REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO CODIC Collectif de Développement Intégré au Congo

ANALYSE DES CAUSES DE L’INSECURITE DANS LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET

Par Par Prosper Mbau et Ernest ItendeProsper Mbau et Ernest Itende

ETUDE REALISEE SUR BASE DESETUDE DONNEES REALISEE DE LASUR CON BASE- DES DONNEES CERTATION DES ORGANISATIONSDE LA DE CONCERTATION LA COMMUNE DES DE ORGANISATIONS BANDALUNGWA ET CELLESDE LA DE COMMUNESELEMBAO DE BANDALUNGWA ET CELLES DE SELEMBAO

REALISATION : mars 2017 REALISATION : MARS 2017 Publication : mars 2020 PUBLICATION : MARS 2020

Tél. 00243 89 89 38 396 E-mail : [email protected] WWW.codic-rdc.org SYNERGIE-CONCERTATION-AUTOPROMOTION-DEVELOPPEMENT SYNERGIE-CONCERTATION-AUTOPROMOTION-DEVELOPPEMENT Tél. 00243 89 89 38 396 www.codic-rdc.org 1 [email protected] COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » AVANT PROPOS

Existant depuis 2007, le CODIC est un réseau d’organisations dont les membres sont des organisations de la société civile Congolaise qui ont adhéré au réseau et qui détiennent des autorisations officielles leur permettant de fonctionner sur Par Ernest ITENDE le territoire de la RDC. SECRETAIRE ADMINISTRATIF ET PORTE PAROLE Le CODIC a une vocation nationale. Il est présentement actif dans les provinces AU COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE du Nord et Sud Kivu, la province orientale démembrée, le Maniema, l’Equateur, AU CONGO, « CODIC » en SIGLE; un réseau des organisations de la société civile de la République le Mai-Ndombe et à . Démocratique du Congo qui dans sa filière Santé milite pour le droit à la santé. Les activités du CODIC tournent autour du « bien être intégral de l’homme ». La politique utilisée pour atteindre cet objectif est l’incitation à une prise de conscience collective des ressources réelles que possède toute communauté à la base (Empowerment social), et la bonne affectation de celles-ci pour résoudre ses problèmes. La communauté étant la première à identifier ses propres problèmes doit être associée dans le processus de prise de décision qui concerne son bien-être. Les associations membres du CODIC sont regroupées en filières de sorte que chacune d’elle coordonne ses activités pour le développement de sa Et Prosper MBAU communauté. Le CODIC est à son deuxième programme du DAS avec VIVA CONSEILLE D’ETUDE AU COLLECTIF DE SALUD (ex M3M). DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » en SIGLE; un réseau des organisations de la société Dans le cadre des activités liées au programme du DAS, le CODIC organise civile de la République Démocratique du Congo qui des concertations avec les organisations à la base. C’est un moment d’échange dans sa filière Santé milite pour le droit à la santé. avec ces organisations. A cette occasion, des sujets peuvent être débattus pour que les données qui en ressortent fassent l’objet des analyses pour la production d’un cahier des charges à soumettre à l’autorité. Dans la présente étude, nous publions la synthèse de deux résultats d’analyse de cadre de concertation initiés par les organisations de la commune de Bandalungwa et celle Selembao, dans la ville province de Kinshasa.

3

COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » I. INTRODUCTION Les sources de l’insécurité sont multiples, elles proviennent du vécu de la La sécurité, indique Le Petit Robert, est une situation ou un état tranquille personne, mais aussi de façon collective des informations diffusées par les qui résulte de l’absence réelle de danger (d’ordre matériel ou moral). C’est medias et de l’organisation sociale des espaces urbains. également l’état d’esprit confiant et tranquille de celui qui se croit à l’abri du Le sentiment d’insécurité provoque plusieurs effets pervers. Il contribue à la danger. L’insécurité, elle, implique l’existence d’un danger ou d’un risque, ou baisse de la qualité de vie des personnes affectées, elles deviennent angoissées, le reflet d’un certain doute par rapport à un sujet donné. Les vols font partie se déplaçant de moins en moins et vivant dans l’isolement. de ces facteurs que l’on peut facilement relier à l’insécurité (Bruxelles-Santé, Face à l’insécurité qui caractérise la majorité des communes de la ville de 2017). Kinshasa, nous nous posons les questions suivantes : D’après Bruxelles-Santé (2017) l’insécurité n’est pas sans conséquence sur la • La population représentée par les organisations de la société civile santé de la population. Ce sont les problèmes dermatologiques, respiratoires peut-elle collaborer avec l’Etat pour lutter contre ce phénomène qui et musculosquelettiques qui sont le plus fréquemment rencontrés chez les provoque la peur et la désolation ? populations qui vivent dans des milieux où règnent l’insécurité. • L’autorité dispose –t- elle des moyens nécessaires pour réduire ou Dans son ouvrage intitulé « la violence des villes » Pedrazzini (2005) s’est éradiquer ce fléau ? intéressé à la présentation du squelette des crimes urbains dans les pays de l’Afrique francophone subsaharienne, sans pourtant s’attarder sur la Notre étude vise à analyser les causes de l’insécurité dans les communes particularité de chaque ville. de Bandalugwa et de Selembao ainsi que les moyens que l’on dispose pour l’éradiquer. Les faubourgs, encore nommés banlieues ou bidonville dans nos villes contemporaines sont désignés comme étant le lieu par excellence ou se II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET SOCIO-ECONOMIQUES concentre les pauvres désoeuvrés, exclus et victimes des inégalités. DES COMMUNES BANDALUNGWA La problématique de l’insécurité urbaine dans nos pays est plus que jamais ET SELEMBAO liée aux caractères, à la composition, à la formation et au déploiement des forces de sécurité étatiques. La plupart des crimes et délits commis sur les II.1. COMMUNE DE BANDALUNGWA personnes ou leurs biens sont dues soit à l’absence des forces de sécurité, soit à Souvent abrégé « BANDAL». La commune leur inefficacité ou à leur complicité. de Bandalungwa est située sur une plaine En RDC, l’insécurité continue de gagner du terrain. Il est rare qu’en semaine, il au centre de la ville de Kinshasa, elle est ne soit diffusé sur les medias locaux les nouvelles sur des personnes agressées ou limitée au Nord par la Commune de la mortes de suite d’une attaque des inciviques ou des bandits à mains armées qui Gombe, au Sud par celle de Selembao, à montent des embuscades aux passant et causent du tort aux paisibles citoyens. l’Est par les Communes de Ngiri-Ngiri, Cette situation qui inquiète autant les Kinois que le gouvernement installe Kasavubu et et à l’Ouest par dans l’esprit de la population, un sentiment des peurs qui paralyse le corps, la Rivière Makalele, les Commune de l’esprit, provoquant de ce fait, une plaie difficile à guérir. Figure 1. Présentation de la carte administrative de la Commune de Bandalungwa

