Cahier Des Synopsis/ Collection of Synopsis

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Cahier Des Synopsis/ Collection of Synopsis

Cahier des synopsis/ Collection of Synopsis

DSO Interconnection and Market Place By Rodolphe de Beaufort – Responsable Offre Digitale – GE Grid Solutions / Digital Platform Manager – GE Grid Solution

DSO Interconnection and Market Place: The world of distributed energy is rising very fast, and everywhere in the world DSOs are adapting their operating principles to meet new challenges and improve their services. In Europe, and in particular, in France and Germany the very same concept is rising around flexibility management at the distribution level using market places and transactions. In the future, such systems will allow to address internal challenges such as network congestions and will also help developing new services in partnership with territories.

GE Energy Connections By Manuel Weindorf – Responsable Offre Production Hybride – GE Grid Solutions / Hybrid Production Manager – GE Grid Solution

GE Energy Connections – Sharing Experience of recent Projects: Across Europe several projects funded by GE Energy Connections are being delivered or have been executed recently. Those projects are addressing common challenges in the domain of electrical grid operation, energy generation and smart cities. Primarily, the rise of renewable energy resources as well as the use of flexibilities around demand side management, low voltage management and optimized grid operations are addressed by optimized software solutions and innovative solutions around smart grid concepts.

Energy services for green growth: Facilitating the transition to the „new energy world“ by Mark Ringel

Digitalization and sector coupling may prove to be disruptive innovations for the energy sector, allowing a flexible blending of energy sources and a stronger integration of the demand side in the production process (prosumer model). Most likely many of these innovations will be brought about by new actors, taking a role of “change facilitators”. Especially in the field of energy efficiency, energy service providers can take up this facilitating role by linking new technological opportunities with a variety of services - ranging from traditional energy performance contracts to innovative pay as you save or demand bundling models. Policy strategies like the German National Action Plan on Energy Efficiency (NAPE) which support and enable these models have direct and tangible impacts on economic growth and job creation. Countries like France and Germany should accordingly take advantage of the present review of all major European energy Directives, notably the Energy Efficiency Directive (EED), to further support the European energy service markets. This will prove a key marketable asset and a strategic competitive advantage on global energy markets.

Europe has to strengthen policy to join the worlds 100% Renewable Transition by Hans- Josef Fell

With sinking costs and exponential growth rates, renewable energy sources conquer the global energy markets. Yet, some energy analysts, in particular the International Energy Agency, still heavily underestimate the dynamics of renewable energy and e-mobility expansion. The German Renewable FIT - Law has initiated innovation and dramatic cost reductions in the sector in the last decade. Since then the law was copied more than 100 times and triggered the development of renewables around the world, especially in China, India, USA and Latin America. More than 50 nations of the world have adopted the 100% renewable energies target. Science has proved that a 100% renewable energy based system can meet energy demand all year round and is the most cost-effective. Meanwhile, Europe has long lost its world market leadership, especially in solar PV and energy storage, due to its favourable policies for fossil fuel and nuclear energy industry and the restrictive policies on renewable energy. This way Europe risks to become a loser in the rapidly developing renewable energy market and industry by the whole.

La commune et son propre entrepriselocale d’énergie en temps de la transition énergétique. Des points communs en France et en Allemagne par Thorsten Coß

Pour l’instant, il n’y a pas de modèle commercial permettant d’atteindre les recettes actuelles; pour cela le niveau de main d’œuvre et de rémunération ne pourra être conservé. Il faudrait réaliser de nouveaux modèles commerciaux garantissant un niveau de recette stable. En revanche ces nouveaux modèles exigeront différentes structures comprenant surtout d'autres qualifications, une approche complètement différente et une mentalité de service renouvelée au sein des Stadtwerke et des fournisseurs d’énergie. Il y a trois façons de mieux réaliser l’efficience énergétique :

1. Augmenter le prix de l’énergie 2. Introduire des mesures de réglementation, comme par exemple l’obligation de remplacer de vieux équipements à forte consommation d’énergie après leur durée d’amortissement 3. Accorder des subventions directes à des investissements privés de l’efficacité énergétique

Comment mieux coordonner les stratégies des réseaux de gaz et d’électricité sans pour autant aller jusqu’à la fusion Par Jacques Percebois

Le développement massif des énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse) est une préoccupation commune de la politique énergétique allemande et française, même si c’est à des degrés divers. Dans les deux cas 4 questions vont se poser qui vont nécessiter des réformes concertées entre les deux pays :

1) Comment mieux coordonner les stratégies des réseaux de gaz et d’électricité sans pour autant aller jusqu’à la fusion (cf la récente coopération entre RTE et GRTgaz) ? Le gaz sert à produire de l’électricité et l’électricité peut être stockée sous forme de gaz (hydrogène voire méthane) ; il y a là une complémentarité évidente…

2) La part croissante d’énergies renouvelables à coût marginal nul va poser un problème au niveau de la fixation des prix sur le marché spot de l’électricité (comment se fixera le prix de l’électricité lorsque 100% de l’électricité sera renouvelable avec un coût variable égal à zéro ? La logique du « merit order » n’a plus de sens. Quelle solution ? 3) Comment adapter l’évolution de la tarification d’accès aux réseaux de transport et de distribution au fur et à mesure que va se développer l’autoconsommation (de PV en particulier) ; quel partage entre tarification au kW et tarification au kWh ?

