SOMMAIRE

Table des matières détaillées 4

Liste des tableaux 6

Liste des cartes, figures et graphiques 9

Partie I 11

Introduction 13

Présentation de la Province d’Antsiranana 14

Partie II

Liste des Indicateurs du TBEP_Antsiranana 19

Partie III

Tableau Synthétique par Thème 23

Partie IV : Informations Détaillées Sur Chaque Thème

Informations détaillées Biodiversité 43

Informations détaillées Sol et couvert végétal 91

Informations détaillées Littoral 131

Informations détaillées Eaux Continentales 149

Informations détaillées Climat et Changements Climatiques 165

Informations détaillées Environnement Urbain 179

Informations détaillées Autres indicateurs Socioéconomiques 187

Informations détaillées Programme Environnemental 203

Partie V :

Approche et Processus adoptés 214

Partie VI :

Notes techniques 225

Annexe 235

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TABLE DES MATIERES

Liste des Tableaux Liste des cartes, figures et graphiques Partie I Introduction Province Autonome D’antsiranana / Description Generale ...... 2 Partie II Liste des indicateurs du TBEP_Antsiranana Partie III Tableau Synthétique par thème Partie IV : Informations Détaillées sur chaque thème

B. BIODIVERSITE ...... 45 B.1.1 Superficie Des Ecosystemes Naturels ...... 48 B.1.2 Les Especes Endémiques ...... 50 B.1.3 Especes Endémiques Menacées ...... 59 B.1.4 Especes Presentes Dans Les Aires Protegees ...... 60 B.1.4.(2) : Liste Des Plantes Et Animaux Connus Du Parc De Lokobe...... 61 B.1.5 Espèces Valorisées...... 73 B.1.6 Espèces Menacées...... 74 B.2.1 Especes Envahissantes ...... 78 B.2.5 Incidence Des Exploitations Sur Les Especes Endémiques...... 80 B.3.2 Superficie Des Aires Protégées Et Autres Sites De Conservation...... 83 B.3.2.(2) Réserves Forestières De La Sava ...... 84 B 3.3. Ecosystèmes Représentés Dans Les Ap ...... 89

F. SOL ET COUVERT VEGETAL

F.1.3 Classification Des Sols ...... 93 F.1.9 Evolution Des Grandes Surfaces De Plantation...... 97 F 2.2 Deforestation...... 100 F.2.3 Feux De Brousse...... 105 F 2.4 Exploitation Forestière ...... 111 F.2.7 Evolution Des Superficies Cultivees Par Rapport Aux Surfaces Potentiellement Cultivables ...... 113 F.2.9 Degats Causes Par Les Maladies Et Les Ennemis Des Cultures...... 114 F.2.10 Evolution Du Rapport Culture Perenne / Culture Annuelle...... 115 F.2.12 Rendement Moyen Des Principales Cultures ...... 118 F.3.1. Classement Forestier ...... 124 F.3.2 Textes Et Legislation Forestiere...... 128 F.3.4. Reboisement ...... 129

L. LITTORAL L.1.1 Etat Des Récifs ...... 134 L.1.2 Mangroves...... 139 L.1.2(A) Biodiversite Faunistique Et Floristique Des Mangroves ...... 140 L.1.3 Stocks Halieutiques ...... 144 L.3.1 Nombre Et Type D'outils Et D’infrastructures Techniques Et Scientifiques Mis En Œuvre Face Aux Problèmes Du Littoral ...... 145 L.2.3 Capacite D’accueil Du Port...... 146 L.2.5 Nombre D’epaves De Bateaux...... 148

4 O. EAUX CONTINENTALES 0.1.1 Les Ressources En Eau...... 151 O.1.1.1 Nombre De Points D’eau Potable...... 156 O.1.2 Qualite Des Eaux ...... 159 O.2.1 Consommation D’eau...... 160 O.3.3 Les Mesures Techniques...... 163

C. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES C.1.1. Variation Des Phénomènes Météorologiques Extrêmes...... 167 C.1.2. Variation Du Regime Pluviometrique Par Region Climatique ...... 169 C.1.3 Phenomene De Rechauffement...... 173 C.1.3 Phénomène De Réchauffement...... 176 C.2.2 : Vent Dominant ...... 177 C.2.4 Les Poussieres ...... 177 C.3.2 : Exploitation Des Energies Alternatives ...... 178

U.1.4 Securite Urbaine ...... 178 U.3.2 Service De Voirie...... 179 U.3.2.(A) Etude Sur Le Ramassage Des Ordures Menageres A Antsiranana...... 179 U.3.2.(B) L’histoire Du Ramassage Des Ordures...... 181 U.3.2.(C) Propositions Pour Une Ville Propre (Mode De Gestion Des Ordures)...... 181 U.3.2.(D) La Production D’ordures Des Menages ...... 182

S. INDICATEURS DE CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES...... 186 S. Indicateurs De Conditions Socio-Economiques...... 189 S.2.101 Taux De Pauvrete Rurale...... 189 S.2.102 Indices De Developpement Humain...... 190 S.2.106 : Mortalite Infantile...... 191 S.2.107 Acces A L’eau Potable ...... 191 S.2.109 Scolarisation...... 192 S.2.110 Acces Aux Services Sociaux De Base...... 193 S.2.116 Les Autres Moyens De Transport...... 193 S.2.118 Mass Media ...... 196 S.2.201 Population...... 197 S.2.202 Population Urbaine...... 199 S.2.205 Phénomène « Katy »...... 199 S.2.303 Exportation De Produits Halieutiques ...... 200

P. PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL P.3.101 Nombre De Menages Ruraux Participant Dans Les Mini-Projets...... 204 P.3.105 Transfert De Gestion...... 205 P.3.203 Reduction Des Tavy Dans Les Zones Cibles...... 208 P.3.304 Etudes D’impact Environnemental...... 209

Partie V Approche Et Processus Adoptés

Partie VI Notes Techniques

Annexe

Institutions Représentées Dans Une Ou Des Séances De Travail Du TBEP_Antsiranana

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LISTE DES TABLEAUX

B 1Tableau B.1.1.1 : superficies des types de forêts de la Province d’Antsiranana...... 48 B 2Tableau B.1.1.2 : Liste et superficie des îlots de la Province d’Antsiranana...... 49 B 3Tableau B.1.2.1 : Plantes endémiques de la Province...... 50 B 4Tableau B.1.4.1 : Liste Flore et faune dans les aires protégées ...... 60 B 5Tableau B.1.4.2 (a) : liste des lianes connues du parc de LOKOBE...... 61 B 6Tableau B.1.4.2 (b) : liste des épiphytes connus du parc de LOKOBE ...... 62 B 7Tableau B.1.4.2 (c) : liste des lémuriens connus du parc de LOKOBE ...... 62 B 8Tableau B.1.4.2 (d) : liste des amphibiens connus du parc de LOKOBE ...... 62 B 9Tableau B.1.4.2 (e) : liste des amphibiens connus du parc de LOKOBE...... 63 B 10Tableau B.1.4.2 (f) : liste des tortues de mer connues du parc de LOKOBE ...... 63 B 11Tableau B.1.4.2 (g) : liste des mammifères marins connus du parc de LOKOBE ...... 63 B 12Tableau B.1.4.2 (h) : liste des mollusques non marins connus du parc de LOKOBE.....64 B 13Tableau B.1.4.2 (i) : Liste des oiseaux connus du parc de LOKOBE ...... 64 B 14Tableau B.1.4.3 (a) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : les herbes ...... 66 B 15Tableau B.1.4.3 (b) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : les arbres ...... 66 B 16Tableau B.1.4.3 (c) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : CHRUBS / TREELETS...... 67 B 17Tableau B.1.5. (a). : faune cavernicole exploitée dans l’Ankarana. Cas des invertébrés 73 B 18Tableau B.1.5 (b). : Faune cavernicole exploitée dans l’Ankarana. Cas des vertébrés ...74 B 19Tableau B.1.6.2 (a) : les utilisations des ressources naturelles / Lokobe...... 75 B 20Tableau B.2.3(a) : Liste des cyclones depuis 1994...... 79 B 21Tableau B.2.3(b) : Période de passage de cyclone (2002-2003)...... 79 B 22Tableau B.2.4.(1) : Les ennemis des plantes...... 79 B 23Tableau B.2.4.(2) : Traitement des semences ...... 80 B 24Tableau B.2.5.2(a) : Pressions humaines sur la réserve spéciale d’Ankarana ...... 81 B 25Tableau B.3.2.(1) : Les aires protégées de la province : statut, superficie et opérateur...84 B 26Tableau B.3.2.3(a) : Superficie des forêts classées ...... 85 B 27Tableau B.3.2.(4) : Répartition des stations forestières de DIANA...... 85 B 28Tableau B.3.2.5 : Superficie Végétations dans Presqu’île De Masoala ...... 85 B 29Tableau B.3.2.2 : Répartition des aires protégées dans la province...... 88 B 30Tableau B.3.3. : Analyse des superficies de types d’occupation des sols dans les AP ....89

F 1Tableau F.1.9 (a) : les variétés de canne à sucre plantées et proportion de surface occupée...... 97 F 2Tableau F.1.9 (b) : Evolution des superficies - rendements – productions / canne à sucre97 F 3Tableau F.1.9 (c) : Evolution des plantations de canne à sucre de l’usine (1993-1997)....98 F 4Tableau F.1.9 (d) : Evolution des plantations paysannes périphériques (de l’usine)...... 98 F 5Tableau F.1.9 (e) : Evolution des plantations de canne à sucre : parcelles traditionnelles (villages).....98 F 6Tableau F.1.9 (f) : Evolution des superficies - rendements – productions d’arachide...... 99 F 7Tableau F.1.9 (g) : Evolution des superficies - rendements – production plantes à parfum et à essence99 F 8Tableau F.1.9 (h) : Ylang-Ylang : Production en tonnes (en fleurs)...... 99 F 9Tableau F.2.2.(a) : Défrichements (en hectares) ...... 101 F 10Tableau F.2.2.(b) : la déforestation dans la province d’Antsiranana ( superficie en ha)102 F 11Tableau F.2.2(c) : Défrichement (1999)...... 104 F 12Tableau F.2.2.(d) : Défrichement (1999) ...... 104 F 13Tableau F.2.3(a) : Forêts incendiées en hectares / Antsiranana ...... 105 F 14Tableau F.2.3(b) : Feux de Brousse en 1999 ...... 105 F 15Tableau F.2.3(c) : Principale raison perçue des feux de brousse ou de forêt au niveau des communes...... 105 F 16Tableau F.2.4 (a) : évolution du nombre de permis concédés pour les exploitations

6 forestières (1997-2002)...... 111 F 17Tableau F.2.4 (b) : évolution de la superficie des exploitations en ha (1989-2001)...... 111 F 18Tableau F.2.4 (c) : Production forestière en bois non débités (m3) ...... 111 F 19Tableau F.2.4 (d) : Production forestière en bois débités (m3)...... 112 F 20Tableau F.2.4 (e) : Les productions forestières 1999, 2000 ...... 112 F 21Tableau F.2.7.(a) : Répartition des surfaces cultivables et surfaces cultivées par sous- préfecture de la SAVA en 1999 ...... 113 F 22Tableau F.2.7.(2) : Répartition des surfaces cultivables et surfaces cultivées par sous- préfecture de DIANA en 1999...... 113 F 23Tableau F.2.9(1) : Lutte contre insectes et maladies des plantes ...... 114 F 24Tableau F.2.9(2) : Produits utilisés dans les traitements des semences...... 114 F 25Tableau F.2.10.(1) : Répartition de la superficie par spéculation dans la région SAVA en 2001 ...115 F 26Tableau F.2.10.(2) : rapport culture pérenne / culture annuelle (2001) ...... 116 F 27 Tableau F.2.10.(3) : Répartition de la superficie (ha) par spéculation dans la région DIANA...... 117 F 28 Tableau F.2.10.(4) : Superficie occupée par type de culture / DIANA...... 117 F 29Tableau F.2.12 (a) : Evolution des superficies - rendements – production / maïs...... 118 F 30Tableau F.2.12 (b) : Evolution des superficies - rendements – production...... 119 F 31Tableau F.2.12 (c) : Evolution des superficies - rendements – production / patates douces...120 F 32Tableau F.2.12 (d) : Evolution des superficies - rendements – production / café...... 121 F 33Tableau F.2.12 (e) : Evolution des superficies - rendements – productions / cacao ...... 121 F 34Tableau F.2.12 (f) : Evolution des superficies - rendements – productions /poivre ...... 122 F 35Tableau F.2.12 (g) : Evolution des superficies - rendements – productions / vanille ....122 F 36Tableau F.3.1 : Définition des fonctions et sous-fonctions pour le zonage ...... 125 F 37Tableau F.3.2 : Textes et législation forestière ...... 128 F 38Tableau F.3.3 : évolution des superficies de terres reboisées ...... 129

L 1Tableau L.1.2 : Superficies occupées par les mangroves / Antsiranana ...... 139 L 2Tableau L.2.5.(a) : Liste des épaves autour du port d’Antsiranana ...... 148

O 1Tableau O.1.1.(c) :Quantité de pluie annuelle (valeur normale ou « typique »)...... 154 O 2Tableau O.1.1.1(a) : Réalisation d’AEP dans la Province d’Antsiranana de 1999 à 2001 ...... 156 O 3Tableau O.1.1.1(b) : Réalisation d’AEP dans la Province d’Antsiranana de 1995 à 2003 / FID...... 158 O 4Tableau O.1.4.2 (b) : Résultats analyse bactériologiques et physico-chimique de l’eau traitée ...... 160 O 5Tableau O.2.1 (a) : Production Eau / 160 O 6Tableau O.2.1 (b) : Production Eau / 160 O 7Tableau O.2.1 (c) : Production Eau / 161 O 8Tableau O.2.1 (d) : Production Eau / Vohémar 161 O 9Tableau O.2.1 (e) : Production Eau / 161 O 10Tableau O.2.1 (f) : Production Eau / Nosy-Be 161 O 11Tableau O.2.1 (g) : production d’eau, consommation intrants traitements, rendements, branchements… / Province Antsiranana 162 O 12Tableau O.3.3 : AEP, problèmes et solutions apportées 163

C 1Tableau C.1.1.(a) : Liste des cyclones tropicaux / Faritany Antsiranana depuis 1994....164 C 2Tableau C.1.1.(b) : Les Cyclones passés dans Le Nord de 1993 à 2002...... 165 C 3Tableau C.1.2 (a) : Valeurs typiques de la pluviométrie SAVA...... 166 C 4Tableau C.1.2.(b) : écart des pluies de l’année par rapport à la normale / Cas d’Antalaha 167 C 5Tableau C.1.2.(c) : Valeurs typiques de la pluviométrie d’Antsiranana et de NosyBe ...168 C 6Tableau C.1.2.(d) : Bilan hydrique mensuel 1998/1999 (Antsiranana et )...... 168 C 7Tableau C.1.2.(e) : bilan hydrique 2002 / Antsiranana ...... 168 C 8Tableau C.1.2.(f) : bilan hydrique 2002 / Nosy-Be ...... 169 C 9Tableau C.1.3.(a) : Bilan thermique 1998/1999 pour Antsiranana et Nosy Be ...... 170

7 C 10Tableau C.1.3.(b) : Données climatiques (température) mensuelles SAVA...... 171 C 11Tableau C.1.3.(c) : variation de la température moyenne en 5 ans (phénomène de réchauffement)...... 173 C 12Tableau C.1.3.(d) : Ecart de la température par rapport à la valeur normale / Antsiranana ...173 C 13Tableau C.1.3.(e) : Ecart de la température maximale par rapport à t°max. normale / Antsiranana ...... 173 C 14Tableau C.3.2.(a) : Valeurs normales des vents (en km/h)...... 174 C 15Tableau C.3.2.(b) :...... 175

U 1Tableau U.1.4 (1) : Sur la sécurité ...... 181

S 1Tableau S.102 (a) : Les composantes de l’IDH par Province ...... 190 S 2Tableau S.2.102(b) : mode de vie (eau potable, électricité, toilettes)...... 190 S 3Tableau S.2.106(a) : Mortalité infantile / les dix causes principales de mortalité en 1999191 S 4Tableau S.2.107(a) : Approvisionnement en eau / SAVA...... 191 S 5Tableau S.2.109 (a) : Taux de scolarisation niveau primaire (public et privé) ( 1996-97 ; 2000-01) / DIANA...... 192 S 6Tableau S.2.109 (b) : Taux de scolarisation niveau primaire (public et privé) / SAVA.192 S 7Tableau S.2.110(a) : Nombre des autres infrastructures sanitaires / DIANA...... 193 S 8Tableau S.2.112 (a) : Répartition des principales sources d’énergie ...... 193 S 9Tableau S.2.116.(a) : Trafic par Botry (année 1998) ...... 194 S 10Tableau S.2.116.(b) : Nombre de touchées de navires...... 194 S 11Tableau S.2.116.(c) : Communes dont les 1ers moyens de transport vers les centres urbains sont autres que l’automobile...... 194 S 12Tableau S.2.118.(a) : Les Stations radiophoniques de la SAVA (*) compléter MN .....196 S 13Tableau S.2.118.(b) : Les Stations radiophoniques et télévision /DIANA ...... 197 S 14Tableau S.2.201 (a) : Densité de population par Fivondronana /projection 1999...... 197 S 15Tableau S.2.201 (b) : Population 2003 par Fivondronana / ...... 199 S 16Tableau S.2.202 (a) : Population de chaque chef lieu de Fivondronana 2003 (nombre d’habitants)...... 199 S 17Tableau S.2.303 (a) : Exportation de produits halieutiques / 2001 ...... 200 S 18Tableau S.2.303.(b) : Exportation de produits halieutiques / 2002...... 200 S 19Tableau S.2.303.(c): Vente locale de produits halieutiques de quelques sociétés de pêche 2002.....201 S 20Tableau S.2.303.(d): Vente locale de produits halieutiques de PNB / 2002 ...... 201 S 21Tableau S.2.310(a) : Les principaux axes routiers ...... 202 S 22Tableau S.2.310.(b) : Les trafics routiers ...... 202

P 1Tableau P.3.101 (a) : Mini-projets de l’ANAE / Antsiranana ...... 204 P 2Tableau P.3.105(a) : Transfert de gestion SAGE (GELOSE)...... 205 P 3Tableau P.3.105 (b) : Transfert de gestion GreenMad...... 208 P 4Tableau P.3.203 (a) : Tavy dans les Aires Protégées de la province d’Antsiranana ...... 208 P 5Tableau P.3.304 (a) : Tavy dans les Aires Protégées de la province d’Antsiranana ...... 210 P 6Tableau P.3.304(c) : Projets routiers ayant fait l’objet d’évaluation environnementale..211

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LISTE DES CARTES

CARTE page Carte de la Province d’Antsiranana 15

Carte sur la biodiversité de la Province d’Antsiranana 45

Carte des aires protégées de la Province d’Antsiranana 86

Carte pédologique de la Province d’Antsiranana 94

Carte de localisation des sites de suivi des tavy 101

Carte de la Couverture forestière CI 2002 103

Carte sur les coefficients d’activité des feux de nuit (CAFN) / Fivondronana 108

Zonage par grandes fonctions de la forêt 127 localisation des sites de suivi des récifs dans la Province d’Antsiranana 135

Carte de localisation du site Nosy-Hara 136

Carte hydrologique de la région SAVA 152

Carte hydrologique de la région DIANA 153

Carte sur les taux de pauvreté dans la province d’Antsiranana 189

Carte de la densité de population de la Province 198

Carte des problématiques environnementales de la région DIANA 202

Carte des problématiques environnementales de la région SAVA 203

Répartition géographique des projets ayant déposé des dossiers d’EIE à l’ONE 209

GRAPHIQUES

Graphique sur les CAFN entre 1992 et 2002 108

Graphique sur les CAFN entre 2000 et 2002 109

Histogramme de comparaison des pluies de 1998 à 2002 par rapport à la 155 normale Diagrammes ombrothermiques de la Sambava et d’Antalaha 175

9

1. INTRODUCTION

La planification, la mise en œuvre et le suivi des actions de développement durables nécessitent la mise à disposition d’informations globales, claires, fiables et accessibles. Par ailleurs, le contexte de décentralisation de la gestion de l’environnement et l’engagement croissant des régionaux dans la protection de l’environnement impliquent que l’opérationnalisation du Tableau de Bord Environnemental (TBE) passe impérativement par la mise en place des tableaux de bord environnementaux provinciaux (TBEP).

Le présent document, intitulé Tableau de Bord Environnemental Provincial de la Province d’Antsiranana, constitue un des produits de ce chantier initié et réalisé sous la direction du Département des Informations Environnementales (DIE) de l’Office National pour l’Environnement (ONE), sous la tutelle du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, avec l’appui technique et financier des bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale et la participation effective de la Délégation Spéciale d’Antsiranana, de la Préfecture de la DIANA, de la préfecture de la SAVA, des Directions et Services Techniques de la Province, de groupements d’opérateurs économiques de la Province ainsi que des institutions productrices et/ou utilisatrices d’informations environnementales aussi bien au niveau national que de la Province d’Antsiranana.

L’objectif est de produire et diffuser des informations synthétiques permettant d’appuyer les décisions des différents acteurs de la vie politique, économique et sociale du pays à tous les niveaux notamment au niveau provincial. L’utilisation des informations synthétiques sur l’état de l’environnement permet également d’intégrer la gestion de l’environnement dans les différentes politiques et stratégies provinciales ainsi que les plans de développement régionaux ou sectoriels du pays. Les informations réunies et diffusées par le biais des indicateurs du TBE portent sur l’état de l’environnement dans le sens le plus large du terme. Cela comprend donc, outre l’état physique proprement dit de l’environnement naturel, les pressions et les causes des pressions qui s’exercent sur les ressources naturelles, mais également les réponses collectives ou individuelles déjà apportées par la société face aux problèmes ou menaces de dégradation de l’environnement.

Le TBEP est un outil d’aide à la décision mis à la disposition des autorités et instances provinciales (délégation spéciale, commissariats généraux, services techniques de ministères, autres décideurs et acteurs régionaux…) leur permettant de gérer leurs politiques dans un contexte de développement durable et de lutte contre la pauvreté tenant compte des considérations environnementales. Ces entités ont collaboré dans l’élaboration du TBEP d’Antsiranana et l’ont effectivement approprié. La réalisation d’un tel outil ne peut se faire en effet qu’avec une approche participative et itérative. Ainsi, il est très important que les utilisateurs finals de ce Tableau de bord adressent à ses initiateurs des retours d’informations objectifs et constructifs qui les aideront à toujours améliorer l’outil et le faire correspondre de mieux en mieux aux vrais besoins en informations.

Le processus d’identification des indicateurs et de collecte de données a été mené au niveau des régions SAVA et DIANA qui constituent la Province d’Antsiranana.

13 PROVINCE AUTONOME D’ANTSIRANANA DESCRIPTION GENERALE Superficie : 43.283 km² Localisation : Extrémité Nord de l’île Population : 1.122.000 (source : enquête EPM 2001 et 2002, INSTAT/DSM) Nombre des anciens Fivondronana : 9 ; Noms des anciens Fivondronana : Région DIANA : Antsiranana I et II, , Ambanja, Nosy-Be Région SAVA: Sambava, Antalaha, Vohémar, Andapa Nombre de communes (en 2003) : (source : arrêté N° 2990/95 ; annexe B bis au décret N°2003-846) Nombre de Nombre de Nombre total des Communes urbaines Communes rurales Communes rurales et par région par région urbaines DIANA : 04 57 61 SAVA : 04 75 79 Nombre total de communes de la Province d’Antsiranana : 08 132 140

Principales ethnies : Les Antakarana, fortement islamisés, peuplent la montagne rocheuse de l’Ankarana. Par contre, la province, notamment la région SAVA, connaît un véritable brassage ethnique. Presque toutes les ethnies y sont représentées. On retrouve également d’importantes communautés chinoises, françaises, yéménites, créoles, indiennes. Activités par secteur et branches d’activité (source : Enquête auprès des ménages INSTAT, 2001) Population active dans l’industrie : 6,5% Population active dans l’agriculture : 80,8% Population active dans le commerce : 5,2% Nombre d’entreprises crées en 2001 2.288, ( = 16.542). Soit 13,8 % des entreprises créées à Madagascar Principales cultures et spéculations : cultures vivrières (riz, manioc, maïs, haricot, patate douce, pomme de terre, …) et cultures de rente (vanille, girofle, café, letchis). La région SAVA est globalement déficitaire en cultures vivrières. Ratio superficie cultivable / superficie totale : 60,9% Ratio superficie cultivée / superficie cultivable (1999) : 11,2% Climat général : - SAVA : abondance des précipitations annuelles et absence d’une véritable saison sèche. D’où la légendaire boutade, “ le Nord-Est comporte deux saisons : la saison des pluies et la saison pluvieuse ” . - Pour Le Reste : climat de type tropical chaud et humide caractérisé par deux saisons distinctes : saison chaude qui va d’octobre en avril, caractérisée par des pluies abondantes et des températures élevées et saison fraîche allant de mai en septembre. Principales ressources environnementales forêts denses humides sempervirentes, forêts denses sèche caducifoliées, mangroves, endémisme élevé et archaïsme de la faune et de la flore, biodiversité marine extraordinaire. Superficie des aires protégées : 480.172 ha, en y comptant tout Masoala Principaux fleuves et rivières : le Mahavavy (165km), le Sambirano (124km) et le (80km), (90 km) et la Loky (70 km), Saharenana (52 km) et l’Irodo ; , Manambery, Bemarivo, Androranga, Lokoho, Mahanara, Sambava, Ankatoka, Ankavanana, Ankavia, Ankaviahely, Sahafihitra et Onive Principaux bassins versants : Bassin de Mahavavy Nord (5120km²), Bassin de Sambirano (3650km²) et Bassin de Bemarivo (5400km²) Longueur de côte : 720 km

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15 2. LISTE DES INDICATEURS DU TABLEAU DE BORD ENVIRONNEMENTAL PROVINCE ANTSIRANANA

Etat Pression Réponse

B.1.1 Superficie des écosystèmes B.2.1 Espèces envahissantes B.3.1 Conventions internationales ratifiées naturels B.2.2 Espèces introduites B.3.2 Superficie des Aires protégées et B.1.2 Espèces endémiques B.2.3 Fréquence et intensité des cataclysmes naturels autres sites de conservation B.1.3 Espèces endémiques menacées B.2.4 Quantité de pesticides importés/utilisés B.3.3 Ecosystèmes naturels B.1.4 Espèces présentes dans les AP B.2.5 Incidence de l’exploitation sur les représentés dans les AP et les autres

Biodiversité espèces endémiques sites de conservation B.1.6 Espèces menacées B.2.7 Exploitation de la biodiversité (légale B.3.7 Espèces valorisées B.1.7 Richesse spécifique ou illégale)

F.1.2 Typologie des formations F.2.2 Déforestation F.3.1 Classement forestier végétales F.2.3 Feux de Brousse F.3.2 Texte et Législation forestière F.1.3 Classification des sols F.2.4 Exploitation forestière F.2.7 Evolution des superficies cultivées par F.3.3 Plan d’aménagement F.1.9 Evolution des grandes surfaces rapport aux surfaces potentiellement F.3.4 Reboisement de plantations cultivables F.3.9 Evolution du taux d’utilisation F.2.9 Dégâts causés par les maladies et des bois d’énergies issus de plantation ennemis des cultures F.2.10 Evolution du rapport culture pérenne/ F.3.10 Utilisation de fonds forestiers régionaux Sol et couvert végétal culture annuelle F.2.12 Rendement moyen des principales cultures

Etat Pression Réponse

L.1.1 Etat des récifs L.2.2 Exploitation halieutique L.3.1 Nombre et type d’outils et

d’infrastructures techniques et L.1.2 Mangroves L.2.3 Capacité d’accueil au port scientifiques mis en œuvre face aux L.1.2.a Biodiversité faunistique et L.2.5 Nombre d’épaves de bateaux problèmes du littoral

Littoral floristique des mangroves L.3.3 Nombre de textes législatifs L.1.3 Stock halieutiques réglementaires, Conventions et Traités sur la gestion du littoral

O.1.1 Ressources en eaux O.2.1 Consommation d’eau O.3.3 Les mesures institutionnelles O.1.1.1 Nombre de points d’eau O.3.4 Les mesures techniques

Eaux potable

continentales O.1.2 Qualité de l’eau

C.1.1 Phénomènes météorologiques C.2.2 Vent dominant C.3.2 Exploitation des énergies extrêmes alternatives C.2.4 Poussières C.1.2 Variation du régime pluviométrique par région climatique Climat et

climatiques C.1.3 Phénomène de réchauffement changements

19 Etat Pression Réponse

U.1.1 Taux de desserte des réseaux U.2.7 Exode rural U.3.2 Service de voirie d’égouts U.2.9 Taux de chômage U.3.3 Espaces verts U.1.2 Nuisance sonore U.3.4 Eclairage public urbain U.1.4 Sécurité urbaine

Environnement Indicateurs de conditions Pression démographique Contexte macroéconomique socioéconomiques

S.2.101 Indice de Pauvreté S.2.201 La population S2.301 Produit Intérieur Brut (PIB) S.2.102 Indice de développement S.2.202 Population urbaine S2.302 Structure de l’économie humain S.2.205 Phénomène Katy (Qat) S.2.303.c Exportation de produits S.2.104 Espérance de vie à la naissance halieutiques S.2.106 Mortalité infantile (pour 1000 S2. 305 Investissements naissances vivantes) S.2.306.b Capacité d’accueil des hôtels S.2.107 Accès à l’eau potable S.2.307 VIH SIDA S.2.109 Scolarisation S.2.310 Etat des infrastructures routières S.2.110 Accès aux services sociaux de base S.2.111 Accès aux infrastructures d’assainissement S.2.112 Répartition des principales sources d’énergie

Autres indicateurs socioéconomiques S.2.116 autres moyens de transports S.2.117 Saison des produits S.2.118 mass média

Réalisations du PE Impact du PE Intégration sectorielle

P.3.101 Nombre de ménages ruraux P.3.203 Réduction des « tavy » dans les zones P.3.304 Nombre d'études d'impact participant dans les mini-projets cibles environnemental traitées annuellement P.3.105 Transfert de Gestion

Programme Environnemental

20 3. TABLEAUX SYNTHETIQUES PAR THEMES (tbep_Antsiranana)

BIODIVERSITE B.1. Biodiversité / Etat

Valeur de Indicateur / Description, Observations/ Informations référence Source Brève définition valeur et unité Tendance détaillées / Normes B.1.1 Superficie des Superficie couverture % couverture IEFN-96 - superficie des écosystèmes naturels : totale de la forestière forestière p.r types de forêts de la . province de à la superficie Province Antsiranan nationale de National d’Antsiranana a : l'écosystème 2.952.315 (IEFN) ha. - Liste des groupes d’ îlots de la 4.346.329 % forêt p.r 13 779 365 ha ha province 21 % (23,5% du province avec leur 67,92 % territoire) surface totale - écosystème formé par les îlots de la Province : 15 418 ha

B.1.2 Espèces Nombre des plantes endémiques de la - ANGAP - Liste endémisme endémiques : province d’Antsiranana : 835 - GreenMad dans Cas de (source : MBG). l’Ankarana - Montagne des français : Baobab - photo baobab endémique montagne des - Cas Ankarana : lianes, forêts, français oiseaux, mammifères, primates, faune cavernicole… - Cas de lokobe : lémuriens noirs, B.1.3 Espèces Cas du Parc Lokobe : - Rapport de - Cas des lémuriens endémiques menacées : Menacées : gestion noirs / Lokobe - l’eulemur macaco macaco (lémurien Lokobe, noir) / destruction habitat (forêt Ankarana tropicale) - les uroplatus / Cas Ankarana Les espèces commercialement utiles : Dalbergia, Canarium, Sideroxylon, Adina et Diospyros Faunes menacées par consommation familiale / DIANA - lemurfulvus / lemur coronnatus - hapalemurgriseus - tortues d’eau douce espèces menacées par commercialisation - uroplatus sp - chamaleo pardalis

B.1.4 Espèces présentes Cas Ankarana : - Rapports - Liste de ANGAP dans les AP (floristique - 87 espèces ois eaux et 36 WWF, - Liste de plantes et et faunistique) endémiques à M/car - Rapports animaux connus du - mammifères : 32 espèces indigènes, ANGAP parc Lokobe - La biodiversité de - Invertébrés : 50 espèces de lokobe et de Tanikely mollusques, - faune cavernicole de - faune cavernicole l’Ankarana (voir B.1.7) - Espèces présentes dans les aires protégées / Cas de l’Ankarana

23 Indicateur / Valeur de Observations/ Informations Description, référence Source Brève définition valeur et unité Tendance détaillées / Normes B.1.6 Espèces Cas du Parc Lokobe : - ANGAP - Liste des espèces menacées - l’eulemur macaco macaco (lémurien - CIREF menacées noir) / destruction habitat (forêt Antsiranana - utilisations des tropicale) ; ressources - les uroplatus / commerce illicite naturelles / Lokobe Forêt d’Andavakoera Flore : 2 qui sont le manary et le hazomalany Faune : 3 qui sont le chamaleo sp, l’uroplantus sp et le lophitibis cristata (akohoala) B.1.7 Richesse - Ecosystème des grottes, - WWF - Ecosystème des spécifique - écosystème marin - ANGAP grottes Ankarana - écosystème terrestre, - faune cavernicole - tsingy rouge à Ankarongana Ankarana (ANGAP) - échantillon - écosystème des ilôts d’espèces de Nosy Hara voir infos détailles

B.2. Biodiversité / Pression

Indicateur / Valeur de Observations/ Informations Description, Source Brève définition valeur et unité référence Tendance détaillées / Normes B.2.1 Espèces Nombre d’espèces - ANGAP - Cas Ankarana envahissantes - CIREF DIANA Ankarana Antsiranana 02 espèces + - 01 : avocatier - GreenMad

« kalabera » + marron

tsikafokafona + - 01 : arbre lavanana d’ombrage et de bois énergie introduite par SPPM des Indes

B.2.2 Espèces Plan de gestion - Liste espèces introduites Flore Faune Tanikely introduites à Cas DIANA Cas de CIREF_Antsira Sahafary - 05 espèces Tanikely : nana : inventaire - introduites à lemur à Sahafary / Sahafary coronatus DIANA

B.2.3 Fréquence Direction Inter- - Liste des cyclones et intensité des Régionale de la de 1994 à 2001 cataclysmes De 1994 à 2001 : 05 cyclones Météorologie et - Période de passage naturels de l’Hydrologie de cyclone (2002- Antsiranana 2003) B.2.4 Quantité de Pesticides utilisés dans zone anti- Direction de - Quelques Pesticides pesticides acridienne DIANA (avril 2003) Protection des utilisés importés/utilisés Végétaux Antsiranana Nurelle D Dursban

1422 litres 1060 kg

24 Indicateur / Valeur de Observations/ Informations Description, référence Source Brève définition valeur et unité Tendance détaillées / Normes B.2.5 Incidence Cas Ankarana : - pressions humaines d’exploitation sur Bois énergie, construction, sur la RS Ankarana les espèces fabrication outils, pharmacopée, - espèces utiles endémiques vente aux collectionneurs, Ankarana suppléments nourritures, protection des produits agricoles, exploitation pierres précieuses (saphir…), feux de brousse, culture dans les zones protégées

B.2.7 Exploitation - Cas Antsiranana II (2002) CIREF - exploitation de la biodiversité Demande collecte faune = néant Antsiranana biodiversité du (légale ou Demande chasse = néant milieu marin illégale) Demande de permis de coupe / droit d’usage = 32 - Cas Nosy Hara : exploitation ressources halieutiques commercialisables : poissons, concombres de mer, ailerons de requins, crevettes

B.3. Biodiversité / Réponses

Indicateur / Valeur de Observat°/ Informations Description, référence Source Brève définition valeur et unité Tendance détaillées / Normes B.3.1 Conventions - 13 conventions internationales relatives à ONE ; Liste des internationales l’environnement ratifiées par Madagascar MEEF conventions ratifiées - 12 signées mais en attente de ratification signées/ratifiées B.3.2 Superficie des Aires Protégées National Superficie officielle COEFOR - Aires Protégées de 1 774 575ha et ANGAP la province Aires protégées et Province R.S des autres sites de (3,0% du 2000, - Réserves forestières 250.172 ha Analamerana : 34.700 ha territoire) de la SAVA conservation (sans la prise Ankarana : 18.225 ha - Mono- - Les forêts classées en compte de Forêt d’Ambre : 4.810 ha graphies de DIANA Masoala) ou Anjanaharibe Sud : 32.090 ha Norme IUCN Régionales - Les stations 308.250 ha Manongarivo : 32.735 ha 10% / MinAgri forestières DIANA avec Masoala - Montagne d’Ambre : 18.200 ha - Superficies entier PN CIREF_A végétation dans (2,3% de la Masoala province) Lokobe : 740 ha ntsirana Marojejy : 60.050 ha na - APMC Masoala Tsaratanana : 48.622 ha B.3.3 Ecosystèmes Cas de Lokobe Ces données ne IEFN / - analyses des naturels représentés - Ecosystème terrestre : ressources concernent que le ANGAP superficies des dans les AP et les forestières constituées de la dernière zone réseau national d’aires types d’occupation autres sites de distincte de végétation appelée Sambirano protégées de sol dans les AP conservation - Ecosystème marin de Lokobe : récifs liés formant un maillon avec les algues, les poissons récitals et les mangroves, - Ecosystèmes des grottes Ankarana voir tableau B.3.3.1 pour les superficies respectives B.3.7 Espèces 55 espèces utilisées pour les plantes médicinales R S - Ressources valorisées commercialisées ou collectées pour la Ankarana. naturelles consommation familiale Plan exploitées autour Gestion de l’Ankarana - CIREF : inventaire écologique de la FC Andavakoe ra

25

SOL ET COUVERT VEGETAL

F.1. Sol et Couvert Végétal / Etat

Description, Valeur de Indicateur Observations/ Source Informations valeur et unité référence Tendance détaillées / Normes F.1.2 Typologie Couverture forestière Par rapport National IEFN des formations incluant les fourrées superficie - CIREF : végétales province 13 036 605ha Rapport de . 22% synthèse 1994 préliminaire Formations végétales proportion projet - forêts denses sèches - 34,27 % KEPEM/USA - forêts claires sèches - 13,91 % ID - forêts ripicoles - 3,49 % - Association arbustive - 19,47 %

- Formation complexe - 9,52 %

- Savanes - 17,26 % - Défrichement récent - 1,33 % - Sols nus - 0,06 % F.1.3 Subdivision en domaines - Rapport EIE - Pédologie dans les Classification des géomorphologiques homogènes sur les APMC ilôts sols - Monographies - Sols / SAVA Régionales / - Sols DIANA MinAgri F.1.9 Evolution Voir aussi F.2.12 - Monographies - Tableau évolution des des grandes Régionales / plantations surfaces de MinAgri industrielles : canne à plantations sucre, arachides, plantes à parfum et essence,

F.2. SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSIONS

Description, Valeur de Observations/ Informations Source Indicateur Valeur et unité référence Tendance détaillées / Normes F.2.2 Déforestation - Dans la province d’Antsiranana, le 8,6% au Depuis Indépendance - - Incidence des couvert forestier a chuté de 34% niveau jusqu’à ce jour, le CIREF_Antsira Tavy dans les A.P (1992) à 13% (2000 national couvert forestier nana : - Défrichements (en - Pour l’année 1999, la région de la Défrichement d’Antsiranana ne Document Eaux hectares) SAVA a accusé 6 267 hectares de Madagscar cesse de se dégrader et Forêts 99 - déforestation dans défrichement ce qui représente 72,7 par année comme dans toute - DGEF / la province % des défrichements du Faritany (ha) l’île. Service de la d’Antsiranana d’Antsiranana ( 8 616 hectares) 1999 : 33291 Législation - changement 2000 : 28265 Forestière et couverture 2001 : 16024 Communication forestière 1992- 2002 : 9442 – DGEF / 2000 (carte)

Service - Défrichements Statistiques dans la SAVA - délits forestiers 2002 F.2.3 Feux de Coefficients d’activité de feux de National - USGS, - feux de brousse dans brousse nuit (2001) - PACT la SAVA - Monographies - Tableau de la 54 855ha Régionales / superficie incendiée MinAgri - MEF - CIREF / Antsiranana

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Description, Valeur de Observations/ Informations Source Indicateur Valeur et unité référence Tendance détaillées / Normes F.2.4 Exploitation Nombre de Superficie National - DGEF - évolution permis forestière permis Faritany concédée à ces (2001) : concédés et des Antsiranana permis 206 permis superficies exploitées 1999 : 22 1999 : 2933 ha de 1997 à 2002 - Evolution de la 2000 : 21 2000 : 4489 ha Exploitation production forestière 2001 : 19 2001 : 5340 ha charbon de en bois non débités, en 2002 : 46 2002 : 8621 ha bois : 105 ha bois débités - Les productions forestières 1999, 2000 - Les explo itations forestières dans le cas de DIANA

Production National forestière en bois (2001) : non débités / 396 220 m3 Faritany (superficie des exploitations) 1999 : 2257 ha 2000 : 2028 ha 2001 : 1794 ha cf. infos détaillées

F.2.7 Evolution des SAVA DIANA - Monographies - Répartition des superficies cultivées Surf. Tot. Surf. Tot. Régionales / surfaces cultivables par rapport aux 2 414 900 ha 19 807 km2 MinAgri et surfaces cultivées surfaces Surf cultivable Surf cultivable par sous-préfecture potentiellement 1 311 395 ha 1 322 639 ha de la SAVA en cultivables Surf cultivée : Surf cultiv ée : 1999 181 412 ha ou 112 490 ha ou - Répartition des 13 % 8,5 % de la surf surfaces cultivables de la surf cultivée et surfaces cultivées cultivée par sous-préfecture de DIANA en 1999 F.2.9 Dégâts causés DIANA - DRDR / - tableau des par les maladies et - Nymphulla pour le Riz irrigué ; Direction de traitements les plus les ennemis des Vers blancs pour le Riz pluvial protection des fréquents des cultures - Punaises, Mouches et végétaux ennemis de la culture dans la corynébactérium pour les région DIANA Tomates - Hélicthis pour les Haricots - Produits utilisés - Anoplocnemis et Héliothis pour dans les traitements les pois des semences - c. formicarus pour les patates

F.2.10 Evolution du % : pourcentage par rapport aux surfaces - Monographies - Répartition de la rapport culture cultivées Régionales / superficie par pérenne / culture Année 2001 MinAgri spéculation dans la annuelle Cultures pérennes = cultures de rentes + région SAVA . cultures industrielles - Répartition de la Cultures annuelles = culture vivrière + superficie (ha) par (fruits, légumes…) spéculation dans la Région SAVA Région DIANA région DIANA de Cult. Pérennes=78,6% Cult. Pérennes= 1997 à 2001 de la surface cultivée 26 886 ha - Superficie Cult. Annuelles=21,4% Cult. Annuelles= nd occupée par type de de la surface cultivée culture / DIANA

27 Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Valeur et unité référence Tendance Source détaillées / Normes F.2.12 Rendement Les Principales Cultures - Monographies - Tableaux de moyen des Riz; Maïs; Manioc; Arachides; Régionales l’évolution des principales cultures Cultures maraîchères; Haricot; DIANA/ superficies, Voir aussi F.1.9 Patate douce; Cultures de MinAgri rendements, rentes; Café; Cacao; Poivre; Vanille; Canne à sucre; productions de Arachides; Plantes à parfum et diverses cultures essences

Voir infos détaillées pour les valeurs

F.3. Sol et Couvert Végétal / Réponses

Description, Valeur de Observations/

Indicateur valeur et unité Référence Tendance Source Informations / Normes détaillées F.3.1 Classement - forêts classées : 265.217 ha au - - Carte de forestier total CIREF_Antsirana classement - Périmètres de restauration- na forestier reboisement : 157.591 ha - Réserve forestière : 3.010 ha - Aires protégées : 141.447 ha (situation domaine forestier à Antsiranana)

F.3.2 Texte et - 2 lois - CIREF : recueil - Tableau des législation forestière - 10 décrets de textes textes et - 7 arrêtés forestiers législations - DIREEF Toliara forestières

F.3.3 Plan - Schéma d’Aménagement Forêt d’aménagement Haute Ramena (SAGE) - Schéma d’Aménagement de la zone côtière de Nosy Be

F.3.4 Reboisement ha ha Le choix des - DGEF_ Projet - évolution des 1996 37 2000 247 espèces pour le GreenMad/GTZ superficies de terre 1997 60,5 2001 393,5 reboisement est Antsiranana reboisée 1998 135 2002 329,5 surtout est leur (zones d’action 1999 298 2003 366 vocation Antsiranana I et énergétique II) Total : 1865,5 ha F.3.9 Evolution du 15% pour le moment. objectif est 75% des charbons - D.P. MEM taux d’utilisation des Part du charbon de bois produit à de 30% pour de bois proviennent Antsiranana bois d’énergie issus de partir de reboisements villageois + les années à des forêts naturelles - Rapport, plantation GELOSE 100 tonnes (fin 2002) . venir enquêtes du Projet Estimation : 400 tonnes vers fin Consommation de la GREENMAD 2003. ville d’Antsiranana 80% des ménages urbains et 30% 10.000 t de charbon des ménages ruraux utilisent le par an charbon de bois. F.3.10 Utilisation des Programme d’utilisation de compte Service fonds forestiers AFARB Administratif et régionaux Montant utilisé : 65.000.000 Fmg Financier (période 2003) DIREEF / Antsiranana

28 LITTORAL

L.1. Littoral / Etat Voir les notes techniques à la fin du document pour de plus amples détails sur chaque indicateur présenté : brève définition ; définitions et concepts de base ; méthode de mesure ; limites

Valeur de Description, Observations/ Indicateur valeur et unité référence Source Informations / Normes Tendance détaillées L.1.1 Etat des récifs Cas de Nosy Hara : - Rapport EIE - Evolution générale - sédimentation plus de l’état des récifs : ou moins importante cas d’Antsiranana et - augmentation de la de Nosy Hara turbidité des eaux - Récifs émergeants des milieux à marée basse autour de Nosy Hara L.1.2 Mangroves. National - début d’exploitation - Couverture - superficie occupée Superficies occupées 1996 manifeste à proximité forestière CI par les mangroves par les familles des des villages 2002 palétuviers (état 332 204 ha initial) (M/car) L.1.2.a Biodiversité - Rapport EIE - caractéristiques faunistique et générales et floristique des biodiversité des mangroves mangroves. Cas de Nosy Hara

L.1.3 Stocks - pêche continentale : la plupart - nécessité de plan - pêches halieutiques proviennent du Lac SAHAKA. d’aménagement des continentales Autres lacs : Antohomaro/Sambava ; lacs à cause de la - pêches artisanale /Antalaha ; pêche commerciale et maritime Anjivimilay/Ambilobe intensive. - préservation des - Pêche traditionnelle ressources Crevettes, crabes, poulpes, trépangs, Se référer au ailerons de requins ; langoustes, slogan « sauvez algues, calmars, camarons, seiches SAHAKA » de la - Pêche artisanale (mini-chalutiers) : journée mondiale de crevettes l’environnement 2001. - Pêche industrielle crevettière (pêcheries de NosyBe, UNIMA…) Crevettes + poissons d’accompagnement (165 t en 2001)

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L.2. Littoral / Pression

Valeur de Description, Observations/ Informations Indicateur valeur et unité référence Source / Normes Tendance détaillées L.2.2 Exploitation - mise en place halieutique d’associations de pêcheurs traditionnels - répertoire des mareyeurs - Les types de production L.2.3 Capacité - Capitanerie du - inventaire des d’accueil au port port Antsiranana navires touchant le port

L.2.5 Nombre d’épaves Autour du port d’Antsiranana - Enquête auprès - Détails sur les de bateaux du maître de port épaves de 15 épaves listées mais le nombre réel Antsiranana est largement supérieur

L.3. Littoral / Réponses Valeur de Description, Observations/ Informations Indicateur référence Source valeur et unité Tendance détaillées / Normes L.3.1 Nombre et type - formation des partenaires locaux sur d'outils et la lutte contre les déversements d’infrastructures d’hydrocarbures (Chefs de file MEEF techniques et et Vice-Primature (Transports) scientifiques mis en - mise en place d’APMC. œuvre face aux Actuellement trois sites sont érigés en problèmes du littoral parcs marins (APMC) : Masoala , Tanjona et Tampolo. Ils se trouvent dans la partie méridionale de la Presqu’île de Masoala, l’un dans la province de Toamasina et les deux autres dans la Province d’Antsiranana, - Autres APMC proposés pour Antsiranana : Nosy Hara, Nosy Radama L.3.3 Nombre de textes - Convention internationale sur la législatifs et préparation et la coopération en réglementaires, matière de lutte contre la pollution par Conventions et Traités les hydrocarbures sur la gestion du Littoral - Convention sur la biodiversité