4 5

COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » et Kitambo. Matadi qui constituent deux tronçons de la route nationale n°1 Sa superficie est de 23, 18 Km² repartie en 15 quartiers (Institut Numérique, 2013). La population de Selembao s’élevait à 335.581 habitants avec une croissance de 4% par an. Actuellement, la population de cette comme est estimée entre 800.000 à 1.000.000 d’habitants ((Service des population, 2004). Elle est bâtie en sa majeur partie dans un relief accidenté avec des pentes plus au moins fortes à l’instar des quartiers Inga, Madiata et Kingu. Cette commune est confrontée au sérieux problème d’érosions dont 500 têtes ont été identifiées en 2010, induisant ainsi l’enfoncement des rues en ravins, l’isolement de certains quartiers tel que Kingu-camping, le déchaussement des fondations et l’exhumation des infrastructures enfouies tels que les tuyaux de la Régie de la Distribution des eaux (Régideso) et les poteaux de la Société Nationale de l’électricité, SNEL en sigle. La Commune de Selembao est l’une de plus pauvre de l’agglomération de Kinshasa matérialisé par l’absence des infrastructures publiques, en particulier sanitaires. L’insalubrité des rues y est manifeste, comme à proximité du marché de la libération : les ordures jonchent les rues et les La cité de Bandalungwa fut créée le 08 décembre 1955 et suite à l’exode caniveaux servent des poubelles. rural, elle fut transformée en une Commune populaire après l’indépendance. Sa superficie est de 6, 82 Km² avec une population de 202341 (Service des population, 2004) et une croissance démographique de 4% par an. Actuellement, la population de cette commune peut avoisiner 500.000 habitants (Institut Numérique, 2013).

II.2. SELEMBAO La Commune de Selembao se situe dans le sud de la ville province de Kinshasa. Elle est l’un de nouveau lieu de peuplement, situé au Sud de la cité (constitué principalement des Communes de et de Kasavubu). Elle est structurée autour des avenues de la libération (ex. 24 Novembre) et la route de Figure 2. Présentation de la carte administrative de la Commune de Selembao 7 COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » 7 7

6

6 Ǧ Ǧˆ‹ǡˆ‹ǡŽ‡Ž‡ ƒŽ —Ž ƒŽ —Ž†‡†‡l’écartl’écart dede la la population population ‡•–ˆƒ‹– ‡•–ˆƒ‹–’ƒ”–‹”†‡Žƒ”ƒ ‹‡’ƒ”–‹”†‡Žƒ”ƒ ‹‡ ƒ””±‡†‡Žƒ ƒ””±‡†‡Žƒ 6 •‘‡†‡•†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡Žƒ ؖ‡‡–ƒ‘›‡‡ƒ— ƒ””±•‘‡†‡•†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡Žƒ ؖ‡‡–ƒ‘›‡‡ƒ— ƒ””±, divisé, divisé par l’effe par –‹ˆ l’effe –‹ˆ

