PREFECTURE DU CHER Place Marcel Plaisant 18000 BOURGES

Madame la Préfète,

L'exploitation de la carrière au lieu-dit "les Montrons" sur le territoire communal de Plaimpied-Givaudins a été initialement autorisée par Arrêté Préfectoral le 20 août 1986 pour une durée de 30 ans en faveur de la S.A.R.L. "Carrières Bernard Ferry".

Plusieurs Arrêtés préfectoraux successifs ont transféré l'autorisation initiale au profit de la S.A. GSM CENTRE (A.P. du 12/03/1991), de la S.A. GSM (A.P. du 07/07/1994), puis de la S.A. TEXROD (A.P. du 09/01/2003). Actuellement, c'est la société COLAS CENTRE-OUEST qui est autorisée à exploiter la carrière par récépissé du 30 septembre 2015.

L'autorisation préfectorale du 25 février 2002 a modifié les conditions d'exploitation de la carrière en permettant le traitement sur site du matériau par une installation mobile de puissance inférieure à 200 KW.

Enfin en Décembre 2015, COLAS CENTRE-OUEST a déclaré la mise à l'arrêt définitif de l'activité sur une partie de la carrière représentant 10,11 ha.

Je soussigné, Joël HAMON, agissant en qualité de Président de la société COLAS CENTRE-OUEST, dont le siège social est situé 2 rue Gaspard Coriolis - 44307 Nantes, sollicite les autorisations :

- de renouveler, d'étendre et d'approfondir cette carrière sur la commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS soumise à autorisation, qui sera renommée carrière de "la Gare aux Lapins" (rubrique 2510-1),

- de poursuivre l'exploitation d'une installation de traitement mobile, avec augmentation de la puissance installée (passage au régime de l'autorisation : rubrique 2515-1a),

- d'exploiter une station de transit de produits minéraux et de déchets non dangereux inertes, sous le régime de l'autorisation (rubrique 2517-1),

- d'exploiter une installation de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante dans des casiers mono-déchet dédiés au sein de l'emprise de la carrière. La durée d'exploitation du stockage sera de 20 ans, dont 15 ans d'exploitation effective (rubrique 2760-2).

- d'exploiter une installation de stockage de matériaux inertes non dangereux à l'aplomb des casiers précités (rubrique 2760-3).

L'emprise du projet de carrière porte sur une superficie totale de 22ha 28a 16 ca.

L'autorisation est demandée pour une durée de 30 ans, pour une production moyenne de 190 000 T/an sur 25 ans (environ 150 000 T/an commercialisés), puis 63 000 T/an sur 3 ans (environ 50 000 T/an commercialisés), les 2 dernières années étant consacrées à la remise en état final du site.

La production maximale sollicitée est diminuée à 250 000 T/an.

S'agissant d'installations classées pour la protection de l'environnement, vous trouverez ci-joint les renseignements et documents demandés par les articles R512-2 à R512-10 et R122-5 du Code de l'Environnement. Le dossier tient compte du décret n° 2011-2019 du 29 Décembre 2011 modifiant le contenu des études d'impact.

Les communes concernées par les 3 km du rayon d'affichage maximal sont Plaimpied-Givaudins, Trouy et Lissay-Lochy.

Compte tenu de l'emprise au sol de l'installation, nous sollicitons l'autorisation de produire un plan d'ensemble à une échelle réduite.

De même, au regard des risques potentiellement nuls pour le sol, les eaux souterraines et les eaux de surface, nous sollicitons la possibilité de la mise en place d'une barrière de sécurité passive reconstituée pour la création des casiers de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante. Par ailleurs compte tenu des éléments développés dans le dossier, nous sollicitons également l'autorisation de ne pas mettre une couche de drainage sur les casiers fermés, prévu par l'arrêté du 15 février 2016 relatif aux installations de stockage de déchets inertes non dangereux. Enfin, nous sollicitons un suivi de la qualité des eaux souterraines avec une fréquence annuelle, en excluant l’analyse des paramètres biologiques et bactériologiques mais incluant le comptage des fibres d’amiante.

Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire que vous souhaiteriez obtenir.

Veuillez croire, Madame la Préfète, à l'assurance de notre très haute considération.

Fait à Nantes, le

Joël HAMON (Président de COLAS CENTRE-OUEST)

Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS SOMMAIRE

SOMMAIRE

I. DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITER ...... 3 I.A PRELIMINAIRES...... 5 I.A.1 Historique - Rappel de la situation légale de la carrière ...... 5 I.A.2 Le projet ...... 7 I.A.3 Procédure réglementaire - Textes de référence ...... 9 I.A.3.1 Textes réglementaires ...... 9 I.A.3.2 Procédure d'autorisation des installations classées ...... 11 I.A.3.3 Concertation préalable ...... 12 I.A.3.4 Autres autorisations nécessaires ...... 12 I.A.3.5 Enquêtes publiques ...... 13 I.A.4 Communes concernées par le rayon d'affichage ...... 14 I.A.5 Contenu du dossier de demande d'autorisation ...... 14 I.A.5.1 Demandes d'autorisation ...... 14 I.A.5.2 Demande d'enregistrement ...... 17 I.B CARACTERISTIQUES DE LA DEMANDE ...... 19 I.B.1 Identification du demandeur ...... 19 I.B.2 Emplacement des installations classées ...... 20 I.B.2.1 Situation du projet ...... 20 I.B.2.2 La carrière - parcellaire et emprise ...... 22 I.B.2.3 Autres installations ...... 25 I.B.3 Nature et volume des activités classées exercées – nomenclature ...... 26 I.B.3.1 La carrière ...... 26 I.B.3.2 Les installations de traitement ...... 27 I.B.3.3 La plate-forme de recyclage ...... 28 I.B.3.4 Le stockage de déchets d'amiante lié ...... 29 I.B.3.5 Autres dispositifs ...... 30 I.B.3.6 Nomenclature ...... 31 I.B.4 Procédés de fabrication, matières utilisées et produits fabriqués 32 I.B.4.1 Procédés de fabrication de la carrière ...... 32 I.B.4.2 Procédés de fabrication de la plate-forme de recyclage ...... 33 I.B.4.3 Procédés de fabrication du stockage d'amiante lié ...... 33 I.B.4.4 Matières utilisées ...... 33 I.B.4.5 Produits fabriqués ...... 33 I.B.5 Capacites techniques et financieres de l'exploitant ...... 34 I.B.5.1 Capacités techniques ...... 34 I.B.5.2 Capacités financières ...... 36 I.B.6 Modalités des garanties financières ...... 37 I.B.6.1 La carrière ...... 37 I.B.6.2 Les casiers dédiés aux déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante ...... 37 I.B.7 Eléments relatifs au calcul de l'assiette de la redevance d'archéologie préventive ...... 39 I.B.8 Servitudes d'utilité publique ...... 39

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I.B.9 Origine géographique et compatibilité avec les plans de gestion 40 I.B.9.1 Origine géographique des déchets...... 40 I.B.9.2 Compatibilité du projet avec les plans de gestion des déchets ...... 40 I.B.10 Plan de gestion des déchets d'extraction ...... 43 II. RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE D'IMPACT...... 44 III. RESUME DE L'ETUDE DE DANGERS ...... 45

TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 - Situation régionale du projet ...... 4 Figure 2 - Carrières en activité autour du projet ...... 8 Figure 3 - Principaux textes applicables aux installations ...... 9 Figure 4 - Procédure d'instruction des installations classées, à jour au 01/01/2014 . 11 Figure 5 - Contenu réglementaire du dossier d'autorisation ...... 14 Figure 6 - Rayon d'affichage ...... 15 Figure 7 - Carte de situation du projet au 1/25 000ème ...... 21 Figure 8 - Situation cadastrale ...... 24 Figure 9 - Emprise schématique des différentes activités...... 25 Figure 10 - La fosse d'extraction actuelle ...... 26 Figure 11 - Installation de traitement mobile ...... 27 Figure 12 - Crible secondaire (type "Power Screen 1200") ...... 28 Figure 13 - Plate-forme de recyclage en fond de carrière...... 29 Figure 14 - Exemples de produits fabriqués sur le site ...... 34 Figure 15 - Montant des garanties financières pour l'activité carrière ...... 37 Figure 16 - Montant des garanties financières pour le stockage d'amiante lié ...... 38 Figure 17 - Probabilités d'occurrence, cinétique et niveau de gravité ...... 46 Figure 18 - Cartographie des risques ...... 47

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I. DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITER

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Figure 1 - Situation régionale du projet

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I.A PRELIMINAIRES

I.A.1 HISTORIQUE - RAPPEL DE LA SITUATION LEGALE DE LA CARRIERE

 La société COLAS CENTRE-OUEST

En couvrant notamment les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire et Centre, COLAS CENTRE-OUEST se positionne comme l'un des acteurs majeurs de l'Ouest et du Grand Ouest. Présente depuis plus de 90 ans sur ces territoires, elle participe activement au développement de la région et, avec un réseau de 40 établissements travaux, elle est parfaitement intégrée au tissu économique local.

COLAS CENTRE-OUEST construit et entretient chaque année des routes (nationales, départementales), des autoroutes, des pistes d'aéroport, des plates- formes industrielles/logistiques, et réalise des aménagements urbains (voiries urbaines, zones piétonnières), des voies de transport en commun en site propre (tramways, busways), des pistes cyclables, des pistes de sport, des circuits automobiles ainsi que des aires de loisirs.