30 EAUX CONTINENTALES

O.1. Eaux Continentales / Etat

Valeur de Description, Observations/ Informations Indicateur référence Source valeur et unité Tendance détaillées / Normes O.1.1 Ressources en Ressources en eaux Antsiranana Consommati - Aucune valeur de - JIRAMA - Carte eaux - les fleuves et rivières on eau la quantité de - Météorologie Hydrologique - les Eaux souterraines Antsiranana, pluies des 5 - Université SAVA + - les Eaux de pluie : per capita dernières années DIANA - Eaux thermominérales (98 à 02) ne - Valeurs dépasse pas la normales valeur normale. « typiques » des - Nette régression pluies de la du potentiel Province de Antsiranana pluviométrique - Histogramme depuis 1998. de comparaison des pluies d’ Antsiranana depuis 5 ans - Liste eaux thermominéral es O.1.1.1 Nombre de Adduction d’eau potable (Puits) National Vers un accès ONGs – Eau - Tableau adduction d’eau points d’eau potable A.E. P&F payant aux bornes Antsiranana fontaines publiques - - Direction potable en milieu - 34 puits Antsiranana I et II / GreenMad 2001 2001 Provinciale-MEM rural de la - Puits équipé de pompe à main en 2003 : 1 282 2 973 province 100 unités Antsiranana (DP autonome - Réalisations FID sur les AEP : MEM -Antsiranana) d’Antsiranana de gravitaires, puits…de 1995 à 2003 : 52 - GreenMad 1999 à 2003 unités Accès eau à Antsiranana I (JIRAMA) : - Réalisations du FID sur les - 145 Bornes Fontaines adductions d’eau - 30 lavoirs publics dont les 30% sont à

gestion payante

O.1.2 Qualité de l’eau JIRAMA - Résultats analyses microbiologique / IPM ; physico- chimique de l’eau traitée de plusieurs villes pendant semestre1-2003 - consommation intrants pour traitements eau JIRAMA … / Province Antsiranana

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O.2. Eaux Continentales / Pressions

Valeur de Description, Observations/ Informations Indicateur référence Source valeur et unité Tendance détaillées / Normes O.2.1 Consommation - Consommation d’eau potable par - JIRAMA, - Tableau d’eau les infrastructures (secteur public, - MEM/DEA production eau artisanat, industries) des centres - TBS 2002 par urbains gérés par la JIRAMA Fivondronana - production - nombre Abonnés eau JIRAMA à d’eau, Antsiranana I : 6500 (2002) consommation intrants traitements, rendements… / Province Antsiranana

O.3. Eaux Continentales / Réponses

Valeur de Description, Observations/ Informations Indicateur valeur et unité référence Source / Normes Tendance détaillées O.3.1 Les mesures Code de l’eau et ses décrets Certains des - DRDR législatives / d’application décrets - DEA / MEM réglementaires d’application de l’eau sont en cours d’élaboration O.3.3 Les mesures Association d’usagers de l’eau Vers une - Recensement des institutionnelles présentes dans 18 communes (2001) participation des communes 2001 / bénéficiaires : ILO, FOFIFA, une partie des INSTAT bornes fontaines sont payantes (association) O.3.4 Les mesures - AEP, techniques problèmes et solutions apportées

32 CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES

C.1. Climat et Changements Climatiques / Etat

Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Normes C.1.1 Phénomènes Direction - Liste des cyclones météorologiques En 1994, 1996, 1997, 2000, 2001 : Générale de la ayant affecté Antsiranana depuis extrêmes 05 cyclones tropicaux Météorologie et de l’Hydrologie, 1994 Pendant la période 2002-2003 : 07 - Cyclones passés Service Inter- cyclones dans Le Nord de régional Nord de 1993 à 2002 la météorologie - Période de et de passage de l’Hydrologie cyclones 2002 - 2003

C.1.2 Variation du Cas SAVA, moyenne de 1960 à - Direction - Valeurs typiques régime 1990 Générale de la de la pluviométrie pluviométrique par Antalaha : 2376,0 mm Météorologie et SAVA Région climatique Andapa : 1858,3 mm de l’Hydrologie, - écart des pluies de l’année par rapport Sambava : 2409,0 - Service Inter- à la normale / Cas Vohémar : 1564,9 régional Nord de d’Antalaha la météorologie - Valeurs typiques et de de la pluviométrie l’Hydrologie d’Antsiranana et de NosyBe - Bilan hydrique mensuel de 1998 à 2002 Stations d’Antsiranana et de Nosy Be C.1.3 Phénomène de Valeur normale = Moyenne Légère hausse de la Direction - Bilan thermique réchauffement calculée sur 30 ans température par Générale de la 1998/1999 pour Cas Antsiranana (autres villes : nd) rapport à la normale Météorologie et Antsiranana et de l’Hydrologie, Nosy Be Années écart de la écart de la Service Inter- - Données moyenne t° max pr régional Nord de climatiques annuelle à t° max la météorologie (température) normale et de mensuelles 1998 +0,8 +0,6 l’Hydrologie SAVA 1999 +0,3 +1,6 - variation de la 2000 +0,5 +1,1 température 2001 +0,3 +1,2 moyenne en 5 2002 +0,3 +0,5 ans (phénomène de réchauffement)

33 C.2. Climat et Changements Climatiques / Pression

Valeur de Observations/ Informations Indicateur Description, Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Normes C.2.2 Vent dominant « Varatraza » de type alizé à forte Service Inter- - détails sur les intensité (vent du sud-est) Régional Nord forces du vent à de la Vohémar et Météorologie et Antsiranana de l’Hydrologie (SIRNMH) C.2.4 Poussières fréquence de balayage des salles : - enquêtes de - Impacts des - 6 fois par jour dans les quartiers SIR_D poussières en périphériques milieu urbain

C.3. Climat et Changements Climatiques / Réponses

Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Norme C.3.2 Exploitation des énergies - Deux unités de sources Pour l’éolienne, pas - Enquête auprès - données sur alternatives d’énergie éolienne privées de projet de l’université potentiel pour (à Namakia et une chez un communautaire en d’Antsiranana énergie solaire restaurant Ramena) vue. Problème de - GreenMad Antsiranana - copeaux de bois : 0,7 % régulation de (météo) - gaz tension à mettre en - pétrole place avec JIRAMA - panneaux solaires : plus pour la diffusion de de 100 « solarhome l’énergie éolienne system » chez des privés * DIANA : dans 7 CSB :pour éclairage + réfrigération * approvisionnement en eau : 01 chez sœurs Berafia - coques de coco : phase prototype

34 ENVIRONNEMENT URBAIN

U.1. Environnement Urbain / Etat

Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Norme U.1.1 Taux de desserte Longueur du réseau d’évacuation Aucune rénovation des réseaux d’égouts depuis l’Indépendance U.1.2 Nuisance sonore Plaintes recensées : 01 / Fokontany Contre les SCAMA contre unité de concassage nuisances sonores, Plaintes verbales contre bruits de les plaintes sont certains ateliers surtout verbales U.1.4 Sécurité urbaine Nbre de plaintes déposées : Plaintes : En augmentation Commissariat, - tableau sur la > 10 par mois police, préfecture sécurité Nbre d’agents par habitant : 1 agent (tout corps confondu) pour 5000 habitants Délinquance juvénile » 5 par mois

U.2. Environnement Urbain / Pression

Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur valeur et unité référence Tendance Source détaillées / Norme U.2.7 Exode rural Cadres salariés : 11,4 % Taux global INSTAT / Main d’œuvre : 9,5 % des Antsiranana Employés : 9,3 % ménages : Petits exploitants agricoles : 2,5 % 4,0 % Grands exploitants agricoles : 1,3 % Au niveau national ? U.2.9 Taux de An 2000 Projet Madio, chômage 8,2 % à Antsiranana I INSTAT 2000

U.3. Environnement Urbain / Réponses

Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Norme U.3.2 Service de voirie Estimation du groupe : 5 kg par - La quantité ONG ROM / - étude sur ordures ménage en moyenne par jour d’ordures dépend Antsiranana ménag. à du niveau de vie du Antsiranana ménage - L’histoire du ramassage des ordures à Antsiranana I - Propositions sur mode de gestion des ordures - La production d’ordures des ménages U.3.3 Espaces verts - Aucun nouvel espace créé depuis Espaces créés en une dizaine d’années dégradation. Exemples : Ritz, espace Mairie… U.3.4 Eclairage public - Charges de la mairie concernant Commune urbaine l’électricité ~ 63 150 000 fmg /mois Année 2003 - Couverture éclairage public = 60 % par rapport aux lignes électriques

35 AUTRES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES

Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Norme S.2.101 Indice de Le Taux d’incidence de la pauvreté - augmentation du taux INSTAT / DSM, - Taux de pauvreté dans la Province (%) National de pauvreté rurale Cornell pauvreté - Selon le profil de University, 2001 rurale : % de 2001 2001 pauvreté par province, population en- le rang d’Antsiranana a dessous du ème Urbain 30,1 69,6% varié de 4 en 1993 et seuil de Rural 79,6 nd 1997 pour devenir 2 en pauvreté 1999 et 5 en 2001. - Tableau sur le (rang 1 est le rang du profil de plus pauvre) pauvreté par province S.2.102 Indice de National Tableau de Bord - Les Développement 1999 2000 2001 2001 Social, composantes Humain INSTAT/PNUD, de l’IDH par 0,444 0,429 0,457 0,484 2002 Province en 1999 S.2.104 Espérance de Masculin : 54,8 % - DDSS, vie à la naissance Féminin : 58,5 % Perspectives et Ensemble : 56,6 % Projections Démographiques (1997) INSTAT Antsiranana ; S.2.106 Mortalité Taux de mortalité infanto-juvénile National - Monographie - Les dix infantile (pour 1000 DIANA, 1993 1999 2000 DIANA causes Unité : (‰) naissances vivantes) 96‰ 88‰ - DPS- principales de Antsiranana I : 55,,9 Antsiranana mortalité Antsiranana II : 52,0 Ambilobe : 71,1 Ambanja : 70,9 Nosy-Be : 86,8 Ensemble région : 66,3 S.2.107 Accès à l’eau Antsiranana EPM 99, INSTAT - potable 1999 Approvisionnem pourcentage (%) : ent en eau /

de population SAVA

utilisant : - de robinet 17,3 % intérieur ou extérieur - de puits avec ou sans 7,6 % pompes - autres 75,1 % Accès eau à Antsiranana I (JIRAMA) : - 145 Bornes Fontaines - 30 lavoirs publics dont les 30% sont à gestion payante

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Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Norme S.2.109 Scolarisation DIANA : l’effectif Monographies - Tableau sur scolarisé a connu une régionales / Taux de hausse considérable UPDR scolarisation d’environ 50% en niveau l’espace de quatre ans primaire (public (1996- 2000 ). Les et privé) ( 1996- concernés sont 97 ; 2000-01) / notamment les filles DIANA entre 6 et 14 ans -Tableau sur Taux de SAVA : Taux de scolarisation scolarisation primaire niveau élevé primaire / SAVA

S.2.110 Accès aux Nombre de CSB publics et privés PNUD, juillet - Nombre services sociaux de Antsiranana 2002 d’autres base Public Privé SSD infrastructures 1998 192 23 - Service de la que CSB et 1999 186 24 Médecine hôpitaux 2000 189 33 Communautaire DIANA 2001 197 28 du District / MINSAN - Monographie DIANA S.2.111 Accès aux Antsiranana I - EPM 1999 infrastructures 1999 Direction de d'assainissement Toilette avec chasse d’eau : 1,8 % l’Eau et de Latrines creusées : 27,1 % l’Assainis sement Tinettes : 12,0 % Autres : 0,1 % / MEM Dans la nature : 59,0 % - TBS 2002 2.000 2.001 secteur eau et Adduction d’eau 44 56 assainissement Population des- 22.000 35.750 servie en adduc- tion d’eau S.2.112 Répartition des Antsiranana 1999 EPM 1999 , - principales sources Bois 84,8 % INSTAT d’énergie Charbon : 12,6 % - Green Mad Gaz : 0,4 % Electricité : 0,0 % Pétrole : 1,9 % Autres : 0,4 % S.2.116 Autres moyens Fluvial : max 2t pour pirogue - Monographie - trafic fluvial de transports métallique et 1 t pour bois Nord - trafic par - Sur Fleuve Bemarivo : 30 km botry - Sur Lokoho : 15 km - nombre de - sur Ankavanana : 25 km touchées : - Sur Marambo : 15 km Vohémar, - Sur Onibe : 17 km Antalaha maritime - Communes - par botry : Antalaha-Toamasina dont les 1ers aérien moyens de aéroports : Sambava, transport vers aérodromes : Vohémar, Antalaha les centres aérodrome non fonctionnels : Andapa ; urbains sont autres que à pieds l’automobile

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Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Norme S.2.117 Saison des - produits à haute valeur marchande : - Monographie - produits mois de mai, juin, juillet, août Nord

S.2.118 Mass média - liste de stations radiophoniques SAVA - Les Stations radiophoniques et télévision /DIANA S2.201 Population Population 2003 par Fivondronana DIR/INSTAT, - Densité de Antalaha : 196.962 Antsiranana population par Sambava : 251.049 Fivondronana Andapa : 156.210 /projection Antsiranana II : 75.494 1999 Antsiranana I : 77.688 - carte densité Vohémar : 179.377 de population Ambilobe : 148.582 Nosy Be : 38.728 Ambanja : 132.197 S2.202 Population Population de chaque chef lieu de DIR/INSTAT, urbaine Fivondronana 2003 (nombre habitants) Antsiranana Sambava : 26.102 Andapa : 18.230 Antsiranana I : 77.688 Vohémar : 15.459 Ambilobe : 14.135 Hell Ville : 20.597 Ambanja : 26.105 S.2.205 Phénomène - de 30 à 40 % de la population active - enquêtes - prix des katy « katy » SIR_D sur le marché - - circuit des katy

S2.301 Produit 1999 2000 2001 Direction des Intérieur Brut (PIB) PIB au 23.383,9 26.242,1 29.843,0 synthèses Prix courant au économiques, niveau national INSTAT

En milliards de Fmg S2.302 Structure de Niveau national Direction des l’économie Poids des secteurs dans le PIB (%) synthèses 1999 2000 2001 économiques, Primaire 30,29 29,26 27,89 INSTAT Secondaire 13,49 14,26 14,58 Tertiaire 56,21 56,48 57,52

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Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence Tendance détaillées / Norme S.2.303.c Exportation - Exportation de produits Valeurs exportées toutes espèces de produits halieutiques confondues : halieutiques / 375 milliards / Province d’Antsiranana 2001 - Exportation Rapports SRPRH (2002) de produits halieutiques / 2002 - Vente locale de produits halieutiques de quelques sociétés de pêche / 2002

S.2. 305 2.000 2.001 2.002 DIR INSTAT / Investissements Nbre création 2041 2141 1524 Antsiranana activités Nbre création 130 106 60 sociétés S.2.306.b Capacité 17 établissements pour 438 d’accueil des hôtels chambres. Capacité d’accueil insuffisante % afflux touristes (Antsiranana I et II) S.2.307 VIH SIDA Fréquences des IST/SIDA DPS - Taux prévalence du Antsiranana VIH - SIDA 2000 2003 3 cas sur 8 cas vus au 311 testés CHRP S.2.310 Etat des - monographie - Trafics infrastructures nord routier entre les routières sous- préfectures - Les principaux axes routiers de la SAVA

39 INDICATEURS DU PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL

Description, Valeur de Observations/ Informations Indicateur Source valeur et unité référence/ Tendance détaillées Norme P.3.101 Nombre de ménages - Mini-projets ANAE : 450 - SAGE - répartition des ruraux participant dans les mini- - Nombre des membres des - ANAE mini-projets par projets comités pour les projets sur type les transferts de gestion / - les transferts SAGE : 3800 de gestion

P.3.105 Transfert de Gestion GreenMad - SAGE, - Rapport Sage - GELOSE : 40.306,5 ha - Green Mad, sur les transferts Location de gérance :75 ha de gestion (station forestière d’Andranomanitra) - Andapa : 7000 ha gélosées sur un objectif de 25000 ha Pour SAGE : 60.250 ha

P.3.203 Réduction des tavy Tavy de 1993 à 2000 dans - Incidence des dans les zones cibles les « Parc national » de : tavy dans des - Ankarana zones cibles de taux défrichement : 4,48 % la province soit 0,64% de défrichement annuel - Marojejy taux défrichement : 3,72% soit 0,53% de défrichement annuel

P.3.304 Nombre d'études - 22 permis délivrés (PREE) - DP MEM - Carte des projets d'impact environnemental délivrés de Janvier à Antsiranana ayant déposé des Septembre 2003 - ONE dossiers d’EIE - Dossiers EIE déposés : - liste Projets 7 dont 4 ont eu un permis routiers ayant fait environnemental l’objet d’évaluation - 3 dossiers EIE sur les environnementale projets routiers

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B.1 BIODIVERSITE / ETAT

FARITANY D’ANTSIRANANA

Principale caractéristique du Faritany : La grande variété des potentiels de biodiversité liés à une diversité d’écosystèmes, allant des forêts humides ombrophiles aux savanes et arborées en passant par les zones humides, les sites marins et côtiers et les aires de plantation, de cultures et d’élevage.

Le Faritany d’Antsiranana est subdivisé en deux grandes zones écologiques : - DIANA qui englobe Antsiranana, Ambilobe, Nosy-be et Ambanja et d’autre part, - SAVA composé de Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa.

Région DIANA : Le complexe Manongarivo- Tsaratanana (haute Ramena) Présente une biodiversité exceptionnelle, qui a entraîné son classement dans un statut de réserve

Région SAVA Partie nord –est : présence de forêt dense humide de basse et moyenne altitude. La partie se trouvant en moyenne altitude est caractérisée par : Ø une richesse floristique importante avec des ressources ligneuses de bois d’œuvre comme le HAZOVOLA , le NANTO et l'ANDRAMENA, diverses espèces mal gérées d'orchidées, de raphia et de bambous, Ø une diversité faunistique avec notamment des lémuriens, des carnivores et des rongeurs Source : FTM, ANGAP, MEF, ONE L’endémisme de plusieurs espèces a été à Edition : REF/Biodiversité, Mars 2001. l’origine de la création d’aires protégées, tels qu’à Ankarana, à Tsaratanana, centre important de diversité et d’endémisme

45 ou encore le Parc National de Masoala intégrant des parcs marins. Sur les forêts du Faritany SAVA Ø activités agricoles basées sur les défrichements, Ø certaines potentialités entrent dans les circuits commerciaux : les bois d’œuvre, les plantes médicinales et aromatiques Ø les exploitations forestières s’accompagnent rarement d’actions de régénération, ce qui entraîne le risque d'amenuisement rapide des ressources voire leur disparition.

Sur la pêche et l’élevage Pour les activités de pêche continentale et marine, Ø l’utilisation des filets à petit maillon et non sélective est vue comme source de la surexploitation, mais aussi une menace pour la pérennisation des ressources. Ø les ressources halieutiques sont exploitées sans une réelle connaissance des potentialités existantes. Ø les cycles de reproduction des ressources halieutiques ne sont pas respectés et parfois méconnues par les pêcheurs.

DIANA Ø La mise à feu périodique, seule technique de gestion des surfaces de pâturage, commence à déborder dans certains périmètres de reboisement et de restauration, SAVA Ø L’insuffisance d’eau et le début de manifestation du phénomène de consanguinité sont très alarmants pour le chepte l bovin dans la zone de SAVA. Ø Les ressources dulcicoles sont surexploitées et les zones marécageuses sont transformées en rizières. Exemples : cas de la zone marécageuse d'Ampanasy initialement habitat naturel d’oiseaux qui est actuellement exploitée pour l’agriculture ; cas de la cuvette d'Andapa, transformée aussi en rizières

Sur l’Environnement Marin et Côtier Les récifs Ø Les récifs coralliens se dégradent sous l’influence des phénomènes naturels, tels que cyclones, changements climatiques, sédimentatio ns suite à l'érosion terrestre, Ø les activités telles que les plongées, les collectes de coraux, la pêche sous-marine, l’ancrage des bateaux de tourisme et de pirogues sur le récif, les déversions de déchets domestiques et industriels comme les produits toxiques et les intrants agricoles, le chalutage au niveau des récifs détruisent les récifs Ø Sur les mangroves Pour le cas des mangroves, le bois est beaucoup exploitées pour la production de charbon.

Sur les ressources de l’agrobiodiversité Ø des problèmes communs de gestion rationnelle des cultures apparaissent. Les activités de recherche sur les variétés et les techniques améliorées devront être intensifiées ; Ø la détérioration et le vieillissement des peuplements mères et le manque d’encadrement technique entraînent une baisse du rendement : - Pour le cacao, la divagation des zébus constitue un obstacle à la fructification.

46 - Pour le cocotier, les pieds sont attaqués par l'Oryctes (Voatandroka), les produits de traitement n'étant pas toujours disponibles ; en outre, les digues de plantation commencent à se détériorer. - Pour la canne à sucre, la collection maintenue ne représente que le quart des variétés réellement existantes; la plantation du type monoculture épuise le sol qui perd assez vite sa fertilité et entraîne une réduction de la productivité. - Le vieux peuplement de variété endémique d'anacarde à Nosy Faly est menacé par le passage fréquent de feux, le défrichement et le passage des bovidés ; en outre, la pratique courante de récolte prématurée dégénère la qualité des produits. - Les pieds de mangues commencent à être exploités par les paysans pour la production de charbon, ce qui raréfie le patrimoine qui ne s’est pas renouvelé.

POINTS SAILLANTS

K Mise en place d'une politique régionale de la biodiversité en concordance avec le plan de développement régional K Mise en place d’ un groupe de travail pour la gestion de la biodiversité, à travers les structures de concertation régionales existantes (GTDR, CIS). Ce groupe de travail doit intégrer les différents opérateurs de gestion des ressources naturelles (agences d’exécution, communautés locales, opérateurs privés, administration forestière et halieutique) K Opérationnalisation d’une équipe technique d’analyse, de synthèse et de communication des informati ons sur la biodiversité, à l’attention des opérateurs de gestion des ressources naturelles, y compris les communautés locales K Responsabilisation de toutes les parties prenantes dans l’actualisation et l’application de la législation Source : SNGBD

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B.1.1 SUPERFICIE DES EC OSYSTEMES NATURELS B.1.1.(1) : LES TYPES D’ECOSYSTEMES NATURELS

Selon la classification de l’Inventaire Ecologique Forestier National (I.E.F.N) de 1994, les régions DIANA et SAVA possèdent 6 types de forêt. - Forêts denses humides - Forêts denses sèches - Forêts denses sclérophylles - Prairies altimontaines/ côtières - Mangroves - Savanes

Le tableau ci-après récapitule la situation de la couverture forestière dans cette zone. Surface totale de la province : 4 346 329 ha

B 1Tableau B.1.1.1 : superficies des types de forêts de la Province d’Antsiranana

Type de forêt Surface (ha) Pourcentage par rapport à la superficie de la Province Forêts denses humides 1 237 327 28,5%

Forêts denses sèches 97 707 2,2%

Forêts sèches sclérophylles 49116 1,1%

Prairies altimontaines/cotières 536703 12,3%

Mangroves 46555 1,1%

Savanes 984907 22,7%

Total 2 952 315 67,92%

Source : DGEF / IEFN 1996

La forêt couvre 67,92% de la superficie totale de la province

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B.1.1.(2) LES ILOTS DE LA PROVINCE D’ANTSIRANANA

En tout, il y a 155 îlots. Ces îlots sont nommés des fois par groupe. Par exemple, le groupe d’îlots dénommé « Iles Radama » groupe les îles : Nosy Berafia et Nosy Kalakajoro. De même, le groupe nommé « Iles de Nosy Be » est composé des îles : Nosy Antsaibory, Nosy Fanihy, Nosy Komba, Nosy Menabe, Nosy N'Tangam, Nosy Ratsy, Nosy Sakatia, Nosy Tanikely, Nosy Taolakena, Nosy Vorona. En tout, 28 groupes d’îlots

Surface totale des îlots de la Province d’Antsiranana : 15.418 hectares

B 2Tableau B.1.1.2 : Liste et superficie des îlots de la Province d’Antsiranana

GROUPE_ILOTS FIVONDRONANA

Nosy Ankerimbalala Ambanja Iles Cap Ampasindava Ambanja Iles d'Ambanja Ambanja Iles Radama Ambanja Iles Mitsio Ambilobe Iles Masoala Antalaha Nosy Angongo Antsiranana I Nosy Kafontsa Antsiranana I Nosy Tsara Antsiranana I Iles Baie de Diego Antsiranana I Nosy 299 Antsiranana II Nosy Laliara 1 Antsiranana II Nosy Laliara 2 Antsiranana II Nosy Mirangy Antsiranana II Nosy Tendro Antsiranana II Nosy Ve Antsiranana II Iles Cap d'Ambre Antsiranana II Iles Cap St. Sébastien Antsiranana II Iles Lowry Antsiranana II Iles Mer Emeraude Antsiranana II Iles de Nosy Be Nosy Be Ilot Vert Vohémar Les Trois Frères Vohémar Nosy Koriky 2 Vohémar Nosy Koriky 3 Vohémar Nosy Koriky 4 Vohemar Iles Ankao Vohemar Iles Lowry Vohemar Base de données signalétiques des Ilots d’Antsiranana

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B.1.2 LES ESPECES EN DEMIQUES

Selon un inventaire de « Missouri Botanical Garden » (MBG), il y aurait 835 plantes endémiques dans la Province.

B.1.2.1 LISTE DES PLANTES ENDEMIQUES DE LA PROVINCE D'ANTSIRANANA DANS LES AIRES PROTEGEES ET HORS AIRES PROTEGEES (source : Missouri Botanical Garden) B 3Tableau B.1.2.1 : Plantes endémiques de la Province (En bleu les familles endémiques)

Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Acanthaceae Barleria kitchingii angustifolia Acanthaceae Barleria paucidentata Apocynaceae Mascarenhasia angustifolia var. Acanthaceae Barleria phillyreaefolia keraudreniana Acanthaceae Barleria pulchra Apocynaceae Mascarenhasia arborescens Acanthaceae Barleria vincaefolia Apocynaceae Mascarenhasia arborescens var. Acanthaceae Crossandra multidentata boivinii Acanthaceae Crossandra raripila Apocynaceae Mascarenhasia lanceolata Acanthaceae Dyschoriste gracilicaulis Apocynaceae Muntafara sessilifolia Acanthaceae Hygrophila baronii Apocynaceae Pandaca ciliata var. sambiranensis Acanthaceae Hypoestes phyllostachya Apocynaceae Pandaca eusepala Acanthaceae Lankesteria glandulosa Apocynaceae Plectaneia thouarsii Acanthaceae Mendoncia cowanii Apocynaceae Rauvolfia obtusiflora Acanthaceae Mendoncia flagellaris Apocynaceae Roupellina boivinii Acanthaceae Mimulopsis angustata Apocynaceae Stephanostegia hildebrandtii Acanthaceae Mimulopsis glandulosa Apocynaceae Strophanthus boivinii Acanthaceae Mimulopsis hildebrandtii Apocynaceae Tabernaemontana calcarea Anacardiaceae Gluta tourtour Apocynaceae Tabernaemontana ciliata Anacardiaceae Operculicarya gummifera Apocynaceae Tabernaemontana debrayi Anacardiaceae Poupartia chapelieri Apocynaceae Tabernaemontana phymata Anacardiaceae Sorindeia madagascariensis Apocynaceae Tabernaemontana retusa Anacardiaceae Sorindeia madagascariensis var. Apocynaceae Tabernaemontana sessilifolia arborea Aponogetonaceae Aponogeton boivinianus Anisophylleaceae Anisophyllea fallax Aquifoliaceae Ilex mitis Annonaceae Ambavia capuronii Araceae Amorphophallus hildebrandtii Annonaceae Artabotrys luxurianus Araceae Arophyton crassifolium Annonaceae Artabotrys mabifolius Araceae Arophyton simplex Annonaceae Artabotrys madagascariensis Araceae Carlephyton glaucophyllum Annonaceae Artabotrys scytophyllus Araceae Carlephyton madagascariense Annonaceae Isolona madagascariensis Araliaceae Cuphocarpus briquetianus Annonaceae Polyalthia emarginata Araliaceae Polyscias ornifolia Annonaceae Polyalthia henricii Arecaceae Dypsis andrianatonga Annonaceae Polyalthia oligosperma Arecaceae Dypsis baronii Annonaceae Polyalthia richardiana Arecaceae Dypsis crinita Annonaceae Polyalthia sambiranensis Arecaceae Dypsis fibrosa Annonaceae Popowia valida Arecaceae Dypsis heterophylla Annonaceae Xylopia bemarivensis Arecaceae Dypsis hiarakae Aphloiaceae Aphloia theiformis Arecaceae Dypsis loucoubensis Apocynaceae Carissa boiviniana Arecaceae Dypsis nossibensis Apocynaceae Mascarenhasia angustifolia Arecaceae Dypsis pilulifera Apocynaceae Mascarenhasia angustifolia var. Arecaceae Dypsis pinnatifrons

50 Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Arecaceae Dypsis rivularis Bignoniaceae Colea myriaptera Arecaceae Ravenea sambiranensis Bignoniaceae Colea purpurascens Asclepiadaceae Leptadenia madagascariensis Bignoniaceae Ophiocolea decaryi Aspleniaceae Asplenium theciferum Bignoniaceae Ophiocolea floribunda Asteraceae Apodocephala angustifolia Bignoniaceae Ophiocolea ornithophila Asteraceae Apodocephala pauciflora Bignoniaceae Ophiocolea schatzii Asteraceae Brachylaena merana Bignoniaceae Ophiocolea velutina Asteraceae Centauropsis rhaponticoides Bignoniaceae Perichlaena richardii Asteraceae Crassocephalum luteum Bignoniaceae Phyllarthron bojeranum Asteraceae Emilia humifusa Bignoniaceae Phyllarthron megaphyllum Asteraceae Helichrysum calocladum Bignoniaceae Phylloctenium Asteraceae Helichrysum glossophyllum Bignoniaceae Rhodocolea Asteraceae Helichrysum lanuginosum Bignoniaceae Rhodocolea racemosa Asteraceae Helichrysum mutisiaefolium Bignoniaceae Stereospermum euphorioides Asteraceae Helichrysum retrorsum var. subulatumBignoniaceae Stereospermum longiflorum Asteraceae Oliganthes lanuginosa Bignoniaceae Stereospermum undatum Asteraceae Pluchea bojeri Bombacaceae Adansonia madagascariensis Asteraceae Psiadia leucophylla Bombacaceae Adansonia perrieri Asteraceae Psiadia nigrescens Burmanniaceae Gymnosiphon danguyanus Asteraceae Psiadia serrata Burseraceae Boswellia madagascariensis Asteraceae Senecio marojejyensis Burseraceae Canarium madagascariense Asteraceae Senecio melastomaefolius subsp. Burseraceae Protium madagascariense longibracteatus Buxaceae Buxus monticola Asteraceae Senecio myricaefolius Campanulaceae Dialypetalum stenopetalum Asteraceae Senecio perrieri Campanulaceae Wahlenbergia tsaratananae Asteraceae Stenocline ericoides Canellaceae Cinnamosma fragrans Asteraceae Stenocline inuloides Capparaceae Crateva excelsa Asteraceae Vernonia baronii Capparaceae Maerua baillonii Asteraceae Vernonia monantha Capparaceae Thilachium sumangui Asteraceae Vernonia secundifolia Celastraceae Brexiella acutifolia Asteropeiaceae Asteropeia amblyocarpa Chloranthaceae Ascarina coursii Asteropeiaceae Asteropeia multiflora Clusiaceae Garcinia asterandra Asteropeiaceae Asteropeia rhopaloides Clusiaceae Garcinia crassiflora Balanophoraceae Ditepalanthus malagasicus Clusiaceae Garcinia pauciflora Balanophoraceae Langsdorffia malagasica Clusiaceae Garcinia pervillei Basellaceae Basella leandriana Clusiaceae Garcinia verrucosa Begoniaceae Begonia ankaranensis Clusiaceae Mammea angustifolia Begoniaceae Begonia bernieri Clusiaceae Mammea eugenioides Begoniaceae Begonia francoisii Clusiaceae Ochrocarpos decipiens Begoniaceae Begonia francoisii var. glabra Clusiaceae Ochrocarpos orthocladus Begoniaceae Begonia goudotii Clusiaceae Ochrocarpos parvifolius Begoniaceae Begonia humbertii Clusiaceae Ochrocarpos tsaratananae Begoniaceae Begonia kalabenonensis Clusiaceae Psorospermum androsaemifolium Begoniaceae Begonia lokobeensis Clusiaceae Psorospermum cerasifolium Begoniaceae Begonia lyallii var. pubescens Clusiaceae Psorospermum sambiranense Begoniaceae Begonia madecassa Clusiaceae Rheedia calcicola Begoniaceae Begonia majungaensis var. Clusiaceae Rheedia madagascariensis majungaensis Clusiaceae Symphonia eugenioides Begoniaceae Begonia mananjebensis Clusiaceae Symphonia louvelii Begoniaceae Begonia nossibea Clusiaceae Symphonia microphylla Begoniaceae Begonia perpusilla Clusiaceae Symphonia microphylla subsp. Begoniaceae Begonia perrieri pseudoclusioides Begoniaceae Begonia razafinjohanyi Combretaceae Calopyxis macrocalyx Bembiciaceae Bembicia axillaris Combretaceae Combretum obscurum Bembiciaceae Bembicia uniflora

51 Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Combretaceae Terminalia fatraea Elaeocarpaceae Sloanea rhodantha Combretaceae Terminalia leandriana Ericaceae Vaccinium secundiflorum Combretaceae Terminalia obcord iformis Erythroxylaceae Erythroxylum coffeifolium Commelinaceae Coleotrype baroni var. ambrensis Erythroxylaceae Erythroxylum corymbosum Commelinaceae Coleotrype goudotii var. glabrescens Erythroxylaceae Erythroxylum excelsum Commelinaceae Coleotrype madagascarica Erythroxylaceae Erythroxylum ferrugineum Connaraceae Cnestis polyphylla Erythroxylaceae Erythroxylum firmum Connaraceae Ellipanthus madagascariensis Erythroxylaceae Erythroxylum gerrardii Convolvulaceae Bonamia boivinii Erythroxylaceae Erythroxylum nitidulum Convolvulaceae Bonamia tsivory Erythroxylaceae Erythroxylum pyrifolium Convolvulaceae Cardiochlamys velutina Erythroxylaceae Erythroxylum sphaeranthum Cucurbitaceae Diplocyclos palmatus Euphorbiaceae Amyrea grandifolia Cucurbitaceae Zehneria polycarpa Euphorbiaceae Amyrea humbertii Cunoniaceae Weinmannia bojeriana Euphorbiaceae Amyrea sambiranensis Cunoniaceae Weinmannia decora Euphorbiaceae Antidesma madagascariense Cunoniaceae Weinmannia eriocarpa Euphorbiaceae Antidesma madagascariense var. Cunoniaceae Weinmannia hildebrandtii madagascariense Cunoniaceae Weinmannia hildebrandtii Euphorbiaceae Antidesma petiolare Cunoniaceae Weinmannia humblotii Euphorbiaceae Argomuellera gigantea Cunoniaceae Weinmannia humblotii var. anceps Euphorbiaceae Blotia bemarensis Cunoniaceae Weinmannia icacifolia Euphorbiaceae Bridelia pervilleana Cunoniaceae Weinmannia mammea Euphorbiaceae Cladogelonium madagascariense Cunoniaceae Weinmannia rutenbergii Euphorbiaceae Cleistanthus boivinianus Cunoniaceae Weinmannia stenostachya Euphorbiaceae Cleistanthus capuronii Cyperaceae Carex baronii Euphorbiaceae Cleistanthus suarezensis Cyperaceae Carex bathiei Euphorbiaceae Cluytiandra decaryi var. occidentalis Cyperaceae Carex pyramidalis Euphorbiaceae Danguyodrypetes Cyperaceae Cyperus aurifer Euphorbiaceae Drypetes ambigua Cyperaceae Hypolytrum nudicaule Euphorbiaceae Drypetes capuronii Cyperaceae Hypolytrum testaceum Euphorbiaceae Drypetes madagascariensis Cyperaceae Mariscus manongarivensis Euphorbiaceae Drypetes perrieri Cyperaceae Scleria abortiva Euphorbiaceae Euphorbia ankaranae Cyperaceae Scleria boivinii Euphorbiaceae Euphorbia mandravioky Dichapetalaceae Dichapetalum chlorinum Euphorbiaceae Necepsia castaneifolia Dichapetalaceae Dichapetalum hirtellum Euphorbiaceae Petalodiscus fadenii Dichapetalaceae Dichapetalum leucosia Euphorbiaceae Petalodiscus platyrachis Dichapetalaceae Dichapetalum nigrescens Euphorbiaceae Phyllanthus sambiranensis Dichapetalaceae Dichapetalum thouarsianum Euphorbiaceae Phyllanthus trichopodus Dichapetalaceae Dichapetalum virchowii Euphorbiaceae Plukenetia ankaranensis Didymelaceae Didymeles integrifolia Euphorbiaceae Securinega antsingyensis Didymelaceae Didymeles perrieri Euphorbiaceae Thecacoris cometia Dilleniaceae Tetracera rutenbergii Euphorbiaceae Thecacoris madagascariensis Ebenaceae Diospyros aculeata Euphorbiaceae Uapaca amplifolia Ebenaceae Diospyros boivini Euphorbiaceae Uapaca louvelii Ebenaceae Diospyros gracilipes Euphorbiaceae Wielandia elegans Ebenaceae Diospyros haplostylis Fabaceae Acacia pervillei Ebenaceae Diospyros lanceolata Fabaceae Acacia pervillei var. pervillei Ebenaceae Diospyros subacuta Fabaceae Adenanthera mantaroa Ebenaceae Diospyros urschii Fabaceae Albizia aurisparsa Ebenaceae Maba pervilleana Fabaceae Albizia bernieri Ebenaceae Tetraclis baroni Fabaceae Albizia boivinii Ebenaceae Tetraclis clusiifolia Fabaceae Albizia mainaea Elaeocarpaceae Elaeocarpus perrieri Fabaceae Baudouinia fluggeiformis Elaeocarpaceae Elaeocarpus subserratus Fabaceae Bauhinia aurantiaca

52 Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Fabaceae Bauhinia hildebrandtii Flacourtiaceae Homalium axillare Fabaceae Bauhinia madagascariensis Flacourtiaceae Homalium involucratum Fabaceae Brandzeia filicifolia Flacourtiaceae Homalium involucratum fo. Fabaceae Bussea sakalava involucratum Fabaceae Cassia hippophallus Flacourtiaceae Homalium laxiflorum Fabaceae Cordyla haraka Flacourtiaceae Homalium micranthum Fabaceae Cordyla madagascariensis Flacourtiaceae Ludia ambrensis Fabaceae Cordyla madagascariensis subsp. Flacourtiaceae Ludia boinensis tamarindoides Flacourtiaceae Ludia scolopioides Fabaceae Cynometra ankaranensis Flacourtiaceae Prockiopsis hilde brandtii Fabaceae Cynometra aurita Flacourtiaceae Scolopia madagascariensis Fabaceae Cynometra pervilleana Flacourtiaceae Scolopia manongarivae Fabaceae Dalbergia abrahamii Flacourtiaceae Tisonia baronii Fabaceae Dalbergia baronii Flacourtiaceae Tisonia coriacea Fabaceae Dalbergia bojeri Flacourtiaceae Tisonia coriacea var. louvelii Fabaceae Dalbergia glaberrima subsp. Flacourtiaceae Tisonia rubescens ankaranensis Gentianaceae Enicostema elizabethae Fabaceae Dalbergia madagascariensis Gentianaceae Exacum lokohense Fabaceae Dalbergia richardii Gentianaceae Exacum quinquenervium Fabaceae Dalbergia tricolor Gentianaceae Exacum radicans Fabaceae Delonix boiviniana Gentianaceae Exacum subteres Fabaceae Delonix regia Gentianaceae Gentianothamnus madagascariensis Fabaceae Delonix velutina Gentianaceae Tachiadenus boivinii Fabaceae Entada pervillei Gesneriaceae Didymocarpus madagascaricus Fabaceae Indigofera leucoclada Gesneriaceae Streptocarpus capuronii Fabaceae Lemurodendron capuronii Gesneriaceae Streptocarpus hildebrandtii Fabaceae Millettia aurea Gesneriaceae Streptocarpus leandrii var. robustus Fabaceae Millettia lenneoides Gesneriaceae Streptocarpus stellulifer Fabaceae Millettia richardiana Gesneriaceae Streptocarpus suborbicularis Fabaceae Mimosa hildebrandtii Gesneriaceae Streptocarpus thompsonii var. Fabaceae Mimosa nossibiensis thompsonii Fabaceae Mucuna paniculata Gesneriaceae Streptocarpus tsaratananensis Fabaceae Mundulea chapelieri Gesneriaceae Streptocarpus velutinus Fabaceae Neoharmsia baronii Grossulariaceae Brexia madagascariensis Fabaceae Ormocarpum bernierianum Hippocrateaceae Salacia madagascariensis Fabaceae Parkia madagascariensis Icacinaceae Cassinopsis chapelieri Fabaceae Phylloxylon spinosa Icacinaceae Cassinopsis madagascariensis Fabaceae Pongamiopsis amygdalina Icacinaceae Grisollea myrianthea Fabaceae Senna ankaranensis Icacinaceae Leptaulus citroides Fabaceae Senna lactea Iridaceae Aristea cladocarpa Fabaceae Sesbania madagascariensis Iridaceae Geosiris aphylla Fabaceae Strongylodon craveniae Lamiaceae Ajuga oocephala Fabaceae Sylvichadsia grandifolia Lamiaceae Platostoma laxiflorum Fabaceae Tetrapterocarpon septentrionalis Lamiaceae Plectranthus bojeri Fabaceae Xanthocercis madagascariensis Lamiaceae Plectranthus capuronii Fabaceae Xylia hoffmannii Lamiaceae Plectranthus delicatissimus Flacourtiaceae Bivinia jalbertii Lamiaceae Plectranthus emirnensis Flacourtiaceae Calantica cerasifolia Lamiaceae Plectranthus hexaphyllus Flacourtiaceae Casearia elliptica var. macrocarpa Lamiaceae Plectranthus pichompae Flacourtiaceae Casearia nigrescens Lamiaceae Stachys oreophila Flacourtiaceae Casearia nigrescens var. lucida Lauraceae Beilschmiedia moratii Flacourtiaceae Casearia nigrescens var. nigrescens Lauraceae Ocotea cymosa Flacourtiaceae Casearia nigrescens var. nigrescens Lauraceae Ocotea la evis Flacourtiaceae Homalium albiflorum Lauraceae Ocotea longipes Flacourtiaceae Homalium albiflorum var. leucophleumLauraceae Ocotea macrocarpa

53 Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Lauraceae Ocotea racemosa Melastomataceae Dichaetanthera tsaratananensis Lauraceae Ocotea sambiranensis Melastomataceae Dionycha triangularis Lauraceae Potameia antevaratra Melastomataceae Gravesia inappendiculata Lauraceae Potameia crassifolia Melastomataceae Gravesia macropoda Lauraceae Potameia thouarsii Melastomataceae Gravesia medinilloides Lauraceae Ravensara pervillei Melastomataceae Gravesia rubra Liliaceae Aloe andringitrensis Melastomataceae Gravesia viscosa Liliaceae Arthropodium caesioides Melastomataceae Medinilla albiflora Liliaceae Chlorophytum chloranthum Melastomataceae Medinilla ambrensis Liliaceae Lomatophyllum roseum Melastomataceae Medinilla baroni Liliaceae Rhodocodon calcicolus Melastomataceae Medinilla basaltarum Liliaceae Rhodocodon urgineoides Melastomataceae Medinilla falcata Liliaceae Sansevieria sambiranensis Melastomataceae Medinilla ibityensis Linaceae Hugonia longipes Melastomataceae Medinilla micranthera Linaceae Hugonia sphaerocarpa Melastomataceae Memecylon delphinense Loganiaceae Anthocleista amplexicaulis Melastomataceae Memecylon longipetalum Loganiaceae Anthocleista madagascariensis Melastomataceae Memecylon louvelianum Loganiaceae Buddleja madagascariensis Melastomataceae Memecylon majungense Loganiaceae Nuxia ambrensis Melastomataceae Memecylon matitanense Loganiaceae Nuxia capitata Melastomataceae Tristemma mauritianum Loganiaceae Nuxia coriacea Melastomataceae Warneckea sessilicarpa Loganiaceae Nuxia involucrata Meliaceae Capuronianthus vohemarensis Loganiaceae Nuxia pachyphylla Meliaceae Lepidotrichilia ambrensis Loganiaceae Nuxia sphaerocephala Meliaceae Lepidotrichilia sambiranensis Loganiaceae Strychnos bifurcata Meliaceae Malleastrum antsingyense Loganiaceae Strychnos diplotricha Meliaceae Malleastrum pseudodepauperatum Loranthaceae Bakerella Meliaceae Neobeguea ankaranensis Loranthaceae Bakerella ambongoensis Menispermaceae Burasaia madagascariensis Loranthaceae Bakerella clavata Menispermaceae Strychnopsis thouarsii Loranthaceae Bakerella clavata var. baronii Monimiaceae Decarydendron ranomafanensis Loranthaceae Bakerella clavata var. lenticellata Monimiaceae Ephippiandra perrieri Loranthaceae Bakerella hoyifolia var. hoyifolia Moraceae Antiaris toxicaria subsp. Loranthaceae Viscum lophiocladum madagascariensis Loranthaceae Viscum multiflorum Moraceae Bleekrodea madagascariensis Loranthaceae Viscum rhipsaloides Moraceae Dorstenia cuspidata var. humblotiana Lythraceae Koehneria madagascariensis Moraceae Ficus antandronarum subsp. Malpighiaceae Tristellateia madagascariensis antandronarum Malvaceae Helictropsis microsiphon Moraceae Ficus assimilis Malvaceae Helmiopsiella poissnii Moraceae Ficus botryoides Malvaceae Hibiscus ankaramyensis Moraceae Ficus brachyclada Malvaceae Hibiscus diplocrater Moraceae Ficus grevei Malvaceae Hibiscus ellisii Moraceae Ficus soroceoides Malvaceae Hibiscus mandrarensis Moraceae Ficus soroceoides var. macrophlebia Malvaceae Hibiscus megistanthus Moraceae Ficus tiliifolia Malvaceae Hildegardia ankaranensis Moraceae Ficus torrentium Melanophyllaceae Melanophylla alnifolia Moraceae Ficus trichoclada Melanophyllaceae Melanophylla aucubifolia Moraceae Maillardia montana Melanophyllaceae Melanophylla modestei Moraceae Pachytrophe dimepate Melastomataceae Dichaetanthera arborea Moraceae Trophis montana Melastomataceae Dichaetanthera bifida Myrsinaceae Monoporus clusiifolius Melastomataceae Dichaetanthera brevicauda Myrsinaceae Oncostemum ankifiense Melastomataceae Dichaetanthera heteromorpha Myrsinaceae Oncostemum botryoides Melastomataceae Dichaetanthera oblongifolia Myrsinaceae Oncostemum formosum Melastomataceae Dichaetanthera rutenbergiana Myrsinaceae Oncostemum leprosum Myrsinaceae Oncostemum longipes

54 Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Myrsinaceae Oncostemum subcuspidatum Orchidaceae Cynorkis tryphioides Myrtaceae Eugenia analamerensis Orchidaceae Disperis erucifera Myrtaceae Eugenia oligantha Orchidaceae Disperis hildebrandtii Myrtaceae Eugenia phillyreaefolia Orchidaceae Habenaria saprophytica Myrtaceae Eugenia trophylla Orchidaceae Jumellea confusa Myrtaceae Syzygium bernieri Orchidaceae Jumellea gracilipes Myrtaceae Syzygium emirnense Orchidaceae Jumellea tsaratananae Myrtaceae Syzygium parkeri Orchidaceae Liparis antheri coides Myrtaceae Syzygium sakalavarum Orchidaceae Liparis listeroides Ochnaceae Campylospermum deltoideum Orchidaceae Oeceoclades ambrensis Ochnaceae Campylospermum obtusifolium Orchidaceae Oeceoclades analamerensis Ochnaceae Diegodendron humbertii Orchidaceae Polystachya heckeliana Ochnaceae Diporidium baronii Orchidaceae Polystachya tsaratananae Ochnaceae Diporidium ciliatum Passifloraceae Adenia antongilliana Ochnaceae Discladium humblotii Passifloraceae Adenia refracta Ochnaceae Ochna ciliata Passifloraceae Deidamia bipinnata Ochnaceae Ochna pervilleana Passifloraceae Paropsia obscura Ochnaceae Ouratea dependens Passifloraceae Paropsia perrieri Olacaceae Anacolosa pervilleana Pedaliaceae Uncarina abbreviata Olacaceae Olax dissitiflora Pedaliaceae Uncarina peltata Olacaceae Olax emirnensis Physenaceae Physena madagascariensis Olacaceae Olax pseudaleia Physenaceae Physena sessiliflora Olacaceae Phanerodiscus diospyroidea Pittosporaceae Pittosporum ambrense Oleaceae Chionanthus incurvifolius Pittosporaceae Pittosporum bullato-ferrugineum Oleaceae Comoranthus madagascariensis Pittosporaceae Pittosporum humbertii Oleaceae Jasminum asphanodon Pittosporaceae Pittosporum ochrosiifolium Oleaceae Jasminum elegans Pittosporaceae Pittosporum verticillatum Oleaceae Jasminum nummulariaefolium Pittosporaceae Pittosporum verticillatum var. Oleaceae Jasminum octocuspe microphyllum Oleaceae Noronhia ambrensis Podocarpaceae Podocarpus madagascariensis Oleaceae Noronhia boivinii Portulacaceae Talinella boiviniana Oleaceae Noronhia brevituba Proteaceae Faurea forficuliflora Oleaceae Noronhia ecoronulata Proteaceae Faurea forficuliflora var. forficuliflora Oleaceae Noronhia humbertiana Pteridophyta Adiantum phanerophlebium Oleaceae Noronhia lanceolata Pteridophyta Antrophyum immersum Oleaceae Noronhia linearifolia Pteridophyta Asplenium affine Oleaceae Noronhia ovalifolia Pteridophyta Asplenium herpetopteris Oleaceae Noronhia pervilleana Pteridophyta Asplenium herpetopteris var. masoulae Oleaceae Noronhia sambiranensis Pteridophyta Asplenium lastii Oleaceae Noronhia verticillata Pteridophyta Asplenium lokohoense Oleaceae Olea ambrensis Pteridophyta Asplenium marojejyense Oleaceae Olea madagascariensis Pteridophyta Asplenium parvisorum Oleaceae Schrebera capuronii Pteridophyta Asplenium tsaratananense Orchidaceae Aeranthes filipes Pteridophyta Blechnum microbasis Orchidaceae Angraecum dendrobiopsis Pteridophyta Blotiella madagascariensis Orchidaceae Angraecum tsaratananae Pteridophyta Bolbitis humblotii Orchidaceae Angraecum viguieri Pteridophyta Bolbitis longiflagellata Orchidaceae Bulbophyllum lineariligulatum Pteridophyta Coniogramme madagascariensis Orchidaceae Bulbophyllum oreodorum Pteridophyta Ctenitis speciosa Orchidaceae Bulbophyllum sarcorhachis var. Pteridophyta Ctenopteris alboglandulosa flavomarginatum Pteridophyta Ctenopteris devoluta Orchidaceae Cynorkis lilacina Pteridophyta Ctenopteris excaudata Orchidaceae Cynorkis lowiana Pteridophyta Cyathea boivinii Orchidaceae Cynorkis ridleyi Pteridophyta Cyathea bullata var. bullata

