Archives Pyrénéennes : Moyen Age, fortifications

AMARGIER (P.), "Politique matrimoniale du comte Bernard de Comminges". Revue de Comminges. 1979, p. 175-178. Buts politiques, dans le contexte de la souveraineté aragonaise, poursuivis par le comte Bernard de Comminges à travers ses mariages successifs avec Stéphanie-Béatrix de Bigorre (v. 1181), Comtors de Labarthe (v. 1196), Marie de Montpellier (1197).

ARAGNOU (Ch.), "Le château Sainte-Marie d'Esquièze", Lavedan et pays toy, 1977, p. 111-113. Note sur le château de Sainte-Marie en vallée de Barèges et plaidoyer en faveur de son classement comme monument historique.

ARAGNOU (Ch.), "Notes sur le château Sainte-Marie de Barèges", En Baredyo, 4e trimestre 1976, pp. 3-5. Description de l'édifice et: notes historiques résultant d'un dépouillement exhaustif de la documentation écrite.

ARAGUAS (Philippe), « A propos des constructions militaires de Gaston Fébus : Sicard de Lordat », Revue de Pau et du Béarn, 1986 (n° 13), pp. 5-29. Remise en cause, à la lumière des documents d’archives, de ce personnage à demi-mythique : l’auteur cherche d’abord à cerner ce personnage mal connu, puis examine ensuite les œuvres qui lui sont attribuées (un paragraphe concerne ainsi Mauvezin).

ARROUY (François), CHARNIGUET (Alexis), VIÉ (Robert), LEGENDRE (Jeannette) coll., « Camps fortifiés et mottes castrales de la région de », Archéologie des Pyrénées occidentales et des Landes, 1995 (n° 14), pp. 229-258. Les auteurs présentent les plans et éventuellement les vestiges mobiliers de 14 places fortes classées suivant leur forme et leur situation. Elles se trouvent dans les villages de Péré, Burg, Montoussé, Lagrange, , , , Clarens, Tajan, Mauvezin, , Bourg, , Labarthe et .

ARROUY (François), DOUSSAU (Sylvain), VIÉ (Robert), « Découvertes antiques et médiévales à la grotte fortifiée de », Archéologie des Pyrénées occidentales, 1991 (n° 11), pp. 149-153.

ARROUY (François), LEGENDRE (Jeannette), VIÉ (Robert), « Notes sur les ouvrages de terre fortifiés médiévaux de la vallée de l’Arros », Archéologie des Pyrénées occidentales, 1991 (n° 11), pp. 89-132. Présentation d’un travail de prospection : relevé d’une douzaine de mottes castrales et d’enceintes médiévales, publication du mobilier recueilli, examen des sources écrites les plus accessibles. Sont concernées les fortifications de Lahitte (Avezac-Prat), Péré, Castéra-Lanusse, Ozon, Tilhouse, , , Moulédous, Bouilh-Devant, et Castelbajac.

ARROUY (François), VIÉ (Robert), « Château de Mauvezin : premières recherches archéologiques », Archéologie des Pyrénées occidentales, 1991, pp. 156-158. Premières observations à la suite de l’aménagement du nouvel escalier d’accès.

ARROUY (François), VIÉ (Robert), « Fer de lance et pointe de flèche », Archéologie des Pyrénées occidentales, 1989 (n° 9), pp. 131-132. Ces deux objets d’époque médiévale ont été découverts au château de Montoussé.

ARTIGALET (Fernand), GAILLARDOU (Lucien), « L’histoire de Luz. Fictions et réalités locales », En Baredyo, 1990 (2e semestre), pp. 10-18. Sur une conception mythique des fortifications de Luz, généralement répandue et appuyée ici sur des relevés faits par des radiesthésistes, contestée au nom d’arguments fort solides par F. Artigalet qui ne se fait pas d’illusions : dans ce domaine, la fiction aura toujours la faveur de la foule aux dépens de la vérité.

BASSAL (André), ANIZAN (Louis), « Chronique régionale en Barousse : les châteaux de et de Mauléon-Barousse », Revue de Comminges, 1995 (4e trimestre), pp. 631-632. Bref compte-rendu de la sortie-étude de la société du Comminges (avec photographies).

BAUDOUT (Louis), "La chute de la maison d'Armagnac", Bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées, 1982-1983, pp. 130-142. Evocation des événements qui marquèrent la chute et la disparition de la maison d'Armagnac de 1425 à 1473.

BERIAC (Françoise), CAPRA (Pierre), La Bigorre en 1361-1362, dans Terres et hommes du Sud. Hommage à Pierre Tucoo-Chala, Pau, 1992, pp. 135-157. En 1361-1362, Adam de Hougton, officier du Prince Noir et d’Edouard III, parcourt les routes de Gascogne pour recueillir la possession effective des territoires cédés par Jean II, roi de , lors du traité de Calais. L’exploitation de ce document, particulièrement détaillé pour la Bigorre, permet aux auteurs d’étudier tour à tour la passation du pouvoir, le domaine comtal et une situation de crise. (R.V.)

BOUDARTCHOUK (Jean-Luc), « , colline du Castéra », Bilan scientifique archéologique Midi- Pyrénées, 1992, p. 115. Relevé de la motte castrale et description de mobilier céramique datant des Xe-XIe siècles.

