L« Numéro : 1 fr. 3« Année — N" 20 18 Mai 1923 »> X ♦ît* VI tt II Parait tous tt Organe des X* II "Amis du Cinéma " Qncmagazine les Vendredis 11IRS SUL tt x.ux PUBLICATION HONORÉE D'UNE SUBVENTION DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES tt des Cinématographes t V tt •I* I tyt ABONNEMKNTS JEAN PASCAL ABONNEMENTS tt France Un an , 40 fr Directeur-Kédacteur en Chef Etranger Un an . . 50 fr. ♦Vf ♦M *i* x yt — Six mois . 22 tt. Bureaux: », Rue Rossini, PAKIS (9'). TH.: Gutmhtrf 32-32 - Six mois . 28 fr. t v — Troia moi» 12 fr. , — Trois mois 15 fr M LeB abonnements partent le 1er de chaque mois xt "PHOCÉA" tx Chèque postal N° 309 OS (La publicité est reçue aux Bureaux du Journal) Paiement par maodat-carte international MiiliiliililiLMiiilM!iri]i;>ii:Lji]ijiiLirjriMMiiiEiii[iL iijijtiMri[j[j:in:i!UiiL:riMM;[ir;[!tiMMitii:iiisiiiiiii;ii]ii[tijir:iiiMiii!Mii]t!MMiiLiuti[i[iLit iiiiiLiMMMMiiirir ;|!I:IIL,MMMM:LII:IIL:MI:IM:LI tt Hm tt lllllllUIIIIIIIMIIMIIIIIIIMUIIIIIIIMIIIIIUMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIlillllllllllllllllllllHIIIIIIIIIIIU Xt t•H» ZISKA tt xt t x» xt LA DANSEUSE ESPIONNE | SUPERBE PAGE yt 1 -=Ei SOMMAIRE | tt tt d'après le roman de Marcel NADAUD | de tt I I Xt •>v =: Pages = Mise en scène XANDRÉANI \ ÉPOPÉE NAPOLEONIENNE tMt I ri 1111T111111MIJIJ111J111111111llllJlIlM|][]|IllMMIII1Mlltlll[lllIlM(4(XiritllllI.EJtJMIltIlJEIIlJiritlML3rjE iTTt jElllllITMtlMIirillMEJIlMlIlIiMllllLItlîllIllJIIIIElEICIIItlil ]J 11111 i J11H E EI ] L1111E1 [ IL ! J111111E111 i 11 ï 11111MIC r l| E LES VEDETTES DE L'ECRAN : Enid Betinett, par Robert Florey 267 S %tt4 = L'ART MUET PËUT-II, SË DÉVELOPPER EN BELGIQUE ? par Georges Dupont .. 270 = ItIt = LES « JEUNES PREMIERS » DE L'ÉCRAN FRANÇAIS, par Albert Bonncau 271 = 4% tt = LES GRANDS FILMS : Sherlock Hohr.es contre Moriarty 275 = = — — — La Nuit Mystérieuse, par A. B 278. E tt ,1,11 1 L'ÉVASION I il,,, — HISTOIRES VRAIES..- : Mon Lion... ! par loi Hamman 276 E tt 5 3 = AX E NOTRE CONCOURS : La Petite Fille photogénique (50 série) 28o-28i E I 1 I 1 d'après l'œuvre de 1 | j Att E LËS GRANDS FILMS DOCUMENTAIRES : La Travcr.;ée du Sahara en Auto- E tt E Chenille 282 E 1 VILLIERS-DE-L'ISLE-ADAJl tt E CINÉMAGAZINË A HOLLYWOOD, par Robert Florey 284 E | Mise en scène de G. CHAMP A VER T J E CINÉMAGAZINË A GENÈVE, par Gilbert Dôrsas 284 E E CINÉMAGAZINË EN ESPAGNE, par Tcodoro de Andrew, 288 = tt g CINÉMAGAZINË A LYON, par Albert Montes: 288 = iiiiuiiiimiiii iiiiiiiiiiiiimiiniiiMiNiiiNiiui IH1111111111 iiuiiiiiuii umiiimii i iiiiiiiiiiiiui miiiiiiiiimiiiilniimiiiiiiiillilmillii minium i S SCÉNARIOS : Taô (3° épis.) Risquetout (i"r épis.) 285 = = L'ENVERS DU CINÉMA : Quelques trucs dévoi'és, par Z. Rolimi 286 s: 1♦>A LE GRAND MATCH DE BOXE | 1 = LIBRES-PROPOS : Les Grincheux, par Lucien Wahl 288 — CE QUE L'ON DIT, par Lucien Doublon 28ç> — P Le Château de Bronze E LES ECHOS, par Lynx 28ç> E XX CAEPE1NTSEE E LËS FILMS DË LA SEMAINE : (Petit Hôtel à louer ; La Hantise du désert E 1tt ty ty j FILM D'AVENTURES tt blanc ; Les Aventures du Captain Barclay), par André Tinchant 2ç>0 E tt contre tt E LËS PRÉSENTATIONS : (Sous la Rafale ; Le Débrouillard ; Dans les souliers E tt S SENSATIONNEL E d'un Autre ; Le Comte de Monte-Cristo ; La Brebis égarée ; Un Fiancé E tt tt * ! ,A E récalcitrant ; La Peau de Chagrin), par Albert Bonneau 2oi E tt S) | En quatre Episodes tt = LE COURRIER DES AMIS, par Iris 293 = tt yy tt muni iniinmiiiiiimiiiiiimiiiuiiiumiuiiiiu mu iuiLmimimiiiuniinïuni»iiii»iiiuiiui«nnii»«™ xx E^, 1111:111 M 11} 11111111111111111111111 M 1111111 f ■ 111111111111111111111111111111111 i 11111.1111:111111111111 i 11111111111 tt tt> tt Cinématographes DAMS BELLE & GROSSE VILLE, (80.CO0 HABITANTS), 1 h. 30 DE PARIS INPM A fauteuils. 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Bernard (Planchet). — tt Gaby Dcslys Antonio Moreno Germaine Larbaudière tt ALLEZ VOIR CE FILM II France Dhélia Maë Murray (Duchesse de Chevreuse) — tt muinnmmiiiiiuwiiiiwiiiiHiiuHinurauïiiiw Fairbanks-Pickford) Musidora Jeanne Desclos (La Reine) S tt Doug et Mary (le couple Francine Mussey De Guingand (Aramis) tt ; Huguette Duflos (V'pose) Bené Navarre Pierrette Madd — tt Alla Nazimova (en bnste) tt ; Huguette Duflos (2° pose) Madame Bonacieux) — dont la presse entière a loué la beauté tt ; Régine Dumien Alla Nazimova (en pied) Claude Mérelle n If tt : André Nox (1" pose) (Milady de Winter) ~ tt I William Farnum Mary Pickford (1™ pose). Martinelli (Porthos) — Mary Pickford (2e pose) tt et qui passe dans les établissements suivants tt 1 Fatty (Roscoë Arbuckle) Henri Rollan (Athos) — tt tt ; Geneviève Félix Charles Ray tt ; Margarita Fisher Wallace Reid Dernières Nouveautés § ; Pauline Frédérick Gina Relly tt II André Nox (2" pose) 5- COCORICO ; Lillan Gish (l™ pose) Gabrielle Robinne tt TIVOLI-CINEMA Séverin-Mars dans « La — ! Lilian Gish (2« pose) Ruth Roland Roue » — tt ALHAMBRA. — Asnières tt ! Suzanne Grandais William Russel PALAIS-ROCHECHOUART Gilbert Dalleu — tt tt ! Mildred Harris G. Signoret CINE-PALACE. - R. de Flandres tt Gina Palerme — tt CINEMA DES BOULEVARDS : William Hart « Le Père Goriot » tt tt ; Sessue Hayakawa Gabriel de Gravone — VOLTAIRE-PALACE tt tt GAIETE PARISIENNE tt E Nouveauté! CARTES-POSTALES BROMURE Nouveauté! E tt MONTROUGE-PALACE PARISIANA ff Charles de Rochefort tt tt Armand Bernard (ville) Denise Legeay Henri Rollan (3 Mousquet.) — tt MAILLOT-PALACE PANTHEON tt Arm. Bernard (Planchet) D. Legeay (20 Ans après) Henri Rollan (20 Ans après) — tt tt Suzanne Bianchetti Pier. Madd (3 Mousquet.) tt Ruth Roland. = tt PASSY-PALACE CONVENTION Bretty (20 Ans Après) P. Madd 20 Ans après) tt tt Martinelli A. Simon-Girard (3 Mous.) — tt June Caprice Stacquet (20 Ans Après). — tt CINEMA VILLIERS STELLA Jaque Catelain Léon Mathot tt Norma Talmadge E Charlie Chaplin (ville) De Max (20 Ans après) tt OLYMPIC (A suivre.) 1 Constance Talmadge Jackie Coogan Thomas Meighan E tt Georges Melchior Jean Toulout — tt GRENELLE-PALACE tt Viola Dana Vallée (Vingt Ans après). — et dans les villes suivantes J. Daragon (20 Ans après) Claude Mérelle tt XX Simone Vaudry (20 ans ap.) ~ Desjardins Mary Miles tt RECAMIER II Elmire Vautier. Gaby Deslys. Blanche Montel tt Vernaud (20 Ans après) tt RASPAIL BOULOGNE tt Rachel Devirys M. Moréno, 1™ pose (20 Ans tt après) Pearl White = tt Huguette Duflos Yonnel (20 Ans après) — PANTIN-PALACE NEUILLY .. XX Douglas Fairbanks M. Moréno, 2» pose d" XX Geneviève Félix Maë Murray tt SAINT-PAUL ROUEN tt De Guingand (3 Mousquet.) Alla Nazimova Dernières Nouveautés § tt tt ; De Guingand (20 Ans après) Jean Périer (20 Ans après) tt PARADIS CHARTRES tt : Suzanne Grandais André Nox Séverin-Mars ~ tt tt ; William Hart Mary Pickford G. de Gravone — tt tt : Hayakawa Jane Pierlv (20 Ans après) Gilbert Dalleu j~ tt tt I Fernand Hermann Pré fils (20 Ans après) Valentino — tt tt ! Nathalie Kovanko Wallace Reid Monique Chrysès E tt tt i Georges Lannes Gina Relly tt tt (A suivre.) tt : Max Linder Gabrielle Roblne tt yt Prix de la carte : o fr. 4o tt C'° VlTflGRflPH S fr. 50. - tt tj Les commandes ne sont acceptées que par 6 cartes au choix. Les 8 franco tt 25, Rue de l'Echiquier - PARIS (W) "{ E Les Artistes de " VINGT ANS APRES " E tt E Deux Pochettes de 10 cartes. Chaque : 4 francs E tt IIIIIII1II1I11II1I1IIIIIII11IIIII1IIIIII1I1I1IIII11II1IIIIIIIIIIIII1III1III1II11II1IIIIIIIII1IIIII1IH1IIIB1I1II«j» °3S- Si vous vous intéressez au Cinéma

■uuiiwmiinn - » , w / <» /t sy rf mimii»iini«s» FILMLAND LOS ANGELES et HOLLYWOOD, les Capitales du Cinéma par ROBERT FLOREY Correspondant spécial de Cinémagazinë aux Etats-Unis

IMIillllllMllllIlllllIllilllllllllllllllllIKIMMIlllMllIllIlilll (4' mille) Quand on a lu Filmlànd, on n'ignore plus rien de ce qu'est la vie cinématogra- phique d'outre-Atlantique, et Ton croit avoir vécu pendant quelque temps dans l'intimité de Charlie Chaplin, de Nazimova, de Maë Murray et de Griffith. Mieux que le plus grave économiste, Robert Florey nous documente, il nous amuse aussi mieux que le plus imprévu des humoristes (î).

(1) La table des matières complète de Fllmland a été publiée dans nos précédents ENID BENNETT et son mari FRED NIBI.O. numéros. LES VEDETTES DE L'ÉCRAN ENID BENNETT y ïX Procurez-vous y UAND le très-honorable professeur Ben- Filles de la ville du même nom ! Cependant, y 1 X nett apprit qu'il avait le bonheur elles étaient toutes les trois fort jolies et 1 d'êtreQ , pour la troisième fois, père d'un Enid, la première, manifesta le désir de de- I ! enfant du sexe féminin, il manifesta venir une grande actrice. Pourtant, ses pa- Y L'AUANACH DU CINÉMA i tout d'abord une grande joie puis, fort rents, qui vivaient assez retirés, n'avaient y* r perplexe, il se demanda ce qu'il ferait pas de relations dans les milieux artistiques, y et il ne fut pas très facile à Enid de parve- pour 1923 Y plus tard de ses trois filles. Le pro- X y fesseur Bennett était, depuis de nom- nir à faire la connaissance d'imprésarios ou Y APERÇU DU SOMMAIRE X breuses années, surveillant général du de directeurs de théâtre. Un jour qu'elle V y X y Collège de York (Australie) et il jouissait parcourait un magazine théâtral, Enid ap- Y LETTRE PRÉFACE, de M. BréziUon, Directeur du Syndicat Français des Directeurs de t de l'estime et de la considération générales. prit que la populaire actrice américaine Ka- X Cinéma. therine Grey, allait venir à Melbourne pour POUIIQUOI LE CINÉMA DOIT ÊTRE DÉTAXÉ. t Mme Bennett était « just a loving and du- 1 LES DÉBUTS DU CINÉMA EN FRANCE, par Z. Rolllni. X tiful wife and wonderful mother », ainsi jouer au théâtre de cette ville différentes y LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE EN 1922, par Guillaume-Danvers. X que le dit elle-même sa fille Enid. Cepen- pièces de son répertoire, avec le concours y L'EFFORT AMÉRICAIN EN 1922, par Robert Florey. de Julius Knight qui était à cette époque une X LISTE GÉNÉRALE DES FILMS PRÉSENTÉS EN FRANCE EN 1922, avec leur genre, leur métrage, dant le professeur avait toujours désiré un X la Maison d'édition, etc. garçon qui aurait continué la tradition de des « matinée idol » de la scène anglaise. iY t LES BIOGRAPHIES ILLUSTRÉES DES METTEURS EN SCÈNE ET DES ARTISTES. x la famille et serait devenu, à son tour, pro- Enid Bennett se rendit immédiatement à ? TOUTES LES ADRESSES DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE FRANÇAIS ET ETRANGER. Y Melbourne malgré la vive opposition de son y ADRESSES PRATIQUES : Editeurs, Loueurs, Fabricants d'Appareils, Matériel, Studios, etc. fesseur dans la même école où ses pères tX père et elle fit l'impossible pour rencontrer X LISTE DE TOUS LES CINÉMAS DE FRANCE ET DES COLONIES. y avaient déjà enséigné... i x Les trois filles de Mme et de M. Bennett Katherine Grey. Finalement, elle fut reçue Y X se nommaient Marjorie, Enid et la cadette rar l'actrice qui la dissuada de son mieux de X 1 y PRIX : lO francs?; 1 Cartonné : 15 francs" y Catherine ; elles furent placées au collège de faire du théâtre et qui lui dit en outre qu'il X X CINÉMAGAZINË -EDITION, 3,fRue Rossini, PARIS x jeunes filles de la ville de Perth, mais ce serait certainement préférable pour elle de Y rester à York ou à Perth et de renoncer dé- y (Envoi franco) Iy n'est pas elles, contrairement à ce que l'on y pourrait trop facilement croire, qui don- finitivement à ses projets dramatiques. Mais •2» nèrent naissance à la légende des Jolies Enid avait du courage et elle insista tant et Cjnc m ag azînc 269 Qnémagazine si bien auprès de Miss Grey que cette der- celui qui devait plus tard mettre en scène des avait appris le français, et elle me répon- femme vivent assez ret'rés dans leur splen- nière finit par la recommander au régisseur films tels que « Le Signe de Zorro » ou dit alors que c'était notre excellent ami, le dide demeure de Beverly-Hills, et leurs dis- eu théâtre, lequel l'engagea pour jouer un « Les Trois Mousquetaires », de Douglas professeur Georges Jomier, qui lui donnait traction favorite consiste en d'interminables rcle dans la pièce que l'on montait, et qui Fairbanks. Enid et Fred jouèrent ensemble des leçons... parties de tennis. A l'heure actuelle, Fred était intitulée . « Henry de Navarre ». Le pendant plusieurs mois encore dans diffé- Je ne parle pas encore très bien Niblo vient de commencer la réalisation rôle confié à Enid était fort court : elle rents théâtres australiens, puis arrivèrent un votre langue, ajouta-t-elle, mais suffisam- d'un nouveau film intitulé « Capitaine n'avait que deux mots à prononcer et son ap- jour en Amérique en tournée. Enid Bennett ment pour comprendre les lettres que Applejack » pour les Maier Studios. Enid parition sur le « plateau » ne durait pas plus devint la « leading-woman » d'un autre ac- m'adressent vos compatriotes et y répondis. Bennett est l'héroïne de ce film et elle par- de deux minutes... Elle devait dire simple- teur très en vogue à ce moment, Otis Skin- ment : « Aye, Sire »... puis se retirer. Cela ner, que l'on a vu à l'écran dans « Kis- se passait à la quinzième minute du meth ». ne jouait pas dans cette pièce dont il ne régla que la mise en scène. Les premiers studios venaient de faire leur apparition en Californie, et Thomas Harper Ince qui cherchait des artistes pour sa compagnie remarqua la beauté et le ta- lent d'Enid un soir qu'elle jouait dans un des théâtres de Los-Àngelès. Il l'engagea pour interpréter le personnage de l'ingénue dans « Fuss and Feaihers », puis elle tourna toute une série de films tels que « The Vamp », « Biggest Show on Earth », « Lato of M en », « Haunted Bedroom », « Virluous Thief », « Slep- ping Oui », « Whal Every Woman Learns », « Woman in ihe Suit Case », « The False Road », « Hairpins », « Her Husband's Friend », « A Thousand lo One », « Silk Osiery », etc.. On a remar- qué dernièrement en France, la gracieuse artiste dans Le Cœur dispose. Dans le dé- sert, Le Verdict, Le Voile du Bonheur, La Bonne éducation, A l'Ombre du bonheur, Le Vrai visage, Suprême Amour, Frou- frous de Soie, etc., etc. Enid Bennett avait toujours eu l'ambi- tion de jouer un rôle romantique en costume, EKID BENNETT • et DOUGLAS FAIRBANKS dans c Robin des Bois et ses vœux furent réalisés lorsque Douglas ' Je remerciai Enid Bennett de sa com- tira bientôt à Mexico en compagnie de son Faiibanks entreprit de tourner « Robin des plaisance et, par la suite, j'eus l'occasion de mari et metteur en scène pour tourner les ex- Bois ». C'est avec un enthousiasme compré- lui parler chaque jour. Lorsque l'on tourna térieurs du film. hensible que la jolie étoile accepta d'être la le scènes du tournoi à la Cour du Roi Ri- ROBERT FLOREY. partenaire du grand Doug dans cette super- chard Cceur-de-Lion, Enid Bennett, ou plu- production. Son succès fut tel que Charles tôt Marian Fitzwalter, qui avait été élue ce P.-S. ■— est devenue Ray, qui allait commencer à tourner, en au- actrice des théâtres austra'iens. Elle ENID BENNETT et MITC.IIEI.T. LEISEN. le costumier jour-là Reine de Beauté de la Cour d'An- des « Fairbanks studios ». tomne 1922, un autre film historique inti- gleterre, me sembla plus jolie que jamais. joue actuellement dans une pièce intitu- tulé : « The Courtship of the Mayslan- Mitchell Leisen avait dessiné pour elle un lé» « The First Year », dans un théâ- deuxième acte et, avant la dix-septième mi- dish » l'engagea immédiatement pour être sa splendide costume, et parée comme elle be de Melbourne. Quand à la cadette, nute, Enid n'était déjà plus en scène. Pen- partenaire. l'était dans la Tribune Royale où elle devait Cathème Bennett, encouragée par les bril- dant près d'un an En d joua des rôles de ce C'est pendant que l'on tournait « Rob'm ensuite couronner le triomphateur de la jour- lants résultats obtenus à l'écran par sa genre, mais dans la p'èce suivante elle eut des Bois » aux Fairbanks Studios, que je née, le noble Earl de Huntingdon, Enid soeur Enid, elle a trouvé excellent de suivre quinze mots à dire en scène, puis elle fut, fis la connaissance d'Enid Bennett. Douglas Bennett rappellâit bien un de ces magn'fi- la même voie. A sa prière, Enid l'a fait une autre fois, l'ingénue d'une pièce en un me présenta à elle et c'est dans le meilleur ques tableaux des maîtres de l'Ecole venir à Hollywood, où après avoir joué dans acte et dix-huit mois plus tara, elle débutait français qu'elle me dit : anglaise. différentes petites scènes elle fut engagée par comme lead ng-woman » du grand acteur — Je suis bien heureuse, Monsieur, de Enid Bennett est la douceur personnifiée, Douglas Fairbanks pour paraître aux côtés Fred Niblo. Niblo s'éprit de sa « leading- faire la connaissance du correspondant de et je ne connais rien de plus charmant que d'Enid dans « Robin des Bois », film dans woman » qui lui rendit la pareille, et quel- Cinémagazinë... de la voir en compagnie de sa petite fille lequel elle tient le rôle d'une des demoiselles ques mois plus tard Enid Bennett épousa Immédiatement je lui demandai où elle qui vient d'avoir un an. Fred Niblo et sa d'honneur de Lady Marian Fitzwalter. (jnemagazine L'ART MUET PEUT-IL SE DÉVELOPPER EN BELGIQUE ?

