PREFECTURE DE LA HAUTE-SAONE Communauté de Communes des Combes Élaboration du PLU intercommunal Extension du périmètre à la commune de Confracourt Nouvelles dispositions d’ordre législatif ou réglementaire PORTER A CONNAISSANCE COMPLEMENTAIRE

Novembre 2013

DDT de la HAUTE­SAONE Tél. : 03 63.37.92.00 – fax : 03 63.37.92.02. Service Urbanisme, Habitat et Construction 24 bld des Alliés Cellule Planification et Application du Droit des Sols BP 389 Horaires d'ouverture : 9h00–11h30 / 14h–16h30 (16h le vendredi) 70014 CEDEX

1 2 SOMMAIRE PREAMBULE...... 4 1ÈRE PARTIE...... 5 LES PRESCRIPTIONS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME ...... 5 ► NOUVELLES DISPOSITIONS CONCERNANT L'EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 5 ► NOUVELLES DISPOSITIONS CONCERNANT LES PROCEDURES ET LES PERIMETRES DES PLU INTERCOMMUNAUX...... 7 2ÈME PARTIE...... 9 LES SERVITUDES D'UTILITE PUBLIQUE ET PROJETS D'INTERET GENERAL ...... 9 ► A 4 - POLICE DES EAUX...... 10 ► AC 1 – MONUMENTS HISTORIQUES...... 10 ► AS 1 – CONSERVATION DES EAUX...... 11 ► EL 7 – SERVITUDES D'ALIGNEMENT...... 11 ► I 4 – ELECTRICITE...... 11 ► PT 2 - TELECOMMUNICATIONS...... 11 PROJETS D’INTERET GENERAL ...... 12 3ÈME PARTIE...... 13 CONTRAINTES D'ORDRE GENERAL ET CONTRAINTES SPECIFIQUES ...... 13 ► AGRICULTURE...... 13 ► AIR ET ENERGIE...... 14 ► BOIS ET FORETS...... 15 ► CANALISATIONS DE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES...... 15 ► CONSOMMATION D’ESPACE...... 16 ► CONSTRUCTIBILITE LIMITEE LE LONG DES ROUTES A GRANDE CIRCULATION...... 17 ► EAU ET ASSAINISSEMENT...... 17 ► ENVIRONNEMENT et DEVELOPPEMENT DURABLE...... 18 ► PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE...... 20 ► PUBLICITE : RLP et PLU...... 20 ► RISQUES INCENDIE ...... 21 ► RISQUES NATURELS PREVISIBLES...... 22 ► VOIRIE - SECURITE ROUTIERE...... 24 ANNEXES...... 25 ► SITES INTERNET en lien avec l’urbanisme :...... 25 ► DOCUMENTATION en lien avec l’urbanisme :...... 26 ► ORDONNANCE DU 5/01/2012 – DECRET DU 14/02//2013 - SYNTHESE DES PROCEDURES D’EVOLUTION DES PLU...... 27 ►ORDONNANCE DU 5/01/2012 – DECRET DU 14/02//2013 - SYNTHESE DES INCIDENCES DES MODIFICATIONS DE PERIMETRES DES PLU INTERCOMMUNAUX...... 28 ► FICHES EXPLICATIVES DES PRINCIPALES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE...... 29

3 PREAMBULE

Par délibération du 12 avril 2012, la Communauté de Communes des Combes avait prescrit l'élaboration d'un P.L.U intercommunal.

Dans le cadre de cette procédure, un premier « porter à connaissance » avait été rédigé puis transmis à la communauté de communes le 10 septembre 2012. Ce dossier recensait notamment :

- les prescriptions d'aménagement et d’urbanisme, - les servitudes d'utilité publique, - les projets d'intérêt général, - les dispositions réglementaires d’ordre général ou spécifiques à la communauté de communes - les études techniques en matière de prévention des risques et de protection de l'environnement.

Depuis, une nouvelle commune a rejoint l'intercommunalité, à savoir : Confracourt (Arrêté préfectoral N° 1403 du 30 juillet 2012 autorisant la commune de Confracourt à adhérer à la communauté de communes des Combes au 31 décembre 2012).

Par ailleurs de nouvelles dispositions d’ordre législatif ou réglementaire sont venues modifier, notamment, les règles et procédures relatives à l’élaboration et au suivi des PLU.

Dès lors, un « porter à connaissance » actualisant le précédent dossier, s'avère nécessaire. Tel est l’objet du présent document, qui complète et modifie pour partie le « porter à connaissance » rédigé et transmis à la communauté de communes en septembre 2012.

4 1ère PARTIE

LES PRESCRIPTIONS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME

Comme indiqué dans le précédent « porter à connaissance », les lois S.R.U du 13 décembre 2000 et U.H du 2 juillet 2003, puis les lois dites « Grenelle 1 » du 3 août 2009 et « Grenelle 2 » du 12 juillet 2010, ont posé les principes du droit de l'urbanisme qui s'imposent aux Schémas de Cohérence Territoriale (S.C.O.T), aux Plans Locaux d'Urbanisme (P.L.U) et aux cartes communales.

Ces dispositions ont été complétées récemment : pour ce qui concerne l'évaluation environnementale des documents d’urbanisme, par le décret N° 2012-995 du 23 août 2012, pour ce qui concerne la clarification et la simplification des procédures d’élaboration, de modifica- tion et de révision, par l’ordonnance N° 2012-11 du 5 janvier 2012 et le décret N° 2013-142 du 14 février 2013 pris pour son application.

► NOUVELLES DISPOSITIONS CONCERNANT L'EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

● Le décret du 23/08/2012 relatif à l’évaluation environnementale

Ce texte a pour effet d'augmenter de façon substantielle le champ d'application de l'évaluation envi- ronnementale. Ainsi, l'article R 121-14 du code de l'urbanisme, issu de ce décret, fixe la liste des documents d'urbanisme soumis de manière systématique à la procédure d’évaluation environnementale, parmi les- quelles figurent les PLU intégrant un site Natura 2000 ( 1).

Ces dispositions entrent en vigueur au 1er février 2013 (les documents d'urbanisme en cours y sont soumis si le débat sur le PADD n'a pas eu lieu à cette date).

Comme indiqué par courrier le 25 mars 2013, le territoire intercommunal intégrant un site Natura 2000, à savoir le site de la vallée de la Saône, le PLU de la Communauté de communes des Combes y sera donc soumis .

Voir à ce sujet le courrier de la DREAL du 24/10/2013, dans le dossier « Documents annexes ».

Concrètement, la démarche d'évaluation environnementale implique de compléter le dossier de P.L.U et notamment le rapport de présentation conformément aux attendus de l'article R 123-2-1 du code de l'urba- nisme, à savoir : « Lorsque le plan local d'urbanisme doit faire l'objet d'une évaluation environnementale conformé- ment aux articles L 121-10 et suivants, le rapport de présentation :

1 pour les procédures d'élaboration, de révision, ou de déclaration de projet modifiant le PADD.

5 1° Expose le diagnostic prévu au deuxième alinéa de l'article L 123-1 et décrit l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et les plans ou programmes mentionnés à l'article l 122-4 du code de l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en considération ; 2° Analyse l'état initial de l'environnement et les perspectives de son évolution en exposant, notamment, les caractéristiques des zones susceptibles d'être touchées de manière notable par la mise en œuvre du plan ; 3° Analyse les incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur l'environnement et expose les conséquences éventuelles de l'adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance parti- culière pour l'environnement, en particulier l'évaluation des incidences Natura 2000 mentionnée à l'article L 414-4 du code de l'environnement. 4° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables, au re- gard notamment des objectifs de protection de l'environnement établis au niveau international, communau- taire ou national, et, le cas échéant, les raisons qui justifient le choix opéré au regard des solutions de sub- stitution raisonnables tenant compte des objectifs et du champ d'application géographique du plan. Il ex- pose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aména- gement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a) de l'article L 123-2 ; 5° Présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser s'il y a lieu, les consé- quences dommageables de la mise en œuvre du plan sur l'environnement ; 6° définit les critères, indicateurs et modalités retenus pour l'analyse des résultats de l'application du plan prévue par l'article L 123-13-1. Ils doivent permettre notamment de suivre les effets du plan sur l'environ- nement afin d'identifier, le cas échéant, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire, les mesures appropriées ; 7° comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'éva- luation a été effectuée. Le rapport de présentation est proportionné à l'importance du plan local d'urbanisme, aux effets de sa mise en œuvre ainsi qu'aux enjeux environnementaux de la zone considérée. En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété, le cas échéant, par l'exposé des motifs des changements apportés. Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à l'environnement figurant dans d'autres études, plans ou documents ».

Conformément à l'article R 121-15 du code de l'urbanisme, l'évaluation environnementale du PLU est soumise à l'avis de l'autorité environnementale ( 2), en l'occurrence le préfet de département.

L'autorité environnementale dispose d'un délai de trois mois pour rendre son avis sur la qualité de l'évaluation environnementale et la prise en compte de l'environnement par le document. Cet avis simple doit être joint au dossier mis à l'enquête publique. Il sera par ailleurs également publié sur le site internet de la DREAL. En l'absence de réponse dans ce délai de trois mois, l'autorité environnementale est réputée n'avoir aucune observation à formuler.

Concrètement, l'avis de l'autorité environnementale pourra être sollicité dans les même formes et dé- lais que l'avis de l'État prévu à l'article L 123-9 du code de l'urbanisme.

Enfin il est à noter qu'en application de la directive européenne 2001/42 du 27 juin 2001, il appartient à la personne publique responsable du projet d'informer le public sur la façon dont les recommandations et observations de l'autorité environnementale ont été prises en compte.

Voir le guide de l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme, publié en décembre 2011 par le Commissariat Général au Développement Durable (téléchargeable au lien suivant : http://www.developpement-durable.gouv.fr/L-evaluation-environnementale-des,25703.html

2 Concrètement, l'avis de l'autorité environnementale pourra être sollicité dans les même formes et délais que l'avis de l’État prévu à l'article L 123-9 du code de l'urbanisme.

6 ► NOUVELLES DISPOSITIONS CONCERNANT LES PROCEDURES ET LES PERIMETRES DES PLU INTERCOMMUNAUX

● L’or donnance du 5/01/2012 portant clarification et simplification des procédures d’élaboration, de modification et de révision

L’ordonnance modifie certaines dispositions générale s aux documents d’urbanisme. Celle-ci est ap- plicable à compter du 1 er janvier 2013 ( 3).

1 – Concernant les personnes publiques associées : l’art. L.121- 4 du code de l’urbanisme (C.U) est modifié afin de préciser clairement quelles sont les personnes publiques associées à l’élaboration des docu- ments d’urbanisme, 2 – Concernant la concertation : l’art. L.300-2 du C.U maintient les cas dans lesquels la concerta- tion est obligatoire, tout en prévoyant expressément qu’une concertation peut être organisée de manière fa- cultative dans tous les autres cas, suivant des modalités simplifiées.

L’ordonnance modifie également certaines dispositions spécifiques aux PLU . Ainsi, le droit existant est complété pour préciser les conséquences et les obligations juridiques résultant d’un changement de péri- mètre d’un EPCI compétent en matière de PLU. De nouvelles obligations procédurales sont instituées lors- qu’un PLU intercommunal est élaboré. Les modifications du projet de PLU pouvant intervenir après l’en- quête publique sont élargies au regard du droit existant. Enfin, le champ d’application des procédures d’évo- lution des PLU est clarifié.

1 – Dispositions précisant les conséquences juridiques et les obligations qui résultent du changement de périmètre d’un EPCI compétent en matière de PLU.

Compte tenu de l’obligation pour le PLU intercommunal de couvrir l’intégralité du périmètre de l’EP- CI, l’art. L.123-1 du C.U est complété pour en préciser les conséquences. Voir tableau de synthèse de ces nouvelles dispositions en annexes, page 28 .

2 – Possibilité de modifier le projet de PLU après enquête publique.

Il est prévu que le projet de PLU peut être modifié non seulement pour tenir compte des résultats de l’enquête publique, mais également des avis joints au dossier d’enquête publique et donc des avis des per- sonnes publiques associées.

4 – Champ d’application et déroulement des procédures d’évolution des PLU.

A compter du 1 er janvier 2013, un PLU fait l’objet d’une révision , lorsqu’il est envisagé : - soit de changer les orientations définies par le Projet d’Aménagement et de Développement Du- rables (PADD) ; - soit de réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière ; - soit de réduire une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou d’une évolution de nature à induire de graves risques de nui- sance.