La démarche globale de COLAS CENTRE-OUEST s'articule autour de la satisfaction du client, des usagers et des collaborateurs. Ecoute permanente, respect des exigences des clients, mise en œuvre de solutions innovantes et performantes sont les gages d'une réalisation des chantiers dans les meilleures conditions de qualité et de délai. Attachée au respect de l'intégrité physique des riverains et de ses collaborateurs, COLAS CENTRE-OUEST a mis en place une politique de sécurité exigeante.

La société COLAS CENTRE-OUEST est une filiale à 100 % de la société COLAS, filiale routière du GROUPE BOUYGUES.

Elle emploie actuellement 4 000 personnes et est présente à travers 40 établissements sur 17 départements et réalise plus de 10 000 chantiers par an.

COLAS CENTRE-OUEST dispose de sa propre société de production de matériaux, Carrières et Matériaux du Grand Ouest (CMGO) avec 21 sites de production. Créé en 2010, comptant 320 collaborateurs, CMGO regroupe ses activités en Bretagne, Pays-de-la-Loire et Poitou et produit 7 millions de tonnes de granulats.

COLAS CENTRE-OUEST exploite sous sa propre entité 4 carrières et est présente dans 3 autres exploitations à travers des sociétés en participation.

COLAS CENTRE-OUEST développe notamment sur l'ensemble de son territoire d'activité plus de 40 plates-formes de recyclage et 15 sites de stockages.

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 La carrière de "la Gare aux Lapins"

L'arrêté préfectoral du 20 août 1986* a donné l'autorisation à la S.A.R.L. "Carrières Bernard FERRY" d'exploiter la carrière au lieu-dit "les Montrons" sur la commune de Plaimpied-Givaudins. Les caractéristiques principales de l'autorisation sont les suivantes : - superficie : environ 30 ha - durée : 30 ans, soit jusqu'au 20 août 2016 - tonnage annuel : 100 000 T (moyen) à 300 000 T (maximum) - profondeur d'exploitation : 6 m par rapport au terrain naturel - réaménagement : remblaiement partiel sur une hauteur d'environ 3 m et restitution des terrains à l'usage agricole.

Les arrêtés préfectoraux du 12 mars 1991 et du 7 juillet 1994 ont transféré l'autorisation initiale au profit de la S.A. GSM Centre, puis à celui de la S.A. GSM, suivant les mêmes conditions d'exploitation. Les garanties financières pour la remise en état de la carrière ont été fixées par l'arrêté préfectoral du 11 juin 1999.

Le 28 janvier 2000*, la S.A.R.L. RENOROUTE, filiale de la S.A. TEXROD, a reçu récépissé d'une déclaration d'exploitation d'une installation de broyage-concassage- criblage (puissance < 200 kW) de produits minéraux naturels sur le site de la carrière "les Montrons".

L'autorisation préfectorale du 25 février 2002 accordée à la S.A. GSM, modifiant les conditions d'exploitation de la carrière, permet le traitement sur site de matériaux par une installation mobile de puissance inférieure à 200 kW.

L'autorisation d'exploiter a été transférée au profit de la S.A. TEXROD par arrêté préfectoral le 9 janvier 2003.

Par l'Arrêté préfectoral n°2006.1.1043 du 8 août 2006* portant modification des prescriptions relatives à la remise en état de la carrière, le remblaiement de l'excavation résiduelle doit être effectué jusqu'à la topographie d'origine des terrains.

Par récépissé de changement de dénomination sociale de la société TEXROD du 30 septembre 2015*, le transfert d'exploitant a été acté au profit de la société COLAS CENTRE-OUEST pour la poursuite de l'exploitation du site.

En Décembre 2015, COLAS CENTRE-OUEST a déclaré la mise à l'arrêt définitif de l'activité sur une partie de la carrière représentant 10,11 ha.

* Les autorisations sont reproduites en annexes (Document n°4).

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I.A.2 LE PROJET

Dans l'emprise du projet, la société COLAS CENTRE-OUEST effectuera les activités suivantes :

- le renouvellement d'autorisation de la carrière dite de "la Gare aux Lapins" pour une durée de 30 ans ;

- l'extension de la carrière pour une superficie totale de 22ha 28a 16ca ;

- l'approfondissement de la cote minimale d'extraction jusqu'à une cote de 2 m au-dessus des plus hautes eaux connues (PHEC), soit la cote de 142 m NGF en limite Ouest ;

- la poursuite de l'exploitation d'une installation de traitement mobile (concassage-criblage) pour traiter le gisement calcaire et les déchets inertes extérieurs recyclables (blocs béton), avec l'augmentation de la puissance totale installée (passage au régime d'autorisation) ;

- l'exploitation d'une station de transit de produits minéraux et de déchets non dangereux inertes d'une superficie maximale de 30 100 m² (bétons recyclés et produits de négoce) ;

- l'exploitation d'une installation de stockage de déchets d'amiante lié, au sein de cette carrière, d'une capacité inférieure à 25 000 tonnes ;

- l'exploitation d'une installation de stockage de matériaux inertes non dangereux à l'aplomb du stockage de déchets d'amiante lié, participant au remblaiement de la carrière pour la réhabilitation des terrains agricoles.

L'accès au site depuis la RD 31, les méthodes et conditions d'exploitation de la carrière seront inchangés.

La production moyenne de la carrière sera augmentée à 190 000 T/an (contre environ 125 000 T/an actuellement). La production maximale sollicitée est diminuée à 250 000 T/an (contre 300 000 T/an actuellement).

Le site continuera à recevoir des matériaux inertes extérieurs, utilisés pour la remise en état progressive du site (remblaiement total de l'excavation). Une partie de ces matériaux est destinée à être recyclée par concassage-criblage (blocs bétons) avant d'être commercialisée sous forme de graves.

Les déchets d'amiante lié seront stockés dans un casier spécifique au sein de l'excavation.

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Le projet sollicité permettra :

- de pérenniser l'activité extractive dans le secteur, avec la fourniture de granulats calcaires pour les chantiers de l'agglomération berruyère,

- de continuer de répondre à la forte demande pour le dépôt de matériaux inertes dans le secteur,

- de maintenir la production de matériaux de substitution par le recyclage de matériaux inertes (économie des matières premières),

- de proposer un nouveau site de stockage pour les déchets d'amiante lié.

Suivant le site internet de la DREAL Centre - Val de Loire (www.centre.developpement-durable.gouv.fr), il n'y a aucune autre carrière en activité dans un rayon de 3 km autour du projet, la plus proche étant située à plus de 8 km vers l'Ouest (carrières des "Grands Usages" - commune Le SUBDRAY). Vers le Sud-Est, la carrière sur la commune de SAINT-JUST n'est plus en activité.

Carrière de "la Gare aux Lapins"

Figure 2 - Carrières en activité autour du projet

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I.A.3 PROCEDURE REGLEMENTAIRE - TEXTES DE REFERENCE

I.A.3.1 TEXTES REGLEMENTAIRES

Selon le Code de l'Environnement (article L511-1), une carrière est une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement, soumise à Autorisation Préfectorale. Au cours de l'instruction de la demande d'autorisation, le conseil municipal, la population (par l'enquête publique) et les administrations concernées, sont amenés à se prononcer à la vue d'un dossier établi conformément aux articles R512-2 à R512-10 du Code de l'Environnement relatifs aux Installations soumises à autorisation. Un volet particulier de l'étude d'impact prend en compte les effets possibles du projet sur la santé suivant la circulaire DGS n°2001-185 du 11 avril 2001. Une évaluation des incidences du projet sur les sites Natura 2000 doit être fournie. La procédure d'instruction est rappelée ci-après.

Les textes applicables aux activités sollicitées sont les suivants :

Problématique Textes applicables  Code de l'environnement - articles L211 et suivants, et L220.  Arrêté du 22/09/1994 modifié relatif aux exploitations de carrière et aux installations de premier traitement des matériaux de carrières.  Arrêté du 02/02/1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation (JO du Prévention de la pollution 03/03/1998). de l'eau et de l'air  Arrêté du 15/02/2016 relatif aux installations de stockage de déchets non dangereux.  Arrêté du 12/03/2012 relatif au stockage des déchets d'amiante.  Arrêté du 10/12/2013 relatif aux stations de transit de produits minéraux ou de déchets non dangereux inertes.  Arrêté du 12/12/2014 modifié relatif aux conditions d'admission des déchets inertes dans les installations de stockage de déchets. Gestion des déchets  Code de l'environnement - livre 5 - titre IV.  Code de l'environnement - articles R512-6 et suivants et R512-9.  Arrêté du 29/09/2005 relatif à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation. Prévention des risques  Circulaire du 10/05/2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l'appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les installations classées en application de la loi du 30 Juillet 2003 (BO du MEEDDM n°2010/12 du 10/07/2010). Bruits :  Arrêté du 23/01/1997 relatif aux bruits aériens émis dans l'environnement par les installations classées pour la protection de l'environnement. Prévention des nuisances  Arrêté du 22/09/1994 (cf. ci-dessus). Vibrations :  Circulaire du 23/07/1986 relative aux vibrations mécaniques émises dans l'environnement.  Arrêté du 22/09/1994 (cf. ci-dessus).

Figure 3 - Principaux textes applicables aux installations

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Pour chacun des intérêts mentionnés précédemment, les parties correspondantes du livre réglementaire du Code de l'Environnement sont également applicables.

La présente demande d'autorisation est complétée par un état de pollution des sols (cf. Document 2a - § II.B.6) comme prévu par l'article R512-4 du Code de l'Environnement. En outre la carrière n’est pas concernée par l’application de l’article L229-5 du Code de l’Environnement relative aux émissions de gaz à effet de serre.

