BouCh’ à O r Eille N°22 Feuille d’information bimestrielle d’événements communaux édition août/septembre/octobre 2019

André à l’âge de 13 ans André à l’âge de 11 ans André à l’âge de 10 ans

Joseph, André et leur maman

Josephine Savigny à l’âge de 29 ans

Joseph, André, Joséphine et Clément André

André (2 ans) et Joseph (8 ans) SAVIGNY La maison de Cessenoud Le Mot du Maire

Madame, Monsieur, Chers Boucharants, Chères Boucharantes,

La Commune du Bouchage est un acteur des solidarités… solidarité à l’égard des personnes âgées, des personnes en situation de handicap, des personnes éprouvant des problèmes de santé, solidarité à l’égard des personnes frappées par l’exclusion ou par la solitude que l’on n’a pas choi- sie. Solidarité lors des épisodes de canicule au cours desquels nous sommes présents auprès de la part la plus fragile de notre population.

Je veux vous parler d’André.

André parlait peu mais nous saisissions tout… Le bois, avec lequel, il y a longtemps, il faisait chauffer l’eau chaude et préparait la cuisine, Le jardin, derrière la maison de Cessenoud, avec l’horizon azuré du ciel, frappé à midi par les rayons du soleil, Le service militaire, puis la guerre d’Algérie, avec ses vieilles blessures qui n’en finissent pas de cicatriser, L’odeur du cuir, du cirage et de la colle, qui précédait la réalisation des souliers de luxe, à l’usine Gontard aux Avenières, Le nécessaire de couture en vermeil de Joséphine, la maman d’André, avec le petit dé granuleux, l’étui à aiguilles, le poinçon et un passe fil qui attendent encore dans le tiroir de la cuisine, Plus haut, dans l’armoire qui domine, la tisanière en porcelaine blanche pleine de chèvrefeuille, de roses moussues et d’azaléas qu’on distingue encore sous la poussière du temps, Et puis, les objets du jardin rangés, en ordre, dans la grange… Et la boîte en laque, présentant les reflets d’une alsacienne sinueuse et contenant l’odeur fade du passé, les photos de l’enfance, le petit portrait en médaillon de maman, les images d’une vie…

André Savigny a vécu toute sa vie, dans la maison familiale à Cessenoud, avec ses parents José- phine et Clément, avec son frère Joseph, une maison qui ne détenait ni confort, ni modernisme mais qui fut celle de tous les âges de sa vie. A la mort de Joséphine et de Clément, Joseph et An- dré, se sont retrouvés seuls. Au début ça allait. La vie s’organisait bien à la maison. Et puis, petit à petit, les problèmes de santé sont apparus, bouleversant doucement l’insouciance habituelle. Joseph d’abord, puis André ensuite, ont pu compter sur l’aide permanente de la Commune du Bouchage, de l’ADMR de Vézeronce-Curtin, des infirmières du Cabinet Laplace, Bonnaviat, Carco et Puget et du service de Téléalarme coordonné, au Bouchage, par Joëlle Desvignes.

Grâce à tout cela, grâce à l’implication de chacun, la vie à la maison s’est organisée, peu à peu, pour André. On a fait installer des radiateurs pour ne plus avoir à remplir le vieux poêle avec des bûches devenues bien trop lourdes à porter, on a fait livrer les repas pour ne plus avoir à cuisiner, on a fait poser une rampe pour mieux monter l’escalier, puis, plus tard, on a fait livrer un lit dans la salle à manger pour ne plus avoir à monter les marches devenues trop difficiles à franchir… Le dimanche matin, on lui apportait le journal… Je revois encore André refermer l’opinel qu’il avait adroitement utilisé pour ouvrir les quelques huitres qu’il s’offrait parfois pour adoucir la vie, avant de s’assoir sans son fauteuil, devant la télé, avec la douce quiétude qui suit le déjeuner. André sortait peu mais il aimait se rendre cependant, depuis quelques années, au repas des Anciens organisé par la commission communale d’Action Sociale. Il mettait sa plus belle casquette, après que la « dame de l’ADMR » lui ait repassé sa plus jolie chemise.… André parlait peu, mais il était toujours souriant, toujours heureux lorsque nous franchissions le seuil de sa maison, et ceux qui venaient le voir appréciaient son regard gai et brave, la simplicité, la sincérité, l’authenticité des échanges, et sa voix toujours heureuse qui prononçait à chaque fois « Ah, bonjour Annie ! », « Ah, bonjour Monsieur Dury », « Ah, bonjour Madame Faroud ». Et c’est ainsi qu’André, après la mort de Joseph, a vécu paisiblement les dernières années de sa vie à Cessenoud. Et nous, nous avons aidé André comme on aide, un peu, un petit enfant. Nous avons eu la chance de l’entourer et nous ne l’oublierons pas.

André est né le 5 août 1939. André est décédé le 11 mai 2018.

Aux termes d’un testament olographe, en date du 23 septembre 2014, André Savigny a institué la Commune du Bouchage, légataire universelle de la totalité de ses biens, sans exception. L’actif de la succession s’élève à 539 778,41 € et se compose également de la maison familiale située à Cessenoud.

André, le village du Bouchage, votre village vous dit « Merci ».

Par délibération du 21 novembre 2018, le Conseil Municipal a décidé que la Commune du Bouchage assurera l’entretien régulier de la tombe n° C21 de Monsieur André Savigny et la fleurira… un petit lieu du Bouchage ou peut- être un grand portera, sans doute, son nom. André repose avec son frère Joseph, à côté de ses parents, Clément et Joséphine, dans le petit cimetière du Bouchage…

Bien fidèlement.

Annie Pourtier Maire du Bouchage C’est la rentrée !

Un an après son inauguration, l’école du village a connu une rentrée des classes plus tranquille… Les élèves et l’équipe enseignante ont pris de petites habitudes qui montrent que chacun se sent particulièrement bien et que tous ont désormais pris leurs repères au sein de ce bâtiment entièrement rénové. Les plus petits ont franchi quant à eux les portes de l’école maternelle du Bouchage située dans un ancien presbytère pour la première fois…

L’école Anna Bordel accueille cette année trois classes : Classe de PS-MS-GS Madame Nathalie Siméon Directrice de l’école, assistée de Madame Véronique Liberge ATSEM 22 élèves

Classe de CP-CE1-CE2 Madame Vanessa Guinet 22 élèves Classe de CE2-CM1-CM2 Madame Cécile Rapin et Madame Nathalie Giordano 24 élèves

Trois agents communaux sont en charge Un agent communal est en charge de de l’enfance. l’entretien technique des bâtiments Ludivine Barret et Mélina Luce, agents scolaires techniques, assurent la surveillance et Patrice Jacquier assure l’entretien technique l’encadrement des élèves à la cantine de tous les bâtiments scolaires. Tout était prêt et à la garderie ainsi que de l’entretien pour accueillir les enfants dans les meilleures des classes. Véronique Liberge, ATSEM conditions : installation des tableaux, mise (Agent Territorial Spécialisé des Ecoles en place du mobilier, entretien des cours Maternelles), assure les missions d’assistance d’école… de l’enseignante de maternelle pour la réception, l’animation et l’hygiène des jeunes enfants, ainsi que la préparation et la mise en état de propreté des locaux et du matériel servant directement aux élèves. La mairie édite un guide rentrée pour les parents d’élèves

La Municipalité a réalisé un document riche à destination des parents d’élèves de la commune dont l’enfant est scolarisé à l’école du village. Ce petit guide gratuit « La Lettre de la rentrée » présente toutes les informations utiles à la scolarisation : la présentation de l’équipe enseignante, des bâtiments scolaires et périscolaires, le budget alloué par la commune à l’éducation… un fascicule d’une dizaine de pages indispensable pour une rentrée sereine.