Lorsque la révision a uniquement pour objet de réduire : - un espace boisé classé, - une zone agricole ou une zone naturelle et forestière, - une protection édictée en raison des risques de nuisance, 3 Les dispositions antérieures demeurent applicables aux procédures d’élaboration, de révision et de modification des documents d’urbanisme, en cours et prescrites avant l’entrée en vigueur de l’ordonnance. S’appliquent toutefois à ces procédures, celles relatives aux conséquences et obligations juridiques liées à un changement de périmètre d’un EPCI et de celles concernant les modifications susceptibles d’être apportées à un PLU après enquête publique.

7 sans qu’il soit porté atteinte aux orientation définies par le PADD, le projet de révision arrêté fait l’objet d’un examen conjoint de l’État, de l’établissement public de coopération intercommunale compétent (ou de la commune, si compétente), et des personnes publiques associées.

Un PLU fait l’objet d’une procédure de modification lorsqu’il est envisagé de modifier le règle- ment ou les orientation d’aménagement et de programmation, sous réserve des cas précités relevant de la procédure de révision. Le projet de modification est notifié au préfet et aux personnes publiques associées avant l’ouverture de l’enquête publique.

Voir tableau de synthèse de ces nouvelles dispositions en annexes, page 27.

8 2ème PARTIE

LES SERVITUDES D'UTILITE PUBLIQUE ET PROJETS D'INTERET GENERAL

LES SERVITUDES D'UTILITE PUBLIQUE ======

Les servitudes d’utilité publique sont des limitations administratives au droit de propriété, instituées par l’autorité publique, dans un but d’utilité publique. Elles constituent des charges qui existent de plein droit sur tous les immeubles concernés et qui peuvent aboutir :

► soit à certaines interdictions ou limitations du droit de construire, et plus généralement du droit d’occuper ou d’utiliser le sol, ► soit à supporter l’exécution de travaux ou l’installation de certains ouvrages (servitudes créées pour l’établissement des lignes de télécommunication, de transport d’énergie électrique, etc.), ► soit, mais plus rarement, à imposer certaines obligations de faire à la charge des propriétaires (travaux d’entretien ou de réparation, etc.).

Ces limitations administratives au droit de propriété peuvent être instituées au bénéfice :

► de personnes publiques (État, collectivités locales, établissements publics), ► de concessionnaires de services ou de travaux publics (E.D.F., G.D.F., etc.), ► de personnes privées exerçant une activité d’intérêt général (concessionnaires d’énergie hydraulique, de canalisations destinées au transport de produits chimiques, etc.).

Les servitudes d’utilité publique :

► depuis 1958, les servitudes sont instituées uniquement par des textes de loi, ► dans la plupart des cas, un décret, généralement pris en Conseil d'État, complète ensuite ces dispositions législatives en fixant les modalités d’application (principales caractéristiques des limitations au droit d’utiliser le sol qu’elle permet d’édicter, notamment).

Enfin, les servitudes d’utilité publique donnent souvent lieu à indemnisation, contrairement aux simples règles d’urbanisme fixées, notamment, par le code de l’urbanisme.

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Les plans locaux d'urbanisme doivent comporter en annexe les servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation du sol et qui figurent sur une liste dressée par décret en Conseil d'État. Le représentant de l'État est tenu de mettre le maire ou le président de l'établissement public compétent en demeure d'annexer au plan local d'urbanisme les servitudes mentionnées à l'alinéa précédent. Si cette formalité n'a pas été effectuée dans un délai de trois mois, le représentant de l'État y procède d'office. (Article L. 126-1 du code de l'urbanisme)

9 Un premier descriptif des servitudes d’utilité publique a été communiqué à la communauté de communes dans le cadre du précédent dossier de « porter à connaissance », réalisé en 2012.

De nouvelles fiches explicatives ont été rédigées par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, pour la plupart de ces servitudes (à l’exception des servitudes EL.7).

Ces fiches, qui annulent et remplacent les pages descriptives figurant dans le précédent « porter à connaissance » (pages 12 à 26), figurent en annexe du présent dossier, page 29 et suivantes, ainsi que sur fichiers informatiques, sur CD-rom, dans le dossier « Documents annexes ».

D’autre part, en complément des servitudes d’utilité publique figurant dans le premier « porter à connaissance », la communauté de communes devra reporter en annexe, pour la commune de Confracourt, les servitudes d'utilité publique suivantes :

► A 4 - POLICE DES EAUX

Servitudes de curage, d'élargissement et de redressement des cours d'eau applicables ou pouvant être rendues applicables aux terrains riverains des cours d'eau non domaniaux ou compris dans l'emprise du lit de ces cours d'eau - Servitudes concernant les constructions, clôtures et plantations, applicables aux terrains riverains :

• du ruisseau de la Filerie (Charbonier) • du ruisseau de la Fontaine du Taureau • du Ravin.

Voir copie de l'arrêté du 26/09/1988 déterminant la liste des cours d'eau soumis à ces servitudes, sur CD-ROM, dans le dossier « Documents annexes ».

Service responsable : Direction Départementale des Territoires 24 Bd des Alliés - BP 389 - 70014 VESOUL CEDEX Tél. 03.63.37.92.00.

► AC 1 – MONUMENTS HISTORIQUES

Servitudes de protection des monuments historiques, applicables aux monuments suivants :

• le calvaire situé à l’intersection de la Grande rue et de la rue Chaffeux (cl. M.H 27/07/1979). • le calvaire situé à l'intersection des chemins de Vauconcourt et de (c.l. M.H 18/10/1979) • le lavoir (ISMH 06/03/1979) • l’église St Georges (cl. M.H 12/06/1992).

Voir copie du courrier du Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine, du 11/09/2013 et de la DRAC du 10/10/2013 + report cartographique des périmètres de protection, sur CD-rom, dans le dossier « Documents annexes ».

Service responsable : Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine 24 Bd des Alliés - 70000 VESOUL Tél. : 03 84 75 78 99. - Fax. : 03 84 75 26 84

10 ► AS 1 – CONSERVATION DES EAUX

Servitudes résultant de l’instauration de périmètres de protection des eaux destinées à la consomma- tion humaine, instituées pour la protection des captages de la source de St Antoine, de la source Foyard de Briscaud (utilisée par la commune de Vy-les-Rupt) et de la source Bas de la Cote (pour partie utilisée par la commune de Vauconcourt-Nervezain).

Voir copies des arrêtés de DUP + report sur cartes des périmètres de protection, sur CD-rom, dans le dossier « Documents annexes ».

Service responsable : A.R.S de Franche-Comté - Délégation Territoriale de la Haute-Saône 3 rue Leblond - BP 412 - 70014 VESOUL CEDEX. Tél. : 03.84.78.53.00. - FAX. : 03.84.76.38.05.

► EL 7 – SERVITUDES D'ALIGNEMENT

Servitudes applicables à certaines voies de la commune de Confracourt.

Voir report sur l’Atlas des rues dont un exemplaire est consultable aux Archives Départementales à Vesoul.

Service responsable : Commune de Confracourt.

► I 4 – ELECTRICITE

Servitudes relatives à l’établissement des canalisations électriques. Servitudes d'ancrage, d'appui, de passage, d'élagage et d'abattage d'arbres, applicables aux réseaux de distribution d'énergie électrique gérés par la S.I.C.A.E sur la communes de Confracourt.

Voir courrier de la S.I.C.A.E du 30/09/2013 + report sur plans SUR CD-rom, dans le dossier « Do- cuments annexes ».

Service responsable : SICAE de Ray- 9 Avenue du Lac - BP 159 - 70003 VESOUL CEDEX

► PT 2 - TELECOMMUNICATIONS

Servitudes relatives aux transmissions radioélectriques concernant la protection contre les obstacles des centres d’émission et de réception exploités par l’État, et concernant la liaison hertzienne Vesoul – Grandvelle-et-le-Perrenot (tronçon – Vauconcourt + Vauconcourt – Grandvelle) sur la com- mune de Confracourt.

Voir courrier extrait du répertoir de l’Agence Nationale des Fréquences, sur CD-rom, dans le dos- sier « Documents annexes ». Services responsables : Télécom - Unité de Pilotage Réseaux Nord Est 26 avenue de Stalingrad - BP 88007 - 21080 DIJON CEDEX 9

11 PROJETS D’INTERET GENERAL

Tout projet d’ouvrage, de travaux ou de protection présentant un caractère d’utilité publique, peut constituer un projet d’intérêt général, s’il répond à un certain nombre de conditions :

Le projet doit être destiné :

à la réalisation d’une opération d’aménagement ou d’équipement, au fonctionnement d’un service public, à l’accueil et au logement de personnes défavorisées ou de ressources modestes, à la protection du patrimoine naturel ou culturel, à la prévention des risques, à la mise en valeur des ressources naturelles, à l’aménagement agricole et rural,

Le projet doit avoir fait l’objet : :

soit d’une délibération ou d’une décision d’une personne ayant la capacité d’exproprier, ar- rêtant le principe et les conditions de réalisation du projet, et la mise à disposition du pu- blic, soit d’une inscription dans un des documents de planification prévus par les lois et règle- ments approuvé par l’autorité compétente et ayant fait l’objet d’une publication.

(les projets relevant de l’initiative des communes ou de leurs groupements compétents pour élaborer un document d'urbanisme, ne peuvent être qualifiés de projets d’intérêt général.

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Comme indiqué dans le précédent « porter à connaissance » d’août 2012, à l ‘instar des communes de Ferrières-Les Scey, La Neuvelle-Les-Scey et Scey-Saône & St Albin, la commune de Confracourt est si- tuée dans le fuseau d’études préliminaires du projet autoroutier « A31–Langres – Vesoul Ouest ».

La commission mobilité 21 a examiné le projet et l’a classé dans les projets de seconde priorité, c’est-à-dire comme devant être réalisé entre 2030 et 2050.

12 3ème PARTIE

CONTRAINTES D'ORDRE GENERAL ET CONTRAINTES SPECIFIQUES

► AGRICULTURE

● Appellations d'origine contrôlée

La communauté de communes des Combes qui se situait en zone d'Appellation d'Origine Contrôlée “Gruyère”, n’est plus concernée par cette appellation depuis février 2013 ; date à laquelle une IGP lui a été substituée. Dès lors, il est à noter que la consultation de l'I.N.A.O n’est plus obligatoire, conformément aux dispositions de l'article L 112-3 du code rural.

Voir courrier de l’INAO de Poligny du 20/09/2013, dans le dossier « Documents annexes ». ● Élevages soumis au RSD et ICPE

Voir dispositions générales figurant dans le précédent « Porter à connaissance » réalisé en août 2013, pages 30 et 31.

Il n’y pas d’exploitation d’élevage ou d’industrie agroalimentaire soumise à la réglementation des ins- tallations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sur Confracourt. Néanmoins, des élevages relevant des ICPE, situés sur des communes limitrophes, à savoir et Vauconcourt-Nervezain, sont susceptibles d’impacter le territoire intercommunal.

Voir tableau récapitulatif ci-après. Voir également le courrier de la DDCSPP du 04/09/2013 dans le dos- sier « Documents annexes ».

Exploitant Activités Effectifs Commune Régime Distance de ICPE réciprocité Durget (GAEC) Bovins d’engraissement 250 CORNOT Déclaration 100 m et vaches laitières Grossetete (GAEC GROS- Bovins d’engraissement 520 CORNOT Déclaration 100 m SETETE) et vaches allaitantes Lamy – Tourny (GAEC) Vaches allaitantes 120 VAUCONCOURT- Autorisation NERVEZAIN Riottes – Magnin (GAEC Vaches laitières et 200 VAUCONCOURT- Déclaration des RIOTTES-MAGNIN) vaches allaitantes NERVEZAIN SCEA Bouveret Ghislain Porcs 1200 VAUCONCOURT- Autorisation 100 m et Olivier NERVEZAIN

13 Il est à noter enfin que les élevages soumis au Règlement Sanitaire Départemental (RSD), auxquels s’applique une distance de réciprocité de 50 mètres ( 4 ), ne sont pas renseignés. Il appartient à la commu- nauté de communes de recenser ces établissements.

► AIR ET ENERGIE

● Émissions de gaz à effet de serre

L’article L 110 du code de l’urbanisme demande aux collectivités publiques d’harmoniser leurs prévi- sions et leurs décisions d’utilisation de l’espace afin de réduire les émissions de GES, de réduire les consommations d’énergie, d’économiser les ressources fossiles. De même, l'article L.121.1 indique que les PLU déterminent les conditions permettant de réduire les émissions de Gaz à effet de serre et de maîtriser l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables.

