SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
ETUDE D'IMPACT
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Méthodologie d’évaluation de l’étude d’impact et de l’état initial des installations
Dans le cadre de la procédure de l’autorisation environnementale décrite à l’article R122-5 du Code de l’environnement, il est désormais opéré une description aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement, dénommée “ scénario de référence”, et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet ainsi qu'un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles.
L’étude d’impact est donc décomposée en 3 parties principales comprenant :
> l’analyse de l’état actuel (scénario de référence), > l’analyse des impacts liés aux installations en fonctionnement > et l’évaluation probable de l’environnement en l’absence de projet.
L’analyse environnementale concernant l’état actuel de l’environnement local et l’étude d’impact des installations ont été réalisée selon des éléments méthodologiques ci-dessous.
Les études ont été menées pour chacun des différents milieux environnementaux à l’état actuel et à l’état projeté afin de pouvoir établir un comparatif quantitatif ou à défaut qualitatif entre les deux situations. Les analyses sont basées sur des données documentaires validées et/ou sur des résultats de mesures réalisées dans des conditions normalisées.
Les différentes informations sont en général synthétisées dans l’étude afin d’avoir une lecture aisée, les documents complets étant renvoyés en annexe lorsque cela est nécessaire ou référencés.
Les éléments méthodologiques ayant servi à la réalisation des études sont synthétisés ci dessous :
Intégration paysagère à l’échelle locale :
• Investigation de terrain et identification des enjeux locaux (photographies aériennes et terrestres) • Données DREAL Rhône Alpes : Les 7 familles des Paysages en Rhône Alpes
Patrimoine locaux et milieux naturels
• Données Dreal Rhône Alpes : fiche communale synthétique permettant de recenser l’ensemble des ressources patrimoniales et naturelles à l’échelle locale
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• Données du conseil général relatives aux corridors biologiques et aux espaces naturels sensibles.
Géologie et hydrogéologie et état des sols
• Données cartographiques du BRGM (carte 1/50000). • Inventaire des puits de la banque du sous sols et données des coupes lithologiques locales. • Synthèse hydrogéologique départementale éditée par le Conseil Général.
Hydrologie – Qualité des cours d’eau
• Etude hydrologiques réalisées dans le cadre du PPRi Isère amont. • Rapports d’étude concernant les torrents et chantournes du Grésivaudan (LETH Cemagref) • Banque de donnée Hydro. • Données relative à la qualité des eaux collectées auprès de l’agence de l’Eau RRMC, données de bassin
Climatologie – Qualité de l’air
• Fiche de données climatologique départementale de Météo France • Rose des vents Météo France • Résultats de la surveillance de la qualité de l’air mesurée par l’Ascoparg et études locales spécifiques avec leurs moyens mobiles. • Résultats des mesures de surveillance à l’émission.
Nuisances sonores et transports
L’évaluation du contexte sonore est basée sur des mesures réalisées par des organismes spécialisés et par les observations sur site en période de fonctionnement des installations notamment
• Résultats des campagnes d’analyses antérieures • Réalisation de mesures complémentaires en vue d’établir l’état actuel servant d’état initial pour le projet. • Données relatives aux transports (source conseil général et commune)
Risques sanitaires pour la population
L’analyse des risques sanitaires repose sur la connaissance des polluants émis par les installations et la connaissance des milieux et populations potentiellement exposés.
• Caractérisation des émissions des installations et identification individuelle des substances potentiellement dangereuses. Recherche des valeurs toxicologiques de référence sur les banques de données internationales et de l’Inéris. Données toxicologiques de l’INRS. • Analyse socio-démographique des populations dans l’environnement du site. • Identification des milieux récepteurs et de leur sensibilité. • Analyse des risques sanitaires selon le guide méthodologique de l’InVS et l’Ineris.
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Environnement urbain, économique et industriel du site
• Documents d’urbanisme et de planification édités par les collectivités locales (PLU, PPRnP, PPRi, PPRT, SCoT….). • Environnement industriel : base des installations classées, cartographie des risques sur fiches communales, DREAL. • Transport de matières dangereuses : informations recueillies auprès des services de la commune ou au travers du DICRIM lorsqu’ils ont établis. • Données sur la population : données INSEE et données communale. • Identification des établissements recevant du public : données communales.
Les informations concernant la localisation du projet, le descriptif des activités, la nature es principaux impacts ont été détaillées dans le chapitre I du dossier.
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I. Analyse de l'état actuel du site et de son environnement.
I.1. Description générale de l'environnement
I.1.1. Localisation géographique
Le site est établi sur la commune de Saint Victor de Morestel (Isère, 38). La commune compte actuellement 1130 habitants et appartient à la Communauté d'Agglomération du Pays des Couleurs (19 communes regroupant 34 000 habitants environ). Elle est limitrophe des communes Creys Mépieu au Nord, Arandon et Passins à l'Ouest, Morestel et Le Bouchage au Sud et Brangues à l’Est. Coté Nord-Est la commune est longée par le Rhône et le département de l’Ain. Le territoire communal s'étend sur 1313 ha, le centre village étant localisée dans la partie Sud-Est du territoire.
L'altitude de la commune varie de 270 m NGF sur les collines à 210 m environ au niveau des berges du Rhône. L’altitude du site de Sorexto est de l’ordre de 240 m NGF.
Les coordonnées Lambert II étendue du site, pour l’entrée du bâtiment usine, sont en mètres:
X: 855170,6 et Y: 2040 544,3
I.1.2. L'environnement local
La commune de Saint Victor de Morestel se situe dans la partie Nord Est du département de l’Isère, dans un contexte rural, à faible urbanisation.
D'un point de vue du contexte géographique, la commune se situe dans un ensemble de petites collines et plaines issues de formations calcaires du secondaire d’âge jurassique. La commune est proche du Rhône qui s’écoule au Nord et qui constitue la limite départementale avec l’Ain. Les paysages se caractérisent par des alternances de secteurs boisés et de secteurs agricoles et par de nombreux étangs alimentés par les eaux superficielles.
En terme d'aménagements urbains, la commune se caractérise par une croissance de l'habitat individuel au niveau du centre village du fait de la pression foncière. Les zones à vocation agricole ou naturelles conservent néanmoins une très faible densité d’habitations. Il n’y a pas de grands axes urbains à proximité, l’autoroute A43 Lyon Chambéry étant distante d’une douzaine de km au sud de la commune. Il est rappelé que la commune est située à un peu moins de 10 km de la centrale de Creys Malville dont le réacteur nucléaire est en cours de démantèlement.
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Le secteur est également caractérisé par la présence de zones naturelles protégées couvrant une partie importante des territoires jusqu’aux berges du Rhône (voir plus loin la description des zones naturelles).
Dans le cadre de son plan local d’urbanisme (PLU), la commune a défini le zonage et le règlement d’aménagement propre à chaque secteur. La zone d’implantation du site est classé en zone UI (usage industriel) et dispose d’un règlement d’aménagement.
(Cf. Annexe A3: Documents d'Urbanisme )
- Populations locales
La commune compte 1127 habitants (2015) répartis en majorité au niveau du centre village essentiellement en habitats individuels. Saint Victor de Morestel fait partie de la Communauté de Communes du Pays des Couleurs qui compte environ 34000 habitants. Les principales zones d’activités sont réparties sur le territoire intercommunal sous forme de petites unités dans les divers villages.
L’environnement du site
Le site de Sorexto est implanté sur la zone d’activités du Nizeray à environ 1,5 km au Nord Ouest du centre village. Le site est accessible uniquement par la route départementale D16c qui permet de rejoindre Creys Mépieu ou Arandon depuis Saint Victor.
La petite zone d’activités comprend, en plus de Sorexto, une scierie voisine du site coté Ouest et l’entreprise Optimag (agencement de lieux de vente), voisine coté Est.
Dans un périmètre de 300 mètres, il est identifié quelques habitats de façon dispersée, les deux maisons les plus proches du site étant implantées à l’angle Nord-Est à une cinquantaine de mètres. Les quelques habitats au Sud et Sud Est sont distants d’au moins 100 mètres.
Il est noter que le site est implanté en bordure immédiate d’un périmètre de zone Natura 2000. La limite Nord du site est concernée par cette proximité. La parcelle référencée C991 acquise auprès de la Mairie par la SCI PSV en 2017 est comprise dans le périmètre de Natura 2000. A noter que cette parcelle était limitrophe de la zone de décharge sauvage (voir historique du site ci après).
Jusqu’à fin 2010, l’accès aux deux parcelles habitées au Nord Est s’opérait par la voirie séparant le site Sorexto de la scierie. Afin de faciliter cet accès et d’améliorer la sécurité, la communauté de communes a construit une nouvelle voie d’accès aux habitats à l’Est du site et a cédé la voirie condamnée à Sorexto. Cette voirie est donc désormais privative.
L'environnement local du site et sa situation au sein de la commune sont visualisés sur la photographie aérienne présentée page suivante.
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Photographie aérienne du site dans son environnement
La photographie est issue du site Geoportail de l’IGN et date d’avant l’imperméabilisation de la plateforme de stockage des matières première (2015). La nouvelle voirie a été ajoutée par photo montage par l’IGN. Les cercles bleus identifient les deux habitats proches au Nord Est.
Site de Sorexto
Les habitats proches au Nord Est et la scierie voisine sont facilement identifiables. Les secteurs boisés sont des zones de relief. La proximité directe du site est occupée par des activités industrielles, des zones agricoles et 2 parcelles d’habitation, les implantations sont les suivantes:
Au Sud: route départementale D16c puis parcelle comprenant les bureaux de Sorexto Au-delà terrains agricoles avec 1 ferme à plus de 100 m.
A l’Est: Voie longeant le site permettant l’accès aux 2 maisons voisines au Nord est. Au-delà de la voirie, des terrains agricoles.
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Au Nord Est: voirie de desserte longeant le site (rue de la Croix), deux parcelles habitées, puis espaces boisés et terrains agricoles.
Au Nord coté Ouest : secteur comprenant des parcelles agricoles et des parcelles boisées, chemin de desserte conduisant à un étang (rue de la Croix).
A l’Ouest: en partie Sud du site, scierie Mermet en activité. Entre la scierie et la parcelle en location, parcelle C987 réservée pour une extension de la scierie (zone Ui). Au-delà terrains à usage actuel agricole réservés pour une extension de la zone d’activités.
Nota sur la parcelle C987 – C988 (ancienne C-6):
D’après les informations recueillies auprès de la mairie de Saint Victor de Morestel et des vues aériennes historiques, il s’agit d’une parcelle qui a servi durant plusieurs années de décharge publique. Elle a ensuite été fermée, une couverture de terre ayant été mise en place sur l’ensemble de la parcelle qui est restée en l’état. Aucune étude diagnostic ou de remise en état n’a été réalisée sur cette parcelle suite à sa fermeture. Fin 2015, 3 sondages ont été opérés sur la parcelle C988 afin de caractériser les sols avant imperméabilisation pour l’usage de Sorexto (voir résultats au paragraphe II.4. du chapitre I). Aucune donnée n’est disponible sur la qualité des eaux de ruissellement collectées par le fossé à l’aval.
- Etablissements recevant du public (ERP)
Il n’est pas recensé d'établissement recevant du public dans un périmètre de 300 m, les équipements en centre village sont distants de plus de 1 km du site.
- Implantations industrielles locales
Hormis la scierie Mermet sur la parcelle voisine, il n’est pas recensé d’autre implantation industrielle à proximité. L’activité Optimag exercée sur la parcelle voisine au Sud Est a cessée et cette parcelle a fait l’objet d’un rachat par Sorexto en mai 2017.
(Cf. plan cadastral en annexe)
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I.1.3.Synthèse historique concernant l’environnement local et le site
Cette synthèse est opérée sur la base des photographies aériennes anciennes disponibles sur le secteur et des témoignages recueillis auprès de l’exploitant. Le secteur d’implantation du site est représentée en pointillée orange. Année 1954
Années 1939, 1954 1963 : usage agricole uniquement sur le secteur, il est noté que la zone de décharge est probablement déjà utilisée dès 1939
Année 1954
Année 1963
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Année 1970 : absence d’activité sur la zone, le secteur de la décharge est utilisé et n’est pas à usage agricole.
Année 1977 : début d’activité sur le site Sorexto et la scierie voisine (entre 1971 et 1976 pour Sorexto sous le nom Degame)
Année 1987 : extension des activités, décharge toujours en service. Terrassement en vue de la construction du bâtiment actuel sur site Sorexto
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Année 1993 : bâtiment actuel et bâtiment de bureaux construit. Plateforme de stockage des produits finis a été imperméabilisée. Cette configuration du site sera stable jusqu’en 2009. La décharge apparait toujours opérationnelle jusque dans les années 2003- 2004
Année 2009 : la voie de desserte coté est a été créée en bordure de site. La scierie Mermet a édifié des auvents de stockage. La décharge a été remblayée.