‘‘Ecole Anna Bordel’’

Anna Bordel naît le 22 mai 1913 au Bois de Veyrins. Elle passe son brevet élémentaire à La Côte-Saint-André puis réussit son concours d’enseignante à l’Ecole Normale. Anna est alors âgée de 16 ans et c’est à qu’elle accomplira ses trois années d’étude à l’Ecole Normale de filles à l’issue desquelles elle obtiendra son Brevet Supérieur qui lui ouvrira, pour longtemps, les portes de l’enseignement. En 1932, Anna a 19 ans et c’est au Bouchage qu’elle débute sa carrière d’enseignante auprès des élèves du cours élémentaire. Succédant à Madame André, elle hérite de sa classe de CE1 et de CE2 mais également de son appartement de fonction, un appartement propre, en très bon état, mais totalement vide dans lequel il n’y avait même pas un poêle. En 1932, la classe avait lieu du 1er octobre au 31 juillet, du lundi au samedi, avec un jour de congé le jeudi et chaque élève possédait trois cahiers : le cahier du jour qui recueillait les exercices réalisés en classe et dans lequel se côtoyaient les problèmes, les opérations, l’écriture et les dictées, le cahier du soir sur lequel les élèves faisaient leurs devoirs à la maison, le cahier mensuel dédié aux travaux notés. Dans la classe d’Anna Bordel, les séquences d’enseignement s’enchaînaient sur un rythme convenu : la lecture à haute voix et les explications de texte, la grammaire et la conjugaison, le calcul mental et les opérations, l’histoire et la géographie…Les élèves utilisaient l’ardoise et la craie comme cahier de brouillon. Madame Bordel apprenait aux plus petits à dire « Bonjour », « Merci », « Au revoir », « Pardon » avant qu’ils ne s’empressent de mettre en pratique ses leçons de morale en déclinant un « Bonjour Mademoiselle » lorsqu’ils rencontraient leur institutrice. Madame Bordel apprenait aussi aux enfants à parler le français car beaucoup ne parlaient que le patois à leur entrée à l’école. Dans la classe d’Anna Bordel, on pratiquait aussi l’Education Physique et Sportive dans la cour de l’école, les filles en jupe et les garçons en short. A cette époque, la mixité existait déjà puisqu’elle avait été décidée par délibération du Conseil Municipal. Un petit boucharant, à l’entrée de l’hiver, ne confiera-t-il pas à Anna Bordel, alors qu’il arrivait à l’école en pantalon « Maîtresse, j’ai mis un short à manche longue ».

Francia Budin – Yvonne Chabert – Sylvie Célérier – Anna Bordel – Marius Guerpillon – Rosette Billoud – Gabrielle Vittoz

C’est au Bouchage qu’Anna rencontre Joseph Bordel, un cultivateur originaire des Andréas. Leur mariage est célébré le 28 avril 1934, quelques semaines après le décès du père d’Anna, gazé de la Grande Guerre. Anna se marie en noir. A la Libération, lors de la séance du Conseil Municipal du 27 août 1944, Joseph Bordel sera désigné Maire de la commune du Bouchage par l’Organisation de la Résistance de l’Armée. Plus tard, en 1959, il sera élu Maire avec l’ensemble de sa liste avant de devenir Conseiller Général. En 1940, Anna Bordel est menacée de déplacement car les effectifs de l’école du Bouchage diminuent. Joseph, qui n’est pas libéré de ses obligations militaires, fait partie du corps expéditionnaire envoyé en Syrie. Au Bouchage, Anna se bat avec acharnement pour conserver son poste d’institutrice dans notre village. Mademoiselle Triffe, la nouvelle Inspectrice en poste à l’inspection primaire de Vienne, nommée par le Gouvernement de Vichy, soutient Anna dans sa démarche. Madame Triffe arrive en train à la gare de , se rend au Bouchage pour rencontrer Anna et c’est à pied qu’elle relie le village de et de Saint-Victor-de-Morestel pour y effectuer ses inspections. Anna parviendra à conserver sa classe et deviendra chargée d’école. En 1941, Monsieur Grison, réfugié lorrain, est nommé au Bouchage et prendra la classe des élèves du cours moyen et fin d’étude. Anna deviendra l’institutrice des plus petits, de la section enfantine aux classes de CP et de CE1. Michel, son fils âgé de 6 ans, est alors scolarisé sans sa classe. En 1953, il y a deux classes au Bouchage. Mais depuis le baby-boom, les eff ectifs ont considérablement augmenté. Il y a 45 élèves dans la classe d’Anna et 46 dans la classe de Madame Bataillon. Les deux enseignantes obtiennent alors de l’administration l’ouverture d’une troisième classe et Anna devient la directrice de l’école. Elle restera directrice de l’école du Bouchage jusqu’à sa retraite en 1968. Madame Bordel enseignera 36 ans à l’école primaire du Bouchage. Elle passera une retraite heureuse dans sa maison du Bouchage, entourée de ses fl eurs et de l’aff ection profonde de ses enfants et petits-enfants. Anna Bordel perdra son mari en 1976. Elle deviendra présidente du Club des Retraités et s’engagera auprès du Sou des écoles. Anna perdra la vue et ne pourra plus voir les fl eurs de son jardin qu’elle aimait tant. Elle nous quittera le 6 avril 2018.

Voici les mots d’Anna Bordel « J’ai eu à cœur, tout au long de ma carrière, d’avoir avec moi des enfants tout neufs et innocents. J’ai eu à cœur, tout au long de ma carrière, d’apporter des bases solides à chacun de mes élèves et qu’aucun ne quitte l’école sans un bagage minimum. J’ai eu un grand bonheur à accompagner les enfants de cette commune et je dois dire, bien des années plus tard, que je reçois des marques d’aff ection qui me font bien plaisir. »

Le 30 août 2013, le nom d’Anna Bordel est donné à l’école primaire du Bouchage, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle école maternelle.

Un souvenir dans la classe d’Anna Bordel

Lucette Célérier Souvenir de 1952 « Madame Bordel nous avait demandé d’apporter à l’école du papier chocolat (le papier métal qui entourait les tablettes de chocolat) mais surtout sans indication de marque. Je ne me rappelle pas pourquoi nous devions apporter du papier chocolat mais je me souviens que ce n’était pas facile à trouver il y a 66 ans environ !!!! »

« Je me souviens aussi d’une petite fi lle qui venait à l’école en galoche… son papa avait été obligé de clouer une espèce de caoutchouc sous ses chaussures car elle faisait trop du bruit sur le parquet de la salle de classe et Madame Bordel ne voulait pas de bruit lorsque nous rentrions dans la classe où lorsque nous allions au tableau. Il fallait toujours entrer en classe 2 par 2, en se tenant par la main, et sans faire de bruit… » Christiane Bonnaviat Souvenir de 1951 « Quand j’étais petite que je franchissais le portail de l’école Madame Bordel était toujours souriante et en classe, elle me faisait des compliments pour mon écriture…les pleins et les déliés. »

Aimée Gerbelot-Barillon Souvenir de 1949 « Je me souviens que Madame Bordel nous avait emmenés en car au Mont Revard. Dans le téléphérique qui nous conduisait à ce sommet de la Savoie, Madame Bordel m’avait pris sur ses genoux. J’avais le souffl e coupé d’être assise sur les genoux de ma maîtresse. J’étais petite, j’avais 6 ou 7 ans. Je garde intact ce beau souvenir pourtant très ancien. » Extrait de l’ouvrage ‘‘ Mon premier poste’’

Journal d’une jeune institutrice, Marcelle ANDRE, nommée à l’école du Bouchage en 1929

MON PREMIER POSTE J’ai demandé mon exeat pour l’Isère ; fin septembre, je reçois ma nomination pour Le Bouchage, village au fin fond de ce département, bien loin de mon pays natal. On consulte les cartes, on situe l’endroit. Ma chère mémé Clier m’accompagne. Elle restera avec moi jusqu’à la Toussaint, ensuite ma jeune sœur, Lucienne âgée de neuf ans me tiendra compagnie.

