5/Ag/3 Archives De La Présidence De La République Sous Valéry Giscard D’Estaing
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5/AG/3 ARCHIVES DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE SOUS VALÉRY GISCARD D’ESTAING (4 722 articles) _____ Cette sous-série n’apparaît pas dans le tome V de l’État général des fonds des Archives nationales. *** Intitulé : ARCHIVES DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE SOUS VALERY GISCARD D’ESTAING Dates extrêmes : 1958-1981. Importance matérielle : 600 mètres linéaires. Modalité d’entrée : remise par contrat de dépôt du 25 octobre 1979. Conditions d’accès : libre ou sur dérogation. La communicabilité des archives de la Présidence est régie par le droit commun et plus précisément par l’article L213-2 du code du Patrimoine. Une partie du fonds est communicable (la collection des discours présidentiels cotée 5/AG/3 / 3200 à 3211 et les clichés du service photographique cotés 5/AG/3 / 3490 à 3525) ; une autre est soumise aux délais spéciaux de communicabilité à partir de la date d’émission du document. On peut déroger à ces délais mais il faut pour cela en faire la demande à la direction des Archives de France qui statue, après accord du Président Giscard d’Estaing. Noms des producteurs : Valéry Giscard d’Estaing et ses collaborateurs. Histoire des producteurs : elle coïncide avec celle de la Présidence de Valéry Giscard d’Estaing entre 1974 et 1981. Histoire de la conservation : quelques mois après avoir offert à la France une loi sur les archives qui stipule notamment que les documents qui procèdent de l’activité de l’État sont des archives publiques et doivent être traités comme tels, Valéry Giscard d’Estaing met en place et inaugure la remise des archives de la Présidence de la République, par protocole signé le 25 octobre 1979 avec le ministre de la Culture et de la Communication. Que Valéry Giscard d’Estaing ait eu très tôt la volonté de laisser une trace dans l’Histoire est un fait indéniable : à chacune de ses fonctions, correspondent des notes relatives à la gestion documentaire et à l’archivage final ; à la Présidence de la République, la création du service des archives sans lequel les documents produits n’étaient pas versés de manière rationnelle et organisée constitue l’aboutissement de ce processus. La personnalité et l’extrême compétence de Perrine Canavaggio, conservateur aux Archives nationales, qui en fut la cheville ouvrière pendant plus de vingt ans, permirent de développer ce service et de le positionner au cœur du système élyséen. Le principe du protocole de remise est simple : l’intéressé reconnaît “ la nature publique ” de ses archives de fonctions mais “ en diffèrent en quelque sorte la mise en œuvre jusqu’à l’expiration du délai de non- communicabilité ” 1, sauf dérogation accordée par lui ou la personne qu’il a mandatée. Il garde un droit d’accès permanent à ce fonds et donne des autorisations de consultation aux chercheurs qui en feraient la demande, jusqu’à l’expiration d’un délai de 60 ans, soit en 2041, date à laquelle il deviendra propriété de l’État et sera librement communicable. Le 20 mai 1981, le versement présidentiel aux Archives nationales représentait plus de 4 200 cartons, contre 959 laissés par son prédécesseur, Georges Pompidou. Le classement, le reconditionnement et l’inventaire des archives de la Présidence de la République sous Valéry Giscard d’Estaing ont été repris en 2001 et achevés en 2007. 1 Hervé BASTIEN, Droit des archives, Paris, La Documentation française, 1996, p. 68. Présentation du contenu : souvent d’une grande densité, particulièrement synthétiques, les archives du Président Giscard d’Estaing permettent de saisir ses priorités et les grands axes d’application choisis. Elles révèlent aussi parfois le militant et le stratège politique qui sommeille sous le chef de l’État. À la charnière du politique et de l’administratif, ce fonds mixte (technique ou technocratique et politique ou stratégique) constitue pour la compréhension historique un reflet plus commode que les archives purement publiques, car l’expression d’une vision transversale de la société. Structuré selon le principe du respect des fonds, les archives de la présidence de la République sous Valéry Giscard d’Estaing sont constituées d’environ 35 sous-fonds, correspondant aux archives des collaborateurs du Président (conseillers techniques et chargés de mission) et des services de l’Élysée (secrétariat général, cabinet, État-major particulier, service du protocole, service de presse, service photographique, service de l’architecture) mais aussi au Conseil supérieur de la magistrature. Signalons dans ce fonds la présence d’archives du Secrétariat général pour les affaires africaines et malgaches conservées par René Journiac, conseiller technique pour les affaires africaines et malgaches, ainsi que les dossiers produits par le Conseil supérieur de la magistrature et le service de l’architecture durant la période gaullienne et pompidolienne. Instrument de recherche : Archives de la Présidence de la République. Valéry Giscard d’Estaing, par Pascal GENESTE, assisté de Violaine CHATELAIN et Gabrielle VITALI. Paris, Archives nationales – Somogy, éditions