LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13

L’histoire pourrait commencer comme une BD … bien connue des Gaulois…

En 52 avant Jésus-Christ , Jules CESAR conquit VERCINGETORIX chef de la tribu celtique des Arvernes à la bataille d’ALESIA… Mais son initiative allait marquer le déclin de ses incursions dans les villages gaulois, puisque d’ores la Gaule avait été conquise et que petit à petit, elle devenait une province de l’administration romaine.

Le VEXIN appartenait alors à la Gaule Belge et en particulier à la cité des VELIOCASSES avec pour pôle central : ROUEN (ROTOMAGUS)!

Après ses conquêtes, Jules César va mettre en route un immense chantier de construction d’axes routiers reprenant d’ailleurs les chaussées existantes et tracées par les Gaulois. Ces routes suivront des tracés rectilignes mais nécessiteront des aménagements particuliers suivant les terrains !

Ces routes vont permettre le passage des administrateurs romains, mais aussi des hordes militaires et des personnes itinérantes exerçant des petits métiers où les déplacements étaient importants pour la vente de leurs produits.

C’est ainsi que le VEXIN Français sera traversé par diverses voies comme :

La chaussée BRUNEHAUT pour BEAUVAIS à CHARTRES et La chaussée CESAR rejoignant LYON (LUGDUNUM capitale des Gaules) jusqu’à la MANCHE et passant par (LUTECIA) et ROUEN (ROTAMAGUS)

Table de PEUTINGER les itinéraires de l’Empire ROMAIN ici une embouchure de fleuve

La Chaussée CESAR marque le territoire du VEXIN depuis donc 2000 ans environ. Elle n’a, en fait, pas été construite par CESAR mais par AGRIPPA gouverneur de la Gaule vers 20 avant JC., et s’inscrit dans le réseau des chemins militaires mis en place entre le 1 er siècle avant et le 1 er siècle après JC. Elle faisait partie des itinéraires les plus importants reliant ROME et ses centres politiques et militaires de la province GAULE.

DOSSIER PROPRIETE PRIVEE MADELEINE ARNOLD TETARD © LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13

De nos jours, elle n’est plus visible que par certains endroits et figure dans les tracés de PEUTINGER (1) comme une route très droite. Mais aujourd’hui, le parc naturel régional du VEXIN, sous l’initiative du Comité départemental de randonnée pédestre du Val d’Oise a rouvert ce circuit traversant le Vexin Français.

Aspect de la chaussée César avec les marques des chars circulant sur cette voie

En 1999, une fouille fut entreprise de la chaussée Jules César située au croisement entre la voie et une importante ravine à Courcelles-sur-Viosne ayant mis à jour la structure même de cette voie qui était jusqu’alors inconnue.

Le compte-rendu de cette fouille disait ceci (apprendre à lire la chaussée – Découvrir le Vexin Français par la chaussée Jules César – Parc naturel régional du Vexin Français) :

« La mise en place de la voie s’effectue sur des dépôts de sable naturel issus du ruissellement des eaux pluviales du plateau […….] La composition de l’armature de la voie est assez classique [….]. La bande de roulement bien marquée par des ornières oscille entre 5,50 et 6 mètres de large entre les crépidines qui bordent la voie. Ce sont des sortes de trottoirs dont la fonction première semble être le maintien des niveaux de la voie à la manière de contreforts ininterrompus et non maçonnés. Une successions de réfections de bande de roulement va ensuite prendre place à partir de la première utilisation et créer ainsi une importante amplitude stratigraphique (2 m de hauteur) »

Quelques éléments de datation ont également été découverts sur ou entre les bandes de roulement parfois sur le bas-côté de la voie. Ce sont des très petits tessons qui ont permis aux chercheurs de jalonner chronologiquement l’histoire de la Chaussée. La création de cet axe routier peut donc raisonnablement être située aux environs du 1 er siècle après J.C.

Entre PUISEUX-PONTOISE et MAGNY-EN-VEXIN la Chaussée est conservée sous la forme d’un chemin d’une largeur de 1,50 à 2 mètres, or les observations qui avaient été réalisées sur la chaussée antique et dans ses aspects postérieurs à GUERNY, TILLAY, ERMONT et COMMENY , indiquaient que le chemin ancien possédait une largeur d’au moins 6 mètres. Il était empierré et les bas-côtés limités par des fossés. L’ensemble de cette voierie pouvant atteindre de 10 à 27 mètres de fossé à fossé !

