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Le Directeur: Th. de CHABOT 1 31 DECElllBRE 1937 ABONNEMENT (12 Numéros) ( i Tanger : 28 francs 1 ! '.....1" N° 4 1 Hors-Tanger : 30 francs DIRECTION et REDACTION 1 i ,.1 l ' 3. Rue Goft'art, Tanger. - Tél. 14-02 , 1 Paraît à la fin de chaque moîs. li Prix de ce Numéro : 2 fI'. 50

CETTE REVUE EST DIFFUSEE DANS LE MONDE ENTIER PAR LES SOINS DE L'OFFICE DU TOURISME DE LA ZONE DE TANGER

TANGER DANS L'ANTIQUITÉ

Nous avons, dans les précédents numéros, donné sous rection de M. Raymond Thouvenot. On sait les résul­ le titre ({ Tanger chez les auteurs anciens », quelques tats excellents qu'elles ont donnés. consécutifs aux fouilles aperçus de la littérature antique, grecque et romaine (Hé­ entreprises sur les indications de Tissot. par M. Louis rodote, Strabon, Pomponius Mela. Pline l'Ancie,n. etc. .. ) Châtelain. sur et sa région. Pour ce qui est de Tanger et de sa région, c'est éga­ Nous interromprons aujourd'hui cette série pour un lement à Charles Tissot que nous devons les indications rapide tour d'horizon sur les recherches archéologiques les plus précieuses, même en ce qui concerne la pré­ faites à une époque proche de nous, et reprises actuelle histoire. Tanger est une des régions les plus riches en ment par quelques-uns de nos concitoyens. monuments mégalithiques. Tissot a réussi à en identifier La bibliographie en la matière est encore à peu près plusieurs groupes, répartis dans le Fahs, généralement inexistante. au sommet des collines. Signalons toutefois le dernier en date, un volume que G. Salmon et Buchet, en 1904, ont observé un type M. Henri de La Martinière, ministre plénipotentiaire de spécial de sépultures sur la colline d'El Mriès, qui do­ France. et ancien chargé d'affaires à Tanger, publia en mine la lagune de Sidi Qasem ; ils attribuent ces monu­ 1920. sous le titre ({ Souvenirs du Maroc ». C'est sur­ ments à l'âge de bronze. Un autre groupe de dolmens a tout l'œuvre d'un diplomate, n.!:ais aussi celle d'un géo­ fourni des fragments de squelettes. des poteries grossières graphe qui a parcouru, il y a cinquante ans, le Maroc. analogues à celles que Buchet avait découvertes dans les de Tanger à Agadir, et de Rabat à la frontière algé­ Grottes de Médiouna. des os peints à l'oxyde de fer. rienne. C'est aussi l'œuvre d'un archéologue. Dans la même région. Tissot a retrouvé, presque à fleur Quinze ans avant La Mardnière, Charles Tissot, Mi­ de sol, une quantité de silex et de pointes de flèches régu­ nistre de France à Tanger, paréourut l'intérieur du Ma­ lièrement taillées, datant de la pierre polie; dans une roc et retrouva le tracé des itinéraires officiels des Ro­ série de grottes, de petits objets en terre cuite. façonnés mains, de Tanger à Salé, et de Tanger à . sur un même type, qu'on peut identifier avec de gros­ Il identifia plusieurs villes et plusieurs postes, décrivit sières images religieuses ou des attributs phalliques offerts en détail les principaux vestiges apparents, releva dans à quelque divinité. L'une des grottes, que Tissot appelle ses notes ce qu'il avait sous les yeux : il ne fouilla pas la ({ Caverne des Idoles », est située sur la route des la terre, il n'entr'ouvrit pas le sol pour en exhumer des Grottes d'Hercule. dans une anfractuosité de la Grotte monuments inconnus. Ici comme en Tunisie, il se révéla d'Achaggar, qui surplombe la mer. l'historien de premier ordre, mais il ne pouvait, à cette Si la grotte du Plateau de Marshan, à l'Ouest de époque, .et privé de moyens d'action. pousser plus loin Tanger, a servi de sépulture pendant l'occupation ro­ ses recherches. maine. de nombreux indices attestent son ancienneté. Tissot étendit ses recherches à dès 1917, et les Tout est ancien, du reste, dans ce paysage reposant. La poussa jusqu'à Volubilis où, commencées par ordre de ville de Cotta, signal~e par pline (d'après Tissot : Agla. Lyautey. elles sont poursuivies actuellement sous la di- ou Médiouna). fut un centre urbain antérieur aux Car- 4 TANGER-RIVIERA

thaginois. Le nom de Tingis (. Tidga,_Tandja; apprend qu'Ascalis soutînt la cause de Rome. représentée trahit. pour les linguistes. son origine berbero-libyenne. alors par Sylla, contre les Espagnols aux ordres de Ser Où commence l'histoire ? Là où finit la légende. Les torius. Celui~ci, cependant réussit à battre Ascalis, qu'il poètes. grecs et , nous l'avons vu, ont créé des lé· captura après avoir pris Tanger d'assaut et donna ceUt' gendes qui confondent les génies naturistes et les mythes ville à Bocchus, roi des Numides. apolliniens : le Jardin des Hespérides, les fabuleux Bocchus est mort en 80 av. Jésus-Christ. Ses fils. Atlantes, les Colonnes d'Hercule. Antée et son « empire Bocchus II et Bogud, se partagèrent le royaume. Bogud fortuné ». reçoit en partage la région de Tanger que, dès lors. les Mais l'histoire n'existe pas, il n' y a que des historiens... auteurs latins désignent sous le nom de Bogudiana.. D'après Velleius Paterculus, des Phéniciens auraient En 38, Bocchus II s'empare des Etats de Bogud el: émigré, vers la Lybie, au temps de l'invasion de la Pa­ accepte le régime municipal institué par Rome. Bogud lestine par les Hébreux. Ils auraient fondé Gadès (Cadix) . s'enfuit en Egypte. Fait prisonnier par Agrippa, il est en Espagne. Tigisis (Aïn el Bordj) en Afrique. de même décapité en 31 av. Jésus-Christ. que Lixus. Juba II règna sur les deux Maurétanies. jusqu'en 42 La carte d'Hécatée de Milet accompagne le poste mer­ après Jésus-Christ. II fut condamné à mort par Caligula, veiIeux de Tingis du titre de ville lybienne. pour avoir favorisé la révolte du berbère Tacfarinas. Entre 475 à 450 av. Jésus-Christ. les Carthaginois La seconde période de l'occupation romaine commen· livrèrent plusieurs combats aux Numides et aux Maures. çait. Ce fut la plus utile. Plusieurs villes romaines furent La Numidie, à son origine une confédération de tribus fondées, notamment Zilis (Arzila), Banasa (Sidi Ali Bou presque entièrement composée de Sanhadja, soutenue par D jnoun), et Volubilis. Bien que Tingis fût la capitale Rome, causa la chute de la république punique. du Maroc romain, Volubilis ne tarda pas à' en devenir le centre le plus actif et le plus florissant. Massinissa, le plus illustre des rois numides. tenta de Les fouilles de Volubilis sont en cours depuis 1915, .1 réaliser l'unité du Moghreb. Banasa depuis trois ans. A Tanger, aucun travail métho­ Les Romains réservèrent le nom de Maures aux tri­ dique n'a jamais encore été entrepris. si ce n'est pas quel­ bus établies entre Cirta (Constantine) et Tanger, sans ques amateurs curieux d'archéologie. limites déterminées au Sud. Les intérêts de leur adminis­ Nous dirons prochainement l'encourageant résultat de tration leur feront distinguer deux Maurétanies : la Cé­ leurs patientes recherches. Mais remercions. d'ores et déjà, sarienne et la Tingitane. ceux de nos concitoyens dont les dons récents au Musée A partir de la chute de (105 av. Jésus­ de la Kasbah, vont permettre de se faire une opinion au­ Christ), l'histoire du Maroc se confond avec celle de torisée sur les possibilités d'une étude scientifique de l'ar­ Tanger et de son arrière-pays. II est certain qu'en l'an­ chéologie de Tanger. Et souhaitons qu'une décision s'en de Tanger et Tanger même, appartenaient à un prince suive, qui permettra une prospection méthodique de ta née 32, au temps de la guerre de Sertorius. les environs région où, déjà, avons-nous dit, existent des indices cer­ indigène, Ascalis, que Plutarque ne décore pas du titre tains de vingt-huit points de fouilles, riches des plus de roi, mais présente comme le fils d'un certain Iphtas, grands espoirs. dont Sallustre semble faire un roi. Ce même auteur nous Th. de Chabot.