6 ‘‹•ͳ‘‹•ͳ  en particulier sanitaires. L’insalubrité des rues y est manifeste, comme à p”‘š‹‹–± †— − ²− √∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − 𝑋𝑋 ) ² enƒ” Š± particulier †‡ Žƒ sanitaires. Ž‹„±”ƒ–‹‘ ǣL’insalubrité Ž‡• ‘”†—”‡• des Œ‘ Š‡– rues y Ž‡• est ”—‡•manifeste, ‡– Ž‡• comme ƒ‹˜‡ƒ—š à p •‡”˜‡–”‘š‹‹–± †‡• †— VI. RESULTATS ∇′ = √∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − 𝑋𝑋  ) VI. RESULTATS  ƒ” Š±en’‘—„‡ŽŽ‡•ǤIII. particulier METHODOLOGIE †‡III . ŽƒI sanitaires. Ž‹„±”ƒ–‹‘ ǣL’insalubrité Ž‡• ‘”†—”‡• des Œ‘ Š‡– rues y Ž‡• est ”—‡•manifeste, ‡– Ž‡• comme ƒ‹˜‡ƒ—š à p •‡”˜‡–”‘š‹‹–± †‡• †— VI. RESULTATS ∇′ = n − 1 VI.1. ANALYSE DE L’INSÉCURITÉn − 1 DANS LA COMMUNE DE ’‘—„‡ŽŽ‡•Ǥƒ” Š±en particulier †‡III . ŽƒI sanitaires. Ž‹„±”ƒ–‹‘ ǣL’insalubrité Ž‡• ‘”†—”‡• des Œ‘ Š‡– rues y Ž‡• est ”—‡•manifeste, ‡– Ž‡• comme ƒ‹˜‡ƒ—š à p •‡”˜‡–”‘š‹‹–± †‡• †— VI.1. Analyse de l’insécurité dans la commune de Bandalungwa VI.1. Analyse de l’insécurité dans la commune de Bandalungwa ’‘—„‡ŽŽ‡•Ǥƒ” Š±CetteCette étude †‡étudeIII .a ŽƒI été Ž‹„±”ƒ–‹‘ menéea été menéedansǣ Ž‡• deux ‘”†—”‡• dans communes deux Œ‘ Š‡– communesde la Ž‡• ville ”—‡• de ‡–Kinshasade Ž‡•la ƒ‹˜‡ƒ—šville dont de Bandalungwa Kinshasa •‡”˜‡– †‡• dontet BANDALUNGWA Cette’‘—„‡ŽŽ‡•ǤSelembaoBandalungwa étude pourIII .a I été la simplemenée et Selembao raisondans deux que pourlecommunes nombre la simple de de vols la villearmésraison de est Kinshasaque élevé, le perpétrésnombre dont Bandalungwa par de des vols jeunes armés et CetteSelembaodes quartiers étude pour a pauvresété la simplemenée appelés raisondans «deux queKuluna lecommunes nombre ». Le dechoix de vols la de villearmés ces de communesest Kinshasa élevé, perpétrés s'explidont Bandalungwaque par donc des jeunespar etle Au regard—”‡‰ƒ”†‘–”‡±–Š‘†‘Ž‘‰‹‡ǡ‘—• ‘‡­‘• ƒŽ —Ž‡”Žƒ à notre méthodologie, nous commençons•‘‡†‡•ؖ‡•†‡• à calculer la somme des souciest deélevé, faire perpétrésparler l'enquêté par afin,des jeunesde parcourir des laquartiers problématique pauvres de l’insécurité appelés «dans Kuluna tous ses ». Le ’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•Ǥ CettedesSelembao quartiers étude pour a pauvresété la simplemenée appelés raisondans «deux queKuluna lecommunes nombre ». Le dechoix de vols la de villearmés ces de communesest Kinshasa élevé, perpétrés s'explidont Bandalungwaque par donc des jeunespar etle Côtes—”‡‰ƒ”†‘–”‡±–Š‘†‘Ž‘‰‹‡ǡ‘—• ‘‡­‘• ƒŽ —Ž‡”Žƒ des participants. •‘‡†‡•ؖ‡•†‡• dessoucihorizons.choix quartiers de faire de pauvrescesparler communes l'enquêté appelés afin,« Kulunas’explique de parcourir ». Le doncchoix la problématique depar ces le communes souci de del’insécurité s'explifaire queparler dans donc tousl’enquêté par ses le ’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•Ǥ Selembao pour la simple raison que le nombre de vols armés est élevé, perpétrés par des jeunes ƒ•‘‡†‡• ؖ‡•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•ൌ∑ 𝑥𝑥𝑥𝑥 = 140  horizons.souciafin, de faire de parcourirparler l'enquêté la problématique afin, de parcourir dela problématiquel’insécurité dedans l’insécurité tous ses dans horizons. tous ses des quartiers pauvres appelés « Kuluna ». Le choix de ces communes s'explique donc par le − 140 L’enquête a été menée auprès de 26 OSC de chacune de commune concernée par l’étude après ƒ•‘‡†‡• ؖ‡•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•ൌ∑xi  soucihorizons. de faire parler l'enquêté afin, de parcourir la problématique de l’insécurité dans tous ses ƒ‘›‡‡ൌ𝑋𝑋 = N (effectif)  ∑ 𝑥𝑥𝑥𝑥‘—•’‘—˜‘•ƒ””‘†‹”͵= 140 Ǥ une concertation sur l’insécurité. Un questionnaire a été donc soumis à une ou deux ൌ 50 = 2, 8ǡ horizons.L’enquêteL’enquête a été a menée été menée auprès deauprès 26 OSC de de 26 chacune OSC dede commune chacune concernée de commune par l’étude concernée après responsables d’une OSC. Les données à notre possession ont été recueillies auprès de 50 − ∑xi 140 − uneL’enquêtepar concertation l’étude a été menéeaprès sur uneaupr l’insécurité.ès concertation de 26 OSC Un questde surchacuneionnaire l’insécurité. de acommune été donc Un concernée questionnairesoumis parà une l’étude oua été aprèsdeux donc ƒ‘›‡‡ൌƒ•‘‡†‡•𝑋𝑋†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡= N (effectif)ൌla 50côte =de 2l’enquêté, 8ǡ‘—•’‘—˜‘•ƒ””‘†‹”͵ ‡–Žƒ‘›‡‡ൌ∑(𝑥𝑥i − 𝑋𝑋Ǥ )ൌǦ͹ uneresponsables concertation des d’une OSC sur OSC. l’insécurité.