d’art, 2007, 707 p. (ISBN 978-2-7572-0080-3). “ Les archives audiovisuelles relatives à Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) ”, inventaire sommaire par Agnès CALLU et Pascal GENESTE, assistés de Camille COMMON, Archives nationales, 2005, 31 p. dact. “ Les archives photographiques offertes à Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) ”, inventaire provisoire par Pascal GENESTE, Archives nationales, 2007, 20 p. dact. Sources complémentaires : Archives nationales (Paris) : Fonds de la Présidence de la République : • sous Georges Pompidou : 5/AG/2 / 52, 64, 69, 75, 107, 111-114, 117, 124, 256, 269, 1027, 1042, 1044, 1073 : dossiers relatifs aux Finances. • sous François Mitterrand : 5/AG/4 : l’étude des services de fonctionnement de l’Élysée nécessite un recours systématique au fonds de la présidence de la République sous François Mitterrand • Fonds publics entrés par voie extraordinaire : • 95/AJ : archives de Philippe Sauzay, chef de cabinet du Président Giscard d’Estaing de 1974 à 1978, préfet de la Sarthe de 1978 à 1981 puis directeur de cabinet de Valéry Giscard d’Estaing de 1981 à 1988. • 500/AJ : archives de Valéry Giscard d’Estaing relatives à ses activités en tant que ministre de l’Économie et des Finances et à ses campagnes présidentielles de 1974 et 1981. Fonds privés • 340/AP : archives de Michel Poniatowski. Michel Poniatowski a versé entre 1974 et 1981 ses dossiers personnels dans lesquels on trouve pêle-mêle les notes quotidiennes qu’il a adressées à Valéry Giscard d'Estaing entre 1962 et 1969, les notes sur les urgences entre 1962 et 1965, les discours, dossiers de voyages et articles de Valéry Giscard d'Estaing, ses dossiers en tant que directeur des Assurances, sa correspondance active et passive entre 1959 et 1964, la collection du Télégramme économique et du Courrier de Paul Dehême..., ses dossiers sur les élections, etc. Ce fonds constitue un indispensable complément au fonds Giscard d’Estaing. • 540/AP 5-7, 9-10, 26 : archives de Jean Daney de Marcillac, dossiers de Bertrand Balaresque sur le IVe Plan et ceux de Jean Daney de Marcillac qui lui a succédé en tant que chargé de mission au cabinet du ministre sur la préparation et l’exécution du Ve Plan. • 543/AP 1, 32 : archives de Édouard Balladur. Fonds sonores : Les archives sonores (AV) de la présidence de la République ont été versées aux Archives nationales dans la série AV. Archives nationales (Fontainebleau) : • Fonds du cabinet du Premier ministre : Peu de dossiers ont été versés par le cabinet de Jacques Chirac. En revanche, on consultera avec intérêt les versements 19870349, 19870374, 19920183 et 19920454 liés à l’activité de Raymond Barre à Matignon. • Fonds du cabinet du ministre de l’Intérieur : Versement 19780341 : dossiers de Patrick Bouquet, conseiller technique (1974-1977). Versement 19790381 : dossiers de Marc Bécam, secrétaire d’État chargé des collectivités locales (1978-1979). Versement 19860184 : dossiers de Jean-Pierre Richer, chef de cabinet (1977-1981). Versement 19870348 : dossiers de Luc-Alexandre Ménard, conseiller technique (1978-1981). Versement 19870350 : dossiers d’Éric Degrémont, chargé de mission puis chef de cabinet (1973-1977). • Fonds du cabinet du ministre de la Justice : Versements 20010085 et 20010333 : dossiers d’Alain Peyrefitte, ministre de la Justice (1978-1981) et des membres de son cabinet. Archives diplomatiques : • Fonds du cabinet du ministre : 483-519 : dossiers des conseils des ministres (30 avril 1975-mai 1981). 520-563 : dossiers des conseillers techniques au cabinet du ministre des Affaires étrangères, essentiellement ceux de Xavier Fels, sur l’Afrique (1976-1979), de Pierre-Christian Taittinger, parlementaire en mission, sur le désarmement (1977-1978), Jean-Paul Cluzel, sur les affaires européennes (1979-1981), Éric Desmarest, sur le droit de la mer (1978-1981), Antoine de Font-Réaulx, sur le dialogue Nord-Sud et les questions énergétiques et spatiales (1980-1981), Bernard Gotlieb, sur les Antilles, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud (1980-1981) et Jean-Marc Simon, sur l’Amérique du Sud, l’Asie du Sud-Est et le Vatican (1978-1981). 564-647 : dossiers de Jean Sauvagnargues et Louis de Guiringaud (1974-1978) ; les dossiers 605 à 607 concernent les rapports avec la présidence de la République. 648-786 : dossiers de Jean François-Poncet (1978-1981) ; les dossiers 716 à 718 concernent les rapports avec la présidence de la République. Cependant, toutes les informations les plus intéressantes sur la politique étrangère souhaitée par le Président Giscard d’Estaing ne se trouvent pas dans les fonds du cabinet ; les versements effectués par la direction générale des Affaires politiques ainsi que par les directions des différentes parties du monde sont naturellement en prendre en considération. Service historique de la défense : On pourra se référer aux dossiers produits par les différents chefs d’état-major ainsi qu’aux dossiers individuels des officiers généraux et supérieurs ayant servi à la présidence de la République ou ayant joué un rôle important durant la période giscardienne (communicables 120 ans après la date de naissance de l’intéressé, sauf dérogation).