A noter que les travaux envisagés ne nécessitent pas d'établir de permis de construire autre que ceux déjà fournis dans le cadre des aménagements d'ores et déjà réalisés.

Le CHSCT de la société COLAS CENTRE-OUEST sera consulté dans le cadre de la procédure d'instruction.

Concernant l'installation de stockage de matériaux inertes non dangereux, le Code de l'Environnement (article L511-1) est une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement, soumise à Enregistrement.

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I.A.3.2 PROCEDURE D'AUTORISATION DES INSTALLATIONS CLASSEES

Figure 4 - Procédure d'instruction des installations classées, à jour au 01/01/2014

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I.A.3.3 CONCERTATION PREALABLE

Il n'y a pas eu de concertation préalable à l'enquête publique, telle que définie par l'article L121-16 du Code de l'Environnement, associant le public pendant la durée de l'élaboration du projet. Cependant, le projet a fait l'objet de discussions auprès du Maire de Plaimpied- Givaudins.

Dans le cas d'une concertation menée entre le dépôt du dossier et le début de l'enquête publique, des précisions ainsi que la façon dont elle s'est conduite seraient jointes a posteriori au dossier déposé auprès de l'autorité administrative en vue de l'enquête publique.

Par ailleurs, dans le cadre de la Charte Environnement des Industries de Carrières (niveau 4), des échanges réguliers ont lieu avec les riverains (visites annuelles).

I.A.3.4 AUTRES AUTORISATIONS NECESSAIRES

Dans le cadre de la réalisation de l'étude d'impact, selon le bureau d'études ECOGEE ayant réalisé l'expertise biologique (compte tenu des mesures de réduction d'impact prises et présentées), il n'est pas nécessaire de déposer, conformément au 4° de l'article L411-2 du Code de l'Environnement :

 un dossier de demande de dérogation pour la destruction, l'altération, ou la dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos d'animaux d'espèces animales protégées ;  un dossier de demande de dérogation pour l’enlèvement (transfert) de spécimens d'espèces végétales protégées.

Aucune demande de défrichement au titre de l'article L341-3 du Code Forestier (nouveau) n'est nécessaire pour l'exploitation du projet.

Conformément à l'article L214-1 du Code de l'Environnement, et pour mémoire, les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) ne sont pas soumises aux dispositions de l'article L214-3 (régime de déclaration ou d'autorisation au titre de la "loi sur l'eau") du Code de l'Environnement.

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I.A.3.5 ENQUETES PUBLIQUES

Les enquêtes publiques sont instituées par les articles L123-1 à L123-19 du Code de l'Environnement. Concernant les installations classées pour la Protection de l'Environnement, elles sont régies par les articles R123-1 à R123-27 du Code de l'Environnement.

En résumé, le déroulement de l'enquête publique est le suivant :

 Le public est informé au moins 15 jours avant le début de l'enquête par : - un avis affiché dans les mairies dont le territoire est intercepté par le rayon d'affichage fixé dans la nomenclature des installations classées (cf. § I.A.4), - un avis affiché sur les lieux prévus pour la réalisation du projet, - une annonce dans deux journaux locaux ou régionaux, - une annonce sur le site internet de la Préfecture.

 Le dossier et un registre d'enquête seront mis à disposition dans un lieu et à des horaires fixés par Arrêté Préfectoral. L'enquête publique ne peut être inférieure à 30 jours et ne peut excéder 2 mois (sauf en cas de suspension puis reprise de celle-ci ou d'enquête publique complémentaire conformément à l'article L123-14). Les documents sont consultables à la préfecture, en mairie(s) et sur le site internet de la préfecture.

 Le commissaire enquêteur, désigné par le tribunal administratif, collecte les observations écrites et orales. Celles-ci sont communiquées après la clôture de l'enquête publique au pétitionnaire, sous huitaine, qui peut produire un mémoire en réponse dans un délai de 15 jours.

 Le commissaire enquêteur émet ensuite ses conclusions motivées sur le projet.

 Une enquête publique complémentaire peut être ouverte à la demande du porteur du projet si les réponses apportées modifient l'économie générale du projet.

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 13 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

I.A.4 COMMUNES CONCERNEES PAR LE RAYON D'AFFICHAGE

Les communes du département du Cher concernées par le rayon d'affichage de l'enquête publique relative au projet sont les suivantes (cf. cartographie ci-après) :  Plaimpied-Givaudins,  Trouy,  Lissay-Lochy.

I.A.5 CONTENU DU DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION

I.A.5.1 DEMANDES D'AUTORISATION

L'article R512-6 modifié rappelle les pièces complémentaires à joindre à la demande d'autorisation :

N° de Emplacement du pièces de document dans le Type de documents l'article cadre du présent R512-6 dossier 1 une carte au 1/25 000 Plan n°1 2 un plan des abords à l'échelle 1/2 500 au minimum Plan n°2 3 un plan d'ensemble à l'échelle 1/200 au minimum Plan n°3 l'étude d'impact dont le contenu est défini à l'article 4 R122-5 du Code de l'Environnement et complété Document n°2 par l'article R512-8 (cf. infra) 5 l'étude de dangers Document n°3 une notice relative à l'hygiène et la sécurité du 6 Document n°3 personnel les avis des propriétaires et du maire sur la remise 7 Document n°3 en état (dans le cas d'un site nouveau) 8 une attestation de maîtrise foncière du terrain Document n°3

Figure 5 - Contenu réglementaire du dossier d'autorisation

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Carrière dite deGare "la Lapins" aux d'exploiter d'autorisation Demande

Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS de Commune Figured'affichage- Rayon 6 15/14.09 - Document n°1a - Document 15/14.09 Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension de renouvellement d'autorisation, Demandes

GEOSCOP

16

Carrière dite deGare "la Lapins" aux d'exploiter d'autorisation Demande

Commune PLAIMPIED-GIVAUDINS de 15/14.09 - Document n°1a - Document 15/14.09 Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension de renouvellement d'autorisation, Demandes

l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni ni évités ni être pu n'ont qui humaine la santé ou l'environnement réduits. suffisamment humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités, évités, pu être effets n'ayant les et réduire humaine sur projet du notables négatifs effets les est possible, cela lorsque compenser, ou la santé l'environnement sur du projet notables négatifs les effets éviter - Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception conception sa à relatives informations des comportant projet du description Une et à ses dimensions. affectés d'être susceptibles milieux et des la zone initial de l'état de analyse Une par le projet. et temporaires indirects, directs et et positifs, effets négatifs des analyse Une l'environnement. sur projet du terme, et long moyen à court, permanents, connus. projets avec d'autres du projet cumulés effets des analyse Une pour raisons les et substitution de solutions principales des esquisse Une retenu. a été présenté le projet lesquelles l'affectation avec projet du compatibilité la d'apprécier permettant Les éléments des sols : prévues pour Les mesures - des de l'estimation accompagnée doit être de ces mesures La description de ces mesures, effets attendus des l'exposé de dépenses correspondantes, mesures de ces du suivi modalités des principales présentation d'une que ainsi effets. leurs de et du suivi les évaluer et initial l'état établir pour utilisées des méthodes présentation Une sont méthodes plusieurs et, lorsque sur l'environnement effets du projet opéré. choix au conduit ayant raisons des explication une disponibles, ou scientifique, technique nature de éventuelles, difficultés des description Une étude. cette réaliser pour rencontrées l'étude d'impact de ou des auteurs du complètes et et qualités précises Les noms à sa réalisation. ont contribué qui et des études

          du au sein est reproduit Il joint. être doit d'impact l'étude de non technique résumé Un n°1b. document est complété d'impact contenu de l'étude le à l'article modifié, R512-8 Conformément n°2). (document extraction après du site en état remise de les conditions par GEOSCOP par l'article complété l'Environnement, de du Code R122-5 l'article Selon : présente d'impact une étude ICPE, les pour R512-8, Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

Les pièces constitutives du dossier de demande d'autorisation comprennent ainsi :

 DOCUMENT a - Demande d'autorisation d'exploiter

 DOCUMENT b - Résumé non technique de l'étude d'impact

 DOCUMENT  - Etude d'impact, dont Conditions de remise en état du site Evaluation des risques sanitaires Evaluation des incidences Natura 2000

 DOCUMENT  - Etude de dangers - Notice relative à l'hygiène et la sécurité du personnel - Avis des propriétaires et du Maire sur la remise en état - Documents de maîtrise foncière

 DOCUMENT  - Annexes, dont Mode de calcul des garanties financières

 Plans hors texte - Carte de situation au 1/25 000 - Plan des abords - Plan d'ensemble

I.A.5.2 DEMANDE D'ENREGISTREMENT

Les articles R512-46-3 et R512-46-4 du Code de l'Environnement fixent les informations et documents devant être fournis dans le cadre de cette demande :

N° de Emplacement du pièces de document dans le Type de documents l'article cadre du présent R.512-46-3 dossier S'il s'agit d'une personne physique, ses nom, prénoms et domicile et, s'il s'agit d'une personne morale, sa 1 dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, § I.B.1 (Doc.1a) l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire. 2 L'emplacement sur lequel l'installation doit être réalisée. § I.B.2 (Doc. 1a) La description, la nature et le volume des activités que le § I.B.3.6 (Doc. 1a) 3 demandeur se propose d'exercer ainsi que la ou les rubriques de la nomenclature dont l'installation relève. § I.B.5 (Doc. 2)