4) A terme l’auto-consommateur pourra se passer du réseau s’il parvient à stocker son électricité ou à adapter sa consommation aux contraintes de la production. Quel est alors le devenir des réseaux de transport, distribution et surtout des interconnexions transnationales ?

Le rôle des particuliers dans le nouveau système énergétique par Thomas Pellerin-Carlin A ce stade, j’envisagerai une intervention autour du rôle des particuliers dans le nouveau système énergétique, avec un accent sur la façon dont ce nouveau rôle du consommateur- ménage peut/doit modifier les stratégies industrielles et/ou les politiques publiques.

Integrating electric vehicles and decentralized electricity storage systems into the energy system Patrick Jochem, Johannes Schäuble, Thomas Kaschub und Wolf Fichtner

Recent developments in technology and a rising battery market is leading to decreasing prices for Li-Ion batteries. This accelerates the market take-up of electric vehicles (EV). Furthermore, stationary storages in combination with photovoltaic systems become more and more profitable – even for residential applications. Together with charging-controlled EV this may revolutionize electricity retails: While in former times demand patterns in decentral electricity systems were predictable, in future their characteristics become significantly more volatile and power flows revert more often. Hence, the electricity system should integrate mobile and stationary batteries synergistically. We show different techno-economic results from different grid levels and impacts on the system with a focus on load-flexibilities, system reliability, and greenhouse gas emissions.

*************************************************************************** Introduction au colloque de Strasbourg_ Emile Malet

Nous étions là le 13 mai 2016, nous revoilà à Strasbourg ces 22/23 juin 2017. Pour parler d’énergie et de technologies, de numérique, de la France, de l’Allemagne, de technologies et d’Europe. Nous sommes Européens et nulle part mieux qu’à Strasbourg, cette assertion socioculturelle et d’une certaine manière patriotique prend son sens pour le présent et l’avenir. En ces temps de mondialisation contestée et d’Europe inquiète, les raisons ne manquant pas à l’inquiétude des Européens : chômage, croissance molle, migrations, insécurité, terrorisme, il ne suffit plus de s’affirmer Européen pour contrer le pessimisme ambiant. Il nous faut aller de l’avant, concrètement, en proposant des actions modernes et effectives, ciblées territorialement et sur des secteurs potentiellement prometteurs de développement économique et de cohésion sociale. La France et l’Allemagne constituent un axe fort pour redonner du souffle et de l’espérance à nos deux peuples, ces deux nations ne constituent pas toute l’Europe mais elles peuvent insuffler un élan et permettre plus de prospérité à l’ensemble des pays européens. Il faut tirer avantage du fait que nos deux pays sont dirigés par des Européens de conviction et que nous avons une chance commune d’être éloignés du populisme et du nationalisme- même si nous ne sommes pas exempts de ces deux fléaux mortifères. Le Forum d’aujourd’hui ne propose pas une refondation de l’Europe, ce serait présomptueux de notre part, mais il s’inscrit dans la philosophie politique des fondateurs de l’Europe, à la sortie de deux guerres mondiales. On n’a pas fait mieux, depuis. Le Forum d’aujourd’hui veut montrer qu’au delà des aléas de toutes sortes, la France et l’Allemagne doivent unir leurs efforts pour réussir une transition énergétique : moins de carbone, donc moins de pollution, priorité aux énergies décarbonnées sans chipoter sur la nature des mix énergétiques, plus d’économies d’énergie à travers tous les leviers qui peuvent contribuer à une efficience énergétique : technologies, décentralisations, consommations autorégulées, mise en commun et pourquoi pas en compétition des moyens industriels de nos deux pays, recherche et développement en matière de stockage et last but not least : coordonner les stratégies des réseaux de distribution de gaz et d’électricité.

Si l’Europe est en retard, par rapport aux Etats-Unis, sur les différentes applications de l’informatique en matière de communication -le GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) est américain, notre vieux continent et particulièrement la France et l’Allemagne sont en avance sur les technologies issues du numérique et relatives à l’énergie. De la voiture électrique aux compteurs intelligents et à tous les new business models, l’Europe est une des principales places de l’innovation dans le monde.

L’Europe est à la traine du point de vue social, il nous faut créer des emplois et de vrais emplois pour des générations de diplômés. L’énergie et le numérique, les technologies et les mobilités générées par les nouveaux modes de vie et de consommateurs constituent des réserves d’emploi à pourvoir sans attendre

Les territoires européens ne sont pas tous habités suffisamment, certains manquent d’infrastructures et d’activités et quelquefois se dépeuplent. Pour y remédier, la révolution numérique appliquée à l’énergie est source de formidables potentialités qui ne demandent qu’à éclore. Des décentralisations à l’autoconsommation, de l’apport de flexibilité, à des mobilités et des connexions nouvelles, nos territoires pourront concourir de manière optimale au développement économique harmonieux du Grand Est et du Bade Wurtemberg, de Strasbourg et Karlsruhe, de la France et de l’Allemagne et aussi de l’Europe.

Il y a aussi à mettre en exergue les réseaux électriques comme vecteurs de solidarité entre les différents territoires. C’est une manière de corriger les inégalités territoriales et c’est source d’efficacité énergétique, de sécurité d’approvisionnement et d’ouverture et de communication entre les populations et les territoires.

