______CentrCentree Généalogique de

Pascal DURANDARD

Généalogies savoyardes

Familles Bonod, de Queige

Version janvier 2021

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SOMMAIRE

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Sources ...... 3

• Familles BONOD existant en 1561 ...... 6 • Famille BONOD, de Champriond ...... 7 • Famille BONOD, de la Glire ...... 16 • Famille ALLOËN-BONOD ...... 19 • Famille BONOD-MARCHAND ...... 23

Le patronyme Bonod se trouve essentiellement concentré dans la vallée de l’Arly, entre Megève et Thénésol, mais aussi à Queige, aux portes du Beaufortain. La présence des Bonod dans cette commune est attestée au recensement de 1561. Au siècle suivant, quatre familles y sont implantées, appartenant apparemment à la paysannerie aisée, à la limite de la petite bourgeoisie rurale. L’une d’entre elles demeure à Champriond, une autre à la Glire. Les deux autres familles se distinguent par leur surnom : les Bonod-Marchand - demeurant au hameau de Molliesoulaz ; et les Alloën-Bonod. Ces derniers vont abandonner la première partie de leur patronyme au milieu du XVII e siècle.

Éteints au début du XIX e siècle, les Bonod queigerains n’ont guère fait parler d’eux. Alors que Queige et la paroisse voisine de Villard se signalent à l’attention des historiens locaux pour la réussite spectaculaire de certains de leurs migrants (Applagnat-Satre, Dugit-Pinat, Molliex, Perrier, Viallet, etc.), les Bonod n’ont pas connu pareille ascension sociale, et si certains d’entre eux ont participé aux mouvements de la migration saisonnière, ils n’en ont retiré ni fortune ni le prestige qui est resté attaché à certains de leurs compatriotes. Cependant, ils comptent des alliances dans le milieu des marchands émigrés. L’épouse de Pierre Viallet est une Bonod, et Joseph Bonod- Marchand sera le beau-frère d’un négociant à Lyon et à Genève. On peut aussi rappeler qu’ils ont donné deux prêtres, un huissier, et un notaire royal à Moûtiers.

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Sources

Archives départementales de la Haute-Savoie (en ligne sur Internet) :  Registres paroissiaux de Serraval

Archives départementales de la Savoie (en ligne sur Internet) :  Recensement de 1561 de la population de Queige, SA 1927  Registres paroissiaux et d’état civil d’Aigueblanche, les Avanchers, Beaufort, Hautecour, Mercury, Notre-Dame-de-Briançon, Queige, Saint-Oyen et Villard-sur-Doron  Tabellions de Beaufort, Conflans et Moûtiers (références en notes)

Source bibliographique  Marchands-joailliers du Beaufortain au 18 ème siècle , Chantal et Gilbert Maistre, « Cahiers du Vieux Conflans », 1996, n° 157

Sources en ligne sur Internet :  Relevés du Centre généalogique de Savoie

Source iconographique :  Photographies réalisées par Madame Mireille Durandard

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Église de Queige, le retable du maître-autel

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Église de Queige, la nef et le chœur

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Familles Bonod existant en 1561

1er degré

Antoine BONOD , mort avant 1561. Il est le père de : 2-1) Claude BONOD, demeurant en 1561 au village du Montet, classé comme « pauvre ». 2-2) Clauda BONOD, vivant avec son frère en 1561.

1er degré

Jacques BONOD , demeurant au Montet en 1561. Il possède deux vaches, un mogeon, un veau, trois brebis, six agneaux, une chèvre et un chevreau. En outre, il élève treize autres brebis. Il a épousé Donade de la GLEROZ . Enfants vivants en 1561 : 2-1) Antoine BONOD. 2-2) Jean BONOD. 2-3) Pierre BONOD. 2-4) Pernette BONOD. 2-5) Colette BONOD. 2-6) Claude BONOD, âgé de moins de cinq ans en 1561. 2-7) François BONOD, âgé de moins de cinq ans en 1561.

1er degré

Claude BONOD , demeurant au village de Molliesoulaz en 1561. Il possède trois vaches, deux mogeons, deux veaux, sept brebis, trois agneaux, cinq chèvres et deux chevreaux. Il a épousé Françoise . Enfants vivants en 1561 : 2-1) Pierre BONOD. 2-2) Nicolas BONOD. 2-3) Claude BONOD. 2-4) Jean BONOD, âgé de moins de cinq ans en 1561.

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Famille BONOD de Champriond

Rameaux isolés

1er degré

François BONOD , de Champriond, mort avant 1623. Il est le père de : 2-1) Claudaz BONOD, inhumée à Queige le 27 juin 1623.

1er degré

Honnête Claude BONOD , de Champriond, mort avant 1632. Il a épousé Jeanne . Enfants : 2-1) François BONOD, baptisé à Queige le 21 mai 1607. 2-2) Antoinette BONOD. Elle épouse à Queige le 14 septembre 1632 Claude REY, fils de feu Antoine de Conflans. 2-3) Claude BONOD, baptisé à Queige le 30 septembre 1615 (parrain : Claude Bouvier- Popelloz ; marraine : Claudine, femme d’Antoine Villaz).

1er degré

Claude BONOD , peut-être assimilable au 1 er degré précédent. Il a épousé Pernette . Enfants : 2-1) Jean BONOD, baptisé à Queige le 12 novembre 1621 (parrain : Jean … Costellaz ; marraine : Antoinette, veuve de Jean Molliex). Peut-être est-ce lui qui épouse à Queige le 19 février 1650 (en présence d’Honnête Antoine Bonod) Jacqueminaz BRUNIER, veuve de Nicolas BESSANT, et fille d’Honnête Jean Brunier. 2-2) François BONOD, très probablement jumeau du précédent et baptisé le 13 novembre 1621 (parrain : François Dufuetelay ; marraine : Berthe, femme d’Antoine Vialis). 2-3) Agathe BONOD, fille de Claude, de Champriond, marraine à Queige le 30 novembre 1647. Peut-être est-ce elle, Agathe Bonod de Champriond qui est inhumée à Queige le 5 mai 1656. Elle est alors l’épouse d’Honnête Jean DUCRESTET-TANTOLIN.

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Filiation suivie

1er degré

Honnête Antoine BONOD , de Champriond, inhumé à Queige le 4 mai 1669. Le 21 janvier 1635, il est le parrain d’Antoine Molliex-Cordonnier. Il a épousé Claudaz . Enfants : 2-1) Claudaz BONOD, baptisée à Queige le 28 février 1614 (parrain : Claude, fils d’Antoine Bauchillion). 2-2) Claude BONOD l’aîné, qui suit. 2-3) Jean BONOD, baptisé à Queige le 5 décembre 1621 (parrain : Jean Bouvier-Bangillon ; marraine : Nicolarde, femme d’Antoine Bouvier-Bangillon). 2-4) Révérend Messire Claude BONOD, baptisé à Queige le 7 décembre 1624 (parrain : Claude Bouvier-Bangillon ; marraine : Pernette Dufuetelley). Prêtre, il est curé d’Hautecour dès 1659. Il est mort dans sa maison presbytérale le 21 septembre 1702. Le 3 mars 1697, comme « oncle paternel » des enfants pupilles de feu Jean Charmoriaz et créancier dans leur hoirie, et conjointement avec Honnête Gaspard Borrel, son neveu, demeurant à Notre-Dame-de-Briançon, il acense pour six années à Honnête Antoine de la Chavonnerie tous les biens dépendant de l’hoirie de ses neveux Charmoriaz, sous la cense annuelle de 177 florins. Le 11 septembre 1701, il cède et remet à Jean Borlet, son neveu, toutes les créances qu’il possède aux dépens de Benoît Collomb, de Hautecour, lui donnant tout pouvoir pour en assurer le recouvrement 1. Il teste une première fois le 5 août 1686 (notaire Cudraz), et fait un premier codicille le 26 mai 1694 (notaire Laboret) 2. Il fait un second codicille le 20 juillet 1702, par lequel il révoque son légat de 200 florins pour célébrer dix messes les samedis du Carême « pour prier Dieu pour le repos de son âme ». À la place, il lègue à la cure de Hautecour, à titre de fondation et « augmentation de patrimoine », une pièce de vigne située au Bois-Fey, à charge pour ses successeurs de célébrer une messe à perpétuité tous les samedis de Carême. Il lègue à Jean Louis Jorioz des vignes, des prés et des terres. Il lègue à Honnête François Collomb, son neveu, une pièce de terre située « en Prariond ». Il lègue 6 florins à Honorable Claude Charmory, aussi son neveu, marchand négociant en , et révoque le légat qu’il lui avait fait. Il lègue à André à feu Gaspard Borlet, son neveu, tout ce qu’il a acquis de Jeanne Borlet, des terrains et une maison située au Villard. Il lègue Jean à feu Gaspard Borlet, frère du précédent, la moitié de la vigne qu’il travaille avec Pierre Tarin, aussi son neveu, plus la moitié d’une autre vigne et une pièce de terre. Il lègue audit Pierre Tarin l’autre moitié de la vigne qu’il travaille avec Jean Borlet, avec un pré de deux bichets situé « en combaz du Rey ». Il lègue des biens à Honnêtes Claude et Pierre Charmory, ses neveux. Il lègue 25 florins à son neveu Claude à feu Pierre Charmory, de Queige. Il lègue 50 florins à Honnêtes Claude et François Poupelloz, ses neveux, et il révoque le légat qu’il leur avait fait. Il lègue 20 florin à Pierre à feu Claude Popelloz, son neveu. Il lègue la somme de 250 florins à Discret Joseph à feu Gaspard Borlet, clerc tonsuré, « pour être appliquée à la

1 Notaire Rullier. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1829, folios 352 et 353. 2 Ces deux actes sont rappelés dans le codicille du 20 juillet 1702.

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pension de son séminaire ». Il lègue la même somme à Discret Guillaume à Valentin Clarey, alors « étudiant en logique », également pour payer sa pension au séminaire. Il révoque les légats faits à François Collomb, Pierre Reynard et à Pierre Borlet et ses enfants, de même que le légat de 500 florins fait à Agathe Poupelloz, cette somme lui ayant été déjà versée. Il lègue 200 florins à Agathe à feu Jean Charmory, sa nièce, avec quatre linceuls de trois aunes chacun, et une couverture de drap. Il lègue à Valentin Clarey, son neveu, les vignes, prés et terres qu’il a acquis des frères Pessoz. Enfin, il révoque le légat fait à l’église de Hautecour d’une chasuble blanche de damas 3. Moins de deux mois après la rédaction de ce codicille, et quelques jours avant de mourir, il fait un second testament le 15 septembre 1702. Il veut être inhumé dans l’église de Hautecour, au tombeau des curés ses prédécesseurs. Il veut que l’on appelle pour sa sépulture les curé et vicaire de Montgirod, le curé de Saint-Jacquemoz, deux prêtres cordeliers de St-Michel et deux prêtres capucins de Moûtiers. Pour sa neuvaine, il veut que l’on appelle trois prêtres, outre les curé et vicaire de Hautecour ; et à la fin de l’an, deux prêtres « étrangers » avec ceux du lieu, qui célébreront les messes pour le salut de son âme. Il veut que, le jour de ses funérailles, « outre le dîner et convoi des parents », il soit fait une aumône « à tous les pauvres qui se trouveront ». On leur donnera du pain et du potage « pour leur dîner ou souper ». Il lègue plusieurs meubles à la cure de Hautecour. Il lègue un écu de France à la chapelle St-Philippe érigée à Hautecour. Il lègue à ses neveux Pierre et Jean, fils de feu Claude Bonod l’aîné, une couverte de drap de pays, deux chaudrons, trois linceuls de toile de ritte, et une oulle de métal. Il lègue 100 florins à Agathe Charmory, sa nièce. Il lègue à Joseph Borlet, clerc tonsuré, et à Guillaume Clarey, ses neveux, à chacun 250 florins « pour la pension de [leur] séminaire ». Il leur lègue en outre tous ses objets en étain et tous ses livres. Il lègue à ses successeurs à la cure d’Hautecour deux pièces de vigne de huit fossorées sises à Hautecour, à charge pour eux de célébrer annuellement dans l’église paroissiale une messe basse pour le repos de son âme. Il lègue 6 florins à Claude Bonod, de Queige, marchand en France. Il lègue à Jean Borlet la moitié d’une vigne qu’il travaille avec Pierre Tarin, et la moitié d’une autre vigne qu’il a acquise de Pierre Genard, plus un bichet de terre situé « en la Cartannas », et une autre pièce de terre située « en la combas des Clarey ». Il lègue à Claude et Pierre Charmory, de Queige, les biens qu’il a fait subhaster sur leur hoirie. Il lègue 25 florins à Discret Claude à feu Pierre Charmory, de Queige. Il lègue 50 florins à François et Claude Popelloz, de Queige. Il lègue à Pierre Tarin deux bichets de pré situés en « la combas du Roi », et la moitié de la vigne qu’il travaille avec Jean Borlet. Il lègue toutes ses vignes à Valentin Clarey. Il fait encore des legs à André Borlet et à Pierre à Claude Popelloz . Enfin, il fait ses héritiers universels François Collomb, Jean Louis Jorrioz, et Discret Joseph à feu Gaspard Borlet, clerc tonsuré, pour tout ce qu’il possède à Hautecour et en Tarentaise jusqu’à Conflans ; et Pierre et Jean Bonod, ses neveux, pour tout ce qu’il possède à Queige et dans le Beaufortain 4. 2-5) Michel BONOD, baptisé à Queige le 23 avril 1628 (parrain : Michel Revil ; marraine : Claude, femme de François Valley). 2-6) Probablement : Claude BONOD, de Champriond, inhumé à Queige le 22 juillet 1657. Il a épousé Pernette VIAL. Enfants, nés et baptisés à Queige : 3-1) Antoine BONOD, baptisé le 2 mars 1654 (parrain : Antoine Bonod ; marraine : Jeanne Martinet).