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Carte des chaussées César et Brunehault entre le PERCHAY et US

La voie apparaît dans le Vexin sous différentes formes : simple chemin situé à hauteur de champs contigus, rideau de culture : phénomène relativement fréquent, chemin d’exploitation bordé de haies, chemin creux, forme d’ailleurs peu fréquente n’existant qu’en sommet d’une petite colline.

On peut la découvrir dans divers villages du Vexin Français comme à :

PUISEUX-PONTOISE à l’entrée du bois du PLANITE, sentier bombé et pourvu de fossés MONTGEROULT en sortant du bois du PLANITE avec une vue incomparable sur le château et l’imposante église datée des 17 e et 18 e siècles. COURCELLES sur VIOSNES comme nous venons de le voir avec 18 croix pattées qui sont sur le territoire du Parc régional du Vexin. ABLEIGES une partie de la chaussée s’inscrit dans une haie. US où là également se trouve moulin et ferme (la Ferme de DAMPONT) PERCHAY – entre le PERCHAY et THEMERICOURT l’on trouve la reproduction sur la chaussée d’une ancienne borne militaire gallo-romaine placée à l’endroit même du croisement de la chaussée César et de l’ancienne chaussée Brunehault – cet itinéraire reliait BEAUVAIS (CAESAROMAGUS) à ORLEANS (CENABUM) et cette borne indique la distance à parcourir pour atteindre LUTECIA (PARIS à 21 lieues gauloises ainsi que ROTOMAGUS (ROUEN) 32 lieues gauloises. Une lieue gauloise équivalente à 2,222 Km ! THEMERICOURT où se trouve également la Maison du Parc régional du Vexin GOUZANGREZ où la chaussée Jules César longe le village. COMMENY où se situe la Maison du Pain installé dans l’ancien grenier à farine de la boulangerie encore en activité. GUIRY EN VEXIN où l’on peut découvrir dans un talus, une coupe archéologique qui vous révèlera la chaussée Jules César NUCOURT où se trouvait un CAMP CESAR sur un retranchement en hauteur du village. Construit entre le 6 e et 5 e siècle avant notre ère (à l’âge du fer), il sera réaménagé à plusieurs reprises pendant le Moyen-âge. Toujours le centre d’un théâtre de fouilles.

DOSSIER PROPRIETE PRIVEE MADELEINE ARNOLD TETARD © LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13 GENAINVILLE où se situent des vestiges visibles d’un sanctuaire gallo-romain composé de deux CELLAE (deux chambres vouées au culte des dieux) c’est un lieu exceptionnel de l’histoire gallo-romaine du Vexin. ARTHIEUL et MAGNY en VEXIN où une fois passé le plateau céréalier la chaussée Jules César se confond avec les rues même du village d’ARTHIEUL.

Sanctuaire de GENAINVILLE

(1) – PEUTINGER Konrad ou Conrad Peutinger (Augsbourg 14 octobre 1465 décédé le 28 décembre 1547) c’était un humaniste et amateur d'antiquités allemand. (2) – Sources : texte inspiré du Livret de « découverte pour les curieux d’Histoire et de Nature » Parc régional du Vexin Français avril 2009

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JAMBVILLE = JACOBUS VILLA === domaine de Jacques

JAMBEVILLE ––– JAMEBEVILLE ––– GEMMEVILLE ––– JAMEVILLE

puis JAMBVILLE

Un certain nommé « Jacques » établira son domaine sur le sommet du pays des VELIOCASSES. Loin des voies passagères, protégé des vents, par la cime du bois de qui le fournira en bois de chauffage et de pierres de construction car beaucoup de pierres se trouvaient en cet endroit et la forêt devint son refuge lorsque danger il y avait.

L’on pouvait apercevoir depuis cet observatoire, la circulation sur la chaussée Jules César qui conduisait, depuis LUTECE de lourds charrois jusqu’à ROTAMAGUS (ROUEN) pour partir sur la Grande-Bretagne, tout en surveillant également le trafic de la chaussée Brunehault venant d’ORLEANS et allant vers le Sud de COMPIEGNE jusqu’à DUROCORTORUM (REIMS). Cette voie traversait la Seine en passant par l’île BELLE de MEULAN et puis sur le plateau de RUEIL

DOSSIER PROPRIETE PRIVEE MADELEINE ARNOLD TETARD © LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13 SERAINCOURT, CONDECOURT, LONGUESSE et croisait la chaussée de César sur le Bord d’Haut de VIGNY.

