Les Peintres En Vaucluse… À Partir Du Plan De La Ville De Carpentras (Dossier Pédagogique)

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Les Peintres En Vaucluse… À Partir Du Plan De La Ville De Carpentras (Dossier Pédagogique) 1 Les peintres en Vaucluse… à partir du plan de la ville de Carpentras (Dossier pédagogique) Thomas Bernus (1741 – 1826) Jacques Bernus né le 15 décembre 1650 à Mazan (à côté de Carpentras) et mort à Mazan le 25 mars 1728, est un sculpteur français de l'art religieux et baroque. Jacques Bernus naquit à Mazan dans le Comtat Venaissin, où son père, Noël Bernus, exerçait lui- même la profession de sculpteur. Sa mère, Marie Rey de Bédoin, eut dix enfants. Il reçut une for- mation paternelle en art et lors de formation dans d'autres ateliers d'artistes, il rencontra d'autres élèves tels que Jean Péru sculpteur avignonais et Jean Dedieu sculpteur arlésien. Il partit à Toulon recevoir une formation dans l'atelier du maître Nicolas Levray, sculpteur à l'arsenal de Toulon. Nicolas Levray, qui est directeur de l'atelier de sculpture à l'arsenal de Toulon, lui propose de devenir son successeur. Jacques Bernus refusa la proposition et préféra revenir s'installer dans sa ville natale. Il refusa également une offre de Laurent Buty, évêque de Carpentras de 1691 à 1710, de l'envoyer à Rome pour parfaire son art. Il s'en retourna dans sa région natale en 1668 entre Avignon, Orange, Carpentras et Mazan. Evariste de Bernardi De Valernes (1816 – 1896) Évariste de Valernes est issu d'une vieille famille provençale qui possédait un petit manoir à Mo- nieux, à l'entrée des gorges de la Nesque. En 1839, il part à Paris avec sa jeune épouse Hélène, fille de sa concierge. Il devient l'élève d'Eugène Delacroix durant deux ans. Il tente de percer dans le monde difficile des arts ; dans les années 1860/1865, il rencontre Edgar Degas, dont il devient l'ami fidèle. Degas réalisera un autoportrait avec son ami et un portrait d'Évariste de Valernes seul. Le succès ne vient hélas pas et il dépense rapidement son patrimoine. Il expose à trois reprises au Salon des artistes français : Une sœur de charité en 1855 actuellement au musée Calvet d'Avignon; La convalescente en 1868 actuellement au Musée Comtadin-Duplessis de Carpentras : cette œuvre n'est pas appréciée par la critique, seul Émile Zola publie un commentaire élogieux dans l’événement illustré. Geneviève en 1870 actuellement au musée municipal de Sault ; à ce Salon son tableau Le restaurent à 32 sols ne sera pas accepté par le jury1 Il se retire finalement à Carpentras dans un état proche de la misère. En 1879, il est nommé profes- seur de dessin. Thérèse Cavaillon (1871 -1965) Fille du docteur Adolphe Cavaillon. Très jeune, elle s’intéresse au dessin. Ses dispositions sont décelées par Marius Barthalot, peintre marseillais et ami de la famille qui lui donne des leçons de dessin et de peinture. Rallye Patrimoine Les peintres en Vaucluse …à partir du plan de la ville de Carpentras E.Plantevin CPD Arts Visuels 2 Paul Vayson (1841 – 1911) Fils d'un juge de paix, Paul Vayson est élève au lycée d'Avignon avant de passer une licence de droit à Paris pour devenir avocat. Il s'initie à la peinture en étant l'élève de Charles Gleyre aux Beaux-Arts de Paris, et dans l'atelier de Jules Laurens. Ses sujets et ses paysages illustrent principalement la Provence rurale. Il expose dès 1865 au Salon des artistes français, il est médaillé à celui de 1875 (3e année de son voyage en Algérie) pour son tableau la gardeuse de moutons et à celui de 1879 (médaille de 2e classe) pour Les moutons, pay- sage de Provence. Cette année-là il fait construire par l'architecte Paul Casimir Fouquiau, un hôtel particulier au 13, rue Fortuny à Paris. Il a un atelier parisien au 16, rue de Navarin Il est membre du jury du Salon des artistes français (section peinture) et promu officier de la Lé- gion d'honneur en 1886. Il se marie à Lisieux le 6 avril 1876 avec Clotilde Polin avec qui il a deux enfants. Il est élu maire de Murs (Vaucluse) de 1896, année de la mort de son frère qui occupait ce poste, jusqu'à son propre décès en 1911. Un monument est inauguré en son honneur, le 18 septembre 1913, au jardin du rocher des Doms à Avignon, en présence de Frédéric Mistral. Cette œuvre du sculpteur Félix Charpentier le repré- sente en buste avec une bergère et ses moutons. Il était le propriétaire du château de Murs et de celui de Javon. René Sayssaud (1867-1952) C’est auprès du maître avignonnais Pierre Grivolas plutôt qu’à l’Ecole des beaux-arts de Marseille où il avait étudié sous la direction de Dominique Magaud dès l’âge de treize ans, que s’affirme la personnalité artistique du jeune homme. S’il puise son