VERS L’INCONNU

Nous descendons en gare de La Tour-du-Pin, un autocar nous amène à Morestel où nous couchons à l’hôtel – ensuite direction Le Bouchage en taxi. Nous arrivons avec des bagages à mains ; mon modeste déménagement est acheminé par le train, à savoir :

- Une malle avec trousseau de l’école normale, des vêtements, des revues, un réveil matin,

- Une petite table en bois blanc,

- 4 chaises en noyer faites par Pascal Connedera, un artisan de Trescléoux,

- Un lit pliant,

- Une caisse en bois clouée contenant de la vaisselle, une lampe à pétrole.

Le Bouchage, zone inondable, est une commune de l’Isère, canton de Morestel sur la rive gauche du Rhône avant son arrivée à Lyon, vis-à-vis du Département de l’Ain. On accède à l’autre rive par les Ponts d’Evieu, de Groslée et de Briord.

Nous appartenons à la 2ème circonscription de Vienne avec l’Inspecteur primaire Monsieur Molino qui réside à Lyon au quartier de la Croix-Rousse. Monsieur Molino se déplace en train, puis il se rend à pied sur les lieux de son travail. Madame et Monsieur Emile Antoine Richerd sont d’anciens directeurs de Lyon : Monsieur Richerd est le maire du Bouchage. Monsieur et Madame Bonnefille seront mes collègues. Je serai l’institutrice adjointe à Madame avec la classe enfantine.

Nous sommes au chef-lieu du village où s’élèvent deux bâtiments scolaires, l’église, le presbytère, une usine de tissage avec Monsieur Genin pour gardien, une épicerie, deux cafés restaurants et diverses maisons en bordure de route, toutes ces constructions sont en pierre. Sur le sol de la place, une bascule sert à peser les lourds fardeaux, un jeu de boules y est aménagé. Le niveau de la place est légèrement surélevé par rapport à la route, c’est très important car le Bouchage est situé dans une zone inondable. Je logerai dans la petite école, à gauche de l’église, ma classe est au rez-de-chaussée et mon appartement au premier étage, soit cinq pièces, WC à l’étage. Un placard, un rangement, un lit, un poêle en fonte à charbon constituent un mobilier apprécié. Je n’aurai pas à utiliser la lampe à pétrole prévue devenue inutile avec la présence de l’électricité. Ma cuisine située au nord est coquette, les murs sont recouverts d’une jolie tapisserie. De la fenêtre, on aperçoit le clocher de la commune de Brangues. Près de la cuisine, une petite pièce avec un évier servira de salle de bain. Dans la cour, une pompe alimentée par un puits fournit l’eau nécessaire. Dans une salle désaffectée, Monsieur Richerd, élu maire, a créé une cantine scolaire dont s’occupe Mademoiselle Latour. A côté, une petite pièce sert de réserve pour le bois et le charbon. Le préau dans la cour sert de vestiaire pour les élèves. Il date de 1882. Je dispose d’un jardin de 5 ares, des voisins le cultiveront pour leur propre compte. Pour chambre, je choisis la pièce située au midi éclairée par deux grandes fenêtres, elle dispose de deux placards muraux bien pratiques. Mémé procède à un grand nettoyage bien nécessaire, nous rendons aussi propre l’armoire-musée de la classe, bien négligée jusque- là.

Surprise désagréable : nous avions laissé les fenêtres éclairées et ouvertes, aussi des moustiques se sont régalés à nos dépens.

Mon appartement est si près de l’église que je perçois le crissement de la corde quand on la tire pour sonner.

LE PAYS

Le Bouchage est un pays très plat : en partant de Morestel, la route est bordée à droite d’un marécage tourbeux, royaume des moustiques, têtards, grenouilles, crapauds. Les soirs, les croassements disgracieux de ces derniers s’élèvent dans la nuit. Un ruisseau couvert de nénuphars rejoint péniblement le Rhône tant la pente est faible.

Les habitations sont construites sur le côté gauche de la route. La culture du tabac est pratiquée dans la région avec une manufacture à Pont-de-Beauvoisin. Peu ou pas de neige dans ce pays brumeux, les vaches « en champ » paissent jusqu’à une époque avancée de l’automne.

Les gens, pour la plupart portent des sabots de bois munis de chaussons à l’intérieur. Dans ces régions, bien des maisons sont bâties en « pisé » matériau rudimentaire composé de terre argileuse, moulé pendant la construction à l’aide de branches. Aussi gare, lors de grosses inondations, ces pauvres maisons s’écroulent lamentablement !

Quand je suis arrivée au Bouchage, on m’a expliqué : « des inondations se produisent parfois, c’est alors Venise, on se rend visite en barque ». Je ne me suis jamais trouvée au Bouchage à ces moments-là.

A certaines époques, le niveau de la nappe phréatique s’élève : Madame Péronetw, me signalait parfois ceci « Demoiselle, voici le Rhône », en effet, le bas des murs était humide.

LIEUX-DITS

Les habitants se sont installés en de nombreux lieux-dits, j’en ai noté 24 : Andréas, Buissin, Bailly, Canal, Chaonvard, Le Clapier, Le Revin, Cessenoud, Cheval, Chouvard, Corbassières, Genevey, Gravelle, Grouvières, Gravières, Le Mollard, Payerne, La Loue, Les Manches, Mézières, Les Vernes, Les Saules, le Raffour, Triel.

LA RENTREE, 1er OCOTOBRE 1929

Ils sont là dans la cour, ces bambins que j’aurai à éduquer et à instruire, ils tournent en chantant une ronde mimée « Sur le Pont d’Avignon » leur accent lyonnais est des plus prononcé. Nous rentrons en classe, les regards interrogateurs se tournent vers moi, je me présente, je leur souris ; je fais l’appel, les anciens s’assoient à leur place de l’an dernier, la sympathie s’établit, ils sont calmes, propres, polis ; nous ferons une bonne équipe. […]

MES VOISINS

J’ai de charmants voisins, Mademoiselle Angèle Brettaz qui tient un café et son frère, sa belle-sœur, Monsieur et Madame Marius Brettaz, lui est menuisier. Madame Brettaz me fournit lait, beurre, œufs, c’est une personne très serviable sur qui je puis compter. Je n’ai que 19 ans et je suis tellement dépaysée dans ce pays inconnu. Veillées solitaires pour moi : préparation de la classe, couture, tricot, correspondance et aussi lecture : au lit jusqu’à une heure tardive.

