COMMUNE DE

LIGNAN DE

Modification n°1

LAN OCAL D’ RBANISME P L U

1 RAPPORT DE PRESENTATION

DE LA MODIFICATION

PLU prescrit par délibération du Conseil Municipal du 2 février 2006 PLU arrêté par délibération du Conseil Municipal du 7 juin 2012

PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal du 4 avril 2013

Modification n°1 du PLU approuvée par délibération du Conseil Communautaire du

DOSSIER APPROBATION – DECEMBRE 2016

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SOMMAIRE

1. PRESENTATION DE LA MODIFICATION N°1 4 1.1 CONTEXTE ET OBJET DE LA MODIFICATION 4 1.2 LES MOTIVATIONS DU PROJET 4 1.3 CADRE LEGISLATIF 5

2. ETAT DES LIEUX – CONTEXTE DE LA MODIFICATION 6 2.1 PRESENTATION GENERALE 6 2.2 CONTEXTE INTERCOMMUNAL 6 2.3 LE SCOT DE L’AIRE METROPOLITAINE BORDELAISE 6 2.4 L’EVOLUTION DE LIGNAN-DE-BORDEAUX 8 2.4.1 Rappel des objectifs communaux du PLU approuv é 8 2.4.2 Evolution des constructions et de la capacité const ructive depuis le PLU 9 approuvé (période 2013-2016)

3. COHERENCE ET JUSTIFICATION DE LA MODIFICATION N°1 11 Présentation générale des outils utilisé s par la modification 11 3.1 PRESENTATION DES MOD IFICATIONS APPORTEES AUX 13 ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT 3.1.1 Généralités 13 3.1.2 Justification des modifications de l’orientation d’aménagement de la 15 zone 1AUa du Moulinot 3.1.3 Justification de l’orientation d’aménagement Cazaubaque – route de 19 (zone UB)

3.2 PRESENTATION DES MOD IFIC ATIONS APPORTEES AU REGLEMENT 22 GRAPHIQUE ET ECRIT 3.2.1 Actualisation du cadastre 22 3.2.2 Précisions apportées au plan de zonage 23 3.2.3 Modifications apportées pour renforcer la prise en compte du paysage 24

3.3 COHERENCE AVEC LE SC OT DE L’AIR E METROPOLITAINE 34 BORDELAISE

3.4 COHERENCE AVEC LE CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL 36 3.4.1 La préservation de l’environnement est une préoccupation importante du 36 PLU approuvé 3.4.2 La question des lisières agricoles et viticoles 37

3.5 PRESENT ATION DES MODIFICATI ONS APPORTEES POUR C ORRIGER 38 DES ERREURS MATERIELLES ET POUR SE CONFORMER AUX EVOLUTIONS LEGISLATIVES 3.5.1 Correction d’une erreur de dénomination d’un emplacement réserv é 38 dans les orientations d’aménagement 3.5.2 Correction d’u ne erreur de numérotation d’un article dans le règlement 38 écrit 3.5.3 Correction de la délimitation d’éléments de paysage identifiés au titre de 39 l’article L.151-19 3.5.4 Suppression des COS (application de la loi ALUR ) 39 3.5.5 Mise à jour des anne xes du règlement écrit 40 3.5.6 Mise à jour de la numérotation des articles issus de la partie législative 40 du code de l’urbanisme

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1. PRESENTATION DE LA MODIFICATION N°1

1.1. CONTEXTE ET OBJET DE LA MODIFICATION DU PLU

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Lignan-de-Bordeaux a été approuvé par délibération du Conseil Municipal du 4 avril 2013. La communauté de communes du Créonnais est le maître d’ouvrage de la modification du PLU de Lignan. Cette modification a pour objet : − La création d’une orientation d’aménagement et de programmation (OAP) « Cazaubaque - route de Sadirac » : En effet, face au développement de l’urbanisation résultant de divisions parcellaires et à la présence le long de la route de Sadirac de foncier potentiellement urbanisable en grande quantité, il apparait indispensable d’ajuster le cadre réglementaire afin d’assurer une urbanisation raisonnable et cohérente avec les objectifs du PADD et du SCoT. − L’actualisation de l’orientation d’aménagement et de programmation « le Moulinot » chemin du Bon Coin : En effet, face au développement de l’urbanisation résultant de divisions parcellaires et à l’augmentation de la constructibilité permise par la loi ALUR, les orientations et le schéma de l’OAP ne correspondent plus au projet de territoire porté par la municipalité. − La modification du règlement des zones UA, UB et UC afin de l’adapter aux évolutions législatives et de le mettre en compatibilité avec le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de l’aire métropolitaine bordelaise.

1.2. LES MOTIVATIONS DU PROJET

Depuis l’entrée en vigueur du PLU de Lignan il y a 3 ans, la mise en œuvre de ses dispositions réglementaires est dans l’ensemble satisfaisante. La commune rencontre toutefois certaines problématiques particulières d’application, avec notamment une difficulté à maîtriser l’évolution de l’habitat en zone urbaine, avec des redécoupages parcellaires multipliant les dessertes sur des petites voies et modifiant le cadre paysager, ou la pression de certains aménageurs avec des projets de lotissements proposant des terrains de plus en plus petits. Avec cette modification il s’agit donc : − D’adapter le PLU aux évolutions législatives et réglementaires dans une perspective de maintien des objectifs poursuivis : o certaines références législatives sont mises à jour ; o la loi ALUR a supprimé le Coefficient d’Occupation des Sols (COS), outil qui était utilisé dans le PLU de Lignan et qui est donc supprimé de son règlement ; o le document est mis en compatibilité avec le SCoT approuvé en 2014. − D’améliorer la mise en œuvre des objectifs du PADD, notamment au regard de l’évolution démographique, à travers des outils réglementaires adaptés. En effet, certaines dispositions réglementaires sont précisées ou modifiées, afin de mieux prendre en compte les différentes interprétations possibles des règles.

Cette procédure de modification est justifiée par les éléments suivants : − elle s’inscrit dans les orientations définies par le PADD et vient renforcer sa mise en œuvre concernant la maîtrise de l’accroissement de la population et la préservation de la qualité architecturale et paysagère ; − elle ne modifie pas le zonage et ne réduit ni espace boisé classé, ni zone naturelle ou forestière, ni zone agricole ;

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− elle ne réduit aucune protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, et ne comprend pas d’évolution de nature à induire de graves risques de nuisance. Par ailleurs, cette procédure n’est pas soumise à évaluation environnementale, les modifications prévues dans le projet ne permettant pas la réalisation de travaux d’aménagements, ouvrages ou installations susceptibles d’affecter de manière significative un site Natura 2000, et n’ayant pas d’incidence notable sur l’environnement.

1.3. CADRE LEGISLATIF DE LA PROCEDURE

La modification n°1 du PLU de Lignan-de-Bordeaux es t une modification de droit commun avec enquête publique (articles L.153-36 à L.153-44 du Code de l'urbanisme) ; cette procédure permet à la fois la modification des Orientations d’Aménagement et de Programmation (avec modification des possibilités de construction sur les secteurs concernés) et la mise en compatibilité avec le SCoT (articles L1.53-49 à L.153-53 du Code de l'urbanisme).  Procédure : La procédure de modification du PLU de Lignan-de-Bordeaux a été engagée à l'initiative de la Communauté de communes du Créonnais, par délibération de son conseil communautaire n°33/06/16 en date du 14 juin 2016. La Communauté de communes du Créonnais notifie le projet de modification aux personnes publiques associées, avant l'ouverture de l'enquête publique. Le projet est ensuite soumis à enquête publique. A l'issue de l'enquête publique, le projet, éventuellement modifié pour tenir compte des avis qui auront été joints au dossier, des observations du public et du rapport du commissaire enquêteur, sera approuvé par délibération du conseil communautaire. L'acte approuvant une modification devient exécutoire dans les conditions définies aux articles L.153- 25 et L.153-26 du Code de l'urbanisme.

 Concertation : La concertation avec la population prévue par l'article L.300-2 du Code de l’urbanisme n'est pas obligatoire dans la procédure de modification d’un PLU, en application des dispositions combinées des articles L.300-2 et R.123-21 du Code de l’urbanisme. Conformément à l’article R.123-8 5° du Code de l’En vironnement, il est précisé que la Communauté de communes du Créonnais n’a pas mené de procédure de concertation préalable, en vue de la modification n°1 du PLU de la commune de Lignan-de- Bordeaux.

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2. ETAT DES LIEUX – CONTEXTE DE LA MODIFICATION

2.1. PRESENTATION GENERALE

Située à 16 Km de Bordeaux, dans l’Entre-deux-Mers, la commune de Lignan-de- Bordeaux, d’une superficie de 894 ha, compte environ 772 habitants ( source INSEE : recensements de la population 2008-2013 ). Elle est reliée à la métropole par les Routes Départementales 115 et 936 et également par la piste cyclable Roger Lapébie. Cette proximité de l’agglomération bordelaise, ajoutée au calme et au charme rural que dégage la commune sont donc des éléments essentiels de sa forte attractivité. Le bourg de Lignan s’est développé dans la vallée de son cours d’eau, la « Pimpine », entre les collines et plateaux contraignant son expansion. Le relief est en effet très marqué sur le territoire communal qui offre également une forte diversité de paysages : vigne, forêt, bocage, prairies... On constate, cependant, l’urbanisation plus récente de quartiers situés à l’écart du centre bourg et représentant un nombre conséquent d’habitants disséminés sur le territoire de la commune.