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N° de Emplacement du pièces de document dans le Type de documents l'article cadre du présent R512-46-4 dossier Une carte au 1 / 25 000 ou, à défaut, au 1 / 50 000 sur 1 laquelle sera indiqué l'emplacement de l'installation projetée. Plan n°1 Un plan, à l'échelle de 1 / 2 500 au minimum, des abords de l'installation jusqu'à une distance qui est au moins égale à 100 mètres. Lorsque des distances d'éloignement sont 2 prévues dans l'arrêté de prescriptions générales prévu à Plan n°2 l'article L512-7, le plan au 1 / 2 500 doit couvrir ces distances augmentées de 100 mètres. Un plan d'ensemble, à l'échelle de 1 / 200 au minimum, indiquant les dispositions projetées de l'installation ainsi que, jusqu'à 35 mètres au moins de celle-ci, l'affectation des 3 constructions et terrains avoisinants, le tracé des réseaux Plan n°3 enterrés existants, les canaux, plans d'eau et cours d'eau. Une échelle plus réduite peut, à la requête du pétitionnaire, être admise par l'administration. Un document permettant au préfet d'apprécier la compatibilité des activités projetées avec l'affectation des 4 sols prévue pour les secteurs délimités par le plan § VI.A.1 (Doc. 2) d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme ou la carte communale. Dans le cas d'une installation à implanter sur un site nouveau, la proposition du demandeur sur le type d'usage futur du site lorsque l'installation sera mise à l'arrêt définitif, accompagné de l'avis du propriétaire, lorsqu'il n'est pas le demandeur, ainsi que celui du maire ou du président de § VIII (Doc. 2) 5 l'établissement public de coopération intercommunale § III (Doc. 3) compétent en matière d'urbanisme. Ces avis sont réputés émis si les personnes consultées ne se sont pas prononcées dans un délai de quarante-cinq jours suivant leur saisine par le demandeur. Le cas échéant, l'évaluation des incidences Natura 2000 dans les cas et conditions prévus par les dispositions 6 réglementaires de la sous-section 5 de la section 1 du § III.D.3 (Doc. 2) chapitre IV du titre Ier du livre IV. 7 Les capacités techniques et financières de l'exploitant. § I.B.5 (Doc. 1a) Un document justifiant du respect des prescriptions applicables à l'installation en vertu du présent titre, notamment les prescriptions générales édictées par le 8 ministre chargé des installations classées en application du I § I.B.5.7 (Doc. 2) de l'article L512-7. Ce document présente notamment les mesures retenues et les performances attendues par le demandeur pour garantir le respect de ces prescriptions. Les éléments permettant au préfet d'apprécier, s'il y a lieu, la compatibilité du projet avec les plans, schémas et § I.B.9.2 (Doc.1a) 9 programmes mentionnés aux 4°, 5°, 16° à 23°, 26° et 27° du tableau I de l'article R122-17 ainsi qu'avec les mesures § VI (Doc. 2) fixées par l'arrêté prévu à l'article R222-36. L'indication, s'il y a lieu, que l'emplacement de l'installation est situé dans un parc national, un parc naturel régional, une 10 réserve naturelle, un parc naturel marin ou un site Natura § II.D.1 (Doc. 2) 2000.

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I.B CARACTERISTIQUES DE LA DEMANDE

I.B.1 IDENTIFICATION DU DEMANDEUR

Nom de la Société : COLAS CENTRE-OUEST Forme Juridique : Société par actions simplifiée Capital social : 7 449 383 € Adresse du siège social : 2 rue Gaspard Coriolis - 44300 Nantes N° RCS : Nantes B 329 338 883 N° SIRET du siège : 329 338 883 003 02 Code APE : 4211 Z

Signataire de la demande : Joël HAMON, Président

Pour tout renseignement complémentaire concernant cette demande, veuillez contacter M. Thierry LEFEBVRE au 02 48 67 52 20.

Un extrait du Kbis est reproduit en annexes - document n°4.

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I.B.2 EMPLACEMENT DES INSTALLATIONS CLASSEES

I.B.2.1 SITUATION DU PROJET

Cf. cartes en début de ce document et carte au 1/25000 ci-après.

La carrière dite de "la Gare aux Lapins"1 se situe sur la commune de Plaimpied- Givaudins dans le département du Cher, à environ 4,5 km au Sud de l'agglomération de Bourges.

Elle se trouve près du lieu-dit "la Gare aux Lapins", en limite Ouest du territoire communal, en bordure de l'autoroute A71. Le bourg de Plaimpied-Givaudins est localisé à environ 3,5 km à l'Est.

Selon le Service du Cadastre, le seul lieu-dit concerné par le projet de carrière est le suivant : le Bois Rognon.

Depuis Bourges, l'accès au site se fait par la RD n°2144 vers le Sud, puis la RD n°31 (axe Trouy - Plaimpied-Givaudins). Il sera inchangé dans le cadre du projet d'extension.

Les coordonnées du portail à l'entrée du site de la carrière, en retrait d'une vingtaine de mètres par rapport à la RD n°31, sont les suivantes :

Coordonnées Lambert 93 X 654 358 Y 6 656 742

Le secteur de la carrière est couvert par les cartes suivantes : - carte IGN Top100 n°134 au 1/100 000 (Bourges-Châteauroux), - carte IGN n°2324 Est au 1/25 000 (Bourges).

1 Si jusqu'à présent elle est désignée Carrière au lieu-dit "les Montrons" dans les différents documents administratifs, toutes ses parcelles sont rattachées au lieu-dit "le Bois Rognon" suivant le Service du Cadastre. Toutefois, elle est connue de tous (riverains et professionnels) sous le nom usuel de carrière de "la Gare aux Lapins" qui restera son nom commercial, du nom du lieu-dit habité le plus proche. GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 20 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

Figure 7 - Carte de situation du projet au 1/25 000ème

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I.B.2.2 LA CARRIERE - PARCELLAIRE ET EMPRISE

Les couleurs des cases des tableaux ci-après sont en référence au plan des abords hors texte et au plan parcellaire ci-après.

Selon l'A.P. initial du 20 août 1986, la carrière autorisée portait sur les parcelles suivantes de l'ancien découpage cadastral :

Anciens Surfaces autorisées Ancienne Surfaces Commune Numéros de par l'AP du Section cadastrales totales parcelle 20/08/1986 9p 1ha 69a 40ca 74a 25ca 11p 19ha 23a 25ca 14ha 26a 45ca Plaimpied- G1 56p 8ha 05a 85ca 6ha 40a 00ca Givaudins 82p 88a 99ca 59a 30ca 88p 8ha 53a 18ca 8ha 00a 00ca Superficie totale de la carrière autorisée par l'AP du 20/08/1986 : 30ha 00a 00ca p : parcelle prise pour partie

Après réajustement cadastral (suite au redécoupage de l'ancien cadastre et à sa numérisation) et suivant le dernier bornage du Géomètre-Expert dressé en Janvier 2015, le parcellaire autorisé est devenu le suivant :

Numéros de Surfaces Surfaces autorisées Commune Section parcelle cadastrales totales après réajustement Plaimpied- 11p 24ha 94a 74ca 24ha 34a 15ca AL Givaudins 14 7ha 14a 80ca 7ha 14a 80ca Superficie totale de la carrière autorisée après réajustement cadastral : 31ha 48a 95ca p : parcelle prise pour partie

En Novembre 2015, COLAS CENTRE-OUEST a déclaré la mise à l'arrêt définitif de l'activité sur une partie de la carrière, les surfaces concernées étaient les suivantes :

Surfaces Numéros de Surfaces mises à Commune Section maintenues parcelle l'arrêt définitif en carrière

Plaimpied- 11p 14ha 28a 65ca 10ha 05a 50ca AL Givaudins 14 7ha 09a 30ca 5a 50ca Superficies totales 21ha 37a 95ca 10ha 11a 00ca p : parcelle prise pour partie

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Les parcelles sollicitées en extension concernent : - l'intégration d'une partie des infrastructures de la carrière à l'entrée du site (portail, locaux le long de la bascule, aire de lavage), - une bande de terrain de 10 m de largeur en regard des parcelles AL 12 et 13.

Numéros de Surfaces Commune Section Surfaces sollicitées parcelle cadastrales totales 11p 24ha 94a 74ca 40a 06ca Plaimpied- AL 12p 80ha 53a 46ca 35a 00ca Givaudins 13p 90a 15ca 15a 15ca Superficie totale sollicitée en extension : 90a 21ca p : parcelle prise pour partie

Le parcellaire du projet sollicité est donc le suivant :

Surfaces Numéros de Surfaces du dont superficie Commune Section cadastrales parcelle projet exploitable totales 40a 06ca 0 ca 11p 24ha 94a 74ca 14ha 28a 65ca 7ha 79a 70ca Plaimpied- AL 12p 80ha 53a 46ca 35a 00ca 0ca Givaudins 13p 90a 15ca 15a 15ca 0ca 14p 7ha 14a 80ca 7ha 09a 30ca 6ha 46a 30ca SUPERFICIE TOTALE DU PROJET : 22ha 28a 16ca 14ha 26a 00ca p : parcelle prise pour partie parcellaire autorisé extension sollicitée

L'emprise du projet porte donc sur 4 parcelles de la section cadastrale AL de la commune de Plaimpied-Givaudins, pour une superficie totale de 222 816 m², dont : - superficie en renouvellement : 213 795 m², - superficie en extension : 9 021 m².

Le lieu-dit suivant est le seul concerné par le projet de carrière COLAS CENTRE- OUEST, selon le Service du Cadastre : le Bois Rognon.

