piézomètres. B-1.6 ailleurs la qualité de l’eau potable polluée

Disposition Maitriser l’exploitation du gaz de couche Non concerné B-1.7

Orientation Anticiper et prévenir les situations de Disposition Améliorer la connaissance et la gestion de certains Non concerné B-2 crise par la gestion équilibrée des B-2.1 aquifères ressources en eau Disposition Mettre en regard les projets d’urbanisation avec les Non concerné B-2.2 ressources en eau et les équipements à mettre en place

Orientation Inciter aux économies d’eau Disposition Adopter des ressources alternatives à l’eau potable quand La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS mettra en B-3 B-3.1 cela est possible place de la récupération d’eaux de process. L’eau Pour économiser la ressource en eau potable, les des bains sera recyclée afin de limiter la utilisateurs d’eau seront incités à adopter des ressources consommation d’eau. alternatives de qualité inférieure (eau pluviale, eau Les rejets résiduels seront déversés dans le épurée…) ou des techniques économes (recyclage…) pour réseau d’assainissement. des usages ne nécessitant pas une eau potable (arrosage, Un compteur d’eau permettra de vérifier les lavage, refroidissement…). consommations en eau pour une meilleur économie.

Orientation Assurer une gestion de crise efficace Disposition Respecter les seuils hydrométriques de crise de sécheresse L’eau des bains sera recyclée afin de le limiter la B-4 lors des étiages sévères B-4.1 […] Les objectifs de quantité en période d’étiage sont consommation d’eau. définis aux principaux points nodaux. Ils sont constitués de débits de crise en dessous desquels seules les exigences de la santé, de la salubrité publique, de la sécurité civile et de l’alimentation en eau potable de la population et les besoins des milieux naturels peuvent être satisfaites.

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Orientation Rechercher et réparer les fuites dans Disposition Limiter les pertes d’eau dans les réseaux de distribution Le bon état et l’étanchéité des réseaux sur site B-5 les réseaux d’eau potable B-5.1 sera assuré par l’exploitant.

Orientation Rechercher au niveau international, Disposition Associer les structures belges à la réalisation des SAGE Non concerné B-6 une gestion équilibrée des aquifères B-6.1 frontaliers

Disposition Organiser une gestion coordonnée de l’eau au sein des Non concerné B-6.2 Commissions Internationales Escaut et Meuse

Enjeu C : S’appuyer sur le fonctionnement naturel des milieux pour prévenir et limiter les effets négatifs des inondations

Orientation Limiter les dommages liés aux Disposition Préserver le caractère inondable de zones prédéfinies Le site de TEMPLEMARS est existant. Il n’est pas C-1 inondations C-1.1 Les documents d’urbanisme (SCOT, PLU communaux, PLU situé en zone inondable. Il n’y aura pas de intercommunaux, cartes communales) préservent le création de nouvelles surfaces imperméabilisées. caractère inondable des zones définies, soit dans les atlas La zone d’activité est aménagée pour infiltrer les des zones inondables, soit dans les Plans de Prévention de eaux pluviales du site dans un bassin de 11,5 ha Risques d’Inondations, soit à défaut dans les études muni d’un trop plein amenant vers un bassin de hydrologiques et/ou hydrauliques existantes à l’échelle du tamponnement de 7 300 m3 ayant pour exutoire bassin versant ou à partir d’évènements constatés ou la becque de Wattignies. d’éléments du PAGD (Plan d’Aménagement et de Gestion Durable) et du règlement du SAGE.

Orientation Limiter les dommages liés aux Disposition Préserver et restaurer les Zones Naturels d’Expansion de Non concerné C-1 inondations C-1.2 Crues

Orientation Limiter le ruissellement en zones Disposition Ne pas aggraver les risques d’inondations Le site de TEMPLEMARS est existant. Il n’est pas C-2 urbaines et en zones rurales pour C-2.1 Pour l’ouverture à l’urbanisation de nouvelles zones, les situé en zone inondable. Il n’y aura pas de réduire les risques d’inondation et les orientations et les prescriptions SCOT, les PLU communaux création de nouvelles surfaces imperméabilisées. risques d’érosion des sols et coulées et intercommunaux comprennent des dispositions visant à La zone d’activité est aménagée pour infiltrer les de boues ne pas aggraver les risques d’inondations notamment à eaux pluviales du site dans un bassin de 11,5 ha l’aval, en limitant l’imperméabilisation, en privilégiant muni d’un trop plein amenant vers un bassin de l’infiltration, ou à défaut, la rétention des eaux pluviales et tamponnement de 7 300 m3 ayant pour exutoire en facilitant le recours aux techniques alternatives et au la becque de Wattignies. maintien, éventuellement par identification, des éléments Le déménagement des activités du site de LILLE de paysage (haies…) en application de l'article L. 123-1-5- vers un site existant permet de ne pas créer un III-2° du Code de l'urbanisme. nouveau site ICPE sur un site vierge ce qui limite Les autorisations et déclarations au titre du Code de les risques d’inondation. l’environnement (loi sur l’eau) veilleront à ne pas aggraver les risques d’inondations en privilégiant le recours par les pétitionnaires à ces mêmes moyens.

Orientation Privilégier le fonctionnement naturel Disposition Privilégier le ralentissement dynamique des inondations par Le projet n’est pas situé en zone inondable. C-3 des bassins versants C-3.1 la préservation des milieux dès l’amont des bassins versant

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Orientation Préserver et restaurer la dynamique Disposition Préserver le caractère naturel des annexes hydrauliques Non concerné C-4 naturelle des cours d’eau C-4.1 dans les documents d’urbanisme

Enjeu D : Protéger le milieu marin

Orientation Réaliser ou réviser les profils pour Disposition Mettre en place ou réviser les profils de vulnérabilité des Non concerné D-1 définir la vulnérabilité des milieux D-1.1 baignades et conchylicoles dans les zones protégées baignade et conchyliculture mentionnées dans le Disposition Réaliser les actions figurant dans les profils de baignades Non concerné registre des zones protégées D-1.2 et conchylicoles

Orientation Limiter les risques microbiologiques / / Non concerné D-2 en zone littorale ou en zone d’influence des bassins versants définie dans le cadre des profils de vulnérabilité pour la baignade et la conchyliculture

Orientation Respecter le fonctionnement Disposition Prendre en compte la protection du littoral dans tout projet Non concerné D-3 dynamique du littoral dans la gestion D-3.1 d’aménagement du trait de côte Les maîtres d’ouvrage (personne publique ou privée, morale ou physique) qui engagent une démarche de protection du littoral ou dont les projets impactent le littoral prennent en compte, à une échelle pertinente et argumentée, les impacts écologiques et sédimentologiques sur les milieux naturels. Les méthodes douces de gestion du trait de côte sont privilégiées par rapport aux aménagements lourds.

Orientation Intensifier la lutte contre la pollution Disposition Réduire les pollutions issues des installations portuaires Non concerné D-4 issue des installations portuaires et D-4.1 Les autorités portuaires contribuent, dans le cadre de leurs des bateaux compétences et avec l’ensemble des entreprises, collectivités et administrations concernées, à la définition des mesures de réduction des sources de pollutions portuaires. Elles systématisent la collecte et le traitement des eaux usées et des déchets issus des installations portuaires et des bateaux (équipement systématique des aires de carénage de dispositifs environnementaux).

Orientation Prendre des mesures pour lutter Disposition Mesurer les flux de nutriments à la mer Non concerné D-5 contre l’eutrophisation en milieu D-5.1 L’autorité administrative met en place un réseau pérenne marin d’estimation des flux de nutriments à la mer. Les flux à la mer devront permettre d'atteindre les objectifs environnementaux des eaux marines.

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Orientation Préserver les milieux littoraux Disposition Préserver les milieux riches et diversifiés ayant un impact Non concerné D-6 particuliers indispensables à D-6.1 sur le littoral l’équilibre des écosystèmes avec une Les aménagements en milieu marin, notamment les forte ambition de protection au regard stratégies locales de gestion du trait de côte, préserveront des pressions d’aménagement les milieux riches et diversifiés (notamment dans les sites Natura 2000 en mer, les sites classés, les réserves naturelles, les arrêtés de biotope et les terrains propriétés du conservatoire du littoral et gérés par les collectivités) en préservant et restaurant les habitats dans les zones humides adjacentes, les zones intertidales, le milieu marin et la gestion des apports d’eaux douces venant de l’amont.

Orientation Préserver les milieux littoraux Disposition Rendre compatible l’extraction de granulats avec la Non concerné D-6 particuliers indispensables à D-6.2 diversité des habitats marins l’équilibre des écosystèmes avec une forte ambition de protection au regard Disposition Réduire les quantités de macro-déchets en mer et sur le Non concerné des pressions d’aménagement D-6.3 littoral Les maitres d’ouvrage et les autorités administratives veillent à réduire les quantités de déchets dans les milieux aquatiques, dans le respect de l’usage des meilleures technologies disponibles à coût économiquement acceptable. A titre d’exemple, les actions suivantes pourront être mises en place : • équiper les exutoires pluviaux de dispositifs de récupération des macro-déchets dont l’impact en matière de déchets est avéré dans le milieu marin ; • mener des opérations en vue de collecter les déchets aquatiques flottants, notamment sur les sites constituant naturellement des lieux d’accumulation (embâcles, bras morts de cours d’eau, seuils et ouvrages hydrauliques…), les solutions retenues devant être compatibles avec les objectifs de renaturation des cours d’eau et de continuité écologique ; • encourager la collecte des macro-déchets accumulés au droit des ouvrages hydrauliques et en assurer un traitement correct en favorisant leur valorisation, quand cela est possible à coût économiquement acceptable ; • ramasser manuellement et de façon raisonnable les déchets littoraux, en laissant en place la laisse de mer ; • encadrer les usages et les activités s’exerçant sur le littoral et en mer et renforcer la valorisation et le retraitement de leurs déchets ; • sensibiliser les consommateurs (terriens, comme marins) afin de leur faire prendre conscience des enjeux se trouvant derrière l’abandon inapproprié des déchets et de leur indiquer les bons gestes à acquérir. KALIES – KA18.07.015 179 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Dispositions du SDAGE 2016-2021 concernées Dispositions prévues sur le site

Orientation Assurer une gestion durable des Disposition Réaliser des études d’impact lors des dragages-immersion Non concerné D-7 sédiments dans le cadre des D-7.1 des sédiments portuaires opérations de curage ou de dragage Disposition S’opposer à tout projet d’immersion en mer de sédiments Non concerné D-7.2 présentant des risques avérés de toxicité pour le milieu

Enjeu E : Mettre en œuvre des politiques publiques cohérentes avec le domaine de l’eau

Orientation Renforcer le rôle des Commissions Disposition Faire un rapport annuel des actions des SAGE Non concerné E-1 Locales de l’Eau (CLE) des SAGE E-1.1

Disposition Développer les approches inter SAGE Non concerné E-1.2

Disposition Sensibiliser et informer sur les écosystèmes aquatiques au Non concerné E-1.3 niveau des SAGE

Orientation Permettre une meilleure organisation Disposition Mettre en place la compétence GEMAPI Non concerné E-2 des moyens et des acteurs en vue E-2.1 d’atteindre les objectifs du SDAGE. L’autorité administrative favorise Disposition Mener des politiques d’aides publiques concourant à Non concerné l’émergence de maîtres d’ouvrages E-2.2 réaliser les objectifs du SDAGE, du PAMM et du PGRI pour les opérations les plus souvent « orphelines »

Orientation Former, informer et sensibiliser Disposition Soutenir les opérations de formation et d’information sur Non concerné E-3 E-3.1 l’eau

Orientation Adapter, développer et rationaliser la Disposition Acquérir, collecter, bancariser et mettre à disposition les Non concerné E-4 connaissance E-4.1 données relatives à l’eau

Orientation Tenir compte du contexte économique Disposition Développer les outils économiques d’aide à la décision Non concerné E-5 dans l’atteinte des objectifs E-5.1

KALIES – KA18.07.015 180 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.5.2 ASPECT QUANTITATIF

Les rejets du site ne devront pas porter atteinte à l’objectif de « bon état » de la masse d’eau, selon les dispositions du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE).