L’examen des photographies aériennes sur plus de 50 ans montre qu’hormis les évolutions associées aux activités de Sorexto et Mermet l’environnement proche du site n’a pas évolué. Les terrains à usage agricole sont restés en exploitation. Il n’est pas noté de variation significative de l’emprise de la forêt.
Il n’a jamais été nécessaire de réaliser des opérations de défrichement sur le site.
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I.2. Documents d’urbanisme et de planification
• La commune de Saint Victor de Morestel dispose d’un Plan Local d’Urbanisme approuvé. Le site de Sorexto et la zone d’activités du Nizeray sont en zone UI. Les bâtiments respectent les prescriptions applicables à ce secteur au moment de la construction. (Voir en annexe A3: règlement du PLU zone UI).
• A l’échelle départementale, la commune et la Communauté de communes du Pays des Couleurs sont intégrées au SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné qui regroupe 3 cantons et qui est géré par le Symbord. La zone d’activités du site y est intégrée en tant qu’espace devant rester à vocation économique et industrielle. A ce titre, le projet de construction des hangars est en accord avec les orientations du SCoT.
• Au niveau régional, la commune n’est pas dans une Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) qui donne également des orientations cadre. La commune est en dehors de la DTA Alpes Nord.
• Le département dispose d’un plan départemental d’élimination et de gestion de déchets ménagers et assimilées. Conformément à ce plan, Sorexto assure la gestion de ses déchets industriels en privilégiant le tri à la source et fait appel à des prestataires et des filières agréées pour leur valorisation et leur élimination.
• La commune de Saint Victor de Morestel n’est pas comprise dans un périmètre de Plan de protection de l’atmosphère (PPA) et n’est pas concernée par un plan local particulier.
• Le site et son emprise ne sont pas concernés par le schéma départemental des carrières de l’Isère.
• La commune est concernée par un plan de protection de l’atmosphère (PPA).
• La commune n’est concernée par la loi montagne.
• La commune n’appartient pas à une zone de développement éolien.
• La commune de Saint Victor de Morestel n’appartient pas à un périmètre d’Appellation d’Origine Protégée ( ex AOC).
• Il n’est pas répertorié de servitude d’utilité publique inscrite au PLU concernant le secteur de la zone industrielle et du site.
• Le projet n’a jamais nécessité de demande d’autorisation de défrichement,
(Cf. Annexes A3 et A5: Fiche communale synthétique et documents PLU ).
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I.3. Transports et voies de communication
I.3.1. Routes
La commune de Saint Victor de Morestel est desservie par un réseau de routes départementales permettant de rejoindre facilement les grands axes régionaux et notamment l’autoroute A43 Lyon Chambéry à moins de 12 km. L’axe RD1075 (ex RN75) dessert Morestel et est distant de quelques kilomètres du site.
Le site de Sorexto est implanté le long de la route départementale D16c qui permet un accès aisé à Morestel puis à l’autoroute, et au centre village de Saint Victor de Morestel. L’accès au site s’opère uniquement par l’entrée principale sur cette voie départementale.
I.3.2. Autres voies de communication
Il n’y a pas de voie de chemin de fer desservant la commune.
Au niveau du Rhône, le fleuve n’est pas utilisé pour des usages industriels.
Le site n’est pas à proximité d’aéroport. Les infrastructures aéroportuaires les plus proches sont celles de Lyon Saint Exupéry et de Chambéry-Voglans.
I.4. Patrimoine local et milieux naturels
I.4.1. Patrimoine
Il n'est recensé aucun site classé ou inscrit au niveau de la commune de Saint Victor de Morestel. Il n’y a pas de monument ou édifice présentant une valeur patrimoniale particulière. Sorexto n’est pas dans un périmètre de site inscrit.
(Cf. Annexe A4 : Données relatives au patrimoine local ; Source: Dreal Rhône Alpes)
I.4.2. Faune et flore
Concernant la faune et la flore, il est répertorié de nombreuses espèces au niveau des zones protégées notamment des espèces animales en rapport avec les zones humides. La proximité de la vallée du Rhône constitue également un milieu favorable pour la faune et la flore aquatique.
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Concernant la flore, il n'est pas répertorié d'espèces spécifiques au milieu. On retrouvera le détail des principales variétés dans les descriptifs des caractéristiques des ZNIEFF listées au paragraphe ci-dessous.
Le territoire communal est concerné par de nombreux zonages de protection réglementaire qui sont détaillés ci-dessous.
I.4.3. Zones Naturelles et patrimoine naturel
La commune est concernée par 2 ZNIEFF de type 2 (échelle régionale) et 1 ZNIEFF de type 1 (échelle locale). Il est à noter que le site de Sorexto n'est pas compris dans un périmètre de ZNIEFF 1. Les zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique concernant le territoire communal sont :
- ZNIEFF de type 2 0123 Iles du haut-Rhône (surface : 4 399 hectares) 3802 Isle Crémieu et basses-terres (surface : 55 163 hectares)
ZNIEFF de type 1:
38020029 Etang du Chêne et de Frignon (surface : 81 hectares) 38020074 Les Mares de Jucle (surface : 4 hectares) 38020086 Pelouse sèche du Four (surface : 2 hectares) 38020107 Rivière de la Save et zones humides associées (surface : 896 hectares) 38020110 Etang de la Gorge, lande Buclay, les Léchères et étang de Beauve (surface : 341 hectares) 38020131 Pelouses sèches du Clos Berche (surface : 2 hectares) 38020135 Prairie humide de la Talonnière (surface : 20 hectares)
La zone la plus proche est celle référencée 38020110 Il s’agit d’une zone composée d’étangs, de marais, de mares à proximité de pelouses sèches, de dunes continentales et de bois. La juxtaposition de tous ces milieux compose un écosystème riche et très diversifié. On y trouve des espèces typiques des milieux humides comme la Cistude d’Europe ou la Rainette verte, aux côtés d'autres inféodées aux milieux secs comme le Bruant proyer ou l’Alouette lulu. Cette diversité contribue à en faire l'un des sites possédant le plus d’espèces protégées en Isle Crémieu.
Le site est également proche de zones de pelouses sèches typiques de la région et pouvant abritées des espèces végétales spécifiques.
La localisation et les caractéristiques détaillées de ces ZNIEFF sont présentées en annexe.
(Cf. Annexe A4 : Données relatives au patrimoine local et aux ZNIEFF)
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- Inventaire des zones humides
La commune est concernée par plusieurs zones humides référencées. La zone (30RH0130) dite de l’Etang de Beauve est la zone la plus proche du site et est à l’aval hydraulique via le fossé drainant collectant les eaux pluviales du site et de la zone d’activité.
Les zones humides locales contribuent beaucoup à la régulation hydrologique et à la recharge des nappes phréatiques, elles sont également un facteur d’épuration important concernant la matière en suspension et la charge organique.
- Inventaire des tourbières
Le territoire communal n’est pas concerné par des sites inventoriés comme tourbière. Les communes voisines de Creys Mépieu, Arandon et Morestel comprennent des sites répertoriés. (Cf. Annexe A4 : cartographie locale des tourbières)
- Zone Natura 2000
La commune est concernée par la zone Natura 2000 de l’Isle Cremieu (ref. FR8201727) qui est classé en ZIC (Zone d’Importance Communautaire). Ce site couvrant la région dénommée « plateau de Crémieu » est classé pour sa diversité et la richesse de ses milieux naturels variés, proches les uns des autres, composant ainsi un ensemble spécifique notamment du point de vue faunistique et floristique. Le milieu aquatique est également riche avec de nombreux étangs et marais et des zones humides qui hébergent une faune et une flore typique.
Le site n’est pas compris dans le périmètre de la zone Natura 2000 mais se trouve juste à la limite par sa face Nord, à l’exception de la petite parcelle triangulaire identifiée C991 qui a été acquise à la commune en 2017. Il est rappelé que la parcelle est classée en zone UI au niveau du PLU. Dans le cadre de l’aménagement du site, la parcelle 988 et 991 ont été imperméabilisée afin d’assurer l’exploitation et de permettre la collecte et le traitement des eaux pluviales. Cette imperméabilisation assure également une protection contre les risques de lixiviation au droit de la parcelle 988 (et éventuellement 991) ce qui constitue une mesure de prévention pour la zone Natura 2000 voisine et à l’aval hydraulique.
Le fossé drainant longeant le site coté Nord Ouest et collectant les eaux pluviales du secteur s’écoule vers l’étang situé à l’aval hydraulique.
L’extrait de plan de la page suivante permet de localiser l’emprise du site par rapport à la zone Natura 2000. La cartographie entière de la zone Natura 2000 Isle Cremieu et les éléments descriptifs sont joints en annexe.
La superficie concernée par l’emprise Sorexto sur la zone représente environ 860 m² soit moins de 0,0001 % de la zone Natura 2000 (136255 ha). Cet aménagement contribue également à la
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protection de la zone en assurant une imperméabilisation qui limite les risques de lixiviation au droit de l’ancienne décharge.
Visualisation du périmètre Natura 2000 en jaune et de l’emprise du site Sorexto (rouge)
Les secteurs verdartes dans l’emprise Natura 2000 correspondent à des périmètres classés en ZNIEFF.
La zone Natura 2000 couvre un large secteur entre Crémieu et les bords du Rhône. La zone est fortement morcelée.
Les principaux critères ayant conduit à son classement sont ceux déjà évoqués précédemment concernant la diversité des habitats naturels présents (marais, pelouses sèches, forêts alluviales, formations calcaires, forêts de pentes…).
Parmi les caractéristiques de l’ensemble de la zone, il convient de souligner :
- 23 habitats d’intérêt communautaires dont 7 sont classés comme prioritaire. - 34 espèces citées à l’annexe II de la directive habitats comprenant 13 espèces d’invertébrés et 12 espèces de mammifères. - Il est décompté 19 espèces de chauve-souris dont 9 sont d’intérêt communautaire. (Le Petit Murin a été répertorié dans la grotte de la Fuza ainsi que le Grand murin, le rhinolophe euryale, le Barbastelle, le Vespertillon à oreilles échancrées).
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En terme d’espèces présentes sur la zone et présentant un intérêt particulier, il est référencé les espèces animales suivantes:
• La libellule Leucorrhine à gros thorax • Le triton crêté (espèce en régression) • La cistude d’Europe (constitue les principales populations en Rhône Alpes) • La loutre d’Europe
Les espèces végétales particulières:
• L’Ache rampante (plante rarissime présente uniquement en 2 stations en Rhône Alpes) • La Caldésie à feuilles de Parnassie (intérêt communautaire, seule station en Rhône Alpes avec la plaine du Forez en Loire)
(Voir à ce sujet les fiches descriptives complètes de la zone Natura 2000 en annexe A4).
A noter que les observations de terrain réalisées dans l’environnement proche du site n’ont pas mis en évidence la présence d’espèces végétales ou animales particulières ou d’habitat spécifique. L’occupation du secteur par des activités économiques et agricoles et la présence d’habitats à proximité limitent probablement la présence des espèces naturelles potentielles.
Sensibilité et vulnérabilité des zones naturelles locales :
La vulnérabilité des zones naturelles est associée principalement à la déprise agricole (notamment pour les pelouses sèches), la fragmentation des habitats par les infrastructures de transports créant des barrières et l’étalement urbain.
La sensibilité de ces zones est liée essentiellement à la conservation de ces habitats et zones privilégiées et donc au maintien d’espaces à faible densité en terme d’implantation industrielle et d’habitats. Il convient également pour ces zones de veiller aux impacts indirects de l’activité humaine en matière de qualité de l’eau notamment (risques d’effets indirects via des installations à l’amont hydraulique d’une zone protégée).
A l’échelle locale, l’absence de source d’émission atmosphérique importante et de grandes voies de communication, limite les risques d’impact liés à la qualité de l’air ou à des retombées atmosphériques.
Par rapport aux activités pratiquées localement et plus spécialement celles de Sorexto, la sensibilité de la zone Natura 2000 est liée principalement à l’eau dans la mesure où le site est à l’amont hydraulique de la zone. Le site de Sorexto ne générant quasiment pas d’émission atmosphérique, il n’y a pas lieu de considérer de risque de retombée.
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La commune n’est pas concernée par d’autres zones de protection telles que:
- Zone humide convention Ramsar - ZICO : zone d’intérêt communautaire pour les oiseaux - Inventaire des Parcs et Jardins - Appartenance à un parc naturel régional ou national - Arrêté de protection des biotopes
(Cf. Annexe A4 : Fiche communale Dreal pour la commune de Saint Victor de Morestel)
I.4.4. Gestion de l’eau et des milieux
Concernant les mesures réglementaires liées à l’eau et aux milieux aquatiques, la commune n’est pas dans un périmètre de :
- SAGE (cf. www.gesteau.eaufrance.fr/sage/) - Contrat de rivière (cf. www.gesteau.eaufrance.fr) - Zone vulnérable aux nitrates (la commune n’est pas concernée par le zonage défini par l’arrêté du 28 juin 2007, les communes voisines d’Arandon et de Creys Mépieu étant concernées) - Zone sensible à l’eutrophisation
Le SDAGE définit à l’échelle du bassin les grandes orientations en matière de gestion des milieux.