Les parcelles du projet sont la propriété de la SCEA DOMAINE DE BOISVALLEE (AL n°11 et 14), et de Jean-Claude SEYTEL (AL n°12 et 13). La société COLAS CENTRE-OUEST dispose d'un droit de foretage sur les parcelles concernées.

Les attestations de maîtrise foncière sont jointes au sein du document n°3.

Le plan cadastral détaillé est présenté à la page suivante. On se reportera au plan des abords, hors texte, pour une meilleure précision. GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 23 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

Figure 8 - Situation cadastrale

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I.B.2.3 AUTRES INSTALLATIONS

 Les installations de traitement mobiles (unités de concassage et criblage) évolueront au sein de l'excavation en cours, sur les parcelles AL n°11p et 14.

 Le casier de stockage des déchets d'amiante lié sera aménagé dans la partie Est de l'excavation actuelle, sur la parcelle AL n°11p. Son emprise sera également celle du stockage de matériaux inertes non dangereux réalisé par dessus.

 La station de transit de produits minéraux et de déchets non dangereux inertes concerne les stocks de matériaux inertes extérieurs à recycler (bétons avant et après traitement) et les matériaux de négoce (issus d'autres carrières). Sa superficie maximale sera de 30 100 m², répartie en 2 secteurs : - environ 6 100 m² à l'entrée du site (matériaux de négoce), - environ 24 000 m² en fond d'excavation (stocks de bétons).

 A l'entrée du site, les locaux sociaux et techniques (bureau, sanitaires, …) ne seront pas déplacés (parcelle AL n°11p).

Figure 9 - Emprise schématique des différentes activités

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I.B.3 NATURE ET VOLUME DES ACTIVITES CLASSEES EXERCEES – NOMENCLATURE

I.B.3.1 LA CARRIERE

Il s’agit d’extraire à ciel ouvert et à sec un matériau calcaire lité, en bancs décimétriques, datant de l'Oxfordien supérieur.

L'extraction est réalisée à l'aide d'une pelle hydraulique, sans utilisation d'explosifs. Elle se fait actuellement en fosse sur un à deux paliers successifs de 3 à 5 m de hauteur chacun. Avec l'approfondissement sollicité (+ 2 m par rapport aux PHEC), le nombre de paliers pourra aller jusqu'à 3 de 5 à 6 m de hauteur chacun. Au droit de la zone excavable, la cote minimale de l'extraction sera de 142 m NGF dans le secteur Nord-Ouest et 148 m NGF à l'extrémité Sud-Est.

Une fois extrait du front de taille, le matériau est concassé puis criblé par une installation mobile de traitement située en fond d'excavation (cf. § I.B.3.2).

front de taille

Figure 10 - La fosse d'extraction actuelle

Le volume à exploiter en Décembre 2015 est de 2 350 000 m3, soit 4 940 000 tonnes pour une surface exploitable de 142 600 m2. Le détail du volume du gisement et de la géométrie de l'exploitation est présenté en première partie de l'étude d'impact (document n°2a).

La production maximale autorisée, actuellement fixée à 300 000 T/an, est révisée à la baisse à 250 000 T/an.

Au regard du rythme de commercialisation actuel de la carrière, la production moyenne sera augmentée à 190 000 T/an sur les 25 premières années, y compris les pertes liées aux stériles de traitement (estimées à environ 20%). Puis elle sera abaissée à 63 000 T/an sur 3 ans (50 000 T/an commercialisés).

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La durée d'autorisation sollicitée pour la carrière est de 30 ans à partir de la date de la nouvelle autorisation. Cette échéance permettra de comprendre :  la phase d’extraction du tout-venant brut ;  la phase de traitement du tout-venant brut ;  la commercialisation des produits finis après la fin de l’extraction sur quelques années complémentaires ;  un temps pour la remise en état du site par un remblayage de la carrière.

I.B.3.2 LES INSTALLATIONS DE TRAITEMENT

Une installation de traitement mobile, constituée de plusieurs unités, assure le broyage et le criblage des matériaux afin d’obtenir les classes granulométriques souhaitées.

Le concasseur (type "SBM") effectue un scalpage du tout-venant brut (environ 20 % de stériles) et un concassage primaire. Il est raccordé en série sur le crible primaire (type "Warrior 1400").

concasseur type "SBM" crible type "Warrior 1400"

Figure 11 - Installation de traitement mobile

Une autre unité de criblage (type "Power Screen 1200") permet ensuite d'obtenir les différentes classes granulométriques commercialisées.

Jusqu'alors, la puissance maximale installée des machines autorisée sur le site était inférieure à 200 kW. Le site dispose de plusieurs unités de concassage et de criblage, avec possibilité de faire travailler concomitamment les deux concasseurs (recyclage et traitement du calcaire). La puissance attendue sera au maximum de 950 kW.

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Figure 12 - Crible secondaire (type "Power Screen 1200")

D'autres unités de traitement sont susceptibles d'être utilisées suivant les besoins (broyeur type "Kleemann Reiner-MRB, crible, sauterelle cribleuse).

I.B.3.3 LA PLATE-FORME DE RECYCLAGE

Du fait d'une forte demande locale, la société COLAS CENTRE-OUEST souhaite continuer l'activité de recyclage sur le site.

Il s'agira de la réception de matériaux de démolition produits principalement dans le secteur. Cette valorisation passera par un concassage/criblage des matériaux inertes collectés, par campagne, à l'aide d'une installation mobile de traitement. Les matériaux à valoriser seront principalement des bétons.

La capacité de réception permettra de recycler au maximum un volume annuel de près de 20 000 tonnes de matériaux inertes, pour une production moyenne de 15 000 tonnes par an. La station de transit de matériaux associée au recyclage aura une surface d'environ 2 hectares en fond d'excavation.

Les matériaux ferreux issus du tri lors du recyclage seront stockés dans une benne en vue de leur récupération par un organisme agréé.

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concassage-criblage des bétons

produits recyclés bétons à recycler

benne (ferrailles)

Figure 13 - Plate-forme de recyclage en fond de carrière

L'apport de matériaux inertes non dangereux externes à la carrière se fera dans les termes de la réglementation définie pour les Installations de Stockage de Déchets Inertes selon l'Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 "relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées".

I.B.3.4 LE STOCKAGE DE DECHETS D'AMIANTE LIE

Cette nouvelle activité concernera les déchets contenant de l'amiante lié à des matériaux de construction inertes ayant conservé leur intégrité. Les terres naturellement amiantifères ainsi que les agrégats d’enrobés amiantés seront également autorisés (sur la base de l’arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées).

Tous les autres déchets susceptibles de contenir de l'amiante seront refusés : - déchets d'amiante libre (flocages, calorifugeages, bourres d'amiante en vrac, feutres, cartons et textiles en amiante, enduits et mortiers, faux-plafonds...), - déchets d'amiante lié brisés, en poussières, - déchets issus du nettoyage de chantiers de désamiantage (sacs d'aspirateurs, chiffons, EPI...), - fragments d'amiante lié calcinés suite à incendie, - dalles de sol en vinyle-amiante.

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Avant d'arriver sur le site de "la Gare aux Lapins", les déchets entrants seront tous pré-conditionnés en big-bag ou body-bennes. Après déchargement, un recouvrement quotidien avec des matériaux terrigènes est réalisé par l’exploitant afin d’assurer un bon confinement et une protection suffisante du conditionnement vis-à-vis d’agents extérieurs. Les dépôts successifs sont ainsi constitués jusqu’à atteindre la cote finale du stockage avant couverture.

Dans le cadre de l'approfondissement de la carrière, un casier spécifique d'environ 1,59 hectare sera aménagé dans la partie Est surcreusée du fond de l'excavation actuelle pour recevoir les déchets d'amiante lié. Il sera créé en 3 phases successives espacées de 5 ans. Sa capacité de stockage sera inférieure à 25 000 tonnes. La production maximale sera de 2 500 tonnes par an, avec une moyenne de 1 650 tonnes par an sur 20 ans d'exploitation, création des casiers et réaménagement final inclus (15 ans d'exploitation effective).

A l'issue de l'exploitation des casiers dédiés au stockage des déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante, ceux seront recouverts par 6 à 7 m de matériaux inertes, dans le cadre du remblaiement complet de l'excavation de la carrière. Le volume total stocké sur les casiers représentera environ 110 000 m3 sur 5 ans.

I.B.3.5 AUTRES DISPOSITIFS

La superficie maximale de la station de transit de produits minéraux et de déchets non dangereux inertes sera de 30 100 m², répartie en 2 secteurs : - environ 6 100 m² à l'entrée du site (matériaux de négoce issus d'autres carrières), - environ 24 000 m² en fond d'excavation (stocks de bétons à recycler et matériaux recyclés commercialisables).

Dans l'emprise du site, il n'existera aucun atelier pour l'entretien des engins de la carrière.

Les faibles volumes d'huiles neuves et usagées du petit entretien (volume cumulé maximal de 100 litres) sont stockés dans un bungalow métallique disposant d'une cuvette de rétention adaptée à l'entrée du site. Ce dispositif sera inchangé. Comme actuellement, il n'y aura pas de stockage de carburant sur le site.

En outre le site est équipé de bureaux et de locaux sociaux à l'entrée. Les sanitaires sont reliés à une installation d'assainissement autonome.

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I.B.3.6 NOMENCLATURE

Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement sont déterminées dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement suivant l'annexe de l'article R511-9 du Code de l'Environnement. Actuellement, la carrière est autorisée sous les rubriques suivantes :  Rubrique 2510-1 : carrière,  Rubrique 2515-2 : Installation de broyage-concassage-criblage de produits minéraux naturels (calcaire).