2.2. CONTEXTE INTERCOMMUNAL

Lignan-de-Bordeaux appartient à l’aire urbaine de Bordeaux ; elle est l’une des 98 communes du SCOT de l’aire métropolitaine bordelaise approuvé en 2014. Ce document de planification supra- communal fixe les grandes orientations de l’agglomération à l’horizon 2030 en termes de gestion de l’espace, d’habitat, d’équilibre des pôles, de préservation des espaces naturels… Dès lors le plan local d’urbanisme de Lignan-de-Bordeaux doit être compatible avec ce schéma. Le SCoT fait actuellement l’objet d’une modification ayant pour objet l’élargissement des orientations du SCoT aux 5 nouvelles communes intégrées, dont 4 sont situées sur le territoire de la Communauté de Communes du Créonnais (Baron, Blésignac, et Saint-Léon). Cette modification du SCoT fera l’objet d’une enquête publique du 5/09/2016 au 5/10/2016. Lignan-de-Bordeaux appartient à la Communauté de Communes du Créonnais , créée en 2000 et regroupant 13 communes. Son territoire s’étend sur 10 974 hectares pour 15 445 habitants (en 2013). La Communauté de communes intervient dans les domaines suivants : aménagement de l’espace ; développement économique ; protection et mise en valeur de l’environnement ; logement ; action sociale ; éducation, sport et culture. La compétence en urbanisme a été transférée de la commune à la Communauté de communes et celle-ci est en cours d’élaboration d’un PLU intercommunal comportant un volet habitat valant PLH (programme local de l’habitat). Les disparités sont notables entre les communes de la communauté, avec pour Lignan une évolution récente modérée et des objectifs de consommation d’espace raisonnables, mais globalement le territoire communautaire, pour respecter les orientations du SCoT, doit s’orienter vers une réduction de ses ambitions en terme de développement démographique et de consommation d’espace. Enfin Lignan s’insère dans le Pôle Territorial du Cœur Entre-deux-Mers (anciennement Syndicat Mixte du Pays Cœur Entre-deux-Mers et devenu PETR (Pôle d’équilibre Territorial et Rural) le 1 er janvier 2015) regroupant 7 communautés des communes ; c’est à dire 71 communes. Le Pôle Territorial du Cœur Entre-deux-Mers porte un projet de territoire, défini dans un document de stratégie de développement solidaire partagé appelé « Ambition 2020 ».

2.3. LE SCOT DE L’AIRE METROPOLITAINE BORDELAISE

Le PLU approuvé en 2013 se place dans le cadre du Schéma Directeur de l’agglomération bordelaise (SDAU), puisque le SCOT n’a été approuvé que le 13 avril 2014. Aujourd’hui, la modification du PLU doit rechercher la compatibilité avec le SCoT en vigueur.

Les projections démographiques du SDAU (approuvé en 2001) prévoyaient un taux annuel d’accroissement de la population de 1,5% ; soit, reporté à la commune de Lignan, 830 habitants au total en 2021 (correspondant à 108 habitants supplémentaires entre 2011 et 2021).

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Pour information, en terme démographique et de consommation d’espace, le SCoT approuvé en 2014 définit pour la Communauté de communes du Créonnais (seule la partie concernée, en 2014, de la CDC du Créonnais est prise en compte : Créon, , Haux, Lignan-de-Bordeaux, , , , Sadirac et Saint-Genès-de-Lombaud) : − objectif démographique de 14 000 habitants à l’horizon 2030 (pour rappel : 11 650 habitants en 2011) ; − à titre indicatif, le nombre de logements nécessaires sur la période 2010-2030 (1 470), avec une moyenne indicative triennale de 210 logements. Dans sa modification en cours, le SCoT élargi aux 5 nouvelles communes intégrées, dont 4 sont situées sur le territoire de la CDC du Créonnais (Baron, Blésignac, la Sauve et Saint-Léon), modifie donc pour la CDC du Créonnais les données suivantes : − objectif démographique de 18 000 habitants à l’horizon 2030 (pour rappel : 14 850 habitants en 2011) ; − à titre indicatif, le nombre de logements nécessaires sur la période 2010-2030 est de 1 750, avec une moyenne indicative triennale de 250 logements (83 logements/an).

Pour chaque communauté de communes, la déclinaison qualitative et quantitative de ce projet doit être faite dans un PLH. La Communauté de Communes a pour ce faire engagé l’élaboration d’un PLU intercommunal comportant un volet habiat valant PLH fin 2015, en phase d’études préalables (diagnostic, concertation). La modification n’a pas pour objectif de modifier les objectifs du PADD de son PLU en matière démographique, ceci se fera dans le PLUi. Les autres orientations du SCOT à prendre en compte peuvent se résumer ainsi : − Une ambition environnementale : o Rationalisation de l’espace / limitation de la consommation d’espace : Le SCOT préconise pour le territoire de l’Entre-Deux-Mers un confortement des communes de la couronne de centralités (Sainte-Eulalie, Yvrac, , Fargues- Saint-Hilaire, Carignan-de-Bordeaux, et Saint-Loubès). A l’échelle du bassin de vie, ce qui concerne entre autres Lignan, il s’agit de préserver le cadre de vie de qualité des communes plus éloignées du centre de l’agglomération, à travers une croissance modérée et en s’appuyant sur les centralités relais locales (Créon et ). o Préservation des champs d’expansion des crues. − Une ambition paysagère / une meilleure qualité de vie : Le SCoT met en avant la qualité de vie et inscrit dans son PADD le projet de paysage comme « organisateur » du développement urbain en s’appuyant sur la géographie et les paysages. Il s’agit de révéler les particularités de chaque territoire et d’insister sur l’importance des grandes continuités naturelles, vecteurs de biodiversité. La trame verte et bleue est pensée comme une « charpente paysagère » qui doit orienter l’urbanisation. Ainsi, dans l'Entre-deux-Mers, les cours d'eau forment un paysage vallonné, et la charpente paysagère doit notamment renforcer la présence des vallons au sein du territoire. Concernant la qualité des espaces de transition entre zones agricoles et urbaines, le SCOT donne notamment comme objectifs : − de structurer et valoriser les lisières au contact des espaces agricoles, naturels et forestiers ; − de limiter les nuisances liées à l’activité agricole et viticole (enjeu des conflits d’usages liés aux traitements phytosanitaires et des risques de santé publique). Ainsi, il définit des recommandations au sein et au contact des enveloppes urbaines, lorsqu'une opération de renouvellement urbain ou une zone d'urbanisation future est contiguë avec des espaces du socle agricole, naturel et forestier. Pour le traitement des lisières agricoles et viticoles avec les zones d’habitation, le SCoT prévoit différentes dispositions qui s’appuient sur un principe de réciprocité. C’est-à-dire

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que l’aménagement d’espaces de transition est à la charge du bénéficiaire de l’extension de la zone concernée (ou de son changement de destination), lorsqu’une zone d’urbanisation s’étend sur la zone agricole ou inversement. La recommandation est alors de créer un espace de transition boisé, arboré ou de haies, d’une largeur de 10 mètres (cf. Rapport principal du DOO et Les cahiers de mise en œuvre du SCOT – Les lisières paysagères ).

2.4. L’EVOLUTION DE LIGNAN-DE-BORDEAUX

2.4.1. RAPPEL DES OBJECTIFS COMMUNAUX DU PLU APPROUVE

La commune souhaitant maîtriser sa démographie et son urbanisation, elle a donc défini, dans son PLU approuvé en 2013, un objectif de croissance de 2,2% par an sur 10 ans, soit 177 habitants supplémentaires et environ 77 logements supplémentaires d’ici 10 ans. Cela correspond à une densité moyenne de 10,8 logements/ha. Entre 2008 et 2013, la progression avait été de 6,9%, en augmentation un peu plus importante que dans la période précédente (progression de 4,4% entre 1999 et 2008). Ceci restait néanmoins une progression relativement faible dans la moyenne des communes de la CDC (communauté de communes). Le PLU a souhaité maîtriser ce développement et le rendre acceptable pour la commune au regard de la qualité de ses paysages, de son cadre de vie et de ses capacités en équipements. Même si Lignan reste une commune modérée au sein du territoire communautaire dans ses ambitions de développement, il est vraisemblable que ces objectifs soient à diminuer dans le cadre du futur PLUi, pour une meilleure prise en compte des orientations supra communales fixées par le SCOT, notamment en terme de consommation d’espace ; c’est aussi pourquoi aujourd’hui la commune privilégie des exigences de qualité par rapport à des objectifs de rentabilité sur les zones d’urbanisation future. Cependant la modification du PLU n’a pas vocation à intervenir sur les objectifs du PADD ; elle a pour objet de rectifier certains points de sa traduction règlementaire pour être plus proche de ces objectifs, d’autant plus que ceci est cohérent avec les logiques d’une future évolution. Ainsi il semble logique de mettre en place des outils pour mieux maîtriser un développement dépassant un objectif déjà relativement élevé et de renforcer les exigences qualitatives de l’aménagement de certains secteurs à enjeux (comme la zone AU du Moulinot ou la zone de Cazaubaque (en UB) soumises à des orientations d’aménagement).

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2.4.2. EVOLUTION DES CONSTRUCTIONS ET DE LA CAPACITE CONSTRUCTIVE DEPUIS LE PLU APPROUVE (PERIODE 2013-2016)

 Bilan des demandes de permis de construire (PC), déclarations préalables (DP) en vue de réaliser des divisions parcellaires, et permis d’aménager : Le nombre de déclarations préalables pour réaliser des divisions parcellaires est important : on en compte 13 depuis l'approbation du PLU. Un permis d’aménager a été délivré, chemin de Laflosque (en zone UC), pour la réalisation d’un lotissement de 10 lots. On dénombre 15 demandes de permis de construire pour la réalisation de maisons individuelles, ce qui représente en tout 16 logements supplémentaires, soit une progression d’environ 1,6 % par an. Toutes ces demandes sont situées dans les zones U : − Le Bon coin (zone UB) : 3 PC ; 3 maisons individuelles réalisées dont l’une est issue d’une démolition ; un certificat d’urbanisme a été demandé, et refusé par la mairie, pour construire 2 logements à l’avant de l’un des terrains. − Lotissement de Cazaubaque (zone UB) : 2 PC (3 maisons, dont 1 réalisée) ; le lotissement est actuellement presque entièrement rempli. − Cazalis (zone UB) : 1 PC pour 1 maison individuelle réalisée. − Laflosque (zone UC) : 5 PC ; 5 maisons individuelles réalisées, dont 2 sont issues de divisions parcellaires. − Peybotte (zone UC) : 4 PC ; 3 maisons réalisées sur un terrain au sud du secteur, divisé en 4 lots. Un permis de construire a été délivré dans la zone UA pour la réalisation d’un bâtiment commercial (construction réalisée).