Notre Forum se veut un carrefour de rencontre et de coopération entre entreprises françaises et allemandes, de grands entreprises et de PME et de KMU, à la fois pour confronter des expériences et envisager l’Europe industrielle d’aujourd’hui et de demain. Notre Forum c’est aussi un rassemblement des jeunes générations et des universités qui s’intéressent à l’énergie au numérique et à toutes les innovations, tous ensemble contribuons à donner sa place à l’éducation à l’énergie et à l’environnement, pour favoriser le progrès en respectant la planète et en protégeant le climat des intrusions polluantes.

Ce Forum n’aurait pu se faire sans la généreuse hospitalité et la collaboration effective de la région Grand Est, je remercie chaleureusement son Président Philippe Richert. Ce Forum a bénéficié d’une étroite collaboration avec la DENA et de nos nombreux amis allemands. De nombreuses entreprises, à côté du soutien majeur d’ENEDIS dont je salue le Président et le Secrétaire général ici présents, nous soutiennent et je les en remercie. Enfin, un colloque c’est de la matière grise et je salue tous les intervenants, mais aussi et surtout une équipe de travail qui a fait que ce colloque existe, permettez-moi de remercier tout particulièrement Christian Buchel, Michel Derdevet, Pascal Mangin, Franck Leroy, Jacques Percebois et le secrétariat et le Comité énergie de Passages autour de Sonya Ciesnik et de moi-même.

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Eléments de discours de M. Robert HERRMANN, Président de l’Eurométropole de Strasbourg Robert Herrman

Mesdames, Messieurs,

Je vous souhaite la bienvenue dans l’Eurométropole de Strasbourg et je suis particulièrement heureux que la Région Grand Est accueille ce 2ème forum franco-allemand.

Pour ceux qui viennent de plus loin, l’Eurométropole de Strasbourg, c’est 33 communes, à la frontière directe avec l’Allemagne, 480 000 habitants et une agglomération qui a fait de la transition énergétique une priorité. Nous avons des objectifs clairs : au moins 30% d’économies d’énergie et au moins 30% de renouvelables en 2030 pour tendre vers 100% d’énergies renouvelables et locales en 2050.

Nous avons inauguré au cours des 2 dernières années des projets d’ampleur : une unité de production de biogaz à partir de nos eaux usées, deux centrales biomasse, bientôt 3 forages géothermiques. Nous devons aujourd’hui continuer et accélérer les processus, expérimenter à toutes les échelles, y compris à celle de l’usager, du bâtiment et du quartier.

En fait, la transition écologique, c’est un nouveau regard porté aux ressources locales, c’est reconnecter l’habitant, ses besoins directs à des ressources décarbonnées et si possible locales. Il nous faut pour cela trouver des solutions sur mesure, plus économes – et nous comptons sur les acteurs économiques de l’énergie et du numérique pour développer des solutions adaptées !

En définitive, parmi d’autres grandes agglomérations françaises et européennes, l’Eurométropole de Strasbourg s’inscrit en pointe dans la prise en compte des enjeux environnementaux, développant depuis des décennies des actions innovantes et ambitieuses en matière d’urbanisme, d’habitat, d’énergie ou aussi de mobilités. C’est d’ailleurs aujourd’hui le dernier jour du congrès européen des nouvelles mobilités innovantes qui est accueilli à Strasbourg !

Aujourd’hui, nous devons investir ces questions d’avenir pour traiter des flux matériels ou immatériels. Nous devons trouver les outils appropriés pour permettre de gérer de manière intelligente les flux d’énergie, de véhicules ou encore de données. Et je suis convaincu que cela doit se faire à minima à l’échelle européenne. C’est aussi pour cela que l’Eurométropole de Strasbourg participe à différents réseaux européens comme Eurocities. Ici, sur un territoire qui partage une frontière avec l’Allemagne, il nous faut traiter ces questions de manière transfrontalière et ne pas arrêter nos réflexions aux frontières administratives comme c’est trop souvent le cas.

Je pense par exemple au développement de la biomasse forestière locale qui suppose une gestion collective à l’échelle des massifs vosgiens et de la Forêt Noire, ainsi qu’une coordination pour son exploitation raisonnée.

Je pense également aux projets possibles dans le secteur portuaire. Des deux côtés du Rhin, les besoins énergétiques des industries sont importants et offrent dans le même temps des potentiels de chaleur fatale majeurs. Avec le port autonome de Strasbourg et la Région, nous avons initié depuis plusieurs années une démarche d’écosystème industriel territorial, consistant à identifier et approfondir les synergies entre entreprises, notamment dans le domaine de l’énergie. Son élargissement au secteur portuaire de Kehl pourrait enrichir ses perspectives et fonder une vraie solidarité transfrontalière inter-entreprises.

Enfin, je souhaitais aborder un dernier point qui est celui du nouvel exercice de gouvernance qui nous défie. Ce sont deux questions qui se posent : l’équilibre des territoires et les interdépendances entre les différents acteurs de la transition au niveau local, national, européen et mondial.

Vous l’aurez compris, les collectivités se doivent en effet d’être exemplaires et l’Eurométropole de Strasbourg s’y efforce dans chacun de ses champs de compétence. Je suis convaincu que les réponses à ce défi énergétique, écologique et climatique constituent la réponse adaptée aux crises sociales et économiques de nos sociétés, à l’échelle planétaire. Cela nous impose de nous inscrire en rupture par rapport aux logiques sectorielles au profit de stratégies globales tant pour les acteurs institutionnels que pour les acteurs économiques.

