BILAN DU PROGRAMME L.E.A.D.E.R. II
NORD/LOIRE-ATLANTIQUE
1997 - 1999
Abbaretz – Châteaubriant – Derval – Erbray – Fercé – Issé – Jans – Juigné-les-Moutiers – La Chapelle-Glain – La Grigonnais – La Meilleraye-de-Bretagne – Le Grand-Auverné – Le Petit-Auverné – Louisfert – Lusanger – Marsac-sur-Don –Martigné-Ferchaud - Moisdon-la-Rivière – Mouais – Noyal-sur-Brutz – Nozay – Puceul – Pouancé - Rougé – Ruffigné – Saffré – Saint-Aubin-des- Châteaux – Saint-Vincent-des-Landes – Saint-Julien-de-Vouvantes – Sion-les-Mines – Soudan – Soulvache – Treffieux – Vay – Villepôt –
Conseil de Développement
REGION DE CHATEAUBRIANTPays de CHATEAUBRIANT SOMMAIRE
LE TERRITOIRE, DIAGNOSTIC 4 - Evolution démographique ...... 5 - Situation de l’emploi ...... 5 - Agriculture en évolution ...... 6 - Prédominance de certaines industries...... 7 - Commerce et artisanat ...... 8 - Accès aux services...... 9 - Potentiel touristique ...... 10 - Dynamique de développement local...... 11
· LES PROJETS ENVISAGES SUR LE TERRITOIRE Complémentarité et cohérence 11 - Complémentarité avec le programme 5B...... 11 - Cohérence avec les CRD...... 12 - Cohérence avec Leader II ...... 12
· STRATEGIE ET OBJECTIFS 13 1 – Renforcer la dynamique de développement local ...... 14 2 – Développer l’attractivité du territoire...... 14 3 – Offrir des services innovantes à la population et aux entreprises ...... 15
· ORGANISATION DU PROGRAMME LEADER II 17 - Comité de pilotage ...... 17 - Commissions ...... 18 - Groupe technique ...... 19 - Equipe d’animation...... 19
· LES RESSOURCES FINANCIERES 20 - La maquette initiale...... 20 - Les co-financements CRD prévus ...... 21
· LES ACTIONS FINANCEES 22 - Critères de sélection des dossiers ...... 22 - Programmation ...... 23
AUTO-EVALUATION 26 - Cohérence du programme...... 26 - Déclinaison des 4 mesures 1. Renforcer la dynamique de développement local...... 30 2. Développer l’attractivité du territoire ...... 31 3. Offrir des services innovants aux entreprises et à la population ...... 33 4. Développer la coopération transnationale ...... 34
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· EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME - Fonctionnement ...... 36 - Procédure...... 37 - Financement ...... 38 - Information et publicité ...... 38
· LA PLUS-VALUE DE LEADER SUR LE TERRITOIRE - L’approche territoriale ...... 39 - Le partenariat, G.A.L...... 42 - Le caractère innovant des actions...... 42 - La liaison entre les actions...... 43 - Les effets induits ...... 44
· ANNEXES 1 – Liste des projets (janvier 1997) 2 – Programmation en Cellule Technique Régionale 3 – Programmation en Comité de Pilotage 4 – Liste des opérations co-financées par le programme Leader II
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L.E.A.D.E.R. II
Liaison Entre Actions de Développement de l’Economie Rurale
Le programme LEADER a été élaboré entre Décembre 1996 et Février 1997 par les acteurs du territoire dans le cadre du Comité de Bassin d’Emploi de Châteaubriant, suite à l’appel à proposition fait par la Préfecture de Région.
Après quelques ajustements, il a fait l’objet d’une convention avec la Préfecture de Région le 02/09/97.
Il a été établi à partir de :
? l'analyse des atouts et des faiblesses du territoire,
? la volonté et les projets de l'ensemble des acteurs locaux,
? la recherche d'une articulation avec les procédures existantes et le programme 5B et d’une cohérence avec le programme LEADER régional.
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LE TERRITOIRE, DIAGNOSTIC
Le programme LEADER est porté par les acteurs du territoire correspondant au Comité de Bassin d’Emploi de Châteaubriant à l’exception des communes de Martigné-Ferchaud et Pouancé : SOULVACHE FERCE
RUFFIGNE ROUGE NOYAL SUR BRUTZ VILLEPOT
SION LES MINES MOUAIS CHATEAUBRIANT SOUDAN PIERRIC ST AUBIN DES CHATEAUX MASSERAC LUSANGER JUIGNE LES MOUTIERS AVESSAC LOUISFERT DERVAL ERBRAY ST NICOLAS DE REDON CONQUEREUIL ST VINCENT DES LANDES ST JULIEN DE VOUVTES
GUEMENE PENFAO JANS MOISDON LA RIVIERE TREFFIEUX LA CHAPELLE GLAIN ISSE PETIT AUVERNE FEGREAC MARSAC SUR DON PLESSE NOZAY GRAND AUVERNE VAY LA MEILLERAYE DE BRTGNE LE GAVRE ABBARETZ PUCEUL LA GRIGONNAIS SAFFRE LA CHEVALLERAIS BLAIN LES TOUCHES NORT SUR ERDRE BOUVRON HERIC PETIT MARS FAY-DE-BRETAGNE CASSON NOTRE DAME DES LANDES
ST MARS DU DESERT
Territoire Leader II (bassin d'emploi sans Pouancé ni Martigné Ferchaud)
Zone 5B
Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant
L'ensemble du territoire est confronté à un certain nombre de problématiques et de difficultés semblables. Pour y répondre, les acteurs locaux ont pris l’habitude de travailler ensemble, notamment depuis le début des années 1990. Un esprit de coopération et de solidarité s’est ainsi développé et les élus ont manifesté leur volonté de poursuivre cette dynamique et d'établir une stratégie de développement local en commun.
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Avertissement
Entre décembre 1996 et décembre 2000, la conjoncture économique s’est nettement améliorée. Nous sommes dans une situation marquée de pénurie de main d’œuvre avec un taux de chômage de 9,1 %. Le diagnostic ci-dessous était donc valide en 1997. Il ne l’est plus désormais.
Un diagnostic du territoire faisait ressortir les caractéristiques suivantes :
Þ Une évolution démographique négative et une population vieillissante
La population totale du territoire du Pays de Châteaubriant est passée de 51 755 à 50 407 entre 1990 et 1999. La densité moyenne (44 hab/km²) est nettement inférieure à la moyenne départementale (164 hab/km²).
On note un vieillissement de la population dans la plupart des communes. La population des 60 ans et plus représente plus de 20 % de la population totale, pour une moyenne départementale de 18,3 %. Ce vieillissement est accentué par un exode important des personnes âgées de 20 à 30 ans. Malgré une baisse, la tranche d'âge des 0-19 ans reste bien représentée (près de 30 % de la population locale).
Þ Une situation de l’emploi difficile
Le nombre des actifs est globalement en baisse. Il représente 41 % de la population totale (recensement de 1990). Cette évolution négative est principalement due au vieillissement de la population.
Le taux de chômage évalué à 11,8 % en 1996 est moins élevé que la moyenne départementale mais reste plus élevé que celui des autres zones rurales. Il masque une tendance à la dépopulation. Les jeunes ne trouvant pas d'emploi sont contraints de rechercher un emploi ailleurs. Les femmes sont particulièrement touchées par le chômage (54 % en 1995).
La population a les niveaux de salaires et de revenus les plus faibles du département. Dans plusieurs communes, le taux de foyers non-imposables dépasse 70 %. Les foyers aux revenus les plus faibles sont situés dans les communes les plus éloignées de la ville-centre, exception faite des pôles secondaires.
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Þ Une agriculture en évolution
Bien que le nombre d'actifs en agriculture soit en diminution, ce secteur reste très présent sur le territoire.
L'agriculture est largement dominée par les productions bovines (viande et lait) souvent complétées par une production céréalière. L'aviculture est également présente, notamment sur l'est du territoire
© Corel Print House
La production est intensive mais se diversifie depuis la mise en place des quotas. Du fait de l'importance des élevages bovins-viande intensifs et de la forte densité des cultures indemnisées par les paiements compensatoires, l'agriculture reste très sensible à l'impact de la PAC (Politique Agricole Commune).
Enfin, les contraintes environnementales commencent à entraîner des modifications des pratiques agricoles.
L'agriculture est globalement bien placée quant au potentiel de production. Parallèlement à la diminution du nombre des exploitations, leur surface moyenne a fortement augmenté. Il en résulte des outils viables et importants dont il s'agit de réussir la transmission lors de l'arrivée à la retraite. Ces départs contribuent au rajeunissement de la population, de 2 ans en moyenne entre 1989 et 1994.
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Þ Prédominance des industries des métaux, de la plasturgie et de l’agroalimentaire
Le territoire a traversé, dès la fin des années 70, une crise structurelle profonde liée au déclin des secteurs industriels traditionnels centrés autour de la métallurgie et de la mécanique agricole. La reconversion a été et continue à être difficile, mais la situation est désormais stabilisée dans les branches traditionnelles. Le travail des métaux s'est diversifié, la technologie s'est adaptée et les marchés se sont internationalisés.
© Corel Print House
Parallèlement, la plasturgie s'est implantée et développée à partir des savoir-faire acquis dans la réalisation des outillages de fonderie. Les effectifs dans ce secteur ont augmenté de 80 % entre 1982 et 1990.
Liée aux activités agricoles, l'industrie agro-alimentaire est l'un des principaux employeurs industriels de la région. Ses effectifs progressent régulièrement. Actuellement, l'ensemble de la filière se structure.
Bien qu'étant à moins d'une heure de Rennes, Angers, Nantes ou Laval, les industries sont pénalisées par des difficultés de communication ferroviaire et routière. La RN 171 souffre d'une inadéquation de ses équipements au regard des contraintes de flux tendus des entreprises.
Enfin, notons qu'une large majorité de ces entreprises est concentrée sur Châteaubriant.
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Þ Le commerce et l’artisanat à conforter
La ville de Châteaubriant s'impose comme pôle commercial dominant avec une importante aire de chalandise relativement stable. Elle propose une offre diversifiée. A l'ouest du territoire, l'attractivité de Redon se fait sentir.
Cette polarisation s'effectue au détriment des petites communes qui connaissent une évasion de leur clientèle et par conséquence, de leurs activités. Les 3 premiers commerces de base (café, boulangerie, alimentation) ne sont plus présents dans toutes les communes. Les commerces non-alimentaires ont quasiment disparu. La densité du tissu commercial et artisanal est globalement faible par rapport au nombre d'habitants.
Les chefs-lieux de canton deviennent les seuls lieux d'animation jouant un rôle de relais commercial. Les communes situées dans la 1ère couronne périphérique de Châteaubriant (Erbray, Saint-Aubin des Châteaux, Soudan...) réussissent à conserver certains commerces de proximité malgré l'attractivité de la ville-centre. Derval et Nozay forment des pôles commerciaux secondaires qui se maintiennent bien.
Le nombre d'artisans est globalement stable malgré un léger fléchissement des immatriculations.
Le secteur de l'alimentation tend à voir son nombre d'entreprises diminuer sur le territoire. A contrario, le secteur des services évolue régulièrement depuis 5 ans.
Le bâtiment, secteur relativement stable, est très présent sur le territoire avec 40% des établissements artisanaux.
Le secteur de la production se caractérise par l’importance du travail des métaux. Ce secteur concentre une forte proportion d'entreprises dont l'activité est liée à celle du secteur agricole.
Commerçants et artisans risquent de rencontrer dans les années à venir de sérieux problèmes de transmission menaçant la pérennité de leurs entreprises.
La faiblesse des revenus des artisans dans certaines activités et les investissements lourds nécessaires à leurs activités accentuent ce problème. Le secteur du bâtiment connaît des difficultés du fait du manque de renouvellement (peu de personnes veulent se former dans ce secteur) et de la concurrence d'entreprises générales du bâtiment d'Ille- et-Vilaine.
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Þ Un difficile accès aux services
Les services à la population sont, dans la plupart des domaines, assez développés. Leur accès est souvent difficile car ils sont inégalement présents sur l'ensemble du territoire et rencontrent une forte demande.
La ville de Châteaubriant tend à concentrer les différents services. L'accès aux services est difficile notamment à cause de la faiblesse des transports en commun dans les petites communes. Les secteurs les moins bien desservis par les transports publics sont ceux où la proportion de la population non "autonome" (personnes âgées, jeunes...) est la plus élevée et le niveau d'équipement en services divers est la plus faible. Le réseau est organisé pour répondre à une fréquentation régulière et quotidienne, notamment pour les scolaires, et non pour les besoins diffus (achats, loisirs...).
Les services sociaux et de santé sont de plus en plus sollicités notamment par les personnes âgées et les jeunes.
L'offre de formation est concentrée à Châteaubriant. Seuls Châteaubriant et Derval proposent un enseignement supérieur. Le niveau de formation est faible avec un nombre important de jeunes qui sortent du système éducatif sans diplôme. De plus, les formations proposées répondent parfois mal aux besoins des entreprises.