La présente demande concerne les activités suivantes :

RAYON RUBRIQUE DESIGNATION CARACTERISTIQUES REGIME* D’AFFICHAGE

222 816 m² dont zone exploitable : 2510 Exploitation de carrière 142 600 m² A 3 km 1 Production maximale : 250 000 t/an

Installations de broyage, concassage, criblage, mélange de Puissance installée pierres, cailloux minerais et autres de l'ensemble 2515 produits minéraux naturels ou des unités de A 2 km 1a artificiels ou de déchets non traitement mobiles : dangereux inertes. 950 kW La puissance installée des installations étant > 550 kW. Station de transit de produits minéraux ou de déchets non 2517 dangereux inertes autres que ceux 30 100 m² A 3 km 1 visés par d'autres rubriques. La superficie de l'aire de transit étant > 30 000 m². Casier d'amiante lié : Installation de stockage de déchets Capacité totale : autre que celles mentionnées à la < 25 000 tonnes 2760 rubrique 2720. Production max. : A 1 km 2 Installation de stockage de déchets 2 500 T/an non dangereux autre que celles Durée d'exploitation : mentionnées au 3. 20 ans Apports de déchets : Installation de stockage de déchets < 10 tonnes/jour 3540 autre que celles mentionnées à la NC - Capacité totale : rubrique 2720. < 25 000 tonnes 2760 Installation de stockage de déchets Remblaiement : 3 E - 3 inertes. 110 000 m sur 5 ans *Régime : A : Autorisation ; E : Enregistrement ; D : Déclaration ; C : soumis à contrôle périodique ; NC : Non Classé.

Les déchets issus de l'extraction sont des déchets inertes non dangereux et donc non soumis à la rubrique 2720 de la nomenclature ICPE.

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I.B.4 PROCEDES DE FABRICATION, MATIERES UTILISEES ET PRODUITS FABRIQUES

I.B.4.1 PROCEDES DE FABRICATION DE LA CARRIERE

Il s'agit d'une carrière de calcaire à ciel ouvert en fouille, exploitée sur 2 à 3 niveaux suivant la puissance du gisement (cote minimale fixée à 2 m au-dessus des PHEC de la nappe). L’extraction a lieu à sec sans pompage, compte tenu notamment de la forte perméabilité du calcaire. En fond de fosse, les eaux pluviales s'écoulent gravitairement vers un point bas d'où elles s'infiltrent progressivement.

Le principe général d'exploitation, identique aux procédés actuels, est le suivant :

Travaux préparatoires à l'extraction

 Aménagements divers : piste interne, merlons, clôtures, panneautage,  Nettoyage de l'aire à extraire : aucun arrachage d'arbre ou de haie nécessaire, débroussaillage éventuel.  Décapage des terres de découverte : stockées en merlons périphériques et/ou réutilisées directement pour la remise en état.

Extraction et traitement du tout-venant brut

 Extraction effectuée à la pelle mécanique, sans utilisation d'explosifs.  Déversement direct dans la trémie de l'installation de traitement mobile située en contrebas du front d'extraction (concassage et criblage).  Reprise éventuelle à la chargeuse pour un criblage secondaire.

Stockage des produits finis et commercialisation

 Stockage des granulats par tranches granulométriques sur le carreau de carrière, quelques stocks en faible quantité étant transférés sur la zone technique à l'entrée du site (cases).  Approvisionnement des camions directement dans l'excavation, fourniture assurée par une chargeuse, sur terrain horizontal.

Remise en état au fur et à mesure et en fin d'extraction

 La remise en état comprend un remblaiement total de l'excavation par des matériaux inertes non dangereux (y compris dans l'emprise des casiers dédiés au stockage des déchets d'amiante lié).  La remise en état finale est décrite au sein de l'étude d'impact sur l'environnement (document n°2 - partie VIII).

Les horaires habituels de travail sont 7h00-12h00 et 13h30-17h15 avec interruption le week-end et les jours fériés. Les horaires de commercialisation sont les mêmes. Il n'y a pas de travail en période nocturne. Les plans de phasage, mode d'exploitation et de traitement et les modalités d'accès et de commercialisation sont présentés en première partie de l'étude d'impact (document n°2).

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I.B.4.2 PROCEDES DE FABRICATION DE LA PLATE-FORME DE RECYCLAGE

Les opérations de recyclage ont lieu en fond d'excavation, selon le procédé suivant :

 Stockage de matériaux inertes (bétons) après contrôles qualitatif et quantitatif,  Traitement des matériaux par campagne de broyage-criblage,  Stockage puis évacuation des ferraillages des bétons (benne),  Commercialisation des produits fabriqués.

Les horaires d'ouverture et les modes d'accès seront identiques à ceux de la carrière.

I.B.4.3 PROCEDES DE FABRICATION DU STOCKAGE D'AMIANTE LIE

Les opérations de stockage des déchets d'amiante lié ont lieu selon le procédé suivant :  Réception et contrôles visuels,  Dépotage sur la plate-forme dédiée puis stockage au sein du casier et recouvrement par des inertes.

Les horaires d'ouverture et les modes d'accès seront identiques à ceux de la carrière.

I.B.4.4 MATIERES UTILISEES

Le gisement extrait est constitué de calcaires (matériau naturel).

Les matériaux à recycler seront inertes. Les reliquats de matériaux non inertes, éventuellement détectés au sein des matériaux reçus, seront stockés dans des bennes spécifiques à l'entrée du site et collectés par des récupérateurs spécialisés.

Le traitement est effectué à sec, aucune eau de procédé n'est produite sur le site.

I.B.4.5 PRODUITS FABRIQUES

Les produits fabriqués sont des granulats calcaires et des granulats de bétons recyclés destinés principalement aux chantiers routiers : remblais, couches de forme, tranchées, …

Les classes granulométriques produites sur le site sont les suivantes : 0/12,5 - 0/20 - 0/31,5 - 0/63 - 20/31,5 - 31,5/63. GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 33 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

Figure 14 - Exemples de produits fabriqués sur le site

I.B.5 CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES DE L'EXPLOITANT

I.B.5.1 CAPACITES TECHNIQUES

La société COLAS CENTRE-OUEST est une filiale à 100 % de la société COLAS, filiale routière du GROUPE BOUYGUES.

Elle emploie actuellement 4 000 personnes et est présente à travers 40 établissements sur 17 départements et réalise plus de 10 000 chantiers par an.

Les métiers de COLAS CENTRE-OUEST sont les suivants :

 Ouvriers routiers  Conducteurs de travaux  Maçons VRD  Collaborateurs bureaux d'études  Conducteurs d'engins  Projeteurs  Chauffeurs de camions  Techniciens de laboratoire  Mécaniciens  Ingénieurs  Géomètres - Topographes  Comptables  Techniciens de chantiers  Commerciaux  Chefs de chantiers/de carrières  Managers

Au sein de son siège basé à Nantes, la société COLAS CENTRE-OUEST dispose de directions destinées à assister ses établissements travaux : administrative et financière, ressources humaines, juridique, matériel, qualité-sécurité-environnement, industries, matériaux, achats, communication, commerciale, technique, foncier. COLAS CENTRE-OUEST dispose de sa propre société de production de matériaux, Carrières et Matériaux du Grand Ouest (CMGO) avec 21 sites de production.

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Créé en 2010, comptant 320 collaborateurs, CMGO regroupe ses activités en Bretagne, Pays-de-la-Loire et Poitou et produit 7 millions de tonnes de granulats.

COLAS CENTRE-OUEST exploite sous sa propre entité 4 carrières et est présente dans 3 autres exploitations à travers des sociétés en participation.

COLAS CENTRE-OUEST dispose de 45 postes d'enrobage à chaud, 20 postes d'enrobage à froid, 7 usines de liants et développe sur l'ensemble de son territoire d'activité plus de 40 plates-formes de recyclage et 15 sites de stockages.

Le matériel est en conséquence très abondant, avec notamment 57 tombereaux, 255 pelles hydrauliques, 173 chargeuses, et plus spécifiquement concernant les sites d'extraction, elle dispose via sa filiale CMGO de 22 installations de traitement de matériaux.

Ainsi sur le site de "la Gare aux Lapins", elle dispose donc du matériel adapté à l'extraction, au traitement et à la reprise du matériau, et d'un personnel compétent pour conduire les extractions. Par ailleurs, la présente demande se place dans la continuité de l'exploitation actuelle, les moyens matériels ainsi que le personnel affecté à l'exploitation seront les mêmes.

La carrière de "la Gare aux Lapins" emploie jusqu'à 6 personnes, tous postes confondus. Dans le cadre du projet, la répartition du personnel aux différents postes sera la suivante : - 1 chef de carrière, - 3 personnes pour l'extraction et le traitement (calcaires et bétons), et le chargement des camions en produits finis (1 pelle et 2 chargeurs), - 1 personne pour l'accueil et la mise en œuvre des remblais et des déchets d'amiante lié, - 1 personne supplémentaire lors des périodes de production maximale.

L’exploitation de "la Gare aux Lapins" n’a pas été, jusqu'à présent, à l’origine de dysfonctionnements anormaux préjudiciables aux riverains ou aux collectivités locales.

L'obtention de la certification ISO 14001 sur la carrière de "la Gare aux Lapins" témoigne de la mise en place d'une dynamique d'amélioration continue. Des outils développés par la profession contribuent parallèlement à l’amélioration des pratiques du site, notamment en matière d’environnement : obtention de la note 4/4 suivant les référentiels d’évaluation environnementale développés par l’UNICEM.