3 Notaire Pessy. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1831, folio 225. 4 Notaire Rullier. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1831, folios 265 ( verso ) à 269.

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3-2) Claudaz BONOD, baptisée le 26 janvier 1656 (parrain : Maître Claude Mathieu, notaire ; marraine : Claudaz Bouchet).

2-7) Charlotte BONOD, inhumée à Queige le 22 mars 1637. 2-8) Pernette BONOD, inhumée à Queige le 9 juin 1684. Elle épouse à Queige le 26 janvier 1653 Pierre MOLLIER-CHARMORY, fils de feu Nicolas. Il est mort avant sa femme. Leur fils Jean († avant 1702), est le père d’Agathe Charmory, légataire de 100 florins du curé de Hautecour, son grand-oncle. 2-9) Jeanne Louise BONOD, inhumée à Queige le 24 avril 1700. Elle épouse avant 1659 Maître Nicolas François GUYCHARD, notaire ducal à Queige, fils de Maître Louis Guychard. Il teste le 25 mars 1701 en faveur de ses fils Pierre, Maxime et Jean, léguant deux florins à chacune de ses filles, Nicolarde et Agathe, déjà mariées 5. Puis, il se remarie le 18 juillet suivant avec Antoinette DUGIT, veuve de Jean CHARMORY. Il est inhumé à Queige le 30 septembre 1707, sans doute dans l’église paroissiale comme il l’avait demandé. 2-10) Jeanne Françoise BONOD, baptisée à Queige le 14 mai 1637 (parrain : Maître Jean Bard, curial ; marraine : Françoise, femme de Discret Pierre Ruffier) ; inhumée à Queige le 6 décembre 1671. Elle épouse à Queige le 12 avril 1657 Claude BOUVIER-POPELLOZ, fils de feu Pierre.

2ème degré

Claude BONOD l’aîné , de Champriond, baptisé à Queige le 14 août 1615 (parrain : Claude, fils de feu Claude Bochet ; marraine : Claudine, sœur du parrain). Demeurant à Champriond, il est inhumé à Queige le 1 er mars 1685. Il épouse 1 e) à Queige le 7 février 1641 Jacquemine GRAZ , veuve de Jean DURET, de Beaufort, et fille d’Honnête Antoine Graz, de Villard. Elle est inhumée à Queige le 1 er juin 1662. Il épouse 2 e) à Queige le 21 août 1662 Louise VIARD-VALLEY , fille de Jean. Enfants du premier lit, baptisés à Queige : 3-1) Nicolas BONOD, baptisé le 2 janvier 1642 (parrain : Nicolas Alloënd-Bessand ; marraine : Janinaz, fille de Claude Bangillon) ; obit . 3-2) Jeannaz BONOD, baptisée le 9 novembre 1642 (parrain : Jean, fils de Claude Bonod ; marraine : Jacqueminaz, femme de Nicolas Bessand) ; inhumée à Hautecour le 20 octobre 1712. Elle épouse à Hautecour le 2 mars 1666 Gaspard BORLET, fils d’Étienne, de cette paroisse. Il est mort avant 1696. 3-3) Jeanne Antoinette BONOD, baptisée le 7 mai 1644 (parrain : Jean Donjon-Marguerat ; marraine : Antoinette, fille d’Honnête Jean Bangillon). Elle épouse à Hautecour le 13 juillet 1670 François COLLOMB, de cette paroisse, fils de feu Pierre. 3-4) Jeanne Pernette BONOD, jumelle de la précédente et baptisée avec elle (parrain : Jean Bangillon, frère de la marraine de Jeanne Antoinette Bonod ; marraine : Jendy, fille de Claude Bonod). 3-5) Antoinette BONOD, baptisée le 25 août 1645 (parrain : Antoine Vial ; marraine : Claudaz, femme de Pierre Popelloz) ; morte en 1705. Elle épouse vers 1665 Gaspard BORREL, fils de Guillaume Borrel. Il demeure à la Léchère, à Notre-Dame-de-Briançon, et il est inhumé en cette paroisse le 2 janvier 1705. Peu de temps avant de mourir, il teste dans sa maison le 19 décembre 1704, voulant « être appelé trois prêtres chantant et célébrant messes à son

5 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1311, folio 45.

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enterrement, outre celui dudit lieu, et deux au bout des neuf jours, et autant à la fin de l’an de son décès ». Il lègue « en dernier ressort de légitime » la somme de 200 florins à sa fille Antoinette, femme de Jean-Baptiste Francoz-Brébaud, de Bellecombe, plus une brebis et une couverte de drap de pays. Il lègue par préciput à sa fille Jacquemine, femme de Michel Carret, « la maison vieille, de haut en bas, sise audit lieu de la Léchère, avec tous les meubles qui sont dedans, et la cave au-dessous neuve, aussi audit lieu, [qui] jouxte de ( sic ) ladite maison vieille ». Il laisse l’usufruit de ses biens à sa femme. Il fait ses héritiers sa fille Jacquemine pour une moitié, et pour le reste Joseph et Jean-Baptiste Ducrey, ses petits-enfants, fils de feue Étiennaz Borrel 6. Le 25 février 1706, leurs biens sont partagés par leurs gendres : Oyen Ducray, veuf d’Étiennaz Borrel, de Saint-Oyen ; et Michel Carret, époux de Jacqueline Borrel, de Notre-Dame-de-Briançon 7. 3-6) Autre Antoinette BONOD, baptisée le 12 juillet 1647 (parrain : Antoine Gardet ; marraine : Pernette, femme Devillaz). 3-7) Antoine BONOD, baptisé le 8 septembre 1649 (parrain : Antoine Vialis, marraine : Jeanne, femme de Pierre Bangillon). 3-8) Claude BONOD, baptisé le 23 octobre 1652 (parrain : Claude Molliet-Charmoriaz ; marraine : Françoise, fille de Claude Dugit-Gros). Peut-être est-ce lui qui, légataire en 1702 du curé de Hautecour, son oncle, est alors marchand en France. 3-9) Jeanne Louise BONOD, baptisée le 19 juillet 1654 (parrain : Jean Louis Berthet ; marraine : Jacquemine, femme de Nicolas Martinet). 3-10) Claudaz BONOD, baptisée le 8 janvier 1658 (parrain : Honnête Claude Dugit-Gros ; marraine : Jeanne Donjon) ; morte à Hautecour le 10 mars 1731 et inhumée le lendemain. Elle épouse à Hautecour en 1677 Honnête Valentin CLAREY, fils de Jean, demeurant en la paroisse de Hautecour, au village de Gregny. Peu de temps avant de mourir, il teste le 3 décembre 1713 8. Il est inhumé à Hautecour le 28 janvier 1714. 3-11) Pierre BONOD, baptisé le 7 janvier 1662 (parrain : Honnête Pierre Bouvier-Bangillon ; marraine : Claudaz Héritier, femme de Claude Bangillon). Enfants du second lit, baptisés à Queige : 3-12) Jean BONOD, baptisé le 10 avril 1665 (parrain : Honnête Jean Mollier-Charmoriaz ; marraine : Jeanne, femme de Louis Périer). 3-13) Autre Claudaz BONOD, baptisée le 29 avril 1666 (parrain : Claude Chamiot-Poncet ; marraine : Michèle Rapaz). Le 27 juin 1702, le curé de Hautecour, son oncle, lui constitue en augment de dot la somme de 100 florins, dont son beau-père donne quittance 9. Elle épouse à Montagny le 6 juin 1683 Jacques CHEDAL, du village de la Thuille en cette paroisse, fils d’Honnête Germain à François Chedal. 3-14) Joseph BONOD, baptisé le 21 décembre 1668 (parrain : Claude Viallis ; marraine : Jeanne Roux, veuve de Philibert Alloënd). 3-15) Honnête Pierre BONOD, de Champriond, qui suit. 3-16) Jean BONOD, baptisé le 13 février 1676 (parrain : Jean Bessard ; marraine : Andréaz Villey, sa tante, femme de Claude Fossoret-Pithon). Il est cohéritier universel de son oncle Claude en 1702. Né simple d’esprit (« simplex ex nativitate »), il est inhumé à Queige le 24 juillet 1707.

6 Notaire Mermoz. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1835, folio 522. 7 Notaire Mermoz. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1838, folios 96 à 98. 8 Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1853, folio 782. 9 Notaire Fontanil. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1831, folio 67 ( verso ).

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3ème degré

Honnête Pierre BONOD , de Champriond, baptisé à Queige le 10 décembre 1670 (parrain : Pierre Bouvier-Bangillon ; marraine : Claudine Floret). Il est cohéritier universel de son oncle Claude en 1702. Il est mort à Queige le 20 juin 1749, et il est inhumé le surlendemain. Le 30 mai 1703, il reçoit quittance d’Honorable Jacob Desgranges pour le plein paiement de tout ce qu’Antoine et Claude Bonod l’aîné, ses aïeul et père, devaient à feu Maître Jean Desgranges, notaire à Queige, père dudit Jacob 10 . Le 14 juin 1705, il reconnaît devoir la somme de 140 florins à Honnête François Deville-Maréchal, de Villarasson, qui lui a prêté cette somme dont il avait un « grand besoin » 11 . Le 29 mars 1700 (1706 ?), il acquiert d’Honnête Amédée à feu Claude Viallis, de Champriond, une « possession de terre, pré, bois avec les bâtiments y étant » sise au terroir de Champriond, d’une contenance de deux journaux, pour le prix de 400 florins 12 . Le 30 août 1706, agissant pour lui et son frère Jean, tous deux communs et indivis en biens, il transige avec Honnêtes Claude et Pierre Molliex-Charmory, de Queige, se tenant quittes récipro- quement de toutes les sommes qu’ils se doivent 13 . Le 10 février 1710, il alberge à Honnête Claude à feu Claude Chamiot, de Champriond, une « possession de terre, pré, broussailles, avec les bâtiments y étant », au terroir de Champriond, d’une contenance de trois journaux, pour le prix de 600 florins et sous la cense annuelle de 30 florins 14 . Il épouse 1e) à Queige le 14 avril 1692 Jeanne Françoise GACHET , fille de Jean. Elle est inhumée à Queige le 6 avril 1695. Il épouse 2e) à Queige le 19 juin 1695 Louise RUFFIER , fille de feu Claude. Elle est morte à Champriond le 16 mars 1736, et elle est inhumée le surlendemain. Enfants du second lit : 4-1) Claudine BONOD, baptisée à Queige le 3 novembre 1696 (parrain : Joseph Bouvier- Bangillon ; marraine : Claudine Baptendier) ; inhumée à Queige le 26 juillet 1697. 4-2) Honorable Jean-Baptiste BONOD. Il est parrain de sa nièce Agathe en 1748. Il épouse à Queige le 26 juillet 1717, avec un contrat dotal passé le 19 juin 1742 15 , Sébastienne GLEYROZ, fille de feu Louis Gleyroz (qui teste le 28 janvier 1714) et de feue Martine REGAL, de Queige. 4-3) Agathe BONOD, baptisée à Queige le 24 novembre 1700 (parrain : Benoît Martinet ; marraine : Agathe Dugit). 4-4) Donat BONOD, baptisé à Queige le 27 octobre 1702 (parrain : Donat Roux ; marraine : Agathe Alloënd-Bessand). Il est mort sans alliance en cette paroisse le 16 avril 1734, et il est inhumé le surlendemain. 4-5) Joseph BONOD, qui suit.