La formation continue se développe notamment avec la création de la Maison de la Formation, à Châteaubriant. Elle tend à s'adapter au maximum aux offres d'emplois formulées sur le secteur.
L'offre de loisirs et d'activités culturelles est diversifiée et pour certaines catégories d'entre-elles praticables dans toutes les communes.
La plupart des communes disposent de lieux de rassemblement pour des activités sportives telles que le football ou même le tennis.
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Les activités culturelles sont concentrées sur Châteaubriant (musique, spectacles, expositions, cinéma...). Les commerces culturels (cinéma, librairie, disquaire) y connaissent des difficultés et certains menacent de fermer.
Le Théâtre de Verre (Châteaubriant)
© photo Marc Chauvin
Le tissu associatif et les petites communes proposent des activités culturelles parallèles : troupe de théâtre, bibliothèques... Ces petites structures disposent de peu de moyens pour développer leurs projets.
Þ Un potentiel touristique peu exploité
Le territoire d'action du programme LEADER bénéficie d'une situation géographique favorable et d'un potentiel touristique à valoriser.
Le territoire se trouve à la confluence de 4 départements et seulement à une heure des grandes agglomérations : Nantes, Rennes, Angers, Laval. Cette position est favorable au tourisme de passage. Cependant, l'image du territoire est insuffisante pour capter cette clientèle de proximité.
L'hébergement saisonnier est très peu développé. Gîtes ruraux et campings sont peu nombreux. L'hôtellerie dans les petites communes répond difficilement à une demande plus exigeante en terme de confort.
Le patrimoine est important. Longères, pierre bleue, moulins, forges, fours à chaux... forment un patrimoine bâti et industriel intéressant mais ces sites sont dispersés et ne fonctionnent pas en réseau. Ils sont peu mis en valeur.
L’intérêt de ce patrimoine est encore peu considéré par les habitants et notamment, par ceux en contact avec les touristes (commerçants...). Ceci ne contribue pas à sa mise en valeur.
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Þ Une dynamique de développement local
Une dynamique de développement local existe sur l'ensemble du territoire. Elle se traduit notamment par des coopérations intercommunales. A l'exception de la commune de Jans, toutes les communes appartenaient à des communautés de communes et un syndicat mixte.
Ces structures travaillent en commun sur le plan économique, via les Syndicats Mixtes du Pays de Châteaubriant et du Pays de Nozay-Blain. Chacun d’eux est porteur d’un Contrat Régional de Développement. Par ailleurs, toutes les communes participent également au Comité de Bassin d'Emploi de la Région de Châteaubriant.
L'ensemble du territoire est ainsi lié par une véritable dynamique de développement local.
Parallèlement à cette dynamique territoriale, une dynamique sectorielle s’est développée grâce à l'action des chambres consulaires et d'associations comme l'association A.D.I.C (Association Des Industriels Castelbriantais) ou Pays de Châteaubriant Initiative.
Toutefois, les associations se sont révélées isolées par rapport à la dynamique de développement. Malgré un tissu associatif très dense, celles-ci participent peu aux structures et aux démarches de développement local.
LES PROJETS ENVISAGES SUR LE TERRITOIRE
Vous trouverez, en fin de document, la liste des projets envisagés en janvier 1997 (Annexe 1)
Recherche de complémentarité et de cohérence avec les procédures existantes et le programme LEADER régional
Þ Complémentarité avec le programme 5B
La stratégie du programme LEADER a été définie sur le principe de la complémentarité avec les procédures existantes et notamment avec le programme Objectif 5B.
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Les projets financés par le programme LEADER devaient conforter, en amont ou en aval, les actions menées dans le cadre du ce programme 5B en apportant une valeur ajoutée à ces actions, en termes d'organisation, de communication ou de mobilisation. Pour les actions qui répondaient éventuellement aux critères de financements des programmes LEADER et 5B, la règle a été de donner la priorité aux financements du programme opérationnel 5B.
Þ Cohérence avec les Contrats Régionaux de Développement
Procédure majeure sur le territoire, les Contrats Régionaux de Développement ont été élaborés parallèlement au programme LEADER. Cette opportunité de calendrier a permis d’avoir la meilleure cohérence possible entre les deux procédures.
Þ Cohérence avec le programme régional LEADER II
Le programme régional met principalement l'accent sur l'acquisition de compétences, le développement de l'emploi, la diversification et le tourisme rural.
Le programme LEADER Nord Loire-Atlantique a cherché à répondre aux mêmes objectifs en les adaptant à la situation locale.
Plus que l'élaboration d'audit, l'acquisition de compétences qui s'imposait sur ce territoire, l’objectif était d'élargir le partenariat, renforcer l'expérience des acteurs locaux, soutenir l'émergence de projets et informer sur les mécanismes de développement local.
Par ailleurs, le territoire souffre d'un déficit d'image tant chez ses habitants qu'à l'extérieur. Ce déficit est nuisible au développement de l'emploi et constitue un frein sans appel au développement du tourisme.
Renforcer l'attractivité du territoire paraissait être l'axe général indispensable pour permettre à l'emploi et au tourisme rural de se développer.
Bien que le domaine des services et de l’action sociale soient peu présents dans le programme LEADER régional, l'accès aux services pour la population répondait à un besoin réel sur le territoire. Il devait s’intégrer à la problématique LEADER par le biais des nouvelles technologies et des projets innovants.
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Enfin, des mesures collectives de soutien à l'emploi et aux initiatives ont été proposées afin de dynamiser les entreprises existantes et offrir aux créateurs des services originaux.
Le soutien à la diversification était envisagé en complémentarité avec le programme objectif 5B.
STRATEGIE ET OBJECTIFS
Face au déclin démographique, la stratégie du programme LEADER II avait pour finalité de favoriser le maintien de la population et des activités sur le territoire. Nous reprenons donc ici le document présenté dans la réponse du GAL Nord Loire-Atlantique à l’appel d’offre LEADER.
La population et les activités ne se maintiendront que si trois conditions sont réunies :
Þ Une solide dynamique de développement local capable de faire émerger, dynamiser et soutenir des projets,
Þ Un territoire attractif afin que les habitants et les activités restent sur le territoire ou viennent s'y installer,
Þ Des services adaptés offerts à la population et aux entreprises.
Les objectifs des différentes mesures du programme LEADER consistent donc à répondre par une démarche innovante à ces conditions. Il s'agit de :
Þ Renforcer la dynamique de développement local Þ Développer l'attractivité du territoire Þ Offrir des services innovants à la population et aux entreprises.
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1 - RENFORCER LA DYNAMIQUE DE DEVELOPPEMENT LOCAL
Une dynamique de développement local et des habitudes de travail en partenariat existent sur l'ensemble du territoire. Cependant, cette dynamique n'est pas entièrement satisfaisante. D'une part, parce qu'elle ne prend pas en compte tous les acteurs effectifs ou potentiels du développement local. D'autre part, parce que les acteurs du développement local ont peu d'occasions d'enrichir leur expérience. Enfin, la population dans son ensemble est rarement associée aux démarches de développement local.
Les principaux "oubliés" dans la définition et les mises en œuvre de programmes de développement local sont les associations. Malgré un tissu associatif très dense, elles ne sont pas véritablement intégrées à la dynamique de développement local, travaillant chacune de leur côté. Les femmes et les jeunes sont également des acteurs peu pris en compte car la possibilité de développer des projets leur est peu offerte.
Les acteurs du développement local, élus, techniciens et fonctionnaires ne bénéficient pas tous de la formation et l'information nécessaires pour mener, dans les meilleures conditions, un programme de développement local.
Pour une large majorité de la population, le développement local et les structures qui y participent sont opaques et inaccessibles. Elles peuvent donc difficilement en être le moteur.
L'objectif de ce sous-programme consiste donc à soutenir l'émergence de projets chez de nouveaux acteurs et à renforcer l'expérience des acteurs locaux.
2 - DEVELOPPER L'ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE
Le territoire est peu attractif pour différentes raisons :
- son identité est floue, mal définie - ses pôles de compétences ne sont pas mis en valeur - le potentiel touristique local est mal valorisé
Il en résulte une dépréciation du territoire tant par ses habitants qu'à l'extérieur. Frein général au maintien de la population et des activités, cette perception est particulièrement néfaste dans le domaine touristique. Développer l'attractivité du territoire devient alors une condition sine qua non à un développement touristique sur le long terme.
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Pour aller au-delà des mesures habituelles, l'attractivité du territoire devra se développer par des actions innovantes. Elles viseront à renforcer ses identités, promouvoir les pôles de compétences et le potentiel touristique local.
3 - OFFRIR DES SERVICES INNOVANTS A LA POPULATION ET AUX ENTREPRISES
Le maintien d'une population et des activités via les entreprises sur un territoire implique que celui-ci offre une gamme de services adaptés à leurs besoins. Cette adaptation passe par une innovation dans les services proposés à la population comme aux entreprises.
Plus que créer de nouveaux services, le programme DIANE vise à développer l'accès aux services existants et optimiser ces services pour la population. Cet objectif concerne tous les services et plus spécifiquement l'emploi- formation et la culture.
Les services proposés aux entreprises ont pour objectif de soutenir l'emploi, le développement des PMI-PME et des activités de proximité en favorisant la création et la transmission d'entreprises, en aidant celles-ci à s'adapter à de nouvelles contraintes ou nouvelles opportunités et en favorisant la création d'emploi.
Enfin, pour la population comme pour les entreprises, la coopération transnationale offrira une ouverture propice au développement. Après de premières rencontres et échanges, des actions communes pourront être menées.
Ces trois objectifs sont déclinés dans un graphe ci-après. Les numéros de mesures sont ceux retenus dans le cadre de la programmation régionale.
Conseil de Développement du Pays de Châteaubriant- 21/10/02 - Page 15 STRAGEGIE ET OBJECTIFS OBJECTIFS OBJECTIFS OBJECTIFS STRATEGIQUES 1 STRATEGIQUES 2 OPERATIONNELS Renforcer la dynamique associative Soutenir l'émergence de Favoriser l'émergence de projets chez de projets et de nouveaux acteurs nouveaux acteurs Former et informer les acteurs du développement local Développer la participation aux formations Renforcer l'expérience des RENFORCER LA acteurs du développement Développer les échanges avec DYNAMIQUE DE local d'autres structures de développement DEVELOPPEMENT LOCAL Créer des outils accessibles pour l'élaboration et le suivi de politiques de développement Informer les porteurs de projets sur les structures et leurs services Informer les porteurs de projets et le grand public Informer la population sur les actions les structures et les mécanismes de développement local Mettre en œuvre les démarches participatives de définition des identités Renforcer l'identité du territoire Transmettre une image forte et coordonnée du territoire Soutenir des initiatives renforçant des identités Promouvoir la filière viande Promouvoir les pôles de Promouvoir la filière cheval DEVELOPPER compétences Promouvoir l'ensemble des pôles de L'ATTRACTIVITE compétences DU TERRITOIRE Sensibiliser et former au tourisme Valoriser le potentiel Développer la mise en réseau et les touristique actions collectives touristiques innovantes Développer la diversification agricole Promouvoir les nouveaux pôles de Valoriser le potentiel agricole diversification Développer de nouvelles pratiques en agriculture Développer des initiatives rapprochant services et utilisateurs Développer l'offre et l'accès Développer et mettre en réseau les pôles aux services sur tout le emploi-formation territoire Développer et diffuser l'offre culturelle Moderniser les savoir-faire dans les OFFRIR DES activités de proximité SERVICES Promouvoir les activités de INNOVANTS AUX proximité Développer de nouvelles pratiques dans ENTREPRISES ET les PMI-PME et activité de proximité A LA POPULATION Valoriser les métiers et la création d'entreprises Créer des outils d'aide à la création et la Soutenir l'emploi et le transmission d'entreprises développement des PMI-PME Favoriser la dynamique inter-entreprises Développer l'insertion par l'économie DEVELOPPER LA COOPERATION Développer la coopération transnationale TRANSNATIONALE
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ORGANISATION DU PROGRAMME LEADER II
COMITE DE PILOTAGE
Instance de direction et de décision du programme LEADER II animée par le Bureau du Comité de Bassin d’Emploi, constitué de :
Sa Présidente : DURAND Marcelle
D’un Collège des Elus : DE GRANDMAISON Christian et SEROUX Jean
D’un Collège des Employeurs : FLATET Dominique, MOQUET Colette, et PLANTARD Joseph
D’un Collège des Salariés : ETIEMBRE Yvan, GAUDIN Bernard et RABEL Paul
D’un Collège Associatif : LIEBENGUTH Claude, MORILLE Jean- Louis et PHILIPPOT Gilles
Des Présidents des Communautés de Communes du territoire LEADER :
C.C. du Castelbriantais : BURON Martine C.C. de Derval : HUNAULT Michel C.C. de l’Est Castelbriantais : JANITOR Raymond C.C. de Nozay : DE GRANDMAISON Christian
Du Vice-Président du Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant : : BOUCHET Armand
Après de nombreuses réunions de travail concernant la préparation à la candidature LEADER II, le Comité de Pilotage du GAL Nord Loire-Atlantique s’est réuni 17 fois, entre janvier 1997 et décembre 1999.
