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carnet dépliant de route application touristique mobile ... à télécharger pour mettre vos pas dans ceux des combattants qui ont fait du Bocage Bourbonnais une « Terre de Résistance ». itinéraire en « Terre de Résistance » p3 au coeur du Bocage Bourbonnais.

Des lieux, des faits, des qui fait passer des temps, des femmes et des premiers temps de la hommes qui ont fait leur part débâcle au printemps 1940, d’histoire... Leur mémoire trace des rudesses de la clandestinité votre chemin. Chacune des quatorze des premiers maquis de 43, à ceux plus étapes qui jalonnent notre « itinéraire de nombreux et mieux aguerris de 1944 jusqu’aux Résistance » peut s’aborder isolément ; mais le ultimes soubresauts de la libération à la fin de l’été 1944... cheminement qui vous est proposé approche la chronologie des événements Bonne route avec l’ANACR. itinéraire en « Terre de Résistance » p3 au coeur du Bocage Bourbonnais.

Des lieux, des faits, des qui fait passer des temps, des femmes et des premiers temps de la hommes qui ont fait leur part débâcle au printemps 1940, d’histoire... Leur mémoire trace des rudesses de la clandestinité votre chemin. Chacune des quatorze des premiers maquis de 43, à ceux plus étapes qui jalonnent notre « itinéraire de nombreux et mieux aguerris de 1944 jusqu’aux Résistance » peut s’aborder isolément ; mais le ultimes soubresauts de la libération à la fin de l’été 1944... cheminement qui vous est proposé approche la chronologie des événements Bonne route avec l’ANACR. avec au service de la mémoire de p5 B i d e t L é g e r la Résistance. Ernest Montusès, G o d e t militant pacifiste. B a v a y Les adhérents du comité local L’objet du travail entrepris par Instituteur, poète, T a n t o t de l’ANACR Meillard - Le notre association en préserve romancier et dra- V é n i a t Montet travaillent à la conser- la mémoire. Dès avant-hier... turge, journaliste vation et à la diffusion de la La préservation des informa- et historien, c’est D u f a u t mémoire de la Résistance tions au travers de documents aussi en militant B e l l i e n dans l’espace de leur ressort et de témoignages sert Pierre BRIZON, politique qu’Ernest a u c o e u r d u B o c a g e l’histoire et démasque les député pacifiste. P o u z a t Montusès a vécu Bourbonnais. tentatives de ré-écriture le début du XXème siècle, ses soubresauts V i l l a t t e Prenant le relais des acteurs révisionniste. En 1910 et 1914, il et ses cataclysmes près de Brizon et du survivants, les générations Le travail mémoriel autour des R a m o s est élu député de « sage d’ », Emile Guillaumin... nouvelles s’attachent à lieux, des faits et des acteurs l’. En 12914, En 1914, début juillet, se tient à le A l l e g r e préserver ce patrimoine en est une autre dimension où comme l’intégralité deuxième congrès de la fédération mémoriel pour l’approfondir, l’émotion et l’épaisseur de B o n n o t des députés de la socialiste de l’Allier. Sur proposition de l’enrichir, faire vivre et diffuser l’humanité ont toute leur place. SFIO, il avait rejoint G a v e l l e Montusès, Thivrier et Brizon, le congrès sa connaissance. Quant à l’affirmation de l’idéal l’UNION Sacrée. Pas plus aujourd’hui qu’hier, il décida de s’opposer à la guerre, y R i o t h o n de liberté, de justice et de paix C e p e n d a n t s a ne suffit pas de dire qui animait celles et ceux qui compris par l’insurrection. La formule position avait évolué au cours du conflit. C h a l m i n « plus jamais ça ! ». ont assuré la reconquête de la « plutôt l’insurrection que la guerre » En 1916, il participe à la conférence de Encore faut-il s’en donner les République en parachevant la est adoptée par 35 voix contre 18 et trois L a n u s s e Kienthal de l’Internationale socialiste. moyens pour être entendu et défaite de l’occupant nazi et de abstentions. L i v e r n a i s compris. ses complices pétainistes, il Puis, le 24 juin 1916, il fait partie avec Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès est Jean-Pierre Raffin Dugens et Alexandre assassiné. Montusès lui dédia un D e p r e s l e C’est pourquoi l’ évocation de forme le plus solide pilier de la Résistance est associée ici cette action. Blanc, des trois députés qui refusèrent magnifique poème qui se termine par ce A m e u r l a i n à celles de réminiscences de Si notre action reste modeste, pour la premioère fois le vote des crédits vers : de guerre... A u r e m b o u x la Première Guerre Mondiale à la mesure de son espace, « Tu tombes d’être grand en face du attachées au pacifisme : des moyens de l’association et danger ». V i l l e c h e n o n des concours qu’elle mobilise, Le 9 avril 1916, en pleine offensive de . monument aux Morts de De tous les temps, elle témoigne de la volonté Verdun, se tient un conseil national du Nancy Wake Rocles l’honneur d’une profondément ancrée dans Parti Socialiste. Montusès y prend la Hubschwerlin . figures de Brizon et de cette « Terre de Résistance » génération s’écrit dans parole et pose nettement la question : Montusès. Les combattants de de vivre dans un monde où la la lutte pour la paix... « La va-t-elle, pour sa gloire, la Résistance n’avaient devise républicaine prenne payéee au prix fort s’ensevelir sous ses ruines ? » et tant corps, un monde libre et juste d’ambition supérieure que de la raison contre A « La paix par la victoire » de Briand, il celle de la reconquête de la dans la paix. la haine et ses passions ! oppose une autre formule : « la victoire d’autres Paix et de la liberté. Le comité local de l’ANACR par la paix ! » avec au service de la mémoire de p5 B i d e t L é g e r la Résistance. Ernest Montusès, G o d e t militant pacifiste. B a v a y Les adhérents du comité local L’objet du travail entrepris par Instituteur, poète, T a n t o t de l’ANACR Meillard - Le notre association en préserve romancier et dra- V é n i a t Montet travaillent à la conser- la mémoire. Dès avant-hier... turge, journaliste vation et à la diffusion de la La préservation des informa- et historien, c’est D u f a u t mémoire de la Résistance tions au travers de documents aussi en militant B e l l i e n dans l’espace de leur ressort et de témoignages sert Pierre BRIZON, politique qu’Ernest a u c o e u r d u B o c a g e l’histoire et démasque les député pacifiste. P o u z a t Montusès a vécu Bourbonnais. tentatives de ré-écriture le début du XXème siècle, ses soubresauts V i l l a t t e Prenant le relais des acteurs révisionniste. En 1910 et 1914, il et ses cataclysmes près de Brizon et du survivants, les générations Le travail mémoriel autour des R a m o s est élu député de « sage d’Ygrande », Emile Guillaumin... nouvelles s’attachent à lieux, des faits et des acteurs l’Allier. En 12914, En 1914, début juillet, se tient à Vichy le A l l e g r e préserver ce patrimoine en est une autre dimension où comme l’intégralité deuxième congrès de la fédération mémoriel pour l’approfondir, l’émotion et l’épaisseur de B o n n o t des députés de la socialiste de l’Allier. Sur proposition de l’enrichir, faire vivre et diffuser l’humanité ont toute leur place. SFIO, il avait rejoint G a v e l l e Montusès, Thivrier et Brizon, le congrès sa connaissance. Quant à l’affirmation de l’idéal l’UNION Sacrée. Pas plus aujourd’hui qu’hier, il décida de s’opposer à la guerre, y R i o t h o n de liberté, de justice et de paix C e p e n d a n t s a ne suffit pas de dire qui animait celles et ceux qui compris par l’insurrection. La formule position avait évolué au cours du conflit. C h a l m i n « plus jamais ça ! ». ont assuré la reconquête de la « plutôt l’insurrection que la guerre » En 1916, il participe à la conférence de Encore faut-il s’en donner les République en parachevant la est adoptée par 35 voix contre 18 et trois L a n u s s e Kienthal de l’Internationale socialiste. moyens pour être entendu et défaite de l’occupant nazi et de abstentions. L i v e r n a i s compris. ses complices pétainistes, il Puis, le 24 juin 1916, il fait partie avec Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès est Jean-Pierre Raffin Dugens et Alexandre assassiné. Montusès lui dédia un D e p r e s l e C’est pourquoi l’ évocation de forme le plus solide pilier de la Résistance est associée ici cette action. Blanc, des trois députés qui refusèrent magnifique poème qui se termine par ce A m e u r l a i n à celles de réminiscences de Si notre action reste modeste, pour la premioère fois le vote des crédits vers : de guerre... A u r e m b o u x la Première Guerre Mondiale à la mesure de son espace, « Tu tombes d’être grand en face du attachées au pacifisme : des moyens de l’association et danger ». V i l l e c h e n o n des concours qu’elle mobilise, Le 9 avril 1916, en pleine offensive de . monument aux Morts de De tous les temps, elle témoigne de la volonté Verdun, se tient un conseil national du Nancy Wake Rocles l’honneur d’une profondément ancrée dans Parti Socialiste. Montusès y prend la Hubschwerlin . figures de Brizon et de cette « Terre de Résistance » génération s’écrit dans parole et pose nettement la question : Montusès. Les combattants de de vivre dans un monde où la la lutte pour la paix... « La France va-t-elle, pour sa gloire, la Résistance n’avaient devise républicaine prenne payéee au prix fort s’ensevelir sous ses ruines ? » et tant corps, un monde libre et juste d’ambition supérieure que de la raison contre A « La paix par la victoire » de Briand, il celle de la reconquête de la dans la paix. la haine et ses passions ! oppose une autre formule : « la victoire d’autres Paix et de la liberté. Le comité local de l’ANACR par la paix ! » H Pont de l’Allier Châtel de Neuvre p7

1

Meillers 14

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0 Commencé par Freyssinet en 1914,

D 3 3

2 Du provisoire qui va durer… Noyant d'Allier

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r achevé 9 ans plus tard du fait de la 7 e

i Pendant le temps de la guerre, les forces l l

2 A

9 guerre, le pont de Châtel de Neuvre,

2

D 45 e d’occupation ne rétabliront pas de pont D9 r

Bresnay è i détruit en 1940, sera reconstruit en 1947 D22 v i pour passer l’Allier à Châtel-de-Neuvre.

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 4 avec des structures métalliques Sain-Sornin Il faudra attendre 1947 pour qu’un pont Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 récupérées du débarquement à 5 provisoire, dit« Pont d’Arromanches », Meillard N 4 Arromanche… Deux Chaises Monétay sur Allier soit installé. Il a été construit à l’aide de 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 D modules métalliques ayant servi à la Le Theil Débâcle liaison entre le port artificiel Mulberry Au printemps 1940, l ‘armée française installé en face d ‘Arromanches lors du recule vers le sud devant l’avancée Débarquement du 6 juin 1944 et la côte allemande atteignant Moulins le 18 juin. normande. La récupération de ces Pour retarder la marche de l’ennemi, éléments qui avaient constitué plus de 15 l’armée française détruit les ponts sur kilomètres de jetées flottantes a ensuite l’Allier dans la traversée du département, permis de reconstruire près de200 ponts Moulins, Chazeuil et Châtel-de-Neuvre détruits pendant la guerre en France. où s’était installée une unité de défense. Cette construction provisoire va servir plus de trente ans avant que le pont actuel ne soit réalisé (inauguration en Escarmouches et victimes 1979). Dans les échanges de tirs entre les soldats français sur la rive gauche et La plaque de la stèle du bord d’Allier l’armée allemande descendant vers le témoigne de l’aventure de ces neuf sud par la route nationale 7, des obus ont modules d’acier fabriqués en Angleterre atteint le bourg de Châtel où deux avant d’être assemblés avec des victimes civiles seront à déplorer, qui, centaines d’autres pour former les cinq trop curieuses,étaient sorties de leur jetées des ports artificiels d’Arromanche abri. Difficile de passer l’Allier ! Une fois qui avaient fait transiter 2 millions et demi le pont détruit, le franchissement de la d’hommes, 500 000 véhicules et 4 rivière est assuré par un bac permettant millions de tonnes de matériel pendant la un passage de véhicules limité à 2,5 bataille de Normandie ! tonnes. La passerelle établie assez rapidement ne put pas résister aux crues de l’hiver 42-43, compliquant jusqu’à la traversée des piétons. H Pont de l’Allier Châtel de Neuvre p7

1 Souvigny

Meillers 14 Gipcy

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0 Commencé par Freyssinet en 1914,

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2 Du provisoire qui va durer… Noyant d'Allier

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r achevé 9 ans plus tard du fait de la 7 e i Pendant le temps de la guerre, les forces l l

2 A

9 guerre, le pont de Châtel de Neuvre,

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D 45 Cressanges e d’occupation ne rétabliront pas de pont D9 r

Bresnay è i détruit en 1940, sera reconstruit en 1947 D22 v i pour passer l’Allier à Châtel-de-Neuvre.

