A6

SYNDICAT MIXTE DE RENATURATION DES SAULDRES ET LEURS AFFLUENTS (SYRSA)

ETUDE D’INCIDENCE

Article R.181-14 du code de l’environnement

L'étude d'incidence environnementale établie pour un projet qui n'est pas soumis à étude d'impact est proportionnée à l'importance de ce projet et à son incidence prévisible sur l'environnement, au regard des intérêts mentionnés à l'article L. 181-3.

Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Document d’incidence ...... 7 Etat actuel ...... 7 A. Eléments climatiques ...... 7 Données climatiques ...... 7 1.2. Les températures ...... 7 1.3. Les précipitations ...... 8 Eléments de géologie et d’hydrogéologie ...... 9 2.1. Contexte géologique ...... 9 2.2. Contexte pédologique ...... 13 2.3. Contexte hydrogéologique ...... 16 Les régimes hydrologiques ...... 23 3.1. Les stations hydrométriques du réseau de mesures de la Banque HYDRO ...... 23 Seuils de restriction ...... 27 4.1. Observatoire des Ressources en Eau (R.O.C.A., R.D.O.E. et O.N.D.E.) ...... 28 4.1.1. La Grande Sauldre ...... 30 4.1.2. La Balance ...... 32 4.1.3. La Salereine ...... 34 4.1.4. La ...... 35 4.1.5. Le Dillon ...... 37 4.1.6. Le Moquart ...... 39 4.1.7. La Nère ...... 41 4.1.8. Le Layon ...... 44 4.1.9. L’Ionne ...... 45 4.2. Stations d’observation ...... 46 Qualité des écosystèmes aquatiques ...... 49 5.2. Objectif de qualité des Masses d’Eau (M.E.) ...... 49 5.3. Qualité biologique et physico-chimique de la masse d’eau ...... 50 5.3.1. Paramètres étudiés ...... 50 5.3.2. Modalités d’analyse ...... 55 5.3.3. Situation des masses d’eau ...... 57 5.3.4. Synthèse de l’état écologique ...... 65 Evaluation de l’état hydromorphologique des cours d’eau (méthode R.E.H.) ...... 68 6.1. Notion d’hydromorphologie : les compartiments ...... 68 6.2. Notion d’échelles emboitées ...... 70 6.3. Notion d’altérations ...... 72 6.3.1. Référentiel de l’expertise ...... 72 6.3.2. Paramètres à expertiser ...... 74 6.3.2.1. Catégories des paramètres de la méthode R.E.H...... 74 6.3.2.2. Description des paramètres de la méthode R.E.H...... 75 6.3.2.3. Les paramètres complémentaires ...... 78 Evaluation du degré d’altération ...... 80 7.1. Codification employée dans la méthode R.E.H...... 80 7.2. Grille d’expertise ...... 80 7.3. Interprétation des résultats de l’évaluation R.E.H...... 81 7.4. Limite du diagnostic de terrain ...... 83 Résultats du diagnostic ...... 84 Le patrimoine piscicole et halieutique ...... 151 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 9.1. Classement des cours d’eau : article L.214-17 du Code de l’Environnement (ex L.432-6 du Code de l’Environnement) ...... 151 9.1.1. Liste 1 : arrêté du 10 juillet 2012 ...... 151 9.1.2. Liste 2 : arrêté du 10 juillet 2012 ...... 155 9.2. Classement des espèces de poisson dont les zones de frayères sont particulièrement protégées : article L.432-3 du Code de l’Environnement ...... 160 9.2.1. Liste 1 : arrêté ministériel du 23 avril 2008 ...... 161 9.2.2. Liste 2 : arrêté du 23 avril 2008 ...... 171 9.2.3. Liste 2p : Liste 2 poisson ...... 171 9.2.4. Liste 2e : Liste 2 écrevisse ...... 175 9.3. Réservoirs biologiques ...... 179 Occupation des sols (O.D.S.) ...... 182 10.1. A l’échelle du bassin versant des Sauldres ...... 182 10.2. FRGR0335 : La Grande Sauldre depuis Vailly-sur-Sauldre jusqu’à la confluence avec la Petite Sauldre 182 10.3. FRGR0336 : La Grande Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu’à Vailly-sur-Sauldre ...... 186 10.4. La Petite Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec la Grande Sauldre 188 10.5. FRGR0342 : La Nère et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec la Grande Sauldre ...... 190 10.6. FRGR2210 : Le Layon et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec la Petite Sauldre 192 10.7. FRGR2219 : L’Ionne et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec la Grande Sauldre 194 10.8. Synthèse de l’O.D.S...... 196 Zonages réglementaires relatifs aux milieux d’intérêt écologique particulier ...... 199 11.1. Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (Z.N.I.E.F.F.) ...... 202 11.2. Espaces naturels protégés du Conservatoire de la Région Centre (C.P.N.R.C.) ...... 202 11.3. Espaces Naturels Sensibles (E.N.S.) ...... 204 Mesure de protection ...... 206 12.1. Sites inscrits et sites classés ...... 206 12.2. Sites classés ...... 206 12.3. Natura 2000...... 208 12.3.1. S.I.C. Massifs forestiers et rivières du Pays-Fort (FR2400518) ...... 208 12.3.2. Z.S.C. Sologne (FR2402001) ...... 211 Les espèces exotiques envahissantes ...... 215 Usages de l’eau ...... 215 14.1. Usage des masses d’eau pour la ressource en eau ...... 215 14.1.1. Répartition des usages ...... 215 14.1.2. L’Adduction en Eau Potable (A.E.P.) ...... 218 14.1.3. Prelèvements industriels ...... 218 14.1.4. L’irrigation agricole ...... 218 14.2. Usage des masses d’eau comme milieu récepteur ...... 219 14.3. Usage des masses d’eau pour les loisirs ...... 220 14.4. Le canal de la Sauldre ...... 222 Patrimoine archéologique ...... 225 Document cadre ...... 226 16.1. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.) du bassin Loire-Bretagne 2016-2021 ...... 226 B. Incidences du programme d’actions sur le milieu et les usages ...... 229 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Rappels ...... 229 17.1. Synthèse des objectifs ...... 229 17.2. Les actions proposées ...... 229 Incidence des actions de restauration de la continuité écologique ...... 230 18.1. Travaux concernés...... 230 18.2. Période d’intervention ...... 230 18.3. Remise en état du site après intervention ...... 230 18.4. Localisation des travaux ...... 230 18.5. Evaluation des incidences en phase travaux et mesures correctives proposées ...... 231 18.6. Evaluation des incidences permanentes et mesures correctives proposées ...... 234 Incidence des actions de restauration de cours d’eau ...... 236 19.1. Travaux concernés...... 236 19.2. Période d’intervention ...... 236 19.3. Remise en état du site après intervention ...... 236 19.4. Localisation des travaux ...... 236 19.5. Evaluation des incidences en phase travaux et mesures correctives proposées ...... 237 19.6. Evaluation des incidences permanentes et mesures correctives proposées ...... 241 Incidence des actions de restauration des berges ...... 243 20.1. Travaux concernés...... 243 20.2. Période d’intervention ...... 243 20.3. Remise en état du site après intervention ...... 244 20.4. Localisation des travaux ...... 244 20.5. Evaluation des incidences en phase travaux et mesures correctives proposées ...... 244 20.6. Evaluation des incidences permanentes et mesures correctives proposées ...... 247 Les mesures d’accompagnement ...... 248 21.1. Mesures générales ...... 248 21.2. Organisation du chantier ...... 249 21.3. Synthèse des mesures d’accompagnement ...... 250 Incidence sur les usages de l’eau ...... 252 22.1. Incidences du projet sur le milieu aquatique par son usage de milieu récepteur ...... 252 22.2. Incidences du projet sur l’usage de prélèvement dans le milieu aquatique ...... 252 22.2.1. Incidences sur l’Adduction en Eau Potable (A.E.P.) ...... 252 22.2.2. Incidences sur les prélèvements à usage agricole ...... 253 22.2.3. Incidences sur les prélèvements industriels ...... 253 Incidences sur les droits d’eau ...... 253 Incidence sur les loisirs ...... 253 Compatibilité avec les documents d’objectifs ...... 254 25.1. Compatibilité avec le S.D.A.G.E. Loire-Bretagne ...... 254 25.2. Compatibilité avec le P.G.R.I. Loire-Bretagne ...... 258 25.3. Compatibilité avec le S.A.G.E. Sauldre ...... 259 25.4. Compatibilité avec la Directive Cadre sur l’Eau (D.C.E.) ...... 261 Incidence sur Natura 2000 ...... 262 26.1. Compatibilité du projet avec Natura 2000 ...... 262 26.1.1. Aspects réglementaires liés à Natura 2000 : ...... 262 26.1.2. Incidence des travaux sur les sites Natura 2000 du périmètre de l’étude ...... 265 26.2. Bilan de la compatibilité du projet avec Natura 2000 : ...... 271 C. Résumé non technique ...... 293 1. Synthèse de l’état initial susceptibles d’être affectés par le projet ...... 293 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 2. Synthèse de l’analyse des incidences attendues du projet et des mesures correctives mises en oeuvre ...... 297 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) DOCUMENT D’INCIDENCE

ETAT ACTUEL A. ELEMENTS CLIMATIQUES Données climatiques Les données statistiques sur la climatologie au niveau du secteur d’étude proviennent des trois stations Météo- situées sur le secteur d’étude : la station de Vailly-sur-Sauldre, la station de La Chapelle-d’Angillon et la station d’Aubigny-sur-Nère.

La zone d’étude a un climat très homogène, caractérisé par un régime pluviométrique à peu près constant sur l’année et un régime thermique de grande amplitude. Le climat est relativement doux. L’éloignement de la mer et l’apparition sporadique d’influences continentales confèrent à cette région un climat particulier qualifié d’océanique altéré. La plupart du temps sous l’influence de masses d’air océaniques, la région voit parfois parvenir jusqu’à elle, pendant de brèves périodes, des masses d’air d’Europe continentale froides l’hiver et chaudes l’été.

1.2. Les températures Les températures moyennes sont disponibles uniquement aux stations de Vailly- sur-Sauldre et Aubigny-sur-Nère. La moyenne annuelle actuelle des températures de ces deux stations est d’environ 11,5°C. Les températures moyennes minimales sont d’environ 4°C en janvier, et les moyennes maximales de 19,5°C en juillet et en août (cf.Figure 1) : Figure 1 : Température moyenne mensuelle dans l’aire d’étude

Source : Météo France / S.A.G.E. Sauldre

7 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 1.3. Les précipitations Les précipitations sont relativement régulières tout au long de l’année. Les précipitations moyennes annuelles varient peu, de 817,1 à 873,5 mm, entre les trois stations météorologiques du bassin versant étudiées. Les précipitations moyennes mensuelles sont donc comprises entre 68 et 73 mm. Les minimums atteints au mois de juin et juillet restent supérieurs ou égaux à 50 mm (jusqu’à 54,6 mm pour Aubigny-sur Nère). Les valeurs les plus élevées observées en octobre, décembre ou avril, oscillent de 77 à 82 mm, avec un maximum de 91 mm en moyenne au mois d’octobre à Aubigny-sur-Nère.

Le mois le plus arrosé est celui d’octobre avec 82 mm de hauteur de précipitations moyenne sur les trois stations et le plus sec est celui juin avec 55,5 mm.

La Figure 2 présente les hauteurs de précipitation moyenne mensuelle pour les trois stations météorologiques de la zone d’étude :

Figure 2 : Hauteur de précipitations moyennes mensuelles dans l’aire d’étude

Source : Météo France / S.A.G.E. Sauldre

8 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Eléments de géologie et d’hydrogéologie 2.1. Contexte géologique Source : B.R.G.M. / S.A.G.E. Sauldre

Les bassins versants de la Grande et la Petite Sauldre sont entièrement inscrits dans le bassin Parisien1 pour des formations géologiques constituées de roches sédimentaires. Ces sédiments reposent sur un socle ancien sur lequel ils se sont accumulés depuis le Trias jusqu’à aujourd’hui.

Seules les formations, d'origine marine ou continentale, allant du Jurassique terminal à aujourd’hui constituent le substratum du secteur d’étude.

Les formations d’âge Secondaire (Jurassique et Crétacé) représentent les deux tiers de la géologie du périmètre d’étude, dans le Pays-Fort et le Sancerrois. Ces formations s’enfoncent rapidement dans la dépression solognote (vers le Nord-Ouest) et sont recouvertes par des dépôts fluvio-lacustres Tertiaire qui occupent en surface le tiers Ouest du site d’étude. Les alluvions quaternaires des vallées et les formations de couverture en plaine se superposent à toutes ces formations.

Les formations d’âge Secondaire sont les plus représentées et correspondent à des dépôts marins carbonatés entrecoupés d’épisodes détritiques sableux.

Les formations d’âge Tertiaire sont principalement composées de sédiments détritiques du Mio-Pliocène appelées « sables et argiles de Sologne ». Ces sédiments sont composés d’un ensemble de paléo-chenaux à remplissage sableux qui s’enchevêtre dans des dépôts où domine la fraction argileuse.

L’ensemble des cours d’eau sont accompagnés d’alluvions anciennes, subactuelles et actuelles, constituées essentiellement d’éléments à silex empruntés aux terrains traversés.

Les principales formations géologiques affleurantes sont présentées pour chacun des bassins versants étudiés (cf. Tableau 1, Figure 3 et Figure 4).

1 L’aire d’étude est comprise au sein des feuilles géologiques de Lamotte-Beuvron (430), d’Argent-sur-Sauldre (431), Gien (432), Salbris (461), Aubigny-sur-Nère (462), Léré (463), St- Martin-D’Auxigny (492) et (493).