BOVE (Jean-Pierre), , dans BARRERE (M.), REY-DELQUÉ (M.), dir., Archéologie et vie quotidienne aux XIIIe et XIVe siècles..., Toulouse, 1990, pp. 35-36. Présentation du plan de Tarbes et des différents éléments composant la ville au Moyen Age. (J.-F.L.N.)

BROEKER (R.), LEQUÉMENT (R.), « Lamarque-Rustaing », Archéologie du Midi médiéval, 1983 (tome 1), p. 112. Bref compte-rendu de la fouille de R. Coquerel.

CAIROU (René), « Réflexion sur le démantèlement des enceintes fortifiées du Gers », Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1992 (3e trimestre), pp. 392-401. Sur la destruction des enceintes communales des bastides à l’époque moderne.

CAMPECH (Sylvie), « Bagnères-de-Bigorre : église Saint-Vincent », Bilan scientifique 1995, service régional de l’Archéologie, 1996, p. 158. Stratigraphie dans la chapelle de chœur du XVe siècle, située au nord de la sacristie.

CASSAGNET (Gui), « J’ay belle dame », Reclams, 1993 (n° 4-5-6), pp. 88-90. Commentaire sur l’inscription énigmatique du château de Mauvezin ; description ; qui en est l’auteur. Texte en gascon, graphie classique.

CAZANAVE (Michel), LAFITTE-MATALAS (Pierre), En Bigorre au Moyen âge. Batailles. Châteaux, Tarbes, 1981, 195 p. On ne peut refuser au travail dont il a été rendu compte, de façon parfois sévère, par MM. Dulaurans, Vie et Villeval, son originalité et l'enthousiasme de ses auteurs. Mais ces qualités ne peuvent remédier au manque de méthode, ici remplacée par des raisonnements trop systématiques, fondés sur des bases incertaines. et insuffisantes, qui amènent les auteurs à refuser les évidences et à s'enliser dans l'erreur avec un aveuglement incompréhensible: la localisation du château de Mascaras, celle de Castet-Bern plus encore, en sont des exemples frappants. Cependant, le lecteur sur ses gardes saura découvrir dans l'ouvrage des pistes stimulantes: en matière de géographie historique (rapports entre le château-fort et le lieu de passage obligé, utilité de la confrontation des limites anciennes des terroirs, en particulier) (J.-F. Le Nail).

CHAMBON (Fabrice), « : motte castrale et shell-keep », Bilan scientifique 1995, service régional de l’Archéologie, 1996, pp. 159-160. Présentation du site déjà parfaitement connu par l’article de Roland Coquerel (non cité par l’auteur).

CHARNIGUET (Alexis), « Canton de Lannemezan : carte archéologique », Bilan scientifique 1995, service régional de l’Archéologie, 1996, pp. 169-170. Présentation des 28 sites recensés et des principales hypothèses concernant l’apparition d’un réseau castral en Bigorre.

CLEMENS (J.), « La Gascogne et la Navarre au début du Xe siècle », Bulletin de la Société de Borda, 1988 (2e trimestre, n° 410), pp. 107-114. A propos du voyage de Sanche 1er Garcia, roi de Navarre, à Remiremont. L’auteur conclut que son épouse s’appelait Ammuna (d’origine basque ?), et que le roi de Navarre pouvait être, ou avait été, duc de Gascogne.

COQUEREL (Roland), "Recherches sur le château de ", Bulletin de la Société Ramond, 1981, pp. 49-52. Résultats de sondages effectués au château de Lourdes en 1980. L'auteur a constaté l'existence de constructions enfouies près de la porte inférieure ouest et attribue à la période antique une portion de l'enceinte supérieure sud-est.

COQUEREL (Roland), « Le mobilier métallique de la motte d’Urac », Archéologie du Midi médiéval, 1985 (tome 3), pp. 183-186.

CURSENTE (Benoît), « Castra et castelnaux dans le Midi de la France (XIe-XVe s.) », Flaran 1, 1979, pp. 31-55. Etude du phénomène des castelnaux étendu à tout l’ouest et au Midi de la France. L’auteur s’attache à montrer les particularités de cette forme de peuplement médiéval : topographie, privilèges (dotation en foires et marchés par exemple), chronologie, aspects militaires (le bourg devient le complément militaire du château)...

CURSENTE (Benoît), « Les habitats fortifiés collectifs médiévaux en Midi-Pyrénées : état de la recherche », Aquitania, 1990 (supplément 4), pp. 123-131. Intéressante et utile synthèse dans laquelle les Hautes-Pyrénées brillent par leur absence. Amour-propre mis à part, il faut entendre l’auteur soulignant la nécessité d’enrichir la recherche locale par la diffusion des hypothèses et des directions de travail des spécialistes.

DESTIEU (Jean), pseud., Mauvezin, château-fort de Gaston Fébus, Bagnères-de-Bigorre, 1981, 49 p. Bonne petite monographie du château-fort de Mauvezin dans laquelle le regretté Henri Vignes, qui lui consacra avec passion ses dernières années, a rassemblé à l'usage des visiteurs toutes les informations plus ou moins connues que l'on possède sur ce site prestigieux.