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COMMISSIONS
Les Commissions LEADER proposaient les moyens à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de chaque mesure présentée précédemment : organiser une manifestation, missionner une délégation, éditer une brochure ou soumettre à projet etc…
Ces Commissions étaient au nombre de 5 :
Présidents
Ø Echanges Internationaux : DURAND Marcelle Ø Emploi-Formation et Services : GAUDIN Bernard Ø Agriculture : PLANTARD Joseph Ø Industrie, Commerce et Artisanat : FLATET Dominique Ø Identité, Culture et Tourisme : DE GRANDMAISON Christian
Les projets étaient étudiés dans les Commissions dont ils dépendaient et faisaient l’objet d’avis soumis au Comité de Pilotage.
Comme pour les réunions du Comité de Pilotage, chaque Commission était conviée à se réunir régulièrement selon l’objet des dossiers à l’étude. En moyenne, les réunions de commissions se situaient avec la même régularité que le Comité de Pilotage qu’elles précédaient de quelques jours.
Au regard des dossiers qui ont été présentés pendant toute la durée du programme LEADER ce sont les Commissions «Industrie, Commerce et Artisanat», «Identité, Culture et Tourisme» et «Agriculture» qui ont été amenées à se réunir le plus souvent.
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GROUPE TECHNIQUE
Constitué, comme son nom l’indique, de techniciens, le groupe technique LEADER était la première étape d’étude des dossiers soumis au G.A.L. Il était à même de remarquer faiblesse ou particularité de chaque projet.
Ä Membres du Groupe Technique :
C.C.I. Centre de Services de Châteaubriant : BEYER Bernard Mairie de Châteaubriant : DORISON Alain A.D.T. : CHABOT Yannick Chambre d’Agriculture : DUCHATELLE Yves C.B.E. : GAUDIN Patrick C.C. de Nozay : H’DADDOU Soumaya C.C. Est Castelbriantais : HOUIZOT Michel S.M.P.C. : LE PERFF Jean-François C.C. de Derval : DALIZON Yves D.D.T.E.F.P. : TOULEMONDE Emile
EQUIPE D’ANIMATION
Þ Direction du programme Leader : Patrick GAUDIN Þ Chargée de Mission à mi-temps : Hélène DUCLOS Þ Secrétaire Assistante de Direction à temps plein : Nathalie MAILLARD puis Dominique CASTELIN.
Son rôle : Etablissement et montage des dossiers puis transmission aux services de l’Etat pour instruction, contrôle et décision finale ; Suivi quantitatif et qualitatif.
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LES RESSOURCES FINANCIERES
L’allocation initiale était de 7 874 000 Francs. Le cofinancement principal était assuré par les Contrats Régionaux de Développement.
Maquette initiale LEADER II FEDER FSE FEOGA MESURE 1. 1. Soutien à la préparation d'un projet global de Dvt 1 281 000 1 - 1 - 1 Mettre en oeuvre les démarches participatives de définition des identités 110 000 1 - 1 - 2 Créer des outils accessibles pour l'élaboration et le suivi de politiques de dvt 405 000 1 - 1 - 3 Développer les échanges avec d'autres structures de développement 135 000 1 - 1 - 4 Informer les porteurs de projets sur les structures et leurs services 70 000 1 - 1 - 5 Informer la population sur les actions, les structures et les mécanismes de dvt 60 000 local 1 - 1 - 6 Animation et gestion 501 000 MESURE 1. 2. Formation spécifique des acteurs locaux du Dvt local 400 000 1 - 2 - 1 Former et informer les acteurs du dvt local 400 000 MESURE 2. 1. Soutien et Dvt de l'emploi 1 350 000 2 - 1 - 1 Renforcer la dynamique associative 250 000 2 - 1 - 2 Favoriser l'émergence de projets chez de nouveaux acteurs 200 000 2 - 1 - 3 Moderniser les savoir-faire dans les activités de proximité 200 000 2 - 1 - 4 Développer la participation aux formations 150 000 2 - 1 - 5 Valoriser les métiers et la création d'entreprises 200 000 2 - 1 - 6 Sensibiliser et former au tourisme 100 000 2 - 1 - 7 Développer et mettre en réseau les pôles emploi-formation 250 000 MESURE 2. 2. Soutien à la diversification des activités des agriculteurs 1 700 000 2 - 2 - 1 Développer la diversification agricole 600 000 2 - 2 - 2 Promouvoir la filière viande 375 000 2 - 2 - 3 Promouvoir la filière cheval 175 000 2 - 2 - 4 Promouvoir les nouveaux pôles de diversification 200 000 2 - 2 - 5 Développer de nouvelles pratiques en agriculture 350 000 MESURE 2. 3. Soutien au Dvt du tourisme et des PMI-PME 1 930 000 2 - 3 - 1 Transmettre une image forte et coordonnée du territoire 150 000 2 - 3 - 2 Promouvoir l'ensemble des pôles de compétence 100 000 2 - 3 - 3 Développer des initiatives rapprochant services et utilisateurs 200 000 2 - 3 - 4 Développer la mise en réseau et les actions collectives touristiques innovantes 150 000 2 - 3 - 5 Développer et diffuser l'offre culturelle 300 000 2 - 3 - 6 Favoriser la dynamique inter-entreprises 100 000 2 - 3 - 7 Soutenir des initiatives renforçant les identités 300 000 2 - 3 - 8 Recherche de diversification liées à des opportunités ou des contraintes fortes 150 000 2 - 3 - 9 Développer de nouvelles pratiques dans les PMI-PME et activités de proximité 150 000 2 - 3 - 10 Créer des outils d'aide à la création et la transmission d'entreprises 150 000 2 - 3 - 11 Développer l'insertion par l'économie 180 000 MESURE 3. Coopération transnationale 693 000 520 000 3 - 1 Développer la coopération transnationale 693 000 520 000 Total par fonds 3 904 000 1 750 000 2 220 000 Total 7 874 000
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LES COFINANCEMENTS CRD (CONTRATS REGIONAUX DE DEVELOPPEMENT) PREVUS
CO-FINANCEURS PREVISIONS (en MF) LEADER 5 909 340
CRD SMPC* 5 311 640
Région CRD SMPC 4 899 580
Département CRD SMPC 849 770
CRD SMNB* 721 445
Région CRD SMNB 472 103
Département CRD SMNB 143 041
*S.M.P.C. : Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant *S.M.N.B. : Syndicat Mixte Nozay-Blain
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LES ACTIONS FINANCEES
q CRITERES DE SELECTION DES DOSSIERS
Les dossiers ont été sélectionnés selon des critères définis en début de programme par le GAL. Ces critères répondent à la fois aux exigences de l’initiative LEADER et aux priorités du territoire. Les trois principaux critères sont les suivants :
Ø Innovation : Opération n'ayant jamais été réalisée sur le territoire. L’innovation peut être au niveau du contenu, de la mise en œuvre, du partenariat, des moyens…. Ce critère implique qu’il est impossible de reconduire des opérations ayant déjà été réalisées (à différencier d’opérations donnant lieu à deux dossiers). En cas d'opération ayant déjà été réalisée mais comprenant un volet novateur, seul le volet innovant est pris en considération pour un co- financement LEADER
Ø Collectif : mobilisant plusieurs acteurs
Ø Répondant à la stratégie LEADER Nord-Loire-Atlantique Cette stratégie est définie de manière opérationnelle à travers les différentes mesures. Les critères furent précisés au cours du programme pour les mesures 2-3-7 et 2-3-5 de la manière suivante :
La mesure 2-7 "Soutenir les initiatives renforçant les identités" avait été pensée de manière assez ouverte afin que le programme puisse soutenir de petites initiatives concernant l’identité du territoire mais qui, par leur caractère innovant, trouvent difficilement des soutiens financiers.
Elle concerne des actions collectives innovantes significatives à l’échelle du territoire dans les domaines culturel, patrimonial et environnemental. Le caractère significatif a été précisé. Il implique que l’action ait un impact important :
- soit parce que l’identité du territoire est particulièrement mise en valeur - soit parce qu’elle entraîne une dynamique au-delà de la manifestation, en amont (l’évènement est le résultat d’une dynamique forte) ou en aval (l’évènement impulse une dynamique forte).
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Pouvaient également être soutenues des actions ayant un impact important en terme d’attractivité du territoire ou qui renforce la cohésion ou la structuration du territoire (Salon du Tout-Terrain, Festamus’elles).
La mesure 2-3-5 "Développer et diffuser l’offre culturelle" concernait l’étude des besoins et de l’existant, des actions permettant de dynamiser l’offre culturelle privée, la diffusion de l’offre culturelle dans les communes autour la ville-centre et la mise en réseau.
Pouvaient également être soutenues des opérations ayant un caractère structurant au niveau culturel (Ex : Initiation à la danse contemporaine).
La sélection tenait également compte de la viabilité du projet et du sérieux de son maître d’ouvrage.
q PROGRAMMATION
Le programme LEADER aura permis de financer des projets pour un montant total de subventions européennes de 6 148 561 F (montant sous réserve de prorata, la totalité des dossiers n’étant pas soldée lors de l’édition de ce document), sur un coût total des opérations de l’ordre de 15 933 303 F.
Ø Un bon taux de programmation, malgré la faiblesse des projets de coopération transnationale
Ci-joint, en annexes 2 et 3, les tableaux de la programmation en Cellule Technique Régionale (avec taux ) et en Comité de Pilotage (avec taux).
Le taux de programmation globale en Cellule Technique Régionale est de 85 % avec 95 dossiers.
Ce taux cache une disparité importante. La programmation des mesures concernant la coopération transnationale est de 10 % pour le FEOGA et de 9 % pour le FEDER , alors que la programmation sur les autres mesures oscille entre 83 % et 118 %. En l’absence des mesures de coopération transnationale, le taux de programmation serait de 94 %.
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La maquette initiale proposée par le territoire au SGAR, lors de l’établissement du programme LEADER, faisait état d’une demande plus élevée concernant les mesures de soutien à la préparation d’un projet global de développement, et plus faible concernant le secteur agricole et la coopération transnationale. Les taux de programmation correspondent aux demandes financières faites à cette époque.
Ø Les dossiers non retenus
Les dossiers ne répondant pas aux principaux critères de sélection ont été écartés lors du premier contact ou suite au premier rendez-vous.
Þ 138 projets sont «entrés dans la procédure» en vue de monter un dossier LEADER. 91 ont finalement bénéficié d’une subvention LEADER, 43 dossiers n’ont pas abouti.
Ä Pour 31 d’entre-eux, le dossier n’est pas parvenu jusqu’en Comité de Pilotage. Dans 50 % des cas, il s’agissait de projets insuffisamment aboutis pour qu’un dossier puisse être monté. Concernant les autres dossiers, ils ont pour moitié trouvé des financements dans le cadre d’autres programmes, et pour moitié, ont été intégrés à d’autres dossiers.
Ä 8 dossiers ont été refusés en Comité de pilotage1. Les raisons des refus sont de trois natures :
- Montant trop élevé du budget au regard du résultat attendu - Incertitude sur la viabilité du projet - Projet n’entrant pas dans le cadre du programme LEADER Nord Loire- Atlantique
- 1Ateliers de réflexion sur les perspectives de développement local, SOS Paysans - Spots et émissions radiodiffusées sur le développement local, Radio Château - Entreprises artisanales de biens et de services, Chambre des Métiers - Etude pour la création d’une SCOP de maraichage biologique, Intiatives Citoyennes - Aménagement de gite, Mme Girard - Aménagement de gite, M Boisseau - Aménagement de gite, M Allaire - Qualité A, Chambre des Métiers
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Ä Enfin, 4 dossiers ont été rejetés en Cellule Technique Régionale :
- «Echanges et visites sur d’autres territoires français». Il s’agissait d’un dossier prospectif en vue de réagir rapidement à des besoins d’échanges avec d’autres territoires sur des projets semblables. Son caractère prospectif n’a pas été accepté.
- «Filière Œufs biologiques». Ce dossier a été refusé car la production d’œufs n’est pas subventionnable par les fonds communautaires en raison d’une surproduction.
- «France 3». L’essentiel de ce dossier concernait des frais de réception qui ne pouvaient pas être pris en charge. Il a donc été décidé de ne pas représenter ce dossier à la CTR suivante.
- «Mise en valeur du site de l’étang de la Forge». Ce dossier, initialement envisagé sur le programme 5B, a été refusé en CTR car le projet ne pouvait bénéficier d’un taux plus élevé de fonds publics.
Ä 4 dossiers ont été abandonnés par leur maître d’ouvrage, après accord CTR ; Il s’agit de :
- « La Marais Chère ou Les Jardins du Possible », - « Formation des artisans aux techniques d’appel d’offre ouvert et veille des marchés publics », - « Certification de la viande bovine », - « Dire son projet – Femmes rurales ».
Ainsi, le taux de programmation du programme LEADER en Comité de Pilotage est de 89 % et de 85 % en Cellule Technique Régionale.
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PRESENTATION DE L’ENSEMBLE DES ACTIONS PAR MESURE
En annexe 4, vous trouverez la liste des projets co-financés par le programme LEADER II.