Selon la Doctrine Rejets du Bassin Artois-Picardie signée par le Préfet en Septembre 2011, la compatibilité quantitative au SDAGE doit être réalisée pour les rejets d’eaux usées industrielles ou domestiques des ICPE à autorisation, non raccordées à une station d’épuration urbaine, directement dans le milieu naturel.

Les eaux pluviales seront dirigées vers le réseau d’assainissement pour être infiltrées dans un bassin de la commune.

Les eaux usées industrielles du site seront traitées sur le site puis le résiduel pourra être déversé au réseau d’assainissement pour être traité par la station d’épuration urbaine de HOUPLIN ANCOISNE.

Les eaux usées domestiques seront également déversées au réseau d’assainissement pour être traitées par la station d’épuration urbaine de HOUPLIN ANCOISNE avant rejet dans le canal de la Deûle.

La Doctrine Rejets n’est donc pas applicable.

KALIES – KA18.07.015 181 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

4.6 COMPATIBILITE VIS-A-VIS DU SAGE

Le site est concerné par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de Marque- Deûle, qui est actuellement en cours d’élaboration. Son état initial et son diagnostic ont été validés le 23 octobre 2012 et le scénario tendanciel a été validé le 24 Janvier 2014. La stratégie a été validée le 5 septembre 2016.

Peu de documents sont disponibles, cependant les enjeux du futur SAGE sont connus :

 Gestion de la ressource ;

 Reconquête et mise en valeur des milieux naturels ;

 Prévention des risques naturels et prise en compte des contraintes historiques ;

 Développement durable des usages de l’eau.

En l’absence d’enjeux détaillés, il ne sera pas pertinent d’évaluer la comptabilité du projet avec le futur SDAGE.

KALIES – KA18.07.015 182 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

5 AIR

5.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT

5.1.1 DONNEES SUR LA QUALITE DE L’AIR

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS va s’implanter sur la commune de TEMPLEMARS, dans le département du Nord (59).

Le site est implanté sur la zone d’activité de TEMPLEMARS.

Les rejets atmosphériques de la zone considérée sont principalement dus :

 aux activités industrielles : entreprises voisines ;

 aux activités résidentielles : chauffage des logements à proximité immédiate du site ;

 à la circulation routière : axes routiers, notamment la RD952 et l’autoroute A1 ;

 au trafic ferroviaire : ligne TER à 1,5 km à l’Ouest du site ;

 au trafic aéroportuaire : aéroport de Lille-Lesquin à 1 km à l’Est du projet.

La qualité de l’air au niveau de la zone d’étude est surveillée par ATMO Haut-de-France.

La station la plus proche est celle de WATTIGNIES, station périurbaine, située à 3,6 km au Nord- Ouest du site. Toutefois, cette station ne mesure que l’ozone. La deuxième station la plus proche est la station de LILLE FIVES, station urbaine, située à 6,5 km au Nord.

Les paramètres mesurés sur ces stations sont :

 NO2 : dioxyde d’azote, représentatif de la pollution engendrée par la circulation automobile. Les appareils à combustion représentent aussi une source d’émission (gazinière, chauffe- eau, etc.). Il est irritant pour les voies respiratoires.

 NO : monoxyde d’azote. Il donne lieu, par oxydation, au dioxyde d’azote.

 PM10 et PM2,5 : poussières en suspension représentatives de la circulation automobile et de

certaines industries. Les PM10 sont des particules dont le diamètre est inférieur à 10

micromètres (poussières inhalables) et les PM2,5 sont inférieurs à 2,5 micromètres (elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons). Ces particules peuvent causer des problèmes respiratoires.

 O3 : ozone, polluant secondaire formé par l’action des rayonnements solaires sur les polluants primaires (NOx, hydrocarbures).

Le tableau ci-dessous reprend les valeurs enregistrées sur les 4 dernières années au niveau de cette station et les objectifs de qualité fixés par l’article R.221-1 du Code de l’environnement.

Paramètres Station de Objectifs de qualité 2015 2016 2017 2018 analysés mesure en µg/m3

O3 Wattignies 120 (sur 8h) - 43 - 50,2

NO2 Lilles Fives 40 15,5 15,9 15,1 -

NO Lilles Fives / 7,4 9,3 8 -

KALIES – KA18.07.015 183 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Paramètres Station de Objectifs de qualité 2015 2016 2017 2018 analysés mesure en µg/m3

PM10 Lilles Fives 30 21,7 20,6 20,8 21,5

PM2,5 Lilles Fives 10 15,5 15,9 15,1 -

Les objectifs de la qualité de l’air sont respectés au niveau des stations de WATTIGNIES et de LILLE

FIVES, sauf pour les PM2,5 au niveau de la station de LILLE FIVES où l’objectif est dépassé chaque année depuis 2015. A noter que cette station est une station urbaine dans la ville de LILLE.

Une étude ATMO en 2014 à HARNES indique des valeurs très faibles en Dioxyde de Soufre. Les valeurs sont inférieures à la limite de détection, à savoir 3 µg/m3 pour un objectif de qualité de 50 µg/m3.

Campagne de mesures 2018 :

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS a réalisé une campagne de mesures en PM10 et PM2,5 du 25 Septembre au 8 Octobre 2018 dans l’environnement du site.

Le détail des mesures est précisé dans la partie IEM de l’étude de risque sanitaire et en annexe 12.

Zone 2

Zone 4

Zone 1

ETS G. VERBRUGGE & FILS

Zone 3

KALIES – KA18.07.015 184 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Les moyennes des résultats de mesures sont les suivants :

Concentration Objectif qualité Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 moyenne (µg/m3)

PM2,5 11,80 12,55 16,78 12,72 10

PM10 26,58 27,75 34,69 25 30

Sur la zone d’activité (zone 3), les objectifs de qualité étaient globalement dépassés sur la période

de mesures pour les PM10 et PM2,5. Les valeurs limites en PM10 ont ponctuellement été dépassées certains jours.

Hormis pour la zone 3, les niveaux de PM2,5 dans l’environnement du projet sur la période considérés étaient inférieurs à la valeur annuelle de la station ATMO de LILLE FIVES.

Pour l’ensemble des points de mesures, les niveaux de PM10 étaient supérieurs à la valeur annuelle de la station ATMO de LILLE FIVES.

5.1.2 EMISSIONS ATMOSPHERIQUES D’ORIGINE INDUSTRIELLE

D’après les données de l’IREP, les principales sources de rejets atmosphériques d’origine industrielle dans le secteur étudié dans un rayon de 3 km sont présentées dans le tableau ci-après :

Données concernant certains Commune Entreprise Activité polluants émis (en t/an) 30 t/an de COVMN en 2015 NOYELLES-LES-SECLIN LASSARAT Travaux de peinture et vitrerie 82 kg/an en poussières totales

FACHES-THUMESNIL AUCHAN Hypermarché 288 kg/an de HFC en 2017

DSM FOOD Fabrication de produits 810 kg/an de HFC en 2016 SECLIN SPECILATIES chimiques organiques de base 4,9 t/an de Poussières en 2015

HJ Heinz France Fabrication de condiments et SECLIN SAS assaisonnements 1 100 t/an de CO2 en 2015

0,089 kg de Plomb en 2016 SECLIN LUMIVEROPTIM Récupération de déchets triés 0,026 t de Poussières en 2016

FLINT GROUP Fabrication de peintures, FRETIN France SAS vernis, encres et mastics COVNM : 22 t/an en 2016

KALIES – KA18.07.015 185 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

5.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS

5.2.1 NATURE ET LOCALISATION DES REJETS

EMISSIONS CANALISEES

Le rejet canalisé principal lié à l’activité est constitué des émissions des bains de la chaîne de traitement de surface : Nickelage, chromage dur, déchromage et Oxydation Anodique Dure. Ces émissions sont principalement liées à la température de mise en œuvre des bains.

Les bains travaillant à des températures supérieures à 40°C provoquent l’évaporation du produit utilisé dans le traitement. Les rejets atmosphériques émis par ces bains sont principalement des aérosols ou des vapeurs, acides ou alcalines suivant la nature des bains de traitement.

L’ensemble des bains disposent de systèmes de captation des vapeurs et aérosols par aspirations bilatérales. La photo ci-dessous illustre le procédé.

Système Système d’aspiration d’aspiration

Les émissions atmosphériques de la ligne de traitement seront collectées et émis par une seule cheminée permettant l’évacuation à l’atmosphère des émissions captées. A ces émissions seront ajoutées les vapeurs des stockages de produits collectées par les évents (trou d’homme) aspirés dans le magasin.

Le site comportera également un second point de rejet lié à la chaudière des bureaux administratifs et des vestiaires. La chaudière est existante sur le site. Elle fonctionne au gaz naturel et présente une puissance de 102 kW. La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS l’utilisera pour les besoins en chauffage des bureaux.

KALIES – KA18.07.015 186 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

EMISSIONS DIFFUSES

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS utilisera également un aérotherme gaz et 8 radiants au gaz naturel de faible puissance (6 kW). Ces rejets diffus seront considérés comme négligeables.

Les fours et étuves de traitement thermique utilisés et repris sur le futur site sont électriques. Ils sont employés sur une faible partie des substrats traités, environ 10% de la production et le traitement est réalisé au sein du bâtiment. L’impact d’éventuels rejets diffus est également négligeable.

Les 2 points de rejet canalisés sont localisés sur le plan ci-après.

KALIES – KA18.07.015 187

Localisation des points de rejets atmosphérique du site ETS G. VERBRUGGE & FILS

2. Cheminée de la chaudière au gaz naturel

1. Cheminée des vapeurs de traitement

Source : Google earth

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\19 - Rejet atmo.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

5.2.2 CARACTERISTIQUES DES REJETS

CHEMINEE DU PROCESS

Les substances émises sur la chaine de traitement de surface et les vapeurs des stockages de produits émises en cheminée seront principalement :

 de la vapeur d’eau et de l’oxygène ;

 du dioxyde de carbone (CO2);

 des oxydes d’azote (NOx);

 du dioxyde de soufre (SO2);

 de l’acidité ;

 de l’alcalinité ;

 de l’acide fluorhydrique (HF) ;

 de l’acide chlorhydrique (HCl) ;

 du fluor (F).

Le rejet pourra également contenir des traces de Composés Organiques Volatils (COV) et de métaux lourds.

L’activité ne faisant pas usage de cyanures, il est improbable d’en retrouver dans les rejets.

Le débit en cheminée sera d’au maximum 70 000 m3/h.

Les concentrations d’émissions sont fixées à l’article 26 de l’arrêté ministériel du 30 Juin 2006 modifié relatif aux installations de traitements de surfaces soumises à autorisation au titre de la rubrique 3260 de la nomenclature des installations classées.

Les activités du site fonctionneront 230 jours/an.

Le flux max émis sera estimé sur la base des concentrations d’émissions du débit en cheminée.

Etant donné les faibles rejets sur le site actuel, le flux max futur sera le flux réglementaire divisé par 2. Le tableau suivant détaille ces valeurs.

Rejet en mg/m3 Polluant VLE en moyennes Flux max (kg/h) journalières *

Acidité totale exprimée en H 0,5 0,018

HF exprimé en F 2 0,070

Cr total 1 0,035

CrVI 0,1 0,002 **

Ni 5 0,175

CN 1 0,035

Alcalins, exprimés en OH 10 0,350

NOx, exprimés en NO2 * 200 7,00

SO2 100 3,50

KALIES – KA18.07.015 189 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Rejet en mg/m3 Polluant VLE en moyennes Flux max (kg/h) journalières *

NH3 30 1,05

COVNM 110 3,85

COV annexe III 20 0,70

* En cas, d’attaque nitrique 800 mg/m3 comme maximum instantanée.

** Le CrVI étant un paramètre sensible dans l’environnement et en diminution sur le futur site par rapport au site existant, le flux sera à nouveau divisé par 2.