Aujourd’hui, l’Europe est confrontée à des défis majeurs ; je pense au projet politique qu’elle a à reconstruire pour donner du sens et de l’envie. Sur un plan plus technique, sur la thématique qui nous occupe aujourd’hui, l’Europe doit relever le défi d’une maitrise de la volatilité des prix dont dépend la compétitivité des énergies propres. Elle doit aussi parer les risques de ruptures d’approvisionnement qui est un levier de négociation géopolitique – d’où notre intérêt à maintenir une certaine indépendance énergétique pour de multiples raisons géopolitiques – que je ne développerai pas ici, cela pourrait faire l’objet d’une session entière.

Enfin, l’Union européenne doit traduire les Accords de Paris par des objectifs européens clairs en matière de développement des énergies renouvelables et d’optimisation de l’utilisation de l’électricité et de la chaleur. En même temps, il lui faut poser un cadre souple pour permettre aux territoires de mettre en œuvre les transitions du monde de l’énergie. Il nous faut donc trouver un cadre juridique européen et national adapté aux enjeux du monde actuel.

Je vous remercie de votre attention.

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Kristina Haverkamp Sehr geehrte Damen und Herren, (auch) ich begrüße Sie sehr herzlich zum 2. Deutsch-Französischen Forum hier in Straßburg! Ich freue mich sehr, dass wir heute hier beim Conseil régional der Region Grand Est zu Gast sein dürfen – herzlichen Dank für die Unterstützung an den Vize-Präsidenten des Regionalrats, Monsieur Leroy! Wir freuen uns als dena im Rahmen unserer deutsch- französischen Energieplattform Teil dieses Forums zu sein. Denn wir sehen es als unsere Aufgabe an, die Kooperation zwischen deutschen und französischen Akteuren im Energiebereich zu befördern und wir sind überzeugt, dass ein solches Forum dazu beitragen kann, das gegenseitige Verstädnis für Herausforderungen sowie das Interesse an gemeinsamen Lösungen zu befördern. Es dient außerdem dazu, bereits existierenden Initiativen und engagierten Akteuren im Deutsch-Französischen Kontext zu mehr Sichtbarkeit zu verhelfen. Wir wollen mit unserer Plattform dazu beitragen einen passenden Rahmen zu bieten und wollen beraten und motivieren , gemeinsame Projekte anzugehen.

