CONSEIL GENERAL DE L'ARDECHE MINISTERE DE L'INDUSTRIE

BRGM PRINCIPES DE LA RECHERCHE D'EAU SOUTERRAINE L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE DANS LE SOCLE ARDECHOIS

ETUDE GENERALE APPLICATION AU SITE DE ST.AGREVE (07)

AVRIL 1991

R 32 853 RHA 4S 91 BRGM I'ENTIIEMISI AU $E>VICI DI I* TIIII

CONSEIL GENERAL DE L'ARDECHE

MINISTERE DE L'INDUSTRIE

PRINCIPES DE LA RECHERCHE D'EAU SOUTERRAINE DANS LE SOCLE ARDECHOIS. ETUDE GENERALE APPLICATION AU SITE DE ST AGREVE (07).

R 32.853 RHA 4S/91 avril 1991

par A.BARAT et A.GRAILUT

BRGM - RHÔNE-ALPES

29, boulevord du 1 1 -Nov.inbra - B.P. ¿083 - if 604 Villeurbanne cede». Fronce Tél.: (33, 78.89.72.02 - Tilécopieur : (33j 78.94.12.64 Tile< : 380 966 F - 1 -

TABLE DES MATIERES

Pages

1 - INTRODUCTION 5

1.1 - Problême posé 5 1.2- Démarche adoptée 6 1.3 - Modalités administratives et financement des études et des travaux 6

2 - CONTEXTE GEOLOGIQUE ET STRUCTURAL REGIONAL 8

3 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE REGIONAL 10 3.1 - Préliminaires 10 3.2 - Conditions structurales et hydrauliques du socle ardé chois dans la perspective de recherche d'eau souter¬ raine 10

4 - ETUDE DES FORAGES ET SOURCES EN MILIEU DE SOCLE 12 4.1 - Démarche adoptée 12 4.2 - Forages d'eau et sondages de reconnaissance 12 4.3 - Les sources 19

5 - BILAN HYDRAULIQUE DU SOCLE ARDECHOIS 22 5.1 - Méthodes retenues 22 5.2 - Hydrogrammes 22 5.3 - Modélisation des transferts pluie-débit 23 5.3.1 - Présentation du modèle 23 5.3.2 - Présentation des résultats 23 5.3.3 - Analyse des résultats 24 - 2 -

6 - ETUDE SUR LE SECTEUR PILOTE DE SAINT-AGREVE 26 6.1 - Choix du secteur d'essai 26 6.2 - Travaux réalisés 26 6.3 - Conditions géologiques et structurales locales 27 6.3.1 - Aperçu géomorphologique 27 6.3.2 - Terrains en présence 27 6.3.3 - Réseau de fractures 28 6.3.4 - Interprétation de la campagne de prospection électrique 30 6.4 - Essai de bilan hydraulique 32 6.4.1 - Inventaire des points d'eau 32 6.4.2 - Campagne de jaugeages - Débits 33 6.4.3 - Calcul de l'excédent pluviométrique 33 6.4.4 - Essai de bilan - Evaluation de la ressource 34 6.5 - Définition de sites pour forages de reconnaissance 34 6.6 - Rappel des résultats de forage 35

7 - CONCLUSIONS GENERALES 37 - 3 -

- LISTE DES TABLEAUX -

- Tableau 1 Liste des forages et sondages de reconnaissance - Département de l'Ardèche.

- Tableau 2 Liste des forages et sondages de reconnaissance - Département du Rh3ne.

- Tableau 3 Liste des forages et sondages de reconnaissance - Département de la Loire. - Tableau 4 Paramètres de calage représentatifs des bassins versants modé¬ lisés.

- LISTE DES ANNEXES -

- Annexe 1 Carte géologique schématique du Vivarais (d'après M. CHENEVOY).

- Annexe 2 Carte de situation des sources du socle Ardèche dans le contexte géologique et structural - Echelle 1/250. 000 - Annexe 3 Débits d'étiage des sources de l'Ardèche. - Annexe 4 Plan de situation des stations hydrométriques et des bassins versants étudiés, au 1/250.000 liste des caractéristiques. - Annexe 5 Liste et caractéristiques des stations hydrométriques utilisées.