A titre informatif, à des débits de rejets plus faibles que la situation future et sur 2 rejets séparés, les résultats de mesures sur les installations actuelles du site de LILLE en Juillet 2015 et en Février 2019 étaient les suivantes :

2015 2019

Paramètres Nickelage Chromage Nickelage Chromage

Débit 41 250 13 655 35 733 16 267 (Nm3 sec/h)

Vitesse (m/s) 13,2 10,2 11,6 12,2

Concentra Concentration Flux Concentration Flux Concentration Flux Flux Mesures : -tion mg/Nm3 Kg/h mg/Nm3 Kg/h mg/Nm3 Kg/h Kg/h mg/Nm3

SO2 0,481 0,020 < 0,2 < 0,003 0,1 0,002 58,5 0,9472

COVNM 5,4 0,2241 3,3 0,0451 0 0,000 0 0,000

COVT / / / / 1,0 0,036 2,0 0,033

Méthane (CH4) / / / / 1,0 0,036 2,0 0,033

HCl < 0,17 < 0,01 < 0,19 < 0,003 0,1 0,0031 0,3 0,0043

NOx < 13 < 0,5 < 13 < 0,2 0 0,000 0 0,000

HF < 0,135 < 0,006 < 0,178 < 0,002 0,0 0,000 0,0 0,000

NH3 < 0,05 < 0,002 < 0,07 < 0,001 0,0 0,000 0,0 0,000

Acidité (H+) / / / / 0,0 0,0003 0,0 0,000

Basicité (OH-) < 0,0013 < 0,0001 < 0,0013 < 0,00002 0,0 0,000 0,0 0,000

Cr total 0,0075 0,0003 0,0362 0,0005 0,0724 0,00258 0,286 0,000463

Nickel 0,075 0,00309 0,063 0,000857 0,0582 0,00208 0,0962 0,001568

CN (HCN) < 0,01 < 0,001 < 0,017 < 0,0002 0,0 0,000 0,0 0,000

CrVI 0,0045 0,00019 0,006 0,00006 0,0 0,000 0,0 0,000

En gras, les valeurs maximales sur les 2 mesures.

Les rapports d’analyses sont disponibles en annexe 21.

Pour chacun des paramètres les résultats de mesures obtenus sont faibles et bien inférieurs aux concentrations de l’arrêté ministériel relatif aux traitements de surfaces citées en page précédente.

KALIES – KA18.07.015 190 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

INSTALLATIONS DE COMBUSTION

La chaudière utilisée pour les besoins en chauffage des bureaux et du logement du gardien fonctionnera au gaz naturel.

Elle possède une faible puissance de 102 kW (< à 1 MW).

Un aérotherme gaz sera mis en place pour le maintien hors gel des stockages et 8 radiants au gaz de 6 kW seront installés pour le chauffage du bâtiment de production (< à 1 MW).

Du fait de leur faible puissance, leur impact sera négligeable.

Ces équipements seront néanmoins régulièrement entretenus.

5.2.3 SURVEILLANCE DES EMISSIONS

La surveillance des rejets en cheminée du process s’effectuera de manière annuelle par une société spécialisée et agrée. Ces résultats de mesures et d’analyses seront archivés pendant 5 ans.

Ce programme de surveillance sera établi selon l’article 58 du 02 Février 1998 modifié.

KALIES – KA18.07.015 191 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

5.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

5.3.1 MESURES D’EVITEMENT

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS prend en compte les caractéristiques de ces produits dans sa recherche de solution et d’évolution du process. Elle évite l’utilisation de substances hautement volatiles. Les températures d’utilisation des bains sont également optimisées.

Les installations de combustion sont alimentées au gaz naturel, combustible considéré comme

« propre » générant des quantités faibles de NOx, de SO2 et de poussières.

Les équipements de process nécessitant une augmentation de température (bains, fours, STEP) utiliseront de l’électricité et ne seront donc pas sources de rejets atmosphériques sur le site.

A noter qu’à partir de 2021, la moitié des cuves A21 et A22 passera en Chrome III. A partir de 2024, les cuves A21 et A22 comporteront entièrement du Chrome III.

L’ensemble du Chrome VI sera substitué par un produit moins dangereux pour la santé et pour l’environnement.

5.3.2 MESURES DE REDUCTION

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS a réduit l’activité de Chromage du site de LILLE (40 m3) pour son futur site de TEMPLEMARS (7,5 m3).

Elle cherche a diminué les émissions diffuses de sa ligne de process et de ses stockages.

Elle prévoit donc de renforcer les équipements transférés du site de LILLE afin que tous les bains soient équipés d’éléments de fermeture pour favoriser l’aspiration des vapeurs au-dessus des bains.

Les stockages ouverts dans le magasin seront placés sous hotte absorbante afin que les vapeurs puissent être captés vers la cheminée du process.

Ainsi, les émissions diffuses seront captées, passeront par un dévésiculeur (ou séparateur de gouttelette) et le résiduel sera émis en cheminée.

Le système d’aspiration et le dévésiculeur feront l’objet d’une maintenance régulière.

La chaudière présente sur site sera uniquement utilisée pour les besoins hivernaux des bureaux du personnel et du gardien. Il en sera de même pour les aérothermes du bâtiment du process.

5.3.3 MESURES DE COMPENSATION

Au vu des moyens d’évitement et de réduction, il n’y aura pas la nécessité de mettre en place des mesures de compensation.

5.4 MESURES DE SUIVI

Du fait de la nature des installations et des rejets, seule la cheminée du process sera suivie dans le temps. Une surveillance annuelle sera mise en place sur les paramètres caractéristiques du rejet (cf.§.5.2.3).

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5.5 COMPATIBILITE VIS-A-VIS DES PLANS

Le futur Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) est en cours d’élaboration (mise en consultation et enquête publique). Le SRADDET se substituera aux SRCAE. Le SRCAE du Nord-Pas-de-Calais reste valide durant la phase d’élaboration du SRADDET.

5.5.1 SCHEMA REGIONAL CLIMAT AIR ENERGIE (SRCAE) NORD-PAS-DE-CALAIS

En France, le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) est l’un des grands schémas régionaux créé par les lois Grenelle I et Grenelle II. Il décline aux échelles régionales une partie du contenu de la législation européenne sur le climat et l’énergie.

Afin de ne pas remettre en cause les options fondamentales arrêtées à l’échelon régional, et contribuer à l’atteinte de ses objectifs, le SRCAE est placé en position centrale, comme le montre ce schéma des relations entre les grands documents de planification existants.

Le SRCAE se substitue aux Plans Régionaux pour la Qualité de l’Air (PRQA).

Les Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA), doivent à ce titre être compatibles avec le SRCAE.

Le SRCAE Nord-Pas-de-Calais a été approuvé par le préfet de région le 20 novembre 2012. Valable pour une durée de 5 ans, le SRCAE constitue un document de planification de référence dont devront notamment tenir compte les documents d’urbanisme et les futurs Plans Climat Energie Territoriaux (PCET).

KALIES – KA18.07.015 193 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Suite à la Loi n°2015-991 du 7 Août 2015 portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (Loi NOTRe), les enjeux du SRCAE vont être intégrés dans un schéma plus large traitant des différentes politiques de développement durable - le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) - qui sera élaboré d’ici mi-2019 par le conseil régional.

Les orientations du SRCAE ont été élaborées de façon à permettre l’atteinte des cibles définies pour le Nord-Pas-de-Calais, sur la base des éléments de diagnostic et des spécificités de chaque secteur d’activités en région. Les orientations du SRCAE ont été classées en 5 catégories :

 des orientations transversales liées à l’aménagement du territoire et aux modes de production et de consommation,

 des orientations spécifiques aux énergies renouvelables,

 des orientations sectorielles relatives au bâtiment, au transport et à la mobilité, à l’industrie et à l’agriculture,

 des orientations spécifiques à la qualité de l’air et ses impacts en complément des orientations sectorielles qui intègrent les émissions de polluants atmosphériques,

 des orientations liées à l’adaptation des territoires au changement climatique.

Les orientations liées au secteur industriel :

Le secteur industriel représente près de la moitié des consommations énergétiques et des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de la région Nord-Pas-de-Calais. L’industrie sidérurgique représente à elle seule 25% de consommations énergétiques.

Les orientations suivantes ont été définies :

 orientation n°Indus1 : mobiliser les gisements d’efficacité énergétique et amplifier la maîtrise des rejets atmosphériques dans l’industrie,

 orientation n°Indus2 : encourager et accompagner la valorisation des énergies fatales mobilisables,

 orientation n°Indus3 : accompagner les ruptures technologiques dans le secteur de l’industrie, notamment dans le choix des matières premières.

Position de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS

Les rejets de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS seront limités.

Les installations de combustion n’auront qu’une faible puissance et le rejet principal du process aura un traitement (dévésiculeur) avant rejet à l’atmosphère.

Les équipements ne permettront pas de faire de la valorisation énergétique.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS optimisera sa gestion du site de manière à obtenir la meilleure efficacité énergétique possible (gestion des bains, fours, STEP, éclairage, etc. pour l’électricité) et les rejets atmosphériques les plus faibles (gestion chauffage, traitement des gaz).

KALIES – KA18.07.015 194 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

5.5.2 PLAN DE PROTECTION DE L’ATMOSPHERE (PPA)

Le Plan de Protection de l’Atmosphère a pour objet de définir les actions permettant de ramener les concentrations en polluants dans l’air ambiant sous des valeurs assurant le respect de la santé des populations (valeurs réglementaires définies dans le Code de l’environnement). Il a pour emprise le périmètre territorial de la région Nord-Pas-de-Calais.

Le PPA du Nord-Pas-de-Calais a été élaboré en concertation avec 4 collèges concernés par l’amélioration de la qualité de l’air : services de l’état, collectivités territoriales, associations et professionnels concernés.

Il a été approuvé le 27 mars 2014.

Le plan d’action défini prévoit 14 mesures réglementaires, présentées dans le tableau suivant. Les actions réglementaires visent les problématiques liées à la combustion, au transport, à la prise en compte de la qualité de l’air dans la planification ainsi que l’amélioration des connaissances.

A noter que l’arrêté interpréfectoral relatif à la mise en œuvre du Plan de Protection de l’Atmosphère révisé pour le Nord-Pas-de-Calais a été signé le 1er juillet 2014.

Mesure règlementaire Situation du site

1. Imposer des valeurs limites d’émissions pour toutes les installations fixes de chaufferies Le site disposera d’une chaudière à puissance très faible (102 kW). collectives et industrielles

2. Limiter les émissions de particules dues aux Non concerné (fonctionnement au gaz) équipements individuels de combustion au bois

3. Rappeler l’interdiction du brûlage à l’air libre des Le brûlage des déchets verts ne sera pas autorisé sur le site. déchets verts

4. Rappeler l’interdiction du brûlage des déchets Le site ne sera pas à l’origine de déchets de chantiers et n’effectuera de chantiers donc aucun brûlage de ces déchets.

5. Rendre progressivement obligatoires les Plans Non concerné. de Déplacements Entreprises, Administration et Etablissements Scolaires La société n’emploie qu’au maximum 50 salariés sur le site.

6. Organiser le covoiturage dans les zones Non concerné d’activité de plus de 5 000 salariés

7. Réduire de façon permanente la vitesse et mettre en place la régulation dynamique sur Non concerné plusieurs tronçons sujets à congestion en région Nord-Pas-de-Calais

8. Définir les attendus relatifs à la qualité de l’air Non concerné à retrouver dans les documents d’urbanisme

Le présent DDAE a pris en considération : o l’état de la qualité de l’air sur la zone d’implantation du site, o l’estimation du nombre de personnes exposées à des dépassements de valeurs réglementaires de polluants 9. Définir les attendus relatifs à la qualité de l’air atmosphériques pour les installations émettrices de polluants à retrouver dans les études d’impact atmosphériques, o les émissions directes de polluants atmosphériques, o l’analyse des flux de transports générés, différenciés par mode, et émissions polluantes associées, o les moyens de chauffage et émissions polluantes associées.

KALIES – KA18.07.015 195 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Mesure règlementaire Situation du site

Les seuils annuels de déclaration dans GEREP (Gestion Electronique du Registre des Emissions Polluantes) pour les installations soumises à autorisation sont fixés à : 50 t/an pour les NOx, 10. Améliorer la connaissance des émissions industrielles 70 t/an pour les SOx, 70 t/an pour les TSP,

25 t/an pour les PM10 Le site n’est pas concerné.

Toutes les installations de combustion unitaire d’une puissance supérieure à 20 MW et utilisant comme combustible prépondérant 11. Améliorer la surveillance des émissions un combustible solide ou liquide (y compris biomasse) doivent industrielles mesurer en continu leurs émissions de poussières et de NOx. Le site n’est pas concerné.