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 avec des structures métalliques Sain-Sornin Il faudra attendre 1947 pour qu’un pont Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban récupérées du débarquement à 5 provisoire, dit« Pont d’Arromanches », Meillard N 4 Arromanche… Deux Chaises Monétay sur Allier soit installé. Il a été construit à l’aide de 9 2 3 1 D 7 1 2 D

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0 1 2 3 4 5km 2 D modules métalliques ayant servi à la Le Theil Débâcle liaison entre le port artificiel Mulberry Au printemps 1940, l ‘armée française installé en face d ‘Arromanches lors du recule vers le sud devant l’avancée Débarquement du 6 juin 1944 et la côte allemande atteignant Moulins le 18 juin. normande. La récupération de ces Pour retarder la marche de l’ennemi, éléments qui avaient constitué plus de 15 l’armée française détruit les ponts sur kilomètres de jetées flottantes a ensuite l’Allier dans la traversée du département, permis de reconstruire près de200 ponts Moulins, Chazeuil et Châtel-de-Neuvre détruits pendant la guerre en France. où s’était installée une unité de défense. Cette construction provisoire va servir plus de trente ans avant que le pont actuel ne soit réalisé (inauguration en Escarmouches et victimes 1979). Dans les échanges de tirs entre les soldats français sur la rive gauche et La plaque de la stèle du bord d’Allier l’armée allemande descendant vers le témoigne de l’aventure de ces neuf sud par la route nationale 7, des obus ont modules d’acier fabriqués en Angleterre atteint le bourg de Châtel où deux avant d’être assemblés avec des victimes civiles seront à déplorer, qui, centaines d’autres pour former les cinq trop curieuses,étaient sorties de leur jetées des ports artificiels d’Arromanche abri. Difficile de passer l’Allier ! Une fois qui avaient fait transiter 2 millions et demi le pont détruit, le franchissement de la d’hommes, 500 000 véhicules et 4 rivière est assuré par un bac permettant millions de tonnes de matériel pendant la un passage de véhicules limité à 2,5 bataille de Normandie ! tonnes. La passerelle établie assez rapidement ne put pas résister aux crues de l’hiver 42-43, compliquant jusqu’à la traversée des piétons. H Le Camp HOCHE p9 La stèle est érigée dans la clairière de La Revenu à Montluçon, il participe à la 2 Souvigny Pièce Plate à l’endroit même où avait été manifestation du 6 janvier 1943 et

Meillers 14 Gipcy établi le premier campement des reprend contact avec les communistes

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 6 3 10 maquisards du Camp Hoche au montluçonnais ; il imprime tracts et 3 1 0

D 3 3

Noyant d'Allier 2

D Chatillon Buxières les Mines 9 printemps 1943. Le choix de l’endroit journaux clandestins à son domicile, et 6 Besson r 7 e i l l avait été fait par le responsable de travaille avec Louis Bavay, Marcel

2 A

9

2

D 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è l’implantation, Georges Gavelle avec Zwilling et Pierre Katz au Groupe armé i D22 v i

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 Lucien Depresles dont la famille de de Montluçon-Ville. Son implantation en

Sain-Sornin Le Montet 33 D33 cultivateurs était installée au Village des maquis envisagée dès l ‘automne 42 se D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban 5 Meillard Champs. réalisera au printemps 1943 dans la N 4 Deux Chaises Monétay sur Allier 9 région de Meillard ; Georges Gavelle en 2 3 Cette stèle en terrain privée, n’est 1 D 7 1 2 D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D accessible qu’à l’occasion de la sera un des principaux artisans avec cérémonie commémorative à l’initiative Louis Bavay. du Comité local de l’ANACR Meillard Le Montet le matin du deuxième dimanche La création de mai. Le camp Hoche est né du « Groupe armé Georges GAVELLE a été l’un des de Montluçon-Ville ». Suite à la principaux initiateurs du Camp Hoche. manifestation du 6 janvier 1943 en gare e Né le 22 juillet 1922 à Lavault-Sainte- Montluçon, qui avait empêché le départ Anne (Allier) il a été ajusteur puis officier d’un train de travailleurs requis pour de carrière, militant communiste de partir en Allemagne, Louis Bavay réunit l’Allier, résistant FTPF; il décèdera le 3 les chefs des groupes armés. Décision juin 2010 à Moulins (Allier), est prise de créer le maquis qui passe pour être un des tous premiers de l’Allier Mai-juin 1942, formation du afin de recueillir les réfractaires au STO. groupe armé Montluçon-ville. Georges Bavay (dit Tilou), fils de Ouvrier montluçonnais aux usines Saint- Georges et Georges Gavelle implantent Jacques, Georges Gavelle se retrouve le maquis aux Champs sur la commune auprès des militants communistes dans de Meillard, à proximité de Vichy. Les la clandestinité dès 1939. Tracts et principales raisons qui guidèrent le choix presse clandestine font son quotidien de Meillard portaient sur le soutien avant son engagement dans l ‘armée. logistique des paysans pour le Après le 11 novembre 1942, l ‘occupation ravitaillement et des mineurs de Noyant de la zone dite « libre » et la et Buxières-Saint-Hilaire pour les démobilisation, Georges Gavelle revient explosifs. La topographie des lieux s’y à Montluçon ; la répression l’empêche de prêtait aussi bien ; ce sera le Camp reprendre ses contacts. Ses tentatives Hoche. successives pour gagner l’Algérie ou l’Angleterre par l’Espagne restent vaines à Perpignan comme à Bayonne… H Le Camp HOCHE p9 La stèle est érigée dans la clairière de La Revenu à Montluçon, il participe à la 2 Souvigny Pièce Plate à l’endroit même où avait été manifestation du 6 janvier 1943 et

Meillers 14 Gipcy établi le premier campement des reprend contact avec les communistes

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 6 3 10 maquisards du Camp Hoche au montluçonnais ; il imprime tracts et 3 1 0

D 3 3

Noyant d'Allier 2

D Chatillon Buxières les Mines 9 printemps 1943. Le choix de l’endroit journaux clandestins à son domicile, et 6 Besson r 7 e i l l avait été fait par le responsable de travaille avec Louis Bavay, Marcel

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D 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è l’implantation, Georges Gavelle avec Zwilling et Pierre Katz au Groupe armé i D22 v i

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 Lucien Depresles dont la famille de de Montluçon-Ville. Son implantation en

Sain-Sornin Le Montet 33 D33 cultivateurs était installée au Village des maquis envisagée dès l ‘automne 42 se D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban 5 Meillard Champs. réalisera au printemps 1943 dans la N 4 Deux Chaises Monétay sur Allier 9 région de Meillard ; Georges Gavelle en 2 3 Cette stèle en terrain privée, n’est 1 D 7 1 2 D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D accessible qu’à l’occasion de la sera un des principaux artisans avec cérémonie commémorative à l’initiative Louis Bavay. du Comité local de l’ANACR Meillard Le Montet le matin du deuxième dimanche La création de mai. Le camp Hoche est né du « Groupe armé Georges GAVELLE a été l’un des de Montluçon-Ville ». Suite à la principaux initiateurs du Camp Hoche. manifestation du 6 janvier 1943 en gare e Né le 22 juillet 1922 à Lavault-Sainte- Montluçon, qui avait empêché le départ Anne (Allier) il a été ajusteur puis officier d’un train de travailleurs requis pour de carrière, militant communiste de partir en Allemagne, Louis Bavay réunit l’Allier, résistant FTPF; il décèdera le 3 les chefs des groupes armés. Décision juin 2010 à Moulins (Allier), est prise de créer le maquis qui passe pour être un des tous premiers de l’Allier Mai-juin 1942, formation du afin de recueillir les réfractaires au STO. groupe armé Montluçon-ville. Georges Bavay (dit Tilou), fils de Ouvrier montluçonnais aux usines Saint- Georges et Georges Gavelle implantent Jacques, Georges Gavelle se retrouve le maquis aux Champs sur la commune auprès des militants communistes dans de Meillard, à proximité de Vichy. Les la clandestinité dès 1939. Tracts et principales raisons qui guidèrent le choix presse clandestine font son quotidien de Meillard portaient sur le soutien avant son engagement dans l ‘armée. logistique des paysans pour le Après le 11 novembre 1942, l ‘occupation ravitaillement et des mineurs de Noyant de la zone dite « libre » et la et Buxières-Saint-Hilaire pour les démobilisation, Georges Gavelle revient explosifs. La topographie des lieux s’y à Montluçon ; la répression l’empêche de prêtait aussi bien ; ce sera le Camp reprendre ses contacts. Ses tentatives Hoche. successives pour gagner l’Algérie ou l’Angleterre par l’Espagne restent vaines à Perpignan comme à Bayonne… H 2 Le Camp HOCHE p11

stèle de La Pièce Plate

L’armement Neuvre Ÿ Après l’unique revolver du premier jour et Attaque d’un train de légionnaires quelques fusils de chasse, le premier entre Moulins et Saint-Germain des équipement du groupe était constitué Fossés… d’armes et de munitions récupérées à la au total une cinquantaine d’actions en démobilisation et cachées par Fernand quatre mois. Thévenet au hameau de Champcourt à Treban : une dizaine de fusils et un fusil La dissolution mitrailleur avec leurs munitions. Ce Le nombre trop important d’hommes trésor de guerre avait ensuite été présents en Août au maquis a fini par transféré à l’abri dans la cabotte d’un attirer l’attention de la police de Pétain et vieux chêne têtard à Chapillère. des allemands. Suite à la dénonciation d’un assistant des Chantiers de L’action Jeunesse, le camp est attaqué le 25 En juillet, l ‘ordre avait été donné du septembre par 120 GMR (Gardes brûlage des meules de blé des Mobiles de Réserve) dans la forêt des collaborateurs. Colettes où il s ‘était déplacé pour tenter La même nuit : de se mettre en sécurité. On a dénombré Ÿ à Treban la récolte du maire 12 victimes -dont les noms sont gravés sur la stèle des Champs-, avec la perte Ÿ à Meillard une meule et la machine à des armes, des munitions et du battre ravitaillement.La dissolution du Camp, Ÿ à Monétay une meule Ÿ décidée le 30 septembre 1943, ne sera Tentative de sabotage de la ligne effective que fin octobre, quand les haute tension à La Racherie combattants répartis en quatre grands () groupes auront été envoyés par sécurité Ÿ Incendie des stocks de fourrage vers d’autres unités, parfois hors du réquisitionnés par les allemands aux département. Halles à SaintPourçain sur Sioule Ÿ Sabotage de la ligne à haute tension : 2 fois à Monétay et 2 fois à Châtel de H 2 Le Camp HOCHE p11

stèle de La Pièce Plate

L’armement Neuvre Ÿ Après l’unique revolver du premier jour et Attaque d’un train de légionnaires quelques fusils de chasse, le premier entre Moulins et Saint-Germain des équipement du groupe était constitué Fossés… d’armes et de munitions récupérées à la au total une cinquantaine d’actions en démobilisation et cachées par Fernand quatre mois. Thévenet au hameau de Champcourt à Treban : une dizaine de fusils et un fusil La dissolution mitrailleur avec leurs munitions. Ce Le nombre trop important d’hommes trésor de guerre avait ensuite été présents en Août au maquis a fini par transféré à l’abri dans la cabotte d’un attirer l’attention de la police de Pétain et vieux chêne têtard à Chapillère. des allemands. Suite à la dénonciation d’un assistant des Chantiers de L’action Jeunesse, le camp est attaqué le 25 En juillet, l ‘ordre avait été donné du septembre par 120 GMR (Gardes brûlage des meules de blé des Mobiles de Réserve) dans la forêt des collaborateurs. Colettes où il s ‘était déplacé pour tenter La même nuit : de se mettre en sécurité. On a dénombré Ÿ à Treban la récolte du maire 12 victimes -dont les noms sont gravés sur la stèle des Champs-, avec la perte Ÿ à Meillard une meule et la machine à des armes, des munitions et du battre ravitaillement.La dissolution du Camp, Ÿ à Monétay une meule Ÿ décidée le 30 septembre 1943, ne sera Tentative de sabotage de la ligne effective que fin octobre, quand les haute tension à La Racherie combattants répartis en quatre grands (Contigny) groupes auront été envoyés par sécurité Ÿ Incendie des stocks de fourrage vers d’autres unités, parfois hors du réquisitionnés par les allemands aux département. Halles à SaintPourçain sur Sioule Ÿ Sabotage de la ligne à haute tension : 2 fois à Monétay et 2 fois à Châtel de H Le Camp Danièle CASANOVA p13 La stèle de Chapillère Suite à l’arrestation de trois autres 3 Souvigny Une cible pour la répression est érigée en hom- Le camp va être attaqué à deux reprises responsables en gare de Clermont-

Meillers 14 Gipcy mage aux Résistants le 16 juillet par les Allemands et le 18 Ferrand il se retrouve isolé et regagne

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10

1 0 l’Allier où il sait pouvoir renouer des

D 3

3 juillet 1944 par la milice et les GMR. A Noyant d'Allier 2 D des maquis HOCHE et Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r contacts avec le Front National et les 7 e Renaudière, après qu’une escarmouche i Danièle CASANOVA. l l

2 A 9 FTPF. Il participe à la création du Camp

2

D avec des militaires allemands venus en 45 Cressanges e D9 r Cette stèle accueille

Bresnay è i D22 Danièle Casanova en juin 1944 en forêt v

i reconnaissance ait signalé la présence

1 r 9 D2 3 7 D chaque année une N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 du maquis, l’encerclement oblige au repli de Moladier avec le chef de Compagnie Sain-Sornin Le Montet 33 D33 commémoration le D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban sur le secteur de Besson. Puis dans le FTP Lamarque et l’aide précieuse de 5 Meillard deuxième dimanche de N 4 Jean-Marie Livernais, fin connaisseur de Deux Chaises secteur du château de Bost après ce Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 m a i . L’ h o m m a g e 2 la région. C’est aussi lui qui sera à D 2

D235 2 3 premier repli, la seconde attaque fera

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D regroupe dans le deux morts, Roger Bellien et Marc l’initiative de l’embuscade de Châtillon même souvenir les Bonnot, et un blessé, Roger Magnière, et tendue le 25 juin 1944 à un convoi combattants du maquis des prisonniers raflés ensuite. Quelques allemand qui fera sept victimes côté Hoche (1er maquis de jours après la dispersion la plupart des allemand et trois véhicules détruits, sans l ’ A l l i e r é t a b l i a u maquisards se retrouvaient vers Meillers perte ni blessé du côté des maquisards. printemps 1943 dans où ils se reformèrent en unité de combat C’est sous son commandement que les troupes du maquis vont parcourir les les taillis au fond de la pour harceler les unités allemandes qui villages du secteur dans leur fameux « vallée du Douzenan se repliaient vers le nord-est et participer ensuite à la libération de Moulins. périple du 14 juillet » qui aura le mérite de au-delà du village des mobiliser une population proche de sa Champs) et du Camp Jean AMEURLAIN (Jean-Louis), délivrance ; mais qui aura aussi Danièle Casanova qui un des fondateurs du maquis… l’inconvénient d’alerter la police de lui a succédé sur le Pétain et les allemands qui allaient Instituteur à Cressanges avec son même secteur géogra- attaquer le surlendemain. stèle de Chapillière épouse -après l ‘Ecole Normale de phique après le 6 juin 1944. Moulins-, il établit les contacts avec les familles paysannes déjà engagées dans La guérilla Un maquis mobile la Résistance. Insoumis aux Chantiers Les maquisards sont passés maîtres en Pour des raisons de sécurité de Jeunesse et réfractaire au STO, Jean matière de harcèlement dans une comme pour les besoins de Louis Ameurlain entre dans la tactique de guérilla qui privilégie les engagements de courte durée pour des l’action, le camp Danièle clandestinité. Après avoir échappé à la petits groupes très mobiles. C’est ainsi Casanova passe d’un lieu à un police de Pétain, il gagne la région de Saint-Etienne où il fait partie des que le camp Danièle Casanova compte à autre pendant que des petits son actif de nombreux sabotages groupes de combattants vont responsables FTPF de Loire et Haute- Loire. Après un passage en Ardèche il (pylônes et transformateurs électriques, réaliser leurs actions, parfois à revient en Auvergne responsable des voies ferrées ) , des embuscades, des des dizaines de kilomètres. FTP et de l’Inter-Région Loire, Haute- accrochages avec prisonniers et Loire, Puy de Dôme, Cantal et Allier. récupération d’armes. H Le Camp Danièle CASANOVA p13 La stèle de Chapillère Suite à l’arrestation de trois autres 3 Souvigny Une cible pour la répression est érigée en hom- Le camp va être attaqué à deux reprises responsables en gare de Clermont-