10 Notaire Pichat. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1313, folio 189. 11 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1315, folios 119 ( verso ) et 120. 12 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1316, folio 19. 13 Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1316, folio 229. 14 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1320, folio 20. 15 Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1352, folio 215. Sébastienne Gleyrod, assistée de sa sœur Marie, toutes deux héritières universelles de leur père, et encore assistée de Joseph à feu Jean Claude Dugit, son fils, se constitue en dot la somme de 205 livres 13 sols 4 deniers, plus un trousseau de linge et de vêtements. De son côté, Jean-Baptiste Bonod, du consentement de son père, donne à sa femme 102 livres 16 sols 8 deniers en augment de dot.

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4-6) Claude BONOD, baptisé à Queige le 8 mars 1706 (parrain : Claude Charmory ; marraine : Françoise Chamiot). 4-7) Agathe BONOD, baptisée à Queige le 27 février 1708 (parrain : Joseph Bessand ; marraine : Agathe Bangillon, fille de François). 4-8) Joseph BONOD, baptisé à Queige le 12 mars 1710 (parrain : Joseph, fils de feu Nicolas Gleyrod ; marraine : Josèphe Chamiot, femme de Joseph Cha…).

4ème degré

Honnête Joseph BONOD , de Champriond, baptisé à Queige le 9 mars 1704 (parrain : Joseph Viard-Velley ; marraine : Agathe Alloënd-Bessand). Il est mort après 1754. Il épouse 1 e) à Queige le 18 juillet 1729 Jeanne Antoinette MARTINET , baptisée en cette paroisse le 4 février 1708, fille de Claude Martinet et de Claudine VIALET. Elle est morte à Queige le 9 décembre 1741, et elle est inhumée le surlendemain. Il épouse 2 e) à Queige le 22 janvier 1742 (en présence de Jean-Baptiste Bonod), avec un contrat dotal passé le 21 septembre 1749 16 , Jeanne VIARD-CRÉTAT , fille de Claude Viard-Crétat et de Marie de la CHAVONNERIE. Peut-être s’agit-il de Josèphe Viard-Crétat, baptisée à Queige le 24 novembre 1715. Elle est morte en cette paroisse le 20 avril 1754, et elle est inhumée le lendemain. Il épouse 3 e) à Queige le 15 juillet 1754 (en présence de Jean-Baptiste Bonod), avec un contrat dotal passé le 21 septembre suivant 17 , Josèphe BRUNIER-DRON , baptisée à Queige le 6 mars 1719, fille de feu Joseph Brunier-Dron et de Marie DUGIT. Enfants du premier lit, nés et baptisés à Queige : 5-1) Claude BONOD, né et baptisé le 16 décembre 1734 (parrain : Claude Métral ; marraine : Claudine Bouvier-Bangillon). 5-2) Agathe BONOD, née et baptisée le 11 septembre 1737 (parrain : Jean-Baptiste Bonod ; marraine : Agathe Grugeat) ; inhumée à Queige le 25 juin 1738. Enfants du second lit, nés et baptisés à Queige : 5-3) Jean-Baptiste BONOD, né et baptisé le 30 janvier 1744 (parrain : Jean-Baptiste Bouvier- Bangillon ; marraine : Josèphe Alloënd-Bessand) ; mort le 6 février suivant et inhumé le lendemain. 5-4) Joseph BONOD, qui suit. 5-5) Agathe BONOD, née et baptisée le 14 avril 1748 (parrain : Jean-Baptiste à Pierre Bonod de Champriond ; marraine : Agathe Bouvier-Bangillon, femme de Joseph Bessand). Probablement est-ce elle qui est morte à Queige le 7 avril 1811, et inhumée le lendemain. 5-6) Jean-Baptiste BONOD, né et baptisé le 13 avril 1752 (parrain : Joseph Deville-Cavellin ; marraine : Marie Bonod).

16 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1359, folios 216 ( verso ) et 217. Jeanne Viard-Crétat se constitue en dot : 1 e) la somme de 134 livres 5 sols qui lui revient dans l’hoirie de son père pour la cinquième partie des droits maternels de sa mère ; 2 e) la somme de 25 livres que son père lui a léguée par son testament ; 3 e) la somme de 50 livres pour son trossel. 17 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1364, folio 245. Josèphe Brunier-Dron constitue en dot en faveur de son mari la somme de 240 livres, un trossel de vêtements et un coffre de sapin « ferré fermant à la clef ».

13 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

5ème degré

Joseph BONOD , né et baptisé à Queige le 3 février 1745 (parrain et marraine : Joseph Métralet et Jeanne Claudine Dugit-Pinat, sa femme). Agriculteur à Champriond, section de la Poyat à Queige, il est mort en cette paroisse le 5 janvier 1817. Il épouse à Queige le 27 juillet 1778 Marie DEVILLE-DUC , fille de Jean. Enfants, nés et baptisés à Queige : 6-1) Agathe BONOD, née et baptisée le 27 juillet 1783 (parrain : Joseph Viallis ; marraine : Agathe Bonod) ; morte à le 13 janvier 1836. Elle épouse à Queige le 6 messidor an XII (25 juin 1804), avec une dispense du 3 ème au 4 ème degré de consanguinité, Claude DEVILLE-DUC, agriculteur au lieu-dit les Jets, section de la Poyat en cette commune, où il est né le 30 septembre 1781, fils de François Deville-Duc, agriculteur, et de défunte Jeanne CHAMIOT. 6-2) Josèphe, dite Joséphine BONOD, née et baptisée le 24 juillet 1785 (parrain : Joseph Viard- Crétat ; marraine : Agathe Brunier). Cultivatrice à Queige, elle est morte en cette commune le 13 avril 1857. Elle épouse à Queige le 19 février 1810 Jean François GLAYRON- MONDET, « cultivateur et militaire pensionné », demeurant à Champriond en cette commune, né à Queige le 25 juin 1770, fils de feu Joseph Glayron-Mondet, agriculteur à Champriond, et de défunte Agathe DUGIT-PINAT. Il est vivant en 1857. 6-3) Claudine BONOD, née et baptisée le 8 mars 1792 (parrain : Joseph Alloënd-Bessand ; marraine : Claudine Héritier) ; morte à Ugine (à Montgombert) le 24 décembre 1869. Elle épouse à Queige le 20 avril 1818 Joseph MONVIGNIER-MONET, demeurant à Montgombert, où il est né le 2 décembre 1792, fils de Laurent Monvignier-Monet et de Josèphe BENOÎT-LALLEMAND. 6-4) Jean-Baptiste BONOD, né le 29 août 1793 et baptisé le lendemain (parrain et marraine : Jean-Baptiste et Jeanne Claudine Maitrallet) ; mort à Queige le 27 floréal an IX. 6-5) Joseph Marie BONOD, qui suit.

6ème degré

Joseph Marie BONOD , né à Queige le 8 fructidor an IV (25 août 1796) et ondoyé à la naissance, puis baptisé dans l’église de Queige le 14 mai 1797, « y ayant lieu de douter de la validité » de l’ondoiement. Cultivateur en cette commune, il y est décédé le 24 décembre 1860. Il épouse à Queige le 18 juin 1816 Agathe ROUX , née en cette commune le 28 frimaire an IV (ou le 22 décembre 1796) et ondoyée à la naissance, puis baptisée le 5 mai 1797 (« y ayant lieu de douter de la validité » de l’ondoiement), fille de Joseph Roux et de Marie DEVILLE-CAVELLIN. Elle est vivante en 1860. Enfants, nés et baptisés à Queige : 7-1) Joseph BONOD, né dans la nuit du 2 novembre 1817 et baptisé le jour suivant (parrain : Joseph Roux ; marraine : Josèphe Bonod, femme de François Glairon-Mondet). 7-2) Marie Françoise BONOD, née le 20 juillet 1819 et baptisée le lendemain (parrain : Jean François Glairon-Mondet ; marraine : Marie Sais). Cultivatrice à Queige, elle est morte sans alliance en cette paroisse le 21 mars 1842. 7-3) Agathe Lucie, dite Agathe Françoise BONOD, née et baptisée le 10 octobre 1823 (parrain : François Frasse ; marraine : Agathe Roux). Elle épouse à Queige le 15 avril 1845 Pierre

14 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

REVIL-SIGNORAT, demeurant en cette paroisse, où il est né le 25 janvier 1819, fils de Jean-Baptiste Revil-Signorat et de feue Marie Louise MARTINET. 7-4) Joséphine BONOD, née et baptisée le 14 octobre 1826 (parrain : Joseph Bouvier-Bangillon ; marraine : Joséphine Martinet). 7-5) Alexandre BONOD, né le 6 janvier 1835 et baptisé le lendemain (parrain : Silvestre Bérod ; marraine : Henriette Dugit-Pinat).

15 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

Famille BONOD de la Glire

1er degré

Claude BONOD , mort avant 1624. Il est le père de : 2-1) Honorable & Maître Amédée BONOD, qui suit.

2ème degré

Honorable & Maître Amédée BONOD , de la Glire, inhumé à Queige le 21 octobre 1674. Il épouse à Queige le 17 avril 1624 Jeanne Anne DEVILLAZ , inhumée à Queige le 12 février 1669. Enfants, nés et baptisés à Queige : 3-1) Pierre BONOD, baptisé le 27 mai 1625 (parrain : Pierre Brunier-Mydoz ; marraine : Jeanne, femme d’Honorable Jean-Baptiste Pépin). 3-2) Françoise BONOD, baptisée le 31 août 1632 (parrain : Pierre Guillermat ; marraine : Françoise Cavellin). 3-3) Maître Hugonin BONOD, qui suit. 3-4) Jeanne BONOD, baptisée le 9 février 1638 (parrain : Honnête Jean Bouvier, dit Bangillon ; marraine : la femme de Donat Durand). 3-5) Pierre BONOD, baptisé le 17 décembre 1640 (parrain : Maître Pierre Bornoz ; marraine : Jeannaz, femme de Pierre Mathieu). 3-6) Claude BONOD, baptisé le 16 septembre 1641 (parrain : Messire Claude Ducrestet, vicaire ; marraine : Honorable Jeanne Berthody, femme d’Antoine Vialis). 3-7) Jeanne Marie BONOD, baptisée le 14 décembre 1642 (parrain : Jean Rijon, de Beaufort ; marraine : Jeanne, femme d’Honnête Antoine Héritier).

3ème degré

Maître Hugues , dit Hugonin BONOD , de la Glire, baptisé à Queige le 23 mai 1635 (parrain : Maître Hugonin Chevallier, de Beaufort ; marraine : La Mettaz, femme de Claude Vialis). Huissier à Queige, il est inhumé en cette paroisse le 6 mai 1694. Il épouse 1 e) Jeanne Françoise THOVEX [-MAILLAND] , inhumée à Queige le 1 er octobre 1685. Il épouse 2 e) à Serraval le 24 novembre 1686, avec un contrat dotal passé le 19 octobre précédent 18 , Judith BURNET , fille de François Burnet, de Serraval. Veuve, elle se remarie à Villard le 4 janvier 1709 avec Philibert MOLLIER, habitant cette paroisse mais originaire de Queige. Le lendemain de son remariage, elle cède à Claude Bonod, son beau-fils, tous ses droits sur l’hoirie de son premier mari, tant en vertu de son contrat dotal qu’en qualité d’héritière universelle de sa fille Charlotte, elle-même légataire de sa sœur Anne Marie Bonod, le tout moyennant la somme de 1.000 florins 19 .