Sur la carte ci-contre, les points représentent l’emplacement de ces constructions nouvelles .

 Bilan de l’évolution de la capacité constructive depuis l’approbation du PLU o Lotissement de Cazaubaque (zone UB) : les parcelles encore non bâties sont situées au nord du secteur (3 terrains). o Cazaubaque sud : plusieurs parcelles non bâties, dont une grande de plus de 10 000m² ; certaines font l’objet d’une orientation d’aménagement. o Cazalis (zone UB) : on identifie principalement 2 parcelles non bâties. o Laflosque (zone UC) : on identifie 2 secteurs encore non bâtis : une parcelle au sud et un grand terrain comprenant plusieurs parcelles au nord. o Peybotte (zone UC) : certaines parcelles comprennent de grands parcs / jardins et pourraient faire l’objet de divisions parcellaires.

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Le tableau ci-dessous illustre la forte pression exercée sur les zones U, et en particulier UB et UC :

EVALUATION CAPACITE PROJETS DE CONSTRUCTIVE DES LOGEMENTS PROJETS (permis d'aménager BILAN ZONES U du PLU DEPUIS 2013 (PC accordé) approuvé* accordés) avec nombre de nombre de nombre de ZONES U coefficient de nombre de logements logements logements logements rétention UC LAFLOSQUE 12 8 5 10 -7 UC PEYBOTTE 9 6 4 2 UB CAZALIS 3 3 1 2 UB CAZAUBAQUE 10 10 3 7 UB SUD CAZAUBAC + LA PRADASSE 16 11 0 11 UB NORD 6 4 3 1 UA LE BOURG 7 5 0 5 TOTAUX 47 16 10 21 * évaluation issue du rapport de présentation du PLU approuvé en 2013

L’observation de l’évolution des constructions sur les 3 dernières années montre une densification du tissu bâti existant, avec 26 logements réalisés sur les 47 prévus dans ces zones. En effet, le PLU approuvé en 2013 prévoyait une densité de 10,8 logement par hectare, avec les caractéristiques suivantes : logements restants à construire sur les dents creuses des zones U et dans les zones 1AU : 67 logts sur une surface de : (U et 1AU) 6,2 ha ce qui correspond à une densité moyenne de : 10,8 log/ha Or, les densités observées lors des aménagements réalisés récemment ou des aménagements à venir (sur la base des permis de construire déposés) sont plus élevées. Lorsque l’on fait le bilan des permis de construire accordés depuis l’approbation du PLU, on constate une densité de 16 logements par hectare. En effet, les 15 permis de construire accordés représentent 16 maisons et une surface d’environ 1 ha. Cette constatation est complétée par une tendance à des parcelles plus petites pour les constructions à destination d’habitat. Pour exemple, le permis d’aménager accordé chemin de Laflosque, en zone UC prévoit des parcelles d’environ 500 m², alors même que le lotissement de Cazaubaque, relativement récent proposait des parcelles allant de 800 à 1300 m². Deux observations sont importantes à faire : − cette réalité n’est pas cohérente avec les objectifs du PLU, avec risque d’incidence sur la cohérence du développement avec les capacités de la commune en équipements et services, et semble indiquer une mauvaise adéquation des règles d’urbanisme à ces objectifs ; − cette réalité dépasse également les exigences du SCOT, qui fixe des objectifs en matière de consommation moyenne du foncier pour les futurs logements, avec une surface moyenne de terrain de 700 m² par logement (dans le cas d’habitat mixte logement collectif et maisons individuelle) et 900 m² dans le cas de maisons individuelles.  Il y a bien là, pour la commune, un enjeu d’encadrement de la densification du tissu bâti, fin de respecter les objectifs fixés par le PADD, de croissance modérée de la population.

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3. COHERENCE ET JUSTIFICATION DU PROJET

INTRODUCTION

Présentation générale des modifications apportées au document , afin de contribuer à favoriser une densification qualitative de l’urbanisation, une bonne intégration paysagère et de renforcer la prise en compte de l’environnement et sa protection (limitation de la voirie, resserrement du bâti, présence du végétal, hauteur des constructions, infiltration des eaux de pluie…) :

 Les modifications apportées aux orientations d’aménagement (voir : 3.1) : − L’orientation d’aménagement du secteur 1Aua du « Moulinot » est modifiée, pour mieux traduire les principes garants de la préservation du cône de vue (implantation des constructions, largeur et nature des zones inconstructibles) et d’une bonne intégration paysagère. − Une orientation d’aménagement et de programmation est définie sur un ensemble de parcelles non encore bâties en zone UB (Cazaubaque – route de Sadirac), dans un objectif de cohérence qualitative pour le développement de cette entrée de bourg : o en termes d’identité paysagère (préservation de la continuité paysagère des abords de la route), o de préservation des trames vertes et bleues (passages d’eau, bords de la Pimpine, continuités boisées), o et de qualité du cadre de vie (sécurité au niveau des dessertes et nuisance sonore)

 Les modifications apportées au règlement (voir : 3.2 et 3.3) : − Des règles sont ajoutées dans le règlement écrit : o d’une part pour rester cohérent avec les objectifs et prévisions du PADD quant à la densification des zones urbaines UB (zone résidentielle, à typologie architecturale mixte, à développer et densifier raisonnablement pour conforter le bourg) et UC (hameaux anciens qui n’ont pas vocation à se développer mais peuvent supporter une légère densification en dents creuses) ; o d’autre part pour mieux traduire les orientations du PADD visant à faire de la qualité architecturale et paysagère une base du projet et à préserver le caractère rural :  introduction d’un pourcentage d’espaces en pleine terre plantés dans les zones urbaines,  application de reculs plus importants et plantés sur les limites des terrains contigües à des zones agricoles,  en dehors de la zone centrale, limitation du stationnement dans la bande de recul, afin de conserver le caractère arboré et vert des bords de routes, et ses qualités paysagères ; o enfin, dans un objectif de mise en compatibilité avec les orientations du SCOT, pour une meilleure prise en compte des conflits d’usages liés aux traitements phytosanitaires et des risques de santé publique (création d’espaces de transition boisés sur les lisières agricoles et viticoles avec les zones d’habitation). − Des modifications sont faites dans le règlement graphique, notamment pour un renforcement de la prise en compte du paysage, de l’environnement et sa protection : o Des éléments de paysage à protéger sont identifiés, pour compléter le réseau de haies et de talus déjà repérés et protégés dans le PLU approuvé ; deux arbres

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remarquables sont identifiés (lieu-dit-Cazaubaque). Ceci va dans le sens du principe de l’intégration par le végétal inscrit dans le PADD. o Des passages d’eau, complémentaires à ceux déjà identifiés, au sud de Cazaubaque, débouchant dans la Pimpine, ont été repérés sur le plan de zonage.

 Les actualisations et corrections d’erreurs manifestes (voir : 3.2.1, 3.2.2, 3.4) : − Actualisation du cadastre sur le plan de zonage.

− Ajout de hachures sur les secteurs sur lesquels une orientation d’aménagement est définie, pour une meilleure lisibilité du plan.

− Modifications apportées pour corriger des erreurs matérielles et pour se conformer aux évolutions législatives : correction d’une erreur de dénomination d’un emplacement réservé dans les orientations d’aménagement ; correction d’une erreur de numérotation d’un article dans le règlement écrit ; correction de la délimitation d’éléments de paysages identifiés au titre de l’article L.151-19 ; suppression des COS (application de la loi ALUR) ; mise à jour des annexes du règlement écrit ; mise à jour de la numérotation des articles issus de la partie législative du code de l’urbanisme.

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3.1. PRESENTATION DES MODIFICATIONS APPORTEES AUX ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT

3.1.1. GENERALITES

Le PLU approuvé en 2013 prévoit des orientations d’aménagement sur les zones d’urbanisation futures définies par le projet : il s’agit des zones 1AU, urbanisables à court terme (secteur 1AUa du Moulinot et secteur 1AUb* de Cache-Marie), des zones Nhb (secteurs des Cinq chemins et de Coulon) et d’une zone 2AU (secteur de Bidon). La modification a pour objectif de conserver la cohérence avec le PADD, de maîtriser la pression démographique et de favoriser une insertion paysagère et environnementale de qualité, sur des secteurs où la densité des constructions devient plus importante que prévue par le PLU approuvé.

 Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) sont donc modifiées comme suit : − Secteur 1AUa du « Moulinot » : l’orientation d’aménagement du PLU approuvé en 2013 est modifiée, pour mieux traduire les principes garants de la préservation du cône de vue (implantation des constructions, largeur et nature des zones inconstructibles) et d’une bonne intégration paysagère. − En zone UB, au lieu-dit « Cazaubaque – route de Sadirac », une orientation d’aménagement est créée sur un ensemble de parcelles non encore urbanisées et dont il est souhaitable de mieux encadrer la constructibilité.

 Les OAP sont opposables aux autorisations d’occupation du sol ou aux opérations d’aménagement dans une relation de compatibilité : Aussi, elles précisent les principes d’aménagement pour chaque zone (vocation des espaces ; principes d’accès et de desserte automobiles à respecter afin de garantir la sécurité et une qualité de vie ; principes, aspect et maillage des liaisons douces ; mise en place d’une trame paysagère structurante et intégration de la gestion du pluvial ; traitement des limites). En revanche, les notions qui relèvent plus du règlement sont supprimées des OAP et ne sont indiqués que dans le règlement.