12. Réduire et sécuriser l’utilisation des produits Non concerné phytosanitaires – Actions Certiphyto et Ecophyto Le site n’utilisera pas de produits phytosanitaires.

13. Diminuer les émissions en cas de pic de pollution : mise en œuvre de la procédure inter- Non concerné préfectorale d’information et d’alerte de la population

14. Inscrire des objectifs de réduction des émissions dans les nouveaux plans de déplacements urbains (PDU) et plans locaux Non concerné d’urbanisme intercommunaux (PLUi) à échéance de la révision pour les PDUi existants

KALIES – KA18.07.015 196 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

6 CLIMAT

6.1 EFFETS SUR LE CLIMAT

Dans son 5ème rapport d’évaluation du climat publié en 2013-2014, le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) précise que le réchauffement du système climatique est sans équivoque et qu’il est extrêmement probable que l’influence de l’homme est la cause principale du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle.

Les gaz à effet de serre sont les constituants gazeux de l’atmosphère, tant naturels qu’anthropiques, qui absorbent et émettent un rayonnement à des longueurs d’onde données du spectre du rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre, l’atmosphère et les nuages.

La vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), l’oxyde nitreux (N2O), le méthane (CH4) et

l’ozone (O3) sont les principaux gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère terrestre.

L’atmosphère contient en outre un certain nombre de gaz à effet de serre entièrement anthropiques

tels que les hydrocarbures halogénés, l’hexafluorure de soufre (SF6), les hydrofluorocarbones (HFC) et les hydrocarbures perfluorés (PFC).

En 2016 (données CITEPA, estimatif), le Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) relatif à la France

métropolitaine est estimé à 411 Mt CO2e avec UTCF et à 451 Mt CO2e hors UTCF (« Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt »).

Tous les secteurs contribuent aux émissions de gaz à effet de serre, qui sont par ordre de prédominance en 2016 :

 le transport routier avec 28% du total hors UTCF du fait du CO2 essentiellement.

 l’agriculture/sylviculture avec 20%, du fait des deux polluants N2O et CH4.

 l’industrie manufacturière avec 21%, du fait d’émissions de chacune des 6 substances contribuant au PRG.

 le résidentiel/tertiaire avec 20%, du fait d’émissions de chacune des 6 substances contribuant au PRG.

 la transformation d’énergie avec 10%, du fait principalement du CO2.

 les autres transports (hors transport routier) avec 1%, du fait du CO2 essentiellement.

Sur la période 1990-2016, le PRG hors UTCF a diminué de 17%, soit une baisse de 90 Mt CO2e. En

incluant l’UTCF, cette baisse représente 20%, soit -100 Mt CO2e.

En termes de contribution, le CO2 participe à hauteur de 71% aux émissions de gaz à effet de serre

(UTCF inclus). Les autres polluants ont une contribution plus restreinte (le N2O : 10% ; le CH4 : 14% ; la somme des HFC/PFC/SF6 : 5%).

En termes d’évolution relative (en PRG) depuis 1990, l’augmentation des émissions de HFC est la plus importante (+320 % entre 1990 et 2016).

KALIES – KA18.07.015 197 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

En France, les émissions de gaz à effet de serre pour l’année 2016 ont été d’environ 411 millions de

tonnes CO2e. La contribution des gaz à effet de serre sur le Pouvoir de Réchauffement Global se répartit selon le graphique ci-dessous :

En 2005, 45 millions de tonnes d’équivalent CO2 ont été émises en région Nord-Pas-de-Calais, ce qui représente un peu plus de 8% des émissions nationales.

Ramenées à la densité de population, ces émissions correspondent à 11,2 t de CO2 par habitant et par an en Nord-Pas-de-Calais, soit des émissions légèrement supérieures à la moyenne nationale

(8,2 t de CO2 par habitant et par an en 2005).

La figure suivante schématise la répartition des émissions de gaz à effet de serre par secteur d’activité en France et en Nord-Pas-de-Calais en 2005 (source : Profil environnemental Nord-Pas-de- Calais).

KALIES – KA18.07.015 198 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

6.1.1 RECENSEMENT DES EMISSIONS ATMOSPHERIQUES SITE A POUVOIR DE RECHAUFFEMENT

En fonctionnement normal :

En fonctionnement normal, les activités liées aux nouveaux projets du site ETS G. VERBRUGGE & FILS seront à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre :

 CO2 : ce gaz proviendra de la combustion du gasoil des camions de livraison et de manière limitée de la chaîne de traitement de surface,

 NOx : ces gaz seront produits en faibles quantités par les installations de combustion fonctionnant au gaz naturel,

 de la vapeur d’eau et des composés fluorés : ces substances proviendront de la chaine de

traitement de surface et seront rejetées, comme pour le CO2 par la cheminée.

En fonctionnement dégradé :

Le cas du fonctionnement dégradé correspond à des périodes d’entretien, de remplacements d’équipements, de phases de démarrage ou d’arrêt, de dysfonctionnement prévisible des systèmes de traitement des effluents.

Lors du démarrage ou de l’arrêt des installations de combustions (chaudière, aérotherme), les composés, à pouvoir de réchauffement, émis seront les mêmes que ceux décrits en fonctionnement normal.

6.1.2 QUOTAS DE CO2 – BILAN CARBONE

Les installations de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne sont pas visées par la directive européenne n°2003/87/CE relatif aux quotas d’émission de gaz à effet de serre.

6.2 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les équipements de process nécessitant une augmentation de température (bains, fours, STEP) utiliseront de l’électricité et ne seront donc pas sources de composés pouvant être à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre sur le site.

Les rejets de la chaine de process sera équipé d’un dévésiculeur pour réduire les composés émis.

Au vu des faibles rejets et des mesures d’évitement et de réduction mises en place, il n’y aura pas nécessité de mettre en place des mesures de compensation.

KALIES – KA18.07.015 199 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

6.3 MESURES DE SUIVI

Au vu de la nature des rejets, il n’y aura pas nécessité d’établir un suivi des rejets autre que celui défini dans la partie Air §5.4.

6.4 VULNERABILITE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

L’augmentation moyenne des températures est prévue à +2°C d’ici 2100 : objectif repris par les Accords de Paris à l’issue de la 21e Conférence des parties (COP 21) de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

Les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre, dites d’atténuation, ne suffiraient pas à contenir significativement la situation sous cette prévision. Pour cette raison, le 5e rapport du GIEC, tout comme le Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC) dont s’est dotée la France pour la période 2011-2015, incitent à compléter ces mesures par la mise en œuvre de stratégies d’adaptation.

En matière d’adaptation au changement climatique, l’échelle territoriale est déterminante (cf. « Le climat de la France au XXIe siècle », du climatologue Jean JOUZEL, mars 2015). En comparaison avec d’autres pays notamment dans l’hémisphère sud, la France – exception faite de l’Outre-mer d’ores déjà très exposée – est aujourd’hui relativement épargnée par le changement climatique.

La France s’est dotée en 2011 d’un Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) pour une période de 5 ans (PNACC 2011-2015). Conformément à l’article 42 de la loi du 3 août 2009 sur la programmation du Grenelle de l’environnement, il a pour objectif de présenter des mesures concrètes et opérationnelles pour préparer la France à faire face et à tirer parti de nouvelles conditions climatiques. Premier plan de cette ampleur publié dans l’Union européenne, ce PNACC a été présenté le 20 juillet 2011 par la ministre de l’Écologie. Les mesures préconisées concernent tous les secteurs d’activité autour de 4 objectifs :

 protéger les personnes et les biens ;

 éviter les inégalités devant les risques ;

 limiter les coûts et tirer parti des avantages ;

 préserver le patrimoine naturel.

Le PNACC 2011-2015 est intersectoriel et interministériel. Il porte sur 20 domaines : actions transversales, santé, eau, biodiversité, risques naturels, agriculture, forêt, pêche et aquaculture, tourisme, énergie et industrie, infrastructures et services de transport, urbanisme et cadre bâti, information, éducation et formation, recherche, financement et assurance, littoral, montagne, action

européenne et internationale et gouvernance.

La publication le 27 juin 2016 de la Feuille de route gouvernementale pour la transition écologique 2016 indique les grandes orientations du processus de révision du PNACC. Les propositions seront incorporées aux politiques sectorielles. L’adoption formelle du plan pourrait être accompagnée d’un appel à initiatives pour identifier et expérimenter des actions locales d’adaptation au changement

KALIES – KA18.07.015 200 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

climatique à l’initiative de collectivités territoriales. Réunis entre fin juin 2016 et fin mai 2017, les membres des 6 groupes de travail de la concertation pour un nouveau Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) ont achevé leurs travaux au sein de chacune des 6 composantes. Le nouveau au Plan national d’adaptation au changement climatique 2017-2021 devrait être prochainement finalisé.

6.4.1 A L’ECHELLE DE L’EUROPE

Selon le 5ème rapport du GIEC sur les changements climatiques et leurs évolutions futures, Partie 2 : impact, adaptation et vulnérabilité, l’Europe est concernée par :

Impacts observés des changements Degré de certitude du rôle Rôle dans les climatiques du changement climatique changements climatiques

Glaciers, neige, permafrost 100% Important

Rivières, lacs, inondations, sècheresse 25%

Ecosystèmes terrestres 50% Important

Ecosystèmes marins 75% Important

Production alimentaire 75%

Principaux risques Détails

Hausse du niveau des mers Pertes matérielles et humaines liées aux inondations Fortes pluies

Hausse des températures Baisse du niveau des rivières et des nappes face à une demande en hausse Températures extrêmes Sècheresse canicules

Pertes matérielles et humaines liées aux vagues de chaleur Températures extrêmes

6.4.2 A L’ECHELLE NATIONALE

Les températures moyennes en France métropolitaine devraient évoluer dans des niveaux proches des moyennes mondiales dans les prochaines années : comprise entre 1 et 1,5°C à horizon 2035, l’élévation atteindrait de 1,7 à plus de 4°C à la fin du siècle selon les scénarios d’émissions2.

Dans les territoires d’outre-mer, la hausse sera moins forte (+1,5 à 3°C à la fin du siècle, d’après ONERC, 2012). Ces valeurs ne sont pas anodines : on estime qu’une hausse de température de 1°C correspond à un « glissement » géographique de 180 km vers le Sud en plaine ou à une « descente » de 170 m en termes d’altitude. Le nombre moyen de jours de gel qui est actuellement de 54 par an tomberait à une 40aine en 2035 et serait divisé par 2 en fin de siècle. Les jours de forte chaleur en été, actuellement 9 en moyenne, seraient d’une 15aine en 2035 et d’une 30aine en 2085.

Concernant les précipitations, on ne distingue pas d’évolution future marquée des cumuls annuels en métropole et on distingue un léger recul dans la plupart des territoires d’outre-mer. Néanmoins les précipitations hivernales devraient augmenter légèrement sur une bonne partie de la métropole.

2 valeurs moyennes annuelles par rapport à la référence 1961-1990, d’après Jouzel & al., 2012

KALIES – KA18.07.015 201 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

En été, les précipitations seront plus faibles notamment dans le Sud-Ouest : le nombre moyen de jours consécutifs secs qui est aujourd’hui de 25 devrait s’allonger de 10% en 2035 et doubler d’ici la fin du siècle.

L’élévation du niveau marin va se poursuivre progressivement et devrait atteindre 60 cm d’ici la fin du siècle. Une élévation de 1 m à la fin du siècle n’est pas exclue.

Concernant les phénomènes climatiques extrêmes, la situation est contrastée. Pour les vents violents, aucune évolution n’est attendue en métropole sur le siècle, aucune tendance à la hausse n’étant par ailleurs constatée ces dernières années.

Les vagues de chaleur seront plus longues, plus fréquentes et plus intenses. À horizon 2085, une vague de chaleur du type de 2003 pourrait survenir tous les 2 ou 3 ans (i.e. deviendra la « normale »).

Les périodes de sécheresse seront plus intenses et s’étendront vers le nord dans des zones peu concernées aujourd’hui par ces problématiques.

Il est important de bien différencier la survenance d’un extrême climatique des dégâts qu’il occasionne. La hausse des pertes humaines ou matérielles liées aux extrêmes climatiques ces dernières années et celles anticipées dans le futur sont davantage déterminées par une augmentation du nombre de personnes et des actifs (immeubles, matériels, infrastructures, …) présents dans les zones à risques, que par l’évolution (fréquence, intensité) des phénomènes.