à Bandalungwa Les données Un contre àquest notreionnaire 64 possession responsables a été ont donc des été OSCsoumis recueillies de àla une auprèscommune ou dedeux 50de L’enquête a été menée auprès de 26 OSC de chacune de commune concernée par l’étude après − ² − responsablesSelembaosoumis (cfr à unedes d’une annexe). OSC ou OSC. deux à Bandalungwa Les responsables données contre à notre d’une 64 possession responsables OSC. Les ont des étédonnées OSC recueillies de à lanotre auprèscommune possession de 50de √∑(𝑥𝑥𝑥𝑥−𝑋𝑋 ) une concertation sur l’insécurité. Un questionnaire a été donc soumis à une ou deux ƒ•‘‡†‡•†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡la côte de l’enquêté ‡–Žƒ‘›‡‡ൌ∑(𝑥𝑥i − 𝑋𝑋 )ൌǦ͹ responsablesSelembaoont été (cfr recueillies des d’une annexe). OSC OSC. à auprèsBandalungwa Les données de 50 contre àresponsables notre 64 possession responsables des ont OSC des été OSC recueilliesà Bandalungwa de la auprèscommune de contre 50de Calcul de l’écart type de l’échantillonൌ∇′ = n ‡”‡’Žƒ­ƒ–Ž‡•˜ƒ”‹ƒ„Ž‡•’ƒ” 2 − ² responsablesSelembao (cfr des annexe). OSC à Bandalungwa contre 64 responsables des OSC de la commune de √ (−7) √49 √√∑0(,98𝑥𝑥𝑥𝑥−𝑋𝑋 ) 64 responsables des OSC de la commune de Selembao (cfr annexe). Ž‡—”•˜ƒŽ‡—”•”‡•’‡ –‹˜‡• ’ ൌ → ൌͲǡͻͺͻͻͶͻͶͻ͵Ǥ Selembao (cfr annexe). = 50 → 50 ∇′ ‡“—‡•–‹‘ƒ‹”‡±–ƒ‹– ‘•–‹–—±†‡•ƒ••‡”–‹‘•‡–—‡ ‘–‡ƒŽŽƒ–†‡ͳͷƒ±–±ƒ––”‹„—±‡ Calcul de l’écart type de l’échantillonൌ n ‡”‡’Žƒ­ƒ–Ž‡•˜ƒ”‹ƒ„Ž‡•’ƒ” 2 ∇′ = Le questionnaire était constitué des assertions et une cote allant de 1 à 5 a été ‘ƒ‹••ƒ–l’écartǦtype de l’échantillon√ (−7) (V’49ሻǡ‘—•0 ’‘—˜‘•,98 ƒŽ —Ž‡”l’écartǦ–›’‡ †‡ Žƒ Šƒ“—‡ƒ••‡”–‹‘’our traduire le niveau d’insécurité. L’enquêt醇˜”ƒ‹– Š‘‹•‹”Ž‹„”‡‡– −√ 2 √ ‡“—‡•–‹‘ƒ‹”‡±–ƒ‹– ‘•–‹–—±†‡•ƒ••‡”–‹‘•‡–—‡ ‘–‡ƒŽŽƒ–†‡ͳͷƒ±–±ƒ––”‹„—±‡ 𝑋𝑋 attribuée à chaque assertion pour traduire le niveau d’insécurité. L’enquêté Ž‡—”•˜ƒŽ‡—”•”‡•’‡ –‹˜‡• ’= 50 ∑(xi→− 50) ൌ → ∇′ൌͲǡͻͺͻͻͶͻͶͻ͵Ǥ Šƒ“—‡ƒ••‡”–‹‘’‡“—‡•–‹‘ƒ‹”‡±–ƒ‹l’assertion correspondantour– ‘•–‹–—±traduire à la réalité le†‡•ƒ••‡”–‹‘•‡–— niveau de son d’insécurité milieu ‡ ‘–‡de. L’enquêtévieሺ˜‘‹”ƒ‡š‡ሻƒŽŽƒ–†‡ͳͷƒ±–±†‡˜”ƒ‹– Š‘‹ •‹”ƒ––”‹„—±‡Ž‹„”‡‡– √ 𝑖𝑖=1 devrait choisir librement l’assertion correspondant à la réalité de son milieu de ’‘’—Žƒ–‹‘ሺ•ሻ’ƒ”Žƒˆ‘”—Ž‡• Ǥ l’assertion Šƒ“—‡ƒ••‡”–‹‘’‡“—‡•–‹‘ƒ‹”‡±–ƒ‹ correspondantour– ‘•–‹–—±traduire à la réalité le†‡•ƒ••‡”–‹‘•‡–— niveau de son d’insécurité milieu ‡ ‘–‡de. L’enquêtévieሺ˜‘‹”ƒ‡š‡ሻƒŽŽƒ–†‡ͳͷƒ±–±†‡˜”ƒ‹– Š‘‹ •‹”ƒ––”‹„—±‡Ž‹„”‡‡– ‘ƒ‹••ƒ–l’écartǦtype de l’échantillon= n−1 (V’ሻǡ‘—• ’‘—˜‘• ƒŽ —Ž‡”l’écartǦ–›’‡ †‡ Žƒ ‡•‹ˆ‘”ƒ–‹‘• ‘ŽŽ‡ –±‡•‘–±–±ƒƒŽ›•±‡••—‹˜ƒ–—‡±–Š‘†‡•–ƒ–‹•–‹“—‡’‘”–±•—” − 2 l’assertion Šƒ“—‡ƒ••‡”–‹‘’vie (voir correspondant annexe)our traduire à la réalité le niveau de son d’insécurité milieu de. L’enquêtévieሺ˜‘‹”ƒ‡š‡ሻ†‡˜”ƒ‹– Š‘‹ •‹”Ž‹„”‡‡– 𝑋𝑋 ∑(xi− ) √(−7)² √49 ‡•ŽƒŽ‘‹†‡ ƒ—••‹ˆ‘”ƒ–‹‘• ‘Žpour estimerŽ‡ –±‡• le‘–±–± taux d’ƒƒŽ›•±‡••—‹˜ƒ–—‡±–Š‘†‡•–ƒ–‹•–‹“—‡‹•± —”‹–±†ƒ•Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™’‘”–±•—”ƒ‡– ‡ŽŽ‡ √ 𝑖𝑖=1 l’assertion correspondant à la réalité de son milieu de vieሺ˜‘‹”ƒ‡š‡ሻ ”‡’Žƒ­ƒ––‘—–‡•Ž‡•˜ƒ”‹ƒ„Ž‡•’ƒ”Ž‡—”•˜ƒŽ‡—”•”‡•’‡ –‹˜‡•ǡ•ൌ 50−1 → 49 ⎆√1 †‡‡Ž‡„ƒ‘Ǥ‡•Les‹ˆ‘”ƒ–‹‘• ‘Ž informations‘—•ƒ˜‘•’”‘ ±†±Ž‡ collectées–±‡•‘–±–± ont ‘‡•—‹–ƒƒŽ›•±‡••—‹˜ƒ–—‡±–Š‘†‡•–ƒ–‹•–‹“—‡ été analyséesǣ suivant une méthode’‘”–±•—” statistique ’‘’—Žƒ–‹‘ሺ•ሻ’ƒ”Žƒˆ‘”—Ž‡• Ǥ ŽƒŽ‘‹†‡ ƒ—••pour estimer le taux d’‹•± —”‹–±†ƒ•Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™ƒ‡– ‡ŽŽ‡ = n−1 †‡‡Ž‡„ƒ‘ǤŽƒŽ‘‹†‡ ƒ—••‡•port鋐ˆ‘”ƒ–‹‘• ‘Ž sur la‘—•pour loi deestimerƒ˜‘•’”‘ ±†±Ž‡ Gauss–±‡• le‘–±–± taux pour d’ ‘‡•—‹–ƒƒŽ›•±‡••—‹˜ƒ–—‡±–Š‘†‡•–ƒ–‹•–‹“—‡ ‹•± —”‹–±estimer le†ƒ•Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™ǣ taux d’insécurité dans la commune’‘”–±•—”ƒ‡– ‡ŽŽ‡ de •ൌͳǢ Ǧ ƒ•‘‡†‡ ؖ‡•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•†‡ Šƒ“—‡ ‘—‡ƒ±–± ƒŽ —Ž±‡’ƒ”–‹”†‡• √(−7)² √49 †‡‡Ž‡„ƒ‘ǤŽƒŽ‘‹†‡ ƒ—••Bandalungwa ‘—•pour et estimerƒ˜‘•’”‘ ±†± celle dele taux Selembao. d’ ‘‡•—‹–‹•± —”‹–± Nous†ƒ•Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™ǣ avons procédé comme suitƒ‡– ‡ŽŽ‡ : —”Žƒ–ƒ„Ž‡†‡loi normale, l’écartǦ–›’‡†‡Žƒ’‘’—Žƒ–‹‘†‘–Žƒ˜ƒŽ‡—”‡•–†‡ͳ ‘””‡•’‘† †‘±‡• ‘ŽŽ‡ –±‡••—”Ž‡–‡””ƒ‹ǣ ”‡’Žƒ­ƒ––‘—–‡•Ž‡•˜ƒ”‹ƒ„Ž‡•’ƒ”Ž‡—”•˜ƒŽ‡—”•”‡•’‡ –‹˜‡•ǡ•ൌ 50−1 → 49 ⎆√1 †‡‡Ž‡„ƒ‘ǤǦ ƒ•‘‡†‡ ؖ‡•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•‘—•ƒ˜‘•’”‘ ±†± ‘‡•—‹–†‡ Šƒ“—‡ ‘—‡ǣ ƒ±–± ƒŽ —Ž±‡’ƒ”–‹”†‡• SurͲ la,84134 table c’est deǦ†‹”‡ͺͶǡͳ͵ͶΨǤ‡ ‹•–‹ loi normale, l’écart-type’—Ž‡“—‡ͺͶǡͳ͵Ͷ deΨ†‡• la population“—ƒ”–‹‡”•†‡Žƒ ‘—‡ dont la valeur Ǧ †‘±‡•ƒ•‘‡†‡ ؖ‡•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•∑xi  ‘ŽŽ‡ –±‡••—”Ž‡–‡””ƒ‹ǣ †‡ Šƒ“—‡ ‘—‡ƒ±–± ƒŽ —Ž±‡’ƒ”–‹”†‡• - La somme de côtes des participants de chaque commune a été calculée à •estൌͳ†‡ deǢ ƒ†ƒŽ—‰™ƒ 1 correspondsont exposés à 0,84134 à l’insécurité c’est-à ‘–”‡ direͳͷǡ ͺ͸84,Ψ “—‹134 ”±—‹••‡– %. Ceci “—‡Ž“—‡• stipule que Ǧ —‹•Žƒ‘›‡‡ƒ±–±†‘±‡•ƒ•‘‡†‡ ؖ‡•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–• ‘ŽŽ‡ –±‡••—”Ž‡–‡””ƒ‹–”‘—˜ée enǣ divisant†‡ Šƒ“—‡ ‘—‡ la somme desƒ±–± côtes ƒŽ —Ž par±‡ l’effectif’ƒ”–‹”†‡• des partir ∑xi des  données collectées sur le terrain : ‘†‹–‹‘••± —”‹–ƒ‹”‡•Ǥ‡––‡‹•± —”‹–±’‡—–ǦŽ‹±‡†‹”‡ –‡‡–Ž‹±‡Žƒ’ƒ—˜”‡–±ǡŽƒ‘Ǧ †‘±‡• ‘ŽŽ‡ –±‡••—”Ž‡–‡””ƒ‹ǣ 84,‹•–”— –‹‘ǡƒ—‘ 134% des quartiersǦƒ±ƒ‰‡‡–—”„ de laƒ‹‡– communeƒ—ƒ“—‡†‡ de BandalungwaŽƒ’”‘’”‡–±‡–‹†‹”‡ –‡‡– sont exposés à Ǧ —‹•Žƒ‘›‡‡ƒ±–±’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•∑xi  †‡ Šƒ“—‡ ‘—‡–”‘—˜ée enǣ divisant la somme des côtes par l’effectif des —”Žƒ–ƒ„Ž‡†‡loi normale, l’écartǦ–›’‡†‡Žƒ’‘’—Žƒ–‹‘†‘–Žƒ˜ƒŽ‡—”‡•–†‡ͳ ‘””‡•’‘† Ǧ ’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•—‹•Žƒ‘›‡‡ƒ±–±∑xi  †‡ Šƒ“—‡ ‘—‡–”‘—˜ée enǣ divisant la somme des côtes par l’effectif des Ͳl’insécurité,84134Ž‹±‡ l’absence c’est contreǦ†‹”‡ͺͶǡͳ͵ͶΨǤ‡ ‹•–‹ des forces 15, de86% sécurité, qui soitréunissent’—Ž‡“—‡ à leur inefficacitéͺͶǡͳ͵Ͷ quelquesΨ†‡• ou à “—ƒ”–‹‡”•conditionsleur complicité.