- Annexe 6 Exemples de périodes de tarissement sur hydrogrammes tracés. - Annexe 7 Présentation du modèle GARDENIA. - Annexe 8 Hydrogrammes calés par le modèle GARDENIA (exemples). 4 -

Annexe 9 Site pilote de St-Agrève - Carte de situation - Echelle 1/25 000 (extrait carte IGN). Annexe 10 Site pilote de St-Agrève - Carte d'inventaire des points d'eau - Echelle 1/20 000 (hors texte). Annexe 11 Site pilote de St-Agrève - Carte géologique et structurale - Implantation des sondages électriques - Echelle 1/25 000. Annexe 12 - Courbes de sondages électriques - Coupes géo-électriques inter¬ prétatives. Annexe 13 Coupes géo-électriques par groupes de sondages électriques.

Annexe 14 Bilan hydraulique : campagne de mesures sur les points d'eau

inventoriés : conductivité, température, débit.

Période : fin août - début septembre.

- Annexe 15 : Bilan hydraulique : précipitations et excédents calculés par la

méthode de THORNWAIT : tableau des valeurs mensuelles, tableau des valeurs annuelles.

- Annexe 16 : Site du forage de reconnaissance - Echelle 1/2000 (extrait du plan cadastral de St-Agrève).

- Annexe 17 : Forages de reconnaissance, site Berthoux à Saint-Agrève. - 5 -

CONSEIL GENERAL DE L'ARDECHE

MINISTERE DE L'INDUSTRIE

PRINCIPES DE LA RECHERCHE D'EAU SOUTERRAINE DANS LE

SOCLE ARDECHOIS

ETUDE GENERALE, APPLICATION AU SITE DE St-AGREVE

1 - INTRODUCTION

1 .1 - Problème posé

Le département de l'Ardèche présente, sur le plan de l'alimentation en eau potable des collectivités, une situation contrastée selon les secteurs. La partie Est de son territoire, proche de la vallée du Rhône, puise son eau potable dans la nappe alluviale du fleuve, au moyen d'ouvrages généralement à gros débits, gérés par quelques grands syndicats intercommunaux. La partie Ouest du département, moins peuplée et ne disposant pas de nappe d'eaux sou¬ terraines de forte productivité, s'alimente à de très nombreuses sources (des centaines) dispersées sur le territoire et de débit très divers et souvent variable au cours des saisons. Cette situation est surtout observée dans le domaine dit du "socle", terme général pour désigner les terrains anciens, de type granite ou gneiss.

Une des solutions au problème de l'alimentation en eau dans cette partie du département pourrait être la mise en évidence de ressources en eau sou¬ terraine perennes, recelées en profondeur dans les formations du socle, grâce à la fissuration provoquée par les déformations de la croûte terrestre.

La présence de telles ressources permettrait de diminuer le nombre de points d'eau captés, et faciliterait ainsi la gestion et la protection des eaux. - 6 -

1 .2 - Démarche adoptée

L'évaluation des ressources en eaux souterraines a été menée selon deux plans :

- Méthodologique : L'objet était la mise au point d'un guide de prospection des eaux souter¬

raines en milieu de socle. L'étude concerne la géologie et 1 'hydrogéologie du socle ardéchois, auquel ont été ajoutées les formations similaires des départements du Rhône et de la Loire.

- Expérimental : La phase précédente a abouti au choix d'un site pilote, en l'occurrence la commune de Saint-Agrève (retenue aussi pour les besoins exprimés par la collectivité). Les outils de prospection du milieu fissuré ont été testés sur le site. Les résultats de cette phase expérimentale sont présentés en deuxième partie du rapport. Les travaux proprement dits ont comporté quatre sondages de reconnais¬

sance. Leurs résultats ont été présentés dans deux rapports BRGM n° 89. SGN

511 RHA et R. 30464. RHA. 4S. 90 et ne sont donc pas repris en détail dans le présent rapport.

1 .3 - Modalités administratives et financement des études et travaux

Le financement de l'étude des ressources en eau dans le socle, comprenant tant la phase méthodologique que la phase expérimentale, a été assuré de la façon suivante :

- par le BRGM, sur crédits du Ministère de l'Industrie ; - par le Conseil Général, sa participation s'effectuant en fonction du nombre de forages de reconnaissance réalisés.

Le Département a assuré la maîtrise d'ouvrage. - 7 -

Le financement des travaux de forage proprement dits était assuré de la façon suivante :

- par la commune de St-Agrève, à hauteur de 20 % des travaux, - par l'Agence de Bassin Rhône-Méditerranée-Corse, avec une participation de 40 %,

- par le Conseil Général, à hauteur de 40 %.

