PHOTONER II ALTERNATIVE TECHNOLOGIQUE 2, quai Président Wilson 2, quai Président Wilson 44200 NANTES 44200 NANTES Tél. : +33 (0)2.40.48.20.97 Tél. : +33 (0)2.40.48.20.97

PROJET PHOTOVOLTAÏQUE AU SOL DU PARC

COMMUNE DE TAIZE-AIZIE

RESUME NON TECHNIQUE

PARTIE 3 : DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET...... 18 Sommaire 1/ DESCRIPTION DU PROJET DE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE AU SOL...... 18 INTRODUCTION...... 3 1.1 DESCRIPTION DES DIFFERENTS DISPOSITIFS ELECTRIQUES AU SEIN DE LA CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE...... 18 PARTIE 1 : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ...... 3 1.2 ORGANISATION SPATIALE DE LA CENTRALE...... 19 1/ SITUATION GEOGRAPHIQUE...... 3 2/ PRESENTATION DE LA JACHERE APICOLE...... 20 2/ LE MILIEU PHYSIQUE ...... 4 2.2 LES ESPECES PRESSENTIES POUR COMPOSER LA JACHERE ...... 20 2.3 LES ESPACES COUVERTS PAR DES ESPECES MELLIFERES ...... 20 2.1 CLIMATOLOGIE ...... 4 2.2 TOPOGRAPHIE ET HYDROGRAPHIE ...... 4 3/ PRESENTATION DES ELEMENTS ANNEXES AU PROJET DE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE...... 21 2.3 LA VALEUR AGRONOMIQUE DE LA PARCELLE ...... 4 3.1 UN CORRIDOR ECOLOGIQUE...... 21 3/ LE MILIEU NATUREL, LA FAUNE ET LA FLORE ...... 5 3.2 LES SYSTEMES DE SECURITE ...... 21 3.1 A L’ECHELLE DES AIRES D’ETUDE ELOIGNEE ...... 5 4/ LE DEROULEMENT DU CHANTIER ...... 21 3.2 A L’ECHELLE DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE...... 5 4.1 ETAPE PREALABLE AU CHANTIER...... 21 3.3 SYNTHESE DES ENJEUX LIES AU MILIEU NATUREL...... 8 4.2 MISE EN PLACE PROGRESSIVE DU PROJET PHOTOVOLTAÏQUE DEPUIS LE NORD VERS LE SUD...... 21 4/ LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE ...... 9 4.3 DEMANTELEMENT DE LA PLATE-FORME PROVISOIRE...... 21 4.4 L’IMPLANTATION DE LA JACHERE APICOLE ET DES HAIES ...... 21 4.1 CARACTERISTIQUES DU PAYSAGE DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE ...... 9 4.2 CARACTERISTIQUES DU PAYSAGE DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE ...... 11 5/ LE RACCORDEMENT ELECTRIQUE EXTERIEUR ...... 21 5/ LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ...... 12 6/ VUE D'ENSEMBLE DU PROJET DE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE AU SOL ET JACHERE APICOLE ...22 5.1 L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE DU TERRITOIRE ...... 12 5.2 LES DOCUMENTS D’URBANISME APPLICABLES SUR LA COMMUNE DE TAIZE-AIZIE...... 12 PARTIE 4 : LES EFFETS DU PROJET ...... 23 5.3 LA DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE...... 12 5.4 EVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS ET URBANISATION...... 12 5.5 LES RESEAUX DE TRANSPORT...... 12 PARTIE 5 : MESURES PREVENTIVES, REDUCTRICES, COMPENSATOIRES ET D’ACCOMPAGNEMENT ...26 5.6 L’ACTIVITE ECONOMIQUE NON AGRICOLE ...... 13 5.7 L’ACTIVITE AGRICOLE ...... 13 1/ LES MESURES PREVENTIVES OU MESURES DE SUPPRESSION ...... 26 5.8 ETAT DE L’APICULTURE ...... 14 1.1 VIS A VIS DES IMPACTS SUR LE MILIEU PHYSIQUE ...... 26 6/ LE CONTEXTE ENERGETIQUE ...... 15 1.2 VIS-A-VIS DE LA PREVENTION DES RISQUES ...... 26 1.3 VIS-A-VIS DE L'IMPACT SUR L'AGRICULTURE ...... 26 6.1 LA CONSOMMATION EN REGION POITOU- : DONNEES ET TENDANCES ...... 15 6.2 LES MOYENS DE PRODUCTION D’ELECTRICITE ...... 15 2/ LES MESURES REDUCTRICES...... 26 6.3 CONFRONTATION DES AVANCEES SUR LE TERRAIN PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS AFFICHES...... 15 2.1 DES MESURES POUR REDUIRE LES IMPACTS LORS DE LA PHASE CHANTIER...... 26 7/ LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE ...... 16 2.2 LES MESURES POUR REDUIRE LES IMPACTS LORS DE LA PHASE DE FONCTIONNEMENT ...... 26 8/ LES RISQUES NATURELS MAJEURS...... 16 3/ LES MESURES COMPENSATOIRES...... 27 8.1 LES RISQUES LIES AUX INONDATIONS ...... 16 4/ LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ...... 27 8.2 LES RISQUES LIES AUX SEISMES ...... 16 5/ PLAN DE FINANCEMENT DES MESURES ...... 27 8.3 LES RISQUES LIES AUX INCENDIES...... 16 8.4 LES RISQUES LIES AUX ORAGES ET AUX TEMPETES ...... 16 6/ LE DEMANTELEMENT...... 27 9/ LES RISQUES INDUSTRIELS ET TECHNOLOGIQUES ...... 16 6.1 DEROULEMENT DES OPERATIONS...... 27 6.2 COUT DU DEMANTELEMENT...... 27 9.1 RISQUE DE RUPTURES DE BARRAGE ...... 16 6.3 LE DEVENIR DES MATERIAUX...... 27 9.2 RISQUE LIE AUX TRANSPORTS DE MATIERES DANGEREUSES...... 16

PARTIE 2 : JUSTIFICATION DU CHOIX DU PROJET...... 17 Remarque : se reporter à l'étude d'impact pour les sigles et abréviations et la bibliographie. 1/ HISTORIQUE DU PROJET...... 17 2/ LES PRINCIPALES MOTIVATIONS DU PROJET...... 17 2.1 POUR LE DEVELOPPEUR ALTECH ET L’EXPLOITANT PHOTONER II...... 17 2.2 POUR LE PROPRIETAIRE DE LA PARCELLE...... 17 3/ LES ALTERNATIVES EXISTANTES...... 17

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 2 Introduction Le développement de la production électrique d’origine photovoltaïque en s’inscrit dans un contexte en lien avec les stratégies nationale, européenne et internationale de lutte contre le changement climatique. La lutte contre la pollution atmosphérique et l’effet de serre font aujourd’hui l’objet d’une prise de conscience collective et d’un engagement de plus en plus affirmé de la part des gouvernements et des institutions internationales. Les conférences de Kyoto, Bonn, Johannesburg et Copenhague, ainsi que la ratification de la directive européenne sur les énergies renouvelables (directive 2011/77/CE du 27 septembre 2001), traduisent les efforts internationaux pour mettre en œuvre des solutions concrètes au problème de la réduction des gaz à effet de serre dues aux activités humaines. C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet photovoltaïque au sol du Parc.

Partie 1 : Analyse de l’état initial 1/ Situation géographique

La zone étudiée pour le projet se situe au cœur de la région Poitou-Charentes, au nord du département de la , sur la commune de Taizé-Aizie. La commune est limitrophe avec le département de la Vienne et se situe à moins de 3 kilomètres du département des Deux-Sèvres. Les deux grandes agglomérations les plus proches sont Angoulême située à 50 kilomètres au sud et Poitiers qui se trouve à 60 kilomètres au nord. La parcelle qui accueillera le projet se situe au nord-ouest de la commune, à environ 1 kilomètre de la Charente qui traverse le territoire communal du nord au sud (cf. carte ci-contre).

Carte 1 : Localisation du projet Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 3 2.2 Topographie et hydrographie 2/ Le milieu physique Le relief de l'aire d'étude éloignée oscille entre 80 et 181 mètres. Il est marqué par deux éléments topographiques : 2.1 Climatologie  L'encaissement de la vallée de la Charente ; L'élévation du Horst de Montalembert. Le département de la Charente est sous  l’influence d’un climat océanique, qui se La parcelle se situe à une altitude voisine de 125 mètres. rapproche du climat continental au fur et à mesure que l’on se déplace vers l’est. Cela se traduit par des hivers relativement doux et des étés tempérés avec un ciel variable. Nous constatons sur la carte ci-contre que la commune de Taizé-Aizie est située dans un des secteurs les plus ensoleillés de France avec un gisement estimé entre 1 351 et 1 490 kWh/m². Seul le contour méditerranéen et la Corse offrent un meilleur ensoleillement.

Carte 2 : Le gisement solaire en France

Réalisation : Altech Sources : SRTM , TELEATLAS

Températures et précipitations moyennes sur le poste de

Tusson (période 1990 - 2011)

120,0 25,0

100,0 20,0

80,0 15,0 Carte 3 : La topographie locale 60,0 Réalisation : Altech 10,0 40,0 2.3 La valeur agronomique de la parcelle Température (en °C) (en Température

Précipitations (en mm) (en Précipitations 5,0 La parcelle sur laquelle est envisagé le projet est restée en jachère jusqu’en 2007, date à laquelle le 20,0 gérant de la SCEA du Parc, qui exploite ces terres, décide de la remettre en culture suite à la suppression des jachères obligatoires. 0,0 0,0 r Les cinq années qui vont suivre vont confirmer les doutes du propriétaire vis-à-vis du potentiel r e il i t ie rs a le re re v ri a vr juin l b b n v a m ui août m m agronomique de la parcelle : les rendements des cultures de céréales et oléagineux mises en ja fé m j embre e e t octobre c é place depuis 2007 ont toujours été bien inférieurs aux rendements moyens de l’exploitation. Ces nov d sep dernières années, les ventes des récoltes n’ont pas suffit à compenser les charges liées aux cultures. Précipitation Température Le commentaire de l'analyse de sol effectuée sur le site conclue que :

Graphique 1 : Températures et précipitations moyennes  La valeur agronomique du sol apparaît assez limitée avec une mise en culture coûteuse en Source : Météo France intrants.  En revanche, les cultures peu exigeantes du type jachère fleurie peuvent y être envisagées.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 4 3.1.2 Les sites Natura 2000 3/ Le milieu naturel, la faune et la flore a) ZPS Plaine de Au-delà des aires d’étude éloignées, à 11 kilomètres au sud du site d’implantation, la Zone de 3.1 A l’échelle des aires d’étude éloignée Protection Spéciale (ZPS) Plaine de Villefagnan s’appuie sur un cortège d’espèces de plaine, avec 3.1.1 Les zones d’inventaires comme oiseau emblématique l’Outarde canepetière. Les cultures représentent les trois quarts de la surface du site. Elles comprennent des céréales, des oléagineux, de la luzerne avec des rotations et A l'échelle de l'aire d'étude éloignée, deux Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Floristique et des jachères. Les parcelles sont grandes, parfois entourées de haies arborées. Faunistique (ZNIEFF) sont présentes dans un périmètre de 5 kilomètres.