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I.B.5.2 CAPACITES FINANCIERES

En 2011 et 2012, le chiffre d'affaire de la société COLAS CENTRE-OUEST s'élevait respectivement à 290 et 305 millions d'euros. Suite à la fusion de société SCREG Ouest et SACER Atlantique le 1er janvier 2013, le montant du chiffre d'affaire de la société COLAS CENTRE-OUEST s'est élevé respectivement à 711 et 620 millions d'euros pour les années 2013 et 2014.

Il ressort de l’analyse de la notation Banque de France (cote B3++ : excellente capacité de l'entreprise à honorer ses engagements financiers), et de la lettre d'honorabilité de la banque LCL, reproduits en annexes (Document n°4), que la société COLAS CENTRE-OUEST présente une situation permettant de conduire l'exploitation conformément à la réglementation et de respecter les engagements figurant dans l’étude d’impact sur l’environnement jointe.

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I.B.6 MODALITES DES GARANTIES FINANCIERES

I.B.6.1 LA CARRIERE

Conformément aux articles L516-1 et R516-1 du Code de l’environnement, il va être apporté une garantie financière pour la remise en état de la carrière en cas de défaillance de l’exploitant. Ces garanties seront constituées dès l'obtention de la nouvelle autorisation en continuité de celles d'ores et déjà apportées au titre de l'Arrêté Préfectoral d'autorisation en cours. Le montant des garanties financières est établi selon le mode de calcul forfaitaire de l’annexe 1 de l’Arrêté Ministériel du 9 février 2004 modifié relatif à "la détermination du montant des garanties financières de remise en état des carrières".

Aucun stockage de terres polluées ou de déchets inertes issus de l'exploitation de la carrière n'est susceptible de donner lieu à un accident majeur du fait de leur mode de conception. En conséquence, il n'a pas été calculé de garanties financières propres aux éventuels risques majeurs liés aux installations de stockage de déchets inertes (article R516-2 du Code de l'Environnement).

Le montant calculé est indiqué dans le tableau ci-dessous :

Période Montant des garanties (phases quinquennales à S1 S2 S3 financières* pour la partir de la date (en ha) (en ha) (en ha) remise en etat d'autorisation) Phase 1 (années 1 à 5) 4,11 8,04 2,75 420 669 € TTC Phase 2 (années 6 à 10) 4,28 7,82 2,66 413 408 € TTC Phase 3 (années 11 à 15) 4,11 7,14 2,50 382 674 € TTC Phase 4 (années 16 à 20) 4,41 7,83 2,69 416 728 € TTC Phase 5 (années 21 à 25) 4,40 8,61 0,67 406 460 € TTC Phase 6 (années 26 à 30) 3,56 3,91 0,00 205 183 € TTC * Selon l'indice TP01, base 2010 d'Août 2016 dernier indice connu à la date d'édition.

Figure 15 - Montant des garanties financières pour l'activité carrière

I.B.6.2 LES CASIERS DEDIES AUX DECHETS DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION CONTENANT DE L'AMIANTE

Selon l'article R516-2 du Code de l'environnement, pour les installations de stockage de déchets, le montant des garanties financières est établi d'après les indications de l'exploitant et compte tenu du coût des opérations suivantes, telles qu'elles sont indiquées dans l'arrêté d'autorisation : a) Surveillance du site ; b) Interventions en cas d'accident ou de pollution ; c) Remise en état du site après exploitation.

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D’après la circulaire n°96-858 du 28 mai 1996, il convient de prévoir de couvrir les coûts des opérations citées aux points a) et b) pendant une durée adaptée aux dangers résiduels pour l'environnement présentés par l'installation concernée sans pouvoir excéder 30 ans après la fin de l'exploitation. Toutefois, l’article 45 de l'arrêté du 15 février 2016 indique que dans le cas des casiers dédiés au stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante, la période de post-exploitation est limitée à 10 ans s'il n'y a pas d'évolution des paramètres de surveillance des milieux contrôlés. La durée de la période de surveillance des milieux suivant la post-exploitation est à adapter par Arrêté Préfectoral. Elle sera considérée égale à 5 ans dans le calcul ci-dessous.

D’après la circulaire n°532 du 23/04/1999, qui complète et actualise certaines données de celle de 1996, l'évaluation des garanties financières peut se faire sous deux formes :  sur la base d'une approche forfaitaire détaillée,  sur la base d'une approche forfaitaire globalisée.

La méthode retenue est celle du calcul forfaitaire détaillé.

Nous considérerons 7 périodes quinquennales de garantie correspondant à l’exploitation et la post-exploitation distinctes de chaque casier. Le tableau suivant présente les garanties financières après atténuation de -25% pour les coûts en post-exploitation et application du coefficient multiplicateur α :

Période (phases Coût quinquennales à Coefficient Coût de Coût de d'intervention multiplicateur réaménagement surveillance * en cas TOTAL partir de la date α (€ TTC) (€ TTC) d'accident * d'autorisation) (€ TTC)

Phase 1 1,616 195 137,82 € 48 688,46 € 22 155,36 € 265 981,64 € TTC

Phase 2 1,616 195 137,82 € 49 515,53 € 34 477,04 € 279 130,39 € TTC

Phase 3 1,616 195 137,82 € 43 820,10 € 25 857,29 € 264 815,21 € TTC

Phase 4 1,616 195 137,82 € 47 043,05 € 25 857,29 € 268 038,16 € TTC

Phase 5 1,616 0 45 753,48 € 25 857,29 € 71 610,77 € TTC

Phase 6 1,616 0 39 262,98 € 0 39 262,98 € TTC

Phase 7 1,616 0 54 675,74 € 0 54 675,74 € TTC

* après atténuation des coûts en post-exploitation

Figure 16 - Montant des garanties financières pour le stockage d'amiante lié

Les garanties financières seront mises en place par la Société COLAS CENTRE- OUEST sous forme de l'engagement écrit d'un établissement de crédit agréé par la Banque de France et produites à la suite des garanties en cours. Les détails des calculs sont produits en annexes (Document n°4).

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I.B.7 ELEMENTS RELATIFS AU CALCUL DE L'ASSIETTE DE LA REDEVANCE D'ARCHEOLOGIE PREVENTIVE

Conformément à l'article L524-8, alinéa 5 du Code du patrimoine, la redevance d'archéologie préventive peut être fractionnée par tranche de travaux.

Dans le cadre d'une carrière, les tranches de travaux peuvent être constituées par les phases d'exploitation (en général quinquennales) définies pour le calcul des garanties financières.

En conséquence, les éléments à prendre pour le calcul de l'assiette de la redevance d'archéologie préventive ont été calculés à partir du phasage décrit dans l'annexe "Garanties Financières" du Document n°4.

Les surfaces ont été calculées conformément aux dispositions particulières définies dans la Circulaire 2006/003 du 17 février 2006 relative à la mise en œuvre de la loi du 1er août 2003 relative à l'archéologie préventive pour les installations classées.

Les éléments à prendre pour le calcul de l'assiette de la redevance d'archéologie préventive concernent les zones encore non décapées qui feront l'objet de travaux. Les travaux auront lieu sur 6 phases quinquennales.

Le tableau ci-dessous rend compte de ces éléments et du calcul afférent (soit "n" l'année d'obtention de l'autorisation préfectorale).

Date prévisionnelle de fin Références cadastrales Surface de tranche de travaux des parcelles concernées des travaux

n + 5 AL n°11p, 14p 22 230 m² n + 10 AL n°11p, 14p 16 390 m² n + 15 AL n°11p, 14p 16 930 m² n + 20 AL n°11p, 14p 17 900 m² n + 25 AL n°11p, 14p 7 580 m² n + 30 - - p : parcelles prises pour partie

I.B.8 SERVITUDES D'UTILITE PUBLIQUE

Les servitudes d’utilité publique sont indiquées en partie VI de l’étude d’impact, document n°2.

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I.B.9 ORIGINE GEOGRAPHIQUE ET COMPATIBILITE AVEC LES PLANS DE GESTION

I.B.9.1 ORIGINE GEOGRAPHIQUE DES DECHETS

Pour les déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante, les déchets proviendront principalement du département du Cher, et dans une moindre mesure des départements limitrophes. Il s'agira exclusivement de déchets de professionnels.

I.B.9.2 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS DE GESTION DES DECHETS

La compatibilité du projet a été analysée au regard des différents plans de gestion des déchets en vigueur :

 Plan national de prévention des déchets

Le programme national de prévention des déchets 2014-2020 a été publié au Journal Officiel du 28 août 2014. L'objectif prioritaire de la société COLAS Centre-Ouest est le recyclage des déchets du BTP produits sur les chantiers. La poursuite de l'activité sur le site de "la Gare aux Lapins" permettra le recyclage d'une partie de ces déchets de chantiers (bétons). Le remblaiement de la carrière sera une valorisation pour les déchets ultimes ne pouvant être recyclés.

 Plan national de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets

Non concerné.

 Plan régional ou interrégional de prévention et de gestion des déchets dangereux

Le Plan régional d’élimination des déchets dangereux de la région Centre a été publié en Décembre 2009. Ce plan, qui fait le bilan de la gestion des déchets dangereux sur le territoire régional, a fixé les orientations suivantes : 1. Agir pour une meilleure prévention de la production des déchets dangereux et la réduction à la source, 2. Agir pour une meilleure collecte et un tri efficace des déchets dangereux diffus, 3. Prendre en compte le principe de proximité, 4. Privilégier le transport alternatif, 5. Optimiser le réseau d’installations en région, 6. Communiquer, sensibiliser et éduquer. GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 40 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

Il était observé à la rédaction de ce plan que l'ensemble des déchets amiantés étaient alors éliminés par stockage au sein de la région.