55 Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Pteridophyta Cyathea decrescens Rhizophoraceae Macarisia lanceolata Pteridophyta Cyathea lastii Rhizophoraceae Macarisia pyramidata Pteridophyta Cyathea longipinnata Rubiaceae Alberta minor Pteridophyta Cyathea marattioides Rubiaceae Enterospermum pruinosum Pteridophyta Cyathea orthogonalis Rubiaceae Galium chloroionanthum Pteridophyta Cyathea tsaratananensis Rubiaceae Landiopsis capuronii Pteridophyta Cyclosorus subpennigerus Rubiaceae Mussaenda erectiloba Pteridophyta Doryopteris latiloba Rubiaceae Peponidium horridum Pteridophyta Drymoglossum niphoboloides Rutaceae Cedrelopsis trivalvis Pteridophyta Dryopteris mangindranensis Rutaceae Chloroxylon faho Pteridophyta Dryopteris remotipinna Rutaceae Euodia fatraina Pteridophyta Elaphoglossum achroalepis Rutaceae Vepris decaryana Pteridophyta Elaphoglossum coriaceum Rutaceae Vepris dicarpella Pteridophyta Elaphoglossum coursii Rutaceae Vepris leandriana Pteridophyta Elaphoglossum forsythii-majoris Rutaceae Vepris madagascariensis Pteridophyta Elaphoglossum leucolepis Rutaceae Vepris nitida Pteridophyta Elaphoglossum poolii Rutaceae Zanthoxylum thouvenotii Pteridophyta Elaphoglossum scolopendriforme Sapindaceae Aphania senegalensis fo. perrieri Pteridophyta Grammitis holophlebia Sapindaceae Beguea lokobensis Pteridophyta Grammitis microglossa Sapindaceae Camptolepis grandiflora Pteridophyta Grammitis pellucidovenosa Sapindaceae Chouxia borealis Pteridophyta Grammitis synsora Sapindaceae Glenniea pervillei Pteridophyta Huperzia megastachya Sapindaceae Haplocoelum perrieri Pteridophyta Huperzia pecten Sapindaceae Macphersonia gracilis Pteridophyta Huperzia trigona Sapindaceae Macphersonia gracilis var. gracilis Pteridophyta Hymenophyllum humbertii Sapindaceae Macphersonia gracilis var. Pteridophyta Lindsaea blotiana hildebrandtii Pteridophyta Lindsaea oxyphylla Sapindaceae Macphersonia madagascariensis Pteridophyta Odontosoria melleri Sapindaceae Macphersonia madagascariensis Pteridophyta Pellaea pectiniformis subsp. madagascariensis Pteridophyta Platycerium madagascariense Sapindaceae Majidea madagascariensis Pteridophyta Polystichum coursii Sapindaceae Molinaea petiolaris Pteridophyta Polystichum maevaranense Sapindaceae Molinaea sessilifolia Pteridophyta Pteris catoptera Sapindaceae Neotina isoneura Pteridophyta Pteris humbertii Sapindaceae Plagioscyphus jumellei Pteridophyta Pteris lastii Sapindaceae Plagioscyphus louvelii Pteridophyta Pteris mettenii Sapindaceae Pseudopteris decipiens Pteridophyta Rumohra lokohensis Sapindaceae Stadmania acuminata Pteridophyta Saccoloma henriettae Sapindaceae Stadmania oppositifolia subsp. Pteridophyta Selaginella fissidentoides oppositifolia Sapindaceae Tina chapelieriana Pteridophyta Selaginella goudotana Pteridophyta Selaginella marinii Sapindaceae Tina isaloensis Sapindaceae Tina striata Pteridophyta Selaginella pervillei Sapindaceae Tina striata subsp. multifoliolata Pteridophyta Selaginella polymorpha Sapindaceae Tina striata subsp. parvifolia Pteridophyta Trichomanes madagascariense Sapindaceae Tina striata subsp. striata Rhamnaceae Bathiorhamnus louvelii Sapindaceae Tina striata subsp. trijuga Rhamnaceae Bathiorhamnus louvelii var. dentatus Sapindaceae Tinopsis antongiliensis Rhamnaceae Colubrina faraloatra var. faraloatra Sapotaceae Capurodendron ankaranense Rhamnaceae Gouania laxiflora Sapotaceae Capurodendron madagascariense Rhamnaceae Gouania mauritiana Sapotaceae Capurodendron sakalavum Rhamnaceae Gouania mauritiana subsp. myriocarpa Sapotaceae Capurodendron suarezense Rhizophoraceae Carallia madagascariensis Rhizophoraceae Cassipourea gummiflua Sapotaceae Faucherea ambrensis Rhizophoraceae Cassipourea myriocarpa Sapotaceae Faucherea ambrensis var. ambrensis Sapotaceae Faucherea hexandra

56 Famille Nom Scientifique Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Sapotaceae Faucherea manongarivensis Sterculiaceae Dombeya macropoda Sapotaceae Faucherea parvifolia Sterculiaceae Dombeya pubescens Sapotaceae Faucherea sambiranensis Sterculiaceae Dombeya rottleroid es Sapotaceae Labramia ankaranaensis var. Sterculiaceae Helmiopsis richardii antsingensis Sterculiaceae Helmiopsis sphaerocarpa Sapotaceae Labramia platanoides Sterculiaceae Hildegardia ankaranensis Sapotaceae Manilkara boivinii Sterculiaceae Hildegardia erythrosiphon subsp. Sapotaceae Manilkara capuronii eriocalyx Sapotaceae Mimusops ankaibeensis Sterculiaceae Nesogordonia bernieri Sapotaceae Mimusops capuronii var. retusa Sterculiaceae Nesogordonia humbertii Sapotaceae Mimusops sambiranensis Sterculiaceae Nesogordonia normandii Sapotaceae Mimusops voalela Sterculiaceae Nesogordonia pachyneura Sapotaceae Sideroxylon beguei Taccaceae Tacca ankaranensis Sapotaceae Sideroxylon betsimisarakum Thymelaeaceae Atemnosiphon coriaceus Sapotaceae Sideroxylon gerrardianum Thymelaeaceae Gnidia gilbertae Sarcolaenaceae Eremolaena rotundifolia Thymelaeaceae Lasiosiphon decaryi Sarcolaenaceae Leptolaena cuspidata Thymelaeaceae Lasiosiphon madagascariensis Sarcolaenaceae Leptolaena gautieri Thymelaeaceae Peddiea involucrata Sarcolaenaceae Leptolaena multiflora Thymelaeaceae Peddiea involucrata Sarcolaenaceae Leptollaena masoalensis Thymelaeaceae Stephanodaphne capitata Sarcolaenaceae Perrierodendron occidentalis Thymelaeaceae Stephanodaphne geminata Sarcolaenaceae Rhodolaena coriacea Thymelaeaceae Stephanodaphne perrieri Sarcolaenaceae Sarcolaena codonochlamys Ulmaceae Aphananthe sakalava Sarcolaenaceae Sarcolaena multiflora Ulmaceae Celtis gomphophylla Sarcolaenaceae Schizolaena hystrix Urticaceae Boehmeria platyphylla var. Sarcolaenaceae Schizolaena parviflora macrostachya Sarcolaenaceae Xylolaena humbertii Urticaceae Boehmeria tsaratananensis Sarcolaenaceae Xyloolaena richardii Urticaceae Elatostema goudotianum Sarcolaenaceae Xyloolaena sambiranensis Urticaceae Elatostema goudotianum var. weddellii Simaroubaceae Perriera madagascariensis Urticaceae Laportea humblotii Solanaceae Solanum madagascariense Urticaceae Laportea perrieri Solanaceae Solanum mahoriensis Urticaceae Laportea septentrionalis Solanaceae Tsoala tubiflora Urticaceae Phenax madagascariensis Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus alternifolius Urticaceae Phenax perrieri Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus binervus Urticaceae Pilea boiviniana Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus coriaceus Urticaceae Pilea hypnophila Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus longipetiolatus Urticaceae Pilea macropoda Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus louvelii Urticaceae Pilea tetraphylla var. hypnophila Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus macrorhamnifolius Verbenaceae Clerodendrum arenarium Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus suarezensis Verbenaceae Clerodendrum hircinum Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus triplinervius Verbenaceae Clerodendrum macrocalycinum Sphaerosepalaceae Rhopalocarpus undulatus Verbenaceae Clerodendrum micans Sterculiaceae Byttneria baronii Verbenaceae Clerodendrum nudiflorum Sterculiaceae Byttneria biloba Verbenaceae Clerodendrum pyrifolium Sterculiaceae Byttneria heteromorpha Verbenaceae Holmskioldia microcalyx Sterculiaceae Byttneria heterophylla Violaceae Rinorea angustifolia Sterculiaceae Byttneria melleri var. melleri Violaceae Rinorea arborea Sterculiaceae Byttneria nitidula Violaceae Rinorea squamosa subsp. squamosa Sterculiaceae Byttneria vitifolia Violaceae Rinorea ternifolia Sterculiaceae Dombeya boivinii Vitaceae Ampelocissus elephantina Sterculiaceae Dombeya brevistyla Vitaceae Cayratia imerinensis Sterculiaceae Dombeya dichotoma Famille Nom Scientifique Sterculiaceae Dombeya dolichophyllla (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Sterculiaceae Dombeya lucida Vitaceae Cissus auricoma Vitaceae Cissus comosa

57 Famille Nom Scientifique (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Famille Nom Scientifique Vitaceae Cissus floribunda (Plantes endémiques) (Plantes Endemiques) Vitaceae Cissus floribunda var. hispidifolia Vitaceae Cyphostemma glanduloso-pilosa Vitaceae Cissus lanea Vitaceae Cyphostemma greveana Vitaceae Cissus madecassa Vitaceae Cyphostemma macrocarpa Vitaceae Cissus microdonta Vitaceae Cyphostemma pachypus Vitaceae Cissus oxyodonta Vitaceae Cyphostemma sakalavensis Vitaceae Cissus pileata Vitaceae Leea guineensis fo. monticola Vitaceae Leea guineensis var. cuspidifera Vitaceae Leea spinea Winteraceae Takhtajania perrieri Xyridaceae Xyris hildebrandtii

B.1.2.(1) : CAS DE L’ANKARANA

Forêt sèche saisonnière sur sols basaltiques Parmi les lianes : Platycerium madagascariensis Forêts sur so ls calcaires ou sur sols calcaires et basaltiques mélangés L’Adansonia madagascariensis Végétation de Karst Euphorbia ankaraniensis ; Adansonia perrieri ; pachypodium baroni ; hidelgardia erythrosyphon (espèce qu’on rencontre souvent sur les couches inférieures calcaires de l’Ouest de Madagascar). Le Hazomalania inventorié dans l’Ankarana est inscrit comme Hernandia voyroni mais est noté comme une nouvelle espèce Chrorophylum sylvestre (LIBIACEES) ; Adenia lapiazicole (PASSIFLORACEES) ; Euphorbia ankaranensis ; (TACCACEES) ; Euphorbia labatie ; (EUPHORBIACEES) ; Euphorbia martinae ; (EUPHORBIACEES).

Oiseaux La mesite à poitrine blanche ou Mesitornis variegata. Il y a une possibilité que deux espèces endémiques supplémentaires se produisent dans la réserve comme elles ont été répertoriées dans la Réserve Spéciale avoisinante d’Analamerana. [ Henstgoshawk ] ( Accipiter henstii ) a été répertorié nicher dans l’Analamerana, et le vanga de Van Dam ( Xenopirostris damii ) peut y être quelque fois rencontré aussi. Le vanga est connu seulement à partir d’Ankarafantsika près de Mahajanga et Analamerana.

Mammifères Sept espèces de chauve -souris dont les trois espèces endémiques de chauve-souris de fruit se trouvent dans la réserve de l’Ankarana. Primates Trois (3) espèces endémiques du nord : le lémurien à couronne ou Lemur coronatus ; le lémurien de Sanford ou Lemur fulvus sanfordi ; le lémurien du nord ou Lepilemur septentrionalis L’Aye -aye ou Daubentonia madagascariensis

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Faune cavernicole Les grottes possèdent une faune spécialisée, souvent comprenant des espèces qui appartiennent relativement à une variété relativement restreinte (existant seulement dans les systèmes de grotte) ou qui sont même endémiques à Ankarana. Exemple : sur les espèces invertébrées, on distingue un Collembolid qui est tellement différent de toutes formes connues qu’il peut représenter une nouvelle famille ; Troglopedetes madagascariensis, Synarmadillo madagascariensis, Charinus madagascariensis, Roussettus madagascariensis…

B.1.2.(2) : CAS DE LA MONTAGNE DES FRANCAIS

Baobab endémique dans la Montagne des Français.

Source : GreenMad

B.1.3 ESPECES ENDEMIQUES MENACEES

Cas de Lokobe : Les lémuriens noirs séjournaient dans la forêt tropicale primaire et dans la forêt convertie (une mosaïque de forêt secondaire, de bois et de plantations). Cependant dans les forêts secondaires ou converties, les lémuriens noirs risquent de perdre leur habitat et sont persécutés en tant qu’animaux nuisibles (Andrews, 1990). A cause de ces menaces et de la faible étendue de l’espèce, les lémuriens noirs ont été identifiés comme « vulnérables » par l’Union Internationale pour la Protection de la Nature et leur groupe spécialisé dans les Primates (Harcourt et Thornback, 1990, Mittermeir et al., 1994)

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B.1.4 ESPECES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES

B.1.4.(1) : FAUNE ET FLORE DANS LES AIRES PROTEGEES

B 4Tableau B.1.4.1 : Liste Flore et faune dans les aires protégées

FLORE Clorophytum sylvestre Adenia lapraticole Euphorbra Ankaranae Tacca Ankaranae Epherbra Ealati

FAUNE Poisson Glossogobius Ankaranensis (Menacé)

Grenouille Anolontohyla SP nov Memtsidactyliev SP nov Seiscide Aphyglosrres SP NOV Serpents Alluaudina maquerdi Léophidicen therezieni Léophidium SP nov Hetesoléodomom SP nov Stenophis SP nov 1 et nov 2 Lézard Lygodactylus expectatus Gecko, uroplatus Crocodilus niloticus Primates Microcebus tavavatra Eliuruis SP nov (rouge) Poisson aveugles Adenia Lophotibis cristata/ akoho ala

FAUNE ENDEMIQUE Poisson aveugle Glossogibius ankaranensis Grenouilles Anondomtohyla SP Oiseaux Tyto soumaguei Mammifères Microcebus Tavaratra Source : liste ANGAP_Antsiranana

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B.1.4.(2) : LISTE DES PLANTES ET ANIMAUX CONNUS DU PARC DE LOKOBE

Les LIANES

B 5Tableau B.1.4.2 (a) : liste des lianes connues du parc de LOKOBE ANNONACEAE DILLENIACEAE MALPIGHIACEAE Artabotrys hildebrandtii Tetracera sp Tristellateia sp Artabotrys luxurians Monanthotaxis sp Uvaria sp APOCYNACEAE DIOSCOREACEAE MENDONIACEAE Alafia insularis Dioscorea bulbifera Mendoncia flagellaris Alafia perrieri Landolphia oblonginerva CELASTRACEAE FABACEAE PASSIFLORACEAE Salacia madagascariensis Dioclea sp. Adenia sp. Mucuna pruriens COMBRETACEAE FLAGELLARIACEAE RUBIACEAE Combretum sp Flagellaria indica Danais sp. Morinda sp. Mussaenda arcuta CONNARACEAE ICACINACEAE SMILACEAE Agelaea pentagyna Loedes sp. Smilax kraussiana Cnestis polyphylla CONVOLVULACAE LAURACEAE VITACEAE Bonamia sp Cassutha filiformis* Cissus sp. #1 Cissus sp. #2 Cissus microdota DICHAPETALACEAE LOGANIACEAE Dichapetalum leucosia Strychnos sp. Strychnos pangansis

* Les données sont basées sur les collections botaniques de Dr Christopher Birkinshaw et ANTILAHIMENA Patrice

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LES EPIPHYTES :

B 6Tableau B.1.4.2 (b) : liste des épiphytes connus du parc de LOKOBE

ASPLENIACEAE LORANTHACEAE POLYPODIACEAE Asplenium nidus Bakerella sp. Microgramma lycopodioides Microsorium punctatum Platycerium sp. CACTACEAE ORCHIDACEAE VITTARIACEAE Rhipsalis cassytha Angraecum eburneum Vittaria zosterifolia HYMENOPHYLLACEAE PIPERACEAE Trichomanes cuspidatum var. Peper sp. * parasites/saprophytes Rotundifolium Family nomenclature follows Kubitzki (1990) (for pteridophytes) and Mabberley (1987) for angiosperms

LES LEMURIENS

Les lémuriens noirs ou lemur macaco macaco se trouvent seulement dans une petite zone du nord-ouest de Madagascar. L'étendue de la déforestation de leur habitat en forêts tropicale les a rendu vulnérables à l'extinction. Ils peuvent vivrent dans les forêts mixtes secondaires amis on ne sait pas encore si long terme ils peuvent survivre dans un tel habitat. Les lémuriens noirs sont d'une beauté frappante et sont de plus en plus utilisés comme attraction touristiq ue avec le développement de tourisme à Madagascar.

B 7Tableau B.1.4.2 (c) : liste des lémuriens connus du parc de LOKOBE

Lepilemur dorsalis Lemur macaco Microcebus rufus Microcebus murinus

LES AMPHIBIENS

Les espèces suivantes sont données pour Nosy Be en général ; il n'existe pas de données pour l'herpétofaune de Lokobe en particulier. Platypelis miloti est l'exception, il n'a été observé que dans le parc de Lokobe.

B 8Tableau B.1.4.2 (d) : liste des amphibiens connus du parc de LOKOBE

Cophyla phyllodactylus Boophis madagascariensis Mantidactylus granulatus Rhombo phryne testudo * Platypelis milloti "Hyperolius" nossibeensis Laurentomantis horrida Stumffia psologlossa

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LES REPTILES :

Les espèces suivantes sont données pour Nosy Be en général ; il n'existe pas de données pour l'herpétofaune de Lokobe en particulier.

B 9Tableau B.1.4.2 (e) : liste des amphibiens connus du parc de LOKOBE

Ebenavia inunguis Chamaeleo boettgeri Liopholidophis stumpffi * Lygodactylus heterurus *Amphiglossus stumpffi Geckolepis maculata Phelsuma laticauda Amphiglossus polleni Phelsuma dubia * Paroedura ovice ps Zonosaurus boettgeri Phelsuma madagascariensis Uroplatus fimbriatus Zonosaurus rufipes Paroedura stumpfii Uroplatus ebenaui Zonosaurus madagascariensis Paracontias hildebrandti Broukesia ebenaui * Typhlops madagascariensis Ramphotyphlops braminus * Broukesia minima Acrantophis madagascariensis * Typhlops reuteri Broukesia superciliaris Langaha nasuta Ithycyphus miniatus * Broukesia legendrei Lycodryas arctifasciatus Liophidium rhodogaster Broukesia stumpfii Lycodryas gaimardi Pararhadinea melanogaster Chamaeleo parsoni Micropisthodon ochraceus

LES TORTUES DE MER

B 10Tableau B.1.4.2 (f) : liste des tortues de mer connues du parc de LOKOBE

Eretmochelys imbricata Caretta caretta Chelonia mydas Dermochelys coriacea Lepidochelys olivacea

LES MAMMIFERES MARINS

B 11Tableau B.1.4.2 (g) : liste des mammi fères marins connus du parc de LOKOBE

Sousa/chinensis Trusiops spp Stenella stenella Dugong dugong* Dugong are rarely recorded and presumde en voie de disparition. Unidentified whales are regularly encountered in offshore waters.

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LES MOLLUSQUES NON MARINS

B 12Tableau B.1.4.2 (h) : liste des mollusques non marins connus du parc de LOKOBE Tropidophora aspera * Sitala brancsiki (Lokobe) Ampelita stumpfii (Lokobe) Tropidophora cuvieriana * Sitala filomarginata (Lokobe) Desmocaulis subaspera Tropidophora deshayesiana Edentulina stumpfii Drepanocaulis plateia Tropidophora felicis Macrochlamys stumpfii Drepanocaulis tetragonalis Tropidophora fuscula (Lokobe) Acmella parvula Euconulus micra Tropidophora ligara (pas Cleopatra colbeaui Opeas soulaianus endémique) Tropidophora milloti Truncatella guerini Elisolimax bella Tropidophora tricarinata Gastrocopta seignaciana Imerinia grandidieri Tropidophora vittata Nesopupa minutalis Imerinia sulferea Clavator moreleti Cecilioides mariei Imerinia verrucosa Helicophanta amphibulina Ampelita galactostoma Clithon spiniperda (Lokobe) Helicophanta oviformis (Lokobe) Ampelita gaudens Kalidos lamyi (Lokobe) Ampelita omphalodes (Lokobe) Certaines de ces espèces sont répertoriées pour Nosy Be et non pas nécessairement présentes à Lokobe

LES OISEAUX :

B 13Tableau B.1.4.2 (i) : Liste des oiseaux connus du parc de LOKOBE Aviceda madagascariensis Leptosomus discolor 2 (R) Haliaeetus vociferoides Motacilla flaviventris Polyboroides radiatus Coracina cinerea (R) Accipiter francesii (R) Phyllastrephus madagascariensis Buteo brachypterus Hypsipetes madagascariensis (R) Falco newtoni Calicalicus madagascareinsis Margaro perdix madagascariensis Vanga curvirostris Turnix nigricollis Le pto pterus viridis Stre pto pelia picturata (R) Le pto pterus chabert Treron australis (R) Le pto pterus pterus madagascarinus (R) Alectroenas madagascariensis Co psychus albos pecularis Coraco psis nigra Nesillas typica Aga pornis cana Newtonia brunneicauda Cuculus rochii Neomixis tenella Coua cristata Ter psi phone mutata (R) Centro pus toulou (R) Nectarinia souimanga Otus rutilus (R) Nectarinia notata (R) Caprimulgus madagascariensis (R) Zostero ps maders patana Zoonavena grandidieri (R) Lonchuna nana (R) Alcedo vintsioides (R) Foudia madagascariensis (R) Eurystomus glaucurus Dicrurus foficatus (R)

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B.1.4.(3) : ESPECES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES / CAS DE LOKOBE ET DE TANIKELY

L A D IVERSITE BIOLOGIQUE DE L OKOBE ET DE N OSY T A NIKELY

La faune et la flore du Parc National de Lokobe et Nosy Tanikely sont diverses et uniques. A cause du manque de données, la majorité des espèces de la faune et de la flore reste encore à déterminer. Les sections suivantes décrivent quelques -uns des faits et des caractéristiques les plus révélateurs ou significatifs du parc qui sont importants pour la science, la gestion du parc et le tourisme. Ø Ressources Forestières de Lokobe : - Lokobe est constitué de la dernière zone distincte de végétation humide appelée Sambirano. - Lokobe est l'une des rares localités de Madagascar où la forêt côtière originelle du Sambirano existe encore. - Le canopée est élevé avec quelques arbres émergeants. La forêt se trouve généralement sur des pentes abruptes et rocheuses et est dominée par les espèces des familIes Annonaceae, Apocynaceae, Araliaceae, l3urseraceae, Ebenaceae, Euphorbiaceae, Flagellariaceae, Guttiferae, Lauraceae, Leguminosae, Menispennaceae, Myristicaceae, Myrtacea, Olcaceae, Ssapotaceae, Sarcolaenaceae, et Sterculiaceae. Les palmiers sont courants dans le canopée comme dans le sous -bois et comprennent les genres Chrysalidocarpus, Ravenea, Dypsis et Neodypsis (Moore 1965). La couche d'herbacées est généralement clairsemée et principalement composée de Sceria sp (Cyperaceae) et de Selaginella.sp (Selaginellaceae) (Nicoll and Langrand, 1989). Le pandanus est également abondant dans la localité.

Ø Faune de Lokobe. Une liste des espèces recensées se trouve dans le tableau B.1.4.3 (a) ci- dessous. Voir aussi la liste de plantes et animaux connus du parc de Lokobe (B.1.4.2) Le lémurien noir, est l'une des espèces les plus importantes vivant dans la forêt de Sambirano. Le microcèbe brun (Microcebus rufus), peut aussi être observé à Lokobe. Aucune autre espèce de lémurien n'a été rapportée dans la Réserve, bien que l'aye aye (Daubentonia madagascariensis) soit présent dans la forêt de Sambirano et peut-être à Lokobe. En plus des espèces de mammifères, Lokobe abrite une population importante d'Uroplatus qui est actuellement menacée par la commercialisation.

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E SPECES FLORISTIQUES PRESENTES DANS LES A IRES PROTEGEES DE L OKOBE ET TANIKELY

LES HERBES :

B 14Tableau B.1.4.3 (a) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : les herbes

Acanthaceae Lomariopsidaceae Pteridaceae Genus unident Bolbitis humblotii Pteris mettenii Aspleniaceae Marattiaceae Schizeaceae Asplenium pellucidium Angiopteris madagascariensis Lygodium lanceolatum Marattia fraxinea Schizea dichotoma Begoniaceae Nephrolepidaceae Selaginellaceae Begonia sp. Nephrolepis biserrata Selaginella lyallii Selaginela pervellei Dryopteridaceae Orchidaceae Pteridiaceae Ctenitis speciosa Cheirostylis gymnochiloides Pteris mettennii Phajis sp. Gleicheniaceae Poacaeae Taccaceae Dicranopteris linearis Unident sp. Tacca leontopetaloides Hymenophyllaceae Polypodiaceae Triuridaceae Trichomanes cupressoides Drynaria willdenowii Seychellaria Phymatosorus scoopendria madagascariensis

LES ARBRES :

B 15Tableau B.1.4.3 (b) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : les arbres

Anarcadiaceae Fabaceae Pittosporaceae Gluta tourtour Albizia aurisparsa Pittosporum senacia Protorhus sericeae Cordyla madagascariensis Protorhus oblongifolia Entada pervilei Mimosa sp. Parkia madagascariensis Senna lactia Annonaceae Flacourtiaceae Rhizophoraceae Isolona madagascariensis Homalium micranthus Cassipourea gummiflua Polyalthia richardiana Scolopia sp. Macarisia lanceolata Xylopia sp. Apocynaceae Lauraceae Rubiaceae Carissa septentrionalis Beilschmiedia sp. Breonadia microcephala Mascarenhasia arborescens Cryptocarya sp. Breonia nossibensis Stephanostegia megalocarpa Litsea tersa Breonia sp. Tabernaemontana retusa Potameia crassifolia Mussaenda sp. Payera sp. Araliaceae Lecythidaceae Rutacea Polyscias sp. Barringtonia butonica Zanthoxylum sp. Arecaceae Loganiaceae Sapindaceae Dypsis madagascareincis Strychnos sp. Allophyllus sp. Dypsis pinnatifrons Beguea apetala Dypsis nossibensis Macphersonia

66 madagascriensis Plagioscyphus sp. Tina chapelieriana Tinopsis sp. Asteropeiaceae Malestromataceae Sapotaceae Asteropeia sp. Dichaetanthera sp. Chrysophyllum perrieri Memecylon sp Chrysophyllum boivinianium Sideroxylon sp. Burseraceae Meliaceae Sphaerosepalaceae Canarium madagascareinse Trichilia sp. Rhopalocarpus undulatus Protium madagascariense Chrysobalanaceae Menispermiaceae Sterculiaceae Grangeria porosa Strychnopsis thouarsii Dombeya sp. Sterculia perrieri Heritiera littoralis Clusiaceae Monimiaceae Strelitziaceae Clophyllum sp. Hedycarya sp. Ravenala Garcinia pauciflora Tambourissa sp. madagascariensis Garcinia verucosa Harungana madagascariensis Symphonia sp #1 Symphonia sp #1 Combretaceae Moraceae Tiliaceae

CHRUBS/TREELETS :

B 16Tableau B.1.4.3 (c) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : CHRUBS / TREELETS

Apocynaceae Erythroxylaceae Menispermiaceae Cabucala erythrocarpa Erythroxylum pyrifolium Burasaia sp. Tabernaemontana sp. Araliaceae Euphorbiaceae Myrtaceae Polyscias sp. Acalypha reticulata Eugenia sp. Thecacoris cometia Arecaceae Fabaceae Ochnaceae Phoenix reclinata Cynometra glabra Ouratea sp. Ouratea obstusifolium Bignoniaceae Flacourtiaceae Pandanacea Ophiocolea floribunda Aphloia theiformis Pandanus Calantica cerasifolia androcephalantus Casearia sp. Pandanus sp.#1 Prockiopsis hildebrandtii Pandanus sp.#2 Brexiaceae Lecythidaceae Physenaceae Brexia cauliflora Barringtonia racemosa Physena madagascariensis Capparaceae Leeaceae Pittosporaceae Thylachium sp. #1 Leea guineensis Pittosporum sp. Thylachium sp. #2 Celestraceae Liliaceae Rubiaceae Cassine aethiopicum Dracaena sp.#1 Caffea sp.

67 Dracaena sp.#2 Gaertnera sp. Genipa sp. Ixora sp. Peponidium horridium Psychotria sp. Pyrostria sp. Pothmannia sp. Saldinia sp. Tarrena sp. Cyatheacea Malvaceae Violaceae Cyathea marattioides Hibiscus tiliaceus Rinorea spinosa Rinorea sp. Ebenaceae Meliaceae Diospyros aff. Sibacuta Trichilia sp.

B.1.4.(4) : ESPECES FAUNISTIQUES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES / CAS ANKARANA Voir aussi la liste des espèces valorisées autour d’Ankarana (B.3.7)

B.1.4.(5) : ESPECES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES / CAS DE L’ANKARANA LA VEGETATION DU TSINGY La végétation du Tsingy comprend des exemples d’extrême adaptation xérophytique. En général, les plus typiques comprennent : Adenia, Pachypodium, Hildegardia, Ficus, Kalanchoë, Noronhia, Aloès et Euphorbia. Une faible quantité d’espèce est endémique au massif lui- même, y compris Pachypodium. Les formations du Tsingy sont à feuillage caduc.

FORÊT SÈCHE SAISONNIÈRE SUR SOLS BASALTIQUES Les forêts qu’on rencontre sur des sols basaltiques ou bien couvrant le karst ou se trouvant dans les gorges sont les plus riches en terme de diversité d’espèces dans la réserve. Les espèces typiques comprennent Zanthoxylum, Dalbergia, Diospyros, Cassia, Ficus, Canarium, Adansonia et Pandanus. La présence d’espèce de bois dur précieux telles que Dalbergia et Diospyros a continuellemnt attiré l’attention des bûcherons à faire des exploitations commerciales illégales dans la réserve. Aux endroit où le défrichement s’est apparu naturellement ou à cause des exploitations dans le passé, on y rencontre souvent des bambous, y compris l’Olyra latifolia. Les lianes constituent le trait commun de ce type de forêt. Comme la forêt est suffisamment humide dans beaucoup de régions, elle renferme quelques plantes épiphytes. La plus notable parmi elles est la fougère Staghorn, Platycerium madagascariensis. Les forêts qui se trouvent sur les épaisses couches de sols basalitiques sont en général toujours vertes. Aux endroits où d’inondation saisonnière se produit à cause des eaux bloquées dans les systèmes de cours d’eau souterrains, la forêt peut comprendre une seule espèce de canopée ( l’espèce Mezonovum légumineuse, ou le Ricinus communis de la famille des Euphorbiaceae ). Pièces à feuillage caduc indiquent les endroits où le sol est peu profond et / ou on n’a pas accès aux souterraines lors de la saison sèche. On trouve des forêts qui poussent sur des sols basalitiques dans les gorges plus grandes, le long de la base du Mur d’Ankarana et partout dans la plupart de la partie Nord de la réserve, et le long de quelques parties de la limite à l’Est. Il y a aussi au moins une doline isolée, peut- être d’origine volcanique, qui renferme ce type de forêt.

68 FORETS SUR CALCAIRES OU SUR SOLS CALCAIRES ET BASALTIQUES MÉLANGÉS Ces forêts ressemblent à celles qui poussent sur des sols basalitiques mais la canopée est généralement de petite taille et la dominance spécifique change. Les plus notables sur tels sols sont Hidegardia et Adansonia. On trouve l’Adansonia madagascariensis ainsi que l’A. perrieri dans ces forêts. La variété l’A. perrieri est restreinte et on l’a connu seulement à partir de quelques spécimens. On trouve les forêts de ce genre dans le Nord- Est de la réserve, dans le Sud et le Sud-Est. La plupart des forêts de doline sont de ce type.

PRAIRIES Malheureusement, les prairies sont localement abondantes dans la réserve. Elles représentent des régions qui ont été défrichées pour le pâtirage ou la culture, et qui sont actuellement entretenues par des feux de brousse réguliers Les plantes envahissantes ne sont pas rapportées comme sources de problème majeur dans la réserve. Cependant, Lantana camara est localement dominant dans des morceaux de terre, particulièrement dans le nord. Des chemins et autres endroits déjà dérangés sont d’habitude envahis par des espèce de mauvaise herbe telle que Solanum et Abutilon indicum. Une plante envahissante supplémentaire, la plante grimpante, l’espèce Cissus est localement bien établie dans la zone limitrophe de la Réserve Spéciale d’Analameranana et peut devenir un problème dans Ankarana si on ne la surveille pas avec prudence.

ESPÈCES PRÉSENTES (DIVERSITÉ BIOLOGIQUE) DANS L’ANKARANA ET LEUR SIGNIFICATION SCIENTIFIQUE

Les paysages divers et les environnements physiques ont donné naissance à un large éventail d’occasions de niche pour plantes et animaux. Par conséquent, la réserve est exceptionnellement riche en écosystèmes, habitats et espèces.

I PLANTES Etrangement, la flore de la Réserve Spéciale d’Ankarana n’a pas été largement inventoriée et le PCDI- CMA ne possède pas de données botaniques de base pour l’aire protégée. Dans un but d’identifier la flore, il convient de considérer la végétation comme étant de la forêt ou des communautés de karst sans distinction.

I.1 FORETS Ankarana est indubitablement important comme refuge et réservoir génétique pour la forêt sèche saisonnière typique du nord. Il reste peu de telles forêts en dehors des régions du karst plus inaccessibles dans le nord. Sans données importantes des études botaniques, il est difficile d’identifier des espèce d’arbre individuelle qui portent un intérêt spécial, suf pour le baobab Adansonia perrieri qui est naturellement très rare. Les forêts forment aussi un environnement vital à la survie de la plupart des espèces d’animaux endémiques, en général, la perte de forêt signifie que la plupart de la faune endémique disparaît également.

I.2 VEGETATION DE KARST La végétation de karst est très spéciale et xérophytique. Bien que plusieurs espèce forestières existent sur le karst- souvent sous une différente forme de croissance très impressionnante- il y a beaucoup d’espèces qu’on trouve seulement dans cet environnement rocheux extrêmement difficile. Les plus remarquables d’entre elles sont Pachypodium xx et Euphorbia ankaranensis qui sont endémiques au massif ou l’extrême nord de l’Île. Les adaptations à des conditions

69 extrêmement xérophytiques y compris des organes de racine enflés, des tiges enflées, [ spinescence ] et de courtes saisons de port de feuilles sont bien en évidence.

I.3 ESPECES ENDEMIQUES La majorité de la flore d’Ankarana est endémique à Madagascar comme elle forme la [ taxa ] Malagasy typique de l’Ouest. Les espèce les plus remarquables sont ceux qui sont localement endémiques, y compris Adansonis perrieri, Euphorbia ankaranensis et Pachypodium baroni . Chacune d’entres elles se trouve seulement à l’extrême nord. Adansonia perrieri présente un intérêt considérable comme son nombre total s’élève seulement à des centaines ou inférieur à mille, avec la plupart de sa famille se trouvant seulement à Ankarana. L’apparition de la Hazomalany dans la réserve en est une autre qui présente un intérêt record. Hernandia voyroni, le seul membre décrit de ce genre est la seule espèce de bois de construction de première catégorie à Madagascar et existe normalement un peu loin dans le sud. Le Hazomalany inventorié dans l’Ankarana est inscrit comme Hernandia voyoni mais est noté comme une nouvelle espèce.

L’un des arbres très distinctifs d’Ankarana est le Hildegardia erythrosyphon, une espèce qu’on rencontre souvent sur les couches inférieures calcaires de l’Ouest de Madagascar.

I.4 ESPECES UTILES Espèces commercialisées (illégalement) : Dalbergia, Canarium, Sideroxylon, Adina et Diospyros. Bien que leur extraction soit illégale, l’abattage se fait encore et constitue l’une des plus sérieuses menaces à la réserve ; Euphorbia, Pachypodium et Adansonia spp. Autres usages des espèces de l’Ankarana : pour les constructions de maisons, de parcs à bétail, de pièges et pour les traitements des maladies. Le PCDI-CMA commence actuellement à dresser une liste des espèces et de leurs usages.

II. OISEAUX Quelques 87 espèces d’oiseaux ont été répertoriées dans l’Ankarana. Deux espèces supplémentaires, Vanga de Pollen ( Xénopirostris polleni ) et Vanga de Bernier ( Oriolia bernieri ) ont été déclarées également mais les observations n’ont pas été confirmées. La plus remarquable parmi les espèce répertoriées est la [ mesite ] à poitrine blanche, Mesitornis variegata, qui est seulement connue dans quatre localités de la forêt occidentale Malagasy. Autres espèces rares ou rarement vues comprennent l’ [ aigle de poissons ] de Madagascar, Haliaeetus vociferoides, et le [ Collared nightjar ], Caprimulgus enarratus.

Il y a une possibilité que deux espèces endémiques supplémentaires se produisent dans la réserve comme elles ont été répertoriées dans la Réserve Spéciale avoisinante d’Analamerana. [ Henstgoshawk ] ( Accipiter henstii ) a été répertorié nicher dans l’Analamerana, et le vanga de Van Dam ( Xenopirostris damii ) peut y être quelque fois rencontré aussi. Le vanga est connu seulement à partir d’Ankarafantsika près de Mahajanga et Analamerana. Quatre- vingt quatre des espèce répertoriées à Ankarana se multiplient à Madagascar, 54 sont endémiques dans la région Madagascar ( y compris les Comores, les Mascareignes et les Seychelles ) et 36 sont restreinte à Madagascar seulement. Les forêts et les autres habitas naturels dans l’Ankarana fournissent un refuge vital pour les oiseaux indigènes Malagasy. Plusieurs espèces indigènes sont incapables de survivre quand l’abri d’origine est enlevé. La diversité d’habitats dans l’Ankarana, et la présence tout au long de l’année d’eau fraîche accessible sont donc importantes dans une région où la plupart des couvertures forestières naturelles a disparu.

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III. MAMMIFERES La faune mammifère d’Ankarana est riche, avec au moins 32 espèces indigènes présentes. L’un des groupes les plus importants est le Chiroptera avec 13 espèces ( plus de la moitié du nombre total dans tout Madagascar ) répertoriées jusqu’à maintenant, et il y a une forte possibilité d’en trouver plus comme l’exploration des grottes continue. Ankarana est tout à fait un centre important de conservation des chauve-souris de Madagascar, surtout qu’elles comprennent sept espèces endémiques. Toutes les trois espèces endémiques de chauve- souris de fruit se trouvent dans la réserve bien que ce ne soit pas sûr si la plus grande, Pteropus rufus, soit présente en permanence. Un rongeur indigène, Eliurus myoxinus, a été répertorié. Aucun spécimen qui tient lieu de pièce justificative n’a été collecté et le genre a été examiné ultérieurement. A partir de la description reçue lors des rapports initiaux, il paraît que l’espèce présente soit E. majori, bien qu’il y ait une possibilité que ce soit E. webbi . Un autre groupe notable comprend les carnivores viverridés endémiques. Ceux qui sont présents comprennent les plus grands et très répandus carnivores de Madagascar. Cryptoprocta ferox, la mangouste de Madagascar avec une queue à rayures représentée par une sous- espèce endémique au niveau régional, Galidia elegans dambrensis, et le Fanalouka, Fossana. L’Ankarana représente un refuge de prédilection pour la mangouste avec une queue à rayures dans le nord. La présence du Fanalouka est un peu surprenante dans la mesure où on ne le connaît pas en dehors d’autre forêt humide et verte en permenance dans d’autre part du pays. Il y a une possibilité que la mangouste à petites dents de Madagascar, Eupleres goudotti, soit aussi présente comme elle a été récemment répertoriée dans le Parc National de la Montagne d’Ambre avoisinante.

Onze primates ont été répertoriés dans la réserve, représentant la plus haute diversité dans la région forestière de l’Ouest de Madagascar, et comparable à la plus riche de la forêt humide des aires protégées à l’Est de Madagascar. Ankarana est un refuge important pour trois espèces endémiques du nord , le lémurien à Couronne ( Eulemur coronatus ), le lémurien de Sanford ( Eulemur fulvus sanfordi ) et le lepilémurien du nord ( Lepilemur coronatus ), Un des plus rares primates de Madagsacar existe aussi à Ankarana, bien qu'aux limites de son territoire, le simpona de Perrier ( Propithecus diadema perrieri ) est restreint en grande partie à Analamerana, mais quelques individus vivent périodiquement dans l’Ankarana. Au moins deux espèces de Microcebus ont été répertoriées mais lesquels parmi les trois congénères sont impliqués restent encore à déterminer d’une manière sans équivoque. Autres espèces notables comprennent le lémurien de Bambou ( Hapalemur griseus, sous- espèce inconnue ), le lémurien Laineux ( Avahi laniger ) et l’Aye-aye ( Daubentonia madagascariensis).

Des évaluations récentes de l’abondance des lémuriens dans des différents types d’habitats dans l’Ankarana ont révélé une des plus hautes biomasses et densités de primate connues. Les densités les plus élevées se trouvent dans une forêt de canopée intacte ou presque intacte fermée, avec une diminution dans les régions dégradées.

IV. INVERTEBRES Des groupes sélectionnés d’invertébrés sont comparativement bien documentés dans l’Ankarana : les mollusques, les espèces de grottes et les papillons.

Quelques 50 espèces de mollusque ont été répertoriées dans l’Ankarana, y compris 10 espèces aquatiques. Parmi les espèces les plus intéressantes figurent le grand escargot de Tsingy, Tropidophora cuvierana, qui est abondant, mais restreint au tsingy. Cet escargot râpe

71 les rochers du tsingy comme il paît de l’algue, laissant des rainures distinctes peu profondes sur la surface du calcaire. On croît que le pâturage de l’escargot a un effet actif d’érosion, en creusant des canaux de passage d’eau à travers les rochers ou par sa directe action abrasive. Beaucoup des escargots répertoriés lors d’une étude récente ( Griffiths, 1994 ) indique que le nombre d’espèce de mollusque peut excéder 50, et que le Sud de la réserve est particulièrement intéressant dans la mesure où plusieurs morphes distinctes ont été répertoriées seulement là et que plusieurs espèce montrent une nette préférence pour des biomes particuliers. Par exemple, beaucoup des mollusques se trouvent seulement dans les forêts ou le tsingy de calcaire. Une liste d’espèces connues avec des remarques sur leur distribution est fournie dans l’Annexe D. Des insectes ont été collectés dans plusieurs habitats dans la réserve. La plupart de l’information a été obtenue à travers des travaux d’Expéditions de la Grotte des Crocodiles accomplis lors des années 1980. Une liste avec des annotations des [ taxa ] répertoriés est présentée dans l’Annexe xx. La faune invertébrée répertoriée à partir des systèmes de grottes présente un intérêt spécial comme beaucoup d’espèces sont connues seulement à partir de cet environnement restreint, ou à partir d’Ankarana seulement. La faune invertébrée des grottes se résume dans le Tableau II.1.

V. REPTILES Voir liste . La liste indique une diversité comparativement importante même si cela ne peut être qu’une sous- évaluation. Plusieurs espèces présentent des intérêts spéciaux. Celles - ci comprennent un lézard, Lygodactylus expectatus, et un serpent, Alluaudina mocquardi, qui sont connus seulement à partir d’Ankarana. Le [ gecko ] avec une queue à feuille, Uroplatus ebenaui , est endémique à l’extrême Nord de Madagascar . Le refuge des crocodiles de Nile, Crocodylus niloticus, dans les grottes de rivière, est un phénomène remarquable et présente une importante attraction de visiteurs.

VI. AMPHIBIENS Les amphibiens d’Ankarana ont été peu étudiées.

VII. POISSONS Deux gobies doués de vue ( Glossobius spp.) existent dans les grottes de rivière. Un gobie supplémentaire aveugle et dépourvu de pigment qui n’est pas encore nommé existe aussi dans les grottes sombres en permanence. Il est à priori identifié comme membre du genre Gobius.

On rencontre souvent des anguilles dans les cours d’eau de la réserve.

72 B.1.5 ESPECES VALORISEES

R ESSOURCES NATURELLES EXPLOITEES AUTOUR D E L ’A NKARANA

LES INVERTEBRES

B 17Tableau B. 1.5. (a). : faune cavernicole exploitée dans l’Ankarana. Cas des invertébrés

TAXA SITUATIONS OBSERVATIONS COLLEMBOLA Troglopedetes madagascariensis Troglobite Isotomiella minor Troglobite Nouvellement décrite – nouvelle famille ? Troglobius coprophaga Troglophile Répandue partout DIPLURA Troglobites Plusieurs espèces non décrites BLATTODEA Preiplaneta americana Troglophile Répandue partout ISOPODA Synarmadillio madagascariensis Troglophile AMPHIPODA Caridina crurispinata Troglobites et trogophiles Un nombre exceptionnel d'espèces Caridina typus habitant dans les systèmes de rivière Caridina unca souterrains Caridina isaloensis Caridina xiphias Caridina parvocula Caridina nilotica Parisia dentataparisia Microphthalmia DECAPODA Crabe sp Trogobite Espèce inconnue Macrobrachium moorei Trogloxene Probablement endémique à Ankarana CHILOPODA Cormocephalus lambertoni Troglophile ARANAEA Troglobites et trogophiles Plusieurs familles

AMBLYPYGI Charinus madagascariensis Troglobite SCHZOMIDAE Probablement troglophile OPILIONES Fageibantes bicornis Troglophile Liste basée sur Walters (1996)

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LES INVERTEBRES

B 18Tableau B.1.5 (b) . : Faune cavernicole exploitée dans l’Ankarana. Cas des vertébrés TAXA SITUATIONS OBSERVATIONS

OSTEICHITES Glossogobius sp Troglophile Glossogobius sp Troglophile "Gobius" sp Troglobite Découverte en 1996 ANGUILLIDAE Anguille spp Troglophile/trogloxene REPTILIA Crocodylus niloticus Trogloxene Usage lors des saisons sèches AVES Streptopelia picturata Trogloxene Nids à l'entrée des grottes Apus barbatus Trogloxene Nids à l'entrée des grottes MAMMALIA Roussettus madagascariensis Troglophiles Endémique Eidolon dupreanum Endémique Emballonura atrata Endémique Hipposideros commersoni Triaenops persicus rufus Endémique Miniopterus minor Miniopterus inflatus africanus Endémique au niveau régional Myotis goudoti Chaerophon pumila ? Otomops martienssi Endémique Morphopterus jugularis Liste basée sur Walters (1986) et Hutcheon (1995)

B .1.6 ESPECES MENACEES

B.1.6.(1) : ESPECES MENACEES

2 espèces de flore menacées : - Manary (Dalbergia spp) - Hazomalany (Hernandia spp)

3 espèces de faune menacées : - Chamaeleo sp - Uroplatus sp - Lophitibis cristata (ankohoala) (source : CIREF Antsiranana, (inventaire écologique de la forêt d’Andavakoera) / DIANA)

74 B.1.6.(2) : UTLISATION DES RESSOURCES NATURELLES A LOKOBE

B 19Tableau B.1.6.2 (a) : les utilisations des ressources naturelles / Lokobe

Villages Activités Ressources utilisées

Ampasasimpohy - Pêche Des espèces indigène de - Fabrication des produits Lokobe comme : artisanaux - Moramena, magnary - Plantation du riz, banane, … - Fanamponga - Bonara - Latakantalaotra - L'eau de Lokobe - Bmabou (Valiha) Ambatozavavy - Cultures - Sable - Pêche - L'eau de Lokobe - Guides touristiques - Kindro, ravinala - Valiha Ambalahôko - Pêche Des espèces indigènes de - Fabrication des produits Lokobe : artisanaux - Fanamponga - Plantation du riz, café, … - Bonara, ravinala - Tontorono - Latakantalaotra - L'eau de Lokobe - Bambou (Valiha) Ambanô ro - Cultures - leau de Lokobe - Pêche - Kindro - Vente de caillasse - Bambou - Fabrication de boutre, - Pierre vedette en bois (teffe-teff)

B.1.7 RICHESSE SPECIFIQUE

B.1.7.1 : ECOSYSTEME DES GROTTES

Les grottes représentent l’un des écosystèmes les plus importants. Elles possèdent une faune spécialisée, souvent comprenant des espèces qui appartiennent relativement à une variété restreinte ( existant seulement dans les systèmes de grottes ) ou qui sont même endémiques à Ankarana. Comme c’est la région de grottes la plus connue de Madagascar, les environnements souterrains sont physiquement divers et, en termes comparatifs, biologiquement riches. La faune des grottes peut être considérée comme :

Trogloxenes Utilisateurs opportunistes des grottes, se trouvant dans des sections éclairées oumbres, et sont trouvées dans les autres environnements extérieurs ;

75 Troglophiles espèce communément trouvées dans les grottes mais ne sont pas limitées à cet habitat ;

Troglobites espèces entièrement restreintes dans les sections sombres en permanence, possède souvent des adaptations spéciales comme l’absence de vue et le manque de pigmentation.