Tanger. place forte. d'après une gravure du XVllmr siècle. TANGER·RIVIERA 5

The Chief Scour came ashore carly and after a run through the Town Souks and the Mendoubia he re-embarked after passing on Parade delegation of the Girl Gui­ des. Scouts de France and the Eclaireurs Unionistes - Clubs and Scouts. As the Chief Scout left the shore the BP Cheer was « sent up ». by aIl those present. heartily glad to have had the pleasure of seeing him. Mademoiselle Chesneau. Girl­ Scout. presented beautiful flowers with the best compliments of Tan­ gier to Lady Baden Powell. ~~ Procedente de Espana y con el objeto de pasar una temporada en DE RETOUR DE PASSAGE Tànger ha llegado a nuestra ciudad el Senor Marqués de Jura-Real, Madame Avonde-Fromenr, femme M. Clinchant. ancien Ambas padre de Don Joaquin deI Castillo. du Ministre de France à Tanger, est sadeur de France en Argentine. était secretario de Embajada. rentrée à Tanger après un excellent de passage à Tanger. venant d'Es­ séjour dans la Métropole. pagne et se rendant en zone fran­ *'*'" (aIse. M. Robitaillié, qe Neuilly sur , M. Avonde-Froment, Ministre de Marne. était ces jours-ci à Tanger. M. le Ministre de Portugal et Mill<" France à Tanger. a retenu r Am­ Barjona sont rentrés de Lisbonne. en compagnie de son fils et de sa bassadeur à dîner. * belle-filla. ** *** M. Robitaillié possède. on le sail M. Marcheggiano. administrateur· Etaient de passage à Tanger. M. d'importants intérêts dans le Sud adjoint de la Zone. directeur des de Chayla. premier secrétaire d'Am­ marocain et à Tanger. services juridiques. est rentré à Tan­ bassade; le Capitaine Goros-Tarzu. ger, après un court congé passé en attaché de l'Air. et le Capitaine de Italie. Colbert Turjis. attaché militaire à MARIAGES * r Ambassade de France au Portugal ** Accueillis à leur descente de l'avion Le 15 décembre, en l'église du Sa­ Sont rentrés : M. Drouhin, Mnw venant de Lisbonne. par le Capi­ cré-Cœur de Jésus. à Tanger. a été et M. Brodier. Mm" et M. Goyet. taine Luizet. attaché militaire au célébré le mariage de Mll\' Marie­ Mme et M. Serv,mt. Consulat Général de France à Tan­ Louise Ruiz. fille de Don Enrique ger. nos hôtes furent ensuite reçus Ruiz Orsani, ancien membre du par M. Avonde-Froment. Ministre Corps Consulaire. membre fonda­ RECEPTION de France. teur et vice-président à vie de l'Au­ Ils mirent à profit leur court sé­ tomobile-Club Marocain à Casa­ Madame Keeling, femme du Mi­ bIanca. avec le médecin-lieutenant nistre de Grande-Bretagne, a donné jour à Tanger. pour visiter notre ville. à la faveur d'une délicieuse Paul Gire. de l'armée francaise. fils chez elle. le dimanche 19 décembre. du Colonel Gaston Gire, c>omman· journée. et le soir. prirent le train de 18 à 20 heures. une très brillante dant l'artillerie en Tunisie. Offi­ réception. à destination du Protectorat fran­ cier de la Légion d'Honneur-. çaIS. A cause des événements doulou· Tous les membres du Corps Di­ *** reux actuels. seuls quelques amis in· plomatique et Consulaire de Tan­ The Chief Scout and Lady Ba­ times assistaient à la cérémonie nup­ ger, et leurs familles. y étaient pré­ den PowelL arrived at Tangier on tiale. qui fut bénie par Sa Grandeur sents. En outre. comme invités the Llandaff Castle.. Monseigneur Obispo. évêque de Gal­ Français. notons : M. et Mme Le He was met onbo:îrd by Mon­ lipoli. Fur. M. et Mnj(' Usannaz. le Capi­ sieur J. Fenestre. secretaire general La jeune mariée était très belle taine et Mill\' Luizet. of the Bureau Interfederai de Scou­ dans son élégante robe blanche au Un excellent orchestre de dix mu­ tisme in Morocco. and Monsieur large col. au bras de son mari. en siciens. au grand salon. joua des airs Fenouillet. Professeur au Lycee and uniforme de l'armée francaise. variés. c'est dire que l'on District Commissioner of Scouts, Les parrains - suivant l~ coutume dansa avec entrain. in Tangier. espagnole - étaient : la mère du

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mane. Mme Gire. et le père de la Nous donnerons la relation détail­ Paris. dans les mois qui suivirent la mariée. lée de ce beau mariage. qui coïncide grande guerre. avec le moment où notre revue est Le Docteur André Clary est an­ Les témoins etaient le médecin- déjà sous presse. cien interne de l'Hôpital Saint-La­ capitaine Candille. directeur d'hô• pital à Fès; Don Ricardo Ruiz zare et de l'Institut du Cancer de Or.saui. administrateur délégué de la Faculté de Médecine de Paris. la Zone de Tanger; Don Luiz MARRIAGE Nouveau tangérois. il est presque et Don Antonio. frère et fils de Don déjà vieux marocain, puisqu'il a sé­ The marriage took place on Sa­ journé trois ans au Protectorat Enrique Ruiz Orsatti; Don Alberto turday, 27 November, at St. Mary's Olcesse et Don Antonio Onetto. ses francais comme médecin de la Santé Cathedral, Gibraltar. of -Mr. James et d; l'Hygiène publiques. amis d'enfance. assistaient les té­ H. Posso. the eldest son of Mr. and motOs. Mrs. Louis Posso, and Miss Maruja Reconnu dans l'assistance : les Bellotti, the daughter of Mr. and RIF - HOTEL familles Amieva. Marcos. de Mi­ Mrs. Albert Bellotti. A ETE INAUGURE guel. Montero. Cerdeira. Blanco. After the wedding ceremony. the CETTE SEMAINE Madame la Générale Alfau: Mes­ married couple drove to the Grand sieurs Malmusi. Curp. Ruel. M. le Hotd where a Reception was held Le 23 décembre. eut lieu l'inau­ Docteur Marchena. Marco. Parral. to which 350 guests were invited. guration officielle du Rif-Hôtel. Alcayné. Atalaya. Ferrer, Gallego. Subsequently the bridaI couple left Les nécessités de notre mise en Llinas, Rodrigo-Mur. Gimenez. Ga­ for Paris and London where the pages ne nous permettent pas, au­ rassino. Cortès, Carleton. Artesani. honeymoon will be spent. jourd'hui. de consacrer à cet événe Rizzo. Raïda. Olcese. Onetto. Es­ ment important pour Tanger, toute pana. Maestre. Docteur Perez. Hel­ la place qu'il mérite. Nous y revien­ guera. Abrines. Cabrera. Herencia. NAISSANCES drons. de Chabot. etc.... etc... Les architectes sont MM. Raulin Un déjeuner intime eut lieu à Le Lieutenant de gendarmerie et et Duché, de Tanger. Les travaux l'Hôtel Minzah. après lequel les Mil'" Artous, sont les heureux pa­ ont été exécutés sous la surveillance jeunes mariés partirent en voyage rents d'une fille: Madeleine. de M. Meylan. architecte. de noce pour la France. *** La direction de l'hôtel est confiée Nous apprenons l'heureuse nais- à M. Arthur Euer et à Mme Ettee Nous publierons. dans notre pro­ sance d'un beau garçon chez Moulay Le chef de cuisine est M. Roger chain numéro, le reportage photo­ Hassan. caïd de Setta. fils du vénéré Gardon. graphique de la cérémonie nuptiak chérif Moulay Ali El Ouezzani. Le 23 décembre. un déjeuner était *** offert aux autorités de la Zone : MlI., Alice Bonnet. fille de M. et S. E. le Mendoub. les membres du Mn'" Lucien Bonnet. petite fille de BIRTH Corps Diplomatique. de l'Adminis­ notre regrettée doyenne à Tanger. tration. de l'Assemblée Législative. M"H' Madeleine Bonnet. si aimée de The birth occurred of a son ­ du Tribunal, etc... y ont été invités .. la société tangéroise. et petite fille. George Innes John -- on 28 No­ Le 31 décembre au soir. aura lieu du côté maternel, de feu l'Amiral vember, 1937, at Hooe House. au Rif-Hôtel la première grande de Albacete. de la marine espagnole. Tangier. to Dr. and Mrs. G. W. Fra­ fête publique : le banquet et le bal Commandeur de la Légion d'Hon­ ser Anderson. Upon which haoov des Bretons de Tanger. neur. vie.nt d·épouser. au Portugal. event we extend to Dr. and Mrs. M. Hennque Victoria, officier de la Anderson our sincerest congratula­ marine de guerre portugaise. tions. LE BAL DE L'A.S.F.T. La cérémonie a eu lieu à Estoril. Le premier grand bal de la sai­ le 27 décembre. LEGION D'HONNEUR son. que donnait le samedi 18 dé­ « Tanger-Riviera » y ayant etc cembre. dans les spacieux et élé­ représentée. ne manquera pas d'en Le très sympathique Capitaine Gi­ gants salons de l'Hôtel Valentina. donner un compte rendu détaillé. rard, de la Gendarmerie Internatio­ la sympathique Association Spor­ *** nale de Tanger. vient d'être promu tive Française de Tanger. a obtenu Le 27 décembre. en l'église Sainte Chevalier de la Légion d'Honneur. tout le succès que méritait l'activité Jeanne d'Arc. à Tanger. a été béni des organisateurs et le réel souci le mariage de Mlle Yahne Treille. qu'ils avaient apporté à la réussite petite-fille de Mme Imhaus de Mahy. NOUVEAUX CONCITOYENS de leur manifestation. fille de M. René Treille. chevalier M. le Ministre de France Avonde . de la Légion d'Honneur. et MIli' Nous apprenons l'installation à Froment et son Attaché Militaire, René Treille. avec M. Jean Le Guil­ Tanger, du Docteur André Clary. le Capitaine Luizet, le Capitaine lou de Penanros. enseigne de vais­ fils du Docteur Marcel Clary. l'oto­ Jourdain. le Lieutenant de vaisseau seau. petit-fils de M"l(' Le Forestier rhino - laryngologiste parisï'en bien Renaud et le Docteur Colot. du tor­ de Quillien. fils de M. Jean Le Guil­ connu, l'un des premiers chirurgiens pilleur français « Boulonnais ». des 'Iou de Penanros. chevalier de la Lé- chefs du Centre des Mutilés de la officiers du torpilleur italien « P~­ gion d'Honneur, et M"H'. face. du Gouvernement militaire de gafeua ». des officiers mariniers dp. JOSEPH JUAN r- Le coiffeur de l'élite li HOTEl MINZAH • 87. Rue du Statut D.'~ltlES - MESSIEURS 1 Téléphone 12.91 TANGER·RIVIERA 7