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I.5. Contexte géologique et hydrogéologique I.5.1. Géologie
La partie Nord et Ouest de la commune de Saint Victor de Morestel est composée de calcaires du secondaire d’âge jurassique supérieur formant des mamelons et des buttes typiques de la région et figurant en bleu. Les parties de plaines avoisinantes et les cuvettes sont formées d’alluvions récents ou de formations glaciaires pouvant atteindre de fortes épaisseurs (jaune pale).
Le site est implanté sur des alluvions récents notés FGy5,0 recouverts d'une couche de terre végétale sur une hauteur de l’ordre de 0.5 à 1 m.
Site de Sorexto
(Extrait de la carte géologique 1/50000 – BRGM)
I.5.2. Hydrogéologie
Le contexte hydrogéologique local est fortement lié à la géologie. Les cuvettes et plaines sont composées d’alluvions sableuses et caillouteuses propices à la formation de nappes. Le socle calcaire marneux de ces zones isole la surface du calcaire sous-jacent favorisant ainsi la formation de nappes superficielles alimentées par les eaux de pluie et collectées par les petits bassins versants.
Ces données sont étayées par la description d’un ancien puits destiné à l’alimentation en eau potable à environ 500 m du site coté sud.
En termes de ressource, les quantités disponibles localement sont considérées relativement abondantes et potentiellement exploitables. En terme de qualité, l'aquifère présente des bonnes caractéristiques bactériologiques permettant d’envisager son usage pour l’alimentation en eau potable. A titre d’exemple, le niveau de la nappe mesuré au niveau du puits du site oscille entre 2 et 3 m de profondeur avec peu de variation.
Il n’y pas de prélèvement à destination d’un usage en eau potable à proximité du site qui n’est pas dans un périmètre de protection.
Prélèvements agricoles: il existe des forages privés destinés à l'irrigation et à l’arrosage.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 71 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
I.6. Qualité et pollution des eaux
I.6.1. Contexte hydrologique
Le contexte hydrologique est celui des formations calcaires de l’Isle Cremieu surplombant la vallée de Morestel au Sud et la vallée du Rhône coté Nord. Compte tenu de la topographie locale, il n’y a pas de rivière importante collectant un large bassin versant mais un ensemble de ruisseaux et d’étangs s’écoulant globalement vers le Rhône.
Au niveau local, les eaux sont globalement collectées par le ruisseau de Beauve qui prend sa source au niveau du hameau de Daleygnieu, puis forme le ruisseau de Reynieu au niveau de la commune de Brangues. Il se déverse dans le Rhône au niveau du pont suspendu, au lieu dit le Port de Groslée.
Le fossé communal longeant le site se déverse dans un petit étang situé au Nord du site (≈300 m) qui alimente ensuite l’étang de Beauve via le ruisseau de Beauve. Ce petit étang est régulé par une sur-verse aménagée permettant de le conserver en eau en permanence. (Voir tracé des fossés et ruisseau sur le plan cadastral et fond de carte IGN en annexe)
Vue de l’étang collectant les eaux du site depuis son l’exutoire
I.6.2. Caractéristiques et qualité des eaux
Il n’y a aucune donnée disponible concernant la qualité des eaux sur le ruisseau de Beauve ou de Reynieu.
Une station de surveillance est opérationnelle sur le Rhône à Brangues au niveau de la confluence avec le ruisseau de Reynieu. Elle donne des informations partielles sur la qualité des eaux du Rhône.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 72 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Synthèse de la qualité des eaux en 2016 pour le Rhône à Brangues
Paramètre d’état Rhône à Brangues Etat écologique Qualité Bilan oxygène Très Bonne Température Très Bonne Nutriments N Bonne Nutriments P Très Bonne Acidification Bonne Polluants spécifiques Bonne Poissons Moyen Etat écologique Moyen Etat chimique Bonne
Les paramètres salinité, invertébrés benthiques, diatomées, hydromorphologie, potentiel écologique ne sont pas renseignés.
Alimentation en eau potable
L'alimentation en eau potable de la commune est effectuée notamment à partir du captage de Brangues.
Il est à noter qu'afin de prévenir les risques de défaut d'alimentation le réseau d'adduction est maillé avec les réseaux voisins.
I.7. Données climatiques
Il n'y a pas de station météorologique sur la commune de Saint Victor de Morestel. Les relevés de Météo France permettent d'établir les moyennes en matière de précipitations et de températures à l'échelle de l'agglomération sur les 30 dernières années. Ces données sont représentatives de la situation météorologique et sont présentées ci dessous:
Globalement les données météorologiques sont représentatives d’une localisation en plaine dans une zone de type sub-continentale sans événement climatique particulier. Les données moyennes pour l’Isère en région de plaine sont illustrées par le tableau suivant :
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 73 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Précipitations moyennes en mm
Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec Total
65 61 75 86 99 87 64 65 106 103 84 62 957
Nombre de jours/an avec précipitations > 1 mm : 109 j ; > 10 mm : 29,7 j
Températures moyennes en °C
Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec Moy
2,3 3,9 6,6 9,1 13,8 17,0 19,9 19,8 16,1 11,7 6,1 3,4 10,8
T°C maximum: 39,5 (13/08/2003) T°C minimum: - 27,1 (03/01/1971)
Nombre de jours de neige au sol : ≈ 10/an Nombre de jours de brouillard : 25 j/an
Nombre de jours d’orages : ≈ 30j/an Vitesse du vent moyennée sur 10 mn : 3 m/s
Vents:
La rose des vents calculée selon des données météorologiques locales pour la commune de Saint Victor de Morestel est présentée ci-dessous et met en évidence des vents dominants de Nord Nord Ouest et Est Sud Est.
Rose des vents pour Saint Victor de Morestel calculée par Meteoblue
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 74 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
I.8. Qualité et pollution de l'air
La situation géographique de Saint-Victor de Morestel à l’écart des grands axes de circulation et de sources d’émission industrielle importante contribue à maintenir une bonne qualité de l’air à l’échelle locale.
Le réseau d’Atmo Rhône Alpes donne des informations pour la station de Bourgoin-Jallieu qui est la plus proche de Saint-Victor de Morestel mais qui n’est pas très représentative pour le site du fait du contexte urbain.
Les valeurs moyennes pour 2016 à la station de Bourgoin-Jallieu sont les suivantes :
Polluant Valeurs moyennes Valeurs cible et objectifs de qualité
3 3 Monoxyde azote (NO) 6 µg/m NOx : 30 µg/m (objectif qualité air : 30 µg/m3)
3 3 Oxydes d'azote (NO2) 16 µg/m 40 µg/m
Particules PM10 19 µg/m3 40 µg/m3
Ozone 42 µg/m3 120 µg/m3/8h moins de 25j/an
Même si les résultats des observations ne couvrent que peu de paramètres, la qualité de l'air peut néanmoins être qualifiée de correcte compte tenu des résultats obtenus. Les tendances des dernières années montrent une disparition progressive du plomb, une baisse régulière des oxydes de soufre et
du monoxyde de carbone. Les taux de NO2 et de poussières sont relativement stables, les niveaux d'ozone sont variables suivant les conditions atmosphériques.
Odeurs
Il n'est pas noté de problématique d'odeurs chronique à proximité du site. Le site en fonctionnement n’est pas générateur d’odeurs.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 75 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
I.9. Nuisances sonores et vibrations
I.9.1 Sources de nuisances actuelles
Les sources de nuisances sonores actuelles au niveau local sont constituées principalement par le trafic routier et par le fonctionnement des quelques sites industriels. Au niveau de la zone d’activités, il est perçu essentiellement les bruits des installations de ventilation ou d’extraction et les travaux en extérieur (engins de manutention, camion…).
Au niveau du site Sorexto, les principales sources sont liées principalement au fonctionnement des engins sur les plateformes extérieures et dans une mesure moindre aux installations en intérieur. Il est à noter que les activités de la scierie Mermet voisine sont également nettement perceptibles
Afin d'établir un état des lieux des niveaux sonores autour du site dans le cadre du dossier initial, il avait été effectué une campagne de mesures de contrôle en plusieurs points situés en périphérie de propriété durant la période diurne. Il est rappelé qu’il n’y aucune activité la nuit. Les évolutions sur site visant à limiter les nuisances sonores (équipements électriques, merlons périphériques et projet de construction de hangar), l’impact acoustique des installations Sorexto s’améliore progressivement. Une campagne de mesures est prévue à la suite des aménagements sur le site (voir mesures de bruit en annexe A6).
I.9.2. Zones à émergence réglementée
Les zones à émergence réglementée à proximité du site sont liées à la présence de deux habitats existants situés au Nord Est des limites de propriétés. Les autres secteurs dans le voisinage du site sont tous classés en zone NC au niveau du PLU et ne sont donc pas susceptibles d’accueillir de nouveaux habitats. Les autres habitats existants au sud-est sont distants de plus de 125 m du site.
(Cf. Annexe A3 : zonage PLU)
I.9.3. Vibrations
Il n'est pas répertorié sur le site ou au niveau local de source de vibration hormis les effets éventuels du trafic.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 76 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
I.10. Equipements sur la zone d’activités et risques locaux
I.10.1. Réseaux électriques et téléphoniques
Le réseau électrique est en aérien depuis la route départementale jusqu’au poste de livraison au sein du bâtiment.
Le réseau téléphonique est enterré avec un fourreau longeant la voie d’accès depuis la route départementale.
I.10.2. Réseaux d'adduction et d'assainissement
Adduction d'eau
Le site est relié au réseau public d'alimentation en eau potable via un branchement localisé sur la route départementale D16c. A noter que le bâtiment administratif dispose d’un branchement indépendant de celui de l’usine.
Réseaux d'assainissement
Le secteur d’implantation du site ne dispose pas de réseau d’assainissement collectif, la gestion des eaux sanitaires relève donc de l’assainissement individuel. Les eaux usées sanitaires de l’usine sont traitées par une fosse septique puis dirigées vers un champ d’infiltration. Le même principe est appliqué au niveau du bâtiment administratif.
Les eaux pluviales collectées sur site sont dirigées vers le fossé communal longeant le site au Nord Ouest.
I.10.3. Gaz
La zone d’activité ne dispose pas de réseau d’alimentation en gaz naturel.
I.10.4. Déchets
Les entreprises assurent l'élimination de leurs déchets industriels. Au niveau local, la collecte et l'élimination des déchets sont assurées par le SICTOM de la région de Morestel sur la base du tri sélectif.
Le SICTOM gère également les trois déchèteries de la communauté de communes.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 77 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
I.10.5. Risques locaux
Au niveau de la zone d'activités, il n'est pas répertorié d'activités à risque important. La scierie Mermet voisine constitue le principal risque (incendie). A l'échelle de la commune, il n'est pas répertorié d'autres activités ou implantations présentant des risques importants.
Il n’apparait pas d’autre risque localement, la commune étant à l’écart des grands axes de trafic routier et ferroviaire et n’étant pas dans le voisinage d’un aéroport.
Il n’est pas identifié de canalisation enterrée de transport de matières dangereuses (pipelines TMD).
En terme de risque naturel, la commune ne dispose pas de plan de prévention des risques naturels.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 78 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
I.11. Synthèse des principaux enjeux environnementaux identifiés
Compte tenue de la situation du site implanté en zone rurale sur une petite zone d’activités et de proximité de la zone Natura 2000, un des enjeux environnementaux majeurs apparaît être la protection des milieux aquatiques souterrains et de surface en tant que vecteurs potentiels de pollution. En effet, le site étant à l’amont hydraulique de la zone naturelle Natura 2000, les rejets potentiels sont susceptibles d’affecter les milieux aquatiques, la flore et la faune associée. De même, la présence de l’ancienne zone de décharge publique à proximité du ruisseau de collecte des eaux pluviales constitue un risque potentiel en cas de phénomènes de lixiviation en période pluvieuse.
Concernant les émissions atmosphériques, le site n’est pas un émetteur significatif et ne génère aucune substance dangereuse. Seules quelques poussières sont potentiellement émises. L’activité n’a aucun impact sanitaire sur l’environnement.
Concernant les nuisances liées au bruit ou au trafic routier pouvant induire des risques pour la faune notamment, les activités sont opérées en période diurne et ont un impact particulièrement faible vis-à-vis des milieux naturels compte tenu d’un trafic réduit et de niveaux sonores faibles en dehors de limites du site.
La production de déchets étant peu importante au niveau du site et constituée quasi uniquement de déchets non dangereux, elle ne constitue pas un enjeu significatif.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 79 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
I.12. Synthèse des impacts des activités existantes
Les activités de production de supports de culture et amendements organiques ont été exercées sur le site depuis 1976. Diverses évolutions ont eu lieu sur le site, les dernières modifications importantes étant l’imperméabilisation de la plateforme de stockage des matières premières et l’acquisition de la voirie longeant le site coté Ouest.