epuis quelque temps, nous assistons, en pour servir de décors à .une quantité de films D Belgique, aux efforts de différents metteurs pittoresques. en scène, qui tentent de créer, chez nous, un Puis, veut-on voir un autre aspect de la noyau d'industrie cinématographique. Belgique ? Que l'on pénètre alors au cœur des Plusieurs firmes ont déjà pris naissance à régions industrielles ; dans le Hainaut, noir Pruxelles. Une des plus importantes, la « Bel- avec ses fumées, dans la région de Liège avec ga-Film », s'était même assurée le concours de ses aciéries ; à Seraing, le Creusot belge. grandes compétences de l'art cinégraphique Combien là pourrait-on tourner de films dont: français, tel M. Jacques de Baroncelli. Un in- la trame se déroulerait autour d'un drame du cendie, survenu en janvier dernier, est venu travail, au cœur des masses ouvrières I malheureusement entraver les projets de la. Mais tous ces décors fourniraient un pro- jeune maison. De divers côtés également, on gramme complet pour les cinégraphistes. a vu des hommes courageux se mettre à la tâ- Et ce n'est pas tout. La Belgique possède che pour essayer d'obtenir pour la Belgique des richesses archéologiques, des chefs-d'œu- une certaine place dans le domaine de l'Art vre d'architecture ancienne. Muet. Dans les vieilles villes flamandes, Bruges, En ce moment encore, à Liège, deux firmes Gand, Ypres, on trouve les fameux bâtiments se sont créées. L'une d'elles, notamment, la qui virent le jour au temps de la splendeur des plus jeune, « l'Union-Artist-Film » ne manque Communes : les anciens béguinages, les bef- pas de beaux projets. frois, les halles, sont autant de monuments d'un Mais, malheureusement, ce qui fait défaut grand intérêt à bien des points de vue, La surtout, ce sont les encouragements. Les Bel- grand'place de Bruxelles est un véritable joyau, unique au monde. Le film dont plusieurs scènes ges se contentent d'aller au cinéma, d'admirer GABRIEL DE GRAVONE et Miss IVY CLOSE dans « La Roue les films, de s'emballer pour des vedettes, mais se passeraient dans ce décor vraiment féérique, lorsqu'ils entendent parler d'une firme qui aurait une réelle valeur historique. Et tous les prend naissance chez eux, ils jettent les hauts quartiers si pittoresques du Vieux Liège, avec cris : leurs archaïques maisons à encorbellements ? — (i Mais ils sont fous ces gens-là, qu'est- Et le Palais des Princes Evêques de Liège, de- Les "Jeunes Premiers" de l'Ecran Français ce qu'ils veulent faire ici ? On ne saurait pas venu le Palais de Justice ? tourner en Belgique ! Les décors naturels ne Voilà des cadres rêvés pour des films dont n'y prêtent pas. Et le climat encore moins 1 » les péripéties seraient puisées dans le domaine Ql nous ne possédons pas en France des Etiévant, Escoffier, Dehelly, Jean Worms, Et voilà ce qu'ils vous servent les Belges ! combien immense du folklove, de ce folklove LJ artistes comme Douglas Fairbanks Albert Dieudonné, Gaston Silvestre, Henri Mais évidemment ceux qui parlent ainsi ne wallon si riche en détails savoureux ! ou Charles Ray, de renommée mon- Bosc se firent également remarquer. André savent pas ce qu'ils disent. Car il existe autre chose que les décors que diale, nous comptons du moins un nom- Luguet, qui depuis la guerre, semble surtout l'on trouve en Belgique. Il y a l'histoire ma- Le climat ne convient pas aux prises de bre fort important de jeunes premiers inté- se consacrer à la scène parut dans Les gnifique de notre pays, pleine de récits che- vues ? Allons donc 1 Mais comment font les ressants. Aucun d'entre eux n'a été, il est valeresques. Il y a toutes les industries, aussi Cloches de Pâques, La Leçon d'Amour, La cinégraphistes en Angleterre, dans ce pays au vrai, soutenu par une publicité plus ou moins Robe blanche, etc. ciel gris ? D'ailleurs, nous défions bien les met- nombreuses que variées. Et il y a les cou- teurs en scène de France et d'Amérique de tumes des Belges, coutumes aussi intéressantes tapageuse et si leurs noms connus sont de- Léonce Perret ne négligea pas ces rôles. trouver, chez eux, un temps plus propice aux que celles de tel ou tel peuple étranger. venus populaires, ils le doivent à leur talent Nanine, La Lumière et l'Amour, L'Ame prises de vues que celui dont nous sommes Eh bien ! ne voilà-t-il pas, à satiété, du et à leurs efforts. du Violon, La Rançon du Bonheur et de gratifiés, pour l'instant, en Belgique. « pain sur la planche » pour les cinégraphistes Pour « donner la réplique » (ces mots nombreuses comédies nous l'ont prouvé plus S'il n'en n'était pas ainsi, pourquoi des met- belges ? sont-:ls bien exacts à l'écran ?) aux multi- d'une fois. teurs en scène comme Henry Roussell seraient- Il est indéniable que non seulement on peut ples « jeunes premières » que nous avons ci- René Navarre, débutant au studio, inter- réaliser quelque chose chez nous, mais les ci- ils venus tourner chez nous ? tées dans deux précédents articles, un groupe préta Le Chef-lieu de Canton, La Prison La même réponse peut répondre à l'autre néastes ont comme devoir de tirer parti de d'abord peu important se fit connaître sur le Gouffre, Le Destin des Mères, etc., objection : les décors naturels ne suffisent pas. toutes les richesses que possède la Belgique sur nos écrans. Il ne devait pas tarder à Comment cela ? aux points de vue pittoresque, historique et fol- tand s que le regretté Maurice Vinot faisait Mais le petit coin de terre qu'est la Belgique klorique. s'amplifier et, à l'heure actuelle, nos d'intéressantes compositions dans Le Malé- ne renferme-t-il pas, à lui seul, de nombreux Il y a des initiatives, il y a des gens coura- « jeunes premiers » ne sont pas rares. fice, Le Revenant, L'Amazone, Le Rêve aspects différents. N'y trouve-t-on pas les lon- geux qui tentent de mener le bon combat pour On se souvient des artistes qui consa- au Clair de Lune, François Villon, etc. On gues plaines sablonneuses des Flandres, les le cinéma belge. crèrent leur réputation dans ce genre, chez remarqua également Kessler dans L'Ombre immenses landes de bruyères de la Campene, Qu'ils soient secondés ! Que les pouvoirs Pathé ou chez Gaumont avant la guerre. du Cloître, Au pays des lits clos, Madame les riants coteaux de l'Ardenne montagneuse ? publics s'intéressent à eux ! Que la presse et Alexandre, aux côtés de Robinne, dans Le Corentine ; Luitz Morat dans maintes co- le public leur soient sympathiques ! Et les superbes moissons de Hesbaye, symbole Calvaire d'une Reine, Les Larmes du Par- médies dramatiques aux côtés de Madeleine de magnificence ? et les splcndides vallées de Alors, sans nul doute, les Belges pourront, don, La Comtesse noire, La Lutte pour la Ramey et d'Henri Duval, de Canonge dans la Meuse, de l'Ourthc, de l'Amblève ? Et les aux côtés et sous les directives de leurs ainés grottes de Han, de Remonchamp ? Autant de et amis les Français, servir la belle cause de la Vie, etc., etc., compa d'impeccables sil- Un père à marier, Du rire aux larmes, etc. ; petits paysages, tour à tour riches et char- Cinéma tographie. houettes. Paul Capellani dans Le Courrier Laurent Morlas dans Le Baiser Rouge, mants ? N'en voilà-t-il pas plus qu'il n'en faut GEORGES DUPONT. de Lyon, Patrie, Quatre-Vingl-Treize, etc.-,. L'Homme qui vola, Les Petits Sabots de (Tpmaga» 212 wwww~™ (jnémagazine Vendémiaire, La Fugue de Lili, Déser- d'Holocauste, Le Droit de tuer. Le Lys Marche des Rois, mais il était surtout connu Hans, etc. ; Maurice Poitel (au début de par son interprétation du rôle de Fandor la guerre) dans Le colonel Bontemps, L'U- teuse. Un Coup de tête, etc. rouge, Près des Cimes, Cmdrillon, Prisca Après avoir paru à l'écran aux côtés de et surtout des Mystères de Paris où il in- dans la célèbre série Fantômas, de Louis nion sacrée, Fifi Tambour, etc. ; René Suzanne Grandais dans Fille d'Amiral, terpréta le principal rôle, celui du prince Ro- Feuillade, aux côtés de Navarre, Bréon, Monti dans France et Angleterre, Le Hé- Edouard Mathé dans Les Vampires, Ju- dolphe. dex, Le Nocturne, Barrabas, Les Deux Ga- L'Atlantide, le grand film de Feyder qui mines, conquit une popularité qu'il devait obtint un si grand succès, mit en relief deux conserver dans les rôles de composition abor- jeunes premiers qui, auparavant, avaient dé- dés par lui dans la suite. jà fait leurs preuves : Jean Angelo et Geor- Fernand Herrmann, qui fit du cinéma dès ges Melchior. 1913, tourna la plupart du temps sous la Jean Angelo n'est pas un débutant au direction de Louis Feuillade. Il fut le jeune cinéma. Il parut devant l'objectif dans premier de Sévéro Torelli, Le Calvaire, Les L'Assassinat du Duc de Guise, et fut le ca- Vampires, où il composa un bandit sympa- pitaine Phébus de Notre-Dame de Paris, thique. Les Fiancés de Séville, La Neu- d'Albert Capellani. Le théâtre et la guerre vaine, La Petite Andalouse, Barrabas. Il accaparèrent ensuite l'artiste que l'on revit semble, depuis ce dernier film à épisodes, récemment dans Fromont jeune et Risler s'être orienté, lui aussi, vers des rôles de aîné. Les Chères Images et L'Atlantide. La composition. création du rôle du capitaine Morhange Tout en recueillant de multiples applau- dans ce dernier film classa d'emblée Jean dissements au théâtre, Romuald Joubé ne Angelo parmi nos meilleurs interprètes de dédaigna pas le cinéma. Il créa La Môle cinéma, et nous avons revu cet intéressant ar- dans La Reine Margot, fut le jeune premier tiste dans La Riposte, L'Ecuyère et La du Coupable, d'André Cornélis et surtout Maison dans la forêt, où il ne paraissait de J'Accuse. pas toujours sous un jour sympathique... Sacha Guitry parut également à l'écran Georges Melchior, lui, était déjà connu dans Un Roman d'Amour et d'Aventures, du public d'avant-guerre. On le vit, à cette avec Yvonne Printemps. Ce fut la seule époque, dans S'Affranchir, Manon de composition cinématographique de l'auteur Montmartre, Un Drame au pays basque, La de Pasteur et de Faisons un Rêve. Cette comédie où il incarnait à la fois deux per- sonnages nous fait espérer que l'auteur de GEORGES MELCHIOR à la ville RACIIHI. DKVIRYS et GEORGES LANNES dans « Prisca .». tant de pièces si spirituelles n'a pas dit son dernier mot... au cinéma. Renée Cari. Puis, ce fut la guerre et Mel- ros de l'Yser, Une page de gloire ; Jean La Sultane de l'Amour, réalisée en 1919, chior retrouva dans son incarnation du lieu- Signoret dans Colette de Tréguier, L'Inno- nous fit remarquer, aux côtés de France tenant Saint-Avit la popularité que, seules, cent ; Paul Guidé dans Quand on aime, Le Dhélia, Sylvio de Pédrelli, que l'on devait les hostilités avaient pu interrompre. Les Tournant et de multiples drames. voir peu après dans Le Destin Rouge, Le Roquevillard, Les Hommes Nouveaux, Le Jacques Guilhène (que nous avons revu Roman de Tristan et Iseult et Le Père Go- Lac d'Argent, Le Petit Moineau de Paris récemment dans La Bouquetière des Inno- riot, -Zorilla, qui revenu en France après et La Voyante, avec Sarah Bernhardt cents) interpréta le rôle principal de L'Ai- une longue absence, va recommencer à tour- comme protagoniste, furent les derniers films glon. ner, créa Le Fils de la Nuit. interprétés par Georges Melchior dont la Pendant la guerre un des artistes favoris Escande (dans Mademoiselle de la Sei- carrière cinématographique est loin d'être du public français fut, sans contredit, Léon glière, et maints films), Pierre Blanchar, terminée. Mathot. Après Le Pont fatal, Les Rivaux Manuel Caméré (Vers l'Argent), Andrew Les Trois Mousquetaires, de Diamant- d'Harlem, etc., on le vit dans Barberousse, Brunelle (Les Trois Mousquetaires et L'Ai- Berger, ont rendu célèbres maints artistes, Nemrod et Cie, Les Dames de Croix-Mort, glonne), Delmonde, Lagrenée (L'Enfant de Aimé Simon-Girard en particulier. Dans sa Le Droit à la Vie, La Zone de la Mort Paris, Les Grands, etc.), Polack, Roger création de d'Artagnan et dans le principal (d'Abel Gance), et surtout dans Monte- Gaillard, Jacques de Féraudy (La Paix rôle du Fils du Flibustier, cet interprète Cristo et L'Ami Fritz, ses deux créations les chez soi, L'Atre, etc), J. David Evremond s'attacha de nombreux admirateurs. Il (L'Homme qui vendit son Ame au Diable, semble vouloir déserter maintenant le studio plus populaires. La Mare au Diable), etc., se sont égale- pour la scène. A ses côtés parurent Henri Le regretté René Cresté après avoir in- ment fait remarquer dans des rôles de jeunes Rollan, célèbre par sa création d'Athos et terprété avec succès Par Amour, Le Roi des premiers où ils parurent avec succès. du Sang d'Allah, et Pierre de Guingand Montagnes, Les Mystères de l'Ombre, Ai- qui, par sa distinction, sut conquérir les ap- mer, pleurer, mourir. Dernier amour, de- Venu récemment au cinéma, Georges plaudissements du public dans l'adaptation vait camper dans Judex un inoubliable per- Lannes, avant d'aborder la mise en scène, JEAN ANGELO dans « L'Atlantide » du célèbre roman de Dumas et dans Le sonnage. On le revit ensuite dans Tih Minh, composa les personnages de « leadmg man >> Armand Taliier, a de nouveau mis en va- M(ftaxais Garçon ; et Yonnel, qui prit la leur les qualités de cet excellent artiste que succession de Simon-Girard dans Vingt Ans l'on n'emploie pas assez souvent. Sa carrière Après. cinématographique est pourtant des mieux A l'écran depuis 1918, sous la direction remplies et lui fait honneur. Son Passé",. L'heure du Rêve, Les Travailleurs de la Mer, Ames d'Orient, De la Coupe aux, Lèvres, Le Bercail, La Poupée brisée et tant d'autres se sont succédés à son avantage. Dans un genre tout différent, Henri De- bain a « buriné » d'étonnantes silhouettée dans La Maison Vide, Le Secret de Rosette Lambert, Triplepatte, Le Costaud des Epi- nettes. La Roue, un des grands films français de l'année a fait particulièrement remarquer Gabriel de Gravone qui parut également avec succès dans L'Ombre du Péché, Rou- letabille, Mariage de Minuit. Les Opprimés, la dernière production d'Henry Roussell ont rendu populaire An- SKYFFER'TITÏ et JOHN BARRYMORE dans ,'« Sherlock Holmes contre Moriarty ». dré Roanne dont les créations de jeune pre- mier ne se comptent plus : Le Fils de la Dtr LES GRANDS FILMS Vette, Autour d'une bague, L'Atlantide, Maman Pierre et bien d'autres en sont les preuves. Jean Lorette dans Le Double, Pierre Sherlock Jlolmes contre Moriarfy Scott dans La Terre du Diable, André Fé- de maître et la technique irréprochable fait amus dans Sarati le Terrible et Antar, Abel -X- ES amateurs de cinéma pourront ap- Sovet dans Amour et le Carillon de Minuit, plaudir cette semaine un peau film, un de ce drame policier un fies meilleurs qui René Clair dans L'Orpheline et Parisette, film d'action où l'art et la perfection de la aient été réalisés dans l'année. Jean Bradiri dans L'Auberge et Les réalisation ne font pas défaut : Sherlock Pour interpréter le rôle de Sherlock Hol- Hommes Nouveaux, Eric Barclay dans Le Holmes contre Moridrly. . mes, il fallait un artiste d'envergure. On ne Rêve, Roger la Honte, La , Légende de ; Sherlock Holmes, c'est le détective uni- pouvait mieux faire qu'en choisissant le Sœur Béàtrix, Genica Missiriô dans Mar- versellement connu, imaginé par Conan grand artiste John Barrymore qui, dans got, Jaque Christiany dans L'Auberge Doylë, le policier qui débrouille les éche- Raffles et dans Le Docteur J.ekyll et Rouge, etc., etc.. ont interprété avec vérité veaux les <_plus compliqués. Doué d'une M. Hyde nous avait donné les preuves de des rôles de jeunes premiers. science de. déduction peu commune il sait son merveilleux talent de. composition. Il Nos distributions françaises ne compor- deviner les problèmes les plus compliqués, il incarne cette fois Sherlock Holmes avec une tant pas jusqu'ici d' « étoiles » devant les- déchiffre les énigmes les plus mystérieuses. vérité saisissante. Seyfferfitz campe avec quelles tous les artistes doivent s'effacer, Courageux, intrépide, un peu maniaque, il succès la silhouette terrifiante du professeur chacun doit agir de son mieux et apporter n hésite pas à risquer sa vie pour atteindre Moriarty et Carol Dempster, la-charmante créatrice de La Rue des Rêves, apporte, au tout son talent à la réussite de l'oeuvre en- son but et faire triompher la Justice. milieu de ces péripéties policières, une note treprise. Avouons que nos jeunes premiers de En face de cet homme audacieux sur- France ne se sont pas trop mal conduits ! \ ! git un terrible adversaire : le ténébreux Mo- loùchante des plus réussies. Les films Erka ont eu une excellent * idée A. SIMON-GIRARD dans « Jimmy » Parmi ceux que j'ai cités (et j'en oublie 'à riarty, le. Napoléon du Crime, qui a dé- en. éditant ce film qui promet de multiples coup sûr), certains sont devenus célèbres pisté, jusqu'ici; les limiers les plus habiles. et leurs noms constituent, parfois, une garan- Spn; organisation malfaisante terrorisé Lon- émotions aux spectateurs. de Marcel l'Herbier, Jaque Catelain est un tie de succès pour le film. Qui sait si l'ave- dres... Les •meurtres se succèdent; •'• les vols des jeunes premiers les plus expressifs et les nir ne nous réserve; pas de bpnnes surprises, audacieux demeurent impunis et la capitàlè mieux doués de notre cinéma. Tour à tour et si, populaires auprès du public de France, londonienne resterait à la merci au misé," \- dans Le Torrent, Rose France, Le Bercail, nos jeunes premiers ne deviendront pas cé- ble si un inconnu n'osait se dresser contre Le Carnaval des Vérités, L'Homme du lèbres auprès du public mondial ? Quand la menace du bandit : Sherlock Holmes. Large, Promolhée banquier, El Dorado, nos éditeurs feront-ils tourner des scénarios C'est cette lutte sans,.merci qui s'engage, Don Juan et Faust et Le Marchand de Plai- spécialement écrits pour eux ? Là est sans lutté à.ilaquelle le.