8 - ARCHITECTURE DE L'EAU

PUITS

Dans les villages de vallées, la présence de La datation de ces ouvrages est difficile, car la nappe phréatique à faible profondeur et ces modèles se sont perpétués pendant des l'abondance de la pierre de taille ont permis le décennies. Nous nous contenterons de dire que développement de toute une architecture des le puits à dôme en cloche est d'un modèle puits. On en a énormément construit au siècle renaissance et que les autres modèles, dans leur dernier. Les progrès de l'hygiène et l'élévation grande simplicité peuvent appartenir à toutes du niveau de vie ont contribué à leur proliféra• les époques. tion. L'implantation du puits est variable selon Le puits était autrefois un facteur de confort son affectation. On le trouve généralement et de bien-être, un signe extérieur de richesse et dans la cour ou le jardin, à proximité immédia• parfois un signe d'ostentation. On apportait te du logis. On le rencontre aussi en séparation donc un grand soin à sa construction. de deux propriétés, avec un accès de chaque Le puits soissonnais est généralement cou• côté, car il a été construit en commun. Il peut vert d'un édicule en pierres de taille dont la toi• être encore sur la rue, pour l'usage des rive• ture, aussi de pierre, pouvait affecter des rains, encastré dans un mur de clôture ou même formes variées. Pyramide, bâtière, dôme sphé- d'une habitation (fig. 80-C). rique ou en cloche. Ce dernier était sans doute Dans les fermes ou les manoirs implantés en le plus fréquent, son dôme maçonné en forme bordure du plateau on creusait des puits de de cloche sur plan carré était surmonté d'une grande profondeur. Dans le petit château de pierre sculptée (fig. 166-2-3). Ils sont encore nom• le puits avait 44 m de profondeur. breux surtout dans les villages d', Celui de la ferme de Vauberon était si profond Montigny-Lengrain, Courtieux, Chelles etc. que tout un imaginaire s'était forgé autour de Tous ces édicules sont à plan carré de 1,25 m lui. On prétendait que l'eau y était si rapide de côté environ. La porte de bois vient se loger qu'elle coupait les chaînes de fer, elle entraînait dans une feuillure taillée à la périphérie de les cadavres des bestiaux qu'on y jetait et des l'ouverture. Un appui de pierre dure fait saillie arbres entiers. Dans les villages des environs, vers l'extérieur et sous le dôme, une poutrelle les enfants turbulents étaient menacés d'être de bois permet de suspendre la poulie. jetés au fond. La réalité était évidemment toute 166-1 Puits des environs de Compiègne.

Ces types de puits des environs de Compiègne dessinés dans les premières années du XIXe siècle sont encore courants aujourd'hui (Bibl. Compiègne, J.A.F. Léré, Puits de Compiègne et des environs). 166-2 Les puits A - Acy-le-bas. B- Jaulzy.

D - Cuts. D - Cuise-la-Motte. 166-3 Les puits A - Montigny-Lengrain (détruit en 1970). B - Vic-sur- puits à deux accès.

C - détail de la coupole avec pinacle étoile d'un puits de Montigny-Lengrain. On remarquera la forme particulière de l'étoile obtenue en en taillant un cube en suivant les diagonales.

C T IV - 1 -A Puits a Montigny-Lengrain * IV - 1 -B Puits à Jaulzy *

IV - 1-C Puits à Ambleny (le Rollet) * IV - 1 -D Puits à Vivières • IV - 2 Les fontaines.

Selon les ressources de la communauté et les contraintes d'alimentation en eau, la fontaine pouvait prendre des formes diverses.

A En haut, Villers-Cotterêts. Au XIXe siècle le bourg est riche et bénéficie d'un dispositif d'adduction d'eau permettant d'ali• menter plusieurs fontaines.