18 Ce contrat est cité en référence dans la cession de droits accordée le 5 janvier 1709 par Judith Burnet à Claude Bonod (voir ci-dessous). 19 Notaire Marin. Tabellion de Conflans, A.D. de la Savoie, 2C 1436, folios 59 et 60.

16 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

Enfants du premier lit, nés et baptisés à Queige : 4-1) Claude Louis BONOD, baptisé le 12 octobre 1660 (parrain : Maître Claude Pithon, notaire ducal, de ; marraine : Jeanne Louise Bonod). 4-2) Anne Marie BONOD, baptisée le 10 février 1665 (parrain : Antoine Revil-Baudard ; marraine : Georgine R…). Quelque jours avant de mourir, elle fait son testament le 1 er mars 1700 dans la maison paternelle à la Glire. Elle lègue 8 florins aux capucins de Conflans, qui devront dire huit messes pour le repos de son âme. Elle lègue 200 florins à sa sœur Charlotte et fait son frère Claude son héritier universel 20 . Sans alliance, elle est inhumée à Queige le 6 mars 1700. 4-3) Claudaz Antoine BONOD, baptisée le 4 décembre 1666 (parrain : Claude Vialis ; marraine : Antoine Durand, femme de Maître Claude Mathieu, notaire ducal). 4-4) Antoinette BONOD, baptisée le 20 juin 1668 (parrain : Antoine Mollier Grosjean ; marraine : Marie Guychard, femme de Discret Donat Dugit). 4-5) Agathe BONOD, baptisée le 22 février 1670 (parrain : Jean Thovex l’aîné ; marraine : Pernette à Aimé Donjon). 4-6) Autre Agathe BONOD, baptisée le 25 août 1671 (parrain : Claudy Dunant ; marraine : Claudaz Demontant, femme de Jean Viallis) ; inhumée à Queige le 14 décembre 1690. 4-7) Joseph BONOD, baptisé le 23 mars 1674 (parrain et marraine : Maître Louis Ducrestet et Honorable Charlotte Crespin, sa femme). 4-8) Donade BONOD, baptisée le 5 décembre 1675 (parrain : Donat Dunant ; marraine : Raymondine Brunier, femme de Claude …). 4-9) Claude BONOD, baptisé le 6 juin 1677 (parrain : Claude Folliet ; marraine : Arnode Martinet, femme de Claude Dunand). 4-10) Honorable Claude BONOD, qui suit. 4-11) Antoine BONOD, baptisé le 9 février 1682 (parrain : Antoine Molliex ; marraine : Claudine Ducis). 4-12) Claude BONOD, baptisée le 10 juillet 1683. 4-13) Jeanne BONOD, baptisée le 30 septembre 1685 (parrain : Jean Bessand ; marraine : Jeanne Gonthier) ; inhumée à Queige le 22 octobre 1690. Enfants du second lit, nés et baptisés à Queige : 4-14) Claude Antoine BONOD, baptisé le 29 septembre 1687 (parrain : Étienne Viard-Vellay ; marraine : Honorable Andréane Durand, veuve de Maître Joseph Ducrestet) ; inhumé à Queige le 2 août 1688. 4-15) Charlotte BONOD, baptisée le 1 er octobre 1691 (parrain : Louis Brunier ; marraine : Charlotte Veyret, de Serraval au diocèse de Genève) ; inhumée à Queige le 5 mai 1706. Elle est légataire de sa sœur Anne Marie en 1700.

4ème degré

Honorable Claude BONOD , baptisé à Queige le 6 octobre 1678 (parrain : Claude Métral- Maréchal ; marraine : Claudine Bouvier-Poupelloz). Demeurant au village de l’église à Queige, il est inhumé en cette paroisse le 16 juillet 1721.

20 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1310, folios 35 et 36.

17 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

Il épouse à Queige le 31 janvier 1704, avec un contrat dotal passé le 21 précédent 21 , Agathe DELAGLIÈRE-COLLOD , veuve d’Antoine BARD-FÉTY, fille de Jean-Baptiste Collod, demeu- rant aux Pointières (en Queige). Enfants : 5-1) Louis BONOD, baptisé le 30 mars 1706 (parrain : Louis Collod ; marraine : Claudine, fille d’André Gonthier). 5-2) Agathe BONOD, baptisée le 30 août 1709 (parrain : Antoine Dunand ; marraine : Agathe Brunier, femme de Laurent Lemont) ; inhumée à Queige le 4 septembre 1717. 5-3) Joseph BONOD, baptisé le 27 février 1713 (parrain : Joseph Viard-Velley ; marraine : Josèphe à Jean-Baptiste Collod, sœur de sa mère). Il est mort à Queige le 6 octobre 1733, et il est inhumé le surlendemain. 5-4) Marie BONOD, baptisée le 11 mai 1717 (parrain : Pierre Molliex ; marraine : Agathe Dugit- Pinat, femme de Laurent Capelland) ; morte à Queige le 17 février 1759 et inhumée le lendemain. Elle épouse à Queige le 15 février 1734, avec un contrat dotal passé le 3 précédent 22 , Égrège & Honorable Pierre VIALLET, l’un des plus importants marchands joailliers du Beaufortain. Baptisé à Queige le 19 août 1713, il est né posthume, fils de feu Pierre Viallet et de Pernette BRUNIER-POPELLOZ, demeurant à Champriond. Parti de Queige pour faire le commerce d’articles de bijouterie et d’horlogerie, il se trouve en 1746 à la tête d’une affaire évaluée à 10.500 livres. En décembre, il s’associe avec Pierre Dugit- Pinat, lui-même fils d’un marchand joaillier qui s’était établi à Lyon et à Moulins. Dix ans plus tard, les deux associés ont multiplié par cinq leur chiffre d’affaires, et ils décident en 1755 de s’installer à Arras. Ils se spécialisent dans le commerce des montres de grand luxe, mais vendent également des menus bijoux en or (bagues, boucles d’oreilles, tabatières). Leur clientèle s’étend sur un vaste territoire qui comprend l’Artois, une partie de la Picardie, la côte boulonnaise, les Flandres et le Hainaut français, et le sud des Pays-Bas autrichiens (l’actuelle Belgique). Ils entrent même en relation avec le capitaine d’un navire qui mouille à Dunkerque, afin de vendre leur marchandise jusqu’aux « îles du Mississipi ». En 1759, Pierre Vialet cède ses parts à son associé et retourne vivre à Queige. Il n’a que le temps de voir mourir sa femme, avec laquelle il a très peu vécu, ayant été accaparé par son négoce. Quelques jours après le décès de Marie Bonod, il fait son testament. Il se remarie à Queige le 19 novembre 1760 avec Josèphe à Jean Pierre BOUVIER-BANGILLON, de Moûtiers. Il est mort le 5 octobre 1762, et il est inhumé le lendemain à Queige.

21 Notaire Benoid-Marin. Tabellion de Conflans, A.D. de la Savoie, 2C 1426, folios 197 et 198. Jean-Baptiste Delaglière-Collod constitue à sa fille la somme de 600 florins. De son côté, Claude Bonod fait donation à sa femme de la somme de 400 florins « à cause de noces ». 22 Notaire Périer. Tabellion de Conflans, A.D. de la Savoie, 2C 1474, folios 83 ( verso ) et 84. Marie Bonod constitue pour sa dot tous ses droits et tous ses biens, « et pour son trossel tout et un chacun ses habits et linges, avec tous ses meubles, bestiaux et denrées », le tout estimé à 90 livres. De son côté, Pierre Viallet donne à sa future épouse 240 livres d’augment. Par ailleurs, Marie Bonod fait donation à son futur du tiers de ses biens, « à cause de noces ».

18 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

Famille ALLOËN-BONOD , puis BONOD

Premier rameau

1er degré

Claude ALLOËN-BONOD , mort avant 1642. Il épouse Françoise REVIL , fille d’Honnête Michel. Enfants, nés et baptisés à Queige : 2-1) Jeanne ALLOËN-BONOD, baptisée le 19 janvier 1610 (parrain : Jean Gonthier ; marraine : Jacquemette Revil, sœur de la mère, femme de François Delachavonnerie). 2-2) Laurent ALLOËN-BONOD, qui suit. 2-3) Autre Jeanne ALLOËN-BONOD, baptisée le 14 décembre 1613. 2-4) Louise ALLOËN-BONOD, baptisée le 18 août 1624 (parrain : Louis Gonthier ; marraine : Jacquemine, femme de Pierre Gonthier-Floret). Sans doute est-ce elle qui, dite du Villaret, est inhumée à Queige le 4 janvier 1647. 2-5) Pernette ALLOËN-BONOD. Probablement est-ce elle qui est inhumée à Queige le 27 février 1672 23 . Elle épouse à Queige le 12 janvier 1642 Claude CHOULEX, fils d’Honnête Jean. 2-6) Probablement : Jean ALLOËN-BONOD, dit « Molliex », du Villaret. Il est inhumé à Queige le 30 mars 1652. Il a épousé Antoinette BAL-BLANC. Enfants, nés et baptisés à Queige : 3-1) Pernette ALLOËN-BONOD, baptisée le 11 janvier 1647 (parrain : Pierre Martinet ; marraine : Claudaz, femme de [Michel] Gonthier). 3-2) Michel ALLOËN-BONOD, baptisé le 29 novembre 1648 (parrain : Michel Dufuetelley-Cholex ; marraine : Claudaz Blanc, femme de Laurent Alloënd-Bonod).

2ème degré

Laurent [ALLOËN-] BONOD , baptisé à Queige le 28 octobre 1611 (parrain : Laurent, fils de feu Michel [Revil]). Il est inhumé à Queige le 15 avril 1674. Il épouse en 1643 Claudaz BLANC , fille de Pierre. Elle est inhumée à Queige le 16 mai 1656. Enfants, nés et baptisés à Queige : 3-1) Pernette ALLOËN-BONOD, née avant le mariage de ses parents et baptisée le 29 décembre 1642 (parrain : Pierre Martin ; marraine : Antoinette, femme Gonet). 3-2) François ALLOËN-BONOD, baptisé le 31 décembre 1643 (parrain : François Uginet ; marraine : Claudaz, femme de Michel Bal-Blanc). 3-3) Jeanne BONOD, baptisée le 30 janvier 1646 (parrain : Jean Dunant ; marraine : … Bal- Blanc).

23 Elle est dite veuve de Jean Cholex, mais il est probable que le curé ait attribué à son mari le prénom de son père.

19 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

3-4) Autre Pernette BONOD, baptisée le 8 février 1647 (parrain : Pierre Dupérier ; marraine : Louise Bonod). 3-5) Claudaz ALLOËN-BONOD, baptisée le 4 mai 1650 (parrain : Claude Martinet ; marraine : Claudine Dugit). 3-6) Jeanne Françoise BONOD, baptisée le 16 juillet 1652 (parrain : Honnête Jean Tisso ; marraine : Claude Françoise Floret). 3-7) Claude BONOD, baptisé le 26 août 1655 (parrain : Maître Claude Mathieu, notaire ; marraine : Jeanne Bouvier). 3-8) Joseph BONOD, jumeau du précédent et baptisé avec lui (parrain : Claude Villey ; marraine : Georgine Gonthier). 3-9) Jean à feu Laurent BONOD, d’Aréchettaz, inhumé à Queige le 14 mai 1728.

Deuxième rameau

1er degré

Jean ALLOËN-BONOD , de Queige. Il épouse Jacquemette . Enfants : 2-1) Louise ALLOËN-BONOD, baptisée à Queige le 2 février 1621. 2-2) François ALLOËN-BONOD, qui suit. 2-3) Michelle ALLOËN-BONOD. Elle épouse à Queige le 11 mai 1649 Jean BRUNIER- COLLOT, fils d’Honnête Humbert.