- beau film .S/ier/oc/e rVo/- sirs, il a fait d'inoubliables créations. Nous doute la véritable formule qui imposera notre mes contre Moriarty nous perriiettra d?assis«:' le verrons prochainement dans Kœnigsmark production à l'étranger. ter. Lès»;intérieurs ont été;montés' de^m'a^n et Résurrection. ALBERT BONNEAU. Jocelyn, remarquablement interprété par 277 (pmagazine Qneïïiagazine 276 tendu le soleil qui joue à cache-cache der- HISTOIRES VRAIES... Ce lion qui pesait 35o kilos fut le premier et le seul fauve qui,, pour un film d'aventures, rière les nuages. daignât mettre le chasseur en péril en char-r Un signal ! ...! géant dans un réel mouvement de férocité. On entendrait voler une.mouche si le lion HVE Il ne pouvait supporter la vue d'un être ne faisait pas tant de fracas. par Joë HâMMAN humain autrement que debout. Relégué dans — Vous y êtes, Hamman ? un coin du théâtre pendant quelques jours, — Yes... go ! Vulnerant omîtes et armé sa carabine 'qu'il pose près de lui, aussitôt qu'un machiniste se baissait pour ac- Les portes dé la caisse tragique grincent, Vltîma necat l'homme s'enroule dans une couverture et complir un travail ou que l'héroïne du « film et une énorme tête écumante précipite son ST-AIGI'STIN cherche le sommeil, en dépit des fourmis qui d'à, côté .» se tra mait sur les genoux pour mufle dans l'entrebâillement. M. Joë Hammannn'est pas seulement l'excel- l'assaillent et de la chanson lointaine du roi implorer son pardon, il entrait dans une co- « Attendez, attendez ! » lent artiste que vous avez pu apprécier dans de du désert. lère folle, poussait une charge imaginaire Des cris, des ordres, le soleil épouvanté nombreux films. Soudain, le chasseur est sur pied, et le che- vient de s'évanouir derrière un cumulus. Bel La reproduction d'un de ses tableaux, les contre les barreaux de sa cage et dansait croquis qui illustrent ce conte vous ont prouvé val en renâclant tire sur sa longe ; ils ont en- une danse dû scalp des plus étourdissantes. entraînement pour les nerfs. qu'il est également dessinateur et peintre de ta- tendu des pas sur le sable ! Enfin, il avait arraché un bras à son gar- - Je ne crois pas avoir plus de pidsations lent. La nouvelle que nous publions aujour- qu'à l'habitude, et, relevant ma carabine, je d'hui vous montrera que le sympathique artiste L'ombre apporte de la terreur : les buis- dien et blessé grièvement deux personnes. sait voir, sentir et... raconter. sons bruissent sous une lourde pensée et, Le jour vint où on le transporta vers son regarde les toilettes claires dont les gais ra- tout à coup, un rugissement terrible emplit terrain de mort, et mes camarades m'encou- mages, palpitent à la brise. £^ vous, mon cher Târtarin, la nuit ; à quinze pas. au clair de lune, ap- rageaient par de fortes paroles : Ça y est cette fois, et dans l'espace de quelques secondes, le drame sera joué. Dans le ciel d'un bleu sombre montaient de paraît l'énorme tête ébouriffée d'un lion qui — Ben, mon vieux, je ne voudrais pas être regarde. à ta place ! Le lion qui ne m'avait pas quitté des yeux gros nuages roses semblables aux explosions bondit avec un bruit de locomotive ; cela se d'une poudrière ; le soleil disparaissait lente- Il n'y a pas une seconde à perdre, et, tan- —■ Alors, vous êtes sûr de le toucher ?... dis que pour mieux tirer le chasseur met un Et si vous le manquez ? passait à quinze mètres ; au deuxième bond genou en terre, le lion part à la charge. Dans la ville de Fontainebleau, les indis- je vise au front qui me semble faire des dé- Vision d'épouvante : une raie de feu, le crétions avaient commencé à filtrer ; l'an- placements fantastiques ; dans l'espace d'une claquement de la carabine, et le fauve arrêté nonce d'une chasse au lion mettait les gens dans sa course roule dans le sable avec un en émoi. À la tombée de la nuit, les vieilles bruit sourd dames longeaient les murs avec prudence ; .... Aussitôt, le garde-champêtre, le metteur après le dîner, les enfants émerveillés, assis en scène et les gendarmes se précipitent et sur les genoux de leur papa, questionnaient se multiplient, qui pour assurer le, service des « alors », des « pourquoi », et des d'ordre, qui pour prendre un premier plan de « comment » et au café, chacun de racon- l'agonie du lion... car j'avais oublié de vous ter dans quelles conditions tragiques il avait dire que la scène se passait par un bel après- tué son dernier lièvre. Ce matin-là, après midi d'été dans les gorges de Franchard, près avoir dormi d'un excellent sommeil et m'être de Fontainebleau, et que toute la bourgeoisie lesté d'eeufs au jambon, de confiture et de environnante s'était précipitée dans l'espoir « quaker oats », j'enfourchai « Pieds- peut-çtre de voir dévorer le chasseur ! Blancs » mon cheval, et m'acheminai sous Dois-je vous dire aussi que je n'étais guère le frais ombrage des bois, accompagné d'une préparé à ce genre d'exercice, et bien qu'ayant excellente cavalière qui jouait avec moi dans tué quelques loups au revolver, je n'avais au- le film. pensée, je me demande si j'ai retiré le cran cune idée de ce que pouvait présenter comme Le reste de la troupe s'avançait dans des d'arrêt de ma carabine, obsession stupide, pa- ment derrière les collines pourpres, et le sable cible la tête d'un lion qui vobs charge. diligences et des automobiles vrombissantes. A reille à celle d'une chanson de caf'conc' qui surchauffé renvoyait encore des bouffées de J'avais lu et relu Bombomiel Gérard, Bom- mesure que l'on approchait du terrain de vous passe en tête au moment où l'on vous chaleur comme la porte ouverte d'un four. pard et de Foa mes maîtres, et, après m'ètre chasse, on rencontrait des promeneurs aux anncr.ee Une mauvaise nouvelle... le coup part, Un vent frais venait de se lever en ap- rendu compte qu'il fallait pas mal de solides mines inquiètes, vestes sur le bras et portant et touché en pleine tête d'une seule balle, le portant les rugissements lointains d'un lion pruneaux pour faire chanceler le roi du dé- dans un filet les traditionnels pain, saucisson lion tourne une fois sur lui-même en écra- sert, je devins assez perplexe, étant donnée la sant avec le bruit d'une ampoule électrique en quête d'une proie. ^et vin rouge ; quelques voitures pimpantes Les arbres immobiles pendant le jour sor- distance à laquelle j'aurais à le tuer. En fin chargées de belles promeneuses aux lèvres de qui éclate le casque colonial que j'avais laissé taient de leur sieste en balançant mollement de compte, je me fiai à ma chance et à mon cerise. Tout là-bas dans une clairière, une à terre dans la scène précédente. leur feuillage et, penchés les uns sur les au- sang-froid. armée de machinistes se démenait autour Un grand râle, les flancs du fauve battent tres, se racontaient des histoires en un long L'animal en question était d'une férocité d'énormes grilles, contemplés par des grou- un moment, et c'est fini. remarquable, et ceci n'çst pas un conte ; vous Aussitôt, les barrages sont forcés, et un murmure qui montait de la vallée. pes d'Arabes fumant des pipes. La nuit était venue ; avec elle commen- me direz qu'il n'était pas nécessaire de pos- A l'écart, seule, la « caisse tragique » d'où boucher, s'avançant majestueux avec un im- çaient les rumeurs de la jungle : les buis- séder une bête dangereuse ; au contraire, sortaient des râles épouvantables qui fai- posant attirail d'armes blanches, se met à dé- sons, pareils à des buffles accroupis, sem- c'était indispensable, il fallait faire un ef- saient mal à l'estomac, comme le roulement pouiller la bête, tandis que, accourus de tou- blaient remuer et craquaient de tous leurs fort, et vous, public, ne soyez pas sceptique, des tambours d'un régiment qui passe. tes parts, des bûcherons se taillent à coup membres ; des silhouettes furtives se glis- car c'est pour vous que cet effort a été Pour être bien certain des mauvaises dis- de hache des entre-côtes fumantes. Avez-vous déjà mangé du lion ? Non ! Eh saient parmi les herbes.. réalisé. positions du lion, j'avais demandé à ce que bien, ne regrettez rien : la chair, même mari- ...Des pasv deux souffles ! Un chasseur Rester dans l'à-peu près était remonter l'on supprimait son beefteak matinal, et, exténué s'avance sur un petit cheval dont la aux temps héroïques où l'on faisait attaquer par esprit de vengeance, sans doute, il avait née et bien que blanche comme du veau, une queue balaie le sable. Il vient chercher re- l'omnibus de Barbizon par des Peaux-Rouges déjà à demi dévoré les parois de son fois cuite, est aussi dure que le serait un morceau de basane ou de corde à navire. fuge sous un amoncellement de roches énor- habillés en bandits corses sur des routes bor- « sabot ». mes, vestiges de quelque bouleversement an- dées de peupliers. Vers une heure tout est prêt, sauf bien en- I JOE HAMMAN. tédiluvien. Après avoir attaché sa monture Quelques particularités sur l'animal : 279 Qnémagazine- 278 LES GRANDS FILMS lia ^tuit Mystérieuse

A Nuit Mystérieuse (One Exciting D. W. Griffith. La dernière partie du film L Night) le dernier film terminé de Da- comporte un cyclone qui a été puissamment vid Waxk Griffith vient de paraître à représenté. Ce ne sont plus là les admirables l'écran de Marivaux, succédant au triom- tableaux de neige de Way down East qui phal Robin des Bois. comptent parmi les meilleurs que nous ait On reconnaît dans ce drame mystérieux donnés le cinéma, mais des vues d'ouragan toutes les qualités habituelles du grand ci- de pluie, de tourmente qui ont permis à négraphiste américain qui sait promener son Griffith de jongler véritablement avec les public du mystérieux au tragique, du rire éléments...' Quand les principaux person- aux larmes, en le faisant passer par toutes nages du drame, égarés au milieu de la tor- les gammes d'émotion possible. Dès le dé- nade, se recherchent les uns les autres, il but, on s'intéresse vivement à l'acti n et cet est impossible de réfréner une angoisse que intérêt ne cesse de croître jusqu'au dé- peu de films nous ont communiquée jus- nouement. qu'alors. Le scénario ne ressemble pas à celui du L'interprétation homogène a contribué, Lys Brisé, à Way down East, aux Deux pour une large part, au succès de La Nuit Orphelines... C'est, en quelque sorte, un Mystérieuse. On sent que tous les artistes drame policier, drame qui, au théâtre, ferait ont agi sous l'impulsion et la conduite du bon effet su/ la scène du Grand-Guignol grand cinégraphiste qui a su les mettre su- tant sont poignantes ses situations et tant les perbement « dans la peau de leurs per- surprises s'y succèdent de plus en plus inat- sonnages ». tendues. C'est la charmante Carol Dempster qui 11 est difficile de raconter La Nuit Mys- interprète le principal rôle, celui d'Agnès térieuse,.. Tant de péripéties s'y déroulent, Harrington. Un nouveau venu au cinéma, : plus variées, plus émouvantes, plus comiques l'acteur anglais Henry Hull, campe avec les unes que les autres... Et puis, pourquoi beaucoup de distinction et de jeunesse la j donner au spectateur la clef du mystère qui silhouette de John Fairfax. Nous avons cité île tiendra en haleine pendant deux heures plus haut les deux comiques du drame. A consécutives ? Qu'il me suffise de dire leurs côtés on peut voir également Morgan qu'une lointaine histoire d'héritage consti- Wallace (Wilson Rockmaine). C H. Croc- tue tout le fond du drame, qu'un inconnu ker King (le Voisin), Margaret Dale (Ma- trouble pendant toute une nuit la quiétude dame Harrington), Franck Sheridan (le d'une maison prétendue hantée en y com- Détective), Franck Wunderlee (Samuel mettant deux assassinats, et que deux nègres, Jones), Grâce Griswold (tante Fairfax), loin de suggérer des idées noires dérident les Herbert Sutch (Clary Johnson), Percy spectateurs angoissés, apportant une note Carr (L'intendant) et Charles E. Mack des plus comiques au milieu des plus téné- (L'invité)... breuses aventures. Dans Way down East La distribution, on le voit,, est d'enver- et Les Deux Orphelines, Griffith avait éga- gure. Chaque acteur y incarne son person- lement employé avec Donneur cet... inter- nage avec vérité. Griffith ne contribue-till mède. Il s'était, dans.ce..but» servi de Crei- pas toujours à enrichir l'écran de vedettes qui ghton Haie. Cette fois ce sont Porter deviennent des célébrités., Sa « baguette » Strong et Irma Harrisson qui, excellents magique continuera, pendant longtemps à do- moricauds, s'acquittent avec verve et humour ter l'écran de chefs-d'osuvrë. On dit le plui de leur tâche. pl/VI •> •''"<■ grand bien-de sa prochaine production The La partie technique fait de nouveau grand White Rose. En attendant, tous voudront honneur au réalisateur américain qui em- applaudir le drame mystérieux qu'il nous ploie la lumière et les sunlights comme un présente-actuellement, drame qui compte pari- peintre se'sert de sa palette. Certains éclai- mi les meilleurs qu'il nous ait été permis de rages mett;ent ,en valeur l'action d'une .fa- voir cette année et qui assureront un nouveau i; et durable succès aux « United Artists >). çon,^ ■sjgsantfin-,u !(., ;tu:-:ai :A> EMïï'yi >rn La mise en scène, luxueuse et recherchée, nous prouve une rois de plus l'habileté de A. B.