({ Boulonnais», ont honoré le bal d'Or, et son menu, fort bien éla­ Présidents, et annonça entre autrl' de leur présence, reçus par M. boré, comportait notamment une que, sur sa demande, M. le Com­ Maure, Président de l'A.S.F.T. er ({ confortable » bouillabaisse, qui missaire Résident Général de France le Docteur Crambes, vice-président. fut vivement appréciée des convives. au Maroc, le Général Noguès, av~it Noté dans la salle : MM. Ployé, lesquels ne ménagèrent pas leurs bien voulu lui promettre une sub­ Caparros, Tagliana, Marcel Lévy. louanges à l'excellent cordon bleu vention destinée à équilibrer le bud­ Chausey et MUH', Desforges fils, Mn. qu'est Mul!' Allard, ni leurs félicita­ get de la zone. Petit, M. Bibas et M"H', M. Cugnet tions à l'organisateur de ce plantu­ II fit part également du don fait et M'lH', M. Salles, Mill<' et MW', Mm .. reux déjeuner, M. Maure, le distin­ par M. le Général Noguès, d'une Modena et Mil .. ; M" Raïda, Lieu­ gué et dévoué Président de l'ASFT. Médaille d'Honneur pour les com­ M. Avonde-Froment, Ministre de tenant Artous, MM. Mollo, Ville· pétitions de football à Tanger, et main, M"w et Mil .. ; M\le Arias; M. France, présidait ces agapes, ayam termina en levant son verre aux à ses côtés : M. Maure, M. le Galène et MlH". M. They et Mm .. ; associations et groupements français de Tanger. MM. Sabatier. Bonnet fils, Mlle Fré­ Consul de France Chesneau, Prési­ dent du Foyer Français; M. le Vice­ mont. MM. Boscheron fils. Saguès et MIl.; M. Nahon et Mme, M. Burgess Consul Fourgeot. Président de la et Mm .. ; MIl .. Friaucourt. Mme Briaud. Société Francaise de Secours; MM. CALENDRIER MONDAIN Saurin. Cha;rier, Prancrazi, Colo­ MM. Missonnier, Pradal, Mlles Had­ Nous insérerons dans le numéto don, Mme et MIl" Pierre, M"H' Wes­ nel Méalin, membres de l'Assem­ blée Législative; MM. Pancrazi et de janvier, le calendrier mondain trook. Docteur Adamoff, M. de Cha­ le Colonel Méalin représl"ntaiem pour cet hiver. . bor. MM. Accarias, Georges Man­ également. le premier la Société A cet effet, ({ Tanger-Riviera )} gin, Docteur Aksionzow, M. Pal­ prie ses aimables lectrices de bien Juat et Mme, MIl .. Latorre, Colonel' {( La Corse », le second {{ L'Al­ liance Française ». vouloir lui faire connaître leurs jours Méalin, M. Mouyal et Mm", M, A. de réception assez à temps pour Lévy, M. Peizieux, M. Boisson et M. le Docteur Crambes, Président pouvoir y être insérés, et' les en re­ M"H', MM. Chiocchi, Ichante, Ma­ .--de. TAmiçale des Mutilés et Anciens mercie très viveméht. nuguera, Mm" et Mil"; Mil" Bézat. Combattants; M, Treille, Prési­ Les présidents des Sociétés vou­ M. L. Selva. Mute SaddouL M. BiaQo dent de l'Association des Officiers dront bien également nous aviser et MUl(', M. Charazat et Mm.., M. de Réserve; M. Dussaud, Présidenr de la date, tout au moins approxi­ Porrron et Mm", Mil.. Carleton. Mil .. du Syndicat d'Initiative; M. Chenay mative, de leurs bals et soiréès de Mand. Docteur Collos, M. Sa­ Président de l'Aéro-Club; M. Saba­ la saison. '- (Téléphone : 14-0i) rarello. M"H' et Mlle, etc.... etc. .. tier d'Espéran, Président de l'Auto­ mobile-Club; M. Vic. Président de l'Association des Parents d'Elèves DANS LE MONDE MUSULMAN IN TRANSIT des Lycées; M. Carayon, Président des Anciens Combattants Républi Among the Gibraltar passengers cains; M. Armand, Président de Nous apprenons l'arrivée dans nô on board the outward bound P. la Ligue des Droits de l'Homme: tre VIlle al' ::lldl Moulay Ahmed ben and O. s.s. « Strathnover », which Docteur Many, Président de l'As· Abdeslam, Chénf dUuezzan, ex· ca lIed at Tangier on Tuesday last. 'socîatÎohdes Médecins francais; M. Pacha de cette ville et frère du was Brigadier-General Percy Gra­ de Maindreville, Président~ de la Grand Chérif Moulay Ali ben Ab, ves, C. B.. C. M. G. ; D. S. O.. the Chambre de Commerce francaise; deslam. weIl known airman. M. Claisse, représentant la S'ociété Moulat Ahmed ben Abdeslam. He was air advisor in Paris for ({ La Française »; M. Goussé. re­ qui vient d'être mis à la retraite. the Peace T reaties and has been Di­ présentant la Ligue Maritime et Co­ sur sa demande, par le Gouverne­ rector of Flying Operations and the loniale; M. Blanc, représentant la ment chérifien, après 17 ans de fonctions de Pacha, dans la ville Hon. General Secretary to the Air « Croix-Rouge »; M. Larour, re­ League of the British Empire. From sainte d'Ouezzan, a été élevé àla présentant les Bretons de Tanger: dignité de Pacha honoraire. 1927-1929 he was the Editor of M. Grangé, représentant les Enga « Air ». gés Volontaires; M. Pancrazi, re­ II vient s'installer définitivement parmi nous, avec toute sa famille. présentant la « Boule Fédérale ». pour vivre auprès de sa mère, S. j\. M. Sexte, représentant le « Souve­ sonfr~r'.' LE BANQUET MENSUEL la Chérifad'Ouezzan et de nir Français», M. Ployé, repré· Moulay Ali ben Abdeslam. ' DES PRESIDENTS sentant l'Union des Français à Nous lui souhaitons la bienvenue. Le banquet mensuel des Présidents l'Etranger; M. Tagliana, représen­ ainsi qu'à toute sa famille. ' des Sociétés françaises de Tanger. tant « Les Travailleurs Français»; s'est tenu au Restaurant du Coq M. Bonnet, représentant les Sous­ Officiers de Réserve, S'étaient fait excuser : Mme Bu­ EL zenet, MM. Pierre André, Estrou­ FLOR,-Y-S que, Me Ménard, HerIaut. Servant. Colonel Feldmuller. FLEURIT A l'heure des toast, M. le Mi­ MINlnH - BIR AVEC GOUT nistre Avonde-Froment, répondant aux paroles de M. Maure, se dé­ clara très heureux de se retrouver The mast select 54. Rue du Statut• Tél. 11.09 dans cette ambiance de franche camaraderie, qu'est le banquet des 8 TANGER·RIVIERA