En bas, Faverolles. La fontaine se déverse dans un bassin circulaire qui peut servir d'abreuvoir pour le bétail. • au fond duquel il posait un rouet qui était une pièce de bois annulaire amincie en partie infé• rieure pour mieux pénétrer dans le sol. Il maçonnait ensuite dessus quelques rangs de pierres puis il commençait à creuser à l'inté• rieur, en ayant soin d'affouiller le sol sous le rouet. Sous son propre poids, la colonne de maçonnerie s'enfonçait dans le terrain. L'ouvrier renouvelait la même opération autant de fois qu'il était nécessaire pour atteindre la nappe phréatique et travaillait ainsi en toute sécurité.

FONTAINES

Le culte de l'eau avait une importance telle dans les temps anciens que le développement du christianisme n'a pas réussi à réduire le nombre des fontaines. L'église les a donc pla• cées sous la protection de saints et elle leur a attribué des bienfaits. Les vertus attribuées à ces sources étaient si bien ancrées dans la tra• 167 - Mécanisme de puits dition populaire qu'elles ont souvent persisté Les puits étaient rares dans les villages de bordure de jusqu'à nos jours. Les eaux « magnétiques » de plateau car il fallait aller chercher l'eau profondément (40 la fontaine de Buzancy en sont un exemple. à 50 m). Celui du presbytère de Mortefontaine était équipé d'un Les nombreuses sources qui coulaient sous mécanisme permettant une remontée rapide de l'eau. le banc de calcaire, en bordure du plateau, ont autre, l'ancien puits tari servait de dépotoir; il probablement favorisé l'implantation de l'habi• avait été remplacé par un autre construit en tat. Sur ces sites, il n'était pas nécessaire de 1805 qui avait près de 60 m de profondeur et forer un puits d'une cinquantaine de mètres de 2,10 m de diamètre. 157 profondeur, un simple aménagement de la Ces ouvrages étaient équipés d'un dispositif source suffisait à pourvoir en eau la commu• d'élévation de l'eau constitué d'une série nauté villageoise. Il est évidemment impossible d'auges, fixées sur des cordages, entraînées par de dénombrer toutes ces fontaines tant elles une roue ajourée verticale, qu'un chien faisait sont nombreuses. Dans la seule forêt de Villers- tourner en se déplaçant à l'intérieur. Plus tard, Cotterêts on en comptait autrefois 51 dont une dans la seconde moitié du XIXe siècle, on a dizaine importantes l38, Léré, au début du commencé à utiliser des pompes actionnées par XIXe siècle a recensé les principales, aux envi• un manège entraîné par un cheval. rons de Compiègne l59. La réalisation d'un puits était une opération Dans les villes, les fontaines ont le plus sou• délicate qui requérait une main-d'œuvre spé• vent fait l'objet d'aménagements somptuaires, cialisée. La recherche d'un terrain aquifère ne cela n'a pas été le cas dans les villages. posait pas trop de problèmes, car la nappe Pourtant la plupart d'entre elles étaient dédiées phréatique est présente dans tous les fonds de à un saint. On se contentait le plus souvent vallée, le creusement était en revanche plus dif• d'aménager un simple bassin de collecte des ficile. L'ouvrier creusait d'abord un avant-trou

158 - Jacques CHAUVIN, En une forêt plus grande que 157 - Bibliothèque Compiègne, manuscrit de Léré Paris, , 1989, p. 11. n° 55. 159 - Manuscrits de Léré n° 55 à 60. eaux. Ainsi la fontaine Saint-Biaise à Saint- Bandry était un lieu de pèlerinage où l'on venait soigner les maux de gorge qu'aucun monument n'a jamais marquée. Il en était de même de la fontaine Saint-Martin à Ambleny dont le bassin naturel portait l'empreinte de la main de l'évêque de Tours. La construction d'un lavoir à l'emplacement où l'eau sourdait pouvait donner à la source un rôle à la fois uti• litaire et cultuel. Le lavoir comportait alors une partie permettant de prélever de l'eau non souillée par les lavages. Il en était ainsi à Vic- sur-Aisne et Arcy-Sainte-Restitue. Néanmoins, on rencontrait quelques aménagements archi• tecturaux exécutés au XVIIIe ou au début du XIXe siècle, dans la forêt de Villers-Cotterêts et dans les villages d'une certaine importance. A Vailly par exemple, l'eau de la fontaine coulait par le bec de deux grands signes de plomb (fig. 168-2). 168-1 - Fontaines