6.4.3 A L’ECHELLE LOCALE

Selon le site Internet Climate-ADAPT-Sharing adaptation information across Europe (European Climate Adaptation Platform), le site ETS G. VERBRIUGGE & FILS est localisé en zone de moyenne vulnérabilité vis-à-vis du changement climatique, comme le montre la carte suivante.

ETS G. VERBRUGGE & FILS

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ETS G. VERBRUGGE & FILS

6.4.4 A L’ECHELLE DU SITE

Les principaux effets envisagés à l’échelle du site seraient :

 hausse des précipitations violentes à l’origine d’un risque croissant d’inondations « éclairs » à l’intérieur des terres, événements de coulée de boue ou de glissement de terrain plus fréquents.

Dans le cadre de la commune de TEMPLEMARS, les évènements (source base de données GASPARD) de type coulée de boue, inondation, etc. sont peu fréquents et se répartissent comme suit.

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Vis-à-vis du risque inondation, le site ne se situe pas dans une zone inondable identifiée dans la carte TRI (Territoire à Risque Important d’Inondation) de LILLE. La commune de TEMPLEMARS est soumise au PPRN Inondation n°59DDTM20010238 mais ne fait pas l’objet de prescription ou d’interdiction.

Le site d’étude (ou le projet) est compatible les autres documents d’urbanisme (SCOT, PLU).

De plus, le projet ne prévoit de nouvelle surface imperméabilisée (pas d’aggravation du risque inondation). Les seules aménagements seront liés à la mise en place de la bâche souple d’eau incendie.

Enfin, le site est raccordé au réseau d’eaux pluviales de la zone d’activités muni d’un bassin de d’infiltration de 11,5 ha muni d’un trop plein amenant vers un bassin de tamponnement de 7 300 m3 ayant pour exutoire la becque de Wattignies.

Ainsi, le site d’étude ne semble pas vulnérable de manière marquée à cet effet.

 diminution des précipitations, pouvant accentuer les effets des mouvements des sols, notamment le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux.

La commune est concernée par un PPRN Mouvements de terrain approuvé le 04/06/1992 mais n’est pas concerné par le risque retrait et gonflements des sols argileux.

Seul l’entrée du site au niveau de la rue de l’Epinoy est comprise dans le Plan d’Exposition aux Risques (PER) présenté au §.2.1.5. Néanmoins, le site est principalement situé en dehors de la zone et aucune modification de la voirie est prévue.

Les constructions du site répondent en tout point aux normes constructives en vigueur au moment de la construction (exemple : prise en compte du risque sismique, neige et vent, …).

Ainsi, le site d’étude ne semble pas vulnérable de manière marquée à cet effet.

 hausse du niveau de la mer, pouvant être à l’origine d’inondations côtières et d’une érosion accrue en raison des tempêtes et de la hausse du niveau de la mer, avec des impacts certains sur l’efficacité des ouvrages maritimes de protection (digues), voire même de la tenue de ces ouvrages face à la modification des pressions auxquelles ils seront soumis.

Le site d’étude ne se trouve pas en région côtière.

Ainsi, le site d’étude ne semble pas vulnérable de manière marquée à cet effet.

KALIES – KA18.07.015 204 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

6.4.5 A L’ECHELLE INDUSTRIELLE

Au vu de la fiche sectorielle «Energie et Industrie », issue du PNACC 2011-2015, les actions/mesures à mettre en place sont reprises dans le tableau ci-dessous :

Action Situation de la Société ETS G. VERBRUGGE

Action n°1 : Gérer l'émergence de pointes de consommation électrique estivales à Non concerné par des pointes de consommation électrique travers un système d'obligation de capacité estivales. électrique

Action n°2 : Favoriser le recours à des Le système de réfrigération nécessaire sur le site sera de équipements de refroidissement plus faible capacité et ne permet pas la mise en place de telles efficaces ou utilisant des sources d'énergies dispositions. renouvelables ou de récupération

Action n°3 : Mettre à disposition l’ensemble Non concerné des données hydrologiques et climatiques

Action n°4 : Intégrer la dimension changement climatique dans le cadre des Non concerné indicateurs de suivi de la Directive cadre sur l’eau

Action n°5 : Identifier les secteurs de Les activités du site ETS G. VERBRUGGE & FILS ne l’industrie française sensibles aux présenteront pas une sensibilité particulière au changements climatiques et les changement climatique. opportunités potentielles (2030-2050)

KALIES – KA18.07.015 205 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

7 ODEUR

7.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT

7.1.1 INVENTAIRE DES SOURCES D’ODEUR

De par la circulation automobile, les axes routiers inclus dans la zone d’étude sont à l’origine d’émissions de gaz d’échappement. Les infrastructures routières les plus proches du site sont les suivantes :

 la route départementale D952, à 300 mètres à l’ouest du site ;

 l’autoroute A1, à 400 mètres à l’est du site.

Des champs agricoles sont situés en limite de propriété Nord. Le site est situé à 200 m d’écuries.

L’activité industrielle est susceptible d’être à l’origine de nuisances olfactives.

Les installations classées soumises à Autorisation à l’origine d’émissions atmosphériques dans un rayon de 2 km sont les suivantes :

- la Société AIR PRODUCTS, à 100 m au Sud-Ouest, sur la commune de TEMPLEMARS ;

- la Société RICARD, à 1,3 km au Nord-Ouest sur la commune de VENDEVILLE ;

- la Société AUCHAN FACHES, à 1,4 km au Nord sur la commune de FACHES THUMESNIL.

7.1.2 DESCRIPTION DES POPULATIONS ENVIRONNANTES

Les données du recensement de 2015 (INSEE) des différentes communes de la zone d’étude sont présentées dans le tableau ci-après.

Population Moins de 15 Entre 15 et Commune 60 ans et plus totale ans 60 ans

Templemars 3 318 594 1 849 875

Vendeville 1 649 318 1 026 305

Avelin 2 704 555 1 551 598

Lesquin 7 463 1 545 4 496 1 421

Wattignies 14 295 2 901 8 023 3 372

Noyelles-lès-Seclin 872 129 477 249

Faches-Thumesnil 17 381 3 526 9 777 4 077

Seclin 12 645 2 790 7 150 2 705

Ronchin 18 939 4 112 11 192 3 634

Ennevelin 2 171 424 1 263 483

Fretin 3 337 718 1 998 661

L’environnement immédiat du site d’implantation du projet ne comprend pas d’habitation susceptible d’être gênée par la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS. En effet, les premières habitations sont situées environ 200 mètres au Nord-Est au niveau des Ecuries Denys puis à 430 m au Nord-Est sur la commune de VENDEVILLE et à environ 600 mètres au Sud-Ouest sur la commune de TEMPLEMARS.

KALIES – KA18.07.015 206 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

7.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS

7.2.1 RECENSEMENT DES SOURCES D’ODEUR

Les différentes sources susceptibles d’engendrer un impact olfactif sont :

 les bains de la ligne de traitement ;

 les cuves de stockages ;

 la circulation des véhicules.

7.2.2 DESCRIPTION DE LA COMPOSITION DES ODEURS

Les activités de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS utilisent très peu de produits solvantés.

Les principaux rejets seront des vapeurs de bains peu odorant.

Ainsi, ils ne seront pas retenus comme étant significatif.

La circulation de véhicules sur le site sera limitée comparée aux axes routiers avoisinants.

7.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les sources d’odeur étant limitées aucune mesure d’évitement, de réduction et de compensation seront prises.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS continuera à maîtriser ces sources de nuisances olfactives et ne sera pas susceptible de générer un impact olfactif au niveau des populations environnantes.

7.4 MESURES DE SUIVI

Du fait de la nature des activités du site, aucune mesure de suivi ne sera requise.

KALIES – KA18.07.015 207 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

8 BRUIT ET VIBRATIONS

8.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT

Le projet s’implantera sur la zone d’activité de Templemars. Les abords immédiats du site sont principalement constitués par la zone d’activité, à l’Ouest, au Sud et à l’Est. La parcelle au Nord est utilisée en terrains agricoles.

Les principales sources sonores aux abords du site seront constituées par :

 la circulation sur les axes routiers et l’autoroute proches du site,

 le trafic et les activités des autres établissements composant la zone d’activité,

 le trafic aéroportuaire de l’aéroport à proximité (1 km).

Les infrastructures routières à proximité de la parcelle étudiée sont les suivantes :

 la rue de l’Epinoy, à l’entrée du site,

 la rue d’Ennetières à 460 mètres au Sud du site,

 la route départementale RD 952 (Route de Vendeville/route de Seclin) à 300 mètres à l’Ouest du site,

 l’autoroute A1 à environ 500 m à l’Est du site.

Ces infrastructures, au vu de leur nature ou des installations qu’elles desservent présentent des densités de trafic importantes. La ville de TEMPLEMARS est d’ailleurs soumise à un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE).

Ainsi, le niveau sonore ambiant de la zone d’étude est fortement influencé par les activités et le trafic des différents établissements et infrastructures voisines.

Les premières habitations sont situées à environ 200 mètres au Nord-Est au niveau des Ecuries Denys puis à 430 m au Nord-Est sur la commune de VENDEVILLE et à environ 600 mètres au Sud- Ouest sur la commune de TEMPLEMARS.

Les bruits sont ressentis comme nuisance de façon différente selon les personnes. Il semble également que certaines personnes soient plus sensibles que d’autres.

Les principaux effets du bruit sont les suivants :

 fatigue auditive pouvant entraîner la surdité,

 changement de rythme cardiaque ou respiratoire,

 modification de la pression artérielle ou rétrécissement des vaisseaux sanguins,

 diminution des réflexes et des actions psychiques,

 apparition de maux de tête,

 fatigue générale,

 irritabilité,

KALIES – KA18.07.015 208 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

 nervosité générale,

 trouble de la vision nocturne,

 apparition de contractions anormales des muscles de l’estomac,

 troubles du sommeil des moments de détente.

Les effets du bruit sur la santé sont fonction de l’intensité de la source sonore, de sa fréquence et de la durée d’exposition.

Le tableau ci-dessous caractérise l’intensité sonore des sources de bruit communes :

Intensité Sources sonores en dB(A)

Coup de feu 170 Réacteur d’avion 150 Marteau piqueur, voiture de course 120 Frontière de la douleur Concert 110 Chaine hi-fi, baladeur (niveau maximum) 100 Aboiement de chien, appareil de bricolage 90 Limite de dommage Cantine scolaire 85 (troubles de l’ouïe et de l’équilibre) Voiture, aspirateur 75 Rue à gros trafic, téléviseur 70 Conversation normale 50 Bruit ménager moyen 40 Intérieur d’une chambre à coucher 30 Conversation à voix basse 20 Bruissement de feuille 10 à 20 0 Seuil de l’audition

La quantification de l’impact sanitaire du bruit est « difficile » du fait de l’absence de relations doses/réponses. Cependant, la qualification du risque (présent ou basent) peut se faire en s’appuyant sur les valeurs guides de l’Organisation Mondiale de la Santé qui sont des limites du niveau sonore pour chaque individu en fonction des lieux de vie, en deçà desquelles il n’est pas décrit d’effets critiques sur la santé. En termes sanitaires, ce sont des valeurs qu’il fait veiller à ne pas dépasser.

L’Organisation Mondiale de la Santé définit des valeurs guides des niveaux sonores pour les zones résidentielles extérieures, à savoir :

 50 dB(A) pour éviter une gêne modérée pendant la journée,

 55 dB(A) pour éviter une gêne grave pendant la journée.

Selon cet organisme, l’exposition permanente à un niveau de bruit ambiant situé aux alentours de 70 dB(A) n’entraîne pas de déficit auditif.

Les niveaux sonores relevés au voisinage habité (cf. § 8.2.4. ci-après) sont de l’ordre de grandeur des bruits d’une conversation. Par conséquent, le site n’est pas susceptible d’avoir d’impact sanitaire dans le domaine du bruit.

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8.2 CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS

8.2.1 INVENTAIRE DES SOURCES DE BRUIT

Les équipements et activités susceptibles d’être sources de bruit seront les suivants :

- activités de préparation de montage des bains ;

- activités mécaniques (sablages, perçages, etc.) ;

- équipements de traitement des eaux usées ;

- compresseurs, ventilateurs (traitement et évacuation de l’air) ;

- chargement et déchargement des matériaux ;

- la circulation des camions.