Les thématiques abordées dans le cadre du PLU intercommunal peuvent être les suivantes : • les déplacements de personnes (émissions des déplacements pour les populations nouvelles : locali- sation résidentielle et qualité de la desserte de ces territoires ; émissions des déplacements de la po- pulation actuelle et touristique : évolution de la mobilité de la population actuelle, rapprochement des zones d'emplois et commerciales des zones de logement, amélioration de la desserte des trans- ports en commun, mesures favorisant le report modal vers les modes doux, contraintes sur le sta- tionnement dans certaines zones centrales limitant l'usage de la voiture...) • l'usage du bâti (émission dues à l'usage de l'habitat et du parc tertiaire neufs : localisation, typologie, utilisation d'énergies renouvelables ; gains sur l'usage de l'habitat et du tertiaire réhabilités : gains énergétiques attendus par l'isolation thermique, introduction d'énergies renouvelables, taux de réha- bilitation ...) • le changement d'occupation des sols (urbanisation en extension avec déstockage du carbone séques- tré dans les sols et la végétation …) • le transport de marchandises (mesures visant à rationaliser la logistique urbaine ...) • la production locale d'énergie et le développement des énergies renouvelables (production locale de chaleur urbaine, nombre de logements et emplois raccordés au réseau de chaleur, mix énergétique, utilisation des énergies renouvelables : solaire photovoltaïque, biomasse …). A ce sujet, il est à no- ter que le Schéma régional éolien a été approuvé le 8 octobre 2012. Voir à ce sujet le site internet de la DREAL : http://www.franche-comte.developpement-durable. - gouv.fr/schema-regional-eolien-sre-r693.html

Ces différentes thématiques doivent être alimentées par les informations issues du diagnostic du terri- toire de l'EPCI dont la richesse et la précision permettent d'apprécier l'impact des choix d'aménagement sur les émissions de GES.

Afin d'aider les collectivités à s'inscrire dans cette démarche de réduction des émissions de GES, l'ou- til GES PLU a été élaboré par le CERTU et l'ADEME. Il permet d'évaluer les émissions de GES des diffé- rents scénarios d’aménagement du territoire étudiés au moment de la réflexion sur les orientations générales du PADD et porte sur les thématiques pour lesquelles le PLU peut avoir un impact ou disposer de leviers d’actions pour réduire ces émissions.

L’outil GES PLU est téléchargeable sur le site du CERTU : http://www.certu.fr/ges-et-urbanisme- 3-outils-pour-a551.html ● Plans Climat-Énergie Territoriaux

La loi Grenelle II fait obligation aux régions (si elles ne l'intègrent pas dans leur SRCAE), aux dépar- tements, aux communautés urbaines, aux communautés d'agglomération, aux communes et communautés de communes de plus de 50 000 habitants, d'adopter un Plan Climat-Énergie Territorial (PCET).

4 Les modalités de prise en compte des élevages soumis au RDS sont expliquées dans le règlement sanitaire départemental, dans le titre VIII « hygiène en milieu rural ».

14 Le PCET du département de la Haute-Saône est en cours de réalisation (bilan carbone réalisé).

Concrètement, un PCET apparaît comme un projet de territoire axé sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la réduction de la dépendance énergétique et la limitation de la vulnérabilité climatique en permettant d’adapter les territoires sur les court, moyen et long termes.

En Haute-Saône, l'ensemble des Pays se sont engagés volontairement dans une démarche de PCET.

Il est rappelé que les PLU doivent prendre en compte les PCET qui englobent leur territoire , et lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'un plan local d'urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de trois ans (art. L. 111-1-1 du code de l'urbanisme).

► BOIS ET FORETS

Bois et forêts relevant du Régime Forestier

Confracourt est la 8ème commune la plus boisée de Haute-Saône, avec une surface forestière totale de 1 134 ha, dont 1 004 ha de forêts sont soumises au régime forestier.

Comme pour les autres communes de la communauté de communes, le périmètre des forêts de Confracourt relevant du régime forestier, devra être reporté en annexe au P.L.U intercommunal, (c.f art. R. 123-14 du code de l'urbanisme).

Voir carte des parcelles concernées, sur CD-ROM, dans le dossier « Documents annexes ».

Réglementatio n des boisements

Confracourt dispose d’une réglementation des boisements ordonnée par arrêté préfectoral du 9/12/1974, dont il conviendra de tenir compte. Les périmètres concernés par cette réglementation devront être reportés en annexe au plan local d’urbanisme intercommunal, avec les périmètres de réglementation des boisements des autres communes mentionnés page 33 du précédent « porter à connaissance ».

Voir copie de l’arrêté préfectoral, sur CD-ROM dans le dossier « Documents annexes ».

Schéma direct e ur de desserte forestière

La commune de Confracourt est couverte par le schéma directeur de desserte forestière de Vy-les- Rupt.

► CANALISATIONS DE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES

Contraintes d'urbanisme :

Comme la commune de Soing-Cubry-&-Charentenay, la commune de Confracourt est impactée par les bandes de dangers de la canalisation d’éthylène « Carling-Viriat ».

Voir à ce sujet : – le chapitre correspondant, pages 33 à 34 du précédent « porter à connaissance » d’août 2012. - le report cartographique des bandes de dangers ainsi que le courrier de la Sté ETHYLENE EST du 18/09/2013, dans le dossier « Documents annexes ». – le courrier de la DREAL du 24/10/2013. – la fiche de la DRIRE « Canalisations d’éthylène – Ethylène Carling-Viriat ».

15 ► CO NSOMMATION D’ESPACE

Comme indiqué dans le précédent dossier de « porter à connaissance » d’août 2012, et notamment page 30, la préoccupation de la gestion de l’espace est au cœur du dispositif réglementaire visant les docu- ments de planification depuis les lois SRU et UH de 2000 et 2004. Les deux lois dites « Grenelle » ainsi que la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche de juillet 2010, ont encore renforcé ce souci d’écono- mie d’espace pour les PLU.

Dans le cadre de l’élaboration ou de la révision des documents d’urbanisme, pour une meilleure ap- propriation des enjeux de consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain , au-delà de la simple prise en compte de la réglementation et à l’échelle du PLUi, la DREAL a développé 2 outils simples d’accès, comme de manipulation.

Un module cartographique de visualisation des dynamiques d’urbanisation communale (outil dynamique d’urbanisation)

Ce premier outil est disponible sur le site internet de la DREAL pour l’ensemble des communes de Franche-Comté. Il permet de reconstituer spatialement par tranches de 10 ans, de 1900 à aujourd’hui, les dynamiques de construction de logements . La coloration successive des bâtiments par tranche de 10 ans illustre les différents types de tendances d’urbanisation pouvant être à l’œuvre sur le territoire (étale- ment, mitage, épaississement du tissu urbanisé...).

Les analyses ainsi réalisées doivent néanmoins être affinées, compte tenu que : l’année de construction des bâtiments provient de la base de données foncières de la DGFiP (fichiers MAJIC) au 1er janvier 2011. Cette source de données n’est donc pas exhaustive. les bâtiments dont l’année de construction est inconnue sont colorés en gris (ceci concerne surtout les bâtiments à usage agricole ou industriel). le domaine public n’est pas recensé dans la base de données MAJIC.

1950 1980 2010 Dynamique durbanisme sur une commune entre 1950 et 2010

Un module cartographique de visualisation de l’évolution des taches urbaines

Ce second outil est également à disposition sur le site internet de la DREAL. Celui-ci montre l’évo- lution de la tâche urbaine . Sur le même principe qu’évoqué précédemment, les phénomènes d’urbanisation sont illustrés sous forme de « tâches » de façon à mieux rendre compte des logiques d’artificialisation des sols associées. Il traduit encore plus efficacement les phénomènes d’étalement en autorisant des esti- mations de l’évolution surfacique de la tâche urbaine au regard de l’évolution de la population sur la même période (base 100).

16 1950 1980 2010

Évolution de la tache urbaine sur une commune entre 1950 et 2010

Les analyses ainsi réalisées doivent néanmoins être affinées, compte tenu que :

- des bâtiments non datés génèrent des taches urbaines non datées (représentées en gris). - les surfaces de taches urbaines non datées ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’évolution de la tache urbaine, ni dans les courbes. - le chiffre d’artificialisation est relativement imprécis. Des observatoires départementaux travaillent de manière plus fine au calcul de ces valeurs, et à des indicateurs associés.

Ces deux outils sont disponibles sur le site internet de la DREAL à l’adresse suivante : http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/outils-dynamique-d-urbanisation-r821.html

► CONSTRUCTIBILITE LIMITEE LE LONG DES ROUTES A GRANDE CIRCULATION

La RD.70 qui traverse la commune de Confracourt (en limite Ouest de son territoire) est classée voie à grande circulation. En conséquence, il devra être fait application des dispositions de l'article L 111-1-4 du code de l'urbanisme.

Pour plus d'informations, voir à ce sujet le chapitre correspondant, page 35 du précédent « porter à connaissance ».

► EAU ET ASSAINISSEMENT

La commune de Confracourt dispose d’un réseau d’assainissement (*), mais sans système de traite- ment. Le diagnostic assainissement a été réalisé en 2011, les schémas d’assainissement et zonage d’assainis- sement étaient en cours de réalisation en 2012.

(*) état du réseau : bon à moyen – 106 logements raccordés (toutes les maisons ne sont pas raccor- dées : 6 habitations en ANC) - taux de collecte 73 %.

Eau potable

Il est à noter que Confracourt se situe en zone vulnérable du Graylois et que les exploitations agri- coles sont soumises (par arrêté ministériel et arrêté préfectoral) à un programme d’action à mettre en œuvre, afin de réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole .

Il devra être tenu compte également, de l’état et de la capacité actuelle et future des équipements exis- tants pour l'alimentation en eau potable, pour tout nouveau projet d'urbanisation.

17 Ainsi, comme pour les autres communes, il incombe à Confracourt, si ce n'est déjà fait, d'engager dès à présent une étude de schéma de distribution d'eau potable à l'issue de laquelle sera établi le schéma de desserte en eau potable, afin de disposer du zonage eau potable portant sur les zones urbanisées et sur les zones potentiellement urbanisables, préalablement à l'élaboration du P.L.U.

(*) Voir courrier de la DDCSPP du 04/09/2013, sur CD-rom, dans le dossier « Documents annexes ».

Pour la prise en compte des problèmatiques liées à l’assainissement et l’alimentation en eau po- table, dans le cadre de l’élaboration du PLU intercommunal, voir chapitre « Eau et assainissement » dans le précédent « porter à connaissance » d’août 2012, pages 36 à 41.

Cours d’eau

Le cours d’eau situé sur Confracourt, à savoir le Ravin, est identifié comme masse d’eau sur laquelle un problème de continuité écologique se pose, ainsi qu’un problème de dégradation morphologique. Par ailleurs, il est à noter que la commune est intégrée au contrat de rivière « Saône corridor alluvial et terri- toires associés, en cours d’élaboration.

► ENVIRONNEMENT et DEVELOPPEMENT DURABLE

État initial de l’environnement

En vertu des articles L124-1 et R123-2-1 du code de l'urbanisme, le rapport de présentation doit notamment analyser l'état initial de l'enviro nnement et évaluer les incidences des choix du PLU sur l'environnement. Il doit également exposer la manière dont le PLU prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.

L'état initial de l'environnement doit aboutir à la meilleure connaissance possible des valeurs environ- nementales en présence. Il doit permettre de localiser les espaces naturels, d'en apprécier leurs fonctions et leurs fragilités. Ce travail est à mener sur l'ensemble du territoire communal sans omettre l'analyse du tissu déjà urbanisé et en prenant en compte les données supra-communales notamment pour l'approche par conti- nuités écologiques.

La méthodologie utilisée pour réaliser les inventaires de terrain devra être détaillée dans le rapport.

Bien qu'aucune liste exhaustive ne soit établie par la réglementation pour définir le champ d'analyse de l'état initial de l'environnement, on peut retenir un certain nombre de thèmes environnementaux, et no- tamment : – l’environnement physique, – l’environnement biologique, – les ressources naturelles, – les paysages, le patrimoine et le cadre bâti, – les pollutions et nuisances : air, bruit, déchets... – les risques, – la vie quotidienne et l’environnement, – la participation du public.