9 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Tableau 1 : Formations géologiques des bassins versants de la Petite et la Grande Sauldre

SOUS-BASSIN AGE FORMATIONS AFFLEURANTES VERSANT

Quaternaire Holocène Quaternaire Pléistocène moyen et supérieur Néogène et quaternaire Pliocène et Pléistocène inférieur La Grande Néogène Miocène Sauldre Crétacé Crétacé supérieur Crétacé Crétacé inférieur Jurassique Jurassique supérieur

Quaternaire Holocène Quaternaire Pléistocène moyen et supérieur Néogène et quaternaire Pliocène et Pléistocène inférieur La Petite Néogène Miocène Sauldre Paléogène Eocène moyen et supérieur Crétacé Crétacé supérieur Crétacé Crétacé inférieur

Quaternaire Holocène Quaternaire Pléistocène moyen et supérieur La Nère Néogène et quaternaire Pliocène et Pléistocène inférieur Crétacé Crétacé supérieur

Quaternaire Holocène Quaternaire Pléistocène moyen et supérieur La Boute Néogène et quaternaire Pliocène et Pléistocène inférieur Vive Néogène Miocène Crétacé Crétacé supérieur

Quaternaire Holocène L’Oisenotte Néogène et quaternaire Pliocène et Pléistocène inférieur Crétacé Crétacé supérieur

Paléogène Eocène moyen et supérieur Le Vernon Crétacé Crétacé supérieur

Néogène et quaternaire Pliocène et Pléistocène inférieur Le Layon Paléogène Eocène moyen et supérieur Crétacé Crétacé supérieur

L’Ionne Crétacé Crétacé supérieur En bleu : formation du secondaire En vert : formation du tertiaire et du quaternaire

10 3 FIGUREFIGURE N°21N°4 :: CONTEXTECONTEXTE GÉOLOGIQUE GEOLOGIQUE : LÉGENDE : LEGENDE

Limite réseau hydrographique (lacs, canaux ou 79 - Argiles vertes et argiles à silex blanches, Silice rivières délimitant une zone) pulvérulente, argiles sableuses et sables plus ou moins argileux, sables et argiles à Spongiaires Contour géologique observé, visible issues de l'altération des craies et des calcaires du Contour géologique supposé, probable, masqué Crétacé sup (Paléocène-Eocène) Elément linéaire structural (contour géologique 81 - Craie indifférenciée superposéà une faille) 95 - Craie, craie marneuse, craie sableuse, craie à Elément linéaire divers (contour géologique chenard (Turonien moyen à supérieur) superposéà un élément linéaire divers) 98 - Marnes à Ostracées. Argiles ou marnes Faille observée, visible, de nature non distinguée glauconieuses (Cénomanien moyen-supérieur) Faille supposée, masquée, hypothétique, de nature 99 - Craie et marne indifférenciées non distinguée 103 - Craie, craie marneuse, sans silex, Craie de 1 - Remblais Théligny (Craie de Rouen) (Cénomanien moyen- supérieur) 6 - Alluvions indifférenciées, sub-actuelles à modernes des rivières et colluvions argilo- 106 - Sables de (Cénomanien inférieur à sableuses des fonds de vallons (Quaternaire) moyen) 8 - Alluvions anciennes (moyenne à basse terrasse 111 - Gaize argilo-siliceuse et passées de marnes indifférenciées) (Pléistocène) et calcaires plus ou moins glauconieux (Cénomanien inférieur) 10 - alluvions des hautes terrasses Fw +10 à +30 m (Pléistocène) 114 - Sables, sables argileux, grès ferrugineux, conglomérats à galets de quartz. Sables de la 11 - Alluvions des très hautes terrasses Fv +30 à Puisaye, Sables verts (Albien) +40 m (Pléistocène) 116 - argiles noires et marnes grises à rouges, 12 - Alluvions anciennes (terrasses supérieures à Argiles de Myennes (Albien moyen) 40 m) : sables et graviers (Pléistocène) 117 - Sables et grès ferrugineux, Sables verts à 13 - Alluvions anciennes (terrasses supérieures à niveaux argileux (Albien inférieur à moyen). 60 m) : galets, graviers, sables et argiles (Pléistocène) 118 - conglomérats à galets de quartz (Albien inférieur) 14 - cailloutis périglaciares intégrés aux alluvions (Pléistocène) 122 - Argiles bariolées, sables, grès silicifiés, grès argileux ferruginisés, argiles à minerai de fer, 17 - Sols et dépôts humiques (tourbes) des conglomérat (Barrémien) dépressions elliptiques : empreintes d'origine thermokarstique présumée (alas) de Sologne 123 - Formation gréso-calcaire à oolites (Pléistocène) ferrugineuses (Hauterivien) 18 - Colluvion indifférenciée, éboulis, terrains 132 - Calcaires du Barrois et de Saint-Martin- glissés (Quaternaire) d'Auxigny. Calcaires fins (Portlandien, Tithonien inférieur). 19 - Colluvion détritique argilo-sableuse à graviers et silex, argile et limons (Quaternaire) 134 - Marnes de Saint-Doulchard, marnes et lumachelles à Exogyra virgula (Kimméridgien 22 - Sables éoliens inférieur à moyen) 24 - limons et loess 135 - Calcaires de Buzançais et de la Butte 25 - Limons à silex, limons sableux, grillons d'Archelet. Calcaires à Astartes (Kimméridgien (Quaternaire) inférieur). 37 - Sables et argiles de Sologne (Sables de 138 - Calcaires lités supérieurs, calcaires de Châtillon). Sables hétérométriques, quartzo- Levroux (Oxfordien supérieur à Kimméridgien feldspathiques, et argiles interstratifiées (Langhien inférieur) supérieur à Pliocène inférieur) 140 - Calcaires crayeux de et calcaires de 76 - Cuirasse siliceuse et argiles, sables, graviers, Tonnerre, indifférenciés (Oxfordien supérieur) conglomérat siliceux (Perron) (Eocène inférieur- 142 - Calcaire, calcaire argileux et marnes Paléocène) (Calcaires lités inférieurs du Berry et du Nivernay, 78 - argiles grises à rouille, argiles sableuses, à calcaires de Vermenton, Marnes et calcaires silex, conglomérats, argiles bariolées à pisolithes, argileux de Crezan-les-Fontaines, Calcaires de concrétionnement gréso-ferrugineux ; faciès Cravant, Calcaire argileux de Lencloître) (Oxfordien sidérolithiques indifférenciés (Eocène inférieur ? à supérieur) supérieur) 216- Réseauhydrologique

Source: B.R.G.M. Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 2.2. Contexte pédologique Source : C.A. 18 / S.M.P.S.S.

Le contexte pédologique du secteur est tiré des cartes de textures superficielles au 1/100 000ème d’Argent-sur-Sauldre, Aubigny-sur-Nère, Léré, Saint-Martin-d’Auxigny et Sancerre. Seule une partie du Loir-et- et la partie du bassin de l’étang du Puits située dans le Loiret ne sont pas couvertes.

L’appréciation du contexte pédologique du secteur d’étude a volontairement été limitée à une représentation de la texture de surface des sols, facteur prépondérant dans l’évaluation de la sensibilité des sols à l’érosion.

N.B. : Cette simplification tient au fait que l’objectif de l’étude n’est pas de réaliser une carte de risque de transfert par érosion des sols, nécessitant d’intégrer d’autres paramètres de vulnérabilité intrinsèque (sols lessivés ou non), ainsi que des paramètres de vulnérabilité extrinsèque (pente, longueur de pente…) et d’aléa (occupation du sol, sens de travail du sol…). En effet, c’est la conjonction d’une vulnérabilité de sol donnée avec une occupation de sol donnée qui indique le niveau de risque d’érosion des sols.

Du point de vue des textures de surface, le bassin versant de la Grande et de la Petite Sauldre peut être délimité en trois secteurs à contexte pédologique différencié (cf. Figure 5) :

• la Sologne, présentant principalement des textures de surface à dominante sableuse ;

• le cœur du Pays-Fort et sa limite Ouest avec la Sologne, présentant principalement des textures de surface à dominante limoneuse ;

• la bordure Est et Sud du bassin, sur laquelle des sols à texture de surface variant entre les trois pôles « sable, limon et argile » se sont développées.

Le développement de sols à texture de surface sableuse en Sologne est en lien direct avec le substratum local (formations sableuses miocènes solognotes).

Les argiles à silex du Crétacé supérieur, qui constituent le substratum principal du cœur du Pays-Fort, sont largement recouvertes par des limons éoliens insuffisamment référencés sur les cartes géologiques du B.R.G.M., expliquant la

13 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) présence de textures de surface principalement très limoneuses, intégrant localement une composante argileuse.

La bordure Est et Sud du bassin présente des sols à textures de surface variées, s’expliquant par une géologie très hétérogène et une pédogénèse largement dépendante du type de substratum, avec pour résumer :

• des sols à texture de surface à tendance sableuse sur les terrains sableux de l’Albien ;

• des sols à texture de surface à tendance argileuse sur les craies cénomaniennes et les calcaires jurassiques ;

• des sols à texture de surface à tendance limoneuse au niveau de placages de limons éoliens.

L'argile apporte un caractère cohésif aux sols et diminue donc leur sensibilité à l'érosion. A l'inverse, les sols à texture de surface limoneuse, sujets à la formation d'une croûte de battance, et les sols sableux, sont potentiellement les plus érodibles, et sont représentés sur une grande partie de l'aire d'étude.

A l'échelle du bassin, la vulnérabilité intrinsèque des sols est plutôt forte. En contexte de conditions de topographie (pente) et d'occupation du sol défavorables, le risque de transfert par érosion peut s'avérer être élevé.

14 5 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 2.3. Contexte hydrogéologique Source : B.R.G.M. / S.A.G.E. Sauldre

Deux grands types d’entités hydrogéologiques sont présents sur les bassins des Sauldre :

• les entités composées des aquifères sédimentaires de types poreux, essentiellement représentées par des formations sableuses du Cénomanien ;

• les entités composées d’aquifères sédimentaires de types karstiques, présents dans les formations de calcaire lacustre de l’Oligo-Miocène (calcaire de Beauce) et dans une moindre mesure dans les zones d’altérations de la craie du Séno-Turonien (système « pseudo- karstique »).

Les quatre aquifères présentés ci-dessous sont situés et exploités sur le secteur d’étude :

➢ Nappe du Cénomanien

Les sables du Cénomanien constituent un aquifère indispensable à l’approvisionnement en eau potable du bassin et correspond à la ressource la plus captée pour l’adduction d’eau potable du territoire étudié. Cette formation sableuse correspond à la partie Sud-Est du grand réservoir aquifère portant le nom de « nappe du Cénomanien ».

La partie libre de l’aquifère est limitée à la frange est du bassin en rive droite de la Grande Sauldre et la partie captive plonge sous la Sologne.

Le réservoir aquifère du Cénomanien est relativement homogène et de bonne productivité tels les secteurs captifs, où la nappe, bien protégée offre une eau de bonne qualité pour l’alimentation en eau potable.

Cependant, la surexploitation de la nappe au cours des 50 dernières années, par rapport à une vitesse de réalimentation très lente, a entraîné une baisse alarmante de son niveau piézométrique. De ce fait, la nappe captive du Cénomanien a été classée en Nappe réservée en priorité à l’alimentation en eau (N.A.E.P.) par le S.D.A.G.E. Loire Bretagne et en zone de répartition des eaux (Z.R.E.).

➢ Aquifère du Séno-Turonien

La craie du Séno-Turonien n’est pas ou peu aquifère dans le secteur d’étude : seules les parties d’argile à silex, produites par dissolution préférentielle des craies, sont localement exploitables, comme notamment aux alentours

16 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) d’Aubigny-sur-Nère où le lessivage des argiles a permis la mise en place d’une formation aquifère à silex.

Seule la frange d’altération de cette formation, constituée d’argiles à silex, peut constituer un aquifère localement exploitable.

Sous certaines conditions paléogéographiques, le lessivage des argiles a créé des conduits « pseudo-karstiques » dans lesquels l’eau circule très rapidement entre les blocs de silex. Dans ces conditions la productivité peut être très élevée.

Compte tenu de sa faible profondeur, la nappe est facilement exploitable et fait l’objet de nombreux prélèvements, notamment pour l’irrigation. A l’inverse, le caractère libre et non protégé de la nappe la rend particulièrement vulnérable aux pollutions issues des activités humaines de surface (des taux élevés en nitrates sont observés dans le captage d’Aubigny-sur-Nère).

Proche de la surface, le niveau de la nappe réagit rapidement aux fluctuations climatiques saisonnières. D’autre part, compte tenu de sa position, la nappe est en lien direct avec le réseau hydrographique superficiel : la nappe du Séno- Turonien joue donc probablement un rôle dans le soutien d’étiage des cours d’eau environnants tels que la Grande Sauldre, la Nère, ...

➢ Aquifère de l’Oligo-Miocène

Les calcaires lacustres de l’Oligo-Miocène sont l’équivalent du calcaire de Beauce du Nord de la Loire. Affleurant au Sud-Est, cette formation plonge sous la Sologne. Les calcaires de Beauce ne sont essentiellement présents qu’en rive droite de la Sauldre. A l’exception de quelques secteurs affleurant au Sud- Est du secteur d’étude, la formation est captive. L’eau de la nappe circule globalement vers l’Ouest / Sud-Ouest (vers la Loire).