†‡Žƒ ‘—‡ sécuritaires. ‡• − ∑i Ǧ ’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•—‹•Žƒ‘›‡‡ƒ±–±†‡ Šƒ“—‡ ‘—‡–”‘—˜ée enǣ divisant la somme des côtes par l’effectif des †‡Cettepoches ƒ†ƒŽ—‰™ƒ insécurité d’insécuritésont ‘î peut-liée exposés •‘– ‘‹•‡• à l’insécuritédirectement ‘— ’Žƒ‹ˆ‹±• ‘–”‡ Ž‡•liéeͳͷǡ ƒ––ƒ“—‡• ͺ͸à Ψla•‘– “—‹pauvreté, ”±—‹••‡– †‡• Ž‹‡—š ‘à “—‡Ž“—‡• Ǧ la non- 𝑋𝑋 = N (effectif)î ൌͷͲ’‘—”Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™ƒ‡–͸Ͷ’‘—” ƒ±ƒ‰±•“—‹Š±„‡”‰‡–†‡•†±Ž‹“—ƒ–•Ǥ‡•†‡”‹‡”••‘–•‘—˜‡–†±‘ ±•†ƒ•Ž‡• − ∑i ‘†‹–‹‘••± —”‹–ƒ‹”‡•Ǥ‡––‡‹•± —”‹–±’‡—–ǦŽ‹±‡†‹”‡ –‡‡–Ž‹±‡Žƒ’ƒ—˜”‡–±ǡŽƒ‘Ǧ ’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•†‡ Šƒ“—‡ ‘—‡ǣ  instruction,±†‹ƒ•Ǥ‡’‡†ƒ–ǡŽƒ au non-aménagement’‘Ž‹ ‡‡†‹•’‘•ƒ–’ƒ•†‡•‘›‡•’‘—”Ž—––‡” ‘–”‡ ‡ urbain et au manque de ˆŽ±ƒ—ǡŽƒla propreté et ‡Ž‡„ƒ‘𝑋𝑋− = N (effectif∑Ǣi )î ൌͷͲ’‘—”Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™ƒ‡–͸Ͷ’‘—”  ‹•–”— –‹‘ǡƒ—‘Ǧƒ±ƒ‰‡‡–—”„ƒ‹‡–ƒ—ƒ“—‡†‡Žƒ’”‘’”‡–±‡–‹†‹”‡ –‡‡– 𝑋𝑋 = N (effectif)î ൌͷͲ’‘—”Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™ƒ‡–͸Ͷ’‘—” indirectement’‘’—Žƒ–‹‘‡•–ƒ„ƒ†‘±‡‡ liée à l’absence ‡ŽŽ‡Ǧ²‡Ǥ”‡˜ƒ Š‡ǡŽ‡•‘”‰ƒ‹•ƒ–‹‘•†‡Žƒ•‘ ‹±–± des forces de sécurité, soit à leur inefficacité ‡Ž‡„ƒ‘ − ∑Ǣi Ž‹±‡ l’absence des forces de sécurité, soit à leur inefficacité ou à leur complicité. ‡• 𝑋𝑋 = î ൌͷͲ’‘—”Žƒ ‘—‡†‡ƒ†ƒŽ—‰™ƒ‡–͸Ͷ’‘—” ‹˜‹Ž‡‡••ƒ›‡–†‡•‡•‹„‹Ž‹•‡”la population et d’interpeller les autorités sur le danger. Ǧ ‡Ž‡„ƒ‘•—‹–‡Žƒ•‘‡†‡N (effectifǢ ) •†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡Žƒcôte de l’enquêté et la moyenne ƒ±–± pochesou à leur d’insécurité complicité. ‘î •‘– Les ‘‹•‡• poches d’insécurité ‘— ’Žƒ‹ˆ‹±• Ž‡• où ƒ––ƒ“—‡• sont commises•‘– †‡• Ž‹‡—šou planifiés ‘Ǧ  ‡Ž‡„ƒ‘Ǣ les attaques sont des lieux non-aménagés qui hébergent des délinquants. Ǧ •—‹–‡Žƒ•‘‡†‡–”‘—˜±‡’‘—”’‡”‡––”‡•†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡†‡ ƒŽ —Ž‡”de l’écartŽƒcôteǦtype de de l’enquêté l’échantillon et la ǣmoyenne ƒ±–± ƒ±ƒ‰±•“—‹Š±„‡”‰‡–†‡•†±Ž‹“—ƒ–•Ǥ‡•†‡”‹‡”••‘–•‘—˜‡–†±‘ ±•†ƒ•Ž‡• Ǧ –”‘—˜•—‹–‡Žƒ•‘‡†‡ ±‡’‘—”’‡”‡––”‡•†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡†‡ ƒŽ —Ž‡”de l’écart−ŽƒcôteǦtype de de l’enquêté l’échantillon et la ǣmoyenne ƒ±–± ±†‹ƒ•Ǥ‡’‡†ƒ–ǡŽƒCes derniers sont ’‘Ž‹ ‡‡†‹•’‘•ƒ–’ƒ•†‡•‘›‡•’‘—”Ž—––‡” ‘–”‡ ‡souvent dénoncés dans les médias. Cependant,ˆŽ±ƒ—ǡŽƒ la police ∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − 𝑋𝑋 ) Ǧ –”‘—˜•—‹–‡Žƒ•‘‡†‡±‡’‘—”’‡”‡––”‡•†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡†‡ ƒŽ —Ž‡”de l’écart−ŽƒcôteǦtype de de l’enquêté l’échantillon et la ǣmoyenne ƒ±–± ’‘’—Žƒ–‹‘‡•–ƒ„ƒ†‘±‡‡ ‡ŽŽ‡Ǧ²‡Ǥ”‡˜ƒ Š‡ǡŽ‡•‘”‰ƒ‹•ƒ–‹‘•†‡Žƒ•‘ ‹±–±  ne disposant pas des moyens pour lutter contre ce fléau, la population ∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − 𝑋𝑋−) ‹˜‹Ž‡‡••ƒ›‡–†‡•‡•‹„‹Ž‹•‡”la population et d’interpeller les autorités sur le danger. –”‘—˜±‡’‘—”’‡”‡––”‡†‡ ƒŽ —Ž‡”de l’écartǦtype de l’échantillonǣ ∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − 𝑋𝑋 )  est abandonnée en elle-même. En revanche, les organisations de la société Ǧ ’écart type de l’échantillon ‡•– ƒŽ —Ž±’ƒ”–‹”†‡Žƒ−  ”ƒ ‹‡ ƒ””±‡†‡••‘‡•†‡• ∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − 𝑋𝑋 ) civile essayent de sensibiliser la population et d’interpeller les autorités sur ؖ‡•‘‹•Žƒ‘›‡‡ƒ— ƒ””±ǡ†‹˜‹•±par l’effectif †‡’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•ǣ Ǧ ’écart type de l’échantillon ‡•– ƒŽ —Ž±’ƒ”–‹”†‡Žƒ ”ƒ ‹‡ ƒ””±‡†‡••‘‡•†‡• le danger. Ǧ ؖ‡•’écart‘‹•Žƒ‘›‡‡ƒ— ƒ””±ǡ†‹˜‹•± type de l’échantillon ‡•– ƒŽ —Ž±’ƒ”–‹”†‡Žƒpar l’effectif− ”ƒ ‹‡ ƒ””±‡†‡• †‡’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•ǣ•‘‡ •†‡• ² 9 Ǧ ؖ‡•’écart‘‹•Žƒ‘›‡‡ƒ— ƒ””±ǡ†‹˜‹•± type de l’échantillon ‡•– ƒŽ —Ž±√ ( ’ƒ”–‹”†‡Žƒpar𝑋𝑋 l’effectif) ”ƒ ‹‡ ƒ””±‡†‡• †‡’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•ǣ•‘‡ •†‡• ∑ 𝑥𝑥𝑥𝑥 − − ² ؖ‡•‘‹•Žƒ‘›‡‡ƒ— ƒ””±ǡ†‹˜‹•±∇′ = par𝑋𝑋 l’effectif †‡’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•ǣ √∑(𝑥𝑥𝑥𝑥n− −)² COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » 𝑋𝑋 ∇′ = √∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − −)² ∇′ = n 𝑋𝑋  √∑(𝑥𝑥𝑥𝑥 − ) ∇′ = n  n