AUTO-EVALUATION
q LA COHERENCE DU PROGRAMME
§ COHERENCE ENTRE DES OBJECTIFS LOCAUX ET REGIONAUX
Le programme LEADER Nord Loire Atlantique fait partie du programme régional LEADER Pays de la Loire. Tout en étant inscrit dans le cadre du programme régional, il a été conçu afin de répondre aux problématiques locales. Cette double exigence n’est pas toujours facile à respecter car le territoire avait des besoins spécifiques auxquels le programme LEADER Pays de la Loire ne répondait pas toujours.
L’une des principales problématiques du territoire concerne son identité et notamment la capacité pour ses habitants à s’approprier ce territoire et à en être fier.
Cette appropriation passe par la mise en place de projets souvent à caractère culturel qui n’ont pas forcément une vocation touristique. Or, le programme régional ne permettait pas de financer des projets culturels à moins qu’ils ne soient l’occasion d’un rayonnement touristique important.
De nombreuses initiatives originales dans le secteur social auraient également pu être développées par le programme LEADER, mais ce domaine n’a pas été retenu au titre du programme des Pays de la Loire.
Bien que, sur ces deux domaines, le programme régional ait limité dans les textes les possibilités d’intervention, on notera une tolérance et une bienveillance des autorités régionales quant à l’éligibilité des mesures et projets locaux proposés.
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Deux mesures à la marge du programme régional ont été acceptées par l’Etat : « Développer et diffuser l’offre culturelle » et « Développer des initiatives rapprochant services et utilisateurs ».
Elles ont permis de financer des projets structurants pour le territoire. Ainsi, les ateliers de théâtre ou les animations musicales et chorégraphiques ne se déroulent plus que dans la ville-centre mais, dans de nombreuses communes du territoire. De même, le programme LEADER a permis de financer l’informatisation de bibliothèques afin qu’elles se constituent en réseau.
La mesure visant à développer les initiatives rapprochant services et utilisateurs a principalement permis de financer des projets liés aux NTIC. Notons également que trois projets à caractère essentiellement social ont été soutenus dans le cadre de ce programme européen.
Dans le programme régional, l’intervention du fonds FEOGA était entièrement consacrée à la diversification agricole avec une masse financière élevée. En réalité, le programme LEADER Nord Loire-Atlantique ne nécessitait pas la mobilisation de fonds aussi importants dans le secteur agricole et plus particulièrement sur la diversification, puisque ce domaine était déjà financé par le programme Objectif 5b.
Ainsi, au titre de LEADER II, les projets soutenus ont plus particulièrement concerné les nouvelles pratiques en agriculture, en l’occurrence un dossier sur la filière sarrasin et un dossier relatif à l’agriculture biologique.
© Photo A.D.T.
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Rappelons enfin qu’une sélection des projets basée sur les critères d’éligibilité retenus par le Comité Technique Régional (CTR) était réalisée en amont par le GAL. Ainsi, aucun projet présenté localement n’a été refusé en CTR pour des motifs liés à sa non-conformité avec le programme régional. Seuls quelques projets ont vu leur inscription basculer d’une mesure sur une autre, après décision du SGAR.
§ COHERENCE ENTRE LES ACTIONS ET LES OBJECTIFS DE LA STRATEGIE LOCALE
Le programme DIANE, mis en œuvre par les collectivités locales du territoire de Châteaubriant, s’était fixé 3 objectifs majeurs :
Ä Le renforcement de la dynamique de développement local Ä Le développement de l’attractivité du territoire Ä L’offre de services innovants à la population et aux entreprises
Le tableau ci-dessus reprend, pour chaque mesure, le nombre de dossiers retenus et le montant de subvention accordé :
Mesures Nb Montants 1 Renforcer la dynamique de développement local 18 1 800 409,00 F
1.1 Soutenir l’émergence de projet chez de nouveaux 6 348 879,00 F acteurs
1.2 Renforcer l’expérience des acteurs du 7 730 799,00 F développement local
1.3 Informer les porteurs de projets et le grand public 3 162 600,00 F
1.4 Animer le programme LEADER 2 614 000,00 F
2 Développer l’attractivité du territoire 44 2 348 683,00 F
2.1 Renforcer l’identité du territoire 20 978 434,00 F
2.2 Promouvoir les pôles de compétences 3 289 388,00 F
2.3 Valoriser le potentiel touristique 10 512 989,00 F
2.4 Valoriser le potentiel agricole 11 567 872,00 F Conseil de Développement du Pays de Châteaubriant- 21/10/02 - Page 28
3 Offrir des services innovants aux entreprises et à la 26 1 951 878,00 F population
3.1 Développer l’offre et l’accès aux services sur le 18 993 860,00 F territoire
3.2 Promouvoir les activités de proximité 4 611 932,00 F
3.3 Soutenir l’emploi et le développement dans les PMI- 5 346 086,00 F PME
4 Développer la coopération transnationale 2 47 591,00 F
TOTAL 91 6 148 561,00 F
Les montants attribués se répartissent de manière équilibrée entre les trois principales mesures suivantes. Seule la coopération transnationale reste le maillon faible du programme LEADER Nord Loire-Atlantique.
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1 - RENFORCER LA DYNAMIQUE DE DEVELOPPEMENT LOCAL
La mesure 1 s’articulait autour des quatre objectifs suivants :
q créer une dynamique auprès de publics-cibles tels que les associations, les femmes et les jeunes, q renforcer l’expérience des acteurs locaux en leur fournissant les moyens de mieux travailler q informer le public sur les actions de développement local q Animer le programme LEADER
1.1 - Des actions spécifiques ont été menées en direction des femmes (223 875 F) et des associations (125 000 F). Les associations ont bénéficié d’une attention particulière sur certains dossiers comme celui concernant la formation des acteurs locaux. On regrettera, en revanche, qu’aucune action en direction des jeunes n’ait vu le jour sur cet axe.
1.2 - L’expérience des acteurs locaux a été renforcée à travers :
Ä la création d’outils tels que la mise en place de l’Observatoire économique et social et sa mise en ligne sur internet, Ä une ouverture sur l’extérieur pour mieux appréhender une problématique ou un domaine d’intervention : Voyages d’études à Sélestat et à Bruxelles, Ä la mise en place d’une formation à la méthodologie de projets et un appui à la mise en place d’une Charte de Pays.
1.3 - L’information du public, orientée principalement en direction des acteurs locaux et du grand public s’est concrétisée par la publication de « La lettre du développement économique» et par l’organisation du « Forum des initiatives».
1.4 - la sous-mesure 1-4 a été créée ultérieurement afin de différencier l’animation du programme LEADER . C’est ainsi que deux personnes ont été recrutées, l’une à mi-temps sur l’animation et le suivi du programme, l’autre à temps plein sur le suivi administratif et financier des dossiers. Ce dossier a mobilisé 558 131 F de subventions LEADER.
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2 - DEVELOPPER L’ATTRACTIVITE DU TERRITOIRE
La mesure 2, axée sur le développement de l’attractivité du territoire, cherchait à renforcer l’identité du secteur, en promouvant ses pôles de compétences et en valorisant son potentiel agricole et son potentiel touristique. Cette mesure se décline autour des 4 volets suivants :
2.1 – Renforcer l’identité du territoire Au travers de cette sous-mesure, trois objectifs étaient recherchés, à savoir : Ä mettre en œuvre des démarches participatives de définition des identités ; Ä transmettre une image forte et coordonnée du territoire ; Ä soutenir des initiatives renforçant les identités.
Le travail sur l’identité n’a pas donné lieu à la mise en place de démarches participatives, compte tenu de l’absence de porteurs de projet sur ce thème.
En revanche, les 2 objectifs suivants ont été atteints grâce à la mise en œuvre de deux types d’opérations :
· une opération globale d’envergure, allant de la définition de l’identité du territoire à la mise en place d’un plan de communication et qui a mobilisé un montant total de subvention de 621 600 F,
· des opérations plus modestes, ayant un caractère innovant et abordant des thématiques directement liées à l’identité (mesure 2-3-7). Sur les 18 dossiers engagés dans cette optique, 13 ont été portées par des associations. La moyenne des dotations de subventions se situe autour de 21 000 F.
2.2 - La promotion des pôles de compétences, objet de la sous-mesure, s’est concentrée autour de la filière viande et de la filière cheval.
Ä Filière « viande » : le programme LEADER a soutenu, à travers 2 dossiers, la mise en place d’une certification de la viande bovine pour un montant total d’aide de 234 380 F.
Ä Filière « cheval » : l’organisation d’une manifestation autour de la filière Cheval a été retenue, moyennant une subvention LEADER de 55 000 F. Une autre manifestation rassemblant tous les acteurs de la filière à la Pentecôte 2000 était envisagée mais n’a pas pu être réalisée.
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2.3 - La valorisation du potentiel touristique s’est déclinée autour des 2 axes suivants : · la sensibilisation des acteurs du tourisme, · le développement des actions collectives touristiques innovantes et leur mise en réseau.
Ainsi, concernant le 1er axe, une opération de « sensibilisation-formation » des acteurs du tourisme a été initiée par l’Association pour le Développement du Tourisme et le Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant.
Sur le second axe, 8 projets ont été soutenus, à savoir : · une étude relative à la mise en réseau des sites du patrimoine industriel, · la structuration d’un office intercommunal du tourisme, · 6 opérations collectives de promotion des produits locaux et du territoire.
De l’avis de l’animateur touristique du Pays de Châteaubriant, les actions financées sont allées au-delà de la promotion en permettant une véritable structuration du tourisme sur le territoire, via notamment la structuration de l’accueil.
2.4 – Enfin dans le cadre de la sous-mesure 2.4, portant sur la valorisation du potentiel agricole, le GAL s’est fixé un double objectif : · le développement et la promotion de la diversification agricole, · le développement de nouvelles pratiques agricoles.
Sur l’aspect « diversification », 2 dossiers ont été validés, à savoir : · un dossier lié à la filière sarrasin (128 434 F), · un dossier relatif à l’agriculture biologique (39 200 F).
Parallèlement, 400 238 F de subvention LEADER ont été mobilisés pour soutenir 9 dossiers relatifs aux nouvelles pratiques en agriculture.
Parmi les dossiers retenus, 5 ont porté sur des actions de formation et de sensibilisation.
Les autres dossiers ont, quant à eux, porté sur des études en lien avec la thématique environnementale, en abordant par exemple des sujets tels que le ruissellement des eaux, le diagnostic énergétique, la micro-filière « bois énergie ».
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3 - OFFRIR DES SERVICES INNOVANTS AUX ENTREPRISES ET A LA POPULATION
L’objectif retenu au titre de cette mesure 3 porte sur l’offre de services innovants aux entreprises et à la population, par le biais notamment : q du développement de l’offre et de l’accès aux services sur tout le territoire q de la promotion des activités de proximité q du soutien à l’emploi et au développement dans les PMI-PME
3.1 - Le développement de l’offre et de l’accès aux services s’est concentré autour des 3 thèmes suivants : Ä les nouvelles technologies de l’information et de la communication, Ä la culture Ä les services aux personnes.
En matière de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, 6 dossiers ont été validés par le Comité de pilotage. C’est ainsi qu’une importante étude a été conduite pour identifier les besoins sur le territoire et proposer des axes de travail. Parallèlement, deux projets de sensibilisation des acteurs locaux, des entreprises et de la population aux NTIC ainsi que trois sessions de formation ont été soutenus. Le montant total de la subvention LEADER mobilisée dans le cadre de cette orientation est de 231 600 F.
Dans l’optique du développement de l’offre culturelle, le GAL a retenu 9 dossiers qui ont mobilisé un montant de subvention LEADER de 656 480 F. Sur les 9 dossiers retenus, on distingue :
q les 3 projets qui ont permis de «décentraliser» les activités de musique, de danse et de théâtre sur l’ensemble du territoire,
q les 3 dossiers relatifs à l’informatisation des bibliothèques de Châteaubriant, Nozay et Moisdon-la-Rivière, considérées comme têtes du futur réseau de bibliothèques sur le territoire (373 674 F de subventions LEADER mobilisés sur cette ligne),
q enfin, 3 dossiers à caractère « social » ont été retenus, sur la base d’une dotation de subvention LEADER de 109 300 F. Il s’agit des dossiers suivants : le Guide des services à domicile, l’étude pour la création d’un Foyer de Jeunes Travailleurs et l’étude pour la Restructuration de la Maison des Jeunes de Nozay.
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3.2 - Avec un objectif portant principalement sur le renforcement de la capacité des entreprises à répondre aux nouvelles exigences du marché, la promotion des activités de proximité a permis de soutenir 4 projets parmi lesquels on retiendra les diagnostics « hygiène » et la démarche de services de qualité (360 900 F).
Cette démarche globale s’est principalement concentrée sur l’artisanat et dans une moindre mesure le commerce.
Toujours dans l’esprit de promouvoir les activités de proximité, un important projet portant sur la valorisation des métiers du bâtiment, de la fonderie, de la métallurgie et de la plasturgie auprès du public « jeunes » a été mis en œuvre, moyennant la mobilisation de 271.885 F au titre des fonds LEADER.