 La modification supprime de l’OAP du Moulinot modifiée, les notions qui relèvent plus du règlement ; si nécessaire, elles sont restituées dans le règlement :

− « La gestion des eaux de pluie et de ruissellement sera faite sur le terrain d’assiette du projet. » => supprimé de l’OAP ; l’article 1AU 4.4 prévoit déjà la gestion sur le terrain de la construction. − « Les seuils des bâtiments seront calés à +0,20 m minimum par rapport à la voirie. » => supprimé de l’OAP − « Les remodelages de terrain ne devront pas modifier l’écoulement des eaux » => supprimé de l’OAP ; l’article 1AU 13.6 prévoit déjà cette disposition. − « Les clôtures pleines perpendiculaires au sens du courant ainsi que les clôtures en travers des fossés et ruisseaux sont interdites » => supprimé de l’OAP ; l’article 1AU 11.4 prévoit déjà cette disposition.

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 La modification met à jour le plan de repérage des OAP :

En rouge : les secteurs faisant l’objet d’une modification.

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3.1.2. JUSTIFICATION DES MODIFICATIONS DE L’ORIENTATION D’AMENAGEMENT DE LA ZONE 1AUa DU MOULINOT

Dans un double objectif de qualité paysagère et

de prise en compte des risques, l’OAP existante est développée et précisée, pour une meilleure application. En effet les objectifs annoncés dans l’orientation d’aménagement du PLU en vigueur semblent insuffisamment traduits dans le règlement et dans les principes de l’OAP. Le cadre paysager est de grande qualité et l’avis de l’architecte des bâtiments de est requis dès lors que le secteur est inclus dans un périmètre de protection des abords de Monuments Historiques. De plus, il existe une pression des aménageurs sur ce type de terrain et il convient de maîtriser la densité, afin de ↑Vue de la zone 1AUa depuis le cône de vue sur rester en adéquation avec les objectifs le chemin du Bon Coin démographiques fixés par le PADD. Enfin, le contexte environnemental est à mieux prendre en compte dans les orientations.

↓Vue aérienne de la zone 1AUa et de son contexte

Les principes d’urbanisation de cette friche agricole (ancienne prairie) restent ceux définis dans le PLU approuvé en 2013, et sont une réponse aux enjeux majeurs suivants : - Confortement du bourg par un nouveau quartier en prolongement direct du centre ; - Connexion sécurisée pour les piétons par une liaison douce directe sur le cœur du bourg ; - Qualité de l‘ insertion paysagère , respectant la perspective sur l’église au sud-ouest et la vue sur le vallon au sud ; - Permettre l‘expression d’un nouveau mode « d’habiter », en harmonie avec le paysage et l’environnement.

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 En cohérence avec ces objectifs, l’orientation d’aménagement du PLU approuvé en 2013 définissait : - Une zone d’aménagement paysager non bâtie (et sans végétation haute) au nord pour respecter le cône de vue ; - Une desserte automobile regroupée, - Une desserte du site par un cheminement doux se prolongeant jusqu’au bourg (connecté à l’emplacement réservé prévu à cet effet), - Une implantation et une orientation des constructions tenant compte de l’orientation plein sud et de la déclivité du terrain : maisons étagées le long du coteau, faitages est-ouest, ouvertures au sud privilégiées, hauteur limitée. - Une gestion écologique du pluvial et réutilisation pour les espaces verts.

 Les modifications apporté es viennent préciser ces principes et concernent donc les points suivants : (voir en annexe le document OAP du Moulinot modifiée )

− La zone paysagée inconstructible au nord est précisée, afin de préserver le cône de vue sur l’église : sa largeur est définie et sa qualité de prairie aussi ; elle est retranscrite comme zone de plantations à réaliser dans le règlement. − Des zones de plantations à réaliser (bandes arbustives) sont définies, afin de créer des zones tampons avec l’habitat existant à l’ouest et avec la zone naturelle à l’est. => les 2 principes précédents sont retranscrits dans le règlement écrit dans l’article 1AU 13.5 : « Les zones de « plantations à réaliser », espaces verts, espaces publics, zones tampons vertes, portés sur les plans de zonage et/ou les schémas des orientations spécifiques d’aménagement sont obligatoires et à réaliser ainsi que ces orientations le préconisent. Les zones de plantations à réaliser auront les caractéristiques suivantes : • Dans la zone 1AUa : o une zone de prairie est définie en partie haute, le long de la route, dans laquelle aucune construction, écran végétal ou arbre ne sont admis. o à l’est et à l’ouest, les deux zones de plantations à créer sont définies ; elles devront être plantées de haies arbustives ayant les caractéristiques suivantes : - il s’agit de bandes d’une largeur de 5 mètres minimum ; - qui seront constituées d’essences locales diversifiées, sans gêner le dégagement du cône de vue ; - - ces haies sont à entretenir : remplacer les sujets quand cela est nécessaire, tailler, débroussailler. • (…) » => les zones de plantations à réaliser sont reportées au plan de zonage :

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− Les clôtures pleines sont interdites, afin de ne pas créer d’obstacle à l’écoulement de l’eau sur cette zone de forte déclivité. => cette disposition est traduite dans le règlement écrit par la suppression de l’autorisation des murets maçonnés (elles n’étaient déjà pas autorisées sur les limites séparatives), dans l’article 1AU 11.4 : « (…) Sur espace public , sont uniquement autorisés : Les haies végétales constituées d’essences locales variées, doublées ou non d’un grillage (type maille métallique soudée et peint de couleur foncée), d’une hauteur maximale de 1,5m. - les murets maçonnés avec parement ou enduits lissés, de tonalités proches de la pierre locale (ref. pierre de Frontenac, voir rapport de présentation), surmontés ou non d'une grille métallique peinte de couleur foncée ; la hauteur des murets sera comprise entre 0,30 mètre et 0,60 mètre par rapport au sol naturel hors piliers et poteaux dont la hauteur pourra dépasser celle des grilles. La hauteur totale maximale est de 1,50m. Le couvrement en tuiles des murets est inter dit. (…) » − Il est imposé un projet d’ensemble pour toute l’opération concernant le traitement des clôtures sur rue. − L’obligation de la gestion du pluvial est renforcée : la référence (ambiguë) à la gestion du pluvial sur la zone N contiguë est supprimée ; la gestion du pluvial doit se faire sur le terrain de l’opération. − Un espace non constructible est prévu en partie basse de la zone, en raison de la présence d’une zone humide impropre à la construction. − L’orientation des lignes de faîtages, indiquée dans le texte est affirmée dans le règlement. => cette disposition est imposée dans le règlement écrit dans l’article 1AU 11.2.1 : « Dans le cas de toitures à pentes : - (…) - (…), pour la zone 1AUa du Moulinot : le faîtage principal sera obligatoirement parallèle aux courbes de niveaux . » − La desserte automobile, à l’intérieur de la zone, est dessinée plus précisément sur le schéma. − Le cheminement doux, à l’intérieur de la zone, est dessiné plus précisément sur le schéma ; il est précisé, que dans le cadre de l’aménagement de la zone, la liaison piétonne à réaliser au sud, devra bien déboucher sur le chemin du Bon Coin (ER n°5). − La hauteur des constructions est adaptée pour ce secteur, afin de préserver le cône de vue vers l’église : 2 sous-secteurs sont donc définis avec des hauteurs maximales différentes (partie haute du terrain et partie en contrebas) ; cette disposition est retranscrite dans le règlement écrit et graphique. => ces 2 sous-secteurs sont reportés sur le plan de zonage et les hauteurs sont définies dans le règlement dans l’article 1AU10 : « La hauteur des constructions est réglementée selon les zones : • Pour la zone 1AUa, deux secteurs ont été définis : o dans le secteur 1AUa 1 (secteur 1) : la hauteur mesurée au faîtage de toute construction ne peut dépasser 6 mètres et celle de l’égout 3,50 mètres. o dans le secteur 1AUa 2 (secteur 2) : la hauteur mesurée au faîtage de toute construction ne peut dépasser 8,50 mètres et celle de l’égout 6 mètres. • (…) »

=> voir extrait de zonage ci-avant.

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 Schéma et coupe (illustrant les principes de préservation du cône de vue) modifiés

dans l’orientation d’aménagement :

Simulation d’aménagement réalisée pour vérifier la pertinence des principes proposés et en faciliter la compréhension :

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3.1.3. JUSTIFICATION DE L’ORIENTATION D’AMENAGEMENT CAZAUBAQUE - ROUTE DE SADIRAC (ZONE UB)

Il s’agit d’un secteur destiné à recevoir de l’habitat, au sud du bourg, constitué de plusieurs parcelles non contigües et non encore urbanisées classées en UB. Ce secteur se situe dans le prolongement du lotissement récent de Cazaubaque et des maisons construites au lieu-dit La Pradasse. L’une de ces parcelles a une superficie de plus d’1 hectare et est située le long de la route départementale 115, tout comme 2 autres des parcelles. Cette voie passante est génératrice de bruit, mais constitue aussi une entrée de bourg au caractère champêtre affirmé. La 4 ème parcelle concernée est située sur le chemin de Cazaubaque. Quatre sous-secteurs sont définis : UB-1, UB-2, UB-3 et UB-4, correspondant aux quatre parcelles identifiées. Dans un souci de cohérence, l’urbanisation de ce secteur se fera par quatre opérations d’ensemble, portant chacune sur la totalité de l’un des sous-secteurs définis.

 Les objectifs recherchés dans la définition de l’orientation d’aménagement sont les suivants : − préserver le caractère paysager de la voie, avec sa continuité de talus arboré ; => de nouveaux éléments de paysage à préserver sont identifiés sur le plan de zonage, sur les talus, fossés et haies. − prendre en compte le risque de sécurité (circulation importante sur la RD115) et limiter le nombre de débouchés ; => les principes de desserte sont imposés dans l’OAP. − prendre en compte la nuisance bruit (liée à la circulation), ainsi que les risques liés à la zone humide des bords de Pimpine, et reculer les habitations. => les reculs sont imposés dans le règlement (PLU approuvé en 2013) et des éléments de paysage sont identifiés sur ces reculs.