LES COMMERCANTS AMBULANTS

Un boulanger et un boucher déposaient sur le bord de la fenêtre de ma classe la marchandise commandée. Tôt le matin, j’entendais résonner sur la route le bruit des sabots, celui des ouvrières se rendant à l’église.

L’ACTUALITE

L’actualité était connue par la presse : Le Progrès de Lyon. Encore fallait-il s’abonner en l’absence de distributeur sur place.

Une certaine marchande suivait les promotions sortantes de normaliens et de normaliennes, même dans leur poste de montagne des plus reculés, elle leur proposait du tissu à payer par mensualité, ainsi un coupon de percale de 100 mètres, mon achat s’est limité à 50 mètres, j’ai tout utilisé par la suite.

Le chef-lieu du village s’anime le dimanche : services religieux, jeux de cartes au café, joueurs de boules : on joue à « la longue », c’est le jeu lyonnais. Si vous entendez sonner une clochette, elle annonce la perte d’une équipe qui n’a mis aucun point, ce zéro est fatidique, il faudra baiser FANNY : tour à tour, les joueurs devront s’agenouiller et embrasser les fesses d’une petite statuette nue, à l’œil coquin. LE 11 NOVEMBRE

L’anniversaire de l’Armistice a mis fin à la 1ère guerre mondiale 1914-1918. Depuis des cérémonies officielles se déroulent en devant les Monuments aux Morts. Les grands élèves de l’école y participent ; c’est une période froide, aussi les conduit-on ensuite dans un café où leur sont servis du vin chaud additionné d’eau, sucrée et aromatisé de cannelle, d’écorce d’orange.

MES ACHATS

Au 1er octobre 1929, mon traitement de stagiaire s’élève à 744 F par mois. Voici mes premiers achats : un dictionnaire Larousse et une montre bracelet commandée à Besançon. A Pâques 1930, à Eyguians, j’ai acheté une bicyclette, elle pesait 16 kg. J’en prenais grand soin, désormais, je pourrai aller à Morestel.

A VINGT ANS

31 janvier 1930, l’année de mes 20 ans, j’ai subi l’oral du CAP dans ma classe, mais je resterai stagiaire jusqu’au 1er janvier 1931, avec un retard d’un an ou deux sur certaines camarades de promotion plus âgées. A un rapport élogieux, de Monsieur MOLINO disant entre autres : « ses élèves sont un modèle de sagesse », Monsieur l’Inspecteur d’Académie FAUBERT avait conclu : « Nous avons fait une bonne acquisition ». Par la suite, je me suis abonnée à des journaux pédagogiques : le Manuel et à un journal pour les classes enfantines.

STAGE DE SKI

Dans l’académie de Grenoble, au mois de février 1930, un stage d’initiation au ski avait été organisé pour les jeunes enseignants des Hautes-Alpes et de l’Isère, deux départements aux nombreux villages d’altitude. Inspecteurs d’académie, inspecteurs primaires y étaient conviés.

Ma demande pour ce stage ayant été agréée, je me suis organisée : avec amour, j’ai tricoté pull-over, bonnet, gants faits d’une belle et chaude laine. De solides brodequins achetés à Morestel, une paire de pantalons noirs complèteront mon équipement. Nos mamans s’inquiétaient : voir leur progéniture s’aventurer dans un tel sport dangereux ? Ma mère cependant m’avait confectionné une jolie robe rouge pour les soirées.

A Saint-Pierre-de-Chartreuse où avait lieu le stage, nous logions deux par chambre à l’hôtel du Grand-Som. Sport, promenades le jour, bal en soirée, rythmaient ces journées. Monsieur Le Hay, inspecteur d’académie des Hautes Alpes m’a plusieurs fois invitée à danser. J’étais gênée, de plus, il était âgé et mauvais cavalier !!

Ces journées, ce doux farniente parmi des amis retrouvés, s’envolèrent trop vite hélas !

FETE DE LA JEUNESSE

Au mois de juin 1930, nous avons conduit une délégation d’élèves à la fête de la jeunesse à Lyon. Nous avons été reçus par la directrice de l’école, Madame Richerd. Les adultes dans son bureau, les élèves à côté dans une salle. Maman, ma petite sœur Paulette, étaient présentes avec nous ce jour-là. Ma sœur Lucienne âgée de 10 ans, écolière au Bouchage, évoluait sur le stade avec les autres enfants. Moi-même en tenue de gymnastique j’accompagnais nos filles dans leurs exercices. J’étais heureuse pour ma chère maman, on l’avait placée à la tribune d’honneur dans le voisinage de Madame et Monsieur Edouard Herriot.

DES SOIREES

Les gens se rendaient rarement à Grenoble, chef-lieu du Département, la ville de Lyon semblait plus proche. A Morestel, nous avions des autocars et une gare de chemin de fer sur la ligne ferroviaire Saint-Genix-Lyon. Aussi, j’ai pu avoir la joie d’assister à Lyon à l’Opéra de Manon-Lescaut : un récit des amours du Chevalier des Grieux et de Manon, musique de Puccini avec l’air si connu de « Manon notre petite table ». J’ai aussi le souvenir d’une autre soirée. La paroi au fond du théâtre était revêtue d’une tenture violet foncé. Sur la scène en avant la diva toute de mauve vêtue serrait contre elle une corbeille remplie de bouquets de violettes et d’un geste élégant elle en lançait […] C’était charmant, frais, bien agréable !!... Parfois veillées chez Madame ou BRETTAZ, on joue aux cartes au coin du feu de cheminée, on donne des nouvelles du jour, on bavarde, on peut tricoter. MA FAMILLE

Mon logement me permettait de recevoir ma famille, aussi sont-ils venus me voir tour à tour, seul ce cher pépé Constant CLIER n’a pas connu Le Bouchage : ses 76 ans, ses mauvaises jambes l’ont empêché de réaliser ce long voyage par train et autocar. Tante Jeanne, l’Oncle Aimé, sa sœur, son beau-frère en auto, ont fait un détour par Le Bouchage au cours d’un pèlerinage à Verdun.

Pour maman, venir me voir était un dérivatif, nous faisions des promenades à pied, elle faisait de la couture, se servait de la machine à coudre de Madame Brettaz, toujours aussi aimable, cela la rassurait de me voir entourée par des gens bienveillants et agréables.

Les grands magasins parisiens envoyaient leurs catalogues en province ; on pouvait demander des échantillons en tissus, fixer son choix, commander : la marchandise était envoyée par La Poste et livrée par le facteur. En ai-je acquis des articles dernière mode : vêtements, tissus, même des chapeaux

SUZANNE PLATEL

Au 1er octobre 1930, Suzanne PLATEL a été nommée institutrice adjoint à Vézeronce après avoir débuté à , une commune de l’Oisans. J’étais heureuse, j’avais connu Suzon à l’école normale de Gap où elle avait fait sa troisième année. Nous ne nous sommes jamais perdues de vue, c’était une vraie amie. Vézeronce, Le Bouchage, communes voisines, nous nous réunissions souvent, samedis et mercredis soirs, nous partagions nos joies, nos peines, faisions de longues promenades à bicyclettes dans les environs. Par le train et surtout l’autocar, le jeudi, nous pouvions aller flâner à Lyon. On nous avait indiqué une excellente couturière qui nous avait réalisé d’élégants ensembles en soie avec de jolis motifs brodés sur les vestes. Ensemble bleu pour Suzon, rose pour moi. Tissus lavables, inusables.