La ZNIEFF Forêt de Ruffec est située à plus d’un kilomètre au sud du site d’implantation (cf. carte ci- b) ZPS Plaine de la Mothe-Saint-Heray-Lezay dessous). Son intérêt s’appuie sur un cortège de plantes et d’oiseaux déterminants. Toujours au-delà de l’aire d’étude éloignée, à 11 kilomètres au nord-est du site d’implantation, la ZPS La ZNIEFF Coteau de l’Etourneau, aux enjeux botaniques est située à plus d’un kilomètre au nord. Plaine de la Mothe-Saint-Heray-Lezay s’étend sur 24 450 hectares jusqu’au sud de Niort. Entre 5 et 10 kilomètres, l’aire d’étude éloignée couvre trois ZNIEFF de type 1 et une ZNIEFF de type 2. Les enjeux de conservation sont assez similaires à la ZPS précédente. A plus de 6 kilomètres au nord se trouvent les ZNIEFF 1 Bois de Glassac et Bois de Leray, évoquant Cette ZPS se caractérise par sa diversité de milieux au sein de la mosaïque de cultures, persistance de des enjeux botaniques. prairies humides et de zones bocagères. A 10 kilomètres au nord-est, l’aire d’étude atteint la ZNIEFF 1 Bois des Ages, déterminée à partir d’un cortège de plantes déterminantes. Enfin, La ZNIEFF 1 Vallée de la Charente entre Condac et Barro et la ZNIEFF 2 Vallée de la Charente 3.2 A l’échelle de l’aire d’étude rapprochée en amont d’Angoulême s’étendent entre 6 et 10 kilomètres au sud du site d’implantation. Elles évoquent des enjeux plus diversifiés attachés à une flore, une entomofaune, une herpéto-batrachofaune, une 3.2.1 Occupation du sol, habitat et flore avifaune et une chiroptérofaune remarquable. Le site d’implantation occupe une vaste parcelle de 14 hectares en monoculture (blé en 2010 et orge en Enfin, l’aire d’étude éloignée atteint les limites de la ZICO Plaine de Villefagnan qui, historiquement, 2011). aura permis la création de la ZPS Plaine de Villefagnan (cf. infra). Le sous-sol calcaire est très proche de la surface. La couche arable peu épaisse est largement parsemée de blocs de calcaire probablement remontés à la surface par la culture du sol.

Photographie 1 : Sol parsemé de cailloux de calcaire Photographie 2 - Vue sur le site d’implantation (orientée vers le sud)

L’aire d’étude rapprochée est largement dominée par la culture céréalière. En effet, elle occupe les trois quarts de la surface étudiée (cf. photographie ci-dessus et carte page suivante).

Quelques zones de prairie sont localisées sur le site, sans vocation agricole particulière si ce n’est la fauche. Les haies arborées et arbustives occupent seulement 4,3% de la surface de l’aire étudiée. Le site Carte 4 : Zones d’inventaire et sites Natura 2000 à l’échelle rapprochée et éloignée d’implantation est longé au sud, à l’ouest et au nord par un linéaire continu arboré. Ce linéaire est Réalisation : Altech rompu à l’est. Les boisements et les fourrés sont aussi présents sur le site dans une faible proportion (4,6%).

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 5 Le site d’implantation est dominée par de la culture limitant le développement de la flore spontanée (cf. A carte page précédente) Une petite zone à l’entrée de la parcelle (cf. B carte page précédente) n’a pas été semée en 2011. Elle laisse place à une petite friche colonisée par une flore spontanée commune qui accompagne les cultures (Sisymbre officinal, Chénopode blanc, Compagnon blanc, Epiaire annuelle, Véronique filiforme, Panicaut champêtre...), certaines surtout sur sol calcaire (Minette, Épiaire droite, …). Une étroite zone correspondant à l’élargissement du chemin (cf. C carte page précédente) s’apparente à du milieu prairial ombragé, dominée par des graminées, mais n’accueillant pas une flore riche et diversifiée. Enfin, aucune espèce floristique relevée ne bénéficie d’un statut de protection ou de conservation particulier. La plupart est considérée comme commune. 3.2.2 L’entomofaune (les insectes)

A 9 espèces d’Orthoptères ont été inventoriées sur le site d’implantation. A travers les différents relevés naturalistes, quelques autres espèces d’insectes ont été ponctuellement observées parmi les Rhopalocères et les Odonates. Aucune de ces espèces n’est protégée, ni considérée comme déterminante pour la région Poitou-Charentes ou pour le département de la Charente.

B 3.2.3 L’herpétofaune (les reptiles et les amphibiens) C Trois espèces de Reptiles sont contactées sur l’aire d’étude rapprochée comme sur le site d’implantation. Malgré les différents passages, les observations sont très rares (cf. carte ci-dessous).

Carte 5 : Schéma d’occupation du sol de l’aire d’étude rapprochée

La strate arborée des linéaires de haie est dominée par le Chêne pédonculé, le Charme et l’Erable champêtre. Le bois est occupé essentiellement par ces mêmes essences. Le Chêne sessile et l’Erable de Montpellier sont plus rares mais aussi présents, surtout dans les boisements. La strate arbustive des haies et les fourrés est largement dominée par le Prunelier et le Troène. Le ? Cornouiller sanguin, l’Eglantier, le Fusain et le Sureau noir, l’Erable champêtre etc… sont aussi assez fréquents.

Relevés herpétologiques Couleuvre verte-et-jaune

Lézard des murailles

Lézard vert

? Détermination incertaine de Couleuvre verte et jaune (spécimen furtif) ?

Photographie 3 : Haie arboré en limite de culture (orge) du site d’implantation Photographie 4 : Surface en jachère à l'entrée de la parcelle Carte 6 : Localisation des observations des reptiles sur l’aire d’étude rapprochée Sources : Altech 2011 Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 6 3.2.4 Les grands mammifères 3.2.6 Les chiroptères (les chauves-souris) Le Renard roux, le Chevreuil, le Lièvre d’Europe et le Lapin de Garenne sont bien présents sur le site a) Résultats des relevés d’implantation. Des traces de Blaireau sont aussi répertoriées sur l’aire d’étude rapprochée. Les relevés chiroptérologiques ont permis de déterminés 5 taxons avec certitudes

• La Pipistrelle commune, 3.2.5 L’avifaune • La Pipistrelle de Kuhl, 50 espèces d’oiseaux ont été inventoriées sur l’aire d’étude rapprochée. • Le Petit Rhinolophe, • 18 espèces sont détectées seulement en hiver dont : La Barbastelle commune, • Le Grand murin. • 11 espèces protégées à l’échelle nationale ; • 3 espèces inscrites à l’Annexe 1 de la Directive Oiseaux : Alouette lulu, Faucon émerillon, Une réserve est apportée sur la certitude de la détermination du Murin de Beschtein et du Murin à Pluvier doré ; oreilles échancrées. • 3 espèces déterminantes : Faucon émerillon, Pluvier doré, Vanneau huppé (mais pour ces deux Toutes ces espèces sont protégées au niveau national. derniers, les effectifs relevés sont en dessous des seuils attribuant le caractère « déterminant »). En dehors de la Pipistrelle commune, tous les autres taxons sont considérés comme déterminants pour 15 espèces sont présentes en hiver et durant la période de reproduction dont : la région Poitou-Charentes. • 9 espèces protégées à l’échelle nationale. Enfin, 5 taxons sont inscrits à l’annexe II de la Directive Habitats, et sont considérés d’intérêt 17 espèces sont relevées seulement en période de reproduction dont : communautaire. • 14 espèces protégées à l’échelle nationale ; b) Analyse de l’activité • 1 espèce déterminante : Huppe fasciée. L’activité relevée est largement dominée par la Pipistrelle commune. Parmi les 23 espèces observées durant la période de nidification, 13 sont considérées comme Seule cette espèce est contactée en milieu ouvert cultivé. L’analyse des relevés de terrain indique que nicheuses probables sur l’aire d’étude rapprochée, les autres espèces sont considérées comme l’espèce s’aventure sur ce secteur de manière très occasionnelle. nicheuses possibles, dont la Huppe fasciée. Son activité se concentre essentiellement en lisière de haie ou de boisement. Les autres taxons ne sont pas relevés au niveau de la lisière du bosquet, ni en milieu ouvert. En a) Les espèces à enjeux revanche, ils sont détectés au niveau de la lisière de la haie délimitant la limite ouest du site Un individu de Faucon émerillon est observé parcourant le site au-delà de la limite sud de l’aire d’implantation. d’étude rapprochée. Cette espèce est observée occasionnellement en hiver en France. La Pipistrelle de Kuhl passe en moyenne une fois par heure en lisière. Cette activité paraît très faible L’Alouette lulu est détectée bien au-delà des limites sud de l’aire d’étude rapprochée, le 14/12/2010. pour cette espèce qui est considérée comme régulièrement contactée. A la même date, le Pluvier doré est détecté au-delà des limites nord (avec 50 spécimens) et au-delà L’activité de la Barbastelle d’Europe atteint près de 5 passages par heure. Cette activité est donc plus des limites est (avec un spécimen) de l’aire d’étude rapprochée. De même, de petits groupes de importante que celle de la Pipistrelle de Kuhl. Vanneaux huppés (comptant 5 à 50 spécimens) ont survolé l’aire d’étude rapprochée. Les autres espèces ont été contactées de manière plus anecdotique, avec seulement 1 à 2 séquences enregistrées. b) Diversité du peuplement avifaunistique Les espèces hivernantes à enjeux (Vanneau huppé, Pluvier doré) sont communément observées sur les grands espaces de culture. Seule l’observation probablement anecdotique du Faucon émerillon sort de l’ordinaire. Le peuplement nicheur est aussi assez commun, caractéristique des haies arborées, des fourrés et des villages.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 7 Le peuplement chiroptérologique est assez diversifié et surtout marqué par la présence d’au moins 3 3.3 Synthèse des enjeux liés au milieu naturel espèces inscrites à l’annexe II de la Directive Habitats : le Petit Rhinolophe, la Barbastelle et le Grand 3.3.1 Enjeux biologiques du site vis-à-vis des zones d’inventaires murin. Leur fréquentation du site semble cependant assez faible. L’activité de l’ensemble du peuplement est essentiellement localisée en lisières des haies arborées. L’analyse des enjeux à l’échelle de l'aire d'étude éloignée indique la présence d’une ZNIEFF située à Ainsi, à nouveau, les enjeux se concentrent au niveau de ces corridors boisés. plus de 5 kilomètres. La ZNIEFF Forêt de Ruffec dispose d’un cortège de plantes et d’oiseaux Enfin, la présence de grands mammifères sur l’aire d’étude rapprochée implique que le site est utilisé forestiers. Le site d’implantation jouxte un bosquet qui ne présente pas de tels enjeux. Compte tenu de comme aire d’alimentation ou comme zone de transit par ces animaux. Déterminer un niveau d’enjeux l’éloignement et des enjeux différents, le site d’implantation n’interfère pas directement avec cette zone d’inventaire. en termes de conservation reste délicat pour ce groupe. En effet, ils sont : • La ZNIEFF 1 Vallée de la Charente est encore plus éloignée. A partir des relevés, les espèces considérés comme nuisibles pour l’agriculture, • suivantes : la Barbastelle d’Europe, le Petit Rhinolophe et le Grand murin, chassent sur cette ZNIEFF et considérés comme gibier de valeur pour la chasse, • sur le site d’implantation. La présence des haies sur le site d’implantation et d’un réseau arboré au évalués d’intérêt mineur en termes de conservation de la faune sauvage remarquable. sein de cette ZNIEFF est vraisemblablement à l’origine de ces convergences de peuplement. D’une manière générale, le site d’implantation et son environnement proche ne représente qu’un faible niveau d’enjeux en termes de conservation de la faune et de la flore (cf. tableau ci-dessous). Ces quelques enjeux se concentrent sur un seul type d’habitat : le réseau boisé parcourant les limites 3.3.2 Enjeux biologiques du site vis-à-vis des sites Natura 2000 : l’intérêt de du site d’implantation. la constitution d’un dossier d’étude d’incidences Les sites Natura 2000 sont éloignés de près de 10 kilomètres du site d’implantation. Du fait de cet Groupe taxonomique Niveau d’enjeux Précision éloignement, le projet photovoltaïque a très peu de risque d’interférer dans le maintien des enjeux de ces sites. Flore Faible Par ailleurs, durant la période de reproduction, sur les 12 espèces nicheuses de la ZPS Plaine de Villefagnan et les 11 espèces de la ZPS Plaine de la Mothe-Saint-Heray-Lezay, aucune de celles-ci Entomofaune Faible n’est répertoriée à l’échelle rapprochée du site d’implantation. De même, au cours de la période d’hivernage, sur les 3 espèces hivernantes de la première ZPS, et les 3 autres de la seconde, le Pluvier doré et le Faucon émerillon sont à la fois répertoriés sur ces ZPS et Herpétofaune Faible Localisée sur les linéaires de haie dans le secteur du site d’implantation, mais au-delà de l’aire d’étude rapprochée (soit à plus de 200 mètres). Le pluvier doré est courant sur les vastes zones céréalières ouvertes et préfèrera de plus Avifaune Faible Diversité liée aux linéaires de haie larges parcelles que celles du site d’implantation, tel que celles situées à plus de 200 mètres de l’espace d’implantation. Le Faucon émerillon est considéré comme « sporadique » en hiver, ne se fixant Chiroptère Moyen à élevé Concentration de l’activité en lisière arborée pas sur un territoire donné. Les enjeux du site d’implantation sont sans commune mesure avec ceux des ZPS et l’éloignement Grande faune sauvage Faible Liée à la présence de boisement et de haies entre le site et celles-ci est important, de plus de 10 kilomètres. Nous considérons donc que la réalisation d’un projet photovoltaïque dans ce secteur ne pourra pas d’une manière ou d’une autre affecter de façon notable un de ces sites Natura 2000. Tableau 1 : Synthèse des enjeux biologiques de l’aire d’étude rapprochée Par conséquent, développer un dossier d’étude d’incidences Natura 2000 n’est pas nécessaire.