Die deutsch-französische Zusammenarbeit steht derzeit stark im Fokus. Die Kooperation in Energiefragen gehört dabei zu den Prioritäten bilateraler Konsultationen. Insbesondere nach dem Abschluss des Pariser Klimaschutzabkommens treiben unsere beiden Länder die Umgestaltung ihrer Energiesysteme und die Energiewende auf europäischer Ebene gemeinsam weiter voran. Die Deutsche Energie-Agentur (dena) und die französische Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) sind gewissermaßen Vorreiter dieser Entwicklung. Seit 2015 arbeiten wir eng in der Deutsch-Französischen Energieplattform zusammen, um gemeinsam mit wichtigen Akteuren aus beiden Ländern grenzüberschreitende Projekte zu verwirklichen. Von einigen dieser spannenden Projekte werden Sie heute und morgen hören. Für uns als dena ist es eine große Bereicherung, dass wir mit der ADEME eine so intensive und vertrauensvolle Zusammenarbeit etablieren konnten! Das Deutsch-Französische Forum findet bereits zum zweiten Mal statt. Unter dem Motto „Energie, Technologien und Regionen – Welche industriellen Kooperationen braucht die Energiewende?“ stehen auch in diesem Jahr wieder zentrale Zukunftsfragen des Energiebereichs auf der Agenda. Ich freue mich, dass wir hochkarätige Gäste aus Politik, Unternehmen und Forschung aus Frankreich und Deutschland begrüßen können, mit denen wir hoffentlich einen intensiven Austausch über die zukünftige französisch-deutsche Zusammenarbeit im Energiebereich haben werden. Sehr geehrte Damen und Herren, als nationale Energieagentur vermittelt die dena zwischen Politik, Wirtschaft, Wissenschaft und Gesellschaft, um die Herausforderungen der Energiewende im Dialog mit den beteiligten Stakeholdern anzugehen. In branchenübergreifender Zusammenarbeit erarbeiten wir gemeinsam Lösungen, entwickeln Strategien und setzen Modellvorhaben in allen relevanten Handlungsfeldern um. Mit vielfältigen Projekten in den Themenbereichen Energieeffizienz, integrierte Energiesysteme, erneuerbare Energien und Mobilität unterstützen wir als „Agentur für angewandte Energiewende“ die energiepolitische Strategie der Bundesregierung, steuern praktische Erfahrungselemente bei und liefern innovative Ideen und Vorschläge. Internationale Kooperationen sind dabei in den vergangenen Jahren immer wichtiger geworden. Angesichts des weltweit wachsenden Interesses für energieeffiziente und klimaschonende Technologien und integrierte Lösungen unterstützt die dena internationale Partner in Fragen der Energiewende, etwa durch Erfahrungsaustausch und Pilotprojekte. Unser Ziel ist dabei, die internationale Ausrichtung der Energiewende weiter zu stärken und Kooperationspartner in anderen Ländern zu gewinnen. Ein Beispiel hierfür ist die Kooperation mit China. Die Zahl der Menschen, die dort in Städten leben, hat sich in drei Jahrzehnten etwa vervierfacht. Entsprechend gestiegen ist auch der Anteil der Städte am Energieverbrauch und am Ausstoß von Treibhausgasen. Know-how in den Bereichen Energieeffizienz und nachhaltige Stadtentwicklung steht daher in China hoch im Kurs. Mit dem Projekt „Ecocities“ sucht die dena gemeinsam mit den chinesischen Partnern nach Lösungen zur Reduzierung des CO2-Ausstoßes. Das Ziel ist, Technologien und Know-how zu vermitteln, an die Bedingungen vor Ort anzupassen und den Markt für Energieeffizienz in China weiter zu entwickeln. Wie eingangs erwähnt, verbindet uns mit Frankreich eine jahrelange, intensive Zusammenarbeit. Der politische Wunsch zur Kooperation im Energiesektor ist auf beiden Seiten sehr groß. Auch im Rahmen der EU Energy Union bieten sich viele Anknüpfungspunkte. Gerade im Hinblick auf die jüngsten Ereignisse – ich nenne nur den Brexit und die Ankündigung der USA, aus dem internationalen Klimaschutz auszusteigen – fällt Frankreich und Deutschland gemeinsam mehr denn je die entscheidende Rolle zu, die Energiewende auf europäischer Ebene weiter voranzutreiben. Die strategische Partnerschaft von ADEME und dena und der Aufbau der gemeinsamen deutsch-französischen Energieplattform erfolgten mit dem klaren Ziel, Kooperationsprojekte für eine nachhaltige Energieversorgung zu entwickeln. Auch wenn es nach wie vor unterschiedliche Sichtweisen bei manchen Themen geben mag – etwa bei der Rolle der Nuklearenergie – gibt es viele verbindende Punkte: . Frankreich und Deutschland stehen vor vielen gemeinsamen Herausforderungen und Chancen. Die Transformation des Energiesystems und die Digitalisierung sind herausragende Beispiele dafür. . Im Rahmen der Energieunion haben sich beide Länder mit Blick auf den Energie- und Klimarahmen bis 2030 gemeinsam für ehrgeizige und verbindliche Ziele eingesetzt. . Beide Länder haben sich zusammen für den erfolgreichen Abschluss des Pariser Klimaabkommens engagiert und wollen nun zur Umsetzung des Klimavertrags beitragen. Darüber hinaus gibt es vergleichbare energiepolitische Ziele wie etwa . die Steigerung der Energieeffizienz, einhergehend mit einer Verringerung des Energieverbrauchs bis 2050 und einer Erhöhung der energetischen Sanierungsrate, insbesondere bei öffentlichen Gebäuden . den Ausbau der Elektromobilität . die Steigerung des Anteils erneuerbarer Energien an der Energieerzeugung und deren Integration in ein intelligentes Stromnetz (Smart Grid) . und nicht zuletzt eine stärkere Einbeziehung der Verbraucher, etwa um deren Beteiligung und Akzeptanz zu steigern. In den Bevölkerungen unserer beiden Länder gibt es nach wie vor eine hohe Akzeptanz für den Klimaschutz. Dies bietet günstige Voraussetzungen für die Verwirklichung der gemeinsamen Ziele. Es wäre ein wichtiges Signal gegenüber Bürgern und Unternehmen, wenn Deutschland und Frankreich die Umsetzung gemeinsam weiter vorantreiben. Mit der Deutsch-Französischen Energieplattform wollen wir die „Übersetzung“ der politischen Ziele und Gemeinsamkeiten in praxisbezogene Projekte aktiv unterstützen. Hierfür verwirklichen wir Projekte in unterschiedlichen Handlungsfeldern: . Im Bereich energieeffiziente Gebäude intensivieren wir die Zusammenarbeit zwischen Städten und Kommunen aus beiden Ländern, zum Beispiel zwischen den beiden Hauptstädten Paris und Berlin. So soll das Know-how zur Erschließung der Effizienzpotenziale in öffentlichen Gebäuden - wie etwa Schulen - auf beiden Seiten erweitert werden, um daraus praxisnahe Handlungsempfehlungen ableiten zu können. Des Weiteren arbeiten wir an einer vergleichenden Aufbereitung der politischen Instrumente in beiden Ländern zur Belebung des Sanierungsmarkts. . Im Bereich Energieeffizienz in der Industrie erarbeiten wir eine vergleichende Studie zu den Potenzialen durch die Digitalisierung. Außerdem wird es eine Veranstaltung in Paris zum Thema Energieeffizienz-Netzwerke geben: ein Format, das in Deutschland bereits erfolgreich umgesetzt wird, und das auch in Frankreich ein gutes Instrument sein könnte. . Um die praktischen Vorteile einer grenzüberschreitenden Zusammenarbeit am praktischen Beispiel zu zeigen, haben wir gemeinsam mit der ADEME im deutsch- französischen Grenzgebiet das Schaufensterprojekt „Smart Border Initiative“ initiiert. In enger Zusammenarbeit mit Akteuren auf beiden Seiten der Grenze konnten wir so ein Projekt aufsetzen, das die Interessen und Herausforderungen beider Seiten berücksichtig. Die Projektpartner, insbesondere Innogy und Enedis , haben an der Konkretisierung mitgewirkt und sich zur praktischen Umsetzung bereit erklärt! Auf genau dieses Engagement kommt es an, um Dinge auch in die Realität umsetzen zu können. Das Projekt soll zeigen, wie sich regionale Energiesysteme über die Verteilnetze grenzüberschreitend optimieren lassen. Damit soll es den konkreten Mehrwert einer deutsch-französischen Zusammenarbeit aufzeigen und als Modell für weitere Kooperationen in Europa dienen. Unser zuständiger dena-Bereichsleiter Herr Seidl wird Ihnen dazu morgen Näheres präsentieren. Sie sehen: Es gibt viele Gemeinsamkeiten und viele Anknüpfungspunkte. Die Potenziale der französisch-deutschen Zusammenarbeit im Energiebereich sind sehr groß - und sie sind bei weitem noch nicht ausgeschöpft. Ich wünsche Ihnen in diesem Sinne heute und morgen interessante Gespräche und viele wertvolle Anregungen für neue Kooperationen zwischen unseren beiden Ländern. Vielen Dank!