Qnémagazine Dans l'après-midi, fêtes de toutes sortes à séjour dans la yl^e< partit en pirogues sur In-Salah, sous un soleil splendide et chaud. le Niger, visita Gao. Elle parvint à Aii- songo le 31 janvier. On chassa ensuite l'hip- Le 27 février, M. Citroën et son groupe popotame; le crocodile, les oiseaux rares. A quittèrent In-Salah. Le 28, la Mission resta Bounem, les voitures amenées de Tombouc- à In-Salah où les mécaniciens prirent un tou par leurs mécaniciens attendaient les repos bien mérité. chefs de l'expédition. Le. I" mais, la Mission quitta In-Salah aux premières lueurs du jour, traversa les Le 1 0 février, la Mission partit pour Ki- gorges d'Ain Guettera dans l'après-midi, et * & dal, le Hoggar et l'Algérie, et dut recom- bivouaqua le soir dans un Oued du Tade- mencer, en sens inverse, sa pénible traver- mm MU «v sée du désert. Le 20, on séjourna à Tamaïa- maït. Le 2 mars, arrivée à Inifel. rasset où, pendant une émouvante cérémo- Le 3 mars, bivouac au delà des dunes nie, les Français rendirent hommage à la de Khechaba. Le 4 mars, la mission campa mémoire du père de Foucauld et du général au pied des dunes à quelques kilomètres de Laperrine qui, après avoir conquis le Sahara Ouargla et le 5 mars une réception grandiose à la mère-patrie, reposent à l'abri du dra- lui fut faite dans cette ville. peau tiïcolore. Une cérémonie des plus imposantes eut JILÀ.. Enfin, le 26 février, on avança vers In- heu ensuite au pied de la colonne élevée à Salah que l'on ne tarda pas à apercevoir. la mémoire de Flatters et de ses compa- gnons. Dans l'après-midi, diffa sous la tente LES GRANDS FILMS DOCUMENTAIRES Bientôt on vit arriver trois voitures du groupe de M. Citroën. A 2 kilomètres de la ville, la du Caïd Adda, et fêtes splendides offertes à Mission rencontra un premier contingent de la Mission. cavaliers et de méharistes qui accueillit les Le 7 mars, dans la matinée, la Mission explorateurs en exécutant une joyeuse fanta- quitta Ouargla après avoir reçu son courrier La Traversée du Sahara en Auto-Chenille sia. Une foule immense, précédée par le Ca- par un avion venu directement de Biskra (Aliçsiop Haardt, AUdoiq-DUbreUil) ipïfaine de Saint-Martin,attendait les voitures. .et piloté par l'aviateur Ducas. Devancées par les autos de M. Citroën, Le soù, la Mission fit son entrée à Toug- les voitures de la Mission passèrent sous un gourt, son point de départ, après avoir fran- chi 7.000 kilomètres de désert. T 'INDUSTRIE et le courage français sont Ils durent endurer dans ce désert une ef- Arc de Triomphe et entrèrent dans le bordj. une fois encore à l'honneur ! Seul le froyable tempête qui, le 30 décembre, rendit film pouvait donner une idée du voyage mer- la marche fort difficile. Malgré tous ces r veilleux, des mille dangers bravés par la obstacles, la Mission longea, le 1 ° jan- vaillante mission automobile qui triompha du vier 1 923, le massif montagneux de l'Adrar désert. des I foras, puis continua sa randonnée avec Partie de Touggourt le 1 7 décembre beaucoup de prudence, la région étant in- 1922, la Mission Haardt, Audoin-Du- festée par de multiples rezzous et pillards breuil, après avoir traversé Ouargla où de du désert. grandes fêtes furent données en son honneur, Le 2 janvier, on abordait le Soudan à Ki- continua sa route à travers les dunes et at- dal. La monotone étendue du désert faisait teignit Inifel puis In Salah. maintenant place à des terrains cultivés. Les Le 24 décembre, après deux jours de explorateurs chassèrent beaucoup à cet en- repos, la Mission traversait les immenses droit. Des gazelles, aveuglées par les phares plaines du Tidikeltnen et campait dans les des autos, furent facilement abattues. montagnes du Monydia. Après avoir atteint le Niger au fort de Le 2 7, on approcha des hautes montagnes Bourem, le 4 janvier, les auto-chenilles par- du Hoggar, de célèbre mémoire. Les Toua- vinrent enfin, le 7, sous les murs de Tom- regs de la région accueillirent avec enthou- bouctou-la-Mystérieuse, où elles firent une siasme les Français qui se dirigèrent ensuite entrée triomphale, escortées par une multi- vers le Tanezrouft (pays de la soif) aux tude de cavaliers. confins du Soudan. Dès lors, la Mission passa un excellent (pmagazine 285 WVVWtfWMWWVWWtfWWWtlWWWWWW^^

ioid il se rendra en Allemagne pour quelque» semaines et il reviendra à Hollywood pour di- CINÉMAGAZINË A HOLLYWOOD riger une autre production. SCÉNARIOS — La presse a passé sous silence une cu- — Contrairement à ce que son service de rieuse aventure qui est arrivée la semaine der- publicité a annoncé, le metteur en scène Ceci! nière à Charlie Chaplin... Chariot donnait un T AO RISQUETOUT B. de Mille qui tourne pour la « Paramount », dîner à quelques amis et à Pola Negri. Il pou- n'ira pas en Terre Sainte photographier les vait être onze heures du soir quand Kono, le 1« LA FORMULE SACRÉE extérieurs de son prochain film « Les Dix valet japonais de l'illustre mime, se présenta, 3° Epis. : SOUS LE MASQUE Epis. : Commandements », il fera simplement bâtir le visage bouleversé, dans la salie à manger de des décors sur la plage de Santa-Monica ou son patron. D'un trait il déclara : « Monsieur, ANCY Kellog possède une fabrique de pa- ANS l'hôtel de M. de Sermaize, le Tout- dans les environs et cela sera grandement suf- Monsieur... Il y a une femme couchée dans vo- piers qui connaîtrait un renouveau de pros- fisant... Il sera cependant nécessaire à Cecil B. tre lit !!! Chariot fit un bond et Pola avala de D Paris assiste à un bal masqué. N de Mille de faire vernir des chameaux pour tour- travers une gorgée de café glacé qu'elle était Un mouvement de curiosité se produit autour périté si on pouvait détourner les rapides de ner son film attendu que l'on ne trouve à occupée à boire... Après avoir réfléchi pendant du Baron Markias, splendidement costumé en la Strong River pour fournir l'économi- Hollywood qu'une soixantaine de chameaux et 5 secondes, Chariot suivi de Pola et de ses in- que houille blanche. L'amour rend inventif. Un que la mise en scène des « Dix Commande- vités grimpa quatre à quatre dans sa chambre... prince Persan. Il est alors accueilli avec une ments » en exige quelques centaines. Une jeune femme était en effet couchée dans faveur marquée par M. de Sermaize. jeune ingénieur, Laurent Huchdale, que son — Bex Ingram, le metteur en scène qui fit son lit ! Horreur! le front de Pola se fronça. audace prodigieuse et sa témérité ont fait sur- « Le Roman d'un Roi », vient de commencer Chariot se trouvait mal à l'aise mais il demanda Bientôt après, paraissent à leur tour un im- à tourner au Métro Studios « Scarnmouche », finalement à la jeune fille ce qu'elle faisait chez pressionnant guerrier japonais suivi d'un in- nommer Risquetout, est parvenu à capter la avec sa femme Alice Terry et le leading-man lui dans un semblable « appareil ». Elle s'ex- connu très pittoresquement déguisé en Robert force des cataractes, comme il a conquis le dont il s'est attaché à prix d'or la collabora- pliqua avec volubilité : « Je suis mexicaine. cœur de la jeune fille. Un soi-disant financier, tion pour quelques années, Bamon Navarro. On J'ai vu vos films à Mexico-City et depuis dès Macaire, mais pourtant, un conciliabule clan- sait que « Scaramouçhe » est l'histoire du années je vous adore. Si vous êtes- aussi bon destin qu'ils ont avec Markias donne enfin l'oc- Clifton Marlow, convoite également Nancy ou plutôt son usine. Le contremaître Jim Tigerly « Capitaine Fracasse » quelque peu trans- qu'on le dit vous devez m'accueillir sous votre casion de reconnaître leur personnalité ; ce sont formée. toit... » Chariot n'accueillit rien du tout, pas et un homme de paille, Bill Hogan, sont ses même cette déclaration et il n'eut rien de plus Tao et Grégor. — Gertrude Astor vient de rentrer à Holly- complices. wood, après une absence de cinq mois en Amé- pressé que de faire déguerpir l'encombrante Au cours de la soirée, au milieu de la fête, rique du Sud. Le film qu'elle a tourné avec personne. Un heure plus tard Chariot et ses in- Comme la rupture d'une passerelle a préci- Thomas Meighan à Cuba, Panama, La Havane, vités commentaient le singulier incident quand M. de Sermaize reçoit plusieurs avertisse- pité Nancy dans les rapides, Huchdale s'élàncc Porto-Bico, intitulé : « The Neper Do Well », ils entendirent des cris sur la pelouse... Ils se ments : « Renoncez, lui écrit-on, à l'affaire des dans les flots, la remet évanouie aux mains sera pour elle un véritable triomphe. Le lende- précipitèrent dehors et ils trouvèrent la jeune pétroles, sinon malheur à vous. » Mais le fi- main de son arrivée à Hollywood, Gertrude As- fille qui se tordait de douleur sur la pelouse, de Clifton, mais est entraîné par le courant. ter a été engagée par le metteur en scène elle venait de s'empoisonner ! On téléphona à nancier, croyant avoir affaire à des plaisante- Au loin, une autre jeune fille. Anne Haviland, John Stahl pour tourner le rôle principal de l'ambulance d'Hollywood et un médecin « vida ries de carnaval, se contente de sourire. son prochain film intitulé : « The Wanters ». l'estomac » de la jeune mexicaine. Plus tard, à se promenant à cheval, aperçoit l'ingénieur en Gertrude Astor a également signé un autre coji- l'hôpital, elle déclara : « C'est fini mainte- Les bandits profitent de ce que l'hôtel par- péril. Elle saute avec son cheval dans le trat avec la Goldwyn Company, elle sera sta- nant, je n'aime plus Chaplin, je n'essayerai ticulier de M. de Sermaize communique avec la gouffre' et sauve Huchdale qu'elle aime, elle rée dans une production dramatique dans la- plus d'attenter à mes jours, il n'en vaut pas Napht-Bank. Markias parvient à se glisser quelle Hobcrt Henry Walthall lui donnera la la peine, je vais retourner à Mexico chez mes aussi. Chez elle où elle l'a amené, son grand- réplique. parents et je reviendrai ici pour faire du ci- dans la salle où se réunissent les actionnaires ; père apprenant que Huchdale a réussi à déri- — Notre compatriote!, Gaston Glass, dont la néma et quand je serai célèbre peut-être alors avec précaution il dissimule sous la grande ver la Strong River, révèle à sa petite-fille vogue en Amérique devient chaque jour de Chariot m'aimera, mais je serai inflexible et table un appareil enregistreur perfectionné et plus en plus grande, a achevé le film « Daugh- il souffrira à son tour ! » Chaplin,- qui est qu'une formule permettant de fabriquer du pa- ters of the Rich's », aux Schulberg Studios. toujours si calme et qui a horreur des émo- un microphone : le lendemain, à L'heure du pier avec des algues marines est cachée dans II vient de commencer à tourner un nouveau tions, a engagé un détective spécial pour sur- conseil, il surprendra une conversation de la un endroit dont le nom est tissé dans une film sous la direction du metteur en scène veiller maintenant toutes les entrées de sa mai- plus haute importance. Fitzgerald aux « Univcrsal Studios ». Gaston son... écharpe d'argent possédée par Belle Brinkely Glass vient d'acquérir une nouvelle résidence Il est décidé que M. de Sermaize ira re- qui la tient de son père. Jim Tigerly a sur- à Hollywood et il prie tous ses amis de France ROBERT FLOREY. joindre, en compagnie de M. Chauvry, la petite pris la conversation et ordonne à Bill Hogan de de lui adresser à l'avenir su correspondance à Soun restée à Marseille et qu'il traitera avec l'adresse suivante : Gaston Glass, •6575, Foun- s'emparer de l'écharpe. Au cours de la lutte tain Avenue, Hollywood (Californie). elle pour l'achat des terrains pétrolifères se entre Bill et Miss Belle, une lampe renversée — Hudolph Valentino a refusé un engage- promettant ensuite de faire exploiter ces ter- met le feu à la maison. Huchdale voit les flam- ment que lui Offrait la direction des « Ambas- rains d'une richesse incalculable Tao et sa mes et pour sauver Belle et son écharpe, lui sador's », à Los-Angeles. On lui faisait un vé- (Binémagazine à Qenève ritable pont d'or, plus de 6.000 dollars par se- bande sont immédiatement informés du projet fait un pont de son corps entre le toit et un . maine pour qu'il danse chaque soir avec sa conçu. Ce qui doit importer avant tout est de arbre voisin. Belle, sans asile, viendra habi- femme, l'exquise Natacha Bambova, le tango — Notre sympathique compatriote, M. Alfred séparer, sous un prétexte quelconque, Chauvry ter chez Nancy à qui elle donne l'écharpe. Jim qui lui vaut actuellement tant de succès dans Gehri, qui réalisa le film de la famine russe les grands cabarets de Chicago et de New-York. « L'Enfance qui meurt », vient de commencer de M. de Sermaize, puisque tous deux doivent qui conduit l'auto de la jeune fille, est chargé Valentino a refusé car il lui était pénible de au studio de la Bodanus-Film, a Genève, la effectuer ensemble le voyage à Marseille. de lui prendre l'écharpe dont elle ne se sépare paraître devant une. clientèle composée presque mise en scène d'une comédie gaie intitulée « Ma- Dans le train qui roule vers Marseille, M. de pas. Mais en cours de route, l'auto du ravis- exclusivement de stars- ou de metteurs en scène; rion et te Satyre », avec Mlle Marion Dorés On sait que Valentino ne recommencera pas à dans le rôle principal. Sermaize, commodément installé, se laisse ber- seur croise l'auto de Risquetout. Nancy ap- tourner avant le printemps 1924 mais le filin — Jacque Feyder, le grand metteur en scène cer pair le roulement et rie tarde pas à s'en- pelle. Huchdale saute dans la voiture qui, pri- qu'il donnera alors et dont le scénario est déjà français, vient d'être engagé par la maison Zou- vée de conducteur, pendant la bataille des deux priât fera sensation. Valentino jouera aux côtés baloff et Porchet de Lausanne. Il vient de com- dormir. de deux autres très célèbres stars. Jusqu'à cette mencer la réalisation d'un film dont l'action se Soudain, dans le sleeping où il repose, pé- hommes, finit dans une embardée formidable, époque, il continuera à danser, mais il prendra passe dans- le Valais. Les principaux inter- nètre un employé des wagons-lits, il ressemble par tomber dans les rapides. cependant deux mois de vacances dans sa pro- prètes sont : Mlle Bachel Devirys, la belle ar- priété d'Hollywood dans le courant de l'été tiste que l'on a remarquée dans Prisca, le petit d'une façon surprenante et étrange à Grégor. miiiimimitiiiiitiiiiiiMiimmimimiiimtiiMMiii iimtiiiiiiiiiiiiiiiii HIIIH mu fiiuiit prochain. Forest, de Crainquebille et Ariette Peyrent. • Soudain, sous un tunnel, une porte vient de — Maurice de Canonge, le comédien fran- — L'Apollo-Théàlre présente cette semaine s'entrouvrir avec précaution et M. de Ser- Achetez toujours çais, récemment arrivé ici, terminé actuelle- un film de vulgarisation populaire « L'Hygiène ment « Trilby », sous la direction de James du Mariage ». Ce film sera commenté par des maize paraît, regarde si personne ne l'épie ; votre " CINÉMAGAZINË " Young aux « United Studios ». Il tournera son médecins. certain qu'aucun œil indiscret ne l'a vu, il tire à prochain film sous la direction du metteur en — Les principaux établissements cinémato- lui le corps d'un homme mort et le jette sur la scène Beynols. Il donnera en moyenne six graphiques de Genève vont mettre en ventetdes au même marchand. Retenez-le films par an à la « First National », com- billets de souscription en faveur de l'Œuvre voie. Le cadavre, dont le banquier vient de se pagnie qui l'a engagé pour une durée de trois de la Maison de Betraitc de la Mutuelle du Ci- débarrasser, porte sur lui comme vêtement, d'avance pour être sûr de l'avoir ans. néma de Paris. Excellente idée. l'uniforme de la Compagnie des Wagons — Dès qu'Ernst Lubitsch aura terminé le régulièrement. film qu'il tourne actuellement avec Mary Pick- GII.BEBT DOBSAZ. Lits ? ? ? zine 287 (jhemagazine Le disque; relié au sol par Une tige mé- L'ENVERS DU CINÉMA frotte avec la main : l'électricité produite par tallique, permettra au phériornène de se pro- , te frottement passe dans le corps d'un jeune duire. L'électricité, condensée dans le sujet homme suspendu par des cordes qui l'isolent. De sa main droite, il communiqùè le courant isolé sur son plateau, sëi-a' attirée par l'é- QUELQUES TRUCS DÉVOILÉS lectricité contraire venant dù sol ; elle s'é- chappera par lés cheveux fins et souples, par Z ROLLINI et les dressera immédiatement vers les pointes de « l'araignée'-»:' ^on ,;