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HOTEL VILLA DE FRANCE land, Gerrans, M. et Mme J. Goblet, Sr. y BRISTOL HOTEL Sra R. Ruiz, Mme J. Oleye, Mme W. Th. Mme G. P. Adeline, Ml'. and Mrs. Ton­ Dourmoissis, Mlle M. Coll, Rev. A. Dallas Capt. B. Whitehouse, from London; Capt. seth, Mr. and Mrs. Kent, Mr. Munro White, Ennis, MM. P. Plin, Ch. Dulière, A. V. Han­ P. Jennings, from Dublin; Mojor C. Maule, Mr. Paul Kirby, Mr. A. Duthy, Mr. and sen, Ph. Guttin, R. Mc Farlane, M. M. BB­ from London; Left. G. Whitworth; Left. 1\1:rs. Moore, Mrs. A. Mouries, Ml'. J. Millet lafrej, Commander and Mrs. B. J. Murphy, A. J. Rutherford, from Gibraltar; Mr. A. r. and Mrs. L. S. Jast, Mrs. Maud Rogers, Colonel D. G. Gire et famille, Dr. et Mme Avelin, from Alger; Mr. W. L. Bellotti, from Mr. Brayshaw, Miss May L. Brand, Ml'. L. Candille, M. et Mme A. Ruiz, Liorel, A. Gibraltar; Ml'. P. Schufield, from Toulon; and Mrs. Browning, Mrs. Traepel, Mr. J. Argellier, Jouhams, Sr. y Sra R. Ruiz, Mme Ml'. G. Bendall, from Toulon; Mr. H. Moor­ Cook, Mrs. May Mc. Coy, Ml'. K. P. Chap­ J. Bruhl, Mlle Collange, Dr. P. Gire, MM. house, from Eversham; Ml'. Hitchiner, from man, Mrs. G. Rounds, Ml'. and Mrs. R G. Meric, J. Barker, A. C. Gasparini, E. London; Ml'. G. Addission, from London; Renschhaussen, Ml'. T. B. Macdonald. Créange, J. Buzaglo, Hadj Ahmed BaIfrey. Mr. J. Spurring, from London; Ml'. G. Gier, from London; Mr. C. Moss, from Gibraltar; Ml'. T. Castle; Ml'. H. Valarino, from Gi­ braltar; Mr. E. Cattier, from Paris; Mr. EL MINZAH HOTEL EXPOSITION PERMANENTE J. Nichols, from Casablanca; Miss L. Heine­ DE PEINTURE mann, from Berlin; Miss Mc. Neill, from Comte et Comtesse de Biagioni, Ml'. et Philadelphia; Miss M. Faint, from London; Mrs. C. Kirk, M. et Mme A. Cottafavi, SCULPTURES Miss V. Kerpen, from London; Mrs. King, B. M. F. Morald, E. Terrade, T. A. Morin, TAPIS from Southampton; Mrs. et Miss Cerdeira.; L. Lissare, H. Rabisse, Novarro, M. et Mlle Ml'. and Mrs. G. Fitzgerald, from London; G. Garcia, Mme F. Masson, Rev. Dallad TISSUS MAROCAINS M. et Mme Gautier, de Casablanca; M. et Ennie, MM. Dreyden Lewis, J. W. Mustart, aux Mme N. Blandin; Dr. et Mme P. Gire, de Idris Davies, Caïd Mekahoni El Habib, MM. Lyon. M. Jakhon, I. Barraquer, J. Meignon, J. GALERIES D'ART Roseyro, I. Profumo, A. Bettan, A. M. Bou­ line, A. de Mougon, Ch.. G. Duchamin, G. Marcel LEVY Clinchent, J. Scalieur, J. Coriat y Corlat, 83, El Minza·Hôtel - Tanger HOTEL TANGERIA A. Ruiz, S. Pinto, M. Guillamo, J. Bru, D. .Azancot, Defougère, F. Tripiano, Pech-Di­ M. J. Hirch, de Rabat; M. Chérif Moha.­ maadi, Ml'. and Mrs. Rigby Dale, F. H. HOTEL CECIL med Djeli , avocat, de Marrakech; M. Haity-, Snell, L. Clement, G. Lavers, Mr. et Mm~ de Paris; M. Lajus, de Limoges; Mme Bo­ P. Brunschwig, G. Fornarl, Mme F. Masson, Mr. E. F. Carey, of London; Mr. Kit­ garetti, de Casablanca; M. Mathelin, de Mlle M. Coll, MM. G. Olover, M. Jakhon, chin, of Taza; Mr. Wiggins, of London; Paris; M. Mascaras, de Sasablanca; M. J. Roseyro, P. A. Plin, Ch. Dulière, W Lens­ Ml'. Carl Reed, of New-York. Ml'. She­ Jahan, de Rabat; Mrs. Hosali, de Marra­ chner, A. V. Hansen, J. de la Borde, A. de ringham, of Brighton; Miss Grove, of Glo­ kech ; Mrs. Spencer, de Londres; M. Cohen, Mougon, M. J. Nahon, L. Lefrançois, Vil­ cester; Mr. and Mrs. Secord, of London. de Meknès; Mrs. King, de Southampton; .liers, M. Mullender, Ch. G. Duchemin, Lord Mr. and Mrs. G. E. Shelvoke; M. et Mme Mrs. Benson, de Londres; M. Ponty. de Robert Crichton Stuart, Mr. and Mrs. R. de Chenivesse, de Casablanca; M. Gueride, Rabat; M. Forster, de Gibraltar; M. King, Dale, Snell, Commander and Mrs. K. J. de Casablanca; M. François Lafont, de de Bruxelles; M. Smith, de Boston; M. Murphy, Mr. and Mrs. M..Sloss, A. Kosh- San-Sebastien; Ml'. Charteris Elliott, nf Martin, de Londres; M. A. King, de London; M. et Mme B. Boogaard, de Safi; Bruxelles. Ml'. D. Burrow, from Manchester; Sr. D. G. Octavio, de Jerez; Mr. G. Roussin, de AGENCE de Rabat; Mlle Auber, de Nice; M. et ALFRED RUBERT Mme Epinal, de Paris. 7, Boulevard Antée - Tanger HOM Motor Tours Téléphone : 2201 For your Travel VENTES, ACHATS, LOCATIONS, and Excursions AFFAIRES IMMOBILIERES Escalier Waller GERANCE D'IMMEUBLES PRETS HYPOTHECAIRES (El Minzah Gardens) OUVERTURE DE CREDIT TANGIER POUR CONSTRUCTIONS. ASSURANCES .. TANGER·RIVIERA 9 La""t}tU d6Utee d'tUt et d'Îft,~ fl61â ted a,.,ti4ted 9,

Un des plus grands peintres anglais, Wynne Apperley, un de ceux que la réputation mondiale classe au niveau des Manet, des Renoir, des Goya, est, depuis plusieurs années déjà, fixé à Tanger, où son riche talent trouve sans cesse matière à inspiration artitisque. Britannique aux èheveux blonds, ayant aimé et épousé une femme d'An­ dalousie, Apperley, seigneur nordique, sait le charme pro­ fond des choses les plus humbles. Il les peint comme en La femme de Grenade. rythmes saisisssants et parfaits, les chante le grand musi­ cien Granados. Une toile d'Apperley est une affirmation de plénitude. ce qui n'exclut d'ailleurs ni la délicatesse, ni le recueille­ ment, une sorte d'ensorcellement de quelque chose qui évoque la féérie, le conte oriental, une légende éclatante de gemmes et d'ors assourdis.

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W. Apperley « El Gitano rubio de San Nicolas ». (Portrait du petit Georges Apperley).