Plusieurs trogloxenes existent à Ankarana, y compris le crocodile de Nile et les anguilles. Des trogloxenes plus rares et exceptionnels sont les requins qui ont été répertoriés dans les grottes lors de la saison sèche. Il n’est pas connu si leur présence représente des événements rares accidentels ou est plus régulière en nature. Autres trogloxenes comprennent des oiseaux qui nichent ou se perchent dans les sections éclairées de la grotte. Ceux- ci comprennent l’<< African black swift >> ( Apus barbatus ) et le << Madagascar turtle dove >> ( Streptopelia picturata ).

Les troglophiles comprennent 12 des 13 espèces de chauve- souris qu’on trouve dans la réserve étant donné que les grottes offrent des conditions exceptionnelles permettant de se percher et de se reproduire. Des chiffres estimatifs indiquent qu’Ankarana représente l’une des régions les plus importantes de ressources de chauve- souris de Madagascar, et il est possible que plus d’espèces de chauve- souris seront répertoriées au fur et à mesure qu’on explore les grouttes. D’autres troglophiles comprennent une grande variété d’insectes y compris des membres du Collembola, Blattodea et Hymenoptera. Les Crustacées Troglophiliques sont représentées par les crevettes Amphipode, ( cardina spp et Parisia spp. ) et un membre du Chilopoda. D’autres troglophyles sont invertébrées appariasent dans la famille d’Aranaea, de Schizomidae et d’Opiliones ; Les Troglophyles sont un mélange des occupants des rivières et des grottes sèches. Deux espèces de gobies qui voient, et pourvues de pigments sont les plus connues des troglophyles d’Ankarana. Tous les [ taxa] connus se résument dans le Tableau II.1.

Les troglobites comprennent plusieurs espèces invertébrées, beaucoup d’entre elles sont décrites actuellement pour la première fois. Parmi les plus intéressants, on distingue un Collembolid qui est tellement différent de toutes formes connues qu’il peut représenter une nouvelle famille, le Diplura, les crevettes Amphipode, un crabe blanc avec des yeux, les araignées Aranaean, un Amblipygid et un gobie aveugle, dépourvu de pigment qu’on a récemment découvert. Beaucoup des troglophiles et troglobites sont connues ou crues être endémiques aux grottes d’Ankarana.

Les grottes représentent un système extraordinaire. Les régions dépourvues de lumière n’ont pas de production de plante primaire et les troglophiles et toutes les troglobites qui y résident en permanence dépendent sur la nourriture apportée par les espèces plus mobiles ou par l’eau. Les chauve-souris jouent un rôle très important comme producteurs de guano. Ces chauve- souris partent la nuit pour se nourrir de fruits, de fleurs et d’insectes ; tout ce qui en reste est déposé comme guano sur le fond de la grottes à leur retour. Certaines régions plus riches en guano amassent des tas à plusieurs mètres de profondeur et sont vivantes avec des detritivores et des carnivores qui, à leur tour, se nourrissent de guano. Les espèces aquatiques dépendent sur l’arrivée inopinée de nourriture de l’extérieur. Etant donné la pénurie de nourriture et malgré l’espace très limitée fournie par la riche des rivières de grottes, il est quand même surprenant de trouver neuf espèces de crevettes amphipodes morphologiquement semblables dans l’Ankarana. Il est également surprenant de trouver jusqu’à trois congénères partageant

76 une même petite section d’une rivière ou d’un lac. Normalement, une espèce seulement puisse survivre dans des conditions pareilles. Les ecosystèmes des grottes, surtout là où l’eau présente, doivent être considérés aussi dans un contexte plus large. La qualité des systèmes aquatiques souterrains est étroitement liée à la qualité des rivières d'’amont qui coulent en surface. Bientôt après l'mplantation des premiers habitants dans le nord de Madagascar, il y eut une dégradation progressive des systèmes de rivière comme des terres ont été defrichées pour les cultures et les bétails dans les régions de prédilection. Les résultats sont tout à fait évidents dans la plupart des grottes, avec une importante décharge de particules lors des inondations et une grande quantité de vase et des dépôts de sable. Les effets de ces changements sur les systèmes de grottes sont très mal compris.

B.1.7.(2) : ECHANTILLON D’ESPECES DE NOSY HARA

- Sur les Ilots rocheux karstiques qui sont encore bien conservés. Nosy hara est un territoire de l’Aigle pêcheur ou Pygargue malagasy, « Haliaeetus vociferoides » qui est un oiseau de proie endémique, classé parmi les animaux en danger sur le plan international (10- 15 couples nichent dans la région, soit 10 - 15% de la population mondiale). Les îlots constituent également un habitat pour de nombreuses espèces menacées (Chelonia mydas, Caretta carreta, Lepidochelys olivacea, Dugong dugong). Par ailleurs, Nosy Fasy, Nosy Foty et Nosy Faty sont des zones d’observation des Sternes. Enfin, il faut également signaler la présence d’une végétation typique des « Tsingy », mélange de végétations ligneuses et herbeuses xérophytiques dont des palmiers, tels que Bismarkia nobilis, et des Pachypodium - Milieu Marin et paysage des récifs coralliens. Ils sont de très grande diversité biologique. Le milieu marin est un habitat temporaire ou permanent de nombreuses espèces rares et menacées de disparition (Chelonia mydas, Caretta carreta, Lepidochelys olivacea, Dugong dugon)

Une des espèces la plus caractéristique est l’aigle pêcheur malgache, 10-15% de la population mondiale de cette espèce extrêmement en danger se localisent dans cette zone. Les Sternes sont également des espèces fréquemment observées sur les plages des îlots karstiques. Par ailleurs 16 espèces de reptiles y ont été recensées dont le lézard bleu, une espèce des Tsingy, endémique à Mada gascar. Enfin, les plages des îlots karstiques sont des sites de nidification des tortues marines.

Les récifs coralliens et fonds marins qui s’étendent une surface totale de 55550 ha. Les récifs coralliens et les fonds marins de l’archipel de Nosy Hara constituent un habitat prépondérant pour la vie de nombreuses espèces halieutiques et marines.

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La richesse biologique y est importante à exceptionnelle. On a identifié jusqu’à présent un total de 139 espèces des coraux, d’algues, de phanérogames, de mangroves et de spongiaires. 297 espèces de poissons réparties en 54 familles ont été recensées à l’aide d’un film sous- marin. Mais des inventaires plus détaillés pourraient révéler un total allant jusqu’à 350-400 espèces de poissons. L’écosystème se distingue par la présence d’un grand nombre d’animaux marins de grande taille tels que les requins, les raies et les dauphins. Les pêcheurs confirment le passage périodique des baleines à bosse dans cette zone. La population signale aussi la présence du mammifère mythique le « dugong » dans la baie de Courrier.

La pression anthropique qui pèse sur cet écosystème est concentrée autour de l’exploitation des ressources halieutiques commercialisables : poissons, concombres de mer, ailerons de requins, crevettes.

Les mangroves dont la surface totale est estimée à 645 ha. Cet écosystème n’a pas encore fait l’objet d’une étude scientifique, mais à l’instar des mangroves de la côte Ouest malagasy, il renferme certainement de nombreuses espèces animales et végétales.

B.2 BIODIVERSITE / PRESSION

B.2.1 ESPECES ENVAHISSANTES

B.2.1.(1) CAS DE L’ANKARANA

Les plantes envahissantes ne sont pas rapportées comme sources de problème majeur dans la réserve. Cependant, Lantana camara est localement dominant dans des morceaux de terre, particulièrement dans le nord. Des chemins et autres endroits déjà dérangés sont d’habitude envahis par des espèces de mauvaise herbe telle que Solanum et Abutilon indicum. Une plante envahissante supplémentaire, la plante grimpante, l’espèce Cissus est localement bien établie dans la zone limitrophe de la Réserve Spéciale d’Analamerana et peut devenir un problème dans Ankarana si on ne la surveille pas avec prudence.

B.2.2 ESPECES INTRODUITES

Espèces introduites à Sahafary (forêt classée) : 05 espèces - Eucalyptus camaldulensis - Acacia auriculiformis - Eucalyptus nostrata - Eucalyptus australia - Grevillia blanc

B.2.3 FREQUENCE ET INTENSITES DES CATACLYSMES NATURELS

LISTE DES CYCLONES TROPICAUX DEPUIS 1994

B 20Tableau B.2.3(a) : Liste des cyclones depuis 1994

78 Année Nom de la perturbation cyclonique Zones affectées 1994 Nadia Vohémar 1996 Antoinette Nord Ouest de Diego 1997 Fabriola Sud Est d’Antalaha 2000 Hudah Antalaha 2001 Hary Sud Est d’Antalaha

PERIODE DE PASSAGE DE CYCLONE (2002-2003) / PROVINCE ANTSIRANANA

B 21Tableau B.2.3(b) : Période de passage de cyclone (2002-2003)

Novembre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 ATANG BOURA Décembre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 CRISTAL Janvier 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 EBULA FARI Février 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 GERRY HAPE

B.2.4 QUANTITE DE PESTICIDES IMPORTES/ U TILISES (rapport Direction de la Protection des Végétaux)

Lutte contre insectes et maladies des plantes Opération par spéculation : (récapitulation)

B 22Tableau B.2.4.(1) : Les ennemis des plantes

Localité Plante - Ennemis de la Superficie Produit utilisé Nomb Observations hôte plante Endommag Nom Dose re ée M.P.I. (ha) Ambilobe Riz Nymphulla 18 Durskan 4E 11 / ha 40 Efficace irrigué Vers blancs 14 Bonne préparation 9 Moyenne efficace Riz Punaise 25 Thiodan 11 / ha 15 Efficace pluvial Mouche 5,10 Decitab 1c / 10 l 15 Efficace Tomate Hélicthis 22 Durshan 4E 11 / ha 9 efficace Tomate Anoplocnemis 10 Thiodan 11 / ha 2 Haricot Héliothis 10 Thiodan Pois c. formicarus 4,10 Non traités Pois corynébactérium 3 Arrachage des pieds Patate Attaqués + brûlage Tomate

79 Anivorano Tomate Mouche 4 Durskan 11 / ha 8 Nord Légumes Chenille 0,3 Unden 3% 5 kg / ha 3 à feuilles défoliatrice 25 pieds Unden 3% - 1 Cocotier Oryctés

Remarque : les opérations les plus importantes et les plus fréquents dans la région sont figurées sur le tableau

B 23Tableau B.2.4.(2) : Traitement des semences

Nature de semences Quantité Produits utilisés Observation Nom dose quantité Riz paddy 5 000 kg SEMHOTL 50g / 10 kg 25 kgs Produit efficace mais peu rémanent

B.2.5 INCIDENCE DES EXPLOITATIONS SUR LES ESPECES ENDEMIQUES

B.2.5.(1) : USAGES DES ESPECES ET LEURS INCIDENCES / ANKARANA

Ø Commerce La forêt d’Ankarana possède une abondance considérable d’espèces commercialement utiles comprenant Dalbergia, Canarium, Sideroxylon, Adina et Diospyros. Bien que leur extraction soit illégale, l’abattage se fait encore et constitue l’une des plus sérieuses menaces à la réserve. La réduction des ressources de bois de construction accessibles en dehors des aires protégées pourrait intensifier cette pression sur l’Ankarana. Ø Autres usages Les autres usages comprennent la construction de maisons, de parcs à bétail, de pièges et les traitements de maladies. Le PCDI-CMA commence actuellement à dresser une liste des espèces et de leurs usages. Ø Autres usages potentiels § C’est l’usage potentiel de la production de spécimens destinés à la vente aux collectionneurs, si cela peut être fait en dehors de la réserve, et si des sauvegardes adéquates sont mises en place pour protéger les plantes dans la réserve. Les meilleurs candidats destinés à la vente aux collectionneurs sont Euphorbia, Pachypodium et Adansonia spp. § production contrôlée : Il existe déjà quelques commerces illégaux d’Euphorbia et de Pachypodium dans la région, et une production contrôlée peut aider à la limiter. Une production commerciale contrôlée peut servir de moyen intéressant pour générer des revenus soutenus pour les habitants locaux vivant aux endroits limitrophes à la réserve.

80 B.2.5.(2) PRESSIONS HUMAINES SUR LA R.S ANKARANA

B 24Tableau B.2.5.2(a) : Pressions humaines sur la réserve spéciale d’Ankarana

PRESSIONS HUMAINES OBSERVATIONS Exploitation du saphir Commencée en 1996, illégale. Dégâts sévères possibles aux systèmes des rivières souterraines. Méthode de contrôle efficace encore introuvable. Exploitation illégale de la forêt Très répandue dans le nord de la réserve et à l'est. Le contrôle impliquant les agents de l'ANGAP (ASCAs) et les agents du SPEF est difficile à appliquer d'une manière effective. Feux de brousse Pratique traditionnelle pendant la saison sèche. Autres solutions encore à identifier Production de charbon de bois Utilisation non durable du bois à l'intérieur et à l'extérieur de la réserve Culture du riz dans les aires protégées Localisée dans le sud Habitat du bétail dans les aires protégées Saisonnière en général, peut retarder les processus de regénération naturelle Autres cultures commerciales En grande partie le sucre.

ORIGINE DES PRESSIONS SUR LES AIRES PROTEGEES

1. Croissance démographique humaine 2. Migration humaine dans la région 3. Insuffisance de solutions financières/d'investissement ou alimentaires 4. Insuffisance de terres disponib les qui conviennent à l'agriculture 5. Emission relâchée de permis d'exploitation de bois 6. Insuffisance de la mise en vigueur des droits d'exploitation minière 7. Mise ne vigueur insuffisance des lois sur les ressources naturelles 8. Diminution des ressources forestières à l'extérieur des aires protégées 9. Disputes entre les parcs/populations 10. Compréhension insuffisante de la valeur de la base des ressources naturelles, surtout les forêts 11. Pratiques traditionnelles de la base des ressources naturelles, y compris les droits de régime foncier.

81 B.2.7 EXPLOITATION D E LA BIODIVERSITE

S UR LES MILIEUX MARINS

Du côté marin, la dégradation des milieux écologiques se manifeste par la destruction des récifs coralliens, la prolifération des algues marines et la diminution en nombre et en taille des poissons. Dans la presqu’île de Masoala, l’exploitation des tortues marines est pratiquée volontairement par les pêcheurs. Les Dugongs sont quelquefois rencontrés dans cette région et certains pêcheurs ont une tendance à les capturer vivants. En ce qui concerne la pêche des requins, une diminution de l’exploitation est observée au cours de ces dernières années. Ainsi, les pêcheurs sont obligés d’aller plus loin pour obtenir une bonne capture. Enfin, l’accroissement en nombre des pêcheurs travaillant dans la zone de Masoala dont la plupart viennent du sud (Maroantsetra, Fénérive Est, Mananara), contribue à exercer des pressions intenses au niveau des aires marines par la pratique de méthodes de pêche destructives (senne de plage, casiers…).

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B.3 BIODIVERSITE / REPONSE

B.3.2 SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES ET AUTRES SITES DE CONSERVATION B.3.2.(1) : SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES

Pour montrer la situation des Aires Protégées, une comparaison a été faite pour la période d'avant 1950 et l'an 2000. Les données disponibles sont les données COEFOR (Contribution à l'Etude des Forêts classées) et les données des Aires Protégées de l'ANGAP (Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées).

Les Aires Protégées sont classées officiellement en trois catégories : les Réserves Naturelles Intégrales (RNI), les Parcs Nationaux (PN) et les Réserves Spéciales (RS).

Le parc national a pour but de protéger et de conserver la flore et la faune originelle et de présenter un cadre récréatif et éducatif. La circulation à pieds et en automobile ainsi que le camping sont réglementés. Les visiteurs doivent solliciter une autorisation de pénétration auprès des autorités compétentes pour obtenir une libre circulation. La chasse, la pêche, l'exploitatio n forestière, agricole ou minière, toute fouille ou prospection, sondage, terrassement ou construction, tout pâturage, tous travaux tendant à modifier l'aspect du terrain ou végétation, toute pollution d'eaux, et de manière générale tout acte de nature à apporter des perturbations à la faune et à la flore, sont strictement interdits. Toutefois, l'aménagement touristique et les recherches scientifiques peuvent y être autorisés.

L'ANGAP restitue les 50% des Droits d'Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) perç ues à l'entrée des Parcs pour les communautés de la Zone Périphérique sous forme de financement de micro-projets.

Ces fonds constituent une opportunité considérable pour véhiculer l'importance de la conservation du Parc National et le développement des communautés locales.

La comparaison faite est surtout axée sur le changement de statut des Aires Protégées : ceci en montrant l'évolution de statut de parcs nationaux depuis 1950

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B 25Tableau B.3.2.(1) : Les aires protégées de la province : statut, superficie et opérateur Supprimé :

Nom de l'AP Statut Texte de Superficie Habitat naturel Opérateur creation (ha) Marojejy PN 19 05 98 60.050 Forêt dense humide WWF moyenne et basse altitude Masoala PN 02 03 97 230.000 Forêt dense humide WCS/ANGAP moyenne et basse altitude Montagne PN 28 10 58 18.200 Forêt dense humide ANGAP d‘Ambre moyenne et basse altitude Lokobe RNI 31 12 27 740 Forêt dense sèche ANGAP Tsaratanana RNI 31 12 27 48.622 Forêt dense sèche ANGAP Analamerana RS 20 02 56 34.700 Forêt dense sèche ANGAP Anjanaharibe RS 28 10 58 32.090 Forêt dense humide ANGAP Sud moyenne et basse altitude Ankarana RS 20 02 56 18.225 Forêt dense sèche ANGAP Forêt d’Ambre RS 28 10 58 4.810 Forêt dense humide ANGAP moyenne et basse altitude Manongarivo RS 20 02 56 32.735 Forêt dense sèche ANGAP Source : COEFOR, ANGAP

B.3.2.(2) RESERVES FORESTIERES DE LA SAVA L’on peut signaler l’existence dans la SAVA des RESERVES FORESTIERES suivantes

§ Marojejy

§ Andrakaraka : 16 ha (CIREF_Antalaha)

§ Anjanaharibe

§ Masoala : 2 300 km2 de forêt dense humide et 7 000 km2 de Parc marin

§ Ratsianarana

§ Forêt classée de Bezavona : 2420 ha (CIREF_Antalaha) Les réserves naturelles intégrales de Marojejy couvrent 48 000 hectares dans les régions de Sambava et Andapa.

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B.3.2.(3) LES FORETS CLASSEES DE DIANA

Elles occupent 213 852 ha se répartissant sur 12 sites. B 26Tableau B.3.2.3(a) : Superficie des forêts classées

Sous préfecture Dénomination Superficie (ha) Antsiranana Sahafary 5 670 Ambilobe Amb ohipiraka - Leviky 15 500 Andavakoera 14 500 Antsakay - Kalobenoro 15 000 Ambanja Haute Ramena 45 000 Antsakay - Kalobenoro 26 000 Antafondro 45 000 Ambodiazomamy 8 000 Andranomatavy 26 000 Anjanozano - Bandrany 5 600 Bezavona 6 000 Ankify 1 582 Source : DIREF - Plan directeur forestier régional – Antsiranana

B.3.2.(4) : LES STATIONS FORES TIERES / DIANA

B 27Tableau B.3.2.(4) : Répartition des stations forestières de DIANA

Sous préfectures Dénomination

Antsiranana Les Roussettes Nosy-Be Nosy Komba Source : DIREF – Antsiranana

B.3.2.(5) : VEGETATION DANS LA PRESQU’ILE DE MASOALA

B 28Tableau B.3.2.5 : Superficie Végétations dans Presqu’île De Masoala

Type de végétation Superficie Superficie dans la % de la superficie presqu’île de Masoala incluse dans le (ha) parc Forêt littorale mélangée avec 12.323 mangroves, forêt inondée et marécages

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B.3.2.(6) : LES AIRES PROTEGEES MARINES ET COTIERES

Le Parc marin de Masoala a été crée en même temps que le Parc Terrestre par le décret n°97- 141 du 02 février 1997 . Sa superficie varie de 21 à 35 km2 . Actuellement trois sites sont érigés en parcs marins : Masoala , Tanjona et Tampolo. Ils se trouvent dans la partie méridionale de la Presqu’île de Masoala, l’un dans la province de Tamatave et les deux autres dans la Province d’Antsiranana, et disposent chacun d’un plan de gestion qui associe la population riveraine dans son application. Il faut noter le projet d’élaboration du Schéma d’aménagement de la baie d’Antongil qui est la plus grande des baies à Madagascar et est réputée par ses richesses en ressources naturelles. A titre d’exemple, la baie d’Antongil est un lieu rare pour l’accouplement de la baleine à bosse (trozona) ( Mégaptera novaeangliae), et est le plus grand et le meilleur site d’hivernage des baleines à bosse dans l’Océan Indien.

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B 29Tableau B.3.2.2 : Répartition des aires protégées dans la province

Les Parcs Nationaux (PN) et leur Répartition dans la Province Date de Superficie Nombre Nom création Cat.* officielle (ha) Opérateur Région 1 Marojejy 19 05 98 II 60.050 WWF Antsiranana Toamasina/ 2 Masoala 02 03 97 II 230.000 (*) WCS/ANGAP Antsiranana Montagne 3 d’Ambre 28 10 58 I a 18.200 ANGAP Antsiranana Total 308.250

Les RNI en cours de changement de statut en PN 1 Lokobe 31 12 27 I a 740 ANGAP ANTSIRANANA 2 Tsaratanana 31 12 27 I a 48.622 ANGAP ANTSIRANANA Total 49.362 (*) : Le PN Masoala est partagé entre les provinces de Toamasina et d’Antsiranana. Nous présentons ici le calcul en considérant que le tout Masoala est dans Antsiranana

LES RESERVES SPECIALES (RS) DATE DE S OFFICIELLE OPERATEU NOMBRE NOM CREATIO CAT. REGION (ha) R N 1 Analamerana 20 02 56 IV 34,700 ANGAP ANTSIRANANA Anjanaharibe 2 Sud 28 10 58 IV 32,090 ANGAP ANTSIRANANA 3 Ankarana 20 02 56 IV 18,225 ANGAP ANTSIRANANA 4 Forêt d’Ambre 28 10 58 II 4,810 ANGAP ANTSIRANANA 5 Manongarivo 20 02 56 IV 32,735 ANGAP ANTSIRANANA Total 122.560

Source : déclinaison du TBEN sur la province d’Antsiranana

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B 3.3. ECOSYSTEMES REPRESENTES DANS LES AP

B 30Tableau B.3.3. : Analyse des superficies de types d’occupation des sols dans les AP

Surface Pourcenta Nature Noms Surface Protégée Nationale ge 1 Forêts littorales 941.3 71545.1 1.3 Forêts denses humides sempervirentes de basse 2 273695.8 1983044.8 13.8 altitude Forêts denses humides sempervirentes de basse 3 3971.5 554377.3 0.7 altitude dégradées et/ou secondaires 4 Mosaïque de cultures, jachères, lambeaux 33476 5492306.2 0.6 forestiers, formations graminéennes 5 Prairies côtières, savanes et/ou pseudo steppes 9444.7 3220511.5 0.3 avec éléments ligneux Prairies côtières, savanes et/ou pseudo steppes 6 2631.9 1309572.5 0.2 sans éléments ligneux Forêts denses humides sempervirentes de 7 458101.9 2977676.8 15.4 moyenne altitude 8 Forêts denses humides sempervirentes de 4607.1 178413.7 2.6 moyenne altitude dégradées et/ou secondaires Savanes et/ou pseudo steppes avec éléments 10 162551.7 16631147.2 1 ligneuux Savanes et/ou pseudo steppes sans éléments 11 174787.8 15751060.7 1.1 ligneuux 12 Forêts denses sclérophylles de montagne 3672.8 76530.4 4.8 Prairies altimontaines, savanes et/ou peudo 17 1905.5 109006.7 1.7 steppes sans éléments ligneux Forêts claires sclérophylles de moyenne 19 50543.1 265822.1 19 altitude 23 Forêts denses sèches-série à Dalbergia, 304657.7 3049885.3 10 Commiphora et Hildegardia Forêts denses séches-série à Dalbergia, 24 Commiphora et Hildegardia - dégradées et/ou 85471.3 955170.5 8.9 secondaires 28 Forêts denses-série à Didiereaceae 15005.9 776029.2 1.9 29 Forêts denses -série à Didiereaceae - dégadées 10.3 238188.6 0 et/ou secondaires 30 Fourrés xérophiles 21348.3 995493.6 2.1 Fourrés xérophiles dégradées et/ou 31 16195.3 466989.0 3.5 sécondaires 35 Mangroves 6031.4 322204.1 1.9 36 Forêts ripicoles et/ou des alluvions 182.6 120368.5 0.2 37 Formations marécageuses 946.5 277682.7 0.3

89 Suite des Analyses des superficies de types d’occupation des sols dans les AP

Nature Noms Surface Protégée 39 Peuplements d'Eucalyptus 5.3 41 Autres ou mélangées 491.2 42 Sols nus et sables 6455.9 43 Plans d'eau 1221.6 45 Non classifié 98001.3 50 Sans nom 1234.1 411 Riz 4779.5 Surface protégée (ha): Surface de chaque classe IEFN dans l'ensemble des AP Surface Nationale (ha): Surface de chaque classe IEFN dans l'ensemble de Madagascar SIG/ANGAP - Juillet 2002 Source : Carte IEFN 1993/94

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B.1 BIODIVERSITE / ETAT...... 45 B.1.1 SUPERFICIE DES ECOSYSTEMES NATURELS...... 48 B.1.2 LES ESPECES ENDEMIQUES...... 50 B.1.3 ESPECES ENDEMIQUES MENACEES...... 59 B.1.4 ESPECES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES...... 60 B.1.4.(2) : LISTE DES PLANTES ET ANIMAUX CONNUS DU PARC DE LOKOBE ...... 61 B.1.5 ESPECES VALORISEES...... 73 B.1.6 ESPECES MENACEES ...... 74 B.2.1 ESPECES ENVAHISSANTES...... 78 B.2.5 INCIDENCE DES EXPLOITATIONS SUR LES ESPECES ENDEMIQUES...... 80 B.3.2 SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES ET AUTRES SITES DE CONSERVATION...... 83 B.3.2.(2) RESERVES FORESTIERES DE LA SAVA ...... 84 B 3.3. ECOSYSTEMES REPRESENTES DANS LES AP...... 89

B 1Tableau B.1.1.1 : superficies des types de forêts de la Province d’Antsiranana ...... 48 B 2Tableau B.1.1.2 : Liste et superficie des îlots de la Province d’Antsiranana ...... 49 B 3Tableau B.1.2.1 : Plantes endémiques de la Province ...... 50 B 4Tableau B.1. 4.1 : Liste Flore et faune dans les aires protégées ...... 60 B 5Tableau B.1.4.2 (a) : liste des lianes connues du parc de LOKOBE ...... 61 B 6Tableau B.1.4.2 (b) : liste des épiphytes connus du parc de LOKOBE...... 62 B 7Tableau B.1.4.2 (c) : liste des lémuriens connus du parc de LOKOBE...... 62 B 8Tableau B.1.4.2 (d) : liste des amphibiens connus du parc de LOKOBE...... 62 B 9Tableau B.1.4.2 (e) : liste des amphibiens connus du parc de LOKOBE...... 63 B 10Tableau B.1.4.2 (f) : liste des tortues de mer connues du parc de LOKOBE ...... 63 B 11Tableau B.1.4.2 (g) : liste des mammifères marins connus du parc de LOKOBE ...... 63 B 12Tableau B.1.4.2 (h) : liste des mollusques non marins connus du parc de LOKOBE .... 64 B 13Tableau B.1.4.2 (i) : Liste des oiseaux connus du parc de LOKOBE...... 64 B 14Tableau B.1.4.3 (a) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : les herbes ...... 66 B 15Tableau B.1.4.3 (b) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : les arbres...... 66 B 16Tableau B.1.4.3 (c) : La biodiversité de Lokobe et de Nosy Tanikely : CHRUBS / TREELETS ...... 67 B 17Tableau B.1.5. (a). : faune cavernicole exploitée dans l’Ankarana. Cas des invertébrés 73 B 18Tableau B.1.5 (b) . : Faune cavernicole exploitée dans l’Ankarana. Cas des vertébrés .. 74 B 19Tableau B.1.6.2 (a) : les utilisations des ressources naturelles / Lokobe ...... 75 B 20Tableau B.2.3(a) : Liste des cyclones depuis 1994...... 78 B 21Tableau B.2.3(b) : Période de passage de cyclone (2002-2003)...... 79 B 22Tableau B.2.4.(1) : Les ennemis des plantes...... 79 B 23Tableau B.2.4.(2) : Traitement des semences...... 80 B 24Tableau B.2.5.2(a) : Pressions humaines sur la réserve spéciale d’Ankarana ...... 81 B 25Tableau B.3.2.(1) : Les aires protégées de la province : statut, superficie et opérateur.. 84 B 26Tableau B.3.2.3(a) : Superficie des forêts classées...... 85 B 27Tableau B.3.2.(4) : Répartition des stations forestières de DIANA...... 85 B 28Tableau B.3.2.5 : Superficie Végétations dans Presqu’île De Masoala ...... 85 B 29Tableau B.3.2.2 : Répartition des aires protégées dans la province...... 88 B 30Tableau B.3.3. : Analyse des superficies de types d’occupation des sols dans les AP ...89

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F.1.3 CLASSIFICATION DES SOLS

Selon la méthode morpho-pédologique, on peut subdiviser Madagascar en quatre domaines géomorphologiques homogènes auxquels correspondent des grandes classes de sols. Ces dernières pourront, à une échelle plus grande, se subdiviser à des sous-classes selon la complexité des unités et les conditions locales.

F.1.3.(A) : ASPECT PEDOLOGIQUE DE DIANA (Source : monographie de la région DIANA / Ministère De L’agriculture, De L’Elevage et De La Pêche / Unité De Politique Pour Le Développement Rural / (UPDR) ; 2003)

Différents types de sols sont distingués à savoir :

1. Les sols à quioxydes constitués par les sols ferralitiques et sols ferrugineux. Les sols ferralitiques d’origine volcaniques basiques (basaltes) se rencontrent surtout dans les massifs, les flancs et les plateaux d’Ambre et aussi sur les îles de Nosy-Be, Nosy Komba, la presqu’île d’Ampasindava. Ce sont des sols riches ayant plusieurs vocations dont la plupart sont destinés actuellement à la culture de légumes, fruits, riziculture, cultures industrielles et de rente. Les sols ferrugineux se localisent sur basaltes : le pourtour de la Montagne d’Ambre et sur la basse altitude d’Antsiranana, sur les grès des plateaux de Sahafary et sur le sable dunaire de l’Est. Ces sols ne sont pas propices à la riziculture irriguée et souvent réservés au boisement et aux cultures fruitières.

2. Les sols peu évolués localisés dans les vallées et les deltas des rivières (Mahavavy, Mananjeba, Ifasy, Sambirano, etc. ...) Ces sols alluviaux de constitutions différentes (sablo-limoneux, limono-sableux, limono- argileux) forment des zones sédimentaires très riches, exploitées pour les cultures industrielles (canne à sucre, tabac, coton, riz, cacao, café, etc. ...).

3. Les sols hydromorphes situés dans les zones marécageuses, les dépressions et les cuvettes sont surtout exploités pour la riziculture de 2ème saison et la culture de tabac.

4. Les sols halomorphes, à cause de la haute teneur de sodium se prêtent aux cultures de cocotiers .

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94 F.1.3.(B) ASPECT PEDOLOGIQUE DE SAVA

(Source : monographie de la région SAVA / Ministère De L’agriculture, De L’Elevage et De La Pêche / Unité De Politique Pour Le Développement Rural / (UPDR) ; 2003)

Le littoral (de la SAVA) est caractérisé par des sols peu évolués alluviaux plus ou moins hydromorphes et moyennement organiques. Les terres alluvionnaires silico-argileuses sont favorables aux cultures diversifiées. Au niveau de l’estuaire de la LOKY (Vohémar) sont rencontrés des sols salés et des mangroves. Dans les zones de reliefs forestiers multifaces , au niveau de Vohémar et à l’Ouest de Sambava et d’Antalaha s’étend une large bande de sols ferralitiques et ferrugineux tropicaux peu évolués. Au niveau du massif de Tsaratanana est localisée une zone alluviale quaternaire et un bourrelet dunaire, quaternaire dans l’extrême Sud, ainsi que des épanchements essentiellement basaltiques du tertiaire et du quaternaire. Il faut noter qu’au centre de la cuvette d’Andapa, les terrains d’alluvions argileuses demeurent hydromorphes et nécessitent une maîtrise du drainage.

F.1.3.(C) PEDOLOGIE DES ILOTS (Source : EIE APMC) La description des conditions pédologiques du milieu est basée sur la carte des conditions géographiques de la mise en valeur agricole de Madagascar, élaborée par l’ORSTOM en 1981. D’après cette carte, le site proposé est marqué par la présence d’un certain nombre d’unités pédologiques réparties en cinq classes selon la classification française. La nature du substratum géologique est déterminante sur le type de sol.

Sols d’apport marin à remaniement éolien locaux sur des formations littorales : Dans les mangroves, les sols sont soumis à une hydromorphie permanente sous l’influence régulière de la marée. Il s’agit des sols minéraux ou peu humifères à texture limono-argileuse, salés ; les réserves minérales sont moyennes à fortes. Sur les sirasira (photo 1), les sols sont caractérisés par la teneur extrêmement élevée de sel qui explique l’absence de toute végétation. Les Photo 1 Sirasira et mangrove d’Andranomavo, sols des cordons sableux littoraux se SAVAIVO distinguent par leur texture essentiellement sableuse et la pauvreté en éléments fertilisants.

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Sols ferralitiques à structure peu dégradée sur un plateau basaltique en pentes douces : Le type de sol dépend étroitement de la condition topographique locale. Sur la partie sommitale à pente faible, les sols sont assez profonds et présentent un horizon de surface plus ou moins riche en matière organique.

Photo 2 Sol rouge brun sur plateau basaltique entre et Ampasindava , SAVAIVO Des affleurements de blocs de basaltes se rencontrent sur les surfaces pentues. Cette unité pédologique est également marquée par la présence d’érosions ravinantes très localisées (photo), qui se développent notamment sur les ruptures de pente.

Sols ferrugineux à faciès humifère local sous forêt, sur la plaine côtière avec recouvrement sableux. Les sols présentent un horizon superficiel plus ou moins riche en humus selon la couverture végétale. Mais leur fertilité est généralement faible.

Vertisols dans les talwegs des dépressions schisto- argilo-marneuse. De texture argileuse, ce type de sol présente des réserves intéressantes en éléments fertilisants mais ils sont très lourds et deviennent très compacts et très difficiles à travailler pendant la saison sèche. Situés dans les bas fonds, ils sont sujets aux ensablements fréquents. Sols minéraux bruts qui s’étendent essentiellement sur des collines schisto-argilo-marneuse (photo 5) et sur les massifs ruiniformes appelé « tsingy ». Mais il faut également noter la présence des sols minéraux Photo 5 : Sols minéraux bruts sur littoral (à bruts sur des coulées basaltiques fraîches. Ce type de gauche) et sur Tsingy (à droite), SAVAIVO sols est impropre à toute forme de culture.

96 F.1.9 EVOLUTION DES GRANDES SURFACES DE PLANTATION

CULTURES INDUSTRIELLES Canne à sucre F 1Tableau F.1.9 (a) : les variétés de canne à sucre plantées et proportion de surface occupée Localité Variété Période de coupe Observations

Nosy-Be IR 570 Début et milieu de campagne Cycle court M 555 - 60 Fin de campagne Cycle long NCO 310, 376 Milieu de campagne Cycle court Ambilobe IR 570 Début et milieu de campagne Cycle court – 40 % de la surface exploitée par Sirama NCO 310 – 3776, 517 Début de campagne Couvrant 30 % de la surface Q75 – Ragnar Milieu de campagne Cycle intermédiaire – 12 % de la superficie Sirama B 51 129 (tardive) Fin de campagne Cycle long – 10 % de la superficie 8 % de l’exploitation Sirama Autres variétés Source : SIRAMA - Ambilobe

F 2Tableau F.1.9 (b) : Evolution des superficies - rendements – productions / canne à sucre Fivondronana 1995 1996 1997 1998 1999 Antsiranana II Superficie 230 220 220 200 200 Rendement 18,608 20,227 20,273 19,050 18,925 Production 4 280 4 450 4 460 3 810 3 785 Ambilobe Superficie 11 385 11 040 10 960 10 555 10 625 Rendement 37,330 40,034 40,514 42,255 41,427 Production 425 010 441 980 444 035 446 000 440 160 Ambanja Superficie 145 140 140 180 180 Rendement 16,172 17,321 17,428 18,056 17,694 Production 2 345 2 425 2 440 3 250 3 185 Nosy-Be Superficie 3 450 3 335 3 320 3 205 3 230 Rendement 37,830 40,342 40,782 41,004 40,124 Production 130 515 134 540 135 395 131 420 129 600 Ensemble région Superficie 15 210 14 735 14 640 14 140 14 235 Rendement 36,959 39,592 40,050 41,335 40,515 Production 562 150 583 395 586 330 584 480 576 730 Source : SSA / DPEE Min Agri 1999

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F 3Tableau F.1.9 (c) : Evolution des plantations de canne à sucre de l’usine (1993-1997) Fivondronana 1993 1994 1995 1996 1997 Ambilobe Superficie 5 444 5 372 4 950 5 553 5 192 Rendement 38,6 55,8 67,4 57,8 51,3 Production 210 491 300 239 333 984 321 272 266 787 Nosy-Be Superficie 1 791 1 958 1 885 1 987 1 958 Rendement 42,98 51,03 57,63 57,29 44,21 Production 76 986 99 914 108 638 113 850 86 751 Ensemble région Superficie 7 235 7 330 6 835 7 540 7 150 Rendement 39,734 54,591 64,758 57,708 49,445 Production 287 477 400 153 442 622 435 122 353 538 Source : DRA Antsiranana 1999

F 4Tableau F.1.9 (d) : Evolution des plantations paysannes périphériques (de l’usine) Fivondronana 1993 1994 1995 1996 1997 Ambilobe Superficie 3 581 3 243 3 354 3 354 3 521 Rendement 36,272 42,621 40,017 41,715 41,418 Production 129 894 138 233 153 633 139 915 145 821 Nosy-Be Superficie 115 93 105 116 124 Rendement 32,41 41,71 37,847 40,971 40,201 Production 3 727 3 879 3 974 4 753 4 985 Ensemble région Superficie 3 696 3 336 3 944 3 470 3 685 Rendement 36,152 42,599 39,961 41,691 41,373 Production 133 621 142 112 157 607 144 668 150 806 Source : DRA Antsiranana 1999

F 5Tableau F.1.9 (e) : Evolution des plantations de canne à sucre : parcelles traditionnelles (villages) Fivondronana 1993 1994 1995 1996 1997 Antsiranana II Superficie 255 215 232 225 225 Rendement 15,607 20,558 18,262 19,671 19,954 Production 3 980 4 420 4 237 4 426 4 490 Ambanja Superficie 160 135 146 142 150 Rendement 13,625 17,925 16,075 17,07 18,055 Production 2 180 2 420 2 347 2 424 2 708 Ensemble région Superficie 415 350 378 367 375 Rendement 14,843 19,542 17,417 18,665 19,195 Production 6 160 6 840 6 584 6 850 7 198 Source : DRA Antsiranana

98

Arachide

F 6Tableau F.1.9 (f) : Evolution des superficies - rendements – productions d’arachide Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Antsiranana II Superficie 1 140 1 115 1 110 2 004 2 739 Rendement 0,816 0,789 0,797 0,82 Production 930 880 885 1 643 2 740 Ambilobe Superficie 50 50 50 85 87 Rendement 0,600 0,700 0,700 0,8 0,90 Production 30 35 35 68 78 Ambanja Superficie 25 30 25 35 38 Rendement 1,00 1,00 1,00 0,91 0,95 Production 25 30 25 32 36 Ensemble région Superficie 1 215 1 195 1 185 2 124 2 864 Rendemen 0,810 0,791 0 797 0,82 1 t 985 945 945 1 743 2 858 Productio n Source :SPRSE/DRDR Antsiranana 2003

Plantes à parfums et essence F 7Tableau F.1.9 (g) : Evolution des superficies - rendements – production / plantes à parfum et à essence Essences Superficie Rendement Ylang Ylang 2 225 ha (Nosy-Be et - Fleur : 2 kg fleurs/pied/an Ambanja) - Essence : 2 % (100 kg fleurs donne 2 kg essence) Basilic 75 ha (Nosy-Be) Essence : 30 à 40 kg/ha/an

Palma rosa 60 ha (Nosy-Be) Essence : 13 kg/ha/an Vétiver 105 ha (Nosy-Be) Essence : 13 à 15 kg /ha/an

F 8Tableau F.1.9 (h) : Ylang-Ylang : Production en tonnes (en fleurs) Fivondronana 1994 1995 1996 1997 Ambanja Superficie (ha) 600 600 625 625 Rendement 0,551 0,562 0,52 0,54 (T/ha) Production (T) 331 337 325 338 Nosy Be Superficie (ha) 1.590 1.590 1.600 1.600 Rendement 0,536 0,541 0,5 0,515 (T/ha) Production (T) 852 860 800 824 Ensemble Superficie (ha) 2.190 2.190 2.225 2.225 région Rendement 0,540 0,546 0,505 0,522 (T/ha) Production (T) 1.183 1.197 1.125 1.162 Source : DRA Antsiranana 1998

Informations sur les anacardiers : non disponibles

99

F 2.2 DEFORESTATION

Les informations sur la déforestation sont obtenues de deux façons : - mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites suivie de vérification sur terrain - les rapports des chefs cantonnements et des différents services du ministère des eaux et forêts . Ces rapports sont d’une fiabilité moyenne et portent généralement sur les autorisations de défrichement.

Les images LANDSAT 7 acquises en l’an 2000, couplées avec les images brutes de l’IEFN, ont permis à la partie malgache d’avoir une vision de l’évolution de la couverture forestière dans des zones cibles ainsi que la situation de défrichement dans ces mêmes zones.

Les zones cibles ou d’intervention sont situées soit dans les AP, soit dans les forêts classées ou dans les forêts gérées par la population locale (exemple : GELOSE, GPF, …) Liste des zones d’intervention : Les Aires protégées : - Ankarana - Marojejy - Anjanaharibe Sud

Le résultat des études effectuées dans ces zones d’intervention nous ont permis d’avoir une idée sur l’évolution de l’occupation des sols et de la situation de défrichement entre deux dates 1993 et 2000.

Deux méthodologies ont été adoptées pendant cette étude, l’occupation des sols dans les zones hors aires protégées a été effectuée sur la même méthodologie de l’IEFN 1994 c’est à dire par traitement analogique tandis que le défrichement a été traité par la technique numérique. Cette deuxième méthode a demandé le retraitement des images brutes de l’IEFN (LANDSAT 5).

100

LOCALISATION DES SITES DE SUIVI DES TAVY A ANTSIRANANA

F 9Tableau F.2.2.(a) : Défrichements (en hectares)

ANNEE 1998 1999 2000 2001 Forêts incendiées 10.946 8.616 8.681 5.167 en ha Source : Service Technique DGEF Voir P.3.203 pour les incidences de tavy dans les aires potégées

101

F 10Tableau F.2.2.(b) : la déforestation dans la province d’Antsiranana ( superficie en ha)

NOMFIV Forêt Mangroves Déforestation

AMBANJA 257.326 15.572 23.617

AMBILOBE 166.756 16.969 9.595 ANDAPA 224.720 0 10.000 ANTALAHA 338.997 0 9.778

ANTSIRANANA I 5.408 110 300 ANTSIRANANA II 117.108 5.765 5.112

N OSY B E 2.662 682 20 S AMBAVA 129.632 0 3.770 VOHIMARINA 144.955 1.619 430 Déforestation dans la province d’Antsiranana en ha Source : Couverture forestière CI 2002

102 Source : Couverture forestière CI 2002

103 F.2.2(C) DEFRICHEMENT DANS LA SAVA Pour l’année 1999, la région de la SAVA a accusé 6 267 hectares de défrichement ce qui représente 72,7 % des défrichements du Faritany d’Antsiranana ( 8 616 hectares).

F 11Tableau F.2.2(c) : Défrichement (1999) Circonscription Cantonnement Défrichement Fokontany Autorisation Superficie (ha) Antalaha - - 83 ANTALAHA Andapa 36 36 1 521 Sambava 67 3 892 1 960 Vohémar 5 - 2 703 TOTAL CIREF 108 3 928 6 267 Source : DIREF Antsiranana

Sur les 3 987 autorisations de défrichement délivrées par la Direction des Eaux et Forêts d’Antsiranana, celui délivré par la Circonscription Forestière d’Antalaha s’élève à 3 982 dont 3892 concernent Sambava . Alors que la superficie défrichée dans cette zone ne représente que 1 960 hectares soit 31 % des superficies totales défrichées ; par contre à Vohémar, les 5 défrichements du Fokontany ont couvert 43 % des superficies défrichées de la région.

Les pratiques culturales itinérantes ont recours au défrichement des forêts naturelles souvent déjà exploitées pour la production de bois d’oeuvre d’abord et le bois de charbon ensuite. Cette pratique incite les paysans à la conquête de nouvelles terres de meilleure fertilité que celles déjà cultivées.

Délits forestiers année 2002

F 12Tableau F.2.2.(d) : Défrichement (1999) Faritany Nombre de Nombre de Volume de bois sur Surfaces détruites par délits PV dressés coupe et transport la défrichement et les illicite feux de végétation (m3) (ha) Antsiranana 66 52 - 435

Source : DGEF / Service législation Foresterie et communale

104

F.2.3 FEUX DE BROUSSE

F 13Tableau F.2.3(a) : Forêts incendiées en hectares / Antsiranana Année 1998 1999 2000 2001 Forêts incendiées 247,00 517,00 13,00 310,00 (ha) Feux de 542,5 6.830 255 1152 végétation en ha Source : Service Technique DGEF (2002)

Les feux ont un rôle important sur les processus de l’érosion. Le problème de feux de brousse dans la région de la SAVA provient de plusieurs sources (feu de nettoiement, de renouvellement de pâturage, de défrichement etc...). En général, la pratique devient généralisée et répétitive. Ces derniers temps, les feux sont difficilement maîtrisables.

F 14Tableau F.2.3(b) : Feux de Brousse en 1999 Circonscription Cantonnement Feux de brousse des Eaux et Forêts Forestier Prairies Forêts Reboisement (ha) Naturelles (ha) (ha) Antalaha 31 100 ANTALAHA Sambava 60 Vohémar 234 Ensemble Région 325 nd 100 Source : DIREF Antsiranana

Les feux de prairie sont les plus importants (325 hectares) et se pratiquent surtout à Vohémar qui est une zone d’élevage.

F 15Tableau F.2.3(c) : Principale raison perçue des feux de brousse ou de forêt au niveau des communes Province Feux liés à Accident Accident Défense Autres Feux Autres Total la dû au tavy dû aux contre ou feux provoqués raisons croissance incendies feu mis par criminels par jeu de l’herbe des restes dahalo de récolte Antsira- 32 37 3 1 11 1 15 100 nana

Source : Recensement des communes, programme Ilo, Cornell U./FOFIFA/INBSTAT, 2001

105 F.2.3.(C) – COEFFICIENT D’ACTIVITE DE FEUX DE NUIT ( CAFN ) (Source USGS, 2002)

Informations obtenues à partir de traitement d’images satellites. Données relativement fiables mais ne donnent aucune information sur la superficie brûlée. Objectif : L’objectif est d’établir un système de suivi permettant aux divers intervenants et décideurs (communautés, acteurs régionaux,…) de mieux comprendre la dynamique spatio – temporelle des feux de brousse et d’orienter/réorienter les stratégies sur la réduction des feux dans la politique de gestion de l’environnement.

Méthodologie : La méthodologie adoptée repose sur le traitement, la structuration et l’analyse spatio – temporelle de données satellitales. La base de données historiques créée est mise à jour périodiquement et des sorties cartographiques sont mises à la disposition des décideurs concernés.

Résultats : La base de données des feux est disponible, avec possibilité de croisement avec d’autres informations environnementales, socio – économiques, politiques…. Les représentations spatiales et chronologiques des résultats des analyses effectuées constituent des bases de connaissance permettant aux acteurs de mieux comprendre les causes structurelles et conjoncturelles des feux de brousse, les facteurs internes et externes qui expliquent leur évolution.