T 'AI déjà dit que la recherche, dans le seé- Rien à craindre de ce, genre en employant L'opérateur enregistrera le buste de l'ar- y nario le plus banal, de trucs amusants,, le procédé que je vais vous décrire, et qui tiste en ayant soin de laisser hors du cache constituait tout le succès de la scène comi- supprime la perruque. Les cheveux sont at- ce qui ne doit pas être vu, c'est-à-dire l'ins- que au cinéma. Un des effets lès plus irré- tirés en l'air par, une force invisible. Au q- tallation électrique. sistibles, à l'écran, c'est de voir se dresser Un autre truc, non moins amusant,, est tout droit les cheveux d'un artiste, ainsi celui de la poursuite, qui permet une foule qu'en l'a constaté fréquemment dans les de combinaison;, comiques. films d'Harold Lloyd et tout récemment, Habitués du cinéma, vous avez vu sou- dans Soyez ma femme, de Max Linder,!! , vent s'organiser une de ces poursuites fré- nétiques, à travers les campagnes en dé- Il est évident qu'il y a là un truc ingé- Fig. 3. — Voiture roulant sur le disque nieux, et vous êtes trop avisé pour croire que ' avec fond de feuillage route, où chasseur et gibier semblent dé- le talent de l'artiste suffit pour provoquer ce vorer l'espace, comme le Petit Poucet phénomène capillaire. à une jeune fille debout sur un bloc isolant chaussé des bottes de sept lieues, tandis Ce résultat peut s'obtenir de plusieurs fa- de résine ; celle-ci attire, avec sa main, des que les paysages défilent dans une vision çons. Le système le plus connu, mais un peu fragments de feuilles d'or. de vertige. désuet, consiste à se coiffer d'une perruque Il est démontré et îeconnu que tous les Vous vous imaginez sans doute qu une truquée. C'est du moins le procédé employé corps peuvent être rendus électriques si on vo'ture dans laquelle se trouve installé l'ap- au cirque ou au théâtre. Au cinéma, où les a soin de les isoler. pareil de prise de vues, enregistre la course moindres défauts sont visibles, et considéra? Chacun sait qu'il existe deux sortes d'é- en suivant les évolutions des coureurs. Si blement grossis,, il faut autant que possible lectricité : l'électricité positive (+) et l'élec- la course a lieu en plein air, c'est effective- s'approcher de la réalité car : « Rien n!est tricité négative (—). Leur ac- ment le procédé employé. beau que le vrai, le vrai seul est aimable'- », tion obéit aux lois suivantes : Mais il présente de nom- s!il faut en croire nos classiques. Le même 10 La loi d'attraction des breux inconvénients. L'ap- auteur a dit : « Le vrai peut parfois n'être électricités de noms contraires ; pareil, même solidement pas vraisemblable ». Il faudrait, au cinéma, 2° La loi de répulsion des fixé, manque de stabilité ; retourner le sens de la phrase et dire : « Le électricités de même nom. les trépidations de la voi- ture lui impriment des se- vraisemblable peut parfois ne pas être vrai », Nous savons également cousses perpétuelles. Com- car c'est ici le domaine de l'illusion. le sol est un réservoir ment, dans ces conditions, En ce qui concerne la perruque truquée, d'électricité, d'où le les cheveux se dressent droit, en effet, mais .• Disant monté sur pivot pour, nom de « réservoir retombent tout de suite et l'on voit la démar- l'exécution des poursuites commun » qu'on lui cation de la perruque sur le front, ce qui est donne. désastreux. nénïa, nous voyons l!a .terreur, se peindre sur le visage et les cheveux se dresser drus Voyez le dessin de notre figure 1. Vous comme un champ de blé. ;j -i; : comprendrez facile- Je m'adresse non seulement ;aux amis^du ment qu'en mettant le cinéma avides de slinitkr;auxi;petils:;secirets de la prise de vues-, mais aussi aux jeunes ci* plateau isolé, sur le- négraphes qui pourraient ne pas connaître quel se trouve le su- jet, en communication encore toutes les arcanes de l'art ■cirièmato- gYaphiquè. :'T avec la machine qui fournit l'électricité, le Faire dresser les cheveux sûr la tête, au personnage accumu- cinéma, n'est d'ailleurs pas si difficile à réaji- Pie 4 — La voiture accomplit son trajet en sens inverse lera de l'électricité. sej^Ujon.pourrait le croire. L'électricité gi^ du mouvement de rotation du disque... L'opérateur est en place K On placera alors au- a transformé la vie moderneïyQgère le-^nïi- dessus de sa tête, à I racle. Le principe qui nous intéresse ici était Même en choisissant une belle route ma- ; une vingtaine de centimètres environ, un | déjà connu au .XII" siècle, paï. les expé- cadamisée, en palier, en ralentissant l'al- appareil dénommé « l'araignée », disque riences de Watsonv'Une gravure'ductetnps lure et en prenant d'infinies précautions, le en métal ou en bois, muni de pointes sur rep-ésërité ùïtaM^ebur'naht ùné toû^qûiffiet résultat est toujours médiocre. Allez donc. en rotation un globe de verre qu'une dame sa face inférieure. Qpmagazine

Echo avec ce procédé, faire jouer des animaux, Les Etablissements L. Auhert viennent de se ou essayer d'obtenir certains effets tels que LIBRES-PROPOS rendre acquéreurs de « La Fille de l'Air ». L'héroïne de ce film est la même qui inter- la pluie, le vent, la tempête ! Non, rien ne préta « 7.e Cirque de la Mort », de belle mé- vaut une installation bien comprise et le Les Grincheux moire. travail du studio. D'autre part, les Etablissements L. Aubcrt T viennent d'enrichir la liste de leurs films fran- 1A AA S un film, mie femme avoue à son mûri Il en résulte que tout studio bien agencé çais d'une production originale « La Son- qu « une vieille affection s'est réveillée en riante Madame Beudet ». devrait posséder un matériel approprié dans son cœ-ur ». Au lieu de l'aider à lutter contre Une grande firme française, spécialisée jus- On tourne... on va tourner le genre de notre schéma (figure 2) repré- ce sentiment, il la chasse ; elle part, mal- qu'ici dans l'édition, achète ou afferme actuelle- — M. Duvivier commencera incessamment sentant un disque monté sur pivot et tour- heureuse surtout de quitter son enfant. Sans ment de grandes salles d'exploitation, tant à la réalisation de Credo. Les principaux inter- Paris qu'en province. prètes de cette nouvelle production seront Mlle nant de gauche à droite, ou de droite à gau- vivre avec le monsieur « vieille affection », Les deux dernières acquisitions- de ladite elle le voit assez souvent pour lui découvrir Denise Legeay, MM. Henry Krauss et Mel- che, selon les besoins. firme font beaucoup de brait dans le monde chior. une amoralité. Il lui répugne. Le mari la re- du cinéma. Sur ce disque, il est possible d'équiper un * # * — Pax Domine est le titre du scénario que trouve et bientôt mie réconciliation défini- M. Maurice Rostand vient d'écrire spéciale- décor : rue, paysage, etc., celui-ci se trou- tive leur apportera le bonheur mérité. Jusqu'au Elsie. Janie, « star » et « divette », quitte ment pour l'écran. M. René Leprince, qui en vant entraîné par le mouvement de rota- momentanément le music-hall pour revenir au dirigera la réalisation, s'est assuré le con- dénouement, attendit, conventionnel, le spec- einéma. C'est en Italie qu'elle va tourner son cours de Mmes Rlanchel Montel et Brlndeau tion (B). tatcur-sévè'rc-au-cinéma déclarera à sa voisine prochain film. et de M. Camille Bert. que toute cette histoire est stupide, que l'art Devant ce décor est laissé un espace libre, Diamant-Berger va tourner, paraît-il, « Le Un film français en Amérique comme une sorte de trottoir assez large, qui muet est inépuisable. Or, le même spectateur- Vicomte de Bragelonne », pour Phocéa. Le Cœur Magnifique qui connut en Europe sert de champ d'action. La voiture de no- sévcre-au-cinêma est un enthousiaste du théâ- Mais le Vicomte de Bragelonne ne serait pas une si brillante carrière vient d'être vendu en tre quasi-psychologique qui ressemble au film interprété cette fois par Pierrette Madd qui Amérique où il sera distribué la saison pro- tre figure 3 accomplit son trajet dans la voudrait faire du journalisme... chaine. Espérons que le grand talent du re- dont je viens de parler comme une goutte d'eau direction indiquée par la flèche A., en sens gretté Séverin-Mars sera compris et apprécié à une autre goutte d'eau. Seulement, sur la outre-Atlantique comme il convient qu'il le soit, inverse du mouvement de rotation du disque. On parle beaucoup de Raymond Bernard pour et réiouissons-nous du mouvement qui semble scène, il y a la parole, le ronronnement de la mettre en scène les quatre grands films his- s'opérer en Amérique où nos productions sont L'appareil de prise de vues (D) est placé femme qui pleure et l'organe tonitruant de toriques que devaient tourner tout d'abord Ro- de mieux en mieux accueillies. devant la voiture (A) qui, tout en étant bert Boudrioz et Ch. Burguet. La première l'homme trompé ou menacé de l'être. Que le bande serait Louis XI, et Louis XI ce serait Notre production en Tchéco-Slovaquie en mouvement, reste sur place, dans les spectateur-sévère-au-cinéma soit conséquent Vermoyal. On va présenter prochainement au public limites indiquées sur notre schéma par le avec lui-même, il devrait avouer que le si- Pourquoi pas ? tchécoslovaque : Der Kuricr von Lyon (L'Af- lence le gêne, voilà tout. faire du Courrier de Luon), Der Wahnsinniqe pointillé C C. Ce qui est facile à com- Le beau comédien Tallier, ardent propa- Lokomotivfiihrer (La Roue), Vidocq, Odette prendre : en effet, la voiture est animée LUCIEN WAHL. gandiste du film français-, partirait prochaine- (Rouletabille chez les Bohémiens), Der Stier- ment en Amérique où il aurait été engagé dans bandiger (Notre Dame d'Amour), Im Lande der d'une vitesse égale à celle du disque, mais d'excellentes conditions. Solfaiaren (Vent debout). comme elle va dans un sens déterminé et Çinémaja*ine en Espagne * * * Une suite à « Nanouk » que le disque tourne dans l'autre sens, Robert Saidreau qui devait tourner avec Flahertv. le réalisateur de Nanouk. va partir Maurice Chevalier a dû renoncer à ses pro- en expédition dans l'Océan antarctique, où, elle ne dépasse pas le cadre et roule sur — On a présenté ici un essai assez médiocre jets. sous l'égide de la Paramount, il va réaliser une place. de film en couleur. Son premier film sera « Ma Tante d'Hon- nouvelle et curieuse bande qui sera, paraît-il, — La Maison Gaumont présentera le grand fleur », et le principal interprète sera Armand pius intéressante que la première. Le décor du fond, déniant et tournant, film La Dame de Monsoreau. Cette œuvre est destinée sans aucun doute à obtenir un succès Bernard. é t Le Marchand de Venise peut se renouveler ; il est loisible d'y pein- énorme. Paul Ferner vient d'entreprendre, en Alle- die un fond de village, ou de montagnes, — Séverin-Mars remporte un succès formi- Violet va partir à Toulon commencer ses magne, la réalisation du Marchand de Venise. premières scènes de « La Bataille », de Claude de bois ou de feuillage, comme dans notre dable dans l'Agonie des Ait/les. MM. Vilaseca et Ses principaux interprètes sont Henry Porten, Ledesma, qui l'ont présenté sont priés d'accep- Farrère. , , . Hany Liedke et Wemer Krauss. figure 4. ter nos sincères félicitations. C'est Asselin qui sera charge de la prise de — Le succès du Film français s'accentue cha- vues. Heureux choix ! Trois époques... Tout n'a pas été dit sur les trucs du que jour davantage Le public espagnol le re- C'est le titre du nouveau film de Buster Kea- cherche. C'est le triomphe du bon goût ton. Ce comique prinee-sans-rire interprétera Cinéma, et comme je ne su:s pas capable Les G. P. C. présenteront prochainement un TEODORO DE ÀNDREU. avec Margaret Leahy cette bouffonnerie qui se de garder un secret (chacun ses défauts) , grand film sur la danse avec d'importants pas- déroulera aux temps préhistoriques, pendant la j'ai l'intention de vider mon sac, dussé-je sages au ralenti. période romaine et au xx" siècle. Ce voyage à Déjà l'Amérique et l'Angleterre ont fait d'in- travers les siècles promet de longs éclats de braver les foudres du ciel... ou plutôt de @inémag-azine à pyon téressantes propositions. rire 1 l'enfer. LUCIEN DOUBLON. Du Studio à la Scène Quand l'appareil de prise de vues Après une saison particulièrement bril- Après avoir terminé La Revenante. Georges lante, les grands établissements de Lvon ont Pathé-Baby paraîtra, il sera entre les Biscot est actuellement clans le Midi, en tournée adopté à nouveau le « régime sec » et réduit théâtrale. mains de nombreux amateurs, lecteurs as- le nombre de leurs matinées. A noter, durant 1 hiver, le succès considérable de « Maman ». le ÉCHOS Un nouveau film de Jean Epstein sidus de « Cinémagazinë ». Qui nous dit beau film avec Mary Carr qui fut projeté pen- M. Jean Epstein commence la réalisation de que ceux-ci ne s'inspireront pas des « trucs dant trois semaines sur l'écran de Tivoli-Ciné- Petit Ange et son Pantin C