Pour plus de détail sur le contenu de chacun des thèmes, voir le courrier de la DREAL du 24/10/2013, dans le dossier « documents annexes ».

Dans tous les cas, ce travail d’évaluation initié dès l’élaboration du projet sera repris dans le rapport de présentation.

18 Diagnostic écologique et carte de hiérarchisation des valeurs écologiques

La réalisation d’un diagnostic écologique et d’une carte de hiérarchisation des valeurs écologiques est indispensable, en particulier aux abords des zones urbanisées, pour orienter les choix de développement ur- bain. Ces éléments permettent d’estimer l’intérêt écologique des milieux et d’éclairer la collectivité sur les choix qu’elle peut faire en matière de développement.

Le rapport d’étude présentera les informations élémentaires (groupements végétaux, espèces rares) qui permettent d’aboutir à la synthèse présentant les valeurs écologiques.

La méthode d’appréciation des valeurs écologiques repose sur les critères suivants : ▪ diversité des espèces, ▪ diversité écologique, qui intègre les structures verticales (nombre de strates) et horizontales (complexité de la mosaïque), ▪ identification des continuités écologiques, ▪ rareté des espèces, ▪ rôle écologique exercé sur le milieu physique (maintien des sols, régulation hydrique, …) et sur le fonctionnement de l’écosystème, ▪ originalité du milieu dans son contexte régional et local, ▪ degré d’artificialisation, ▪ sensibilité écologique (fragilité par rapport à des facteurs extérieurs : action de l’homme par exemple).

En même temps, une recherche des espèces protégées au titre de l’article L.411-1 du code de l’environnement pourra être conduite sur les secteurs ouverts à l’urbanisation.

La carte de hiérarchisation des valeurs écologiques sera produite, de préférence, sur un fond ortho- photoplan, et à une échelle souhaitée de 1/2000ème. Elle intégrera les zones humides.

Voir courrier de la DREAL du 24/10/2013, dans le dossier « Documents annexes ». ● Continuités écologiques

En vertu de l'article L. 121-1 du code de l'urbanisme, le document d'urbanisme doit déterminer les conditions permettant d'assurer la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques. L’enjeu de la constitution de ces continuités s’inscrit dans la préservation de la biodiversité, aux travers des réser- voirs de biodiversité et des corridors écologiques. Elles contribuent également à la qualité du cadre de vie tant urbain que rural et améliore ainsi l’attractivité du territoire.

Il est rappelé que l'état initial de l'environnement devra analyser les continuités présentes sur le terri- toire du PLUi et ses abords. Les espaces et secteurs contribuant aux continuités écologiques et à la trame verte et bleue doivent apparaître sur les documents graphiques du règlement (art. R123-11 C. urb.).

Voir fiche pratique de la traduction de la Trame Verte et Bleue dans les PLU, sur CD-rom, dans le dossier « Documents annexes ». ● Eau et zones humides

Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) 2010-2015 est entré en vi- gueur le 17 décembre 2009. Il fixe les grandes orientations de préservation et de mise en valeur des mi- lieux aquatiques , ainsi que des objectifs de qualité à atteindre d'ici 2015, pour une bonne gestion de la res- source en eau dans le bassin.

Ce document met notamment l’accent sur la nécessité de protéger les zones humides : les projets doivent être menés en ayant le souci de sauvegarder et de mettre en valeur les espaces humides d’intérêt lo-

19 cal. Pour limiter les dommages liés aux inondations, il convient en outre d’éviter tous remblais en zones inondables et de limiter l’aggravation du ruissellement en zone aménagée.

Le SDAGE est disponible auprès de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée sur le site http://www. - rhone-mediterranee.eaufrance.fr . Les documents d'urbanisme doivent être compatibles avec le SDAGE (ar- ticle L.111-1-1, L. 123-1 et L. 124-2 du code de l'urbanisme).

Par ailleurs, le Ministère a engagé un plan national d'actions pour les zones humides le 1er février 2010 (note aux préfets du 23 février 2010). L'action 6 en particulier concerne le renforcement de la prise en compte des zones humides dans les documents d'urbanisme.

La DREAL a réalisé un inventaire des zones humides dont la superficie est supérieure à 1 ha. Cet in- ventaire est disponible à l'échelle du 1/25 000 ème. Plusieurs zones humides ont été recensées sur Confra- court et cartographiées.

Le SDAGE confirmant la nécessité de ne plus voir diminuer la superficie des zones humides, un in- ventaire complémentaire, réalisé à une échelle plus fine (1/2000 ème) est nécessaire pour préciser la délimitation des différentes zones humides (y compris les zones dont la taille est inférieure à 1 ha) pré- sentes sur le territoire du PLUi, en particulier aux abords des zones urbanisées et dans les zones à en- jeux.

Pour plus d’informations concernant les zones humides, voir le courrier de la DREAL du 24/10/2013 – Voir également le report cartographique des zones humides identifiées, sur CD-rom, dans le dossier « Documents annexes ». ● Autres milieux à enjeux inventoriés

Une ZNIEFF de type 1 , dite « les Pralées » est recensée sur la commune de Confracourt .

Voir carte de la ZNIEFF, sur CD-rom, dans le dossier « Documents annexes ».

► PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE

Un site est actuellement connu du service régional de l’archéologie sur le territoire de Confracourt mais n’a pas pu être localisé précisément. Il s’agit d’une minière de fer d’époque contemporaine.

Il est rappelé qu’un développement des principales dispositions relatives à la prise en compte et la protection du patrimoine archéologique, est à introduire dans le règlement du P.L.U, dans les dispositions générales. La synthèse de ces dispositions, figure pages 48 et 49 du précédent « porter à connaissance ».

► PUBLICITE : RLP et PLU

La publicité extérieure est soumise à une réglementation protectrice de l'environnement et du cadre de vie (cf. nouvelles dispositions introduites par la loi « Grenelle II » du 12/07/2010). Son instal- lation doit être conforme à des conditions de densité et de format et faire l'objet de déclaration ou d'autorisa- tion préalables en mairie ou en préfecture.

Les communes (ou les établissements publics de coopération intercommunale) peuvent instau- rer, dans une ou plusieurs zones définies, des règles différentes dans le cadre d'un règlement local de publicité (RLP), à condition qu'elles soient conformes à la réglementation en cours et plus restrictives.

Le règlement local de publicité est élaboré, révisé ou modifié conformément aux procédures d'élabo- ration, de révision ou de modification des plans locaux d'urbanisme définies au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'urbanisme, à l'exception des dispositions relatives à la procédure de modification sim- plifiée (cf. art. L581-14 et L581-14-1 du code de l’environnement)(cf. art. L581-14 et L581-14-1 du code de l’environnement).

20 Le président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou le maire peut recueillir l'avis de toute personne, de tout organisme ou association com- pétents en matière de paysage, de publicité, d'enseignes et pré-enseignes, d'environnement, d'architecture, d'urbanisme, d'aménagement du territoire, d'habitat et de déplacements, y compris, le cas échéant, des col- lectivités territoriales des Etats limitrophes.

Avant d'être soumis à enquête publique, le projet de règlement arrêté par l'établissement public de co- opération intercommunale ou la commune est soumis pour avis à la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites. Cet avis est réputé favorable s'il n'est pas intervenu dans un dé- lai de trois mois.

L'élaboration, la révision ou la modification du règlement local de publicité et l'élaboration, la révision ou la modification du plan local d'urbanisme peuvent faire l'objet d'une procédure unique et d'une même enquête publique (cf. art. L 581-14-1 du code de l’environnement).

Le règlement local de publicité, une fois approuvé, est annexé au plan local d'urbanisme ou aux documents d'urbanisme en tenant lieu.

En présence d'un RLP, c'est au maire uniquement que reviennent les compétences de police (et non au préfet). L'exploitant d'un dispositif de publicité qui souhaite installer, remplacer ou modifier un support de publicité doit effectuer sa déclaration préalable auprès du maire.

Pour plus d’informations, voir le site Internet http://vosdroits.service-public.fr/professionnels- entreprises/F24478.xhtml

► RISQUES INCENDIE

Voir dispositions figurant dans le précédent « Porter à connaissance » réalisé en Août 2012, pages 49 et 50.

Il est à noter néanmoins, une évolution concernant les normes de distance à respecter pour les hy- drants, pour les habitations individuelles (1ère et 2ème famille) ainsi que les habitations collectives (2ème famille). Voir tableau ci-dessous.

21 ► RISQUES NATURELS PREVISIBLES

En préambule, il est à noter que la commune de Confracourt ne s’est pas engagée dans l’élaboration de son DICRIM ou de son plan communal de sauvegarde (PCS).

Risque d'inondation : p hénomène de ruissellement

Voir chapitre correspondant, dans le précédent « porter à connaissance » d’août 2012 (page 52).

A titre d'information, des plans recensant les zones de ruissellement ont été établis sur la com- mune de Confracourt . Ces cartographies doivent être interprétées. Dans le cadre des études préalables à la réalisation du document d'urbanisme, le bureau d'études devra s'attacher à recueillir des informations histo- riques et de terrain afin de prendre en compte cette problématique, au droit des zones urbanisées ou suscep- tibles d'être ouvertes à l'urbanisation. Il analysera également les cartes topographiques. Toutes les prescrip- tions relatives à cette thématique devront faire l'objet d'articles spécifiques dans le document d'urbanisme.

Voir cartes et note de présentation, sur CD-ROM (répertoire Risques), dans le dossier « Documents an- nexes ».

Risque sismique

La commune de Confracourt est située en zone de sismicité “2 faible” (cf. Décrets 2010-1254 et 2010-1255 du 22/10/2010 et arrêté du 22/10/2010 ). Toutes les prescriptions relatives à cette thématique fe- ront l'objet d'articles spécifiques dans le document d'urbanisme.

Risque de coulées de boue, mouvements de terrain, retraits et gonflement des argiles

Deux cartes des sensibilités argileuses ayant une influence sur le « retrait-gonflement » des argiles ont été réalisées (1 carte générale et 1 carte détaillée – Voir documents sur CD-rom, dans le dossier « Docu- ments annexes »). Le territoire de Confracourt est sujet à des aléas “retrait – gonflement des argiles” de niveau faible et de niveau moyen. Le secteur proche de l’urbanisation est concerné par un aléa de ni- veau faible.

La récapitulation des arrêtés de catastrophe naturelle mentionne également, pour Confracourt, cinq phénomènes de coulées de boue et un phénomène de mouvements de terrain (affaissements et effondre- ments liés aux cavités souterraines – voir ci-après)

Il sera donc nécessaire que le chargé d'études recherche, en liaison avec les représentants de la com- mune, la localisation des événements mentionnés dans la liste des arrêtés, diagnostique ces thématiques et en tienne compte dans les études.

Toutes les prescriptions relatives à ces thématiques feront également l'objet d'articles spécifiques dans le document d'urbanisme.

Voir préconisations dans le précédent dossier de « porter à connaissance », pages 52 et 53.

Cavités souterraines

Des cavités souterraines sont indiquées dans le recensement départemental réalisé par le BRGM en mars 2009, sur Confracourt. Quatre cavités ont été recensées . Les tableaux ci-après les décrivent.