8

VI.1. Analyse de l’insécurité dans la commune de Selembao

VI.1. ANALYSE DE L’INSÉCURITÉ DANS LA COMMUNE DE V. DISCUSSION —”‡‰ƒ”†‘–”‡±–Š‘†‘Ž‘‰‹‡ǡ‘—• ‘‡­‘• ƒŽ —Ž‡”Žƒ•‘‡†‡•ؖ‡•†‡• SELEMBAO ’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•Ǥ Selon le développement québécois de la sécurité des femmes (1995), le Au regard à notre méthodologie, nous commençons à calculer la somme des sentiment de l’insécurité est plus nourri par ce que l’on voit et qu’on entend ƒ•‘‡†‡• ؖ‡•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•ൌ  Côtes des participants. ∑ 𝑥𝑥𝑥𝑥 = 246 des médias. Cette analyse corrobore avec les résultats de notre étude dans le − ∑xi 246 ƒ‘›‡‡ൌ𝑋𝑋 = N (effectif)ൌ 64  = 3, 84375ǡ‘—•’‘—˜‘•ƒ””‘†‹”ͶǤ sens où les médias contribuent à l’accroissement du sentiment d’insécurité − ressenti par la population des communes de Bandalugwa et de Selembao. Le ƒ•‘‡†‡•†‹ˆˆ±”‡ ‡•‡–”‡la côte de l’enquêté et la moyenne = ∑(𝑥𝑥i − 𝑋𝑋 )ൌǦͳͳ non-aménagement urbain, l’absence de la propreté et la non-fréquentation − ² √∑(𝑥𝑥𝑥𝑥−𝑋𝑋 ) de certains lieux publics sont des facteurs qui favorisent l’insécurité selon le Calcul de l’écart type de l’échantillonൌ n ‡”‡’Žƒ­ƒ–Ž‡•˜ƒ”‹ƒ„Ž‡•’ƒ” développement québécois de la sécurité des femmes (1995) et la fédération 2 ∇′ = √ (−11) √121 canadienne de municipalité (1994). Ces éléments ont été aussi évoqués Ž‡—”•˜ƒŽ‡—”•”‡•’‡ –‹˜‡• ’ ൌͳǡͺͻͲ͸ʹͷǤ = 64 → 64 comme facteurs favorisant l’insécurité dans les communes étudiées. Connaissant l’écartǦtype de l’échantillon (V’), nous pouvons calculer l’écartǦ–›’‡ †‡ Žƒ − 2 𝑋𝑋 ∑(xi− ) √ 𝑖𝑖=1 VI. CONCLUSION. ’‘’—Žƒ–‹‘ሺ•ሻ’ƒ”Žƒˆ‘”—Ž‡• Ǥ = n−1 Les communes qui ont fait l’objet de notre analyse sont confrontées aux √(−11)² √121 problèmes d’insécurité qui, nécessitent l’implication de l’autorité ainsi ”‡’Žƒ­ƒ––‘—–‡•Ž‡•˜ƒ”‹ƒ„Ž‡•’ƒ”Ž‡—”•˜ƒŽ‡—”•”‡•’‡ –‹˜‡•ǡ•ൌ 64−1 → 63 = que celle de la population. L’absence de certaines infrastructures est la √1, 920634921 cause majeure de l’insécurité dans ces communes. Toutefois, la commune •ൌͳǡ͵ͺͷͺ͸ͻ͹͵Ͷ de Bandalungwa enregistre un taux inférieur d’insécurité par rapport à la s = 1, 385869734. Sur la table de loi normale, l’écart-type de la population commune de Selembao dont 84,13% contre 90,82 % à Selembao. dont la valeur est de 1, 385869734 correspond à 0,9162 c’est-à dire 91,62%. Ceci stipule que 91,62% des quartiers de la commune de Selembao sont Au manque d’infrastructures s’ajoutent le déploiement insuffisant des •ൌͳǡ͵ͺͷͺ͸ͻ͹͵ͶǤSur la table de loi normale, l’écartǦ–›’‡†‡Žƒ’‘’—Žƒ–‹‘†‘–Žƒ˜ƒŽ‡—” forces de sécurité ou leur inefficacité voire leur complicité. On peut citer exposés‡•–†‡ͳǡ͵ͺͷ à l’insécuritéͺ͸ͻ͹͵Ͷ ‘””‡•’‘† contreͲ 8,38ǡ9162 % c’est quiǦ†‹”‡ réunissentͻͳǡ͸ʹΨǤ‡ ‹•–‹’—Ž‡“—‡ quelques conditionsͻͳǡ͸ʹΨ sécuritaires.†‡•“—ƒ”–‹‡”•†‡Žƒ ‘—‡†‡‡Ž‡„ƒ‘sont exposés à l’insécurité contre ͺǡ͵ͺΨ“—‹ l’indulgence de la justice qui provoque un profond malaise dans le chef de ”±—‹••‡–“—‡Ž“—‡• ‘†‹–‹‘••± —”‹–ƒ‹”‡•Ǥ la police qui éprouve un profond découragement et cette demande à quoi Au regard de nos résultats, L’insécurité est plus prononcée à Selembao qu’à bon prendre tous ces risques face à des jeunes malfaiteurs sûres de leur quasi- la—”‡‰ƒ”††‡‘•”±•—Ž–ƒ–•ǡ commune de BandalugwaL’insécurité pour est la plus simple prononcée raison à Selembao que cette qu’à ladernière commune est †‡ƒ†ƒŽ—‰™ƒ’‘—”Žƒ•‹’Ž‡”ƒ‹•‘“—‡ ‡––‡†‡”‹°”‡‡•–’Ž—•—”„ƒ‹•±‡“—‡‡Ž‡„ƒ‘Ǥ impunité. A peine relâchés, ils les retrouvent dans leus quartiers encore plus plus‡ ‹Œ—•–‹ˆ‹‡Ž‡ˆƒ‹–“—‡Žƒ‘ urbanisée que Selembao.Ǧurbanisation Ceci justifie est l’une le des fait sources que lade l’insécurité.non-urbanisation  est arrogants et plus déterminés à en découdre avec leurs victimes. l’une des sources de l’insécurité. Ǥ   Au regard des résultats étayés ci-dessous, il faudrait : ‡Ž‘ Ž‡ †±˜‡Ž‘’’‡‡– “—±„± ‘‹• †‡ Žƒ •± —”‹–± †‡• ˆ‡‡• ሺͳͻͻͷሻǡ Ž‡ •‡–‹‡–†‡ • Pour la population, il faudrait : l’insécurité est plu•‘—””‹par ce que l’on voit‡–qu’‘‡–‡††‡•±†‹ƒ•Ǥ‡––‡ƒƒŽ›•‡ - Sensibiliser en plus en plus la population sur les différentes formes ‘””‘„‘”‡ ƒ˜‡  Ž‡• ”±•—Ž–ƒ–• †‡ ‘–”‡ ±–—†‡ †ƒ• Ž‡ •‡• ‘î Ž‡• ±†‹ƒ• ‘–”‹„—‡–  d’insécurités et ses causes afin de favoriser l’appropriation des causes qui l’accroissement du sentiment d’insécurité ressenti par la population des communes de ƒ†ƒŽ—‰™ƒ‡–†‡‡Ž‡„ƒ‘Ǥ‡‘Ǧaménagement urbain, l’absence de la propreté et la peuvent être résolues à leur niveau ; ‘Ǧˆ”±“—‡–ƒ–‹‘†‡ ‡”–ƒ‹•Ž‹‡—š’—„Ž‹ ••‘–†‡•ˆƒ –‡—”•qui favorisent l’insécurité •‡Ž‘ Ž‡ †±˜‡Ž‘’’‡‡– “—±„± ‘‹• †‡ Žƒ •± —”‹–± †‡• ˆ‡‡• ሺͳͻͻͷሻ ‡– Žƒ ˆ±†±”ƒ–‹‘