Meillers 14 Gipcy mage aux Résistants le 16 juillet par les Allemands et le 18 Ferrand il se retrouve isolé et regagne

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10

1 0 l’Allier où il sait pouvoir renouer des

D 3

3 juillet 1944 par la milice et les GMR. A Noyant d'Allier 2 D des maquis HOCHE et Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r contacts avec le Front National et les 7 e Renaudière, après qu’une escarmouche i Danièle CASANOVA. l l

2 A 9 FTPF. Il participe à la création du Camp

2

D avec des militaires allemands venus en 45 Cressanges e D9 r Cette stèle accueille

Bresnay è i D22 Danièle Casanova en juin 1944 en forêt v

i reconnaissance ait signalé la présence

1 r 9 D2 3 7 D chaque année une N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 du maquis, l’encerclement oblige au repli de Moladier avec le chef de Compagnie Sain-Sornin Le Montet 33 D33 commémoration le D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban sur le secteur de Besson. Puis dans le FTP Lamarque et l’aide précieuse de 5 Meillard deuxième dimanche de N 4 Jean-Marie Livernais, fin connaisseur de Deux Chaises secteur du château de Bost après ce Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 m a i . L’ h o m m a g e 2 la région. C’est aussi lui qui sera à D 2

D235 2 3 premier repli, la seconde attaque fera

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D regroupe dans le deux morts, Roger Bellien et Marc l’initiative de l’embuscade de Châtillon même souvenir les Bonnot, et un blessé, Roger Magnière, et tendue le 25 juin 1944 à un convoi combattants du maquis des prisonniers raflés ensuite. Quelques allemand qui fera sept victimes côté Hoche (1er maquis de jours après la dispersion la plupart des allemand et trois véhicules détruits, sans l ’ A l l i e r é t a b l i a u maquisards se retrouvaient vers Meillers perte ni blessé du côté des maquisards. printemps 1943 dans où ils se reformèrent en unité de combat C’est sous son commandement que les troupes du maquis vont parcourir les les taillis au fond de la pour harceler les unités allemandes qui villages du secteur dans leur fameux « vallée du Douzenan se repliaient vers le nord-est et participer ensuite à la libération de Moulins. périple du 14 juillet » qui aura le mérite de au-delà du village des mobiliser une population proche de sa Champs) et du Camp Jean AMEURLAIN (Jean-Louis), délivrance ; mais qui aura aussi Danièle Casanova qui un des fondateurs du maquis… l’inconvénient d’alerter la police de lui a succédé sur le Pétain et les allemands qui allaient Instituteur à Cressanges avec son même secteur géogra- attaquer le surlendemain. stèle de Chapillière épouse -après l ‘Ecole Normale de phique après le 6 juin 1944. Moulins-, il établit les contacts avec les familles paysannes déjà engagées dans La guérilla Un maquis mobile la Résistance. Insoumis aux Chantiers Les maquisards sont passés maîtres en Pour des raisons de sécurité de Jeunesse et réfractaire au STO, Jean matière de harcèlement dans une comme pour les besoins de Louis Ameurlain entre dans la tactique de guérilla qui privilégie les engagements de courte durée pour des l’action, le camp Danièle clandestinité. Après avoir échappé à la petits groupes très mobiles. C’est ainsi Casanova passe d’un lieu à un police de Pétain, il gagne la région de Saint-Etienne où il fait partie des que le camp Danièle Casanova compte à autre pendant que des petits son actif de nombreux sabotages groupes de combattants vont responsables FTPF de Loire et Haute- Loire. Après un passage en Ardèche il (pylônes et transformateurs électriques, réaliser leurs actions, parfois à revient en Auvergne responsable des voies ferrées ) , des embuscades, des des dizaines de kilomètres. FTP et de l’Inter-Région Loire, Haute- accrochages avec prisonniers et Loire, Puy de Dôme, Cantal et Allier. récupération d’armes. H Monument aux Morts MEILLARD p15 Sur le Monuments aux empêche le départ de nombre d’entre eux 4 Souvigny Arrêté, accusé et condamné Morts de Meillard Le 9 novembre 1941, 9 habitants de vers les chantiers de fortifications Meillers 14 (cimetière), outre la Gipcy Treban et Meillard, dont Gilbert BIDET allemandes de l’atlantique. Leur résistance

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 3 10 plaque en hommage 36

1 0 fait que les G.M.R.n’emmènent que

D 3

3 et Claude BELIN, sont arrêtés par les Noyant d'Allier 2

D Chatillon Buxières les Mines 9

r aux déportés Morts 6 Besson quelques chefs de baraques à la prison 7 e gendarmes du Montet. Ils sont internés i l l

2 pour la France une A 9 Saint- Michel de Toulouse.

2

D à la prison militaire du 92ème RI de 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è i seconde fustige la D22 Le 30 juillet 1944, le camp est encerclé par v

i Clermont-Ferrand dans l’attente de

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 guerre et renvoie au leur jugement le 26 février 1942 par la une compagnie S.S. et vidé. Parti de Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D Treban ChaD33 tel de Neuvre 1 message pacifiste 13 Section Spéciale du Tribunal Militaire Toulouse le 31 juillet 1944 par le convoi N° 5 Meillard N 4 d’autres monuments, I.252, il arrive le 6 août à Buchenwald où il Deux Chaises de Clermont Ferrand. Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 comme à Rocles, à 2 reçoit le matricule N° 69956 avant d ‘être D 2

D235 2 3 Gilbert BIDET est accusé «d’avoir,

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D Saint- dans le courant de l’année 1941, en affecté à un Kommando dans les mines de Martin d’Estreaux, ou tout cas depuis temps non prescrit à sel de Plömnitz. Gentioux Pigerolles… Meillard (Allier), exercé une activité … nous travaillions douze heures par jour, ayant directement ou indirectement nous étions couverts de vermine, pendant Gilbert BIDET : pour objet de propager les mots d’ordre plusieurs mois nous avons couché au fond Un Résistant déporté dans la émanant ou relevant de la III° de la mine» selon le témoignage de Paul tourmente de la guerre... Internationale communiste ou BAQUIÉ. Malgré les conditions d’organismes contrôlés en fait par inhumaines et les mauvais traitements, il Un paysan engagé cette III° Internationale : continue de résister. Ancien combattant de 14-18, a. en faisant partie d’une cellule titulaire de la Croix de Guerre et communiste clandestine; Martyrisé de 2 Etoiles d’Argent, Gilbert b. en assistant à une réunion de nature «Un jour, à quatre, nous chargions un Bidet était agriculteur métayer communiste le 4 novembre; c. en wagonnet de terre, le Père Bidet au lieu-dit Chapilière à Meillard, versant une cotisation destinée à la remplissait sa pelle et la retournait sur marié et père de deux enfants. Il propagande communiste.» place dans le but de ne pas travailler pour est adjoint au maire depuis les Allemands, le contremaître allemand 1935. En janvier 1940 il est Interné et déporté s’en est aperçu, il a pris la pelle des mains déchu de ce mandat en refusant Condamné à 3 ans de prison et interné du Père Bidet et lui a donné une sévère de renier son appartenance au à la prison de Mauzac (24) il bénéficie correction à coups de pelle». Sous- Parti Communiste. A l’automne d’une remise de peine d’un an, mais alimenté et très affaibli, il est tué à coups de 1941, différents documents – un s u r r a p p o r t d é f a v o r a b l e d e s matraque une nuit aux latrines selon le tract communiste et une lettre Renseignements Généraux, il est de témoignage de Paul BAQUIÉ. avec le nom de militants nouveau interné sur arrêté préfectoral communistes- est trouvée dans au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe Il décède le 9 janvier 1945 à Buchenwald un habit donné au nettoyage à (81). selon l’état civil de Meillard et le JO N° 208 Saint-Pourçain. La liste est Le 4 février 1944, le soulèvement des du 9 septembre 1987. transmise à la Gendarmerie... détenus chantant la Marseillaise H Monument aux Morts MEILLARD p15 Sur le Monuments aux empêche le départ de nombre d’entre eux 4 Souvigny Arrêté, accusé et condamné Morts de Meillard Le 9 novembre 1941, 9 habitants de vers les chantiers de fortifications Meillers 14 (cimetière), outre la Gipcy Treban et Meillard, dont Gilbert BIDET allemandes de l’atlantique. Leur résistance

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 3 10 plaque en hommage 36

1 0 fait que les G.M.R.n’emmènent que

D 3

3 et Claude BELIN, sont arrêtés par les Noyant d'Allier 2

D Chatillon Buxières les Mines 9

r aux déportés Morts 6 Besson quelques chefs de baraques à la prison 7 e gendarmes du Montet. Ils sont internés i l l

2 pour la France une A 9 Saint- Michel de Toulouse.

2

D à la prison militaire du 92ème RI de 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è i seconde fustige la D22 Le 30 juillet 1944, le camp est encerclé par v

i Clermont-Ferrand dans l’attente de

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 guerre et renvoie au leur jugement le 26 février 1942 par la une compagnie S.S. et vidé. Parti de Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D Treban ChaD33 tel de Neuvre 1 message pacifiste 13 Section Spéciale du Tribunal Militaire Toulouse le 31 juillet 1944 par le convoi N° 5 Meillard N 4 d’autres monuments, I.252, il arrive le 6 août à Buchenwald où il Deux Chaises de Clermont Ferrand. Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 comme à Rocles, à 2 reçoit le matricule N° 69956 avant d ‘être D 2

D235 2 3 Gilbert BIDET est accusé «d’avoir,

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D Commentry Saint- dans le courant de l’année 1941, en affecté à un Kommando dans les mines de Martin d’Estreaux, ou tout cas depuis temps non prescrit à sel de Plömnitz. Gentioux Pigerolles… Meillard (Allier), exercé une activité … nous travaillions douze heures par jour, ayant directement ou indirectement nous étions couverts de vermine, pendant Gilbert BIDET : pour objet de propager les mots d’ordre plusieurs mois nous avons couché au fond Un Résistant déporté dans la émanant ou relevant de la III° de la mine» selon le témoignage de Paul tourmente de la guerre... Internationale communiste ou BAQUIÉ. Malgré les conditions d’organismes contrôlés en fait par inhumaines et les mauvais traitements, il Un paysan engagé cette III° Internationale : continue de résister. Ancien combattant de 14-18, a. en faisant partie d’une cellule titulaire de la Croix de Guerre et communiste clandestine; Martyrisé de 2 Etoiles d’Argent, Gilbert b. en assistant à une réunion de nature «Un jour, à quatre, nous chargions un Bidet était agriculteur métayer communiste le 4 novembre; c. en wagonnet de terre, le Père Bidet au lieu-dit Chapilière à Meillard, versant une cotisation destinée à la remplissait sa pelle et la retournait sur marié et père de deux enfants. Il propagande communiste.» place dans le but de ne pas travailler pour est adjoint au maire depuis les Allemands, le contremaître allemand 1935. En janvier 1940 il est Interné et déporté s’en est aperçu, il a pris la pelle des mains déchu de ce mandat en refusant Condamné à 3 ans de prison et interné du Père Bidet et lui a donné une sévère de renier son appartenance au à la prison de Mauzac (24) il bénéficie correction à coups de pelle». Sous- Parti Communiste. A l’automne d’une remise de peine d’un an, mais alimenté et très affaibli, il est tué à coups de 1941, différents documents – un s u r r a p p o r t d é f a v o r a b l e d e s matraque une nuit aux latrines selon le tract communiste et une lettre Renseignements Généraux, il est de témoignage de Paul BAQUIÉ. avec le nom de militants nouveau interné sur arrêté préfectoral communistes- est trouvée dans au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe Il décède le 9 janvier 1945 à Buchenwald un habit donné au nettoyage à (81). selon l’état civil de Meillard et le JO N° 208 Saint-Pourçain. La liste est Le 4 février 1944, le soulèvement des du 9 septembre 1987. transmise à la Gendarmerie... détenus chantant la Marseillaise H Mairie MEILLARD p17 de l’Est à Sarrebruck dans des wagons 5 Souvigny Lucienne Arrêtée DEPRESLE La police allemande qui recherche son de voyageurs dans le convoi N° I.235. Meillers 14 Gipcy U n e R é s i s t a n t e fils Jean-Michel, membre des FFI, arrive Elles sont ensuite transférées pour la

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10

1 0 plupart au camp de Ravensbrück où

D 3

3 à son domicile le 21 mars 1944. Ils Noyant d'Allier 2 D déportée dans la Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r elles arriveront le 7 juillet. Lucienne y 7 e semblaient bien renseignés en i t o u r m e n t e d e l a l l

2 A 9 recevra le matricule 44708. Sur 111

2

D prétendant à juste titre que Jean était 45 Cressanges e D9 r guerre

Bresnay è i D22 femmes de ce convoi, 52 vont rester à v

i sorti en vélo la veille… Ce jour-là Francis

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 et ses deux fils Jean et Lucien, étaient Ravensbrück mais 5 seront gazées et 3 Sain-Sornin Le Montet 3 D33 Résistante 3 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban occupés au travaux de champs non loin libérées avant la date officielle. 5 Meillard A v e c s a f a m i l l e N 4 Deux Chaises de la ferme. Monétay sur Allier 9 2 3 Lucienne est domi- 1 D 7 1 2 D 2 2 Les Allemands commencèrent par jeter Libérée 0 1 2 3 4 5km