Acquisition des données feux et nuages : L’acquisition des données feux et nuages, couvrant le territoire national, se fait par l’observation par satellite NOAA/NGDC( National Oceanic and Atmospheric Administration/ National Geophysical Data Center ). Les données issues du satellite sont traitées et contrôlées par l’United States Geological Survey (USGS) avant de les envoyer à l’USAID de Madagascar. Ces données sont prises toutes les nuits entre le mois d’août et décembre depuis l’année 1992.

106

Structuration des données : Cette étape consiste à mettre en format ARCINFO (vecteur) et IDRISI (raster) les données provenant de l’USGS.

Le tableau ci-après montre la description desdites données

F980811v F980811r C980811v C980811r

F : feu F : feu C : nuage c: nuage 98 : année 98 : année 98: année 98: année 08 : mois d’août 08 : mois 08 : mois 08 : mois 11 : jour 11 : jour 11 : jour 11 : jour v : vecteur r : raster v : vecteur r : raster

Calcul du Coefficient d’Activités de Feux de Nuit ( CAFN )

Cette étape fait partie d’une des exploitations des données. - Le CAFN pour une période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant cette période, - Le CAFN pour une journée dans une zone donnée est le rapport entre le nombre de feux et le nombre d’observations. Une zone étant constituée par un ou plusieurs polygones et le nombre de feux étant le nombre de pixels contenant de feux dans un polygone de la zone donnée. Ce calcul nécessite les images sous IDRISI par jour des feux des nuages durant la période donnée.

107

108

COEFFICIENT D'ACTIVITE DE FEU DE NUIT (CAFN) ENTRE 1992 ET 2002 SUR LA PROVINVE D'ANTSIRANANA

1.8

1.6

1.4

1.2

1 CAFN 0.8

0.6

0.4

0.2

0 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Année

109 COEFFICIENT D'ACTIVITE DE FEU DE NUIT (CAFN) ENTRE 2000 ET 2002 SUR LES FIVONDRONANA D'ANTSIRANANA

6.0

5.0

4.0

Année 2000 3.0 Année 2001 CAFN Année 2002

2.0

1.0

0.0 AMBANJA AMBILOBE ANALALAVA ANTSIRANANA I ANTSIRANANA II NOSY-BE SAMBAVA VOHIMARINA FIVONDRONANA

110

F 2.4 EXPLOITATION FORESTIERE

F 2.4.(A) NOMBRE DE PERMIS CONCEDES

F 16Tableau F.2.4 (a) : évolution du nombre de permis concédés pour les exploitations forestières (1997-2002)

1997 1998 1999 2000 2001 2002 FARITA Nbre Superfi Nbre Superfi Nbre Superfi Nbre Superfi Nbre Superfi Nbre Superfi NY permis cie permis cie permis cie permis cie permis cie permis cie concédé concédé concédé concédé concédé concédé concédé concédé concédé concédé concédé concédé s e s e s e s e s e s e (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) Antsira- 14 3 542 16 2 489 22 2 933 21 4 489 19 5 340 46 8 621 nana Source : Service de la Gestion des Ressources Forestières et Service de la Valorisation Economique/ DGEF

F 2.4.(B) SUPERFICIE DES EXPLOITATIONS

F 17Tableau F.2.4 (b) : évolution de la superficie des exploitations en ha (1989-2001) FARITANY 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

ANTSIRANANA 5884 3546 3818 3699 2663 2838 4284 3515 3542 2489 2933 4489 5340 Source : MEF, 2002(TBEN)

F 2.4.(C) EVOLUTION DE LA PRODUCTION FORESTIERE EN BOIS NON DEBITES

F 18Tableau F.2.4 (c) : Production forestière en bois non débités (m3) FARITANY 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 ANTSIRANANA 1010 3353 10310 332+ 1971 2257 2028 1794 Source : MEF, 2002 (TBEN)

111

F 2.4.(D) EVOLUTION DE LA PRODUCTIO N FORESTIERE EN BOIS DEBITES

F 19Tableau F.2.4 (d) : Production forestière en bois débités (m3)

FARITANY 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 ANTSIRANANA 1.976 1.411 210.000 2.627 1.846 3.824 3.408 4.007 3.302

F 20Tableau F.2.4 (e) : Les productions forestières 1999, 2000

Bois non Débités Bois Débités Charbon de bois Bois de Perches FARITANY (m3) (m3) (tonnes) chauffage et (Stères) gaulettes Service Privé Service Privé Service Privé Service Privé (Nombre) Antsiranana 2.257 3.408 6.740 16.766 143.287 1999 Antsiranana 2.028 0 4.007 0 9.601 0 20.175 0 48.801 2000 Source : DGEF

F 2.4.(F) LES EXPLOITATIONS FORESTIERES DANS LE CAS DE DIANA (source : CIREF Antsiranana) 02 autorisations de collecte d’anacarde (Ambilobe, Ambanja) 03 autorisations de collecte de raphia (Ambilobe, Ambanja, Antsiranana) 03 permis d’exploitaition de bois d’œuvre 01 permis d’exploitation de charbon de bois Exploitation de bois d’œuvre : 450 ha Exploitation de charbon de bois : 105 ha

112

F.2.7 EVOLUTION DES SUPERFICIES CULTIVEES PAR RAPPORT AUX SURFACES POTENTIELLEMENT CULTIVABLES

F 21Tableau F.2.7.(a) : Répartition des surfaces cultivables et surfaces cultivées par sous- préfecture de la SAVA en 1999 Sous-préfectures Surface Superficie Surface % p.r totale (ha) cultivable Cultivée (ha) surf (ha) cultivable Antalaha 584 200 176 057 37 959 22 Sambava 503 400 161 088 55 962 30 Vohémar 898 800 771 800 46 414 5 Andapa 428 500 202 450 41 097 23 Ensemble Région 2 414 900 1 311 395 181 412 13 Source : Annuaire Statistique Agricole, 2001

D’après ce tableau, il est constaté une forte potentialité de développement agricole par sous-préfecture, la superficie cultivable représentant environ la moitié de la superficie totale de la région. En ce qui concerne les surfaces cultivées , il est constaté une évolution progressive. Andapa, le grenier à riz de la région nord de Madagascar n’a pu mettre en valeur que 23% de ses terrains cultivables ; les autres sous-préfectures aux environs du quart soit autour de 25% de surfaces cultivées.

F 22Tableau F.2.7.(2) : Répartition des surfaces cultivables et surfaces cultivées par sous- préfecture de DIANA en 1999 Superficie cultivable Superficie cultivée Superficie Sous-préfectures 2 % sup.totale de ha % p.r surf. totale (km ) ha la sous- Cultivable de la préfecture sous-préfecture Antsiranana I et 5 986 363 948 60,8 28 785 7,9 II 7 789 542 057 69,6 42 400 7,8 Ambilobe 5 720 395 577 69,1 32 460 8,2 Ambanja 312 21 057 67,5 8 845 42,0 Nosy-Be Ensemble de la 19 807 1 322 639 66,8 112 490 8,5 région DIANA Source : CFSIGE et DRA Antsiranana

Sur 1.322.639 ha de terres cultivables, seules les 112.490 ha (1999) sont cultivées (cultures vivr ières, cultures de rente, cultures industrielles) soit 8,5% de la superficie cultivable. Le reste 1.210.149 ha non exploité constitue un potentiel de la région. Parmi ces terres disponibles, 40% sont faciles à exploiter et 60% ont subi une dégradation due aux feux de brousse et à l’érosion.

113

F.2.9 DEGATS CAUSES PAR LES MALADIES ET LES ENNEMIS DES CULTURES

Lutte contre insectes et maladies des plantes Opération par spéculation : ( récapitulation )

F 23Tableau F.2.9(1) : Lutte contre insectes et maladies des plantes

Localité Plante -hôte Ennemis de Superficie ( ha) Produit utilisé Nombr Observ la plante endommagée Nom Dose e ations M.P.I. Ambilobe Riz irrigué Nymphulla 18 Durskan 4E 11 / ha 40 Efficace Riz pluvial Vers blancs 14 Bonne préparation 9 Moyenn Tomate Punaise 25 Thiodan 11 / ha 15 e Tomate Mouche 5,10 Decitab 1c / 10 l 15 efficace Haricot Hélicthis 22 Durshan 4E 11 / ha 9 Efficace Pois Anoplocnem 10 Thiodan 11 / ha 2 Efficace is 10 Thiodan efficace Pois Héliothis 4,10 Non traités Patate c. formicarus 3 Arrachage des pieds Tomate corynébactér Attaqués + brûlage ium Anivo- Tomate Mouche 4 Durskan 11 / ha 8 rano Nord Légumes à Chenille 0,3 Unden 3% 5 kg / ha 3 feuilles défoliatrice 25 pieds Unden 3% - 1 Cocotier Oryctés Commentaire : seules les opérations les plus importantes et les plus fréquents dans la région figurent sur le tableau.

TRAITEMENT DES SEMENCES

F 24Tableau F.2.9(2) : Produits utilisés dans les traitements des semences Nature de Quantité Produits utilisés Observation semences Nom dose quantité Riz paddy 5 000 kg SEMHOTL 50g / 10 25 kgs Produit efficace mais peu kg rémanent Source DPV_Antsiranana

114

F.2.10 EVOLUTION DU RAPPORT CULTURE PERENNE / CULTURE ANNUELLE

F 25Tableau F.2.10.(1) : Répartition de la superficie par spéculation dans la région SAVA en 2001 Sous- A B D F H préfectures (ha) (ha) (ha) (ha) (ha)

ATL 36 129 19 435 9 205 1 774 5 715 SBV 56 030 24 695 18 795 7 443 5 097 VOH 36 244 20 775 6 940 1 179 7 350 ADP 42 773 23 681 10 875 435 7 782 Ensemble 172 176 89 586 45 815 10 831 25 944 région Source : Annuaire Statistique Agricole 2001

Légende

ATL : Antalaha SBV : Sambava VOH : Vohémar ADP : Andapa A : Surface totale cultivée B : Culture vivrière D : Culture de rentes F : Culture industrielle H : Autres ( fruits – légumes …)

Les superficies cultivées sont inégalement réparties selon les types de spéculation. Les cultures vivrières occupent généralement plus de 50 % des superficies cultivées, 70 % à Vohémar et 55% à Sambava alors que les cultures industrielles et les cultures maraîchères n’en couvrent même pas 1%.

On peut classer ainsi les sous-préfectures selon deux types de spéculations distincts : · celles comptant une agriculture plus diversifiée et d’une portion infime de cultures industrielles : Vohémar · celles à forte diversification de spéculations à prédominance culture de rente Sambava, Antalaha et Andapa.

Cette situation doit être envisagée comme la résultante de la stratégie adoptée par les paysans face aux fluctuations des prix des produits de rentes. Pour Antalaha, après la destruction des cultures de rente par le cyclone HUDAH en 2000, la superficie cultivée en cultures vivrières a été doublée par rapport à la campagne 1997/1998.

Un tableau rétrospective de cette culture aurait permis de mieux cerner son évolution et le choix des paysans de se lancer dans des cultures d’autosubsistance.

La typologie agro-écologique est globalement établie à partir des résultats de l’Enquête Agricole de Base (EAB 1998/1999)

115

F 26Tableau F.2.10.(2) : rapport culture pérenne / culture annuelle (2001) SAVA DIANA

A 172 176 (100%) nd B 89 586 (52,0 %) 151 295 D 45 815 (26,6 %) 14 450 F 10 831 (6,3 %) 12 436 H 25 944 (15,1 %) nd

Cult. Pérennes= 78,6% Cult. Pérennes= 26 886 ha Cult. Ann= 21,4% Cult. Annuelles= nd Source : Monographies régionales / MinAgri

A : Surface totale cultivée B : Culture vivrière D : Culture de rentes F : Culture industrielle H : Autres ( fruits – légumes …)

116

F 27 Tableau F.2.10.(3) : Répartition de la superficie (ha) par spéculation dans la région DIANA Sous préfecture Surf totale Cultures Culture de Cultures Fruits Légumes cultivée (ha) vivrières (ha) rente (ha) industrielles (ha) (ha) Antsiranana II 1997 31 850 27 678 - 1 360 1 565 1 247 1998 29 910 28 595 - 1 315 - - 1999 28 785 27 475 - 1 310 - - 2000 - 25545 - 2004 - - 2001 - 56685 - 2739 - - Ambilobe 1997 44 647 22 948 6 261 12 038 3 260 140 1998 43 355 25 025 6 331 11 999 - - 1999 42 400 25 400 6 325 10 675 - - 2000 -- 45305 4 528 5195 - - 2001 -- 55510 4 533 3740 - - Ambanja 1997 35 801 15 608 11 788 165 7 735 505 1998 28 283 16 230 11 843 210 - - 1999 32 460 20 405 11 850 205 - - 2000 - 48790 8377 35 - - 2001 - 35540 7287 38 - - Nosy-Be 1997 9 622 2 299 3 345 3 320 168 490 1998 8 990 2 400 3 385 3 205 - - 1999 8 845 2 230 3 385 3 230 - - 2000 2330 2630 6734 2001 3560 2630 5919 Ensemble de la 1997 121 920 68 533 21 394 16 883 12 728 2 382 région 1998 110 538 72 250 21 559 16 729 - - 1999 112 490 75 510 21 560 15 420 - - 2000 151473 80 737 15535 13968 2001 188 181 80948 14450 12436 Source : SSA/DPEE du MinAgri - Annuaires statistiques 1998-1999 (Monographie du nord DRA d’Antsiranana 2001)

Il y a une diminution relative des surfaces cultivées. Par contre celles affectées aux cultures vivrières affichent une hausse d’environ 9% de 1997 à 2001. Ceci se traduit par une conquête de nouvelles terres liées à la migration et entraîne en conséquence la dégradation des sols par la pratique intense des brûlis. Se positionnant au second rang après les cultures vivrières, les cultures de rente accaparent environ 19% des surfaces cultivées, suivies de près par les cultures industrielles.

F 28 Tableau F.2.10.(4) : Superficie occupée par type de culture / DIANA

Types de culture Spéculation Superficie

Cultures vivrières riz, manioc, maïs, haricot, patate douce, 75.510 ha, soit 67% des terres cultivées dont pomme de terre, … 4/5 occupé par le riz Cultures de rente café, cacao, poivre, vanille 21.560 ha, 19% de la superficie cultivée et dont 3/5 occupée par le café Cultures industrielles canne à sucre, arachide, coton 15.420 ha, soit 13% de la superficie totale mise en valeur de la région Fruits et légumes 10% : fruits 2% : légumes Source : Monographie du nord DRA d’Antsiranana 2001

117 Presque toutes les cultures tropicales et plusieurs cultures tempérées sont ainsi favorablement pratiquées dans la région. On y trouve les classes de spéculations suivantes pour l’année 1999 : § Les cultures vivrières : 75 510 ha (riz, manioc, maïs, haricot, patate douce, pomme de terre, …) occupent 67% des terres cultivées dont le riz, aliment de base, domine à plus de 87% de ces cultures et 58% de la superficie cultivée. § Les cultures de rentes : 21 560 ha, occupant 19% de la superficie cultivée totale. Parmi ces cultures de rente (café, cacao, poivre, vanille), le café a une place importante et détient 68% de cette superficie. § Les cultures industrielles : 15 420 ha (canne à sucre, arachide, coton) occupent 13% de la superficie totale mise en valeur de la région. § Les fruits et légumes : représentent respectivement 10% et 2% en considérant les données en 1997. La culture légumière enregistre un essor considérable dans la zone d’Antsiranana, du fait de la présence des Thoniers, qui résorbe la presque totalité de la production. Les données par types de spéculations seront données dans la partie « Production » qui est consacrée à l’étude par filière.

F.2.12 RENDEMENT MOYEN DES PRINCIPALES CULTURES

Maïs

F 29Tableau F.2.12 (a) : Evolution des superficies - rendements – production / maïs

Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001

Antsiranana II Superficie 1 935 1 890 1 950 4 800 6 002 Rendement 0,315 0,278 1,282 1,05 1,30 Production 610 525 2 500 5 040 7 804 Ambilobe Superficie 750 735 770 1 345 1 373 Rendement 0,267 0,238 1,325 0, 97 1,05 Production 200 175 1 020 1 305 1 442 Ambanja Superficie 935 915 950 1 400 1 515 Rendement 0,305 0,273 1,179 1,20 1,28 Production 285 250 1 120 1 600 1 939 Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Nosy-Be Superficie 190 180 185 225 228 Rendement 0,236 0,223 1,135 1,20 1,22 Production 45 40 210 270 270 Ensemble Superficie 3 410 3 720 3 855 7 770 9 118 région DIANA Rendement 0,334 0,266 1,258 1,07 1,26 Production 1 140 990 4 850 8 295 11 463 Source SPRSE/DRDR Antsiranana 2003 (Monographie régionale DIANA, MINAGRI)

Les débouchées pour le maïs sont multiples dans la région . La promotion de l'exploitation avicole et poraine n’a pas réussi à contribuer à l'augmentation de surface . L'utilisation de semence adaptée (IRAT 200) produite par les sémenciers introduites par le PNM a constitué un plus pour cette culture.

118

Le rendement en production de maïs de 1997/ 1998 est à peu près le même, aux environs de 300 kg à l’hectare, mais en 1999, dans toutes les sous-préfectures de la DIANA, la production a presque quadruplé (1 200 kg/ha). Cela ne peut être dû qu’aux bonnes conditions de culture du maïs : · Précipitations bien réparties, · Semences de qualité (à haut rendement) · Pratique de sarclage (2 fois) · Bonne fertilisation · Calendrier cultural respecté

Haricot

F 30Tableau F.2.12 (b) : Evolution des superficies - rendements – production

Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Antsiranana II Superficie 85 85 85 405 584 Rendement 0,824 0,941 0,882 0,75 0,82 Production 70 80 75 304 479 Ambilobe Superficie 20 15 15 Rendement 1 1 1 Production 20 15 15 Ambanja Superficie 15 15 15 40 44 Rendement 0,667 0,667 1 0,80 0,84 Production 10 10 15 32 37 Nosy-Be Superficie 20 15 15 Rendement 0,5 0,667 1 Production 10 10 15 Ensemble Superficie 140 130 130 445 628 région Rendemen 0,786 0,885 0,923 0,76 0,82 t 110 115 120 336 516 Productio n Source SPRSE/DRDR Antsiranana 2003 (Monographie régionale DIANA, MINAGRI)

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Patates douces

F 31Tableau F.2.12 (c) : Evolution des superficies - rendements – production / patates douces

Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Antsiranana II Superficie 48 50 50 328 507 Rendement 4,042 3,900 4,200 5,4 5,82 Production 194 195 210 1 771 2 953 Ambilobe Superficie 233 240 250 400 486 Rendement 4,554 4,396 4,480 6 6 Production 1 061 1 055 1 120 2 400 2 916 Ambanja Superficie 418 420 430 609 611 Rendement 3,675 3,655 3,825 6,15 6,15 Production 1 536 1 535 1 645 3 745 3 758 Nosy-Be Superficie 74 75 80 60 60 Rendement 3,730 3,667 3,625 6,15 6 Production 276 275 290 351 360 Ensemble Superficie 773 785 810 1 397 1 664 région Rendemen 3,968 3,398 4,030 5,92 6 t 3 067 3 060 3 265 8 267 9 987 Productio n Source : SPSRE/DRDR Antsiranana 2003

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CULTURES DE RENTES Café

F 32Tableau F.2.12 (d) : Evolution des superficies - rendements – production / café Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Ambilobe Superficie 5 220 5 250 5 255 4 020 4 023 Rendement 0,255 0,276 0,295 0,40 0,41 Production 1 330 1 450 1 550 1 616 1 649 Ambanja Superficie 6 610 6 640 6 650 7 895 6 800 Rendement 0,252 0,273 0,292 0,45 0,34 Production 1 665 1 815 1 945 3 552 2 312 Nosy-Be Superficie 2 840 2 860 2 860 2 330 2 330 Rendement 0,254 0,274 0,336 0,48 0,47 Production 720 785 960 1 118 1 095 Ensemble Superficie 14 670 14 750 14 765 14 248 13 153 région Rendemen 0,253 0,275 0,302 0,44 0,38 t 3 715 4 050 4 455 6 286 5 056 Productio n Source : SPSRE/DRDR Antsiranana 2003 Cacao

F 33Tableau F.2.12 (e) : Evolution des superficies - rendements – productions / cacao Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Ambilobe Superficie 181 181 175 200 200 Rendement 0,497 0,497 0,543 0,59 0,60 Production 90 90 95 117 120 Ambanja Superficie 4 428 4 428 4 440 1 600 1 600 Rendement 0,946 0,944 0,944 0,40 0,40 Production 4 190 4 180 4 190 640 640 Ensemble Superficie 4 609 4 609 4 615 1 800 1 800 région Rendemen 0,929 0,926 0,928 0,42 0,42 t 4 280 4270 4 285 757 760 Productio n Source : SPSRE/DRDR Antsiranana 2003

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Poivre

F 34Tableau F.2.12 (f) : Evolution des superficies - rendements – productions /poivre Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Ambilobe Superficie 795 835 820 244 245 Rendement 0,377 0,407 0,402 0,40 0,40 Production 300 340 330 98 98 Ambanja Superficie 460 485 480 148 151 Rendement 0,533 0,567 0,563 0,41 0,40 Production 245 275 270 60 61 Nosy-Be Superficie 340 355 345 160 160 Rendement 0,456 0,493 0,493 0,46 0,44 Production 155 175 170 73 71 Ensemble Superficie 1 595 1 675 1 645 552 556 région Rendem/t 0,439 0,472 0,468 0,42 0,41 Productio 700 790 770 231 230 n Source :SPRSE/DRDR/ DIANA 2003

Vanille F 35Tableau F.2.12 (g) : Evolution des superficies - rendements – productions / vanille

Fivondronana 1997 1998 1999 2000 2001 Ambilobe Superficie 65 65 75 64 65 Rendement 0,308 0,385 0,400 0,19 0,18 Production 20 25 30 12 12 Ambanja Superficie 290 290 280 334 336 Rendement 0,172 0,190 0,214 0,20 0,20 Production 50 55 60 66 67 Nosy-Be Superficie 165 170 180 140 140 Rendement 0,182 0,206 0,223 0,19 0,19 Production 30 35 40 27 27 Ensemble Superficie 520 525 535 538 541 région Rendemen 0,192 0,219 0,243 0,20 0,20 t 100 115 130 105 106 Productio n Source :SPRSE/DRDR/ DIANA 2003

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Les CULTURES INDUSTRIELLES Canne à sucre

Localité Variété Période de coupe Observations Nosy-Be IR 570 Début et milieu de Cycle court M 555 - 60 campagne Cycle long NCO 310, 376 Fin de campagne Cycle court Milieu de campagne Ambilobe IR 570 Début et milieu de Cycle court – 40 % de la campagne surface exploitée par Sirama NCO 310 – 3776, 517 Couvrant 30 % de la surface Q75 – Ragnar Début de campagne Cycle intermédiaire – 12 % Milieu de campagne de la superficie Sirama B 51 129 (tardive) Cycle long – 10 % de la Fin de campagne superficie Autres variétés 8 % de l’exploitation Sirama Source : SIRAMA - Ambilobe

Evolution des superficies - rendements – productions / Canne à sucre voir tableau F.1.8

123

F.3.1. CLASSEMENT FORESTIER

ZONAGE FORESTIER (Source : « Rapport technique sur le zonage forestier » / MIRAY)

Le document "Rapport technique sur le Zonage forestier", est un complément et une illustration des différents outils et instruments, textes législatifs et réglementaires qui sont développés et qui traduisent la volonté de Madagascar de faire face à la dégradation continuelle des ressources forestières malgaches.

Il s'appuie sur le travail de réflexion sur les fonctions et les utilisations des écosystèmes forestiers, entrepris par une équipe qui engageait l'ensemble des techniciens du service forestier et de ses partenaires techniques et financiers, tant au niveau central, qu'au niveau des six Faritany.

Le "Zonage forestier" a été inscrit dans le Plan d'actions jusqu'à la fin du PE2 de la DGEF. Diverses réflexions y ont été menées avec divers partenaires, dans le but de déterminer la méthodologie aidant à définir les vocations des forêts, et puis d'arriver à une délimitation globale des écosystèmes forestiers selon les modes de gestion appropriés, au niveau national.

But du zonage : donner à une zone ou à un lieu donné, le type d'occupation adéquat en se basant sur des critères techniques valables. Le zonage forestier consiste donc en la détermination des modes de gestion des massifs forestiers selon les fonctions qu'ils jouent. Dans ce sens, il se peut que des modes de gestion différents soient appliqués à un massif donné.

Eclaircissement technique Etant donné qu’il s’agit de zonage forestier, les données de base utilisées a été l’IEFN. En dehors de cette dernière les autres données suivantes ont été utilisées : o BD 500 de la FTM qui constitue le référentiel numérique national le plus complet jusqu’à présent. o La limite des Aires protégées gestion sous la Gestion de l’ANGAP o La limite des Forêts Classées et des Réserves forestières sous la gestion du MEF. o Les données issues de l’Atelier scientifique de 1995 (Prisma). o ….

124

Les définitions des fonctions et sous-fonctions suivantes ont été utilisées pour faire le zonage

F 36Tableau F.3.1 : Définition des fonctions et sous-fonctions pour le zonage

Fonction Sous Fonction Typologie des Habitats

ECOLOGIE Conservation de la Forêts naturelles ayant une haute valeur biodiversité pour la biodiversité Piégeage de Carbone Plantations forestières ou reboisement Les zones dégradées ou dénudées ou défrichées auxquelles on a fait une plantation Ecotourisme Tous types de foret Recherche Foret naturelle et plantation PRODUCTION Production de bois d’œuvre Forêts Primaires et secondaire Plantation de Pins et d'eucalyptus Mosaïque Production de bois d’énergie Foret Secondaire Savoka, Mosaïque Plantation d’eucalyptus Productions non ligneuses Tous types de forets Droit d’Usage Forêt naturelle et plantation REGULATION Protection des Sols Tous types de Forets Terre domaniale (Savane et mosaïque de l’IEFN) Protection des Bassins Tous types de Forets Versants Terre domaniale (Savane et mosaïque de l’IEFN) Hydrologie Tous types de Forets Terre domaniale (Savane et mosaïque de l’IEFN) Réserve foncière Savoka Foret secondaire Source : « Rapport technique sur le zonage forestier » / MIRAY

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La dernière étape consistait à la production d’une carte nationale regroupant les massifs forestiers selon les 3 grandes fonctions par la combinaison des cartes de synthèse des différentes fonctions. Des chevauchements de 2, voire de 3 fonctions, pouvant être enregistrés sur un même massif forestier, la classification des forêts a été faite selon les 7 classes suivantes au lieu des 3 grandes fonctions : · Ecologie · Régulation · Production · Ecologie-Régulation · Ecologie-Production · Régulation-Production · Ecologie-Régulation -Production

Voir carte suivante pour le cas de la Province d’Antsiranana.

LIMITES DU ZONAGE ACTUEL

Ce zonage forestier global ne peut prétendre donner un zonage précis et détaillé de tous les écosystèmes forestiers au niveau de toutes les régions de Madagascar. L'exécution d'un zonage plus fin et détaillé au niveau des régions, intégrant toutes les données et informations disponibles de la région, qui y relayerait le zonage global, devrait apporter les réponses aux questions encore en suspens, et compléterait de manière plus précise le zonage des forêts malgaches.

126

Source : « Rapport technique sur le zonage forestier » / MIRAY

127

F.3.2 TEXTES ET LEGI SLATION FORESTIERE F 37Tableau F.3.2 : Textes et législation forestière TEXTES OBJETS Loi 97.017 du 08.08.97 Révision de la législation foncière Décret n° 98.781 du Fixant les conditions générales d’application de la loi 97.017 16.09.98 Décret n° 98.782 du Régime d’exploitation forestière 16.09.98 Arrêté n°12702/00 du Suspension d’instruction de dossier de demande de délivrance de 20.09.00 permis d’exploitation et de permis de coupe à titre onéreux Arrêté n°12704/00 du Arrêt de toute activité extractive de ressources ligneuses dans les 20.09.00 zones sensibles Arrêté n° 13850/00 du Approbation de cahier de charge de prescription générale relative à 13.09.01 l’octroi de permis par voie d’adjudication Décret n° 2000/383 du Relatif au reboisement 07.06.00 Arrêté n° 9398/00 du Les modalités d’application du décret 2000/383 05.09.00 Décret 01/068 du 24.01.01 Les modalités de vente des produits forestiers saisis ou confisqués Arrêté n°3710/01 du Application du décret n°01/068 30.03.01 Arrêté n° 7604/01 du Les modalités de répartitions des ports sur les recettes provenant de 17.07.01 la vente des produits saisis ou confisqués Décret n° 01/1123 du Modalités de gestion des Fonds Forestiers National, Provincial, 28.12.01 Régional Décret n° 01/122 du Les conditions de mise en œuvre de la gestion contractualisée des 14.02.01 forêts de l’Etat Loi 96.025 du 30.09.96 Relative à la gestion locale des ressources naturelles renouvelables Décret n°00/027 du Relatif aux communautés de Base chargées de la gestion locale et 13.01.00 ressources naturelles renouvelables Décret n°00/028 du Relatif aux médiateurs environnementaux 13.01.00 Arrêté n° 12703/00 du Portant d’un observatoire du secteur forestier 20.11.00 Décret N° 98-782 relatif au régime de l’exploitation forestière Décret N° 2000-027 relatif aux communautés de base chargées de la gestion des ressources naturelles renouvelables

Sources : DIRENVEF-Toliara ; DIREEF_Antsiranana

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F.3.4. REBOISEMENT

F 38Tableau F.3.3 : évolution des superficies de terres reboisées EVOLUTION DES SUPERFICIES REBOISEES en ha Antananari Fianara Années vo Antsiranana ntsoa Mahajanga Toamasina Toliara Total 90/91 718 529 1411 336 1296 410 4700 91/92 631 400 1215 139 397 13 2795 92/93 204 490 1151 87 354 11 2297 93/94 225 463 747 69 56 16 1576 94/95 1550 22 921 250 160 4 2907 95/96 990 154 555 253 44 4 2000 96/97 1333 168 437 149 93 55 2235 97/98 1115 119 474 224 122 209 2263 98/99 2313 339 1238 299 187 261 4637 99/00 2525 370 1351 327 204 285 5062 Source: Service Technique DGEF (2000)

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F.1.3 Classification des sols ...... 93 F.1.9 EVOLUTION DES GRANDES SURFACES DE PLANTATION...... 97 F 2.2 DEFORESTATION...... 100 F.2.3 FEUX DE BROUSSE...... 105 F 2.4 Exploitation forestière...... 111 F.2.7 EVOLUTION DES SUPERFICIES CULTIVEES PAR RAPPORT AUX SURFACES POTENTIELLEMENT CULTIVABLES...... 113 F.2.9 DEGATS CAUSES PAR LES MALADIES ET LES ENNEMIS DES CULTURES ...... 114 F.2.10 EVOLUTION DU RAPPORT CULTURE PERENNE / CULTURE ANNUELLE ...... 115 F.2.12 RENDEMENT MOYEN DES PRINCIPALES CULTURES...... 118 F.3.1. Classement forestier...... 124 F.3.2 TEXTES ET LEGISLATION FORESTIERE...... 128 F.3.4. REBOISEMENT...... 129

F 1Tableau F.1.9 (a) : les variétés de canne à sucre plantées et proportion de surface occupée ...... 97 F 2Tableau F.1.9 (b) : Evolution des superficies - rendements – productions / canne à sucre ...... 97 F 3Tableau F.1.9 (c) : Evolution des plantations de canne à sucre de l’usine (1993-1997)... 98 F 4Tableau F.1.9 (d) : Evolution des plantations paysannes périphériques (de l’usine)...... 98 F 5Tableau F.1.9 (e) : Evolution des plantations de canne à sucre : parcelles traditionnelles (villages)...... 98 F 6Tableau F.1.9 (f) : Evolution des superficies - rendements – productions d’arachide ...... 99 F 7Tableau F.1.9 (g) : Evolution des superficies - rendements – production / plantes à parfum et à essence...... 99 F 8Tableau F.1.9 (h) : Ylang-Ylang : Production en tonnes (en fleurs)...... 99 F 9Tableau F.2.2.(a) : Défrichements (en hectares) ...... 101 F 10Tableau F.2.2.(b) : la déforestation dans la province d’Antsiranana ( superficie en ha)102 F 11Tableau F.2.2(c) : Défrichement (1999)...... 104 F 12Tableau F.2.2.(d) : Défrichement (1999)...... 104 F 13Tableau F.2.3(a) : Forêts incendiées en hectares / Antsiranana ...... 105 F 14Tableau F.2.3(b) : Feux de Brousse en 1999...... 105 F 15Tableau F.2.3(c) : Principale raison perçue des feux de brousse ou de forêt au niveau des communes...... 105 F 16Tableau F.2.4 (a) : évolution du nombre de permis concédés pour les exploitations forestières (1997-2002) ...... 111 F 17Tableau F.2.4 (b) : évolution de la superficie des exploitations en ha (1989-2001)..... 111 F 18Tableau F.2.4 (c) : Production forestière en bois non débités (m3) ...... 111 F 19Tableau F.2.4 (d) : Production forestière en bois débités (m3)...... 112 F 20Tableau F.2.4 (e) : Les productions forestières 1999, 2000 ...... 112 F 21Tableau F.2.7.(a) : Répartition des surfaces cultivables et surfaces cultivées par sous- préfecture de la SAVA en 1999 ...... 113 F 22Tableau F.2.7.(2) : Répartition des surfaces cultivables et surfaces cultivées par sous- préfecture de DIANA en 1999 ...... 113

131 F 23Tableau F.2.9(1) : Lutte contre insectes et maladies des plantes...... 114 F 24Tableau F.2.9(2) : Produits utilisés dans les traitements des semences ...... 114 F 25Tableau F.2.10.(1) : Répartition de la superficie par spéculation dans la région SAVA en 2001...... 115 F 26Tableau F.2.10.(2) : rapport culture pérenne / culture annuelle (2001)...... 116 F 27 Tableau F.2.10.(3) : Répartition de la superficie (ha) par spéculation dans la région DIANA...... 117 F 28 Tableau F.2.10.(4) : Superficie occupée par type de culture / DIANA...... 117 F 29Tableau F.2.12 (a) : Evolution des superficies - rendements – production / maïs ...... 118 F 30Tableau F.2.12 (b) : Evolution des superficies - rendements – production...... 119 F 31Tableau F.2.12 (c) : Evolution des superficies - rendements – production / patates douces ...... 120 F 32Tableau F.2.12 (d) : Evolution des superficies - rendements – production / café ...... 121 F 33Tableau F.2.12 (e) : Evolution des superficies - rendements – productions / cacao ..... 121 F 34Tableau F.2.12 (f) : Evolution des superficies - rendements – productions /poivre...... 122 F 35Tableau F.2.12 (g) : Evolution des superficies - rendements – productions / vanille ... 122 F 36Tableau F.3.1 : Définition des fonctions et sous-fonctions pour le zonage...... 125 F 37Tableau F.3.2 : Textes et législation forestière...... 128 F 38Tableau F.3.3 : évolution des superficies de terres reboisées...... 129

132

L.1 LITTORAL / ETAT

TYPOLOGIE DES MILIEUX MARINS / Cas de Nosy-Be

On rencontre dix principaux types de milieux appartenant à deux catégories de formation. D’un côté, il y les formations d’origine récifale : · les herbiers littoraux, · les sables coralliens, · les platiers récifaux (compacts et détritiques), · les pentes externes et bancs coralliens du large, · les dalles coralliennes, · les sables gris (ou intermédiaires),

Et d’un autre côté, il y a les formations non récifales : · les affleurements rocheux, · les vases, · les secteurs deltaïques, · les mangroves.

133

L.1.1 ETAT DES RECIFS

Les principaux types de récifs Suivant la classification morphologique due à Darwin, les principaux récifs sont : · Récifs frangeants · Récifs barrières · Récifs Plate-forme · Atolls

LES RECIFS FRANGEANTS Les récifs frangeants bordent une terre émergée. Ils sont assez étroits et récents. Ils peuvent être séparés de la côte par un chenal d’embarcation (appelé improprement " lagon " dans certaines îles). Ils sont dominants à La Réunion.

LES RECIFS BARRIERES Les récifs barrières sont plus larges et plus éloignés de la côte. Ils sont séparés de la côte par un lagon qui peut être large de plusieurs milles et atteindre une profondeur de plusieurs dizaines de mètres. Des îlots sableux portant une végétation caractéristique peuvent se constituer sur une barrière. Ils sont interrompus au niveau de passes, qui correspondent à des rivières anciennes. Ils sont présents à Madagascar et Mayotte.

LES RECIFS PLATE-FORME Les récifs plate-forme ou banc récifal sont des édifices en pleine mer

LES ATOLLS Les atolls sont de grands récifs annulaires, situés au large, enserrant un lagon central. La partie émergée peut porter des accumulations sédimentaires, avec une végétation caractéristique (cocotiers). Disposés en chaîne, ils constituent des "faros". Europa et Bassas da india sont des atolls de l’Océan indien

134

Carte L.1.1.(a) : localisation des sites de suivi des récifs dans la Province d’Antsiranana

L.1.1.(A) ETAT DE SANTE DES RECIFS. CAS D’ANTSIRANANA Pour la région d’Antsiranana, les données disponibles ne permettent pas d'évaluer la santé des récifs, de plus, une comparaison dans le temps n'a pas pu se faire. On ne peut, de ce fait, montrer que les résultats obtenus pour les cas de Nosy-Be et de Nosy- Hara.

135

L.1.1.(B) EVOLUTION GENERALE DE L’ETAT DES RECIFS CAS DE NOSY HARA

136

GENERALITES L’habitat des récifs coralliens et des fonds marins occupe la majeure partie du site. Les unités suivantes peuvent être distinguées : · Les fonds vaseux peu profonds (~4’000 ha) · Les fonds sablo-vaseux profonds (~39'000 ha) · Les récifs frangeants des îlots karstiques (~200 ha) · Les platiers coralliens extérieurs (~2’400 ha) · Les bancs et herbiers émergeants (~5’200 ha) · Les herbiers marins denses (~250 ha) · La barrière corallienne immergée (~3’000 ha) · Le tombant continental et les canaux profonds (~1’500 ha)

EVOLUTION Les récifs coralliens sont actuellement soumis à une sédimentation plus ou moins importante. Les eaux du milieu sont caractérisées par une augmentation de la turbidité. L’érosion des sols dans les terres fermes environnantes constitue un des facteurs de ces phénomènes naturels. Mais la température d’eau de plus en plus élevée et éventuellement l’apport des sédiments du Sud par le courant turbide qui remonte la côte Nord Ouest de Madagascar pourraient être des éléments d’explication supplémentaire (selon l’étude de faisabilité, 2002). Par rapport aux ressources halieutiques, la population constate actuellement la diminution de la production en concombres de mer et en ailerons de requin. La dégradation de la production halieutique est notamment imputable à l’exploitation anarchique et abusive. Les récifs émergeants à marée basse : Rameza Be, Rameza Kely, Mavinintsy, Anakatandio, Anahibe, Ambatonakoay, Andrangoro, Pisikila, Andrivamalandy, Nosy Mavony.

L.1.1.(C) CONSTAT SUR LES MILIEUX ET RESSOURCES DE LA ZONE COTIERE DE NOSY-BE Le constat tiré du bilan diagnostic (Phase II de l’étude), relatif aux milieux et ressources de la zone côtière de Nosy-Be, à leurs modes d’utilisation et d’exploitation et aux systèmes de gestion, actuellement appliqués, est manifeste. Les écosystèmes marins subissent, ces dernières décennies, une dégradation … due à des activités non contrôlées et/ou non réglementaires (pêche, exploitation des bois de forêts et de mangroves, activités touristiques, activités industrielles, agricoles et portuaires) (Source :« Elaboration de plans et/ou systèmes intégrés de gestion des activités dans la zone côtière / Pêche aux poissons de récif, exploitation de mangroves et activités touristiques des régions de Toliara et de Nosy-Be » / PNUD/GEF/MAG/97/003 et MAG/96/631 Composante « EMC » du PEII)

137 LES PRINCIPALES PROBLEMATIQUES

Tableau L.1.1 : Les principales problématiques sur les milieux et ressources côtières NosyBe Etat Ressources / Milieux Pressions Actions actuelles

Etouffement des coraux et - Sédimentation due à courant marin -législation officielle diminution des surfaces des récifs accélérée par disparition ou - interdiction d’abbatage des dégradation des mangroves et mangroves déforestation des bassins versants - augmentation besoin énergie due à augmentation population attirée par le développement du tourisme - dégradation mécanique des coraux par cassures provoquées par le plongeurs et baigneurs - guide accompagnant les touristes

Destruction des récifs - utilisation de techniques - textes réglementaires (non destructives : pêche à pieds… contrôlés) - utilisation d’engins destructifs : barre à mine, harpons… - ancrage des bateaux sur les récifs : plongée sous-marine

Eutrophisation du milieu - déversement direct des égouts de - EIE / MECIE Hell-Ville avec un réseau d’assainissement défaillant, - eaux usées des fosses septiques déversées directement en mer - sensibilisation par CTA /EMC (structures hôtelièrees) - inexistence de dépôts d’ordures - ramassage des ordures par des sociétés privées à Ambatolaoka et Madirokely Pollution chimique es milieux - rejets effluents SIRAMA sans récifaux, acidification traitements - déversement de résidus d’engrais et de pesticides des plantations de canne entraînés en mer par les eaux de ruissllement - rejets d’hydrocarbures en mer : ballastage, nettoyage des tuyaux de pompage/ SOLIMA, Disparition des espèces sissiles - ensablement (bivalves, huîtres…) - utilisation de techniques de pêche destructrice Disparition, raréfaction des - surexploitation : difficultés de - déplacement de zones de pêches ressources halieutiques suivi par l’administration - utilisation de techniques destructrices Source :« Elaboration de plans et/ou systèmes intégrés de gestion des activités dans la zone côtière / Pêche aux poissons de récif, exploitation de mangroves et activités touristiques des régions de Toliara et de Nosy-Be » / PNUD/GEF/MAG/97/003 et MAG/96/631 Composante « EMC » du PEII

138 L.1.2 MANGROVES. Les mangroves jouent un rôle écologique important dans la mesure où elles constituent une zone de « nurserie » pour plusieurs espèces marines et protègent les côtes contre l’érosion marine. De ce fait, elles jouent aussi un rôle économique important.

L 1Tableau L.1.2 : Superficies occupées par les mangroves / Antsiranana NOMFIV Mangroves

A MBANJA 15.572

A MBILOBE 16.969

A NDAPA 0

A NTALAHA 0

A NTSIRANANA I 110

A NTSIRANANA II 5.765

N OSY B E 682

S AMBAVA 0

V OHIMARINA 1.619 Source : Couverture forestière CI 2002

Les arbres de mangrove

139

L.1.2(a) BIODIVERSITE FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE DES MANGROVES

CARACTERISTIQUES DE LA BIODIVERSITE DES MANGROVES MALGACHES

Les principales études effectuées par WEISS (1972, 1973), (MICHEL S., 1995) (SABOTSY, 1996) ont été axées sur la typologie, la phytosociologie et l'écologie de la flore.

LA FLORE:

Les forêts de palétuviers de Madagascar présentent une faible diversité puisque l’on dénombre seulement 8 espèces appartenant à 6 familles dont la composition se rattache à celle de la région côtière d'Afrique de l'Est. Ces espèces faisant partie des vielles mangroves de l'Indo-pacifique, sont de petite taille (MACNAE, 1963). Toutefois, dans les endroits à haute précipitation se développent des palétuviers de plus grande taille offrant une biomasse considérable.

A Madagascar, les mangroves sont surtout caractérisées par les espèces des familles : · AVICENNIACEAE : Avicennia marina · COMBRETACEAE : Lumnitziera racemosa · MELIACEAE : Xylocarpus granatum · RHIZOPHORACEAE : Bruguiera gymnorhiza, Ceriops tagal , Rhizophora mucronata · SONNERIATACEAE : Sonneratia alba · STERCULLIACEAE : Heritiera littoralis

En ARRIERE MANGROVE, la composition floristique est formée par des espèces généralement herbacées comme : · ASPLENIACEAE Asplenium nidus ; Acrostichum aureum · CYPERACEAE Cyperus sp. · CHENOPODIACEAE : Arthrocnemum indicum ; Salicornia pacystachya; Salsola littoralis · FABACEAE Sesbania aegyptiaca · POACEAE Paspalum vaginatum ; Sporobolus virginicus ; Policline proteiformis ;Perotis latifolius

140

LA FAUNE Les études écologiques sur la faune sont encore très disparates et très anciennes. BIGOT (1968); KIENER (1965, 1972), ont entamé des études préliminaires sur les distributions et l'écologie des espèces animales respectivement, dans les mangroves de Tuléar et de Majunga. L'étude de RAJAOBELINA V. (1987) réalisée dans une petite mangrove de la côte nord- ouest offre une ébauche de la zonation de la macrofaune dans la mangrove. Ces approches restent encore descriptives et préliminaires et nécessitent un approfondissement.

RAKOTOFIRINGA (1994) a réparti la faune des mangroves en deux catégories : La faune résidente incluant celle terrestre localisée dans la canopée des palétuviers (nous pouvons citer les mammifères, reptiles, certains oiseaux nicheurs, les insectes) et la faune aquatique représentée par les animaux qui se localisent dans les zones d’estuaires, chenaux et vasières (poissons, mollusques, crustacées) ; La faune non résidente c’est à dire non fixée dans la zone intertidale ou la zone de balancement des marées comme les oiseaux migrateurs et les animaux euryhalins qui passent une partie de leur cycle biologique dans les écosystèmes de mangroves ; citons pour cela les crustacés et beaucoup de poissons.

La faune des mangroves présente une biodiversité élevée, marquant une certaine endémisme pour les espèces aquatiques à Madagascar telle l'avifaune qui en est la plus diversifiée. Cependant, les études entreprises sur cette faune sont encore descriptives et ponctuelles. Aucune étude approfondie n'a encore été menée sur la microfaune ni la méiofaune. Toutefois, pour la macrofaune, si nous ne considérons que les espèces aquatiques à potentiel halieutique, plusieurs espèces ont été inventoriées.

Les poissons. Plusieurs travaux indiquent une abondance de poissons dans les chenaux des mangroves malgaches. Ces espèces appartiennent à plusieurs familles : · CARANGIDAE Carangoïdes armatus, · GERREIDAE Gerres sp. · LUTJIANIDAE : Lutjanus argentimaculatus ; L. fulviflamma ; L russeli · MUGILIDAE : Mugil macrolepis ; Mugil robustrus · SIGANIDAE : Siganus sp. · SPARIDAE : · MULLIDAE : · APOGONIDAE :

Les mollusques. Les mollusques présentent aussi une biodiversité (BIGOT,1968), avec les bivalves tels les huîtres (Crassostrea cuccullata), les gastéropodes composés par les littorines fixés sur les troncs, branches et les racines des palétuviers (Littorina scabra) et les Nerita sp.. En bordure des mangroves littorales, s'observent sur la plage des bivalves du genre Anadara natalensis, Isognomon ephippium. Parmi les gastéropodes Pyrazus palustris, Cerithidea decollata jonchent les sols. Ces animaux constituent parfois une source de nourriture pour les villageois.

Les crustacés. Parmi les crustacés, de nombreux travaux entrepris ont porté principalement sur la biologie, la répartition et l'exploitation des ressources à haute valeur commerciale, telles les crevettes peneides (Penaeus sp. Metapenaeus sp. ), les crevettes d'eau douce, les Macrobrachyum,

141 Acetes (Tsivakiny) et enfin les crabes de mangroves: Scylla serrata. Les crabes de vasières comme Uca, Sesarma, Cardisoma carnifex (kotoko) colonisent le substrat vaseux des mangroves . Leur répartition et inventaire ont été décrits par plusieurs auteurs (FOURMANOIR, 1954), (CROSNIER A. ,1962, 1965); . Pour le moment, aucune information n'est disponible concernant la densité et la biomasse de ces animaux alors qu'ils détiennent un rôle prépondérant dans le recyclage de la matière organique dans les mangroves.

Les échinodermes. Certains oursins sont inféodés dans les vasières des mangroves. Les échinodermes exploitables, représentés par les holothuries, sont répandus sur les vasières des mangroves. Aucun inventaire n'a été réalisé sur ces espèces associées aux zones de mangroves.

Les insectes et araignées. Les mouches, moustiques et fourmis et certaines guêpes sont inféodés dans la canopée des palétuviers. Aucun inventaire sérieux n’a été effectué sur cette faune particulière des mangroves à Madagascar.

Les oiseaux. Les oiseaux occupent principalement les vasières et les zones d’arrière mangroves qui leur constituent des habitats de prédilection pour leur développement Parmi les espèces les plus représentées dans les mangroves, on peut citer : les espèces communes : Egretta dimorpha (Ardeidae), Ardea cinerea ; les espèces endémiques : Haliaetus vociferoides, Ardea humbloti ; Alectroencus madagascariensis (Colombidae) les espèces migratrices : Numenius phaeopus, Calidris ferruginae. ACEDINIDAE : Corythornis vintsiodesï ANATIDAE : Dendrocygna viduata ARDEIDAE : Bubulcus ibis ibis, Egretta ardesiaca COLOMBIDAE Steptopelia picturata STURNIDAE : Acridotheres tristis

Les reptiles: Plusieurs espèces de reptiles se rencontrent sur les troncs des Palétuviers telles Phelsuma madagascariensis: Chameloo sp. (CHAMAELEONIDAE)

Les mammifères : Les rongeurs représentés par le groupe des Cheiroptères avec le genre Pterus rufus occupent les forêts de palétuviers pour se reposer. Certains lémuriens visitent les écosystèmes de mangroves aussi bien pour se promener que pour se nourrir ; le genre Propithecus a été localisé dans la région de Majunga (Katsepy).