Lyon était la capitale de la soie : j’avais dû chercher, fouiner avant de dénicher de la mousseline de coton désirée par maman ; par contre les magasins regorgeaient de tissus soyeux variés à des prix avantageux. Nous dépensions beaucoup pour nos toilettes et, si nous les filles, nous nous contentions d’un vélo, les garçons eux économisaient pour acheter la motocyclette de leurs rêves : GUIGUET était un constructeur local. […] ANGELE BRETTAZ

Angèle Brettaz tenait un café sur la place du village, elle traînait légèrement la jambe, c’était une personne âgée, expansive, généreuse. Elle roulait ses cheveux en un chignon placé au- dessus de sa tête. Bonne cuisinière, elle maniait adroitement son gaufrier et embaumait le quartier du parfum de ses gaufres minces et légères. Elle se targuait de la qualité de son gratin dauphinois, scrupuleusement, elle suivait la recette de sa mère. « Ma maman procédait ainsi… » La malheureuse s’est suicidée en 1944-45 en se jetant dans un puits. Pourquoi ce désespoir

ELEVE A MON TOUR

Madame Madeleine CONTE m’avait appris l’art de broder de grands jours pour draps et Madame RACOUSSO, la maman de Madeleine, avait enrichi mon savoir-faire dans le tricotage ! Sur une aiguille, monter un certain nombre de boucles de laine selon la largeur du vêtement désiré. Sur une deuxième aiguille de même grosseur, tricoter ensuite des laines issues de plusieurs pelotes de laines. Il faut ensuite sertir les laine en les réunissant d’une certaine façon. Les dessins sont réalisés d’après des modèles de journaux de mode, on obtient ainsi des pull-overs originaux. […]

Anna Bordel - Maria Labrosse – Henriette Harlé – Marie Thibault – Marcelle André Elections du Conseil Munucipal d’Enfants

La Commune du Bouchage a mis en place un Conseil Municipal d’Enfants. Cette assemblée est un lieu de discussions, de réflexions, de propositions et d’actions pour les jeunes Boucharants. Le Conseil Municipal d’Enfants est composé de 7 conseillers (élèves de CM1, CM2 et 6ème) qui ont été élus par les élèves de CP, CE1, CE2, CM1, CM2 et 6ème lors d’élections qui se sont déroulées les 14 et 15 octobre 2019.

Qui sont les enfants élus ?

Sasha Calandre

Evan Guiselli

Charlie Halut

Angeline Mailler

Eugénie Mauffrey Vaucamp

Athis Micouloud

Sydney Perrier

Quelles sont les instances du CME ?

Les élus du Conseil Municipal d’Enfants participent à des commissions consultatives au cours desquelles des projets sont élaborés avant d’être proposés et votés en séance plénière du Conseil Municipal d’Enfants. Les commissions se réunissent toutes les 5 à 6 semaines, en fin d’après-midi, en présence des coordinatrices et animatrices du CME. Une fois par trimestre, le Conseil Municipal d’Enfants se réunit en séance plénière en présence du Maire, des animatrices et des coordinatrices. Les réunions plénières sont publiques. Un comité d’éthique se réunit également trois fois dans l’année afin de contrôler le fonctionnement du CME. Qui encadre les jeunes élus ?

Les jeunes élus sont encadrés par des coordinatrices, Emeline Vincent et Caroline Dumoulin, et des animatrices, Françoise Herbepin et Evelyne Dezempte. Chacune veille au respect des valeurs de démocratie, de laïcité, de solidarité, de tolérance, du droit à l’expression et des devoirs lors des débats des échanges. Elles assurent le fonctionnement et l’organisation du CME et favorisent l’expression des jeunes conseillers municipaux. Pour tout savoir sur le CME : www.lebouchage.fr Un jeune stagiaire en Mairie

La Mairie du Bouchage a accueilli pendant quatre semaines Vincent Perna, un jeune Boucharant qui prépare actuellement un bac professionnel « Administration Gestion » au Lycée Pravaz de Pont-de-Beauvoisin. Enrichir la formation par l’expérience et offrir une première approche professionnelle qualifiante au sein du secrétariat de mairie furent les principaux objectifs assignés à ce stage. Un très bel exemple d’intégration réussie puisque Vincent Perna a démontré sa capacité à se saisir de nombreux sujets municipaux qu’il a su traiter avec conscience et minutie.

Un nouveau visage au secrétariat de Mairie

Sophie Colomb travaille en tant que secrétaire de mairie du village depuis le 4 juin 2019. Effectuant le remplacement de Chantal Caparros, en arrêt de travail plusieurs mois, Sophie Colomb a été titularisée afin de remplacer cette dernière qui partira à la retraite dans quelques mois. Sophie Colomb a occupé des postes similaires dans d’autres mairies, avant de rejoindre la commune du Bouchage, où elle exerce ses missions à 70% car elle travaille également auprès de son mari dans le privé. Sophie Colomb qui apprécie également la grande variété des missions qui lui sont confiées et que son poste implique incarne la qualité du service public auquel la Municipalité du Bouchage se montre très attachée. Permanences « Informatique Accueil tout public »

Des permanences « Informatique Accueil tout public » ont été mises en place à la mairie du Bouchage afin d’apporter une aide à l’utilisation de la messagerie électronique mais également aux démarches d’administration en ligne. Ces permanences, gratuites, ont été assurées par un animateur du Centre Social Odette Brachet, les jeudis 28 mars, 25 avril, 23 mai, 27 juin, 26 septembre, 24 octobre et le 28 novembre de 14 heures à 16 heures dans l’espace d’accueil de la mairie du Bouchage.

Session d’initiation « Tablette numérique »

Une session d’initiation « Tablette numérique » pour les Séniors s’est déroulée dans la Salle du Conseil Municipal de la mairie du Bouchage du 1er octobre au 25 octobre 2019, les mardis matins et les vendredis matins de 9h à 11h30 en partenariat avec le Centre Social Odette Brachet de Morestel. Sensibiliser les seniors à l’usage du numérique par le biais ludique de la tablette et leur faire aimer le numérique ont été les deux objectifs de cette formation rendue possible grâce à l’implication de Françoise Gagneux et Françoise Herbepin, Conseillères Municipales. L’Indice de Qualité des Comptes Locaux

La Direction Générale des Finances Publiques a créé, en 2011, l’Indice de Qualité des Comptes Locaux qui permet d’évaluer la qualité des comptes locaux sur une année et de disposer d’éléments de comparaison nationaux.

L’indice de qualité comptable de l’exercice 2018 se compose de quatre thématiques :

Les opérations de haut bilan relatives à la gestion de la dette et à l’intégration des immobilisations.

Les opérations concernant les comptes de tiers avec les enregistrements des opérations de régie de recettes et des opérations de TVA.

Les opérations complexes ou de fins d’écriture relative à la comptabilisation des amortissements, de l’équilibre des écritures de provisions.

Les délais de passation des écritures.

L’analyse financière de la commune du Bou- chage révèle une adé- quation prudente entre prévisions et réalisations, une augmentation des recettes réelles de fonc- tionnement (+5,14% en 2018), une maîtrise ri- goureuse des charges de fonctionnement et une augmentation de la ca- pacité d’autofinancement (+13% en 2018) révélant ainsi une très bonne ges- tion des comptes de la commune, la capacité à obtenir des subventions conséquentes qui permettent à la Municipalité de porter des projets structurants ambitieux. Le financement du programme d’investissement par les subventions est important (548 €/habitant) et le principe de non-augmentation des taux d’imposition de la taxe d’habitation, de la taxe fon- cière bâti et de la taxe foncière non bâti afin de poursuivre une politique fiscale qui soit favorable aux ménages ont été deux orientations majeures du Conseil Municipal.