Le développement de drains karstiques a transformé cette formation en un réservoir aquifère de bonne productivité. Le recouvrement de l’aquifère par les sables et argiles de Sologne donne à la nappe un caractère captif et l’alimentation de la nappe est lente et se fait essentiellement par drainance à partir des sables de Sologne sus-jacents. Cependant, les variations saisonnières du niveau piézométrique de la nappe sont bien marquées : la différence entre la côte maximum et la côte minimum observée est d’environ 15 m.

Sa productivité importante (débits moyens de 100 m³/h) et sa bonne protection (caractère captif) fait que la nappe de Beauce sous la Sologne a été classée en nappe réservée en priorité à l’alimentation en eau (N.A.E.P.) par le S.D.A.G.E. Loire- Bretagne.

17 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ Aquifère du Mio-Pliocène

Les paléo-chenaux à remplissage sableux ainsi que les sables des terrasses alluviales les plus récentes peuvent renfermer localement des nappes d’eau souterraine. De tailles limitées, la productivité de ces aquifères est faible et les débits sont généralement très inférieurs à 10 m³/s. De plus, le caractère peu profond et libre de ces nappes les rend particulièrement vulnérables aux pollutions issues de la surface. De ce fait, ces formations aquifères ne constituent pas des ressources significatives à l’échelle du secteur d’étude. Toutefois, les formations sableuses de Sologne peuvent être localement productives (notamment à l’aval du secteur étudié).

Une partie des couches géologiques présentes sur le domaine d’étude forment des réservoirs aquifères. Il s’agit :

• des sables du Cénomanien et des craies du Séno-Turonien, appartenant au Crétacé Supérieur ;

• des calcaires lacustres de l’Oligo-Miocène et des sables du Mio-Pliocène appartenant au Néogène.

Le Tableau 2 met en évidence la correspondance entre les formations géologiques et les masses d’eau souterraines concernées par l’aire d’étude.

Certains secteurs présentent des masses d’eaux souterraines qui se superposent. Ces masses d’eaux sont donc classées par niveau : La masse d’eau « niveau 1 » étant situé à une altitude supérieure à la nappe « niveau 2 » etc...

18 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Tableau 2 : Correspondance entre les formations géologiques et les masses d’eaux souterraines

CORRESPONDANCE AVEC LES MASSES D’EAUX SOUTERRAINES FORMATIONS ERE NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 NIVEAU 4 GEOLOGIQUES N° NOM N° NOM N° NOM N° NOM Holocène / / / / / / / / Pléistocène Quaternaire moyen et / / / / / / / / supérieur Pliocène et Néogène et Pléistocène / / / / / / / / Quaternaire inférieur Calcaires captifs Sables et Tertiaire de Néogène Miocène 094 argiles de 136 Beauce Sologne sous Sologne Eocène Paléogène moyen et / / / / / / / / supérieur Crétacé / / / / / / / / inférieur Craie du Craie Craie 084 Sancerrois captive captive Crétacé Crétacé Sables et sous sous 089 089 supérieur grès libre, Beauce Beauce 122 unité de sous sous la Loire Sologne Sologne Calcaires et 078 Sables Sables Secondaire marnes, Calcaires et grès et grès Berry Est Jurassique et captifs, captifs, Jurassique 078 Sables et 142 142 supérieur marnes, unité unité grès Berry Est de la de la 142 captifs, Loire Loire unité de la Loire

Parmi les masses d’eaux souterraines présentes au sein du secteur d’étude, les eaux souterraines provenant du Jurassique supérieur ne sont pas exploitées.

19 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Synthèse et analyse

L’aire d’étude présente globalement 4 grands ensembles géologiques (cf. Figure 6) :

- des formations alluvionnaires sub-actuelles à moderne des rivières (cohésion des roches très faible) : indifférenciées, cette formation est composée d’alluvions mais également de colluvions-argilo-sableuses de vallons (Quaternaire). Cette formation est observée sur tout le lit du réseau hydrographique de l’aire d’étude ;

- les formations résiduelles du Quaternaire (cohésion des roches faible) : composées essentiellement de différents types d’alluvions anciens mais également de cailloutis périglaciaires intégrés à ces alluvions, de sols et dépôts humides (tourbes), de différents types de colluvions, de sables éoliens ainsi que de limons. Ces formations sont localisées à l’aval des bassins de la Grande et de la Petite Sauldre (Grande Sologne) ;

- les formations argileuses (à silex) du Tertiaire (cohésion des roches moyennes) : composées essentiellement de différents types d’argiles à silex mais également de différentes marnes et de craie marneuse. Ces formations sont localisées en partie médiane, mais aussi à l’amont de l’aire d’étude (Sancerre Sologne et Pays-Fort) ;

- les formations calcaires du Secondaire (cohésion des roches plus forte) : composées essentiellement de différents types de calcaires (crayeux, argileux et marneux, …), de craies marneuses (érosion des calcaires), de formation gréso-calcaire et de conglomérats à galets de quartz. Ces formations sont localisées à l’extrême l’amont de l’aire d’étude (Pays-Fort).

Les formations du Quaternaire, Tertiaire et Secondaire ont un impact direct sur la nature du lit du réseau hydrographique. En effet, l’analyse de la carte géologique, confortée par la lecture de la carte pédologique des textures, dessine 3 zones au sein de l’aire d’étude :

- une zone complexe comprenant des argiles, des silex et des sables et limons éoliens ;

- une zone à silex, majoritairement recouverte de limons éloliens ;

- une zone sableuse.

20 6 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) La nature de ces zones, corroborée par les observations de terrain, définit la nature de la granulométrie du lit des cours d’eau observés :

- la zone argileuse à l’amont : la roche à dégrader sur cette zone par la rivière pour obtenir sa charge solide est principalement de l’argile. De ce fait, cette charge solide est faible et contribue au colmatage du lit (particule d’argile). Etant en tête de bassin, le faible débit des cours d’eau ne permet pas un décolmatage complet du lit. Etant donné la présence de sables éoliens et de silex, le lit présente également des silex avec beaucoup de particules fines ;

- la zone à silex en partie médiane : la roche à dégrader sur cette zone par la rivière pour obtenir sa charge solide est principalement composée d’argile à silex. L’argile dégradée par la rivière laisse échapper les silex qu’elle contient. Etant en partie médiane de l’aire d’étude, les cours d’eau ont plus de force hydraulique et roulent les silex tout en décolmatant le lit des particules fines (si les cours d’eau sont colmatés du fait de l’action de l’homme). Le lit présente sur cette zone une prédominance importante de silex ;

- la zone sableuse à l’aval : la roche à dégrader sur cette zone par la rivière pour obtenir sa charge solide est principalement composé d’alluvions, de colluvions et de sables. Cette zone, où la rivière présente une force hydraulique plus importante, est la plus meuble. Le lit présente sur cette zone une prédominance importante de sable (avec une présence d’éléments grossiers également, même si les cours d’eau prennent leur source dans ce contexte).

Ces éléments seront à prendre en compte au sein du diagnostic R.E.H. lors de la phase de terrain notamment pour l’expertise du compartiment « Lit mineur ». En effet, la partie aval devrait présenter un matelas alluvial composé principalement des argiles à silex, venant de l’amont. Ainsi, il semblerait que le lit sableux des cours d’eau observés en partie aval (grande Sologne) découle d’un processus de colmatage.

22 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Les régimes hydrologiques Source : Banque HYDRO / O.N.E.M.A.

3.1. Les stations hydrométriques du réseau de mesures de la Banque HYDRO Parmi les cours d’eau étudiés, trois d’entre eux sont équipés d’une station de jaugeage de la banque nationale de données pour l’hydrométrie et l’hydrologie (cf. Tableau 3 et Figure 10). A noter qu’une deuxième station de jaugeage est située sur la Grande Sauldre, sur la commune de Vailly-sur- Sauldre, cependant cette station ne présente aucune donnée débitmétrique :

Tableau 3 : Stations de suivi hydrométrique de la Banque HYDRO

CODE SURFACE DU CODE LIBELLE DE LA PERIODE DE MASSE LIBELLE DE LA MASSE D’EAU BASSIN STATION STATION SUIVI D’EAU VERSANT La Grande La Grande Sauldre depuis Sauldre à Vailly-sur-Sauldre jusqu’à la K6322520 FRGR0335 608 km² 1970-2014 Brinon-sur- confluence avec la Petite Sauldre Sauldre La Petite La Petite Sauldre et ses Sauldre à affluents depuis la source K6373020 FRGR0341 318 km² 1970-2014 Ménétréol-sur- jusqu’à la confluence avec Sauldre la Grande Sauldre La Nère et ses affluents La Nère à depuis la source jusqu’à la K6334010 Aubigny-sur- FRGR0342 79 km² 1970-2014 confluence avec la Grande Nère Sauldre

Ces stations hydrométriques permettront l’appréciation de l’hydrologie pour chaque masse d’eau concernée.

Ces stations sont localisées :

• la station de la Grande Sauldre est située à Brinon-sur-Sauldre à l’aval de la confluence avec la Nère et à environ 20 km de la confluence avec la Petite Sauldre : il s’agit de la station K6322520 ;

• la station de la Petite Sauldre n°K6373020 se situe sur la commune de Ménétréol-sur-Sauldre, à une quinzaine de kilomètres de la confluence avec la Grande Sauldre ;

• la station de la Nère est située sur la commune d’Aubigny-sur-Nère. Cette station n°K6334010 se situe approximativement au milieu du cours d’eau de la Nère.

23 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Ces trois stations présentent des périodes de suivi suffisamment importantes permettant d’obtenir des résultats significatifs pour chaque cours d’eau.

➢ K6322520 : La Grande Sauldre à Brinon-sur-Sauldre

Le Tableau 4 présente les débits caractéristiques de la station K6322520 :

Tableau 4 : Récapitulatif des données du suivi hydrologique de la Grande Sauldre à Brinon-sur-Sauldre

CODE STATION HYDROMETRIQUE K6322520 PERIODE DE SUIVI 1970-2014 MODULE (m3/s) 4,27 DEBIT DE CRUE DECENNAL INSTANTANE 65 3 D.C.10(m /s) (m3/s) 2 0,80 QMNA5 (m3/s) 3 0,54

La Figure 7 illustre le régime hydrologique de la Grande Sauldre à Brinon-sur- Sauldre, après la confluence avec la Nère (et donc avec l’influence du régime hydrologique de ce cours d’eau). Le régime est de type « tempéré océanique » : c'est-à-dire que l’alimentation du cours d’eau est essentiellement influencée par la pluviométrie.

La pluviométrie est plus importante en période hivernale avec un débit moyen maximum pendant le mois de février. De ce fait, la Grande Sauldre à Brinon- sur-Sauldre présente une forte variabilité hydrologique saisonnière.

Figure 7: Débits moyens mensuels (m3/s) de la Grande Sauldre (1970-2014).

2 Débit Classé de fréquence 10% : il s’agit du débit d’un milieu aquatique dépassé 90% du temps. 3 Valeur du débit mensuel d'étiage atteint par un cours d'eau pour une occurrence 5 ans : il permet d’apprécier statistiquement le plus petit écoulement d’un cours d’eau sur une période donnée.

24 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ K6373020 : La Petite Sauldre à Ménétréol-sur-Sauldre

Le Tableau 5 présente les débits caractéristiques de la station K6373020 :

Tableau 5 : Récapitulatif des données du suivi hydrologique de la Petite Sauldre à Ménétréol-sur-Sauldre

CODE STATION HYDROMETRIQUE K6373020 PERIODE DE SUIVI 1970-2014 MODULE (m3/s) 3,23 DEBIT DE CRUE DECENNAL INSTANTANE 49 3 D.C.10(m /s) (m3/s) 0,64 QMNA5 (m3/s) 0,56

La Figure 8 illustre le régime hydrologique de la Petite Sauldre à Ménétréol-sur- Sauldre.

La pluviométrie est plus importante en période hivernale avec un débit moyen maximum pendant le mois de février. De ce fait, la Petite Sauldre à Ménétréol- sur-Sauldre possède un régime hydrologique dit « tempéré océanique » avec une forte variabilité hydrologique saisonnière influencée par la pluviométrie.

Figure 8 : Débits moyens mensuels (m3/s) de la Petite Sauldre à Ménétréol-sur- Sauldre (1970-2014).

25 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ K6334010 : La Nère à Aubigny-sur-Nère

Le Tableau 6 ci-dessous présente les débits caractéristiques de la station K6334010 :

Tableau 6 : Récapitulatif des données du suivi hydrologique de la Nère à Aubigny-sur-Nère

CODE STATION HYDROMETRIQUE K6334010 PERIODE DE SUIVI 1970-2014 MODULE (m3/s) 0,63 DEBIT DE CRUE DECENNAL INSTANTANE 8,6 3 D.C.10(m /s) (m3/s) 0,11 QMNA5 (m3/s) 0,09

La Figure 9 illustre le régime hydrologique de la Nère à Aubigny-sur-Nère.

La pluviométrie est plus importante en période hivernale avec un débit moyen maximum pendant le mois de février. De ce fait, la Nère à Aubigny-sur-Nère possède un régime hydrologique dit « tempéré océanique » car ce cours d’eau présente une forte variabilité hydrologique saisonnière, influencée par la pluviométrie. La pluviométrie est plus importante en période hivernale, alors qu’en période estivale, le cours d’eau semble pouvoir subir des assecs.

Figure 9 : Débits moyens mensuels (m3/s) de la Nère à Aubigny-sur-Nère (1970-2014).