D235 Le Theil 3

2 D ciliée au lieudit Les toute la cargaison de pain du boulanger Avec le N° 132, Lucienne fait partie des Champs à Meillard en tournée dans la mare avant de s’en 301 femmes libérées le 9 avril 1945 par le (Allier). prendre à Lucienne et Simone. Elle est Comité International de la Croix-Rouge Résistante commu- frappée sauvagement, mais ne dit rien. en échange d’internés civils allemands niste (sous le pseudo- N’ayant pas trouvé Jean-Michel les renvoyés par la France le 7 avril. nyme de Jeanne) au policiers arrêtent Lucienne et sa fille Transférée en camion de Ravensbrück à Front National pour Simone ainsi que deux Marseillais Louis Kreuzlingen à la frontière germano- l’Indépendance de la S I R I C O e t Vi n c e n t B U I G U E Z , suisse, pour gagner Annemasse en train France elle ravitaille le réfractaires au STO réfugiés qui se le 11 juin. Lucienne a ensuite été Maquis Hoche installé cachaient chez les NEUVILLE, une des hospitalisée pendant 15 jours à Aix-les- dans les bois de la trois familles voisines des DEPRESLE Bains avant d’être rapatriée par sa vallée du Douzenan au village des Champs. famille, méconnaissable dans un état d non loin de la ferme. grand délabrement physique. Le 8 mai C o m m e t o u s l e s quand elle demandera qu’on ouvre la habitants du hameau Internée fenêtre de sa chambre pour mieux d e s C h a m p s Internée avec sa fille Simone à la Mal- entendre les cloches battant à la volée Lucienne ne connaissait pas les Coiffée, prison militaire allemande à pour célébrer la victoire. Résistants installés dans leur Moulins (Allier), elle est ensuite camp de fortune dans la transférée au Fort de Romainville, clairière de la Pièce Plate au l’antichambre de la déportation pour les « Morte pour la France » fond de la vallée toute proche… femmes en 1944. Simone, âgée de 15 Lucienne décédera à son domicile à Du côté des légaux, on ne ans et demi avait été libérée le 4 juin et Meillard le 15 mai 1945. savait rien de la vie des clan- avait rejoint son domicile familial au Elle ne recevra sa carte de déportée destins tout proches et dont la village des Champs à Meillard. résistante qu’à titre posthume le 14 sécurité était attachée à la février 1955. discrétion. Déportée à Ravensbrück Lucienne fait partie des 111 femmes Sources AFMD 03 & témoignages déportées le 30 juin 1944 de Paris gare familiaux. H Mairie MEILLARD p17 de l’Est à Sarrebruck dans des wagons 5 Souvigny Lucienne Arrêtée DEPRESLE La police allemande qui recherche son de voyageurs dans le convoi N° I.235. Meillers 14 Gipcy U n e R é s i s t a n t e fils Jean-Michel, membre des FFI, arrive Elles sont ensuite transférées pour la

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10

1 0 plupart au camp de Ravensbrück où

D 3

3 à son domicile le 21 mars 1944. Ils Noyant d'Allier 2 D déportée dans la Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r elles arriveront le 7 juillet. Lucienne y 7 e semblaient bien renseignés en i t o u r m e n t e d e l a l l

2 A 9 recevra le matricule 44708. Sur 111

2

D prétendant à juste titre que Jean était 45 Cressanges e D9 r guerre

Bresnay è i D22 femmes de ce convoi, 52 vont rester à v

i sorti en vélo la veille… Ce jour-là Francis

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 et ses deux fils Jean et Lucien, étaient Ravensbrück mais 5 seront gazées et 3 Sain-Sornin Le Montet 3 D33 Résistante 3 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban occupés au travaux de champs non loin libérées avant la date officielle. 5 Meillard A v e c s a f a m i l l e N 4 Deux Chaises de la ferme. Monétay sur Allier 9 2 3 Lucienne est domi- 1 D 7 1 2 D 2 2 Les Allemands commencèrent par jeter Libérée 0 1 2 3 4 5km

D235 Le Theil 3

2 D ciliée au lieudit Les toute la cargaison de pain du boulanger Avec le N° 132, Lucienne fait partie des Champs à Meillard en tournée dans la mare avant de s’en 301 femmes libérées le 9 avril 1945 par le (Allier). prendre à Lucienne et Simone. Elle est Comité International de la Croix-Rouge Résistante commu- frappée sauvagement, mais ne dit rien. en échange d’internés civils allemands niste (sous le pseudo- N’ayant pas trouvé Jean-Michel les renvoyés par la France le 7 avril. nyme de Jeanne) au policiers arrêtent Lucienne et sa fille Transférée en camion de Ravensbrück à Front National pour Simone ainsi que deux Marseillais Louis Kreuzlingen à la frontière germano- l’Indépendance de la S I R I C O e t Vi n c e n t B U I G U E Z , suisse, pour gagner Annemasse en train France elle ravitaille le réfractaires au STO réfugiés qui se le 11 juin. Lucienne a ensuite été Maquis Hoche installé cachaient chez les NEUVILLE, une des hospitalisée pendant 15 jours à Aix-les- dans les bois de la trois familles voisines des DEPRESLE Bains avant d’être rapatriée par sa vallée du Douzenan au village des Champs. famille, méconnaissable dans un état d non loin de la ferme. grand délabrement physique. Le 8 mai C o m m e t o u s l e s quand elle demandera qu’on ouvre la habitants du hameau Internée fenêtre de sa chambre pour mieux d e s C h a m p s Internée avec sa fille Simone à la Mal- entendre les cloches battant à la volée Lucienne ne connaissait pas les Coiffée, prison militaire allemande à pour célébrer la victoire. Résistants installés dans leur Moulins (Allier), elle est ensuite camp de fortune dans la transférée au Fort de Romainville, clairière de la Pièce Plate au l’antichambre de la déportation pour les « Morte pour la France » fond de la vallée toute proche… femmes en 1944. Simone, âgée de 15 Lucienne décédera à son domicile à Du côté des légaux, on ne ans et demi avait été libérée le 4 juin et Meillard le 15 mai 1945. savait rien de la vie des clan- avait rejoint son domicile familial au Elle ne recevra sa carte de déportée destins tout proches et dont la village des Champs à Meillard. résistante qu’à titre posthume le 14 sécurité était attachée à la février 1955. discrétion. Déportée à Ravensbrück Lucienne fait partie des 111 femmes Sources AFMD 03 & témoignages déportées le 30 juin 1944 de Paris gare familiaux. H Stèle du Parc CRESSANGES p19 de fusils mitrailleurs et de grenades 6 Souvigny Marc BONNOT, Le périple du 14 juillet ouvrier coiffeur à Le 14 juillet, Lucien Depresle reste au offensives.

Meillers 14 Gipcy Souvigny avait à camp à la ferme de Renaudière avec Georges Aurembout fait se replier le petit

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0

D

3 groupe qui tentait une sortie. Pris en 3

Noyant d'Allier 2 peine 20 ans quand il Charles Léger (La Pipe) et son groupe

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r tenaille, les maquisards devaient 7 e a rejoint le maquis d'une vingtaine de maquisards pendant i l l

2 A 9 évacuer leur camp. 2

D Danièle CASANOVA que les autres sont partis sous les ordres 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è i D22 v

i le 6 juin 1944 en forêt de Jean-Louis Ameurlain avec un

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 de Moladier avec camion benne, un petit car offert au Une évacuation risquée, une Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban d'autres garçons de maquis par un entrepreneur de Bresnay, 5 errance de cache en cache. Meillard N 4 Deux Chaises S o u v i g n y, A n d r é une traction et quelques autres voitures Monétay sur Allier Lucien Depresle connaissant fort bien le 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 QUENISSET, Henri réquisitionnées. Les arrêts de Treban, Le Theil D terrain, prend le commandement de DAUBINET, Roger Cressanges, Chatillon, Souvigny, l'opération. Il conduit la petite DAUPHIN, et René Besson, Bresnay, Châtel de Neuvre et cinquantaine de combattants par les AUBER. Meillard sont l'occasion d'un affichage au sentiers qui lui sont familiers dans le bois. grand jour des forces de la Résistance et Puis c'est à travers champ et à l'abri des Une activité de d'une mobilisation des populations qui haies qu'ils s'éloignent. Traversant la guérilla. viennent les voir défiler. route de Saint-Pourçain avec d'infinies C'est de ce lieu que le maquis précautions, ils rejoignent les bois de lancera la plupart de ses Une mission écourtée... Peuron au milieu de la nuit. Ils y restent actions, soutenu et ravitaillé Le lendemain un groupe de maquisards terrés jusqu'au lendemain soir avant de par les paysans des fermes partait à Deux Chaises avec le petit car partir pour Besson dans les bois du des environs. pour arrêter les membres d'un faux Château de Bost où ils arriveront au petit L'embuscade du Rocher Noir à maquis qui réquisitionnait de force chez matin du 17 juillet. Les combattants du Châtillon, le sabotage du les habitants quand un accrochage se maquis Casanova avaient déjà passé tunnel des Cerisiers, le périple produisit à Chapillière. Alertés par le quelques jours fin juin à proximité du du 14 juillet auront été autant bruit, deux soldats allemands de garde château avec la complicité bienveillante d'opérations réussies. A au carrefour de Lafeline s'approchaient du Prince de Bourbon. Les combattants Châtillon l'embuscade du en vélo pour voir… " Sapin " se faufilant sont assoiffés et affamés ; dans le petit Rocher Noir se soldera par dans le fossé à l'abri de la haie a abattu groupe de Lucien ils n'ont à partager plusieurs véhicules détruits et un soldat Allemand… le second s'est qu'une maigre musette de ravitaillement une vingtaine de morts du côté échappé et a donné l'alerte. pour huit. A la Vivère, chez Periot, trois ou allemand sans perte dans le quatre avaient trouvé un peu de réconfort camp du maquis. Au tunnel des Une première attaque avec une soupe à l'oignon au matin. Cerisiers le dernier sabotage Les Résistants rentrent au camp ; mais le Le répit sera de courte durée ! avec deux locomotives lancées soir même du 15 juillet, le camp est l'une contre l'autre sous le attaqué, à la tombée de la nuit. Les tunnel avait neutralisé la voie résistants sont repoussés au carrefour ferrée Moulins Montluçon de Chapillière par les allemands armés H Stèle du Parc CRESSANGES p19 de fusils mitrailleurs et de grenades 6 Souvigny Marc BONNOT, Le périple du 14 juillet ouvrier coiffeur à Le 14 juillet, Lucien Depresle reste au offensives.

Meillers 14 Gipcy Souvigny avait à camp à la ferme de Renaudière avec Georges Aurembout fait se replier le petit

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0

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3 groupe qui tentait une sortie. Pris en 3

Noyant d'Allier 2 peine 20 ans quand il Charles Léger (La Pipe) et son groupe

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r tenaille, les maquisards devaient 7 e a rejoint le maquis d'une vingtaine de maquisards pendant i l l

2 A 9 évacuer leur camp. 2

D Danièle CASANOVA que les autres sont partis sous les ordres 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è i D22 v i le 6 juin 1944 en forêt de Jean-Louis Ameurlain avec un

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 de Moladier avec camion benne, un petit car offert au Une évacuation risquée, une Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban d'autres garçons de maquis par un entrepreneur de Bresnay, 5 errance de cache en cache. Meillard N 4 Deux Chaises S o u v i g n y, A n d r é une traction et quelques autres voitures Monétay sur Allier Lucien Depresle connaissant fort bien le 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 QUENISSET, Henri réquisitionnées. Les arrêts de Treban, Le Theil D terrain, prend le commandement de DAUBINET, Roger Cressanges, Chatillon, Souvigny, l'opération. Il conduit la petite DAUPHIN, et René Besson, Bresnay, Châtel de Neuvre et cinquantaine de combattants par les AUBER. Meillard sont l'occasion d'un affichage au sentiers qui lui sont familiers dans le bois. grand jour des forces de la Résistance et Puis c'est à travers champ et à l'abri des Une activité de d'une mobilisation des populations qui haies qu'ils s'éloignent. Traversant la guérilla. viennent les voir défiler. route de Saint-Pourçain avec d'infinies C'est de ce lieu que le maquis précautions, ils rejoignent les bois de lancera la plupart de ses Une mission écourtée... Peuron au milieu de la nuit. Ils y restent actions, soutenu et ravitaillé Le lendemain un groupe de maquisards terrés jusqu'au lendemain soir avant de par les paysans des fermes partait à Deux Chaises avec le petit car partir pour Besson dans les bois du des environs. pour arrêter les membres d'un faux Château de Bost où ils arriveront au petit L'embuscade du Rocher Noir à maquis qui réquisitionnait de force chez matin du 17 juillet. Les combattants du Châtillon, le sabotage du les habitants quand un accrochage se maquis Casanova avaient déjà passé tunnel des Cerisiers, le périple produisit à Chapillière. Alertés par le quelques jours fin juin à proximité du du 14 juillet auront été autant bruit, deux soldats allemands de garde château avec la complicité bienveillante d'opérations réussies. A au carrefour de Lafeline s'approchaient du Prince de Bourbon. Les combattants Châtillon l'embuscade du en vélo pour voir… " Sapin " se faufilant sont assoiffés et affamés ; dans le petit Rocher Noir se soldera par dans le fossé à l'abri de la haie a abattu groupe de Lucien ils n'ont à partager plusieurs véhicules détruits et un soldat Allemand… le second s'est qu'une maigre musette de ravitaillement une vingtaine de morts du côté échappé et a donné l'alerte. pour huit. A la Vivère, chez Periot, trois ou allemand sans perte dans le quatre avaient trouvé un peu de réconfort camp du maquis. Au tunnel des Une première attaque avec une soupe à l'oignon au matin. Cerisiers le dernier sabotage Les Résistants rentrent au camp ; mais le Le répit sera de courte durée ! avec deux locomotives lancées soir même du 15 juillet, le camp est l'une contre l'autre sous le attaqué, à la tombée de la nuit. Les tunnel avait neutralisé la voie résistants sont repoussés au carrefour ferrée Moulins Montluçon de Chapillière par les allemands armés H Stèle de la Vivère BESSON p21 vers Cressanges, des Vernasseaux vers 7 Souvigny Des représailles Un repli mortel Le 16 juillet, neuf A moins d’un contre dix, le déséquilibre la route de Moulins. Les maquisards

Meillers 14 Gipcy otages seront raflés des forces était tel, qu’il imposait la remontent à I'abri des haies sous le feu

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0

D

3 des GMR. Ils profitent du couvert d'un 3

Noyant d'Allier 2 dans les fermes décision d'une dispersion pour échapper

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r champ d'avoine où les Barichards 7 e environnantes (un à l'encerclement. i l l