3.3.3 Enjeux biologiques du site d’implantation La flore inventoriée sur le site d’implantation n’accueille aucune espèce protégée ou considérée comme rare ou menacée. Les 14 hectares de culture céréalière qui composent l’essentiel du site d’implantation expliquent cette absence d’enjeux floristiques. L’entomofaune demeure assez commune et représentative des espaces agricoles orientés vers la culture céréalière. Ainsi le site d’implantation ne présente pas d’enjeux particuliers pour ces animaux. L’herpétofaune est peu diversifiée et surtout peu abondante. Le site d’implantation ne représente donc que peu d’enjeux pour la conservation du Lézard vert, du Lézard des murailles et de la Couleuvre verte- et-jaune. Ces quelques enjeux se focalisent sur le réseau des haies. Compte-tenu du statut d’« espèces protégées », ces linéaires doivent être conservés. L’avifaune inventoriée au niveau de l’aire d’étude rapprochée est relativement commune. Les quelques espèces à valeur patrimoniale plus élevée sont soit relevées au-delà du périmètre de 200 mètres autour du site d’implantation, soit anecdotiques. Cependant, la diversité, même peu élevée, est aussi liée à la présence de linéaires arborés. Pour maintenir celle-ci et éviter par ailleurs ce qui peut être considéré comme la destruction d’habitat d’espèces protégées, le réseau arboré et arbustif doit être conservé.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 8

4/ Le paysage et le patrimoine

4.1 Caractéristiques du paysage de l’aire d’étude éloignée La parcelle du projet photovoltaïque se situe sur l’unité de paysage du plateau vallonné boisé du Ruffécois à proximité de la haute Charente (unités de paysage issues de l’Atlas des paysages de Poitou-Charentes). Ces unités sont décrites ci-après sous la forme d’idées clés afin de comprendre leurs caractéristiques et leurs fonctionnements :

4.1.1 Le Ruffécois • Plateau agricole doucement ondulé et découpé par la Charente. • Plateau ouest dominé par les cultures céréalières, marqué par une faible présence de l’eau. • Plateau est ondulé, constellé de boisements et occupé par une agriculture de type polyculture- élevage. • Petits hameaux dispersés sur le plateau. Un seul bourg, , présente une nuance de structures (ensemble de petits boisements, de petites parcelles et de fermes isolées émaillant la commune). • Végétation formant un écrin autour des hameaux. • Petits boisements, haies et arbres isolés comme motifs animant le paysage. • Omniprésence de la pierre (champ, muret, habitation traditionnelle…). • Qualité architecturale du bâti ancien (moellons de calcaire, tuiles-canal, murets de pierres…). • Limites avec l’unité de la vallée de la Charente parfois graduelles parfois nettes qui créent un lien très étroit entre le plateau et la vallée qui semblent s’imbriquer par endroits et se dissocier ailleurs.

4.1.2 La haute Charente et ses affluents • Large méandre engendrant une dissymétrie des deux rives. • Rive concave soumise à l’érosion en pente bien marquée et soulignée par un couvert boisé. • Rive convexe en pente douce, constituée d’alluvions déposées par le fleuve et occupée par l’agriculture intensive. • Tendance à l’enfrichement des fortes pentes et des secteurs humides (en fond de vallée). • Petits cours d’eau affluant à l’est de la Charente. Sources : IGN, Corine Land Cover 2006, • Atlas des paysages de Poitou-Charentes Ripisylve dense. Réalisation : Altech, Mai 2011 • Présence de l’eau peu perceptible et pourtant marquante (relief, végétation, fraîcheur, ambiance). • Patrimoine industriel lié à la force hydraulique.

Carte 7 : Les unités de paysage de l'aire d'étude éloignée Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 9 4.1.3 Patrimoine L’aire d’étude éloignée n’est concernée par aucune protection réglementaire (monument historique, site classé et site inscrit). L’inventaire général du patrimoine culturel recense deux bâtiments industriels :  « les forges », haut fourneau et minoterie, commune de Taizé-Aizie,  « Moulin de l’Isle », moulin de blé et minoterie, commune de Taizé-Aizie,

Source : IGN, SRTM, Corine Land Cover 2006, Mérimée, DIREN

4.1.4 Les perceptions Carte 8 : Le patrimoine au sein de l'aire d'étude éloignée

Réalisation : Altech Quatre secteurs de visibilité sur la parcelle du projet photovoltaïque ont été recensés depuis la voirie. Il s’agit :  des abords de la parcelle dans un périmètre inférieur à 1 kilomètre et ne dépassant pas la voie ferrée à l’ouest,  du secteur en contrebas du hameau de Chadeuil où la route communale en coteau permet des vues vastes au-delà de la vallée ,  du hameau le Peux et ses environs qui présentent une orientation vers le projet permettant des vues directes et importantes depuis de nombreux endroits,

 du hameau de la Grande Barbatte où les vues sont rares et partiellement masquées par

un premier plan végétal.

Depuis les habitations, les visibilités sur la parcelle du projet photovoltaïque ont été analysées à l’aide d’un travail de coupe topographique (cf. volet paysager du dossier de permis de construire). Les hameaux concernés sont :  le hameau de la Grande Barbatte qui offre des perceptions sur la parcelle depuis la voirie et depuis les habitations,  le hameau du Peux qui est particulièrement exposé vers la parcelle du projet en raison du relief,

 le lieu-dit la Renardière présente une exposition similaire au hameau du Peux,

 le hameau de Chadeuil qui ne ménage pas de vue depuis sa voirie en raison de la fermeture du champ visuel, mais permet des vues depuis certaines habitations les plus à Sources : IGN, SRTM, l’ouest et orientées vers le projet. Corine Land Cover 2006, Téléatlas  le hameau d’Aizie qui pourrait présenter de rares vues depuis les étages des habitations Carte 9 : Les perceptions sur la parcelle du projet les plus hautes. Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 10

4.2 Caractéristiques du paysage de l’aire d’étude rapprochée

L’aire d’étude rapprochée se situe sur l’articulation entre la vallée de la Charente et le plateau Ruffécois. En effet, si sa position est bien sur le plateau, la vallée sèche de Brousse prenant naissance au sein de la parcelle du projet jusqu’aux rives de la Charente tisse un lien très fort entre les deux entités. La vallée sèche ondule le relief et ouvre les vues vers la vallée et le coteau opposé.

Au sein de cet espace rural, la présence d’arbres isolés, de haies et de bosquets génère la qualité paysagère des lieux : ils donnent l’échelle, animent le paysage et en soulignent la structure paysagère. La parcelle est entourée d’une maille bocagère discontinue s’ouvrant à l’est. L’ensemble de ces motifs végétaux crée un paysage à coulisses qui ménage des cadrages visuels au gré des déplacements. Les espèces présentes sont majoritairement caduques et seront en hiver des motifs en transparence : les perceptions seront modifiées lors de cette saison.

L’aire d’étude rapprochée est traversée par deux grandes infrastructures : - la voie ferrée, encadrée par la végétation, est finalement peu visible mais constitue un obstacle visuel et physique. C’est également une infrastructure générant bruits et mouvements qui perturbent l’appréciation sensorielle du paysage, - la ligne électrique haute tension longe dans un premier temps au nord le tracé de la voie ferrée

puis traverse la parcelle et rejoint la Charente. Cette infrastructure est un élément très marquant par sa taille et son étendue.

Trois hameaux sont inclus dans l’aire d’étude rapprochée : ce sont les plus proches riverains de la parcelle du projet photovoltaïque. Ces habitations présentent peu d’exposition sur la parcelle en raison de l’enceinte boisée dans laquelle elles sont insérées et de la maille bocagère entourant l’emprise du projet.

L’accès à la parcelle se fait à l’ouest par un petit chemin bocager.

Source : IGN, ortho photo

Carte 10 : Synthèse des caractéristiques de l'aire d'étude rapprochée Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 11 5.4 Evolution du parc de logements et urbanisation 5/ Le contexte socio-économique Le parc de logements de Taizé-Aizie suit globalement l’évolution démographique : il est en constante 5.1 L’organisation administrative du territoire augmentation.

La commune de Taizé-Aizie, sur laquelle est envisagé le projet de centrale photovoltaïque au sol, est Sur le terrain, cela se traduit par un étalement du parc de logements au nord du bourg le long de la une commune rurale d’une superficie de 14,81 km². Elle comptait 561 habitants en 2008 (source : RD8, à environ 1 kilomètre au sud de l’emplacement du futur parc photovoltaïque. INSEE), soit une densité moyenne de 37,9 habitants / km². La commune fait partie de la communauté de communes de Ruffec, créée en décembre 1998, et 5.5 Les réseaux de transport composée de 8 communes. La communauté de communes de Ruffec fait elle-même partie, avec 5 autres communautés de communes, du Pays Ruffécois qui regroupe 89 communes. La commune de Taizé-Aizie est, par sa situation géographique, concernée par de grands axes routiers et ferroviaires. La nationale 10 (RN 10) reliant Bordeaux à Poitiers via Angoulême passe à un peu plus de 2 kilomètres à l’ouest du projet, sur la commune des Adjots. Du point de vue des infrastructures régionales et nationales, on note le passage à proximité immédiate du projet de la voie ferrée reliant Bordeaux à Paris via Poitiers et Angoulême. Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) reliant Tours à Bordeaux et dont les travaux devraient débuter en 2012 passe à 8 kilomètres à l’ouest du projet.