22 identifiant de la cavité : FRCAA0001250 Source d'information : Carte géologique 1/50000 Type de cavité : naturelle Département : Haute-Saône - (70) Nom de la commune (à la saisie) : CONFRACOURT (70169) Code INSEE commune : 70169 Coordonnées X,Y en Lambert 93 916704, 6735334 métrique : Coordonnées X,Y ouvrage : 866639, 2304159 Lambert X,Y ouvrage : Lambert 2 étendu Précision coordonnées : 100 m Repérage géographique : orifice visible Positionnement : précis Lieu d'archivage : BRGM

Identifiant de la cavité : FRCAA0001050 Source d'information : Archives communales Type de cavité : naturelle Département : Haute-Saône - (70) Nom de la commune (à la saisie) : CONFRACOURT (70169) Code INSEE commune : 70169 Coordonnées X,Y en Lambert 93 914339, 6735032 métrique : Coordonnées X,Y ouvrage : 864275, 2303836 Lambert X,Y ouvrage : Lambert 2 étendu Précision coordonnées : 50 m Repérage géographique : orifice visible Positionnement : précis Lieu d'archivage : Mairie / BRGM Auteur de la description : Mairie

Identifiant de la cavité : FRCAA0001243 Source d'information : Carte géologique 1/50000 Type de cavité : naturelle Département : Haute-Saône - (70) Nom de la commune (à la saisie) : CONFRACOURT (70169) Code INSEE commune : 70169 Coordonnées X,Y en Lambert 93 914552, 6733768 métrique : Coordonnées X,Y ouvrage : 864499, 2302573

23 Lambert X,Y ouvrage : Lambert 2 étendu Précision coordonnées : 100 m Repérage géographique : orifice visible Positionnement : précis Lieu d'archivage : BRGM

Identifiant de la cavité : FRCAA0001049 Source d'information : Archives communales Type de cavité : naturelle Département : Haute-Saône - (70) Nom de la commune (à la saisie) : CONFRACOURT (70169) Code INSEE commune : 70169 Coordonnées X,Y en Lambert 93 914860, 6735762 métrique : Coordonnées X,Y ouvrage : 864790, 2304571 Lambert X,Y ouvrage : Lambert 2 étendu Précision coordonnées : 50 m Repérage géographique : orifice visible Positionnement : précis Lieu d'archivage : Mairie / BRGM Auteur de la description : Mairie

Il est rappelé que cet inventaire n'est pas exhaustif. Dès lors, le bureau d'études devra analyser les cartes géologiques du secteur et déterminer les éventuels secteurs complémentaires sujets aux phé- nomènes de type karstique.

Voir préconisations dans le précédent dossier de « porter à connaissance », page 54. Voir également report cartographique des cavités recensées, sur CD-rom, dans le dossier « Docu- ments annexes ».

► VOIRIE - SECURITE ROUTIERE

Pour Confracourt, comme pour les autres communes de la communauté de communes des Combes, il conviendra de tenir compte des contraintes réglementaires relatives aux routes, et notamment des disposi- tions relatives au règlement départemental de voirie.

Voir à ce sujet, le chapitre « Voirie – Sécurité routière » dans le précédent « porter à connaissance », pages 56 et 57 – Voir également le courrier de la DSTT – Unité Technique de Vesoul, du 27/09/2013 dans le dossier « Documents annexes ».

24 ANNEXES

► SITES INTERNET en lien avec l’urbanisme :

site BRGM traitant des cavités souterraines : http://www.bdcavite.net

site BRGM traitant du retrait gonflement des argiles : http://www.argiles.fr

site « prim.net » du ministère de l'écologie du développement durable et de l’énergie Cet outil favorise la mise à disposition, le partage et l’actualisation d’informations relatives aux risques naturels et technologiques pour renforcer notre résilience individuelle et collective. Il permet également de recenser par commune, les risques présents : http://macommune.prim.net

➢ Site du CERTU - « GES PLU » : http://www.certu.fr/ges-et-urbanisme-3-outils-pour-a551.html L'outil GES PLU est un outil prospectif d'évaluation des émissions de gaz à effet de serre. Il permet de comparer l'impact de scénarios d'aménagement, par rapport à une situation actuelle. - « PLU intercommunaux » : http://www.certu.fr/fiches-produites-par-le-club-plui-a816.html

➢ Site de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée : http://www.rhone- mediterranee.eaufrance.fr/gestion/dce/sdage2009.ph Le lien suivant permet d'accéder aux divers documents composant le SDAGE 2010-2015.

➢ Portail SIGOGNE : http://www.sigogne.org Ce site, à usage libre, recense des données naturalistes et se veut être le portail de la description de la biodiversité en Franche-Comté. Un outil de recherche et de cartographie est mis à disposition, en cliquant sur la carte « Visualiseur de la biodiversité ».

Site de la DREAL :

Diverses thématiques et données en lien avec les documents d'urbanisme sont présentées sur le site de la DREAL Franche-Comté. On y retrouve notamment certaines données communales (onglet information géographique), informations sur Natura2000, l'aménagement durable, la ville durable, etc. Voir ci-après.

- Le Profil environnemental régional : http://www.franche-comte.developpement- durable.gouv.fr rubrique « développement – aménagement durables ». S’appuyant sur les données existantes, le profil environnemental présente un diagnostic synthétique de la situation à l’échelle régionale. A partir de ce diagnostic, il met en évidence les principaux enjeux du territoire et identifie des indicateurs de suivi correspondants. Sans prétendre à l’exhaustivité, le profil environnemental restitue ainsi de façon nuancée les forces et faiblesses de l’environnement franc-comtois. Cet outil est actuellement en cours de révision.

- Le Guide de l'évaluation environnementale des documents d'urbanisme : http://www.environnement-urbanisme.certu.equipement.gouv.fr/21-fiches-du-guide-sur-l- a115.html L'objectif de ce guide est de donner aux collectivités qui élaborent leur document d'urbanisme, ainsi qu'aux acteurs qui les accompagnent, les éléments pour comprendre les objectifs et l'intérêt de l'évaluation environnementale, et les clefs pour conduire efficacement cette démarche.

25 – Le Guide méthodologique de l'évaluation des incidences Natura 2000 pour la Franche- Comté : http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/evaluation-des-incidences-r38.html

- La Fiche pratique sur la prise en compte de la Trame Verte et Bleue dans les PLU : http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr rubriques « développement aménagement durables » ; « planification et aménagement durables ». Ce guide comporte une partie consacrée à la méthodologie qui peut être utilisée par la collectivité pour identifier les continuités présentes sur son territoire.

- Les modules cartographiques pour l’ évaluation de la consommation d’espace : http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/outils-dynamique-d-urbanisation- r821.html Visualisation des dynamiques d’urbanisation communale (outil dynamique d’urbanisation) – Module disponible pour l’ensemble des communes de Franche-Comté permettant de reconstituer spatialement par tranches de 10 ans, de 1900 à aujourd’hui, les dynamiques de construction de logements. Visualisation de l’évolution des taches urbaines. Sur le même principe qu’évoqué précédemment, ce second module permet de visualiser les phénomènes d’urbanisation. Ceux-ci sont illustrés sous forme de « tâches » de façon à mieux rendre compte des logiques d’artificialisation des sols associées.

Site du CERTU :

Tout sur le PLU en 4 fiches en format pdf. : – Fiche N°1 : PLU Objectifs, Contenu, Procédures. – Fiche N° 2 : Le rapport de présentation. – Fiche N° 3 : Le contenu du PADD. – Fiche N° 4 : Les Orientations d’Aménagement et de Programmation.

http://www.outil2amenagement.certu.developpement-durable.gouv.fr/tout-sur-le-plan-local-d-urba - nisme-a536.html

► DOCUMENTATION en lien avec l’urbanisme :

➢ L’Atlas des paysages de Franche-Comté : des éléments concernant les paysages sont décrits dans cet « Atlas des paysages de Franche- Comté » disponible à la D.R.E.A.L de Franche-Comté.

26 ► ORDONNANCE DU 5/01/2012 – DECRET DU 14/02//2013 - SYNTHESE DES PROCEDURES D’EVOLUTION DES PLU

27 ► ORDONNANCE DU 5/01/2012 – DECRET DU 14/02//2013 - SYNTHESE DES INCIDENCES DES MODIFICATIONS DE PERIMETRES DES PLU INTERCOMMUNAUX

28 ► FICHES EXPLICATIVES DES PRINCIPALES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE

SERVITUDES DE TYPE A4 SERVITUDES DE PASSAGE POUR PERMETTRE LA GESTION DE LA RESSOURCE EN EAU Servitudes reportées en annexe de l'article R. 126●1 du Code de l'urbanisme dans les rubriques : I ● Servitudes relatives à la conservation du patrimoine A ● Patrimoine naturel c… Eaux

1 - Fondements juridiques. 1.1 ● Définition.

Il s'agit de servitudes de passage : ● au sens des articles L. 151●37●1 et R. 152●29 du Code rural , c'est●à●dire « permettant l'exécution des travaux, l'exploitation et l'entretien des ouvrages ainsi que le passage sur les propriétés privées des fonctionnaires et agents chargés de la surveillance, des entrepreneurs ou ouvriers, ainsi que des engins mécaniques strictement nécessaires à la réalisation des opérations ». ● et instaurées dans le cadre de la gestion des eaux, domaniales ou non, pour permettre «l'exécution et l'exploitation de tous travaux, actions, ouvrages ou installations présentant un caractère d'intérêt général ou d'urgence» et visant les compétences mentionnées à l'article L. 211●7 (I… ● alinéas 1° à 12 du Code de l'environnement.

1.2 ● Références législatives et réglementaires.

Il convient de distinguer deux catégories de servitudes de passage en matière de gestion de la ressource eau : a) Les servitudes de passage instaurées sur le fondement des articles : ● L. 211●7 (I… du Code de l'environnement, ● L. 151●37●1 et R. 152●29 à R. 152●35 du Code rural. b) Les anciennes servitudes dites « de libre passage des engins d'entretien dans le lit ou sur les berges des cours d'eau non domaniaux » : Anciens textes régissant la servitude : ● décret n°59●96 du 7 janvier 1959 relatif aux servitudes de libre passage sur les berges des cours d'eau non navigables ni flottables, ● décret n°60●419 du 25 avril 1960 fixant les conditions d'application du décret n°59●96 du 7 janvier 1959.

Textes en vigueur régissant la servitude : ● article L. 211●7 (IV… du Code de l'environnement conférant aux servitudes instaurées en application du décret n°59●96 du 7 janvier 1959 valeur de servitudes au sens de l'article L. 151●37●1 du code rural, sous réserve des décisions de justice passées en force de chose jugée. ● article L. 151●37●1 et articles R. 152●29 à R. 152●35 du Code rural.

1.3 ● Bénéficiaires et gestionnaires.

Catégories de servitudes Bénéficiaires Gestionnaires Servitudes de passage au titre de l'article ● les collectivités territoriales, L. 211●7 (I… du Code de l'environnement ● leurs groupements, ● les syndicats mixtes créés en application de l'article L. 5721●2 du Code général des collectivités locales, ● l'établissement public Voies navigables de France (VNF…, ● lÉtat.

29 Servitudes de libre passage des engins ● les riverains, propriétaires du lit et des ● le Préfet. d'entretien dans le lit ou sur les berges des berges, cours d'eau non domaniaux au titre de ● le Préfet. l'article L. 211●7 (IV… du Code de l'environnement

1.4 ­ Procédure d'instauration, de modification ou de suppression. (art. L. 151●37●1 et R. 152●30 à R. 152●33 du Code rural…

 Procédure d'instauration : Les servitudes de passage instaurées au titre de l'article L. 211●7 (I… du Code de l'environnement sont instaurées : ● après enquête publique, ● sur la base d'un dossier comportant : la liste des parcelles et, le cas échéant, des cours d'eau ou sections de cours d'eau pour lesquels l'institution de la servitude est demandée (cours d'eau domaniaux ou non…, les plans correspondants, la liste des propriétaires dont les terrains sont susceptibles d'être affectés par la servitude, une note détaillant notamment l'assiette de la servitude en tenant compte de la configuration des lieux et en indiquant les clôtures, arbres et arbustes dont la suppression est nécessaire. ● et par arrêté préfectoral. Les anciennes servitudes instaurées en application du décret n°59●96 ont été instaurées : ● par arrêté préfectoral selon les dispositions du décret n°60●419 du 25 avril 1960, ● les pièces prévues au dossier d'enquête publique préalable étaient les suivantes : une notice explicative, le projet de liste des cours deau et sections de cours deau dont les riverains sont tenus de supporter la servitude de passage, le projet darrêté préfectoral approuvant cette liste, une carte du tracé de chacun de ces cours deau et chacune de ces sections, la liste des endroits où la largeur maximale de 4 mètres pourra être étendue en cas dobstacle fixe au passage des engins mécaniques. A chacun de ces endroits est indiqué, de façon précise, la longueur et la largeur de la zone soumise à la servitude avec plan sommaire à lappui.

Il ne peut plus être instauré de servitudes de passage sur ces fondements. En revanche, ces anciennes servitudes peuvent être modifiées et supprimées comme décrit ci●dessous.

 Procédure de modification : Dans les conditions prévues pour l'institution des servitudes de passage au titre de l'article L. 211●7 (I… : ● après enquête publique, ● et par arrêté préfectoral. Les pièces à joindre à la demande sont les suivantes : ● une notice explicative de la modification, ● la liste des parcelles et, le cas échéant, des cours d'eau ou des sections de cours d'eau pour lesquels la modification est demandée, ainsi que les plans correspondants, ● la liste des propriétaires concernés par la modification, ● une note détaillant notamment l'assiette de la modification en faisant apparaître précisément la configuration des lieux, notamment les obstacles fixes à contourner et ceux qui devront être supprimés (clôtures, arbres et arbustes….