La maîtrise d'ouvrage a été assurée par la commune de Saint-Agrève. - 8 -

2 - CONTEXTE GEOLOGIQUE ET STRUCTURAL REGIONAL

Le secteur étudié, correspondant au "socle ardéchois", appartient au domaine géologique dit des Monts du Vivarais qui forment la bordure orientale du Massif central. Constitué de roches cristallines et cristallophylliennes, il présente à l'ouest des reliefs élevés, en forme de hauts plateaux ; c'est le cas du secteur de St-Agrève, où l'altitude est de l'ordre de 1000 à 1200 m. Il se caractérise à l'est par des plateaux d'altitude plus faible, de l'ordre de 500 à 700 m, et par un versant rhodanien disséqué par de nombreux et profonds ravins, aux versants abrupts. Le réseau hydrographique, notamment représenté par l'Ardèche, le Doux et l'Eyrieux, est orienté vers le Rhône ; il s'est étendu vers l'ouest par le fait de l'érosion régressive.

Du point de vue structural, la série géologique du Vivarais est constituée de panneaux leptyno-gneissiques, d'anatexites, et de granites.

De grandes fractures, pour la plupart très redressées, affectent ces ter¬ rains cristallophylliens et cristallins. Elles appartiennent pour l'essentiel

à deux systèmes :

- un système qui regroupe les accidents les plus importants, d'orientation

S.U-N.E à M. S. W-E. N.E ; il s'agit de fractures de décrochements, de sens habituellement dextre, qui peuvent éclater en failles mineures de direc¬ tion variable. Ces fractures, jalonnées par d'importants amas myloniti- ques, ont guidé la majeure partie du réseau hydrographique, en particu¬

lier dans le secteur est ; - un autre système groupe des fractures orientées au N.N.E et au Nord.

Elles sont plus discrètes ; elles paraissent antérieures aux précéden¬ tes, mais elles ont pu rejouer tardivement avec ou après elles, en décrochement.

Tous ces accidents sont, au moins en partie, hercyniens, peut-être plus anciens, en tout cas antéstéphaniens. Ils ont certainement rejoué à des épo¬ ques plus récentes, notamment après le Trias.

La limite est du "socle ardéchois" correspond à une discontinuité majeure. - 9 -

de direction méridienne, séparant le Massif central surélevé du bassin d'ef¬ fondrement du Bas-Dauphiné, très fortement abaissé. La différence de niveau du socle entre l'ouest et l'est du Rhône atteint son maximum au droit de la fosse de Valence. 11 s'agit d'un système de grandes cassures subverticales situé sensiblement sous le cours du Rhône.

La limite sud-est est matérialisée par la grande fracture de la Voulte- sur-Rhône, qui sépare les formations micaschisteuses des terrains jurassiques

; cette fracture paraît se rapporter à l'important système des accidents

d'orientation S.W-N.E à W. S. W-E. N.E. déjà évoqué.

Dans le schéma structural régional (annexe 1), le secteur expérimental

choisi de St-Agrève se situe en limite occidentale du système S.W. -N.E à

W.S.E-E.N.E. , particulièrement développé entre Saint-Etienne au nord et La

Voulte au sud ; aucun des deux systèmes présents ne semble a priori dominer. - 10 -

3 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE REGIONAL

3.1 - Préliminaires

Le socle ardéchois, constitué de roches dures à dominante granitique ou gneissique, est pratiquement dépourvu de formations sédimentaires, à l'excep¬ tion des dépôts alluvionnaires des fonds de vallée.

Il peut néanmoins renfermer des ressources en eau souterraine dans cer¬

taines conditions :

- en présence de formations superficielles issues de l'altération de la

roche : les arènes. Plus les arènes seront étendues dans le plan, épaisses et bien réalimentées, plus les ressources qu'elles renferment

seront intéressantes. De fait, les arènes donnent lieu à de très

nombreuses sources en Ardèche ; les eaux qu'elles renferment pourraient être captées dans certaines conditions par forages peu profonds, mais

les conditions favorables restent exceptionnelles ;

- en présence de fissures quand elles se développent dans la masse du socle, en profondeur, relon des réseaux ouverts et étendus. Ces fissures affectent le socle ardéchois selon certaines directions privilégiées (directions structurales).

La recherche d'eau souterraine par forage profond consiste à implanter l'ouvrage dans un réseau de fissures bien réalimenté, profond (30 à 100 m), soustrait aux fluctuations saisonnières qui caractérisent la ressource en eau superficielle.