26 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Seuils de restriction La Petite et la Grande Sauldre présentent trois seuils entrainants des mesures de restriction :

• le seuil d’alerte : le préfet décide de premières mesures de limitation de l’usage de l’eau ;

• le seuil d’alerte renforcée : limitation progressive des prélèvements en eau et le renforcement des mesures de limitation ou de suspension des usages, si nécessaires, afin de ne pas atteindre le niveau de seuil de crise ;

• le seuil de crise : il est déclenché en cas de mise en péril de l’alimentation en eau potable, la santé, la salubrité publique, la sécurité civile et la survie des espèces présentes dans le milieu ;

Ces seuils sont présentés dans le Tableau 7 :

Tableau 7 : Seuils d'alerte entraînant des mesures de restriction d'usage de l'eau sur les bassins de la Grande et de la Petite Sauldre

LA GRANDE SAULDRE LA PETITE SAULDRE

(BRINON-SUR-SAULDRE) (MENETREOL-SUR-SAULDRE) Seuil d’alerte (m³/s) 0,76 0,77 Seuil d’alerte renforcée 0,59 0,56 (m³/s) Seuil de crise (m³/s) 0,44 0,34

27 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1. Observatoire des Ressources en Eau (R.O.C.A., R.D.O.E. et O.N.D.E.) Source : OFB

La surveillance et la compréhension des étiages sont aujourd'hui un enjeu fort pour les pouvoirs publics, tant du point de vue de la régulation des usages de l'eau en période de sécheresse que pour la limitation des impacts sur la faune et la flore aquatiques.

L’observatoire caractérise les étiages estivaux par l'observation visuelle du niveau d'écoulement de certains cours d'eau métropolitains. Il poursuit le double objectif de constituer un réseau de connaissance stable sur les étiages estivaux et d’être un outil d’aide à l’anticipation et à la gestion des situations de crise. Il s’attache ainsi à :

• acquérir des données robustes et pérennes, homogénéiser les résultats et les diffuser auprès des gestionnaires et décideurs ;

• éditer des points de comparaison cartographique dans le temps, valorisables également en gestion de crise.

L’acquisition des données d’étiage permet l’analyse de la situation du moment, mais également l’analyse de l’évolution des phénomènes hydrologiques dans le temps, sur du court ou moyen terme, aidant ainsi les pouvoirs publics. Les chroniques d'observations intéressent également les scientifiques, par exemple pour le développement de modèles de prévision d'étiage ou la compréhension des relations nappe-rivière. Les données collectées offrent ainsi la possibilité de mieux prendre en compte le changement climatique et son impact sur les cours d’eau.

Le dispositif O.N.D.E. a pris le relais des dispositifs historiques R.O.C.A. (Réseau d'Observation de Crises des Assecs) et R.D.O.E. .(Réseau Départemental d'Observation des Etiages) au plan national dès 2012. Il est un des outils listés dans la circulaire du 18 mai 2011 relative aux mesures exceptionnelles de limitation ou de suspension des usages de l'eau en période de sécheresse.

Le réseau de stations s'organise selon deux types de suivis, dont les objectifs et les modalités de mise en œuvre diffèrent :

• le suivi usuel vise la constitution d’un réseau de connaissance. Les observations usuelles doivent être stables dans le temps, de manière à constituer des jeux de données historiques, permettant l’estimation de l’intensité des étiages estivaux d’une année par comparaison avec les années antérieures. A cette fin, l'ensemble des stations est suivi régulièrement à des périodes et fréquences fixes, définies au niveau national. Le suivi usuel est ainsi réalisé mensuellement, de façon systématique sur tous les départements métropolitains, entre mai et septembre, au plus près du 25 de chaque mois (à plus ou moins 2 jours) ;

28 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) • le suivi complémentaire contribue à une meilleure gestion de situations jugées sensibles. Son activation peut être déclenchée à tout moment (y compris en dehors de la période mai - septembre) par les préfets de département (M.I.S.E.) ou sur décision spontanée des services départementaux de l’O.N.E.M.A. Il peut l’être également à l'échelle du bassin si la situation le nécessite (dans ce cas, à l’initiative des préfets coordonnateurs de bassin) ou à l'échelle nationale si un état de crise le justifie (du coup par le ministère chargé de l’environnement). Et même s'il est préconisé d'effectuer les observations sur la totalité des stations du réseau départemental, le suivi complémentaire peut se mettre en place sur une partie des stations seulement (par exemple, sur un bassin versant particulièrement impacté par les prélèvements d’eau). La fréquence de prospection est laissée à l'appréciation des acteurs locaux, le maximal peut être hebdomadaire au pire de la crise.

Ce dispositif apporte une information de type qualitative (dire d’expert) en appréhendant par visualisation la présence ou non d’écoulements ainsi que sa qualité. Pour chaque station, un numéro est attribué en fonction de l’écoulement observé (cf. Tableau 9) :

Tableau 8 : Niveaux d’observation du R.O.C.A. et du R.D.O.E.

NIVEAU LIBELLE 1 Ecoulement visible acceptable 2 Ecoulement visible faible (le débit ne garantit pas le fonctionnement biologique) 3 Ecoulement non visible (présence d’eau mais plus de courant) 4 Assec (absence complète d’eau sur la station)

Tableau 9 : Niveaux d’observation de l’O.N.D.E.

MODALITE LIBELLE 1a Ecoulement visible acceptable 1f Ecoulement visible faible 2 Ecoulement non visible (présence d’eau mais courant nul) 3 Assec (absence d’eau sur plus de 50% de la station)

N.B. : Avec le nouveau protocole O.N.D.E., il y a une correspondance parfaite entre les classes des protocoles R.O.C.A. et R.D.O.E. pour les trois premières classes (respectivement 1 et 1a, 2 et 1f, 3 et 2). En revanche, la classe 3 du protocole O.N.D.E. peut correspondre aux classes 3 ou 4 des protocoles R.O.C.A. et R.D.O.E. selon le degré d'assec de la station. La classe n°3 du réseau O.N.D.E. sera déclenchée plus rapidement que la classe n°4 des anciens réseaux R.O.C.A. et R.D.O.E.

29 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.1. La Grande Sauldre ➢ R.O.C.A.

Les Tableau 10 présente le bilan R.O.C.A. de la Grande Sauldre sur la station concernée :

Tableau 10 : Bilan R.O.C.A. sur la Grande Sauldre à Argent-sur-Sauldre (n°04180084 et n°04180039)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 11111111 2011 2 1211214 4

Les données sont issues de deux stations : les données 2006 proviennent de la station n°04180084 et les données plus récentes proviennent de la station n°04180039 (à partir de 2010). Ces deux stations sont localisées au même endroit.

Le réseau R.O.C.A. met en évidence un écoulement visible acceptable sur la Grande Sauldre pour les années 2006 et 2010 sur la commune d‘Argent-sur- Sauldre. Les résultats obtenus pour l’année 2011 indiquent des écoulements moins importants par rapport à l’année précédente ainsi que des assecs au mois d’août et septembre.

➢ R.D.O.E.

Le cours d’eau de la Grande Sauldre possède trois stations de mesure, situées sur trois communes différentes, d’amont en aval : Sens-Beaujeu, Thou et Argent-sur-Sauldre.

Les Tableau 11, Tableau 12 et Tableau 13 présentent le bilan R.D.O.E. de la Grande Sauldre sur les trois stations concernées :

Tableau 11 : Bilan R.D.O.E. de la Grande Sauldre à Sens-Beaujeu (n° 4180037)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 1 1 2006 1 2 1 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 2 2009 2 1 2 2 2010 1 2 2 1 2011 2 2 2 1 1 2 1 1

30 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Tableau 12 : Bilan R.D.O.E. de la Grande Sauldre à Thou (n° 4180036)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 1 1 2006 1 2 1 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 1 2009 2 1 2 2 2010 1 2 2 1 2011 12 2 1 1 2 1 1

Tableau 13 : Bilan R.D.O.E. de la Grande Sauldre à Argent-sur-Sauldre (n° 4180039)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 1 1 2006 1 1 1 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 1 2009 1 1 2 1 2010 1 1 1 1 2011 12 2 1 1 2 1 1

Le bilan R.D.O.E. est globalement homogène sur les stations de la Grande Sauldre. La station la plus en amont (sur la commune de Sens-Beaujeu) possède plus de « périodes d’écoulement visible faible » que les stations situées en aval (les têtes de bassin sont plus sensibles aux assecs).

N.B. : Le réseau R.D.O.E. ne corrobore pas les données du R.O.C.A. concernant les assecs de 2011 mis en évidence par le réseau R.O.C.A.

31 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.2. La Balance ➢ R.O.C.A.

Le Tableau 14 présente le bilan R.O.C.A. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Jars :

Tableau 14 : Bilan R.O.C.A. sur la Balance à Jars (n°04180001)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1111 2005 1122212331212333231111111 2006 4434323322221111 2007 2008 2009 2010 44433222 2011 2 2212122 2

Le réseau R.O.C.A. met en évidence une visibilité des écoulements hétérogènes sur la Balance, avec une diminution de la visibilité des écoulements entre 2005 et 2010 avec des assecs en période estivale en 2006 et 2010.

➢ R.D.O.E.

Le Tableau 15 présente le bilan R.D.O.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Jars, code station :

Tableau 15 : Bilan R.D.O.E. sur La Balance à Jars (n°04180001)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 2 3 3 2006 1 4 4 3 2007 1 1 1 1 2008 1 1 2 2 2009 2 2 3 1 2010 2 3 4 3 2011 23 4 4 3 4 2 1

Le réseau R.D.O.E. met également en évidence une visibilité des écoulements hétérogènes sur la Balance, avec des périodes d’assecs plutôt ponctuelles en période estivale en 2006, 2010 et 2011.

32 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ O.N.D.E.

Le Tableau 16 présente le bilan O.N.D.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Jars :

Tableau 16 : Bilan O.N.D.E. sur la Balance à Jars (n°18000008)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1a 1a 1a 1f 2 1a 1f 2013 1a 1a 1a 2 1f

Le réseau O.N.D.E. corrobore les données du R.O.C.A. et R.D.O.E. des années précédentes et met également en évidence des écoulements peu visibles en période estival. Cependant, ce réseau ne corrobore pas la mise en évidence d’assecs, observés sur ce cours d’eau, par les stations R.O.C.A. et R.D.O.E.

33 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.3. La Salereine ➢ R.D.O.E.

Le Tableau 17 présente le bilan R.D.O.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Vailly-sur-Sauldre :

Tableau 17 : Bilan R.D.O.E. sur la Salereine à Vailly-sur-Sauldre (04180038)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 2 1 1 2006 1 1 1 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 1 2009 1 1 1 2 2010 1 1 2 1 2011 11 1 1 1 1 1 1

Le réseau R.D.O.E. met en évidence une visibilité des écoulements plutôt homogène sur la Salereine, avec une légère diminution de la visibilité des écoulements en période estivale en 2005, 2009 et 2010.

34 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.4. La Petite Sauldre ➢ R.O.C.A.

Les Tableau 18 et Tableau 21 présentent le bilan R.O.C.A. de la Petite Sauldre au niveau des deux stations concernées :

Tableau 18 : Bilan R.O.C.A. sur la Petite Sauldre à Menetou-Salon (n°04180003)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1111 2005 1111111111111111111111111 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Le réseau R.O.C.A. met en évidence un écoulement visible acceptable sur la Petite Sauldre pour les années 2004 et 2005 sur la commune de Menetou-Salon.

➢ R.D.O.E.

Le cours d’eau de la Petite Sauldre possède deux stations de mesure, situées sur deux communes différentes : la commune de Menetou-Salon située à l’amont du cours d’eau et la commune de Ménétréol-sur-Sauldre située dans la partie aval de la Petite Sauldre.

Les Tableau 19 et Tableau 20 présentent le bilan R.D.O.E. de la Petite Sauldre sur les deux stations concernées :

Tableau 19 : Bilan R.D.O.E. de la Petite Sauldre à Menetou-Salon (n°4180003)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 1 1 2006 1 1 1 2 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 2 2009 2 1 1 2 2010 2 2 2 1 2011 22 2 2 1 4 1 1 Tableau 20 : Bilan R.D.O.E. de la Petite Sauldre à Ménétréol-sur-Sauldre (n°4180041)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 1 1 2006 1 1 2 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 1 2009 1 1 1 2 2010 1 1 2 1 2011 1 2 2 2 2 2 1 1

35 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Le réseau R.D.O.E. présente une plage de données plus importante que le réseau R.O.C.A. (données 2004 et 2005). Le bilan R.D.O.E. est globalement homogène sur les deux stations de la Petite Sauldre.

Le réseau R.D.O.E. met en évidence un écoulement visible acceptable sur la Petite Sauldre depuis 2004 ; les écoulements semblent cependant être plus faibles depuis l’année 2009. Les résultats obtenus pour l’année 2011 indiquent également un assec ponctuel pendant le mois d’août.

36 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.5. Le Dillon ➢ R.O.C.A.

Le Tableau 21 présente le bilan R.O.C.A. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de :

Tableau 21 : Bilan R.O.C.A. sur le Dillon à Parassy (n°04180004)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1113 2005 1112111111131222221111111 2006 14444212422211111 2007 2008 2009 2010 33222222 2011 3 2323223 3

Le réseau R.O.C.A. met en évidence une légère diminution de la visibilité des écoulements sur le Dillon, avec notamment des assecs sévères en 2006.

➢ R.D.O.E.

Le Tableau 22 présente le bilan R.D.O.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Parassy :

Tableau 22 : Bilan R.D.O.E. sur le Dillon à Parassy (n°04180004)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 2 1 3 2006 2 4 4 4 2007 1 1 1 2 2008 1 1 2 2 2009 2 2 2 2 2010 2 1 2 2 2011 23 3 3 2 3 2 1

Le réseau R.D.O.E. met également en évidence une légère diminution de la visibilité des écoulements sur le Dillon, avec notamment des assecs sévères en 2006.

37 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ O.N.D.E.