142 L.1.2.(A1) MANGROVES CAS DE NOSY HARA Caractéristiques générales Les mangroves peuvent être rencontrées dans toutes les petites baies autour de la Baie du Courrier. Mais elles sont beaucoup plus développées dans les deux zones suivantes : · sur la partie Nord de la péninsule de Vahilava (200 ha) · et dans le Sud, entre Mangaoka et la Baie d’Antalaha (445 ha) Diversité biologique Cet écosystème n’a pas encore fait l’objet d’une étude scientifique, mais à l’instar des mangroves sur la côte Ouest de Madagascar, il renferme certainement de nombreuses espèces animales et végétales. En effet, un inventaire rapide effectué dans la zone de Vahilava a permis de découvrir cinq espèces de palétuvier.

L.1.2.(A2) ETAT / EVOLUTION GENERALE DES MANGROVES. CAS DE NOSY HARA Bien que les mangroves de Vahilava soient encore largement intactes, un début d’exploitation est manifeste à proximité du village temporaire de Vahilava. En revanche, les mangroves du Sud sont soumises à une pression plus importante, à cause de la proximité des villages de Mananara, d’Andranomavo, d’Ambararata, d’Ankingameloka et d’Ampasindava. Les villageois constatent également la diminution progressive des rendements des pêches aux crabes dans les mangroves. Au même titre que les écosystèmes précédents, les mangroves tiennent un rôle important pour la régénération et le développement de nombreuses espèces halieutiques et marines. Il faut également noter que les mangroves jouent un rôle primordial dans la protection du littoral.

143

L.1.2 (C) LES MANGROVES / CAS DE NOSY-BE Les mangroves sont surtout localisées au niveau des principales baies. On rencontre sept principales d’espèces de palétuviers à Nosy-Be : · Soneratia alba, · Avicennia marina, · Rhyzophora mucronata, · Bruguiera gymnorhiza, · Ceriops tagal, · Lumnitzera racemosa, · Xylocarpus granatum. (Source : Rapport de diagnostic « identification des caractéristiques des observatoires et établissement de plan local de prévention et réduction des pollutions et dégradations de la région de Nosy-BE / EMC, décembre 1999 / Consortium CNRE – CNRO – CNRIT)

Les bois de mangroves sont très utilisés à Nosy-Be. On les utilise pour faire : · du charbon de bois ou de bois de chauffe : Soneratia alba, Avicennia marina, · de la clôture : Ceriops tagal, Rhyzophora mucronata, · de bois de construction : Rhyzophora mucronata, Soneratia alba, Ceriops tagal.

Certaines forêts de palétuviers sont sérieusement menacées, cas des mangroves d’Andampy et de Ampasimena. D’autres, par contre, sont quasiment intactes : cas d’Ambatozavavy et de Mangirakirana.

L.1.3 STOCKS HALIEUTIQUES

Pêche continentale Les principaux lacs · Lac SAHAKA : la plupart des poissons d’eau douce et les anguilles salées séchées proviennent de ce lac · Autres lacs : Antohomaro/Sambava ; Ampahana/Antalaha ; Anjivimilay/Ambilobe

Pêche maritime · Pêche traditionnelle : Crevettes, crabes, poulpes, trépangs, ailerons de requins ; langoustes, algues, calmars, camarons, · Pêche artisanale : mini-chalutiers : crevettes · Pêche industrielle crevettière (pêcheries de NosyBe, UNIMA…) : Crevettes + poissons d’accompagnement (165 t en 2001) · Pêche industrielle thonière (PFOI) :

Sociétés de pêche : Pêcheries de NosyBe ; RéfrigépêcheEst ; RéfrigépêcheOuest ; PêcheExport ; Somapêche ; Pêcherie du Melaky… Produits : trépangs ; ailerons séchés à destination de Corée et de Hong-Kong

144 L.3.1 NOMBRE ET TYPE D'OUTILS ET D’INFRASTRUCTURES TECHNIQUES ET SCIENTIFIQUES MIS EN ŒUVRE FACE AUX PROBLEMES DU LITTORAL

CADRE INSTITUTIONNEL / ROLES DE CHAQUE ACTEUR

· LES STRUCTURES LOCALES ET COMMUNALES DE CONCERTATION.

Constitution. Elles (SLC) rassemblent les différents groupes d’usagers (association de pêcheurs, mareyeurs…) au niveau de la communauté ou des villages. Les SLC se regrouperont au niveau de la commune pour former, avec l’appui des techniciens et des ONGs, la Structure Communale de Concertation (SCC). Pour Nosy-Be la SCC est dénommée « Plate-Forme pour l’Environnement et le Développement » ou PFED. Rôle. C’est la SCC qui serait chargée d’élaborer et de suivre les activités ainsi que d’élaborer les « dina » Les SLC, SCC et GTR (Groupe de Travail et de Réflexion) proposent les actions de développement des activités économiques et de protection de l’environnement, avalisent tout plan de gestion des activités et assurent le contrôle ds activités, le respect des « dina » et le suivi des plans de gestion

· LES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES LOCALES Rôle. Eriger la planification du développement régional/local. Elles seront ainsi, chargées, en collaboration avec les services techniques décentralisés, de la conception, de la révision, de l’information / sensibilisation et de la vulgarisation des textes officiels en vigueur, d’une part, de la finalisation et la légalisation des « dina » d’autre part

Les organismes de projet : notamment, SAGE (ex-ONE/EMC et CTA/EMC) Rôles. Appui dans la mise en place des SLC et SCC ; Formation des membres de ces SCC ; renforcement des capacités de ces structures ; sensibilisation des communautés de base et les autorités locales sur la protection de l’environnement.

· LES DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS Rôle. Elaborer et diffuser le cadre global de développement : plan directeur national… Préparer les textes législatifs ; contrôle ;

145

LITTORAL PRESSION

L.2.2 EXPLOITATION HALIEUTIQUE (source : SIRPRH Antsiranana)

INFORMATIONS GENERALES - Mise en association des pêcheurs, mareyeurs et femmes transformatrices + constitution légales pour appuyer la production jusqu’à la commercialisation (SIRPRH Antsiranana) Les productions : rizicultures, algocultures, crevetticultures,

Aquaculture en eau douce : encadrement technico-financier dans le cadre du projet « Promotion de la rizipisciculture dans la cuvette d’Andapa », cuvette Andapa. Ces priorités des rizipiscultures pour Antsiranana sont senties à travers les besoins exprimés dans les PCD. Algoculture Aucune information pour l’année 2002. Apparemment, les fermes de cultures d’algue dans la Province d’Antsiranana ne seraient pas fonctionnelles durant l’année 2002. S’agit-il d’une fermeture définitive ou seulement temporaire dû aux conjonctures ? Crevetticulture Les Gambas de l’Ankarana (LGA) à partir de 2002

L.2.3 CAPACITE D’ACCUEIL DU PORT

L.2.3.(A) NOMBRE DE TOUCHEES DE BATEAUX A ANTSIRANANA I (source : capitainerie port)

ANNEE 2003 JANVIER Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Embarquemen Débarquement Touchées PETROLIER t L.C C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N. 5 18 3.361,906 2.931,768 3.871,435 2.361,938 5 4.362,580 L.C = Long cours C.N = Cabotage National

F EVRIER Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Embarquement Débarquement Touchées PETROLIER L.C C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N. 6 14 1693,647 10780,535 6 540,108 2 235,417 2 E.T = 294,758 P.L = 173,438 G.O = 300,878 769,044

M ARS

146 Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Embarquement Débarquement Touchées PETROLIER L.C C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N. 16 26 3 351,402 3 941,367 5 402,537 3 665,643 3 1 146,097

AVRIL Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Embarquement Débarquement Touchées PETROLIER L.C C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N. 40 17 9 541,876 20 927,199 3 179,718 2 232,545 2 2 540,914

MAI Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Embarquement Débarquement Touchées PETROLIER LC C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N. 25 19 2 ;854,178 11.080,53 2.625,822 2 - 944,093 + 883,676 3 3.737,854

JUIN Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Embarquement Débarquement Touchées PETROLIER L.C C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N. 18 18 1.724,088 3.826,797 3 034,320 1.971,510 3 - 10 874,914 T T T T

JUILLET Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Touchées PETROLIER Embarquement Débarquement L.C C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N. 11 23 2.120,088 6.095,091 4.680,652 2.976,565 2 972,555 143,813

AOUT Nombre Nombre de TONNAGE PETROLIER de TONNAGE TONNAGE Touchées : Touchées PETROLIER Embarquement Débarquement L.C C.N Emb L.C Déb L.C Emb C.N. Déb C.N.

147

L.2.5 NOMBRE D’EPAVES DE BATEAUX

L 2Tableau L.2.5.(a) : Liste des épaves autour du port d’Antsiranana Liste NOM de l’EPAVE NATIONALITE LIEU_Epave

1 Baliseur Jaspine malagasy Baie des Français 2 Star Quartier hollandaise Baie des Français 3 Malabar française Fosse Passe 4 02 sous-marins blancs Baie des cailloux blancs 5 Soumalia 6 Duca Degli Abvouzzi italienne Port de la Nièvre 7 Bougain Villier française Port de la Nièvre 8 Menabe II malagasy Port de la Nièvre 9 TANIA malagasy Cap Diégo 10 TALIO malagasy Face Cap Diégo 11 JAYLAKSMI Port de la Nièvre 12 Ville de Manakara Quai charbon 13 Vatsy II Quai charbon 14 KARTALA Port de la Nièvre 15 J’HUNG malagasy Baie de Diégo (hydrocarbures) Source : enquêtes auprès de la capitainerie du port d’Antsiranana Remarques : - la numérotation n’est pas relation avec la chronologie des événements - la liste n’est pas exhaustive

Des épaves au Port d’Antsiranana. Source : ONE

148

L.1.1 ETAT DES RECIFS...... 134 L.1.2 MANGROVES...... 139 L.1.2(A) BIODIVERSITE FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE DES MANGROVES ...... 140 L.1.3 STOCKS HALIEUTIQUES ...... 144 L.3.1 NOMBRE ET TYPE D'OUTILS ET D’INFRASTRUCTURES TECHNIQUES ET SCIENTIFIQUES MIS EN ŒUVRE FACE AUX PROBLEMES DU LITTORAL...... 145 L.2.3 CAPACITE D’ACCUEIL DU PORT ...... 146 L.2.5 NOMBRE D’EPAVES DE BATEAUX ...... 148

L 1Tableau L.1.2 : Superficies occupées par les mangroves / Antsiranana...... 139 L 2Tableau L.2.5.(a) : Liste des épaves autour du port d’Antsiranana...... 148

149

C. CHANGEMENT CLIMATIQUE

C.1.1. VARIATION DES PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES

La côte Nord malgache, et particulièrement la province d’Antsiranana est la zone la moins touchée par les perturbations tropicales sauf dans la région de SAVA De 1985 à 2000, six cyclones tropicaux ont traversé la région de la SAVA dont le plus intense est le cyclone tropical HUDAH qui a détruit la ville d’Antalaha à 90 %. Le cyclone est le phénomène climatique le plus spectaculaire tant par la quantité des précipitations que par la vitesse des vents. Le terme perturbation tropicale est utilisé pour désigner une quelconque dépression tropicale évoluant dans le bassin cyclonique du Sud Est de l’Océan Indien. Terminologie : Dépression tropicale : la vitesse du vent près du centre, est comprise entre 51 et 119 km/heure. Cyclone tropical : La vitesse du vent, près du centre est supérieur à 119 km/heure.

C 1Tableau C.1.1.(a) : Liste des cyclones tropicaux / Faritany Antsiranana depuis 1994 Année Nom de la perturbation Zones affectées cyclonique 1994 Nadia Vohémar 1996 Antoinette Nord Ouest de Antsiranana 1997 Fabriola Sud Est d’Antalaha 2000 Hudah Antalaha 2001 Hary Sud Est d’Antalaha Source : Service Inter-régional Nord de la Météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH).

167

C 2Tableau C.1.1.(b) : Les Cyclones passés dans Le Nord de 1993 à 2002 SAISON PLUIES VENT NOMS DES DATE DE ZONES REMARQUES CYCLONIQUE MAXIMUM MAXIMUM PERTURBATIONS PASSAGE INFLUENCEES GENERA LES EN 24 heures INSTANTANE VOHEMAR - >200 km/h NOSY-BE 41 mm 200 km/h ANTSIRANANA 157 mm 100 km/h SAMBAVA 82 mm 140 km/h 21-03-94 ANTALAHA 52 mm 95 km/h Cyclone Tropical 1993-1994 au SAINTE-MARIE 94 mm 140 km/h NADIA 24-03-94 TOAMASINA 145 mm 52 km/h BESALAMPY 42 mm 46 km/h MORONDAVA 30 mm - ANALALAVA - 100 km/h MAHAJANGA - 65 km/h ANTSIRANANA 89 mm 54 km/h Faible intensité. 07-02-97 NOSY BE 158 mm 32 km/h Josie a beaucoup Cyclone Tropical ANALALAVA 124 mm - au arrosé les régions 1996-1997 ANTSOHIHY 117 mm - JOSIE 08-02-97 Nord de l’Ile lors 152 mm - SAMBAVA de sa formation ANTALAHA 172 mm - VOHEMAR 94.6 mm 100 km/h SAMBAVA 62.8 mm 100 km/h ANTALAHA 59.4 mm 85 km/h Tempête Tropicale TOAMASINA 139.6 mm 96 km/h 01-03-00 Modérée ANTSIRANANA 1999-2000 au 39.5 mm 85 km/h Intensité modérée AMBOHITSILAOZANA 130.9 mm 60 km/h GLORIA 05-03-00 Huddah NOSY BE 165.4 mm - MORONDAVA 134.2 mm - MANANJARY 263 mm 46 km/h IVATO 123.7 mm - 82,7 mm SAMBAVA 33 km/h 56,0 mm VOHEMAR 85 km/h 68,3 mm ANTALAHA 91 km/h 484,0 mm TOAMASINA 22 km/h Cyclone Tropical 09 – 05-02 61,3 mm ANTSIRANANA 61 km/h 2001 - 2002 HARY au 64,1 mm MAHAJANGA 25 km/h KESINY 11- 05-02 93,9 mm NOSY BE 72 km/h 32,6 mm ANTSOHIHY 45 km/h 74,5 mm ANALALAVA 37 km/h 120,2 mm SAINTE MARIE 22 km/h

Source : Service de la météorologie et de l’hydrologie – Antananarivo – 2003 / Monographie régionale

Période de passage de cyclone (2002-2003) / Province de Antsiranana

Novembre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 ATANG BOURA Décembre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 CRISTAL Janvier 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 EBULA FARI Février 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 GERRY HAPE

168 C.1.2. VARIATION DU REGIME PLUVIOMETRIQUE PAR REGION CLIMATIQUE

La Pluviométrie / SAVA

La zone d’Antalaha, Sambava et une partie de Vohémar est caractérisée par une forte pluviométrie, moyenne annuelle (2 000) mm, une absence de mois vraiment sec et une faible déficit de saturation (3 à 5 mm). La zone d’Andapa est caractérisée par un micro climat entre le climat de la côte Est et des Hauts-Plateaux avec toutefois une pluviométrie moyenne annuelle élevée de 1 800 mm en 130 jours. La zone nord de la SAVA, Vohémar est caractérisée par une précipitation moyenne annuelle de 940 mm.

C 3Tableau C.1.2 (a) : Valeurs typiques de la pluviométrie SAVA. Station Altitude Période Pluviométrie Nombre de Mois Annuelle (mm) Secs Antalaha 6m 1961 -1990 2376,0 mm 1 (Ambatoratsy) Andapa 474m 1961 - 1990 1858,3 mm 1 (Aéroport) Sambava 5m 1961 - 1990 2 409,0 mm 1 (Aéroport) Vohémar 5m 1961 - 1990 1 564,9 mm 2 Source : Service Inter-régional Nord de la Météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH).

L’abondance des précipitations annuelles et l’absence d’une véritable saison sèche constituent les principales caractéristiques de la SAVA. D’où la légendaire boutade, “ le Nord-Est comporte deux saisons : la saison des pluies et la saison pluvieuse ” . L’ essentiel des pluies est apporté par les courants d’Est, mais l’effet orographique est fondamental. Les variations spatiales que l’on observe trouvent leur explication dans les conditions locales du relier : raideur des pentes, proximité de la mer, orientation par rapport au flux. Les maxima sont enregistrés là où le flux moyen frappe quasi-perpendiculairement la côte (Sambava : 2 409 mm, Antalaha 2 376 mm). Au nord de Sambava, les totaux annuels baissent quelque peu du fait de la divergence de l’Alizé (Vohémar 1564,9 mm). Le nombre de jour de pluies décroît du Sud vers le Nord (Antalaha 219, Sambava et Vohémar 184).

169

Variation des Pluies / Cas Antalaha La connaissance de l’écart à la normale joue un rôle très important car elle permet d’évaluer les incidences ou dégâts dus à la dégradation de l’environnement.

C 4Tableau C.1.2.(b) : écart des pluies de l’année par rapport à la normale / Cas d’Antalaha Mois Valeur normale des pluies Pluie en 2001

Janvier 358,1 191,3 Février 245,8 251,9 Mars 306,3 272,6 Avril 225,8 67,6 Mai 165,1 148,1 Juin 176,9 79,7 Août 170,1 87,5 Juillet 188,6 85,1 Septembre 90,9 39,1 Octobre 92 116 Novembre 143,8 69 Décembre 212,6 81,3 Somme / année 2376 1489,2 Source : Service Inter-régional Nord de la Météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH).

Problème : L’évaluation des régimes pluviométriques s’avère difficile étant donné que les stations pluviométriques actuelles ne recouvrent qu’une partie relativement restreinte par rapport à l’ensemble de la Province. Les totaux pluviométriques et la répartition des pluies font apparaître une opposition entre quatre secteurs principaux : côte Ouest, côte Est, montagne d’Ambre et zone de socle. Ø A l’Est, du nord au sud, on observe une augmentation du total pluviométrique (Nosy Ankao : 1 295 mm, Antsiranana : 987 mm, cap d’Ambre : 985 mm), jointe à une diminution de la longueur de la saison sèche. Il pleut en moyenne 92 jours avec un maximum de 117 et un minimum de 75. Ø A l’Ouest, du cap d’Ambre à la presqu’île d’Ampasindava, on observe un phénomène identique à celui de la côte est : augmentation du total pluviométrique vers le sud et réduction de la durée de la saison sèche. Cependant, la quantité totale dépasse 1 500 mm au sud de l’Ankarana. Ø A Ambilobe avec 1870 mm ne compte que 86 jours de pluie avec un minimum de 55 jours et un maximum de 118 jours. Ambanja, avec un total de 2 171 mm réparti sur 130 jours, est à la limite du climat tropical humide. Ø Dans la montagne d’Ambre, l’augmentation des précipitations avec l’altitude est considérable : - 292 mm / 100 m sur le versant Est - 85 mm / 100 m entre Sakaramy et Ambahivahibe (basses pentes) - 230 mm entre Ambahivahibe et Joffre-ville (pentes moyennes) - 529 mm / 100 m sur les hautes pentes

170

C 5Tableau C.1.2.(c) : Valeurs typiques de la pluviométrie d’Antsiranana et de NosyBe Station Altitude (m) Période Pluviométrie Annuelle Nombre De (mm) Mois Secs Antsiranana, Aéro 105 1961-90 1196,8 6 Nosy-Be Aéro 11 1961-90 2228,2 4 Source : Service de la météorologie et de l’hydrologie / Antsiranana

C 6Tableau C.1.2.(d) : Bilan hydrique mensuel 1998/1999 (Antsiranana et Nosy Be) Région Station 1998 1999

Juil. Août Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Antsiranana (9) R.R -1,7 -16 31,3 -11 -34,4 22,4 150, -230 12,1 -27,7 -9,5 9,3 7 J. - - - - 3 -4 -2 -3 -1 16 0 -1 Nosy-Be (12) R.R 2,5 -33,5 29,3 -78,9 -125 127 -472 -160 -0,7 -30,2 -7,4 -24,1 J. - - - - -5 2 0 -8 -1 0 -3 -1 Source : Service Inter-régional Nord de la Météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH).

R.R = Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) J = Variation entre nombre de jours de précipitations mensuels et nombre de jours de Précipitations moyens normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années)

BILAN HYDRIQUE MENSUEL 1998-2002

C 7Tableau C.1.2.(e) : bilan hydrique 2002 / Antsiranana

Station De Antsiranana 2002 STATION Jan Fév Mars Avr Mai Jui Juil Août Sept Oct Nov Déc RR(2002) 323.8 155.6 173.8 12.8 89.2 7.3 12.4 20.3 13.2 7.5 94.6 166. 8 RRN 337.5 305.8 179.4 52.3 13.4 19.1 19 18.7 8.8 17.4 54.6 170. 8 RR- RRN -13.7 -150 -5.6 -39.6 75.8 -11.8 -6.6 1.6 4.4 -9.9 40 -4 J(2002) 18 17 16 7 7 4 9 15 9 5 9 9 JN 20 18 17 9 7 6 7 8 6 7 9 16 J-JN -2 -1 -1 -2 0 -2 2 7 3 -2 0 -7 Source : Service Inter-régional Nord de la Météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH).

171

C 8Tableau C.1.2.(f) : bilan hydrique 2002 / Nosy-Be Station de Nosy-Be (Pluie en mm) 2001 2002 Jui Juil Août Sept Oct Nov Dec Jan Fév Mar Avr Mai RR(2002) 11.7 12.7 69.2 69.8 24.6 141. 235. 400 249. 33.3 148. 7 2 1 9 RRN 44.3 37.4 36.2 39.3 84.6 148.1 371. 518. 4.35. 294. 156. 61.1 6 5 9 7 5 RR- RRN -32.6 -24.7 -36.2 29.9 -14.8 -123.5 - - -35.9 -45.6 - 87.8 229. 283. 123. 9 3 2 J(2002) 6 5 14 11 8 15 23 21 23 9 14 JN 8 8 9 11 16 22 25 23 21 16 10 J-JN -2 -3 5 0 -8 -7 -2 -2 2 -7 4 Source : Service Inter-régional Nord de la Météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH). RR: Hauteur de pluie mensuelle (en mm) RRN: Hauteur de pluie normale (en mm) RR-RRN: Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie normale (en mm)

J: Nombre de jours de pluies JN: Nombre de jours de pluie moyenne normale J-JN: Variation entre nombre de jours de pluie mensuelle et nombre de jours de pluie moyenne normale R.R = Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) J = Variation entre nombre de jours de précipitations mensuels et nombre de jours de précipitations moyens normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années)

172

C.1.3 PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT

DIAGRAMMES OMBROTHERMIQUES Pour la campagne agricole 1998/1999, les bilans thermiques et hydriques de la Station d’Antsiranana et celle de Nosy-Be sont présentés ci-dessous suivis des diagrammes ombrothermiques. Les données climatiques mensuelles des années 1998 et 1999 sont en annexe.

C 9Tableau C.1.3.(a) : Bilan thermique 1998/1999 pour Antsiranana et Nosy Be Station Antsiranana (9) Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin T°M 27,9 26,6 26,9 27 27,3 26,7 26,9 26,7 25,4 T°M/N 25,9 27 27,2 26,5 26,5 26,8 26,8 26 24,8 T°M-T°M/N 2 -0,4 -0,3 0,5 0,8 -0,1 0,1 0,7 0,6 Nosy-Be (12) Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin T°M 27,4 27,8 28 27,7 28 28 27,9 26,9 24,9 T°M/N 26,4 27 27 26,9 26,9 27,3 27,2 26 24,5 T°M-T°M/N 1 0,8 1 0,8 1,1 0,7 0,7 0,9 0,4

T°M = Température moyenne mensuelle T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) T°M - T°M/N = Ecart entre la température moyenne mensuelle et la température moyenne normale

Dans le cadre de cette étude descriptive, le diagramme ombrothermique a été retenu en raison de sa simplicité et tracé selon les principes définis par H. GAUSSEN1. Le graphique présente : - En abscisse : les mois (12 mois : de juillet 1998 à juin 1999), - En ordonnée : à gauche, l’échelle des pluies en mm A droite, les températures en degré (°C) L’échelle exprimant les températures moyennes2 est le double de celle figurant la pluviosité. Ainsi, à la même hauteur se situent par exemple, à droite, la température de 25°C et la pluviosité de 50 mm. Le tracé des pluies (p) est figuré par des paliers en traits pleins et les courbes de températures (T°) par des lignes en pointillées. Sur les schémas, tous les paliers situés en dessous de la courbe thermique correspondent à des mois secs. Si les deux lignes se confondent, les mois en cause sont déjà secs conformément à la formule de GAUSSEN :

1 F. BAGNOULS et H. GAUSSEN, Saison sèche et indice xérothermique, Faculté des Sciences, Toulouse 1953. 2 Température moyenne= température maximale + température minimale

173 DONNES CLIMATIQUES MENSUELLES Années ( 2000 – 2002)

C 10Tableau C.1.3.(b) : Données climatiques (température) mensuelles SAVA STATION JAN FEV MAR AVR MAI JU JLT AOU SEP OCT NOV DEC Région : EST Sambava (23) T°M ------T°M/N 26,6 26,9 26,7 26 24,7 23,1 22,4 22,2 22,8 23,8 25,1 26,2 RR 464 24,7 132,7 230 92,4 81,1 123,2 69,8 183,6 29,5 79,2 91,9 RR/N 342,2 257,2 284,4 227,1 183,3 182,6 176,3 194,9 100,4 109,3 132 219,3 J 12 13 15 5 19 16 J/N 20 17 20 18 18 19 22 23 19 18 18 20 Antalaha (25) T°M 27,2 28,7 27,4 26,3 25,7 24,8 22,6 22,5 - - 24,7 26,2 T°M/N ------RR 505,1 113,2 132,7 182,9 92,4 66,6 63,3 151,6 187,9 26,7 58,1 156,0 RR/N 358,1 245,8 306,3 225,8 165,1 176,9 170,1 189,6 90,9 92 143,8 212,6 J 14 13 20 8 15 J/N 20 17 20 19 19 20 24 24 19 17 18 19 Source : Monographie Régionale / MinAgri

T°M = Température moyenne mensuelle T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) T°M - T°M/N = Ecart entre la température moyenne mensuelle et la température moyenne normale R.R = Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) J = Variation entre nombre de jours de précipitations mensuels et nombre de jours de précipitations moyens normaux. R/N = Valeur normale de R J/N = valeur normale de J

174 mm °C Diagramme ombrothemique / Station de Sambava

400

350

300

250

200

150

25 100

50 1998 J A S O N D J F M A M J 199 9 Station ANTSIRANANA Diagramme ombrothemique / Station d’Antalaha

mm °C 400

350

300

250

200

150

100

50 25

0

1998 J A S O N D J F M A M J 199

175 C.1.3 PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT C 11Tableau C.1.3.(c) : variation de la température moyenne en 5 ans (phénomène de réchauffement) Valeur Normale* Moyenne de Moyenne de Moyenne de Moyenne de Moyenne de annuelle de température T° en 1998 T° en 1999 T° en 2000 T° en 2001 T° en 2002 (°Celsius) Antsiranana 25,8 26,6 26,1 26,1 26,3 26,1 Nosy Be 25,9 Antalaha 24,3 Ambilobe 27,1 Sambava 24,7 Ambanja 26,0 Andapa 22,3 Vohemar 25,2 Source : Service Inter-régional Nord de la Mété orologie et de l’Hydrologie (SIRNMH). * Valeur normale = valeur calculée sur 30 ans considérée comme valeur typique

Autres informations ou observations : Les Données incomplètes accentuent les incertitudes et constituent une véritable obstacle pour une sérieuse connaissance du climat et des changements climatiques.

C 12Tableau C.1.3.(d) : Ecart de la température par rapport à la valeur normale / Antsiranana Valeur Normale* Moyenne de Moye nne de Moyenne de Moyenne de Moyenne de annuelle de T° en 1998 T° en 1999 T° en 2000 T° en 2001 T° en 2002 température (°Celsius) Antsiranana 25,8 26,6 26,1 26,1 26,3 26,1 Ecart en °C + 0,8 + 0,3 + 0,5 + 0,3 + 0,3 Taux 3% 1% 2% 1% 1% d’augmentation Source : Service Inter-régional Nord de la Mété orologie et de l’Hydrologie (SIRNMH). *Valeur normale = valeur calculée sur 30 ans considérée comme valeur typique

C 13Tableau C.1.3.(e) : Ecart de la température maximale par rapport à t°max. normale / Antsiranana Valeur normale T° maxi en T° maxi en T° maxi en T° maxi en T° maxi en maximale 1998 1999 2000 2001 2002

31,5 32,1 33,1 32,6 32,7 32

Source des données : Direction Générale de la Météorologie et de l’Hydrologie, Service Inter-régional Nord de la météorologie et de l’Hydrologie.

Interprétation : Légère hausse de la température par rapport à la normale.

Autres informations ou observations : Données incomplètes pour l’ensemble du Faritany.

176

C.2.2 : VENT DOMINANT

C 14Tableau C.3.2.(a) : Valeurs normales des vents (en km/h) Mois Vohémar Antsiranana Direction 01 15 15 S 02 14 13 S 03 16 14 SE 04 18 17 SE 05 23 20 SE 06 26 23 SE 07 28 27 SE 08 29 29 SE 09 27 30 SE 10 25 28 SE 11 18 22 SE 12 15 17 SE Source des données : Service Inter-régional Nord de la météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH).

Les forces de vents de Antsiranana et de Vohémar sont très significatives et constituent un potentiel de ressource énergétique considérable.

C.2.4 LES POUSSIERES

CONSEQUENCES DES POUSSIERES EN MILIEU URBAIN Santé : Augmentation des maladies diarrhéiques avec l’augmentation des poussières Augmentation maladies respiratoires avec l’augmentation des poussières Augmentation infections cutanées. Il faudrait étudier (lier) avec la liste des pathologies par période Paysage urbain Sur les bâtiments, les outils…

177

C.3.2 : EXPLOITATION DES ENERGIES ALTERNATIVES

C.3.2.(A) ECUEIL SUR LES EOLIENNES

PROBLEMES SUR LA VULGARISATION DES EOLIENNES A ANTSIRANANA (enquête du SIR_D auprès de l’Université d’Antsiranana)

1. Pour une installation collective d’éolienne, le problème réside en l’absence de régulateur (trop cher) au niveau du réseau de distribution de la JIRAMA Antsiranana. Ce qui ne permet pas la connexion de ces éoliennes au réseau JIRAMA, limitant ainsi sa vulgarisation. Les coûts très élevés de ces régulateurs sont donc les problèmes principaux.

2. Pour des installations familiales, les écueils restent dans les coûts élevés des entretiens : frottements et usures des parties économiques…

C.3.2 (B) POTENTIEL POUR L’ENERGIE SOLAIRE

C 15Tableau C.3.2.(b) : - Rayonnement et durée d’insolation / Station d’Antsiranana - Rayonnement global sur une surface horizontale pour la station d’Antsiranana 1981-86 ; - Durée d’insolation pour la station de Antsiranana (Valeurs normales) Rayonnement global sur une surface Durée d’insolation pour la station de horizontale pour la station de Antsiranana Antsiranana (Valeurs normales) 1981-86 2 Mois Valeurs (Wh/m ) Mois Valeurs (en heures et 1/10) Janvier 4982.9 Janvier 188,7 Février 4514.3 Février 169,5 Mars 5143.5 Mars 213,8 Avril 5204.6 Avril 255,9 Mai 4879.3 Mai 283,5 Juin 4419.7 Juin 257 Août 4778.3 Août 271,9 Juillet 5355.9 Juillet 289,7 Septembre 6073.1 Septembre 292,4 Octobre 6094.7 Octobre 306,4 Novembre 6027.8 Novembre 282,7 Décembre 5136.0 Décembre 226,4 Source des données : Service Inter-régional Nord de la Météorologie et de l’Hydrologie (SIRNMH).

178

C 1Tableau C.1.1.(a) : Liste des cyclones tropicaux / Faritany Antsiranana depuis 1994... 167 C 2Tableau C.1.1.(b) : Les Cyclones passés dans Le Nord de 1993 à 2002 ...... 168 C 3Tableau C.1.2 (a) : Valeurs typiques de la pluviométrie SAVA...... 169 C 4Tableau C.1.2.(b) : écart des pluies de l’année par rapport à la normale / Cas d’Antalaha ...... 170 C 5Tableau C.1.2.(c) : Valeurs typiques de la pluviométrie d’Antsiranana et de NosyBe .. 171 C 6Tableau C.1.2.(d) : Bilan hydrique mensuel 1998/1999 (Antsiranana et Nosy Be) ...... 171 C 7Tableau C.1.2.(e) : bilan hydrique 2002 / Antsiranana ...... 171 C 8Tableau C.1.2.(f) : bilan hydrique 2002 / Nosy-Be...... 172 C 9Tableau C.1.3.(a) : Bilan thermique 1998/1999 pour Antsiranana et Nosy Be ...... 173 C 10Tableau C.1.3.(b) : Données climatiques (température) mensuelles SAVA ...... 174 C 11Tableau C.1.3.(c) : variation de la température moyenne en 5 ans (phénomène de réchauffement) ...... 176 C 12Tableau C.1.3.(d) : Ecart de la température par rapport à la valeur normale / Antsiranana ...... 176 C 13Tableau C.1.3.(e) : Ecart de la température maximale par rapport à t°max. normale / Antsiranana...... 176 C 14Tableau C.3.2.(a) : Valeurs normales des vents (en km/h)...... 177 C 15Tableau C.3.2.(b) : ...... 178

C.1.1. VARIATION DES PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES...... 167 C.1.2. VARIATION DU REGIME PLUVIOMETRIQUE PAR REGION CLIMATIQUE...... 169 C.1.3 PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT ...... 173 C.1.3 PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT ...... 176 C.2.2 : VENT DOMINANT ...... 177 C.2.4 LES POUSSIERES ...... 177 C.3.2 : EXPLOITATION DES ENERGIES ALTERNATIVES...... 178

179

U.1.4 SECURITE URBAINE

INDICES SUR LA SECURITE DANS LES COMMUNES

U 1Tableau U.1.4 (1) : Sur la sécurité Nom de la Commune Perception des Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Présence Présence Présence de Présence de Commune classée conditions de bœufs bœufs vols de cambriola personnes tueurs de de policiers dans militaires dans zone rouge sécurité dans volés entre retrouvés véhicules ges entre tuées entre retrouvés gendarmes 'quartiers la Commune la Commune la Commune 1999 et entre 1999 entre 1999 1999 et 1999 et entre 1999 dans la mobiles' par les focus 2001 et 2001 et 2001 2001 2001 et 2001 Commune dans la groupe (assas - Commune sinat)

SECURITE DANS LES VILLES URBAINES DE SAVA VOHEMAR -- Moyennes 778 350 1 16 14 29 oui non oui non ANTALAHA -- Mauvaises 0 0 0 15 0 0 oui oui oui non ANDAPA -- Moyennes 4 0 0 154 5 2 oui non oui non SAMBAVA oui Très bonnes 0 0 0 0 0 0 oui non oui non SECURITE DANS LES VILLES URBAINES DE DIANA ANTSIRANA -- Moyennes 0 0 1 0 5 0 oui non oui oui NA AMBILOBE -- Assez 54 14 0 60 1 1 oui oui oui non Bonnes AMBANJA oui Mauvaises 28 0 0 0 26 39 oui oui oui non NOSY BE -- Assez 2 2 0 0 3 4 oui oui oui non Bonnes Source : Recensement des communes / projet ILO

181

U.3.2 SERVICE DE VOIRIE

U.3.2.(A) ETUDE SUR LE RAMASSAGE DES ORDURES MENAGERES A ANTSIRANANA (source : ROM)

I. CONTEXTE L’étude devait permettre de comprendre quel est le ressenti des habitants sur la situation actuelle et quelles ont leurs propositions concernant les améliorations possibles à apporter aux gestions des ordures ménagères.

A. La zone d’étude 6 quartiers enquêtés : · 2 quartiers qui correspondent aux deux quartiers d’intervention actuels du Comité ROM et dans les quels le ramassage est effectif depuis mars 2002 - Quartiers place Kabary - Quartiers place Avenir · 2 quartiers marchands et animés de la ville : - Bazarikely - Tanambao Tsena · Des quartiers voisins, populaires et bénéficiant d’un plan d’urbanisme : - Tanambao I et Tanambao III

B. L’échantillon enquêté Mettre en avant le point de vue de chaque groupe de population, quel que soit leur poids statistique ou leur visibilité politico-économique. Ainsi dans l’échantillon, sont présents : des descendants d’Indo-pakistanais, Européens, Malgaches, Comoriens) ; diverses catégories socioprofessionnelles, diverses classes d’âge et des membres des deux sexes.

182

Les groupes de population retenus sont les suivants :

Réf. Type Exemples Nombre recherché A Femme travaillant dans le secteur Gargotes, vendeurs du marché, stands 2 informel à la vente dans la rue, etc. B Homme travaillant dans le secteur Gargotes, vendeurs du marché, stands 2 informel à la vente dans la rue, etc. C Femme travaillant dans le secteur Lavandières, couturières, brodeuses, 2 informel des services femmes de ménage, etc. D homme travaillant dans le secteur Porteur d’eau, mécanicien, taxi, etc. 2 informel des services E homme ou femme travaillant dans le Commerce épi-bar, vendeuses, ouvriers, 4 secteur formel, petite rémunération petits salariés F Homme ou femme travaillant dans le Commerce de plus grande taille comme 2 ou 4 secteur formel, rémunération bijouteries, import/export, contruction, importante transport, fonctionnaires, etc. G Homme ou femme sans emploi ou Chômeurs, femmes à la maison, 2 religieux personnes âgées, religieux H Jeune étudiant ou non, de moins de 25 1 garçon et ans une fille

Les 124 enquêtes effectivement réalisées respectent la répartition suivante (*) :

. Place Avenir Bazarikely Tsena + Tanambao I Tanambao Kabary SIM sud III A 2 2 2 2 2 3 B 2 2 3 2 2 2 C 2 2 2 2 2 1 D 2 2 2 3 2 2 E 5 6 6 5 5 6 F 2 2 4 2 2 5 G 2 2 2 2 3 2 H 2 2 2 3 1 1 TOTAL 19 20 23 21 19 22

* la pertinence statistique est à écarter ici : effectif, échantillons représentatifs…

Les sujets de l’enquête : - Visibilité du ROM et de ses services : « selon vous existe-t-il unservice de ramassage des ordures ménagères à Antsiranana ? » ; « Si oui quel est son nom ?… » ; - Avis des enquêtés sur les forfaits de ramassage des ordures, - Nature des ordures jetées par les ménages - Prix que les ménages sont prêts à payer pour un ramassage régulier de leurs ordures - Propositions des ménages pour les ramassages des ordures

183

U.3.2.(B) L’HISTOIRE DU RAMASSAGE DES ORDURES (source : ROM)

L’histoire du ramassage des ordures ménagères à Diégo Le sondage de l’association ROM a confirmé qu’il a existé divers systèmes de ramassage à Diégo : Ø Kifa, un employé municipal, aujourd’hui décédé, a marqué les esprits (1985/1990). Les gens sortaient leurs ordures devant la porte ou les posaient en vrac dans des points de dépôt acceptés et régulièrement ramassés. Ø Le ramassage mis en place par le DPA (soutenu par la coopération française) aux alentours de 1995/1997 est aussi resté dans les esprits, au moins dans les quartiers Tanambao Tsena, Bazarikely, et Avenir. Là aussi, les gens sortaient leurs ordures devant la porte ou les posaient en vrac dans des points de dépôt acceptés et régulièrement ramassés. Les bacs à ordures existaient au moins lors de la période de la DPA, qui en avait disposé dans toute la ville. Ø Actuellement, quatre (4) systèmes de ramassage semblent co-exister : - celui assuré par le Comité ROM dans les quartiers Place Kabary et Avenir, - celui assuré dans quelques quartiers seulement par la Mairie (Tanambao III, et TanambaoI). Selon un responsable au niveau de la Mairie, la commune ne dispose que d’un camion qui est stationné au marché bazarikely le jour pour y recevoir les ordures. - un système assuré par la SECREN pour ses employés, - un système informel qui fait appel à des ramasseurs de proximité payés pour aller jeter les ordures un peu plus loin, - dans les autres cas, les gens doivent se débrouiller eux-mêmes : s’ils le peuvent ils brûlent ou enterrent la majorité de leurs déchets, sinon ils vont porter leurs ordures soit sur des dépôts en ville, soit pour quelques personnes rares qui disposent d’un véhicule, à l’ancienne décharge derrière la Star. Personne ne dépose ses ordures sur la décharge ROM (décharge municipale).

U.3.2.(C) PROPOSITIO NS POUR UNE VILLE PROPRE (MODE DE GESTION DES ORDURES)

Les propositions des habitants pour une ville propre Concernant le financement du ramassage, seuls 10 % des interviewés affirment être prêts à dépenser plus de 20000 Fmg /mois et la majorité financerait à hauteur de moins de 5000 Fmg /mois. De la même façon, le nettoyage des dépôts sauvages actuels est perçu comme une tâche incombant directement à la Commune et nécessitant l’intervention de camions pour débarrasser le gros des déchets. L’importance de la surveillance des dépôts nettoyés est soulignée ainsi que la nécessité de prévoir une sanction en cas de non-respect des règles de propreté. Les enquêtés mettent fréquemment en avant l’importance de la régularité du nettoyage et du ramassage (nettoyage quotidien, ramassage tous les deux ou trois jours). Quant à imaginer le ramassage à Diégo : Ø Le meilleur système allierait un ramassage de proximité par les employés de la Voirie munis de balais et de brouettes, qui centraliseraient leurs ordures en des points ramassés par des camions. Les habitants jetteraient directement leurs ordures dans des bacs à ordures (2 ou 3 par quartier)

184 Ø L’usage de camions fait aussi l’unanimité (99% de oui) Ø L’usage de brouettes ou engins tractés est considéré comme adapté par un enquêté sur deux Ø Les zébus tractant une charrette son relativement mal vus : trop campagnards, leurs sabots abîmeraient la chaussée et leur allure ralentirait la circulation.

A la question de leur implication personnelle, peu d’interviewés manifestent spontanément une initiative de nettoyage, par contre la majorité se montrent prêts à participer à tout nettoyage collectif qui serait organisé par les présidents de Fokontany ou la Mairie.

U.3.2.(D) LA PRODUCTION D’ORDURES DES MENAGES

D. La production d’ordures des ménages - 1er poste = déchets végétaux, soit 83 % des déchets. Dans les quartiers populaires 95 % des déchets ; dans les quartiers où se trouvent plus d’activités tertiaires 30 à 80 % des déchets. - 2ème poste : les déchets de papier et de carton - Les déchets non recyclables (verre, plastique, métal, mixtes) : moins de 2% des déchets totaux - Le plastique jeté correspond à tout ce qui est hors d’usage (emballages de médicaments, sachets troués, bassines cassées…)

185

186

U.1.4 SECURITE URBAINE...... 181 U.3.2 SERVICE DE VOIRIE...... 182 U.3.2.(a) ETUDE SUR LE RAMASSAGE DES ORDURES MENAGERES A ANTSIRANANA ...... 182 U.3.2.(b) L’HISTOIRE DU RAMASSAGE DES ORDURES...... 184 U.3.2.(c) PROPOSITIONS POUR UNE VILLE PROPRE (MODE DE GESTION DES ORDURES)...... 184 U.3.2.(d) LA PRODUCTION D’ORDURES DES MENAGES ...... 185

U 1Tableau U.1.4 (1) : Sur la sécurité ...... 181

187

S. INDICATEURS DE CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES

S.2.101 TAUX DE PAUVRETE RURALE Carte sur les taux de pauvreté rurale

E

189

S.2.102 INDICES DE DEVELOPPEMENT HUMAIN

S.2.102 (A) : LES COMPOSANTES DE L’IDH (INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN) PAR FARITANY EN 1999

S 1Tableau S.102 (a) : Les composantes de l’IDH par Province IDH EN ESPERANCE TAUX BRUT DE TAUX REVENU PAR 1999 DE VIE SCOLARISATION D’ALPHABETISATION HABITANT PRIMAIRE ($PPA) Antananarivo 0,515 61,3 130,4 65,4 439,1 Antsiranana 0,444 57,6 114,5 50,6 324,1 Fianarantsoa 0,356 47 ,1 106,6 50,4 265,7 Mahajanga 0,383 56,5 91 38,0 314,9 Toamasina 0,427 55,5 124,2 50,2 324,6 Toliara 0,382 55,6 94 39,3 295,2 National 0,481 55,1 107,3 51,3

S.2.102.(B) : MODE DE VIE

S 2Tableau S.2.102(b) : mode de vie (eau potable, électricité, toilettes) Accès à l’eau potable Ménages utilisant Ménages possédant (% de la population totale) l’électricité comme des toilettes (%) source d’éclairage (%) 1997 1999 1999 1999 Antananarivo 39,8 26,9 86,3 Antsiranana 14,1 9,5 41,0 Fianarantsoa 13,4 14,7 7,0 38,6 Mahajanga 20,8 9,1 33,5 Toamasina 20,7 10,4 70,6 Toliara 17,1 24,7 7,6 16,1 Capitale 92,8 73 - Urbain (Autres 70,4 58,2 87,1 grands centres urbains) Rural 9,3 10,4 3,7 43,1 National 21,6 23,6 13,7 51,8 Source : INSTAT-RNDH

190

S.2.106 : MORTALITE INFANTILE

Lieu : CHD Antsiranana

S 3Tableau S.2.106(a) : Mortalité infantile / les dix causes principales de mortalité en 1999 Sortants par tranche d’âge Maladie 0-11 mois 1-4 ans Total Cas Décè Cas Décè Cas % Décè Léthali s s s té spec. Paludisme grave et 106 11 310 32 416 26,5 43 10,3 compliqué Maladies diarrhéiques 204 20 127 15 331 21,1 35 10,6 avec déshydratation Malnutrition grave 9 2 23 9 32 2,0 11 34,4 Pneumonie grave 20 5 26 3 46 2,9 8 17,4 Hernies 7 31 4 38 2,4 4 10,5 Méningite 9 2 8 1 17 1,1 3 17,6 Maladies métaboliques et 1 1 2 1 3 0,2 2 66,7 endocriniennes Occlusion intestinale aiguë 3 1 3 1 6 0,4 2 33,3 Accidents - Traumatismes 1 1 21 1 22 1,4 2 9,1 - Intoxications Traumatisme 1 14 2 15 1,0 2 13,3 Autres 240 28 403 27 643 41,0 55 8,6 Total 601 71 968 96 1 569 167 10,6 Source : Monographie Régionale DIANA / Min San 2000

S.2.107 ACCES A L’EAU POTABLE

S 4Tableau S.2.107(a) : Approvisionnement en eau / SAVA Sous - Eau Pompe Pompe Puits Camions Sources Cours Autres Non préfectures courante Publique aspirante citernes d’eau disponible Antalaha 770 3 144 48 6 810 43 8 572 13 146 289 690 Sambava 237 1 507 94 9 927 61 8 803 21 801 118 1 345 Andapa 309 3 898 69 3 043 35 7 843 9 852 98 381 Vohémar 503 1 061 259 5 205 27 4 515 18 128 486 719 Source : Tableau de bord social, secteur Eau et Assainissement PNUD MAG /97/007 2002

Les autres points d’eau en milieu rural ne sont pas inventoriés, de même les puits traditionnels dans les villages (appelés « vovo ») dont la qualité de l’eau est tellement mauvaise qu’on ne peut pas les considérer comme des infrastructures pouvant contribuer avec satisfaction aux besoins d’eau potable de

191 la population, ainsi que les sources nombreuses et très utilisées et qui ne sont pas reconnues comme infrastructures modernes quand elles ne sont pas aménagées.

S.2.109 SCOLARISATION

Le tableau ci après présente le taux de scolarisation années scolaires 1996 – 1997, 2000- 2001 dans la région DIANA S 5Tableau S.2.109 (a) : Taux de scolarisation niveau primaire (public et privé) ( 1996- 97 ; 2000-01) / DIANA 1996 -1997 2000 - 2001 Sous- Pop. Effectif Taux de Effectif scolarisé préfectures 6-14 ans scolarisé scolarisation Antsiranana I 14 439 6 248 84,5 15 667 Antsiranana II 14 961 7 597 50,3 13 900 Ambilobe 28 797 18 555 64,4 28 113 Ambanja 25 135 17 565 69,5 21 983 Nosy-Be 7 061 5 702 85,4 10 195 Source : DIRSEB Antsiranana – Années scolaires 1996-1997, 2000-2001 / Monographie régionale SAVA, MinAgri

On remarque que l’effectif scolarisé a connu une hausse considérable d’environ 50% en l’espace de quatre ans (1996- 2000 ). Les concernés sont notamment les filles entre 6 et 14 ans.

S 6Tableau S.2.109 (b) : Taux de scolarisation niveau primaire (public et privé) / SAVA Sous-préfectures Population Population Taux de de 6 à 14 ans scolarisée scolarisation Sambava 45 182 38 392 84 % Antalaha 35 297 28 610 81 % Vohémar 32 449 22 248 68 % Andapa 28 166 27 206 95 % Ensemble Région 141 096 116 455 82 % Source : RGPH 1993

Taux de scolarisation primaire extrêmement élevé et largement supérieur à la moyenne nationale. En tout cas, ce bon taux de scolarisation contraste avec le bas niveau d’instruction de la population. Selon le RGPH, le pourcentage de la population de plus de 6 ans n’ayant jamais fréquenté l’école dans la SAVA varie d’une sous-préfecture à l’autre : 32 % à Vohémar, 19 % à Antalaha, 16 % à Sambava et 5 % à Andapa.