3.2 - Conditions structurales et hydrauliques du socle ardéchois dans la perspective de recherche d'eau souterraine

Au paragraphe 2, on a montré que deux grands systèmes de failles se déve¬

loppent sur la majeure partie du socle, à partir de la vallée du Rhône : un - 11 -

système dominant W.S.U-E.N.E. , un autre plus discret N.N.E à Nord. A l'ouest et au sud-ouest, ces directions disparaissent au profit d'accidents en forme d'éventails ouverts vers l'ouest, de direction E.W (secteur vallée de l'Ardè¬ che) à N.W.-S.E (secteur plus au nord, vallée de l'Eyrieux).

Des déformations de grandes ampleurs et complexes ont affecté le socle ; elles ont participé à la fracturation, au broyage et à l'altération de la roche. Dans certaines conditions (phases distensives), les fissures produites peuvent donner lieu à des réseaux perméables affectant la roche en profondeur. Ce sont ces réseaux qui constituent l'objectif pour l'implantation des fora¬ ges.

L'autre volet prend en compte la hauteur d'eau infiltrée, issue des précipitations. Cette part infiltrée sera d'autant plus faible que les reliefs seront profondément disséqués et drainés par un réseau hydrographique dense, et qu'ils seront faiblement pourvus en couverture d'arènes. Elle sera au contraire plus importante en présence de reliefs plus doux, d'un réseau peu dense et peu profond et d'une couverture d'altération développée.

Le premier cas de figure est représentatif de la frange est du socle ardéchois, vers la vallée du Rhône, où les hauteurs relativement modestes des précipitations accentuent le déficit d'alimentation des eaux souterraines ; le deuxième est souvent observé dans la partie centrale et ouest, où les préci¬ pitations, supérieures à 1 m, induisent des infiltrations plus importantes.

Le secteur de St-Agrève correspond au deuxième cas : relief en plateau, altération plutôt développée, fortes précipitations. - 12 -

4 - ETUDE DES FORAGES ET SOURCES EN MILIEU DE SOCLE

4.1 - Démarche adoptée

L'inventaire a porté essentiellement sur les forages et sondages de recon¬ naissance répertoriés dans la la Banque des données du sous-sol (départements de l'Ardèche, du Rhône et de la Loire). Il a été complété par une enquête par courrier, auprès des Services administratifs (DDA, DDE, DASS,...), des entreprises de forages et des sociétés minières, dont la COGEMA.

En ce qui concerne les sources, extrêmement nombreuses dans ce très vaste territoire, l'inventaire s'est effectué à partir des cartes topographiques IGN à 1/25 000 récentes. L'expérience montre en effet que ces documents sont géné¬ ralement assez exhaustifs et précis quant au positionnement des sources. Par ailleurs, vu leur nombre, il était exclu d'en effectuer l'inventaire par enquête auprès des services ou des communes, ou a fortiori par des visites in situ. Le débit des sources est ainsi en général mal connu, même en ordre de grandeur.

4.2 - Forages d'eau et sondages de reconnaissance

a/ Généralités :

Dans le département de l'Ardèche, il ressort que les forages ou sondages de reconnaissance existants, ayant pénétré dans le socle, sont très peu nom¬ breux, eu égard à la superficie du territoire en jeu. Les sondages ayant simplement atteint le socle sont plus nombreux, mais se situent essentiel¬ lement dans les vallées alluviales, celle du Rhône en particulier. Ce dernier type de sondage renseigne sur la topographie cachée du socle sous la cou¬ verture sédimentaire, mais ne fournit pas de renseignements sur 1' hydro¬ géologie du substrat. "- 13 -

Ces observations restent valables pour les départements de la Loire et du Rhône, où les forages et sondages ayant pénétré le socle sont peu nombreux, et sont pour l'essentiel réalisés pour des recherches minières. Or, dans les sondages miniers, les données hydrogéologiques sont pratiquement absentes.

b/ Département de l'Ardèche (cf. tableau 1)

Les sondages au socle sont essentiellement miniers (PENNAROYA, COGEMA...), le plus souvent forés dans les formations sus-jacentes du Permien (secteur sud-ouest de l'Ardèche), et arrêtés dans le socle proprement dit dans lequel ils ne pénètrent que sur quelques mètres, ce dernier n'étant pas l'objectif minier.

Les données géologiques et structurales sur le socle se révèlent ainsi peu exploitables pour la présente étude. De même, les venues d'eau, lorsqu'elles sont enregistrées, ne sont pas localisées.