« La V alenciana » (Portrait de Mme D ...) EL ORIENTE INTIMO CAPTURADO POR APPERLEY. El pintor medita. Tiene ya una VISIOn mas inclSlva. Parce como si extendiera sobre su paleta un ligero velo Es significativa la evolucion de Apperley dcsdc su pri­ que templara la exuberancia oriental. La factura juvenil, mer contacto. en Granada, con el sol meridionaI. toda orgia de colores vivos, cede ante las mas intimas La luz y el optimismo andaluces deslumbran a este an­ pinceladas deI mundo interno. gJosajon, y son sus cuadros sinfonias policromadas de i Gris en Oriente ! Ya ve Apperley hasta la subreali­ tono brillante. dad. Ahora nos ofrece la esfinge de Sakara sublimada. Le embriaga la voluptuosidad de la naturaleza. El colo­ humanizada. La dureza de la cara negroide tiene tona­ rido exuberante deI cielo, deI campo, de las flores. irrumpe lidades de flores norteiias. en el lienzo. En otro cuadro, nos muestra el Erechteion despojado Mas viene el sociego, con los aiios. La pupila, hecha al de la densa luminosidad ateniense. El retablo de las finas fûlgido paisaje, recoge los matices delicados. Distingue los cariatides evoca el recuerdo de las muchachas con que los tonos mas suaves. Vikings poblaran sus leyendas. 10 TANGER-RIVIERA

La intulClon deI artista le ha iniciado en los misterios de las civilizaciones mediterrâneas. Aprisiona el Oriente soterrefio, despuès de romper la halagadora y abigarrad.l superficie en que se arropa aquel mundo antiguo. para proteger contra el profano la delicadeza de su intimidad. Dè la fortisima polifonia de colores ---- antafio turbadora sabe extraer los matices suaves que se esconden con .pudor de virgen. • lIllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll11111111111111111111111111111111111111'

'])Ufniè~e Q udititJ,~ tt-UBllq.ue du &ft4e~tLfl,tO-i~e

Le Consenratoire de Tanger est de création récente. Dernière née au Maroc. notre Ecole de Musique don­ nait. le 21 décembre, sous la présidence de M. Avonde­ Froment. Ministre de France, sa première audition pu­ blique. devant une assistance d'amateurs de musique qui emplirent entièrement la salle du Valentina. Mm" Victor présentait ses meilleures élèves de h classe de piano supérieure. Le programme était judicieusement composé de mor­ ceaux où tantôt la « virtuosité », tantôt le « sens mu­ sical }) entraient en compte. Quant au « niveau }) de~ morceaux joués. notre qualité de membre du jury de r excellent Conservatoire de Rabat nous permet de dire qu'il était équivalent à ce qui y est exigé aux examens de cette classe à pareille époque de l'année. Apperley. Portrait de Mill. Apperley. M'Ip, Jacqueline Romand, Germaine Bernard. Syl viane Ployé, ont assurément toutes trois de réelles con­ Après avoir beaucoùp voyagé. beaucoup étudié son naissances musicales et sont ce qu'on appelle au Conser­ violon. MI'" Maximoff réapparut devant le public. à \'atoire des « natures musicales ». Tanger, où habite sa famille. Toute jeunette, Mll" Romand a fait preuve d'une Elle possède maintenant la technique de son instru­ bonne dextérité dans Scarlati, de sensibilité dans Rach­ ment. Son jeu est clair. vigoureux, éclatant. Ses sono· maninoff. Cette enfant a beaucoup de dispositions et rités ont de la souplesse et sa palette est riche en cou elle est à bonne école. ieurs variées. Elle phrase la mélodie avec à propos, Mlle Bernard, un peu nerveuse, a des aptitudes a b l'accentue comme il convient, marque le rythme aver virtuosité. Toucher un peu fort dans Toccata. Une fermeté. Les interprétations de la grande fillette res­ main gauche excellente. pectent la lettre des textes. Elles sont fraîches, élégantes. Mil" Ployé nous plut beaucoup dans la Nocturne d~ pleines de bonhomie, d'entrain, voire de fougue. Dans Liszt - dans sa seconde partie surtout - un morceau une Contemplation, morceau de F. Victor, où l'on de grande difficulté. entend chanter les steppes et l'Orient, la jeune artiste ménagea habilement les contrastes d'ombre et de lumière. Elle sait chanter la « cantilène » et ses accords, déjà, parviennent à toucher le cœur. Née en France, fille d'un ancien officier de la marine Mil" Zoya Maximoff a assurément. devant elle. Un russe. Mil" Zoya Maximoff a seize ans. Il y a cinq ans grand avenir artistique. ou six, nous l'entendîmes à Rabat, en « enfant pro­ Il [-:erait injuste de ne pas associer au succès de cette dige ». Elle succédait alors. aux Beaux-Arts, à cette jeune virtuose, la brillante accompagnatrice, Mnl<' Victot autre enfant prodige, la petite pianiste Jacqueline Nour­ Endovitzka, et aussi le Conseil d'Administration du Con­ rit. Zoya, la petite violoniste, fut reconnue par la cri­ servatoire, sous la présidence dévouée et autorisée de tique. unanime. comme une nature exceptionnelle. M. le Colonel Méalin. Ch. TANGER-RIVIERA II

haute intelligence et de caractère noble, doux à l'écurie autant que fougueux au dehors. léger et souple; de plus, d'une endurance inouïe, qui leur permet de cou Mil' M. Kéressélidzé. fille du Général, notre concitoyen. l'il' 48 heures d'un seul trait. Le mot pur-sang arabe fi," dont on sait la compétence en matière d·équitation. veut peut être appliqué qu'à eux. bien nous donner son précieux avis pour compléter l'ar­ Dans le monde' entier. il n'existe pas un cheval de ticle paru sur le cheval arabe dans le premier numéro de selle. digne de ce nom, qui n'ait une quantité plus ou notre journal. moins prononcée de sang arabe. * C'est avec les invasions des Arabes que le sang de leurs Cheval arabe. deux mots** qu'0!1 applique à tous les chevaux se répandit partout. En Europe, il n'y avait chevaux orientaux ou africains. Erreur. Même les che· que de gros chevaux de trait. lourds et trapus. vaux syriens qui se rapprochent le plus de l'arabe. ne En Asie et en Afrique, les chevaux étaient de taille peuvent être qualifiés de pur-sangs arabes. minuscule et de peu d'endurance. La fusion du sang La pureté de cette race ne s'est conservée intacte que arabe donna alors à l'Europe les chevaux Andalous, Tar bais. Hongrois. etc... En Asie aux Persans. aux Geor· giens. Kabardos. Karabagh. aux fameux Turmans. Khur· des et autres. En Afrique. aux Angolas et Barbes. L'Amérique, continent où la race chevaline n'existaI! pas, fut peuplée par les chevaux Andalous et Portugais, d'origine arabe. Ainsi, chaque cheval américain porte en lui une certaine dose de sang arabe. N'oublions pas les fameux pur-sang anglais. nouveli(' race dont la juste renommée est due à leurs 75 j; de sang arabe. Mais leurs formes sont devenues anguleuses et sèches sous l'influence du climat; toutefois. la légèreté et la rapidité de leurs nobles ancêtres leur restent presque en­ tièrement. En définitive. supérieur à tous les chevaux du monde par ses qualités physiques et morales. il n'est qu'un chevaL le cheval arabe ! II est bien entendu que l'étude du cheval en général. et en particulier celle du cheval arabe, demande des volume~ entiers; nous n'avons pu. dans cet article. en donner Cheval arabe d'un type parfait. appartient à l'Ecole qu'un vague aperçu. d'Equitation du Souani. M. KERESSELIDZE.