compositions de traitre pour aborder celles de assister de sang-froid aux malheurs de votre LES FILMS DE LA SEMAINE jeune premier où il se montre excellent ; la héros, de votre « artiste préféré » : Thomas Meighan ! Thomas Meighan, le « Mathot » PETIT HÔTIX A LOUER (Gaumont). LA HANTIS^DU DÉSERT BLANC (Paramonnty. jeune fille, c'est Madge Bellamy : et elle est tout à fait charmante. Américain, qui ne peut pas ne pas plairei, tant LES AV ENTURÉS DU CAPTAIN BÀRCEAY (Paramount). Mais, incontestablement, le plus grand ar- sa belle assurance, son sourire éternel, son ai- tiste, l'interprète qui fera sur vous la plus formida- Curieuse et amusante situation s'il eh fut,' L semble que M: Pierre Colombier se soit ble impression, c'est la na- et qui. est parfaitement traitée ! I définitivement spécialisé dans la réalisation ture ; c'est le désert blanc \ Vous irez certainement assister et vous d'un genre de production, trop rare en France, que nous ne soupçonnions amuser aux aventures de ce couple bizarre et quoique très apprécié, et dont 1: Amérique pen- pas et qu'une très belle vous trouverez comme moi que l'auteur-réali- dant longtemps : semble posséder le monopole. photographie nous a révélé. sateur de Petit Hôtel à louer a été particu- Je veux parler des amusantes et fines comédies # * * où pétillent à la fois la verve, l'esprit et la lièrement bien inspiré en confiant les deu;C. gaieté. principaux rôles de sa charmante comédie à Elles sont bien compli- Monsieur hebidois, propriétaire, et Le Taxi l'exquise France Dhélia et à l'amusant Gaston quées et bien invraisembla- x 7, pour ne parler que des deux-derniers Modot. bles hes Aventures du films de M. Colombier, obtinrent le plus franc Je n'avais, jusqu'alors, jamais vu Alodot Capta n Barclay ! succès ; nul doute que Petit Hôtel à louer, qui dans un rôle de ce genre. Il me faut lui adres- Je vous conseillerai sim- traite à la fois de la crise des domestiques et ser beaucoup de compliments pouf la bonne plement de ne pas trop humeur, l'esprit et l'en- vous émouvoir lorsque vous train àyee lesquels lui le verrez se battre avec de et sa partenaire ont dangereux bandits, lorsque mené l'action de cette vous assisterez par deux œuvre qui serait par- fois à un naufrage, lorsqu'il faite si — pourquoi tombera entre les mains faut-il toujours qu'il y d'une tribu sauvage, lors- ait un si ! — la photo- qu'il aura, avec son pa- graphie en avait été tron, une discussion dos mieux soignée. plus violentes, car... il épousera, vers le i.Soo" mètre de la bande, la fille JACK HOLT dans « La Hantise du Désert blune. de son patron et deviendra ha Hantise du désert l'indispensable collaborateur de son irrascible sance à dénouer les péripéties les plus péril- blanc,, film d'une puis- directeur 1 leuses lui donnent de sympathie attractive. sànte intensité dramati- J'ai cru bon de vous avertir de cet heureux que, se déroule dans lés- dénouement car vous n'auriez pu, j'en suis sûr, ANDRE TINCHANT. régions les plus sauva- ges du Canada au mi- lieu de sites pittoresques dans un décor de neige, parmi les solitudes vier-, LES PRÉSENTATIONS ges où les meutes de loup attendent au pas- sage le traineau des clone qui termine le drame, magistralement trappeurs. exécuté, peut compter" parmi les meilleures Dans les vallées sau-: scènes que nous connaissions. Deux seuls re- vages du grand Nord- proches : un peu trop de bouffonnerie dans les FRÂNCIÎ DIIKI.IA et- GASTON MODOT ilanx « Petit Hôtel louer Ouest, la volonté du scènes de Si Prime et de Seth Perkins, et, pen- plus fort fait loi... jus- dant le cyclone, un baiser qui n'était pas néces- du logement, ne gagne, lui aussi, la faveur du qu'au jour où un plus fort que le tyran ss OUS LA RAFALE. — Un très beau film, saire, à un moment où tout était emporté par public. révèle- à son tour. S réalisé, il y a fort peu de temps, outre- la bourrasque. De l'histoire de deux domestiques que le jeu C'est sur ,cette triste,, mais hélas ! combien Atlantique, sous le titre The Old Homestead-, Dans le rôle de Jos, Théodore Roberts a enrichit subitement, l'auteur a tiré des effets réelle constatation que la raison du plus fort. Il nous fait assister à une action intensément campé une admirable 'silhouette de vieux d'un comique inattendu, des situations piquan- est toujours la meilleure, que Jack Cunmin-_ dramatique et, souvent, nous fait penser à fermier, Fritzi Ridgeway, sans atteindre le tes, des revirements cocasses, d'autant que la gham basa son scénario, ii eut soin, afin que Way down Ea-st. pathétique de Lilian Gish, est une artiste qui fortune apporte vite une dissonnanec dans la cette pénible aventure ne nous attriste pas. James Cruze, le réalisateur de Sous la Ra- promet. Certaines de ses expressions sont des plus réussies, des plus vivantes. Harisson Ford bonne harmonie du ménage. Un fâcheux coup trop, de donner à son antipathique « vilain >.- fale, sait conduire son public du rire aux larT de bourse et voilà les jeunes époux ruinés ! une fille charmante qui arrangera toutes les mes, il apporte de même à son action une (Ruben), George Fawcelt (un émouvant Hol- Il ne leur reste plus que le petit hôtel qu'ils choses et... épousera même la victime de son sorte de rythme qui double l'intérêt. Nous brook), T. Roy Barnes (le chemineau), James achetèrent alors qu'ils étaient riches et qu'ils père. . .-. ■ •,. ■. ■ ■■ ■■ ' ; avions déjà pu juger de cette excellente mé- Masori (Lem), Kathlecn O'Connor (Rose), sont obligés de louer, à la condition d'y être Le « vilain » s'est Noâh Beery que vous" trode dans les productions de D. W. Griffith. Ethel Wales (tante Mathilde), Edwin J. Bra- engagés comme domestiques. avez pu apprécier déjà dans ha hante nujg Je citerai tout particulièrement, du père Jos dy (Ike), Frank Hayes (Si Prime), Wall Co- Les voilà donc propriétaires et larbins chez Rouge et hc Signe de Zorro ; la victime c'est rendant visite à son vieil ami de New York, vington (Seth Perkins) et Charles Williams leur propre locataire. Jack Holt qui a définitivement abandonné ses- les tableaux remplis d'humour. Le cy- (Gobe Water) complètent une distribution qui WMMWWWMWW^W^^^^^^WWWtfWI 292 293 (Tnémagazîne

se distingue par son homogénité et par ia en douze épisodes, Le Comte de Monte-Cristo, vérité des caractères qui y sont représentés. du regretté Pouctal, est réédité en deux par- LE COURRIER DES "AMIS" Le réalisateur James Cruze mérite tous nos ties. Le découpage exécuté de façon adroite Exclusivement réservé à nos abonnés et aux Membres de l'Association des « Amis du Cinéma » éloges. Il vient tout dernièrement d'ailleurs de rend le film moins long et plus intéressant. Chaque correspondant ne peut poser plus de 3 questions par semaine. De l'interprétation, de la mise en scène tout a déjà été dit. On prendra plaisir à revoir ce film qui consacra la réputation de Léon Ami 1518. — Merci mille fois pour voire Farigouletto. — Très intéressante votre his- charmante carte et l'aimable souvenir qui y toire qui m'a d'autant plus amusé que j'ai une Mathot. était joint. Je comprends votre joie d'être en prédilection très marquée pour ce genre de permission et de retrouver voire cinéma fa- recherche. 1° On doit, en effet, tourner prochai- vori ! nement un scénario de Sacha Guitry. 2° Yvonne Fély Grey. — 1° Nous ne pouvons nous char- Printemps et Sacha Guitry ont déjà ' tourné un Œinématog-paplies fÇawy ger de faire relier votre collection. Nous pou- film qui eut en son temps un très joli succès. vons seulement vous procurer les emboîtages Vatentina. — Vous me conduisez du cinéma avec tiires et tables des matières (prix : 3,50 à la tauromachie 1! 1° Militona est un film es- A BREBIS EGAREE. — Comédie ba- par trimestre). N'importe quel petit relieur se pagnol. 2° L'artiste a été « doublé ». Son nom : Deveza. 3° Je partage votre opinion. 4" Vous L nale et puérile. L'éternelle histoire de la chargera de ce travail. 2° Je fais le nécessaire pour votre changement d'adresse. pourrez voir en octobre Arines Sanglantes, avec jeune voleuse redevenant honnête au milieu Geneviève. — II faut naturellement dans l'em- Rudolph Valentino dans le rôle du torero. des péripéties les plus invraisemblables. Et, Petite Madame. •—■ 1" Le Sixième Commande- ploi du cinéma à l'école beaucoup de tact et ment tourné en Autriche. 2° De votre avis pour pendant cinq actes, nous assistons à la régé- ce système demande uiie certaine expérience. ce film 3° Le prêtre : Michael Varkoiiyf, 4° nération de la jeune Jenny Olden. Mais il ne peut y avoir, je crois, de sujets trop ardus. J'en fait par moi-même l'expé- Lilian Gish tournant en Italie puis devant se Bébé Daniels qui interprète le principal rôle rendre en Angleterre, il nous est impossible rience en assistant à- une conférence sur les in- de vous donner son adresse actuellement. Elle fera bien de prendre des leçons de maquil- finiment petits, et je suis, j'étais plutôt, bien doit rentrer dans quelques mois en Amérique. lage. Les autres artistes campent adroitement peu ferré en cette matière ! Mes bonnes amitiés à Petite Madame. El Artagnan de Espana. — 1° Aimé Simon- Lianette. — 1° Je ne peux vous donner ici leurs personnages. . Girard m'avait promis de vous répondre. Il a HARISSON Fonn et Fmrzi RinfiF.WAï dans la liste des films que je vous conseille de voir ! « Sous lu Rafale » tenu sa parole, j'en suis très heureux. 2" Nous J'ai donné assez souvent mou goût ici même publierons certainement toutes les biographies pour que vous vous y reportiez. 2° Armand Univepsaî-ffilm que vous me demandez, mais, je vous en prie, Tallier doit partir prochainement en Amérique. terminer un film The Covcred Wagon, dont soyez patiente 1 Réjouissons-nous car il est préférable de le Claudine. — Bravo! pour votre enthousiasme. voir tourner outre Atlantique plutôt qu'inem- on dit un bien énorme en Amérique. Souhai- Cela fait très plaisir de rencontrer des « con- tons que la Paramount ne nous le fasse pas T TN FIANCE RECALCITRANT. — Scé- nloyé ici. 1 naisseurs ». Vous savez mon sentiment sur Momo Lqndernccry. — Ce que je pense de attendre trop longtemps. »- nario assez enfantin, mais interprété par celle admirable production. Je n'insisterai donc Paris Mystérieux ? Es'.-ce de l'ironie ? C'est Marie Prévost. La charmante étoile des bai- pas. une de ces choses desquelles il vaut mieux ne E DEBROUILLARD. — C'est franche- gneuses de Mack Sennett nous fait oublier Jaqii'Llne. — 1° J'ai une très vive admira- pas parler ! tion pour toute la colonie Busse qui travaille Nanon. — 1° Nous avons à peu près les mê- L ment amusant, malgré quelques invrai- tous les défauts du film que son brio et son pour les filins Albatros ; Mosjoukine, LissenkO, mes préférences. Je m'étonne néanmoins que semblances, et l'on prendra un vif plaisir à entrain rendent amusant. Une bonne troupe Kôvanko, Colline sont de parfaits interprètes vous ne citiez pas Douglas. 2° Le Petit Chose, voir se dérouler sur l'écran les aventures de MM. Volkoff et Tourjansliy de véritables ar- en octobre vraisemblablement. 3° Il est peu homogène évolue avec bonheur à ses côtés. tistes. 2° Suzanne Delvé a beaucoup tourné. probable que l'on réédite, tout au moins pro- Jim Tibble, fervent apôtre du système D, qui Mise en scène et photographie irréprochables. Quelques-unes de ses créations : La Course au chainement, Le Roi de Camargue. les poches vides, parvient, en exerçant à la fois Flambeau, L'Holocauste, Le Gouffre. L'Homme Serge d'Armorn. — J'approuve votre devise, le métier de danseur et de garçon de bureau, et la Poupée, Les Trois Lys. Rose de Nice. 3° mais quant aux compliments... Infandum re- Celte histoire de Joë Haminann doublé -par de ' gina, jubés renovare dolnrem 11 1° N'oublions à faire prospérer les affaires de son oncle eosAi OG R APH Rochefort dans sa lutte avec le taureau est par- Jamais I avec Rita Jolivet, fut le premier film Enoch Jones et à épouser la jolie Junie Budd. faitement ridicule. Joë Hammann n'a pas be- tourné par Léonce Perret en Amérique. 2° Pour soin de se faire doubler.. , suiiout par M. de Armand Bernard, attendons .. 3° A vous de choi- Jim Tibble. c'est Wallace Reid, un Wallace T A PEAU DE CHAGRIN. — O Balzac. Roche ! 4° J'ai parmi mes correspondants de sir... si vous lisiez l'Anglais je vous conseille- Rcid sans auto, mais si sympathique, si fan- que de crimes on commet en ton nom I ! ! nombreux membres de la colonie Russe en rais le Motion Picture Maga-ine que l'on trouve taisiste !... Bébé Danieis lui donne la réplique France et en Suisse. chez Brentanos, 37, av. de l'Opéra. 4° De votre Après Le Colonel Chabert, film qui ne donna Lakmé. — Votre charmant envoi m'est par- avis pour Les Mystères de Paris. dans le rôle de Junte. Raymond Hatton et Tul- qu'une petite idée du roman, après Eugénie venu en parfait état. Pour lui et vos aimables Dolorès. •—■ Toutes mes excuses. 1° Après. ly Marshall campent d'amusantes silhouettes Grandet, parfaitement réalisé certes, mais très. pensées, merci de tout cœur. 1° Je préfère cher l'Avalanche a été en effet tourné pendant la de « businessmen ». ami. Ne le suis-je donc pas ? 2" La vitesse nor- guerre en Amérique avec Marguerite Clark. 2° « à l'américaine », La Peau de Chagrin nous male pour la projection d'un film est de 1 200 Je vous aprouve. Nomia Talmadge est une très déçoit. D'abord ce drame fort bien photogra- mètres à l'heure soit vingt mètres à la minute. belle artiste. 3° Vous pouvez changer de pseu- phié, je m'empresse de le dire, n'a qu'un loin- 3° J'ai moi aussi une grande sympathie pour donyme. PATHÉ-CONSORTIUM mon ami « L'Habitué du Vendredi » et suis Formez le monôme. — 1" Le nuit en plein air. tain rapport avec l'œuvre de Balzac auquel on toujours, ou à peu près de son avis. Harold 2° Toutes les vues ont été 'ournées spéciale- a enlevé toute sa saveur, toute sa couleur lo- Lloyd est un artiste excellent, son dernier film ment pour le film. 3" « Villain » est le mot cale. Les interprètes s'en tirent tant bien que présenté à New-York obtient en ce moment un anglais, vilain le mot français, mais nous ANS LES SOULTERS D'UN AUTRE. succès sans précédent. Mon meilleur souvenir. pourrons plus aisément traduire par traître. D — Scénario souvent exploité, ce qui n'em- mal avec, à leur tête, Jack Warren Kerri- " I '• Il Yise bas bleus. — Satisfaction vous sera pêche pas le film d'être intéressant et bien pu- gan, un jeune premier idéal pour les films iiiiini iiiimiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiii accordée prochainement. d'action.., Mais les films tirés de Balzac doi- Miss Hérisson. — Mes félicitations pour vo- blic. Un pasteur malade et sans énergie est tre choix. Vos goûts sont les miens. Tout à fait remplacé, au moment le plus critique de sa vent être, à mon avis, plutôt psycholo'giçlties. de votre avis pour L'Affaire de la Rue de Lonr- carrière, par son frère jumeau. Or ce dernier Combien je félicite Léon Poirier d'avoir ap- LES ARTISTES c.ine. N'espérez pas voir Le Vicomte de Rrage- pelé un de ses films Narayana. Tout en n'é- lonne. fut, jadis, injustement condamné et un per- Mono Landcrncau. — Le Démon de la Haine! sonnage déloyal profitera de cet antécédent tant pas un chef-d'œuvre, ce drame ét-ange, de " Vip£t Ans après" Rolande (Marcva Capri), Thérèse (Lucv Fox), pour s'opposer aux entreprises généreuses du inspiré du même roman de Balzac ne choqua Joe Hoggart (Garrlck), Milo d'Espail (H. G. Sell), Didier Bouchard (Robert Elliott), Shopps ministre. Fort heureusement, le bon droit et la pas et obtint du succès. Je ne sais si l'œuvre DEUX eut triomphé en ayant comme titre La Peau (Bréon). justice triompheront des misérables. 