Carte 11 : Le territoire du Pays de Ruffec 5.2 Les documents d’urbanisme applicables sur la commune de Taizé-Aizie La commune de Taizé-Aizie ne disposant ni de plan local d’urbanisme, ni de carte communale, c’est le règlement national d’urbanisme (RNU) qui s’applique pour réglementer les constructions sur le territoire. 5.3 La dynamique démographique Nous constatons sur le tableau ci-après que la commune de Taizé-Aizie a vu sa population augmenter régulièrement entre 1968 et 1999, avant de connaître une légère baisse depuis le début des années

2000. Carte 12 : Présentation des réseaux de transport 1968 1975 1982 1990 1999 2008 Réalisation : Altech A un niveau plus local, on note que Taizé-Aizie est située sur la route départementale 8 (D 8) reliant Population 408 412 485 544 564 561 Ruffec à Civray. La D 306 reliant Taizé-Aizie à Voulême passe elle à une centaine de mètres à l’est du Densité projet. 27.5 27.8 32.7 36.7 38.1 37.9 (hab / km²) Tableau 2 : Evolution de la population sur Taizé-Aizie Source : INSEE

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 12 5.6 L’activité économique non agricole c) L’évolution des surfaces agricoles La région Poitou-Charentes a perdu 10 000 hectares de surfaces agricoles entre 2006 et 2009. A 5.6.1 Sur la commune de Taizé-Aizie l’échelle régionale, les sols agricoles occupaient, en 2009, 68 % du territoire contre 70 % en 1992. Il La commune de Taizé-Aizie offre donc peu de perspectives en termes d’offre d’emplois, à moins de existe de fortes disparités régionales puisque, sur le département des Deux-Sèvres, 76 % du territoire créer sa propre entreprise. Ainsi, pour trouver un emploi, les habitants de Taizé-Aizie se tournent le plus sont à vocation agricole contre 63 % pour le département de la Charente qui présente la particularité souvent vers la commune voisine de Ruffec située à 5 kilomètres, voire vers la commune de Civray d’avoir 23 % de son territoire recouvert par des surfaces boisées. située dans la Vienne à 13 kilomètres au nord de Taizé-Aizie. 5.6.2 Les activités touristiques Sur les quelques 10 000 hectares de Surface Agricole Utile (SAU) perdus Le tourisme en Charente s’articule principalement autour des pôles urbains d’Angoulême et Cognac, de sur la région entre 2006 et 2009, on certains villages et châteaux remarquables et de la Charente. note que le département de la On ne trouve ni camping ni hôtel sur la commune de Taizé-Aizie, mais l’on note la présence de 23 Charente-Maritime est celui qui en a résidences secondaires. le plus perdu, alors que la Charente est le seul département à présenter 5.7 L’activité agricole un solde positif avec un gain de 2 165 hectares. En Charente, ce gain de 5.7.1 A l’échelle départementale et régionale surface agricole s’est principalement a) La dynamique des exploitations réalisé au dépens d’espaces naturels La Charente est un territoire agricole aux multiples facettes où les espaces agricoles occupent près des (sols boisés, landes, friches, sols nus deux tiers du territoire. naturels, zones humides et sous les On y recensait 4 500 exploitations professionnelles en 2010, et la population agricole active représentait eaux). 10 500 personnes, soit 7 % de la population active (contre 3,9% au niveau national). La tendance est à la baisse du nombre d’exploitations et à l’augmentation des surfaces de ces dernières. On comptait ainsi plus de 9 000 exploitations professionnelles en 1979 : le nombre a donc été divisé par 2 en 30 ans.

b) Les productions à l’échelle du Carte 14 : Evolution des surfaces département agricoles en région Poitou-Charentes 2006 - 2009 A l’échelle départementale, on peut distinguer 4 secteurs géographiques caractérisés par des 5.7.2 A l’échelle du Pays du Ruffécois activités agricoles dominantes : Le plateau faiblement ondulé du Pays du Ruffécois a favorisé l’extension d’une agriculture mécanisée.  Des productions essentiellement céréalières En outre, les terres de groies qui couvrent 70 à 75% du territoire, principalement au sud, sont assez dans le Ruffécois au nord-ouest du favorables au développement des cultures céréalières. département ; 21% des actifs du pays travaillent dans le secteur de l’agriculture où la superficie moyenne des  La viticulture autour de la ville de Cognac à exploitations est de 51 hectares. l’ouest ;  L’élevage dans le nord-est du département ;  La polyculture élevage au sud.

Photographie 5 : Légères ondulations et agriculture mécanisée dans le Pays Ruffécois

Carte 13 : Les productions agricoles de la Charente

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 13 5.7.3 Les SCEA du Bois Vert et du Parc directement concernées par le 5.8 Etat de l’apiculture projet 5.8.1 Rappel concernant le rôle des abeilles Les terres sur lesquelles est envisagé le projet photovoltaïque au sol du Parc sont situées sur une Les abeilles, au même titre que les pollinisateurs non domestiques, jouent un rôle primordial pour la parcelle appartenant à la SCEA « Le Parc ». La SCEA « Le Bois Vert » antérieure à la SCEA du Parc biodiversité et pour l’agriculture. De façon réciproque, l’agriculture joue elle aussi un rôle vital pour les concentre une grande partie des activités du gérant de ces deux sociétés. Le siège des deux abeilles puisque ces dernières y puisent une grande partie des nectars et pollens nécessaires à leur exploitations est situé au lieu-dit « Bois Vert » au sud ouest de la commune de Taizé-Aizie. survie. ⇒ Deux principaux ateliers Lorsqu’elles récoltent le nectar et le pollen dans les fleurs, les abeilles pollinisent les plantes en On peut distinguer deux principaux ensembles de cultures sur l’exploitation : la châtaigneraie d’une part transportant sur leur corps, d’une fleur à l’autre, des grains de pollen qui vont ensuite se poser sur les (pour la SCEA du Bois Vert) et les grandes cultures d’autre part (partagées entre la SCEA du Bois Vert stigmates de la fleur. sur 75 hectares et la SCEA du Parc sur une cinquantaine d’hectares). 5.8.2 Des inquiétudes pour la filière apicole

a) Mortalité et baisse de production depuis le début des années 1990 En production 25 hectares Chataigneraie La filière apicole connaît de graves problèmes depuis le début des années 1990 avec notamment une forte mortalité observée au niveau des colonies et une baisse importante de la production de miel. Récemment entrée en production 12 hectares (SCEA du Bois Vert - 49 hectares) Un rapport présente les différentes causes susceptibles d’expliquer la mortalité et la baisse de Jeunes arbres en phase de croissance 12 hectares production des abeilles tout en précisant que l’on ne connaît pas bien le poids de chacun de ces facteurs. Sont cités : Grandes cultures Maïs 50 hectares • La pollution ; Blé tendre 35 hectares (SCEA du Bois Vert - 75 hectares • Les produits phytosanitaires (sur les cultures, mais aussi sur les semences) ; & Tournesol 15 hectares • La monoculture sur de très grandes surfaces ; SCEA du Parc - 50 hectares) Autres (orge, colza, féveroles…) 25 hectares • La diminution des légumineuses ; • TOTAL : 174 hectares La suppression des sites d’habitat (les haies…) et la perte de biodiversité en général ; • La fauche précoce. Tableau 3 : Répartition des surfaces des SCEA du Bois Vert et du Parc b) Des propositions pour enrayer la mortalité ⇒ Emplois Le rapport « Pour une filière apicole durable » émet plusieurs propositions pour améliorer les conditions Les SCEA du Bois Vert et du Parc fonctionnent grâce à plusieurs personnes dont le temps de travail des abeilles et plus globalement des pollinisateurs. Parmi les propositions qui vont de la réduction de représente au total 3 Unités de Travail Humain (UTH). Il s’agit du gérant des SCEA, d’un salarié à l’utilisation de pesticides à la lutte contre les ennemis des abeilles (frelon asiatique, varroa), on trouve temps complet, d’un salarié à temps partiel et d’employés saisonniers. également l’augmentation de surfaces destinées à fournir une alimentation saine et variée pour les ⇒ Problématiques et perspectives d’avenir abeilles afin de faire face à l’appauvrissement de la ressource. Le gérant des SCEA est confronté à deux problématiques majeures à court et moyen termes : c) Une production locale influencée par les surfaces en colza et tournesol 1/ Dégager de nouveaux revenus pour pouvoir passer de 3 à 4 UTH sur l’exploitation puisque Les apiculteurs locaux travaillent principalement avec des miels de grandes cultures et des systèmes son fils doit intégrer l’exploitation suite à la validation de son BTS Analyse et Conduite des sédentaires où les ruches ne sont pas déplacées. D’après une étude de l’OREA, en 2003, en région Systèmes d’Exploitation en juillet 2011. Cette augmentation de revenus devrait être permise par Poitou-Charentes, les miels de colza et de tournesol représentaient 87% de la production de miel, alors l’acquisition de nouvelles surfaces en propriété ou en location. Il est estimé qu’il faudra acquérir au que les 13% complémentaires valorisaient les ressources en châtaigniers et robiniers. Ainsi, en dehors minimum 50 nouveaux hectares pour que l’installation de son fils puisse se faire. des périodes de floraison de ces principales cultures, les ressources en nectar et pollen se font plus rares sur le territoire. 2 / Pérenniser l’activité liée à la récolte et à la vente de châtaignes qui représente plus des deux tiers du chiffre d’affaire de l’exploitation. 5.8.3 Les apiculteurs partenaires de la SCEA du Bois Vert Selon le gérant des SCEA, la pérennisation de cette activité passe avant tout par la pérennisation de La SCEA du Bois Vert a actuellement besoin d’environ 250 ruches pour assurer la pollinisation de son l’activité apicole à proximité de l’exploitation. Les abeilles jouent en effet un rôle prépondérant lors de la verger. Elle s’associe pour cela à 2 apiculteurs professionnels, qui amènent environ 150 ruches. pollinisation des châtaigniers. Environ 250 ruches doivent être installées dans les vergers lors de la L'un des deux apiculteurs partenaire de la SCEA ne possède pas de terres et dépend directement des période de pollinisation. Ce chiffre ira en grandissant lorsque les châtaigniers plantés plus récemment espèces en place dans la campagne environnante. Il doit ainsi faire face à deux périodes de disettes : commenceront eux aussi à produire. • De mai à mi-juin, entre la floraison du colza et celle des châtaigniers ; • De mi-août à fin octobre après la floraison du tournesol. Cette période automnale est particulièrement cruciale puisque les abeilles doivent créer des réserves suffisantes pour passer l’hiver. C’est aussi à cette époque que sévit le varroa : une alimentation peu variée et insuffisante les rendra plus vulnérables à ce parasite.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 14 Il est à ce titre très intéressé par le projet de jachère apicole qui lui permettrait de garantir une meilleure alimentation à une partie de ses abeilles. 6/ Le contexte énergétique Pour étudier le contexte énergétique, nous travaillerons à l’échelle régionale. Cette échelle permet de disposer de données fiables et de comparer les efforts à fournir par la région et par les différents départements pour parvenir au respect des engagements français. Nous avons, en effet, vu lors de l’introduction de cette étude, que la France s’engageait à porter la part des énergies renouvelables à 23% de sa consommation d’énergie finale d’ici à 2020. L’idée étant de parvenir à atteindre cet objectif aux niveaux régional, départemental, voire intercommunal. 6.1 La consommation en région Poitou-Charentes : données et tendances Dans son dernier rapport sur l’état des lieux des énergies renouvelables en Poitou-Charentes, l’AREC précise que la consommation régionale d’électricité est passée de 10 252 à 11 805 GWh entre 2003 et 2010, soit une progression de 1 552 GWh. 6.2 Les moyens de production d’électricité 6.2.1 Une production régionale dominée par le nucléaire La principale source de production d’électricité de la région est la centrale nucléaire de Civaux, dans le département de la Vienne. Connectée au réseau en 1999 et composée de deux unités de production de 1 500 MW chacune, elle a produit, en 2010, 21,65 milliards de kWh, soit 21 650 GWh (source : EDF). 6.2.2 Des énergies renouvelables qui se développent On distingue 4 types de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables sur la région qui sont, par ordre d’importance : • L’éolien (166 MW de puissance installée, 223 GWh produits en 2010) ; • L’hydraulique (29,9 MW de puissance installée, 130 GWh produits en 2010) • Le biogaz électrique (7 MW de puissance installée, 28 GWh produits en 2010) ; • Le photovoltaïque (53,3 MW de puissance installée, 25 GWh produits en 2010). Au total, 256 MW étaient installés au 31 décembre 2010, ce qui représentait 0,83% (3,4% hors hydraulique) de la puissance électrique renouvelable installée en France.