 Procédure de suppression : Par arrêté préfectoral.

30 SERVITUDES DE TYPE AC1 MESURES DE CLASSEMENT ET D'INSCRIPTION D'IMMEUBLES AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES PERIMETRES DE PROTECTION AUTOUR DES MONUMENTS HISTORIQUES CLASSES OU INSCRITS ZONES DE PROTECTION AUTOUR DES MONUMENTS HISTORIQUES Servitudes reportées en annexe de l'article R. 126●1 du Code de l'urbanisme dans les rubriques : I ● Servitudes relatives à la conservation du patrimoine B ● Patrimoine culturel a… Monuments historiques 1 - Fondements juridiques. 1.1 ● Définition. Mesures de classement d’immeubles ou parties d’immeubles dont la conservation présente, du point de vue de lhistoire ou de lart un intérêt public et faisant obligation aux propriétaires dimmeubles classés de neffectuer aucuns travaux de construction, modification ou démolition sur ces immeubles sans autorisation préalable du préfet de Région ou du ministre chargé de la culture. Mesures d’inscription sur un inventaire supplémentaire d’immeubles ou parties d’immeubles qui, sans justifier une demande de classement immédiat, présentent un intérêt d'histoire ou d'art suffisant pour en rendre désirable la préservation, mesures faisant obligation pour les propriétaires dimmeubles inscrits de ne procéder à aucune modification de ces immeuble sans déclaration préalable auprès du service départemental de l'architecture et du patrimoine. Périmètres de protection autour des immeubles classés ou inscrits à lintérieur desquels aucune construction nouvelle, aucune démolition, aucun déboisement, aucune transformation ou modification de nature à affecter laspect dun immeuble ne peut être réalisé sans autorisation préalable : - périmètre de droit commun : 500 mètres, - périmètres étendus au-delà des 500 mètres ou périmètres adaptés (PPA) en extension ou réduction du périmètre de droit commun, - périmètres modifiés (PPM) de façon à désigner des ensembles d'immeubles bâtis ou non qui participent de l'environnement du monument. Zones de protection autour de monuments historiques classés à lintérieur desquelles lutilisation des sols est réglementée par le décret instaurant la zone. 1.2 ● Références législatives et réglementaires .  Concernant les mesures de classement : Anciens textes : Articles 1 à 5 de la loi du 31 décembre 1913 modifiée sur les monuments historiques (abrogée par lordonnance 2004 178 du 20 février 2004, à lexception de dispositions à caractère réglementaire…. Décret du 18 mars 1924 modifié portant règlement dadministration publique pour lapplication de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques (abrogé par le décret n° 2007●487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager…. Textes en vigueur : ▪ Code du patrimoine : articles L. 621●1 à L. 621●22 ▪ Décret n° 2007●487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (articles 9 à 18….

 Concernant les mesures d'inscription : Anciens textes : Articles 1 à 5 de la loi précitée du 31 décembre 1913 modifiée, notamment, par la loi du 23 juillet 1927 instaurant la mesure d'inscription Décret précité du 18 mars 1924 modifié. Textes en vigueur : ▪ Code du patrimoine : articles L. 621●25 à L. 621●29 ▪ Décret n° 2007●487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (articles 34 à 40….

 Concernant le périmètre de protection de 500 m autour de l'immeuble classé ou inscrit :

31 Anciens textes : Dispositions combinées des articles 1er (alinéa 2… et 13 bis de la loi précitée du 31/12/1913 modifiée . Textes en vigueur : Code du patrimoine : articles L. 621●30●1 (1er alinéa… et L. 621●31

 Concernant les périmètres de protection étendus ou adaptés : Anciens textes (relatifs aux périmètres étendus… : Dispositions combinées des articles 1er (alinéa 2 modifié… et 13 bis de la loi précitée du 31 décembre 1913 modifiée . Textes en vigueur (relatifs aux PPA introduits par l'ordonnance n°2005●1128 du 8 septembre 2005 relative aux monuments historiques et espaces protégés… : ▪ Code du patrimoine : articles L. 621●30●1 (alinéa 2… et L. 621●31 ▪ Décret n° 2007●487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (articles 49 et 51…

 Concernant les périmètres de protection modifiés : Anciens textes : Article 1er (alinéa 3… de la loi précitée du 31 décembre 1913 modifiée par la loi n°2000●1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU… ● (article 40…. Textes en vigueur : ▪ Code du patrimoine : articles L. 621●30●1 (alinéa 3… et L. 621●31 ▪ Décret n° 2007●487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (articles 50 et 51…

 Concernant les zones de protection autour de monuments historiques classés : Anciens textes : Articles 28 de la loi du 2 mai 1930 ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Articles 17 à 20 de la même loi relatifs à la procédure d'instauration. Ces articles ont été abrogés par l'article 72 (3ème alinéa… de la loi n°83●8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements et lÉtat, cette même loi instaurant, dans son article 70, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP….

1.3 ● Bénéficiaires et gestionnaires. Catégories de servitudes Bénéficiaires Gestionnaires Instances consultées Mesures de classement et ● Ministère chargé des affaires ● Conservation régionale des ● Commission supérieure d'inscription culturelles, monuments historiques, des monuments historiques ● Préfet de région, ● Service régional de larchéologie, ● Commission régionale du ● Propriétaires des immeubles ● Service départemental de patrimoine et des sites classés ou inscrits. l'architecture et du patrimoine (ABF… (CRPS… Périmètres de protection ● Ministère chargé des affaires ● Service départemental de culturelles, l'architecture et du patrimoine ● Préfet du département, (ABF…, ● Commune ● Commune. Zones de protection ● Ministère chargé des affaires ● Préfet du département. culturelles, ● Préfet du département.

1.4 ● Procédures d'instauration, de modification ou de suppression.  Procédure de classement : Proposition de classement faite par le préfet de région au ministre chargé de la culture Éventuel arrêté conservatoire dinscription signé du préfet de région Arrêté ministériel, si proposition de classement retenue Décret en Conseil dÉtat pour classement doffice, si refus de classement par le propriétaire

Publication des décisions de classement et déclassement : ● à la Conservation des hypothèques, ● au BO du ministère chargé de la culture, ● au JO avant lexpiration du 1 er semestre de lannée suivante.

32 Notification par le préfet de région à lautorité compétente en matière de plan local d'urbanisme pour annexion au POS/PLU Pièces du dossier de demande de classement : ● renseignements détaillés sur limmeuble (historique, descriptif, juridique, urbanistique, …, ● documents graphiques (photographies, plans, croquis, références cadastrales, … ?

 Procédure d'inscription : Initialement : arrêté ministériel Puis : arrêté du préfet de région arrêté ministériel seulement si procédure mixte de classement et dinscription ou si l'initiative de linscription émane du ministre.

Publication des décisions dinscription ou radiation : ● à la Conservation des hypothèques, ● au recueil des actes administratifs de la préfecture de région, ● au JO avant lexpiration du 1 er semestre de lannée suivante.

Notification par le préfet de région à lautorité compétente en matière de plan local d'urbanisme pour annexion à ce plan

Pièces du dossier de demande d'inscription : ● renseignements détaillés sur limmeuble (historique, descriptif, juridique, urbanistique…, ● documents graphiques (photographies, plans, croquis, références cadastrales ….

 Procédure d'instauration des périmètres de protection : ● périmètre de 500 mètres : application automatique, ● périmètres étendus ou PPA : anciennes dispositions (périmètres étendus… : un décret en Conseil dÉtat détermine les monuments auxquels sapplique cette extension et délimite le périmètre de protection de chacun deux. dispositions en vigueur (PPA… : ● périmètre délimité à l'occasion d'une procédure d'inscription ou de classement ou d'une instance de classement, ● enquête publique, ● arrêté du préfet du département, publié au recueil des actes administratifs de la préfecture, ● décret en Conseil dÉtat, si désaccord de la commune ou des communes intéressées.

● modification de périmètres existants selon deux procédures distinctes : à l'occasion de l'élaboration, de la modification ou de la révision d'un PLU : ● enquête publique conjointe à celle du PLU, ● l'approbation du PLU emporte modification du périmètre. à tout moment et pour l'ensemble des communes : ● enquête publique, ● arrêté du préfet du département, ● publication au recueil des actes administratifs de la préfecture, ● décret en Conseil dÉtat si désaccord des communes. Les pièces constitutives des dossiers denquête publique sont celles prévues aux articles L. 123●1 et R. 123● 6 du Code de l'environnement. Les tracés des périmètres sont annexés aux PLU conformément à l'article L. 621●30●1 du Code du patrimoine, avant dernier alinéa.

 Procédure d'instauration des zones de protection : ● projet de protection établi par le préfet, ● enquête publique, ● décret en CE,² ● publication à la conservation des hypothèques.

Pièces du projet : ● plan des parcelles constituant la zone à protéger, – prescriptions à imposer.

33 SERVITUDE DE TYPE AS1 a) SERVITUDES ATTACHEES A LA PROTECTION DES EAUX POTABLES b) SERVITUDES ATTACHEES A LA PROTECTION DES EAUX MINERALES Servitudes reportées en annexe de l'article R. 126●1 du Code de l'urbanisme dans les rubriques : I ● Servitudes relatives à la conservation du patrimoine B ● Patrimoine naturel c… Eaux 1 - Fondements juridiques. 1.1 ● Définition.

Il convient de distinguer deux catégories de servitudes de protection des eaux, à savoir : a… Les périmètres de protection institués en vertu des articles L. 1321●2 et R. 1321●13 du Code de la Santé publique autour de points de prélèvement deau destinée à l'alimentation des collectivités humaines , en vue d'assurer la protection de la qualité de cette eau, quil sagisse de captage deaux de source, deaux souterraines ou deaux superficielles (cours deau, lacs, retenues,… : ● périmètre de protection immédiate dont les terrains sont à acquérir en pleine propriété par le bénéficiaire de la DUP et à lintérieur duquel toute activité est interdite en dehors de celles expressément autorisées par lacte déclaratif dutilité publique ; périmètre obligatoirement clos sauf impossibilité matérielle ou obstacle topographique naturel assurant une protection équivalente, ● périmètre de protection rapprochée à l'intérieur duquel peuvent être interdits ou réglementés toutes sortes dinstallations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols de nature à nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux, ● le cas échéant, périmètre de protection éloignée à l'intérieur duquel peuvent être réglementés les installations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols et dépôts ci● dessus mentionnés. b… Le périmètre de protection institué en vertu des articles L. 1322●3 à L. 1322●13 du Code de la Santé publique autour dune source deau minérale déclarée dintérêt public , en vue déviter toute altération ou diminution de cette source. Il s'agit d'un périmètre à lintérieur duquel : ● aucun sondage, aucun travail souterrain ne peuvent être pratiqués sans autorisation préalable du représentant de lÉtat dans le département, ● il peut être fait obligation de déclarer, au moins un mois à lavance, des fouilles, tranchées pour extraction de matériaux ou tout autre objet, fondations de maisons, caves ou autres travaux à ciel ouvert, ● les autres activités, dépôts ou installations de nature à nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux peuvent également être soumis à autorisation ou à déclaration par le décret instaurant le périmètre, ● les travaux, activités, dépôts ou installations précités et entrepris, soit en vertu d'une autorisation régulière, soit après une déclaration préalable, peuvent, sur la demande du propriétaire de la source, être interdits par le représentant de lÉtat dans le département.

1.2 ● Références législatives et réglementaires. a… Concernant les périmètres de protection des eaux potables : Anciens textes : ● Code rural ancien : article 113 modifié par la loi n° 64●1245 du 16 décembre 1964 art. 27 et abrogé par lordonnance n°2000●914 du 18 septembre 2000 relative à la partie législative du code de lenvironnement ● Code de la santé publique : article 19 créé par par le décret n°53●1001 du 05 octobre 1953 portant codification des textes législatifs concernant la santé publique et instituant un seul périmètre de protection article 20 substitué à larticle 19 par lordonnance n°58●1265 du 20 décembre 1958 ● modifié par la loi n° 64●1245 du 16 décembre 1964 relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution, instituant plusieurs périmètres de protection ● Décret n°61●859 du 01 août 1961 pris pour lapplication de larticle 20 du Code de la santé publique, modifié par larticle 7 de la loi n°64●1245 précitée et par le décret n° 67●1093 du 15 décembre 1967, puis abrogé et remplacé par le décret 89●3 du 03 janvier 1989 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à lexclusion des eaux minérales naturelles (art. 16…, lui même abrogé et remplacé par le décret n°2001●1220 abrogé, à son tour, par le décret de codification n°2003●462.