DRUENE (B.), "Légende et réalité sur l'incursion des Miquelets dans notre vallée en 1708", En Baredyo, 2e trimestre 1977, pp. 6-13. [Extrait d'une communication sur les lies et passeries pendant la guerre de succession d'Espagne ; faite au Congrès international d'études pyrénéennes, Luchon-Pau, 1954].

DRUENE (B.), "Les débuts de la campagne de 1793 aux Pyrénées centrales et le combat de la Gaze de Broussette", Pyrénées, janv.-Juin 1981, p. 29-54. Le début de cet article à suivre retrace la situation politique et militaire, au début de 1793, de part et d'autre de la frontière pyrénéenne, du Val d'Aran à la Navarre, et notamment l'attitude des populations locales face à ces événements.

DUCARME (J.), "Le château de Coldoussan", Lavedan et pays toy, 1977, p. 115-117.

Note sur le plus ancien château des seigneurs de Castelloubon rédigée à l'aide d'un acte du XVIIe siècle et des premiers résultats des fouilles opérées sur le site.

DUCOS (Jean-Henri), DOYEN (A.}, "Le château dit du Prince noir à Arcizans-Avant", Lavedan et pays toy, 1982, n° 14, pp. 61-78. Monographie du petit château d'Arcizans-Avant (donjon carré médiéval, corps de logis du XVIe siècle) et rappel des familles qui s'y succédèrent. Histoire de sa reconstruction entreprise entre 1969 et 1972 par M. Doyen et sa famille.

DUCOS (Jean-Henri), dir., Le château et la tour. Actes du premier colloque de castellologie. Flaran, Lannemezan, 1985, 157 p. Si un seul article concerne notre département (« L’école de garçons de Castelnau-Rivière-Basse » de J.-P. Bove), tous les chercheurs concernés par ce thème trouveront beaucoup de profit à lire l’ensemble des communications pour mieux connaître les châteaux gascons (par exemple « La symbolique de la tour dans l’architecture castrale du Sud-Ouest » de J. Gardelles, et « La tour hors le château », article de Ph. Araguas). (R.V.)

DULAURANS (Paul), Bulletin de la Société archéologique…du Gers, 1982, pp. 456-457.

EYGUN (Joan), « Fòrs e costumas de la montanha a la mar », Reclams, 1993 (n° 7-12), pp. 104- 113. Dans le numéro spécial étudiant les Fors et Coutumes de la Garonne aux Pyrénées sont présentés et étudiés les statuts des Quatre Vallées de 1772. Texte bilingue.

FAU (Jean-Claude), LAFFORGUE (Annie), OMBRET (Antoine), TOURON (René), Les intendants de la généralité de Montauban (1635-1789), Montauban, s.d., 114 p. Publication du Service éducatif des Archives du Tarn-et-Garonne, consacrée à la présentation et au commentaire de documents sur tous les domaines d’action de l’intendant dans le cadre de la généralité de Montauban (dont dépendirent jusqu’en 1716 les Quatre-Vallées et les parties haut-pyrénéennes du Nébouzan et de Rivière-Verdun notamment). (J.-F.L.N.)

FOURNIER (Gabriel), « Châteaux et peuplements au Moyen Age. Essai de synthèse », Flaran 1, 1979, pp. 131-144. Bilan des Journées internationales de Flaran en 1979 consacrées à « Châteaux et peuplements en Europe occidentale du Xe au XVIIIe siècle ». L’auteur en arrive à poser quelques questions essentielles telles que la définition du château, les raisons de l’implantation des châteaux, les parts respectives des mesures autoritaires de la part du seigneur et d’un mouvement spontané dans la formation des castelnaux, et enfin les conséquences de l’apparition de ces nouvelles formes de peuplement et l’influence des châteaux sur le peuplement après le Moyen Age.

GAILLARDOU (Lucien), « Le château de Sainte-Marie », En Baredyo, 1990 (1er semestre), pp. 25- 26. Note sur les récents travaux de restauration du château situé sur les communes d’ et d’Esquièze-Sère.

GUÉDON (Frédéric), « le Pleix », Bilan scientifique 1995, service régional de l’Archéologie, 1996, pp. 158-159. Sondages et prospection sur la motte et la basse-cour.

HIGOUNET (Charles), « Hospitaliers et Templiers : peuplement en exploitation rurale dans le sud- ouest de la France au Moyen Age », Flaran 6, 1984, pp. 61-78. L’auteur nous montre le rôle des sauvetés et des castelnaux, la participation des Hospitaliers et Templiers à la fondation des bastides. L’article étudie également l’intérêt porté par eux aux moulins, le rôle des granges dans le système économique, l’importance de la viticulture et de l’élevage. Les communautés de , Espèche, Aureilhan, Bordères et Gavarnie sont ainsi directement concernées.

LARRONDE (Claude), Saubanha, une seigneurie particulière, Tarbes, 1985, 196 p. La première partie est un essai de géographie historique où l’auteur, à l’aide de nombreux croquis, essaie de restituer le territoire de la seigneurie (autour de la motte centrale, support du château), en utilisant les archives de Vic, particulièrement fournies, et les travaux de Larcher. L’histoire chronologique de la seigneurie fait l’objet d’une deuxième partie, qui s’attache davantage (en fonction de la documentation) sur le XVe et l’époque moderne. Des documents annexes guideront le lecteur : tableau des principales monnaies de Bigorre au début du XVe siècle, tableaux généalogiques des Saubanha, des Angles-La-Loubère, des Bazillac-Moissens et des Castelnau, interprétation du texte latin de 1490 sur les confrontations d’Artigues en 1278, index des termes anciens utilisés. (R.V.)