Les installations seront majoritairement situées sous bâtiment maintenu fermé pour limiter la propagation des ondes sonores.

Le site fonctionnera 5 jours sur 7, 230 jours par an, avec possibilité de fonctionner en 3 x 8h.

Les livraisons se feront principalement en journée de 8h à 16h30.

8.2.2 REGLEMENTATION

L’arrêté ministériel du 23 Janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) précise que les émissions sonores du site ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-après, dans les ZER.

Niveau de bruit ambiant Emergence admissible pour la Emergence admissible pour la existant dans les zones à période allant de 7h à 22h, période allant de 22h à 7h, émergence réglementée sauf les dimanches et jours ainsi que les dimanches et (incluant le bruit de fériés jours fériés l’établissement)

Supérieure à 35 dB(A) et inférieur 6 dB(A) 4 dB(A) ou égal à 45 dB(A)

Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

Afin d’assurer le respect des émergences, des valeurs de niveaux de bruit à ne pas dépasser en limite d’exploitation sont fixées pour chacune des périodes de la journée (diurne et nocturne).

Les valeurs maximales de bruit en limite de propriété fixées par cet arrêté ministériel ne peuvent excéder :

 70 dB(A) pour la période de jour (de 7h à 22h sauf les dimanches et les jours fériés),

 60 dB(A) pour la période de nuit (de 22h à 7h ainsi que les dimanches et les jours fériés).

KALIES – KA18.07.015 210 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

8.2.3 MESURES ACOUSTIQUES

Une campagne de mesures acoustiques caractérisant l’état initial a été effectuée le 26 et le 27 septembre 2018 en limite de propriété et au niveau du voisinage conformément à l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997, relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par des ICPE. Les résultats de cette étude sont présentés en annexe 14. Les points de mesure correspondant à la zone d’étude sont les points 1, 2, 3 et 4.

Le choix des points de mesure a été réalisé en tenant compte de la limite d’exploitation du site et du voisinage habité le plus proche, à savoir :

 Point 1 : limite de propriété, côté Ouest ;

 Point 2 : limite de propriété, côté Nord ;

 Point 3 : limite de propriété, côté Est ;

 Point 4 : zone à émergence réglementée, au niveau des écuries rue de Seclin à Vendeville, à environ 180 m au Nord.

Le tableau suivant détaille les niveaux sonores relevés en ces différents points :

Point de Valeurs en dB(A) Tonalité Période Installation mesures marquée LAeq L95 L50 L1

Jour 48,8 37,3 46,0 58,1 1 Nuit 46,6 37,6 42,8 53,6

Jour 53,9 40,8 46,8 62,8 2 Nuit 56,2 45,7 53,0 62,9 Etat initial Non Jour 55,6 40,9 47,4 63,5 3 Nuit 57,1 45,5 52,9 64,0

Jour 57,9 46,0 53,3 64,2 4 Nuit 56,2 47,1 53,2 62,9

Aucune tonalité marquée n’a été mise en évidence durant la campagne de mesure.

Le plan de la page suivante permet de localiser les résultats des points de mesures.

Le rapport complet de ces mesures est disponible en annexe 14.

KALIES – KA18.07.015 211

Résultats et localisation des points de mesures acoustiques (en dB(A))

Limites communales

Point 4 LAeq L50 A1 TEMPLEMARS Nuit 56,2 53,2 Jour 57,9 53,3

VENDEVILLE

Point 2 LAeq L50 Nuit 56,2 53,0 Point 1 LAeq L50 Jour 53,9 46,8 Nuit 46,6 42,8

Jour 48,8 46,0 A1

Point 3 LAeq L50 Nuit 57,1 52,9 Jour 55,6 47,4 ETS G. VERBRUGGE Centre d’activités & FILS l’Epinoy

AVELIN

Limites communales Source : Géoportail A1

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\21 - Résultats mesures acoustiques.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

8.2.4 NIVEAUX DE BRUIT EN LIMITE DE PROPRIETE

Les niveaux de bruit mesurés en limite de propriété pour l’état initial et sans activités sur le site sont présentés dans le tableau suivant :

Point de Valeurs en dB(A) Valeurs Période mesures LAeq limites

Jour 48,8 70 1 Nuit 46,6 60

Jour 53,9 70 2 Nuit 56,2 60

Jour 55,6 70 3 Nuit 57,1 60

Les niveaux sonores dans l’environnement du site respectent les niveaux réglementaires de jour comme de nuit de 70 dB(A) et 60 dB(A).

Il en sera de même dans le cadre de la mise en œuvre des activités ETS G. VERBRUGGE & FILS.

Les activités du site seront réalisées dans un bâtiment fermé.

L’activité logistique sera limitée, contrairement au précédent exploitant (usage d’entrepôt logistique).

Le niveau de véhicules sur site sera limité (cf. §.10.2).

Les niveaux sonores de 70 dB(A) de jour et de 60 dB(A) de nuit en limite de propriété seront respectés.

8.2.5 EVALUATION DES EMERGENCES

Le niveau sonore mesuré au voisinage habité est repris dans le tableau suivant :

Niveau de Niveau de bruit bruit résiduel Emergence Point de résiduel en Période en dB(A) du admissible en mesures dB(A) du LAeq L50 dB(A) (Site à l’arrêt) (Site à l’arrêt)

Jour 57,9 53,3 5 4 Nuit 56,2 53,2 3

Les niveaux sonores au niveau des habitations des Ecuries sont de l’ordre d’une conversation.

Ils sont déjà conditionnés par les sources de bruit environnant présents dans leur voisinage.

La mise en œuvre des activités de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne sera pas de nature à dépasser les niveaux d’émergence admissible à ces habitations.

Une campagne de mesures acoustiques pourra être prévue après démarrage des activités pour s’assurer du respect des niveaux d’émergences admissibles.

KALIES – KA18.07.015 213 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

8.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les principales activités bruyantes seront effectuées dans l’enceinte du bâtiment de process, de manière à limiter leurs impacts sonores sur l’environnement.

La réception des camions s’effectuera de 8h à 16h30.

Des consignes de mise à l’arrêt des moteurs des véhicules seront mises en place.

Une campagne de mesures acoustiques pourra être prévue après démarrage des activités pour s’assurer du respect des niveaux réglementaires en limite de propriété et aux voisinages habités.

Aucun équipement bruyant en toiture ou en façade.

8.4 MESURES DE SUIVI

Une campagne de mesures acoustiques pourra être prévue après démarrage des activités pour s’assurer du respect des valeurs limites d’émission du 23 Janvier 1997, puis tous les 3 ans.

KALIES – KA18.07.015 214 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

9 DECHETS

9.1 DECHETS GENERES PAR L’ACTIVITE

Les principaux déchets générés par le site seront :

 des emballages souillés,

 des produits absorbants,

 des emballages papier /carton,

 des emballages plastiques,

 des palettes bois,

 des produits acides de décapage (bains usés),

 des produits acides divers,

 des produits basiques de décapage (bains usés),

 des produits basiques divers,

 des concentrats de station de traitement.

Le tableau de la page suivante récapitule l’ensemble des déchets générés sur le site en mentionnant :

 leurs codes selon l’annexe de la décision n°2000/532/CE de la commission du 3 mai 2000 relative à la classification des déchets,

 leur tonnage annuel,

 leur fréquence d’enlèvement,

 leur mode de stockage sur site,

 leur collecteur,

 leur filière (classement selon la directive n°2008/98/CE du 19 novembre 2008 relative aux déchets).

KALIES – KA18.07.015 215 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Tonnage Tonnage max. Fréquence Déchet Code Mode de stockage Collecteur Filière / Destination annuel sur site d’enlèvement

DUO EMBALLAGES - R3 – Recyclage ou Emballages souillés 15 01 10* 3 0,3 1 fois par mois Benne fermée WILLEMS récupération

R12 - Echange de SUEZ RV OSIS NORD - Produits absorbants 15 02 02* 1 0,35 3 fois par an Benne fermée déchets Récupération / Recyclage

Emballages papier / R3-R5 – Recyclage ou 15 01 01 1 0,09 1 fois par mois Benne fermée ESTERRA - carton récupération

R3-R5 – Recyclage ou Emballages plastiques 15 01 02 2 0,2 1 fois par mois Benne fermée ESTERRA - LEZENNES récupération

R3-R5 – Recyclage ou Palettes bois 15 01 03 2 0,2 1 fois par mois Sous bâtiment ESTERRA - LEZENNES récupération

R12 - Echange de SUEZ RV OSIS NORD- Acides de décapages 11 01 05* 200 25 2 fois par trimestre 2 Cuves de 12,5 m3 déchets Récupération / PROUVY Recyclage

R12 - Echange de SUEZ RV OSIS NORD - Acides divers 11 01 06* 36,6 12,2 3 fois par an Cuves de 10 m3 déchets Récupération / PROUVY Recyclage

SUEZ RV OSIS NORD - D13 – Regroupement Bases de décapages 11 01 07* 44 11 1 fois par trimestre Cuves de 10 m3 PROUVY élimination

SUEZ RV OSIS NORD - Autres bases 06 02 05* 2 1 2 fois par an Cuves de 1 m3 D10 - Incinération PROUVY

Concentrats de station SOTRENOR - R5 – Recyclage ou 16 10 03* 200 15 1 fois par mois Cuve de 15 m3 de traitement COURRIERES récupération

Emulsions et solutions SEVIA ZA de la Motte du D13 – Regroupement 12 01 09* 3 3 1 fois par an Container d’usinage sans halogènes Bois - HARNES avant élimination * Déchet classé comme dangereux selon l'annexe de la décision n°2000/532/CE de la Commission du 3 mai 2000.

KALIES – KA18.07.015 216 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

9.2 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

9.2.1 MESURES D’EVITEMENT

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS sera approvisionnée par camion-citerne pour les produits les plus utilisés de manière à limiter l’usage de containers et donc d’emballages souillés.

Les transvasements de produits s’effectueront par pompage.

Les emballages seront réduits au maximum nécessaire.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS optimisera son process pour limiter les volumes d’acides et de bases usagés.

9.2.2 MESURES DE REDUCTION

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS réutilisera au maximum les produits utilisés usagers dans ces bains de process, pour restreindre les volumes de déchets.

Elle mettra en outre un traitement de type évaporateur pour réduire les boues.

9.2.3 MESURES DE COMPENSATION

Les bains usés de nickel chimique, d’acides, d’alcalins, d’OAD et de chrome seront traités en tant que déchets étant donné la charge importante en composés. Ils seront collectés par un prestataire agréé et éliminés selon une filière autorisée.

L’ensemble des déchets sera pris en charge par des prestataires autorisés pour leur collecte, leur transport, leur tri, leur élimination ou leur valorisation. Leur transport, comme celui des déchets en transit, sera accompagné de Bordereau de suivi défini à l’article R. 541-45 du Code de l’environnement.

Le principe de proximité sera respecté en parallèle du principe de hiérarchisation des modes de traitement.

KALIES – KA18.07.015 217 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

10 TRAFIC

10.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT

Les infrastructures de transport à proximité de la parcelle étudiée sont les suivantes :

 la rue de l’Epinoy, à l’entrée du chemin menant au site,

 la route départementale RD 952 (Route de Vendeville/route de Seclin) à 300 mètres à l’Ouest du site,

 l’autoroute A1 à environ 400 m à l’Est du site,

 la rue d’Ennetières à 460 mètres au Sud du site,

 la voie de chemin de fer à 1,5 km à l’Ouest.

Les résultats des comptages routiers réalisés sur les axes entourant le site ETS G. VERBRUGGE & FILS et disponible sur le site de la MEL sont présentés dans le tableau ci-après :

Nombre de véhicules par jour (moyenne journalière)

Axes considérés Véhicules Poids Année Total % poids-lourds légers lourds

Rue d’Ennetières 2015 3 842 433 4275 10,1

RD952 (Route de Vendeville / route de 2015 8 181 392 8 573 4,6 Seclin)

Autoroute A1 2016 111 616 19 080 130 696 14,6

La localisation des axes sont illustrés sur la carte ci-après.