2 A 9 moissonnent. L'avoine les protège de la 2

D d i s p a r u , q u a t r e C'est par petits groupes de 7 ou 8 que les 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è i D22

v vue des assaillants ; mais au moindre

i envoyés au STO, résistants s'enfuient. Marc BONNOT,

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 deux emprisonnés à René AUBER, Roger MAGNIERE et mouvement qui faisait onduler l'avoine, Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban la Mal-Coiffée et LARAME cherchent à rejoindre les décharges de chevrotines 5 Meillard N 4 pleuvaient… L'orage s'abattant sur le Deux Chaises quatre relâchés). Cressanges à l'ouest où ils savent Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 champ d'avoine, les moissonneurs s’en D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 trouver de l'aide et de l'abri. Le Theil D La traque se Le groupe se sépare ; AUBER et vont et, vers 17 heures, les forces de poursuit LARAME partent de leur côté mais René Vichy repartent. Les résistants couchés AUBER sera fait prisonnier et connaîtra dans les fonds des billons de cinq tours La nuit suivante, au sont trempés jusqu'aux os ! Le groupe de petit matin du 18, la prison des Brosses et ses salles de torture. Lucien, avec Georges Aurembout, trois Lucien Depresle est ou quatre gars de Souvigny, et Jean de garde dans l'allée Premières victimes B a p t i s t e F r i è r e p a s t r è s l o i n , qui longe l'orée du accompagne Cussinet qui va faire bois face à la route Les miliciens vont assassiner Marc BONNOT d'une balle dans la tête près de soigner son pied criblé de chevrotines où passe le convoi chez Chalmin au Village… des GMR et de la la ferme du Parc à Cressanges et son milice qui se dirige compagnon Roger Magnière sera laissé vers Noyant pour y dans un fossé grièvement blessé. Les Le bénéfice de la connaissance attaquer le groupe GMR le ramasseront et le conduiront à du terrain ! Villechenon qui est l'hôpital de Moulins où il devra être Au risque de s’aventurer à travers cantonnés à la ferme amputé. champs ou dans les bois, les GMR ne de Villars depuis plusieurs A l’est des bois, en direction de Besson, quittent pas le chemin, c'est ce qui a semaines. Roger BELLIEN, caché derrière un sauvé la plupart des résistants dans leur Pas plus que ses camarades à buissons d’épines aperçois un groupe de repli ; leurs mitraillettes portaient au ce moment-là, Lucien Depresle miliciens et de GMR à quelques dizaines mieux à une vingtaine de mètres ! ne pouvait penser que les de mètres sur le chemin près de la ferme. Après être passés aux Gallards chez les mêmes assaillants allaient Sa mitraillette s’enraye, et c’est suffisant Barichard, c'est une bonne vingtaine de revenir pour les attaquer à la mi- pour qu’il soit repéré. Il a été abattu là à plusieurs groupes qui vont trouver de journée. l’orée du bois en contrebas de la ferme quoi se réconforter au Village et dormir Les GMR de Pétain longeaient de la Vivère. dans une maison abandonnée sur la la forêt de Bois-Plan, le soleil paille à même le carrelage après cinq brillait sur les casques… L’abri en terre d’accueil nuits sans sommeil. Le groupe de Lucien Depresle était parti H Stèle de la Vivère BESSON p21 vers Cressanges, des Vernasseaux vers 7 Souvigny Des représailles Un repli mortel Le 16 juillet, neuf A moins d’un contre dix, le déséquilibre la route de Moulins. Les maquisards

Meillers 14 Gipcy otages seront raflés des forces était tel, qu’il imposait la remontent à I'abri des haies sous le feu

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0

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3 des GMR. Ils profitent du couvert d'un 3

Noyant d'Allier 2 dans les fermes décision d'une dispersion pour échapper

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r champ d'avoine où les Barichards 7 e environnantes (un à l'encerclement. i l l

2 A 9 moissonnent. L'avoine les protège de la 2

D d i s p a r u , q u a t r e C'est par petits groupes de 7 ou 8 que les 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è i D22 v vue des assaillants ; mais au moindre i envoyés au STO, résistants s'enfuient. Marc BONNOT,

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 deux emprisonnés à René AUBER, Roger MAGNIERE et mouvement qui faisait onduler l'avoine, Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban la Mal-Coiffée et LARAME cherchent à rejoindre les décharges de chevrotines 5 Meillard N 4 pleuvaient… L'orage s'abattant sur le Deux Chaises quatre relâchés). Cressanges à l'ouest où ils savent Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 champ d'avoine, les moissonneurs s’en D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 trouver de l'aide et de l'abri. Le Theil D La traque se Le groupe se sépare ; AUBER et vont et, vers 17 heures, les forces de poursuit LARAME partent de leur côté mais René Vichy repartent. Les résistants couchés AUBER sera fait prisonnier et connaîtra dans les fonds des billons de cinq tours La nuit suivante, au sont trempés jusqu'aux os ! Le groupe de petit matin du 18, la prison des Brosses et ses salles de torture. Lucien, avec Georges Aurembout, trois Lucien Depresle est ou quatre gars de Souvigny, et Jean de garde dans l'allée Premières victimes B a p t i s t e F r i è r e p a s t r è s l o i n , qui longe l'orée du accompagne Cussinet qui va faire bois face à la route Les miliciens vont assassiner Marc BONNOT d'une balle dans la tête près de soigner son pied criblé de chevrotines où passe le convoi chez Chalmin au Village… des GMR et de la la ferme du Parc à Cressanges et son milice qui se dirige compagnon Roger Magnière sera laissé vers Noyant pour y dans un fossé grièvement blessé. Les Le bénéfice de la connaissance attaquer le groupe GMR le ramasseront et le conduiront à du terrain ! Villechenon qui est l'hôpital de Moulins où il devra être Au risque de s’aventurer à travers cantonnés à la ferme amputé. champs ou dans les bois, les GMR ne de Villars depuis plusieurs A l’est des bois, en direction de Besson, quittent pas le chemin, c'est ce qui a semaines. Roger BELLIEN, caché derrière un sauvé la plupart des résistants dans leur Pas plus que ses camarades à buissons d’épines aperçois un groupe de repli ; leurs mitraillettes portaient au ce moment-là, Lucien Depresle miliciens et de GMR à quelques dizaines mieux à une vingtaine de mètres ! ne pouvait penser que les de mètres sur le chemin près de la ferme. Après être passés aux Gallards chez les mêmes assaillants allaient Sa mitraillette s’enraye, et c’est suffisant Barichard, c'est une bonne vingtaine de revenir pour les attaquer à la mi- pour qu’il soit repéré. Il a été abattu là à plusieurs groupes qui vont trouver de journée. l’orée du bois en contrebas de la ferme quoi se réconforter au Village et dormir Les GMR de Pétain longeaient de la Vivère. dans une maison abandonnée sur la la forêt de Bois-Plan, le soleil paille à même le carrelage après cinq brillait sur les casques… L’abri en terre d’accueil nuits sans sommeil. Le groupe de Lucien Depresle était parti H Stèle du Rocher Noir CHATILLON p23 La stèle érigée au 8 Souvigny un thalweg très broussailleux et parsemé bord de la route à la Clandestinité et nom de guerre de gros rochers remontait très loin dans Meillers 14 J’avais formé un groupe de 8 FTP du Gipcy hauteur du petit Saint-Hilaire D 8 camp Casanova : les deux frères Lucien la côte de telle façon que nous avions pu 2 Chemilly 36 3 10 1 0

D

3 3 thalweg où s’était

Noyant d'Allier 2

D Chatillon approcher très discrètement et que nous Buxières les Mines 9 et Georges Aurembout (le Cheval et la 6 Besson r positionnés les 7 e i l l Veste), un camarade d’origine pouvions décrocher bien à l’abri en

2 A

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2

D maquisards garde la 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è repartant. Dans ces conditions nous ne

i espagnole, Ramos (on l’appelait Fabre), D22 v

i mémoire de

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 4 risquions donc pas grand chose. 12 Tronget l’embuscade tendue Henri Véniat qu’on appelait Jean, Paul Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban Pommier qui s’appelait Alfred. Godet 5 ici à une colonne Meillard N 4 s’appelait la Fleur, Louis Allègre le Vélo, Apprentis guérilleros Deux Chaises allemande. Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est 2 Renaud Gratien, plus le capitaine Dufaut D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D C’était la première (dit Sapin) avec moi pour organiser cette l’attitude des garçons que j’avais action de guérilla des embuscade. amenés. combattants du Camp J’avais confié le fusil mitrailleur à Danielle Casanova. D’abord se préparer à repartir... l’espagnol Ramos… C’était le seul du Jean AMEURLAIN qui J’avais à faire à des camarades qui groupe qui avait déjà une solide commandait l’opéra- n’avaient jamais fait d’action de guérilla. expérience militaire, acquise durant la tion en faisait ainsi le Le groupe de FTP fraîchement constitué Guerre d’Espagne dans les rangs des récit. n’avait pas l’expérience de l’usage des Républicains. On l’avait posté sur le armes ni de la tactique à adopter pour rocher le plus haut et il était chargé «Nous étions arrivés réussir une embuscade. Aussi, pour eux, d’assurer la protection pour notre repli… au petit jour dans les s’attaquer à une colonne allemande avait Nous avions fait tomber un arbre en virages entre Moné- quelque chose d’extraordinaire ! travers de la route à l’entrée du virage tay sur Allier et La Certes elle n’était pas très importante et pour stopper les Allemands qui se Racherie. ne comportait qu’une dizaine de dirigeaient vers Moulins. Sitôt le convoi Avant même que véhicules ; mais de toute façon qu’il y en arrêté, Sapin a balancé sa grenade au nous ayons trouvé un ait quarante ou cent, c’était sans aucune plastic sur le premier véhicule... Bien endroit propice pour installer importance, étant donné qu’on ne visé, la voiture s’est aplatie comme une notre embuscade, nous avons s’attaquait qu’aux premiers éléments de galette. C’était l’affolement général dans été surpris par l’arrivée d’une la colonne. Dès qu’on sentait que la la colonne allemande qu’on a troupe allemande d’environ 200 riposte devenait dangereuse, qu’on ne copieusement arrosée à la mitraillette. hommes effectuant une marche tiendrait plus le coup, il fallait à pied de nuit qui rejoignait son impérativement se replier. D’où Sans plus attendre nous avons décroché cantonnement à St-Pourçain. l’importance en la matière de la en repartant dans la côte par les taillis Prudemment j’ai ordonné de préparation du chemin du repli ! sans aucun dommage. nous replier ; ce qui n’est On peut dire qu’on avait choisi l’endroit Avec un véhicule détruit, les Allemands d’ailleurs pas passé inaperçu, idéal pour cette opération. Le secteur avaient laissé quant à eux une vingtaine mais sans aucun dommage.... était boisé jusqu’en bordure de la route et de morts dans l’opération. » H Stèle du Rocher Noir CHATILLON p23 La stèle érigée au 8 Souvigny un thalweg très broussailleux et parsemé bord de la route à la Clandestinité et nom de guerre de gros rochers remontait très loin dans Meillers 14 J’avais formé un groupe de 8 FTP du Gipcy hauteur du petit Saint-Hilaire D 8 camp Casanova : les deux frères Lucien la côte de telle façon que nous avions pu 2 Chemilly 36 3 10 1 0

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Noyant d'Allier 2

D Chatillon approcher très discrètement et que nous Buxières les Mines 9 et Georges Aurembout (le Cheval et la 6 Besson r positionnés les 7 e i l l Veste), un camarade d’origine pouvions décrocher bien à l’abri en

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2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 Le Theil D C’était la première (dit Sapin) avec moi pour organiser cette l’attitude des garçons que j’avais action de guérilla des embuscade. amenés. combattants du Camp J’avais confié le fusil mitrailleur à Danielle Casanova. D’abord se préparer à repartir... l’espagnol Ramos… C’était le seul du Jean AMEURLAIN qui J’avais à faire à des camarades qui groupe qui avait déjà une solide commandait l’opéra- n’avaient jamais fait d’action de guérilla. expérience militaire, acquise durant la tion en faisait ainsi le Le groupe de FTP fraîchement constitué Guerre d’Espagne dans les rangs des récit. n’avait pas l’expérience de l’usage des Républicains. On l’avait posté sur le armes ni de la tactique à adopter pour rocher le plus haut et il était chargé «Nous étions arrivés réussir une embuscade. Aussi, pour eux, d’assurer la protection pour notre repli… au petit jour dans les s’attaquer à une colonne allemande avait Nous avions fait tomber un arbre en virages entre Moné- quelque chose d’extraordinaire ! travers de la route à l’entrée du virage tay sur Allier et La Certes elle n’était pas très importante et pour stopper les Allemands qui se Racherie. ne comportait qu’une dizaine de dirigeaient vers Moulins. Sitôt le convoi Avant même que véhicules ; mais de toute façon qu’il y en arrêté, Sapin a balancé sa grenade au nous ayons trouvé un ait quarante ou cent, c’était sans aucune plastic sur le premier véhicule... Bien endroit propice pour installer importance, étant donné qu’on ne visé, la voiture s’est aplatie comme une notre embuscade, nous avons s’attaquait qu’aux premiers éléments de galette. C’était l’affolement général dans été surpris par l’arrivée d’une la colonne. Dès qu’on sentait que la la colonne allemande qu’on a troupe allemande d’environ 200 riposte devenait dangereuse, qu’on ne copieusement arrosée à la mitraillette. hommes effectuant une marche tiendrait plus le coup, il fallait à pied de nuit qui rejoignait son impérativement se replier. D’où Sans plus attendre nous avons décroché cantonnement à St-Pourçain. l’importance en la matière de la en repartant dans la côte par les taillis Prudemment j’ai ordonné de préparation du chemin du repli ! sans aucun dommage. nous replier ; ce qui n’est On peut dire qu’on avait choisi l’endroit Avec un véhicule détruit, les Allemands d’ailleurs pas passé inaperçu, idéal pour cette opération. Le secteur avaient laissé quant à eux une vingtaine mais sans aucun dommage.... était boisé jusqu’en bordure de la route et de morts dans l’opération. » H Tunnel des Cerisiers NOYANT d’ALLIER p25

9 Souvigny Plusieurs sabotages de la voie ferrée car sous un tunnel, pas question d’utiliser sont intervenus dans la période 44-45. des grues pour tout soulever. Il faut tout Meillers 14 Gipcy découper au chalumeau en petits

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0

D 3 3

Noyant d'Allier 2 Celui du 25 juin 1944 selon le rapport morceaux et tirer les morceaux un à un.