↓Vue aérienne des secteurs d’OAP sur la zone UB et du contexte paysager :

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↑vues du secteur UB-1 : talus arboré le long de la route de l’Entre-deux-Mers (photo gauche) et le terrain (haies denses d’arbres, arbres remarquables (au centre de la photo de droite)

↑vue du secteur UB-2 (à droite de la ↑vue des secteurs UB-3 et -4 (à gauche de photo) ; parcelle actuellement boisée ; la photo) ; talus et haies arbustives en bord talus et fossé en bord de route ; en face : de route ; à l’arrière : zone humide et large fossé (« ravin »). boisée de la Pimpine

 Schéma de l’ orientation d’aménagement illustrant les principes d’aménagement :

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 Les principes de l’orientation d’aménagement « Cazaubaque – route de Sadirac » sont rédigés ainsi :

Voirie automobile : L’aménagement des voiries sera soigné avec végétalisation ; elles seront dimensionnées suivant les besoins : • Dans chacun des 4 secteurs, un accès automobile unique à double sens sera créé selon les principes définis dans le schéma. • Les accès créés devront préserver les fossés et talus de part et d’autre. • Dans le secteur UB-1, la voirie automobile devra desservir la maison existante sur la parcelle (en zonage Nc).

Trame paysagère : Sur ces 4 secteurs faisant l’objet d’une orientation d’aménagement, il s’agit de préserver le caractère champêtre, en conservant les fossés et les talus arborés existants. Des éléments de paysage à protéger sont identifiés sur le plan de zonage à cet effet. • Secteur UB-1 : - en frange est, le talus arboré sera préservé sur une largeur minimum de 5 mètres ; - en frange nord, les boisements existants seront conservés sur une largeur minimum de 10 mètres, comme zone tampon avec l’habitat existant. • Secteur UB-2 : - en frange est, le talus arboré sera préservé sur une largeur minimum de 5 mètres ; - en franges nord et sud, les boisements existants seront conservés sur une largeur minimum de 5 mètres, afin de renforcer les continuités boisées. • Secteurs UB-3 et UB-4 : - en frange sud-ouest, le long de la route de l’Entre-Deux-Mers, le talus arboré sera préservé sur une largeur minimum de 5 mètres, dans la continuité des parcelles adjacentes ; - en frange nord-est, une bande non constructible (d’une largeur de 5 à 15 mètres), sera préservée en pleine terre, comme espace tampon avec la Pimpine.

Traitement des limites : • Traitement de la limite public/privé : le traitement des clôtures sur rue devra faire l’objet d’un projet d’ensemble pour chacun des secteurs.

Gestion du pluvial : • La gestion des eaux de pluie et de ruissellement sera faite sur le terrain d’assiette de l’opération et intégrée dans l’aménagement paysager. • La récupération de l’eau de pluie est imposée à la parcelle et pour les espaces communs ; elle approvisionnera l’arrosage des espaces verts collectifs et privatifs.

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3.2. PRESENTATION DES MODIFICATIONS DU REGLEMENT GRAPHIQUE ET ECRIT

3.2.1. ACTUALISATION DU CADASTRE

Afin de prendre en compte l’évolution des constructions sur les communes, le plan de zonage est mis à jour. Cependant, la collectivité ne disposant pas de plan de cadastre vectorisé récent, les actualisations sont faites sous forme de cercles jaunes pour les constructions et de cercles bleus pour les piscines. Ces cercles s’ajoutent à ceux déjà réalisés (en orange) lors de l’élaboration du PLU, pour les mêmes raisons.

 Extrait du plan de zonage modifié : zoom sur les zones accueillant de nouvelles constructions depuis l’approbation du PLU (constructions réalisées, ou permis de construire déposés, après l’approbation)

Légende : Construction récente (avant 2013) Construction récente ou PC accordé (depuis 2013) Piscine récente

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3.2.2. PRECISIONS APPORTEES AU PLAN DE ZONAGE

Pour une meilleure lisibilité du plan, les zones sur lesquelles une orientation d’aménagement est définie sont identifiées sur le plan de zonage par des hachures grises, venant en superposition de la couleur affectée à la zone. Le PLU approuvé n’a pas adopté cette représentation, car les orientations d’aménagement sont exclusivement définies sur les zones 1AU et 2AU, dont l’identification est aisée.

 Modification du plan de zonage : hachures sur les secteurs d’OAP

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3.2.3. MODIFICATIONS APPORTEES POUR MIEUX ENCADRER LA DENSIFICATION ET RENFORCER LA PRISE EN COMPTE DU PAYSAGE

Face à la densification du bâti existant et des dents creuses dans les zones U, l’enjeu est la préservation d’une forme urbaine où les espaces plantés alternent avec le bâti. Il s’agit donc de conserver des espaces plantés, préservant cette alternance pleins / vides et le contexte paysager rural.

 Les outils de la modification en faveur du végétal et des espaces en pleine terre : Imposer un pourcentage minimum de la surface du terrain pour les espaces en plein terre, parait apporter une réponse adaptée à l’enjeu défini ci-avant. De plus, afin de renforcer le caractère arboré, et pour répondre au souhait de mieux encadrer les formes des parcelles dans le cadre des divisions parcellaires notamment, il est imposé pour les zones UB et UC, dans ces espaces en pleine terre, une surface correspondant à un cercle dont le diamètre sera défini pour permettre la plantation d'un arbre. Ces règles concernant les espaces en pleine terre sont adaptées au caractère de chaque zone : − Le règlement des zones UB et UC limite déjà l’emprise au sol à 30% et impose des marges de recul, limitant la constructibilité. Imposer un pourcentage assez élevé d’espace en pleine terre, et que sa forme permette de l’arborer, est donc cohérent, car cela permet de qualifier les espaces non bâtis obligatoires, sur le plan paysager et environnemental. o la zone UB est résidentielle, en continuité du bourg, et est caractérisée par une forte présence du végétal, avec des espaces publics marqués par une alternance du bâti et du végétal ; o la zone UC, est plus éloignée du bourg et son caractère est globalement plus rural. => le règlement impose donc, dans les zones UB et UC, une surface d’espaces en pleine terre supérieure à 40% ; il impose également l’obligation de pouvoir inscrire un cercle de 10 mètres de diamètre dans la partie du terrain en pleine terre, afin de permettre la plantation d’un arbre.

A contrario, en zone UA (zone plus dense), le PLU en vigueur ne réglemente pas l’emprise au sol et seul un recul de fond de parcelle est imposé. Il ne serait donc pas cohérent d’imposer des espaces en pleine terre qui limiteraient trop la constructibilité. => le règlement impose donc, dans la zone UA, une surface d’espaces en pleine terre supérieure à 10%.

Lignan-de-Bordeaux se distingue par la qualité et la diversité de ses paysages et une forte présence du végétal dans les espaces urbanisés. L’enjeu, complémentaire au précédent évoqué, est le maintien de la présence du végétal dans les parties habitées, lors des redivisions parcellaires ou des aménagements de dents creuses. C’est un élément identitaire important à maintenir pour éviter une banalisation du paysage. Cet enjeu de renforcement de la trame verte poursuit les objectifs suivants : − renforcer le caractère paysager de la commune, et notamment autour des hameaux et des zones à urbaniser => enjeu d’image ; − préserver et restaurer les continuités écologiques, en particulier, le long des chemins => enjeu environnemental ; − constituer des espaces de transition entre les nouvelles habitations et la zone agricole => enjeu environnemental.

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 Les outils de la modification en f aveur du paysage : − Repérage complémentaire d’éléments de paysage à protéger (haies vives, arbres isolés, talus) sur le plan de zonage, afin de compléter le réseau de haies le long des routes notamment. − Repérage complémentaire de passages d’eau importants au sud de Cazaubaque, débouchant dans la Pimpine. − Dans les zones UB et UC, afin de conserver le caractère arboré et vert des bords de routes, et ses qualités paysagères, il serait cohérent que les reculs imposés aux constructions par rapport aux voies et emprises publiques soient utilisés prioritairement pour réaliser des plantations. Pour cela, il est proposé d’interdire le stationnement dans la bande de recul, à l’exception des places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite exigées par la règlementation en vigueur, et d'une seule place dans les autres cas (les articles 6 et 13 sont complémentaires). − Dans les zones 1AU, la hauteur des constructions est légèrement diminuée, afin de favoriser une bonne intégration paysagère.

 Les modifications apportées au règlement pour mieux encadrer la densification et renforcer la prise en compte du paysage sont présentées ci-après, zone par zone :

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 Les modifications apportées au règlement de la zone UA sont les suivantes : « ARTICLE UA12 : Stationnement 12.1. Le stationnement des véhicules correspondant au besoin des constructions et installations sera assuré en dehors des voies ouvertes à la circulation publique. 12.2. Il est exigé, sur la parcelle , pour les constructions à usage de de créer du stationnement automobile : - pour les opérations d’aménagement faisant l’objet d’une demande de permis d’aménager : 3 places par logement, dont 1 place minimum regroupée sur une aire collective près de la voie de desserte de l’opération. - pour les opérations de constructions à usage de : - habitations : 2 places par logement ; - activités (tertiaires, commerciales, artisanales, services) : 1 place pour 60 m 2 de surface de plancher ; pour les établissements de plus de 100 m 2 de surface de vente, la surface affectée au stationnement doit être égale à 50 % de la surface de vente. - hébergement et accueil (hôtels, restaurants, salles de spectacles et de réunions, établissement de santé, etc.) : 1 place pour 20 m 2 de surface de plancher. (…) ARTICLE UA13 : Espaces libres et plantations, espaces boisés classés 13.1. Les plantations existantes devront être maintenues si elles ne nuisent pas à l’implantation d’une construction ou à son extension. 13.2. Les surfaces réservées au stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige pour 2 places, sauf impossibilité liée à l’exiguïté de la parcelle et aux distances de plantation à respecter par rapport aux constructions et au voisinage. 13. 23. Les éléments végétaux (haies, arbres isolés, murs ou tout autre élément de petit patrimoine) identifiés comme éléments de paysage à préserver au titre de l’article L. 123 -1-5 7° 151-19 seront préservés et entretenus. 13.4 Les remodelages du terrain éventuels ne devront pas modifier l'écoulement des eaux. 13.5 Pour toute opération d’aménagement ou de construction nouvelle, à l’exception de la création de piscine ou d’annexe, au moins 10% de la surface du terrain sera non imperméabilisée et aménagée en espace en pleine terre planté. »