10 Filleule d'Iris. — 1° De voire avis pour Viola Bonne mise en scène, bonne interprétation. de Chagrin ! Le drame dont nous parlons, Pochettes de Photos Dana et vous n'avez pourtant pas vu L'Age qui lui est bien inférieur, a le tort de mainte- du Mariage 1 C'est encore plus fort... 2° Vous Chaque : Franco 4 francs avez deviné. 3° Que cette alTaire soit publicité E COMTE DE MONTE-CRISTO (réé- nir le titre original. Sans lut. il eut été fort en timbres, chèque postal ou mandat ou non, elle est fort regrettable, à moins que L dition). — Après avoir vu le jour en six acceptable. cela finisse comme dans votre deuxième ques- époques, après avoir repa-u, un peu plus tard,. - : ALBERT BONNEAU. : tion... Bon souvenir à ma filleule !... 295 rVWkAAA/w*A*%**^A*/w**^ Qnemagazine. 294 Contrariée. — 1" Le n° 16 est envoyé. 2° Herpé. — 1° Allez voir Les Opprimés, allez De Gravone : 5, rue Lallier. Suz. Bionchetti : voir aussi Maman, ce sont deux productions Suzy. — 1° Je vous range avec plaisir dans tion d artiste et me range tout à fait à votre 6 rue d'Aumale. Pierre Blanchar, 1, rue Ga- de tout premier ordre. Quant au troisième film les rangs de mes correspondants. Mes félicita- avis. 3° J'ai fait beaucoup de vœux pour votre brielle. Armand Tallier, 8, rue des Cloys pro- il passe, vous le savez, en plusieurs époques. tions sur vos goûts concernant films et ar- soirée et espère qu'ils ont été exaucés. Mon bon longée. Donatien : 75, av. Niel... Ouf 11... 3° 2° Je n'ai pas beaucoup aimé L'Affaire de la tistes. On voit que vous comprenez le cinéma. souvenir. Parjure date d'environ trois ans. rue de Lourcine. Vous, si ? des goûts et des 2' Vous vous consolerez du Cheik en allant voir Chouchou. — 1» Vous n'êtes pas injuste un Brise des Nuits. — Encore quelques jours couleurs... 1 Arènes Sanglantes en octobre. 3° Les emplois peu difficile, peut-être, à certains points de vue, de patience et vous pourrez vous procurer à Aimer Simon-Girard. — 1° Où avez-vous vu féminins sont plutôt rares dans les studios ; à c est tout. 2° J'ai aussi beaucoup aimé Le Cinémagazine la photographie de Mosjoukine. que je voulais vous imposer mon admiration part les artistes naturellement. Marchand de Plaisirs. Tout m'a enchanté dans Aphrodite. — 1° L'accompagnement musical pour Mosjoukine. J'essaie de vous faire sentir Le Cheik. — 1" Je vous approuve. Le film cette production : la technique, l'interpréta- a une grande importance lors de la projection ce qu'il y a de parfait, de complet dans l'in- dont vous parlez est bon, mais ne sera pas un tion. Jaque Catelain a trouvé là le meilleur d'un film. J'ai pu en faire l'expérience avec terprétation de cet artistei, c'est tout. Vous ne triomphe ù l'étranger surtout. 2° Le Cheik rôle de sa carrière. Son Gosta est d'une com- certaines productions qui m'avaient littérale- comprenez pas ? tant pis. Mais il ne suffit pas est un film du désert « à l'américaine ». Il a position, d'une compréhension parfaite. Peut- ment emballé lors d'une présentation où elles de dire « je n'aime pas tel ou tel artiste », il su contenter les Américains, mais nous som- être son Donald est-il un peu artiîiciel, mais étalent accompagnées d'une musique parfaite, faut dire pourquoi, et cela vous l'avez oublié. mes plus difficiles... et nous avons raison. 3° ce rôle dans l'ensemble du film a si peu d'im- et dont j'ai beaucoup mieux senti les défauts, 2° Vous retrouverez Carjol plus amusant que Quelques truquages dans Nanouk mais le film portance. II faut d'ailleurs se rendre compte et surtout les longueurs lorsque je les ai re- jamais dans La Dame de Monsoreau, vous pou- a été entièrement pris sur le vif." de la difficulté qu'il y avait pour lui d'in- vues sans musique. 2° Je n'ai jamais dit que vez vous réjouir d'avance. Dry. — 1» Je partage vos goûts qui sont ceux terpréter ces deux rôles, de diriger la mise en toutes les lettres de mes correspondantes m'in- Une Algérienne. — Merci pour l'aimable pro- d'une bonne cinéphile. 2° Mosjoukine est un scène et aussi de terminer Kœnigsmarck qu'il téressaient également I Je les reçois néanmoins pagande que vous faites pour Cinémagazine des artistes les plus puissants que possède le tournait en même temps. toutes avec plaisir et y réponds de mon mieux. et... le cinéma. 1° Vous aimez tant que cela Le cinéma. Son Brasier ardent qu'il a composé, Claudine. — 1» Madeleine Renaud est beau- Rose d'Ispahan. — 1° Rarement sériai fut Cheik, et vous avez vu l'Atlantide ? Quelle dif- mis en scène et interprété, et qui paraîtra pro- coup mieux que charmante dans Vent debout. exécuté avec autant de, soin et interprété aussi férence pourtant dans les vues du désert ! 2° chainement est, paraît-il, un chef-d'œuvre... 3° Elle fut pour moi une révélation et la crois parfaitement que La Maison du Mystère. J'a- Hayakawa est un de mes artistes préférés, son La publicité aide, en effet, beaucoup à faire destinée au meilleur avenir si... naturellement vais fait dans mon dernier courrier une petite, interprétation du Serment est une des plus connaître une artiste... et souvent aussi ù lui on sait l'utiliser. Son jeu m'a plus d'une fois toute petite restriction non sur le jeu d'Hé- belles choses que j'aie vues. accorder du talent. rappelé celui de Lilian Gish, son physique lène Darly, mais sur l'âge qu'elle parait dans Farigouletto. — 1° Merci votre envol m'a Mars. — 1° Les Hommes Nouveaux, très bon aussi d'ailleurs. 2» Vous croyez m'avoîr trouvé le film. J'ai eu l'occasion depuis de voir cette fait le plus grand plaisir. 2° Ce n'est pas en film très « couleur locale ». Bonne Interpréta- dans le groupe ? Il me faut avouer ma su- charmante artiste qui m'a donné les raisons rôdant nutour de Namur que vous risquez de tion. 2° Certes L'Arlêslenne ne nous a pas ap- percherie. Je n'y snis pas ! ! très justes pour lesquelles elle ne put se vieil- rencontrer l'étoile de première grandeur. Seuls porté toute la satisfaction que nous faisait Rose du Rail. — 1» Tout à fait de votre lir davantage. Elle ne doit d'ailleurs avoir les engagements de petits rôles se signent dans espérer son beau sujet et son cadre ensoleillé. avis ! mais que faire ! 2» Envovez-nous les dans ce film que 35 ans. Je n'ai plus mainte- ce café. Mon bon souvenir. J'approuve vos idées concernant l'interpréta- lettres destinées aux artistes dont nous ne don- nant aucune critique à faire sur cette produc- IRIS. tion. 3° Ce film ne sort pas de l'ordinaire mal- nons pas l'adresse, nous ferons suivre. 3" Je tion où Mosjoukine, Vanel, Colline. Mmes Mus- gré quelques beaux tableaux. 4° Quant à La ne trouve pas votre enthousiasme exagéré sey et Darly font preuve de grand talent et de Garçonne... attendons. puisque j'ai, ici même, souvent donné cours parfaite compréhension. 2" J'ai déjà dit tout Petite Linotte. — Je retrouve avec grand au mien. Je ne sais si ce film est le plus beau le plaisir que j'avais eu à la vision d'CMiuier plaisir ma « disparue ». Son grand ami peut que j'ai vu, c'est certainement celui qui m'a le Twist et du Marchand de Plaisirs. Chacun Qui veut correspondre avec. lui affirmer que Joubé jouait dans La Fille plus emballé à beaucoup de points de vue. de ces films dans son genre m'a plu infini- Sauvage, que Wallace Reid est mort par suite Aramis de Guingand. — 1» Pierre de Guin- ment. 3° Tous, mes vœux de prompt rétablis- (I boule en g) Edmond Debœll, 25, rue de d'un abus de stupéfiants, que Femand Her- gand qui est un artiste des plus aimables ac- sement. Courrières à Hénin-Liétard, voudrait corres- mann reçoit son courrier aux studios Gamuont, cédera certainement à votre désir. Nous som- R. Raynul. — Le mieux serait que nous vous 53, rue de la Villetle, Paris ., et que je lirai mes heureux de savoir qu'il vous a enthou- inscrivions à l'A. A. C. et que nous gardions, pondre avec Kiki. ses prochaines lettres avec intérêt... siasmé dans Le Mauvais Garçon où il a inter- si vous le désirez, votre carte par devers nous. (niiiimiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiimiiiiii Joliris. — 1° Vidocq est un excellent ciné- prété un rôle plein de distinction et de vérité. Un lecteur. — Votre idée de concours est roman remarquablement interprété par René 2° Ces deux artistes ne tournent pas pour le très amusante, amusante même à ce point que Navarre qui, avant la guerre, paraissait toutes moment. Nous attendons une carrière plus nous y avions déjà pensé. Sans doute réalise- ÉCOLE Professionnelle d'Opérateurs les semaines à l'écran ! ! Nous espérons le longue du second avant de publier sa biogra- rons-nous ce projet prochainement. 66, Bus de Bondy - Nord 67-52 revoir assez souvent maintenant. 2° Simon- phie. 3° Prenez patience... si vous avez raté Iris des Montagnes. — 1° Quoi que vous en PBOJECTION ET PBISE DE VUES Girard a beaucoup de projets. 3° Toutes mes quelques bons films, la saison prochaine vous pensiez, j'aime beaucoup Henri Debain, non félicitations à votre « gosse » qui prend le ci- apportera quelques compensations. dans Triplepatte que je n'ai pas énormément <~XK~X~X~X~X"X~XK~X~>X~X><~X"X néma au sérieux I... Genica Mcsslric*. 3, square Lulu Printemps. — Je vous inscris d'office goûté, mais dans Le Costaud des Epinettes par Judlin, Paris. René Navarre : Studios Pathé, à la liste déjà longue des grandes admira- exemple, où il est très bien. 2° Cette scène a SiuiiiiiiMiiiiiiiiininiiiiiiiiMiiiiiiniiiiiiiMiiiiiiMuinHiiiiiiiiiiiiuiiniiniiiniuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiMuni'g 39, rue du Bois. Vincennes. trices de Rudolph Valentino mais, tout en a été tournée au studio. 3° Pierre de Guingand / Boule en g. — Gaston Rleffler ne tourne pas trouvant ce dernier excellent artiste, je per- ne tourne pas en ce moment. 4° Vingt Ans pour le moment. Il chante dans plusieurs éta- siste à vous affirmer que Le Cheik n'était pas après sont les débuts de Yonnel à l'écran. son triomphe. De votre avis pour La Mare au Myosotis. — Vous vous trompez étrangement 1 " LU BIViSTA CINEMATOBBAFIGA 1 blissements. 2° L'artiste dont vous me parlez est très belle dans ce film. C'est tout et insuf- Diable et Jocelyn. Ecrivez a la Paramount, La prison de Crainquebille est exactement ce REVUE BI-MENSUELLE ILLUSTRÉE G3, av. des Champs-Elysées, qui pourra peut- qu'est une cellule dans une maison de déten- fisant. 3° Exercez tous les métiers possibles et LA PLUS IMPORTANTE imaginables mais, de grâce, ne vous orientez être vous procurer les photos demandées. tion moderne ! Mon bon souvenir. pas vers le ciné I Vous ne mangerez pas tous Iris des montagnes. — Je partage votre ad- LA MIEUX INFORMÉE les jours !... miration pour Henri Baudin qui est un bon ar- DES PUBLICATIONS ITALIENNES Câline. — 1° Naturellement je vous conseille tiste et que vous verrez prochainement dans COURS GRATUITS ROCHE O I II Sarali le Terrible où il a fait une très belle d'aller voir Olivier Twist 1 Jackie Coogan n'est 35« année. Subvention min. Inst. Pub. Cinéma, Abonnements Etranger : pas un enfant prodige, mais un artiste éton- création... Simone Vaudry a en effet l'âge que vous nous écrivez. Tragédie, Comédie, Chant, 10, rue Jacquemont nant. Il y a loin du phénomène à lui 1 2° Ce (XVIIe). Noms de quelques élèves de M. Roche 1 an : 60 francs - 6 mois : 35 francs n'est pas Bobin des Bois qui vous fera aimer Pefife Poupée. — 1» Je vous conseille très vivement d'aller voir La Maison du Mqstère. qui sont arrivés au Théâtre ou au Cinéma : Douglas si vous ne l'avez pas encore « décou- MM. Denis d'Inès, Pierre Magnier, Etlévant, vert ». Il est très bien dans ce film, mais com- 2" Certes je préférais Betty Balfour dans Squibs Directeur-Editeur : A. de MARCO et La Petite Marchande de fleurs qui sont Volnys, Vermoyal, de Gravone, Ralph. Royce, bien je l'ai préféré dans'Le Si(/ne de Zorro ! Il 4M3, ses meilleures créations. 3° Kid Roberts : Re- etc., etc. Mlles Mistinguett, Geneviève Félix, Administration: Via Ospedale TURIN (Italie) avait dans cette production un rôle à sa me- Pierrette Madd, Louise Dauville, Eveline Janney, C ginald Denny qui se spécialise actuellement ^iMiiHMiWKuuiHmHuuHmiiniunuuuuiiuntiuuwuiiHiinHuunHUUHHiiHuiiinimiiiiHiiiiiiiiiii sure, alors qu'il a été un peu sacrifié à la mise Pascaline, Germaine Rouer, etc., etc. en scène dans Bobin Hood. 3° Je vais me pro- dans les rôles sportifs en Amérique. Moi aussi curer le renseignement que vous nie demandez j'ai beaucoup aimé ce film très original. pour le fixage de votre papier. Mais si vous Phccbé. — Je suis très heureux que notre re- iiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiMiii imimiiiiiiwiiiii .g êtes bonne photographe, je ne peux que vous vue vous apporte un peu de réconfort dans Photos de Baigneuses recommander la lecture de Photo-Pratique où votre exil ! Je ne goûte moi non plus guère la HONORABLES lunateurs et professionnels de photographies production allemande. A part quelques bons Riches et de toutes trouvent les meilleurs coliseils et d'excellentes films, l'ensemble de la production est bien loin MARIAGES conditions, facilités \L Mack Sennett Girls recettes. de notre mentalité. J'ai vu tout récemment Va- en France, sans ré- Lakmé. — 1» Les toilettes et fourrures que ntna, et cela ne m'a pas raccomodé, je vous tribution par œuvre Prix franco : 5 francs portent les artistes leur appartiennent générale- l'assure, avec la conception allemande qui se philanthropique avec discrétion et sécurité. ment. Néanmoins, lorsque certains interprètes plaît à s'appesantir sur tout es qu'il peut y Ecrire REPERTOIRE PRIVE, 80, Av. Bel-Air, arrivent à un certain degré de popularité, elles avoir de malsain, de morbide. BOIS-COLOMBES (Seine). CINÉMAGAZINE, ?, Rue Rosslni ■ PARIS obtiennent dans les grandes maisons des con- Odette Quernel. — Votre abonnement vous {Réponse sous PU fermé sans Signe extérieur). ditions spéciales qu'elles compensent en publi- donne droit nu Courrier d'Iris où l'on vous cité. 2" J'ai très bien compris votre classiflca- répondra avec plaisir. X~X~XKK~XKK«X~X~XK~X~X~XKK^^ * Les Billets de " Cinémagazine " Xi t Y i y X X y y X y y X X f y X y DEUX PLACES y y y t f t y ? y à Tarif réduit X y y X y y I f f Valables du 18 au 24 Mai 1923 4 ? t y T X ? En aucun cas U ne pourra être perçu X X T CE BILLET NE PEUT ÊTRE VENPU x A y avec ce billet une somme supérieure X ppograrorne? du 18 au 24 /Vlai y à 1 fr.75 par place pour tous droits. X ! X X X X NJ~K~K^H^~X~X~X^~XK^^ X LUTETIA LE CAPITOLE * ♦ I 31, avenue de Wagram. Place de la Chapelle. X X Patlié-Revue. — // n'y a plus d'enfant. — Pathé-Journal. — Pathé-Revue. — Là y Détacher ce coupon et le présenter dans l'un des établissements ci-dessous où il sera X Thomas MEIGHAN et Agnès AYRES dans Dame de Monsoreau (4B chapitre). ■— La ? reçu aux jours spécialement indiqués pour chacun d'eux. X Les Aventures du Captain Barclay. — Hantise du Désert blanc. — Queenie John BARRYMOHE dans Sherlock Holmes médecin. ;J X i contre Moriarly. x I PARIS LECOURBE-CINEMA, 155, rue Lecourbe. I BELLEVILLE-PALACE, 32, rue de Belleville. y LOUXOR Etablissements Aubert FEERIQUE-CINEMA, 140, rue de Belleville. ROYAL ?y X 10, boulevard Magenta. y OLYMPIA, place de la Mairie, CLICHY. | 37, avenue de Wagram. Le Puy en Velay. — Cœur léger. — Quee- y AUBERT-PALACE, 28, boul. des Italiens. — KURSAAL, a BOULOGNE. nie médecin. — Sherlock Holmes contre Aubert-Actualités. Les Iles Remèdes. Ploum y Le Puy en Vclay. — Geneviève FÉLIX dans ? et Pochard. Le Château du Docteur Mystère. Pour ces établissements, il sera perçu 1 fr. 50 La Dame de Monsoreau (4E chapitre). — Moriarly. — Pathé-Journal. y ? ELECTRIC-PALACE, 5, boul. des Italiens. — par place, du lundi au jeudi en matinée X Pierre ETCHEPARF. dans Cœur léger, réa- ? et soirée. (Jours et veilles de fêtes excep- lisé par R. Saidreau. — Jack HOLT dans Aubert-Jonrnal. Pathé-Revue. La Dame de y X E f La Hantise du Désert blanc. — Pathé- Monsoreau (4 et dernier chapitre). Le Cham- tés), sauf pour Lutetia et Royal où les billets y Journal. LECOURBE-CINEMA * pionnat du Monde de Danses modernes au ne sont pas admis le j.eudi en matinée et ISS, m Lecourbe. Coliscum. L'Extra-Comique. l'Olympia où ils ne sont valables que le X-. lundi en soirée (jours et veilles de fêtes ex- PALÀIS-ROCHECHOUART, 56, boulev. Roche- f Pathé-Revue. — La Dame de Monsoreau ceptés). X LE SELECT (3E chapitre). — Jaque CATELAIN et Mar- chouart. — Aubert-Jonrnal. La Dame de celle PRADOT dans Le Marchand de Plai- f Monsoreau (4= et dernier chapitre). Le Cham- 8, avenue de Clichy. sirs. — Gaumont-Actualilés. pionnat du Monde de Danses Modernes. Shen I x lock Holmes contre Moriarty. y Sur les Hautes Cimes, documentaire en y ALEXANDRA, 12, rue Chernoviz. — Mat. et X X GRENELLE AUBERT-PALACE, 141, av. Emile- y deux étapes (2« étape). — La Hantise du y soir., sauf samedis, dimanches et fêtes. Désert Blanc. — Qneenie médecin, co- LYON-PALACE Zola. — Pathé-Revue. La Dame de Monso- X mique. — Pathé-Journal. — Pathé-Re- X reau (3» chapitre). Aubert-Journal. L'Insaisis- ARTISTIC-CINEMA-PATHE, 61, rue de Douai. X vue. — Sherlock Holmes contre Moriarly. 