dans certaines tribus de la région du Nedjed. Les pur­ sangs arabes se divisent en quatre branches : Obayan. Chamar. Handaani et Saglaoui. La première réunion du Tangier-Hunt a eu lieu le Mais les plus nobles. les plus parfaits à tous points 1pr décembre. près de la route de Fez. dans un site ra· de vue, sont sans contredit les Saglaouis. D'après le vissant. L'admirable meute si homogène du Colonel Du recensement de 1891, leur nombre n'atteignait que 5.000 rand a brillamment pris la piste. Mrs. Benyon. whip têtes. Aujourd'hui. il est certain qu'il est considérable­ de r équipage. la soutenant avec brio. montée sur H ec­ ment réduit. tor. son beau pur-sang blanc. * Malgré un terrain un peu lourd, les chevaux ont allégre. Caractéristiques : 1 mètre** 55 de hauteur, la tête fine ment suivi le train assez vif, et se sont tous retrouvés à et sculptée aux yeux immenses; le garot assez fort. reins l'hallali. et croupe horizontaux, queue détachée, cuisses carrées, Remarqué à cheval : ventre ramassé, jambes longues et fines, sabot haut : le Colonel Durand, maître d'équipage. et Mrs Benyon ; Saglaoui est une statue vivante : une peau transparente Marquis et Marquise Théodoli ; Colonel Lamb et Miss au poil fin et soyeux. C'est le type idéal du cheval. De Bellough ; Ml' et Mrs Burgess; Mrs Allen; Mill!' Arna 12 TANGER-RIVIERA von; Miss Kemp; Miss Sinclair; Misses Jocelyn et attrayant que le Fronton, un des plus beaux et magni­ Nancy Avarne ; Mt. A. Hassan fiqets édifices parmi ses similaires du globe. Parmi les spectateurs venus en auto pour admirer On sait que le jeu typique de la pelote basque est. ce sportif et élégant spectacle, notons au hasard : Mrs aujourd'hui, considéré comme un sport universel. La Mainwaring; Mrs. Avarne; Mrs. Lamb; Mrs. O'Grady; pelote basque. sport passionnant, continue à capttrer Miss Weston ; Mlle Charles-Roux; Mlle G. Le Fur; le l'attention toujours croissante de notre pub!.ic. On peut Général Kéressélidzé; M. Arnavon: le Lieutenant de assurer, sans crainte d'erreur, que le jeu de la pelote bas­ vaisseau Larcher; Mr Jenkins. que, du reste, constitue en soi le spectacle favori du pu­ CABRI. blic l~caI, ainsi que celui des étrangers, qui trouvent dans le cadre de la Cancha un objet passionnant d'amusement, (Les réunions du Tangier-Hunt auront lieu dès main­ par la beauté du jeu et par l'agilité et l'adresse des « pe­ tenant une fois par semaine). lotaris », dont quelques.uns jouissent d'une réelle sym­ pathie parmi les spectateurs. Si nous ajoutons à ces qua­ lités caractéristiques sportives, l'intérêt du « Pari Mu­ tuel », qui transforme le Fronton en un véritable Casino". on peut facilement comprendre que le Fronton de Tan­ Jeudi dernier, au sortir du bal - très réussi - chez ger soit le lieu préféré et le rendez-vous du monde spor­ Mme Averne. le Général Kéressélidzé eut l'excellente idée tif et mondain. d'improviser une partie de chasse au sloughi -- chasse au lièvre. s'entend. Quatre autos partirent. au petit jour. aux confins de la zone, dans la région de Bougdour. Là. des rabatteurs furent réunis rapidement et. dès le premier signal, une « Tangier-Riviera » who always takes delight in sloughia leva un premier lièvre. La meute partit comme showing up the positive values of ou City, can only un éclair et bientôt. les hommes ramenaient la pre­ congratulate itself in having a place of recreation as mière victime. La journée commençait bien. Par un temps attractive as this magnificent Fronton, which is one of idéal. les chasseurs. derrière la meute, se mirent à arpen· the most beautiful amongst those you find around the ter la vaste plaine. entourée de collines. Les sloughis, World. fiers et ardents, furent à hauteur de leur tâche. Les chas· For it is weil known that the typical basque game seurs. il faut le dire. le furent aussi, la plupart du moins... today has the standing of a universal sport, continuing Et quand. satisfaits du tableau. la petite troupe songea to attract the always growing interest of the public. It au retour, on s'aperçut que l'heure du déjeuner depuis may be assumed with absolute certainty that the game longtemps déjà avait sonné. Heureusement, quelques. of « pelota » constitutes in itself he favourite spectacle uns avaient pris des précautions gastronomiques. of ou visitors, who find in the frame of the Canehan La partie de chasse du Général fut des plus agréables, (or its ring) a most exciting subject of entertainement à tous points de vUe. Y avaient pris part : Mme et Mlle by the beauty of the play and the skill and agility of Kéressélidzé, Mme Arnavon. M. Arnavon, Mlle Jocelyne the players (or « pelotaris »), somme of which enjoy Avarnet M. Avarnet le fils de Lady Scott, Mr. Cook, real fame and admiration. If to these attractive sporting Mlles Cook, Mme Benoist. Mlle Benoist, M. de Chabot. characteristics we add the interest of the « Pari Mutuel » that transforms the Fronton in a real Casino, it is easy understand why the « Fronton Tanger» is the favou­ rite meeting place of the sporting world and high-life of Tangier. La première sortie du Tent-Club a eu lieu le 13 dé· cembre, en montagne, sur territoire de la zone espa· An English Pension (El Farhar) on the Mountain. gnole. De nombreux clubmen y prirent part, nonobstant les conditions du terrain, particulièrement défavorables à cause de la quantité exceptionnelle de pluie tombée cette année. Cavaliers et montures s'en sont bien tirés et le premier quadrupède rencontré ne tarda pas à être amené en broche et cn trophée. Le temps s'étant remis au beau et au sec. la seconde sortie est imminente.

Parmi les attractions importantes de notre ville, Tan· ger peut assurément se féliciter de posséder un lieu aussi TANGER·RIVIERA 13

Por S. GONZALEZ ANAy A. De la Academia Espanola.

(Continuacion) . _. Se vive bien en nuestra tierra - su interlocutor le asegura - pues no se carece de nada de cuanto es La bondad comunicativa de un consumidor tangerino, comodo, 0 supérfiuo, y alegra la vida dei hombre en te induce a escuchar sus preguntas y a corteses contes­ las ciudades de turismo. El clima cs dulce en· el in· taciones; y este palique, a neustro héroe, le orienta vierno - temperatura media de trece grados ; y dieciseis sobre otros aspectos de la ciudad en que se halla. Sabe. en la octonada ; - y no caluroso en estlo. La prima­ es tan suave, y la fiora tan rica - desde la ardiente y multicolor de lod tropicos hasta las oriundas de las regiones que el norte azota con sus hielos, - que ha hecho posible una leyenda de la antiguedad mitologica, halagadora para Tânger : que el Jardin encantado de las Hespérides, el de las manzanas de oro, tuvo su asiento en esta zona.

por el, que T ânger tiene organizados los deportes : la natacion, el escultismo, el yachting, cl futbol, el tennis con varias pistas que aseguran novilidad a sus ra­ qUHas - la equitacion, la aeronâutica, un fronton de pelota de estilo vasco, un campo de golf, en Bubana, que consta de nueva agujeros; equipos de polo que juegan de octubre a mayo; y otras muchas competi. ciones deportivas, sin contar con las cinegéticas, en las Sigue adverando el noticiero que sobresale por su exotismo y su inte(és emocionante. ocn el atuendo alegre de batidores, la caza a caballo y - En Villa Harris, que es un parque, rendez-vdus diplomâticos en Charf el Akab, y a que pueden acudir de familias acomodadas, lleno de pérgolas y fuentes,; y con lanzas, de los veloces jabalies; que organizan los una magnifica piscina, se toma el te, se dan conciertps, los espectadores que gusten de estos lances de monteria. se celebran concursos denadadores, a los queaclldenlas - 14 TANGER·RIVIERA

muchachas a lucir las bellezas de sus contornos bajo los israelitas; y ocho mezquitas de importancia. a mas de maillots chorreantes ; se baila. y discurren las horas en las pequeiias. que son innumeras. cual corresponde a agradables abandonos. Dcsde la ciudad se organizan. un centro de mahometanos de la densidad deI de Tan­ en auto y en tren. excursiones : a la Punta de Mala­ ger. Esto, en 10 que ataiie al espiritu en su aspiracion a bata; al Xarf. de bermoso belvedere dominador de la 10 eterno y a las practicas religiosas ; que en 10 atinente bahia. de la cuidad y de sus huertos. y de las costas al goce de los sentidos en su relacion con el atte, tam­ espaiiolas: al Cabo Espartel, centinela deI continente. poco carecemos de sus primicias : conciertos. comedias. 'que vigila la azul entrada deI Estrecho ; a Tetuan. la ciu­ y cines en la lengua vernacula de Marruecos y en las de 'dad santa. tan castizamente agaren ; y a otras antiguas Espaiia y Francia : y otros diferentes y entretenidos poblaciones dei Protectorado de Espaiia. como Xauen. especraculos. La playa. que es famosa por la finura dl? ia misteriosa. intecta de revocos occidentales; y Alca­ sus arenas y 10 suave de su declive subacuatico, se cubre zarquivir, donde anidan las cigueiias que bajan de Ex­ edcasetas y de sombrillas en las maiianas estivales, y el tremadura y de los pueblos sevillanos. También. a la gaua de nereidas y de tritones. zona francesa. a las ciudades legendarias. evocadoras dei El turista, que escucha las referencias dei informador. prestigio deI viejo Mogreb. como Uazan. cuna de los abandona junto a su bock, que aun esfervece con las xorfas sagrados. santa para los moros y los hebreos ; burbujas de Gambrinus, la Guide Bleu, ya innecesaria. Fez. y Rabat. y otras muchas. como Marrakech. que La voz que le aborra las pesquisas sobre las paginas com­ conservan eI alma pura dei pasado y la patina deI mi pactas dei grueso volumen, le advierte que aquella' plaza ll?no en las piedras leprosas de su n>cinto. en que se encuentran. y el bulevar que de ella parte. y las modernas avenidas de la cuidad deI Estatuto, hace unos aiios, eran dunas con salpicones de chmberas y aIgunas jaimas entre espinos. Las vias trazadas y exentas en el papel milime­ trado de los proyectos, se convierten, con actividad desu­ sada, en realidad arquitectonica, y la poblacion creee con tal premura que nos da tiempo al propietario de los inmuebles construidos a colocar los albaranes. TaI es. ya, la afluencia de pobladores que buscan en el clima de nuestra tierra y en la paz social que disfrutan el tibio sol deI claro invierno y el bienestar de sus descansos. El viajero recuerda las impresiones de otro viajero insigne que estuvo en Tanger y escribio un libro sobre , lIeno de color y de mugre. Sonrie al ingrato recucrdo de aquella ciudad que vio Amicis, de unos quince mil habitantes, de calles hediondas y hoscas, sin un albergue con limpieza, ni un coche de cabalIos, ni un teatrucho; que fué fenicia y de Cartago, y de las âguilas de Roma. y de los visigodos, y de las arabes, y de Portugal y de Espaiia ; y ahora, ya, de nadie y de todos - tan siglo X y siglo XX - que, por virtud de las edades, y deI progreso, y de los hombres de otras razas las autoctonas, ha vuelto a ser Jardin de Hespé­ rides, y es africano oasis de hondas quietudes de la vida muelle europeil. Y emjorio de lujo y turismo. acogedor y luminoso. En Tzm,ger coexistent respetuosas. unas con otras to­ S. GONZALEZ ANAYA. lerantes. cuatro religiones distintas con sus liturgias y De la Academia Espaiiola. sus templos : cinco iglesias para catolicos. une capilla protestante. un buen porqué de sinagogas y oratorios (Bois gravés de Mangin).