Dans le secteur agricole, cette orientation en faveur des activités de proximité a été développée autour de l’opération «De ferme en ferme».
3.3 - Concernant le soutien à l’emploi et au développement des PMI-PME, 6 dossiers ont été financés, parmi lesquels on citera :
q les projets visant à renforcer la création d’entreprises en recherchant les projets « dormants » et en renforçant les moyens du fonds d’initiative local, q le soutien apporté à la réalisation d’un ficher des entreprises afin de permettre aux décideurs de mieux connaître les entreprises du Pays de Châteaubriant, q les études sur la valorisation de l’offre de formation professionnelle et sur la réhabilitation d’une friche industrielle sur Châteaubriant.
4 - DEVELOPPER LA COOPERATION TRANSNATIONALE
En matière de coopération transnationale, on peur distinguer deux démarches :
Celle engagée par l’association locale TELENN et qui a porté sur l’organisation d’un séjour de formation en Irlande autour de la pratique de la harpe celtique,
Celle engagée par le GAL, dans la perspective de la mise en œuvre de projets de coopération durable avec les territoires de GALICE (Espagne) et d’ATLHONE (Irlande).
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Concernant la seconde démarche, il faut préciser que le choix des territoires s’est fait dans la continuité des choix de partenariat arrêtés par le Conseil Général de Loire-Atlantique, le Conseil Régional des Pays de la Loire et la Ville de Châteaubriant.
Suite au séjour d’une délégation du GAL Nord Loire-Atlantique en Irlande et en Espagne et à l’accueil de ces deux GAL à Châteaubriant, de nombreux échanges ont été engagés pour définir un axe de travail commun aux trois territoires, mais face aux difficultés de compréhension de chacun et compte tendu des contraintes administratives rencontrées dans la mise en œuvre des projets au niveau des trois états, aucun projet n’a pu être concrétisé.
En effet, bien que volontaire et conscient des retombées positives générées par les échanges transnationaux, le GAL Nord Loire-Atlantique s’est rapidement rendu compte que la concrétisation des projets nécessitait des investissements en temps et en moyens qu’il ne pouvait mobiliser.
Par ailleurs, il a pointé un certain nombre de préalables à respecter avant tout échange, à savoir :
q apprendre à travailler ensemble avant de « produire » concrètement, q définir clairement le projet pour lequel un partenariat transnational peut apporter un plus, q trouver le partenaire pertinent en fonction du projet retenu, q définir ensemble les différentes composantes du projet commun.
Cette difficulté à mener des actions de coopération transnationale n’est pas propre au programme LEADER, encore moins au territoire de Châteaubriant. Il semblerait, en effet, que d’autres institutions telle que le Conseil Général par exemple, rencontrent les mêmes problèmes.
Pour conclure ce paragraphe, il convient de préciser que sur l’ensemble du programme d’actions LEADER II présenté par le territoire de Châteaubriant, 4 mesures seulement n’ont pas été activées.
Il s’agit, en l’occurrence, des mesures portant sur les axes suivants : q Mise en œuvre des démarches participatives de définition des identités q Développement de la participation aux formations q Développement et mise en réseau des pôles « emploi-formation» q Développement de l’insertion par l’économie.
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EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME
Le programme LEADER s’est déroulé dans de bonnes conditions. On regrettera cependant les délais trop courts accordés à la réalisation du programme, qui se sont résumés à moins de 3 ans.
q FONCTIONNEMENT
La procédure de suivi et d’examen des dossiers, articulée autour du groupe technique, des commissions et du comité de pilotage a donné toute satisfaction. Cela est notamment lié à la spécialisation et à la complémentarité de chaque groupe par rapport aux autres.
C’est ainsi qu’au sein du groupe technique, les techniciens issus des différentes collectivités, des chambres consulaires et de certains services de l’État, ont pu examiner les dossiers, y déceler d’éventuels problèmes, envisager des apports, susciter des compléments d’information ou encore envisager la mise en relation avec d’autres projets.
Les commissions, quant à elles, ont eu un rôle important tant dans la sélection des projets que dans le conseil apporté aux maîtres d’ouvrage lors de la présentation de leur projet. De par leur composition, les commissions ont su générer de nouvelles relations entre les structures. Lieux d’échanges et de mutualisation entre partenaires potentiels, les commissions ont permis à certains porteurs de projets, notamment ceux issus du milieu associatif, d’expliquer plus ouvertement leur démarche de projet.
Enfin, le Comité de pilotage, en charge de la décision finale relative à l’ « éligibilité » ou non des projets au regard des objectifs du programme LEADER, a, en règle générale, suivi les avis des commissions. Là aussi, le comité de pilotage, compte tenu de sa mission et de sa composition, a pu appréhender chaque projet de façon globale, en mesurant notamment sa pertinence pour le territoire.
Bien que basés sur une procédure à trois niveaux, comme décrit plus haut, les délais d’examen des dossiers sont restés relativement raisonnables. Il fallait compter en moyenne, entre deux à trois semaines entre le passage en groupe technique et la décision en comité de pilotage. Programmées tous les deux mois environ, ces réunions se déroulaient sur le rythme des Cellules Techniques Régionales (CTR).
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q PROCEDURE
Dans la mise en place du programme LEADER II, le Comité de Pilotage regrette l’absence de définition et de mise en œuvre d’une procédure spécifique relative au montage technique et financier des dossiers. Aussi, il s’est conformé à la procédure du programme « Objectif 5B », tout en y apportant quelques tolérances.
En effet, à la pratique, il s’est avéré que cette procédure n’était pas adaptée à la nature des projets retenus et financés dans le cadre de LEADER. Ne prenant en compte ni la nature, ni l’importance du dossier pour le territoire, la procédure mise en place avait les mêmes exigences pour un dossier de 1 000 000F que de 10 000 F.
Par ailleurs, le caractère innovant des projets, l’attitude des acteurs non habitués à ce type de procédure et de montage, les problèmes spécifiques liés au déroulement des actions ont été des freins évidents à la mise en œuvre du programme.
Des difficultés se sont posées en permanence et il a fallu trouver des solutions particulières pratiquement à chaque dossier, voire « inventer » de nouvelles « règles » au fur et à mesure de l’avancée du programme. Les solutions étaient d’autant plus difficiles à trouver que les porteurs de projets n’avaient pas d’information sur les contraintes administratives et financières imposées lors de l’examen des dossiers en CTR. Même le CBE qui était pourtant la structure porteuse du programme, souffrait de ce manque d’information.
C’est ainsi qu’au fur et à mesure de l’avancée du programme, on a pu constater un « allongement » de la liste des pièces administratives à fournir. Il a donc fallu, pour de nombreux dossiers déjà déposés, rappeler les porteurs de projets pour leur réclamer des compléments qui portaient par exemple sur la fourniture d’une attestation signée du Président (ex. signature des comptes de l’association) ou encore la remise d’un document complémentaire non inscrit sur la liste initiale des pièces à joindre. A titre d’exemple, citons le cas du Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant et de la Communauté de Communes de Nozay qui ont du reprendre, à plusieurs reprises, des délibérations relatives à un seul et unique dossier.
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De même, en début de programme, il n’a jamais été fait mention de la nécessité du respect de la règle des 20% d’autofinancement pour les collectivités locales maîtres d’ouvrage d’un projet. En effet, lorsque la collectivité intervenait en tant que maître d’ouvrage par délégation de la part d’autres collectivités qui financent elles-aussi le projet, il était toléré que le maître d’ouvrage n’apporte pas de fonds propres. Cette tolérance a disparu en fin de programme, nécessitant de la part des structures partenaires, une re-définition à la hausse des plans de financement et la mise en place de montages financiers nettement plus compliqués sur de nombreux dossiers.
q FINANCEMENT
Les projets financés par le programme LEADER trouvaient souvent leurs cofinancements dans les Contrats Régionaux de Développement.
Cette facilité financière a eu son « revers de la médaille » d’un point de vue administratif puisqu’elle a entraîné des lourdeurs administratives supplémentaires. Il a ainsi été exigé qu’une délibération soit prise pour chaque projet au sein des comités syndicaux ou de la communauté de communes ; Ces comités avaient pourtant pris une délibération globale pour l’ensemble du CRD et, concernant des questions de transparence sur les dossiers, les commissions et le comité de pilotage qui examinaient les projets LEADER rassemblaient des élus qui siègeaient par ailleurs aux comités syndicaux et de la communauté de communes.
Les chargés de mission soulignent la difficulté de trouver en permanence la cohérence programme LEADER et CRD.
q INFORMATION ET PUBLICITE
L’information autour du programme LEADER s’est faite selon 3 modes distincts : Þ au moyen d’affiches apposées dans les lieux publics et toutes les mairies, Þ par la diffusion très large, notamment auprès du monde associatif, de dépliants édités spécialement pour communiquer sur le programme, Þ à travers la presse, grâce à la parution d’articles, soit rattachés à des conférences de presse, soit à la mise en œuvre d’un projet.
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Les retombées de ces différents moyens de communication sont difficiles à évaluer. Toutefois, il ressort, au travers des propos rapportés par les porteurs de projets eux même, que la technique du « bouche à oreille » a relativement bien fonctionné dans ce domaine.
Il convient par ailleurs de préciser que la campagne d’information autour de LEADER n’a débuté qu’au mois de mai 1998, ce qui est relativement tard par rapport au temps imparti pour la réalisation du programme.
Ceci dit, les mesures d’information et de publicité sur le programme LEADER ont été respectées. Le Comité de Bassin d’Emploi a notamment commandé un calicot portant la mention « LEADER » et les logos correspondants. Cette banderole, mise à la disposition de l’ensemble des porteurs de projets, a très largement été utilisée par les porteurs de projets lors de la réalisation de manifestations publiques, soutenues par le programmes.
Cependant, des manquements à la publicité réglementaire ont été constatés pour certains projets engagés avant l’attribution de la subvention LEADER. C’est notamment le cas pour les projets réalisés en début de programme.
LA PLUS-VALUE DE LEADER SUR LE TERRITOIRE
q L’APPROCHE TERRITORIALE
Le programme LEADER a eu un effet déterminant sur la structuration du territoire. La mise en place de la démarche « Charte de Pays » en est le meilleur exemple. La Charte s’est, en effet, construite sur le périmètre du programme LEADER, entraînant de ce fait les communes « éligibles » dans une réelle dynamique de structuration.
Ce phénomène doit cependant nous amener à nous poser quelques questions.
Compte tenu du fait que le programme LEADER n’a pas inclut dans son périmètre certains territoires avec lesquels des partenariats existaient, ces territoires se sont retrouvés, de fait, écartés de la démarche relative à la charte. Il s’agit notamment du secteur de Blain, non éligible au programme « Objectif 5B », de Pouancé et Martigné-Ferchaud qui se trouvent hors département.
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La situation de ces trois secteurs est-elle une conséquence de leur non- éligibilité au programme LEADER ou bien tend-elle à démontrer que les partenariats n’étaient pas viables à moyen terme uniquement pour des raisons de limite administrative (Pouancé, Martigné-Ferchaud) ou de pôle d’attraction (Blain) ? Quelle que soit la réponse apportée à ces questions, on ne peut que regretter aujourd’hui la non-implication de ces territoires dans la dynamique LEADER.
Localement, le programme semble s’être bien adapté aux spécificités du territoire, notamment sur les deux points suivants :
· la promotion de l’identité
Jusqu’à la mise en œuvre du programme LEADER, le territoire du Nord du Département souffrait d’un complexe identitaire et véhiculait une image plutôt négative à l’extérieur. Compte tenu de ce contexte, la ligne relative aux projets sur l’identité du territoire a rencontré un franc succès et a permis de financer une réelle campagne de communication et de promotion du Pays, ainsi des projets plus modestes, mais concourant à l’affirmation du potentiel du territoire.
C’est ainsi que les collectivités associées au programme ont validé, dans le cadre du plan global de communication et de promotion :
§ l’enquête « grand public » sur l’identité vécue du territoire, § la définition du nom du pays autour d’un concept «Au cœur de l’Ouest», § la réalisation d’une vitrine promotionnelle au Centre de Communication de l’Ouest, § la déclinaison du projet autour d’un véritable « plan presse », § la mise en place d’un numéro de téléphone de pays, § l’organisation d’actions promotionnelles.
LEADER aura notamment permis de renforcer le caractère identitaire de certains projets. Ainsi, le dépliant réalisé en lien avec le spectacle « son et lumière » de Sion-les-Mines contenait quelques lignes de présentation du territoire ; Dans la même optique, le programme d’animation pour enfants mis en place par la Maison des Jeunes de Nozay s’est attaché à faire découvrir le patrimoine local.
Le fonctionnement même du programme LEADER a permis de renforcer, de trois manières différentes, le sentiment d’appartenance au territoire et de responsabilité collective, quant au devenir de ce territoire.
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D’une part, les commissions et le comité de pilotage, qui rassemblaient des acteurs de nature, de secteur et de territoire différents, se sont toujours entendus sur des projets qui souvent ne concernaient ni leur territoire, ni leur secteur d’activité. Il y avait incontestablement une réelle écoute des porteurs de projets, qu’ils soient issus du monde des collectivités, de l’entreprise ou encore du monde associatif.