Ce « Jacques » était-il un cultivateur ? Nul ne le sait … Quoi qu’il en soit, JAMBVILLE entrait dans l’Histoire.. Les chemins de Saint-Jacques de COMPOSTELLE se tracèrent à partir du 9 e siècle et les coquilles apparurent sur les cantons de l’écu des JAMB(e)VILLE.

Cependant, aucune découverte préhistorique ne sera faite sur le territoire de Jambville.

La commune est située sur un plateau entre le ru de la Bernon et le ruisseau descendant de Frémainville.

Helvise épouse de Hugues Tête d’Ours, comtesse de Meulan donnera à l’abbaye de COULOMBS, dans les dernières années du 10 e siècle une partie du bois de JAMBVILLE.

En l’an 650, l’Abbaye de Saint-Germer de FLY sera fondée. Un prieuré dépendant de cette Abbaye sera bâti à JAMBVILLE sous le vocable de Notre-Dame. Il fut à l’abri des invasions tant par la Seine que par la route et ce fut bien tardivement, que les habitants de JAMBVILLE, apprirent qu’un traité avait été signé à Saint-Clair-sur-Epte entre ROLLON envahisseur des villages et bourgs tout le long de la rivière de Seine et le roi Charles le Simple en l’an 911.

En 1123 sera construite la toute première église de JAMBVILLE, dont il ne reste quasiment rien, ni dans la nef principale ni dans le chœur qui ont été très remaniés. Seul le portail Nord-Ouest, reste sans doute le seul vestige le plus ancien. Le carré du transept est du 12 e siècle et son bras Sud du début du 13 e, le bras Nord ayant disparu.

Le Vexin Français ayant été réuni à la couronne, par le roi Philippe 1 er en 1082, il fallut ouvrir à l’Ouest les domaines du roi contre la puissance du Duché de Normandie ayant soumis l’Angleterre après la célèbre bataille d’HASTINGS en 1066. La première croisade excitant les esprits, Pierre l’Hermite et Gauthier Sans Avoir dirigèrent, à travers l’Europe, une gigantesque manifestation itinérante devant se terminer dans le désastre.. La grande armée chrétienne eut plus de succès étant formé de 4 armées dont celle des Français du Nord de la Loire dirigée par Hugues de VERMANDOIS et Robert COURTE-HEUSE.

C’est dans cette ambiance, de Foi et de reconquête de la première croisade, que fut entreprise la première reconstruction de l’église de JAMBVILLE et l’achèvement de sa nef dans l’axe de l’autel et de l’oculus l’ouvrant à la lumière du levant.

C’est en 1141 , qu’Agnès de MONTFORT épouse GALERAN II de MEULAN (voir mes dossiers sur l’histoire des comtes de Meulan) et 6 ans après, GALERAN II partira pour la seconde croisade.

Elle fit alors le vœu de reconstruire, si son mari revenait sain et sauf de son périple, les 17 églises qui avaient été mis le plus à bas pendant les invasions Vikings ! Ce vœu se réalisera grâce au retour du grand comte de MEULAN, bien qu’il fit naufrage au cours de son voyage de retour et qu’il dut nager jusqu’aux rives pour se sauver et aurait fait le vœu, lui-même, au cours de cette tempête de consacrer une partie de sa fortune au service de l’église. Les deux époux étaient donc conjointement unis dans la même force de reconstruction et c’est ainsi que nombreuses églises de la région virent à nouveau leur clocher s’élever au dessus des grands arbres : BOUCONVILLIERS, BOUBIERS,

DOSSIER PROPRIETE PRIVEE MADELEINE ARNOLD TETARD © LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13 COURCELLES SUR VIOSNE, CLERY, ENNERY, GADANCOURT, , JOUY le MOUTIER, LIERVILLE, ORGEVAL, REILLY, SANTEUIL, SAINT-GERVAIS, TESSANCOURT, VERNOUILLET, VETHEUIL, et enfin JAMBVILLE furent pourvus de flèche de pierre de forme octogonale réalisée par les mêmes maçons.

Église de JAMBVILLE (dessin de François EVRARD)

En 1219, Guillaume et Gauthier de JAMBEVILLE, seigneurs du lieu, firent donation en faveur de l’Hôtel Dieu de PONTOISE.