Le tableau n° 1 récapitule les ouvrages existants avec leurs caractéristi¬ ques principales : position, profondeur, données disponibles.

Pour les forages d'eau réalisés dans le socle, les seuls inventoriés sont :

- le forage de recherche d'eau de la commune de Chanéac, implanté et suivi

par le BRGM (cf. rapport NT. 84. RHA. 017) , foré dans un accident repéré notamment par la méthode géophysique électrique. Le débit obtenu est

moyennement élevé (10 à 15 m /h) mais l'eau est fortement minéralisée ; certains éléments chimiques sortent des normes de potabilité. Ce forage n'est pas exploité, mais il a néanmoins démontré que des ressources en eau souterraine pouvaient exister dans le socle, dans certaines condi¬ tions de fracturation, et mis en évidence l'efficacité des investiga¬

tions conduites pour son implantation ;

- les forages d'eau de la source d' (= 10 m /h) : ils traduisent des potentialités en eau souterraine dans le socle, liées directement aux conditions de fracturation de la roche. - 14 -

c/ Département du Rhône (cf. tableau 2)

Les forages qui ont pénétré le socle granitique, métamorphique ou volcano- sédimentaire, sont essentiellement des ouvrages miniers ou de reconnaissance géotechnique. Les données hydrogéologiques sont pratiquement absentes ou inexploitables.

Les ouvrages qui puisent l'eau dans la zone d'altération, le plus souvent

entre 4 et 10 m, ne renseignent pas sur le socle en profondeur ; les pompages d'essai parfois disponibles ne seront donc pas exploités.

d/ Département de la Loire (cf. tableau 3)

Comme dans les autres départements déjà cités, la majorité des sondages au socle sont miniers. Quatre d'entre eux ont mis en évidence des venues d'eau (720-SX-1 à 4) qu'il n'a pas été possible toutefois de relier à un accident apparent dans le socle.

Il existe cependant des forages profonds, réalisés en vue de l'exploita¬ tion d'eaux minérales (Sail-les-Bains, St-Romain-du-Puy et surtout St-Galmier)

et qui fournissent des débits importants, compris entre 5 et 40 m /h (Sail- les-Bains). Mais, ils sont implantés dans des conditions structurales particu¬

lières, caractéristiques de la bordure d'un bassin d'effondrement : fractu¬ ration et altération intenses, distension des accidents. De telles conditions

ne sont pas transposables à l'intérieur du domaine de socle ; elles pourraient par contre être rencontrées en Ardèche, sur la limiste est, dans la vallée du Rhône.

Les deux forages de Chenereilles, dans les Monts du Forez, ont produit des débits (quelques centaines de litres/heure) trop faibles pour être exploités. Ils avaient été implantés par le BRGM, à la suite de mesures géophysiques (méthode VLF). Ces forages ont rencontré des fissures apparemment mal réalimentées, l'accident recherché étant, semble-t-il, très localisé. . SOCLE ARDECHE TABLEAU 1 Inventaire des sondages dans le socle

Oépartement : ARDECHE (07)

1 1 n" BSS 1 Commune 1 Propriétaire 1 Nature \ 1 Etat actuel Prof. (m) 1 Données disponibles |

1 1 1 1 | 864-4X-3 Prades Eaux minérales du Vernet Exploitation Remblai 1 12 Hydrochimie

1 864-4X-7 1 1 Sm-PENARROYA Sondage, minier Remblai 120.50 log 12 m dans le Permien |

1 864-4X-8 1 Chassiers SMM-PENARROYA Sondage minier Remblai 140.00 log Permien ? y altéré |

1 864-4X-9 i Chassiers 1 PENARROYA Sondage minier Remblai 165.80 log 3 m de Permien |

II 1 864-4X-10 1 Chassiers Sondage minier non exploité 185.00 log 2 m de Permien |

1 '364-4X-16 1 Prades 1 M. VEDERIER ' Forage eau min. 11 = Géol = Hydro = Chimie |