Le Tableau 23 présente le bilan O.N.D.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Parassy :

Tableau 23 : Bilan O.N.D.E. sur le Dillon à Parassy (n°04180004)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1a 1a 1a 1a 1f 1a 1f 2013 1a 1a 1f 3 1f

Le réseau O.N.D.E. corrobore les données du R.O.C.A. et R.D.O.E. des années précédentes et met également en évidence des écoulements hétérogène avec des assecs en période estivale.

38 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.6. Le Moquart ➢ R.O.C.A.

Le Tableau 24 présente le bilan R.O.C.A. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Méry-ès-Bois, code station :

Tableau 24 : Bilan R.O.C.A. sur le Moquart à Méry-ès-Bois (n°04180005)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1111 2005 1111111331111221222111111 2006 24443341422122221 2007 2008 2009 2010 22222221 2011 2 2212122 2

Le réseau R.O.C.A. met en évidence une visibilité des écoulements hétérogène sur le Moquart, avec notamment des assecs sévères en 2006.

➢ R.D.O.E.

Le Tableau 25 présente le bilan R.D.O.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de Méry-ès-Bois : Tableau 25 : Bilan R.D.O.E. sur le Moquart à Méry-ès-Bois (n°04180005)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 3 2 2006 1 4 4 4 2007 1 1 1 1 2008 1 1 2 3 2009 2 1 2 1 2010 2 2 2 2 2011 22 2 2 2 2 1 1

Le réseau R.D.O.E. met également en évidence une légère diminution de la visibilité des écoulements sur le Moquart, avec notamment des assecs sévères en 2006.

39 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ O.N.D.E.

Le Tableau 26 présente le bilan O.N.D.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de la Chapelle d’Angillon :

Tableau 26 : Bilan O.N.D.E. sur le Moquart à La Chapelle d’Angillon

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1a 1a 1a 1a 1f 1a 1a 2013 1a 1a 1a 1f 1a

Le réseau O.N.D.E. corrobore les données du R.O.C.A. et R.D.O.E. des dernières années et met également en évidence des écoulements visibles (de faible à acceptable).

40 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.7. La Nère ➢ R.O.C.A.

Le cours d’eau de la Nère possède deux stations de mesure, situées sur deux communes différentes : la commune d’Ivoy-le-Pré située en amont du cours d’eau et la commune de Clémont située à la confluence avec la Grande Sauldre.

Les Tableau 27 et le Tableau 28 présentent le bilan R.O.C.A. de La Nère sur les deux stations concernées :

Tableau 27 : Bilan R.O.C.A. sur la Nère à Ivoy-le-Pré (n°04180002)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1111 2005 1111111111111111111111111 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tableau 28 : Bilan R.O.C.A. sur la Nère à Clémont (n°04180085)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 2005 2006 11111112111111111 2007 2008 2009 2010 1 1 1 1 1 1 1 1 2011 1 1 1 1 1 2 1 1 1

Le réseau R.O.C.A. met en évidence des écoulements visibles entre 2004 et 2011 aussi bien en amont qu’en aval de la Nère. A noter que les derniers résultats en amont du cours d’eau (commune d’Ivoy-le-Pré) remontent à 2005.

41 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ R.D.O.E.

Le cours d’eau de la Nère possède deux stations de mesure, situées sur deux communes différentes : la commune d’Ivoy-le-Pré située à l’amont du cours d’eau et la commune de Clémont située à l’aval de la Nère, juste en amont de la confluence avec la Grande Sauldre.

Les Tableau 29 et Tableau 30 présentent le bilan R.D.O.E. de la Nère sur les deux stations concernées :

Tableau 29 : Bilan R.D.O.E. sur la Nère à Ivoy-le-Pré (n°4180002)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 1 1 2006 1 1 1 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 1 2009 2 1 1 2 2010 2 2 2 1 2011 11 1 1 1 1 1 1

Le réseau R.D.O.E. corrobore les données du R.O.C.A. qui met également en évidence des écoulements visibles entre 2004 et 2011.

Tableau 30 : Bilan R.D.O.E. sur la Nère à Clémont (n°04180085)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 2005 2006 1 1 2 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 1 2009 2 1 1 2 2010 1 1 1 2 2011 11 1 1 1 4 1 1

Le bilan R.D.O.E. est globalement homogène sur les deux stations de la Nère et corrobore les données du R.O.C.A. qui mettent également en évidence des écoulements visibles entre 2004 et 2011.

N.B. : Le réseau R.D.O.E. indique un assec en période estival sur la station située sur la commune de Clémont, ce qui n’est pas corroboré pas les données du R.O.C.A. sur cette même station pendant la même période.

42 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ O.N.D.E.

Le Tableau 31 présente le bilan O.N.D.E. de la Nère au niveau de la commune d’Ivoy-le-Pré :

Tableau 31 : Bilan O.N.D.E. sur La Nère à Ivoy-le-Pré (n°18000007)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1a 1a 1a 1a 1f 1a 1a 2013 1a 1a 1a 1a 1a

Le réseau O.N.D.E. corrobore les données du R.O.C.A. et R.D.O.E. des années précédentes et met également en évidence des écoulements visibles.

43 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.8. Le Layon ➢ R.D.O.E.

Le Tableau 32 présente le bilan R.D.O.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune d’Ennordres : Tableau 32 : Bilan R.D.O.E. sur le Layon à Ennordres (n°4180042)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 2 1 1 2006 1 1 2 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 1 2009 1 1 1 1 2010 2 2 2 1 2011 11 2 1 1 1 1 1

Le réseau R.D.O.E. met également en évidence des écoulements visibles entre 2004 et 2011.

44 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.1.9. L’Ionne ➢ R.D.O.E.

Le Tableau 33 présente le bilan R.D.O.E. du cours d’eau concerné au niveau de la commune de :

Tableau 33 : Bilan R.D.O.E. sur l’Ionne à Barlieu (n°4180040)

Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 2004 1 1 1 2005 1 1 1 1 2006 1 1 1 1 2007 1 1 1 1 2008 1 1 1 2 2009 2 1 1 2 2010 2 2 2 1 2011 22 1 1 1 2 1 1

Le réseau R.D.O.E. met également en évidence des écoulements visibles entre 2004 et 2011. Les écoulements semblent cependant être plus faibles depuis l’année 2009.

45 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 4.2. Stations d’observation Le Tableau 34 et la Figure 10 localisent les stations des différents réseaux d’observation :

Tableau 34 : Localisation des stations des différents réseaux d’observation

N° DE X Y MASSE COURS D’EAU RESEAU CODE STATION (L93) (L93) D'EAU

K6322510 673433,6 6706364,2 Banque HYDRO K6332520 644267,6 6718465,6 La Grande FRGR0335 R.O.C.A. Sauldre 4180039 659918,7 6717364,5 R.D.O.E.

R.O.C.A. 4180084 659928,5 6717339,4

4180036 673836,2 6702288,2 La Grande R.D.O.E. Sauldre 4180037 677630,2 6691234,3

La Salereine R.D.O.E. 4180038 674296,1 6704098,0

FRGR0336 R.O.C.A. 4180001 676671,8 6698462,1 Ruisseau de la R.D.O.E. 4180001 676671,8 6698462,1 Balance O.N.D.E. 18000008 676624,5 6698425,5 Ruisseau de la O.N.D.E. 18000010 674635,6 6688300 Ferrière Banque K6373020 647624,2 6705374,9 HYDRO R.O.C.A. La Petite Sauldre 4180003 663367,5 6686028,2

FRGR0341 R.D.O.E. 4180041 646488,8 6705435,9

R.O.C.A. Le Dillon 4180004 665704,3 6685858,6 R.D.O.E.

46 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

N° DE X Y MASSE COURS D’EAU RESEAU CODE STATION (L93) (L93) D'EAU

O.N.D.E. 18000011 665667,1 6685858,0

R.O.C.A. 4180005 656537,5 6695498,7 FRGR0341 Le Moquart R.D.O.E.

O.N.D.E. 18000006 656469,5 6695477,5 Banque K6334010 657517,2 6710286,2 HYDRO R.O.C.A. 4180002 665705,6 6700283,1 R.D.O.E. FRGR0342 La Nère R.O.C.A. 4180085 647985,4 6718274,1 R.D.O.E.

O.N.D.E. 18000007 667762,9 6696871,5

FRGR2181 Le Vernon R.D.O.E. 4180043 669402,4 6693107,2

FRGR2210 Le Layon R.D.O.E. 4180042 658672,9 6700497,1

FRGR2219 L'Ionne R.D.O.E. 4180040 671722,2 6707562,2

Au vu de l’ancienneté des données une comparaison avec des données plus récente a été effectuée. Les bilan O.N.D.E indiquent des assecs estivales plus soutenu depuis 2017-2018 sur l’ensemble des stations à l’exception de la Nère à Ivoy le Pré qui ne présente pas d’assec depuis la mise en place du réseau O.N.D.E. Il est à noter que le Moquart à la Chapelle d’Angillon à connu sont première assec durant l’été 2019.

47 1 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

Qualité des écosystèmes aquatiques 5.2. Objectif de qualité des Masses d’Eau (M.E.) Concernant l’analyse de l’état écologique, de l’état chimique et de l’état global, on rappellera que :

• les indicateurs biologiques sont les données d’entrées pour la détermination de l'état écologique ;

• les indicateurs physico-chimiques donnent l'état chimique ;

• la compilation de ces indicateurs biologiques et physico-chimiques permet la définition de l'état global.

La France ne s’est à l’heure actuelle qu’engagé que sur l'objectif d'atteinte du bon état écologique. Cependant, le bon état écologique ne pourra être atteint que si l’état chimique permet aux indicateurs biologiques d’être suffisamment présents (en nombre et en qualité). Les objectifs d’état ont été synthétisés dans le Tableau 35 et cartographiés :

Tableau 35 : Récapitulatif du diagnostic par masse d’eau concernée

PARAMETRE(S) COURS N° DE MASSE DECLASSANT(S) POUR LA OBJECTIF MOTIVATION DU CHOIX D’EAU D’EAU QUALITE ACTUELLE ENVIRONNEMENTAL DE L’OBJECTIF (2010-2011) La Grande FRGR0335 pesticides 2021 / Sauldre FRGR0336 / 2027 faisabilité technique macro-polluants, La Petite FRGR0341 pesticides et 2021 / Sauldre morphologie La Nère FRGR0342 Pesticides 2021 faisabilité technique coûts disproportionnés, La Boute nitrates, pesticide et FRGR1013 2021 conditions Vive morphologie naturelles, faisabilité technique L’Oisenott hydrologie et FRGR1016 2027 faisabilité technique e morphologie coûts pesticides et Le Vernon FRGR2181 2027 disproportionnés, morphologie conditions naturelles Le Layon FRGR2210 pesticides 2021 / L’Ionne FRGR2219 morphologie 2021 /

49 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 5.3. Qualité biologique et physico-chimique de la masse d’eau Les codes couleur utilisés dans cette partie et la cartographie associée sont les couleurs des systèmes d'évaluation actuels de la qualité des cours d’eau (Réseau d’Evaluation des Habitats R.E.H., Système d’Evaluation de la Qualité S.E.Q.,…) allant du rouge au bleu (cf. Figure 11) :

TRES BON BON MOYEN MEDIOCRE MAUVAIS

Figure 11 : Couleurs des systèmes d'évaluation actuels

5.3.1. Paramètres étudiés Les mesures sont effectuées via un réseau de stations de mesures selon les grilles de la Directive européenne Cadre sur l’Eau (200/60/CE) à partir de prélèvements ponctuels réalisées selon la norme NF EN 25667 (ISO 5667-6) de décembre 1993. Les paramètres de détermination de la qualité des eaux sont les suivants :

• Les indicateurs biologiques (à travers 3 principaux indices) :

- l’Indice Biologique Diatomique (I.B.D.) : la bio-indication de la qualité de l’eau par les peuplements diatomiques a conduit à la mise en place de l’indice biologique Diatomées (I.B.D.) dont la version à utiliser est l’I.B.D. 2007 (norme AFNOR-NF T 90-354, Décembre 2007). Les diatomées sont des algues microscopiques particulièrement sensibles aux conditions environnementales. La rapidité de leur cycle de développement (de quelques heures à quelques jours) en fait des organismes intégrateurs de changements physico-chimiques des milieux. Elles réagissent aux pollutions par les matières organiques, l’acidification, la minéralisation, ainsi que les éléments nutritifs tels que l’azote et le phosphore. Dans le cas de pollutions diffuses ou ponctuelles, les espèces sensibles à la pollution disparaissent et laissent la place aux espèces polluo-résistantes, pouvant vivre dans les eaux de mauvaise qualité.

50 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Après avoir récolté les diatomées benthiques par brossage des substrats durs (pierres, galets), l’échantillon est conservé puis analysé en identifiant et en dénombrant 400 individus. L’analyse et le calcul de l’I.B.D. repose sur l’abondance des espèces inventoriées dans un catalogue de 209 taxons appariés, leur sensibilité à la pollution et leur faculté à être présentes dans des milieux très variés. L’examen de cette flore algale (cf. Tableau 36) permet enfin d’établir un diagnostic de la qualité biologique des eaux avec une note comprise entre 0 (qualité très mauvaise) et 20 (qualité très bonne) :

Tableau 36 : Classes de qualité S.E.Q. Bio selon l’indicateur I.B.D.