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r 7 e

i Jatteau. Voilà une voie ferrée inutilisable pendant l l

2 A

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D 5 Cressanges e un bon moment... ». 4 D9 r

Bresnay è i D22 v i

1 r 2 3 René Dufaut alias « Sapin » 9 D 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4

Sain-Sornin D’autres fois locomotives et wagons ont Le Montet s’en souvient : 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban 5 quitté les voies à la sortie du tunnel... et Meillard N 4 Deux Chaises parfois il avait fallu renoncer. Monétay sur Allier « … Cette action, nous l’avions menée 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 L e s m a q u i s a r d s d e C a s a n o v a Le Theil D au début, à l’époque où nous ne disposions pas de détonateurs, intervenaient en relation étroite avec le d’explosifs et de plastic. chef de gare de Tronget. Ce dernier avait Deux cheminots nous avaient donné la pour mission d’éviter que des voyageurs clé de la boîte à outils pour dévisser les empruntent les trains qui était visés par rails. Sous un tunnel, vers Noyant, sur la les sabotages... ligne qui conduisait à Montluçon, nous avons dévissé et déplacé légèrement les La parade du bouclier humain rails, puis placé plusieurs cartouches Les Allemands avaient trouvé une d’anciens fusils pour provoquer une parade en ajoutant devant la locomotive e x p l o s i o n q u i e n d o m m a g e r a i t un wagon plat sur lequel il faisaient durablement la voie. monter un groupe de civils qui leur Deux cents mètres avant le tunnel, nous servaient ainsi de bouclier humain. avions placé un drapeau tricolore pour Lors d’une opération de dynamitage des arrêter le train et un résistant se tenait sur voies sous le tunnel des Cerisiers, au le tunnel avec un fusil-mitrailleur. Le train tout dernier moment le maquisard placé contenait cinquante personnes, nous les en sentinelle en amont et qui surveillait avons fait descendre du train. Deux l’arrivée du train fut surpris en voyant le allemands n’ont pas voulu obtempérer : convoi précédé du wagon plat sur lequel par une fenêtre, ils reçurent une grenade les soldats allemands avaient placé leurs qui a dû les anéantir. otages... Il eut juste le temps d’alerter ses Nous avons donné l’ordre au chauffeur camarades à l’entrée du tunnel pour de lancer la locomotive à toute vapeur qu’ils désamorcent les charges puis de sauter à temps. Le train dérailla d’explosifs avant le passage du train ! comme prévu sous le tunnel, de la fumée sortait des deux bouts du tunnel. La mission de sabotage avait échoué... Ça a dû être coton pour dégager tout ça, Mais les otages avaient eu la vie sauve ! H Tunnel des Cerisiers NOYANT d’ALLIER p25

9 Souvigny Plusieurs sabotages de la voie ferrée car sous un tunnel, pas question d’utiliser sont intervenus dans la période 44-45. des grues pour tout soulever. Il faut tout Meillers 14 Gipcy découper au chalumeau en petits

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0

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Noyant d'Allier 2 Celui du 25 juin 1944 selon le rapport morceaux et tirer les morceaux un à un.

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r 7 e

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Sain-Sornin D’autres fois locomotives et wagons ont Le Montet s’en souvient : 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban 5 quitté les voies à la sortie du tunnel... et Meillard N 4 Deux Chaises parfois il avait fallu renoncer. Monétay sur Allier « … Cette action, nous l’avions menée 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 L e s m a q u i s a r d s d e C a s a n o v a Le Theil D au début, à l’époque où nous ne disposions pas de détonateurs, intervenaient en relation étroite avec le d’explosifs et de plastic. chef de gare de Tronget. Ce dernier avait Deux cheminots nous avaient donné la pour mission d’éviter que des voyageurs clé de la boîte à outils pour dévisser les empruntent les trains qui était visés par rails. Sous un tunnel, vers Noyant, sur la les sabotages... ligne qui conduisait à Montluçon, nous avons dévissé et déplacé légèrement les La parade du bouclier humain rails, puis placé plusieurs cartouches Les Allemands avaient trouvé une d’anciens fusils pour provoquer une parade en ajoutant devant la locomotive e x p l o s i o n q u i e n d o m m a g e r a i t un wagon plat sur lequel il faisaient durablement la voie. monter un groupe de civils qui leur Deux cents mètres avant le tunnel, nous servaient ainsi de bouclier humain. avions placé un drapeau tricolore pour Lors d’une opération de dynamitage des arrêter le train et un résistant se tenait sur voies sous le tunnel des Cerisiers, au le tunnel avec un fusil-mitrailleur. Le train tout dernier moment le maquisard placé contenait cinquante personnes, nous les en sentinelle en amont et qui surveillait avons fait descendre du train. Deux l’arrivée du train fut surpris en voyant le allemands n’ont pas voulu obtempérer : convoi précédé du wagon plat sur lequel par une fenêtre, ils reçurent une grenade les soldats allemands avaient placé leurs qui a dû les anéantir. otages... Il eut juste le temps d’alerter ses Nous avons donné l’ordre au chauffeur camarades à l’entrée du tunnel pour de lancer la locomotive à toute vapeur qu’ils désamorcent les charges puis de sauter à temps. Le train dérailla d’explosifs avant le passage du train ! comme prévu sous le tunnel, de la fumée sortait des deux bouts du tunnel. La mission de sabotage avait échoué... Ça a dû être coton pour dégager tout ça, Mais les otages avaient eu la vie sauve ! H Ferme de Villars NOYANT d’ALLIER p27 Au petit matin du J’étais à Villars depuis une huitaine de abrités en longeant la haie du pré. Dans 10 Souvigny mardi 18 juillet 1944, jours seulement quand nos chefs et une notre fuite nous traversons haies et

Meillers 14 Gipcy les forces de Pétain grande partie des hommes, certains chemins conduisant à la ferme voisine.

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 3 se lancent à l’assaut, prisonniers, véhicules et matériels Essoufflés et affolés nous nous 36 10 1 0

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D Chatillon Buxières les Mines 9 et Villars brûle… prennent la direction d’un autre blottissons au creux de la haie en 6 Besson r 7 e i l l cantonnement. attendant de décider de la suite… La

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D 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è Je reste à Villars avec six autres fusillade et l’assaut à la grenade contre la i D22 v Jean VILLATTE i

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 camarades. La nuit du 17 au 18 juillet, ferme continuent. Le temps passe et tout Rocles 12 Tronget 4 s’en souvient... Sain-Sornin Le Montet parait s’apaiser quand les flammes et la 33 D33 par un beau clair de lune, je suis de garde D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban « J’avais vingt ans... 5 Meillard sur le palier de l’escalier du grenier. fumée s’élèvent au-dessus de Villars. N 4 En juillet 1944 je Deux Chaises Monétay sur Allier Des bâtiments de la ferme sont incendiés 9 Remplacé par un camarade, je vais me 2 3 1 D 7 1 2 décide de rejoindre un D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 D par les assaillants. Le Theil groupe de résistants coucher dans le foin. constitué et armé, un Je dors profondément depuis un bon Alors que l’aube pointe, déjouant groupe fort d’une moment quand je suis réveillé par des l’encerclement de Villars par les miliciens soixantaine de FFI cris... et les Gardes Mobiles de Réserve, nous campés à la ferme de réussissons à nous éloigner vers des Villars à l’ouest de la « Aux armes ! Aux armes ! »… lieux plus sûrs en direction de l’ouest. commune de Noyant Mon cœur bat à tout rompre. Avec mes Etape par étape, tout le mardi 18 juillet et sur les hauteurs des camarades, les armes à la main, nous la nuit qui s’en suit nous marchons pour Côtes Matras. De ce nous précipitons dehors. C’est à peine si arriver vers Buxières les Mines. Toujours promontoire nous le jour pointe suffisamment pour déceler sous le choc, nous nous hasardons dans pouvions contrôler des ombres humaines à une vingtaine de une ferme. A peine rassurés nous dévoilons notre situation et c’est bien tout le secteur jusqu’à mètres, là-haut, vers l’entrée du champ. heureux qu’enfin, après trente-six Moulins. Du haut de l’escalier du grenier où il heures, nous trouvions de quoi manger. Nous couchions dans gardait les prisonniers, Gomez ajuste et tire ; une ombre s’écroule, c’est un Après nous être remis nous allons la grange et les retrouver nos premiers camarades qui écuries. Au grenier et milicien mortellement blessé. D’autres ombres surgissent de partout. De part et avaient filé vers un autre campement dans d’autres écuries avant ce 18 juillet. » nous gardions des prisonniers d’autre les coups de feu claquent. Nous qui avaient été arrêtés pour sommes terrifiés à l’idée que nous ne Parmi les compagnons d’armes que avoir collaboré avec les restons qu’à sept combattants Jean Villatte avait rejoints à Villars, le allemands. Nuit et jour, chacun seulement pour faire face à cette troupe Lieutenant Andrée –qu’il appelle aussi à notre tour, nous en assurions qui grossit… et nos munitions sont épuisées ! Plus d’autre solution que la familièrement « La Grosse »-, n’était la garde de la même façon autre que Nancy WAKE, australienne qu’aux postes de guet pour retraite et la fuite. Nous dévalons entre la maison et le hangar dans une fuite agent du SOE parachutée dans l’Allier surveiller les abords. début 44, également surnommée « La Par deux fois, nous avions éperdue. Par chance nous traversons sans dommage le chemin à découvert souris blanche » du fait qu’elle était récupéré les armes arrivées restée insaisissable aux Allemands qui la d’Angleterre par parachutage. sous un rideau de feu particulièrement nourri, avant de nous retrouver mieux recherchaient… H Ferme de Villars NOYANT d’ALLIER p27 Au petit matin du J’étais à Villars depuis une huitaine de abrités en longeant la haie du pré. Dans 10 Souvigny mardi 18 juillet 1944, jours seulement quand nos chefs et une notre fuite nous traversons haies et

Meillers 14 Gipcy les forces de Pétain grande partie des hommes, certains chemins conduisant à la ferme voisine.

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 3 se lancent à l’assaut, prisonniers, véhicules et matériels Essoufflés et affolés nous nous 36 10 1 0

D 3 3

Noyant d'Allier 2

D Chatillon Buxières les Mines 9 et Villars brûle… prennent la direction d’un autre blottissons au creux de la haie en 6 Besson r 7 e i l l cantonnement. attendant de décider de la suite… La

2 A

9

2

D 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è Je reste à Villars avec six autres fusillade et l’assaut à la grenade contre la i D22 v Jean VILLATTE i

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 camarades. La nuit du 17 au 18 juillet, ferme continuent. Le temps passe et tout Rocles 12 Tronget 4 s’en souvient... Sain-Sornin Le Montet parait s’apaiser quand les flammes et la 33 D33 par un beau clair de lune, je suis de garde D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban « J’avais vingt ans... 5 Meillard sur le palier de l’escalier du grenier. fumée s’élèvent au-dessus de Villars. N 4 En juillet 1944 je Deux Chaises Monétay sur Allier Des bâtiments de la ferme sont incendiés 9 Remplacé par un camarade, je vais me 2 3 1 D 7 1 2 décide de rejoindre un D

2 D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 D par les assaillants. Le Theil groupe de résistants coucher dans le foin. constitué et armé, un Je dors profondément depuis un bon Alors que l’aube pointe, déjouant groupe fort d’une moment quand je suis réveillé par des l’encerclement de Villars par les miliciens soixantaine de FFI cris... et les Gardes Mobiles de Réserve, nous campés à la ferme de réussissons à nous éloigner vers des Villars à l’ouest de la « Aux armes ! Aux armes ! »… lieux plus sûrs en direction de l’ouest. commune de Noyant Mon cœur bat à tout rompre. Avec mes Etape par étape, tout le mardi 18 juillet et sur les hauteurs des camarades, les armes à la main, nous la nuit qui s’en suit nous marchons pour Côtes Matras. De ce nous précipitons dehors. C’est à peine si arriver vers Buxières les Mines. Toujours promontoire nous le jour pointe suffisamment pour déceler sous le choc, nous nous hasardons dans pouvions contrôler des ombres humaines à une vingtaine de une ferme. A peine rassurés nous dévoilons notre situation et c’est bien tout le secteur jusqu’à mètres, là-haut, vers l’entrée du champ. heureux qu’enfin, après trente-six Moulins. Du haut de l’escalier du grenier où il heures, nous trouvions de quoi manger. Nous couchions dans gardait les prisonniers, Gomez ajuste et tire ; une ombre s’écroule, c’est un Après nous être remis nous allons la grange et les retrouver nos premiers camarades qui écuries. Au grenier et milicien mortellement blessé. D’autres ombres surgissent de partout. De part et avaient filé vers un autre campement dans d’autres écuries avant ce 18 juillet. » nous gardions des prisonniers d’autre les coups de feu claquent. Nous qui avaient été arrêtés pour sommes terrifiés à l’idée que nous ne Parmi les compagnons d’armes que avoir collaboré avec les restons qu’à sept combattants Jean Villatte avait rejoints à Villars, le allemands. Nuit et jour, chacun seulement pour faire face à cette troupe Lieutenant Andrée –qu’il appelle aussi à notre tour, nous en assurions qui grossit… et nos munitions sont épuisées ! Plus d’autre solution que la familièrement « La Grosse »-, n’était la garde de la même façon autre que Nancy WAKE, australienne qu’aux postes de guet pour retraite et la fuite. Nous dévalons entre la maison et le hangar dans une fuite agent du SOE parachutée dans l’Allier surveiller les abords. début 44, également surnommée « La Par deux fois, nous avions éperdue. Par chance nous traversons sans dommage le chemin à découvert souris blanche » du fait qu’elle était récupéré les armes arrivées restée insaisissable aux Allemands qui la d’Angleterre par parachutage. sous un rideau de feu particulièrement nourri, avant de nous retrouver mieux recherchaient… H Stèle Louis Lanusse TRONGET p29 La Stèle érigée au en otages qu’ils alignent le long du mur 11 Souvigny Au mauvais moment au mauvais carrefour de la Croix endroit... de la Poste pendant qu’ils continuent de Meillers 14 Gipcy S a i n t - J o s e p h à Ce 18 juin 1944, il était à peine 6 heures fouiller les maisons du bourg. Puis, à