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écrire à l'OFFICE DU TOURISME Dar-Niaba. - TANGER. TANGER-RIVIERA 15

aux muscles souples, ne demandant qu'à dé·· penser les forces quî la font vibrante. Dernier temple où ils s'élèvent au-dessu..s du commun, ils font à notre ville une parure de leur prestance et de leur belle allure. Ca·­ valiers et cavalières apprécient le souverain plaisir de serrer les flancs embués d'une ner­ veuse monture, avec laquelle ils font corps, qui les emporte en un galop fou vers des lointains toujours nouveaux, ou les promène au petit trot dans la splendeur fraîche d'un matin fleuri de soleil. Dernier carré de l'équitation, Tanger est vraiment une ville qui mérite le titre de Paradis du Cheval et de son cav:lli,"r

LES CAPRICES DE LA MODE Une grande révolution vient de s'accom­ plir, chez la femme aussi bien q\le chez l'homme. C'est de la mode que nous parlons. La poitrine, chez la femme, prend de l'ampleur, les tailles s'accusent - et se font d'ailleurs acquitter - les cheveux repoussent, font le tour de la tête et se retroussent en arrière. Les robes, à force de le leur prêcher, ont f'OESIES DE DECEMBRE verbe provençal. C'est tout le mystère df' décidément pris le chemin du retour à la Les dancings de la plage ont fermé leurs la " cathansis " d'Aristote, celui aussi de terre, malgré les jeunes filles qui adjurent la poésie pure de Brémond. portes. Par contre, Florys « qui fleurit avec leurs mères, au nom de l'hygiène, du sens Et l'on se prend à rêver que ces fleurs goût 'J, a mis, rue du Statut, ses plus belles pratique et de la beauté pure, de ne point parures. Et, tandis que retentit sourdement. qui naissent, et ces fleuristes qui illuminent. retomber dans les erreurs passées et dou­ I(',omme disait Mallarmé " le premier choc nous donnent, à Tanger, un peu de poésie loureuses. Comme si une protestation quel­ (!es cymbales de l'hiver ", nous admirons de fin d'année mourante... conque, au nom de n'importe quoi, avait li. Tanger les beaux mimosas qui viennent jamais pu changer la moindre des choses à d'ouvrir leurs fleurettes d'or. la dictature de la mode, reine fantasque et LE SLOUGHI, VEDETTE DE CINEMA La plage a fermé, les fleurs se sont épa­ mystérieuse. imuies. Décembre nous ramène-t-i1 à la Le chien sloughi est en ce moment très Les hommes, eux-mémes, les jeunes sur­ poésie de la vie ? à la mode à Tanger, et ailleurs aussi. tout, n'échappent pas à son empire. seule­ Poète, tes accents ne seront que plus beaux Sait-on qu'il y a un sloughi, vedette de ment, les changements s011t plus lents et Si tu leur fais nommer une grande espé- cinéma ? Voici l'histoire. avec ses horribles plus nuancés. Le chapeau melon mit près [rance... détails. de vingt ans pour reparaître, et encore ne Après les mois de soleil éclatant, qui n y avait, à Rabat. il y a cinq ans, un le fait-il que timidement. faisait pâlir les contours' des choses, je ne jeune employé des Postes, fils de postier ­ La plus grande des récentes nouveautés sais quelle clarté plus limpide et plus pré· son nom nous échappe - receveur à !frane. masculines est la résurrection de la mous­ cise de l'automne marocain, une espèce de Le jeune homme, à cause de son long cou tache. On la croyait bien morte, définitive­ recueillement de fin d'année, donne à cette et de ses longues jambes, était, par ses ca­ ment ensevelie au fond des vieux almanachs saison un charme grave et mélancolique marades, surnommé (' Le Sloughi ". d'avant-guerre. Seuls, quelques quinquagé­ peuplé de souvenirs et de rêves. C'était un garçon fort sympathique. Re­ naires attardés et sincères, osaient encore Les mûriers de Chine et autres arbres marqué par des cinéastes en tournée, il se en orner leur lèvre supérieure. Quelques à feuilles caduques n, se sont dépouillés fit des amis parmi eux, s'en fut à Paris, jeunes hommes aussi, désireux de se vieillir de leurs parures. Mais les rosiers, mais les tâta du cinéma... et réussit. Il prit comme un peu, afin de passer à la promotion au mimosas, mais les hibiscus se couvrent de pseudonyme non pas Sloughi mais choix, étayaient leur nez d'une courte brosse fleurs et les colonnes des villas du boule­ à dents à l'abri de la soupe. Guy SIoux ». vard, des villas de la Montagne, ne vont Dans le film " La Porte du Large don- Or, de même que, Mesdames, nous assis­ pas tarder de se cacher sous la robe vio­ né à Tanger la semaine dernière, il était tons à une adorable renaissance de la poi­ tette, ou rose, ou blanche, des jeunes plan­ J'une des quatre vedettes. trine, vous assisterez au retour oITensif de tes qui grimpent le long de leurs fils. la moustache. n est vrai aussi que le paysage est di­ Bien entendu, il ne s'agit pas de folles V"ersement coloré par l'état d'âme de celui TANGER, PARADIS DU CHEVAl, floraisons de jadis, à la gauloise, à la qui le regarde. Pour l'un, la mélancolie dis­ Victor Emmanuel, ou à la Guillaume d'avant parait sous la grâce de la fleur. Une rose Nice est fière de se parer du titre de la défaite. C'est très petitement, comme de décembre est, plus qU'une autre, exquise. Paradis du Chien ". Elle le mérite, en Rotschild à son début, que la moustach'~ disait, en un des plus beaux vers du monde. eITet, car même sur la Promenade des An­ tente sa fortune renaissante. Et c'est sous le dur Agrippa d'Aubigné lui-même. Et. glais, les chiens de toutes races et de tous le nez des jeunes et élégants hidalgos, quand, dans l'Avenue, les palmiers ploient poils ont la permission de M. le Maire de qu'elle s'essaie à d'humbles triomphes. De­ sous la poussée du vent, écoutons Verlaine : se mêler à la foule des humains, sans que puis si longtemps qu'on la rase, elle se mé Les sanglots longs des violons de l'au­ jamais quiconque s'en oITusque. pas même fie. n'est-ce pas ! Elle semble hésiter et tomne bercent mon cœur d'une langueur la gardienne des chaises. monotone... n A Tanger, c'est le cheval qui est en hon­ Que nos pensées soient couleur de rose neur. Tandis qu'ailleurs, la plus noble con­ 11uJ,fI(,- 1j.elaelun-4h,h" ou couleur de feuille morte, voilà cependant quête de l'homme est jugée tout juste bonn,~ que nous trouvons toujours, pour nous les à traîner des fiacres ou des arabas, à Tan­ TAILLEUR POUR DAMES chanter, un poète ou un autre. ger, le cheval est chez luî comme il l'est ET HOMMES Demain, ce sera le jour de l'An. Aujour­ dans l'Avenue des Champs-Elysées ou dans d'hui, nous enterrons l'année morte. Et le les plus élégantes villes d'Angleterre. vent du large est une pavane, pareille a Au ronronnement monotone d'un moteur. Diplômé pour la Coupe cene de Maurice Ravel, une pavane pour une à l'odeur d'huile et d'essence, beaucoup de à r Académie de Barcelone lnfante défunte. Tangérois, en commençant par M. le Maire. 30, Paseo Cenarro TANGER Qui chante son mal. enchante. dit un pro- préfèrent le joyeux hennissement de la bêt8 16 TANGER-RIVIERA ne plus très bien savoir de quel côté elle MaL, peut-être bien, aux bijoux, préfère­ quel' de 10giqu'O. Cela est faux; la petite cJ,o doit se retourner. raient-elles une feuille de salade ? tout à l'heure obéit à une logique merveil­ Rien n'est plus émouvant que cette re­ leuse, à une sorte d'instinctive sagesse qu'on surrection. On a envie de leur crier : " Cou­ LE BAKAL a~rait tort de prendre pour de la folie. La rage ! '), à ces minces moustaches en forme C'est le sympathique Hadj Mohamed Ab­ regle du jeu est, à notre sens, la suivante < de sourcils épilés, qui mettent naïvement delmaleck, un bakal lettré, qui tient bou­ notre époque, plus tendue que d'autres re­ entre paranthèses les narines frémissantes dé~nse tique actuellement au .. 