10 11

COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » - Elargir le cadre de dialogue pour échanger sur les mesures à mettre en oeuvre BIBLIOGRAPHIE pour diminuer l’insécurité. 1. Développement québécois de la sécurité des femmes (1995), Esquisses • Pour l’état congolais, il faudrait : de la sécurité des femmes dans les espaces publics : Québec Rimouski, - Eclairer toutes les routes principales et secondaires de différents quartiers ; Chicoutimi, Sherbrooke, 81 pages - Evacuer des épaves le long des avenues et routes qui constituent des abris 2. Fédération canadienne des municipalités (1994), Comment rendre nos pour les malfaiteurs ; collectivités plus sûres pour les femmes : Guide à l’intention des dirigeants - Installer des postes de police dans les points stratégiques dans les deux communautaires p.15 communes ; 3. Institut Numérique, (2013), https://www.institut-numerique.org/i2-la- - Revoir à la hausse les revenues des agents de l’ordre ; presentation-du-site-etudie-dans-la-ville-de-kinshasa-520dddc - Doter ces postes installés du matériel nécessaire pour opérer convenablement ; 4. Rapports Des Concertations Des Organisations De La Commune Bandalungwa Et Selembao (2017) - Associer les habitants de ces communes dans la recherche des solutions aux 5. Rapport de l’Institut National de Statistique 2006 : problèmes leurs concernants ; - Prendre de mesures exceptionnelles contre les trafiquants des drogues et 6. Plan de développement communal de commune de Bandalungwa 2016 stupéfiants et boissons traditionnelles comme Aguene, Zododo. 7. Plan de développement communal de Selembao 2016 • Pour les Organisations de la Société Civiles (OSC), il faudrait : 8. Table statistique loi normale de GAUSS 9. Site internet ; https : //wikipedia.org /wiki/Loi_normale - Organiser le dialogue et la concertation afin d’acquérir les données sur l’évolution de l’insécurité dans les communes étudiées ; - Sur base des résultats, organiser des plaidoyers/sensibilisation avec les autorités afin de leur conscientiser sur le danger et les obliger à l’insérer dans leur agenda.

12 13

COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » 12

AS

‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–••‘–†‡•‡„”‡•†‡•ƒ••‘ ‹ƒ–‹‘•”‡’”‹•‡••—”ŽƒŽ‹•–‡‡–“—‹Šƒ„‹–‡–Ž‡• †‹ˆˆ±”‡–• “—ƒ”–‹‡”• †‡ Žƒ ‘—‡ †‡ ƒ†ƒŽ—‰™ƒ ‡– ‡ŽŽ‡ †‡ ‡Ž‡„ƒ‘Ǥ ‘—• considérons que chacun d’eux connaît parfaitement son quartier et †‹•’‘•‡†‡–‘—–‡•Ž‡• informations autour de l’in•± —”‹–±Ǥ

Ǥ‘—•‘—••‘‡•ƒ„•–‡—•†‡”‡’”‡†”‡Ž‡•‘•†‡•’ƒ”–‹ ‹’ƒ–•’‘—””‡•’‡ –‡” Ž‡’”‹ ‹’‡†‡†‹• ”±–‹‘‡š‹‰±a. Liste des Membres/OrganisationsŽ‘”•†‡Žƒ”±ƒŽ‹•ƒ–‹‘†‡–‘—–‡‡“—²–‡ de Bandalungwa Ayant Participés à la  Concertationa. iste des embresranisations de andaluna Ayant articiés la oncertation