2i, rue de Lyon. r sable Hollward. Du lundi au jeudi. Gaumonl-Actualilés. — La Dame de Mon- X REGINA AUBERT-PALACE, 155, r. de Rennes. CINEMA DAUMESNIL, 216, avenue Daumesnil. soreau (4« chapitre) — Cœur léger. ■— — Aubert-Journal. La Dame de Monsoreau Lundi ail jeudi en soirée, et jeudi matinée. * (3« chapitre). Pathé-Revue. Simple erreur. La I Wallace REID et Agnès AYRES dans Le CINEMA DU CHATEAU-D'EAU, 61, rue du LE METROPOLE Maison démontable de Malec. Circuit de l'Amour. Château-d'Eau. — Du lundi au jeudi inclus, 6, avenue de Saint-Ouen. l VOLTAIRE AUBERT-PALACE, 95, rue de la sauf jours fériés. Roquette. — Tolède. La Dame de Monsoreau Le Puy en Velay, plein air. — La Dame B 1 (4 et dernier chapitre) Aiifocrf-Joiirnai. Jo- CINE-THEATRE LAMARCK, 91, rue Lamarck. 1 e X de Monsoreau (4 chapitre). — Cœur lé- FEERIQUE-CINEMA y Lundi, mardi, mercredi et vendredi. ger. — Ouecnie médecin. — Pathé-Jour- y celyn. 1 nal. 146, rue de Belleville. f GAMBETTA-PALACE, 6, rue Belgrand. — Pa- CINEMA SAINT-MICHEL, 7, place St-Michel. y Pathé-Journal. — La Dame de Monsoreau y thé-Revue. La Dame de Monsoreau (2« chapi- Matinées et soirées. Du lundi au jeudi. (3E chapitre). — Lucciano ALBERTINI dans y tre). La Roue (4E et dernière époque). I L'Insaisissable Hollward. y DANTON-PALACE, 99, boul. Saint-Germain. — PARADIS AUBERT-PALACE, 42, rue de. Belle- y Lundi au jeudi, matinées et soirées. SAINT-MARCEL ville. — Ecole de natation. 1M Dame de Mon- f ? E X 6, boulevard Saint-Marcel. y soreau (3 chapitre). L'Insaisissable Hollward. FLANDRE-PALACE, 29, rue de Flandre. — c Du lundi au jeudi. * La Marine Française, grand film docu- OLYMPIA y Pour les Etablissements ci-dessus, les billets mentaire. — La Dame de Monsoreau Place de la Mairie, CLICHY. ? de Cinèmaaazine sont valables tous les jours, FOLL'S BUTTES CINEMA, 46, avenue Mathu- rin-Moreau. — Samedi et jeudi en soirée. (3« chapitre). — Gaumont-Actualités. Maurice CHEVALIER dans L'Affaire de la y matinée et soirée (sam., dim. et fêtes excep.), La Maison démontable de Malec. — Le rue de I^ourcine. — Nanouk. — Gau- y sauf pour Aubert-Palace oti les billets ne GRAND CINEMA DE GRENELLE, 86, avenue Circuit de l'amour. mont-Actualités. —- Max LiNDEn dans X sont reçus qu'en matinée (dim. et fêtes ex- Emile-Zola. — Du lundi au jeudi, sauf re- Soyez ma Femme. i ceptés) . présentations théâtrales. GRAND-ROYAL, 83, avenue de la Gde-Armée. y BELLEVILLE-PALACE Xx y KURSAAL Etablissements LuUtla LE GRAND CINEMA, 55, avenue Bosquet. — ? 32, rue de Belleville. Du 18 au 24 mai. — Maurice Chevalier dans 131 bis, av. de la Reine, à BOULOGNE. î Gonzague, comédie. Parjure, grand drame. X Gaumont-Actualttês. — Eddie LYONS et Lee (Voir les programmes ci-contre.) MORAN r Ploum chez les Cannibales, comique. Pathé- X dans Au pied du... Mur l — La Pathé-Journal. — William S. HART dans y Maison démontable de Malec. — Sessue L'Homme Marqué. — MOSJOUKINE dans y LUTETIA, 31, av. de Wagram. Journal. X HAYAKAWA dans L'Enfant du Hoang- La Maison du Mystère (3» épisode : Ré- ROYAL-WAGRAM, 37, av. de Wagram. Tous les soirs à 8 h. 1/2 sauf samedis, di- X manches et jours de fêtes. ! vélation). — L'Enfant du Boang-Hô. LE SELECT, 8, av. de Clichy. y r LE METROPOLE, 6, av. de Saint-Ouen. ÏMPERIA, 71, rue de Passy. — Tous les jours X X LE CAPITOLE, pl. de la Chapelle. mat. et soirée, sauf samedis et dimanches. Ces établissements acceptent les billets de Cinémagazine LOUXOR. 10. boul. Magenta. MAILLOT-PALACE, 74, av. de la Gde-Armée. iX t LYON-PALACE, 21, rue de Lyon. Tous les jours, matinée et soirée, sauf sam., SAINT-MARCEL, 6, boul. Saint-Marcel. dimanches, fêtes et vailles de fêtes. 298 (jnémagazîne 299 IWWWWWWWVWWVWWWWWftWMAAWWWtf (pïriagazine MESANGE, 3, rue d'Arras. DEPARTEMENTS LE HAVRE. — SELECT-PALACE, 123, boul. 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DE FRANCE. — Le vendredi à 8 h. 1/2. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, Tous les jours, sauf samedis, dimanches, BFLFORT. — ELDORADO-CINEMA. — Toutes veilles et jours de l'êtes. veilles et jours de fêtes. BANLIEUE séances, sauf représentations extraordinaires. CINEMA OMNIA, cours Chazelles. Tous les ROYAL-PALACE, J. Bramy (face Théâtre des BELLEQARDE. — MODERN-CINEMA. — Di- jours, sauf samedis, dimanches et fêtes. Arts). Du lundi eu merc. et jeudi mat. e' soir. manche matinée et soirée, sauf galas. ELECTRIC-CINEMA, 4, rue St-Pierre. Tous les TIVOLI-CINEMA DE MONT-SA1NT-AIGNAN. — jours, sauf samedis, dimanches et fêtes. Dimanche matinée et soirée. ASNIERES. — EDEN-THEATRE, 12, Grande- BERCK-PLAGE. — IMPERATRICE-CINEMA, Rue. Vendredi. rue de l'Impératrice. LYON. — BELLECOUR-CINEMA, place l.éviste. ROYAN. — ROYAN-CINE-THEATRE. — Di- manche en matinée. AUBERVILLIERS. — FAMILY-PALACE. place BEZIERS. — EXCELSIOR-PALACE, avenue IDEAL-CINEMA, 83, avenue de la République. de la Mairie. Vendredi au lundi en soirée. M A JEST1C-CINEM A, 77, rue de la République. SAINT-CHAMOND. — SALLE MARIVAUX, 5, Saint-Saêns. Du lundi au mercredi, jours et rue Sadi-Carnot. Tous les jours, excepté sa- rtOULOGNE-SUR-SEINE. CASINO, 4 bis, veilles de fêtes exceptés. Tous les jours, soirée à 8 h. 30 ; dimanches — et l'êtes, matinée à 2 h. 30. medis, dimanches, veilles et jours de l'êtes. boul. Jean-Jaurès. Du vendredi au dimanche. BIARRITZ. — ROYAL-CINEMA, 6, av. du SAINT-ETIENNE. — FAMILY-THEATRE, 8, r. KURSAAL (Voir Etablissements Lutétia). Maréchal-Joflre. — Toutes représentations ci- MAÇON. — SALLE MARIVAUX, rue de I yon. Mareiigo. — Tous les jours, excepté samedis, nématographiques, sauf galas ; à toutes séan- Tous les jours, sauf sam., dim., veilles et dimanches, veilles et jours de têtes. OHATILLON-SOUS-BAQNEUX. CINE-MON- — ces, vendredis et dimanches exceptes. jours de fêtes. SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. — DIAL (Salle des Fêtes), rue Sadi-Carnot, MARMANDE. — THEATRE FRANÇAIS. Di- dimanche, matinée et soirée. BORDEAUX. — CINEMA-PATHE, 3, cours de Samedi en soirée. l'Intendance. — Ts les jours, mat. et soir., manche en matinée. SA! NT-GEORGES de DIDONNE. — CINEMA CHOISY-LE-ROI. — CINEMA PATHE, 13, av. sauf samedis, dim., jours et veilles de fêtes. MARSEILLE. — TRIANON-CINEMA, 29, rue de THEATRE VERVAL. Période d'hiver : Tou- de l'Hôtel-de-Ville. Dimanche soir. SAINT-PROJET-CINEMA, 81, rue Sainte-Cathe- la Darse. Tous les soirs, saut samedis. tes séances sauf dimanche en soirée. Période rine. Du lundi au jeudi. MAUQUIO. — GRAND CAFE NATIONAL. — d'été : toutes séances sauf jeudi et dimanche CLIOHY. — OLYMPIA (Voir Etablissements en soirée. Lutétia). BREST. — CINEMA SAINT-MARTIN, passage Le jeudi à 8 li. 30. St-Martin. Tous les jours, excepté samedis, MELUN. — EDEN. — Ts les jours non fériés. SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA, 123, COLOMBES. — COLOMBES-PALACE, 11, rue dimanches, veilles et jours de fêtes. rué d'isle. Tous les jours, excepté samedis, MfeNTON. — MAJESTIC-CINEMA, avenue de la dimanches, veilles et jours de l'êtes. Saint-Denis. Vendredi. THEATRE OMNIA, 11, rue de Siam. — Ts les Gare. Tous les jours, sauf samedis, diman- CORBEIL. CASINO-THEATRE, vendredi en jours, excepté sam., dim., veilles et fêtes. SAUMUR. — CINEMA DES FAMILLES, rue — ches et jours fériés. Nationale. Jeudi, sam., dim. mat. et soirée. soirée et matinées du dimanche (sauf fêtes). CAEN. CIRQUE OMNIA, avenue ALbert-Sorel. — MILLAU. — GRAND CINEMA PA1I.HOUS. BOISSONS. — OMNIA PATHE, 9, rue de l'Ar- Tous les jours, excepté samedis, dimanches, Toutes séances. DEUIL. — ARTISTIC-CINEMA. Dim. en mat. veilles et jours de fêtes. quebuse. Tous les jours, excepté samedis, di- MONTLUÇON. VARIETES CINEMA, 40, rue nia"nchi>s, veilles et jours de l'êtes. SELECT-CINEMA, rue de l'Engannerie. Tous — ENGHIEN. — CINEMA GAUMONT. — Du 18 au de la République. Tous les jours, excepté sa- SOUXLAC. — CINEMA DES FAMILLES, rue 24 mai : Vidocq (5e épis.). Pathé-Journal. les jours, excepté samedis, dimanches, veilles medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. et jours de fêtes. Nationale. Jeudi, sam., dim. mat. et soirée. CINEMA PATHE. — 18, 19 et 20 mai: Le Phare, SPLENDID-CINEMA, rue Barathon. — Tous les STRASBOURG. — liROGLIE-PAI.ACE place drame. Face à Face_ drame. La plus noble VAUXELLES-CINEMA, rue de la Gare. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, veilles jours excepté samedis, dimanches, veilles et Uroglie. Le plus beau Cinéma de Strasbourg-. conquête de l'Homme, comique. jours de fêtes. et jours de fêtes. Matinée tous les jours à 2 heures. Sam., MONTPELLIER. — TRIANON-CINEM A. 11, dim. et l'êtes exceptés. FONTENAY-SOUS-BOIS. — PALAIS DES FE- CAHORS. — PALAIS DES FETES. — Samedi. U. T. ■— La Bonbonnière de Strasbourg, rue TES, rue Dalayrtac. Vendredi et lundi soir. rue de Verdun. Tous les jours, sauf samedis, OALVISSON (Gard.) GRAND ALCAZAR DU dimanches, veilles et jours de l'êtes. des Francs-Bourgeois. Matinée et poirée, GAQNY. — CINEMA CACHAN. 2, place Gam- MIDI. — Le samedi à 8 h. 1/2. MOULiNS-SUR-ALLIER. — PALACE-CINEMA. tous les jours. Sam., dim. et l'êtes exceptés. betta. Vendredi soir., dim., mat. et soirée. CHERBOURG. — THEATRE OMNIA, 12, rue 12, rue Nationale. Tous les jours, excepté sa- TARBES. — CASINO-ELDORADO, boul. Ber- de la paix. Tous les jours exceptés samedis, medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. trand-Rarrère. Jeudi et vendredi. IVRY. — GRAND CINEMA NATIONAL, 116, dimanches, veilles et jours de fêtes. boul. National. Vendredi et lundi en soirée. MULHOUSE. — ROYAL-CINEMA. Du jeudi au TOURCOING. — SPLENDID-CINEMA, 17, rue ELDORADO, 14, rue de la Paix. Tous les jours, samedi, sauf veilles et jours de fêtes. des Anges. Toutes séances, sauf dimanches sauf sam., dim., veilles et jours de têtes. et jours fériés. LEVALLOIS. — TRIOMPHE-CINE, 148, r. Jean- NANTES. — CINEMA JEANNE D'ARC, rue Jaurès. Tous les jours, sauf. dim. et fêtes. GLERMONT-FERRAND. — CINEMA PATHE, Pitre-Chevalier (anciennement rue faint- HIPPODROME. — Lundi en soirée. CINEMA PATHE, 82, rue Frazillau. — Toutes 99, boul. Gergovie. T. 1. j. sauf sam. et dim. Rogatien). Billets valables tous les jours en TOURS. — ETOILE-CINEMA, 83, boni. Thiers. Samedi et dimanche en soirée. les séances sauf sam. et dim. DENAIN. — CINEMA VILLARD, 142, rue de matinée et soirée. MALAKOFF. — FAMILY-CINEMA, place des Villard. Lundi. NICE. — APOLLO-CINEMA. — Tous les jours VALLAURIS (Alpes-Maritimes). — CINEMA, Ecoles. Samedi et lundi en soirée. sauf dimanches et l'êtes. place de l'IIôtel-de-Ville. Toutes les séances. DIJON. — VARIETES, 49, rue Guillaume-Tell. POISSY. — CINEMA PALACE, 6, boul. des Jeudi, matinée et soirée, dimanche en soirée. FLOREAL-CINEMA, avenue Malausséna. VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). — Samedi. Caillois. — Dimanche. IDEAL-CINEMA, rue du Maréchal-Knrh. Sauf DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, rue Saint- lundis et jours fériés. ETRANGER SAINT-DENIS. — CINEMA-THEATRE. — 25, r. Jacques. Tous les jours, excepté samedis, di- RIVIERA-PALACE, «8, av. de la Victoire. — Catulienne et 2, rue Ernest-Renan. Jeudi en manches, veilles et jours de fêtes. Sauf les dimanches et jours fériés. matinée et soirée et vendredi en soirée, sauf DUNKEROUE. SALLE SAINTE-CECILE, veilles et jours de fêtes. — NIMES. — MA.TESTIC-CINEMA, 14, rue Lmile- place du Palais-de-Justice. Tous les jours, Jamais. Lundi, mardi, merc, en soir., jeudi ANVERS. — THEATRE PATHE. 30. avenue SAINT-QRATIEN. — SELECT-CINEMA. Dim. excepté sam., dim., veilles et jours de fêtes. mat. et soir., sauf v. et j. de f. galas exclus. de Keiser. Du lundi au jeudi. en soirée. PALAIS JEAN-BART, place de la République, OULL1NS (Rhône). — SALLE MARIVAUX, MONS. — EDEN-ROURSE. Du lundi au sa- SAINT-MANDE. — TOURELLE-CINBMA, 19, du lundi au vendredi. rue de la Gare. Tous les jours, excepté sa- medi (dimanches et fêtes exceptés!. rue d'Alsace-Lorraine. — Dimanche soir. ELBEUF. — THEATRE-CrRQUE OMNIA, rue medis, dimanches, veilles et jours de l'êtes. ALEXANDRIE. — THEATRE MOHAMED AI.Y. SANNOIS. — THEATRE MUNICIPAL. — Bil- Solférino. Tous les jours, excepté samedis, OYONNAX.. — CASINO-THEATRE, Grande Rue. Tous les jours sauf le dimanche. lets valables seulement le dimanche en ma- dimanches, veilles et jours de fêtes. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, LE CAIRE. — CINEMA METROPOLE, — Tous veilles et jours de l'êtes, tinée et swirée. GRENOBLE. ROYAL CINEMA, rue de les jours, saut le dimanche. — Pour ces deux derniers établissements, les bil- TAVERNY. — F AMI LIA-CINEMA. Dim. en soir. France. En semaine seulement. r AL A VAS-LES-FLOTS. — GRAND CAFE DES BAINS. — Le dimanche, soirée à 8 h. 1/2. lets donnent droit au tarif militaire. 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