D’autre part, le principe de cofinancement de chaque projet par les deux structures relais des CRD a jeté les bases d’une réelle solidarité financière. C’est ainsi que les deux structures, à savoir le Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant et la Communauté de Communes de Nozay, ont conjointement soutenu des projets, faisant abstraction de la zone d’attraction du projet.
Enfin, les porteurs de projet qui intervenaient en commission pour présenter et argumenter leur dossier, prenaient conscience que leur démarche intéressait de fait l’ensemble des acteurs du territoire. Ce sentiment n’a fait que les encourager à être, eux même, directement et pleinement, les acteurs du territoire, avec toute la responsabilité que cette fonction implique.
· le renforcement de la dynamique associative
Le territoire bénéficie d’une forte dynamique de développement local mais les associations, bien que nombreuses et actives, sont encore isolées du mouvement. La mise en œuvre du programme LEADER devait leur permettre de se structurer et de participer davantage à la dynamique de territoire.
Certes, le programme LEADER aura permis une prise de conscience collective de ce problème, même si seulement deux projets ont été financés dans le cadre de la mesure relative à la dynamique associative.
Il faut, par ailleurs, indiquer que les associations ont été intégrées à la dynamique institutionnelle, grâce aux démarches suivantes :
Ä la création d’un collège associatif au sein du CBE Ä la participation de certaines associations aux commissions, puis au Comité de pilotage, Ä la participation des représentants associatifs à la formation sur la méthodologie de projet, qui regroupait aussi des élus et certains techniciens du développement local.
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Le résultat de cette démarche est relativement tangible puisque les associations ont largement contribué à la définition de la Charte de Pays et sont aujourd’hui une réelle force de proposition en terme de déclinaisons opérationnelles de programmes.
On regrettera cependant que les associations n’aient pas mieux exploité l’opportunité du programme LEADER pour se structurer et s’organiser entre elles.
q LE PARTENARIAT, GAL
La mise en œuvre du Groupe d’Action Local a été un apport important du programme LEADER II pour le territoire. Bien qu’il existait auparavant une dynamique d’acteurs, celle-ci allait rarement au-delà des limites sectorielles et les contacts entre les régions de Nozay et de Châteaubriant restaient dans la sphère du stratégique. Enfin, le cloisonnement « professionnel » faisait en sorte que les élus, les professionnels et les représentants associatifs avaient rarement l’occasion de travailler ensemble.
Le GAL a donc permis de regrouper ensemble des acteurs de nature différente, de secteur différent et de territoire différent et de les faire travailler ensemble sur des projets de territoire. Les différents acteurs ont ainsi pu réfléchir et définir ensemble des stratégies de développement, tout en soutenant conjointement des projets. Cette dynamique partenariale s’est particulièrement affirmée au sein des commissions.
C’est ainsi que des projets aussi variés les uns que les autres, tels que « la promotion des produits gastronomiques locaux », la « valorisation des métiers », « l’informatisation des bibliothèques » et, à fortiori « la charte du territoire » ont été retenus, en lien avec cette dynamique.
q LE CARACTERE INNOVANT DES ACTIONS
Le programme LEADER a permis de soutenir de nombreux projets innovants de « petite » taille, avec des budgets plutôt modestes. Ces projets ont bénéficié de l’apport de LEADER en mobilisant des subventions dont ils auraient difficilement bénéficié en dehors de ce programme. On peut citer les projets tels que les « Bacchanales Janséennes », les « Festamus’elles », le « festival de rock populaire de Saint-Aubin-des-Châteaux »….
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Sur un autre plan, il faut noter que la constitution même du dossier par les porteurs de projets leur a permis, au travers de la grille de présentation, de mieux structurer leur projet et d’approfondir le caractère innovant de leur démarche. L’exemple des « Bacchanales Janséennes » est révélateur de cette démarche.
Le programme LEADER a permis d’apporter des réponses nouvelles à des problèmes classiques du territoire. Citons l’action culturelle. Celle-ci s’est toujours concentrée autour de la ville-centre. Grâce à l’intervention de LEADER, des projets de délocalisation de l’action culturelle ont pu être soutenus, notamment au titre de la mesure «Développer et diffuser l’offre culturelle». Les projets retenus portent notamment sur la délocalisation des animations musicales et chorégraphiques avec l’École Municipale de Musique de Châteaubriant, la délocalisation des cours de danse et d’art dramatique ainsi que des ateliers de théâtre avec l’association Théâtre Messidor. Ont également été soutenus les projets d’informatisation de trois bibliothèques municipales dans la perspective d’une mise en réseau avec la médiathèque intercommunale.
Dans le domaine de l’environnement, LEADER a encouragé le développement de projets expérimentaux, liés en l’occurrence au développement de la micro-filière « bois » et la conduite de diagnostics « énergie ».
Enfin, le programme LEADER a permis de renforcer le caractère innovant de certaines actions. L’exemple le plus révélateur de cet état d’esprit concerne le projet de photothèque qui était initialement envisagé sur support papier et qui s’est finalement orienté vers la numérisation.
q LA LIAISON ENTRE LES ACTIONS
Le GAL Nord Loire-Atlantique avait, au démarrage du programme, retenu comme critère de sélection des dossiers le caractère collectif des projets. Ce critère, présenté comme une priorité pour le territoire, a été parfaitement respecté par les porteurs de projets. C’est d’ailleurs du fait de cette obligation que certains maîtres d’ouvrages se sont regroupés et ont mené des actions communes.
Ainsi, dans le cadre de l’informatisation des trois bibliothèques municipales, les élus en charge des dossiers ont volontairement et d’un commun accord choisi les mêmes logiciels de gestion. Cette cohérence prend toute son importance dans l’optique d’une future médiathèque intercommunale.
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Les réunions des groupes techniques et des commissions, la présentation des projets par les maîtres d’ouvrage ont souvent suscité des rencontres ultérieures entre acteurs locaux qui ne se connaissaient quasiment pas. Ainsi, l’association Mandarine, spécialisée dans la réalisation de supports vidéo et qui a participé à quelques dossiers LEADER, est désormais très souvent sollicitée par les entreprises locales.
De ces rencontres sont nés des projets de territoire comme celui de la réalisation d’un dictionnaire des personnalités qui ont fait la vie de Châteaubriant.
q LES EFFETS INDUITS
Afin d’éviter l’effet de « saupoudrage », les commissions et le Comité de pilotage ont cherché à savoir quelle était la pérennité des actions financées.
Ainsi, au regard du contenu et de la finalité des projets retenus, on peut objectivement envisager que :
v plus de 70 % des dossiers seront directement poursuivis grâce à la réalisation de nouvelles actions
v environ 40 % des projets se maintiendront du fait de leur rattachement à d’autres opérations.
La mise en place du programme LEADER a donc incontestablement eu un effet d’entraînement et de « centralisation » sur de nombreuses démarches.
L’effet d’entraînement s’est également fait ressentir au cours du programme LEADER. Ainsi la diffusion de la pratique musicale, théâtrale et chorégraphique qui dans un premier temps ne devait concerner que 3 communes, s’est finalement étendue à un territoire de 12 communes. De même, les journées « Net For’Homme » organisées par la Jeune Chambre Économique pour sensibiliser le public à Internet ont suscité l’organisation de la «semaine Cyber» sur Nozay, Derval et Châteaubriant.
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Le soutien au démarrage de nouveaux projets avec l’apport des fonds LEADER pose la question du financement de ces projets au-delà du programme. Cette question a systématiquement été abordée avec les maîtres d’ouvrage, lors de la sélection des projets, afin qu’ils prennent conscience du caractère ponctuel du programme LEADER et de la nécessité pour eux, s’ils souhaitent pérenniser leur démarche, de trouver de nouvelles sources de financement.
Cette question reste d’actualité pour de nombreux porteurs de projet. Le territoire devra rapidement se positionner sur les actions qu’il entend soutenir plus durablement.
LEADER a permis l’affirmation d’une certaine reconnaissance des projets associatifs.
L’apport de LEADER et des structures partenaires du programme a ouvert la voie à d’autres possibilités de financement. C’est ainsi que le programme LEADER a eu un effet de levier relatif aux autres financements du territoire. Les cofinancements publics ont été particulièrement importants et se sont, durant les 3 années d’engagement du programme, concentrés sur les projets retenus au titre de LEADER.
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A N N E X E S
Conseil de Développement du Pays de Châteaubriant- 21/10/02 - Page 46 ANNEXE 1 LISTE DES PROJETS Janvier 1997
AGRICULTURE – FORET
Aide à l’investissement pour favoriser l’accueil des stagiaires en agriculture (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Aide à la transmission-installation (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Amélioration de l’engraissement des vaches de réforme (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Mise en place d’une certification / Pays de Châteaubriant (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Création d’une structure Employeur s’appuyant sur les partenaires locaux (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Développement de l’organisation interne des groupes CUMA (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Formation des responsables de CUMA (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Mise en conformité coordonnée sur le périmètre rapproché du Don (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Traitement collectif et intégré des pollutions sur un petit Bassin-Versant (Nozay) (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Actions en faveur de la reconstitution du bocage (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Actions en faveur de l’Insertion Paysagère (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Actions de lutte contre les friches (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Action en faveur de l’insertion des femmes (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Découverte des métiers et des entreprises (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Projet de création de réserve d’eau pour irrigation, rétention et diversification des productions (Mairie de LUSANGER) Certification viande bovine (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Projet de ferme d’animation éducative et de loisirs (ABBARETZ) Aide aux productions alimentaires du terroir pour élaborer des produits de qualité mais aussi assurer leur pérennité économique (CHATEAUBRIANT)
COMMERCE – ARTISANAT – INDUSTRIE
Développement d’opérations collectives et de filières dans le secteur des matériaux (CCI) Développement de relations étroites avec les Ecoles et Centres techniques (CCI) Développement d’activités liées aux filières matériaux (CCI) Réalisation d’un argumentaire commercial et technique des atouts de la région pour des activités liées à l’agro-alimentaire (CCI) Recensement et réalisation d’équipements structurants nécessaires pour améliorer l’attractivité de l’offre d’installation des activités agro-alimentaires (CCI) Organisation de rencontres entre les entreprises des secteurs agro-alimentaires et les producteurs (CCI) Création d’offres de formations pour les industries agro-alimentaires (CCI) Développement de groupements de professionnels des activités liées à l’agro-alimentaire (CCI) Développement de relations avec les Ecoles et Centres techniques de Nantes, Rennes… (CCI) Organisation de manifestations promotionnelles liées aux secteurs agro-alimentaires (CCI) Prospection d’entreprises (CCI) Centre routier : plate-forme de stockage (C.C. DERVAL) Aménagement zone artisanale LE BIGNON – 6 hectares (C.C. EST-CASTELBRIANTAIS) Construction atelier relais LE BIGNON Confection Vêtements (C.C. EST- CASTELBRIANTAIS
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Extension FMGC (C.C. EST-CASTELBRIANTAIS) Projet Pépinière 2 ateliers relais ZA de l’Oseray – Puceul (C.C. NOZAY) O U D C A (CHATEAUBRIANT) Aménagement du Foirail (CHATEAUBRIANT) Innovation rurale – Soutien au développement des PMI – Réhabilitation d’un atelier (Mairie de LA MEILLERAYE DE BRETAGNE) Création d’un commerce multi-services (Mairie du PETIT-AUVERNE) Association pour la redynamisation du commerce et de l’artisanat local (Mairie de LUSANGER) Création d’une supérette (Mairie d’ERBRAY) Matériel et gestion informatique (Mairie d’ERBRAY) Edwimode (Mairie d’ERBRAY) Le Bilb’ok (Mairie d’ERBRAY) Allonger la durée de reprise de capital (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Aide à la reprise d’entreprises par salarié (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Aide au développement des entreprises artisanales de production (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Certification viande bovine (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Prêts d’honneur – Châteaubriant Initiative (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Atelier relais destiné à l’Artisanat (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Valorisation des métiers (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Groupement d’employeurs (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Observatoire Economique et Social (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Création Fichier d’Entreprises (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Animations dans les rues en concertation avec les commerçants (Mairie de ROUGE) Réimplantation d’un fonds de boulangerie (Mairie de LA CHAPELLE–GLAIN) Faciliter l’accueil d’entreprises par la création d’ateliers-pépinières, notamment en direction des artisans (CHATEAUBRIANT)