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 Les modifications apportées au règlement de la z one U B sont les suivantes : « ARTICLE UB6 : Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques 6.1. Les constructions doivent être implantées suivant un recul minimum de 4 mètres par rapport à l’alignement des emprises publiques et voies publiques ou privées, existantes ou projetées. 6.2. Dans la marge de recul de 4 mètres, par rapport à l’alignement des emprises publiques et voies publiques, le stationnement est interdit, à l’exception : − des éventuelles places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite exigées par la réglementation en vigueur, − d’une place de stationnement dans les autres cas. 6. 23. Pourront déroger à l’article 6.1. à condition de ne pas constituer une gêne pour la sécurité publique (visibilité) et de présenter une bonne intégration dans le paysage urbain et naturel (notamment au regard des constructions directement voisines) : - la reconstruction des bâtiments existants à la date d’application du présent règlement ; - les extensions de bâtiments existants à la date d’application du présent règlement et implantés avec un retrait inférieur ; - les équipements collectifs d’infrastructure et de superstructure et tout équipement public ; - les piscines non couvertes. 6.34. Les constructions annexes seront accolées à la construction principale ou implantées à l’arrière de celle-ci. 6. 45. Les débords de toiture et corniches sont exclus de la règle d’implantation, dans la limite de 50cm de large maximum. 6. 56. Implantation par rapport aux cours d’eau et ruisseaux : toute construction devra s’implanter à une distance minimale de 20m par rapport aux berges des cours d’eau et ruisseaux.

ARTICLE UB12 : Stationnement 12.1. Le stationnement des véhicules correspondant au besoin des constructions et installations sera assuré en dehors des voies ouvertes à la circulation publique. 12.2. Dans les lotissements et groupes d’habitations, le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré sur les espaces communs propres à chaque opération sans gêner la circulation automobile et piétonne et en dehors des chaussées. 12.3. Il est exigé, sur la parcelle , pour les constructions à usage de de créer du stationnement automobile : - pour les opérations d’aménagement faisant l’objet d’une demande de permis d’aménager : 3 places par logement, dont 1 place minimum regroupée sur une aire collective près de la voie de desserte de l’opération. - pour les opérations de constructions à usage de : - habitation : 2 places par logement ; - autres : 2 places pour 60 m 2 de surface de plancher. (…)

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 suite de s modifications apportées au règlement de la zone UB : « ARTICLE UB13 : Espaces libres et plantations, espaces boisés classés 13.1. Les plantations existantes devront être maintenues si elles ne nuisent pas à l’implantation d’une construction ou à son extension. 13.2. Aires de stationnement : 13.2.1 Les surfaces réservées au stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige pour 2 places. 13.2.2 En application de l’article UB6, ne sont autorisés dans la marge de recul de 4 mètres par rapport à l’alignement des emprises publiques et voies publiques, que : − une place de stationnement, − et les éventuelles places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite exigées par la réglementation en vigueur. 13.3. Les éléments végétaux (haies, arbres isolés, murs ou tout autre élément de petit patrimoine) identifiés comme éléments de paysage à préserver au titre de l’article L. 123 -1-5 7° 151-19 seront préservés et entretenus 13.4 Les remodelages du terrain éventuels ne devront pas modifier l'écoulement des eaux. 13.5 Pour toute opération d’aménagement ou de construction nouvelle, à l’exception de la création de piscine ou d’annexe, au moins 40% de la surface du terrain sera non imperméabilisée et aménagée en espace en pleine terre planté. Un cercle de 10 mètres de diamètre doit pouvoir être inscrit dans la partie du terrain en pleine terre, afin de permettre la plantation d’un arbre. »

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 Les m odifications apportées au règlement de la zone U C sont les suivantes : « ARTICLE UC6 : Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques 6.1. Les constructions doivent être implantées suivant un recul minimum de 4 mètres par rapport à l’alignement des emprises publiques et voies publiques ou privées, existantes ou projetées. 6.2. Dans la marge de recul de 4 mètres, par rapport à l’alignement des emprises publiques et voies publiques, le stationnement est interdit, à l’exception : − des éventuelles places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite exigées par la réglementation en vigueur, − d’une place de stationnement dans les autres cas. 6. 23. Pourront déroger à l’article 6.1. à condition de ne pas constituer une gêne pour la sécurité publique (visibilité) et de présenter une bonne intégration dans le paysage urbain et naturel (notamment au regard des constructions directement voisines) : - la reconstruction des bâtiments existants à la date d’application du présent règlement ; - les extensions de bâtiments existants à la date d’application du présent règlement et implantés avec un retrait inférieur ; - les équipements collectifs d’infrastructure et de superstructure et tout équipement public ; - les piscines non couvertes. 6.34. Les constructions annexes seront accolées à la construction principale ou implantées à l’arrière de celle-ci. 6. 45. Les débords de toiture et corniches sont exclus de la règle d’implantation, dans la limite de 50cm de large maximum. 6. 56. Implantation par rapport aux cours d’eau et ruisseaux : toute construction devra s’implanter à une distance minimale de 20m par rapport aux berges des cours d’eau et ruisseaux.

ARTICLE UC7 : Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (…) 7.2. Marges de fond de parcelle La distance comptée horizontalement de tout point d’un bâtiment au point le plus proche de la limite de fond de parcelle sera d’au moins 4 mètres. Toutefois des implantations différentes (latérales et de fond de parcelles) peuvent être admises : - Pour les annexes de 3,5 mètres de haut (hauteur maximale au faîtage prise depuis le point le plus bas de la limite séparative), non accolées à la construction principale, qui peuvent être implantées jusqu’à une distance minimale de 1 mètres (pour l’entretien) ; - Pour les piscines non couvertes qui peuvent être implantées jusqu’à une distance minimale de 2 mètres ; - Pour les bâtiments ou ouvrages nécessaires au bon fonctionnement des services publics et pour tout équipement public. D’autre part, les débords de toiture et corniches sont exclus de la règle d’implantation (en limite séparative comme en fond de parcelle), dans la limite de 50 cm de large maximum, sauf en cas d’implantation en limite. Dans les cas de terrains dont une ou plusieurs limites séparatives sont contigües avec une zone agricole, les marges de fond de parcelle et / ou les marges latérales seront portées à 10 mètres minimum.

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Modification n°1 - 2016 [LIGNAN / PLU / 1-RP ] 2013

 suite de s modifications apportées au règlement de la zone UC :

« ARTICLE UC12 : Stationnement 12.1. Le stationnement des véhicules correspondant au besoin des constructions et installations sera assuré en dehors des voies ouvertes à la circulation publique. 12.2. Dans les lotissements et groupes d’habitations, le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré sur les espaces communs propres à chaque opération sans gêner la circulation automobile et piétonne et en dehors des chaussées. 12.3. Il est exigé, sur la parcelle , pour les construction s à usage de de créer du stationnement automobile : - pour les opérations d’aménagement faisant l’objet d’une demande de permis d’aménager : 3 places par logement, dont 1 place minimum regroupée sur une aire collective près de la voie de desserte de l’opération. - pour les opérations de constructions à usage de : - habitation : 2 places par logement ; - autres : 2 places pour 60 m 2 de surface de plancher. (…) ARTICLE UC13 : Espaces libres et plantations, espaces boisés classés 13.1. Les plantations existantes devront être maintenues si elles ne nuisent pas à l’implantation d’une construction ou à son extension. 13.2. Aires de stationnement : 13.2.1 Les surfaces réservées au stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige pour 2 places. 13.2.2 En application de l’article UC6, ne sont autorisés dans la marge de recul de 4 mètres par rapport à l’alignement des emprises publiques et voies publiques, que : − une place de stationnement, − et les éventuelles places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite exigées par la réglementation en vigueur. 13.3. Les dépôts autorisés dans la zone doivent être masqués par un écran de végétation épaisse faisant appel aux essences locales. 13.4 Les remodelages du terrain éventuels ne devront pas modifier l'écoulement des eaux. 13.5 Les éléments végétaux (haies, arbres isolés, murs ou tout autre élément de petit patrimoine) identifiés comme éléments de paysage à préserver au titre de l’article L 123 -1-5 7° 151-19 seront préservés et entretenus 13.6 Pour toute opération d’aménagement ou de construction, au moins 40% de la surface du terrain sera non imperméabilisée et aménagée en espace en pleine terre planté. Un cercle de diamètre de 10 mètres doit pouvoir être inscrit dans la partie du terrain en pleine terre, afin de permettre la plantation d’un arbre. 13.7 Dans le cas d’opérations d’aménagement portant sur plus de 50 ares, 10% de cette surface au moins sera aménagée en espace vert collectif d’un seul tenant. 13.8 En application de l’article UC7, dans le cas de terrains dont une ou plusieurs limites séparatives sont contigües avec une zone agricole, les reculs imposés, devront être plantés de haies arbustives ayant les caractéristiques suivantes : - il s’agit de bandes de 10 mètres de large minimum ; - constituées d’un mélange d’arbustes et d’arbres d’essences locales adaptées au sol et au climat ; - ces haies sont à entretenir : remplacer les sujets quand cela est nécessaire, tailler, débroussailler. »