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0 D

3 Tronget est dédiée à l’issue d’un long défilé traversant tout le 3

Noyant d'Allier 2 D du matin ; Louis Lanusse se rendait en Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r la mémoire de Louis bourg pour terroriser les villageois, ils 7 e i

l vélo au bois de Pérogne pour procéder à l

2 A

9 2 LANUSSE, fusillé par s’arrêtent au carrefour de la rue des

D 45 Cressanges e D9 r l’essai d’armes récupérées dans un

Bresnay è i D22 v les allemands le 18 Riats, près du mur du parc de la Villa i

1 r 2 3 parachutage à l’intention de la 9 D 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 juin 1944 à l’âge de 37 Marie Louise, domicile de la « délégation Sain-Sornin Le Montet Résistance. La petite mitraillette é&tait 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban ans. Spéciale » mise en place par Pétain 5 en pièces démontée dans un sac et dans Meillard N 4 Deux Chaises (Monsieur Marinoni). Monétay sur Allier un cageot sur son porte-bagage… 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 5 D23 2 3

2 0 1 2 3 4 5km D Louis Lanusse Le Theil était né à Paris. Une rencontre imprévue Une extrême tension Réfugié dans l’Allier Il a été surpris par les allemands au L’homme que Pétain avait installé en « avec sa famille, et débouché de la petite rue du Verger en délégation spéciale » à la place du maire après s’être caché haut du bourg de Tronget. Mesurant le parlait allemand. Et c’est grâce à son dans une ferme de danger de la situation, il a voulu se intervention que les otages ont eu la vie , c’est à la d é b a r r a s s e r d e s o n b a g a g e sauve. ferme du Hazard, compromettant en jetant son sac sur le chez les Joly, qu’il tas de charbon tout proche. Mais, à Un autre drame évité avait trouvé refuge moins de cent mètres de là, son geste Monsieur Marinoni avait reçu la visite des tout en participant Louis n’avait pas échappé aux soldats qui se résistants trongétois la semaine LANUSSE a c t i v e m e n t a u x sont saisi de lui et l’ont abattu après précédent le drame et il avait dû leur actions du groupe de l’avoir trainé jusqu’qau carrefour de la remettre ses armes et les clés de la Résistants FTP de Croix Saint Joseph tout proche. C’est là mairie. Ayant compris que la défaite des Tronget. qu’il abandonneront le corps du fusillé nazis et de leurs collaborateurs était avant d’aller s’en prendre aux maisons aussi imminente qu’inévitable, il se du bourg. comporta dignement en face de l’officier Des dénonciations... allemand en se portant garant des Les postiers de Tronget en Des dénonciations vérifiées otages qui seront relâchés vers 11 avaient interceptées quelques Les soldats allemands tenaient là une heures. unes... Mais pas toutes ! C’est à preuve des allégations des lettres de la suite d’une longue série de dénonciations ; et sans tarder ils vont Quelques jours plus tard, le 29 juin, une lettres de dénonciations du curé poursuivre leur besogne, fracassant les colonne allemande a été prise dans une d u v i l l a g e q u e l ’ a r m é e embuscade tendue par les hommes du allemande investit Tronget le 18 portes à coups de crosses, réveillant les habitants en sursaut… A défaut d’aveux maquis Danièle Casanova dans les juin 1944 à la recherche des « virages de au Rocher Noir après avoir terroristes » et des armes qui ou d’autres armes découvertes, ils emmèneront un groupe de sept hommes dépassé Châtillon en direction de leur avait été signalés. Moulins . H Stèle Louis Lanusse TRONGET p29 La Stèle érigée au en otages qu’ils alignent le long du mur 11 Souvigny Au mauvais moment au mauvais carrefour de la Croix endroit... de la Poste pendant qu’ils continuent de Meillers 14 Gipcy S a i n t - J o s e p h à Ce 18 juin 1944, il était à peine 6 heures fouiller les maisons du bourg. Puis, à

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1 r 2 3 parachutage à l’intention de la 9 D 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 juin 1944 à l’âge de 37 Marie Louise, domicile de la « délégation Sain-Sornin Le Montet Résistance. La petite mitraillette é&tait 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban ans. Spéciale » mise en place par Pétain 5 en pièces démontée dans un sac et dans Meillard N 4 Deux Chaises (Monsieur Marinoni). Monétay sur Allier un cageot sur son porte-bagage… 9 2 3 1 D 7 1 2 D

2 5 D23 2 3

2 0 1 2 3 4 5km D Louis Lanusse Le Theil était né à Paris. Une rencontre imprévue Une extrême tension Réfugié dans l’Allier Il a été surpris par les allemands au L’homme que Pétain avait installé en « avec sa famille, et débouché de la petite rue du Verger en délégation spéciale » à la place du maire après s’être caché haut du bourg de Tronget. Mesurant le parlait allemand. Et c’est grâce à son dans une ferme de danger de la situation, il a voulu se intervention que les otages ont eu la vie Vernusse, c’est à la d é b a r r a s s e r d e s o n b a g a g e sauve. ferme du Hazard, compromettant en jetant son sac sur le chez les Joly, qu’il tas de charbon tout proche. Mais, à Un autre drame évité avait trouvé refuge moins de cent mètres de là, son geste Monsieur Marinoni avait reçu la visite des tout en participant Louis n’avait pas échappé aux soldats qui se résistants trongétois la semaine LANUSSE a c t i v e m e n t a u x sont saisi de lui et l’ont abattu après précédent le drame et il avait dû leur actions du groupe de l’avoir trainé jusqu’qau carrefour de la remettre ses armes et les clés de la Résistants FTP de Croix Saint Joseph tout proche. C’est là mairie. Ayant compris que la défaite des Tronget. qu’il abandonneront le corps du fusillé nazis et de leurs collaborateurs était avant d’aller s’en prendre aux maisons aussi imminente qu’inévitable, il se du bourg. comporta dignement en face de l’officier Des dénonciations... allemand en se portant garant des Les postiers de Tronget en Des dénonciations vérifiées otages qui seront relâchés vers 11 avaient interceptées quelques Les soldats allemands tenaient là une heures. unes... Mais pas toutes ! C’est à preuve des allégations des lettres de la suite d’une longue série de dénonciations ; et sans tarder ils vont Quelques jours plus tard, le 29 juin, une lettres de dénonciations du curé poursuivre leur besogne, fracassant les colonne allemande a été prise dans une d u v i l l a g e q u e l ’ a r m é e embuscade tendue par les hommes du allemande investit Tronget le 18 portes à coups de crosses, réveillant les habitants en sursaut… A défaut d’aveux maquis Danièle Casanova dans les juin 1944 à la recherche des « virages de au Rocher Noir après avoir terroristes » et des armes qui ou d’autres armes découvertes, ils emmèneront un groupe de sept hommes dépassé Châtillon en direction de leur avait été signalés. Moulins . H Monument aux Morts ROCLES p31 Le Monument aux Sa construction a été décidée par le Le Conseil Municipal passa outre l’avis de 12 Souvigny Morts de Rocles porte Conseil municipal de la commune la commission, estimant que le message

Meillers 14 Gipcy en son sommet le présidé par M. Chardonnet sitôt après pédagogique appelant à « apprendre à

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 0 buste d’un enfant qui

1 l’Armistice de 1918. C’est le projet de supprimer la guerre » remplaçait avanta-

D 3 3

Noyant d'Allier 2

D Chatillon Buxières les Mines 9

r pointe du bout du 6 Besson Monsieur Charmillon, entrepreneur geusement la traditionnelle 7 e i l l d o i g t l a m a x i m e 2 A 9 au Montet, qui fut retenu en épitaphe « Aux enfants de

2

D 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è

i pacifiste gravée sur D22 septembre 1919. Rocles Morts pour la v i

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 son socle : Le financement a été assuré France ». Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban « Apprenons à avec les 1900 francs réunis 5 Meillard N 4 s u p p r i m e r l a sur une souscription des Deux Chaises Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 2 habitants de la commune D

2 D235 2 3

2 guerre » 0 1 2 3 4 5km Le Theil D c o m p l é t é e d ’ u n e Comme à Gentioux – subvention municipale D’une guerre à Pigerolles en Creuse, de 1600 F. l’autre, la leçon c’est au travers des Le projet de Monsieur mal apprise... traits de l’enfant que la Charmillon n’avait pas été paix est célébrée à du goût de la commission La « der des ders » Rocles. Des trois départementale d’archi- ne la fut pas ! principaux monu- tecture qui était chargée ments pacifistes du de donner son avis sur Bourbonnais, celui de l’esthétique des Rocles est sans doute monuments. le plus émouvant et le plus La commission subtil. Du haut du monument, prétendait que l’enfant aux cheveux bouclés l’inscription : contemple la foule rassemblée « 1914-1918 » à ses pieds, en pointant du doigt gravée sous du le message gravé dans la pierre buste de l’enfant ne : « Apprenons à supprimer la suffisait pas pour guerre ». Unique en son genre, rendre hommage à la cette formule pleine d’espoir mémoire des enfants invite les générations nouvelles de la commune Morts à la construction d’un monde sans guerre. En invoquant cet pour la France. apprentissage le monument souligne aussi la confiance du peuple dans l’école de la République. H Monument aux Morts ROCLES p31 Le Monument aux Sa construction a été décidée par le Le Conseil Municipal passa outre l’avis de 12 Souvigny Morts de Rocles porte Conseil municipal de la commune la commission, estimant que le message

Meillers 14 Gipcy en son sommet le présidé par M. Chardonnet sitôt après pédagogique appelant à « apprendre à

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 0 buste d’un enfant qui

1 l’Armistice de 1918. C’est le projet de supprimer la guerre » remplaçait avanta-

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D Chatillon Buxières les Mines 9

r pointe du bout du 6 Besson Monsieur Charmillon, entrepreneur geusement la traditionnelle 7 e i l l d o i g t l a m a x i m e 2 A 9 au Montet, qui fut retenu en épitaphe « Aux enfants de

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D 45 Cressanges e D9 r

Bresnay è i pacifiste gravée sur D22 septembre 1919. Rocles Morts pour la v i

1 r 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 son socle : Le financement a été assuré France ». Sain-Sornin Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban « Apprenons à avec les 1900 francs réunis 5 Meillard N 4 s u p p r i m e r l a sur une souscription des Deux Chaises Monétay sur Allier 9 2 3 1 D 7 1 2 habitants de la commune D

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2 guerre » 0 1 2 3 4 5km Le Theil D c o m p l é t é e d ’ u n e Comme à Gentioux – subvention municipale D’une guerre à Pigerolles en Creuse, de 1600 F. l’autre, la leçon c’est au travers des Le projet de Monsieur mal apprise... traits de l’enfant que la Charmillon n’avait pas été paix est célébrée à du goût de la commission La « der des ders » Rocles. Des trois départementale d’archi- ne la fut pas ! principaux monu- tecture qui était chargée ments pacifistes du de donner son avis sur Bourbonnais, celui de l’esthétique des Rocles est sans doute monuments. le plus émouvant et le plus La commission subtil. Du haut du monument, prétendait que l’enfant aux cheveux bouclés l’inscription : contemple la foule rassemblée « 1914-1918 » à ses pieds, en pointant du doigt gravée sous du le message gravé dans la pierre buste de l’enfant ne : « Apprenons à supprimer la suffisait pas pour guerre ». Unique en son genre, rendre hommage à la cette formule pleine d’espoir mémoire des enfants invite les générations nouvelles de la commune Morts à la construction d’un monde sans guerre. En invoquant cet pour la France. apprentissage le monument souligne aussi la confiance du peuple dans l’école de la République. H Stèle du Montsel SAINT-SORNIN p33 C’est dans le petit Ils discutaient tranquillement quand une conduits sous la menace des mitraillettes 13 Souvigny chemin qui s’enfonce femme vint les prévenir qu’une patrouille dans un petit chemin qui se perd dans les

Meillers 14 Gipcy dans les champs vers allemande était signalée à l’entrée du prés à environ deux cents mètres de la

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0 bourg de Deneuille. route. Un des deux sous-officiers

D

3 le sud rappelé par 3

Noyant d'Allier 2

D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r l’alignement des allemands intima l’ordre aux deux jeunes 7 e i l l

2 A

9 français de s’agenouiller face à la haie.