Les fontaines étaient fréquemment de la plus grande simplicité. Ce n'est qu'à partir du milieu du XIXe siècle qu'on a développé les adductions d'eau et réalisé des fontaines plus ouvragées et que l'on pouvait installer au milieu d'une place. A - Fleury - fontaine du village. B - Sainte Clotide à Vivières. (Dessin de B. Ancien). C - Fleury - fontaine Saint Martin. D - Ambrief. E - Arcy-Sainte-Restitue. 168-2 - Fontaines du XIXe siècle

Dans nos villages les fontaines décorées ne sont apparues qu'au milieu du XIXe siècle et sont restées en nombre très limité.

A - .

B - Vailly. (toutes deux détruites en 1914-1918). MARES LAVOIRS

L'implantation des fermes en bordure du Le lavoir était autrefois un lieu important de plateau posaient un réel problème d'approvi• la vie du village, avec l'église et le café il était sionnement en eau car les besoins journaliers l'occasion de rencontres et d'informations avec en eau étaient considérables. Un cheval des dérives inévitables. Dans beaucoup de consommait 50 litres par jour, une vache 30 lavoirs, on voit cette inscription ici on blanchit litres, un mouton 2 litres. Au total, il pouvait le linge et on salit le monde. falloir plus d'un millier de litres par jour pour Les premiers lavoirs étaient constitués d'un abreuver le bétail. Un puits devait être creusé à simple bassin rectangulaire découvert. Ceux trente ou quarante mètres de profondeur pour qui subsistent aujourd'hui remontent rarement atteindre le niveau de la nappe phréatique. Cela au delà du milieu du XIXe siècle. Le type le conduisait à réaliser un ouvrage important plus fréquent, dit à impluvium central, était muni d'un dispositif de remontée de l'eau. constitué d'un bassin rectangulaire, de dimen• Partout où cela était possible, des sources sions variables, entouré de plages d'environ étaient collectées et le ruissellement des eaux 1,50 m de largeur; la toiture à deux pentes ou de pluie était acheminé vers une mare artifi• en appentis entourait le bassin en longeant le cielle. Souvent remblayées quelques-unes ont mur de fermeture. Le succès de ce type de subsisté comme à Soucy, Vauxcastille, lavoir tenait à ses dispositions fonctionnelles Mortefontaine. qui permettaient d'abriter les laveuses de la pluie tout en recueillant les eaux de ruisselle• ment et en leur assurant une bonne clarté.

169 - La mare de la ferme de Soucy

Elle était alimentée par les eaux de ruissellement provenant des toitures de la cour et d'une source. Les rebords inclinés du bassin et les plages l'abbé de Pomponnes, abbé de Saint-Médard, il étaient en pierre dure. Un muret transversal, est probablement le plus ancien. Cet ouvrage a formant une légère retenue d'eau, délimitait la fait l'objet d'une composition architecturale zone de puisage de l'eau, car le lavoir servait soignée probablement parce qu'il a été aussi de fontaine. L'élévation était générale• construit sur l'emplacement de la fontaine ment en pierre de taille avec une couverture Sainte-Léocade (fig. i7i). d'ardoise ou de tuile. Des pièces de bois hori• Selon la topographie des lieux ou l'inspira• zontales suspendues à la charpente ou encas• tion des constructeurs ils peuvent présenter trées dans la maçonnerie servaient à accrocher bien d'autres dispositions. On rencontre fré• le linge. On y aménageait quelquefois une che• quemment un simple bassin rectangulaire cou• minée ou une chaudière pour faire bouillir le vert d'une charpente. A le toit est linge. porté par des colonnes prélevées dans les Ces lavoirs sont encore extrêmement fré• ruines de l'abbaye, à Septaux le lavoir est cou• quents et on se préoccupe maintenant de leur vert d'un bâtiment à deux pignons en demi sort, beaucoup ont été restaurés et sont entrete• croupes et colonnes et à Nouvion-le-Vineux, le nus. Deux d'entre eux sont plus particulière• millésime 1841 en grands chiffres de bois ment à signaler, celui de découpés orne le pignon. Mais le plus insolite construit en 1846 (fig. 170) et surtout celui de est sans doute le lavoir de Soucy aménagé dans Vic-sur-Aisne qui est exceptionnel. Construit une grotte ou ancienne carrière (fig. 172-2-D). dans la première moitié du XVIIIe siècle par