Dans la mesure où il n’y a pas de données historiques chiffrées concernant les différents impacts de l’activité, il n’est pas possible de produire un bilan relatif aux années précédentes. L’analyse des impacts de l’activité sera réalisée dans la partie II ci après.
II.13. Evolution probable des milieux en l’absence de projet
En l’absence du projet actuellement décrit, il peut être pris en référence l’état avant 1976 ou bien l’état du site en 2010 avant les projets d’extension.
Les photographies aériennes présentées au paragraphe II permettent de suivre l’évolution à l’échelle locale dans le temps. Il apparait clairement que l’environnement dans ce secteur rural est partagé entre des espaces agricoles et des espaces boisées naturels. Les activités implantées sur la zone industrielles ont été construites sur des terrains à usage agricole.
A l’échelle de la commune, et en dehors du centre bourg, les évolutions ont été très limitées au cours du temps entre les usages agricoles et les zones naturelles boisées.
En l’absence d’implantation d’une zone d’activités et de Sorexto, les terrains actuels seraient très probablement restés à usage agricole compte tenu des usages initiaux et aux alentours. Suite aux implantations initiales, les projets de Sorexto ont été menés sur des secteurs réservés aux activités économiques sans développement sur des zones naturelles boisées ou autres zones agricoles.
Evolution probable en l’absence de projet :
Compte tenu du contexte rural du secteur d’implantation, il est très probable que les terrains soient exploités pour un usage agricole comme initialement. Il n’est pas connu d’autre projet d’aménagement à l’échelle locale.
Il serait donc attendu une quasi absence d’évolution de l’environnement local dans la mesure où il n’est pas identifié d’impact significatif des activités existantes et du projet d’extension. L’équilibre entre les espaces agricoles et les zones naturelles serait préservé aussi bien au niveau de
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 80 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
la flore et la faune. L’usage agricole opéré sur l’emprise industrielle de la zone industrielle actuelle stabiliserait les évolutions naturelles et empêcherait l’expansion de la couverture forestière.
L’activité et le projet n’ayant pas d’impact particulier en terme d’émission atmosphérique, la qualité de l’air locale restera similaire. Concernant le milieu aquatique, les eaux pluviales collectées localement alimentent l’étang à l’aval. La présence de l’ancienne décharge publique sans protection des sols vis-à-vis des risques de lixiviation présente un risque de contamination des eaux souterraines et des eaux superficielles et donc éventuellement des milieux aquatiques à l’aval.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 81 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II. Analyse des effets et impacts du projet sur la qualité de l'environnement
- analyse de l'origine et de la nature des inconvénients, des impacts environnementaux et descriptif des mesures compensatoires -
II.1. Intégration du site dans le paysage
Le site est implanté au sein de la zone d’activités du Nizeray et respecte les prescriptions du règlement de la zone en matière constructive.
(Cf. Annexe A3 : Documents d’urbanisme et règlement d’aménagement)
Les bâtiments actuels et les deux hangars projetés sont de forme simple et restent d’une hauteur modérée. Il ne constitue pas un obstacle visuel au niveau local d’autant plus qu’ils sont implantés au principalement au centre du site. Ils sont par ailleurs de dimensions inférieures aux bâtiments et équipements du site voisin.
Le site est clôturé selon les faces par du grillage, des murs béton ou un merlon arboré. L’accès au site est tenu fermé en dehors des périodes d’ouverture à l’aide de barrières mobiles.
Les photographies ci dessous permettent de visualiser l’intégration paysagère du site au niveau de la zone d’activités et des voiries extérieures.
Vue de la parcelle et du bâtiment administratif Vue de l’entrée et de la voirie d’accès à l’usine sud de la route RD16c (mur de clôture et toiture photovoltaïque atelier)
Illustration photos
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 82 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Vue limite sud longeant la RD16 Vue de la clôture en construction en façade Est le long de la voirie de desserte
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II.2. Gestion de l'eau et des effluents
II.2.1. Approvisionnement et consommation d'eau
Eau de ville :
Le site dispose d’une seule alimentation en eau de ville pour l’usine depuis le réseau présent sur la route départementale D16c. Le bâtiment administratif dispose d’une alimentation séparée.
Les deux branchements au réseau public sont équipés d’un compteur volumétrique totalisateur. L’eau est utilisée uniquement pour des usages sanitaires sur le site.
Consommation : 85 m3/an pour les deux compteurs.
Eau de nappe :
Le site est équipé d’un puits de pompage destiné à l’humidification des matières premières durant les périodes sèches. Ce puits est implanté coté Est du site, en dehors des zones exploitées mais à l’intérieur des limites de propriété. Ce puits n’a pas fait l’objet d’une déclaration lors de sa création. Cette eau d’humidification est évaporée au fur et à mesure de son utilisation (pas d’écoulement) et ne génère pas de rejet.
Le puits a été foré jusqu’à une profondeur de 13 m et est équipé d’une pompe électrique immergée d’une capacité de 25 m3/h. Elle alimente un réseau interne (diamètre réseau : 90 mm) sous la plateforme de stockage matière premières permettant de raccorder un arroseur.
Le niveau du toit de nappe oscille entre 2 et 3 m sous la surface quelque soit la saison.
Jusqu’à présent le pompage n’était pas équipé de compteur. La mise en place d’un compteur est projetée à l’été 2017. Une estimation de la consommation moyenne sur la base du temps de fonctionnement conduit à un prélèvement annuel de l’ordre de 2000 m3/an. La pompe est équipée de clapets anti retour pour éviter tout risque de contamination de la nappe.
Par ailleurs compte tenu de l’insuffisance de la défense incendie publique, il est projeté d’implanter une conduite d’aspiration équipée d’un raccord pompier permettant le branchement d’une motopompe extérieure des services de secours.
II.2.2. Réseaux de collecte des effluents.
Le site dispose de réseaux séparatifs eaux usées et eaux pluviales.
Les eaux usées sanitaires sont collectées et traitées en assainissement individuel au niveau de la parcelle usine et de la parcelle du bâtiment administratif.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 84 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Les eaux pluviales de toiture et des surfaces imperméabilisées sont collectées selon le principe suivant:
• par un réseau interne de collecte coté Sud du site : plateforme stockage produits finis, voiries d’accès et une partie du bâtiment. Le réseau se rejette en deux points au sein du fossé communal longeant le site en face Ouest :
1 point de rejet principal (diam 600 mm) collectant l’ensemble de la plateforme sud, la voirie d’accès et la partie sud du bâtiment. (EP3)
1 point de rejet secondaire (diam 300 mm) collectant un petit secteur de voiries compris entre le bâtiment (au niveau des 2 travées Nord) et la limite Ouest du site. (EP2)
• par un fossé longeant les limites Nord et Est du site et collectant l’ensemble de la plateforme matières premières (jusqu’au mélangeur). Le secteur correspond à environ 60% de la surface du site. L’écoulement sur cette plateforme s’opère du Sud vers le Nord.
Dans le cadre du projet, il est prévu de créer un bassin tampon permettant le traitement par décantation et déshuilage avant rejet des eaux de la plateforme Nord. Le principe retenu est de créer un premier bassin étanche associé à un déshuileur assurant la décantation et le déshuilage pour une capacité de 20% d’une pluie décennale. Le second bassin non étanché assurera la fonction de tampon en cas de forte pluie et permettra également une épuration naturelle avant rejet. (Cf. descriptif du bassin au chapitre I, paragraphe II.3).
Les eaux issues du bassin en EP1 seront rejetées via le collecteur principal vers le fossé des eaux pluviales longeant le site coté Ouest (voir plan).
II.2.3. Contexte réglementaire applicable au site
Dans la mesure où il n’y a pas de rejet d’effluents issus de procédé, les seuls rejets liquides du site sont les eaux usées sanitaires et les eaux pluviales des surfaces imperméables.
Il est pris en considération les prescriptions générales en matière de rejet au milieu naturel pour ces eaux pluviales dans le contexte de l’arrêté du 02/02/1998 (et de l’arrêté type de la rubrique 2170 qui reprend les mêmes valeurs de concentrations.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 85 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Paramètres Données réglementaires Matière en suspension MEST < 100 mg/l (si flux inférieur à 15 kg/j, 35 mg/l au-delà)
DBO5 < 100 mg/l (si flux inférieur à 30 kg/j, 30 mg/l au-delà) DCO < 300 mg/l (si flux inférieur à 100 kg/j, 125 mg/ au-delà) Azote < 30 mg/l Phosphore < 10 mg/l Hydrocarbures totaux < 10 mg/l (si le flux dépasse 100 g/j) Pb, Cr, Cu < 0,5 mg/l (par métal) (prescription arr. type 2710) Zinc (Zn) et composés < 2 mg/l (prescription arr. type 2710) pH / Température 5,5 – 8,5 / < 30°C
Il est à noter que les valeurs les plus restrictives pour chaque paramètre sont susceptibles d’être prescrites dans le cadre d’un milieu récepteur considéré comme particulièrement sensible.
II.2.3. Concentrations et flux de polluants
Il est rappelé qu’il n’y a pas de rejet issu des procédés et que les eaux sanitaires sont traitées par des systèmes d’assainissement individuels. Les rejets du site sont donc essentiellement les eaux pluviales collectées sur les surfaces imperméabilisées.
Rejets d’eaux sanitaires
Les eaux usées sanitaires traitées par les fosses septiques sont ensuite infiltrées par champ d’épandage. Le volume moyen estimé de rejet est de l’ordre de 0,38 m3/j au total (sur la base de la consommation).
Rejets d’eaux pluviales :
• Secteur sud du site :
Ces eaux issues de la plateforme de stockage des produits finies et voiries d’accès ne subissent pas de pollution spécifique, le trafic sur cette partie du site étant particulièrement faible, les produits finis ne présentant aucun risque polluant. Le trafic se résume essentiellement aux allers venus des chariots élévateurs et de quelques camions par jour pour les expéditions. Il y a en moyenne 5 ou 6 véhicules personnels stationnés devant le bâtiment.
Les eaux pluviales collectées sur cette partie sud du site sont donc considérées comme non polluées et sont évacuées sans traitement vers le fossé communal en deux points de rejets.
En termes de concentrations, elles respecteront les prescriptions générales de l’arrêté du 2 février 1998, mentionnées dans le tableau de la page précédente.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 86 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
• Secteur Nord du site :
Les eaux collectées sur la plateforme Nord sont susceptible d’entrainer des substances issues des matières premières et des contaminants liées au trafic sur zone. Concernant les hydrocarbures et les particules issues des pneumatiques elles seront traitées par la décantation et le déshuilage.
Concernant les métaux et du fait des teneurs dans les matières premières, il n’apparaît pas de risque de phénomène de lixiviation et d’entraînement important. Il est néanmoins réalisé un calcul de concentration en considérant les métaux entraînés par la matière en suspension ce qui constitue la voie principale. Pour ce calcul on considère, de façon majorante, la concentration maximale relevée dans les analyses et une teneur en MEST de 35 mg/l (ou 35 g/m3) en sortie de bassin. Il est pris en compte que la matière en suspension est constituée uniquement de matières premières stockées sur la plateforme. La concentration en métaux dans les eaux rejetées est calculée à partir de la concentration en métal de la matière première. On considère que les phénomènes de lixiviation vont générer une concentration totale équivalente au double de la concentration apportée par la matière en suspension.
Le tableau ci-dessous récapitule les concentrations calculées pour chaque métal. (Le mercure Hg et le sélénium Se, toujours en dessous des limites de quantification ne sont pas pris en compte dans le calcul). Cr+Cu+ Cr Cu Ni Zn Cd Pb As Mo Ni+Zn Teneur max matière 29 62 15 180 0,5 32 6 4 215 première (mg/kg MS) Concentration dans rejets 0,001 0,0022 0,0005 0,006 traces 0,001 2 10-4 1,4.10-4 0,0075 issue de la MES (mg/l) Concentration totale en 0,002 0,0045 0,004 0,013 traces 0,002 4 10-4 3 10-4 0,015 sortie de site (mg/l)
La création du bassin tampon double, équipé d’un déshuileur au niveau du premier bassin et permettant une épuration naturelle dans le second bassin, permettra de garantir un rejet respectant les caractéristiques suivantes vers le fossé communal :
Concentrations et flux attendus en sortie de bassin
Paramètres Concentrations en Flux pour une pluie sortie bassin de 10 mm/j MEST < 35 mg/l 7,35 kg
DBO5 < 75 mg/l 15,7 kg DCO < 200 mg/l 42 kg Hydrocarbures totaux < 5 mg/l < 1 kg
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Pb, Cr, Cu < 0,1 mg/l par métal 0,021 kg par métal Zn et composé < 1 mg/l <0,21 kg pH 5,5 – 8,5 Température < 25°C
Le déshuileur prévu sera de type 15 L/s ce qui permet un traitement de 54 m3/h. Associés à la capacité du premier bassin étanche de 114 m3, les premiers flots sur 1 heure à hauteur de 168 m3 pourront ainsi être traités et déshuilés dans leur totalité. Au-delà de ces débits, les eaux de ruissellement seront toujours décantées dans le second bassin avant rejet.