Les conclusions du rapport de la Direction Générale des Finances Publiques sur L’Indice de Qualité des Comptes Locaux sont les suivantes : « Les résultats 2018 (20,6 sur 20) de votre collec- tivité sont excellents. Il convient de les maintenir à ce niveau pour l’avenir. » L’extinction de l’éclairage public a débuté le 1er octobre 2019 La décision du Conseil Municipal de procéder à l’extinction de l’éclairage public entre minuit et cinq heures du matin est entrée en vigueur le 1er octobre. Le respect de la biodiversité et la maîtrise de la consommation d’énergie (entre 40 et 50 % d’économie sur le budget de l’éclairage public) constitue les deux principaux enjeux de cette mesure. Déploiement du Très Haut Débit Le Département de l’Isère a lancé un réseau d’initiative publique visant à rendre éligible, d’ici 2024, plus de 98 % des foyers et entreprises isérois au très haut débit départemental. Ce projet d’envergure repose sur la mise en place de 110 NRO* (Nœuds de Raccordement Optique), le déploiement de près de 10 000 kilomètres d’artères de fibre optique à travers le département. Il s’adressera à terme à plus de 466 communes et près de 450 000 foyers. Ce projet ambitieux représente un investissement global de près d’un demi-milliard d’euros.

*Un NRO est un local technique où le signal optique, qui arrive par le réseau de collecte, est réparti pour desservir les abonnés à travers chaque fibre optique.

1 - La réalisation de la partie structurante de ce réseau d’initiative publique très haut débit (grandes artères de fibre optique) ainsi que la construction des 110 NRO destinés à abriter les équipements actifs, sont assurées par le Département. Les câbles de fibre sont déployés dans ce réseau. 2 - La réalisation de la partie capillaire du réseau desservant les particuliers et les entreprises, l’exploitation et la commercialisation auprès des fournisseurs d’accès internet (FAI) du réseau dans son ensemble, sont confiées à un opérateur d’infrastructures dans le cadre d’une déléga- tion de service public. Suite à un appel d’offres, le Département de l’Isère a attribué à Isère Fibre, filiale de SFR FTTH, l’exécution du contrat de délégation de service public avec une entrée en vigueur le 1er janvier 2017, pour une durée de 25 ans.

Et au Bouchage ? La commune du Bouchage dépend intégralement du Bâtiment NRO de Morestel. Ce NRO dessert également les communes d’Arandon-Passins, Brangues, Courtenay, Morestel, Saint- Sorlin-de-Morestel, Saint-Victor-de-Morestel, Sermérieu, et Vézeronce-Curtin.

Au Bouchage, le réseau structurant construit par le Département de l’Isère est entièrement achevé. Les câbles de fibre optiques vont être déployés dans ce réseau dans les toutes prochaines semaines. Puis, ce réseau sera livré au Délégataire de Service Public Isère Fibre qui établira alors le réseau de desserte locale jusqu’à l’abonné. La commercialisation des premières prises de fibre optique devrait donc intervenir en fin 2020. Vous pourrez alors contacter l’opérateur de votre choix présent sur le réseau afin d’être raccordés à la fibre. Des informations vous seront de nouveau communiquées à cette étape ultime du projet.

Une réunion s’est tenue en Mairie du Bouchage avec Hervé Kobilezki de l’entreprise Circet chargée par le Département de l’Isère de la conception, de la réalisation du réseau structurant, D’ICI 2022, COUVRIR : du réseau de collecte et de distribution.

D’ICI 2024, COUVRIR : Pour tout renseignement, rendez-vous sur le site d’Isère Fibre www.iserefibre.fr Rubrique « L’arrivée de la fibre »

EN RÉSUMÉ, LE PROJET SE DÉCOMPOSE DE LA MANIÈRE SUIVANTE :

2 maîtrises d’ouvrage distinctes :

Le réseau Structurant, établi par le Département

Le réseau de Desserte jusqu’à l’abonné, établi par Isère Fibre.

Isère Fibre a donc en charge :

La réalisation du réseau de desserte dans chacune des communes

La commercialisation

L’exploitation du réseau

L’objectif est d’aménager le territoire isérois dans un délai très court, avec deux rendez-vous ma- jeurs qui sont :

D’ICI 2022, COUVRIR : 71% des logements en fibre optique Soit 340 communes pour près de 330 000 prises 97 % des entreprises de plus de 5 salariés en dehors de la zone conventionnée D’ICI 2024, COUVRIR : 126 communes restantes pour près de 120 000 prises afin d’atteindre 99,6 % des foyers et entreprises

Le financement du Réseau Très Haut Débit

Plus d’un demi-milliard d’euros dont : 300 millions d’euros d’investissement 225 millions d’euros d’investissements public privés sur 25 ans

100 millions 97,75 millions 82,5 millions d’euros environ d’euros environ d’euros

4 mililons d’euros 3 953 500 € Déploiement du Très Haut Débit

La Municipalité du Bouchage a confié à La Poste une mission d’audit et de conseil sur le traitement des signalisations sur la commune du Bouchage (dénomination et numérotation des voies) afin d’avoir des adresses uniques, non ambiguës et géo-localisables pour permettre notamment le déploiement du Très Haut Débit initié par le Département de l’Isère. Plusieurs réunions de travail ont eu lieu en mairie du Bouchage en présence d’Odile Barret, Adjointe en charge de cette thématique et de Sandrine Gargallo responsable du projet d’adressage à La Poste. L’audit réalisé par La Poste a révélé trois points :

La présence de plusieurs voies homonymes strictes : Route du Clodet / Petite route du Clodet Route du Revin / Impasse du Revin Route des Corbassières / Chemin des Corbassières Route de La Loue / Chemin de La Loue Route du Rafour / Chemin du Rafour Route des Mézières / Impasse des Mézières

Des bâtiments publics ne disposant pas de numérotation

Une anomalie dans la numérotation des habitations situées sur la Route d’Argent. En effet, sur cet axe et pour les habitations situées au Bouchage, le point de départ de la numérotation métrique se situe sur la commune du Bouchage. Or, il conviendrait de poursuivre au Bouchage, la numérotation déjà en vigueur sur la commune de Morestel.

Après délibération du Conseil Municipal, une numérotation sera apposée sur certains bâtiments communaux qui en étaient dépourvus (la cantine, les vestiaires du foot, la salle des fêtes…), la numérotation des habitations situées sur la Route d’Argent sera modifiée et une redénomination de voies sera appliquée :

Redénomination des voies Dénomination Actuelle Nouvelle dénomination Petite route du Clodet Route des Manches Impasse du Revin Impasse du Clapier Chemin des Corbassières Chemin de Genevey Route de la Loue Route de Tunières Chemin du Rafour Route de La Grouvière Impasse des Mézières Impasse de Vernioud Si ces changements sont rendus nécessaires dans le cadre du déploiement du THD, ils permettront également d’améliorer l’intervention des services de secours (pompiers, médecins, services à domicile...). Tous les habitants concernés par ces modifications ont reçu un courrier explicatif d’Annie Pourtier, maire du Bouchage, afin de les guider au mieux dans les procédures de changement d’adresse. Réunion Publique sur l’assainissement

La Municipalité a convié les habitants du Bouchage à une réunion publique, le 10 septembre 2019, sur le thème de l’assainissement en présence de Xavier Faivre-Pierret, président du Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement des Abrets, de Gérard Guicherd, directeur du SYMIDEAU et de nombreux techniciens.

Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de ce temps d’échanges avec les habitants : La présentation du SYMIDEAU La mise aux normes des systèmes d’assainissement autonomes Le projet de raccordement des effluents des communes de Saint-Victor-de-Morestel, Morestel et Arandon-Passins à la station d’épuration Natur’net aux Avenières-Veyrins-Thuellin L’extension de la station d’épuration Naturn’net aux Avenières-Veyrins-Thuellin. Cette rencontre a été aussi l’occasion de répondre aux questions de chacun dans le domaine de l’assainissement. L’assainissement non collectif, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’une installation privée liée à une habitation ou un groupe d’habitations qui doit être capable de traiter les eaux usées. Les systèmes d’assainissement non collectif sont constitués de plusieurs parties : le prétraitement (fosse toutes eaux, fosse septique…), le traitement (drains, filtre à sable…). Tous les 6 ans, un contrôle de bon fonctionnement et d’entretien réalisé par le Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement des Abrets et Environs a lieu sur votre installation. Il permet d’évaluer le fonctionnement du système d’assainissement non collectif, de repérer d’éventuels dysfonctionnements et de vous conseiller sur l’entretien et les démarches à réaliser en vue d’une réhabilitation éventuelle. Cette vérification est aussi l’occasion d’un échange entre le technicien du service et l’usager. Après la visite, un dossier individuel vous est remis avec le plan des installations et les propositions éventuelles pour corriger les défauts.

Vous vous posez des questions, vous souhaitez réhabiliter votre système d’assainissement individuel, vous pouvez contacter Estelle COLLONGY, technicienne du SPANC du Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement des Abrets et Environs, qui est votre interlocutrice au 04.76.32.29.39.

Réhabilitation de votre système d’assainissement individuel… le Département de l’Isère à vos côtés

Le Conseil Départemen- les secteurs (communes, tal a approuvé un nou- hameaux) identifiés en veau dispositif d’aide assainissement non col- et d’intervention sur le lectif. Cette aide peut at- petit cycle de l’eau avec teindre 25% du montant l’objectif d’aider à la mise TTC des travaux réalisés en place d’équipements par le propriétaire d’une adaptés pour améliorer installation d’assainis- la qualité des rejets d’eaux sement individuel et usées et réduire l’impact sera plafonnée à 3 600 € sur les milieux aqua- maximum par disposi- tiques. Il apporte ainsi une aide à la réha- tif. Nous vous invitons à contacter Estelle bilitation d’installations d’assainissements COLLONGY, technicienne du SPANC du non collectifs (ANC) non conformes pré- Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement sentant un risque sanitaire ou environne- des Abrets et Environs, qui accomplira, mental dans les communes rurales et dans pour vous, cette demande de subvention. Le char animé du Bouchage au Comice Agricole de Saint-Chef Les comices agricoles font partie depuis très longtemps des traditions festives de notre territoire. C’est à Saint-Chef que s’est déroulé le « Comice XXL » 2019 qui a réuni quelques 400 animaux sur 3 jours ainsi qu’une multitude d’animations, expositions, corso fleuri, soirée dansante et autres festivités. La commune du Bouchage s’est distinguée lors du corso fleuri grâce au char confectionné par le Comité des fêtes présidé par Françoise Gagneux. Derrière le magnifique char du Bouchage dont le thème était « Les cowboys », les membres du Comité des fêtes sous la direction d’Alain Reposo ont présenté des chorégraphies de danses country qui ont conquis le public. La délégation de la fanfare émiratie a effectué une visite du village avant le concert du 6 septembre Le mardi 3 septembre 2019, la délégation de la fanfare des Emirats arabes-unis compo- sée du lieutenant-colonel Ali Aldlooshi, du 1er lieutenant Abdalla Alhouti et de l’admi- nistrateur Saeed Alghaithi, a tenu à effectuer une visite des lieux du concert du vendredi 6 septembre 2019. Reçus à la mairie du Bouchage, la fanfare émiratie, qui n’est pas sortie de son territoire depuis une an- née, a choisi la France pour se produire lors du festival de Musiques Militaires et Civiles de Porcieu-Amblagnieu mais également Le Bouchage, en prélude du festival. Gérard Dépierre, président du festival, était présent lors de cette rencontre. Avec l’aide d’un traducteur, ils ont présenté les grandes lignes de leurs prestations. La Fanfare des Emirats Arabes Unis et la Fanfare des Cadettes de Moscou au Bouchage Le 8ème Festival International de Musiques Civiles et Militaires de Porcieu-Amblagnieu, organisé par Gérard Dépierre, Membre du Comité Directeur d’ANIM’LOISIRS, s’est déroulé les 7 et 8 septembre 2019 sur l’Esplanade des Marinières à Porcieu-Amblagnieu. Le vendredi 6 septembre 2019 à 18h00, la Fanfare des Emirats Arabes Unis et la Fanfare des Cadettes de Moscou se sont produites au Bouchage, en avant-première du festival. La musique militaire des Emirats Arabes Unis dépend de l’Etat- Major des Armées et a participé à plusieurs événements internationaux : le Festival de Saumur, de Cologne, d’Albertville, de Berlin, de Kuala Lumpur en Malaisie… La Fanfare des Cadettes de Moscou appartient à l’école militaire et musicale Souvorov de Moscou fondée en 1937. Elle participe régulièrement aux concerts symphoniques de Moscou et se produisent également dans toute l’Europe. La Municipalité du Bouchage re- mercie tous les présidents d’as- sociation du Bouchage qui ont participé à l’organisation de cet événement ainsi que les membres de leurs associations qui nous ont apporté leur aide. Merci à Gérard Dépierre, président d’Anim’Loisirs et à toute son équipe, qui nous font confiance depuis trois ans mainte- nant et grâce à qui des événements d’une telle ampleur sont possibles dans un petit village rural. Des milliers de visiteurs à la Fête de la Pomme Le dimanche 13 octobre 2019, près de 10 000 personnes se sont retrouvées au Bouchage pour assister à la 21ème édition de la Fête de la Pomme. Une édition exceptionnelle, grâce à l’implication de Philippe Fiard, président de l’association La Pomme au Pays des Couleurs, aux membres de l’association, aux présidents d’association, aux bénévoles sans qui rien ne serait possible.

Avec le message de la Fête de la Pomme, c’est le message d’une agriculture innovante, dynamique et qui contribue à la promotion de notre territoire que les arboriculteurs délivrent.

La Fête de la Pomme est devenue l’incarnation d’un tourisme rural qui fait se rencontrer le naturel, le culturel et l’humain.

Challenge de la Municipalité : Jean Bordel et Gilles Darban vainqueurs

Le concours de boules lyonnaises de la Municipalité et le complémentaire organisés par l’Amicale Boule du Bouchage présidée par René Bordel-Mathiolon sont devenus des rendez-vous sportifs incontournables au Bouchage. Les finales ont opposé Jean Bordel et Gilles Darban à Gilles Bordel et Christophe Million pour le Challenge de la Municipalité et Robert Buisson et Baptiste Perrol à Bernard Meunier et Jacky Dentella pour le concours complémentaire. Après de belles parties, c’est la paire formée de Jean Bordel et Gilles Darban qui s’adjuge le concours principal qui regroupait 32 doublettes. L’équipe composée de Bernard Meunier et de Jacky Dentella remporte le concours complémentaire.