LASSURE (Jean-Michel), Les mottes castrales de la haute vallée du Gers, dans BARRERE (M.), REY-DELQUÉ (M.), dir., Archéologie et vie quotidienne aux XIIIe et XIVe siècles..., Toulouse, 1990, pp. 92-95. Analyse d’ensemble de 43 mottes castrales relevées en Magnoac et Astarac sur 71 communes. (J.-F.L.N.)

LASSURE (Jean-Michel), « Les mottes féodales et le peuplement de la haute vallée du Gers », Flaran 1, 1979, pp. 147-152. Résumé d’une étude parue dans la Revue de Comminges et qui concerne le Magnoac dans les Hautes-Pyrénées.

LATANNE (Laure), « Les campagnes de construction du château fort de Lourdes », Lavedan et Pays Toy, 1994 (n° 25), pp. 53-68. Histoire architecturale du château de Lourdes grâce à l’étude des dossiers conservés au château de Vincennes et à la Bibliothèque Nationale.

LATANNE (Laure), « Histoire et architecture du château fort de Lourdes », Revue de Comminges, 1995 (3e trimestre), pp. 331-356. Cet article complète celui publié dans Lavedan et Pays Toy, avec notamment de nombreuses photographies de détails architecturaux.

LATOUR (Ph. de), "Les dramatiques trente premières armées du comte Bernard VI de Comminges et la formation de l’axe Foix-Béarn (1241-1271). Regard sur la crise des Pyrénées centrales au milieu du Xllle siècle", Revue de Comminges, 1978, p. 181-188, 319-327, 449-458 ; 1979, p. 33-44, 394. Importante et exemplaire étude qui, à travers une démonstration serrée, éclaire les événements qui

affectèrent les Pyrénées centrales au milieu du XIIIe siècle. Sur fond de conflit franco-anglais, chacun des deux souverains septentrionaux cherchant à atteindre les Pyrénées, se met en place l'union Foix-Béarn. Les données de la lutte Foix-Armagnac sont réunies. Comminges, Bigorre, Quatre-Vallées sont l'objet de convoitises multiples et feront bientôt les frais de l'ambition de leurs puissants voisins.

LAVERDURE (Pierre), « Le château fort de Mauvezin (H.-P.). Quelques documents relatifs à la restauration par Albin Bibal en 1906-1907 », Revue de Comminges, 1992, pp. 131- 135.Photographies antérieures et postérieures aux travaux de restauration de Bibal.

LE NAIL (Jean-François), L’âge d’or du château fort (XIe-XVe s.), dans BAUMONT (Stéphane), Histoire de Lourdes, Toulouse, 1993, pp. 25-75. L’auteur nous montre d’abord l’importance stratégique du site, qui commande bien des relations entre plaine et montagne, ainsi que sur le piémont . Mais c’est aussi l’assise du pouvoir du comté que l’auteur décrit aux XIe et XIIe s. surtout. Tour à tour refuge, forteresse, monnaie d’échange et gage de paix, le château est ensuite durant trois siècles l’enjeu des luttes dynastiques lors des épisodes médiévaux caractéristiques de l’histoire de la Bigorre (Pétronille et ses cinq maris, son petit-fils Esquivat, le séquestre français (1292-1360), les Anglais à Lourdes). Sont ensuite analysées les relations entre la communauté et son seigneur à partir de 5 censiers et du for de Lourdes surtout. Vient ensuite ce que l’auteur a appelé « une histoire géographique », c’est-à-dire la définition de l’espace lourdais et son exploitation économique, puis l’étude de la « ville » (site, habitat vers l’an mille, l’agglomération des XIe-XIIe s., la ville à la fin du Moyen Age). (R.V.)

LE NAIL (Jean-François), Aspects de Lourdes au Moyen Age, dans Lourdes de la Préhistoire à nos jours. [Exposition. Musée pyrénéen. 1987], Lourdes, 1987, pp. 101-107. C’est une présentation des directions de recherche car, selon l’auteur, l’histoire médiévale de Lourdes reste à faire. Ainsi faudrait-il, en premier, mettre en évidence l’importance du château, longtemps siège de la puissance comtale, et protégeant la ville, centre de marché et de peuplement (243 feux en 1429). De même, l’auteur insiste sur le territoire lourdais, enjeu de nombreuses luttes parfois perceptibles à travers les documents médiévaux conservés, et qui aboutit à une politique d’annexion des communautés voisines comme Anclades, Saux et Sarsan. (R.V.)

LEROY (Béatrice), "L'an Mil sur les deux versants, des Pyrénées ", Bulletin de la Société de Borda, 1983, n° 392, pp. 563-565. Evocation d'un moment unique et bref de l'histoire pyrénéenne qui vit, autour de l'an Mil et une fois éloignés Normands et Musulmans, les deux versants vivre et se développer au même rythme et en union étroite.