192

S.2.110 ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE

En plus des hôpitaux et des Centres de Santé de Base publics, il existe d’autres infrastructures sanitaires privées et confessionnelles qui sont très actives dans les travaux de vaccination et de distribution des médicaments dans les villages. S 7Tableau S.2.110(a) : Nombre des autres infrastructures sanitaires / DIANA Sous-préfectures Cabinet Pharmacie Pharmacie Dépôt de dentaire privée communautaire médicaments Antsiranana I 3 11 3 - Ambilobe 3 3 15 23 Ambanja 3 3 31 38 Nosy-Be 1 2 10 3 Ensemble région 10 19 59 64 Source : Inventaire des Sous préfecture - DGEP / DPGE - Plan 2000 / Monographie DIANA

S.2.112 REPARTITION DES PRINCIPALES SOURCES D’ENERGIE

S 8Tableau S.2.112 (a) : Répartition des principales sources d’énergie REPARTITION DES PRINCIPALES SOURCES D'ENERGIE PAR FARITANY ( UNITE % ) Antananariv Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliary Antsiranana Madagasikar o a Bois ramassés 56,7 83 75,8 74,7 68,3 82,1 71 Bois achetés 7,5 4,8 9,5 8,2 17,9 2,7 8,6 Charbon 31,8 11,1 12,7 15,1 13,4 12,6 18,2 Gaz 2,1 0,1 0,4 0,7 0,4 0,4 0,9 Electricité 0,3 0,2 0,1 0 0 0 0,1 Pétrole 0,8 0,7 1 0,6 0 1,9 0,7 Autres 0,9 0,2 0,5 0,6 0 0,4 0,5 Source : INSTAT, enquête prioritaire 1999

S.2.116 LES AUTRES MOYENS DE TRANSPORT

S.2.116.(A) TRAFIC FLUVIAL

Fluvial : max 2t pour pirogue métallique et 1 t pour bois - Sur Fleuve Bemarivo : 30 km - Sur Lokoho : 15 km - sur Ankavanana : 25 km - Sur Marambo : 15 km - Sur Onibe : 17 km

193

S 9Tableau S.2.116.(a) : Trafic par Botry (année 1998) Embarquement Débarquement Total Trafic local en % activité Botry MS (1) Botry/Trafic local enM/S Antalaha 6 860 7 304 14 164 20 741 68,25 % Vohémar 1 017 1 365 2 382 20 975 11,35 % Source : Autorité Portuaire MS : Marchandises Sèches

S.2.116 (B) NOMBRE DE TOUCHEES DES NAVIR ES

S 10Tableau S.2.116.(b) : Nombre de touchées de navires Ports Par type de navigation Par type de navire long Cab Cab. Bornage Cargo Pétrolier Paquebot Pêche Botry Remarques cour- Interne Nat rier Antalaha - 8 39 674 39 8 - - 664 10

Vohémar - 95 3 21 77 21 - - 17 4 Source : Autorité Portuaire / Antsiranana

Les Botry, les Bateaux de pêches et le s remorqueurs de la SOLIMA sont considérés comme faisant du Bornage (transport de marchandises).

S 11Tableau S.2.116.(c) : Communes dont les 1ers moyens de transport vers les centres urbains sont autres que l’automobile Nom De La Commune Nom du 1er moyen de transport Fivondronana utilisé vers les centres urbains AMBANJA à pieds Marotolana AMBANJA à pieds Manambato AMBILOBE à pieds Ambodimanga ANDAPA à pieds ANDAPA à pieds Be ANDAPA à pieds ANDAPA à pieds ANDAPA à pieds Doany ANDAPA à pieds Tanandava ANDAPA à pieds ANTSIRANANA II à pieds SAMBAVA à pieds Antsahavaribe SAMBAVA à pieds Bevonotra SAMBAVA à pieds Ambalasatrana VOHEMAR à pieds

194 Nom De La Commune Nom du 1er moyen de transport Fivondronana utilisé vers les centres urbains Ambinanin' VOHEMAR à pieds Amboriala VOHEMAR à pieds Ampisikina VOHEMAR à pieds Andrafainkona VOHEMAR à pieds Andravory VOHEMAR à pieds Bobakindro VOHEMAR à pieds AMBILOBE autre VOHEMAR autre Fanambana VOHEMAR autre Nosy Be NOSY BE bac Antalaha ANTALAHA bateau/boutre ANTALAHA bateau/boutre Ambalan'anjavy AMBILOBE charrette AMBANJA pirogue Bemaneviky West AMBANJA pirogue ANTALAHA pirogue ANTALAHA pirogue ANTALAHA pirogue SAMBAVA pirogue Antsahambaharo SAMBAVA pirogue AMBILOBE tracteur Anaborano Ifasy AMBILOBE tracteur Source : « agriculture, pauvreté rurale et politiques économiques à Madagascar » ; USAID/ Cornell/ INSTAT /FOFIFA

195

S.2.118 MASS MEDIA

S 12Tableau S.2.118.(a) : Les Stations radiophoniques de la SAVA (*) compléter MN Stations Fréquence Adresse RADIO SAMBAVA 93. 00 B.P 94 SAMBAVA RADIO EVANGELIQUE 107.00 IVB 149 A A SAMBAVA Velona JESOSY RADIO SAMBAVA 96.00 BP 130 SAMBAVA - Centre (LE BALADIN) RADIO REM - IVB 30 C. SAMBAVA - Centre RADIO Capitale de la Vanille 96.00 Ambatoratsy ANTALAHA (RCV) RADIO NY ANTSIKA 101.6 (101.5) B.P 101 Antalaha RADIO/Télévision TSARAMANDROSO Radio Ara-Filazantsara (RAF) 95 Antalaha CANAL 9 99 Antalaha AIDE FM 91.3 Antalaha Source : Ministère de la Communication + enquêtes ONG AMI

(*) La station TVM retransmet normalement le Programme National. Mais en dehors de l’émission nationale, elle retransmet le Programme TV 5.

196

A part la RNM et la TVM, la région DIANA dispose de chaînes privées locales. S 13Tableau S.2.118.(b) : Les Stations radiophoniques et télévision /DIANA Fivondronana Chaîne de Radio Chaîne de télévision

Antsiranana I RNM (Varatraza) TVM Alliance FM TOP-TV British Broadcasting Corporation (BBC) Radio Diégo Suarez (RTD) Radio Evangélique FM 103 Radio Feon’i Avaratra (RFA) Radio Internationale (RFI) Radio Télévision Epervier Radio TOP FM Antsiranana II Radio FM TVM RNM (Varatraza) Ambilobe RNM TVM Alliance FM TV SIRAMA Radio Lazan’Ankarabe Radio Feon’i Mahavavy Radio MFM Evangélique Radio Volambita Radioo Tsiokan’i Mahavavy Ambanja RNM TVM Radio Ankoay Radio Association Hafaliana Radio J.S. Ambanja Nosy-Be RNM TVM Radio sun Nosy-Be Radio Avotra Radio Tsioka Mevan’Ylang Source : DRA Antsiranana – 1999

S.2.201 POPULATION

S 14Tableau S.2.201 (a) : Densité de population par Fivondronana /projection 1999

197

CARTE DENSITE POPULATION

AN TSIR AN AN A I 21 0

N

ANT SIRAN AN A II 1 0

N OSY -B E 9 4, 3

AMBIL O BE VO HI MAR IN A 1 7,8 1 4 ,5

AMBA N JA 17 ,5

S AMBAVA 4 4,6

AN D APA 32 ,6

LEGEN DE ANT ALAH A Den sité a u Km² 10 3 0,2 10 - 18 18 - 45 45 - 94 94 - 21 0

25 0 25 50 Kilom e ters

Sour ces : BD 500 F TM, RG PH 1993, I NSTA T

198

S 15Tableau S.2.201 (b) : Population 2003 par Fivondronana / Région SAVA Région DIANA Fivondronana Population Fivondronana Population Antalaha 196.962 Ambilobe 148.582 Sambava 251.049 Nosy Be 38.728 Andapa 156.210 Ambanja 132.197 Antsiranana I 77.688 Antsiranana II 75.494 Vohémar 179.377 Source : INSTAT / Antsiranana

S.2.202 POPULATION URBAINE

S 16Tableau S.2.202 (a) : Population de chaque chef lieu de Fivondronana 2003 (nombre d’habitants) Fivondronana Population Fivondronana Population Sambava 26.102 Vohémar 15.459 Andapa 18.230 Ambilobe 14.135 Antsiranana I 77.688 Hell Ville 20.597 Ambanja 26.105 Source : DIR/INSTAT, Antsiranana

S.2.205 PHÉNOMÈNE « KATY »

- Prix du « katy » sur le marché à Antsiranana : de 15.000 à 25.000 Fmg le paquet de 10 cm de diamètre, - Circuit du katy : Ø Zones de culture : Antsiranana II Ø Marché des grandes villes de Madagascar

199

S.2.303 EXPORTATION DE PRODUITS HALIEUTIQUES

S.2.303 (A) : EXPORTATION TOTALE DES SOCIETES DANS LA PROVINCE D’ANTSIRANANA / ANNEE : 2001

S 17Tableau S.2.303 (a) : Exportation de produits halieutiques / 2001 Produits Quantités (Kg ) Valeurs Destinations Crevettes entières 1 845 958 92 909 687 870 Fmg France - Suisse Crevettes étêtées 199 024 7 735 055 FF France – Reunion - Maurice Crevettes décortiques 2 016 80 634 FF Maurice Queux de langoustes 652 70 420 FF Maurice Poissons divers 82 793 634 609 FF Reunion – Maurice Poissons aquarium 1 602 N/bre 45 470 303 Fmg France Crabe en morceaux 75 931 847 781 FF Maurice - Reunion Poulpes entiers 216 797 2 677 236 FF Maurice Reunion Trépans sèches 2 479 20 423 400 Fmg Singapour – Taiwan – Hong Kong Ailerons de requins 4 512 122 300 000 Fmg Hong Kong Algues sèches 10 000 8 000 000 Fmg Asie Langoustes entières 1 253 93 975 FF Maurice Produits finis 32 321 000 Btes 188 000 000 FF Europe Farine de Poisson 2 100 000 2 700 000 FF Europe Source : SRPRH Antsiranana

S.2.303 (B) : RECAPITULATION D’EXPORTATION DANS LE FARITANY D’ANTSIRANANA

S 18Tableau S.2.303.(b) : Exportation de produits halieutiques / 2002 PRODUITS Q V CREVETTES HO 2 074 463 kg CREVETTES HL 590 991 5 kg CREVETTES DECOR 145 372 kg 24 890 751 67Euros POISSONS CONG 93 292 kg 138 863 34Euro POULPES 163 699 kg 286 900 36Euro CRABES MORCEAUX 48 285 kg 65 702 02Euro QUEUX DE LANG 630 kg 11 730 25Euro TREPANS SECHE 79 200$US 18 475 kg 20 250 000 Fmg AILERON DE REQUIN 5 155 kg 149 374 000 Fmg THON EN BOITES 40 538 676 Boîtes THON EN POCHES 1 381 179 poches 209 311 691 738 Fmg FARINE DE POISSONS 3 731 sacs Source : SRPRH Antsiranana

Q : Kg V : US ; Euro ; Fmg

200

S.2.303(C) : COMMERCIALISATION DANS LE FARITANY ANTSIRANANA

S 19Tableau S.2.303.(c): Vente locale de produits halieutiques de quelques sociétés de pêche 2002

SOCIETES PECHERIE HASSANY HELY PRECCOPERATIVE DONNE PNB MULTIPECHE D’IHARANA A Q V Q V Q V Q V Q V PRODUITS POISSONS 4 816 77 56 530 530 ------POULPES 134.9 1 282 800 CREVETTES HL 162.7 28 915 000 - - 2 900 88 000 000 24 821 744 630 - - LANGOUSTES 109.24 10 367 000 - - - - - 000 580 23 200 CALMARS 30.3 819 500 ------000 CRABES 56.3 1 393 500 ------POISSONS SALE 14.1 145 400 ------FILET DE Poissons 54.42 1 504 000 ------CREVETTES HO - - 2 900 51 637 927 13 905 000 - - - - 000 - - TOTAL 100 957 730 51 637 101 905 744 630 23 200 000 000 000 000 Source : SRPRH Antsiranana Q = Kg V = FMG

S 20Tableau S.2.303.(d): Vente locale de produits halieutiques de PNB / 2002 SOCIETE TOTAL Q V PRODUITS POISSONS 150 005 77 290 942 530 POULPES 134.9 128.800 CREVETTES HL 27 883.7 861 545 000 LANGOUSTES 689 24 33 567 000 CALMARS 30.3 819 500 CRABES 56.3 1 393 500 POISSONS. S 14.1 145 400 FILET DE P. 54.42 1 504 000 CREVETTES HL 3827 65 542 000 TOTAL 1 255 587 730 Source : SRPRH Antsiranana

201

S.2.310 ETAT DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES

D’une longueur totale de 903 km, les routes de la SAVA se classent comme suit : S 21Tableau S.2.310(a) : Les principaux axes routiers POINTS RELIES Longueur Nature Observations (km) Sambava – Andapa 101 RN Bitumée Bon état Sambava – Vohémar 147 RN Bitumée Bon état Sambava – Antalaha 82 RN en terre Mauvais état.Praticable toute l’année(*) Intra - Sous-préfectures 185 Intérêt Régional Praticable toute l’année Intra - Sous-préfectures 356 Piste de disserte Praticable 6 mois sur 12 Antalaha – Antsirabao 13 RN Bitumée Source : PADANE - DRA Antalaha (*) : Les chantiers pour la re-construction de l’axe Sambava – Antalaha sont actuellement en cours

S 22Tableau S.2.310.(b) : Les trafics routiers AXES Trafic Journalier Trafic Journalier Trafic Journalier 1981 – 1985 1985 – 1989 1990 - 1998 Sambava – Andapa 146 235 230 Sambava – Antalaha 106 207 180 Sambava - Vohémar 80 105 107 Source : PADANE - DRA Antalaha

202

S. INDICATEURS DE CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES ...... 189 S.2.101 TAUX DE PAUVRETE RURALE ...... 189 S.2.102 INDICES DE DEVELOPPEMENT HUMAIN...... 190 S.2.106 : MORTALITE INFANTILE...... 191 S.2.107 ACCES A L’EAU POTABLE...... 191 S.2.109 SCOLARISATION ...... 192 S.2.110 ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE...... 193 S.2.116 LES AUTRES MOYENS DE TRANSPORT...... 193 S.2.118 MASS MEDIA...... 196 S.2.201 POPULATION ...... 197 S.2.202 POPULATION URBAINE...... 199 S.2.205 PHÉNOMÈNE « KATY »...... 199 S.2.303 EXPORTATION DE PRODUITS HALIEUTIQUES ...... 200

S 1Tableau S.102 (a) : Les composantes de l’IDH par Province...... 190 S 2Tableau S.2.102(b) : mode de vie (eau potable, électricité, toilettes)...... 190 S 3Tableau S.2.106(a) : Mortalité infantile / les dix causes principales de mortalité en 1999 ...... 191 S 4Tableau S.2.107(a) : Approvisionnement en eau / SAVA ...... 191 S 5Tableau S.2.109 (a) : Taux de scolarisation niveau primaire (public et privé) ( 1996-97 ; 2000-01) / DIANA ...... 192 S 6Tableau S.2.109 (b) : Taux de scolarisation niveau primaire (public et privé) / SAVA 192 S 7Tableau S.2.110(a) : Nombre des autres infrastructures sanitaires / DIANA ...... 193 S 8Tableau S.2.112 (a) : Répartition des principales sources d’énergie...... 193 S 9Tableau S.2.116.(a) : Trafic par Botry (année 1998)...... 194 S 10Tableau S.2.116.(b) : Nombre de touchées de navires ...... 194 S 11Tableau S.2.116.(c) : Communes dont les 1ers moyens de transport vers les centres urbains sont autres que l’automobile...... 194 S 12Tableau S.2.118.(a) : Les Stations radiophoniques de la SAVA (*) compléter MN..... 196 S 13Tableau S.2.118.(b) : Les Stations radiophoniques et télévision /DIANA...... 197 S 14Tableau S.2.201 (a) : Densité de population par Fivondronana /projection 1999...... 197 S 15Tableau S.2.201 (b) : Population 2003 par Fivondronana /...... 199 S 16Tableau S.2.202 (a) : Population de chaque chef lieu de Fivondronana 2003 (nombre d’habitants)...... 199 S 17Tableau S.2.303 (a) : Exportation de produits halieutiques / 2001 ...... 200 S 18Tableau S.2.303.(b) : Exportation de produits halieutiques / 2002 ...... 200 S 19Tableau S.2.303.(c): Vente locale de produits halieutiques de quelques sociétés de pêche 2002...... 201 S 20Tableau S.2.303.(d): Vente locale de produits halieutiques de PNB / 2002 ...... 201 S 21Tableau S.2.310(a) : Les principaux axes routiers ...... 202 S 22Tableau S.2.310.(b) : Les trafics routiers ...... 202

203 Source : monographie de la région DIANA / Ministère De L’agriculture, De L’Elevage Et De La Pêche / Unité De Politique Pour Le Développement Rural / (UPDR) ; 2003

202

Source : monographie de la région DIANA / Ministère De L’agriculture, De L’Elevage Et De La Pêche / Unité De Politique Pour Le Développement Rural / (UPDR) ; 2003

203

P.3.101 NOMBRE DE MENAGES RURAUX PARTICIPANT DANS LES MINI- PROJETS

P.3.101 (A) MINI-PROJETS DE L’ANAE DANS LA PROVINCE D’ANTSIRANANA

P 1Tableau P.3.101 (a) : Mini-projets de l’ANAE / Antsiranana Catégorie du mini-projet Type Nombre

Aménagement tanety Agroforesterie 54

apiculture 11

Arboriculture fruitière sur tanety Agriculture 71

Arboriculture fruitière sur verger Agriculture 23

Construction d'intérêt public Construction 12

Cultures de contre-saison Agriculture 14

Cultures sur tanety Agriculture 31

Grenier villageois GCV 6 Ouvrage de franchissement (réhab.) Construction 1

Petit élevage Elevage 10 Pisciculture et Rizipisciculture Pisciculture 16

Puits/Sources (eau potable) Puits 71 reboisement reboisement 123 SRI Agriculture 9 TOTAL 452 Source et date : BDD ANAE

204 P.3.105 TRANSFERT DE GESTION

P.3.105(A). RAPPORT SUR LES TRANSFERTS DE GESTION / SAGE (Source : SAGE / Antsiranana)

P 2Tableau P.3.105(a) : Transfert de gestion SAGE (GELOSE) Fivon- Com- Fokon- Nom du Nom Présiden Nom- Ressources Su- Média- Situa- drona- mune tany site t CLB bre de per- teurs tion na ficie ménag Naturelles terro e ir CLB bénéfi Dominantes ( en dossie ciaire ha) r Types Superfici e AMBA Djangoa Djangoa Fokonolona Tsarandr 685 Mangrove 82,5 ha 5000 JOANA Offici NJA tonga o ha charles elleme Antoine nt remise Récifs 20,3 ha saina Forêt 62 ha Ravinala 107 ha Ankataf Ankataf Tsy omen- TREFY 520 Mangrove 75,5 ha 1700 JOANA Offici a a kavana Adolphe ha charles elleme nt remise Récifs 16 ha Forêt 44 ha Sable de rivière 27 ha NOSY- Nosy-Be Antsatra Fikamba Tantsaha Miaro Tomboz 34 Ravinala 25 ha 51, 5 JOANA Officie BE bivoa nan'ny ny Tontolo andry ha charles llemen IAinana Ernest t remise Récifs 12 ha Forêt 8 ha Sable de plage 6,5 ha Mahaza Ankala Fikambanana JAOTO 27 Mangrove 18 ha 34,5 JOANA Offici ndry mpobe mitsinjo MBO ha charles elleme nt remise ny ho avin'i Récifs 10 ha Ankalampobe Forêt 4,5 ha Sable de plage 2 ha Nave- Fikambanan'ny MAE- 80 Mangrove 270 ha 48 Ramasino Officie tsy VALAZ ha ro Naly llemen A t remise vahoaka Miaro Forêt 7,5 ha ny Tontolo Zone de pêche 1800 ha Iainana Plage 6 ha Antanam Antana Association Tiandraz 117 Mangrove 4700 ha 1750 Ramasino Officie itarana mitarana pour le a Arnaud ha ro Naly llement Développement et de Zone de pêche 3600 ha remise l'environnement Plage 8 ha Antanamitarana Forêt 20 ha

205 Fivon- Com- Fokon- Nom du Nom Présiden Nom- Ressources Su- Média- Situa- drona- mune tany site t CLB bre de per- teurs tion na ficie Ambato Ambato Fikambanana AVILAZ 166 Mangrove 67ha Ramasinor Offici zavavy zavavy Miaro A o Naly elleme nt remise ny Tontolo Zone de pêche Iainana Plage Antana Sakatia Rassemblent des ROBERT 73 Mangrove 10,5ha JOANA Offici mitaran Acteurs charles elleme a nt remise pour la Zone de pêche 110ha Sauvegarde de l'île Sakatia Plage 7,2ha 0 Forêt 12,4ha Dzaman Dzaman Fikambanan'ny Rondro Jean- Zone de pêche JOANA Offici dzar dzar Mpanjono Claude charles elleme nt remise Ampasy Mitantana ny Tontolo Plage Iainana AMBIL Beramanj Antsatra Antsatra Ffikambanana ABODO 533 Mangrove 1200 ha 2700 Roger Offici OBE a na na Hiaro ny Bakary ha Armand elleme BE nt remise Tontolo Iainana Ravinala, ala 400 ha Antsatrana Raphia (FHTA) Siranan Ankova VATOSOA BELAZA 269 Mangrove 600 ha 3 Roger Offici a gna 600 Armand elleme ha BE nt remise Zone de pêche 640 ha Ala, ravinala, 270 ha raphia Lac 9 ha Anjiabe Anjiabe Anjiabe Taranaka Andriam 1670 Mangrove 600 ha 1700 Roger Offici Haut Maharitra asy ha Armand elleme Mayoub BE nt remise Miaro ny Zone de pêche 800 ha Tontolo Iainana traditionnelle (TMMTIA) Antsaravi Andran Ambohi TAFITA Abdallah 567 Mangrove 600 ha 4 Roger Offici be ofotsy bory Ali 800 Armand elleme Mohame ha BE nt d remise Zone de pêche 1 800 ha Ala 200 ha satrana,hiaka Beramanj Bedara Bedara Vognono Andriami 68 Mangrove 220 ha 800 Roger Offici a Hiaraka arina ha Armand elleme Ampy BE nt remise

206 Fivon- Com- Fokon- Nom du Nom Présiden Nom- Ressources Su- Média- Situa- drona- mune tany site t CLB bre de per- teurs tion na ficie Zone de pêche 200 ha Ambodi Ambodib Ambodibonara Tsara Vintagna SOILIHI 1250 Mangrove 3 000 ha 4 400 ha Roger Officiell bonara onara Imamo Arma ement nd BE remise Zone de pêche 900 ha Ambodib Ampasi Ampasiv Fikambanana NORDIN 163 Mangrove 2500 ha 3 Roger Offici onara velo elo Mitsinjo ny E 300 Armand elleme Hoavin'ny TI Jaozandr ha BE nt Ampasivelo y remise Zone de pêche 600 ha AMBA Antranok Ankotik Ankotik MAHOMBY JEA 107 Mangrove 1740 ha Ramasinor Offici NJA arany a a Baptiste o Naly elleme nt remise Zone de pêche 1800 ha 3540,6 ha Plages 0,6 ha Mangroves 7200ha Offici elleme nt remise Ambanja Antsaha Antsaha FIZAMITI Adolphe 521 7423 Faouzi, mpano mpano Prosper Naly, Johna

Antranok Marosel Marosel Ankonko DJAOSA 268 Mangrove 1800 ha Ramasinor Offici arany y y manan-kavagna NTA o Naly elleme nt remise Zone de pêche 3000 ha 4802,5 ha Plages 2,5 ha Source : SAGE_Antsiranana

207 P 3Tableau P.3.105 (b) : Transfert de gestion GreenMad Ressources Localité Opérateur Forêts naturelles, mangroves, Ambolobozokely GreenMad satrana, pâturages, plans d’eau (matsabory) Forêts naturelles, mangroves, Ambolobozobe GreenMad satrana, pâturages, plans d’eau (matsabory) raphia Andrafiamivory GreenMad raphia Ankerana GreenMad forêt naturelle, raphia Andranotsisiamalona GreenMad forêt naturelle Sajoavato GreenMad forêt naturelle Saharenana GreenMad forêt naturelle Montagne des français GreenMad forêt naturelle Ankarongana GreenMad forêt naturelle Madirobe GreenMad Gelose vers approvisionnement en Andranovondronana GreenMad charbon de bois de DS (jujubiers) D’autres en cours … GreenMad Source : GreenMad Antsiranana

P.3.203 REDUCTION DES TAVY DANS LES ZONES CIBLES

Les zones cibles ou d’intervention sont situées soit dans les AP, soit dans les forêts classées ou dans les forêts gérées par la population locale (exemple : GELOSE, GPF, …). Zones d’intervention / Antsiranana : ce sont les Aires Protégées de l’Ankarana, de Marojejy ; et d’Anjanaharibe Sud

Le résultat des études effectuées dans ces zones d’intervention nous ont permis d’avoir une idée sur l’évolution de l’occupation des sols et de la situation de défrichement entre deux dates 1993 et 2000. Résultat obtenu par couplage des images de LANDSAT 7 avec celles de l’IEFN.

P 4Tableau P.3.203 (a) : Tavy dans les Aires Protégées de la province d’Antsiranana Nom Superficie Superficie Forêt Défrichement Taux De Taux Annuel Forêt 2000 en ha en ha Défrichement de 1993 en ha (T1) (T0-T1) (T0-T1)/T0 Défrichement (T0) Parc National Ankarana 18.402 17.577 825 4,48% 0,64% Marojejy 29.210 28.123 1.087 3,72% 0,53% Source : ANGAP. Ce tableau a été obtenu à partir de l’analyse de l’évolution de l’occupation du sol dans les Aires protégées (comparaison Landsat 5 et Landsat 7 par superposition - traitement numérique):

208 P.3.304 ETUDES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Carte P.3.304(a) : Répartition géographique des projets ayant déposés des dossiers d’EIE Source : ONE

209

P.3.304.(B) LISTE DES PROJETS AYANT DEPOSE DES DOSSIERS D’EIE

P 5Tableau P.3.304 (a) : Tavy dans les Aires Protégées de la province d’Antsiranana Nom du Date Avis Secteur Objet de l’activité Permis Commune Fivondronana Dossier recevabilité d’activité Environ- d’implanta- d’implantation du projet nemen- tion du Projet du Projet tal ? NEW SEA ROC 22/08/02 TOURISMES Activités NON Nosy Antsiranana II touristiques sur les Anjomba-vola îlots d'Andatsara et d'Anjombavola (archipel de Nosy Hara)

ORCHIDEES TOURISMES Projet de culture NON Ambanja Ambanja d'orchidées sur l'île d'Antsoha

TRITON MINES Exploration NON AMBILOBE Ambilobe pétrolière : acquisition de données sismiques marines pour l'ensemblee du bloc de licence de Cap Ste Marie, au large des côtes Sud de Madagascar ISLAND 29/01/99 TOURISMES Implantation d'un OUI Nosy Iranja Ambanja DREAM ecolodge Les Gambas de 13/06/01 AQUACULTUR Ferme d'elevage OUI Antsiranana II l'Ankarana E de crevettes (LGA) NATURE 07/03/00 TOURISMES Ecolodge OUI ANKETRAKA Antsiranana II LODGE BE

SIGEM 20/10/99 MINES Exploitation OUI Andapa d’améthyste

Source : ONE

210

P.3.304.(C) LISTE DES AXES ROUTIERS DE LA PROVINCE D’ANTSIRANANA AYANT FAIT L’OBJET D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

P 6Tableau P.3.304(c) : Projets routiers ayant fait l’objet d’évaluation environnementale Province N° Itinéraire Longueur (Km) Antsiranana 61503 RN6 (Anivorano) / Tsarabikana / Ampasimbeny 11

61601 Vohémar / / Andrafainkona 69

61202 Ambalamanasy II / Doany 25

Source : ONE

211

P.3.101 NOMBRE DE MENAGES RURAUX PARTICIPANT DANS LES MINI-PROJETS ...... 204 P.3.105 TRANSFERT DE GESTION...... 205 P.3.203 REDUCTION DES TAVY DANS LES ZONES CIBLES...... 208 P.3.304 ETUDES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL...... 209

P 1Tableau P.3.101 (a) : Mini-projets de l’ANAE / Antsiranana...... 204 P 2Tableau P.3.105(a) : Transfert de gestion SAGE (GELOSE)...... 205 P 3Tableau P.3.105 (b) : Transfert de gestion GreenMad ...... 208 P 4Tableau P.3.203 (a) : Tavy dans les Aires Protégées de la province d’Antsiranana...... 208 P 5Tableau P.3.304 (a) : Tavy dans les Aires Protégées de la province d’Antsiranana...... 210 P 6Tableau P.3.304(c) : Projets routiers ayant fait l’objet d’évaluation environnementale . 211

212

5. L’APPROCHE ET LE PROCESSUS DE MISE EN PLACE DU TBEP ANTSIRANANA

CONTEXTE GENERAL

La politique environnementale Malgache, dont le cadre général d'exécution est fixé par la charte de l'Environnement, est mise en œuvre à travers le Plan d'Action Environnemental (PAE) qui comporte, sur 15 ans, 3 programmes d'application de 5 ans chacun ( PE I, PE II PE III). Comme le recommande L'AGENDA 21, "l'accès à l'information est primordial pour veiller à ce que les décisions soient de plus en plus fondées sur des informations correctes", aussi, la mise en place d'un Tableau de Bord environnemental (TBE) est plus qu'urgent pour prendre en compte la dimension environnementale dans le développement du pays.

Dans le cadre de la décentralisation de la gestion de l’environnement, l’ONE appuie la province de Antsiranana dans la construction de son Tableau de Bord Environnemental Provincial (TBEP). Ce TBEP fera ensuite partie intégrante du Tableau de Bord Environnemental National. En effet, le Programme Environnemental a pour objectif de promouvoir l’engagement des acteurs régionaux dans sa mise en oeuvre à travers son intégration dans tout programme de développement. Cela devra se traduire lors du PEIII par la prise en main du Programme, par les collectivités décentralisées à tous les niveaux. Le TBEP est un outil d’aide à la décision nécessaire non seulement pour que cette intégration soit effective et efficiente mais également pour l’amélioration de la gouvernance environnementale.

La Direction des Informations Environnementales de l'ONE a pour mandat de coordonner la gestion des informations environnementales à Madagascar. Son objectif global est de (i) mettre en place et en œuvre les différents systèmes d’informations sur l'environnement notamment en facilitant l’harmonisation des méthodologies de collecte et de traitement des données pour permettre l’analyse globale, la comparaison et la consolidation ; (ii) renforcer les capacités de collecte et d'analyse de données et d'information pour la prise de décisions, (iii) présenter des informations pertinentes sous la forme et dans les délais requis pour faciliter leurs utilisations dans les prises de décisions.

En ce qui concerne la province de Antsiranana, le chantier de mise en place du TBE provincial a été lancé au mois d’octobre 2003 et doit être bouclé avant février 2004.

Le travail a été réalisé dans une approche participative mettant en collaboration étroite l’Office National pour l’Environnement, le Ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts, La Direction de l’Environnement des Eaux et Forêts d’Antsiranana, la Délégation Spéciale d’Antsiranana, les Préfectures de DIANA et SAVA, le Service d’Appui pour la Gestion de l’Environnement (SAGE_DS), l’ANGAP_DS, GreenMad_DS, les Directions Inter-régionales des services techniques d’Antsiranana ainsi que les associations et ONG régionales tels le Système d’Informations Régionales de DIANA (SIR_D), l’ONG Antalaha Mivoatra ou AMI…

215

OBJECTIF

L’objectif d’un tableau de bord environnemental (TBE) est de produire et diffuser des informations synthétiques permettant d’appuyer les décisions des différents acteurs de la vie politique, économique et sociale du pays à tous les niveaux. Les informations réunies et diffusées par le biais des indicateurs du TBE portent sur l’état de l’environnement dans le sens le plus large du terme. Cela comprend donc, outre l’état physique proprement dit, les pressions et les causes des pressions qui s’exercent sur les ressources naturelles, mais également les réponses apportées par la société face aux problèmes ou menaces de dégradation de l’environnement. L’objectif du TBE provincial est entre autres de compléter le tableau de bord national en y apportant plus d’informations sur les provinces et de mettre à la disposition des autorités provinciales un outil d’aide à la décision leur permettant de gérer leurs politiques dans un contexte de développement durable tenant compte de l’état de l’environnement, des pressions anthropiques s’exerçant sur les ressources naturelles ainsi que des actions environnementales entreprises dans leurs provinces respectives.

En somme, les objectifs du TBEP sont de : - Orienter et appuyer la gestion de l’environnement et les ressources naturelles, - Faciliter la prise de décision à tous les niveaux pour prendre en compte les considérations environnementales, - Informer et Sensibiliser le grand public à prendre conscience des liens étroits entre les activités humaines et la qualité de l’environnement. Le TBEP d’Antsiranana est composé d’un ensemble d’indicateurs répartis en huit thèmes qui sont :

§ La biodiversité, le climat et les changements climatiques, le sol et le couvert végétal, le littoral, les eaux continentales,

§ Plus trois thèmes transversaux : Socio-économique, Programme Environnemental, Environnement Urbain.

QUELQUES NOTIONS SUR LES INDICATEURS

Définition

Le TBE est un tableau synoptique d’indicateurs décrivant : – l’état de l’environnement, son évolution, sa tendance, – les pressions s’exerçant sur l’environnement et les ressources naturelles et, – les actions déjà entreprises pour y faire face, C’est un instrument de gestion de l’environnement et d’intégration de la dimension environnementale dans les comportements.

216

Qu'est ce qu'un indicateur environnemental ?

Un indicateur est une variable ou une valeur calculée à partir de variables, donnant des indications ou décrivant l’état d’un phénomène, de l’environnement ou d’une zone géographique, d’une portée supérieure aux informations directement liées à la valeur d’une variable (OCDE, 1993). Pourquoi développer des indicateurs de l'environnement ?

Nous nous servons d'indicateurs tout au long de notre vie quotidienne. A la base ils nous permettent à reconnaître des situations et à y réagir en conséquence. Par exemple, la conduite automobile se base pour une grande partie sur la perception et le traitement d'informations sous forme d'indicateurs ; ceux qui sont visuels comme le tableau de bord, mais aussi ceux que nous gérons plus ou moins inconsciemment tels les bruits du moteur. La masse de stimuli et d'information que nous devons gérer quotidiennement est largement diminuée par le recours à ces indicateurs, ce qui nous laisse plus de temps pour des choses moins routinières.

De même, les indicateurs de l'environnement simplifient la présentation de l’état de l'environnement de deux façons. En premier lieu, les indicateurs ont une signification facile à comprendre et peuvent être mesurés régulièrement. Les tendances des indicateurs sont donc à interpréter de manière à créer de l'information précieuse au sujet d'aspects importants de l'environnement. En deuxième lieu, les indicateurs de l'environnement peuvent être une aide précieuse à la communication. Ils produisent de l'information au sujet de l'environnement de manière très succincte. Quand les utilisateurs d'informations environnementales sont familiarisés avec les indicateurs convenus, ils peuvent absorber cette information plus rapidement. L'efficacité de la prise de décision ne peut être qu’améliorée car elle sera de plus en plus appuyée et éclairée.

L'environnement est complexe, et mettre en exergue les tendances sur leur évolution est très difficile. L’utilisation d’indicateurs permet d’appréhender l’état et l’évolution de l’environnement sans avoir à maîtriser la complexité du système. D'une manière générale, les indicateurs sont basés sur la meilleure compréhension scientifique disponible actuellement sur le fonctionnement de l'environnement, dans la mesure où des changements dans ces mesures simples sont en rapport avec les tendances de l'environnement. L’utilisation d’indicateurs peut donc réduire le nombre de mesures, simplifier et faciliter la communication.Caractéristiques des indicateurs

Les indicateurs doivent être « utilisés et utilisables ». L'indicateur doit être orienté en fonction de son usage et de son utilisateur. La force et le succès de l'indicateur dépendent de sa capacité à s'adapter à l'objectif qu'on lui assigne. Les besoins en informations des décideurs ou acteurs économiques sont très différents de ceux des ONG ou établissement de conservation de l’environnement.

Critères de sélection des indicateurs § Avoir une pertinence politique et utilité pour les utilisateurs, § Donner une image représentative des conditions de l’environnement, pressions et/ou réponse de la société, § Etre Facile à interpréter et permettre de dégager des tendances, § Refléter clairement les modifications de l’environnement,

217 § Servir aux comparaisons internationales, § Etre de portée nationale, § Se rapporter à une valeur limite ou une valeur de référence, § Susciter une justesse d’analyse, § Reposer sur des fondements théoriques, § Reposer sur des normes internationales, § Pouvoir être rapporté à des systèmes de prévision et d’information, § Etre mesurable, § Etre immédiatement disponible ou accessible à un rapport coût-bénéfice raisonnable, § Etre accompagné de documentation adéquate et de qualité reconnue, § Pouvoir être mis à jour à intervalle régulier.

LA TRILOGIE ETAT - PRESSION - REPONSE

La priorisation des thèmes et l’identification des indicateurs du TBE a nécessité l’utilisation d’une méthodologie basée sur la trilogie Etat – Pression - Réponse développée par l’OCDE et adoptée par le CDD (Commission pour le Développement Durable) des nations unies dans le cadre du développement des indicateurs du développement durable.

L'objectif des indicateurs suivant la trilogie Etat Pression Réponse est de représenter à quel point les activités humaines exercent des pressions sur l'environnement, à quel degré ces pressions modifient l'état de l'environnement et quelles sont les réactions (réponse) socio-environnementales mises en place pour infléchir les dégradations et les menaces sur l’environnement.

218 Informations

Environnement Agents Activités humaines Eau Administration Agriculture PRESSIONS Air REPONSES Ménages Industrie Sol Entreprises Transport Ressources Société civile

Energie Ressources vivantes Informations Communauté Autres Paysage… internationale

Décisions, actions

METHODOLOGIE GENERALE ET DEMARCHE

Le TBE national est considéré comme le cadre des TBE provinciaux pour avoir un système cohérent se prêtant à une comparabilité et une consolidation nationale. Ainsi, le TBE national est déclinable par province et les TBE provinciaux sont intégrables au TBE national.

Le TBEP_Antsiranana est le résultat de la consolidation des travaux sur le TBE initiées par des entités ressources : l’ONG AMI pour la SAVA et SIR_D pour DIANA. Consolidation qui a été effectuée à Antsiranana par le Comité Technique.

LES APPROCHES

Approche participative

La participation des acteurs de la province a été réelle dans cette mise en place du TBEP. Ils ont participé aux séances de travail et fourni beaucoup de données. Ils ont commenté les travaux provisoires et ont demandé à ce que le produit final soit accessible à tous.

Approche multi-sectorielle

La dimension environnementale étant multi-sectorielle et étant donnés les liens inextricables entre l’environnement et les autres secteurs de la vie économique et sociale, les représentants de tous les secteurs ont été sollicités à participer activement et dans leur domaine respectif et dans tous les autres domaines.

219

MISE EN PLACE DE LA STRUCTURE INSTITUTIONNELLE

Pour mener à bien la mise en place du TBEP et dans un souci de pérennité du système constitué, différents comités ont été mis en place. - Un Comité de Pilotage (CP) pour l’orientation générale dans l’identification des besoins des décideurs, la supervision, la validation et la promotion du TBEP. - Un Comité Technique (CT) pour l’identification et l’interprétation des indicateurs en fonction de ces besoins, et pour le côté programmatique. - Des groupes de travail à DIANA menés par le SIR_D et à SAVA menés par l’ONG AMI.

1. Le Comité de Pilotage (CP)

Missions

Présidé par M. INDRAY Grégoire Arson, PDS_Antsiranana, le Comité de Pilotage est une structure au niveau provincial qui a comme mission d’orienter, valider et promouvoir le TBEP. Ainsi il a en charge :

- L’orientation globale dans l’élaboration du TBEP, particulièrement sur les thèmes prioritaires et les espaces d’analyses.

- L’appui institutionnel dans l’opérationnalisation du TBEP que ce soit dans la collecte des données et informations, dans la mobilisation des institutions spécialisées ou dans le traitement des données : convocation des réunions et ateliers sur le TBEP ; lettre d’introduction des « enquêteurs » (collecte de données) auprès des Services et Institutions de la Province…

- La valorisation et la promotion du TBEP en assurant la mobilisation des acteurs régionaux dans l’utilisation du TBEP ainsi qu’en présentant les recommandations et les axes directeurs issus des différentes analyses auprès des décideurs à multi-niveaux, et enfin en développant une stratégie de communication.

Composition : voir Annexe I

2. Le Comité Technique (CT)

La représentativité sectorielle et régionale des institutions membres a été prise en compte pour que les indicateurs du TBEP correspondent réellement aux besoins en informations environnementales de tous les acteurs de la province.

Les missions du Comité Technique

Le Comité Technique a été chargé de :

- La conception du TBEP sur sa structure, le choix des thèmes à traiter, l’identification des indicateurs et le ciblage des informations à collecter,

220 - La collecte des données en assurant la facilitation des échanges de données et d’informations auprès des institutions détentrices et utilisatrices ainsi que la fiabilité des données,

- L’appui au traitement des données et à l’analyse des informations en s’appuyant sur les groupes thématiques,

- L’élaboration du rapport du TBEP en assurant la qualité et le réalisme du produit, en présentant une interprétation objective des résultats d’analyse et en proposant des recommandations pratiques,

- La participation à la validation du TBEP.

Structure du Comité Technique : voir Annexe I

LA MISE EN PLACE DU TBEP_ANTSIRANANA Le Programme Environnemental vient de terminer sa phase II et attend l’officialisation du commencement de la phase III ? Cette conjoncture crée des situations exceptionnelles qui ont fait que l’élaboration du TBEP_Antsiranana a été allégé et accéléré au maximum. La phase collecte de données a été raccourcie , de même que les séances consacrées aux identifications des indicateurs. La validation du produit a été faite à partir des observations et commentaires des membres du Comité de lecture / par E-mail et courrier postal.

221

ANNEXE I :

LISTE DES INSTITUTIONS AYANT PARTICIPE A L’ELABORATION DU TBEP_DS CT : Comité Technique ; CP : Comité de Pilotage INSTITUTIONS Dans CP Personnes ayant déjà représenté l’Institution dans une (des) Pressenties dans CT et CP ou CT séance(s) de travail sur le TBEP_Antsiranana Titre Association CT M. LESIRA Alexandre SEHATRA_Andapa

Circonscription des Eaux et CT M. TSIASAINA Jérôme : Chef CIREEF / Antsiranana II Forêts / Antsiranana Circonscription des Eaux et CT Mme VIA Forêts / Antalaha Délégation Spéciale CP 1. M. INDRAY Georges Arson : Président de la Délégation d’Antsiranana Spéciale d’Antsiranana, 2. M. DZAOZARA Yves A. : 1er Vice PDS 3. Des membres du cabinet du PDS Direction Inter-Régionale de la CT 1.M. BEKAMISY Jean Guy : Représentant Formation et de l’Emploi 2. M. GEORGES : Représentant Direction Inter-Régionale de la CT M. RAKOTOSON Emile : Chef de la Distribution Régionale JIRAMA Antsiranana Direction Provinciale de CT M. BEVANONA Maurice : Représentant l’Economie et du Plan Direction Provinciale de CT M. SOAVENIRA Bertrand : Chargé d’Etudes L’Energie et des Mines Direction Provinciale de CP, CT M. RAJAONARIVELO Lalao : DIREEF D/S l’Environnement, des Eaux et Forêts, Direction Provinciale de CT M. ANDRIAMAROSON Passy : Directeur Provincial de l’Industrie et de l’Artisanat l’Industrie et de l’Artisanat Direction Provinciale de la CT 1. M. ALY : Chef de Service Météorologie Météorologie et de l’hydrologie 2. M. RAJAONARIFETRA Benjamin : Chef de Division Nord de la Climatologie Direction Provinciale de la CT M. TOLY Laurent : Service des ONG Population Direction Provinciale de la CT Dr RABARISON Ludovic : Chef service ESM Santé Publique Direction Provinciale des CT 1. M. TABETALY : Chef Service Transports Transports 2. M. JAOMANORO : Représentant Direction Provinciale du CT Mme VELOSOA : Représentant Commerce Direction Provinciale du CT 1. M. RANDRIAMIFIDY Bertrand : Développement Rural, 2. M. RAJESIARIMANANA Philigence : Chef SRPR Halieutiques 3. M. BOSIRANY Salimo : Chef SRADV 4.: M. EFRAMA : Adjoint Chef SR Domaine Direction Provinciale du CT Mme RAMIANDRIARISOA Elisabeth : Chargée d’Etudes Tourisme Direction Régionale de CP, CT 1. M. RODILISON Angelo : Chef conservation l’ANGAP 2. M. Mustapha Direction Régionale de CP, CT 1. Mme RAHARIMANANA Beby : Directeur Régional INSTAT l’INSTAT (affecté à Antananarivo mi octobre) 2. M. RAZAFILALAO Adel Nirina : Directeur Régional nouvellement nommé) 3. M. RANDRIARIMALALA Arthur : Assistant / INSTAT

237 INSTITUTIONS Dans CP Personnes ayant déjà représenté l’Institution dans une (des) Pressenties dans CT et CP ou CT séance(s) de travail sur le TBEP_Antsiranana Titre Direction Régionale de la Police CT M. JAORIZIKY Bruno : Représentant Nationale Direction Régionale de CP M. RAISINA Olivier : DAF SEECALINE SEECALINE

Direction Régionale du F.I.D / CP M. RAKOTOZAFY Mahaleo R : Directeur Inter-Régional FID Antsiranana Antsiranana

FANAMBY_Vohémar CT 1. M. RANAIVONASY Jeannin : - Responsable p.i de FANAMBY Vohémar 2. M. ANDRIANOROVELO Elliot : Responsable de FANAMBY Vohémar Gendarmerie Nationale / Région CP, CT Colonel RALAIKOTO Bernard : Chef SE d’Antsiranana Green-Mad CT 1. M. RAMAHAZOMANANA Solohery : Responsable volet Energie et aménagement forestier 2. M. ANDRIAMANANTSEHENO Christian : Conseiller Technique 3. M. Raymond

Groupe MANDROSO Sambava CT M. JAONOSY : Responsable du Groupe MANDROSO

Les Gambas de l’Ankarana CT Mme POUESSEL Florence : Responsable Environnement LGA (LGA) Préfecture de la Région de CP M. MAHAZAKA Clermont : Préfet de Région DIANA DIANA Préfecture de la Région de CP M. ANDRIANALY Narcisse, Préfet de Région SAVA SAVA Chambre de Co mmerce de CP M. SYLVAIN Rolland : Président de la CCIA l’Industrie et de l’Artisanat M. MANANTSARA Kamardine : Vice Président CCIA Groupement des Opérateurs CP M. KARSANDAS Nordine Boguy : Président du Groupement économiques : secteur tourisme, des Opérateurs_ tourisme MDS CT M. MEMENA Emile Office National pour CP, CT M. RAKOTOARIJAONA J. Roger : Directeur des Informations l’Environnement Environnementales M. RAKOTOARIVELO Bruno : Cadre d’Etudes DIE ONG AMI CT RAJOSOA Florent : Secrétaire Général/AMI, JISPENE Victor : Coordinateur AMI RAKOTOARISON. Charlys : animateur, RAZAFINDRAVOLA Pauline : SG2 RANDRIANTSOA Rémi : Trésorier NDAKANA ELAN Ludovic : animateur Pêches et Froid de l’Océan CT M. DIALLO André : DRH Indien (PFOI) PODEL CT M. VONIMBOLA SAGE / Antsiranana CP, CT M. Rasolonirinarimanana Haingo : Coordonnateur UTR SAGE_DS M. AMPILAHY Laurent : Expert au SAGE Système d’Informations CT M. VIA François : Président du SIR_D Régionales_DIANA M. TADAHY Lucien : membre du SIR_D WWF_Andapa CT M. MANANJARA Marc Robert : Directeur p.i WWF_Andapa M. RAJAOBELINIRINA Eric : WWF_Betaolana

M. LESIRA Alexandre : Cadre WWF

238 souvent non exhaustif par manque d'inventaire. Cet indicateur n'intègre pas les micro-flores et la + micro-faunes. Cet indicateur peut évoluer en fonction de l'amélioration des 6. NOTE TECHNIQUE connaissances.