TOURISME – LOISIRS
Implantation d’un parc de loisirs «WALIBI» (Mairie de VAY) Organisation de manifestations promotionnelles liées aux secteurs agro-alimentaires (CCI) Recensement de l’offre actuelle et des gisements potentiels en matière de tourisme de loisirs (CCI) Création de réseaux et favorisation des initiatives en terme d’offre de tourisme et de loisirs (CCI) Création de nouveaux produits touristiques de type forfait week-end (CCI) Création ou développement d’évènements touristiques structurants pour le tourisme ou le loisir (CCI) Actions de communication ciblée pour faire connaître l’offre touristique (CCI) Projet Centre International de Culture Paysanne et Rurale Treffieux (C.C. NOZAY) Salle multifonctions à vocation économique et festive (CHATEAUBRIANT) Réhabilitation Centre de Loisirs (CHATEAUBRIANT) Mise en place d’une certification /Pays de Châteaubriant (CHAMBRE D’AGRICULTURE)
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En complément de l’aménagement de l’Etang de Beaumont, implantation d’un parc pédagogique lié à l’élevage d’autruches installé à Issé (but économique et pédagogique) (Mairie d’ISSE) Tourisme et cadre de vie : aménagements divers sur le site de La Hunaudière en partenariat avec l’association des Amis des Forges de La Hunaudière (Mairie de SION LES MINES) Animation et promotion du site de La Hunaudière en partenariat avec la Commune (Mairie de SION LES MINES) Reconversion du site minier d’Abbaretz en zone de loisirs (Mairie d’ABBARETZ) Aménagement parcs loisirs (Mairie de CONQUEREUIL) Mise en valeur du patrimoine historique (Mairie de CONQUEREUIL) Ecomusée MEAC (Mairie d’ERBRAY) Valorisation touristique des marais de Masserac (Mairie de MASSERAC) Gîte de groupes (Mairie d’ERBRAY) Projet de ferme d’animation éducative et de loisirs (ABBARETZ) Chantier intercommunal d’entretien et de mise en valeur du patrimoine (AIRE) Création de nouveaux produits touristiques (CHATEAUBRIANT) Coordination et mise en relation avec les réseaux d’actions touristiques (CHATEAUBRIANT) Aide à la création d’un label hôtelier et sauvegarde de la petite hôtellerie (CHATEAUBRIANT) Aide à la sauvegarde des rues voire de villages à caractère touristique (CHATEAUBRIANT) Valorisation de la gastronomie locale (CHATEAUBRIANT)
ACTION SOCIALE
Foyer des jeunes travailleurs (CHATEAUBRIANT) Construction d’un CAT à Châteaubriant (ADAPEI) Etude action sur l’emploi des femmes (CBE) Création d’une halte d’enfants (Mairie de SAINT VINCENT DES LANDES) Création poste animateur jeunesse (Mairie de CONQUEREUIL) Permanence d’accueil des demandeurs d’emploi (Mairie de PLESSE) Création d’une maison de l’emploi et de la solidarité (Mairie de MASSERAC) Chantier – Ecole bâtiment (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Amélioration des services publics en milieu rural (CBE) Développement des services à la personne (CBE) Accueil d’un chantier d’insertion sur le site de Gruellau (Mairie de TREFFIEUX) Projet de ferme d’animation éducative et de loisirs (ABBARETZ) Projet réparation mise à disposition – cyclomoteurs (AIRE) Chantier intercommunal d’entretien et de mise en valeur du patrimoine (AIRE) Création de centres de ressources (CHATEAUBRIANT)
COMMUNICATION
Radio Château (Mairie de SOUDAN) Troupe théâtrale (Mairie de ROUGE)
CULTURE – SPORT
Création d’un spectacle en plein air (1999- 2000) (VAY THEATRE) Base nautique et de loisirs à Abbaretz (C.C. NOZAY) Création d’une salle de sports (Mairie de SAINT VINCENT DES LANDES) Création d’une bibliothèque (Mairie d’ERBRAY) Diffusion culturelle en zone rurale à partir de Châteaubriant (CHATEAUBRIANT)
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ENVIRONNEMENT – CADRE DE VIE
Réhabilitation de logements sociaux sur la commune de Villepôt (C.C. CASTGELBRIANTAIS) Station d’épuration (CHATEAUBRIANT) Collecte sélective et aménagement d’éco-points (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Mise en conformité coordonnée sur le périmètre rapproché du Don (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Traitement collectif et intégré des pollutions sur un petit Bassin-Versant (Nozay) (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Actions en faveur de la reconstitution du bocage (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Actions en faveur de l’Insertion Paysagère (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Pré-étude d’Aménagement Foncier (Mairie de SOULVACHE) Aménagement de la traversée de l’agglomération de Bonne-Fontaine (Mairie de SOULVACHE) Création d’une pharmacie (Mairie d’ERBRAY) Création d’un bureau de poste (Mairie d’ERBRAY) Tourisme et cadre de vie : aménagements divers sur le site de La Hunaudière en partenariat avec l’association des Amis des Forges de La Hunaudière (Mairie de SION LES MINES) Animation et promotion du site de La Hunaudière en partenariat avec la Commune (Mairie de SION LES MINES) Aménagement paysager du bourg (Mairie de ROUGE) Aménagement du centre bourg (Mairie de LA CHAPELLE-GLAIN) Création de centres de ressources (CHATEAUBRIANT)
FORMATION
Développement des offres de formations pour la région de Châteaubriant (CCI) Développement de relations étroites avec les Ecoles et Centres techniques (CCI) Création d’offres de formations pour les secteurs des matériaux (CCI) Création d’offres de formations pour les industries agro-alimentaires (CCI) Développement de relations avec les Ecoles et Centres techniques de Nantes, Rennes… (CCI) Actions en faveur de l’insertion des femmes (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Découverte des métiers et des entreprises (CHAMBRE D’AGRICULTURE) Mise en place d’un centre de ressources multimédia en milieu rural pour les bas niveaux de qualification (Mairie de MASSERAC) Développement maison de la formation (SYNDICAT MIXTE DU PAYS DE CHATEAUBRIANT) Développement de la formation des acteurs locaux (élus, techniciens, associatifs) (CBE) Accueil d’un chantier d’insertion sur le site de Gruellau (Mairie de TREFFIEUX)
TRANSVERSALE
Création d’une dynamique locale d’accueil forte (CCI) Communication concertée d’identité de la région de Châteaubriant (CCI) Etude d’intégration fiscale permettrant d’orienter les réflexions vers des groupements de communes et le passage à la taxe professionnelle inter-communale (C.C. CASTELBRIANTAIS) Mise en œuvre d’un observatoire économique et social (CBE) Création d’un 4ème Collège Associatif (CBE)
Conseil de Développement du Pays de Châteaubriant- 21/10/02 - Page 50 Nb Nb de Nb dossier Taux de Taux de FEOGA Taux de Programmation en Cellule Technique FEDER dossier FSE dossier FEDER programma programmat programm programmat programmé FSE programmé FEOGA prog. t° FEDER ° FSE é ° FEOGA Régionale (% calculés sur la maquette révisée prog. prog. MESURE 1. 1. Soutien à la préparation d'un projet global de Dvt 16 1 667 592 98% 1 - 1 - 1 Mettre en oeuvre les démarches participatives de définition des identités 6 417 300 209% 1 - 1 - 2 Créer des outils accessibles pour l'élaboration et le suivi de politiques de dvt 2 436 100 108% 1 - 1 - 3 Développer les échanges avec d'autres structures de développement 3 93 692 69% 1 - 1 - 4 Informer les porteurs de projets sur les structures et leurs services 1 9 000 18% 1 - 1 - 5 Informer la population sur les actions, les structures et les mécanismes de dvt 2 97 500 48% 1 - 1 - 6 Animation et gestion 2 614 000 88% MESURE 1. 2. Formation spécifique des acteurs locaux du Dvt local 7 471 361 118% 1 - 2 - 1 Former et informer les acteurs du dvt local 7 471 361 118% MESURE 2. 1. Soutien et Dvt de l'emploi 12 903 662 67% 2 - 1 - 1 Renforcer la dynamique associative 0 0 0% 2 - 1 - 2 Favoriser l'émergence de projets chez de nouveaux acteurs 4 327 700 164% 2 - 1 - 3 Moderniser les savoir-faire dans les activités de proximité 7 304 107 152% 2 - 1 - 4 Développer la participation aux formations 0 0 0% 2 - 1 - 5 Valoriser les métiers et la création d'entreprises 1 271 855 136% 2 - 1 - 6 Sensibiliser et former au tourisme 0 0 0% 2 - 1 - 7 Développer et mettre en réseau les pôles emploi-formation 0 0 0% MESURE 2. 2. Soutien à la diversification des activités des agriculteurs 13 881 959 83% 2 - 2 - 1 Développer la diversification agricole 2 192 448 65% 2 - 2 - 2 Promouvoir la filière viande 3 274 878 136% 2 - 2 - 3 Promouvoir la filière cheval 1 55 000 31% 2 - 2 - 4 Promouvoir les nouveaux pôles de diversification 1 12 195 30% 2 - 2 - 5 Développer de nouvelles pratiques en agriculture 6 347 438 98% MESURE 2. 3. Soutien au Dvt du tourisme et des PMI-PME 45 2 732 419 107% 2 - 3 - 1 Transmettre une image forte et coordonnée du territoire 2 591 800 164% 2 - 3 - 2 Promouvoir l'ensemble des pôles de compétence 0 0 0% 2 - 3 - 3 Développer des initiatives rapprochant services et utilisateurs 5 241 000 80% 2 - 3 - 4 Développer la mise en réseau et les actions collectives touristiques innovantes 7 448 500 299% 2 - 3 - 5 Développer et diffuser l'offre culturelle 9 656 480 219% 2 - 3 - 6 Favoriser la dynamique inter-entreprises 1 30 739 61% 2 - 3 - 7 Soutenir des initiatives renforçant les identités 18 377 700 63% 2 - 3 - 8 Recherche de diversification liées à des opportunités ou des contraintes fortes 0 0 0% 2 - 3 - 9 Développer de nouvelles pratiques dans les PMI-PME et activités de proximité 1 227 500 156% 2 - 3 - 10 Créer des outils d'aide à la création et la transmission d'entreprises 2 158 700 122% 2 - 3 - 11 Développer l'insertion par l'économie 0 0 0% MESURE 3. Coopération transnationale 1 71 300 10% 1 20 200 9% 3 - 1 Développer la coopération transnationale 1 71 300 10% 1 20 200 9% Total par fonds 62 4 471 311 91% 19 1 375 024 107% 14 902 159 70%
Total programmé en CTR 6 748 494 Taux de programmation général (3 fonds) 85% Nombre total de dossiers programmés en CTR 95
ANNEXE 2 Taux de Nb Nb de Taux de Nb dossier Taux de FEOGA FEDER programmat dossier FSE dossier programmat Programmation en Comité de pilotage FEDER programmat° programmé programmé CP ° FEDER FSE programmé CP FEOGA ° FEOGA (% calculés sur la maquette révisée 15/07/99) prog. CP FSE CP CP CP prog. CP prog. CP CP MESURE 1. 1. Soutien à la préparation d'un projet global de Dvt 17 1 703 186 101% 1 - 1 - 1 Mettre en oeuvre les démarches participatives de définition des identités 6 417 300 209% 1 - 1 - 2 Créer des outils accessibles pour l'élaboration et le suivi de politiques de dvt 2 436 130 108% 1 - 1 - 3 Développer les échanges avec d'autres structures de développement 4 129 188 96% 1 - 1 - 4 Informer les porteurs de projets sur les structures et leurs services 1 9 000 18% 1 - 1 - 5 Informer la population sur les actions, les structures et les mécanismes de dvt local 2 97 568 48% 1 - 1 - 6 Animation et gestion 2 614 000 88% MESURE 1. 2. Formation spécifique des acteurs locaux du Dvt local 7 471 361 118% 1 - 2 - 1 Former et informer les acteurs du dvt local 7 471 361 118% MESURE 2. 1. Soutien et Dvt de l'emploi 12 1 063 807 79% 2 - 1 - 1 Renforcer la dynamique associative 0 0 0% 2 - 1 - 2 Favoriser l'émergence de projets chez de nouveaux acteurs 4 327 700 164% 2 - 1 - 3 Moderniser les savoir-faire dans les activités de proximité 7 464 107 232% 2 - 1 - 4 Développer la participation aux formations 0 0 0% 2 - 1 - 5 Valoriser les métiers et la création d'entreprises 1 272 000 136% 2 - 1 - 6 Sensibiliser et former au tourisme 0 0 0% 2 - 1 - 7 Développer et mettre en réseau les pôles emploi-formation 0 0 0% MESURE 2. 2. Soutien à la diversification des activités des agriculteurs 15 1 004 641 94% 2 - 2 - 1 Développer la diversification agricole 3 249 648 85% 2 - 2 - 2 Promouvoir la filière viande 3 274 886 136% 2 - 2 - 3 Promouvoir la filière cheval 1 55 000 31% 2 - 2 - 4 Promouvoir les nouveaux pôles de diversification 1 12 194 30% 2 - 2 - 5 Développer de nouvelles pratiques en agriculture 7 412 913 116% MESURE 2. 3. Soutien au Dvt du tourisme et des PMI-PME 46 2 746 404 108% 2 - 3 - 1 Transmettre une image forte et coordonnée du territoire 3 597 844 166% 2 - 3 - 2 Promouvoir l'ensemble des pôles de compétence 0 0 0% 2 - 3 - 3 Développer des initiatives rapprochant services et utilisateurs 5 241 000 80% 2 - 3 - 4 Développer la mise en réseau et les actions collectives touristiques innovantes 7 448 588 299% 2 - 3 - 5 Développer et diffuser l'offre culturelle 9 656 506 219% 2 - 3 - 6 Favoriser la dynamique inter-entreprises 1 38 425 77% 2 - 3 - 7 Soutenir des initiatives renforçant les identités 18 377 829 63% 2 - 3 - 8 Recherche de diversification liées à des opportunités ou des contraintes fortes 0 0 0% 2 - 3 - 9 Développer de nouvelles pratiques dans les PMI-PME et activités de proximité 1 227 500 156% 2 - 3 - 10 Créer des outils d'aide à la création et la transmission d'entreprises 2 158 712 122% 2 - 3 - 11 Développer l'insertion par l'économie 0 0 0% MESURE 3. Coopération transnationale 1 71 300 10% 1 20 200 9% 3 - 1 Développer la coopération transnationale 1 71 300 10% 1 20 200 9% Total par fonds 64 4 520 890 92% 19 1 535 168 119% 16 1 024 841 80%
Total programmé en Comité de Pilotage 7 080 899 Taux de programmation général (3 fonds) 89% Nombre total de dossiers programmés en Comité de Pilotage 99
ANNEXE 3 ANNEXE 4
LISTE DES OPERATIONS CO-FINANCEES PAR LE PROGRAMME L.E.A.D.E.R. II
Les montants correspondent uniquement aux subventions attribuées par le programme LEADER. Selon la règle de l’additionnalité, ces projets bénéficient au minimum d’autant de subventions publiques françaises, provenant notamment des C.R.D.