inspiration aux racines provençales, il se désengage cependant assez tôt de la représentation des mœurs et coutumes locales privilégiée par son maître pour ancrer son œuvre dans la terre même. Il sera peintre paysagiste. Dès 1885, il participe au Salon des Indépendants et c’est Le Barc de Boutteville, qui, le premier, lui consacre une exposition particulière dans sa galerie parisienne en 1897. Deux ans plus tard, Seyssaud jouit des faveurs d’Ambroise Vollard et son accrochage particulier est un succès auprès des amateurs. Une exposition à la galerie Bernheim-Jeune en 1901 vient couronner cette trilogie parisienne. Seyssaud entame d’autre part une collaboration suivie avec l’ébéniste et décorateur Eugène Printz. Mais ces incursions dans les galeries de la capitale ne vont cependant pas se poursuivre car Seyssaud reste fidèle à François Honnorat, négociant marseillais auquel il s’associe afin d’améliorer durablement sa condition matérielle. De santé pulmonaire fragile, l’environnement urbain met le peintre mal à l’aise et c’est autant par Rallye Patrimoine Les peintres en Vaucluse …à partir du plan de la ville de Carpentras E.Plantevin CPD Arts Visuels 3 obligation que par choix qu’il s’établit à la campagne, dans une ferme isolée. Il y épouse une paysanne vauclusienne. Vivant auprès d’elle et de sa famille à Villes-sur-Auzon (Vaucluse) et à Saint- Chamas (Bouches-du-Rhône), il approfondit sa connaissance de la condition paysanne, du calendrier des travaux aux champs, de ses rudesses. L’œuvre de Seyssaud est attachée à la nature dans sa vastitude et sa plénitude : la terre, le ciel, tout ce qu’ils supportent et recouvrent, y compris l’homme puisqu’il en est aussi le fruit. Dans ses compositions paysannes, la force de la couleur fait écho aux forces en présence, celles de la nature, des saisons ; les hommes font corps avec la terre dont ils tirent les bienfaits qui leur sont nécessaires par le travail. Il est né à Marseille le 15 juin 1867. Ses parents sont originaires du Vaucluse et son père est avocat. A 13 ans, soutenu par son père, il abandonne les études et entre à l’Ecole des Beaux-arts de Marseille. A 16 ans, il fréquente les écrivains et les artistes de la revue du Groupe des Jeunes. Il connaît Guigou, Gouirand, Lauzet. Il s’initie à l’Impressionnisme, au Pointillisme et n’oublie pas la manière des maîtres tel que Corot ou Courbet. Il multiplie les séjours au pied du Mont Ventoux dans les propriétés de ses grands-parents. A 18 ans, son père meurt. En 1885, il part à Avignon vivre chez son grand-père. Il entre à l’Ecole des Beaux- Arts d’Avignon. Immédiatement il est soutenu par son professeur Grivolas pour ses audaces pictu- rales. Mais il va vite quitter l’Ecole, il tousse déjà. Sa santé est fragile. Il est tuberculeux. Il vit solitaire dans l’une ou l’autre des fermes de ses grands-parents. Il installe son atelier à Ville-sur-Auzon. Trait curieux de sa personnalité : il partage avec Monticelli la phobie des mouches, s’entourant de mor- ceaux de sucre pour peindre en plein air. En 1892, Seyssaud envoie son premier tableau au Salon du Champ de Mars. En 1895, il rencontre François Honnorat, courtier en huiles à Marseille et collec- tionneur de Monticelli. Il devient son financier et son marchand pendant 27 ans. Seyssaud peut alors travailler en toute sérénité et entreprend de se faire connaître à Paris. Mais il doit commencer par se soigner. Il part au bord de la mer et il revient fréquemment au Lavandou, à La Ciotat, à Bandol, à Martigues, à Giens, à Agay, au Trayas, à Cassis. Il fait sa première exposition à Paris en 1897 chez le Barc de Boutteville. Il est jugé novateur. Il recommence en 1899 chez Vollard. En 1904, il s’installe définiti- vement au bord de l’Etang de Berre avec son épouse, compagne admirative et dévoué. Avec l’aide d’Honnorat, il construit à saint Chamas une petite maison et son atelier. De 1901 à 1911, il expose chaque année chez Bernheim-Jeune, puis au Brésil, à Amsterdam, à Barcelone, à Bruxelles, à New York et il entre en 1921 au Musée d’Art Moderne. De 1928 à 1936, il a un contrat avec Eugène Printz à Paris. L’utilisation qu’il fait de la pâte sera l’élément essentiel de sa gloire posthume. Seyssaud est un créateur de coloris et de formes dans ces colorations. Il compose lui-même la plupart de ses couleurs et les utilise directement sortie du pot. Rallye Patrimoine Les peintres en Vaucluse …à partir du plan de la ville de Carpentras E.Plantevin CPD Arts Visuels 4 Alphonsine Pécoul (1883- 1851) Elle est née à Carpentras. Elle révèle très jeune des aptitudes certaines pour le dessin et part à 19 ans à Rome étudier le chant et la peinture.
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