2ème degré

François [ALLOËN -] BONOD , d’Aréchettaz (1660), baptisé à Queige en février 1623. Le 10 avril 1653, il est le parrain de François Brunier, assurément son neveu, fils d’Humbert et de Michelle Bonod. Il est inhumé à Queige le 3 mars 1679. Il épouse Colette COLLOT , inhumée à Queige le 14 février 1685. Enfants : 3-1) Jeanne ALLOËN-BONOD, baptisée à Queige le 15 mars 1649 (parrain : … Dugit ; marraine : Michelle Bonod, femme de Jean Brunier-Collet). Elle est inhumée à Queige le 6 décembre 1707. 3-2) Honnête Jean BONOD, qui suit. 3-3) Pierre ALLOËN-BONOD, baptisé à Queige le 16 février 1654 (parrain : Pierre Périer ; marraine : Jeanne Rouense, femme de la Vernaz [ sic ]). Il est inhumé à Queige le 19 février 1683. Il a épousé Antoinette YVERT-BURILLON. Enfants, nés et baptisés à Queige : 4-1) Joseph ALLOËN-BONOD, baptisé le 23 juin 1680 (parrain : François Brunier, de Conflans ; marraine : Michelle, fille d’André Burillon).

20 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

4-2) Agathe BONOD, baptisée le 13 septembre 1682 (parrain : Antoine Berblen : marraine : Marie Dugit) ; inhumée à Queige le 5 mai 1690.

3-4) Autre Pierre [ALLOËN-] BONOD, baptisé à Queige le 27 septembre 1660 (parrain : Honnête Pierre Périer ; marraine : Françoise Tharin, femme de Jean Choulex). 3-5) Georges BONOD, baptisé à Queige le 4 février 1665 (parrain : Georges Uginet ; marraine : Jeanne Bouvier) ; inhumé à Queige le 29 mars 1690. Il épouse à Queige le 16 février 1688 Pernette MOLLIEX-GOGET, fille de Jean. 3-6) Joseph BONOD, baptisé à Queige le 1 er août 1668 (parrain : Honnête Claude Uginet ; marraine : Clauda, femme de Michel Perrier).

3ème degré

Honnête Jean [ALLOEN-] BONOD , mort avant novembre 1728. Le 21 septembre 1705, il reconnaît devoir 50 florins à Honorable Jacqueline Capronis, femme de Jean Héritier, demeurant aux Isles dans la paroisse de Queige 24 . Il épouse 1 e) à Queige le 30 janvier 1680 Pernette CHOLEX , fille de Jean. Elle est inhumée à Queige le 23 juillet 1710. Il épouse 2 e) à Queige le 19 janvier 1711 Marie DUGIT , veuve de Claude Antoine MOLLIEX, fille de feu Claude Dugit. Dite du Villaret, elle est inhumée à Queige le 9 novembre 1728. Enfants du premier lit, nés et baptisés à Queige : 4-1) Françoise BONOD, baptisée le 3 septembre 1686 (parrain : François à Claude Cholex ; marraine : Jeanne à Michel Blanc) ; inhumée à Queige le 21 avril 1687. 4-2) Jeanne Michelle BONOD, baptisée le 6 décembre 1687 (parrain : Jean à Pierre Martinet ; marraine : Michelle à Claude Uginet). Sans doute est-ce elle qui, veuve UGINET, est décédée à Queige le 5 décembre 1754, inhumée le lendemain. 4-3) Jeanne BONOD, baptisée le 12 août 1690 (parrain : Jean Uginet-Nantillon ; marraine : Jeanne Cholex). Peut-être est-ce elle qui est morte le 18 janvier 1734, et inhumée à Queige le surlendemain. Elle a épousé avant 1723 Jean Michel DEVOUASSOUX, originaire de Chamonix et demeurant à Queige, au village de Villarasson. 4-4) Jean-Baptiste BONOD, baptisé le 16 mars 1693 (parrain : Jean-Baptiste Bouvier ; marraine : Claude Cholex). 4-5) Joseph BONOD, baptisé le 20 mars 1694 (parrain : Claude Groux ; marraine : Jeanne Roux, femme d’Antoine Blanc) ; obit 4-6) Antoine BONOD, baptisé le 5 juillet 1695 (parrain : Antoine Bal-Blanc ; marraine : Claude Françoise Martinet, femme de Jean Pierre Cholex). 4-7) Jean Pierre BONOD, baptisé le 25 août 1698 (parrain : Jean Pierre Cholex ; marraine : Françoise Mestral). 4-8) Agathe BONOD, baptisée le 23 janvier 1701 (parrain : Claude Gonet ; marraine : Françoise, fille de Philibert Molliex).

24 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1315, folio 240.

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Troisième rameau

1er degré

Claude ALLOËN-BONOD , de Queige. Il épouse Claudaz . D’où : 2-1) Antoine ALLOËN-BONOD, baptisé à Queige le 16 octobre 1648 (parrain : Antoine Vialis, absent et remplacé par Jean Gleyrod ; marraine : Pernette Bonod, sa cousine, veuve Choulex - voir le premier rameau).

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Famille BONOD-MARCHAND

Personnage isolé

• Antoine BONOD-MARCHAND, inhumé à Queige le 5 juillet 1694.

Rameaux isolés

1er degré

Jean BONOD-MARCHAND , inhumé à Queige le 28 juin 1622. Il est sans doute le père de : 2-1) Françoise BONOD à feu Jean. Elle est marraine de Françoise Mycouz, baptisée à Queige le 9 octobre 1633. Elle est inhumée à Queige le 5 août 1651. Elle épouse à Queige le 14 septembre 1619 (en présence de Jean Bonod-Marchand) Pierre MESTRAL.

1er degré

Claude BONOD-MARCHAND , inhumé à Queige le 13 juin 1624. Il est le père de : 2-1) Jeannaz BONOD-MARCHAND. Elle épouse à Queige le 21 février 1621 Georges MARTINET, fils de feu Louis. 2-2) Claudaz BONOD-MARCHAND, inhumée à Queige le 13 avril 1672. Elle épouse à Queige le 31 mai 1631 André VIARD-CRESTAT, fils de Jacques. Il est inhumé à Queige le 11 février 1669.

23 ______CentrCentree Généalogique de Savoie

Filiation suivie

§ I - Branche aînée

1er degré

Honnête François BONOD-MARCHAND , syndic de Queige en 1639. Il est inhumé en cette paroisse le 22 décembre 1684. Il épouse 1 e) à Queige le 10 février 1631 Jeanne MARTIN , fille de Claude. Il épouse 2 e) à Queige le 17 janvier 1642 Jeanne MYCOZ , veuve de Claude UGINET. Enfants du premier lit, nés et baptisés à Queige : 2-1) Jean Claude BONOD-MARCHAND, baptisé la veille de Noël 1631 (parrain : Jean Claude Dugit-Pinat ; marraine : Georgine, femme d’Étienne Mollier-Donjon). Le 10 mai 1650, il est témoin au mariage de Jean Viardet et de Jeanne Claudaz Crestaz, célébré à Queige. 2-2) Antoinette BONOD-MARCHAND, baptisée le 7 septembre 1633 (parrain : Antoine Combaz ; marraine : Claude [Bonod-] Marchand). Elle épouse à Queige le 21 avril 1667 François DONJON, fils de feu Claude, de cette paroisse. 2-3) Jacquemine BONOD-MARCHAND, baptisée le 17 juillet 1635 (parrain : Jacques Glyre ; marraine : Françoise, femme de Pierre Combaz). 2-4) Jean BONOD-MARCHAND, baptisé le 9 février 1637 (parrain : Jean Dugit-Pinat ; marraine : Jeanne Marchand, femme de Georges Martin). Dit du Meinier, il est mort entre 1687 et 1692. Il épouse à Queige le 18 janvier 1667 Antoinette GONTHIER, fille de Michel, de cette paroisse. Veuve, elle se remarie avec Pantaléon COMBAZ. Elle est inhumée à Queige le 1 er mars 1709. Enfants : 3-1) Michel BONOD-MARCHAND, baptisé le 18 octobre 1667 (parrain et marraine : Michel et Claudine Ducrestet-Berthody) ; inhumé à Queige le 8 février 1692. 3-2) Claude BONOD-MARCHAND, baptisé le 21 décembre 1668 (parrain : Claude Alloënd-Cappon ; marraine : Andréaz Gonthier). 3-3) Agathe BONOD-MARCHAND, baptisée le 16 février 1671 (parrain : Claude Larderat ; marraine : Antoinette Bochet, femme de Jean Ducrétet-Berthody). Le 19 mai 1697, comme cessionnaire et ayant droit d’Honnête François Brunier-Rindon, elle rétrocède à Honnête Claudy à feu Claude Uginet l’aîné, demeurant aux Pointières, la somme de 446 florins 25 . Le 7 juillet 1698, elle reçoit quittance de Maître Claude Durand, notaire à Queige, pour la somme de 100 florins 26 . Elle teste une première fois le 8 avril 1739 en faveur de son fils Joseph 27 . Elle fait un second testament le 3 février 1743, par lequel elle laisse l’usufruit de ses biens à son mari. Elle prive son fils Joseph de sa succession parce qu’il « l’a laissée sans nouvelle », et ne lui lègue que 60 livres. Elle fait son héritier universel Joseph à feu Claude Viard-

25 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1307, 2 ème partie du registre, folios 138 (verso ) et 139. 26 Notaire Delachenal. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1308, folios 283 ( verso ) et 284. 27 Notaire Christiné. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C1349, folios 35 et 36.

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Vellay 28 . Elle a épousé Honnête Jean Claude VIARD-PÉCHET, demeurant aux Pointières, paroisse de Queige. Il est mort après 1743. 3-4) Jeanne BONOD-MARCHAND, baptisée le 5 février 1673 (parrain : Jean Deville- Larderat ; marraine : Pernette Gonthier, femme de Pierre Dugit-Pinat) ; inhumée à Queige le 4 janvier 1692. 3-5) Françoise BONOD-MARCHAND, baptisée le jour de Noël 1674 (parrain : François Fossoret ; marraine : Jeanne Charmory, femme de Jean Deville-Larderat). 3-6) Clauda BONOD-MARCHAND, baptisée le 4 janvier 1680 (parrain : Claude Guigoz, de Conflans ; marraine : Agathe Gonthier) ; inhumée à Queige le 1 er janvier 1692. 3-7) Claude BONOD-MARCHAND, baptisé le 1 er février 1682 (parrain : Claude Favre ; marraine : Jeanne Gonthier) ; inhumé à Queige le 20 août 1692. 3-8) Pierre BONOD-MARCHAND, baptisé le 31 décembre 1685 (parrain : Pierre [Bonod-] Marchand ; marraine : Claudine Duc, d’).

2-5) Honorable Pierre BONOD-MARCHAND, qui suit. Enfants du second lit, nés et baptisés à Queige : 2-6) Nicolas BONOD-MARCHAND, baptisé le 31 octobre 1644 (parrain : Nicolas Baudard ; marraine : Claudine, fille de Claude Mycoz, de ). 2-7) Jeanne BONOD-MARCHAND, baptisée le 3 juin 1649 (parrain : Jean Carcolliat ; marraine : Claudaz, fille d’Honnête Pierre Ruydoz).