Le second bassin permettra par ailleurs une épuration naturelle. Le léger surdimensionnement permettra de conserver quelques m3 d’eaux qui pourront ainsi s’épurer naturellement et faciliter le développement d’espèces activant la biodégradation. Cette configuration répond bien aux objectifs de traitement sur site des eaux pluviales, de limitation des flux émis à la parcelle et de recharge des nappes.
Compte tenu de la pluviométrie moyenne relevée à l’échelle locale (960 mm/an de précipitations) et des phénomènes d’évaporation, le débit moyen d’eaux pluviales rejetées depuis le secteur Nord sera de l’ordre de 10 à 13 000 m3/an.
La majeure partie des épisodes pluvieux étant d’intensité ≤ 8 ou 10 mm/h, les débits évacués seront en général inférieur à 150 m3/h. Tous ces épisodes pluvieux seront donc traités totalement. Dans la mesure où les premiers flots sont les principaux vecteurs de pollution par lessivage, l’installation projetée répondra bien aux exigences d’épuration.
Coordonnées des points de rejets EP du site
Désignation et repérage Coordonnées Lambert II étendu Positon sur site EP : Rejets eaux pluviales EP : X : 845 139 Y : 2083 513 Limite Ouest du site du site Rejets internes : EP1 : rejet bassin EP1 X : 845 228 Y : 2083 505 Face Ouest du site au droit du bâtiment EP2 & EP3 : Rejets eaux EP2 X : 845 178 Y : 2083 471 pluviales secteur Sud EP3 X : 845 167 Y : 2083 437
Les points de rejet des eaux pluviales sont localisés sur le plan en fin de paragraphe.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 88 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.2.5. Prévention des risques de pollution
Les risques de pollution liés à l'activité sont associés à la présence sur site de quelques produits dangereux pour l'environnement (huile, gazole, fluides hydrauliques) stockés en bidons et fûts, (1 cuve gazole).
Les risques principaux sont le déversement accidentel de produit lors d’une manipulation ou une fuite et l'entraînement par ruissellement d'eaux de pluie polluées.
Prévention des risques de pollution accidentelle par déversement ou fuite
Tous les produits liquides (fluides, huiles) sont stockés dans des fûts ou bidons disposés sur des palettes et sur bacs de rétention. La cuve de gazole aérienne de 6 m3 est équipée d’une cuvette de rétention maçonnée de plus de 6 m3 de capacité.
Les stockages sont opérés à l’intérieur du bâtiment sur des surfaces imperméabilisées.
Les opérations de remplissage des réservoirs d’engins sont opérées en intérieur et sur des surfaces imperméabilisées (dalle béton). De l’absorbant est toujours disponible à proximité pour confiner un éventuel écoulement.
Prévention de la pollution des sols et de la nappe phréatique
La totalité des activités est désormais opérée sur des surfaces imperméables en intérieur ou en extérieur, les déplacements de véhicules et engins sont également réalisés sur des secteurs imperméabilisés. Il n'y a donc peu de risque de pollution des sols lié à des infiltrations en cas de situation accidentelle. Les quelques livraisons de produits ou de fluides sont opérées à l’intérieur des bâtiments.
La parcelle C991 de l’ancienne décharge a été imperméabilisée pour recevoir les matières premières et collecte des eaux pluviales, cette mesure assure une protection vis-à-vis des risques de lixiviation sur cette partie.
Du fait des mesures d'imperméabilisation des sols et des très faibles risques liés à l’activité, il n'y aura pas de risque particulier pour les sols et les sous-sols dans l'environnement du site.
Montant des investissements liés à la prévention des risques de pollution
Les montants relatifs à la prévention de la pollution des sols et des eaux superficielles sont présentés ci dessous.
Imperméabilisation des plateformes : 200 000 € Création des bassins tampon et déshuileur : 50 000 €
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 89 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.2.6. Mesures de surveillance proposées
Compte tenu du mode de fonctionnement du site et des flux produits, les rejets aux eaux pluviales sont ponctuels et uniquement associés aux périodes pluvieuses. Une surveillance de périodicité annuelle des effluents rejetés en période pluvieuse est proposée sur la base des paramètres réglementaires.
II.2.7. Impact sur le milieu naturel (eau, faune, flore, agriculture, écosystèmes)
En dehors des périodes de pluie, il n'y a pas d'effluent rejeté hormis des eaux sanitaires. Durant les épisodes pluvieux, les flux polluants rejetés au milieu naturel seront très faibles du fait du faible trafic sur les parties sud du site et des mesures de traitement mises en place au niveau du secteur Nord (bassin tampon de traitement).
Dans ces conditions, il n'apparaît pas d'impact particulier sur le milieu récepteur (milieu aquatique) lié à l’activité et notamment sur la zone Natura 2000 située à l’aval hydraulique du site.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 90 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Localisation des points de rejets liquides
…
Env. 50 m
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 91 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.3. Emissions atmosphériques
II.3.1. Origines et caractéristiques des émissions atmosphériques
Les sources potentielles d'émissions atmosphériques du site sont principalement l’envol de poussières des stocks de matières premières en période sèche et ventée et le trafic des engins sur site et des camions de livraison et d’enlèvement.
Les procédés de fabrication (broyage, criblage, ensachage) ne sont pas générateurs de poussières. Les produits finis sont stockés en sac fermés et ne produisent aucune poussière.
II.3.2. Rappel des contraintes réglementaires à respecter
Les contraintes réglementaires en la matière sont celles prescrites par l’arrêté du 2 février 1998 et les arrêtés type des rubriques 2260 et 2170. On retiendra les points principaux suivants :
• L’exploitant prend les dispositions nécessaires pour éviter les envols de poussières et matériaux légers en dehors du site
• Les installations de tri sont susceptibles de générer des poussières qui sont captées à la source et traitées si besoin avant rejet canalisé à l’atmosphère.
Les valeurs d’émissions de poussières sous forme canalisée respectent les niveaux suivants :
150 mg/m3 si le flux est inférieur à 0,5 kg/h. 100 mg/m3 si le flux est supérieur à 0,5 kg/h.
II.3.3. Evaluation des émissions dans l'air
Emissions liées au stockage des matières premières et aux transformations
Phase de stockage :
Plusieurs matières premières contiennent des particules végétales fines susceptibles de s’envoler en cas de vent fort durant les périodes sèches ou lors des phases de chargement des cribles ou du mélangeur.
Afin d’éliminer ce risque, les stockages de matières premières sont humidifiés par un arrosage en période à risque. L’humidification est réalisée en période diurne par une aspersion d’eau de nappe issue du puits du site. Ce principe évite l’envol en stockage et durant les phases de transvasement, la matière absorbant et conservant l’humidité.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 92 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Phases de broyage, criblage et de mélangeage :
Les matières premières étant humidifiées en phase de stockage, elles ne génèrent pas de poussière durant ces étapes de fabrication. Le mélangeage met toujours en œuvre des tourbes qui sont des produits humides et qui apportent de l’humidité au produit fini. Celui-ci n’a donc pas besoin d’être humidifié en sortie du mélangeur.
Par ailleurs, le projet de construction des deux hangars permettra de mettre sous abri le mélangeur et les cribles principaux ce qui évitera tout risque d’envol durant la production
L’ensemble des équipements étant alimenté électriquement, il n’y a pas d’émissions issues d’unités de combustion.
Emissions liées au trafic sur site
Les autres sources d’émissions atmosphériques sur le site sont liées au trafic des engins (chargeuses et chariots) et des camions venant livrer les matières premières et enlever les produits finis. Ces véhicules émettent des gaz d’échappement.
Le trafic camions est inférieur à une dizaine de camions par jour en moyenne pour les réceptions matières et enlèvements produits, avec une hausse possible durant la pleine saison d'activité.
La combustion des moteurs diesel génère, en plus du CO2, essentiellement des poussières fines et des oxydes d’azote. Ces émissions sont donc diffuses et ne peuvent faire l’objet d’une quantification précise.
Néanmoins, il peut être considéré que le trafic généré par l’installation reste particulièrement faible et donc, que les émissions associées vers l’extérieur du site sont également peu importantes aussi bien en termes de flux que de concentrations.
II.3.4. Odeurs
Les matières premières végétales stockées sur site ne génèrent pas d’odeur. Les fumiers incorporés dans certains amendements ont été compostés préalablement sur un autre site et ont donc perdu les caractéristiques odorantes.
Il n'y a donc pas d'odeur particulière émise par les activités de broyage, de mélangeage et d’ensachage en dehors des limites du site.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 93 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.3.5. Mesures de surveillance des émissions atmosphériques
Compte tenu de l’absence d’émissions canalisées fixes et des faibles flux évalués pour le site, il n'apparaît pas nécessaire de prévoir des mesures de surveillance particulière pour les émissions atmosphériques.
Les mesures préventives en matière de lutte contre les envols de poussière et l’entretien de moteurs des engins sont à pérenniser sur le site.
II.3.6. Impact des émissions atmosphériques sur le milieu naturel et le voisinage
En l'absence d'émission atmosphérique significative au niveau du site, il n'y a pas d'impact particulier à prévoir à l'échelle locale ainsi que pour le voisinage proche.
Les très faibles émissions liées aux activités sont très rapidement dispersées et restent sans conséquence sur la qualité de l'air locale.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 94 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.4. Niveaux de bruit – Vibrations
II.4.1. Identification des sources sonores
A l'échelle locale de la commune, il n’est pas identifié de source sonore importante. Les principales nuisances sont liées essentiellement au trafic automobile et à la desserte locale.
Au niveau de la zone d’activités du Nizeray, les sources sonores identifiées sont liées aux activités de la scierie Mermet (systèmes de ventilation et de dépoussiérage) et de Sorexto. Le dépoussiéreur de la scierie voisine constitue une source sonore continue perceptible dans l’environnement de la ZA.
Sources sonores au niveau du site :
Les sources sonores du site en fonctionnement ont pour origine de façon décroissante en terme d’intensité :
• Les déplacements des engins circulant sur les plateformes extérieures (chargeuses, chariots). • Le fonctionnement des installations de criblage et de mélangeage. • Le fonctionnement des installations d’ensachage en intérieur. • Le fonctionnement du compresseur.
De façon ponctuelle, les allers-venues des camions pour les livraisons et enlèvements.
Il est rappelé que l’usine ne fonctionne qu’en période diurne (6h – 21h) durant les jours ouvrés (pas d’activité la nuit et les dimanches et jours fériés).
II.4.2. Evaluation des sources sonores
- Zones à émergence réglementée
Il est identifié deux parcelles d’habitation au Nord est du site qui sont des zones à émergence réglementée.
Les autres parcelles voisines du site sont soit réservées aux activités économiques soit à usage agricole ou en zone naturelle. Il n’y a donc pas d’autre zone à émergence réglementée dans un périmètre de plus de 120 m des limites de site.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 95 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
- Niveaux sonores à respecter
Les niveaux sonores à respecter dans ce contexte sont les valeurs de l’arrêté du 23 janvier 1997 concernant les installations soumises à autorisation.
Niveau diurne en limite de propriété : Leq =70 dB(A) Emergence maximale : + 5 dB(A)
Niveau nocturne en limite de propriété : Leq =60 dB(A) Emergence maximale : + 3 dB(A)
- Mesures de contrôle en limites de propriété
Les mesures de contrôle réalisées dans le cadre du premier dossier de demande d’autorisation en 2011. Les activités actuelles étant similaires à celles opérées lors des mesures, les résultats de la campagne initiale apparaissent sont représentatives de la situation actuelle. Dans le cadre du projet de construction les cribles et le mélangeur seront installés en intérieur et les aménagements périphériques (merlons) conduiront à confiner les émissions sonores à l’intérieur du site.
Mesures de niveaux sonores en périphérie du site Point Localisation point de mesure Niveau sonore en Facteurs prépondérants N° journée dB(A) Emergence E
P1 Angle Nord Est du site 46,0 Influence des activités du site. E ≤ 1,5 Point le plus proche des maisons voisines
P2 Face Est du site 50,8 Influence des activités du site.
P3 Face ouest du site en face du Perception des activités sur site voisin + 56,7 bâtiment activités du site
P4 Angle Nord Ouest du site 46,8 Perception du dépoussiéreur de la scierie
P5 Angle Sud Est du site 46,3 -
P6 Angle Sud Ouest du site (entrée) 49,1 Perception des activités sur site voisin (Cf. Annexe A6: Mesures des niveaux sonores –2011)
Commentaires :
Les niveaux sonores mesurés étaient conformes aux prescriptions applicables. En dehors du site, les activités ne génèrent pas de nuisances particulièrement perceptibles, les autres activités voisines sur la zone industrielle contribuant au niveau sonore ambiant.
Les principales sources au niveau du site sont les engins circulant sur les plateformes extérieures qui génèrent des bruits non continus. La création d’un merlon de terre et d’une haie végétale en
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 96 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
limite Nord Est du site lors et les projets constructifs des 2 hangars permettra d’améliorer la situation actuelle.