6.3 Confrontation des avancées sur le terrain par rapport aux objectifs affichés En région Poitou-Charentes, les énergies renouvelables électriques ont produit 406 GWh en 2010, ce qui représentait alors 3,4% de l’énergie électrique consommée. Nous sommes ainsi loin de l’objectif de 23% affiché dans le cadre de la Loi Grenelle 1, mais cet objectif concerne toutes les formes d’énergie et Carte 15: Les sites de production d'électricité en Poitou-Charentes pas seulement celles produisant de l’électricité. Réalisation : Altech

En outre, la croissance de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables ne couvre que La carte précédente présentant les sites de production d’électricité sur le territoire régional permet 19% de la croissance de la consommation d’électricité. d’observer que ces sites sont globalement assez bien répartis sur le territoire, à l’exception du sud de la région où seuls des projets de centrales photovoltaïques au sol ont pu voir le jour. Des efforts devront donc être fournis sur plusieurs tableaux : il faut à la fois continuer à augmenter la puissance cumulée des énergies renouvelables, mais aussi encourager autant que possible la maîtrise de la demande en électricité. Le projet de parc photovoltaïque au sol de Taizé-Aizie doit permettre de répondre au premier point énoncé ci-dessus.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 15 7/ Les servitudes d’utilité publique 8/ Les risques naturels majeurs Des demandes de servitudes ont été envoyées aux différents services de l’Etat afin de s’assurer que le La commune de Taizé-Aizie est concernée par deux risques naturels majeurs : les inondations liées à la projet de parc photovoltaïque au sol sera bien compatible avec les différentes activités exercées sur le Charente et les séismes. Ces informations sont recensées sur le site internet "prim.net" qui met à secteur. Ces demandes de servitudes concernent aussi bien des questions de sécurité liées par disposition et actualise les données concernant les risques naturels et technologiques sur les exemple aux servitudes aéronautiques, aux périmètres de protection autour des radars ou des communes françaises. captages d’eau potable. Les réponses données par les services de l’Etat concernent aussi des données sur l’urbanisme, l’archéologie ou encore la protection de la nature. 8.1 Les risques liés aux inondations Le risque d’inondation ne concerne que les secteurs situés en fond de vallée qui sont régulièrement inondés lors des crues de la Charente. On peut noter que ces inondations concernent aussi la Lizonne, située au sud de la commune. Ces crues restent cependant confinées en fond de vallée et ne peuvent en aucun cas concerner la parcelle du projet photovoltaïque dont le point le plus bas est plus haut de 30 mètres par rapport à la vallée. 8.2 Les risques liés aux séismes La commune de Taizé-Aizie est située dans une zone de sismicité dite modérée. Elle correspond au niveau 3 sur une échelle qui va de 1 (zone de sismicité très faible) à 5 (zone de sismicité forte). 8.3 Les risques liés aux incendies La parcelle qui accueillera le projet n’est pas située à proximité d’importants espaces boisés. Le risque d’incendie est donc limité. Il n’y a en outre jamais eu de reconnaissance de catastrophe naturelle liée à un incendie sur la commune de Taizé-Aizie. 8.4 Les risques liés aux orages et aux tempêtes Aucune catastrophe naturelle liée à ce type d’évènement n’a jamais été constatée sur Taizé-Aizie. 9/ Les risques industriels et technologiques Deux types de risques industriels et technologiques sont répertoriés pour la commune de Taizé-Aizie. Il s’agit du risque lié à la rupture de barrage et du risque lié aux transports de matières dangereuses. 9.1 Risque de ruptures de barrage La commune de Taizé-Aizie fait partie des communes concernées par le risque lié à la rupture du barrage du Mas Chaban. C’est un barrage en terre construit pour constituer une réserve d’eau de 14 millions de m3. Il est implanté sur la rivière la Moulde, dans le bassin amont de la Charente. 102 kilomètres séparent le barrage de la commune de Taizé-Aizie. En outre, le projet photovoltaïque est situé en dehors des zones inondables de la commune. Le risque de rupture de barrage ne concerne donc pas le projet photovoltaïque. 9.2 Risque lié aux transports de matières dangereuses La commune de Taizé-Aizie est considérée à risque vis-à-vis du transport de marchandises dangereuses. Ces marchandises peuvent transiter par la route ou par le train. Le terrain du projet photovoltaïque étant situé à plus de 150 mètres de la voie ferrée et séparée de cette dernière par la route, un champ et une haie, le risque lié à ce transport de marchandises dangereuses par les rails peut Carte 16 : Présentation des réponses apportées lors des demandes de servitudes être considéré comme nul. Réalisation : Altech De même, le site est éloigné de plus de 100 mètres des routes les plus proches et ne risque donc pas, Les renseignements apportés par les différents organismes consultés sont répertoriés sur la carte ci- a priori, d’être concerné par des accidents de circulation. dessus. Seul le réseau électrique aura un impact maîtrisable lors de la phase de chantier.

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Partie 2 : Justification du choix du projet

1/ Historique du projet  Le développement, depuis 2009 de petites centrales photovoltaïques au sol par le bureau d'études nantais Alternative Technologique et l'exploitation de centrales photovoltaïques au sol par les sociétés Photoner I et II ;  Première rencontre avec le propriétaire de la parcelle concernée par le projet en septembre 2009 ;  Réalisation d’une étude de préfaisabilité ;  Présentation du projet au maire de Taizé-Aizie le 4 février 2010 lors du dépôt de demande de certificat d’urbanisme. Suite à cette présentation, le conseil municipal, favorable aux énergies renouvelables et déjà concerné par un projet éolien, a délibéré en faveur du projet en date du 1er mars 2010 ;  Obtention du Certificat d’Urbanisme le 16 août 2010 ;  Rencontre avec les administrations le 6 juillet 2010 dans le cadre du comité départemental des énergies renouvelables. ;  Présentation intégrant les avancées du projet au conseil municipal de Taizé-Aizie le 7 septembre 2010 ;  Réunion publique d'information à destination de la population (salle des fêtes de Taizé-Aizie) le 27 juin 2011. 2/ Les principales motivations du projet 2.1 Pour le développeur Altech et l’exploitant Photoner II  Participer à l’effort de développement des énergies renouvelables en région Poitou-Charentes ;  Développer un ensemble de centrales photovoltaïques au sol suffisant pour parvenir à créer un ou plusieurs emplois pérennes, lié à l'exploitation sur la région 2.2 Pour le propriétaire de la parcelle  Créer de nouveaux revenus permettant d’envisager plus sereinement l’installation du fils du propriétaire au sein de la SCEA ;  Aider les apiculteurs qui travaillent avec la SCEA du Bois Vert sur la châtaigneraie en leur proposant des surfaces fleuries pour leurs abeilles. 3/ Les alternatives existantes La carte ci-contre permet de comprendre la logique suivie par Altech dans sa recherche de site. Il y apparaît que le site de Taizé-Aizie est situé à la fois : • Au cœur de la zone de prospection d’Altech ; • A distance raisonnable des postes sources les plus proches ; • En dehors des bois et autres secteurs à forte sensibilité environnementale. Le fait que les terres soient de faible qualité agronomique et qu’une jachère apicole puisse leur permettre de conserver un caractère agricole rend le site fortement compatible avec un projet de centrale photovoltaïque au sol. Carte 17 : Logique suivie pour le choix du site Réalisation : Altech

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Partie 3 : Description technique du projet 1/ Description du projet de centrale photovoltaïque au sol 1.1 Description des différents dispositifs électriques au sein de la centrale photovoltaïque 1.1.1 Caractéristiques des panneaux Les panneaux envisagés pour le projet photovoltaïque du Parc sont les modules Q.BASE 240 produits par la société Q-Cells et dont les principales caractéristiques sont détaillées dans le tableau ci-après. Dans le cadre de l'étude d'impact, les panneaux seront appelés panneaux, ou modules. Type Multicristallin Nombre de cellules par module 60 (6 * 10 ) Puissance 240 Wc (+/- 2.5 wc) Tension maximale du système 1 000 V Intensité à puissance maximale 8.0 A Dimensions 1 670 mm * 1 000 mm * 50 mm Poids 21 kg Face avant Verre solaire précontraint à durcissement thermique Face arrière Film composite Illustration 1 : Plan des structures porteuses - vue de profil

Caractéristiques techniques techniques Caractéristiques Réalisation : Altech Cadre Aluminium anodisé

Boîtier de jonction Indice de protection IP65 avec diodes de dérivation b) Présentation du système d’ancrage au sol Certification Norme IEC61215 (édition 2) et IEC61730 (édition 1) Les structures sont ancrées au sol par un système de type "Fenox" qui permet de proposer un point Protection Classe II d’accroche à la fois solide et simple d’utilisation. Le principe consiste à enfoncer dans le sol un piquet en acier d'environ 1 mètre au bout duquel sortiront ensuite 3 serres assurant à la fois robustesse et Résistance au feu Classe C stabilité. Température max des modules Entre -40°C et +85°C

Charge admissible (vent / neige) 5 400 Pa

Autres spécificités spécificités Autres Garantie 25 ans – 80 % de la puissance nominale Tableau 4 : Caractéristiques des panneaux retenus Source : Q-Cells 1.1.2 Caractéristiques des structures porteuses Les panneaux photovoltaïques seront soutenus par des structures en acier galvanisé posées à même le sol et ancrées par un système d’accroche au sol qui permet d’assurer une très bonne qualité de fixation tout en évitant d’avoir recours à la pose de fondations en béton. a) Présentation des structures Illustration 2 : Présentation du système d'ancrage au sol Les structures porteuses, réalisées selon le même principe que celles déjà utilisées sur les parcs au sol Source : Gripple exploités par les sociétés Photoner I et II, auront la particularité de porter 2 rangées de 5 panneaux, contre une seule sur les parcs précédents. Cette innovation permettra de mieux optimiser l’espace disponible en proposant un plus grand nombre de panneaux par m².