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 Les modifications apportées au règlement de la zone 1AU sont les suivantes : « ARTICLE 1AU10 : Hauteur des constructions 10.1. La hauteur mesurée au faîtage de toute construction ne peut dépasser 10 mètres et celle de l’égout 7m. des constructions est réglementée selon les zones : − Pour la zone 1AUa, deux secteurs ont été définis : o dans le secteur 1AUa 1 (secteur 1) : la hauteur mesurée au faîtage de toute construction ne peut dépasser 6 mètres et celle de l’égout 3,50 mètres. o dans le secteur 1AUa 2 (secteur 2) : la hauteur mesurée au faîtage de toute construction ne peut dépasser 8,50 mètres et celle de l’égout 6 mètres. - Pour la zone 1AUb*, la hauteur mesurée au faîtage de toute construction ne peut dépasser 8,50 mètres et celle de l’égout 6 mètres. (…) ARTICLE 1AU12 : Stationnement 12.1. Le stationnement des véhicules correspondant au besoin des constructions et installations sera assuré en dehors des voies ouvertes à la circulation publique. 12.2. Dans les lotissements et groupes d’habitations, le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré sur les espaces communs propres à chaque opération sans gêner la circulation automobile et piétonne et en dehors des chaussées. 12.3. Il est exigé, sur la parcelle , pour les constructions à usage de de créer du stationnement automobile : − pour les opérations d’aménagement faisant l’objet d’une demande de permis d’aménager : 3 places par logement, dont 1 place minimum regroupée sur une aire collective près de la voie de desserte de la zone AU. − pour les opérations de constructions à usage de : - habitation : 2 places par logement ; - autres : 2 places pour 60 m2 de surface de plancher. (…) ARTICLE 1AU13 : Espaces libres et plantations, espaces boisés classés 13.1. Les plantations existantes devront être maintenues si elles ne nuisent pas à l’implantation d’une construction ou à son extension. 13.2. Les surfaces réservées au stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige pour 2 places. 13.3. Les opérations d’aménagement ou de construction groupées portant sur plus de 50 ares auront au moins 10% de leur surface non imperméabilisée et affectée à des espaces communs plantés, et entrant dans une composition de l’espace public collectif en cohérence avec les principes de l’Orientation Spécifique d’Aménagement. 13.4 . Pour les clôtures végétales, on privilégiera les essences locales et la variété, sur le modèle de la haie champêtre. 13.5. Les zones de « plantations à réaliser », espaces verts, espaces publics, zones tampons vertes, portés sur les plans de zonage et/ou les schémas des orientations spécifiques d’aménagement sont obligatoires et à réaliser ainsi que ces orientations le préconisent. Les zones de plantations à réaliser auront les caractéristiques suivantes : • Dans la zone 1AUa : o une zone de prairie est définie en partie haute, le long de la route, dans laquelle aucune construction, écran végétal ou arbre ne sont admis. o à l’est et à l’ouest, les deux zones de plantations à créer sont définies ; elles devront être plantées de haies arbustives ayant les caractéristiques suivantes : - il s’agit de bandes d’une largeur de 5 mètres minimum ; - qui seront constituées d’essences locales diversifiées, sans gêner le dégagement du cône de vue ; - - ces haies sont à entretenir : remplacer les sujets quand cela est nécessaire, tailler, débroussailler. • Dans la zone 1AUb : une zone tampon sera créée à l’ouest ; elle devra avoir une largeur de 10 mètres minimum. 13.6. Les remodelages du terrain éventuels ne devront pas modifier l'écoulement des eaux.

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 Modificatio ns apportées au plan de zonage : identification des éléments de paysage à préserver au titre de l’article L.151-19 ou L.151-23

PLU approuvé en 2013

Modification du PLU

En rose les éléments de paysage à préserver et en vert les zones de plantations à réaliser.

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 Modifications apportées au plan de zonage : id entification des passages d’eau complémentaires au plan du PLU approuvé

En bleu, les passages d’eau ajoutés

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3.3. COHERENCE AVEC LE SCOT DE L’AIRE METROPOLITAINE BORDELAISE

La modification n°1 du document se fait en cohérenc e avec les objectifs du SCoT de l’aire métropolitaine bordelaise.

− Le PLU approuvé en 2013 se place dans le cadre du Schéma Directeur de l’agglomération bordelaise (SDAU), puisque le SCOT n’a été approuvé que le 13 avril 2014. Aujourd’hui, la modification du PLU doit rechercher la compatibilité avec le SCoT en vigueur (voir en 2.4). Pour chaque communauté de communes, la déclinaison qualitative et quantitative des objectifs du projet porté par le SCoT doit être faite dans un PLH.

 La modification n’a pas pour objectif de modifier les objectifs du PADD du PLU approuvé en matière démographique, ceci se fera dans le PLU intercommunal valant PLH, dont l’élaboration a été engagée par la Communauté de Communes fin 2015 (actuellement en phase d’études préalables).

− Le SCoT porte une ambition environnementale et paysagère, ainsi qu’un enjeu de meilleure qualité de vie pour tous, dont les éléments suivants sont pris en compte dans la modification n°1 du PLU : o Rationalisation de l’espace / limitation de la consommation d’espace : Le SCOT préconise pour le territoire de l’Entre-Deux-Mers, à l’échelle du bassin de vie, ce qui concerne entre autres Lignan, de préserver le cadre de vie de qualité des communes plus éloignées du centre de l’agglomération, à travers une croissance modérée et en s’appuyant sur les centralités relais locales (Créon et Langoiran). o Préservation des champs d’expansion des crues. o Le SCoT met en avant la qualité de vie et inscrit dans son PADD le projet de paysage comme « organisateur » du développement urbain en s’appuyant sur la géographie et les paysages. Il s’agit de révéler les particularités de chaque territoire et d’insister sur l’importance des grandes continuités naturelles, vecteurs de biodiversité. o La trame verte et bleue est pensée comme une « charpente paysagère » qui doit orienter l’urbanisation. Ainsi, dans l'Entre-deux-Mers, les cours d'eau forment un paysage vallonné, et la charpente paysagère doit notamment renforcer la présence des vallons au sein du territoire. o Concernant les espaces de transition entre zones agricoles et urbaines, le SCOT donne notamment comme objectifs :  de structurer et valoriser les lisières au contact des espaces agricoles, naturels et forestiers ;  de limiter les nuisances liées à l’activité agricole et viticole (conflits d’usages liés aux traitements phytosanitaires en particulier et risques de santé publique).

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 Des modifications sont apportées au PLU afin de se mettre en compatibilité avec ces objectifs environnementaux :

− Modification de l’orientation d’aménagement de la zone 1AUa du Moulinot et création d’une OAP sur le secteur Cazaubaque , en zone UB ; avec l’objectif, en cohérence avec le PADD, de maîtriser la pression démographique et de favoriser une insertion paysagère et environnementale de qualité, sur des secteurs où la densité des constructions devient plus importante que prévue par le PLU approuvé. => voir la justification en 3.1 − Modifications du règlement graphique, pour un renforcement de la prise en compte du paysage, de l’environnement et sa protection : o Des éléments de paysage à protéger sont identifiés, pour compléter le réseau de haies et de talus déjà repérés et protégés dans le PLU approuvé ; deux arbres remarquables sont identifiés (lieu-dit-Cazaubaque). o Des passages d’eau, complémentaires à ceux déjà identifiés, au sud de Cazaubaque, débouchant dans la Pimpine, ont été repérés sur le plan de zonage. => voir la justification en 3.2.3 − Modifications du règlement écrit, pour répondre à l’enjeu de renforcement de la trame verte, de préservation de la qualité du cadre de vie dans les zones U et de conservation de la forme urbaine caractéristique de Lignan : o Il est imposé un pourcentage minimum de la surface du terrain (en zone U) pour les espaces en plein terre. De plus, afin de renforcer le caractère arboré, il est imposé pour les zones UB et UC, dans ces espaces en pleine terre, une surface correspondant à un cercle dont le diamètre sera défini pour permettre la plantation d'un arbre. o Les marges de recul sont qualifiées en fonction de leur situation (lisière agricole, bordure de voie). o Dans les zones 1AU (article 11), les clôtures pleines sont interdites, afin de favoriser le passage de la petite faune. => voir la justification en 3.2.3 et 3.4.2

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3.4. COHERENCE AVEC LE CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ET LES RISQUES

3.4.1. LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT EST UNE PREOCCUPATION IMPORTANTE DU PLU APPROUVE La modification n°1 du document s’inscrit dans cett e même logique de promotion de développement durable du territoire, en cohérence avec les objectifs du PADD. − La commune est traversée par une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique) de type 1 : la « vallée de la Pimpine et coteaux calcaires ». − De plus, le réseau hydrographique de la Pimpine a été classé en zone Natura 2000 en tant que site d’intérêt communautaire. La commune de Lignan, traversée par le ruisseau, doit tenir compte de cette protection. − Concernant le risque inondation, la collectivité ne dispose actuellement pas d’éléments plus précis que ceux du PLU approuvé. L’étude de prévention des inondations (SPI) est en cours d’achèvement par le SIETRA, à l’échelle du bassin versant de la Pimpine. Le PLU approuvé en 2013 étudie les incidences du projet sur la zone Natura 2000 et le bassin versant de la Pimpine et donne les conclusions suivantes : − Le périmètre Natura 2000 est protégé des incidences directes du projet de PLU par le PPRI, par le classement en zone N qui interdit les nouvelles constructions (à l’exception des constructions nécessaires au fonctionnement d'une exploitation agricole, au fonctionnement des services publics et des installations légères nécessaires à l'entretien du milieu naturel), par le classement des boisements en EBC ou en éléments de paysage à préserver. Le schéma d’assainissement et les règles d’urbanisme concernant la gestion du pluvial, les zones de plantations tampons et les clôtures, limitent les incidences indirectes du projet sur le périmètre Natura 2000. − Concernant la ressource en eau, le PLU n’a pas d’incidence négative et apporte un plus au niveau de l’assainissement collectif et de la gestion écologique des eaux pluviales.