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Energie, technologies et territoires Quelles collaborations industrielles dans l’énergie? Strasbourg 22-23 juin 2017

Hans-Josef Fell MdB 1998 -2013, Präsident EWG

Deutsch Französische Energiepolitik Es gibt für Deutschland und Frankreich viele gemeinsame Notwendigkeiten und Chancen, wenn man konsequent in Klimaschutz und Erneuerbaren Energien denkt. Deutsche und französische Energiepolitik unterscheiden sich im Wesentlichen in der Atompolitik. Doch der Klimaschutz verbindet beide Nationen. Immerhin hat Frankreich erheblichen Anteil, dass das Pariser Klimaschutzabkommen überhaupt Realität wurde und Deutschland gibt sich offiziell als Klimaschutzvorreiter. Doch in den letzten Jahren tut sich viel zu wenig, um die Pariser Klimaschutzziele zu erreichen, in Deutschland wie auch in Frankreich. Der politische Wille zum Klimaschutz verbunden mit dem Versagen, ihn zu verwirklichen, sollten näher untersucht werden. Daraus können sich erhebliche Gemeinsamkeiten für die Energiepolitik diesseits und jenseits des Rheines ergeben. Hier wie dort blockieren aber massive Interessen der Energiekonzerne der Erdöl-, Erdgas-, Kohle- und Atomwirtschaft den Umstieg auf die emissionsfreien Erneuerbaren Energien. Dabei ist der Umstieg auf eine Energieversorgung mit 100% Erneuerbare Energie notwendig, machbar und ökonomisch vorteilhaft. Mit konventionellen Energien kann das allseits anerkannte Zieldreieck Energiesicherheit, Umweltfreundlichkeit und Wirtschaftlichkeit nicht erfüllt werden; mit Erneuerbare Energien aber sehr wohl.

Energiesicherheit: Die EU und damit auch Deutschland und Frankreich sind zu einem sehr hohen Maße abhängig von Energieimporten. Dies birgt hohe Risiken für die Energiesicherheit und stabile Geopolitik. Ein Beispiel: nach der Krimokkupation wurde die starke Abhängigkeit der EU von russischen Energielieferungen als politisches Problem erkannt. G7 und die EU mit Deutschland beschlossen, die Energieimporte aus Russland zu senken. http://www.wiwo.de/politik/europa/energieminister-treffen-g7-wollen-gas-abhaengigkeit-von- russland-reduzieren/9851496.html Doch entgegen aller Diversifizierungsversuche sind die Erdgaslieferungen Russlands nach Deutschland in 2016 von knapp 40 Mio. m³ auf ca. 50 Mio. m³ stark gestiegen. Es gibt innerhalb des konventionellen Energiesystems nicht genügend Diversifizierungsmöglichkeiten, um politisch bedenkliche Abhängigkeiten von instabilen und politisch schwierigen Lieferländern auszuschließen. Dies gilt für Erdgas, Erdöl, Steinkohle und Uran gleichermaßen. Dabei hat die EU genügend eigene Erneuerbare Energien Quellen, um sich vollständig mit 100% Erneuerbaren Energien zu versorgen. Die Fraunhofer Institute, ISE in Freiburg und IWES in Kassel, haben längst nachgewiesen, dass sich Deutschland mit 100% Erneuerbaren Energien versorgen kann. Das renommierte Forschungszentrum ADEME in Frankreich hat dies auch für Frankreich gezeigt. https://www.mediapart.fr/journal/france/080415/energie-le-rapport-cache-sur-une-france-100- renouvelable Erneuerbare Energien wären also in der Lage, Energieabhängigkeiten zu beenden und Energieversorgungssicherheit zu schaffen.