Un Richard de JAMBVILLE se trouve aux côtés de Louis IX devant Damiette en compagnie de GALERAN III, comte de MEULAN en 1249 . Ce Richard avait épousé une certaine « Jeanne » qui gèrera la Seigneurie pendant son absence en Terre Sainte. Une pièce revêtue de son sceau est conservée aux Archives départementales des . Une rançon sera demandée pour la libération du roi Louis IX et de Richard de JAMBVILLE faits prisonniers des Sarrazins. Jeanne dû vendre alors 2240 arpents de la forêt d’Arthies pour contribuer au paiement de cette rançon du roi et de ses barons, dont son seigneur et époux, Richard de JAMBVILLE.

Au cours de l’année 1464, une demoiselle du nom de Robine Babine de Saint-Symon, dame de JAMBVILLE veuve de Jehan d’OINVILLE tué à la bataille d’AZINCOURT, provoqua une enquête au sujet d’usurpations de bois sur le territoire de JAMBVILLE dans la forêt d’Arthies, ayant appartenu disait- elle à son mari. En effet pour une partie, le fief de JAMBVILLE comprenait la forêt d’Arthies et dépendait non pas de la Roche-Guyon mais de la seigneurie de MEZY. Les seigneurs d’OINVILLE seront également seigneurs de JAMBVILLE jusqu’au début du 16 e siècle.

Pendant la guerre de 100 ans , JAMBVILLE comme tous les villages du Vexin eut à souffrir cruellement de l’invasion Anglaise, des bandes régulières qui décimaient la région, ces « écorcheurs », comme on les appelait, mettant à feu et à sang les villages qui avaient le tort de leur résister. La ferme de Marigny, le château des Tournelles à Arthies, le village de Vigny (actuel Val d’Oise) et bien d’autres dont JAMBVILLE seront plus ou moins détruits et incendiés.

Pierre de JAMBVILLE alors seigneur du domaine, meurt dans la première moitié de ce 14 e siècle si sanglant. Il sera inhumé entre la date de fête de Saint Sébastien et celle de Saint Fabien - ce qui est relativement curieux puisqu’ils sont fêtés à un mois de distance, le premier 20 décembre le second 20 janvier… sa date de décès se situe donc entre ces deux dates, approximativement dans l’année 1350/40 -, après avoir servi plusieurs souverains au cours de sa vie. Ses restes se trouveraient encore dans la crypte située sous le croisillon sud du chœur dans un petit sarcophage, les pieds dans l’eau pour l’éternité car cette crypte est habituellement une piscine…

DOSSIER PROPRIETE PRIVEE MADELEINE ARNOLD TETARD © LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13 Un Jehan d’OINVILLE présidera à la restauration de l’église de JAMBVILLE.

Etienne Thomas de MAUSSION, seigneur de JAMBVILLE rendit Foi et Hommage en 1527 à dame Geneviève de la Rue. Anne le Camus, veuve de Claude PINART, dame de JAMBVILLE sera dame d’honneur de Marie de MEDICIS puis d’Anne d’Autriche. Elle fera une donation en 1639 de 14 arpents de terre à l’église de JAMBVILLE. Elle était l’épouse en secondes noces de François Christian de LEVI VENTADOUR.

Ruine d’un temple dans le parc du château de JAMBVILLE

Nicolas le PRESTRE, qui décèdera en 1651 tenait la terre de JAMBVILLE en partie. Ensuite nous y trouvons une famille d’APOIGNY, puis vers 1740 le président honoraire de la Chambre des comptes le sieur Pierre Claude PECQUET.

En 1758, le village et la terre de JAMBVILLE appartiennent à monsieur le président Gilbert de SAINT MAURICE et à Monsieur de FAUDOAS par usufruit. Le marquis de TILLET, qui avait acquit ce domaine en 1765, le revendit en 1775 à Etienne-Thomas de MAUSSION député aux états-généraux de 1789 – homonyme et descendant direct de celui qui avait tenu JAMBVILLE en 1527 – mais accusé d’avoir conspiré contre la , il sera guillotiné le 6 ventôse de l’an II.

Le château de JAMBVILLE s’élève à l’Ouest de l’église et est précédé d’une allée de tilleuls remarquable. L’ancien château a été construit au début du 14 e siècle et le nouveau édifié vers le milieu du 18 e est composé d’un pavillon central avec deux grands frontons et un corps de logis qui y fait suite vers l’Est.

DOSSIER PROPRIETE PRIVEE MADELEINE ARNOLD TETARD © LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13 A l’extrémité occidentale se trouve une aile dirigée vers le Sud. La partie la plus ancienne se situant vers l’Ouest dont les caves sont voûtées en berceau, et en ogives croisées pouvant remonter à la fin du 13 e ou du début du 14 e. Une tourelle à l’angle des deux logis semble très ancienne.