KALIES – KA18.07.015 218

Localisation des axes routiers

VENDEVILLE TEMPLEMARS

ETS G. VERBRUGGE & FILS A1 : 130 696 véhicules D952 : 8 573 véhicules

Rue d’Ennetières : 4 275 véhicules

AVELIN

Source : Géoportail

K:\asskotarek\VERBRUGGE - TEMPLEMARS (DDAE)\Images\22 - Comptages routiers.docx DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

10.2 TRAFIC GENERE PAR L’ACTIVITE

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS fonctionnera du Lundi au Vendredi, 24 h/24 pour les horaires des ateliers et de 8 h à 18 h pour le personnel administratif.

Le rythme de production est donc de 24 heures par jour, 230 jours par an.

Le trafic généré par les activités sera de type routier. Ce trafic sera d’au maximum 50 véhicules légers pour le personnel et les visiteurs et en moyenne de 10 camions par jour pour les livraisons et expéditions, avec un maximum de 15 camions.

Il représentera au maximum sur les voies environnantes :

Nombre de véhicules par jour par rapport aux axes routiers

Axes considérés % max poids- % max de véhicules Total lourds (PL) du site légers (VL) du site

Rue d’Ennetières 4275 0,70 % 2,34 %

RD952 (Route de Vendeville 8 573 0,35 % 1,17 % / route de Seclin)

Autoroute A1 130 696 0,02 % 0,08 %

Ainsi, les véhicules (VL et PL) générés par les activités du site représenteront au plus 3,0 % des voiries avoisinantes.

Les horaires de circulation des poids lourds auront lieu pendant les heures d’ouvertures du site, c’est- à-dire de 8h à 18h.

10.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

10.3.1 MESURES D’EVITEMENT

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS optimisera au mieux la rotation des camions de livraison et d’expédition.

Les véhicules (VL et PL) générés par les activités du site représenteront au plus 3,0 % de la rue d’Ennetières. En effet, tous les véhicules ne transiteront pas par cette rue.

10.3.2 MESURES DE REDUCTION

Le site ETS G. VERBRUGGE & FILS s’implantera sur une ancienne activité d’entrepôt logistique. Les véhicules lourds seront donc moins nombreux vis-à-vis de l’activité précédente.

En outre, ils transiteront principalement par les grands axes routiers tels que l’autoroute A1. Ceux- ci ne transiteront pas par les centres-villes.

Le pourcentage de camions représente au maximum 0,02 % du trafic de l’autoroute A1.

Le site ayant préalablement compté jusqu’à 120 personnes, le trafic des véhicules légers sera également sensiblement réduit.

KALIES – KA18.07.015 220 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

10.3.3 MESURES DE COMPENSATION

Aucun autre mode de transport ne sera utilisé pour les livraisons et expéditions.

La rue d’Ennetières à proximité du site est desservie par une ligne de bus et le train pour le personnel volontaire.

KALIES – KA18.07.015 221 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

11 EMISSIONS LUMINEUSES

11.1 SENSIBILITE DE L’ENVIRONNEMENT

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS s’implantera sur un site existant d’une zone d’activité de la commune de TEMPLEMARS dans le Nord à 1 km du centre-ville de la commune.

Les émissions lumineuses de la zone d’étude sont principalement constituées par l’éclairage public d’une part et l’éclairage des services et activités environnantes d’autre part. Comme le montre la carte de pollution lumineuse ci-dessous, la commune de Templemars est impactée par la pollution lumineuse de la métropole lilloise.

Le périmètre du projet ne se situe pas sur un site d’observation astronomique exceptionnel selon l’Arrêté du 27 Décembre 2018 fixant la liste et le périmètre des sites d'observation astronomique exceptionnels en application de l'article R. 583-4 du code de l'environnement.

11.2 CARACTERISTIQUES DES SOURCES LUMINEUSES

Le site de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS disposera d’éclairage extérieur dont la diffusion sera dirigée vers le sol.

Les éléments techniques de cet éclairage seront en adéquation avec les caractéristiques (proportion de l’éclairage, horaires de fonctionnement, …) de l’Arrêté du 27 Décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses.

11.3 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS sera à l’origine d’émissions lumineuses relativement limitées. D’autre part, l’éclairage des lampadaires sera dirigé vers le sol.

L’éclairage extérieur sera fonction de la luminosité.

Il ne sera pas mis en place d’enseigne lumineuse.

Au vu de ces éléments et de l’état initial de la zone d’étude, et compte tenu de la distance séparant le site des premières habitations, l’impact lumineux des installations sur le voisinage reste limité.

KALIES – KA18.07.015 222 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

Extrait de la carte de pollution lumineuse de France

ETS G. VERBRUGGE & FILS

Source : www.avex-asso.org

0 à 50 étoiles visibles (hors planètes) selon les conditions. Pollution lumineuse très puissante et omniprésente. Typique des très grands centres urbains et grande métropole régionale et nationale. 50 à 100 étoiles visibles. Les principales constellations commencent à être reconnaissables. 100 à 200 étoiles visibles. Les constellations et quelques étoiles supplémentaires apparaissent. Au télescope, certains Messiers se laissent apercevoir. 200 à 250 étoiles visibles, dans de bonnes conditions. La pollution est omniprésente, mais quelques coins de ciel plus noirs apparaissent ; typiquement moyenne banlieue. 250 à 500 étoiles visibles. Pollution lumineuse encore forte. La Voie Lactée peut apparaître dans de très bonnes conditions. Certains Messiers parmi les plus brillants peuvent être perçus à l’œil nu. 500 à 1000 étoiles visibles. Grande banlieue tranquille, faubourg des métropoles. La Voie Lactée est souvent perceptible, mais très sensible encore aux conditions atmosphériques ; typiquement les halos de pollution lumineuse occupent qu’une partie du Ciel et montent à 40 -50° de hauteur. 1000 à 1800 étoiles visibles. La Voie Lactée est visible la plupart du temps (en fonction des conditions climatiques) mais sans éclats, elle se distingue sans plus. 1800 à 3000 étoiles visibles. La Voie Lactée se détache assez nettement, on commence à avoir la sentions d’un bon ciel, néanmoins, des sources éparses de pollution lumineuse sabotent encore le ciel ici et là. 3000à 5000. Bon ciel : la Voie Lactée est présente et assez puissante. Les halos lumineux sont très lointains et dispersés, ils n’affectent pas notoirement la qualité du ciel. + 5000 étoiles visibles. Plus de problèmes de pollution lumineuse décelable à la verticale sur la qualité du ciel. La pollution lumineuse ne se propage pas au-dessus de 8° sur l’horizon.

KALIES – KA18.07.015 223 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

12 MEILLEURES TECHNIQUES DISPONIBLES

Les Meilleures Techniques Disponibles (MTD) ont été examinées suivant les BREF suivantes :

- BREF Principes généraux de surveillance (v.2018) ;

- BREF Emissions dues aux stockages de matières dangereuses ou en vrac (Juillet 2006) ;

- BREF Aspects économiques et effets multi-milieux (RNT du 04 Octobre 2007) ;

- BREF Traitement de surface des métaux et des matières plastiques (RNT août 2006).

Les conclusions liées au BREF Traitement de surface des métaux et des matières plastiques ne sont pas encore parues. L’examen portera sur les éléments du Résumé Non Technique (RNT).

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS comporte moins de 250 salariés et un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€. Elle n’a pas l’obligation de mettre en place un système de management énergétique. Le BREF Efficacité énergétique (v.1 du 07 Juin 2010) ne sera donc pas adapté et ne sera pas étudié par la suite.

Les tableaux de conformités sont disponibles en annexe 13.

KALIES – KA18.07.015 224 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

13 UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE

La principale énergie utilisée par la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS sera l’électricité notamment pour faire fonctionner la ligne de traitement, l’éclairage et les fours.

Un transformateur électrique sera implanté dans un local spécifique du bâtiment de production.

L’activité de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS ne permettra pas de la récupération d’énergie mais elle optimisera son usage en fonction des besoins.

Pour le chauffage des bureaux et du bâtiment de production, des installations de combustion fonctionnant au gaz naturel seront utilisés.

KALIES – KA18.07.015 225 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

14 CONDITIONS PARTICULIERES D’EXPLOITATION

Au vu du process développé dans la Présentation Générale et dans l’Etude d’Impact, l’activité ne présente pas de condition particulière d’exploitation, en période de démarrage ou d’arrêt momentané, qui aurait une incidence dans les domaines de l’eau, de l’air, du bruit ou des déchets.

KALIES – KA18.07.015 226 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

15 INVESTISSEMENTS POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Le tableau ci-dessous récapitule les principaux investissements qui seront réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet :

Montant Année Investissements (k€)

Mise en place des rétentions et résines imperméables et résistantes 30

2019 Aménagement de la zone de dépotage 10

Entretien des espaces verts 5

Mise en place de la cheminée 20

Mise en place d’une station d’épuration de type évaporateur 350

2020 Aménagement de la zone de dépotage 30

Mise en place d’un dévésiculeur 12

Entretien des espaces verts 5

TOTAL 462

KALIES – KA18.07.015 227 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

16 PHASE CHANTIER

16.1 ORGANISATION DES TRAVAUX

Le site d’implantation de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS est existant.

Les travaux consisteront à :

- aménager des rétentions dans le bâtiment pour l’implantation de la ligne de production,

- déménager les cuves de production du site de LILLE vers celui de TEMPLEMARS,

- implanter 3 locaux Coupe-Feu pour le transformateur électrique, le TGBT et quelques produits inflammables dans le bâtiment de production,

- aménager la zone de dépotage,

- implanter des cuves dans le magasin,

- aménager le logement du gardien.

Il n’y aura pas de phase chantier extérieure au bâtiment principal.

Le planning prévisionnel des travaux s’étalera sur l’année 2019 et 2020.

Le chantier mobilisera en moyenne 10 personnes sur site avec un maximum de 30 personnes durant la période d’activité maximale.

16.2 MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION ET EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DES TRAVAUX

16.2.1 INCIDENCES SUR LES SOLS

Il n’y aura pas de déblais – remblais de chantier.

Des travaux d’imperméabilisation de la zone d’activités seront réalisés pour éviter toute pollution future des sols.

Les cuves du site de Lille seront vidangées et nettoyées avant leurs arrivées sur le site de TEMPLEMARS.

16.2.2 INCIDENCES ET MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION DANS LE DOMAINE DE L’EAU

Pendant la phase chantier, l’alimentation en eau du site sera assurée à partir du réseau d’eau potable local.

Les besoins en eau seront liés aux sanitaires et aux travaux au point d’approvisionnement existant.

16.2.3 INCIDENCES ET MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION DANS LE DOMAINE DE L’AIR

Les travaux ne seront pas de nature à générer des rejets à l’atmosphère.

Tout brûlage durant le chantier sera interdit.

KALIES – KA18.07.015 228 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

16.2.4 INCIDENCES ET MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION DANS LE DOMAINE DU BRUIT

Les principales sources de bruit durant la phase chantier seront liés aux travaux d’aménagement.

La propagation du bruit se fait essentiellement par voies aériennes et son intensité décroît graduellement en fonction de la distance entre le point d’émission et le point de réception. Les premières habitations, situées à plus de 200 m de la future limite d’exploitation du site, seront ainsi faiblement impactées.

L’ensemble des bruits de la phase chantier ne dépassera pas les prescriptions de la réglementation en vigueur.

16.2.5 INCIDENCES ET MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION DANS LE DOMAINE DES DECHETS

Les principaux types de déchets produits par la phase chantier seront les suivants :

 déchets inertes,

 déchets non dangereux,

 déchets dangereux.

Les déchets seront confiés à des collecteurs agréés puis à des sociétés extérieures autorisées pour la valorisation ou l’élimination, ce qui minimise l’impact sur l’environnement.

KALIES – KA18.07.015 229 DDAE TEMPLEMARS – ETS G. VERBRUGGE & FILS

17 EFFETS CUMULES LIES A D’AUTRES PROJETS

17.1 GENERALITES

Dans le cadre de la transposition en droit français des directives européennes relatives à l’évaluation environnementale des plans, programmes et projets, et dans le prolongement des travaux du Grenelle de l’environnement, tous les projets soumis à étude d’impact, c’est-à-dire les aménagements, ouvrages et travaux visés à l’article R.122-8 du Code de l’environnement, modifié par le décret n°2017-081 du 26 Janvier 2017, sont soumis à l’avis de l’autorité environnementale (AE) depuis le 1er Juillet 2009.