42 du Boulevard Pas" clame d'une foule de femmes une de nos jeunes muscadins. Mais il y a aussi letir~ teur, qui nous avait renseigné sur l'origin'O nerveuse virile; c'est au-dessus de les jeunes rédacteurs qui s'y mettent, et le L!~ moyens. La petite femme de ton;:; à 1heu'-e dernier des visages-nus de nos fonction­ du joli terme local : " El Bakalito ". bakal, selon lui, descend des Chorfas Baka­ travaille d'une main et joue de l'autre. Elle naires d~ la zone est en train de se sou­ Iyine. Ceux-ci, autrefois, avaient à Tanger. reprend de la main droite le droit qu'elle mettre à la nouvelle loi, une loi qui ne le monopole du commerce des épices. a perdu de la main gauche. sera pas soumise à la prochaine Assemblée Un de nos lecteurs nous rappelle à ce Vous direz peut-être que, ce faisant, elle législative ! sujet qu'à l'époque de l'obscurantisme mé­ est une écervelée. Ecervelée, admettons le Mesdemoiselles - et Mesdames - le goût mot, il plaît tout à coup parce qu'il n'est des baisers va changer. Et cela. peut-être. diéval en Europe, ce sont précisément les épiciers de Tanger, c'est-à-dire les mar­ pas ,me accusation, mais une excuse. Ecer­ transformera le monde ! chands de drogues arabes, qui, au temps velée, soit. Mais par qui ? Qui lui a pris de Rabelais " le bachelier ", tenaient leurs la cervelle à cette petite qui a envie de lJN PRECURSEUR assises sur le " Mons Pistellarius " devenu jouer? Celui qui lui a donné une auto et Henry de Rouviêre est, à n'en pas doute;'. le Montp'lllier de nos jours. Ils étaient, alors, lui fait faire un rude travail, un trop rude l'auteur du premier guide touristique en aussi, chirurgiens, médecins et barbiers. No­ travail ! France. Ce précurseur a été édité en 1713 ! tre correspondant se pose dès lors la ques­ Aussi, elle se rattrape. L'auto, après tout. On s'occupait déjà de tourisme ! tion si " bakal " n'est pas la déformation n'est pas un vice, c'est une compensation. C'est à la suite d'un voyage à travers de " bachelier ", terme qui, au Moyen-Age. L.a petite femme se dit : " Le volant, j'en nos provinces que fut écrit " Voyage du désignait une sorte de savant. al marre et, à mon âge, j'ai droit à la vie Tour de la France ", livre très intéressaIlt L'exercice de la chirurgie était, en effet. Je veux un peu d'air sur ma main si jolie. et parfaitement documenté. au Moyen-Age, le principal attribut de l'épi­ qui n'est pas faite pour l'esclavage, il faut Henry de Rouvière, homme très érudit. cier-barbier, ce qui en faisait un homme la distraire de l'éternelle électricité n. était conseiller du roi et apothicaire ordi­ resj:ecté, honoré, et redouté aussi, car ce Une écervelée, la petite femme au pantin? naire de Sa Majesté. n'était pas un plaisir, nous disent les vieux Allez le lui dire ! Voici ce qu'il écrivait, pal' exemple, en écrits montpellerins, que d'aller subir une parlant des habitants de Béziers, ville dont opération dans sa boutique obscure, où il COIN DES AMATEURS. il vant? les charmes : rasait la barbe et pratiquait la saignée, tout " ...On les accus~ d'ètre un peu légers et A la Galerie d'Art (M. Marcel Lévy), on en recueillant et distribuant les nouvelles inconstants; ils sont cependant civils et peut voir cette semaine quelques objets très du jour. Figaro pouvait chanter : affables aux étrangers, les femmes aiment intéressants. Citons, en premier lieu, un Venez, venez à ma boutique for.t les jJarties de plaisir, la promenadè, ie grand tableau de Mario, le célèbre peintre Pauvres malades, venez là. argentin, œuvre intitulée Dans le Rio jeu et autre3 divertissements n. Prenez, prenez mon spécifique, Rouvière savait déjà qu'une réputation de la Plata n. De tous maux il vous guérira. joyeuse est capable d'attirer le touriste ! Signalons également deux toiles de Dirck Faut-il donner un coup de peigne '? Nous en prenons bonne note à Tanger­ Janssens, de la meilleure époque; quelques Messieurs, on est bientôt servi. Riviera n. tableautins d'Apperley; enfin, deux fort Ordonne-t-on que l'on vous saigne '? jolies natures mortes " Fleurs de Tanger Je peux vous opérer aussi. de Mlle A. Buzenet, artiste dont le réel I.E PORTE-BONHEUR Hélas, il lui a fallu opter entre le bis­ Il parait que le dernier cri en Europe. talent nous est une agréable révélation. touri et le blaireau, et, depuis la fonda­ Très intéressante également la collection en ce moment. est d'offrir une tortue, vi­ tion de l'Académie royale de médecine en vante bien entendu. Pourquoi une tortue ? de dessins au crayon blanc sur fond noir. France, par Louis le Bien-aimé, force a ét:' du peintre Aden. QUèlles vertus spéciales peut bien avoir cet à Montpellier, au bakal tangérois, d'aban­ estimable animal, pacifique et lent ? Quelques fort belles sculptures de de Hé­ donner le culte d'Esculape. rain. MaL" il ne suffit pas d'offrir illie tortuè Mais, de nos jours encore, à Tanger, de il faut la décorer. C'est-à-dire qu'on fait nombreux bakals sont restés experts dans orner la carapa::e de cabochons, de pierres l'art de raser et même de pratiquer la sai­ UN COIN DE HOLLANDE A TANGER formant des dessins. Il est très élégant de gnée chirurgicale. Charmant, le petit bar hollandais qui faire poser son chiffre en brillants ! vient d'être installé à l'Hôtel Cécil. Char­ Les tortues de l'Oued El Youd qui, pares­ LA FEMME AU PANTIN mant par son originalité, surprenant par seuses et pauvres, vi\'ent au pied de notre son confort. Près de la grande cheminée. montagn? de l'air du temps ", savent-elles Cet écho, il le faudrait illustré. Ce serait en hiver - même quand il est doux comme envoi,~ On le bonheur qui les attend si on les si facile. verrait tout d'abord la Place à Tanger - combien il fait bon y rêver.. < en Europe pour les étrennes ? de France, à l'heure où les hommes pren­ à l'aide d'un exquis cocktail ! nent l'apéritif aux terrasses des cafés. Puis L'ambiance y est distinguée et intime. une jeune femme au petit chapeau, si fiat­ La qualité française teur aux nez. droits, conduisant, de sa main gauche, le volant·à droite, d'une auto en CREMERIE·RESTAURANT en Droguerie- Quincaillerie plein cèntre de lacnaussée. Et tandis que Peinture - Papeterie la voiturette glisse et que la jeune femme est négligemment posée sur son siège, comme AU POUSSIN BLEU se vend à si elle était à la plage, sa main droite pen­ due hors portière, au rythme des zigzags 34. Boulevard Pasteur que la gauche à peine corrige, fait aller et (Téléphone 19-34) MULTICOLDR " venir. au bout d'un élastic, un petit pan­ " tin en peluche, qu'un ami sans doute lui 31 bis Boul. Pasteur Tél. 2283 offrit pour son petit Noël. LA SEULE A TANGER Que les moralistes grondent, qU'ils se re.. où. à peu de frais. on déjeune Agence exclusive des Enduits fusent à comprendre, mais qu'ils nous per­ P.M.P. pour terrasses. Extinc­ mettent de trouver œ petit tableau tout à ou dine « à la Parisienne ». teur KNOCKOUT. ~ Peintures fait charmant puisqu'il est d'une peinture Spécialité de vrai Yoghourt PLASTIFER. Eau de lavel rigoureusement uaie, donc parfaitemen1<, « LE CROISSANT " classique, et bien tan-tan-tangérois. naturel. On accuse volontiers les femmes de man- TANGER·RIVIERA li

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