Visualisation des points de mesures sur le site
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II.4.3. Vibrations
Les activités projetées ne sont pas susceptibles de provoquer des vibrations perceptibles en dehors des limites du site.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 97 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.4.4. Impact des nuisances sonores sur la commodité du voisinage
Les niveaux sonores mesurés en limite de propriété respectent les valeurs réglementaires autorisées et les niveaux d’émergence.
Hormis les deux habitats au Nord Est du site, il n’y a pas d’autre zone à émergence réglementée à moins de 100 m du site.
Compte tenu des mesures complémentaires prévues dans le cadre du projet (implantation du mélangeur et des cribles dans les hangars à bâtir), la maitrise des émissions sonores sera améliorée.
Dans ces conditions, il n'y aura pas lieu de considérer d'impact des nuisances sonores pour la commodité du voisinage et notamment pour les populations locales.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 98 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.5. Transports et approvisionnements
II.5.1. Voies d'accès au site
L’accès au site s’opère uniquement via la route départementale RD16c depuis Saint Victor de Morestel ou depuis Morestel. L’accès à l’autoroute A43 Lyon Chambéry située à une quinzaine de kilomètres s’opère par les routes départementales locales.
Il n’y a pas de grands axes routiers à proximité directe du site ou sur la commune permettant une desserte très rapide. Hormis les villages, il n’y a pas de traversées de zone à très forte densité d’habitations pour rejoindre l’autoroute.
II.5.2. Caractéristiques des produits transportés
Les produits entrants sur site sont principalement les matières premières végétales destinées à la préparation des supports de culture et des amendements. Les films plastiques (sacs), les accessoires et les pièces pour les équipements constituant des tonnages beaucoup plus faibles.
Les produits sortants sont constitués par les supports de cultures, les amendements organiques ensachés et les déchets issus de la fabrication. Les produits finis sont conditionnés principalement en sacs palettisés ou en big-bags.
Les données présentées dans les tableaux ci dessous sont des données moyennes.
APPROVISIONNEMENTS
Type Quantité Périodicité Caractéristique Conditionnement annuelle Dangerosité Transport
Matières premières végétales 25 000 t Hebdomadaire Non dangereux Camion
Films plastique 15 t Mensuelle Non dangereux Camion
Gazole, huiles… ≈ 10 t Mensuelle Combustibles Camion citerne inflammable Bidons et futs
Accessoires de fabrication < 5 t Mensuelle Non dangereux - emballages
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 99 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
ENLEVEMENTS
Supports de culture 70 000 m3 Quotidien Non dangereux Camion plateau
Amendements 2 000 t 2-3 /semaine Non dangereux Camion plateau
Déchets banals < 15 t Mensuelle Non dangereux Camion benne
I.5.3. Volume du trafic généré par l'installation:
Le trafic camions est essentiellement constitué de camions de forts et moyens tonnages.
Compte tenu des fréquences de livraisons / expéditions pour le site, le trafic de camions est de l'ordre d’une dizaine de camions par jour.
Concernant les utilitaires et véhicules légers, un trafic de 15-20 véhicules par jour est à prendre en compte.
Dans le cadre du projet décrit dans le dossier, il n’est pas envisagé d’augmentation significative du trafic lié à l’activité.
Le trafic total moyen s'élève donc 25 -30 véhicules par jour sur le site et devrait rester stable.
II.5.4. Impact du trafic sur la commodité du voisinage
Compte tenu de la desserte routière locale et du fait l'absence de zone d'habitat dense à proximité du site, le trafic engendré par l'activité n'aura pas d'impact particulier sur la commodité du voisinage.
Compte tenu du trafic routier sur les principaux axes routiers locaux empruntés par les véhicules, les allers et venues associés des activités de Sorexto n'ont pas d'incidence significative sur le trafic local.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 100 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.6. Energie
D'un point de vue énergétique et en dehors des besoins en chauffage et éclairage des locaux, les principales sources de consommation sont associées au fonctionnement des équipements électriques au niveau de l’a production et de la consommation en gazole des engins
Electricité: 2015: 231 755 kWh 2016: 261 312 kWh
La production d’électricité du toit photovoltaïque s’est élevée à 259 660 kW.h en 2016 (281 069 en 2015) ce qui représente quasiment la consommation totale du site
Gazole en moyenne annuelle : 25-30 m3/an
La consommation énergétique du site reste globalement modérée.
D'une façon générale, il est porté une attention particulière à faire un usage rationnel de l'énergie sur l'ensemble du site et à éviter le gaspillage.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 101 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.7. Pollution des sols et des sous-sols
II.7.1. Situation actuelle
Il est rappelé que l'implantation de Sorexto sur le site date de plus de 40 ans, le bâtiment actuel ayant été agrandi à plusieurs reprises.
Originellement les terrains étaient à usage agricole et donc réputés non pollués par une activité industrielle (voir historique des clichés aériens).
Il n’a pas été déclaré de déversement accidentel de liquide sur les surfaces extérieures aux bâtiments depuis le début de l’activité.
Concernant la parcelle C991 (ancienne zone de décharge) qui est louée à la commune, un diagnostic a été opéré fin 2015 afin de caractériser les sols avant imperméabilisation. Les prélèvements ont mis en évidence la présence de contamination en métaux lourds et matière organique.
II.7.2. Origine des risques
Du fait des activités pratiquées sur le site, l'origine des risques de pollution des sols est à associer à des phénomènes tel que:
Déversement accidentel de liquides polluants (gazole, huile…).
Fuites non détectée sur des équipements ou engins.
Contamination par des eaux d'extinction incendie potentiellement polluées.
Il convient également de rappeler les risques liés à l’historique de sols pollués sur la parcelle C991.
II.7.3. Mesures de protection des sols
Plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour assurer la protection des sols et sous sols et éviter les risques de dispersion et d'infiltration de polluants:
- Les surfaces extérieures et intérieures à usage d'activité sont désormais imperméabilisées ce qui évite les risques d'infiltration vers le sous sols: dalles béton en intérieur et goudron en extérieur.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 102 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
- Toutes les eaux de ruissellement des surfaces extérieures sont collectées par les réseaux internes d’eaux pluviales. Les eaux de la plateforme Nord sont traitées avant rejet et pourront être confinées au sein du bassin si nécessaire.
- Tous les produits liquides dangereux ou présentant des risques (huiles, gazole) sont stockés sur rétention et sous abri à l'intérieur du bâtiment.
- Les déchets banals sont stockés en bennes avant enlèvement ou sous formes de balles pour les films plastiques. Les déchets souillés sont stockés dans des contenants fermés et à l'abri des intempéries.
- La parcelle C991 a été imperméabilisée avec collecte des eaux pluviales pour traitement au niveau du bassin du site. Cette mesure contribue fortement à limiter les risques de lixiviation liés à la présence historique des polluants dans les sols.
Le tableau ci dessous synthétise les rétentions associées aux produits stockés. Tous les produits neufs et usagés sont stockés sous abri.
Désignation Volumes stockés Type et capacité de rétention
Huiles, produits < 2 m3 Cuvette de rétention permettant un stockage de > d’entretien en bidons 50% du total et 100% de la plus grosse capacité (bâtiment maintenance)
Gazole Cuve aérienne Cuvette de rétention maçonnée de plus de 6 m3. de 6 m3 Stockage en intérieur du bâtiment maintenance
Déchets solides souillés - -
II.7.4. Montant des investissements liés à la prévention des risques de pollution (rappel)
Récemment, les investissements suivants ont été réalisés :
Rétention de la cuve gazole : budget de 3500 € Bacs de rétention individuels : 2 000 €
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 103 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.7.5. Impact de l'activité sur la pollution des sols et sous-sols
Compte tenu des mesures d'imperméabilisation des surface extérieures et du stockage en rétention et sous abri de l'ensemble des produits potentiellement dangereux, il n'apparaît pas de risque particulier de pollution des sols et sous sols au droit du site.
L'ensemble des mesures de prévention et les précautions associées aux stockages permettent d'envisager une absence d'impact vis à vis les sols, les sous sols et la nappe phréatique au droit du site.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 104 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.8. Gestion des déchets
II.8.1. Production et gestion des déchets
La production de déchets de l'entreprise est liée principalement aux déchets d’emballage produits par la fabrication : chutes de films plastiques et mandrins carton, palettes bois. Les films plastiques sont compactées sur site au sein d’une petite presse à balles afin de limiter les volumes produits et de faciliter les enlèvements.
Les différentes phases de fabrication ne génèrent pas de déchets ou de sous produits, les matières premières sont utilisées en totalité, les rebuts de criblage étant re-broyés pour être recyclés.
La gestion des déchets mise en place dans le cadre de la démarche du site s'appuie sur un tri à source et en affectant des bennes et containers pour chaque type de déchets.
Le tableau ci dessous synthétise les quantités de déchets produites sur la base de l'année 2016.
Désignation Code Type Qté Stockage Fréquence Niveau Filière* Collecte / Nom. annuelle enlèvement gestion Elimination
Déchets films Balles en Val RCP 15 01 02 DIB 8 t 2 - 3 x an 1/2 plastiques en PELD extérieur /Rec Delauzun
Cartons 15 01 01 DIB 3 t Benne 2 x an 2 Val EtsVerger /Rec Métaux 20 01 40 DIB 1 t Benne 2 x an 2
13 02 06 Huiles usagées DIB < 1 t Futs 1 x an Rec SRRHU 13 01 11
DIB 15 01 06 DIB < 0,5 t 2/3 Enf Déchetterie 1 – 2 an Déchets dangereux en Qques SICTOM 20 03 99 DID - 3 Des très petites qtés kg
*: Enf: Enfouissement en CET, Val: Valorisation matière/ énergie, Inc: Incinération; Des: destruction, Rec: recyclage
Coordonnées des prestataires déchets cités dans le tableau
RCP Delauzun Soviri : ZI de Verneray 69240 Ampuis Ets Verger Recyclage : Sablonnières 38460 Soleymieu SRRHU – SEVIA : Agence de Grenoble *- Chemin de l’Etang , 38950 Saint Martin le Vinoux SICTOM : SICTOM de la région de Morestel, Chemin de la Déchetterie, 38510 Passins
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 105 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.8.2. Gestion et limitation de la production de déchets
La production de déchets d’emballages (principaux tonnage) est directement liée au volume d'activité de l'entreprise. L'organisation mise en place répond aux exigences et aux bonnes pratiques en matière de gestion et permet le recyclage matière aussi bien au niveau des films plastiques que des cartons.
Concernant les déchets industriels banals, le tri sur site permet de privilégier les filières de recyclage et de valorisation pour la quasi totalité des DIB.
Concernant la production de déchets dangereux (huiles essentiellement) les volumes produits restent faibles et la filière d’élimination assure un recyclage matière ou une valorisation énergétique. Des mesures sont mises en œuvre afin de limiter les consommations en produits d’entretien (maintenance des machines, nettoyage…).
Les autres déchets dangereux (déchets souillés, piles, accus, néons,…) sont produits en quantités très limitées.
II.8.3. Solutions alternatives pour la gestion des déchets
La gestion appliquée pour le traitement des principaux déchets apparaît actuellement comme la solution la mieux appropriée au vue des volumes produits.
Concernant la production de déchets au niveau du site, il est porté une attention particulière à trier et à limiter au mieux la production afin de diminuer autant que possible les quantités à évacuer et à traiter. De même, l'entreprise est attentive aux nouvelles solutions techniques en matière de tri, de recyclage ou de limitation de la production afin de réduire au mieux l'impact de l'activité.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 106 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.9. Analyse des risques sanitaires
La démarche d’évaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires est destinée à identifier l’impact sanitaire des activités vis-à-vis des milieux extérieurs et notamment des populations présentes dans l’environnement proche. Elle ne concerne pas le personnel du site.
Cette partie est rédigée conformément au récent guide méthodologique édité par l'INERIS "Evaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires - démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées "- Première édition- aout 2013.
La démarche désormais proposée en quatre phases repose sur les mêmes principes que précédemment mais ne nécessite plus une quantification si l’évaluation de l’état des milieux permet de conclure à l’absence de risque.
Les phases de la démarche sont rappelées ci-dessous :
- L’évaluation des émissions de l’installation (sources, flux, conformité des émissions).
- L’évaluation des enjeux et des voies d’exposition (zone d’étude, populations et usages, sélection des substances, schéma conceptuel).
- L’évaluation de l’état des milieux (caractérisation des milieux, dégradation attribuable à l’installation, compatibilité des mieux, conclusions de l’IEM).
- L‘évaluation prospective des risques sanitaires : cette phase est désormais abordée dans le cas où les conclusions de l’évaluation des milieux ne permettent pas de conclure à un impact négligeable des émissions de l’installation sur l’environnement.
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 107 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
II.9.1. Inventaire des produits à risque
Cette première partie inventorie les produits à risques susceptibles de présenter un risque pour la santé humaine et pouvant potentiellement être émis par l'installation.