34 ● Arrêtés pris pour l'application des décrets susvisés : arrêté du 10 juillet 1989 modifié abrogé par arrêté du 24 mars 1998 lui●même abrogé par arrêté du 26 juillet 2002. Textes en vigueur : ● Code de lenvironnement : article L215●13 se substituant à l'article 113 de l'ancien code rural, ● Code de la santé publique : article L.1321●2 issu de l'ordonnance de recodification n° 2000●548 du 15 juin 2000, article L. 1321●2●1 créé par la loi n°2004●806 du 9 août 2004 ● art. 58, articles R. 1321●6 et suivants créés par décret n°2003●462 du 21 mai 2003 relatif aux dispositions réglementaires des parties I, II et III du Code de la Santé publique. ● Circulaire du 24/07/1990 relative à la mise en place des périmètres de protection, ● Guide technique ● Protection des captages deau, publié en mai 2008 et consultable sur le site Internet du Ministère de la santé. b… Concernant les périmètres de protection des eaux minérales : Anciens textes : ● Ordonnance royale du 18 juin 1823 relative au règlement sur la police des eaux minérales, ● Loi du 14 juillet 1856 relative à la déclaration dintérêt public et au périmètre de protection des sources, ● Décret dapplication du 08/09/1856, modifié par décret du 02/12/1908 et par décret du 30/04/1930, ● Articles L.735 et suivants du code de la santé publique créés par le décret en conseil dÉtat n°53●1001 du 05 octobre 1953 portant codification des textes législatifs concernant la santé publique, conformément à la loi n°51●518 relative à la procédure de codification, ● Note technique « Contexte environnemental » n°16 (octobre 1999… du Secrétariat dÉtat à lIndustrie, note conjointe de la Division nationale des eaux minérales et du thermalisme (DNEMT… et du Bureau de recherches minières et géologiques (BRGM…. Textes en vigueur : ● Code de la santé publique : articles L.1322●3 à L.1322●13 issus de l'ordonnance de recodification n° 2000●548 du 15 juin 2000 et modifié par la loi n°2004●806 du 09 août 2004, articles R. 1322●17 et suivants issus du décret 2003●462 du 21 mai 2003. ● Arrêté du 26 février 2007 relatif à la constitution des dossiers de demande de déclaration d'intérêt public d'une source d'eau minérale naturelle, d'assignation d'un périmètre de protection et de travaux dans le périmètre de protection, ● Circulaire DGS/EA4 n°2008●30 du 31 janvier 2008 relative à la sécurité sanitaire des eaux minérales naturelles et son annexe III, ● Circulaire DGS n° 2001/305 du 02 juillet 2001 relative à l'opération de mise à jour par le BRGM des coordonnées Lambert II étendues et des codes de la banque de données du sous●sol (BSS… des captages d'eau. Données essentielles de SISE●EAUX.

1.3 ● Bénéficiaires et gestionnaires.

Bénéficiaires Gestionnaires a… S'agissant des périmètres de protection des eaux potables : a… S'agissant des périmètres de protection des eaux potables : ● les propriétaires de captage(s… d'eaux potables : ● le préfet de département, ● une collectivité publique ou son concessionnaire, ● l'agence régionale de santé (ARS… et ses délégations ● une association syndicale, territoriales départementales. ● ou tout autre établissement public, ● des personnes privées propriétaires douvrages de b… S'agissant des périmètres de protection des eaux minérales : prélèvement alimentant en eau potable une ou des collectivités ● le ministre chargé de la santé, avec le concours de l'agence territoriales et ne relevant pas dune délégation de service public nationale de sécurité sanitaire (ANSES… (prélèvements existants au 01 janvier 2004… (art. L. 1321●2●1…. ● le préfet avec le concours de l'agence régionale de santé (ARS… et de ses délégations territoriales départementales. b… S'agissant des périmètres de protection des eaux minérales : ● le propriétaire de la source ou lexploitant agissant en son nom (des personnes privées….

1.4 ● Procédure d'instauration, de modification ou de suppression.

 Procédure d'instauration : a… Concernant les périmètres de protection des eaux potables. Par acte déclaratif d'utilité publique, à savoir : ● soit l'arrêté préfectoral autorisant l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine et déclarant dutilité publique l'instauration ou la modification de périmètres de protection autour du point de prélèvement ( art. R. 1321●6 et R. 1321●8…,

35 ● soit un arrêté préfectoral autonome déclarant dutilité publique linstauration ou la modification de périmètres de protection, notamment pour des captages existants déjà autorisés ou autour douvrages dadduction à écoulement libre ou de réservoirs enterrés, ● après enquête publique préalable à la DUP et conduite conformément au Code de lexpropriation (article R. 11●3●I…. Le dossier soumis à enquête publique comprend notamment : ● un rapport géologique déterminant notamment les périmètres de protection à assurer autour des ouvrages captants , ● un plan de situation du ou des points de prélèvement, du ou des installations de traitement et de surveillance ; ● un plan parcellaire faisant apparaître, conformément à la circulaire du 24 juillet 1990, le périmètre délimitant les immeubles à exproprier et les périmètres limitant lutilisation du sol, ● un support cartographique présentant lenvironnement du captage et localisant les principales sources de pollution. b… Concernant les périmètres de protection des eaux minérales. Après autorisation dexploitation de la source deau minérale naturelle concernée. Après déclaration dintérêt public de ladite source (DIP…. Sur demande dassignation dun périmètre (DPP… adressée au Préfet par le titulaire de lautorisation dexploiter. (NB : les trois dossiers peuvent être déposés conjointement, mais la DIP ne vaut pas autorisation d’exploiter et la DDP est subordonnée à l’attribution de la DIP) : ● instruction locale par le préfet avec le concours du directeur général de l'Agence régionale de santé qui recueille l'avis de l'hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique, ● enquête publique réalisée, à compter de l'entrée en vigueur de la loi ENE du 12 juillet 2010, conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement, ● rapport de synthèse du directeur général de l'agence régionale de santé sur la demande et sur les résultats de l'enquête, ● avis du Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques , ● un décret en Conseil dÉtat statue sur la demande de déclaration d'intérêt public d'une source d'eau minérale naturelle et d'assignation d'un périmètre de protection sur rapport du ministre chargé de la santé, Pièces pouvant figurer, parmi d'autres, au dossier soumis à enquête publique : Aux termes du décret modifié portant application de la loi du 08 septembre 1956 : ● un plan à l'échelle d'un dixième de millimètre par mètre représentant les terrains à comprendre dans le périmètre et sur lequel sont indiqués l'allure présumée de la source et son point d'émergence . ● ou un plan à l'échelle de 1 millimètre par mètre, lorsque la surface des terrains est inférieure à 10 hectares (échelle obligatoire pour toute partie du plan située en agglomération…. Selon la note technique n°16 susvisée : ● des documents cartographiques au 1/100 000 et 1/25 000 donnant la situation de la source et des installations dexploitation ● un plan à une échelle adaptée à limportance de la surface du périmètre, avec indication des limites de celui●ci. Doivent y figurer les dépôts, installations et activités susceptibles davoir un impact sur la qualité de leau minérale.

En vertu de l'arrêté du 26 février 2007 : ● un plan général de situation, à une échelle adaptée, indiquant les implantations des installations et l'emprise du périmètre de protection sollicité.

 Procédure de modification :

Même procédure et mêmes formes que pour l'instauration de ces périmètres.

 Procédure de suppression :

Aucune précision dans les textes, sauf concernant les ouvrages de prélèvements, propriétés de personnes privées et ne relevant pas de délégation de service public (cf. art. L.1321●2●1 dernier alinéa : «Les interdictions, les réglementations et autres effets des dispositions des précédents alinéas [telles que l'instauration de périmètres] cessent de s'appliquer de plein droit dès lors que le point de prélèvement n'alimente plus en totalité le service public de distribution d'eau destinée à la consommation humaine»….

36 SERVITUDE DE TYPE I4 SERVITUDE RELATIVE AU TRANSPORT D'ENERGIE ELECTRIQUE Servitudes reportées en annexe de l'article R. 126●1 du Code de l'urbanisme dans les rubriques : II ● Servitudes relatives à lutilisation de certaines ressources et équipements A ● Énergie a… Électricité et gaz 1 - Fondements juridiques. 1.1 ● Définition. Il s'agit de deux catégories de servitudes instituées par la loi du 15 juin 1906 sur les distributions d'énergie. a… Les servitudes prévues aux alinéas 1°, 2°, 3° et 4° de larticle 12 concernant toutes les distributions d'énergie électrique : ● servitude dancrage permettant d'établir à demeure des supports et ancrages pour conducteurs aériens d'électricité, soit à l'extérieur des murs ou façades donnant sur la voie publique, soit sur les toits et terrasses des bâtiments, ● servitude de surplomb permettant de faire passer les conducteurs d'électricité au●dessus des propriétés privées, ● servitude de passage ou dappui permettant d'établir à demeure des canalisations souterraines, ou des supports pour conducteurs aériens, sur des terrains privés non bâtis, qui ne sont pas fermés de murs ou autres clôtures équivalentes, ● servitude délagage et dabattage darbres permettant de couper les arbres et branches d'arbres qui, se trouvant à proximité des conducteurs aériens d'électricité, gênent leur pose ou pourraient, par leur mouvement ou leur chute, occasionner des courts●circuits ou des avaries aux ouvrages.

Il s'agit de servitudes n'entraînant aucune dépossession du propriétaire qui conserve le droit de démolir, réparer, surélever, de clore ou de bâtir, sous réserve de prévenir le concessionnaire un mois avant de démarrer les travaux. b… Les périmètres instaurés en application de larticle 12 bis de part et dautre d'une ligne électrique aérienne de tension supérieure ou égale à 130 kilovolts et à lintérieur desquels : ● sont interdits : des bâtiments à usage d'habitation, des aires d'accueil des gens du voyage, certaines catégories détablissements recevant du public : structures d'accueil pour personnes âgées et personnes handicapées, hôtels et structures d'hébergement, établissements d'enseignement, colonies de vacances, établissements sanitaires, établissements pénitentiaires, établissements de plein air. ● peuvent être interdits ou soumis à prescriptions : dautres catégories d'établissements recevant du public, des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation et fabriquant, utilisant ou stockant des substances comburantes, explosibles, inflammables ou combustibles, sans toutefois quil puisse être fait obstacle à des travaux dadaptation, de réfection ou dextension de lexistant, sous réserve néanmoins de ne pas augmenter la capacité daccueil dhabitants dans le périmètre des servitudes. 1.2 ● Références législatives et réglementaires. Chronologie des textes : ● loi du 15 juin 1906 (art. 12… sur les distributions dénergie, ● décret du 3 avril 1908 portant RAP pour l'application de la loi du 15 juin 1906 sur les distributions d'énergie électrique (abrogé par le décret du 29 juillet 1927…, ● décret du 24 avril 1923 portant RAP pour l'application de la loi du 15 juin 1906 en ce qui concerne les concessions de transport dénergie électrique à haute tension accordées par lÉtat (abrogé par le décret du 29 juillet 1927…, ● loi de finances du 13 juillet 1925 (art. 298…, ● décret du 29 juillet 1927 portant RAP pour l'application de la loi du 15 juin 1906 sur les distributions d'énergie(art. 52 et 53 modifiés concernant lenquête relative aux servitudes de larticle 12… (abrogé par le décret 50●640…, ● loi n° 46●628 du 8 avril 1946 (art. 35… modifiée, sur la nationalisation de lélectricité et du gaz,

37 ● décret n°50●640 du 7 juin 1950 portant RAP pour lapplication de larticle 35 de la loi du 8 avril 1946 sur la nationalisation de lélectricité et du gaz, en ce qui concerne la procédure de DUP en matière délectricité et de gaz et pour létablissement des servitudes prévues par la loi. (abrogés par le décret 70●492 …, ● décret n°67●886 du 6 octobre 1967 portant RAP pour l'application de la loi du 15 juin 1906 sur les distributions d'énergie et de la loi du 16 octobre 1919 relative à l'utilisation de l'énergie hydraulique (art. 1 à 4 relatifs aux conventions de reconnaissance des servitudes de larticle 12…, ● décret n° 70●492 du 11 juin1970 pris pour lapplication de l'article 35 modifié de la loi du 8 avril 1946 concernant la procédure de déclaration d'utilité publique des travaux d'électricité et de gaz qui ne nécessitent que l'établissement de servitudes ainsi que les conditions d'établissement des dites servitudes, modifié par : décret n°85●1109 du 15 octobre 1985 modifiant le décret du 11 juin 1970, décret n° 93●629 du 25 mars 1993 modifiant le décret du 11 juin 1970, décret n°2004●835 du 19 août 2004 relatif aux servitudes d'utilité publique prévues par larticle 12bis de la loi du 15juin 1906 sur les distributions dénergie, décret n° 2009●368 du 1er avril 2009 relatif aux ouvrages électriques à haute et très haute tension réalisés en technique souterraine. ● loi 2000●1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (art. 5… introduisant un article 12bis dans la loi du 15 juin 1906.