Mesures Montants Subvention LEADER
1 – Renforcer la dynamique de développement local TOTAL = 1 800 409 F
1-1 – Soutenir l’émergence de projets chez de nouveaux acteurs
· Les associations du Pays : acteurs du développement local Comité de Bassin d’Emploi du Pays de 125 000,00 F Châteaubriant · Appui-formation au groupe femmes "Mécanisation et évolution Centre International de la Culture Paysanne et 13 200,00 F sociale" 98 Rurale · Appui-formation au groupe femmes "Mécanisation et évolution Centre International de la Culture Paysanne et 20 800,00 F sociale" 99 Rurale · Dynamiser le groupe "Femmes et Développement" 98 Comité de Bassin d’Emploi du Pays de 31 573,00 F Châteaubriant · Dynamiser le groupe « Femmes et développement » 99 Mise en Comité de Bassin d’Emploi du Pays de 118 736,00 F place d’un Forum Châteaubriant
· Projets et développement « Femmes » Comité de Bassin d’Emploi du Pays de 39 570,00 F Châteaubriant · Recrutement d’une équipe d’animation et de gestion du programme Comité de Bassin d’Emploi du Pays de 445 131,00 F L.E.A.D.E.R. Châteaubriant
· Suivi et évaluation du programme L.E.A.D.E.R. Comité de Bassin d’Emploi du Pays de 113 000,00 F Châteaubriant
1-2 - Renforcer l’expérience des acteurs du développement local
· Création d’un observatoire économique et social Comité de Bassin d’Emploi du Pays de Châteaubriant 405 000,00 F · Voyage d'étude à la médiathèque de Sélestat Communauté de Communes du Castelbriantais 24 290,00 F · Formation des acteurs locaux à la méthodologie de projet Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 178 604,00 F · Création du site Internet de l’Observatoire économique et social Comité de Bassin d’Emploi du Pays de Châteaubriant 31 100,00 F
· Visite au Parlement de Strasbourg Communauté de communes de Nozay 32 625,00 F · Visite à la Commission Européenne Comité de Bassin d’Emploi de Châteaubriant 11 680,00 F · Assistance à l’élaboration de la Charte de Pays Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 47 500,00 F
1-3 – Informer les porteurs de projets et le grand public
· Edition de la Lettre du Développement local Comité de Bassin d’Emploi du Pays de Châteaubriant 73 600,00 F · Informer sur le programme L.E.A.D.E.R Comité de Bassin d’Emploi du Pays de Châteaubriant 9 000,00 F · Forum des Initiatives : Territoires ruraux en quête SOS Paysans en difficulté 80 000,00 F d'innovation (SOS Paysans)
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2 - Développer l’attractivité du territoire TOTAL = 2 347 324 F
2-1 – Renforcer l’identité du territoire
· Définir l'identité du Pays de Châteaubriant et de Nozay Comité de Bassin d’Emploi du Pays de châteaubriant 26 389,00 F · Définition des concepts et outils de communication pour la Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 17 900,00 F promotion du territoire
· Communiquer sur l’identité du territoire : mise en œuvre Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 573 900,00 F d’un plan de communication
· Outils de lancement du projet des Amis de Gruellau Association Les Amis de Gruellau 8 876,00 F · Structuration du Festival Graines d'Automne Centre International de la Culture Paysanne et Rurale 17 000,00 F · Action de communication pour le Son et Lumière de Association Rurale et Culturelle de Sion les Mines (A.R.C.S.) 20 000,00 F l'A.R.C.S.
· Salon du Tout Terrain de Nozay Jeune Chambre Economique 25 000,00 F · Promotion et amélioration de la qualité des visites du Moulin Association de sauvegarde du Moulin du Pont-Godalin 24 942,00 F du Pont-Godalin
· Les Festamus'elles : Festival de musique de femmes Jeune Chambre Economique 16 227,00 F · Participation de Nozay aux Floralies 1999 Commune de Nozay 55 100,00 F
· Spectacle Michel Strogoff Vay Théâtre 45 000,00 F · Les Saffrelipopettes Association Pierre qui Roule 20 000,00F · Appropriation de l’identité du territoire par les enfants du Maison des Jeunes et de la Culture de Nozay 39 500,00 F canton de Nozay
· Les Bacchanales Janséennes Comité des Fêtes de Jans 8 700,00 F · Exposition et animation culturelle : Moyen-Age, 1000 ans Association Castelbriantaise des Amis de l’Histoire 15 000,00F d’histoire
· Festival rock populaire en milieu rural Animation Rurale Culturelle et Loisirs (ARCEL) 6 300,00 F
· Inter-génération 2000 Office des retraités et Personnes Agées Castelbriantais 20 000,00 F (ORPAC)
· Animation du site de la Forge neuve Association des Amis de la Forge Neuve 15 100,00 F · Exposition « Trains et gares à Châteaubriant » Office du Tourisme de Châteaubriant 3 500,00 F · Spectacle « Trois Dames et un Château » Office du Tourisme de Châteaubriant 20 000,00 F
2-2 – Promouvoir les pôles de compétences
· Fête du cheval de « A…ne à Z…èbre » Société des Courses de Châteaubriant 55 000,00 F · Lancement sur le marché de la marque de qualité « Les Association Les Maîtres Herbagers 161 550,00 F Maîtres herbagers de Châteaubriant »
· Lancement de la marque « Tradition Bovine » Chambre d’Agriculture 72 838,00 F
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2-3 Valoriser le potentiel touristique
· Etude pour la valorisation et la mise en réseau des sites du Association pour le Développement Touristique du Pays de 40 200,00 F patrimoine industriel Châteaubriant et des Marches de Bretagne · Mise en place d'une photothèque pour la promotion Association pour le Développement Touristique du Pays de 6 600,00 F touristique du Pays Châteaubriant et des Marches de Bretagne · Numérisation de la Photothèque Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 36 400,00 F
· Structuration de l’Office intercommunal de tourisme de Office du tourisme de la Communauté de communes de 15 000,00 F Nozay Nozay
· Action de promotion des produits de la Région de Nozay Communauté de Communes de Nozay 10 094,00 F · Promotion des produits gastronomiques locaux Chambre de Commerce et d’Industrie 22 800,00 F · Promotion et communication collective de l’accueil à la Association Accueil à la Ferme en réseau 12 195,00F Ferme
· Edition de fiches de sentiers de randonnée Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 100 000,00 F · Création d’une boucle de sentier de randonnée Commune de Mouais 227 500,00 F · Sensibilisation – action des acteurs du tourisme du territoire Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 40 841,00 F
2-4 – Valoriser le potentiel agricole
· Développement de la filière sarrasin Chambre d’Agriculture 128 434,00 F · Accompagnement des agriculteurs pour leur entrée dans un Chambre d’Agriculture 42 000,00 F Groupement d'employeurs
· Réflexion et démarche pour une préfiguration des CTE sur Chambre d’Agriculture 59 460,00 F le Pays de Châteaubriant
· Formation « Valorisation des effluents et meilleure gestion Chambre d’Agriculture 16 000,00 F de la fertilisation »
· Formation des agriculteurs aux outils informatiques Fédération Départementale des CUMA 6 000,00 F · Formation « Adaptation à la nouvelle Politique Agricole Chambre d’Agriculture 20 000,00 F Commune »
· Diagnostic énergétique et préconisation énergies CIVAM DEFIS 64 525,00 F renouvelable en agriculture
· Action de sensibilisation à l’agriculture biologique sur le Groupement des Agriculteurs Biologistes de Loire-Atlantique 39 200,00 F Pays de Châteaubriant et de Nozay
· Mise en place d’une filière Bois énergies sur le Pays de CIVAM DEFIS 61 177,00 F Châteaubriant et de Nozay
· Rénovation pédagogique du Centre de formation au Chambre d’Agriculture 50 000,00 F machinisme agricole de Nozay
· Etude de faisabilité pour la création de bassins de rétention Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement du Bassin 81 076,00 F des eaux et accompagnement des exploitations pour limiter Versant de la Chère le ruissellement des eaux
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3 - Offrir des services innovants aux entreprises et à la population TOTAL = 1 951 878 F
3-1 – Développer l’offre et l’accès aux services sur tout le territoire
· Développer des actions de télé-enseignement sur le Pays Conservatoire National des Arts et Métiers 12 500,00 F de Châteaubriant 98 · Développer des actions de télé-enseignement sur le Pays Conservatoire National des Arts et Métiers 12 500,00 F de Châteaubriant 99 · Etude sur les besoins en Nouvelles Technologies de Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 150 000,00 F l’Information et de la Communication
· Mise à disposition et complément d'équipement d'une salle Collège de la Ville aux Roses 7 100,00 F multimédia · Net For'Hommes – Internet : Pour qui ? Pourquoi ? Jeune Chambre Economique 5 000,00 F Comment ?
· Semaine Cyber Communauté de communes de Nozay 44 500,00 F · Edition d’un Guide des services à domicile Comité de bassin d’Emploi du Pays de Châteaubriant 17 500,00 F · Etude de pre-faisabilité et de fonctionnement pour un foyer Communauté de communes de Nozay 34 400,00 F de jeunes travailleurs à Nozay
· Restructuration de la Maison des Jeunes et de la Culture de Maison des Jeunes et de la Culture de Nozay 57 400,00 F Nozay
· Diffusion d’animations musicales et chorégraphiques en Ville de Châteaubriant 56 600,00 F milieu rural
· Diffusion d’animations musicales et chorégraphiques en Ville de Châteaubriant 122 306,00 F milieu rural (suite)
· Développer la pratique théâtrale dans le Pays Lycée Guy Moquet 20 000,00 F · Diffusion de l’information culturelle sur les quatre Ville de Châteaubriant 23 780,00 F communautés de communes du Pays de Châteaubriant et de Nozay
· Développement et promotion de la danse contemporaine Ville de Châteaubriant 30 000,00 F · Formation à la pratique théâtrale en milieu rural Association Théâtre Messidor 26 600,00 F · Informatisation de la bibliothèque de Châteaubriant Ville de Châteaubriant 212 900,00 F
· Informatisation de la bibliothèque de Moisdon la Rivière Ville de Moisdon la Rivière 44 674,00 F · Informatisation de la bibliothèque de Nozay Ville de Nozay 116 100,00 F
3-2 – Promouvoir les activités de proximité
· Démarche Qualité Services dans la commerce et l’artisanat Groupement Interconsulaire de Loire-Atlantique 83 220,00 F · Diagnostic Hygiène Chambre des Métiers 224 690,00 F · Valorisation des Métiers du bâtiment, de la fonderie, de la Communauté de communes de Nozay 271 855,00 F métallurgie et de la plasturgie
· Opération « De Ferme en ferme » Fédération Départementale CIVAM 32 167,00 F
3-3 – Soutenir l’emploi et le développement des PMI-PME
· Etude Action sur la valorisation de l'offre de formation Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant 72 810,00 F professionnelle sur le bassin d’emploi · Renforcer les outils d'aide à la création d'entreprise Pays de Châteaubriant Initiatives 80 000,00 F · Etude préalable de faisabilité et de programme pour la Communauté de Communes du Castelbriantais 83 837,00 F réhabilitation de friches industrielles
· Bourse aux initiatives Pays de Châteaubriant Initiatives 78 700,00 F · Création d’un fichier des entreprises Comité de Bassin d’Emploi du Pays de Châteaubriant 30 739,00 F
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4 – Préparer la coopération transnationale TOTAL = 47 591 F
· Préparer et engager les actions de coopération Comité de Bassin d’Emploi du Pays de Châteaubriant 35 063,00 F transnationale · Séjour de formation en Irlande pour un groupe de Association Telenn 12 528,00 F harpistes du Pays de la Mée
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