CLASSES DE QUALITE NOTE EQUIVALENT I.B.D / 20 TRES BONNE IBD  17 BONNE 17> IBD ≥ 13 MOYENNE 13 > IBD ≥ 9 MEDIOCRE 9 > IBD ≥ 5 MAUVAIS IBD <5

- l’Indice Biologique Global Normalisé (I.B.G.N.) : l’indice Biologique Global Normalisé renseigne par l’intermédiaire des invertébrés aquatiques à la fois sur la qualité de l’habitat et de l’eau. A partir d’un échantillonnage stratifié (norme AFNOR - NF T 90-350, Mars 2004 et circulaires DCE 2007/22 du 11 avril 2007 et son rectificatif DCE 2008/27 du 20 mai 2008) de la macrofaune benthique bioindicatrice, la méthode permet de qualifier la qualité biologique du milieu. En effets, les invertébrés aquatiques sont des organismes sensibles aux différentes formes de perturbations physiques ou chimiques des milieux aquatiques.

Suite à la constitution du réseau référence D.C.E., le protocole I.B.G.N. a été remanié, l’échantillonnage passant de 8 à 12 prélèvements pour être plus représentatif du milieu étudié et tenir compte parallèlement des zones biogènes. Ainsi, 8 prélèvements sont réalisés au prorata de leur représentativité sur le site (substrats dominants) et 4 sur les habitats marginaux (dans l’ordre décroissant d’habitabilité). Les prélèvements sont ensuite fixés puis le tri, la détermination et le dénombrement des invertébrés aquatiques de chaque échantillon sont effectués séparément. Cette phase permet d’établir 12 listes taxonomiques par station. En regroupant les prélèvements réalisés sur les habitats dominants et marginaux, un équivalent I.B.G.N. peut être calculé.

51 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) La diversité taxonomique et le groupe indicateur le plus élevé parmi les macroinvertébrés recensés dans les deux types d’habitats donnent lieu à une note sur 20, équivalente à celle utilisée pour l’I.B.G.N. à 8 prélèvements, comme le présente le Tableau 37 :

Tableau 37 : Classes de qualité S.E.Q. Bio selon l’indicateur I.B.G.N.

CLASSES DE QUALITE NOTE EQUIVALENT I.B.G.N. / 20 TRES BONNE IBGN  17 BONNE 17 > IBGN ≥ 13 MOYENNE 13 > IBGN ≥ 9 MEDIOCRE 9 > IBGN ≥ 5 MAUVAIS IBGN < 5

L'application de la Directive Cadre sur l’Eau passe par l'établissement d'une typologie des cours d'eau, afin de définir les "conditions de référence" pour chaque type de milieu, de réaliser un état des lieux des masses d'eau, puis d'établir un programme de mesures opérationnelles. Le territoire a été régionalisé par Hydro-EcoRégion (H.E.R.) sur des critères combinant la géologie, le relief et le climat.

- L’Indice Poissons Rivières (I.P.R.) : l’Indice Poissons Rivières (norme AFNOR - NF T 90-344, Mai 2004) a pour but de mesurer l’écart entre la composition du peuplement de poissons sur une station donnée (observée à partir d’un échantillonnage par pêche électrique), et la composition du peuplement attendue en situation de référence, c’est- à-dire dans des conditions pas ou très peu modifiées par l’Homme.

Cet indice tient à la fois compte de la diversité, de la densité et des caractéristiques écologiques des différentes espèces qui composent un peuplement piscicole en comparaison à celles d'un peuplement théorique. Cet outil d’évaluation est particulièrement adapté aux orientations décrites par la directive cadre sur l’eau (D.C.E.) sur la mesure du bon état écologique d’un cours d’eau mais ne peut se substituer à une étude déterminant les impacts d’une perturbation donnée. Plus la note obtenue est proche de 0 plus le peuplement ichtyologique observé est similaire au peuplement de référence. Cinq classes de qualité ont donc été déterminées en fonction de la note I.P.R. obtenue (cf. Tableau 38) :

Tableau 38 : Classes de qualité S.E.Q. Bio selon l’indicateur I.P.R. CLASSES DE QUALITE - Note I.P.R. TRES BONNE - IPR < 7 BONNE - 8  IPR < 16 MOYENNE - 17  IPR < 25 MEDIOCRE - 26  IPR < 36 MAUVAIS - IPR  37

52 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

• Paramètres physico-chimiques

- Le bilan (O2) : la concentration de l’oxygène dans une eau naturelle (l’oxygène (O2) dissous) peut constituer un facteur limitant pour les écosystèmes aquatiques si elle est trop faible. Elle varie avec la température, la pression atmosphérique, la pression partielle de vapeur d’eau et la pression partielle de l’oxygène dans l’air. Dans un biotope aquatique, la solubilité potentielle de l’oxygène va être réduite par des facteurs écologiques tels que la salinité et la DTO (Demande Totale en Oxygène) = DCO (Demande Chimique en Oxygène) + DBO5 (Demande Biologique en Oxygène à 5 jours). La Demande en oxygène chimique (DOC) est également mesurée de même que la quantité d’azote exprimée en Azote Total Kjeldhal (NTK). Indispensable à la vie et absorbé par le processus de biodégradation des matières organiques oxydables (proviennent pour l’essentiel des rejets domestiques et industriels), l’oxygène dissous n’est pas présent en concentrations équivalentes sur toute la hauteur de la colonne d’eau. Les eaux superficielles sont mieux oxygénées que les eaux profondes et le manque d’oxygène près de la surface est renforcé par l’eutrophisation, notamment en été.

- Les proliférations végétales : les proliférations végétales ou phytoplancton révèlent, à travers les teneurs en chlorophylle A (Chl. A) et saturation en oxygène (sat O2), le développement des micro- algues dans l’eau des rivières. Une prolifération des algues est liée à un excès de nutriments (phosphore et azote) dans l’eau. Ce phénomène (eutrophisation) se traduit par une dégradation de la qualité de l’eau (augmentation de la charge en matières organiques, diminution de la transparence, importantes variations nycthémérales de l’oxygène dissous, pouvant être dommageable pour la vie piscicole).

- Les nutriments : il s’agit du phosphore (P) et des phosphates (PO43-, sels de l’acide orthophosphorique) et des matières azotées, éléments minéraux nutritifs essentiels pour les végétaux :

▪ NH4+ (azote ammoniacal ou ammonium) : ion représentant la forme réduite et soluble de l’azote dans l’eau) ;

▪ NO2- (nitrites) : une des formes minérales oxydées de l’azote. Les nitrites s’insèrent dans le cycle de l’azote entre l’ammonium et les nitrates. Leur présence est due soit à l’oxydation bactérienne de l’ammonium, soit à la réduction des nitrates ;

▪ NO3- (nitrates) : une des formes minérales oxydées de l’azote. Ils jouent un rôle important comme engrais, car ils constituent le principal aliment azoté des plantes, dont ils favorisent la

53 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) croissance. L’accroissement des teneurs en nitrates provoque également un impact sur l’environnement. Il est à l’origine, avec d’autres substances telles que les phosphates, de l’eutrophisation des cours d’eau et du littoral. Par ailleurs, ils présentent au-delà de certaines concentrations un risque pour le nourrisson et les femmes enceintes (méthémoglobinémie). On rappelle que la réglementation européenne et française interdit la distribution d’une eau dont les teneurs en nitrates dépassent 50 mg/L.

• la température : la température pour les salmonicoles et les cyprinicoles conditionne la nature des communautés biologiques qui peuplent le cours d’eau ainsi que les caractères de leur développement et de la croissance des espèces. Plus la température augmente, plus la teneur en oxygène dissous à saturation diminue.

• le pH : le pH (acidité des eaux) varie en fonction de la nature du substrat géologique sur lequel sont installés les écosystèmes aquatiques. En règle générale, le pH est au moins de 6 et les continentales ont un pH légèrement supérieur à la neutralité (7). Des variations importantes de pH sont indicatrices d’une instabilité des conditions du milieu liée à l’eutrophisation et résultant de l’alternance de phases de libération d’oxygène pendant la journée (intense photosynthèse) et de consommation d’oxygène avec libération de dioxyde de carbone la nuit (intense respiration).

54 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 5.3.2. Modalités d’analyse Source : A.E.L.B.

Les résultats des données des stations de suivi ont été utilisés, par l’Agence de l’eau Loire Bretagne pour définir l’état des masses d’eau au regard des critères de la D.C.E. Globalement, l’évaluation de la qualité d’une masse d’eau s’effectue selon la double entrée suivante (cf. Figure 12) :

Figure 12 : Critères d’analyse D.C.E.

En fonction des données disponibles, l’analyse est corrélée à un indice de confiance indiquant le degré de fiabilité de l’expertise selon trois niveaux :

• Faible : très peu de données ou données non exploitables pour évaluer l’état écologique de la masse d’eau (classe 1) ;

• Moyen : données partielles ne permettant pas de définir avec assurance l’état écologique de la masse d’eau (classe 2) ;

• Elevé : données suffisantes pour évaluer l’état écologique de la masse d’eau (classe 3).

55 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Associés aux résultats de l’état des lieux des masses d’eau réalisé dans le cadre de la D.C.E., les paragraphes suivants traitent de deux indicateurs permettant d’apprécier la représentativité des résultats, à savoir :

• la notion de niveau de confiance : l’indicateur « niveau de confiance » permet d’apprécier la pertinence d’un résultat annoncé en fonction de l’abondance des données. Le Tableau 39 précise la lecture de cet indicateur :

Tableau 39 : Interprétation de l’indicateur « Niveau de confiance »

CODE LIBELLE Pas de données ou données incomplètes pour évaluer l’état 1 écologique (*) Données partielles ne permettant pas de définir avec assurance l’état 2 écologique 3 Données suffisantes pour évaluer l’état écologique (*) entre également dans ce cadre les masses d’eau où les données sont contradictoires avec la nature et l’intensité de pressions connues

• la notion de Risque global : Pour chaque masse d’eau ont été identifiés, à l’aide de données collectées sur la période 2004-2007 ou/et à dire d’experts, les paramètres macropolluants, nitrates, pesticides, … constituant un risque de non atteinte du bon état écologique et du bon état chimique en 2015. Le risque global est une synthèse de l’ensemble de ces paramètres et joue le rôle de rappel à titre informatif sur le risque qu’aurait une masse d’eau à atteindre ou ne pas atteindre le bon état. Le Tableau 40 permet la lecture de cet indicateur :

Tableau 40 : Interprétation de l’indicateur « Risque global »

CODE LIBELLE -1 Risque existant 0 Doute 1 Pas de risque

N.B. : Les résultats de certaines masses d’eau pour les paramètres physico- chimiques ont été simulés avec le modèle mathématique P.E.G.AS.E. (Planification Et Gestion de l’ASsainissement des Eaux). Ce modèle réalise des simulations permettant de fournir une image globale de la qualité des rivières en fonction des apports et rejets polluants, dans des conditions hydrologiques diverses.

56 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 5.3.3. Situation des masses d’eau ➢ FRGR0335 : La Grande Sauldre depuis Vailly-sur-Sauldre jusqu’à la confluence avec la Petite Sauldre

La date échéance pour l’atteinte du bon état écologique de cette masse d’eau est 2021. Les données biologiques et physico-chimiques de cette masse d’eau sont issues de mesures pour les années étudiées. Les données sont synthétisées dans le Tableau 41 :

Tableau 41 : Données biologiques et physico-chimiques concernant la masse d’eau de la Grande Sauldre depuis Vailly-sur-Sauldre jusqu’à la confluence avec la Petite Sauldre 2011- 2012- 2010-2011 2012 2013

Etat écologique de la M.E. 4 3 3

M.E. Niveau de confiance 3 3 3 Eléments biologiques 4 3 3 Elément Morphologie (pour le très bon

TAT DE LA DE LA TAT

E état) Eléments physico-chimiques 2 3 2 généraux

YNTHESE YNTHESE Risque global -1 -1 -1 S

I.B.D. 3 3 3 I.B.G.N. 1 1 1 I.P.R. 4

NDICATEURS NDICATEURS I.B.M.R. I BIOLOGIQUES

O2 dissous 1 1 1

Taux saturation/O2 2 2 2 DBO5 1 1 1 CHIMIQUES CHIMIQUES - COD 1 4 4

PO4 3- 2 2 2

HYSICO Phosphore total 2 3 2 P NH4+ 1 1 2 - 2

NO 1 1 1

NO3- 2 2 2 T°C 1 1 1

ARAMETRES ARAMETRES pH 1 1 1 P GENERAUX Qualité : 1=Très bonne / 2=Bonne / 3=Moyenne / 4=Médiocre / 5=Mauvaise Risque global : -1 : Risque ; 1 : Respect

La station de suivi qualifie la masse d’eau au regard de la D.C.E. comme n’étant pas au bon état (classe 3 : qualité moyenne).

57 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

L’indicateur déclassant est « la biologie » avec comme paramètre déclassant l’indice biologique diatomées (I.B.D.). Les 2 autres indices macroinvertébrés (I.B.G.N.) et poisson (I.P.R.) donnent une qualité très bonne pour l’I.B.G.N. et inconnue pour l’I.P.R. Malgré l’état moyen de l’I.B.D., le suivi de la masse d’eau au regard de la D.C.E. conclut sur un bon état physico-chimique. En effet, l’indice diatomique (I.B.D.) est en général révélateur de la qualité physico- chimique de l’eau.

Les données évaluées en 2011-2012 et 2012-2013 ne fournissent pas de résultats concernant l’Indice Poisson Rivière et présentent donc un meilleur état écologique de la masse d’eau par rapport au résultat de 2010-2011. A noter que les résultats du phosphore total pour la physico-chimie se sont améliorés entre les années 2011-2012 et 2012-2013. Cependant, les résultats du NH4+ pour la physico-chimie se sont dégradés entre les années 2011-2012 et 2012-2013.