Le tableau suivant répertorie l'ensemble des substances contenues dans les différents produits stockés sur le site.
Inventaire des substances susceptibles d'être présentes sur site
Substance chimique ou Numéro Origine ou usage du Quantité de Emissions produit CAS produit produit stocké
Huiles moteur et hydrauliques - Huiles pour chargeuses et < 1 000 l Aucune machines
Graisses - Graissage équipement < 50 kg Aucune
Poussières - Installations de tri - Emissions diffuse Stockages extérieurs uniquement en cas de vent fort
Gazole non routier Carburant pour engins 6 m3 Aucune (combustion dans moteurs)
Au niveau bactériologique :
Concernant les micro organismes et les agents pathogènes, les matières premières végétales et les produits finis ne sont pas des sources bactériologiques. Toutes les analyses opérées sur les matières premières et produits finis sont toujours très largement inférieures aux normes en vigueur.
Par ailleurs, il est rappelé que les fumiers entrants dans la composition des amendements sont tous des produits compostés, ce qui limite considérablement les risques de prolifération des agents pathogènes. De même que pour les autres matières premières, les analyses de contrôle opérées périodiquement sont toutes conformes aux normes applicables.
Il n’y a donc pas lieu de considéré de risque bactériologique en provenance du site
Ref 17E0520- Dossier ICPE 2017- Régularisation - 108 SOREXTO – St Victor de Morestel – Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une ICPE
Identification des sources d’émissions et des substances émises
⦊ Les sources d’émission au niveau du site ont été identifiées dans les paragraphes précédents et sont constituées uniquement d’émissions atmosphériques. Il est rappelé qu’il n’y a pas d’effluent liquide d’origine industrielle.
Emissions atmosphériques :
- Emissions diffuses de poussières
- Emissions diffuses issues du trafic sur site des véhicules à moteur thermique : dioxyde de carbone, oxydes d’azote, dioxydes de soufre et poussières.
Milieux récepteurs
⦊ Les émissions atmosphériques sont émises vers l’extérieur de façon diffuse. Le milieu récepteur est principalement l’air, il n’est pas recensé de re-déposition significative.
II.9.2. Bilan quantitatif des flux émis et conformité
En l’absence d’émissions canalisée et de flux mesurable, aucun bilan quantitatif ne peut être opéré sur les émissions diffuses. Il n’y a pas de valeur limite d’émission à considérer.
Il est néanmoins rappelé que des mesures d’humidification des stockages sont mises en œuvre pour éviter les risques d’envol de poussière en période sèche et ventée.
II.9.3. Evaluation des enjeux et des voies d’exposition
Zone d’étude considérée
⦊ Compte tenu des faibles flux d’émission identifiés pour les différentes installations, il est pris en compte en première approche un périmètre de 1 km autour du site. Il n’apparait pas nécessaire de prendre en compte le rayon plus important de 3 km par exemple.
Caractérisation des populations et usages
⦊ Le site est situé au sein une zone d’activités en dehors de toute zone urbaine. L'environnement local est de type rural et se caractérise par l’absence de zone importante d’habitations à proximité du site (périmètre de 300 m des installations).
Les habitats les plus proches sont les deux maisons individuelles implantées coté Nord Est du site à une cinquantaine de mètres des limites des stockages. Il est noté également quelques habitats dispersé au Sud Est à plus de 150 m des installations.
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La commune de Saint Victor de Morestel compte 1130 habitants (2010) répartis en majorité au niveau du centre village et des lotissements plus récents. La commune fait partie de la Communauté de Commune du Pays des Couleurs rassemblant une population de l’ordre de 26 000 habitants dans 19 communes rurales. Morestel, distante de quelques kilomètres constitue la principale commune locale avec 4100 habitants environ
Au niveau des ressources en eau, le site est implanté au droit de nappes se formant dans les plaines alluviales du plateau de Crémieu. Localement ces nappes sont utilisées pour l’alimentation en eau potable. La nappe au droit du site n’est utilisée que pour des usages d’irrigation et privatifs.
L’environnement local se caractérise par la présence de zones naturelles dans l’environnement proche et notamment la zone Natura 2000 de l’Isle Crémieu bordant les limites du site coté Nord.
Les sources de pollution locales au niveau atmosphérique sont liées principalement au trafic routier. Les sources de pollution des milieux aquatiques (nappes de surface) sont essentiellement associées aux pratiques agricoles. En terme sanitaire et hormis les problématiques de sensibilité et de vulnérabilité des nappes souterraines, l'environnement local proche du site peut être qualifié de correct du fait de sa situation et de l’absence de source polluante très importante répertoriée.
La vue ci dessous permet de visualiser aisément l’implantation du site Sorexto à l’échelle locale ainsi que les quelques habitations proches du site (cercles oranges). Il n’y a pas d’Etablissement recevant du public à proximité.
Site de Sorexto
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Zones présentant une sensibilité particulière
⦊ Il n’est as répertorié dans le périmètre d’étude de zone d’activité touristique (baignade, parc, attractions…), de secteur spécifique dédié à la pêche ou à la chasse.
Il n’y a pas de captage d’eau destiné à l’alimentation en eau potable sur les commune de St Victor de Morestel ni de captage à usage privatif déclaré. Il n’y a pas de secteur de maraichage particulier à proximité de la zone industrielle.
Autres études sanitaires ou étude d’impact au sein du périmètre
⦊ Il n’a pas été identifié récemment l’échelle communale d’étude spécifique d’ordre sanitaire ou d’étude d’impact.
Il n’y a pas a priori de plainte relative à des nuisances sanitaires ou environnementales issues des activités industrielles locales.
II.9.4. Sélection des substances d’intérêt
La sélection des substances d’intérêt doit être opérée en considérant des traceurs d’émission ou des traceurs de risques parmi les substances émises. Les traceurs d’émission sont les substances susceptibles de révéler une contribution de l’installation aux concentrations mesurées dans l’environnement, et éventuellement une dégradation des milieux attribuable à ses émissions. Les traceurs de risque sont les substances émises susceptibles de générer des effets sanitaires chez les personnes qui y sont exposées.
La sélection des substances d’intérêt s’opère en tenant compte des flux émis, de la toxicité des substances, des concentrations à l’échelle locale, du potentiel de transfert vers les voies d’expositions considérées.
La sélection des substances d’intérêt pour le site est simple à réaliser compte tenu des caractéristiques des émissions. Les substances émises et pouvant être retenues sont les suivantes :
- Les poussières, les oxydes d’azote et de soufre issues des véhicules et engins : ces substances disposent de valeurs toxicologiques de références (VTR) et font partie des substances analysées dans le cadre de la surveillance de l’air.
- Les poussières issues stockages de matières premières végétales ne sont pas retenues dans la mesure où il s’agit de matières naturelles non dangereuses et dont les flux potentiels sont négligeables
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Oxydes d’azote (NOx)
Il⦊ n'y a pas de VTR calculée pour les oxydes d'azote, néanmoins l'OMS a établi une recommandation sur la base des études épidémiologiques réalisées. La valeur guide d'exposition journalière applicable en France est de l'OMS: 40µg/m3 en moyenne annuelle pour les enfants, 200 3 µg/m pour des expositions à une concentration journalière maximale de NO2 calculée en moyenne sur 1 h. Il est à noter que les directives européennes pour la qualité de l'air établissent un seuil de recommandation à ne pas dépasser de 200 µg/m3. La valeur de référence de 40 µg/m3 sera retenue pour l'étude.
Les oxydes d'azote agissent sur l'appareil respiratoire notamment en affectant les fonctions de défenses de l'appareil pulmonaire. Il s'ensuit une plus grande sensibilité aux atteintes extérieures ce qui a pour effet de favoriser les affections pulmonaires. L’OMS met en avant le rôle cancérigène ou co-cancérigène des oxydes d'azote en association avec d’autres micropolluants. Un effet mutagène a été noté durant des tests in vitro.
• Poussières type PM10
Les valeurs de référence préconisées par la Communauté Européenne pour le taux de poussières de diamètre inférieur à 10 µm est de 40 µg/m3 en moyenne annuelle. Ces particules fines sont susceptibles de provoquer des irritations des muqueuses respiratoires et d'être des cofacteurs dans le déclenchement de crises asthmatiques.
Les dernières études insistent désormais sur les particules très fines PM 2,5 (taille < 2,5 µm) qui ont une facilité à pénétrer en profondeur au sein de l'appareil respiratoire. De composition complexe, ces particules sont suspectées avoir des effets chroniques non négligeables (irritations, bronchites, asthme), les effets cancérigènes ayant été récemment mis en avant par l’OMS.
• Dioxyde de soufre (SO2) (CAS 7446-09-5)
Il n'existe pas de VTR déterminée pour le dioxyde de soufre pour des expositions chroniques, la Communauté Européenne a déterminé des valeurs guide sur la base des études épidémiologiques existantes.
La valeur moyenne journalière sur une année est fixée à: 50 µg/m3 La valeur moyenne maximale sur une journée est de : 100 à 150 µg/m3
Il est à noter que la directive européenne en matière de qualité de l'air indique un seuil de 20 µg/m3 pour la protection des écosystèmes. Par ailleurs, l'OMS a préconisé en 2006, un objectif à long terme de valeur guide de 20 µg/m3 pour la qualité de l'air.
Les effets sur la santé sont liés aux problèmes respiratoires engendrés par des taux de SO2 dans l'air. Les symptômes, même s'ils sont très variables en intensité selon les individus, sont de type
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irritations du système respiratoire, diminution de la capacité respiratoire, toux et tendances bronchiques. Dans ce contexte, les personnes souffrant de troubles asthmatiques sont des cibles très sensibles.
Sélection des substances d’intérêt
La sélection des substances d’intérêt s’effectue sur les substances disposant d’une VTR établie et pour lesquelles le flux d’émission a été déterminé et est néanmoins significatif. Au niveau du site, seules les émissions des moteurs à combustion sont potentiellement à considérer. En l’absence de flux significatif et quantifiable, il ne peut être retenu de substance d’intérêt particulière pour le site.
II.9.5. Schéma conceptuel
Les émissions du site ont lieu uniquement vers l’atmosphère pour les substances gazeuses (oxydes d’azote, de soufre) et pour des poussières. Les émissions de substances gazeuses ne donnent pas lieu à des retombées atmosphériques et n’induisent donc pas d’effet d’accumulation dans les milieux eau et sols. Les émissions de poussières de combustion sont extrêmement faibles et discontinues. Il n’y a pas de rejet d’effluent liquide.
Le schéma conceptuel du site peut être résumé ainsi :
II.9.6. Evaluation de l’état des milieux
L’évaluation des milieux doit être opérée sur les milieux récepteurs des émissions du projet et à partir des substances d’intérêt préalablement déterminées.
Concernant les émissions atmosphériques pour les paramètres poussières, oxydes d’azote, les données relatives à la surveillance de la qualité de l’air permettent de connaitre les moyennes annuelles à l’échelle locale avec une représentativité moyenne dans la mesure où il s’agit de relevé
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3 3 de la station de Bourgoin Jallieu (NO2 : 16 µg/m , PM10 : 19 µg/m ).. Ces valeurs sont inférieures 3 aux valeurs de référence définies pour la qualité de l’air de 40 µg/m pour le NO2 et les PM10.
Le site étant en milieu rural éloigné des sources principales d’émission de ces polluants (trafic, industrie, milieu urbain), la qualité de l’air réelle localement est probablement meilleure que celle relevé à Bourgoin Jallieu.
Il est rappelé qu’il n’y a aucun rejet liquide issu des installations en fonctionnement. Les eaux pluviales collectées sur les plateformes de stockage de matières premières seront traitées avant rejet dans le cadre du projet.
Etat actuel du milieu
Dans le cadre du fonctionnement des installations depuis la création, il n’apparait aucun indice de détérioration de l’environnement lié aux activités de Sorexto que ce soit sur la qualité de l’air ou sur les milieux aquatiques.
Compte tenu des très faibles flux d’émissions atmosphériques identifiés, il apparait évident qu’il n’y a pas de contribution particulière des activités à la dégradation de la qualité de l’air locale.
Evaluation de l’état futur des milieux
Dans le cadre du projet, il n’est pas considéré de développement important du trafic lié à l’activité. Les émissions potentielles dans l’air seront maitrisées voir améliorées par la mise sous abri du mélangeur et des cribles. Concernant les eaux pluviales, la mise en œuvre du bassin tampon et du traitement des eaux apportera des garanties complémentaires concernant les eaux pluviales issues du site.
Il n’est donc pas attendu d’évolution des milieux liés à l’activité de Sorexto dans le futur.
Il est par ailleurs rappelé que l’imperméabilisation de la parcelle C991 contribue à limiter le risque de lixiviation au droit de ce secteur ayant accueilli une ancienne décharge locale.