2ème degré

Honorable Pierre BONOD-MARCHAND , baptisé à Queige le 21 octobre 1639 (parrain : Pierre Combaz ; marraine ; Jeanne, fille de feu Jean Crestat). Demeurant à Molliesoulaz, il est inhumé à Queige le 19 avril 1701. Le 23 juin 1697, il transige avec Honnête Jean Claude à feu Michel Molliex-Charmoriaz, de Molliesoulaz, qui lui donne en hypothèque une pièce de pré audit Molliesoulaz, contenant environ un journal, moyennant 227 florins 6 sols. Le même jour, il acense ce pré pour neuf années à Jean Claude à feu Michel Molliex-Charmoriaz, sous la cense de 12 florins 29 . Il teste le 17 février 1700 dans sa maison de Molliesoulaz. Il veut être inhumé dans l’église de Queige, au tombeau de ses prédécesseurs. Ses obsèques, « bienfaits », annuel et neuvaine seront faits « à la coutume du lieu selon la faculté de ses biens ». De même, il ordonne un « sepuellement aux pauvres de Dieu » dans l’année de son décès. Il veut que son héritier fasse faire deux chantals « toutes les années ad perpetuum pour le repos de son âme ». Il lègue à ses filles Marguerite, Agathe, Pernette et Jeanne Claudaz, à chacune 500 florins pour leurs droits paternels et 200 florins pour leurs droits maternels, plus une vache « de deux veaux », un trossel de linge et de vêtements, et un coffre de sapin « serrant à clef ». Il lègue 5 florins à Jeanne Bonod-Marchand, sa fille naturelle. Il lègue à son fils Claude Antoine la somme de 1.000 florins par préciput. Il laisse l’usufruit de ses biens à sa femme, à qui il donne l’administration et la tutelle de leurs enfants, avec l’aide de leur fils aîné. Au cas où sa femme ne pourrait « compatir avec ses héritiers », il lui fait une pension annuelle de douze cartes de seigle, six cartes d’avoine, une chèvre salée, le « quatrième pied d’un cochon salé », douze livres de beurre, trente livres de fromage, 20 florins et une demi somme de vin. Elle aura son lit, son feu et son habitation dans sa maison avec tous les meubles qui lui seront

28 Notaire Chevallier. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1353, folio 24. 29 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1307, folios 146 à 149.

25 ______CentrCentree Généalogique de Savoie nécessaires. Il fait ses héritiers universels ses fils Claude Antoine et Claudy. Au cas où Claudy se marie « hors de sa main », son frère Claude Antoine lui remettra la somme de 2.500 florins, moyennant quoi il devra renoncer à sa part. Et au cas où Claudy « se rendrait libertin et qu’il ne voulût poursuivre ses études », il prendra sur sa part de biens la dépense qu’il fera. Puis, il fait faire par le notaire Durand l’inventaire de ses biens. Outre de nombreuses créances, il possède quinze vaches, deux génisses de trois ans, deux veaux, une mule et treize moutons. Sa vaisselle est composée de plusieurs pièces d’étain 30 . Il fait un codicille le 21 octobre suivant, léguant 412 florins 6 sols à Notre-Dame du Rosaire, fondée dans l’église de Queige 31 . Il épouse à Queige le 17 février 1678 Honorable Claudine DUCIS , baptisée à Hauteluce le 23 juin 1660, fille de Maître Nicolas Duc et de Jeanne BARD. Elle est morte après 1726. Enfants, nés et baptisés à Queige : 3-1) Marguerite BONOS-MARCHAND, religieuse clarisse à Moûtiers, baptisée le 28 mai 1680 (parrain : Claude Durand ; marraine : Marguerite Velat, femme de Maître Nicolas Ducis). En 1701, « ayant dessein de quitter la vie du monde pour embrasser celle de la religion dans le dévot monastère Ste Claire de Moûtiers, à cette fin d’y passer le reste de ses jours dans la crainte de Dieu avec les Révérendes Dames abbesse et religieuses dudit dévot monastère », elle requiert son frère Claude Antoine, sa mère et son grand-père maternel d’obtenir de l’abbesse et des religieuses dudit monastère de bien vouloir l’accepter dans leur commu- nauté. Sa requête ayant abouti favorablement, il s’agit de lui constituer une dot. Le 3 juillet de cette année, elle est reçue et prend l’habit de religieuse à l’issue de la grande messe. Par contrat passé le même jour, son frère aîné, en son nom et pour son frère cadet, avec l’assistance de Claudine et de Nicolas Duc, constitue en dot à sa sœur la somme de 800 florins, douze linceuls de trois aunes chacun, seize aunes de toile « à grain d’orge » pour douze serviettes et quatre nappes, douze chemises de toile « mêlée », une douzaine de tabliers, un habit pour son entrée valant 80 florins 32 . 3-2) Honorable Claude Antoine BONOD-MARCHAND, qui suit. 3-3) Agathe BONOD-MARCHAND, baptisée le 14 mai 1684 (parrain : Claude la Chavonnerie, dit Héritier ; marraine : Jeannette Neyroz) ; colégataire de son frère Claude en 1726. Elle épouse à Queige le 4 juin 1703, avec un contrat dotal passé le 8 mai précédent 33 , Honorable Jean Maurice BROCARD, fils d’Honorable Pierre Brocard, de Villarlurin en la paroisse de Salins en Tarentaise. 3-4) Jeanne Pernette BONOD-MARCHAND, baptisée le 24 octobre 1686 (parrain : Pierre Bouvier-Bangillon ; marraine : Claude Pelloz, femme d’Honnête Bernardin Donjon). Elle épouse à Queige le 31 janvier 1714 Jean Claude VIAL-la-BRANCHA, fils de feu Aimé, de Conflans. 3-5) Révérend Messire Claude BONOD-MARCHAND, dit MARCHAND, prêtre, baptisé le 27 novembre 1688 (parrain : Claude Viard-Crestaz ; marraine : Claudaz à Humbert Périer). Le 18 janvier 1713, avant d’être ordonné sous-diacre, son frère lui constitue son titre clérical, sous forme d’une pension annuelle de 140 florins 34 . Après son ordination, il est vicaire de

30 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1310, folios 28 à 31. 31 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1310, folios 337 ( verso ) et 338. 32 Notaire Hoste. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1829, folios 216 ( verso ) et 217. 33 Notaire Durand. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1313, folios 140 et 141. Discret Claude Antoine à feu Pierre Bonod-Marchand, de Molliesoulaz, en son nom et en celui de son frère Discret Claudy, donne en dot à sa sœur la somme de 800 florins, un trossel de linge et de vêtements, et un coffre de sapin « serrant à la clé ». Révérend Messire Claude Brocard, curé de Petit-Cœur, docteur en théologie, agissant en son nom et pour Honorable Pierre Brocard, son frère, fait donation à son neveu « à cause de noces » de la somme de 3.000 florins. Jean Maurice Brocard donne à sa future épouse 400 florins en augment de dot. 34 Notaire Ulliel. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1852, folio 72 ( verso ).

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Queige en 1716, puis curé de Saint-Thomas-des-Esserts. Il est nommé à la cure de Saint- Oyen en 1731. Il est mort à Saint-Oyen le 14 mai 1748, et il est inhumé le surlendemain. Il teste une première fois le 12 août 1726. Il veut être inhumé dans l’église de Saint-Thomas- des-Esserts. Il veut que tous les prêtres de l’archiprêtré assistent à ses obsèques, et célèbrent chacun une messe de requiem , « y comprenant la grande [messe] qui se célébrera ‘à diacre et à sous-diacre’ si faire se peut ». Il veut les mêmes services pour son anniversaire, pour lesquels on emploiera cinq livres de cire blanche. Il lègue à son successeur les dîmes de blé et de vin qui lui seront dues quand il mourra, moyennant quoi il dira des messes à son intention dans l’année de son décès. Il lui lègue également son grenier à bois, à charge pour lui de dire cinquante messes à son intention à l’autel du Rosaire. Il charge son héritier de faire célébrer par le curé de Queige cent messes dans l’année de son décès. Il fonde dans l’église de Saint-Thomas-des-Esserts trois messes, avec un requiem à la fin de chaque messe sur son tombeau, et lègue à cet effet une rente de 3 livres au capital de 60 livres. Il lègue à sa mère 12 livres de cense, quinze cartes de seigle, trois setiers de vin, deux chèvres « à lait », un chaudron de cuivre et un autre de métal, une poêle à frire, et d’autres « petits meubles dont elle peut avoir besoin ». Il lègue à ses sœurs Pernette et Jeanne Claudine, à chacune 30 livres, trois draps, trois chemises et trois serviettes. Il lègue 12 livres à Joseph Brocard, son neveu, et fait son héritier universel son frère Claude Antoine 35 . Il fait un second testament le 24 mars 1748, deux mois avant son décès. Il déclare être « un peu incommodé, tant par le poids des années que par les fatigues que peut lui avoir causées son ministère ». Il veut être inhumé au tombeau de ses prédécesseurs. Dans l’année de son décès, ses héritiers feront une aumône générale avec un service solennel, leur laissant la liberté de la faire à Saint-Oyen ou à Queige. Il devront faire dire deux cents messes basses pour le repos de son âme, dont la moitié dans l’église de Saint-Oyen. Il lègue 40 livres à l’église St-Thomas des Esserts, « dont il exerça pendant quelques temps la charge de pasteur », faisant ce legs pour l’achat d’une chasuble. Il lègue à l’église de Saint-Oyen « autant d’indienne commune qu’il en faut pour des rideaux à couvrir tout la face du maître- autel, ce qui sera payé avec la façon des rideaux ». En outre, il lègue deux aubes et deux surplis à la sacristie de Saint-Oyen. Il lègue à Marie Anne Arnaud, sa petite-nièce et filleule, les biens-fonds qu’il a acquis dans la paroisse de Saint-Oyen, lui substituant Jean Arnaud, son frère. Il la charge de faire faire tous les ans un repons sur son tombeau et une messe le jour de Notre-Dame-de-la-Compassion. Il lègue à Claude Marchand, son neveu, quelques titres et créances, ses meubles vifs et morts et les denrées qui se trouveront dans sa demeure au moment de son décès. Il lègue à Pernette à feu Joseph Bonnet, sa petite-nièce, un habit complet de serge, une paire de souliers, une paire de bas, deux aunes de toile de marchand pour faire des coiffes, et six de ses chemises. Il lègue à sa nièce Claudine, femme de Joseph Arnaud, « de qui il reçoit tous les secours qu’il peut attendre d’elle » : une vache, une chèvre « à choisir », un coffre, une garde-robe de sapin, son lit de camp vert garni de sa courtine, avec ses rideaux de Bergame, dix draps de toile de ritte, douze chemises d’homme, une de ses grandes nappes, six serviettes, et des ustensiles de cuisine. Enfin, il fait ses héritiers universels ses neveux Joseph et Claude Marchand 36 . 3-6) Jeanne Claudine BONOD-MARCHAND, baptisée le 9 octobre 1692 (parrain : Jean Héritier ; marraine : Claudine Blanc) ; colégataire de son frère Claude en 1726. Le 12 janvier 1712, elle passe un contrat d’apprentissage avec Honorable Joseph Mermin, maître tailleur d’habits à Moûtiers. Moyennant la somme de 150 florins, ce dernier s’engage à « lui

35 Notaire Fillion. Tabellion de Conflans, A.D. de la Savoie, 2C 1462, folios 613 ( verso ) et 614. 36 Notaire Mangé. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie 2C 1921, folio 852.

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enseigner de tout son possible et sans rien lui cacher l’art et métier de tailleur » pendant une année, « en lui fournissant son potage et une place pour coucher dans son domicile et ménage ». De con côté, elle promet de servir fidèlement son patron, et de « travailler de son possible dudit [ sic ] art de tailleur » 37 . Elle épouse à Queige le 29 août 1716 Joseph HÉRITIER, de cette paroisse, fils de Joseph Héritier.