MAHOT (Patrick), La cité de Saint-Bertrand-de-Comminges au Moyen Age, Aspet, 1994, 337 p. Cet ouvrage constitue la première étude d’ensemble sur l’histoire médiévale de Saint-Bertrand depuis la fausse mort de Convanae (585) jusqu’au XVe siècle, en passant par la période capitale du XIe-XIIe siècles, marquée par le saint à qui on attribue la construction de la cathédrale. Chronologie (avec références), bibliographie détaillée, inventaire des sources, index des noms de lieux en font un ouvrage de référence, pour la partie orientale de notre département qui appartenait au diocèse de Comminges. (R.V.)

MARTIN-GRASSET (J.-J.), "Un fait divers en vallée de Tena : l'assassinat de Centulle, comte de Béarn et de Bigorre", Bulletin de la Société Ramond, 1979-1980, p. 37-42.

Situation dans le contexte de l'histoire de la Gascogne et de la péninsule ibérique, au XIe siècle, d'un épisode qui vit Centulle, comte de Bigorre et vicomte de Béarn, assassine en 1090 dans le val de Tena, alors qu’ il se rendait à l'appel du roi d'Aragon Sancho-Ramirez pour lutter contre les musulmans

MASCARON (Docteur Jean), « Le château fort de Tramezaygues en vallée d’Aure (Hautes- Pyrénées), XIIe siècle », Revue de Comminges, 1991, pp. 319-334. Notes réunissant les données historiques sur cette clef de la vallée d’Aure, et descriptif archéologique approfondi à l’occasion de la restauration des ruines par M. Marcos, architecte des Bâtiments de France, en 1990.

MESQUI (Jean), "Châteaux-forts des sept vallées", Bulletin Monumental, 1979 (tome 137-IV), p. 388. Compte rendu sympathique et non moins objectif qui signale le caractère exemplaire de la publication dont la Société d'études des Sept vallées accompagna son exposition sur les châteaux-forts du Lavedan .

MESQUI (Jean), Châteaux et enceintes de la France médiévale. De la défense à la résidence, Paris, 1991-1993, 2 vol., 376-383 p., 452-428 fig. Ouvrage général faisant le point sur le dernier état des questions de fortifications et de castellologie, avec des exemples régionaux très nombreux et des annexes précieuses pour l’histoire locale. (J.-F.L.N.)

MILOR (Frédéric), « : gravière », Bilan scientifique 1995, service régional de l’Archéologie, 1996, p. 161. Présence de tessons médiévaux.

MUSSOT-GOULARD (Renée), Les princes de Gascogne, 768-1070, Marsolan, 1982, 264 p. Il n'est pas possible de rendre compte ici comme il le faudrait de la thèse de Mme Mussot-Goulard. D'autres l'ont fait et on pourra consulter la recension de B. Leroy, parue dans le Bulletin de la Société de Borda, 1982, pp. '752-754, et surtout, le compte rendu critique de B. Cursente (Bulleti n de la Société archéologique…du Gers, 1983, pp. 339-343 ),toute en nuances et en allusions feutrées, mais qui met en évidence très clairement les qualités et les défauts d'une oeuvre qui a suscité dès sa conception des appréciations diverses. L'auteur s'est proposé en effet, en faisant table rase des travaux de ses prédécesseurs et de leurs combats érudits (Bladé et Jaurgain) surtout) qui ont stérilisé la question pendant des décennies, de reprendre à zéro la question de ce que fut la Gascogne du VIIIe au XIe siècle et de la traiter aussi totalement que possible autour d'un thème central : l'évolution de la notion de pri nceps, en Gascogne, et à travers elle, l'évolution politique, sociale, économique, religieuse et culturelle des pays qui s'étendent de la Garonne aux Pyrénées. Il s'agit donc d'un sujet capital dans lequel la Bigorre.le Lavedan, l'Astarac, le pays d'Aure... ont un rôle non négligeable et font l'objet de plusieurs développements (voir en particulier pp.89-91, 96-99, 116-123, 164- 166, 171-172, 173-175, 178, 181, 214, etc.). Est-ce à dire que l'histoire de nos pays pendant ces siècles obscurs s'en trouve renouvelée ? On ne saurait malheureusement l'affirmer et il faut mettre en garde le lecteur contre certaines défaillances de méthode qui rendent douteuses bien des affirmations de Mme Mussot-Goulard. On constate d'abord avec surprise, dans l'intéressante présentation des cartulaires gascons, que l'auteur ne connaît ni la publication du Livre vert de Bénac faite en 1910 par Gaston Balencie (dans une édition qui reste un modèle),ni là publication du cartulaire de Saint-Savin par Meillon (peut-être hypercritique mais qui n'en est pas moins préférable à celle de Charles Durier), ni les nombreux travaux d'édition de documents et de critique historique sur l'abbaye de Saint-Pé faits par Balencie dans le précieux Annuaire du Petit séminaire de ce lieu... C'est encore avec un peu d'étonnement que l'on considère le crédit entier consenti à Nicolas Bertrand, à sa prétendue "charte de Totilon", tirée d'un (et même du ?) cartulaire de Bigorre... Mais, baste l il est vrai que de Paris, et même de Condom, Tarbes et ses Archives et ses bibliothèques sont un peu loin. Quoi qu'il en soit, un parcours rapide (trop rapide, sans doute) de cette thèse, met en évidence un peu trop de conclusions en béton non armé et coulées sur un sol fragile, qu'il s'agisse de documents écrits ou de vestiges archéologiques (utilisation de "mottes féodales" par exemple). Les extrapolations, certes bien tentantes quand la documentation est maigre, ne sont pas non plus de bonne méthode ... En résumé, sujet essentiel, thèse importante et séduisante, travail aux dimensions imposantes, à lire et a utiliser, mais avec attention (J.-F. Le Nail).