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 18 1.1.3 Caractéristiques des onduleurs / transformateurs Tous les panneaux doivent être reliés à un onduleur afin de transformer le courant continu produit par les cellules photovoltaïques en courant alternatif. Avant d’être injectée sur le réseau, la tension électrique en sortie d'onduleur doit encore être augmentée par un transformateur. Sur la centrale de Taizé-Aizie, l’onduleur et le transformateur seront installés au sein d’un même local. Etant donné la puissance de la centrale au sol du Parc, 5 centrales onduleurs / transformateurs seront installés sur le site. 1.1.4 Le poste de livraison Le poste de livraison comprend des éléments qui permettent de connecter l'ensemble des câbles issus des onduleurs / transformateurs en 1 seul qui permettra ainsi d'évacuer sur le réseau l'électricité produite. Il permet également de centraliser la surveillance de l'installation. Il sera positionné à l'entrée du site, au sud-ouest de la parcelle du projet (cf. localisation sur la carte page suivante).

Illustration 3 : Plans et modélisation du poste de livraison Réalisation : Cabinet d'architecte Menguy Le poste de livraison comprend également une partie bureau et une partie local technique, afin d'entreposer l'ensemble du matériel nécessaire à l'entretien de la centrale. 1.2 Organisation spatiale de la centrale La carte ci-contre présente l'installation électrique de la centrale : on peut voir qu'elle a été divisée en 5 unités définies en fonction de la puissance des onduleurs. La centrale est équipée de 2 types de raccordement : • Raccordements aériens (sous les panneaux) entre les panneaux et les boîtes de dérivations localisées au bout de chaque rangée, au niveau des allées centrales ; • Raccordements souterrains entre les boîtes de dérivation et les onduleurs puis entre les onduleurs et le poste de livraison. Le raccordement de la centrale au réseau extérieur part du poste de livraison puis suit le chemin d'accès à la parcelle jusqu'à la route. Le tracé du raccordement extérieur prévu sur le poste électrique de Longchamp (commune de Ruffec) sera présenté ultérieurement.

Carte 19 : Plan de l'installation électrique de la centrale photovoltaïque Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 19 2/ Présentation de la jachère apicole 2.3.3 Une haie plantée avec des essences intéressantes pour les pollinisateurs

Il a été décidé de prolonger la haie existante pour fermer la maille. Environ 300 mètres de haies seront ainsi plantés à l'est de la parcelle, et 50 mètres au sud-ouest, soit un linéaire total de 350 mètres. Dans le cadre du projet apicole, les portions de haies qui seront plantées seront constituées d'espèces qui fleurissent assez tôt dans l'année puisque les fleurs présentes dans les jachère ne fleurissent généralement pas avant la fin mars. 2.4.4 Répartition de l'espace et périodes de floraison prévues au sein des jachères apicoles. Illustration 4 : Emprise de la jachère apicole entre les rangées de panneaux Pour des raisons techniques liées aux caractéristiques des espèces qui constitueront la jachère (une Réalisation : Altech jachère qui fleurit tôt au printemps ne peut pas fleurir à l'automne), deux types de jachères indépendantes sont prévues sur le site. 2.1 Les contraintes agronomiques prises en compte Nous avons vu lors de l'analyse de l'état initial du site que les sols de la parcelle présentent une faible valeur agronomique. Ce type de sol est cependant satisfaisant pour l'implantation d'une jachère apicole. Les espèces choisies devront être adaptées à un environnement ensoleillé pour la jachère apicole. En revanche, le trèfle blanc, qui sera implantée sous les panneaux, a été choisi en raison de ces capacités à pousser dans des milieux ombragées. Enfin, les espèces choisies doivent pouvoir croître sans avoir besoin d'être irriguées. 2.2 Les espèces pressenties pour composer la jachère Les espèces retenues devront respecter différents critères : • Hauteur maximale de 80 centimètres ; • Floraison pendant au moins une des périodes ciblées (mai à juin / septembre à octobre) ; • Adaptée aux conditions météorologiques locales ; • Non invasives ; • Commercialisées sur le marché. Les espèces mellifères présentées pour le projet permettront une floraison continue qui s'étalera d'avril à octobre sans perturber pour autant le fonctionnement de la centrale. 2.3 Les espaces couverts par des espèces mellifères Nous pouvons distinguer trois types d'espaces mellifères distincts : • Les jachères apicoles semées sur toutes les parties faciles d'accès ; • Le trèfle blanc qui occupera les espaces difficiles d'accès pour les engins agricoles ; • Les espèces d'arbres et arbustes plantées le long de la parcelle du parc. 2.3.1 Les espaces couverts par de la jachère fleurie • Les espaces situés entre les rangées de panneaux photovoltaïques (A sur la carte ci-contre) Carte 20 : Plan de localisation des espaces à vocation apicole • Les espaces situées au nord et au sud-ouest de la parcelle (B) Réalisation : Altech • La bande enherbée autour de la centrale et le corridor écologique (C)

2.3.2 Les espaces couverts par du trèfle blanc Pour des raisons techniques, les espaces situés sous les panneaux ne pourront pas être couverts par une jachère fleurie. Afin de ne pas laisser ces espaces nus d'une part et de respecter la logique consistant à proposer des espèces mellifères aux pollinisateurs, il a été décidé de couvrir la totalité du site avec du trèfle blanc avant la mise en place du chantier.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 20 3/ Présentation des éléments annexes au projet de centrale 5/ Le raccordement électrique extérieur Dans le cadre du raccordement de la centrale au réseau public, il est envisagé de se raccorder sur le photovoltaïque poste électrique de la commune de Ruffec. Cependant, le choix du raccordement n'est pas définitif 3.1 Un corridor écologique puisqu'il devra être validé par ERDF une fois le permis de construire obtenu. Le tracé fera d'ailleurs l'objet d'une demande d'autorisation spécifique par ERDF. Afin de ne pas cloisonner le site, un corridor écologique de 10 mètres de large séparera la centrale en deux parties distinctes afin de permettre le passage de la faune. 3.2 Les systèmes de sécurité 3.2.1 Sécurité contre les intrusions et les risques d'électrocution Plusieurs système de sécurité sont prévus sur le site afin d'empêcher les intrusions  Une clôture autour du site ;  Un système d'alarme ;  Un système de vidéosurveillance  Des locaux fermés. 3.3.2 Sécurité contre les incendies  Des espaces vierges autours de la centrale (bande enherbée + chemin) ;  Des protections techniques contre les incidents électriques (fusibles, disjoncteurs...) ;  La présence d'extincteurs ;  Un site facile d'accès en cas d'intervention des pompiers ;  Une réserve d'eau pour lutter contre les feux. 4/ Le déroulement du chantier 4.1 Etape préalable au chantier  Mise en place d'un couvert végétal (trèfle blanc) sur l'ensemble de la parcelle ;  Aménagement du chemin d'accès à la centrale ;  Mise en sécurité du site ;  Création de la plate-forme temporaire, et du poste de livraison ;  Création des chemins et mise en place des raccordements souterrains internes à la centrale. 4.2 Mise en place progressive du projet photovoltaïque depuis le nord vers le sud Une fois les chemins et les gaines installées la mise en place des structures et des panneaux peut commencer. Pour des raisons de logistique, le chantier avancera par étape en commençant par le nord de la parcelle et en se poursuivant vers le sud. 4.3 Démantèlement de la plate-forme provisoire a la fin du chantier, la plate-forme provisoire accueillant la base de vie du chantier, le stockage des déchets... sera démantelée et remise en état. 4.4 L’implantation de la jachère apicole et des haies

L'ultime étape va consister à semer la jachère apicole et planter les haies. Carte 21 : Proposition de raccordement électrique au réseau public Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 21 6/ Vue d'ensemble du projet de centrale photovoltaïque au sol et jachère apicole La carte ci-dessous résume l'organisation de la centrale photovoltaïque du Parc.

Carte 22 : Présentation du parc photovoltaïque au sol du Parc Réalisation : Altech

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 22 Partie 4 : Les effets du projet Domaine impacté Impacts en phase travaux Impacts en phase exploitation Effets sur le sol : Effets sur le sol : Effets sur le milieu - Modification ponctuelle de la structure du sol ; - Imperméabilisation de 9 645 m² (chemins, aire de stationnement, onduleurs / transformateurs et physique - Possibles effets de tassement ; poste de livraison) ; => effets sur les sols - Risque d'érosion minimisé par la présence d'un couvert végétal. - Effets de recouvrement liés aux panneaux solaires sur 28% de la surface totale de la parcelle ; => effets sur le milieu Effets sur l'eau : - Risques d'érosion très faible en raison de la présence d'un couvert végétal et de "barrières" contre l'érosion (bande enherbée, haie). aquatique et la ressource - Pollution ponctuelle et accidentelle possible ; en eau Effets sur la qualité de l'eau : - Risques minimisés par l'organisation du chantier. - Risque très faible. => effets sur la qualité Effets sur l'air : de l'air Effets sur la qualité de l'air : effets nul sur le site, positif pour le climat (entre 8 580 et 20 383 - Légers impacts liés aux dégagements des engins de chantier et au soulèvement de poussières. tonnes de CO2 évitées). - Modification de l'occupation des sols et de leur structure => léger impact sur la faune et la flore ; Aucun effet au niveau de l'aire d'étude éloignée. - Mouvements d'engins de transport pouvant impliquer la destruction d'espèces et le bouleversement Effets neutres à positifs au niveau de l'aire d'étude rapprochée : des habitats ; - Enjeux globalement faibles pour la faune et la flore, sauf pour les chiroptères : moyens à élevés en - Ambiance de chantier susceptible d'impliquer un effarouchement de la faune sauvage ; raison des haies arborées et des lisières de bois ; => Sensibilité importante à élevée pour la faune et la flore locale, à relativiser en raison des enjeux - Habitats locaux plus favorables à l'avifaune, aux petits reptiles et aux grands mammifères. La Effets sur le milieu faibles mis en évidence dans l'analyse de l'état initial. fermeture de la parcelle pourrait avoir une incidence sur ces peuplements ; naturel => Les chauves-souris, de moeurs nocturnes, ne seront pas perturbées. - Effets possibles à atténuer puisque le réseau arboré est renforcé par la création de 350 mètres de haies arbustives mellifères et que des corridors de déplacements sont créés. - De 14 hectares de cultures conventionnelles défavorables, le site passe à 6,25 hectares de jachères mellifères, 6,8 hectares de trèfle blanc pouvant évoluer en formation végétale spontanée et 0,9645 hectare de chemins empierrés et installations annexes ; - Perspectives favorables de développement de la diversité biologique du site étudié. - Léger risque de dévaluation paysagère à l'entrée du site en raison de la coupe d'un arbre et de Effets au niveau de l'aire d'étude éloignée : l'élargissement du virage. - Absence d'impacts ou impacts faibles à modérés : les rares espaces de vues ouvertes sont - Les effets visuels de la phase chantier commenceront lors de la phase d'installation des structures situés à plus de 2 kilomètres du projet ; porteuses et des panneaux. Ces perceptions sans cesse renouvelées permettront de connaître - A cette distance, le parc photovoltaïque au sol apparaît comme une trame en gris-bleu. Effets sur le paysage l'avancement des travaux. Effets au niveau de l'aire d'étude rapprochée : - Effets globaux faibles à modéré en raison de la faible fréquentation du site, de la visibilité moyenne - Les secteurs proches du projet n'offrent que des vues intermittentes et filtrées à travers la et de la mise en place d'un couvert végétal pendant les travaux. végétation. L'impact visuel de la centrale photovoltaïque au sol est faible ; - En revanche, la plantation de haies intégrées à la trame bocagère locale aura un impact positif. - Nuisances de riveraineté possibles liées au bruit et à la circulation. - Création d'un emploi permanant sur le secteur de Taizé-Aizie. Effets sur le milieu socio-économique - Projet porteur d'emplois locaux pendant la période de chantier (domaine des travaux publics, de - Retombées fiscales pour les collectivités (commune, département). l'électricité, de l'agriculture, de l'aménagement paysager et main d'oeuvre). - Perte de surface agricole sur des terres de mauvaises qualités agronomiques => effet neutre. - Effet neutre sur les exploitations voisines ; - Prestation de service réalisée par un agriculteur pour la plantation du couvert végétal puis des - Effet temporaire et localisé sur la valeur du foncier ; Effets sur l'agriculture jachères fleuries. - Effet positif pour la SCEA du Bois Vert (consolide de l"activité châtaigneraie et favorise l'installation d'un jeune agriculteur au sein de l'exploitation familiale) ; - Effet bénéfique pour l'apiculture locale. - Aucun (mesures mises en oeuvre pour limiter les effets dus aux bruits ou à la qualité de l'air) - Aucun effet local en période d'exploitation ; Effets sur la santé publique - A une échelle plus globale, la centrale photovoltaïque permet d'éviter le rejet de plusieurs tonnes de CO2 par an (cf. ci-dessus) - Risques faibles mais possibles liés à l'augmentation de la circulation routière ; - Toutes les précautions sont prises pour éviter les risques liés aux incidents électriques et aux Effets sur la sécurité - Risques très faibles liés à l'intrusion de personnes sur le site (panneaux, clôture) ; incendies. publique - Risques très faibles pour le personnel travaillant sur le site (respect des règles de sécurité). Tableau 5 : Synthèse des effets du projet