B1.4 ESPECES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES ET B1.1 SUPERFICIE DES ECOSYSTEMES NATURELS LES AUTRES SITES DE CONSERVATION

Brève définition: Superficie des écosystèmes naturels forestiers, Brève définition: Nombre des espèces floristiques et faunistiques aquatiques, et littoraux. inventoriées/recensées dans les aires protégées et les autres sites de conservation Définition et concepts de base: L'écosystème est le complexe dynamique formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro- organismes et de Définition et concepts de base: On entend par espèces présentes, les leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une unité espèces dont on connaît la présence dans les aires protégées à partir des fonctionnelle. inventaires effectués dans les AP. Pour la définition des aires protégées et L'écosystème forestier comprend les forêts primaires et les forêts des autres sites de conservation voir indicateur B3.2 secondaires. L'écosystème aquatique comprend les lacs, rivières, marécages Méthode de mesure: Transects, échantillonnage selon les espèces à et marais. La classification des écosystèmes utilisée comprend 16 types effectuer périodiquement. d'écosystèmes et cette classification est cohérente avec l'IEFN et utilisée aussi dans le PLANGRAP (Plan de Gestion du réseau des Aires Protégées) Limites: Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximat ive. Il est souvent non exhaustif par manque d'inventaire périodique. Méthode de mesure : Interprétation de la carte IEFN, images satellites, photos aériennes. Limites: La richesse biologique n'est pas prise en compte B1.5 ESPECES VALORISEES

Brève définition: C'est le nombre des espèces sauvages utilisées par la population (pour la pharmacopée, ethno-botanique, cosmétique, B1.2 ESPECES ENDEMIQUES commerce… ) Brève définition: Nombre d'espèces endémiques Définition et concepts de base: Les différents types d'utilisation des Définition et concepts de base: On entend par espèces endémiques les espèces sauvages sont l'alimentation, la recherche, la médecine, le espèces indigènes qui ne se trouvent que dans une région donnée ou dans commerce, l 'ornementation, les infrastructures. Les espèces sauvages une partie de celle-ci, et qui ne se reproduisent ou ne se multiplient utilisées concernent les espèces, la famille, ordre. Le cas échéant, le niveau naturellement que dans cette région. supérieur direct sera utilisé jusqu'au niveau de l'ordre. On entend par espèce sauvage les espèces qui vivent en permanence dans leur milieux naturels. Méthode de mesure: Comptage et consolidation des recherches et études Méthode de mesure: Comptage, recensement; recherche des informations Limites: Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est au niveau des filières de valorisation de la biodiversité souvent non exhaustif par manque d'inventaire. Cet indicateur n'intègre pas les microflores et la microfaunes. Cet Limites: Cet indicateur ne permet pas de connaître l'importance de la nature indicateur peut évoluer en fonction de l'amélioration des connaissances. et du volume des espèces exploitées, ni les revenus générés par la valorisation des espèces

B1.3 ESPECES ENDEMIQUES MENACEES B1.6 ESPECES MENACEES Brève définition: Nombre d’espèces endémiques menacées d’extinction. La menace provient souvent de la commercialisation des espèces. Le Brève définition: Nombre et Liste d’espèces menacées d’extinction commerce de spécimen des espèces doit être soumis à ces règles connues. particulièrement strictes afin de ne pas mettre davantage leur survie en Définition et concepts de base: Même définition et concept que pour danger. l'indicateur B1.3 (espèces endémiques menacées), sauf qu'ici on ne fait pas Définition et concepts de base: Les espèces endémiques menacées sont la différence entre endémiques et non endémiques. celles dont l'effectif et l'aire de répartition diminuent suite à différentes Méthode de mesure: Sélection de toutes les classes pour lesquelles on pressions et à l'insuffisance de mesures de protection. Autrement dit, les connaît (ou on a estimé) les effectifs des espèces autochtones et dont la espèces endémiques menacées sont celles qui risquent l’extinction, situation est suivie ou évaluée de temps à autre. Pour chaque classe, on notamment les espèces en danger, vulnérables, rares et les espèces calcule le pourcentage des espèces autochtones menacées par rapport aux indéterminées, telles que définies par l’Union mondiale pour la nature espèces autochtones totales dans cette classe. L'ensemble donne une (IUCN). Par extinction, on entend le fait de ne plus exister nulle part dans le idée globale de la situation pour les plantes et les animaux et indique les monde, du moins à l’état sauvage. Par extermination, on entend le fait de ne classes qui sont les plus menacées. plus exister dans le pays ou la zone visée. Par espèces, on entend les espèces totalement autochtones, à l’exclusion des sous-espèces ou des Limites: Il n’est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et les autres groupes taxinomiques infra spécifiques. Les espèces menacées plus connues, qui ne représentent qu’une petite proportion de la diversité concernent la Classe, le troisième niveau de hiérarchie taxinomique, après totale des espèces. le règne et l’embranchement

Méthode de mesure: Comptage et consolidation des recherches et études. Précisément, il s'agit de sélectionner toutes les classes pour lesquelles on B1.7 RICHESSE SPECIFIQUE connaît (ou on a estimé) les effectifs des espèces endémiques et dont la situation est suivie ou évaluée de temps à autre. Pour chaque classe, on Brève définition: Nombre et Liste des espèces présentes dans un calcule le pourcentage des espèces endémiques menacées par rapport aux écosystème, un éco-région, un territoire donné espèces endémiques totales dans cette classe. Il est recommandé de rendre compte de 4 sous-indicateurs : % des espèces de plantes vasculaires Définition et concepts de base: Plus un écosystème est constitué endémiques menacées dans l’ensemble des classes, % des espèces d'éléments biologiquement diverses, plus il est riche. La valeur intrinsèque endémiques menacées dans chaque classe de plantes vasculaires, % des d'un écosystème est fortement liée à diversité biologique et de la valeur de espèces vertébrées endémiques menacées dans l’ensemble des classes et % la diversité et de ses éléments constitutifs sur les plans: environnemental, des espèces endémiques menacées dans chaque classe de vertébrés. Les génétique, social, économique, scientifique, éducatif, culturel, récréatif et sous-indicateurs donnent une idée globale de la situation pour les plantes et esthétique, La diversité biologique joue également un rôle fondamental les animaux et indiquent les classes qui sont les plus menacées. pour l'évolution et pour la préservation des systèmes qui entretiennent la biosphère. Limites: Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est Méthode de mesure: Inventaire biologique. Approches probabilistes 225 d’échantillonnage des espèces le long de transects aléatoirement choisis ou éventuellement évaluer les dégâts sur la biodiversité. Ces dégâts peuvent stratifiés. être mesurés à partir de la modification des comportements des espèces. L'exploitation des dossiers d'études d'impact environnemental fournissent Limites: Liste non exhaustive (les espèces ne sont pas toutes répertoriées). des informations détaillées pour les zones où ont lieu des exploitations Cet indicateur peut évoluer en fonction de l'amélioration des connaissances. relativement importantes. Limites: Mesure non exhaustive actuellement car la réalisation d'étude d'impact n'est pas encore systématique (exploitation commencée avant B2.1 ESPECES ENVAHISSANTES 1992, exploitation non astreinte pour cause de taille ou de nature des activités…). La disparition soudaine ou inhabituelle de ces espèces peut être Brève définition: Nombre d'espèces non-autochtones qui colonisent un aussi due à des phénomènes encore inconnus. milieu donné.

Définition et concepts de base: On entend par espèces envahissantes l'ensemble des organismes vivants occupant un espace donné à un moment donné qui est en relation avec le milieu naturel hôte. Ces espèces entrent en B2.7 EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE concurrence avec les espèces autochtones entraînant l'extinction de ces Brève définition: Importance et conséquences de l'exploitation légale ou dernières. illégale de la biodiversité Méthode de mesure: Comptage, recensement. Définition et concepts de base: Biodiversité ou Diversité biologique : Limites: Ne sont pris en compte ici que les espèces envahissantes non- Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, autochtones. Il n'est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les les plus connues car la distinction entre espèce introduite et espèce non complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au introduite pose parfois des problèmes. sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.

Méthode de mesure: Recenser les activités humaines qui concernent l'exploitation de la biodiversité : prélèvement, transformation. Des informations peuvent être obtenues aussi à travers les permis octroyés les B2.2 ESPECES INTRODUITES opérations de saisine Brève définition: Nombre et liste des espèces qui sont présentes dans les Limites: Cet indicateur ne permet pas d’évaluer l'intensité de la pression à écosystèmes après introduction dans le milieu d'une manière intentionnelle court terme pour les espèces non commercialisée. Non application des ou pas réglementations en vigueur sur la collecte et la commercialisation. Définition et concepts de base: On entend par espèces introduites l'ensemble des organismes non autochtones vivant dans un écosystème ou dans une partie de celui ci. On considère ici comme espèces introduites les B3.1 CONVENTIONS INTERNATIONALES ET/OU PROTOCOLES espèces introduites à Madagascar à partir de 1800 et qui ont été introduites D’ACCORDS REGIONAUX RATIFIEES intentionnellement par l'homme. Les espèces introduites sont généralement résistantes par rapport aux espèces indigènes, elles représentent alors des Brève définition: Liste des conventions et/ou protocoles d’accords menaces pour la biodiversité. régionaux signés en matière de conservation de la biodiversité ou de gestion durable des resso urces naturelles et de l'environnement Méthode de mesure: Comptage, recensement. Définition et concepts de base: Cet indicateur doit rendre compte Limites: L'interprétation de cet indicateur est limitée du fait de également de la mise en œuvre effective des conventions l'insuffisance de la connaissance sur le systématique, en effet, seules les espèces récemment introduites sont bien connues. Cet indicateur n'intègre Méthode de mesure: Exploitation de la base de données disponible à pas les micro-flores et les micro-faunes l'ONE sur les conventions internationales. Cette base de données est alimentées avec des informations provenant du Ministère chargé de l'Environnement, du Ministère des affaires étrangères et des sites web des conventions! protocoles B2.4 QUANTITE DE PESTICIDES IMPORTES/UTILISES Limites: Brève définition: Quantité de pesticides importés/utilisés par le pays/ la province.

Définition et concepts de base: On entend par pesticides les substances B3.2 SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES ET DES AUTRES organo-chimiques (herbicides, Insecticides…) destinées à éliminer les SITES DECONSERVATION organismes nuisibles, la quantité importée de pesticides représente la majeure partie des pesticides utilisés à Madagascar. Brève définition: Superficie occupée par les aires protégées et les autres sites de conservation dans le pays/ la province Méthode de mesure: Somme de quantités de pesticides importés ou utilisés. Les informations sont fournies essentiellement par les services Définition et concepts de base: Les aires protégées sont les aires agricoles et les grands exploitants agricoles géographiquement délimitées en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation des écosystèmes et de la biodiversité et gérées dans le réseau Limites: Cet indicateur ne permet pas d'évaluer directement les effets national. Elles sont de trois sortes: Réserve spéciale, Réserve Naturelle néfastes de l'utilisation de pesticides sur la biodiversité car il n'intègre pas Intégrale ou Parc National. Les sites de conservation sont les parties du des informations sur leur nocivité et l'agression sur les écosystèmes nat urels territoire faisant l'objet de conservation mais ne faisant pas partie du réseau et la santé humaine. national des aires protégées. Méthode de mesure: Calcul de la superficie utilisant le SIG à partir des images satellites et télédétection. Les superficies officielles sont obtenues à B2.5 INCIDENCE D'EXPLOITATION SUR LES ESPECES partir des reconnaissances et délimitations topographiques. ENDEMIQUES Limites: Les superficies provinciales correspondent souvent aux superficies Brève définition: Incidence des exploitations (industrielles, minières, gérées par les unités provinciales de l'ANGAP plutôt que les superficies agricoles,…) sur la qualité des écosystèmes naturels notamment sur la faisant partie effectivement de la province. Par exemple, l'aire protégée diversité biologique et les espèces endémiques (y compris les espèces d'Ambohijanahary est comptabilisée entièrement pour Majunga même si migratrices) elle a une partie dans la province de Toliara. Définition et concepts de base: Les activités humaines en général peuvent avoir des conséquences importantes voire irréversibles sur l'environnement, notamment la biodiversité, si elles ne se font pas en prenant en compte la durabilité et l'aspect environnement Méthode de mesure: Lister les exploitations susceptibles de porter atteinte à l'environnement, énumérer les espèces endémiques touchées, et 226 Limites: Collaboration des propriétaires des plantations dans la fourniture B3.3 ECOSYSTEMES NATURELS REPRESENTES DANS LES de données fiables AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE CONSERVATION Brève définition: Types et superficie des écosystèmes naturels représentés dans les aires protégées et les sites de conservation F2.2 DEFORESTATION Brève définition: La déforestation est la perte de forêts primaires ou Définition et concepts de base: Pour "écosystèmes naturels" voir secondaires par le changement de l’occupation du sol de forêt en non forêt. l'indicateur B1.1 et pour "aires protégées" voir B3.2. Les sites de Le défrichement consiste à détruire la forêt primaire ou secondaire pour y conservation sont les parties du territoire faisant l'objet de conservation exercer des activités agricoles (Tavy, Teviala, …). mais ne faisant pas partie du réseau national des aires protégées. La classification utilisée par l'ANGAP comprend 16 types d'écosystèmes et Définition et concepts de base: La déforestation diminue le taux de cette classification est cohérente avec l'IEFN, voir PLANGRAP pluviométrie d'une région. Sans la couverture forestière, le vent emporte l'humidité de l'air vers une région éloignée. La destruction des couvertures Méthode de mesure: SIG forestières entraîne également l'installation de la sécheresse et la désertification lesquelles tendent à s'aggraver au fur et à mesure que la Limites: dégradation du couvert forestier avance. Méthode de mesure: Les informations sur la déforestation sont obtenues de deux façon : F1.2 TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES • mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites Brève définition: Nomenclature des formations végétales existantes selon suivie de vérification sur terrain, la phytogéographie (ou répartition géographique) et leurs superficies • les rapports des chefs cantonnements et des différents services du respectives liées à une période donnée. Chaque formation de la ministère des eaux et forêts. Ces nomenclature pourrait être affectée de sa description structurale et texturale. rapports portent généralement sur les autorisations de défrichement. Définition et concepts de base: Phytogéographie = répartition Limites: Faute de moyen de mesure adapté, la fiabilité des informations est géographique de la végétation ; Bio géographie = Etude de la répartition des très moyenne en ce qui concerne les informations provenant des services êtres vivants ainsi que de la cause de cette répartition dans les différentes forestiers. régions. - Il existe plusieurs classifications en fonction des facteurs pris en compte tels que le climat, l’altitude, le sol, l’orientat ion floristique, les effets anthropiques…- On distingue selon les types d’écosystème :. Pour les forêts : les forêts pluviales, les forêts sèches, les mangroves…. Pour les F2.3 FEUX DE BROUSSE non-forêts : les savanes (herbeuses, arbustives, arborées), les Brève définition: Les feux de brousse sont des feux à grande échelle dans agroécosystème, les marécages, les fourrés… les savanes ou les friches herbacées ou arbustives. Le descripteur utilisé est Méthode de mesure: La détermination des types et répartition des le CAFN (Coefficient d’activité de feux de nuit). formations végétales de Madagascar résulte de l’exploitation des études Définition et concepts de base: Le coefficient d’activité de feux de nuit ( antérieures, de la photographie aérienne, de l’imagerie satelittaire, ainsi que CAFN ) d’une zone donnée est le rapport entre le nombre d’observation de de nombreuses prospections faites sur terrain. feux et le nombre d’observations totales sur cette zone. Une zone est Limites: Il n'y a pas de nomenclature standard. Il n'y a pas de référence constituée par un ou plusieurs polygones et le nombre de feux est le nombre géographique standard (ex : les côtes de Madagascar sont différentes selon de pixels contenant des feux dans un polygone de la zone. les cartes). L'échelle utilisée est trop globale (les petites superficies, non Méthode de mesure: Ce sont des informations obtenues à partir de négligeables sur le terrain, peuvent être englouties dans les grandes, vue traitement d’images satellites. La méthodologie de mesure repose sur le l’échelle utilisée Obtention coûteuse financièrement et en temps traitement, la structuration et l’analyse spatio-temporelle des données satellitales acquises par l’intermédiaire de NOAA/NGDC. Les données sont F1.3 CLASSIFICATION DES SOLS prises toutes les nuits pendant la période de juillet à décembre depuis 1992. Le CAFN pour une journée d’une zone donnée est le rapport entre le Brève définition: Classification des sols par rapport à leur répartition nombre de feux et le nombre total d’observations. Le CAFN pour une verticale et horizontale, à différentes échelles, associées à leurs période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant caractéristiques morphologiques et génétiques. cette période. Définition et concepts de base: La classification des sols est conçue Limites: Les données sont relativement fiables mais ne donnent aucune comme un système de référence qui permet d’ordonner les sols décrits dans information sur la superficie brûlée. Elles ne donnent que les feux de nuit une étude et les unités d’une carte suivant un plan commun. C’est en même avec une résolution de 1km. temps un ensemble définissant un langage. Les caractéristiques morpho- F2.4 EXPLOITATION FORESTIERE génétiques se rapportent aux propriétés du sol qui sont liées à l’aspect du profil (couleur, texture, structure, matière organique, etc…), à l’origine et à Brève définition: C’est la surface de forêts dégradées pour cause l’évolution du sol (matériau parental, épaisseur des horizons, etc…) d’exploitation de bois de diverses utilisations et de produits non ligneux ainsi que la surface de forêts détruites pour cause de pratiques culturales Méthode de mesure: On effectue le rapport (exprimé sous forme de sous forêts. A défaut, on utilise la superficie faisant l’objet de permis pourcentage) entre la superficie occupée par un type de sol donné et une d’exploitation, la production forestière en bois et le nombre de permis superficie prise comme référence. Les superficies occupées par les (d’exploitation, de collecte, de chasse, …) différents types de sols peuvent être obtenues soit directement à partir des notices explicatives des différentes cartes pédologiques, soit après Définition et concepts de base: - L'exploitation forestière consiste à planimétrage ou numérisation des cartes analogiques existantes. prélever des bois de diverses utilisations provenant de différentes espèces soit dans les massifs forestiers soit dans les forêts de plantation pour des Limites: Perte de précision lors de changement d’échelle fins commerciales. Elle ne sera admise que dans des zones prescrites dans les plans d’aménagement et les normes reformulées pour une plus grande transformation et valorisation des produits. - Les produits forestiers non ligneux sont les produits accessoires et secondaires soutirés des massifs F1.9 EVOLUTION DES GRANDES SURFACES DE PLANTATIONS forestiers (écorces, champignons, tubercules, miel...). Les permis y afférents Brève définition: Evolution des superficies des plantations industrielles (de doivent tenir compte de la fréquence et abondance des produits à prélever et sisal par exemple pour Toliara) de la capacité de l’exploitant aux travaux sylvicoles de renouvellement mais cette promotion des produits forestiers non ligneux doit bénéficier d’une Définition et concepts de base: Les plantations de sisal considérées ici attention toute particulière car elle amène une plus-value significative sur sont des exploitations industrielles. Ces plantations, étant données leurs l’économie locale, régionale et nationale. - Les pratiques agricoles sous superficies peuvent être considérées comme un couvert végétal mais elles forêts sont les pratiques qui consistent à occuper les zones forestières par peuvent être interprétées aussi comme une pression car très souvent la des cultures de rente et/ou vivrières (cultures) colonisation de la végétation peuvent se faire au détriment d'un écosystème naturel Méthode de mesure: L'exploitation forestière est mesurée à travers 1) le nombre de permis d'exploiter, 2) la superficie faisant l'objet de permis, 3) le Méthode de mesure: Mesure de la superficie des plantations volume de bois produits. Les informations proviennent des statistiques de la 227 DGEF. Les données sont remontées par les services des Eaux et Forêts (CIRVA) et du PNVA. Le rendement est le moyen régional calculé en faisant le rapport de la production (tonnes) et de la superficie cultivée Limites: La fiabilité des données est très moyenne. (hectares)

Limites:

F2.7 EVOLUTION DES SUPERFICIES CULTIVEES PAR RAPPORT AUX SURFACES POTENTIELLEMENT CULTIVABLES F3.2 CLASSEMENT FORESTIER Brève définition: Evolution du rapport entre les terres effectivement Brève définition: Superficie des forêts et autres réserves classées selon leur cultivées et les terres potentiellement cultivables. mode de gestion par le service forestier. Définition et concepts de base: - Surface cultivée : c’est l’ensemble de Définition et concepts de base: Il y a plusieurs types de classement toutes les terres qui supportent des cultures pérennes ou annuelle (jachère forestiers selon les objectifs et le degré d’application de ces objectifs. comprise)- Surface potentiellement cultivable : c’est l’ensemble de toutes Les objectifs sont la conservation et la protection de la faune et de la flore les terres où les conditions physiques (sol, topographie, eau…) permettent et de l’environnement, la l’installation des cultures avec le minimum de technique. recherche, l ‘éducation, la recréation, la gestion contrôlée des ressources naturelles : PN, RNI, RS, Forêts classées, Station forestières, ZODAFARB, Méthode de mesure: Les superficies cultivées et superficies cultivables Réserve de chasse, Site d’intérêt biologique (MEF), Réserve de Biosphère, proviennent des services de l'agriculture. Des données sont disponibles Site de Patrimoine mondial (Du ressort de l’UNESCO. aussi au niveau des institutions ou organismes détenteurs des images satéllitaires, carte d’occupation, données statistiques Méthode de mesure: Inventaire des textes, arrêtés, décrets de classement /déclassement ; Superficie : Relevé de la superficie des aires protégées à Limites: L’indicateur n’indique pas le mode d’exploitation, de gest ion et partir des décrets ou autres ou mesures via SIG (si nécessaire sommer les l’état de dégradation des différents types de terrain de culture. surfaces par classe et effectuer le rapport avec la superficie nationale) Limites: Les données disponibles au niveau national ne comprennent pas F2.9 IMPORTANCE DES DEGATS CAUSES PAR LES MALADIES encore les autres réserves dont la gestion est communautaires ou privée. ET ENNEMIS DES CULTURES Brève définition: Ce sont les dégâts culturaux exprimés en terme de rendements occasionnés par les maladies et ennemis des cultures pour les principales cultures (riz, manioc, maïs, haricot, pomme de terre, patate F3.3 TEXTE ET LEGISLATION FORESTIERE douce...). A défaut de données précises, on utilise le nombre Brève définition: Enumération des textes réglementaires et lois régissant la et liste des maladies ou ennemis des cultures qui ont sévi. gestion et exploitation de la forêt à Madagascar. Définition et concepts de base: La perte de rendement occasionnée par une Définition et concepts de base: Loi et textes d’application de la législation maladie ou un ennemi des cultures sur un type de culture peut être définie forestière ainsi que le code pénal malgache. comme étant la différence entre le rendement d’un champ (ou parcelle) exempt de toute pression de maladies ou autres ennemis des cultures, et le Méthode de mesure: Inventaire. rendement d’un champ (ou parcelle) sur lequel une pression (infection/infestation) s’exerce. Limites: Méthode de mesure: La perte de rendement causée par une maladie ou un ennemi de cultures sur un champ (ou parcelle) peut être calculée comme suit : PR=(Rt -Rnt)/Rt*100 où Rt est le rendement d’un champ (ou parcelle) F3.4 PLANS D’AMENAGEMENT exempt de toute pression ou maladie et Rnt le rendement d’un champ (ou Brève définition: Nombre et liste des plans d'aménagement élaborés et mis parcelle) infesté/infecté en œuvre dans une zone donnée. Limites: On ne dispose que de très peu d’études sur les pertes réelles provoquées Définition et concepts de base: Le plan d’aménagement est un agencement par les maladies et ennemis des cultures (adventices, insectes, rongeurs, cohérent des actions pour valoriser les potentialités et lever les contraintes de mise en valeur identifiées au niveau d’une zone donnée. Les potentialités etc…). Les données existantes sont généralement ponctuelles. et les contraintes sont identifiées en analysant l’utilisation de l’espace et des F2.10 EVOLUTION DU RAPPORT CULTURE ressources naturelles (intensification, exploitation, mode de gestion), la PERENNE/CULTURE ANNUELLE fonct ion écologique des ressources naturelles, la situation socio - économique de la zone, le potentiel démographique, la disponibilité de Brève définition: Comparaison des superficies utilisées pour les cultures techniques nouvelles, l'acceptation de l’encadrement, l’organisation pérennes et celles pour les cultures annuelles. structurelle, la situation foncière, … Plusieurs types de plans Définition et concepts de base: - Cultures annuelles : ce sont les cultures à d’aménagement sont élaborés en fonction des ressources à aménager et/ou cycle court (riz, coton…)- Cultures pérennes : concernent surtout de l’unité géographique selon les objectifs de développement définis a l’arboriculture (plantations industrielles, communautaires, vergers..). priori. On peut citer : les plans de développement forestier, plans d’aménagement au niveau des Aires Protégées, plans de développement Méthode de mesure: - Superficie des terres occupées par les cultures communal, plans d’aménagement des bassins versants, plans annuelles en deux temps- Superficie des terres occupées par les cultures d’aménagement écotouristique, plans d’aménagement urbain, plan pérennes en deux temps d’aménagement intégré Limites: L’indicateur ne tient pas compte des cultures associées (exemple : agroforesterie) Méthode de mesure: collecte et consolidation des informations sur les plans d’aménagement existants au niveau des projets/programmes et anismes/institutions. Limites: F2.12 RENDEMENT MOYEN DES PRINCIPALES CULTURES

Brève définition: Rendement moyen des principales cultures et son évolution dans le temps Définition et concepts de base: Le rendement est défini comme la quantité de la production étant données les ressources utilisées (terre, travail, cheptel, matériels…). On utilise souvent le rendement par rapport à la surface de terrain exploitée. Méthode de mesure: L’estimation du rendement par type de culture est effectuée à partir de fiches d’évaluation de la production par campagne, remplies par les Responsables des Circonscriptions de la Statistique Agricole (CIRSTA), des Circonscriptions de la Vulgarisation Agricole 228 photos aériennes F3.5 REBOISEMENT Limites: Ne tient pas compte de la biodiversité faunistique vivant dans les Brève définition: Superficie de terres reboisées durant une campagne mangroves. comparée à celle des campagnes précédentes. L1.2.a BIODIVERSITE FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE DANS Définition et concepts de base: Une terre reboisée est une terre qui a fait LES MANGROVES l’objet de plantations d’essences ligneuses exotiques et/ou autochtones. Les reboiseurs doivent pouvoir disposer de l’intégralité du produit escompté de leur reboisement et du titrage foncier de leur terre. Une stratégie Brève définition: Etude de répartition de la faune et de la flore dans les d’incitation au reboisement doit être mise en place pour appuyer tous types mangroves. d’initiatives. Définition et concepts de base: Descripteur pertinent pour le suivi de l'état Méthode de mesure: Informations obtenues par la consolidation des de santé des mangroves. informations remontées par les services forestiers (statistiques forestières) Méthode de mesure: Estimation des types d’espèces faunistiques et Limites: La superficie reboisée n'informe pas sur le taux de réussite effectif floristiques présente dans les mangroves. de la campagne. Ainsi, il ne tient pas compte de la pérennité des actions Limites: (entretien et suivi des plantations). Il ne tient pas non plus compte des formations issues des régénérations naturelles (Grevillea banksii...).

L1 3 STOCKS HALIEUTIQUES Brève définition: Densité et diversité de la population de poissons dans les mers. F3.10 F3.9 EVOLUTION DU TAUX D'UTILISATION DES BOIS Définition et concepts de base: D'ENERGIE ISSUS DES PLANTATIONS Méthode de mesure: Enquête statistique, (mesure sur bateau, pêche Brève définition: traditionnelle). Définition et concepts de base: Limites: Méthode de mesure:

Limites: L2.2 PRODUCTION HALIEUTIQUE

Brève définition: C’est la quantité de ressources aquatiques pêchée en eau F3.11 F3.10 UTILISATION DES FONDS FORESTIERS douce par an REGIONAUX Définition et concepts de base: Brève définition: Degré d’utilisation des fonds forestiers régionaux dans Méthode de mesure: des activités forestières (aménagements des ressources forestières, reboisements) par rapport aux dépenses de fonctionnement Limites: Importance des pêcheurs informels Définition et concepts de base: Les Fonds Forestiers régionaux sont une L2.3 CAPACITE D’ACCUEIL AU PORT somme d'argent allouée à chaque circonconscription des Eaux et Forêt pour financer les activités locales de gestion des ressources forestières : Brève définition: Quantité de marchandises pouvant être stockées au port. reboisement, aménagement forestier… Effectif bateau (pêche et transport). Méthode de mesure: Exploitation des rapport financiers et de gestion des Définition et concepts de base: Protection de l'hygiène et de fonds. Distinguer les dépenses d'investissements, d'opérations et de l’environnement marin. fonctionnement selon qu'elles concernent les activités directes forestières ou Méthode de mesure: Pesage des marchandises, rapports non. Limites: Cet indicateur ne tient pas compte des marchandises ne transitant Limites: pas au port. Embarquement/débarquement boutre

L1.1 ETAT DES RECIFS

Brève définition: Comptage de certaines espèces dans une aire de 50m de L2.5 NOMBRE D’EPAVES DE BATEAUX long et 5m de large répartie de part et d'autre du ruban gradué du transect. Définition et concepts de base: C'est un descripteur pertinent pour le suivi Brève définition: Nombre d’épaves de bateaux échouées dans la mer. de l'état de santé des récifs. Il s'agit de suivre le développement et l'évolution des espèces indicatrices. Définition et concepts de base: Les épaves sont les bateaux coulés qui polluent la zone portuaire de Fort-Dauphin Méthode de mesure: le comptage est effectué à l'aller sur les prédateurs, plus fuguant vis à vis des plongeurs, le retour est consacré aux poissons- Méthode de mesure: Comptage, rapport. papillons et autres espèces. Limites: Coût élevé de l’enlèvement des épaves Limites: Représentativité

L3.3 NOMBRE DE TEXTES LEGISLATIFS ET L1.2 MANGROVES REGLEMENTAIRES, CONVENTIONS ET TRAITES SUR LA GESTION DU LITTORAL Brève définition: Superficies occupées par les familles des palétuviers Brève définition: C’est le pourcentage des textes légaux régissant la (état initial). protection et la gestion du milieu environnemental littoral par rapport à tous Définition et concepts de base: Descripteur pertinent pour le suivi de l'état les textes relatifs à l’Environnement. de santé des mangroves (superficie couverte par les espèces floristiques). Définition et concepts de base: Gestion rationnelle Méthode de mesure: Comptage Méthode de mesure: Estimation des superficies occupées par les familles de palétuviers avec les outils de SIG à partir des images satéllitaires ou Limites: Méconnaissance de la teneur et de l’application des textes 229 Limites:

O1.1 RESSOURCES EN EAUX O3.4 LES MESURES TECHNIQUES Brève définition: Brève définition: Toute action qui vise à maintenir le bassin versant Définition et concepts de base: Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Méthode de mesure: Identification des interventions Limites: Limites:

O1.1.a NOMBRE DE POINTS D'EAU POTABLE C1.1 PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES Brève définition: Ouvrage de captage attesté pour fournir de l’eau potable Brève définition: C'est l'évolution à long terme de la fréquence des Définition et concepts de base: occurrences des phénomènes météorologiques violents ou pouvant affecter Méthode de mesure: Nombre de ménages ayant accès à l’assainissement le système socio-économique d'un pays, appelés communément divisés par le nombre total de ménages de la zone de référence ces données "catastrophes naturelles d'origine météorologique" tels que les cyclones peuvent être recueillies à partir des enquêtes ou recensement. tropicaux, … Limites: Définition et concepts de base: Les phénomènes météorologiques extrêmes considérés sont les cyclones tropicaux. Ce sont les catastrophes naturelles d'origine météorologiques les plus fréquentes à Madagascar et qui touchent presque toutes les régions de Madagascar. Cyclones tropicaux : le O1.2 QUALITE DE L'EAU terme "cyclones tropicaux" est utilisé ici pour désigner l'ensemble des dépressions et cyclones tropicaux. Seuls, ceux qui ont atteint au moins le Brève définition: C’est le processus de dégradation de la qualité due aux stade de dépression tropicale modérée, donc baptisés, sont considérés pour activités anthropiques, y compris les actions naturelles). établir l'indicateur. La fréquence annuelle d'occurrence nationale est donnée par le nombre de CT ayant intéressé Madagascar pour une année Définition et concepts de base: La caractéristique de l’eau par rapport aux considérée. La fréquence de passage par grille géographique de 1° x 1° est normes ambiantes. donnée afin d'identifier les régions les plus touchées. Les tendances Méthode de mesure: Observation sur des points définis. d'occurrence à long terme sont présentées pour les deux cas considérés. Limites: La mesure de l'indicateur se fait par endroit, donc il faut prendre Méthode de mesure: Cyclones tropicaux : * décompte des cyclones des précautions avant de généraliser tropicaux (CT) qui ont touché Madagascar sur une période donnée. * Décompte des nombres de CT ayant traversés les grilles de 1°x1° dans un domaine délimité par : § les côtes africaines à l'ouest § 55° à l'Est § 10° au Nord § 30° au Sud * Calcul/analyse des tendances d'occurrence Limites: - Des perturbations cycloniques qui ont intéressées Madagascar O2.1 CONSOMMATION D’EAU mais qui n'ont pas atteint le stade de DMT, donc non baptisées, ont causé de graves inondations mais ne sont pas comptabilisées. - Les méthodes de Brève définition: % d’utilisation d’eau des différents secteurs par rapport à mesure de la sécheresse utilisées sont parmi les plus simples. l’utilisation globale. D'autres méthodes tiennent compte de la Définition et concepts de base: La quantité d’eau consommée pour température, de l'ETP et de la durée pour déclarer une sécheresse. La différents secteurs. méthode peut être aussi améliorée. Méthode de mesure: Comptabilisation de la consommation par secteur. Limites: Il est difficile d’évaluer la variation de la quantité d’eaux suite à l’exploitation par certains secteurs.

C1.2 VARIATION DU REGIME PLUVIOMETRIQUE PAR REGION CLIMATIQUE

Brève définition: C'est la variation des principaux paramètres qui permettent de définir le régime pluviométrique d'une région : quantité de O3.1 LES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES pluie annuelle, quantité de pluie mensuelle et saisonnière, dates du début/fin Brève définition: Ce sont les mesures prises dans le but de réduire ou de la saison des pluies. C'est également le ratio des quantités pluviométriques mensuelles, saisonnières ou annuelles avec la normale d’éliminer la pollution. correspondante Définition et concepts de base: La lutte pour la dépollution peut prendre plusieurs formes, recherche, mesures économiques et techniques. Définition et concepts de base: L'étude du régime pluviométrique d'un pays ou d'une région consiste en général à l'étude des totaux annuels des Méthode de mesure: Enquête auprès des responsables publiques ou précipitations et des distributions mensuelles/saisonnières. Les variations à privées. Identifier les actions entreprises. long termes sont détectées en traçant les courbes de totaux annuels/ mensuels/ saisonniers pour une période donnée. Les tendances sont Limites: L’indicateur ne permet pas de mesurer l’efficacité des actions qui obtenues par ajustement des courbes. Les saisons pluvieuses ou les saisons ont été mises en œuvre. sèches sont identifiées à partir des courbes de distribution mensuelle. La définition des dates de début/fin de saison est par contre plus compliquée car elle est étroitement liée à la circulation atmosphérique qui détermine le O3.3 LES MESURES INSTITUTIONNELLES temps et le climat d'une région, par exemple la descente de la zone de convergence tropicale et l'établissement de la mousson de Nord-Ouest pour Brève définition: Nombre d’associations qui utilisent et gèrent de l’eau le cas de Madagascar. La bibliographie est abondante ans le domaine et (irrigation et eau potable) présente plusieurs méthodes de définition suivant le pays. Certaines Définition et concepts de base: Les AUE sont des structures méthodes ne considèrent que les seuils des totaux pluviométriques sur deux institutionnelles qui regroupent les bénéficiaires de l’eau potable et de l'eau ou cinq jours (pentades), d'autres les combinent avec les données du vent. d'irrigation en vue de pallier le problème d’insuffisance ou de diminution de Méthode de mesure: - Calcul des totaux annuels/saisonniers/mensuels et la quantité ou de la qualité de l’eau représentations graphiques - Identification des dates de l'établissement des vent du Nord-Ouest accompagnés d'une quantité seuil de précipitation Méthode de mesure: 230 Limites: - Quantité : les valeurs manquantes sont trop importantes pour Limites certaines stations, ce qui limite le nombre de statio ns pour représenter une région climatique - Dates début/fin de saison : limites liées aux méthodes U1.2 NUISANCE SONORE adoptées pour la définition des dates. Brève définition: Bruit excessif qui perturbe le bien être Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Recensement de plaintes déposées du commissariat C1.3 PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT de Police Brève définition: C'est le taux d'augmentation de la température moyenne Limites: en étudiant la tendance des séries annuelles sur le long terme. Définition et concepts de base: Il s'agit du taux de réchauffement sur une période assez longue, d'au moins 30 ans. Dans le contexte des changements climatiques, le réchauffement est dû à une augmentation anormale de la U1.4 SECURITE URBAINE concentration des gaz à effet de serre. Un changement climatique ne peut Brève définition: Sécurité et nuisance subie par les habitants être détecté et déclaré que si la longueur de la série étudiée est supérieure ou égale à 100 ans. Ainsi, pour les périodes d'études inférieurs à 100 ans, on Définition et concepts de base: parle plutôt de tendance de la température ou taux de réchauffement. Méthode de mesure: Comptage de poteaux fonctionnels par quartier Méthode de mesure: Représentation graphique des températures moyennes Limites: annuelles, ajustement linéaire, calcul du taux de réchauffement. Cet indicateur est une valeur moyenne nationale. - Mode linéaire : pour mettre en évidence les tendances des températures moyennes annuelles, l'ajustement linéaire est le plus utilisé. Il s'agit de trouver une relation U2.7 EXODE RURAL linéaire de type T = a.t + b entre les valeurs des températures moyennes Brève définition: Déplacement de populations vers les centres urbains annuelles T et la chronologie t. Les coefficients a et b sont calculés par la méthode des Définition et concepts de base: moindres carré. La valeur de a représente le taux de réchauffement annuelle si elle est positive Méthode de mesure: (refroidissement dans le cas contraire). Limites: Limites: Le taux de réchauffement est représentatif de la période d'étude. Il est imprudent d'extrapoler cet indicateur sans poser des hypothèses au préalable

C2.2 VENT DOMINANT U2.9 TAUX DE CHOMAGE Brève définition: Déplacement de populations vers les centres urbains Brève définition: C’est la prolongation de la période du régime d’Alizé Définition et concepts de base: Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Méthode de mesure: Mesure de vitesse de vents par les stations météo Limites: Limites: - Formation et recrutement de spécialistes - Insuffisance de stations météo

U3.2 SERVICE DE VOIRIE C2.4 POUSSIERES Brève définition: Entassement des déchets ménagers non ramassés et moyens mis en œuvre pour leur gestion Brève définition: Particules salissantes en suspension dans l’air Définition et concepts de base: Définition et concepts de base: Méthode de mesure: - évaluation de volume d’ordures - nombre de Méthode de mesure: voyages de camion benne par jour Limites: Limites: Irrégularité des travaux de ramassage

C3.2 EXPLOITATION DES ENERGIES ALTERNATIVES U3.3 ESPACES VERTS Brève définition: Exploitation des énergies autres que bois et charbon de bois (solaire éolienne, foyers améliorés) Brève définition: Nombre, localisation et superficie des espaces verts (jardins publics, parcs, …) Définition et concepts de base: Observation du taux d'acceptation des ménages des énergies de substitution Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Enquêtes Méthode de mesure: Limites: Limites:

U1.1 TAUX DE DESSERTE DES RESEAUX D'EGOUTS U3.4 ECLAIRAGE PUBLIQUE Brève définition: C’est le pourcentage de ménages desservis par le réseau Brève définition: Etat de fonctionnement des dispositifs publics pour d’évacuation assurer la sécurité Définition et concepts de base: Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Ratio entre le nombre de ménages desservis par les Méthode de mesure: réseaux d’égouts et le nombre total de ménages (*100) Limites:

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S2.101 INDICE DE PAUVRETE S2.107 ACCES A L'EAU POTABLE Brève définition: L'indice de pauvreté ou taux d'incidence de la pauvreté Brève définition: Proportion de la population (ou des ménages) utilisant est la proportion des gens pauvres, c'est-à-dire ceux vivant au dessous du des installations contrôlées pour se procurer de l'eau de boisson dont elle a seuil de pauvreté. besoin. Définition et concepts de base: Sont considérés comme installations Définition et concepts de base: Le seuil de pauvreté (ou ligne de pauvreté) contrôlées pour se procurer de l'eau de boisson : eau sous conduite, robinet est le niveau de dépense par tête qui permet de consommer le panier public, sondage dans le sol ou pompe, puits (protégés ou abrités) ou source alimentaire et certains biens non alimentaires jugés essentiels pour mener couverte une vie active et sociale est déclaré pauvre tout individu dont la dépense annuelle ne dépasse pas le seuil de pauvreté (TBS 2000, INSTAT). Méthode de mesure: Enquêtes Méthode de mesure: Les informations proviennent des statistiques de Limites: Les enquêtes EPM estiment ce taux par rapport aux ménages l'INSTAT, recensements, estimations et projections. tandis que le Ministère de l'énergie et des mines le calcule par rapport à la population. Limites:

S2.109 SCOLARISATION S2.102 INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN (IDH) Brève définition: Niveau d'accès à la scolarisation mesuré à travers trois Brève définition: L'indice de développement humain est un indice compris principaux descripteurs : le taux brut/net de scolarisation, le ratio élèves par entre 0 et 1 mesurant le niveau moyen auquel se trouve un pays ou une maître région donné selon trois critères essentiels du développement humain : la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé, la possibilité de s'instruire Définition et concepts de base: Le taux brut de scolarisation est le rapport et la possibilité de bénéficier de conditions de vie décentes du nombre total d'enfants inscrits dans le cycle primaire sur le nombre d'enfants malgaches d'âge officiel du primaire, c'est-à-dire 6 à 10 ans. Ce Définition et concepts de base: Le développement humain se définit taux peut être supérieur à 100 du fait qu'à Madagascar il y a des enfants qui comme un processus d'élargissement des possibilités de choix des n'ont plus l'âge officiel du primaire mais qui fréquentent encore les personnes en vue de la satisfaction de leur besoin, de manière soutenue et établissement scolaires. Le taux net de scolarisation est la proportion durable. Sa mesure est basée sur le calcul du de l'indice de développement d'enfants de 6 à 10 ans effectivement inscrits dans le primaire. humain (RNDH 2000, PNUD) Méthode de mesure: Les données démographiques sont fournies par Méthode de mesure: L'IDH est indice de privation qui mesure le l'INSTAT. Les informations sur la scolarité proviennent des services du développement en termes de longévité, d'instruction et de revenu. Il mesure Ministère chargé de l'éducation. le développement relativement au niveau mondial le plus élevé et au moins élevé de ses composantes. La longévité est mesurée par l'espérance de vie à Limites: La principale limite des indicateurs du secteur éducation est que la naissance; l'instruction est mesurée par la moyenne pondérée du taux les données démographiques utilisées (notamment les dénominateurs) sont d'analphabétisation et du nombre d'année de scolarisation; Le revenu est des données projetées. exprimé en termes d'utilité du sorte qu'au niveau le plus élevé du revenu les accroissement du revenu sont pondérés moins que les accroissement à un niveau de revenu plus faible (Différence des Log). S2.110 ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE Limites: Brève définition: L'accès au services sociaux de base est mesuré par le nombre de CSB fonctionnels et l'effectif du personnel de la santé ou taux de couverture sanitaire S2.104 ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE Définition et concepts de base: Le taux de couverture sanitaire est le ratio nombre de personnel médical qualifié - nombre total de la Population Brève définition: Nombre d'année que vivrait un nouveau-né si les caractéristiques de mortalité de sa population au moment de sa naissance Méthode de mesure: Statistique du Ministère de la Santé et de l'OMS. demeuraient les mêmes tout au long de sa vie. Calcul de ratios. Définition et concepts de base: L'espérance de vie à la naissance est Limites: Ne permet pas d’évaluer la part de la médecine traditionnelle utilisée pour mesurer la longévité moyenne d'une population. auprès de la population et aussi la part d’anti-médication - Capacité L'espérance de vie à la naissance est pris en compte dans le calcul de d’accueil des infrastructures sanitaires. l'IDH.

Méthode de mesure: Enquête tous les 5 ans effectuée par l'INSTAT (Enquête démographique et de santé, EDS) S2.111 ACCES AUX INFRASTRUCTURES D'ASSAINISSEMENT Limites: Le calcul de l'espérance de vie à la naissance est basé sur Brève définition: Proportion de la population disposant des toilettes l'hypothèse que les conditions de vie n'évolueront pas tout au long de la vie (installations d'évacuation d'excrétas) du nouveau-né. Définition et concepts de base: Sont considérées ici les populations disposant à l'intérieur ou à proximité immédiate de leur logement des

toilettes reliées à un réseau d'égouts, de toute autre forme de toilette à chasse d'eau ou encore d'une fosse d'aisance traditionnelle ou améliorée. S2.106 MORTALITE INFANTILE Méthode de mesure: Enquêtes Brève définition: Le taux de mortalité infantile mesure à la naissance la probabilité de décéder avant d'atteindre le premier anniversaire. Le taux de Limites: mortalité infanto-juvénile mesure à la naissance la probabilité de décéder avant d'atteindre le cinquième anniversaire. S2.112 REPARTITION DES PRINCIPALES SOURCES D'ENERGIE Définition et concepts de base: Cet indicateur entre dans le calcul de Brève définition: Part des différentes sources d'énergie utilisées par les l'IDH. ménages. Méthode de mesure: voir INSTAT Définition et concepts de base: Les sources d'énergie considérées sont les Limites: bois de chauffe et le charbon, l'électricité, le gaz, le pétrole, … Méthode de mesure: Enquêtes (notamment EPM) Limites: Variabilité de la consommation suivant l’espèce utilisée et les aliments à cuire

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S2.116 AUTRES MOYENS DE TRANSPORTS S2.301 PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB) Brève définition: Le PIB représente la valeur des biens et services Brève définition: Moyens de transports de marchandises et de passagers autres que routières produits par les unit és résidentes et disponibles pour des emplois finals Définition et concepts de base: L'indicateur traduit le niveau de revenu et les activités économiques du pays. L'ampleur de ces activités est souvent Définition et concepts de base: corrélée avec la dégradation de l'environnement. Une unité résidente est une Méthode de mesure: Inventaire unité qui a un centre d'intérêt sur le territoire. Limites: Méthode de mesure: Somme des valeurs ajoutées + les taxes indirectes - les subventions; Le PIB est aussi la somme des utilisations finales des biens et services d'une économie produites par les résident ou les non-résidents Limites: Le PIB est actuellement calculé uniquement pour le pays. S2. 117 SAISON DES PRODUITS Brève définition: Période de récolte du ou des principaux produit(s)

Définition et concepts de base: S2.302 STRUCTURE DE L'ECONOMIE Méthode de mesure: Brève définition: Parts des différents secteurs dans la formation du PIB. Limites: Définition et concepts de base: Le secteur primaire comprend toutes les activités touchant l'agriculture, la pêche, l'élevage et les activités forestières.

Le secteur secondaire comprend toutes les activités touchant l'industrie. Le commerce, les activités financières et les services composent le secteur S2.114 MASS MEDIA tertiaire. Brève définition: Ensemble des moyens de diffusion d’informations Méthode de mesure: Voir nomenclature des comptes nationaux.

Limites: Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Limites: S2.305 INVESTISSEMENTS

Brève définition: Création de nouvelles unités de production

S2.201 POPULATION Définition et concepts de base: Brève définition: Pression démographique sur les ressources naturelles Méthode de mesure: mesurées à travers la population totale, taux de croissance et densité de la population Limites: Définition et concepts de base: Les projections du nombre de la population résultent du recensement de 1993. Des projections quinquennales (1998, 2003, 2008…) de la population se basant sur les cinq S2.307 VIH -SIDA années sont désormais disponibles. Pour avoir les années qui n'ont pas fait Brève définition: Taux prévalence du VIH – SIDA l'objet de projection, l'INSTAT a tout simplement pris le taux de croissance moyen entre les années prises. Les enquêtes EPM tiennent compte de ces Définition et concepts de base: voir Ministère de la santé. projections. Méthode de mesure: Enquêtes Méthode de mesure: Les informations proviennent des statistiques de l'INSTAT, recensements, estimations et projections. Limites: Limites: Les données sont projetées

S2.311 TAUX DE CHOMAGE S2.202 POPULATION URBAINE Brève définition: Nombre de chômeurs par rapport au nombre de la Brève définition: Nombre de population résidant en milieu urbain population active Définition et concepts de base: La notion d'urbain ou de rural a été celle Définition et concepts de base: Nombre de chômeurs rapporté au nombre définie avec les limites administratives lors du recensement général de la de la population active (15 – 59 ans); est chômeur celui qui satisfait les population de l'habitat (RGPH) en 1993. Milieu urbain : la capitale, les quatre conditions suivante au cours des sept jours précédant l’enquête (sens chefs lieux de province et les chefs lieux de fivondronana. Milieu rural : le BIT) : reste des régions -ne pas exercé une activité professionnelle -rechercher un emploi Méthode de mesure: Catégorisation des lieux de résidence de chaque -entreprendre des démarches pour la recherche d’emploi individu selon urbain ou rural. Le taux d'urbanisation s'obtient en rapportant -être disponible pour occuper un emploi la population urbaine au la population totale. la population active est l’ensemble des individus en âge de travailler insérés sur le marché du travail, aussi bien ceux qui travaillent (actifs occupés) que Limites: ceux qui sont inactifs ou cherchent du travail (chômeurs).

Méthode de mesure: Nombres de chômeurs X 100/nombre population active S2.205 PHENOMENE KATY Limites:- Nombre de la population active - Nombre de chômeurs Brève définition: Importance du nombre de gens consommant le « katy »

Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Limites:

233 P3.203 REDUCTION DES TAVY DANS LES ZONES CIBLES P3.101 NOMBRE DE MENAGES RURAUX PARTICIPANT DANS (FORETS CLASSEES) LES MINI- PROJETS Brève définition: Brève définition: Définition et concepts de base: Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Méthode de mesure: Limites: Limites:

P3.105 TRANSFERT DE GESTION P3.304 NOMBRE D'ETUDES D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL TRAITEES ANNUELLEMENT Brève définition: Brève définition: Définition et concepts de base: Définition et concepts de base: Méthode de mesure: Méthode de mesure: Limites: Limites:

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