L’évaluation environnementale des projets est une démarche d’intégration de l’environnement dans la conception d’un projet. Elle vise à :

 améliorer les projets et les planifications en prévenant les conséquences environnementales,

 faciliter l’information et la participation du public à l’élaboration des projets qui le concernent,

 éclairer la décision publique,

 assurer la prise en compte des questions environnementales en lien avec les autres thématiques pour garantir un développement équilibré et durable des territoires.

En fonction du type de projet, plan ou programme, l’autorité environnementale peut être le ministre en charge de l’environnement, le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), le préfet de région ou de département, ou encore le préfet coordonnateur de bassin.

17.2 RECENSEMENT DES PROJETS A PROXIMITE DU SITE

Un recul maximum de 3 ans est considéré. Il correspond à la durée nécessaire, une fois le projet abouti, pour la comptabilisation des sites dans les rapports environnementaux rendus publics, ainsi qu’au délai limite de réalisation des projets pour les installations classées pour la protection de l’environnement. De plus, seuls les projets ayant obtenu leur arrêté préfectoral entre 2015 et 2018, et ceux toujours en cours d’instruction à l’heure actuelle sont retenues.

Localisation par Date de Projet Type de projet rapport au site l’avis

Construction de 2 bâtiments modulaires à usage de bureaux pour Boulanger à 2,5 km au Nord-Est En cours Logements / activités Lesquin

Projet de réhabilitation et extension des bâtiments du parc d’activités 3 km au Nord-Est 13/07/17 Logements / activités « Vendome », à Lesquin

Projet de construction d’une résidence 2,6 km au Nord-Est 10/11/17 Logements / activités sénior et logements collectifs à Lesquin

Projet de construction d’opération 2,3 km au Sud-Ouest En cours Logements / activités tertiaire et mixte de bureaux, à Seclin

Projet d’extension du site de production 2 km au Sud-Ouest 20/07/17 ICPE Dassault Aviation, à Seclin

Projet d’aménagement d’un ensemble de 2,1 km au Sud-Ouest 11/07/16 Logements / activités loisirs, culture et commerce à Seclin

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17.3 PRESENTATION DES PROJETS SUSCEPTIBLES DE GENERER DES EFFETS CUMULES

17.3.1 PROJET DE BOULANGER A LESQUIN

Le projet consiste à la construction de 2 bâtiments modulaires à usage de bureaux par la Société Boulanger pour une durée de 20 mois. Pendant la phase de travaux, le projet va entrainer une augmentation du trafic des entreprises de travaux et du bruit, toutefois négligeable.

17.3.2 PROJET « VENDOME » A LESQUIN

Le projet est une démolition et extension de bâtiment d’activités et de bureaux dans le parc d’activité VENDOME, situé rue du Pic au vent à LESQUIN. Les investigations du sol dans le cadre du cas par cas ont mis en évidence des dépassements en fluorures, fraction solide et sulfates. Des BTEX, des hydrocarbures aliphatiques et aromatiques des gaz du sol ont également été mis en évidence. Des mesures seront mises en place telles que :

- un sous-sol ventilé naturellement pour éviter le dégazage de substances volatiles présentes dans le sol

- prendre les mesures adéquates en cas de nappe contaminé

La phase de travaux va entrainer une augmentation du trafic et du bruit. Les déchets produits lors du chantier seront évacués dans des centres de traitement appropriés.

Le projet va entrainer une augmentation du trafic et du bruit, toutefois plusieurs axes sont situés près de ce chantier et les effets cumulés seront négligeables.

17.3.3 PROJET RESIDENCE DOMITYS « LE MOULIN DES FLANDRES » A LESQUIN

Le projet consiste en la création de 124 logements « Le moulin des Flandres » et de 89 logements collectifs sur la commune de LESQUIN. L’ouverture de la résidence est prévue pour début 2020. La construction de ces logements va entrainer une augmentation du trafic lors des travaux.

17.3.4 PROJET DE CONSTRUCTIONS A SECLIN

Le projet consiste en un projet de construction en 3 phases composées de bureaux et commerces pour une surface au plancher de 25 660 m² sur un terrain d’assiette de 88 421 m². La réalisation de chaque phase sera d’une durée de 18 mois. Ce projet se situe route de Lille à SECLIN. La phase de travaux va augmenter le trafic d’engins routiers.

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17.3.5 PROJET D’EXTENSION DE DASSAULT AVIATION A SECLIN

Il s’agit ici d’un projet d’extension du site de production Dassault Aviation sur la commune de SECLIN. Le projet consiste à construire 13 000 m² d’atelier en charpente métallique sur le site de production. L’expansion d’activité projetée entrainera une augmentation du trafic routier d’environ 20%.

17.3.6 PROJET D’AMENAGEMENT A SECLIN

Le projet est sur un terrain de 5 hectares, de surfaces commerciales, de restaurants, d’équipements de loisirs, d’un cinéma et d’un parking. Il se situe avenue de l’Epinette à SECLIN. Les places seront stationnement seront végétalisées favorisant l’infiltration des eaux pluviales. Le projet est susceptible d’engendrer du bruit lors de la phase chantier mais de façon négligeable.

Le projet entrainera peu d’effet cumulé.

17.4 CONCLUSION DES EFFETS CUMULES LIES AUX AUTRES PROJETS

Le tableau ci-dessous récapitule les impacts susceptibles de se cumuler à ceux du projet de la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS.

Résidence Bureaux et Dassault Zone Domaine Boulanger Vendôme à sénior à commerces à Aviation à d’aménagement d’impact à Lesquin Lesquin Lesquin Seclin Seclin à Seclin

Milieu naturel / / / / / /

Eau / / / / / /

Air / / / / / /

Odeurs / / / / / /

Trafic / / + + + /

Déchets / / / / / /

Energie / / / / / /

Bruit / / / / / /

Santé / / / / / /

/ : pas d’impact environnemental, impact non significatif ou non susceptible de se cumuler avec ceux du futur site de la société Ets G. VERBRUGGE & FILS.

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18 CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE

Lorsque les installations seront mises à l’arrêt définitif, l’exploitant remettra le site dans un état tel qu’il ne s’y manifestera aucun danger.

Un mémoire de cessation d’activité, précisant les mesures prises pour assurer la protection de l’environnement et des populations voisines, sera transmis à la Préfecture au moins trois mois avant l’arrêté définitif. Ce mémoire abordera notamment les points suivants :

 Le contexte de la cessation d’activité :

Ce point précisera les raisons pour lesquelles la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS cesse l’exploitation de son site.

 La description du site et de son environnement :

Ce point rappellera l’état initial du site (présenté dans les paragraphes précédents).

 L’historique des activités développées sur le site :

Ce point abordera, en fonction des données disponibles, l’ensemble des activités qui ont été développées sur le site.

 L’impact potentiel des installations au cours du démantèlement :

L’ensemble des déchets du site et gravats issus de la déconstruction seront évacués dans des filières dûment autorisées pour leur recyclage ou valorisation. La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS s’engage à sélectionner les filières d’élimination les plus adaptées dans des conditions économiques acceptable pour l’élimination de ses déchets au jour de la cessation d’activité.

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS fera appel à du personnel ou des sociétés qualifiées pour le démantèlement du bâti afin de minimiser l’impact des opérations de déconstruction sur l’environnement.

 Les interdictions ou limitations d’accès au site :

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS maintiendra les clôtures en bon état et assurera, si besoin, le gardiennage du site le temps du démantèlement de l’unité. Lorsque les installations seront mises à l’arrêt définitif, l’exploitant remettra le site dans un état tel qu’il ne s’y manifestera aucun danger ou inconvénient pour les intérêts mentionnés par l’article L.511-1 du Code de l’environnement.

 La suppression des risques d'incendie et d'explosion :

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS demandera à ses fournisseurs de gaz et d’électricité de fermer les compteurs sauf si les besoins pour le démantèlement de l’unité exigent ces utilités.

 La surveillance des effets de l'installation sur son environnement :

L’activité exercée par la Société ETS G. VERBRUGGE & FILS et les conditions dans lesquelles la Société s’engage à exploiter ses installations ne font pas craindre pour l’environnement

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des risques de pollution de l’air, des sols ou des eaux (sols imperméabilisés, rétentions, etc.). La surveillance des effets de l’installation sur l’environnement devra prendre en compte la vie complète de l’installation et les modifications ultérieures au présent dossier que nous ne saurions avoir connaissance à ce jour.

 La coupure des alimentations en gaz, électricité et en eau potable :

La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS demandera à ses fournisseurs de gaz, d’électricité et d’eau potable de fermer les compteurs sauf si les besoins pour le démantèlement de l’unité exigent ces utilités.

 La vidange complète, nettoyage et dégazage des installations :

Les cuves de stockage seront complètement vidangées et le contenu sera éliminé dans des filières agréées.

 Le démontage ou démantèlement des appareils techniques liés à l'activité industrielle :

Les installations de fabrication pourront selon leur état être réutilisées ou revendues à d’autres sociétés pour y être recyclées, notamment les parties métalliques.

 L’expédition des appareils vers d'autres sites ou ferraillage :

Les appareils du site comportent une grande proportion de ferraille qui pourra être recyclée.

 La destruction ou démontage des bâtiments, structures extérieures :

Les bâtiments du site comportant une grande proportion de ferraille pourront être recyclés. Le béton et le goudron pourront également être recyclés. En effet, les installations sont composées d’une grande proportion des matériaux pouvant être recyclés.

 L’évacuation et l’élimination des produits dangereux ainsi que des déchets présents sur le site :

L’ensemble des déchets du site et des gravats issus de la déconstruction sera évacué dans des filières dûment autorisées pour leur recyclage ou valorisation. La Société ETS G. VERBRUGGE & FILS s’engage à sélectionner les filières d’élimination les plus adaptées dans des conditions économiques acceptables pour l’élimination de ses déchets au jour de la cessation d’activité.

La remise en état du site sera adaptée à sa future utilisation, à savoir à l’usage industrielle.

L’avis de la MEL et du propriétaire relatif à la remise en état du site, figurent en annexe 19.

Le bail est également disponible en annexe 2.

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19 METHODOLOGIE DE L’ETUDE D’IMPACT ET DIFFICULTES RENCONTREES

L’élaboration de l’étude d’impact a été réalisée sur la base :

 d’observations de terrains ;

 des plans des bâtiments, des installations et des réseaux d’assainissement, fournis par la Société VDDT ;

 de documents d’urbanisme de la Métropole Européenne de LILLE :

 Plan Local d’Urbanisme ;

 Références cadastrales ;

 …

 de données météorologiques provenant du Centre Régional de Météorologie Nationale de LILLE-LESQUIN pour la région de LILLE ;

 de données provenant du Bureau de Recherches Géologiques et Minières de LEZENNES ;

 de données provenant de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie :

 Schéma Directeur de l’Aménagement et de la Gestion des Eaux (SDAGE) ;

 Périmètres de protection des captages d’Alimentation en Eau Potable (AEP) ;

 Carte de qualité des cours d’eau du Bassin Artois-Picardie ;

 de la carte IGN au 1/25.000 n°2504 E - LILLE/ROUBAIX/TOURCOING, n°2505 O – HENIN- BEAUMONT/CARVIN et n°2505 E - LEFOREST/CYSOING ;

 de la carte géologique n°20 de CARVIN ;

 de données provenant de l'ATMO Hauts-de-France pour la prévention de la pollution atmosphérique dans la région de LILLE ;

 de données provenant de la DREAL de DOUAI (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) ;

 de données provenant de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) ;

 de données provenant de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) ;

 de données provenant de la Société KALI’AIR pour les mesures dans l’environnement ;

 de mesures et analyses sur les rejets aqueux réalisés par la Société EUROFINS ;

 de mesures et analyses sur les rejets atmosphériques réalisées par la Société SOCOTEC ;

 de mesures acoustiques effectuées par KALIÈS.

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A partir de ces données, la méthode utilisée à consister à :

 identifier les domaines de l’environnement sur lesquels les installations sont susceptibles d’avoir une incidence,

 recenser ces incidences,

 vérifier qu’elles ont été prises en compte et que les mesures prises pour les minimiser sont pertinentes.

Aucune difficulté notable n’a été rencontrée lors de la réalisation de cette étude.

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