L’aile Sud paraît être de l’époque Henri IV et le pavillon central de l’époque de Louis XIV. Un écu aux armes des MAUSSION date vraisemblablement de l’époque prérévolutionnaire et porte « d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux étoiles de même, en pointe d’un cyprès d’or sur terrasse d’argent »

Château de JAMBVILLE (aquarelle par moi-même 2008) ©

CHRONOLOGIES des seigneurs de JAMBVILLE pour meilleure compréhension (1)

 1219 – Guillaume et Gauthier de JAMBVILLE font une donation à l’Hôtel-Dieu de Pontoise  1249 – Richard de JAMBVILLE sert sous Saint-Louis  14 e siècle – Pierre de JAMBVILLE est inhumé sous une dalle funéraire dans l’église du village  1415 – Jehan d’OINVILLE est seigneur de JAMBVILLE et sera tué à la bataille d’AZINCOURT  1464 – Dame Robine de SAINT-SIMON veuve de Jehan d’OINVILLE fait attester ses droits suite à la mort de son époux sur JAMBVILLE  1515 – Autre Jehan d’OINVILLE aura procès ayant chassé sur les terres d’Arthies  1600 – Etienne le CAMUS est seigneur de JAMBVILLE. Il est en procès avec le seigneur de GUIRY entre 1611 et 1614  1639 – Anne le CAMUS est dame de JAMBVILLE et partage ses droits avec son cousin Antoine LECLERC DE LESSEVILLE marquis de MAILLEBOIS qui sera dessaisi de ses droits sur le domaine de JAMBVILLE pour dettes importantes (23 janvier 1638)  1651 - Nicolas Le PRESTRE devient seigneur de JAMBVILLE

DOSSIER PROPRIETE PRIVEE MADELEINE ARNOLD TETARD © LA CHAUSSEE CESAR ET UN VILLAGE DU VEXIN : JAMBVILLE sept. 13  1679 – Bernard Le PRESTRE l’est à son tour, Philippe AUGIER et Louis TRUFFAUT louent la terre en « toutes circonstances et dépendances » sous réserve de ce qui appartient à monsieur de FORTIA  1681 – Claude de SAINT-SIMON seigneur de Vaux, cède ses droits sur la terre de JAMBVILLE à son neveu Eustache TITUS.  1683 – Eustache TITUS partage la terre avec Claude d’APPOIGNY et de FORTIA.  1709 – Claude d’APPOIGNY est seigneur de JAMBVILLE  1737 – Simon d’APPOIGNY est écuyer, chevalier seigneur de JAMBVILLE, MONTALET, SERAINCOURT et autres lieux. Il rendra Foi et Hommage au marquis de GUIRY  1742 – Pierre Claude de PECQUET, chevalier, seigneur de SAINT MAURICE président de la chambre des comptes est seigneur de JAMBVILLE  1759 – le président Gilbert de SAINT MAURICE et Monsieur de FEUODAS en usufruit possèdent la terre de JAMBVILLE  1762 – Comtesse de TESTARD est dame de JAMBVILLE et rend Foi et Hommage au marquis de GUIRY  1765 – Charles François du TILLET est seigneur de JAMBVILLE  1775 – Etienne Thomas de MAUSSION est seigneur de JAMBVILLE il sera guillotiné et est le dernier seigneur de JAMBVILLE.

(1) – Ces dates sont extraites d’un premier regard sur les archives des Marquis de GUIRY et ont été répertoriées par Monsieur Jacques SIRAT (page 41 JAMBVILLE Village du Vexin par Robert P. JOLIBOIS, à qui sont empruntés certains des extraits ci-dessus) – V. BOURSELET et H.CLERISSE MANTES et son arrondissements : JAMBVILLE village du Vexin Français -

JAMBVILLE est également, depuis l’après seconde guerre mondiale, le cadre des rassemblements des Scouts de France qui avaient dû quitter la propriété de CHAMARANDE (Essonne) dévastée par la guerre et qui se sont installés dans ce cadre de beauté et de qualité de silence ; après souscription le mouvement Scout avait pu se rendre acquéreur de la propriété du château de JAMBVILLE. A la Pentecôte 1952 se sont tenues les premières Journées Nationales des Scouts de France de l’après- guerre appelées : « Camp de la Flamme » - Aujourd’hui les Scouts s’y réunissent toujours et y organisent leurs Jamborées de grande réputation.

Madeleine ARNOLD TETARD ©

Sources : indiquées dans le corps du texte.

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