OMNES (J.), "Sur un carreau d'arbalète trouvé à ", Lavedan et pays toy, 1981, p. 17-20. Analyse de cet élément d'armement du bas Moyen âge, trouvé à proximité du château de Castelloubon, en Lavedan.

OMNES (Jacques), « Fers de traits du château de Lourdes (H.-P.) », Revue de Comminges, 1989 (3e trimestre), pp. 453-462. Etude d’un lot de 26 fers de traits trouvés au XIXe siècle dans l’enceinte du château fort de Lourdes à l’occasion des travaux du Génie, et dont la typologie ne permet pas toujours une datation précise entre la protohistoire et le Moyen Age.

OMNES (Jacques), BARRAGUÉ (Jean et Thierry) coll., « Habitats troglodytiques fortifiés de Lortet (Hautes-Pyrénées) », Revue de Comminges, 1988 (4e trimestre), pp. 531-559. Etude des différentes grottes du secteur, description des aménagements qui font de la grotte une véritable place forte du XIIe siècle, et comparaison avec d’autres sites pyrénéens de même nature.

OURLIAC (Paul), Les pays de Garonne vers l’an Mil. La société et le droit, Toulouse, 1993, 296 p. Après une brève présentation de géographie historique, l’auteur s’intéresse au Rouergue puis aux Pyrénées. Il analyse l’ancien droit des Pyrénées, puis étudie les fors de Béarn et les fors de Bigorre (pp. 219-235) : « Le respect des promesses » ; « Une charte de paix » ; « Vers un nouvel ordre social ». En outre, la quatrième partie porte sur les rapports entre la pratique et la loi (cf. par exemple la parole et l’écriture dans les fors de Béarn). (R.V.)

OURLIAC (paul), GILLES (Monique), Les fors anciens de Béarn, Toulouse, 1990, 741 p. Cette publication très attendue nous donne pour la première fois une édition critique des fors anciens de Béarn, établie grâce aux six manuscrits connus qui nous ont transmis cette compilation de textes juridiques faite au XVe siècle, et qui rassemble et formule le droit béarnais médiéval. Il s’agit d’un texte essentiel, susceptible d’intéresser au premier chef les chercheurs travaillant sur la Bigorre du Moyen Age qui y trouveront de nombreux éclaircissements sur des pratiques et sur le gascon juridique en usage aussi hors du Béarn. L’édition est exemplaire, avec une volumineuse préface, le texte avec sa traduction (intérêt majeur supplémentaire), des index et un important glossaire très précieux. (J.-F.L.N.)

PARROU (A.), "Les quatre châteaux d'Arras en Lavedan et leurs dépendances seigneuriales", Lavedan et pays toy, 1977, p. 51-62. Monographie des quatre châteaux qui existèrent à Arras et dont: chacun illustre un aspect particulier de la fonction seigneuriale dans la société pyrénéenne ancienne.

PRADALIÉ (Gérard), « Petits sites défensifs et fortifiés en Midi-Pyrénées », Aquitania, 1990 (supplément 4), pp. 133-135. Synthèse rapide sur l’état actuel de la recherche concernant les mottes, roques et maisons fortes.

PRADALIÉ (Gérard), Les tours médiévales des Pyrénées garonnaises. Actes du colloque international de Najac 1988, Château Gaillard, 1990, n° XIV, pp. 367-373. La fin du mythe des « tours à signaux » dans les vallées pyrénéennes. (R.V.)

PUYAU (Gabriel), "Suppositions et documents sur le château de Lannemezan") Revue de Comminges, 1984 (3° trimestre), pp. 397-409. Légendaire et histoire du château de Lannemezan, à travers des attestations documentaires (dont certaines peu connues) du XIIIe siècle à 1728. Evocation des châteaux d'alentour dont plusieurs offraient comme celui de Lannemezan un refuge tarifé aux habitants de la Lande.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "La guerre des deux partis en Lavedan et la charte pastorale de Labatsus en Barèges au Xlle siècle". En Baredyo, 4e trimestre 1977, pp. 3-7. L'auteur fait remonter le différend sur les droits de pacage du vie de Labatsus, sanctionnés par la charte du comte Esquivat en 1278, au conflit qui divisa les vallées en deux partie à l'occasion de la succession de la comtesse Pétronille.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "Le fort de l'Echelle d'Arriu-Mau", En Baredyo, 1er trimestre 1977, pp. 5-6. Mise au point sur l'histoire de ce fort construit en 1710 aux frais de la province pour faire face aux opérations des miquelets descendus jusqu'à Gèdre en 1708.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "Les fortifications légendaires en Barèges", En Baredyo, 1er trimestre 1979, pp. 5-10. Notes sur plusieurs édifices fortifiés ou notables de la vallée de Barèges dont l'identification demeure douteuse.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "La seigneurie de Saint-Pastous du Lavedan et les d'Antin-Abos", Lavedan et pays toy, 1978, p. 180-181.