II.9.7. Conclusion de l'étude sanitaire
L'étude a permis d'identifier les quelques substances présentes et émises au sein de l'installation et l’absence de risque sanitaire lié à l’activité existante et dans le futur. Dans la mesure où l’état des milieux n’apparait pas dégradé et que l’activité de l’installation ne contribuera pas à une éventuelle dégradation, l’analyse des risques sanitaires peut être arrêtée à ce stade.
Le cadre d'un dysfonctionnement conduisant à l'émission de certaines substances stockées est effectué dans l'étude de danger qui pourra s'appuyer sur les données exposées précédemment pour quantifier les risques.
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II.10. Evaluation de l’incidence du projet sur la zone Natura 2000 voisine
Suite à l’extension du périmètre du site de Sorexto, la parcelle référencée C991 est comprise dans l’emprise de la zone Natura 2000 voisine sur une superficie d’environ 860 m². Le reste du site est en dehors des zones réglementées ZNIEFF et Natura 2000 (voir illustration ci-dessous). La parcelle C991 directement voisine de l’ancienne zone de décharge a été imperméabilisée dans le cadre de l’aménagement du site perme. Ce secteur comprenant l’ancien chemin de desserte ne présentait pas d’intérêt particulier d’un point de vue naturel.
La situation est rappelée par la cartographie ci dessous
La sensibilité de la zone Natura 2000 est liée essentiellement à la fragilité et la diversité des milieux naturels. Les milieux aquatiques et les zones humides ainsi que les pelouses sèches et les formations calcaires abritent une faune et une flore importante. La variété de ces habitats constitue des écosystèmes particuliers qui abritent plusieurs espèces d’intérêt communautaire dont certaines ne sont présentent que sur cette zone en Rhône Alpes.
Le développement des infrastructures, l’augmentation de la densité de population et l’étalement urbain sont les principaux facteurs de fragilisation de ces milieux naturels sensibles. Tout apport polluant chronique ou accidentel au niveau de ces milieux est donc susceptible d’avoir un impact
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négatif. Les risques pouvant créer une pollution des eaux, de type déversement accidentel ou flux important, sont redoutés.
Conformément au Code de l’Environnement (art R414-19 et suivants) et à la démarche de gestion des sites Natura 2000, dans la mesure où le projet est situé en dehors de la zone Natura 2000 hormis un fragment de parcelle et, que l’étude d’impact a démontré l’absence de risque d’impact sur les milieux naturels et les écosystèmes, il n’y a pas lieu de réaliser un dossier complet d’évaluation des incidences.
L’étude d’impact réalisée dans le cadre du présent dossier rassemble l’ensemble des données permettant de conclure à l’absence d’incidence sur la zone Natura 2000 voisine. Il comprend à ce titre les éléments suivants:
- Les éléments cartographiques permettant de localiser le projet et sa position par rapport aux zonages réglementaires.
- Le descriptif de l’ensemble des activités et installations ainsi que les modes de gestion des effluents.
- L’analyse des effets temporaires ou permanents des installations sur les différents milieux environnementaux (milieux aquatiques, air, sol et sous-sols… etc.) - Les mesures mises en œuvre pour prévenir et limiter l’impact des activités vis-à-vis des milieux naturels environnants.
- Les mesures prises pour prévenir les conséquences environnementales d’un accident au niveau du site. - Les raisons du projet sont explicitées au paragraphe suivant constituant la partie III de l’étude d’impact.
Il a été montré au travers de l’étude d’impact qu’il n’y avait pas de rejets d’effluents liquides issus de l’activité vers les milieux aquatiques et que les très faibles flux de rejets atmosphériques ne risquaient pas de générer des retombées et n’altéraient pas la qualité de l’air. Les seuls rejets issus du site sont liés au ruissellement des eaux de pluie sur les stockages de matières premières végétales en extérieur, effluents qui seront traités avant rejet.
Les principaux flux issus des installations et les mesures de maîtrise et de prévention sont rappelés ci-dessous:
• Concernant les rejets liquides : il n’y a pas d’effluent d’origine industrielle les installations n’utilisant de l’eau que pour humidifier les stockages en extérieur.
• Concernant les eaux pluviales : les eaux pluviales du site sont collectées séparativement des eaux usées. Elles sont rejetées au sein d’un fossé drainant de la zone d’activités. Dans le cadre du projet, les eaux issues des plateformes de stockage de matières premières seront collectées par un bassin tampon qui assurera une épuration vis-à-vis des matières en suspension, des
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hydrocarbures et de la DCO. Cette installation garantira le traitement des premiers flux fortement chargés et des débits de rejets importants. Cette installation représente une réduction significative de l’impact potentiel du site.
Le trafic sur site est réduit à l’usage des chargeuses et de quelques camions par jour. Le risque de pollution chronique des eaux pluviales issues des voiries et de la zone de stockage des produits finis est donc extrêmement limité et est négligeable devant les effets du trafic local.
• Vis-à-vis du risque accidentel de déversement, toutes les opérations sont réalisées en intérieur sur des surfaces imperméabilisées. Les quantités manipulées sont toujours faibles.
• Compte tenu des mesures projetées au niveau du traitement des eaux pluviales l’activité de l’entreprise n’aura pas d’impact sur la qualité des eaux superficielles locales et la zone Natura 2000 avale.
• Concernant les rejets atmosphériques, les émissions sont réduites aux émissions des gaz d’échappement des engins et véhicules. Du fat du très faible trafic associé à l’activité, l’impact à l’échelle locale est négligeable. Concernant l’envol de poussière des mesures préventives d’humidification sont mises en œuvre. Il n’y a pas d’impact prévisible sur la zone lié aux émissions atmosphériques.
• Concernant les autres aspects environnementaux, le projet n’est pas générateur de bruit ou de vibration pouvant perturber la faune locale. Le fonctionnement du site ne conduit pas à une élévation significative du trafic, les principaux accès étant également en dehors du périmètre des zones naturelles.
Dans ces conditions, l’activité de Sorexto n’aura pas d’impact sur les principales vulnérabilités de la zone :
- Les milieux aquatiques et humides servant d’habitats aux différentes espèces présentes de façon permanente ou temporaire.
- La flore et la végétation locales spécifiques (prairies humides, pelouses sèches, forêts alluviales…).
- La qualité des eaux superficielles et des eaux souterraines, l’hydraulique et l’hydrogéologie à l’échelle locale.
Conclusion relative à l’incidence sur la zone Natura 2000
Compte tenu des mesures de prévention et de limitation des impacts associés aux rejets, les zones sensibles proches du site, et notamment la zone Natura 2000, ne seront pas affectées par le fonctionnement du site et de ses installations.
La superficie de l’emprise Sorexto sur la zone Natura représente environ 860 m² soit moins de 0,0001 % de la zone Natura 2000 (136255 ha). L’aménagement contribue par ailleurs à la
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protection de la zone en assurant une imperméabilisation qui limite les risques de lixiviation au droit de l’ancienne décharge
Les mesures de traitement, de prévention des déversements et de confinement possible permettent d’éviter tout risque accidentel important pour les zones et milieux aquatiques à l’aval hydraulique du site.
Hormis un évènement de nature exceptionnelle, le projet décrit n’aura pas d’incidence sur la zone Natura 2000 de l’Isle Cremieu.
II.11. Impacts durant la phase de travaux
Les travaux d’aménagement projetés et décrits dans le cadre du dossier sont des travaux de très importance qui ne généreront pas d’impact particulier sur le voisinage et les autres activités. Il s’agit de la construction des deux hangars en structures métalliques de dimensions modestes et des bassins de rétention. Ces travaux seront complétés par des aménagements paysagés en périphérie de site (brise vue, merlons, haies,…)
Les nuisances associées aux travaux d’aménagement seront très limitées et n’auront pas d’impact sur les milieux aquatiques (pas de rejets), la qualité de l’air locale, ni en terme de nuisance sonores ou olfactive. La durée des travaux sera limitée dans le temps à quelques mois au maximum.
Les travaux d’aménagement des locaux en intérieur n’induiront pas de nuisance particulière.
II.12. Analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets connus
Les projets connus sont les projets ayant déjà fait l’objet d’une enquête publique au titre de la réglementation des installations classées ou au titre du Code de l’Environnement et pour lesquels un avis de l’autorité administrative en charge de l’environnement a été rendu public.
Actuellement, le porté à connaissance du public est réalisé sur les sites internet des préfectures d’implantation des projets au travers de la publication des avis de l’autorité environnementale et des résumés non techniques des études d’impact, ainsi que les conclusions du commissaire enquêteur.
Identification de projet pouvant avoir un effet cumulé
A la date de rédaction de l’étude d’impact (juillet 207), il n’apparait pas de projet ou installation à l’échelle locale pouvant avoir un impact cumulé avec les installations de Sorexto.
Il n’apparait donc pas d’effet cumulé potentiel du projet avec d’autres sources locales.
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III. Raisons du projet
Cette partie explicite les raisons techniques, économiques et environnementales pour lesquelles le projet a été opéré sur le site.
III.1. Motivations du projet :
L’entreprise Sorexto, spécialisée dans la production de supports de culture est implantée sur le site de Saint Victor de Morestel depuis plus de 35 ans et a subi plusieurs évolutions. Afin de pouvoir répondre aux exigences des clients en matière de qualité et de capacités de production, il a été nécessaire de moderniser et d’aménager le site pour disposer d’une unité industrielle. Les extensions et travaux réalisés depuis plusieurs années ont tous été menés en ce sens. De plus, la société Sorexto a souhaité mettre à jour sa situation administrative vis-à-vis des installations classées pour l'environnement.
Ces évolutions successives ont conduit à un classement en autorisation du site et à la réalisation des études d’impact et de danger ce qui fait l’objet du présent dossier. Plusieurs évolutions importantes ont été réalisées et sont projetées afin de respecter au mieux les prescriptions applicables et de limiter l’impact de l’activité vis-à-vis de l’environnement naturel et humain
III.2. Choix effectués dans le cadre du projet et raisons :
Les principaux choix techniques ont été opérés en lien avec les possibilités d'aménagement en respectant au mieux les contraintes environnementales ainsi qu'en intégrant les exigences réglementaires. Les principaux choix sont développés ci dessous.
Choix concernant les bâtiments et installations
L’activité est implantée depuis près de 35 ans sur le site qui est intégré au sein d’une zone d’activités peu aménagée en termes de réseaux. Dans le cadre de l’amélioration des conditions de fonctionnement du site, la plateforme de stockage des matières premières a été imperméabilisée, ce qui facilite les déplacements et l’entretien des surfaces extérieures.
En termes d’équipement, l’ensemble des machines est désormais alimenté électriquement ce qui permet de limiter les nuisances sonores, notamment pour les unités implantés en extérieur.
Dans le cadre du projet, la construction de deux hangars d’activités permettra la mise sous abri du mélangeur et des cribles principaux ce qui permettra d’améliorer la qualité des produits tout en améliorant l’impact sonore.
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Choix concernant les réseaux de collecte des eaux pluviales
L'ensemble des surfaces intérieures et extérieures associées à l'activité sont désormais imperméabilisées afin d'éviter tout risque de transfert de pollution vers les sols et sous sols.
La collecte des eaux pluviales de la plateforme de stockage des matières premières et le traitement au sein d’un double bassin constituent une action significative en termes environnemental. Elle permettra de garantir un rejet d’eaux pluviales strictement conformes aux prescriptions applicables et ainsi contribuera à la préservation des milieux aquatiques et de la zone Natura 2000 voisine.
Du fait de la surface imperméabilisée désormais importante, l’installation tampon régulera également les débits rejetés au sein du fossé et évitera ainsi des débits de pointe importants. Elle permettra également d’éviter les flux importants de polluants apportés avec les premiers flots rejetés lors d’une pluie. Ce point est particulièrement important dans le cadre de la protection des milieux aquatiques qui sont sensibles aux variations brutales des caractéristiques physico chimiques et biologiques.
Cette installation permettra également de confiner sur site les eaux de ruissellement si nécessaire (cas d’une pollution) et d’éviter un rejet direct au milieu naturel.
Choix concernant les équipements et les stockages
Les produits dangereux pour l’environnement sont tous stockés sur des bacs ou des cuvettes de rétention et sous abri afin d’éviter les risques de dispersion et d’entrainement vers l’extérieur.
Dans le cadre du dossier, les équipements de rétention et de stockage ont été révisés afin de respecter strictement le cadre réglementaire, notamment pour les liquides combustibles et inflammables (huiles, gazole). Ces produits seront désormais stockés au local maintenance au sein de l’ancien bâtiment Optimag récemment acquis.
Cette configuration permettra de dédier le local de mise en box à cette activité et de séparer les risques de co-activité avec la maintenance.
Conclusion:
En conclusion, il peut être souligné que l'ensemble des mesures préventives concernant la protection de l'environnement ont été prises en compte par l’entreprise et permettent de garantir une bonne protection à l'échelle locale, notamment pour le voisinage et des milieux naturels. De même, la gestion des situations accidentelles a également été intégrée.
Les contraintes techniques et économiques associées à l'exploitation du site ont été considérées en tenant compte des projections d'évolution de l'activité mais également des évolutions réglementaires potentielles.
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