58 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ FRGR0336 : La Grande Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu’à Vailly-sur-Sauldre

La date échéance pour l’atteinte du bon état écologique de cette masse d’eau est 2027. Les données biologiques et physico-chimiques de cette masse d’eau sont issues de mesures et sont synthétisées dans le Tableau 42 :

Tableau 42 : Données biologiques et physico-chimiques concernant la masse d’eau de la Grande Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu’à Vailly-sur- Sauldre 2011- 2012- 2010-2011 2012 2013

Etat écologique de la M.E. 2 2 2

M.E. Niveau de confiance 3 3 3 Eléments biologiques 2 2 2 Elément Morphologie (pour le très bon

TAT DE LA DE LA TAT

E état) Eléments physico-chimiques 2 2 2 généraux

YNTHESE YNTHESE Risque global -1 -1 -1 S

I.B.D. 2 2 2 I.B.G.N. 1 1 1 I.P.R. 2

NDICATEURS NDICATEURS I.B.M.R. 1 I BIOLOGIQUES

O2 dissous 1 1 1

Taux saturation/O2 1 2 1 DBO5 1 1 1 CHIMIQUES CHIMIQUES - COD 2 1 2

PO4 3- 1 2 2

HYSICO Phosphore total 2 2 2 P NH4+ 1 1 1

NO2- 2 1 1

NO3- 2 2 2 T°C 1 1 1

ARAMETRES ARAMETRES pH 2 1 2 P GENERAUX Qualité : 1=Très bonne / 2=Bonne / 3=Moyenne / 4=Médiocre / 5=Mauvaise

La station de suivi qualifie la masse d’eau au regard de la D.C.E. comme étant au bon état avec un indicateur biologique et physico-chimique de bon à très bon état.

59 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ FRGR0341 : La Petite Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Grande Sauldre

La date échéance pour l’atteinte du bon état écologique de cette masse d’eau est 2021. Les données biologiques et physico-chimiques de cette masse d’eau sont issues de mesures et sont synthétisées dans le Tableau 43 :

Tableau 43 : Données biologiques et physico-chimiques concernant la masse d’eau de la Petite Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Grande Sauldre 2011- 2012- 2010-2011 2012 2013 Etat écologique de la M.E. 3 3 3 Niveau de confiance 3 3 3 Eléments biologiques 3 3 3 TAT TAT DE LA

E Elément Morphologie (pour le très bon

état)

Eléments physico-chimiques généraux 2 2 2

YNTHESE YNTHESE Risque global -1 -1 -1 S M.E.

I.B.D. 3 3 3 I.B.G.N. 1 1 1 I.P.R. 2 2 2

NDICATEURS NDICATEURS I.B.M.R. 1 I BIOLOGIQUES

O2 dissous 1 1 1

Taux saturation/O2 1 1 2 DBO5 2 1 1 CHIMIQUES CHIMIQUES - COD 1 3 4

PO4 3- 1 1 2

HYSICO Phosphore total 2 2 2 P NH4+ 1 1 1

2-

NO 1 1 1

NO3- 2 2 2 T°C 1 1 1

ARAMETRES ARAMETRES pH 1 1 1 P GENERAUX Qualité : 1=Très bonne / 2=Bonne / 3=Moyenne / 4=Médiocre / 5=Mauvaise

La station de suivi qualifie la masse d’eau au regard de la D.C.E. comme n’étant pas au bon état (classe 3 : qualité moyenne).

L’indicateur déclassant est « la biologie » avec comme paramètre déclassant l’indice biologique diatomées (I.B.D.). Les 2 autres indices macroinvertébrés (I.B.G.N.) et poisson (I.P.R.) donnent respectivement une très bonne et une bonne qualité.

60 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ FRGR0342 : La Nère et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Grande Sauldre

La date échéance pour l’atteinte du bon état écologique de cette masse d’eau est 2021. Les données biologiques et physico-chimiques de cette masse d’eau sont issues de mesures et sont synthétisées dans le Tableau 44 :

Tableau 44 : Données biologiques et physico-chimiques concernant la masse d’eau de la Nère et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Grande Sauldre

2010- 2011- 2012-

2011 2012 2013 Etat écologique de la M.E. 3 3 3 Niveau de confiance 3 3 3 Eléments biologiques 3 3 3 TAT TAT DE LA

E Elément Morphologie (pour le très bon

état)

Eléments physico-chimiques généraux 2 2 2

YNTHESE YNTHESE Risque global -1 -1 -1 S M.E.

I.B.D. 3 3 3 I.B.G.N. 1 1 1 I.P.R. 3

NDICATEURS NDICATEURS I.B.M.R. 1 I BIOLOGIQUES

O2 dissous 1 1 1

Taux saturation/O2 2 2 1 DBO5 1 1 1 CHIMIQUES CHIMIQUES - COD 2 4 4

PO4 3- 2 2 2

HYSICO Phosphore total 2 2 2 P NH4+ 1 1 1

2-

NO 2 1 1

NO3- 2 2 2 T°C 1 1 1

ARAMETRES ARAMETRES pH 1 1 1 P GENERAUX Qualité : 1=Très bonne / 2=Bonne / 3=Moyenne / 4=Médiocre / 5=Mauvaise

La station de suivi qualifie la masse d’eau au regard de la D.C.E. comme n’étant pas au bon état (classe 3 : qualité moyenne).

61 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

L’indicateur déclassant est « la biologie » avec comme paramètre déclassant l’indice biologique diatomées (I.B.D.). Parmi les 2 autres indices, l’Indice macroinvertébrés (I.B.G.N.) est en très bon état et l’Indice Poisson Rivière (I.P.R.) n’a pas été mesuré. Quant à l’I.B.G.N., les résultats sont très bons depuis les années 2010-2011. Le suivi de la masse d’eau au regard de la D.C.E. conclut sur un bon état physico-chimique. A noter que le paramètre physico-chimique Taux saturation est passé de l’état au très bon état entre 2011-2012 et 2012- 2013. Cependant, le paramètre carbone organique dissous apparait comme déclassant avec une qualité médiocre.

62 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ FRGR2210 : Le Layon et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Petite Sauldre

La date échéance pour l’atteinte du bon état écologique de cette masse d’eau est 2021. Les données biologiques et physico-chimiques de cette masse d’eau sont issues de mesures et sont synthétisées dans le Tableau 45 :

Tableau 45 : Données biologiques et physico-chimiques concernant la masse d’eau du Layon et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Petite Sauldre 2011- 2012- 2010-2011 2012 2013

Etat écologique de la M.E. 2 2

M.E. Niveau de confiance 3 3 Eléments biologiques 2 2 Elément Morphologie (pour le très bon

TAT DE LA DE LA TAT

E état) Eléments physico-chimiques 2 2 généraux

YNTHESE YNTHESE Risque global -1 -1 S

I.B.D. 1 1 I.B.G.N. 2 1 I.P.R. 2

NDICATEURS NDICATEURS I.B.M.R. 1 I BIOLOGIQUES

O2 dissous 1 1

Taux saturation/O2 1 1 DBO5 1 1 CHIMIQUES CHIMIQUES - COD 1 1

PO4 3- 1 1

HYSICO Phosphore total 1 1 P NH4+ 1 1

NO2- 1 1

NO3- 2 2 T°C 2 1

ARAMETRES ARAMETRES pH 1 1 P GENERAUX Qualité : 1=Très bonne / 2=Bonne / 3=Moyenne / 4=Médiocre / 5=Mauvaise NB : Les données sont issues de la station de référence en vigueur en 2013 : 04068483. Aujourd’hui la station de référence en vigueur est : 04463004.

La station de suivi qualifie la masse d’eau au regard de la D.C.E. comme étant en bon état (classe 2 : qualité bonne).

63 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) L’indicateur biologique est en bon état. A noter que l’indice biologique global normalisé (I.B.G.N.) est passé d’un bon état en 2011-2012 a très bons états en 2012-2013. L’indicateur physico-chimique est en bon état. L’indice température est passé d’un bon état en 2011-2012 a très bons états en 2012-2013.

64 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) ➢ FRGR2219 : L’Ionne et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Grande Sauldre

La date échéance pour l’atteinte du bon état écologique de cette masse d’eau est 2021. Les données biologiques et physico-chimiques de cette masse d’eau sont issues de modélisations (Pégase4). Les données sont synthétisées dans le Tableau 46

Tableau 46 : Données biologiques et physico-chimiques concernant la masse d’eau de l’Ionne et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Grande Sauldre 2011- 2012- 2010-2011 2012 2013 Etat écologique de la M.E. 3 3 3 Niveau de confiance 1 1 1 Eléments biologiques

TAT DE LA DE LA TAT Elément Morphologie (pour le très E M.E. bon état) Eléments physico-chimiques

YNTHESE YNTHESE généraux S Risque global -1 -1 -1

I.B.D.

I.B.G.N. S S I.P.R. NDICATEUR I

BIOLOGIQUE I.B.M.R.

O2 dissous Taux saturation/O2 DBO5 CHIMIQUES CHIMIQUES

- COD PO4 3- Phosphore total HYSICO + P NH4 GENERAUX NO2- NO3- T°C ARAMETRES ARAMETRES

P pH Qualité : 1=Très bonne / 2=Bonne / 3=Moyenne / 4=Médiocre / 5=Mauvaise

La simulation par le modèle P.E.G.A.S.E. qualifie la masse d’eau au regard de la D.C.E. comme n’étant pas au bon état (classe 3 : qualité moyenne) .

4 Planification Et Gestion de l’ASsainissement des Eaux, cf. paragraphe 5.3.2.

65 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 5.3.4. Synthèse de l’état écologique Le Tableau 47 met en évidence l’état écologique (cf. Figure 13) ainsi que le(s) paramètre(s) déclassant des masses d’eau du secteur d’étude :

Tableau 47 : Etat écologique des masses d’eau de l’aire d’étude et paramètre(s) déclassant(s)

N° DE ETAT LIMITES GEOGRAPHIQUES DE LA MASSE MASSE ECOLOGIQUE PARAMETRES DECLASSANTS D’EAU D'EAU (2013)

La Grande Sauldre depuis Vailly- FRGR0335 sur-Sauldre jusqu’à la confluence 4 I.B.D. / I.P.R avec la Petite Sauldre La Grande Sauldre et ses FRGR0336 affluents depuis la source jusqu'à 2 I.P.R Vailly-sur-Sauldre La Petite Sauldre et ses affluents FRGR0341 depuis la source jusqu'à sa 2 I.B.D. confluence avec la Grande LaSauldre Nère et ses affluents depuis la FRGR0342 source jusqu'à sa confluence 3 I.B.D. avec la Grande Sauldre Le Layon et ses affluents depuis la Manque de FRGR2210 source jusqu'à sa confluence 3 données : avec la Petite Sauldre biologie L’Ionne et ses affluents depuis la physicoManque-chimie de FRGR2219 source jusqu'à sa confluence 3 données : avec la Grande Sauldre biologie physico-chimie

Au vu de l’ancienneté des données des comparaisons ont été mené vis-à-vis de l’état des lieux 2019. L’ensemble des masses d’eau du bassin versant sont dans un état écologique moyen à l’exception de la masse d’eau FRGR0341 : La Petite Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu'à sa confluence avec la Grande qui présente un bon état.

Les actions ont pour vocations de tendre vers un bon état écologique et de maintenir les masses d’eau au bon état.

66 13 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) Evaluation de l’état hydromorphologique des cours d’eau (méthode R.E.H.) 6.1. Notion d’hydromorphologie : les compartiments Le concept de morphologie des cours d’eau correspond aux « caractéristiques physiques » des rivières, qui résultent de l’interaction entre un débit liquide (l’eau) et un débit solide (les sédiments). Cette relation a pour conséquence de modeler la forme de principales composantes physiques du cours d’eau.

Afin d’évaluer la qualité morphologique du cours d’eau et sa fonctionnalité, l’hydrosystème est divisé en 6 compartiments distincts (cf.Figure 14). Cette méthode distingue 2 compartiments dits « dynamiques » (Débit et Ligne d’eau) et 4 compartiments « physiques » (Lit mineur, Berges et ripisylve, Continuité écologique et Annexes et lit majeur) :

• Débit : évaluation des caractéristiques hydrologiques (notamment en périodes d’étiage et de hautes eaux) au regard des caractéristiques physiques du lit mineur et du champ d’expansion des crues ;

• Ligne d’eau : nature et diversité des écoulements caractérisées par leur vitesse et leur hauteur ;

• Lit mineur : partie du cours d’eau correspondant à sa portion mouillée en période normale. On considère sa diversité de forme et la composition de ses matériaux ;

• Berges et la ripisylve : qualité du boisement de bord de cours d’eau et diversité des berges (hauteur, pente…) ;

• Continuité écologique : possibilité des organismes vivants et des sédiments à effectuer leur migration.

• Annexes et lit majeur : surface d’étalement des eaux lors de crues ainsi que les bras secondaires et les zones humides connectés de façon continue ou temporaire.

68 FIGUREFIGUREN°4:ILLUSTRATIONDESCOMPARTI N°14 : ILLUSTRATION DES COMPARTIMENTS MENTSHYDROMORPHOL HYDROMORPHOLOGIQUES OGIQUES

Source:THEMAEnvironnement Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 6.2. Notion d’échelles emboitées La méthode R.E.H. réclame trois échelles emboitées d’expertises et d’analyses. Ces échelles ont chacune une fonction (cf.Figure 15) :

• l’échelle du segment : il s’agit de l’échelle de diagnostic de terrain pour l’expertise R.E.H. C’est également à cette échelle, la plus fine, qu’est réalisée la définition des actions. Les segments sont des secteurs de la masse d’eau (échelle de plusieurs centaines de mètres) définis par une homogénéité au niveau de plusieurs paramètres, à savoir :

- la pente ;

- la largeur (confluence) ;

- le type de vallée ;

- la géologie et les modifications majeures d’origine anthropique ;

- les barrages, réservoirs, lacs, étangs ;

- la transformation drastique de l’occupation des sols (urbain puis rural,…).