Wirtschaftlichkeit: Die Erneuerbaren Energien, insbesondere Solarenergie, Windkraft und Wasserkraft sind heute die kostengünstigste Energieoption. (Lazard‘s LCOE Analysis, Version 10.0 2016). Die Studien der finnischen Universität Lappeenranta weisen für verschiedene Weltregionen nach, dass eine Versorgung mit 100% Erneuerbaren Energien nicht nur machbar, sondern auch die kostengünstigste Option sind, z.B. Indien, Südamerika, Nordostasien, MENA u.a. (https://www.researchgate.net/publication/303671336_The_MENA_Super_Grid_towards_10 0_Renewable_Energy_Power_Supply_by_2030) Danach liegen die Gesamtenergiekosten zwischen 5-7 Eurocent/kWh für die Gesamtinvestitionen in Erzeugung, Speicherung und Verteilung. Die Energy Watch Group www.energywatchgroup.com wird bis Anfang kommenden Jahres zusammen mit der Universität Lappeenranta in einer globalen Simulation folgenden wissenschaftlichen Nachweis erbringen: Eine Energieversorgung mit ganzjähriger stundengenauen Bedarfsdeckung in allen Regionen der Welt über alle Energiesektoren ist machbar und zudem das kostengünstigste Energiesystem. Dagegen belasten die konventionellen Energien die Gesellschaft mit hohen Kosten: Kosten für Importenergie, hohe Subventionen im fossilen und atomaren Sektor, die nach Analysen der IEA die Subventionen für Erneuerbare Energien um ein Vielfaches übersteigen, hohe Schadenskosten, insbesondere durch Gesundheitskosten durch Luftverschmutzung, Schadenskosten durch Extremwetter infolge der Erderwärmung, Entsorgungskosten für Atommüll u.v.a.m. Die hohen Kosten der konventionellen Energien sind insbesondere an der Atomenergie in Frankreich sichtbar. EDF und Areva sind mit vielen Milliarden Euro Schulden belastet, die nur der französische Staatshaushalt auffängt. Genau dieser ist aber ebenfalls hoch verschuldet, sodass die Atomkosten erheblich zur hohen Staatsverschuldung Frankreichs beitragen und so die finanzielle Stabilität der EU insgesamt gefährden.

Umweltfreundlichkeit: Das konventionelle fossil/atomare Energieversorgungsystem ist die Hauptursache für die rasante Destabilisierung der Weltgemeinschaft. In Teilen der Weltregionen sind die Lebensgrundlagen längst schon zerstört worden und menschliches Leben dort nicht mehr möglich oder akut das Zusammenleben gestört. Beispiele sind die großen radioaktiv verseuchten Gegenden um Tschernobyl oder Fukushima, die Erdölregionen in Syrien, Irak und Sudan, wo die Konflikte um Rohstoffe längst in schlimmste Kriege eskalierten, die Vergiftungen und Naturzerstörungen um Rohstoffabbauregionen und Metropolen mit lungenkrebserzeugende Luftverschmutzungen, um nur ein paar Beispiele zu nennen. Die verheerendsten Auswirkungen aber zeigt die Erderwärmung, die über Verlust von landwirtschaftlichen Flächen infolge Austrocknung und Versalzung heute schon 20 Millionen Klimaflüchtlinge erzeugt hat. Die Weltgemeinschaft strebt daher mit dem Pariser Klimaschutzabkommen einen Stopp der Erderwärmung auf 2°C über dem vorindustriellen Niveau an. Doch was das wirklich bedeutet und was man wirklich tun muss, um 2°C nicht zu überschreiten, ist kaum jemanden bewusst.

Seit dem vorindustriellen Niveau hat sich die Erdtemperatur bereits um 1,3 °C im Jahre 2016 erhöht, wie die Europäische Behörde für Wettervorhersagen ECMWF berichtet. Es muss befürchtet werden, dass 1,5°C bereits um 2020 herum überschritten sein werden. Die Pariser Ziele können angesichts dieser jetzt schon zu hohen Welttemperatur mit bloßer Emissionsreduktion entsprechend den staatlichen Klimaschutzzielen nicht eingehalten werden, da mit den damit verbundenen Emissionen die Konzentration der Klimagase und damit die Steigerungsgeschwindigkeit der Erdtemperatur weiter ansteigen werden. Offensichtlich ist, dass es in wenigen Jahren einen Stopp der weiteren Emissionen geben muss, die mit einer Strategie verbunden ist, die den überschüssigen Kohlenstoff wieder aus der Atmosphäre entfernt. Wichtigster Einzelpunkt in einer solchen Strategie ist die Umstellung auf eine emissionsfreie Weltwirtschaft, worin eine Vollversorgung mit 100% Erneuerbaren Energien den effektivsten und wichtigsten Beitrag liefern muss. Ohne schnelle Umstellung der Weltenergieversorgung bis spätestens 2030 ist die Einhaltung der Pariser Klimabeschlüsse völlig utopisch. 100% Erneuerbare Energien sind inzwischen eine starke Weltbewegung geworden. Immer noch zieren sich viele Bürger, Journalisten und Politiker sich offensiv dem Ziel von 100% Erneuerbare Energien anzuschließen. Sie wollen auf der Seite der „Realisten“ bleiben, nicht in den Ruf eines weltfremden Utopisten gelangen und scheuen sich daher offensiv für dieses zentrale Ziel einzutreten. Dabei gibt es nicht nur in Deutschland mutige politische Beschlüsse insbesondere auf Ebene vieler Landkreise und Bundesländer, die Energieversorgung in wenigen Jahrzehnten auf 100% Erneuerbare Energien umzustellen. Weltweit haben dies bereits tausende Städte als Ziel, darunter Metropolen wie Vancouver, San Francisco, München, Frankfurt, Barcelona, Genf, Doha, Sydney und viele mehr. Ganze Nationen wie Schweden, Dänemark und Island haben diese Beschlüsse gefasst. Einige wie Costa Rica, Uruguay, Nicaragua haben dies im Stromsektor schon erreicht oder stehen kurz davor. Auf der Klimakonferenz in Marrakesch 2016 hat die Gruppe der 48 am meisten vom Klimawandel bedrohten Staaten beschlossen, schnellstens auf 100% Erneuerbare Energien umzustellen. Unterstützt und dokumentiert werden die sich erstaunlich schnell ausbreitenden Beschlüsse von der globalen Kampagne 100% Renewables. www.go100re.net Die Bewegung der 100% Beschlüsse ist inzwischen eine große starke Weltbewegung geworden. Dagegen sind die Blockaden gegen den Ausbau der Erneuerbaren Energien in Deutschland und der EU wie von einem anderen Stern. Die Regierungen in Deutschland und der EU sind längst vom Vorreiter zum politischen Bremser mutiert, ganz zum Schaden des weltweiten Klimaschutzes.