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 23 Photomontage 1 en vue éloignée : depuis le hameau du Peux (partie haute)

Etat initial Situation projetée

Date et heure de prise de vue 15 juin 2011 à 16h Zoom sur la situation projetée Équivalence focale optique 82 mm (pellicule 24*36 mm) X en Lambert II 439 087 m Y en Lambert II 2 120 804 m Altitude 137 m Distance d’éloignement 2 100 m

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 24 Photomontage 2 en vue rapprochée : depuis la D306 au sud du projet

Etat initial

Situation projetée

Date et heure de prise de vue 28 avril 2011 à 9h40 Équivalence focale optique 51 mm (pellicule 24*36 mm) X en Lambert II 437 356 m Y en Lambert II 2 121 332 m Altitude 124 m Distance d’éloignement 360 m

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 25 Partie 5 : Mesures préventives, réductrices, 2/ Les mesures réductrices « Les mesures de réduction ont pour objet de réduire un impact et sont mises en œuvre si les mesures compensatoires et d’accompagnement de suppression sont compromises d’un point de vue technique ou économique. » Ces mesures réductrices concernent aussi bien la phase chantier que la phase de fonctionnement de 1/ Les mesures préventives ou mesures de suppression l'installation. « Les mesures de suppression permettent d’éviter l’impact dès la conception du projet. Elles sont à 2.1 Des mesures pour réduire les impacts lors de la phase privilégier, tout particulièrement lorsque qu’un site à enjeu environnemental majeur ou fort est concerné.» chantier Le chantier suivra une logique de type "chantier vert" dont la démarche a pour but de préserver les 1.1 Vis à vis des impacts sur le milieu physique ressources naturelles, de réduire l'impact du chantier sur le sol, l'eau et l'air et de réduire les nuisances 1.1.1 Mesures pour empêcher les risques d'érosion pour les riverains et acteurs du chantier. Plusieurs mesures décidées en amont du projet empêcheront les risques d'érosion sur la parcelle lors 2.1.1 Mesures pour réduire les risques d'érosion du fonctionnement de la centrale : La mise en place d'un couvert végétal (trèfle blanc) plusieurs mois avant le commencement de la phase • L'absence de fondations pour les structures porteuses réduit la surface imperméabilisée, chantier réduira fortement les risques d'érosion lors du chantier. facilitant ainsi l'infiltration de l'eau dans le sol et limitant les risques d'érosion ; 2.1.2 Mesures pour réduire le risque de pollution des eaux • Les espacements laissés volontairement entre les panneaux d'une même structure permettront un meilleur écoulement de l'eau et éviteront que toute l'eau de pluie tombée sur les panneaux Afin de réduire les risques de pollution liés à des fuites sur les engins de chantier, ces derniers seront ne s'écoule sur une même ligne située à l'aplomb du point bas de la structure porteuse. vérifiés et entretenus quotidiennement. • La présence d'un couvert végétal au pied des panneaux protège le sol de l'impact des gouttes 2.2 Les mesures pour réduire les impacts lors de la phase de de pluie et donc de l'érosion. fonctionnement • L'implantation d'une bande enherbée de 10 mètres de large tout autour du projet et d'une haie éparse à l'est de la parcelle, orientées perpendiculairement au sens de l'écoulement des eaux 2.2.1 Mesure de réduction des impacts sur le milieu physique empêche les éventuelles particules de sols entraînées par le ruissellement de quitter la parcelle. Une surveillance continue du site permettra d'intervenir au plus vite sur d'éventuels appareils 1.1.2 Mesures pour empêcher les risques de pollution des eaux endommagés (panneaux, ...), et évitera ainsi une éventuelle pollution qui aurait pour origine un défaut de fonctionnement. La base de vie utilisée dans le cadre du chantier est installée sur une plate-forme étanche, ce qui empêchera les éventuelles pollutions liées à des fuites d'huile ou de gazoil provenant de véhicules. 2.2.2 Mesures de réduction des impacts sur le paysage Lors de la phase chantier, les eaux usées seront collectées et évacuées vers un centre de traitement Plusieurs mesures de réduction ont été mises en place. Elles concernent des aménagements sur des approprié. éléments indispensables à la mise en place et au bon fonctionnement de la centrale : 1.2 Vis-à-vis de la prévention des risques • Réalisation de l'élagage des haies par un professionnel de la taille raisonnée ; • Peinture des onduleurs / transformateurs dans une couleur unie (gris foncé) ; Nous avons pu voir que de nombreuses administrations ont été concertées en amont du projet afin de • s'assurer que la parcelle sur laquelle est prévu le projet soit exempte de servitudes. Pose d'un bardage en bois sur le poste de livraison; • Pendant le chantier, lors des opérations de levage, les distances de sécurité préconisées par RTE Plantation d'une haie arbustive éparse afin de laisser filtrer les perceptions. seront respectées vis-à-vis du réseau électrique aérien sur la parcelle. 2.2.3 Mesures de réduction des risques sur la santé Nous savons ainsi que le projet ne présente aucun risque vis-à-vis de la circulation aérienne ou sur rail, a) Vis-à-vis des risques électriques qu'il n'est pas situé dans des zones de coordination de radars météo ou militaires... La présence d'une clôture, de points d'accès verrouillés et de panneaux d'information permettra d'éviter Un système contre la foudre consistant à relier tous les panneaux à la terre évitera les risques liés aux l'intrusion sur le site de personnes non concernées par la centrale. foudroiements. b) Vis-à-vis des champs électromagnétiques 1.3 Vis-à-vis de l'impact sur l'agriculture • Installation des équipements électriques dans un local dont les parois bloquent les champs Le choix de l'implantation du site sur une parcelle de faible qualité agronomique limite fortement les électriques ; effets du projet sur le monde agricole. • Blindage des câbles électriques enterrés pour éviter les effets des ondes électromagnétiques Par ailleurs, le projet de centrale photovoltaïque étant couplé à un projet de jachère apicole, nous avons sur le personnel réalisant la maintenance ; pu constater que les effets globaux sur l'agriculture seront positifs. • Raccordement de l'installation à la terre.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 26 2.2.4 Mesures de réduction des risques d'incendie • Evacuation dans un centre de traitement des matériaux utilisés pour les chemins et le parking ; • Création et entretien d'une bande de 14,5 mètres de large autour du site ; • Apport de terre agricole sur les anciens chemins et parkings ; • Matériel électrique (boîte de dérivation, onduleurs...) situé sur des zones empierrées ; • Travail du sol de type labour afin de détruire les cultures en place et de ré-homogénéiser la parcelle. • Présence d'extincteurs adaptés contre les feux d'origine électrique ou non ; • Présence d'une citerne incendie ; 6.2 Coût du démantèlement • Visite du site avec les SDIS avant la mise en service de la centrale. Les principaux coûts du démantèlement sont répartis de la façon suivante : • Démantèlement des panneaux, des structures associées et du câblage : 225 000 euros 3/ Les mesures compensatoires • Evacuation des différents éléments en décharge ou en centres de recyclage : 128 000 euros « Les mesures compensatoires sont des mesures à caractère exceptionnel. Elles ont pour objet • Remise en état du terrain : 18 750 euros d’apporter une contrepartie aux conséquences dommageables qui n’ont pu être évitées ou • Total : 371 750 euros suffisamment réduites. » Dans le cadre du projet de centrale photovoltaïque au sol couplé à une jachère apicole, aucune mesure 6.3 Le devenir des matériaux compensatoire n'a été décidée car la prise en compte des impacts éventuels en amont du projet a permis de limiter au maximum les effets de la centrale sur son environnement. 6.3.1 Les matériaux non concernés par les installations électriques L'étude naturaliste met ainsi en évidence l'absence d'impacts négatifs et le cumul d'impacts positifs pour Les éléments de la clôture et des portails pourront être recyclés. Ils sont intéressants en raison de la l'entomofaune, les petits vertébrés terrestres, l'avifaune et les chiroptères. quantité de matériaux ferreux qui les compose. Le béton utilisé pour maintenir les piquets de la clôture et pour les fondations du poste de livraison sera 4/ Les mesures d’accompagnement recyclé sous forme de granulats. Le bois utilisé pour le bardage du poste de livraison pourra être valorisé à des fins énergétiques. « Les mesures d’accompagnement concernent toutes les mesures proposées par le maître d’ouvrage qui ne sont pas en relation avec la suppression, la réduction ou la compensation d’un impact particulier 6.3.2 Les matériaux liés à l'installation électrique du projet. Ces mesures participent à son acceptabilité. » a) Les câbles électriques La centrale photovoltaïque pouvant constituer un nouveau point d'intérêt, une éventuelle fréquentation Il existe aujourd'hui des procédés permettant de recycler les parties isolantes des câbles électriques. Le des abords du site sera anticipée avec par exemple la pose de panneaux d'information sur la centrale. procédé consiste à réduire en poudre ces parties afin de les rendre réutilisables comme matière Des visites commentées seront organisées pour les personnes intéressées et les scolaires. La première pour de nouveaux isolants. fréquence de ces visites dépendra du succès rencontré. b) Les structures porteuses Un suivi naturaliste du parc sera réalisé afin de mesurer les impacts positifs envisagés sur le vivant. Les structures en acier galvanisé pourront elles aussi être totalement recyclées. L'opération consiste à séparer le zinc et l'acier grâce à leurs natures volatiles différentes. Les ferrailles d'acier galvanisées 5/ Plan de financement des mesures aboutiront une fois fondue à un nouvel acier réutilisable et à du zinc volatilisé récupéré sous forme de poussière et qui peut ensuite s'ajouter aux ressources naturelles de minerai de zinc. Le coût des principales mesures est présenté ci-dessous : • Installation d'une citerne souple contre l'incendie : 4 000 € ; c) Les panneaux photovoltaïques Pour les panneaux à base de silicium cristallin (technologie utilisée sur la centrale), le recyclage • Plantation de 350 mètres de haies éparses : 5 000 € ; consiste en un simple traitement thermique servant à séparer les différents éléments du module et qui • Elagage des haies réalisé par un professionnel de la taille raisonnée : 4 500 € / an ; permet de récupérer les cellules photovoltaïques d'un côté, le verre et les métaux (aluminium, cuivre et • Installation d'un panneau explicatif et réalisations de visites commentées : 1 000 € / an ; argent) de l'autre. Lors de cette opération, le film situé à l'arrière des modules, la colle, les joints et les • Suivi naturaliste du Parc : 10 000 € pour un suivi lors de la première année d'exploitation. gaines de câbles ou la boîte de connexion sont brûlés par traitement thermique. Une fois séparées, les cellules photovoltaïques subissent un traitement chimique qui permet d'extirper les contacts métalliques et la couches anti-reflet. Les plaquettes recyclées peuvent alors être intégrées 6/ Le démantèlement dans le processus de fabrication de nouvelles cellules photovoltaïques ou fondues et intégrées dans le 6.1 Déroulement des opérations process de fabrication de lingots de silicium. L'adhésion des fabricants de panneaux à PV-Cycle, qui assure à l'exploitant que les panneaux seront Le démantèlement de la centrale se fera dans le sens inverse du planning de la phase de travaux : bien recyclés, sera une condition indispensable lors du choix définitif du fournisseur de modules pour la • Démontage et évacuation des panneaux vers des centres de recyclage adaptés ; centrale photovoltaïque au sol du Parc. • Démontage et évacuation des structures et des câbles situés au niveau des rangées ; d) Les onduleurs / transformateurs • Démontage des boîtes de dérivation, des onduleurs / transformateurs et du poste de livraison ; Les fabricants d'appareils électroniques, dont les fabricants d'onduleurs, sont obligés, dans le cadre de la directive européenne sur les déchets électriques, de réaliser à leurs frais la collecte et le recyclage de • Mise à jour des tranchées et retrait des gaines et câbles souterrains ; leurs produits. • Démontage et évacuation de la clôture, des portails et de leurs soubassements en béton ; Cette directive assure ainsi la reprise des onduleurs de la centrale du Parc une fois la phase d'exploitation terminée.