• l’échelle du tronçon : il s’agit de l’échelle de rendu cartographique des altérations du compartiment R.E.H. Cette échelle de travail, permet ainsi d’avoir une vision globale du degré d’altération d’une masse d’eau compartiment par compartiment et de hiérarchiser les altérations et donc les secteurs interventions. Les tronçons sont définis par des portions de cours d’eau regroupant plusieurs segments homogènes (échelle de plusieurs kilomètres) ;

• l’échelle de la masse d’eau : il s’agit de l’échelle de rendu du diagramme R.E.H. (histogramme empilé 100%). Composé d’un assemblage de plusieurs tronçons homogènes du point de vue de l’emboitement des échelles, c’est en fait à partir de la compilation des segments qu’est obtenu le graphique R.E.H., retranscrivant l’altération des compartiments à l’échelle de la masse d’eau (ce choix méthodologique permet un résultat plus précis que par l’assemblage à l’échelle du tronçon, qui réclame un lissage des résultats par une lecture à la barre des 60 %). Cette dernière échelle de travail, permet ainsi de hiérarchiser les compartiments d’une même masse d’eau entre eux, ainsi que d’avoir une échelle de restitution semblable à celle de l’état écologique.

70 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

100% 4% 5% 11% 11% 90% 16% 15% 14% 13% 8% 10% 80% 13% 13% 13% Degré 70% 19% d'altération : 21% 15% 32% 60% 28% Très fort 30% 50% 25% Fort 23% 24% Moyen 40% Faible 21% 29% 30% Très faible

20% 38% 38% 34% 33% 10% 23% 21%

0% Débit Ligne d'eau Lit mineur Berges et Continuité Annexes et lit ripisylve écologique majeur Diagramme R.E.H.

Atlas R.E.H.

Diagnostic R.E.H.

Figure 15 : Echelles d’expertise de l’hydrosystème (source : THEMA ENVIRONNEMENT)

Ainsi, l’expertise R.E.H. nécessite différentes échelles d’appréciation pour le diagnostic et l’analyse.

71 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 6.3. Notion d’altérations La qualité intrinsèque d’un habitat étant éminemment complexe à évaluer en raison de la forte variabilité naturelle d’un cours d’eau à l’autre et de la difficulté d’agglomération des paramètres, c’est le degré d’altération qui est évalué.

L’altération d’un ou plusieurs compartiments a pour conséquence de modifier le milieu de vie des organismes y résidant et de perturber les cycles biologiques et les interactions entre les communautés d’espèces.

Les perturbations induites sont de deux ordres : la diminution de la qualité des habitats entraînant la diminution de la diversité biologique.

Ainsi, le principe de la méthode du Réseau d’Evaluation des Habitats (R.E.H.) est de procéder à l’évaluation du niveau d’altération de l’hydromorphologie (réalisation d’un « négatif »), permettant par déduction d’évaluer l’habitabilité des cours d’eau. La réalisation de ce « négatif photographique » permet donc également d’évaluer la qualité de l’hydromorphologie.

Cette méthode à dire d’expert (ou expertise) est basée sur des paramètres et des filtres Ces paramètres sont expertisés par confrontation entre le milieu aquatique considéré et un référentiel.

6.3.1. Référentiel de l’expertise Ce type de diagnostic s’appuie sur les exigences des principales communautés de poissons permettant ainsi d’objectiver la notion de qualité de l’habitat (ne pouvant être évaluée que vis-à-vis d’un impact potentiel sur un fonctionnement écologique), de travailler à des niveaux cohérents au regard du fonctionnement écologique et morphodynamique du cours d’eau (en intégrant à la fois le lit mineur, la berge, la plaine alluviale et la notion de continuité écologique et sédimentaire) et de répondre aux objectifs de la D.C.E.

L’évaluation de la modification d’un état (hydromorphologique en l’occurrence) implique obligatoirement la prise en compte de références.

L’objectif de l’étude étant d’identifier les incidences des actions humaines sur l’habitat, les évaluations se feront par référence à un milieu dit « naturel », c’est- à-dire non modifié ou plutôt faiblement modifié par les activités anthropiques (situation la plus probable) et de même type écologique : c’est le très bon état écologique.

72 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) L’absence de références établies peut nécessiter d’évaluer l’état des masses d’eau selon le contexte piscicole (présenté en rappel lors de l’analyse R.E.H. de chacune des masses d’eau), la zonation piscicole des cours d’eau selon Huet (1954), et la biotypologie de Verneaux (1973) qui définit la structuration biologique du cours d’eau (poissons et invertébrés) en fonction de la température, de la dureté de l’eau, de la section mouillée à l’étiage, de la pente et de la largeur du cours d’eau. Les références utilisées selon cette typologie sont présentées dans la et Figure 16 et le Tableau 48 :

Figure 16 : Illustration des différentes classifications des cours d’eau employées

Tableau 48 : Références typologiques des masses d’eau étudiées

BIOTYPOLOGIE DE VERNEAUX ZONATION DE HUET MASSE D’EAU BIOTYPOLOGIE THEORIQUE ET CORRESPONDANCE ZONES PISCICOLES FRGR0335 ▷ B4 : Petites rivières froides FRGR0336 ▷ B5 : Rivières de pré-montagne Zone à truites, à FRGR0341 ▷ B6 : Rivières fraiches ombres, à chevesnes FRGR0342 et à barbeau ▷ B7 : Cours d’eau de plaine aux eaux FRGR2210 plus fraiches FRGR2219

73 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 6.3.2. Paramètres à expertiser 6.3.2.1. Catégories des paramètres de la méthode R.E.H. Dans le cadre d’études préalables à la définition d’un programme d’actions pluriannuel et à la signature d’un Contrat Territorial, la méthode R.E.H. a été appliquée. Les grands principes et les paramètres de cette méthode répondent à la norme NF EN 14614 – « Guide pour l’évaluation des caractéristiques hydromorphologiques des rivières » mise en vigueur le 5 janvier 2005.

De manière synthétique et illustrative, les paramètres de la méthode R.E.H.peuvent être répartis en deux catégories : les paramètres « qualitatifs » permettant une description du milieu physique et les paramètres « quantitatifs » permettant une expertise de l’altération de l’habitat. Ces paramètres permettent de hiérarchiser les altérations et de définir les secteurs d’intervention. Ainsi :

• les paramètres dit « qualitatifs » évaluent une qualité d’altérations sur 4 à 5 niveaux suivant le paramètre (nulle, faible, moyenne, forte et assec), une nature d’écoulements, de sédiments, d’essences végétales, … : c’est la description du milieu physique ;

• les paramètres dits « quantitatifs » évaluent également une qualité d’altérations mais sur 3 niveaux (faible, moyenne et forte) tout en estimant « la proportion » de cette altération par rapport au linéaire total de segment expertisé (cf. Tableau 50). Les paramètres « quantitatifs » évaluent donc une qualité mais aussi une quantité d’altération : c’est l’expertise de l’altération de l’habitat.

De plus, les paramètres « quantitatifs » agissent comme un filtre pour les paramètres « qualitatifs ». En effet, un ou plusieurs paramètres « qualitatifs » (suivant la nature du paramètre « quantitatif ») sont « conjugués » pour évaluer un paramètre « quantitatif » (jouant ainsi un rôle de filtre). Enfin, les paramètres « quantitatifs » sont également « conjugués » pour définir le degré d’altération « global retenu », pour chaque compartiment, à l’échelle du segment (cf. Figure 17) :

74 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

Figure 17 : Schématisation de la méthode d’analyse des différents types de paramètres de la méthode R.E.H. (source : THEMA ENVIRONNEMENT)

A cette méthode a été ajoutée l’analyse de paramètres complémentaires tels que la présence d’espèces envahissantes, les prélèvements, les rejets, l’étude approfondie de la continuité sédimentaire, mais aussi la franchissabilité piscicole des ouvrages hydrauliques. Ces paramètres complémentaires permettent de définir précisément la localisation, le type, et la « quantité » d’actions à prévoir.

6.3.2.2. Description des paramètres de la méthode R.E.H. L’ensemble des paramètres permettant la description du milieu physique et l’expertise de l’altération de l’habitat sont synthétisés au sein du Tableau 49 :

75 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

Tableau 49 : Paramètres « qualitatifs » et « quantitatifs » permettant l’expertise des compartiments

PARAMETRES "QUALITATIFS" : PARAMETRES "QUANTITATIFS" : COMPARTIMENT DESCRIPTION DU MILIEU PHYSIQUE EXPERTISE DE L'ALTERATION DE L'HABITAT

DEBIT Intensité des étiages Accentuation des étiages Diversité des faciès d'écoulement Elévation de la ligne d'eau, homogénéisation et réduction des vitesses de courant LIGNE D'EAU Faciès d'écoulement dominant (importance des biefs et des retenues) Sinuosité / Tressage Modification du profil en long (tracé, pente) Incision du lit Modification du profil en travers (largeur, profondeur) Granulométrie dominante (au niveau des radiers) Granulométrie secondaire (au niveau des radiers) Réduction de la granulométrie grossière LIT MINEUR Diversité de la granulométrie Stabilité du substrat Déstabilisation du substrat Accumulation de dépôts fins Colmatage du substrat Type de dépôts (dominant) Densité de la végétation aquatique Réduction de la végétation du lit Diversité / Densité des habitats des berges Uniformisation / Artificialisation des berges Diversité de la forme des berges (pente, hauteur , …) Stabilité des berges Réduction du linéaire de berges BERGES ET RIPISYLVE Continuité de la végétation de rive Densité de la ripisylve Réduction / Uniformisation de la ripisylve Diversité de la végétation de rive Rupture des écoulements Continuité des écoulements Nombre de barrages non-franchissables : H.C. < 1,2m / 1,2m < H.C. < 5m / 5m < H.C. < 10m / 10m < H.C. CONTINUITE ECOLOGIQUE Nombre de barrages franchissables : H.C. < 1,2m / 1,2m < H.C. < 5m / 5m < H.C. < 10m / 10m < H.C. Importance des obstacles sur le chevelu TRF : Accessibilité chevelu / Zone de reproduction Connectivité lit principal / Lit majeur BRO : Circulation lit principal / Annexes Abondance des bras secondaires Réduction / Altération des bras secondaires ANNEXES ET LIT MAJEUR Abondance des annexes connectées Réduction / Altération des annexes connectées Abondance des bras prairies inondées Réduction / Altération des prairies exploitables en période de crue H.C. : Hauteur de Chute TRF : Truite commune BRO : Brochet

Une illustration de l’altération des compartiments hydromorphologique, à travers la présentation de certains paramètres représentatifs, est présentée en Figure 18 :

76 FIGUREN°8:ILLUSTRATIONSDEL’ALTÉRATIONDESCOMPARTIMENTSR.E.FIGURE N°18 : ILLUSTRATIONS DE L'ALTÉRATION DES COMPARTIMENTS R.E.H. A TRAVERS H. ÀTRAVERSCERTAINSPARAMÈTRES CERTAINS PARAMÈTRES

COMPARTIMENTS“DYNAMIQUES”

Débit Ligne d’eau

Débit du cours d’eau satisfaisant Cours d’eau en assec Ecoulement diversifié Ecoulement homogène

COMPARTIMENTS“PHYSIQUES” Lit mineur Berges et ripisylve Continuité écologique Annexes et lit majeur

Passe à poisson Boire connectée Substrat type“plot”et au lit principal non colmaté “ralentisseur”

Cours d’eau Bras secondaire avec une Bras de connecté au lit bonne sinuosité contournement Berges stables et variée/végétation principal continue ayant une bonne diversité

Déversoir Bras secondaire Colmatage Ripisylve à nu impactant remblayé et du substrat rendant les berges sur la continuité déconnecté instables écologique du lit principal

Peupleraie en bord Remblai impactant Embâcle Erosion de de cours d’eau sur la continuité problématique berge étendue impactant écologique la ressource et les zones humides

Source : THEMA Environnement Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL) 6.3.2.3. Les paramètres complémentaires En plus de l’expertise des nombreux paramètres de la méthode R.E.H., des éléments complémentaires nécessaires à la création du programme d’actions ont été diagnostiqués :

• les zones d’affouillement de berge (érosion) ;

• les zones de piétinement du bétail ;

• les protections de berges sauvages ;

• les abreuvoirs sauvages

• les atterrissements ;

• les embâcles ;

• les annexes hydrauliques de type source, frayère et zone humide ;

• la nature des points de prélèvements (A.E.P., pompage agricole et domestique, …) ;

• la nature des points de rejet (eaux pluviales, drainage, eaux usées...) ;

• la nature et la qualité de la ripisylve ;

• les espèces envahissantes végétales et animales ;

• l’occupation des sols ;

• la nature, l’état et les caractéristiques des ouvrages hydrauliques et autres obstacles à la continuité écologique (cf. Atlas des ouvrages hydrauliques). Les typologies d’ouvrages diagnostiqués sont nombreuses et variées. La Figure 19 illustre une partie de cette typologie :

78 Syndicat Mixte de Renaturation des Sauldres et leurs Affluents (SYRSA) DOSSIER D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE AU TITRE DE L’ARTICLE L.181-1 ET SUIVANT DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (VALANT DECLARATION D’INTERET GENERAL)

Vannes levante Clapet s

Déverso Radier ir

Barrage en Seuil enrocheme béton nt

Barrage à Busage aiguilles

Barrage Gué sauvage

Figure 19 : Exemples de différentes typologies d’ouvrages rencontrées

79