ι  Ȁ    Ȁ    ⎼  ͳǤ   ͷ ͵ ʹ ʹǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͵Ǥ   ʹ ͵ Ǧͳ ͶǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͷǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͸Ǥ   ͵ ͵ Ͳ ANNEXES ͹Ǥ   ͵ ͵ Ͳ Les participants sont des membres des associations reprises sur la liste et qui ͺǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͻǤ   ʹ ͵ Ǧͳ habitent les différents quartiers de la commune de Bandalungwa et celle de ͳͲǤ   ͵ ͵ Ͳ Selembao. Nous considérons que chacun d’eux connaît parfaitement son ͳͳǤ   ͵ ͵ Ͳ quartier et dispose de toutes les informations autour de l’insécurité. ͳʹǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͳ͵Ǥ   ͵ ͵ Ͳ NB. Nous nous sommes abstenus de reprendre les noms des participants ͳͶǤ   ʹ ͵ Ǧͳ pour respecter le principe de discrétion exigé lors de la réalisation de toute ͳͷǤ   Ͷ ͵ ͳ enquête ͳ͸Ǥ   ͵ ͵ Ͳ ͳ͹Ǥ   ʹ ͵ Ǧͳ ͳͺǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͳͻǤ   ͵ ͵ Ͳ ʹͲǤ   Ͷ ͵ ͳ ʹͳǤ   ͵ ͵ Ͳ ʹʹǤ   Ͷ ͵ ͳ ʹ͵Ǥ   ͷ ͵ ʹ ʹͶǤ   ͵ ͵ Ͳ ʹͷǤ   Ͷ ͳ

͵

ʹ͸Ǥ   ͵ ͵ Ͳ ʹ͹Ǥ   Ͷ ͵ ͳ ʹͺǤ   ͵ ͵ Ͳ ʹͻǤ   ͵ ͵ Ͳ ͵ͲǤ   ʹ ͵ Ǧͳ

14 15

COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » 13 14

͵ͳǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ʹ͵Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͵ʹǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ʹͶǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͵͵Ǥ   ͵ ͵ Ͳ ʹͷǤ   ͷ Ͷ ͳ ͵ͶǤ   ͵ ͵ Ͳ ʹ͸Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͵ͷǤ   Ͷ ͵ ͳ ʹ͹Ǥ   ͷ Ͷ ͳ ͵͸Ǥ   ʹ ͵ Ǧͳ ʹͺǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͵͹Ǥ   ͳ ͵ Ǧʹ ʹͻǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͵ͺǤ   ͳ ͵ Ǧʹ ͵ͲǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͵ͻǤ   ͵ ͵ Ͳ ͵ͳǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͶͲǤ   Ͷ ͵ ͳ ͵ʹǤ   ͷ Ͷ ͳ ͶͳǤ   Ͷ ͵ ͳ ͶʹǤ   ͵ ͵ Ͳ ͵͵Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ Ͷ͵Ǥ   ͵ ͵ Ͳ ͵ͶǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͶͶǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͵ͷǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͶͷǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͵͸Ǥ   ͵ Ͷ Ǧͳ Ͷ͸Ǥ   ͵ ͵ Ͳ ͵͹Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ Ͷ͹Ǥ   Ͷ ͵ ͳ ͵ͺǤ   ͷ Ͷ ͳ ͶͺǤ   Ͷ ͵ ͳ ͵ͻǤ   ʹ Ͷ Ǧʹ ͶͻǤ   ʹ ͵ Ǧͳ ͶͲǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͷͲǤ   ͵ ͵ Ͳ ͶͳǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ b. iste des embresranisations de Selembao ayant articié la oncertation  ͶʹǤ   ʹ Ͷ Ǧʹ Ͷ͵Ǥ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͶͶǤ   ʹ Ͷ Ǧʹ ι  Ȁ Ȁ Ȁ   ͶͷǤ   ʹ Ͷ Ǧʹ    Ǧ Ͷ͸Ǥ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͳǤ   ͷ Ͷ ͳ Ͷ͹Ǥ   ʹ Ͷ Ǧʹ ʹǤ   ͷ Ͷ ͳ ͶͺǤ   ʹ Ͷ Ǧʹ ͵Ǥ   ͷ Ͷ ͳ ͶͻǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͶǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͷͲǤ   ͷ Ͷ ͳ ͷǤ   ͷ Ͷ ͳ ͷͳǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͸Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͷʹǤ   ʹ Ͷ Ǧʹ ͹Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͷ͵Ǥ   ͷ Ͷ ͳ ͺǤ   ͷ Ͷ ͳ ͷͶǤ   ͷ Ͷ ͳ ͻǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͷͷǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͳͲǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͷ͸Ǥ   ʹ Ͷ Ǧʹ ͳͳǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͳʹǤ   ͷ Ͷ ͳ ͷ͹Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͷͺǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͳ͵Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͷͻǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͳͶǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͸ͲǤ   ͷ Ͷ ͳ ͳͷǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͳ͸Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͸ͳǤ   ͷ Ͷ ͳ ͳ͹Ǥ   ͷ Ͷ ͳ ͸ʹǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͳͺǤ   Ͷ Ͷ Ͳ ͸͵Ǥ   Ͷ Ͷ Ͳ ͳͻǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ ͸ͶǤ   ͷ Ͷ ͳ− ʹͲǤ   ͵ Ͷ Ǧͳ  ∑𝑥𝑥i  ∑𝑥𝑥i − 𝑋𝑋 = −11 ʹͳǤ   Ͷ Ͷ Ͳ   ʹʹǤ   ͷ Ͷ ͳ = 246  16 17  COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC »

1. ENQUETE : Assertions proposées aux participants : b) A = cote de 5 correspond à la situation d’un quartier qui réunit toutes les conditions qui permettent d’entretenir l’insécurité dans le quartier/ Commune. On peut citer l’inexistence de l’éclairage public, la disponibilité des abris permettant aux malfaiteurs de se cacher. L’inexistence d’un poste de police, L’indifférence de l’autorité aux problèmes d’insécurité auxquels la population fait face. Le cas de malfaiteurs qui qui opèrent sans être inquiétés par l’autorité, alors qu’ils sont connus. c) B = cote 4 correspond à l’existence des conditions qui maintiennent l’insécurité telle que citée au point A. Toutes les tentatives de la population pour se sécuriser ne donnent pas des résultats faute d’appui de l’autorité. d) C = côte 3 correspond à la situation de A et B, mais toutefois il existe un poste de police qui n’intervient jamais en cas d’appel pour des raisons parfois inconnues. e) D = côte 2 correspond à quelques conditions qui peuvent réduire l’insécurité. On peut citer l’existence de l’éclairage public mais qui ne fonctionne correctement (projecteurs non remplacés, desserte en électricité aléatoire). Les malfaiteurs opèrent dans les sites non éclairés. Il existe un poste de police qui intervient de manière irrégulière. f) E = côte 1, correspond à un système de sécurité qui fonctionne correctement dans le quartier. Les habitants ne sont pas inquiétés. La desserte en électricité est régulière. L’éclairage public est au point. Le poste de la police est opérationnel (il patrouille quelques fois la nuit dans le quartier/ commune) pour détecter toute tentative de forfait. Les assertions 5, 4 et 3 traduisent l’existence de l’insécurité pour diverses raisons tandis que les assertions 2 et 1 traduisent l’existence d’une certaine sécurité. On note pour 2 quelques imperfections dans le fonctionnent tandis que 1 fonctionne correctement.

18

COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC » Siège administratif du CODIC Avenue Kibati, n° 57, Commune de Kinshasa [email protected] (+243) 89 89 38 396 • (+243) 99 85 85 902

20

COLLECTIF DE DEVELOPPEMENT INTEGRE AU CONGO, « CODIC »