2 arbres que les deux

D 945 Cressanges e Trop tard... D r

Bresnay è i Deux coups de feu claquèrent dans le D22 v jeunes faits prison- i

1 r A l’arrivée des allemands, les deux 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 niers la veille par les silence de cette matinée tragique. Sain-Sornin hommes cherchèrent à fuir malgré les Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban Allemands en partant Les deux hommes tombèrent la face 5 coups de feu tirés en leur direction. Les Meillard N 4 de Montluçon furent contre terre. Un des assassins Deux Chaises Monétay sur Allier allemands les rattrapèrent vite pour s’en 9 2 3 1 D 7 1 s’approcha des corps inertes pour leur 2 D

2 fusillés et laissés pour D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 saisir à coups de crosses. Les jeunes Le Theil D morts le 27 juillet réfractaires au STO voulurent expliquer donner le coup de grâce. L’herbe était 1944. L leur situation, leur travail à la mine ; et tâchée du sang de ces deux victimes de Mauvais endroit, André HUBSCHWERLIN qui parlait la barbarie nazie. Les deux soldats se allemand leur signala que leurs papiers retirent après avoir ramassé les douilles et au mauvais et coupé les cordes qui liaient les mains moment ! étaient en règle. L’officier SS refuse leur explication et leur ordonne de monter des deux martyrs. Le jeune Montlu- dans un des camions, emmenés vers ç o n n a i s , R o b e r t une destination inconnue par dix-sept Miraculé ! RIOTHON, est ouvrier soldats allemands de la SS. Un des Robert RIOTHON, étendu contre son mouleur à l’usine des camion resta à Villefranche d’Allier ; les camarade HUBSCHWERLIN tué sur le Hauts Fourneaux trois autres prirent la direction de coup, n’était pas mort, mais grièvement (Usine Forêt). Chappes où deux camions devaient faire blessé. Non sans avoir perdu beaucoup Pour échapper au halte, de sorte que le seul camion où se de sang il réussit à se traîner jusqu’à la STO et à la dépor- trouvaient les deux français continua sa ferme des MERITET. Madame MERITET tation outre-Rhin il route en direction de Murat. Il s’arrêta sur alerta l’instituteur de Saint-Sornin et le quitte sa famille et se la route de Saint Sornin au carrefour de la soir même Robert RIOTHON était dirigé camoufle à la mine de Jaunerie. Les deux français furent vers l’hôpital de Montluçon grâce au Deneuille les Mines. Grâce à étendus sur le plancher du véhicule, et dévouement des cheminots. Il y restera l’obligeance de la direction il y les SS leur attachèrent les mains dans le trois jours après son opération et les avait facilement trouve un dos. Au cours de cette nuit sans fin, un soins. La gestapo ayant retrouvé sa trace emploi. SS vint leur dire qu’à l’aube ils seraient il devenait urgent de le cacher. Il put Il était assis devant la cantine libres. Vers 6 heures deux sous-officiers trouver refuge chez des parents et des des mineurs avec un de ses SS armés de mitraillettes montèrent amis avant d’être hébergé chez Léon camarades de travail, un dans le camion. Au croisement de la VELLAY, propriétaire des Mines de israélite alsacien André route de Saint-Sornin à et du Buxières et Saint-Hilaire, qui le dissimula HUBSCHWERLIN dont les chemin conduisant à la ferme du aux recherches de la police allemande parents avaient été déportés en Montcel, le véhicule stoppa. Les deux jusqu’à la libération de Montluçon. Allemagne. prisonniers furent descendus, puis H Stèle du Montsel SAINT-SORNIN p33 C’est dans le petit Ils discutaient tranquillement quand une conduits sous la menace des mitraillettes 13 Souvigny chemin qui s’enfonce femme vint les prévenir qu’une patrouille dans un petit chemin qui se perd dans les

Meillers 14 Gipcy dans les champs vers allemande était signalée à l’entrée du prés à environ deux cents mètres de la

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 1 0 bourg de Deneuille. route. Un des deux sous-officiers

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D Chatillon Buxières les Mines 9 6 Besson r l’alignement des allemands intima l’ordre aux deux jeunes 7 e i l l

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1 r A l’arrivée des allemands, les deux 9 D2 3 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 niers la veille par les silence de cette matinée tragique. Sain-Sornin hommes cherchèrent à fuir malgré les Le Montet 33 D33 D ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban Allemands en partant Les deux hommes tombèrent la face 5 coups de feu tirés en leur direction. Les Meillard N 4 de Montluçon furent contre terre. Un des assassins Deux Chaises Monétay sur Allier allemands les rattrapèrent vite pour s’en 9 2 3 1 D 7 1 s’approcha des corps inertes pour leur 2 D

2 fusillés et laissés pour D235 2 3

0 1 2 3 4 5km 2 saisir à coups de crosses. Les jeunes Le Theil D morts le 27 juillet réfractaires au STO voulurent expliquer donner le coup de grâce. L’herbe était 1944. L leur situation, leur travail à la mine ; et tâchée du sang de ces deux victimes de Mauvais endroit, André HUBSCHWERLIN qui parlait la barbarie nazie. Les deux soldats se allemand leur signala que leurs papiers retirent après avoir ramassé les douilles et au mauvais et coupé les cordes qui liaient les mains moment ! étaient en règle. L’officier SS refuse leur explication et leur ordonne de monter des deux martyrs. Le jeune Montlu- dans un des camions, emmenés vers ç o n n a i s , R o b e r t une destination inconnue par dix-sept Miraculé ! RIOTHON, est ouvrier soldats allemands de la SS. Un des Robert RIOTHON, étendu contre son mouleur à l’usine des camion resta à Villefranche d’Allier ; les camarade HUBSCHWERLIN tué sur le Hauts Fourneaux trois autres prirent la direction de coup, n’était pas mort, mais grièvement (Usine Forêt). Chappes où deux camions devaient faire blessé. Non sans avoir perdu beaucoup Pour échapper au halte, de sorte que le seul camion où se de sang il réussit à se traîner jusqu’à la STO et à la dépor- trouvaient les deux français continua sa ferme des MERITET. Madame MERITET tation outre-Rhin il route en direction de Murat. Il s’arrêta sur alerta l’instituteur de Saint-Sornin et le quitte sa famille et se la route de Saint Sornin au carrefour de la soir même Robert RIOTHON était dirigé camoufle à la mine de Jaunerie. Les deux français furent vers l’hôpital de Montluçon grâce au Deneuille les Mines. Grâce à étendus sur le plancher du véhicule, et dévouement des cheminots. Il y restera l’obligeance de la direction il y les SS leur attachèrent les mains dans le trois jours après son opération et les avait facilement trouve un dos. Au cours de cette nuit sans fin, un soins. La gestapo ayant retrouvé sa trace emploi. SS vint leur dire qu’à l’aube ils seraient il devenait urgent de le cacher. Il put Il était assis devant la cantine libres. Vers 6 heures deux sous-officiers trouver refuge chez des parents et des des mineurs avec un de ses SS armés de mitraillettes montèrent amis avant d’être hébergé chez Léon camarades de travail, un dans le camion. Au croisement de la VELLAY, propriétaire des Mines de israélite alsacien André route de Saint-Sornin à Chavenon et du Buxières et Saint-Hilaire, qui le dissimula HUBSCHWERLIN dont les chemin conduisant à la ferme du aux recherches de la police allemande parents avaient été déportés en Montcel, le véhicule stoppa. Les deux jusqu’à la libération de Montluçon. Allemagne. prisonniers furent descendus, puis H Monument de Moladier BESSON p35 La Stèle de Moladier Après sa constitution le 6 juin 1944 à la Planche chez les TABUTIN, la mère 14 Souvigny est érigée en hom- ferme de Moladier (commune de l’aurait enjoint de s’échapper par l’arrière

Meillers 14 Gipcy mage aux Résistants Besson) et son passage par Bois Plan et de la maison, mais en vain. C’est dans

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 0 les bois du Château de Bost à Besson les champs en contre-bas vers Pilote que 1

D 3 3

2 du maquis Danièle Noyant d'Allier

D Chatillon Buxières les Mines 9

r dans les jours suivants, c’est sous la les Allemands lui ont fait déterrer les 6 Besson 7 e i C A S A N O V A l l conduite d’André FERNAND que le dépouilles de trois collaborateurs 2 A

9

2

D 45 Cressanges e D9 r rassemblés à la ferme

Bresnay è

i camp Danielle Casanova était venu notoires fusillés par le maquis quelques D22 v i

1 r 3 de Moladier le 6 juin 44. 9 D2 7 D N 11 3 Rocles 12 Tronget 4 ème s’installer à Renaudière près de la ferme temps plus tôt, le père GUERET, les deux Sain-Sornin 14 halte sur l’itiné- Le Montet 3 D33 D 3 de son beau-pèr. frères DUMONT, et le fils DUCHATEAU. ChaD33 tel de Neuvre 1 13 Treban 5 raire de la Résistance Meillard André FERNAND avait participé au A partir de ce moment plus personne ne N 4 Deux Chaises Monétay sur Allier au coeur du Bocage, le 9 2 3 1 périple du 14 juillet qui avait vu défiler les l’a jamais revu. L’acte de disparition D 7 1 2 D 2 0 1 2 3 4 5km monument du Rond- Le Theil maquisards en ordre militaire dans rédigé en 1947 fait état de sa déportation

2

D235 3 2 D Point de Moladier mar- toutes les communes du secteur sans en Allemagne (direction inconnue) après que aussi les avancées passer inaperçus sous les applau- un internement à Saint-Pourçain sur dans la connais-sance dissements de la population ! mais au Sioule et Clermont-Ferrand. André de l’histoire de ce ma- cours de cette journée il s’était fait mal au Emilien Denis et Albert BAPTISTE ont FERNAND quis et des Résistants genou et s’était retrouvé alité à l’écart de été relâchés par les Allemands. qui s’y engagèrent… ses camarades chez les Denis. Les deux ouvriers agricoles ont été En témoigne l’histoire Lors de l’attaque allemande du 16 juillet envoyés en Allemagne au titre du STO. d’André FERNAND . 1944 au soir, André FERNAND est le Charles AUGUSTE ainsi que Robert Fait prisonnier tout seul à n’avoir pu s’échapper. Le lende- THEVENET ont été emprisonnés à la comme son frère au main, matin, les Allemands revenus sur Mal-Coiffée et ne seront libérés qu’au tout début de la guerre, place font des prisonniers dans les départ des allemands (pour sa libération, il réussira l’évasion fermes. Ils prennent Emilien DENIS et Robert THEVENET avait bénéficié du d’Allemagne pour son gendre André FERNAND à soutien de VIRLOGEUX, boucher de regagner le domicile Renaudière, Charles AUGUSTE, Robert prisonnier avec lui pour familial à Treban. Son frère, THEVENET et Albert BAPTISTE à échapper au dernier convoi parti pour moins chanceux avait échoué Chapillière ainsi que deux ouvriers l’Allemagne…). ses deux tentatives d’évasion... agricoles, l’un venant travailler à D’autres suivront dans les combats du 18 Chapillière et André TAUVERON Au printemps 44, André juillet à Besson (Roger BELLIEN) et travaillant à Fourneux chez les Solnon. FERNAND s’est engagé dans Cressanges (Marc BONNOT), Roger Après avoir incendié la grange de la résistance au maquis Magnière (blessé à La Vivère – Besson), Renaudière qui abritait les maquisards puis avec les sept prisonniers raflés le Danielle Casanova sous le de Casanova, les Allemands firent 1er août et fusillés le 7 août (parmi les pseudonyme de « Lapin » également prisonnier Louis DETERNES onze à Saint-Yorre) retrouvés dans le (homologué Adjudant-chef le au domaine de Legret. charnier de La Goutte Grandval : Xavier 1er juin 1944 – lieutenant Dans la matinée de dimanche André DORY, André FAVIER, Aimé FUGIER, FTPF). FERNAND, encadré par des soldats Pierre HIERUNDIE, Georges HUSSON, Allemands, est amené sur le versant sud Pierre PERONNET et Alphonse de la vallée du Douzenan. A la ferme des RINDER. H Monument de Moladier BESSON p35 La Stèle de Moladier Après sa constitution le 6 juin 1944 à la Planche chez les TABUTIN, la mère 14 Souvigny est érigée en hom- ferme de Moladier (commune de l’aurait enjoint de s’échapper par l’arrière

Meillers 14 Gipcy mage aux Résistants Besson) et son passage par Bois Plan et de la maison, mais en vain. C’est dans

Saint-Hilaire D 8 2 Chemilly 36 3 10 0 les bois du Château de Bost à Besson les champs en contre-bas vers Pilote que 1

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2 du maquis Danièle Noyant d'Allier

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r dans les jours suivants, c’est sous la les Allemands lui ont fait déterrer les 6 Besson 7 e i C A S A N O V A l l conduite d’André FERNAND que le dépouilles de trois collaborateurs 2 A

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Bresnay è i camp Danielle Casanova était venu notoires fusillés par le maquis quelques D22 v i

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2

D235 3 2 D Point de Moladier mar- toutes les communes du secteur sans en Allemagne (direction inconnue) après que aussi les avancées passer inaperçus sous les applau- un internement à Saint-Pourçain sur dans la connais-sance dissements de la population ! mais au Sioule et Clermont-Ferrand. André de l’histoire de ce ma- cours de cette journée il s’était fait mal au Emilien Denis et Albert BAPTISTE ont FERNAND quis et des Résistants genou et s’était retrouvé alité à l’écart de été relâchés par les Allemands. qui s’y engagèrent… ses camarades chez les Denis. Les deux ouvriers agricoles ont été En témoigne l’histoire Lors de l’attaque allemande du 16 juillet envoyés en Allemagne au titre du STO. d’André FERNAND . 1944 au soir, André FERNAND est le Charles AUGUSTE ainsi que Robert Fait prisonnier tout seul à n’avoir pu s’échapper. Le lende- THEVENET ont été emprisonnés à la comme son frère au main, matin, les Allemands revenus sur Mal-Coiffée et ne seront libérés qu’au tout début de la guerre, place font des prisonniers dans les départ des allemands (pour sa libération, il réussira l’évasion fermes. Ils prennent Emilien DENIS et Robert THEVENET avait bénéficié du d’Allemagne pour son gendre André FERNAND à soutien de VIRLOGEUX, boucher de regagner le domicile Renaudière, Charles AUGUSTE, Robert Gannat prisonnier avec lui pour familial à Treban. Son frère, THEVENET et Albert BAPTISTE à échapper au dernier convoi parti pour moins chanceux avait échoué Chapillière ainsi que deux ouvriers l’Allemagne…). ses deux tentatives d’évasion... agricoles, l’un venant travailler à D’autres suivront dans les combats du 18 Chapillière et André TAUVERON Au printemps 44, André juillet à Besson (Roger BELLIEN) et travaillant à Fourneux chez les Solnon. FERNAND s’est engagé dans Cressanges (Marc BONNOT), Roger Après avoir incendié la grange de la résistance au maquis Magnière (blessé à La Vivère – Besson), Renaudière qui abritait les maquisards puis avec les sept prisonniers raflés le Danielle Casanova sous le de Casanova, les Allemands firent 1er août et fusillés le 7 août (parmi les pseudonyme de « Lapin » également prisonnier Louis DETERNES onze à Saint-Yorre) retrouvés dans le (homologué Adjudant-chef le au domaine de Legret. charnier de La Goutte Grandval : Xavier 1er juin 1944 – lieutenant Dans la matinée de dimanche André DORY, André FAVIER, Aimé FUGIER, FTPF). FERNAND, encadré par des soldats Pierre HIERUNDIE, Georges HUSSON, Allemands, est amené sur le versant sud Pierre PERONNET et Alphonse de la vallée du Douzenan. A la ferme des RINDER. & en marge de cette .hist.oir.e Ne boudez pas les innombrables richesses du territoire qui jalonnent l’itinéraire : pause nature dans le Val d’Allier, faune et flore du bord de l’eau et des futaies de Moladier, pause gourmande dans les vignobles, pause culturelle sur le grand site de Souvigny, vestiges du passé minier à Châtillon et Noyant, et ses cultures et traditions asiatiques dans une ancienne cité minière accueillante aux réfugiés depuis plus d’un demi- siècle...

Brochure éditée par le Comité Local de l’ANACR Meillard Le Montet - décembre 2020 ISBN n°978-2-9558330-1-8 - Tous droits réservés. ©®