Sur la région Centre, le plan identifiait 6 déchèteries, 3 centres d'enfouissement technique (dont 2 fermés aujourd'hui) et une déchèterie professionnelle acceptant les déchets d’amiante lié.

Concernant les déchets diffus, le réseau d’accueil en déchèteries est assez dense avec une déchèterie pour 10 000 habitants en moyenne. Elles n’accueillent toutefois pas toutes les DDM ni les déchets des professionnels. Ce dispositif pourrait être amélioré en augmentant le nombre de sites et en systématisant la collecte de tous les DDM, y compris l'amiante lié. Peu de solutions sont encore proposées pour certains types de déchets, comme la collecte de l’amiante ciment par exemple.

Suivant l'objectif n°2, le plan incite à la mise en place d’au moins un ou deux points d’accueil de l’amiante lié par département, dans des déchèteries ou d’autres structures d’accueil dûment autorisées.

La proximité de la carrière permettra de compléter la carence de filière dans le Cher. A noter que depuis la production du plan, la réglementation relative à l'accueil des déchets d'amiante a été modifiée en 2012 ne permettant plus l'accueil de ces déchets dans les anciennes ISDI, ce qui était le cas précédemment.

Le casier proposé sera une nouvelle filière d'élimination répondant à la nouvelle réglementation (A.M. du 15 février 2016) en terme de gestion de ces déchets.

 Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux

Ce plan, révisé en Octobre 2012, ne s'applique pas aux déchets des travaux publics. Le souci de l’entreprise sera la réduction à la source des déchets. Des actions de prévention sur les déchets seront portées à connaissance des employés de la société dans le cadre de la démarche environnementale de la société.

 Plan de gestion des déchets du BTP

Le Plan Départemental de Gestion des Déchets de Chantier du Bâtiment et des Travaux Publics pour le département du Cher date de Septembre 2005.

Dans le cadre de l'actualisation des données relatives aux flux des déchets du BTP, une mise à jour de l'état des lieux a été réalisée par la cellule économique régionale du BTP du Centre (Juin 2014).

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 41 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

Extraits de ce document :

Les pistes d’amélioration de la gestion des déchets évoquées par les maîtres d’ouvrage sont les suivantes :  Augmenter le taux de recyclage des enrobés,  Choisir des filières locales de matériaux,  Favoriser les matériaux recyclés, et l’économie circulaire,  Inciter les entreprises à réutiliser les matériaux inertes sur place,  Avoir un lot spécifique "gestion des déchets - nettoyage de chantier",  Avoir des espaces plus importants de stockage pour les matériaux revalorisables,  Poursuivre la prévention, la sensibilisation et la formation à la gestion des déchets de chantier, notamment des petites entreprises.

En 2012, les taux de valorisations étaient de 16% pour les déchets d'enrobés, 94% pour les bétons, 9% pour les mélanges de déchets inertes, 33% pour les déchets inertes.

Organisation des filières de traitement des déchets inertes :  Les terres et matériaux meubles non pollués : le taux de réemploi des terres est peu élevé. Le volume qui est dirigé vers des installations de valorisation est bien valorisé par ces dernières.  Les graves et matériaux rocheux : Près de la moitié des déchets est directement réemployée sur chantier, notamment pour du remblai. Ceux qui sortent du chantier sont également bien valorisés par les installations (57% utilisés en remblai de carrière et 28% recyclés sur les installations du département). Seule une faible partie du volume n’est pas revalorisée.  Le béton sans ferraille : très peu de ces déchets sont réemployés sur chantier (1%). Toutefois, la filière de traitement semble bien organisée sur le département car ces bétons sont bien valorisés.  Les déchets d’enrobés : ils nécessitent un traitement avant réemploi. Seulement 4% de ces déchets sont réemployés sur chantier après traitement (un taux relativement faible). Une fois sortis des chantiers, ces déchets sont entièrement recyclés sur les installations du département.  Les mélanges de déchets inertes : ces déchets sont très peu réemployés sur chantier. Cette situation pourrait être améliorée par un tri plus important. Cependant, ils sont entièrement recyclés sur les installations du département.

De manière générale, la valorisation des excédents de chantiers inertes se fait à travers 2 principales filières de traitement : 1/ Utilisation en remblai de carrière 2/ Recyclage sur les installations du département.

 Le site de "la Gare aux Lapins" recycle les bétons à une échelle locale et valorise les déchets inertes par remblaiement de la carrière.

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 42 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Demande d'autorisation d'exploiter

Aucune installation du département n’a accueilli des déchets dangereux* en 2012 sur le département du Cher. Ces déchets sont stockés par les entreprises qui les génèrent puis envoyés sur des sites de traitement de déchets dangereux hors département. (* dont amiante, suivant nomenclature des déchets de ce document).

 Le site de "la Gare aux Lapins" propose un site de stockage pour les déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante sur le département du Cher ce qui permettra d'offrir un nouveau débouché local à cette production.

Les installations spécialisées dans la gestion des déchets du BTP estiment en moyenne à 47 km le périmètre de récupération des déchets, soit 61 minutes.

 La zone de collecte des déchets inertes nécessaires au remblaiement du site de "la Gare aux Lapins" s'étendra pour l'essentiel dans un rayon de 20 km. Concernant les déchets contenant de l'amiante, acceptés en quantité bien moindre, elle pourra s'étendre à tout le département.

46% des déchets générés par les entreprises de BTP du département ont été valorisés en 2012. Au niveau du département, le taux de valorisation des déchets, attendu dans le cadre de la loi, n’est pas encore atteint (seuil réglementaire à 70%).

 Le site de "la Gare aux Lapins" participera à l'objectif d'augmentation du taux de valorisation des déchets du BTP dans le département.

I.B.10 PLAN DE GESTION DES DECHETS D'EXTRACTION

La gestion des déchets issus de l'extraction est décrite au § I.C du document n°2.

Le plan de gestion des déchets d'extraction est fourni en annexes, document n°4.

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 43 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Résumé non technique de l'étude d'impact

II. RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE D'IMPACT

Le résumé non technique de l'étude d'impact est présenté dans un document à part, document n°1b.

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 44 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Résumé de l'étude de dangers

III. RESUME DE L'ETUDE DE DANGERS

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 45 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Résumé de l'étude de dangers

Les dangers plausibles présentés par la carrière sont principalement :

1. Le danger routier perdure du fait que la carrière génère un trafic de transport du matériau produit et des déchets inertes. Les mesures en place (accès aménagé, panneaux de signalisation, nettoyage de la voirie) limitent les dangers inhérents au trafic de véhicules.

2. Un risque de pollution peut avoir lieu par déversement d'hydrocarbures. Cependant il n'y a aucun rejet en surface. La réparation et le gros entretien des engins ne sont pas réalisés dans l'emprise du site. Il n'y a aucun stockage de carburant ; les pleins des engins et des unités de traitement mobiles sont effectués par camion-citerne disposant d'un pistolet de distribution spécifique avec clapet anti- retour. L'aire de lavage des engins est raccordée à un séparateur à hydrocarbures. Des mesures d'intervention destinées à limiter l'extension d'une pollution due à une fuite sont d'ores et déjà en place et prévues.

3. Le risque d'incendie est improbable. Il pourrait avoir pour origine un dysfonctionnement de matériels, l'imprudence ou la malveillance. Les engins de carrière sont régulièrement inspectés. Des extincteurs adaptés sont disponibles dans les véhicules et près des installations. Un plan de sécurité incendie est porté à la connaissance du personnel. Des exercices sont pratiqués régulièrement.

4. Le risque géotechnique (glissement de terrain, éboulements, tassements) est très improbable. Le retour d’expérience depuis l’ouverture de la carrière (30 ans) montre que le gisement exploité sur le site de "la Gare aux Lapins" est stable. Les casiers d'amiante lié, implantés en fond d'excavation sur l'assise stable du calcaire marneux en place, seront conçus de manière à garantir la stabilité générale des déchets stockés (dispositions constructives, drainage et collecte des eaux). Des procédures d’exploitation spécifiques permettront d’éviter tout glissement des dépôts au moment des déchargements et sur le long terme.

Les probabilités d'occurrence, la cinétique et le niveau de gravité sont indiqués ci- dessous :

Évaluation de la probabilité Type de risque Cinétique Niveau de gravité d'occurrence Improbable pour les engins Rapide Modéré de carrière Accident routier Probable pour les camions Rapide Important de commercialisation Écoulement Improbable Rapide Modéré d'hydrocarbures Incendie Improbable Rapide Modéré Glissement de terrain, éboulements, Très improbable Rapide Modéré tassements

Figure 17 - Probabilités d'occurrence, cinétique et niveau de gravité

La cartographie des risques est synthétisée ci-après.

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 46 15/14.09 - Document n°1a Carrière dite de "la Gare aux Lapins" Commune de PLAIMPIED-GIVAUDINS Résumé de l'étude de dangers

Étant donné le type de risques évoqués, les mesures préventives mises en œuvre, la probabilité d'occurrence et le niveau de gravité résultant, le niveau de risques induits par le renouvellement et l'extension de la carrière sollicités peut donc être considéré comme acceptable.

Figure 18 - Cartographie des risques

GEOSCOP Demandes d'autorisation, de renouvellement et d'extension 47 15/14.09 - Document n°1a