Wie Deutschland und Frankreich mit gemeinsamer Politik zur Weltbewegung 100% beitragen müssen. In Deutschland wurde im Jahre 2000 mit dem Erneuerbare Energien Gesetz (EEG) der Grundstock für die Machbarkeit gelegt. So wurde eine starke Solar- und Windindustrie entwickelt, die zusammen mit anderen Industriesektoren, insbesondere Speichertechnologien, E-Mobilität und Biokraftstoffen, in der Lage ist, kostengünstig und schnell die Transformation zu 100% Erneuerbaren Energien zu schaffen. Zwar ist heute aufgrund verfehlter politischer Entscheidungen (Ausschreibung statt Festpreisvergütung, Solarzölle, fehlende Solarindustriepolitik) die Solarindustrie aus Deutschland weitgehend verschwunden, aber sie hat sich insbesondere in China, aber auch Japan, USA und beginnend in Indien stark weiterentwickelt. Es wird Aufgabe von Deutschland und Frankreich sein, die industriellen Komplexe der Erneuerbaren Energien und aller Clean Tech Optionen wieder zu erobern. Wenigstens ist Frankreich im Gegensatz zu Deutschland noch stark bei der E-Mobilität dabei. Die restlichen Bereiche aber erfordern große Anstrengungen, um in der sich rasant ausbreitenden Clean Tech Industrie überhaupt noch mithalten zu können. Nur auf die alten Industrien wie Kohle, Stahl, Erdöl, Erdgas und Atom zu setzen, wäre verhängnisvoll, da dies industrielle Auslaufmodelle sind. Möglich wird dies nur sein, wenn die europäische Energiepolitik der letzten Jahre wieder umgekehrt wird. Es braucht starke Binnenmärkte, für die Erneuerbaren Energien, wenn sich wieder starke Industrien ansiedeln und das Feld nicht Fernost überlassen werden sollen. In der EU-Kommission, Deutschland, Frankreich und anderen EU-Ländern muss also die Politik des Deckelns und Verringerns des Ausbaus der Erneuerbaren Energien schnell verändert werden, sodass 2030 eine Vollversorgung mit Erneuerbaren Energien erreicht werden kann. Erfolgreiche EEG müssen wieder aktiviert und modernisiert werden. Der Wechsel zu Ausschreibungen ist ein Fehler, da er die Zivilgesellschaft kaum mehr teilhaben lässt, Ausbaubegrenzungen schafft und keine Systemintegration befördert. Ein modernisiertes EEG schafft mit einer Einspeisevergütung für Kombikraftwerke aus einem Mix aller Erneuerbaren Energien und Speichern die notwendige Systemintegration dezentral von unten. https://www.hans-josef-fell.de/content/index.php/dokumente/beschluss-und- positionspapiere/918-eckpunktepapier-kombikraftwerksverguetung

Energieflüsse im Kombikraftwerk

Stromverbrauch WEA 3.740 2 MW laut vorh. Lastprofil Batterie incl. E-mobile R

PV E L

2 MWp L O

R Wärme-

T pumpe BHKW* N 1 MW O Wärme2.623 laut vorh.

el ‚ C 1 MWth Wärme- Lastprofil spei- cher z.B.Holz- 201 vergaser Verkauf ins Netz

*BHKW liefern Maximallast zzgl. notwendige Redundanz Autarkiegrad100%, Eigenverbrauchsanteil ca. 75% Hans-Josef Fell – MdB (1998-2013) Präsident der Energy Watch Group In Frankreich gibt es mit dem neuen Präsidenten Macron und seinem Umweltminister Hulot durchaus neue vielversprechende Ansätze. So hat Macron im Wahlkampf versprochen, 15 Milliarden Euro in den nächsten fünf Jahren in den umweltfreundlichen Umbau der Wirtschaft und Erneuerbare Energien zu stecken. Deutschland und Frankreich müssen und können Motor einer wiederbelebten EU- Industriepolitik für emissionsfreie Technologien werden. Wenn dies nicht schnell geschieht, wird die EU endgültig den Anschluss an die sich rasant wandelnden Nationen, insbesondere in Asien verlieren – nicht nur beim Klimaschutz, sondern in der wirtschaftlichen Entwicklung insgesamt.

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