Le samedi 17 août 2019, le Comité des Fêtes du Bouchage a organisé un karaoké géant au centre du village. Une belle soirée d’été qui a débuté par la dégustation d’un succu- lent barbecue. Le dimanche 18 août 2019, le célèbre vide-greniers du Club des Retraités présidé par Joëlle Desvignes, a comblé les visiteurs. Les chasseurs au service de l’environnement

Au début du mois de septembre, les chasseurs de la société de chasse du village, présidée par Henri Gagneux, ont consacré une journée entière à nettoyer la forêt. Lors de cette journée de territoire, ils ont déblayé les chemins des différents troncs d’arbres qui ont subi les affres des intempéries, arraché les ronces et nettoyé les miradors. Enfin, les chasseurs ont ramassé les détritus découverts sur les Photographe : Thomas Mercier : Thomas Photographe chemins. Ces actions en faveur de l’environnement ont précédé l’ouverture de la chasse le 8 septembre.

La fête de la pomme se prépare Philippe Fiard, président de l’association La Pomme au Pays des Couleurs, a organisé de nombreuses réunions afin de finaliser l’organisation de la 21ème édition de La Fête de la Pomme en présence des présidents d’association du Bouchage, de bénévoles et de la Municipalité. Le nouveau Bureau du Sou des écoles Le nouveau Bureau du Sou des écoles Le Sou des Ecoles du Bouchage est une association dont le but est de récolter des fonds afin de soutenir les projets pédagogiques des enseignants de l’école primaire Anna Bordel. Lors de l’année scolaire 2018-2019, le Sou des Ecoles, présidé par Ludivine Barret, a organisé des événements pour financer de très nombreux projets (abonnements de chaque classe à des magazines, financement d’intervenants extérieurs, achat de matériel de sport, financement de sorties scolaires…).

Aujourd’hui, le Sou des Ecoles a un nouveau président, Bertrand Bouvard, qui entend bien soutenir le dynamisme de cette association au service des élèves.

Le nouveau Bureau du Sou des écoles

Bertrand Bouvard, président Ludivine Barret, vice-présidente Justine Callet, secrétaire Gaétane Calandre, vice-secrétaire Delphine Foulon, trésorière Virginie Halut, vice-trésorière Le Comité des Fêtes en Assemblée Générale Françoise Gagneux, présidente du Comité des Fêtes du Bouchage, a réuni son Assemblée Générale pour présenter le bilan des très nombreuses actions initiées par l’association et notamment une participation remarquée au Comice Agricole de Saint-Chef et l’organisation du Karaoké géant au centre du village. Grâce au Comité des Fêtes, du matériel, mis à disposition des autres associations, a été acheté et notamment des grilles d’exposition. D’autres acquisitions sont envisagées pour 2020. Par l’ensemble de ces actions, le Comité des fêtes du Bouchage poursuit son objectif de mutualisation et de fédération de la vie associative locale.

Cette réunion a également été l’occasion d’établir, en concertation avec la Municipalité, le « Calendrier des fêtes 2020 », en présence de tous les présidents d’association du Bouchage. Justine chez Nagui ! Justine Cottet s’est distinguée, au jeu télévisé N’oubliez pas les paroles ! diffusé sur France 2.

Après trois castings au cours desquels la jeune Boucharante n’a pas été retenue, Justine s’est finalement rendue à un quatrième casting, sans trop y croire, détendue, et surtout poussée par son petit ami... Et ce jour-là, le 17 septembre 2019 à Annecy, Justine est sélectionnée pour le tournage de l’émission du 2 octobre 2019.

« Le jour du tournage, 14 émissions ont été enregistrées. Ma maman, Sylvie Cottet, était présente, ainsi que mon petit ami. Lors de ma première prestation, j’ai détrôné la Maestro qui avait 6 victoires derrière elle avec la chanson « Toutes les femmes de ta vie » puis j’ai gagné 2 000 euros avec la chanson « Un peu de rêve » de Vitaa et Claudio Capéo. J’ai également remporté 5 000 euros lors de la deuxième émission… grâce à Nagui qui m’a poussée à aller plus loin. J’ai malheureusement perdu sur une chanson que je connais pourtant par cœur « Allez plus haut ».

Je suis très motivée à l’idée de tenter de nouveau l’aventure car lorsqu’un candidat gagne moins de 10 000 euros, il a la possibilité de se représenter au casting dans deux ans. C’est une très belle expérience pour laquelle je m’étais bien préparée puisque je connaissais 300 chansons par cœur… une expérience qui m’a permis aussi de voir en vrai les célèbres chaussures à paillettes de Nagui !»

Justine Cottet, enseignante et chanteuse talentueuse, a reçu, après l’émission de nombreux messages de félicitations de ses petits élèves : « Coucou maîtresse, félicitations pour votre parcours de Maestro, vous avez assuré et on est tous très fiers de vous. Bisous et à bientôt. Lola » Boules lyonnaise : un boucharant vainqueur aux « Trois glorieuses » Les 26, 27 et 28 octobre a eu lieu à Saint-Chef la prestigieuse compétition « Les trois glorieuses » avec, en tête d’affiche son célèbre concours en 1 024 simples M4. Les boulistes du secteur de Morestel étaient nombreux à venir tenter leur chance dans les nombreux concours de Saint-Chef. Au final, ils remportent deux belles victoires dans le 256 simples M3 avec le succès de Sylvain Terrasson de l’Amicale Boule du Bouchage. Sylvain Terrasson, en remportant la compétition, a monté haut les couleurs du secteur bouliste de Morestel. Les futurs médecins ont passé une journée à la découverte des Balcons du Dauphiné Le lundi 7 octobre 2019, 25 étudiants en première année d’internat (6ème année de médecine) à la faculté de médecine de Lyon se sont rendus à Roche Plage à Morestel dans le cadre de leur semaine d’intégration, une journée en Nord Isère programmée par la Cellule Isère Médecins mise en place par le Département de l’Isère en présence de Gilles Vigliano et Frédérique Chapuis, médecins généralistes à Morestel. Créée il y a un peu plus d’un an, cette cellule a pour objet de répondre à la problématique de la désertification médicale. Ainsi, le Département de l’Isère a voté un budget de six millions d’euros pour donner les moyens à la cellule de convaincre les médecins de venir s’installer dans les zones identifiées et rurales de l’Isère. Le Nord Isère est concerné par cette problématique. Le maire de Morestel, Frédéric Vial, et Annie Pourtier, conseillère départementale, ont mis l’accent sur le dynamisme du territoire. Olivier Bonnard, président des Balcons du Dauphiné, a souligné l’effort engagé par la communauté de communes pour améliorer l’accueil des médecins avec la création de structures et de pôles médicaux fonctionnels à l’instar de la maison médicale de Morestel inaugurée le mardi 1er octobre 2019 ou celle de Montalieu-Vercieu en cours de construction. A ce jour, 60 médecins ont d’ores et déjà décidé de s’installer en Isère dans des zones marquées par la désertification médicale grâce au soutien du Département de l’Isère.

Directeur de publication : Annie Pourtier Conception graphique : Thomas Mercier