3ème degré

Honorable Claude Antoine BONOD-MARCHAND , baptisé à Queige le 6 novembre 1681 (parrain : Claude Antoine Molliex-Roux ; marraine : Claudine Dumourger). Demeurant au quartier de Molliesoulaz. Il est mort le 17 octobre 1747, et il est inhumé à Queige le lendemain. Le 27 février 1707, il acense pour six années à Honnête Pierre à feu Nicolas Cunix, cordonnier « résidant de présent » à l’Hôpital sous Conflans, neuf fossorées de vignes situées au vignoble de , au lieu-dit Archerotte, avec un bâtiment à l’Hôpital comprenant une chambre faisant feu, le cellier au-dessous et le galetas au-dessus la chambre. La cense due pour la vigne consiste en la moitié du vin « croissant annuellement », et celle due pour le bâtiment se monte à 10 florins par an 38 . Le 24 septembre suivant, il acquiert de Pierre à feu Claude Deville-Cavellin, de Molliesoulaz, deux journaux de terre et bois « fayard », situés au terroir de Molliesoulaz, pour le prix de 35 florins 39 . Il épouse, avec un contrat dotal du 29 juin 1710 40 , Honorable Georgine RAT-MADOUX , de Mercury, fille d’Egrège François Rat, châtelain de Thénésol. Elle est morte à Queige le 8 mars 1758, et elle est inhumée le lendemain. Enfants, nés et baptisés à Queige : 4-1) Claude BONOD-MARCHAND, baptisé le 6 janvier 1712 (parrain : Claude Dugit-Pinat ; marraine : Agathe Gonthier, femme de Pierre Héritier). 4-2) Jeanne Claudine BONOD-MARCHAND, baptisée le 31 octobre 1713 (parrain : Pierre à feu Claude Héritier ; marraine : Jeanne Claudine à feu Pierre Bonod-Marchand) ; obit . 4-3) Agathe BONOD-MARCHAND, baptisée le 9 février 1715 (parrain : Jean à Pierre Bouvier- Bangillon ; marraine : Honorable Georgine Pillonex, veuve d’Égrège Claude Delachenal) ; morte à Queige le 6 février 1762 et inhumée le lendemain. Elle épouse en cette paroisse le 15 juillet 1737 Louis de QUEIGE-PITHON, baptisé en cette paroisse le 1 er mars 1712, fils de Pierre de Queige-Pithon et d’Agathe GONTHIER. 4-4) Honorable Joseph BONOD-MARCHAND, qui suit. 4-5) Claudine BONOD-MARCHAND, dite MARCHAND baptisée le 20 janvier 1720 (parrain et marraine : Joseph Héritier et Claudine Festaz, sa femme) ; morte à Saint-Oyen le 14 février 1777 et inhumée le lendemain. Elle épouse à Saint-Oyen le 22 juin 1743, avec un contrat dotal passé le 3 juin 1744 41 , Honorable Joseph ARNAUD, né à Notre-Dame-de-Briançon et demeurant à Saint-Oyen, fils de Martin Arnaud. Il est mort avant sa femme.

37 Notaire Muraz. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1850, folio 16. 38 Notaire Marin. Tabellion de Conflans, A.D. de la Savoie, 2C 1432, folio 205. 39 Notaire Marin. Tabellion de Conflans, 2C 1433, folio 45 ( verso ). 40 Notaire Cléry. Tabellion de Conflans, A.D. de la Savoie, 2C 1439, folio 634. François Rat constitue en dot à sa fille la somme de 1.100 florins, un coffre de noyer « serrant à la clef « , « rempli des mêmes linges de ladite épouse future », plus « ses autres habits quotidiens ». 41 Notaire Varambon. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1912, folio 606 ( verso ). Révérend Claude Marchand, curé de Saint-Oyen et oncle de Claudine, constitue en dot à sa nièce au nom de son frère Claude Antoine, père de ladite Claudine, la somme de 400 livres, un trousseau de linge et de vêtements, un coffre de sapin fermant à clé et une bague en or.

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4-6) Louis BONOD-MARCHAND, baptisé le 18 avril 1723 (parrain : Louis Combaz ; marraine : Agathe Cavellin, femme de Sébastien Cavellin). 4-7) Pierre BONOD-MARCHAND, baptisé le 20 janvier 1726 (parrain : Pierre Combaz ; marraine : Claudine Gonthier) ; mort le 8 mars 1728. 4-8) Discret Claude BONOD-MARCHAND, baptisé le 30 septembre 1727 (parrain : Claude Héritier ; marraine : Agathe Dugit-Pinat). 4-9) M. Claude BONOD-MARCHAND, dit MARCHAND, dont la postérité est rapportée au § II. 4-10) Joseph BONOD-MARCHAND junior , jumeau du précédent et baptisé avec lui le 21 janvier 1729 (parrain : Joseph à Pierre Combaz ; marraine : Marie à Pierre Revil-Signorat). Il est mort à Queige le 5 juillet 1743, et il est inhumé le lendemain.

4ème degré

Honorable Joseph BONOD-MARCHAND , baptisé à Queige le 6 octobre 1717 (parrain : Jean Frétat ; marraine : Claudine Grosjean). Il est mort sans alliance à Queige le 25 (ou 26) avril 1781, et il est inhumé le lendemain de son décès. Il épouse 1 e) à Queige le 9 juin 1739, avec un contrat dotal passé le 25 mai précédent 42 , Jacqueline GACHET , née et demeurant au lieu des Praz (en Beaufort), baptisée à Beaufort le 7 juin 1720, fille d’Honorable Claude à feu Pierre Gachet 43 et de Marie à feu Pierre LANCHE. Elle est morte à Queige le 20 avril 1759, et elle est inhumée le lendemain. Il épouse 2 e) à Queige le 20 novembre 1759 (le mariage est enregistré à Moûtiers à la même date) Agathe BOUVIER , de Moûtiers. Probablement est-ce elle qui, fille de Joseph Bouvier-Poupelloz, épouse à Queige le 29 avril 1783 Jean Antoine ANCENAY. Enfants du premier lit, nés et baptisés à Queige : 5-1) Michel BONOD-MARCHAND, né et baptisé le 7 septembre 1740 (parrain : Révérend Messire Michel Gachet, vicaire de Queige ; marraine : Honorable Claudine Deville- Cavellin, femme de Jean Deville-Frétat) ; mort à Queige le 22 juin 1741 et inhumé le surlendemain. 5-2) Pierre BONOD-MARCHAND, né et baptisé le 1 er juillet 1742 (parrain : Joseph à Jean Claude Dugit-Pinat ; marraine : Agathe Deville-Cavellin). 5-3) Jacques BONOD-MARCHAND, né le 13 février 1745 et baptisé le lendemain (parrain et marraine : Honorable Jacques Antoine Gachet et Aimée Molliet-Tétuet, sa femme). 5-4) Marguerite BONOD-MARCHAND, née et baptisée le 29 janvier 1747 (parrain et marraine : Honorable Claude Antoine Marchand et Georgie Ract, sa femme) ; morte à Queige le 23 germinal an X. Elle épouse à Queige le 3 juin 1765 Claude DELACHAVONNERIE- HÉRITIER, baptisé en cette paroisse le 26 novembre 1744, fils de Joseph Delachavonnerie- Héritier et de Marie PITHON. 5-5) Charles BONOD-MARCHAND, qui suit.

42 Notaire Blanc. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1349, folios 119 et 120. Claude Gachet et Marie Lanche constituent en dot à leur fille la somme de 600 livres, un trousseau de linge et de vêtements, un coffre de sapin fermant à clef, et une vache lactive « d’un veau ». 43 Claude Gachet est un des gros propriétaires de Beaufort. Il demeure au villages des Praz, entre Beaufort et Arêches, et il est le père de cinq garçons. L’aîné sera syndic de Beaufort au cours du XVIII e siècle, le second (Michel) curé de cette paroisse après avoir été vicaire de Queige ; Charles, le troisième, sera médecin et finira ses jours en Amérique ; et Joseph, son puîné, tentera la voie du commerce.

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5-6) Joseph BONOD-MARCHAND, né et baptisé le 18 octobre 1753 (parrain : Joseph à feu Jean Dugit-Pinat ; marraine : Josèphe Chevallier). Il est mort à Queige le 6 novembre 1783, et il est inhumé le lendemain. 5-7) Marie BONOD-MARCHAND, née et baptisée le 4 février 1756 (parrain : François Dugit- Pinat ; marraine : Donate Chamiot, mère du parrain) ; morte à Queige le 22 février 1761 et inhumée le lendemain. 5-8) Claude Antoine BONOD-MARCHAND, né et baptisé le 8 mars 1758 (parrain : Claude Antoine Dugit-Pinat ; marraine : Agathe Combaz, femme de Joseph Martin). 5-9) Claudine BONOD-MARCHAND, née le 27 mars 1761 et baptisée le lendemain (parrain : Joseph Gachet ; marraine : Égrège Claudine Herlin, de Beaufort). Enfants du second lit, nés et baptisés à Queige : 5-10) Josèphe BONOD-MARCHAND, née et baptisée le 19 octobre 1762 (parrain : Joseph Coulin ; marraine : Marguerite Bouvier, sa tante) ; morte à Queige le 11 juin 1834 et inhumée le surlendemain. Elle épouse à Queige le 3 mars 1783 François MARTIN, baptisé en cette paroisse le 2 mars 1754, veuf de Péronne MOLLIEX-DONJON et fils de Louis Martin et de Josèphe VIARD-CRÉTAT. Il est mort avant sa femme. 5-11) Françoise BONOD-MARCHAND, née et baptisée le 1 er septembre 1764 (parrain et marraine : Joseph Martinet et Françoise Bouvier, sa femme). 5-12) Claudine BONOD-MARCHAND, née et baptisée le 23 juillet 1770 (parrain et marraine : Claude Féty et Françoise Muraz, sa femme) ; morte à Queige le 9 octobre 1788 et inhumée le surlendemain.

5ème degré

Charles BONOD-MARCHAND , né et baptisé à Queige le 13 avril 1749 (parrain et marraine : Charles Gachet et Marie Lanche, de Beaufort). Il est mort à Queige le 10 octobre 1812, et il est inhumé le surlendemain. Il épouse à Queige le 1 er mai 1785 Marie , dite Josèphe DOIX , née à Beaufort le 20 octobre 1766, fille d’Alexis Doix et de Catherine MAILLET. Elle est morte à Queige le 7 septembre 1806, et elle est inhumée le lendemain. Enfants, nés et baptisés à Queige : 6-1) Pierre BONOD-MARCHAND, né et baptisé le 8 novembre 1787 (parrain : Pierre Brunier ; marraine : Marie Mathié-Gogé) ; mort à Queige le 29 mars 1788. 6-2) Autre Pierre BONOD-MARCHAND, né et baptisé le 17 août 1791 (parrain et marraine : Pierre de Queige-Piton et Agathe Dugit-Pinat, sa femme). 6-3) Jacob BONOD-MARCHAND, né le 23 germinal an III (12 avril 1795) et ondoyé à la naissance, baptisé dans l’église de Queige le 8 mai 1797. 6-4) Rose BONOD-MARCHAND, née le 8 vendémiaire an VI (29 septembre 1797) et baptisée le même jour. 6-5) Alexis BONOD-MARCHAND, né le 4 nivôse an VIII, ondoyé à la naissance et baptisé le 27 décembre 1806. Il est décédé « de mort imprévue » le 18 novembre 1812, et il est inhumé le lendemain. 6-6) Joseph BONOD-MARCHAND, né le 7 octobre 1802, baptisé le même jour en l’église de Queige par Joseph Vibert, prêtre missionnaire du canton de Beaufort. 6-7) Geneviève BONOD-MARCHAND, née le 12 fructidor an XIII (30 août 1805). Elle a été ondoyée avec sa sœur jumelle à la naissance par Agathe Marillier, sage-femme, « dans le trouble à cause du danger de mort ». Elle a été baptisée le même jour « sous condition avec

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les cérémonies » à la requête de la sage-femme, « parce qu’elle a craint d’avoir manqué à quelque chose d’essentiel ». Elle est morte huit jours plus tard le 20 fructidor an XIII (7 septembre 1805), et elle est inhumée le lendemain de son décès. 6-8) Adélaïde BONOD-MARCHAND, jumelle de la précédente, ondoyée et baptisée avec elle. Elle est morte à Queige le 15 fructidor an XIII (2 septembre 1805), âgée de trois jours, et elle est inhumée le lendemain de son décès.