Textes de référence en vigueur : ● loi du 15 juin 1906 (art. 12 et 12bis… modifiée, ● loi de finances du 13 juillet 1925 (art. 298…, ● loi n° 46●628 du 8 avril 1946 (art. 35… modifiée, ● décret n°67●886 du 6 octobre 1967 (art. 1 à 4 …, ● décret n° 70●492 du 1 juin 1970 modifié. 1.3 ● Bénéficiaires et gestionnaires.

Bénéficiaires Gestionnaires a… Concernant les servitudes instaurées en a… Concernant les servitudes instaurées en application de larticle application de larticle 12 : 12 : ● les concessionnaires ou titulaires d'une autorisation de transport ● les bénéficiaires, d'énergie électrique. ● le Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement (MEDDTL… ● Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC… , ● les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL…. b… Concernant les servitudes instaurées en b… Concernant les servitudes instaurées en application de larticle application de larticle 12 bis : 12 bis : ● l'Etat, ● les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement ● les communes, et du logement (DREAL…. ● les exploitants.

1.4 ● Procédure d'instauration de modification ou de suppression.  Procédure d'instauration : a) Concernant les servitudes instaurées en application de l’article 12 : I Champ d'application Les servitudes prévues aux alinéas 1°, 2°, 3° et 4° de l'article 12 peuvent bénéficier : ► aux distributions d'énergie électrique déclarées d'utilité publique , la DUP étant prononcée en vue de lexercice de servitudes sans recours à l'expropriation et dans les conditions suivantes : pour des ouvrages dalimentation générale ou de distribution aux services publics et si tension < 63kV : ● sur production notamment d'une carte au 1/10000 comportant le tracé des lignes projetées et lemplacement des autres ouvrages principaux existants ou à créer, tels que les postes de transformation ● sans enquête publique, ● avec éventuelle étude d'impact soumise à simple consultation, ● par arrêté du préfet du département ou arrêté conjoint des préfets des départements concernés, ● si désaccord entre les préfets, par arrêté du ministre chargé de lélectricité. pour des lignes directes de tension < 63kV : ● sur production notamment d'une carte au 1/10000 comportant le tracé des lignes projetées ainsi que lemplacement et l'identité des exploitants des autres ouvrages principaux existants ou à créer, tels que les postes de transformation

38 ● avec éventuelle étude d'impact ● après enquête publique conformément au code de lexpropriation ● par arrêté du préfet du département ou arrêté conjoint des préfets des départements concernés pour toutes les lignes et ouvrages de tension > ou = 63 kV, mais < 225kV : ● sur production d'une carte au 1/25000 (1/50000 avant le décret n°85●1109… comportant le tracé des lignes projetées et lemplacement des autres ouvrages principaux existant ou à créer, tels que les postes de transformation avec, pour les lignes directes, indication de lidentité de leurs exploitants, ● au vu d'une étude d'impact, ● après enquête publique conformément au code de lenvironnement, à lexception des liaisons souterraines < 225kV, ● par arrêté du préfet du département ou arrêté conjoint des préfets des départements concernés, ● si désaccord entre les préfets, par arrêté du ministre chargé de lélectricité ou par arrêté conjoint du ministre chargé de l'électricité et du ministre chargé de l'urbanisme si la DUP emporte mise en compatibilité du document d'urbanisme. pour toutes les lignes et ouvrages de tension > ou = 225kV : ● sur production d'une carte au 1/25 000 (1/50 000 avant le décret n°85●1109… comportant le tracé des lignes projetées et lemplacement des autres ouvrages principaux existant ou à créer, tels que les postes de transformation avec, pour les lignes directes, indication de lidentité de leurs exploitants, ● au vu d'étude d'impact, ● sur demande adressée au ministre chargé de lélectricité qui transmet, pour instruction, au préfet du département ou à un préfet coordonnateur si plusieurs départements concernés, ● après enquête publique conformément au code de lenvironnement, à lexception des liaisons souterraines de tension = 225kV et dune longueur < ou = 15 km, ● par arrêté du ministre chargé de lélectricité ou arrêté conjoint du ministre chargé de l'électricité et du ministre chargé de l'urbanisme si la DUP emporte mise en compatibilité du document d'urbanisme.

► aux distributions dénergie électrique placées sous le régime de la concession ou de la régie , non déclarées d'utilité publique mais réalisées avec le concours financier de lÉtat, des départements, des communes, des syndicats de communes, le bénéfice des servitudes de l'article 12 leur étant accordé sous les conditions suivantes : sans DUP, en application de l'article 298 de la loi de finances du 13 juillet 1925, sous réserve d'une DUP, sagissant de la servitude dappui prévue par lalinéa 3° de l'article 12, lorsque lemprise des supports dépasse 1m².

II ● Mode d'établissement ● à linitiative du demandeur, après notification des travaux projetés directement aux propriétaires des fonds concernés par les ouvrages ● par convention amiable entre demandeur et propriétaires concernés par lune ou lautre des servitudes ● à défaut, par arrêté préfectoral pris : sur requête adressée au préfet précisant la nature et létendue des servitudes à établir, au vu d'un plan et un état parcellaire par commune indiquant les propriétés qui doivent être atteintes par les servitudes, après approbation par le préfet du projet de détail des tracés de lignes, après enquête publique. et notifié au demandeur, à chaque exploitant et à chaque propriétaire concerné. b) Concernant les servitudes instaurées en application de l’article 12 bis : La procédure dinstitution est conduite par le préfet de département et les servitudes sont instaurées : ● sur production notamment d'un plan parcellaire délimitant le périmètre d'application des servitudes, ● après enquête publique conformément au code de lexpropriation, ● arrêté préfectoral emportant déclaration d'utilité publique des servitudes de l'article 12bis à l'intérieur du périmètre délimité.

 Procédure de suppression : La suppression de tout ou partie des servitudes instaurées en application de l'article 12bis est prononcée par arrêté préfectoral.

39 SERVITUDES DE TYPE PT2 SERVITUDES DE PROTECTION DES CENTRES RADIO-ELECTRIQUES D'ÉMISSION ET DE RÉCEPTION CONTRE LES OBSTACLES Servitudes reportées en annexe de l'article R. 126●1 du Code de l'urbanisme dans les rubriques : II ● Servitudes relatives à lutilisation de certaines ressources et équipements E Télécommunications

1 - Fondements juridiques. 1.1 ● Définition. Afin d'assurer le bon fonctionnement des réseaux, des servitudes sont instituées en application des articles L. 54 à L. 56●1 du code des postes et des communications électroniques afin de protéger les centres radioélectriques contre les obstacles physiques susceptibles de gêner la propagation des ondes .

Il convient de distinguer deux régimes : ● les servitudes instituées au bénéfice des centres radioélectriques concernant la défense nationale ou la sécurité publique (articles L.54 à L.56 du code des postes et des communications électroniques…; ● les servitudes instituées au bénéfice des centres radioélectriques appartenant à des opérateurs privés (article L.56●1 du code des postes et des communications électroniques…. Cependant, en l'absence de décret d'application de larticle L.62●1 du code des postes et des communications électroniques, les exploitants des réseaux de communications électroniques ouverts au public ne peuvent bénéficier de servitudes radioélectriques à ce jour.

Un plan d'établissement des servitudes approuvé par décret fixe les zones qui sont soumises à servitudes. Quatre types de zone peuvent être créées : ● des zones primaires de dégagement et/ou zones secondaires de dégagement autour de chaque station émettrice ou réceptrice d'ondes radioélectriques utilisant des aériens directifs, ainsi qu'autour des laboratoires et centres de recherches radioélectriques; ● des zones spéciales de dégagement entre deux centres assurant une liaison radioélectrique par ondes de fréquence supérieure à 30 mégahertz (c'est●à●dire de longueur d'onde inférieure à 10 mètres…; ● des secteurs de dégagement autour des stations de radio●repérage ou de radionavigation d'émission ou de réception.

La servitude a pour conséquence : ● l'obligation, dans toutes ces zones, pour les propriétaires de procéder si nécessaire à la suppression ou la modification de bâtiments constituant des immeubles par nature en application des articles 518 et 519 du code civil. A défaut d'accord amiable, l'administration pourra procéder à l'expropriation de ces immeubles; ● l'interdiction, dans toutes ces zones, de créer des obstacles fixes ou mobiles dont la partie la plus haute excède les cotes fixées par le décret de servitudes sans autorisation du ministre qui exploite ou contrôle le centre; ● l'interdiction, dans la zone primaire de dégagement : ● d'une station de sécurité aéronautique ou d'un centre radiogoniométrique, de créer ou de conserver tout ouvrage métallique fixe ou mobile, des étendues d'eau ou de liquides de toute nature pouvant perturber le fonctionnement de cette installation ou de cette station; ● d'une station de sécurité aéronautique, de créer ou de conserver des excavations artificielles pouvant perturber le fonctionnement de cette station. ● l'interdiction, dans la zone spéciale de dégagement, de créer des constructions ou des obstacles situés au●dessus d'une ligne droite située à 10 mètres au●dessous de celle joignant les aériens d'émission et de réception, sans cependant que la limitation de hauteur imposée à une construction puisse être inférieure à 25 mètres. 1.2 ● Références législatives et réglementaires. Textes en vigueur : Articles L. 54 à L. 56●1 du code des postes et des communications électroniques; Article L. 5113●1 du code de la défense; Articles R. 21 à R. 26 et R.39 du code des postes et des communications électroniques.

40 1.3 ● Bénéficiaires et gestionnaires.

Bénéficiaires Gestionnaires

Ministères et exploitants publics de communications électroniques

1.4 ● Procédures d'instauration, de modification ou de suppression. Servitudes instituées au bénéfice des centres radioélectriques concernant la défense nationale ou la sécurité publique :

● Demande du ministre intéressé ou de l'exploitant public de communications électroniques; ● Arrêté préfectoral désignant les communes sur le territoire desquelles les agents qualifiés sont autorisés à procéder à une étude préliminaire; ● Enquête publique de droit commun; ● Avis de l'Agence nationale des fréquences (ANFR…; ● Accord préalable du ministre du développement industriel et scientifique et du ministre de l'agriculture requis; ● Approbation par : ● décret pris sous le contreseing du ministre intéressé et du ministre de la construction si accord préalable du ministre du développement industriel et scientifique et du ministre de l'agriculture; ● décret en Conseil dÉtat à défaut d'accord.

Les modifications de nature à entraîner un changement d'assiette ou une aggravation de la servitude obéissent au principe de parallélisme des formes et doivent donc êtres opérée conformément à la procédure d'instauration. En revanche, les servitudes peuvent être réduites ou supprimées par simple décret, sans qu'il y ait lieu de procéder à enquête publique.

Servitudes instituées au bénéfice des centres radioélectriques appartenant à des opérateurs privés : ● Demande du ministre intéressé ou de l'exploitant public de communications électroniques; ● Élaboration du plan de protection pour les centres de réception radio●électriques concernés contre les perturbations électromagnétiques déterminant les terrains sur lesquels s'exercent ces servitudes; ● Avis de l'Agence nationale des fréquences; ● Enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement; ● Avis des conseils municipaux concernés; ● Information des propriétaires des motifs qui justifient l'institution de la servitude et le choix de l'emplacement. Les propriétaires disposent d'un délai minimum de trois mois pour présenter leurs observations ; ● Approbation par arrêté préfectoral.

En labsence de décret dapplication des articles L 56●1 et L 62●1 du code des postes et des communications électroniques, les exploitants des réseaux de communications électroniques ouverts au public ne peuvent bénéficier de servitudes radioélectriques à ce jour.

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