1 840-1-0001 DDA 4 sondages 17 à 30 log 1

1 840-8X-0002 St-Pierre-de-Colombier 1 E.D.F. Barrage 35 Géol. 1

1 840-8X-0003 Montpezat/Bauzon E.D.F. Barrage 94 Géol. 1

1 840-8X-0004 E.D.F. Barrage 37 Géol . 1

1 816-4-0001 Chanéac Particulier Rech. eau min. 51.60 log 1

1 816-8-1 Arcens Commune Forage eau Chimie |

1 816-8X-0002 St-Martial DDA Barrage 3 logs 1

1 817-1X-0002 Chanéac Commune Forage eau 52.50 log - pompage - chimie 1

rapport NT 84 RHA 017 |

1 841-3X-0Û04 St-Priest COGEMA Sondage 334.00 log 16 m de socle |

1 841-3X-00Û5 COGEMA Sondage 147.00 log 4 m de socle |

1 841-3X-0006 COGEMA Sondage 112.00 log 12 m de socle |

1 841-3X-0007 COGEMA Sondage 117.00 log 17 m de socle |

1 841-3X-12 à 23 BRGM/PENARROYA Sondages socle sur quelques mètres |

1 841-4X-6 à 9 COGEMA-PENARROYA Sondages socle sur quelques mètres |

1 841-5X-1 bis Vals-les-Bains Sondages 50-54 Géol. 1

1 841-5X-38 St-Julien-du-Serrs PENARROYA Sondage 163 log = 1 m de socle |

1 941-6X-10 à 16 St-Etienne-de-Boulogne COGEMA Sondages 250 à 780 logs sur quelques m de socle |

1 841-7X-0009 St-Priest PENARROYA Sondage 439.05 log 8 m de socle y |

1 841-7X-10 Veyras PENARROYA Sondage 357.78 log 2 m de socle y |

1 841-7X-5 à 7 St-Priest COGEMA 3 sondages 157 à 576 logs sur quelques m de socle |

1 793-3X-2 La Louvesc OûA (barrage) 6 sondages 20-30 logs 1

1 769-8X-1 1 j OPHLM Annonay 17 sondages Remblai 10 maxi. Coupes géologiques |

1 770-6X-48 1 Anoance CNR 1 Sondage(barrage) Renblayé 18 à 50 1 Coupe géologique |

1 794-2X-49 1 Vion 1 1 CNR Sondage(barrage) Remblai 26.50 1 Coupe géologique | TABi: SOCLE ARDECHE Inventaire des sondages dans le socle

Département : RHONE (69)

1 n° BSS 1 Commune 1 Propriétaire 1 Nature 1 Etat actuel 1 Prof. (m) Données disponibles |

1 649-3X-001 1 St-Christo phe 1 Commune 1 2 sondages 1 14 maxi. log ( schis te) 1

1 649-3X-003 1 Ouroux Particulier 1 4,80 log - Essai LUGEON |

1 ! 1 649-4X-002 Ouroux Département 1 Sondage 1 10 log 2 ,70 m de socle |

1 649-4X-004 Ouroux 1 Commune 1 Sondage 1 Remblayé 1 10 log 2 ,60 m de socle |

1 649-4X-005 Ouroux Commune Sondage Remblayé 1 13 log 4 m de socle 1

1 1 1 1 649-7X-001 Marchampt SNPA 1 Sondage Remblai 1 182 log (reche -che minière) |

1 649-7X-002 Marchampt SNPA Sondage Remblai 1 160 log ( reche -che minière) |

1 649-7X-003 Marchampt SNPA Sondage Remblai 1 273 log ( reche -che minière) |

1 649-7X-004 Marchampt 1 SNPA Sondage Remblai 214,50 log ( reche -che minière) |

1 649-8X-001 Beau jeu Département 6 sondages 4, SO maxi log des sondages 5 et 8 |

1 649-8X-002 Odenas Sondage 24 Granite

1 650-1X-001 Juliénas Cave coopérative 4 sondages 9,60 maxi log (gore)

1 650-1X-019 Fleurie Cave coopérative 4 sondages 4,80 maxi log (grès)

1 650-1 X-020 Juliénas Particulier Sondage 5

1 673-1 X-001 Marnand SNPA Sondage minier Remblai 300 log 300 m de socle + chimie |

1 673-1 X-002 Marnand SNPA Sondage minier Remblai 300 log

1 673-1 X-003 Marnand SNPA Sondage minier Remblai 295,61 log + chimie |

1 673-1X-004 Marnand SNPA Sondage minier Remblai 300 log + chimie |

1 673-2X-001 Grandris Département Sondage 4,10 log + essa de débit

1 673-2X-002 Grandris Département 5 sondages-puits 3,80 maxi log + essai de débit + coupes géol|