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 27 LISTE DES CARTES, TABLEAUX, PHOTOGRAPHIES ET Liste des graphiques Graphique 1 : Températures et précipitations moyennes ...... 4 ILLUSTRATIONS Liste des photographies Liste des Cartes Photographie 1 : Sol parsemé de cailloux de calcaire...... 5 Carte 1 : Localisation du projet ...... 3 Photographie 2 - Vue sur le site d’implantation (orientée vers le sud)...... 5 Carte 2 : Le gisement solaire en France...... 4 Photographie 3 : Haie arboré en limite de culture (orge) du site d’implantation...... 6 Carte 3 : La topographie locale...... 4 Photographie 4 : Surface en jachère à l'entrée de la parcelle ...... 6 Carte 4 : Zones d’inventaire et sites Natura 2000 à l’échelle rapprochée et éloignée ...... 5 Photographie 5 : Légères ondulations et agriculture mécanisée dans le Pays Ruffécois ...... 13 Carte 5 : Schéma d’occupation du sol de l’aire d’étude rapprochée...... 6 Carte 6 : Localisation des observations des reptiles sur l’aire d’étude rapprochée ...... 6 Liste des illustrations Carte 8 : Les unités de paysage de l'aire d'étude éloignée ...... 9 Illustration 2 : Plan des structures porteuses - vue de profil ...... 18 Carte 9 : Le patrimoine au sein de l'aire d'étude éloignée...... 10 Illustration 3 : Présentation du système d'ancrage au sol...... 18 Carte 10 : Les perceptions sur la parcelle du projet...... 10 Illustration 4 : Plans et modélisation du poste de livraison ...... 19 Carte 11 : Synthèse des caractéristiques de l'aire d'étude rapprochée...... 11 Illustration 5 : Emprise de la jachère apicole entre les rangées de panneaux ...... 20 Carte 12 : Le territoire du Pays de Ruffec...... 12 Carte 13 : Présentation des réseaux de transport...... 12 Carte 15 : Les productions agricoles de la Charente ...... 13 Carte 16 : Evolution des surfaces agricoles en région Poitou-Charentes 2006 - 2009...... 13 Carte 17: Les sites de production d'électricité en Poitou-Charentes ...... 15 Carte 18 : Présentation des réponses apportées lors des demandes de servitudes ...... 16 Carte 21 : Logique suivie pour le choix du site...... 17 Carte 23 : Plan de l'installation électrique de la centrale photovoltaïque...... 19 Carte 24 : Plan de localisation des espaces à vocation apicole ...... 20 Carte 25 : Proposition de raccordement électrique au réseau public ...... 21 Carte 26 : Présentation du parc photovoltaïque au sol du Parc ...... 22

Liste des tableaux Tableau 1 : Synthèse des enjeux biologiques de l’aire d’étude rapprochée ...... 8 Tableau 2 : Evolution de la population sur Taizé-Aizie...... 12 Tableau 4 : Répartition des surfaces des SCEA du Bois Vert et du Parc...... 14 Tableau 6 : Caractéristiques des panneaux retenus...... 18 Tableau 7 : Synthèse des effets du projet...... 23

Projet de centrale photovoltaïque au sol du Parc – Résumé non technique – Septembre 2011 28

Monsieur le Directeur départemental des territoires 17 rue Villebois Mareuil 16700 RUFFEC

Nantes, le 8 mars 2012

Objet : Construction d’une centrale solaire photovoltaïque – Lieu-dit « Le Parc », à Taizé-Aizie (PC 016 378 11 N0005).

Monsieur,

Pour faire suite à l’avis de la DREAL du 24 février 2012 que vous nous avez transmis, dans le cadre de l’instruction du permis de construire d’une centrale photovoltaïque au lieu dit « Le Parc » sur la commune de Taizé-Aizie que nous avons déposé en date du 23 septembre 201. Veuillez trouver ci après les informations complémentaires que nous souhaitons apporter à cet avis.

1. Concernant le raccordement électrique du projet :

La demande préalable notifiée dans l’avis de la DREAL est une étude payante, valable à l’instant T qui n’engage pas le gestionnaire de réseau. Compte tenu des délais d’instruction du permis de construire, et de l’évolution de la technologie photovoltaïque, le développeur du projet préfère attendre, pour faire la demande de proposition technique et financière. Le raccordement fait partie intégrante du projet et de ses impacts, c’est pour cette raison qu’il a été fait une proposition de tracé la moins impactante possible qui n’est pas la plus courte. Cette proposition devra être validée par ERDF.

2. Concernant les observations générales sur le fonds de l’étude d’impact :

2.1 Techniques de plantation : Le projet s’inscrit dans une démarche de production d’énergie renouvelable et de développement durable, il ne sera pas fait utilisation de bâche plastique. Le paillage biodégradable et les protections contre le gibier sont des procédés que nous avons utilisés sur le parc photovoltaïque de (16) et que nous mettrons en place sur le parc de Taizé- Aizie.

2 quai du Président Wilson – 44 200 Nantes / Tél : +33(0)2 40 48 20 97 / Fax : +33(0)2 40 48 79 82 S.A.R.L. au capital de variable de 160 000 € - RCS Nantes n° 529 840 126 – APE 3511Z

Dans le cadre de l’entretien du site, il est entendu que les arbres et arbustes venant à disparaître seront remplacés pour maintenir l’équilibre et la densité des haies. De même que la taille sera adaptée à la croissance et à l’essence de chaque sujet afin que la haie joue son rôle paysager et mellifère. La remarque concernant le prunier myrobolan sera prise en compte, cet arbuste sera remplacé par une espèce de fruitiers « sauvages » plus adaptée et autant mellifère.

2.2 Caractéristique agronomique : Le rapport d’analyse intermédiaire sur les caractéristiques agronomiques de la parcelle est présenté page 93 de l’étude d’impact environnement et santé, le rapport définitif du laboratoire page 94 de ce même dossier.

2.3 Suivi naturaliste du parc : L’objectif de ce suivi est de valider l’absence d’impact sur l’environnement. L’enveloppe globale de 10 000€ correspond à l’ensemble des mesures de suivi qui seront mises en place pour vérifier la fréquentation du site par les mammifères (corridor écologique grande faune, cf. P 12 de la partie administrative et juridique), l’avifaune, l’herpétofaune…… Les résultats de ce suivi seront adressés à la DREAL.

2.4 Habillage des onduleurs transformateurs : Cet habillage a été réfléchie mais n’a pas été retenu compte tenu de leur emplacement au cœur du parc et de leur absence de visibilité depuis l’extérieur du parc.

2.5 Travaux de démantèlement : Le retrait des structures ne créera pas de trous. Par contre, le retrait des câbles et des fondations du poste de livraison peut créer des trous qui seront comblés, lors de la phase de remise en état du terrain. Le bail emphytéotique précise qu’un état des lieux sera réalisé avant les travaux et après le démantèlement de l’installation par un huissier et que le site sera rendu conformément à son état initial

3. Concernant l’occupation des sols - compatibilité du projet avec la vocation agricole des parcelles.

Si effectivement 30 à 40 % de la surface du site sera surplombée par les panneaux photovoltaïques, pour autant cette surface sera recouverte de trèfle blanc, plante retenue en autre pour ses qualités mellifères (cf. p 57 et 58 de l’étude d’impact environnement – santé).

3.1 Intérêt agricole du projet : Cette parcelle a été retenue en fonction de ses faibles valeurs agronomiques (cf. p 93 de l’étude d’impact environnement santé). Un certificat d’urbanisme opérationnel a été déposé le 4 février 2010 et délivré le 18 août 2010. Au cours de l’instruction de cette demande la chambre d’agriculture a été consultée et a rendu un avis favorable (cf. p 112 de l’étude d’impact environnement - santé).

L’activité principale du propriétaire de la parcelle est la production de marrons. A ce titre il exploite un verger de châtaigniers. La pollinisation des châtaigniers se fait par des abeilles. Depuis plusieurs années, les apiculteurs qui installent leurs ruches chez le propriétaire de la parcelle, connaissent de grandes difficultés, entre autres celles de nourrir leurs abeilles en dehors des périodes de floraisons des grandes cultures début de printemps et

2 quai du Président Wilson – 44 200 Nantes / Tél : +33(0)2 40 48 20 97 / Fax : +33(0)2 40 48 79 82 S.A.R.L. au capital de variable de 160 000 € - RCS Nantes n° 529 840 126 – APE 3511Z de l’automne. Le projet apicole du parc photovoltaïque a donc été mené en collaboration avec les apiculteurs, pour répondre à cette problématique. Il participe au maintien d’une activité apicole sur le secteur de Taizé-Aizie et pérennise l’activité de la châtaigneraie. La jachère apicole accueillera également d’autres insectes butineurs et permettra ainsi d’améliorer la biodiversité de la parcelle (cf. p 46 de l’étude d’impact environnement - santé).

Les revenus de la location de la parcelle permettront au propriétaire d’acheter ou de louer des terres arables pour aider l’installation de son fils jeune agriculteur. Le projet permettra la création d’un emploi au sein de l’entreprise familiale (cf. p 46 de l’étude d’impact environnement - santé).

Ce projet de parc photovoltaïque au sol de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable est donc bien un projet agricole global. C’est à ce titre que nous l’avons développé.

Nous vous prions de croire, Monsieur, en l'expression de nos sincères salutations.

Eric GRANDGUILLOT

2 quai du Président Wilson – 44 200 Nantes / Tél : +33(0)2 40 48 20 97 / Fax : +33(0)2 40 48 79 82 S.A.R.L. au capital de variable de 160 000 € - RCS Nantes n° 529 840 126 – APE 3511Z