Note sur l'appartenance de la seigneurie de Saint-Pastous, aux XIVe et XVe siècles, à une branche cadette et

béarnaise de la famille d'Antin, les d'Antin d'Abos, qui s'établirent aussi au XVe siècle en vallée de Barèges.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "La Charte d'Esquivat", B.S.A.H.P. , 1978-1979, p. 189-192. Publication partielle d'une charte en gascon de 1278 par laquelle le comte Esquivat reconnut aux hommes de Labatsus, en vallée de Barèges, des droits sur des pâturages non identifiés.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "Miramont, Doumec-Debat et Monblanc : un "trait d'union" entre Lavedan et Barèges", Lavedan et pays toy, 1979, 2e trimestre, p. 3-5.

Politique matrimoniale des petits seigneurs locaux des vallées de Barèges et de Lavedan au XVe siècle.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "Le châtelain de Vidalos en Lavedan et son action en Barèges", En Baredyo, 1er trimestre 1980, pp. 6-8.

Historique du château comtal de Vidalos, construit vers 1175, dont le châtelain, au XVe siècle, exerçait la police en Lavedan et en vallée de Barèges.

RIVIERE-CHALAN (V.-R.), "-en-Lavedan et le seigneur d'", Lavedan et pays toy 1981, p. 179-186. Identification d'une seigneurie du Lavedan dont le château joua un certain rôle au cours des événements

militaires du XIVe siècle, et témoignage sur les rapports sociaux existant dans le groupe nobiliaire bigourdan durant cette période troublée.

RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), "Les Barégeois sujets de Gaston Fébus", Lavedan et pays toy, 1983, n° 15, pp. 269-274. Episodes locaux de la Guerre de Cent ans qui voient en Bigorre et spécialement en Barège entre 1370 et 1390 le jeu à quatre du duc d'Anjou et du.. capitaine de Lourdes, représentant respectivement les rois de France et d'Angleterre, du comte d'Armagnac et du comte de Foix. L'auteur conclut que les Barégeois, qui avaient réclamé et obtenu la protection de Gaston Fébus, firent finalement les frais de ces affrontements truqués.

RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), "La cour de justice haute de la vallée de Barèges", Lavedan et pays toy, 1982, n° 14, pp. 111-122. Histoire mouvementée de la compétence judiciaire des juges élus de la vallée de Barège, du XIIe au XVIIIe siècle.

RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), "Les seigneurs Saint-Martin de Doumec de Viella", Lavedan et pays toy, 1982, n° 14, pp. 237-242. Comment cet hostau et sa parenté, tant de Luz que de Labatsus ou du Lavedan, furent au cours des siècles, très activement mêlés à l'histoire de la vallée de Barège.

RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), « De la fable à la réalité des fortifications de Luz », En Baredyo, 1991 (1er semestre), pp. 10-16, 1991 (2e semestre), pp. 14-18. Des précisions sur les fortifications de Luz d’après les documents écrits depuis le Moyen Age (à l’exclusion des plans).

RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), « L’église Notre-Dame du Puy-en-Velay, suzeraine prétendue du comté de Bigorre », Lavedan et Pays Toy, 1985-86 (n° 17), pp. 165-167. Résumé d’un épisode particulièrement complexe de l’histoire médiévale de la Bigorre (mariages de la comtesse Pétronille, suzeraineté anglaise puis française...).

RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), « La prétendue seigneurie de Monblanc d’Esquièze en vallée de Barèges », Lavedan et Pays Toy, 1988 (n° 19), pp. 69-80. Histoire de cette seigneurie qui aurait, selon la tradition, possédé le château de Sainte-Marie, ce que l’auteur dément catégoriquement.

RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), « La république barégeoise au temps de Jeanne d’Arc », En Baredyo, 1989 (1er semestre), pp. 11-17. A travers des actes du début du XVe siècle, l’auteur présente ce qu’était la cour de Barèges, le conseil de Vic, le rôle du châtelain de Barège, et évoque un trait de mœurs barégeoises à propos d’une lettre de rémission de 1416.

ROCOLLE (Pierre), 2000 ans de fortification française. 1. Du 4e siècle av. J.C. à l’approche du 16e siècle. 2. Du 16e siècle au mur de l’Atlantique (2 édition), La Chapelle Montligeon, 1989, 682 p., ill., plans, cartes. Vaste fresque diachronique où notre région apparaît peu à peu (carte des bastides du sud-ouest p. 168, Navarrenx p. 387, Dax p. 632...). (R.V.)

SAINT-PAUL (A.), Une excursion archéologique dans le Bigorre, Arcizans-Avant, 1980, v-54 p. Réédition par la Société d'études des sept vallées de ce très important article paru en 1866 dans le Bulletin monumental. L'introduction met en valeur les qualités de ce travail très neuf à l'époque, comportant outre ses illustrations et ses relevés, de précieuses informations sur ces monuments SERIN (Marcel), Quelques renseignements sur le pays de l’Arros en 1429, dans La vallée de l’Arros depuis la préhistoire. Occupation du sol et vie quotidienne à travers l’archéologie et l’histoire, Tarbes, 1995, pp. 105-113. Marcel Serin étudie, à partir du censier de Bigorre de 1429, la langue utilisée (très proche du gascon actuel), la répartition géographique des communautés concernées, la permanence des noms de lieux, les prénoms et les noms de famille. La fig. 49 (p. 258) complète l’étude en montrant les limites orientales du comté de Bigorre. (R.V.)