§ II - Postérité de Claude BONOD-MARCHAND, fils de Claude Antoine et de Georgine RAT-MADOUX

4ème degré

M. Claude BONOD-MARCHAND , baptisé à Queige le 21 janvier 1729 (parrain : Claude Martinet ; marraine : Marie à Claude Martinet). Bourgeois de Moûtiers, économe de l’Hôtel-Dieu de cette ville à partir de 1759, il est mort à Moûtiers le 28 août 1789, et il est inhumé le lendemain dans l’église Ste-Marie. Le 30 mai 1749, il donne procuration Honorable Jean Michel Chamiot-Maistral, marchand de Villard, pour procéder en son nom au partage définitif des biens-fonds et des meubles qui lui appartiennent en qualité de cohéritier universel de son père conjointement avec son frère Joseph. Il lui donne également tout pouvoir pour gérer ses biens et le représenter dans toutes les actions qui le concerneront 44 . Étant alors étudiant en philosophie au collège de Moûtiers, il teste en cette ville le 25 janvier 1752 en faveur de son frère aîné. Il veut être inhumé dans la cathédrale St-Pierre « à demi chapitre », et fait une rente annuelle de 35 livres pour la célébration de quarante messes basses. De plus, il veut que l’on distribue le jour de sa neuvaine la somme de 15 livres « aux pauvres les plus nécessiteux de l’endroit où il décèdera », et la somme de 20 livres aux pauvres de Saint-Oyen. Il charge le Révérend Buthod, curé de cette paroisse, qui lui doit la somme de 145 livres, de célébrer cent trente-trois messes dans l’année de son décès, ce qui l’acquitte de 80 livres. Il lègue le reste de la créance à sa sœur Claudine. Il lègue à l’église de Saint-Oyen deux grandes nappes pour le maître- autel. Il charge son héritier de faire une aumône, soit « sevellement », dans la paroisse de Queige, deux années après son décès. Il lègue à sa sœur Claudine, femme de Joseph Arnaud, la somme de 200 livres, douze chemises, un coffre de sapin avec son contenu, et les petits meubles de cuisine qu’il lui a prêtés. Il lègue 100 livres à Jean Arnaud, son neveu, lui substituant Claudine Arnaud, sa sœur. Il lègue à Georgine Rat, sa mère, la rente annuelle de 20 livres. Il lègue 50 livres à sa sœur Agathe, et 10 livres à Péronne Bonnet, sa cousine, de Conflans. Il charge le notaire Mangé de vendre tous ses meubles, batteries de cuisine, linges, service d’argent, livres. Ces meubles qu’il a reçus par succession de Révérend Claude Marchand, curé de Saint-Oyen, son oncle, sont répertoriés dans son livre de raison, et se trouvent à Saint-Oyen et à Moûtiers. Le produit de leur vente servira à couvrir les frais de ses obsèques et à faire célébrer des grandes messes pour le repos de son âme. De même, il prie le Révérend Jean Dugis, régent à Queige, de faire vendre un coffre qu’il possède dans la maison paternelle à Molliesoulaz, avec tout ce qu’il contiendra. Le produit servira à la célébration de plusieurs messes. Il fonde à perpétuité un service chanté dans l’église de Queige sous la rétribution de 4 livres 45 .

44 Notaire Doix. Tabellion de Beaufort, A.D. de la Savoie, 2C 1359, folio 92. 45 Notaire Mangé. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1928, folio 614 ( verso ) et 615.

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Après son mariage, il fait un second testament le 12 juin 1759. Il veut être inhumé dans la cathédrale de Moûtiers, où l’on fera célébrer « à demi chapitre » ses funérailles, sa neuvaine et son anniversaire. Il ordonne à ses héritiers de nourrir et d’entretenir Nicole Bermond, sa belle-mère, et Marie Mermier, sa belle-sœur. Il lègue 600 florins à sa fille Josèphe Marie, et laisse l’usufruit de ses biens à sa femme, qu’il nomme tutrice et curatrice de ses enfants mineurs. Il fait ses héritiers universels les enfants mâles posthumes qu’il pourrait avoir, et à défaut sa fille Josèphe Marie 46 . Le 24 novembre 1759, il est établi économe des revenus de l’Hôtel-Dieu de Moûtiers par le conseil de cet établissement, présidé par l’archevêque de Tarentaise et composé du doyen du chapitre cathédral, du juge mage de la province, et du conseil de ville. Il recevra un salaire annuel de quatre setiers de blé (moitié seigle et orge), huit setiers de vin, et la somme de 50 livres 47 . Le 14 mars 1788, il transporte à son fils un capital de 136 livres 11 sols 9 deniers porté par un contrat de reconnaissance passé en sa faveur. Le même jour, il lui vend une rente de 8 livres 48 . Il épouse 1 e) à Aigueblanche le 8 janvier 1755, et par contrat dotal du 22 décembre 1754 49 , Demoiselle Nicole MERMIER , fille de feu Sieur Jacques Mermier, marchand et bourgeois de Moûtiers, et de Demoiselle Nicole BERMOND, marchande. Elle est morte à Moûtiers le 25 août 1772, et elle est inhumée le lendemain. Il épouse 2 e) à Moûtiers le 28 mai 1774 Josèphe PILOT , veuve de Jean LÉGER, peut-être fille d’Hippolyte Pilot et de Jeanne PRINCE, de Moûtiers. Elle est morte à Moûtiers le 2 mars 1787, et elle est inhumée le lendemain. Enfants, tous du premier lit, nés et baptisés à Moûtiers : 5-1) Josèphe Marie BONOD, née vers 1756, légataire de son père en 1759. 5-2) François Nicolas MARCHAND, baptisé le 11 octobre 1755 (parrain : Révérend François … ; marraine : Nicole Bermond). 5-3) Joseph MARCHAND, né le 1 er avril 1757 (parrain et marraine : Égrège Jean-Baptiste Pessy et Jeanne Claudine Vibert, sa femme). 5-4) M. François Nicolas BONOD, qui suit. 5-5) Demoiselle Monique BONOD, née et baptisée le 4 novembre 1761 (parrain : Charles Bredonnaz ; marraine : Monique Mermier). Le 5 août 1790, elle cède à son frère ses droits sur l’hoirie de ses parents, moyennant la somme de 460 livres 50 . Elle épouse à Moûtiers le 16 octobre 1787 M. Aloysius Antoine Marie PRINA, né dans le diocèse de Lodi en Lombardie, fils de feu Sauveur Prina. 5-6) Angélique Catherine BONOD-MARCHAND, née et baptisée le 20 novembre 1763 (parrain : Jean-Baptiste Ruffier ; marraine : Angélique Catherine Crosé). 5-7) Jean-Baptiste BONOD-MARCHAND, né et baptisé le 20 juin 1765 (parrain : Jean-Baptiste Paul ; marraine : Jeanne Mugnier, dite Cassagne) ; mort aux Avanchers et inhumé en cette paroisse le 18 mars 1766.

46 Notaire Perrot. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1943, folio 115 ( verso ) et 116. 47 Notaire Silvestre. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1945, folio 373. 48 Notaire Mangé. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 2014, folio 592. 49 Notaire Mangé. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 1935, folios 106 ( verso ) et 107. Nicole à feu André Bermond constitue en dot à sa fille la somme de 1.200 livres, un trousseau avec des meubles et des joyaux estimés à 400 livres. Par ailleurs, elle déclare avoir employé dans son commerce la somme de 600 livres que son futur gendre lui a procurée. Les futurs époux devront habiter dans sa maison et travailler dans son commerce. De son côté, Claude Marchand donne à sa future épouse la somme de 600 livres en augment de dot. 50 Notaire Reymond. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 2022, folios 21 ( verso ) et 22.

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5ème degré

M. François Nicolas BONOD , né à Moûtiers le 8 janvier 1760 et baptisé le lendemain (parrain : Révérend Messire François Joux ; marraine : Dame Nicole Bermond). Il est notaire royal à Moûtiers et secrétaire du bureau de l’intendance de Tarentaise. Sous l’Empire français, il est avoué près le tribunal de Moûtiers. Membre du conseil municipal de cette ville, il est adjoint au maire (1812). Demeurant Grande rue, il est mort après 1812. Le 15 décembre 1790, il constitue une rente de 20 livres en faveur de la bourse cléricale du diocèse de Tarentaise. Cette rente est assise sur un capital de 500 livres promis et légué à ladite bourse par feu Révérend Jean-Baptiste Michel, curé d’Aigueblanche 51 . Le 12 avril 1791, il acquiert de Demoiselle Catherine à feu sieur Pierre Baudin, de Moûtiers, tous les bâtiments qu’elle possède en cette ville, pour le prix de 700 livres 52 . Il émigre en 1793 et le 2 ventôse an II, Jean Marie Durandard, alors juge de paix du canton de Moûtiers, le considérant comme « émigré et mort civilement », décerne la tutelle de ses enfants à Joseph Marie Paday, son beau-frère 53 . Il épouse à Moûtiers le 28 février 1785, avec un contrat dotal passé le 6 précédent 54 , Demoiselle Jacqueline PADEY, née à Moûtiers, fille de feu M. Joseph Padey, bourgeois de cette ville, et de Philiberte REY. Elle est morte à Moûtiers le 12 pluviôse an II. Enfants, nés et baptisés à Moûtiers : 6-1) Claude BONOD-MARCHAND, qui suit. 6-2) Françoise BONOD, née et baptisée le 28 novembre 1786 (parrain : Joseph Marie Padey ; marraine : Françoise Durandard). Elle est morte le 29 juin 1806 dans la maison de son père à Moûtiers. 6-3) Julie BONOD, née et baptisée le 28 décembre 1787 (parrain : François Philibert Reymond ; marraine : Anne Padey) ; morte rentière à Moûtiers le 13 août 1859. Elle épouse à Moûtiers le 24 juin 1807 Jean Marie COL-CANTON, limonadier en cette ville, où il est né le 15 juin 1782, veuf de Marie Marguerite REYMOND, fils de feu Dominique Col-Canton, maître cordonnier 55 , et d’Antoinette ROUGE. Devenu brasseur de bière, Jean Marie Col-Canton est mort à Moûtiers le 27 décembre 1841, et il est inhumé le lendemain. 6-4) Anne, alias Anne Marie, dite Annette BONOD, née le 7 mars 1789 et baptisée le lendemain (parrain : Égrège Jean Marie Crud ; marraine : Anne Padey) ; morte à Moûtiers le 12 novembre 1811. Elle épouse à Moûtiers le 7 février 1810 Michel COL-CANTON, confiseur en cette ville, où il est né le 15 décembre 1789, fils de feu Dominique Col-Canton, maître cordonnier, et d’Antoinette ROUGE. Veuf, il se remarie vers 1812 avec Marie Antoinette Delphine SAUTET. Il est mort avant 1856.

François Nicolas BONOD est aussi le père de : - Pierre Antoine BONOD, né en 1802, décédé chez sa nourrice à Saint-Oyen le 26 août 1804, et inhumé le lendemain dans le cimetière de cette paroisse.

51 Notaire Favre. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 2023, folio 143. 52 Notaire Muraz. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 2023, folios 553 ( verso ) et 554. 53 Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 2031, folio 581. 54 Notaire Compagnon. Tabellion de Moûtiers, A.D. de la Savoie, 2C 2005, folio 260. Jacqueline Padey se constitue en dot ses droits sur les successions de son père et de sa mère. Elle se constitue également un trousseau d’une valeur estimée à 200 livres. De son côté, François Nicolas Bonod donne à sa future femme la somme de 200 livres en augment de dot. 55 Dominique Col-Canton, fils de Christophe, est né dans la ville de Vigevano en Lombardie. Il a épousé en premières noces Claudine Simille, d’une famille des Avanchers. Il s’est remarié avec Antoinette Rouge.

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6ème degré

Claude BONOD , né à Moûtiers le 6 juillet 1785 et baptisé le surlendemain (parrain : Claude Bonod ; marraine : Philiberte Rey). Caporal au 26 e régiment d’infanterie de ligne, il est mort à l’hôpital d’Anvers (rue des Princes) le 17 mars 1811 56 . Tout jeune homme, il séduit et met enceinte Marie Josèphe ULLIEL , servante chez son père, et fille de Jean Pierre Ulliel, du village de la Flachère en la paroisse de Saint-Jean-de-Belleville. D’où : 7-1) Marie Jeanne BONOD, née le 2 mars 1804 (11 ventôse) et baptisée le surlendemain à Saint- Oyen.

56 Le 16 avril 1811, un extrait d’acte de décès est adressé par la mairie d’Anvers à celle de Moûtiers, dont le contenu est retranscrit le 9 mai suivant sur le registre d’état civil de cette commune.

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