•* 170 - Lavoir de Taillefontaine

171 - Le lavoir de Vic-sur-Aisne

Aujourd'hui enclavé dans une propriété et en ruine, il a été construit dans la première moitié du XVIIIe siècle par Arnaud de Pomponnes abbé de Saint-Médard. Reprenant les dispositions des lavoirs classiques dits à impluvium, on a voulu lui donner un caractère monumental probablement parce qu'il occupait l'emplacement d'un lieu de pèlerinage. Les extrémités du bassin sont arrondies. Un muret sépare la partie destinée au puisage de l'eau (B) de celle destinée au lavage (C ). Le mur de fermeture est à pans coupés avec des niches (A) qui devaient contenir les statues des saints honorés dans la paroisse : Notre-Dame, patronne de la paroisse, Léocade, Médard. • 172-1 - Les lavoirs

Il y avait autrefois fréquem• ment plusieurs lavoirs dans un même village, la grande majorité date du XIXe siècle Le modèle le plus fréquent était celui dit à impluvium dont la toiture entourait le bassin sans le couvrir. Beaucoup d'autres formes on été utilisées pour mieux s'adapter à la configuration des lieux ou par goût.

A et B - Lavoirs avec toiture à inpluvium.

C - Longpont, les piliers d'angle sont en fait des colonnes provenant de l'abbaye. • 172-2 - Les lavoirs

< A - Septvaux.

B - Sailly (Jaulzy). •

•* C - Vaumoise. 4 D - Soucy, surprenant lavoir troglodyte.

PONTS

Les nombreux cours d'eau qui sillonnent graient dans une typologie nationale, chaque notre région ont nécessité la construction de type permettait de solutionner un problème de ponts de tailles variables. Jusqu'au XVIe siècle franchissement particulier. beaucoup de ponts étaient construits en bois, ce Les plus petits ouvrages étaient constitués qui leur donnait une durée de vie de quelques de grandes dalles de pierre reposant sur deux décennies. On a ensuite édifié des ponts de massifs de maçonnerie. Dès que la largeur à pierres, l'abondance de ce matériau dans le franchir était plus importante, on bâtissait une Soissonnais a évidemment facilité leur diffu• voûte en plein cintre ou un arc surbaissé entre sion, surtout au siècle dernier. Sous les grandes deux culées de maçonnerie, encadrées de murs routes, mais aussi sous les chemins secondaires en retour pour soutenir les rampes d'accès se cachent de beaux ouvrages en pierre de (fig. 173). Si le cour d'eau était plus large, il fal• taille. Menacés par la circulation lourde, ils ne lait avoir recours à des ponts à travées mul• sont pas l'objet de beaucoup de sollicitude de tiples portées par des piles en forme d'éperons la part des services de l'Equipement qui, (fig. 174). Ces grands ouvrages étaient d'ailleurs cédant à la facilité, préfèrent les démolir et les peu fréquents, limités aux chemins royaux reconstruire en béton plutôt que de les réparer. devenus depuis les routes nationales. Jusqu'au L'architecture de ces ouvrages n'est évi• deuxième tiers du XIXe siècle l'Aisne ne pou• demment pas particulière à notre région. Les vait être franchie sur des ponts qu'à Berry-au- ingénieurs et entrepreneurs qui les construi• bac, Soissons et Compiègne partout ailleurs on saient oeuvraient à l'échelon national. De ce devait se contenter des bacs pour lesquels il fal• fait, comme aujourd'hui d'ailleurs, ils s'inté• lait acquitter un droit de passage. 173 - Ponts à une travée