SEVRAIN (Michel), "Un édifice disparu : le château d'Abilhac", Lavedan et pays toy, 1982, n° 14, pp. 53-60. Collecte des rares informations archéologiques subsistantes sur ce petit édifice de la commune de Lau- Balagnas, dont les dernier restes furent rasés en 1963.

SOCIETE D'ETUDES DES SEPT VALLEES, Châteaux forts des Sept vallées, exposition, Argelès- (Juil.-sept. 1979), Areizans-Avant, 1979, 61 p. Catalogue d'une exposition sur les châteaux forts du Lavedan et de Barèges avec commentaires, photographies et plans dont plusieurs inédits {Castelloubon, Sainte-Marie).

SOUTRIC (René), « Association destinée à la restauration, conservation et animation du donjon de Vidalos », Lavedan et Pays Toy, 1985-86 (n° 17), pp. 218-219. Comporte un résumé de l’histoire du château.

SOUVERVILLE (Guy-Pierre), « La donation de la seigneurie d’Arné au temple de Boudrac », Revue de Comminges, 1988 (4e trimestre), pp. 523-529. La publication de ce texte de 1260 est l’occasion pour l’auteur de faire le point sur les limites incertaines du Magnoac et du Nébouzan et sur les intervenants cités dans cet acte. L’intérêt majeur de celui-ci est de nous montrer la confrontation entre les maisons de Foix (les comtes de Foix sont seigneurs du Nébouzan) et de Bigorre.

TERRANCLE (Philippe), « Mauléon, un curieux mélange », Pyrénées Magazine, 1995 (n° hors-série hiver), pp. 82-83. Une notice de quelques lignes sur le château de Mauléon-Barousse et une photo aérienne.

THIVEAUD (Jean-Marie), Azur. Roman, Paris, 1987, 448 p. Roman historique foisonnant qui a pour lieu principal les Pyrénées méditerranéennes, pour cadre général le Gascogne et l’Aquitaine, pour époque le milieu du XIIe siècle. Evocation lyrique et presque baroque d’un monde en ébullition, par un historien qui a longtemps vécu en Bigorre. (J.-F.L.N.)

TUCOO-CHALA (Pierre), « L’exercice de la justice par Fébus selon un registre de Bernard de Luntz », Revue de Pau et du Béarn, 1995 (n° 22), pp. 491-499. La justice « pointilleuse » mais « toujours marquée du sceau de la modération » de Gaston Fébus à travers des exemples béarnais puisés dans les registres de son notaire Bernard de Luntz.

TUCOO-CHALA (Pierre), « La fin de la présence anglaise à Dax : les sièges de 1442 et 1451 », Bulletin de la Société de Borda, 1989 (2e trimestre), pp. 177-213.

VAN HERREBROUCK (Patrick), La Maison de Bourbon. 1256-1987, Villeneuve d’Ascq, 1987, 798 p.

VAN HERREBROUCK (Patrick), Les Valois, Villeneuve d’Ascq, 1990, 736 p., Nouvelle histoire généalogique de l’Auguste Maison de France, tome III.

VIDAILLET (Frédéric), « La château de Sainte-Marie de Barèges en 1792 », Lavedan et Pays Toy, 1985-86 (n° 17), pp. 71-77. A propos d’une aquarelle anonyme de 1792.

VIÉ (Robert), « Mauvezin : château », Bilan scientifique 1995, service régional de l’Archéologie, 1996, pp. 161-162. Compte-rendu des fouilles nécessitées par la dernière tranche de travaux au nord et dans la basse-cour ouest.

VIÉ (Robert), « Mauvezin : le château », Bilan scientifique archéologique Midi-Pyrénées, 1992, pp. 118-119, 1993, p. 162. Compte-rendu des fouilles dans la cour du château, ayant mis en évidence la présence d’appentis appuyés contre la courtine ouest (XIIIe-XIXe s.), d’aires de gachage de mortier contemporaines de la construction du château, des structures du donjon central (XIe-XIIe s.) et de la motte castrale.

VIÉ (Robert), SANCIAUD (Monique) coll., « Un document inédit concernant la fortification médiévale à Oléac-Dessus », Archéologie des Pyrénées occidentales, 1991 (n° 11), p. 141. La motte d’Oléac-Dessus était en fait une enceinte, qui fut aplanie pour assainir son sommet.

VIE (Robert), "A propos d'un ouvrage récent : En Bigorre au Moyen âge", Pédagogie 65, 1982, n° 24, pp. 15-22.

VIE (Robert), CAHUZAC (Simon), CLARACQ (Paul), VARICHON (Etienne) "Le château-fort d‘", Lavedan et pays toy, 1983, n° 15, pp. 44-49. Découverte et fouilles des vestiges du petit donjon sur motte des seigneurs d'Omex, cités dès 1294. Attestation supplémentaire de l’existence des "mottes féodales" en zone de montagne.

VIGNES (Henri), « Mauvezin : problèmes de restauration », Bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées, 1984-85, pp. 35-38. Sont évoqués les problèmes des enduits et des techniques de construction, ainsi que la « philosophie » de la restauration en cours.

VILLEVAL (Gérard), Revue de Comminges, 1982, p. 465.

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