1 673-2X-003 Lamure s/A zergue Département Sondage 4,80 1 log

1 673-2X-006 Grandris Commune Sondage Remblayé 5 Coupe géol + essais de débit |

1 673-2X-007 Grandris Commune Sondage Remblayé 4,20 1 Coupe géol + essais de débit |

1 673-2X-008 Grandris Commune Sondage Remblayé 4,10 1 Coupe géol + essais de débit |

1 573-2X-009 Lamure s/A jergue Génie rural Sondage Remblayé 2,80 1 Coupe géol

1 673-2X-010 Lamure s/A iergue Génie rural Sondage Remblayé 5.10 1 Coupe géol

1 673-2X-011 Lamure s/A ¡ergue Génie rural Sondage Remblayé 4,20 1 Coupe géol

1 673-2X-012 Lamure lergue s/A Génie rural Sondage Remblayé 4,40 1 Coupe géol

1 673-6X-001 St-Clément s/Val sonne SNPA Sondage minier 98 1 Coupe géol

1 673-6X-002 St-Clément SNPA s/Valsonne Sondage minier Remblai 225 1 Coupe géol

1 697-2X-004 Ancy SNPA Sondage minier Remblai 122 1 Coupe géol

1 697-2X-005 Ancy SNPA Sondage minier Remblai 59,30 1 Coupe géol

1 697-2X-006 1 Ancy SNPA Sondage minier Remblai 59,30 1 Coupe géol

1 697-2X-007 Ancy SNPA Sondage minier 48 1 Coupe géol

1 1 697-2X-008 Ancy SNPA 1 Sondage minier 152,50 1 Coupe géol

1 697-3X-001 1 Sully Sondage Remblai 6.50 1 Coupe géol (5 m de socle y ) \

1 697-3X-003 1 Bully Sondage Remblai 10 1 Coupe géol (9,30 m de spilites) |

1 TABL SOCLE ARDECHE - Inventaire des sondages dans le socle - Département : RHONc iut)

1 1 1 1 n» BSS 1 Commune Propriétaire Nature Etat actuel Prof. (m) Données disponibles |

1 697-4X-004 1 Bully 1 Sondage 1 Remblai 1 6,50 1 Coupe géol (5,10 m de socle t) |

1 697-4X-008 1 Eveux 1 Couvent 1 9 sondages 1 21 maxi 1 Coupe s géol des sondages 1,3, et 8|

1 1 698-5X-003 1 Marcy l'Etoile Ecole vétérinaire 1 Sondage 1 17,50 1 Coupe géol du sondage F101 |

1 698-5X-004 1 Marcy l'Etoile 1 Ecole vétérinaire 1 Sondage 1 5,50

1 1 698-5X-005 1 Marcy l'Etoile Ecole vétérinaire 1 Sondage 1 10 Coupe géol du sondage F103 |

1 1 1 1 698-5X-006 Marcy l'Etoile Ecole vétérinaire Sondage 1 10 1 Coupe géol du sondage F104 |

1 698-5X-007 1 Marcy l'Etoile 1 Ecole vétérinaire 1 Sondage 1 5 Coupe géol du sondage F105 |

1 1 698-6E-001 1 Champagne au Mont d'Or Particulier 1 Sondage 1 24 Coupe géol 21 m de socle "Y |

1 698-6N-027 1 Lyon 9e 1 SNCF Puits 58,60 Géol

1 [ 1 [ 698-60-004 Francheville Etat (Santé) Sondage 1 Remblai 7 Coupe géol (gneiss) |

1 698-60-007 Francheville Etat (Santé) Sondage " 7 Coupe géol 6,70 m de gneiss |

1 1 698-60-009 Francheville Etat (Santi) " 7 Coupe géol 6,60 m d'arène Y |

1 721-2X-001 St-Symphorien s/Coise Caisse d'Epargne 13 sondages Son. rebouchés 10,25 maxi Coupe géol |

1 721-2X-006 Ste-Foy l'Argentière Ets Lyonnet Sondage 125 Coupe géol (grès) + essai de débiti " 1 721-2X-007 Pomeys DDE Remblai 6 Coupe géol I

II 1 " 721-2X-008 Pomeys DDE 10 Coupe géol 1

II II 1 721-2X-009 Pomeys DDE 15 Coupe géol 1

1 " " 721-2X-010 Pomeys DDE 15 Coupe géol 1

II II 1 721-2X-011 Pomeys DDE 15 Coupe géol 13,5 m de gneiss altéré]