 Les modifications apportées renforcent la prise en compte du paysage et de l’environnement et sa protection : − Des éléments de paysage à protéger sont identifiés, pour compléter le réseau de haies et de talus déjà repérés et protégés dans le PLU approuvé. − Certains fossés et passages d’eau non repérés dans le PLU approuvé sont indiqués sur le plan de zonage ; ils complètent le maillage et mettent en évidence des espaces humides. − Des règles sont ajoutées dans le règlement écrit, permettant une meilleure traduction de l’enjeu environnemental : o introduction d’un pourcentage d’espaces en pleine terre plantés dans les zones urbaines (articles 13 des zones U), favorisant l’infiltration des eaux de pluies et de ruissellement, la qualité paysagère à la parcelle et sur l’espace public, o dans les zones UB et UC (article 13), ces espaces en pleine terre doivent permettre la plantation d’un arbre de moyen développement. o dans les zones 1AU (article 11), les clôtures pleines sont interdites, afin de favoriser le passage de la petite faune. − Dans les orientations d’aménagement et de programmation modifiées : o des bandes inconstructibles sont définies sur des espaces humides, afin de protéger ces zones et de ne pas exposer les futurs habitants au risque inondation. o la gestion écologique des eaux de pluie est imposée aux aménagements futurs dans les OAP modifiées, afin de ne pas répercuter en aval les conséquences de l’imperméabilisation du sol. => La présente modification n’a donc pas d’incidence notable sur l’environnement.

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3.4.2. LA QUESTION DES LISIERES AGRICOLES ET VITICOLES

La problématique des lisières agricoles et viticoles avec les zones d’habitation se pose particulièrement pour la zone UC du PLU, dont de nombreuses parcelles bâties et non bâties sont au contact des terrains cultivés. En effet, les conflits d’usages liés aux traitements phytosanitaires sont importants à prendre en compte au regard des enjeux de santé publique. Pour le traitement de ces lisières, le SCoT prévoit différentes dispositions qui s’appuient sur un principe de réciprocité. C’est-à-dire que l’aménagement de ces espaces de transition est à la charge du bénéficiaire de l’extension de la zone concernée (ou de son changement de destination), lorsqu’une zone d’urbanisation s’étend sur la zone agricole ou inversement. La recommandation est alors de créer un espace de transition boisé, arboré ou de haies, d’une largeur de 10 mètres (cf. Les cahiers de mise en œuvre du SCOT – Les lisières paysagères ).

 Les o utils que le PLU peut utiliser pour mettre en œuvre ces espaces de transition sont par exemple :

− la définition d’orientations d’aménagement (ce qui n’est pas possible dans le cadre de cette modification sur les secteurs concernés), − la définition de zones de plantations à réaliser dans le règlement, − la définition de reculs dans le règlement.

Compte tenu de l’enjeu, il apparaît donc nécessaire d’étendre cette recommandation du SCoT à la zone UC. Ainsi, lors d’opérations de construction, les marges latérales et de fond de parcelles contiguës à la zone agricole sont élargies par rapport au PLU approuvé ; l’obligation de les planter permet de les qualifier comme espaces tampons.

 Il est donc proposé de compléter le règlement écrit de la zone UC : − Les règles des articles 7 et 13 sont complémentaires ; les ajouts suivants sont faits : « ARTICLE UC7 : Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (…) 7.2. Marges de fond de parcelle La distance comptée horizontalement de tout point d’un bâtiment au point le plus proche de la limite de fond de parcelle sera d’au moins 4 mètres. (…) Dans les cas de terrains dont une ou plusieurs limites séparatives sont contigües avec une zone agricole, les marges de fond de parcelle et / ou les marges latérales seront portées à 10 mètres minimum. » « ARTICLE UC13 : Espaces libres et plantations (…) 13.8 En application de l’article UC7, dans le cas de terrains dont une ou plusieurs limites séparatives sont contigües avec une zone agricole, les reculs imposés, devront être plantés de haies arbustives ayant les caractéristiques suivantes : - il s’agit de bandes de 10 mètres de large minimum ; - constituées d’un mélange d’arbustes et d’arbres d’essences locales adaptées au sol et au climat ; - ces haies sont à entretenir : remplacer les sujets quand cela est nécessaire, tailler, débroussailler. » − Les annexes du règlement écrit sont complétées, avec l’ajout d’une annexe n°2 : Extrait des Cahiers de mise en œuvre du SCOT – Les lisières paysagères.

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3.5. PRESENTATION DES MODIFICATIONS APPORTEES POUR CORRIGER DES ERREURS MATERIELLES ET POUR SE CONFORMER AUX EVOLUTIONS LEGISLATIVES

3.5.1. CORRECTION D’UNE ERREUR DE DENOMINATION D’UN EMPLACEMENT RESERVE DANS LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT

Dans le document des Orientations Spécifiques d’Aménagement (OSA), pièce n°3 du dossier du PLU approuvé en 2013, il est fait mention d’un emplacement réservé dans le secteur 1AUa du Moulinot : « (…) Ce secteur est destiné à recevoir de l’habitat en semi-continu ou discontinu afin de créer un petit quartier venant étoffer le bourg, très proche et en accès direct avec les équipements du centre (grâce notamment à l’ER n°6 ).(…) ». Il s’agit en fait de l’ ER n°5 . En effet, lors de l’élaboration du PLU, la liste des emplacements réservés comptabilisait 6 emplacements, mais l’un d’entre eux a été supprimé avant l’arrêt du projet de PLU. Il s’agit donc ici d’un oubli de mise à jour de la numérotation sur le document OSA, l’ER n°6 n’existant pas.

=> La présente modification du PLU permet de modifier cette erreur matérielle, dans le document d’OAP modifié, secteur 1AUa du Moulinot.

3.5.2. CORRECTION D’UNE ERREUR DE NUMEROTATION D’UN ARTICLE DANS LE REGLEMENT ECRIT

Dans le règlement de la zone UA, article 13, il faut lire : « 13. 3. Les éléments végétaux (haies, arbres isolés, murs ou tout autre élément de petit patrimoine) identifiés comme éléments de paysage à préserver au titre de l’article L.151-19 seront préservés et entretenus » Et non : « 13.2. Les éléments végétaux (haies, arbres isolés, murs ou tout autre élément de petit patrimoine) identifiés comme éléments de paysage à préserver au titre de l’article L.151-19 seront préservés et entretenus »

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3.5.3. CORRECTION DE LA DELIMITATION D’ELEMENTS DE PAYSAGES IDENTIFIES AU TITRE DE L’ARTICLE L.151-19 (anciennement L.123-1-5 7°)

Dans le règlement graphique, au lieu-dit Cazaubaque, l’un des éléments de paysages protégés et identifiés au titre de l’article L.151-19 du code de l’Urbanisme (anciennement L.123-1-5 7°) n’est pas détouré au niveau d’un accès automobile à une maison.

=> La présente modification du PLU permet de modifier cette erreur matérielle, dans le règlement graphique modifié.

3.5.4. SUPPRESSION DES COS (APPLICATION DE LA LOI ALUR)

La loi ALUR a notamment supprimé les coefficients d’occupation du sol (COS) avec effet immédiat. Il s’agit là d’avoir une approche plus qualitative et durable de la gestion de l’espace et de la question des morphologies urbaines. Le PLU de Lignan réglementait les COS des zones urbaines UB et UC, correspondant à l’urbanisation pavillonnaire contigüe au centre-bourg, aux hameaux anciens et aux groupements d’habitations diffus proches du bourg. Il s’agissait de permettre une densification raisonnable de ces secteurs (COS de 0,5 en zone UB et de 0,3 en zone UC).

 Le règlement écrit est donc modifié : => La section 3 « Possibilités d’occupation du sol » et l’article 14 « Coefficient d’occupation du sol » sont supprimés dans chaque zone du PLU concernée : UA, UB, UC, 1AU, N et A.

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3.5.5. MISE A JOUR DES ANNEXES DU REGLEMENT ECRIT

L’annexe du SDIS concernant la défense incendie est mise à jour ; elle est renommée annexe n°1.

Les annexes du règlement sont complétées, avec l’ajout d’une annexe n°2 : Extrait des Cahiers de mise en œuvre du SCOT – Les lisières paysagères , permettant d’illustrer les recommandations faites dans le SCOT, notamment sur les lisières agricoles et viticoles.

3.5.6. MISE A JOUR DE LA NUMEROTATION DES ARTICLES ISSUS DE LA PARTIE LEGISLATIVE DU CODE DE L’URBANISME

Avec la loi ALUR, l’article L.123-1-5 7° est suppri mé et remplacé par les dispositions des articles L.151-19 et L.151-23 : « Article L151-19 Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. Article L151-23 Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d'ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, ces prescriptions sont celles prévues aux articles L. 113-2 et L. 421-4. (…) »

 Les références aux articles législatifs du code de l’urbanisme sont mises à jour dans le règlement graphique et écrit : − Dans le règlement graphique, la légende est mise à jour : o « Secteur où s'applique une servitude de logement locatif (art. L123-1-5 16° du code de l'urbanisme) » est remplacé par : « Secteur où s'applique une servitude de logement locatif (art. L.123-1-5 II,4° du code d e l'urbanisme) » o « Eléments de patrimoine bâti ou paysager protégés au titre du L.123.1-5 7° du code de l'urbanisme » est remplacé par : « Eléments de patrimoine bâti ou paysager protégés au titre du L.151-19 ou L.151-23 du code de l'urbanisme ». − Dans le règlement écrit, sont mis à jour les articles suivants : o L’article L.123.1-5 7° est remplacé par l’article L.151-19 ou L.151-23 :  dans les chapeaux des zones UA, UB, UC, N et A  les articles 11 des zones UA, UB, UC, N et A  les articles 13 des zones UA, UB, UC, N et A

 Mise à jour de la dénomination des orientations d’aménagement : Le PLU en vigueur a défini des orientations d’aménagement sur les secteurs d’urbanisation future, en se plaçant dans le cadre de la loi SRU du 13 décembre 2000 : les orientations spécifiques d’aménagement (OSA). La loi ENE du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle 2, a redéfini cet outil qui a alors été renommé « orientations d’aménagement et de programmation » (OAP). => Dans la modification, les orientations d’aménagement modifiées ou créées sont dont nommées OAP ; de même, le règlement écrit et graphique est modifié en conséquence.

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