Ils sont constitués d'une simple voûte en plein cintre lancée entre deux murs de culée présentant des retours obliques pour soutenir le remblai de la route (Arch. de l'Aisne c 452). Le pont de Vic-sur-Aisne ici, a été construit dans la première moi• tié du XVIIIe siècle. A - Braine (détruit en 1914-1918). •

174 - Ponts à plusieurs travées

Construits au XVIIIe siècle, ils étaient tous faits sur le même modèle. Les piles sont à épe• rons triangulaires, les murs de culée présentent les mêmes dispositions que ceux des ponts à une travée.

•< B - Oulchy-le-Château (détruit en 1914-1918).

C - Pont Bernard à Oulchy-le-Château. • 175 - Les premiers ponts métalliques

Les progrès effectués dans la fabrication des profilés métalliques ont permis la construction de ponts d'un type nouveau.

•«A - Pont suspendu de Vic- sur-Aisne construit en 1840.

B - Pont à treillis qui l'a rem• placé en 1898. •

176 - Mortefontaine

Deux curieux ouvrages, l'un à , l'autre à Mortefontaine, étaient de véritables ponts franchissant un chemin .../... •

.../... L'ouvrage de Mortefontaine, démolis en 1912 pour élargir la route tenait à la fois du pont et de la porte fortifiée. Il servait d'accès au cimetiè• re et de liaison entre l'église et le presbytère (voir plan de la figure 68). Par l'escalier (à droite) on pouvait arriver, en franchissant le pont, soit au cimetière et à l'église (à gauche), soit au presbytère (à droite). Bien qu'on ne distingue qu'une seule ouverture sur le cliché, il est probable que cet ouvrage assurait un rôle de défense de la route et de 4 l'accès au cimetière. 177 - Le pont de Soissons en 1900

Cette vue fait apparaître les trois types d'ouvrages construits à différentes époques. À gauche, les trois travées ogivales sont les vestiges du pont construit au Mouen Âge. Au centre, la travée en arc surbaissé date du XVIIIe siècle. À droite, une travée matallique est venue remplacer deux travées démolies dans les dernières années du XIXe siècle pour facili• ter le passage des bateaux. L'important développement de la métallur• ans l6°. L'utilisation, de poutres à treillis métal• gie a permis, à partir du deuxième tiers du liques à la fin du XIXe siècle a rendu possible XIXe siècle de construire des ponts de grande la construction d'ouvrages plus performants, portée à des prix modérés. C'est ainsi que les capables de supporter deux voies de circula• bacs ont été rapidement remplacés par des tion. Enfin, en 1905 a été construit à Vic-sur- ponts suspendus à une voie de circulation. Aisne le premier pont en béton armé. Financés par des particuliers, ils faisaient l'ob• Les ponts à péage ont été rachetés par le jet de concessions et étaient à péage. En 1830, département entre 1879 et 1892, d'autres ont M. Bayard de la Vingtrie obtenait la concession été construits, et tous ont été détruits au début du pont de Vic-sur-Aisne pour une durée de 96 de la première guerre mondiale.

160 - Bulletin des lois n° 335 du 9 janvier 1830. 178 - Les cimetières fortifiés

•« Le cimetière fortifié de Croutoy.

Plan du cimetière fortifié de Courtieux. Malgré la proximité du manoir seigneurial qui aurait pu servir de refuge, l'église était dotée d'une enceinte triangulaire. L'unique tourelle commandait les deux rues et protégeait la porte du manoir. •

179 - L'enceinte rurale de Bucy-le-Long

Tourelle d'angle et rempart d'une des quatre enceintes fortifiées entourant des •«vignes.