II 1 721-8X-002 Trêves Ponts-et-Chaussées A47 4 Coupe géol 3,2 m de micaschistes |

K 1 721-8X-003 Trêves Ponts-et-Chaussées A47 8,35 Coupe géol 1

II 1 721-8X-004 Trêves Ponts-et-Chaussées A47 11,9 Coupe géol 2,6 m de micaschistes |

II 1 721-8X-005 Trêves Ponts-et-Chaussées A47 12 Coupe géol 3,1 m de micaschistes |

II 1 721-8X-006 Trêves Ponts-et-Chaussées A47 18,25 Coupe géol 18,25 m de " |

II 1 721-8X-007 Trêves Ponts-et-Chaussées A47 9,1 Coupe géol 5,9 m de " |

II 1 721-8X-008 Tártaras (42) Ponts-et-Chaussées A47 7,5 Coupe géol 1

II 1 721-8X-009 Châteauneuf (42) Ponts-et-Chaussées A47 4,75 Coupe géol 1

II 1 721-8X-010 Châteauneuf (42) Ponts-et-Chaussées A47 5,50 Coupe géol 0,5 m de micaschistes | II 1 721-8X-011 St-Maurice s/Dargoire Ponts-et-Chaussées A47 1 10 1 Coupe géol |

1 721-8X-012 Châteauneuf (42) Ponts-et-Chaussées Fouille A47 1 3

1 721-8X-013 Châteauneuf (42) | Ponts-et-Chaussées Sondage A47 1 9.5 1 Coupe géol 3 m de micaschistes |

1 721-8X-015 Hornant Sondages 6 1 Coupe géol (sondage n" 2) |

1 721-8X-017 1 Mornant Sondage 6 1 Coupe géol (sondage n° 4) |

1 1 721-8X-019 1 Mornant 6 1 Coupe géol (sondage n" 6) |

1 1 1 722-2D-230 | Irigny 105 1 log 94 m de socle y 1

1 I 1 722-2D-231 | Feyzin | 106 1 log 62 m de socle y |

1 722-2D-232 | Feyzin | 1 109 1 log 76 m de socle y |

1 1 1 722-20-233 | Irigny | 100,5 1 log 88 m de socle y \

1 1 1 | | 722-20-234 Irigny 71,5 1 log 52 m de socle y \

1 | Irigny | 722-20-235 1 m | " 1 60 log 45 ,2 de socle Y TABLEAU 3 SOCLE ARDECHE Inventaire des sondages dans le socle

Département : LOIRE (42)

1 | 1 n" BSS Commune Propr iétaire Nature Etat actuel Prof. (m) Do nnées disponibles

1 647-3X-003 Sail-les-Bains Etablissement thermal Forage 61,50 Coupe litho 51 5 m de socle Y |

1 671-4X-001 Les Noës Ville de Roanne 13 sondages 60,55 maxi Coupe géol

1 672-ZZ-001 Villerest E.D.F Barrage 32,84 Coupe géol

1 672-5X-003 Villemontais ARCT ioanne Sondage 40 Coupe géol 39, l m de socle altérésl

1 695-3X-003 Champoly DDE B71 Sondage 15 Coupe géol (tufandésitique) |

1 695-3X-005 1 St-Marcel d'Urfé DDE 871 Sondage 12 Coupe géol

1 695-4X-006 Les Salles DDE 871 24,60 Coupe géol (Y)

1 695-4X-003 St-Marcel d'Urfé DOE 871 14,80 Coupe géol

1 695-4X-004 St-Marcel d'Urfé DDE B71 14,60 Coupe géol

1 695-4X-005 St-Marcel d'Urfé DOE 871 16 Coupe géol (cornéennes) |

1 695-4X-006 Grezolles DDE B71 12 Coupe géol (micro Y)

1 695-4X-007 Grezolles DDE B71 5.8 Coupe géol

1 720-5X-001 Essertines-en-Chatelneuf Sond. (barrage) 51,7 Coupe géol (Y) + perméabilité |

1 720-5X-002 Essertines-en-Chatelneuf Sond. (barrage) 50 Coupe géol (Y) + perméabilité |

1 720-5X-003 Essertines-en-Chatelneuf Sond. (barrage) 60,3 Coupe géol (Y) + perméabilité |

1 720-5X-004 Essertines-en-Chatelneuf Send. (barrage) 50 Coupe géol (Y) + perméabilité |

1 720-5X-005 Essertines-en-Chatelneuf Sond. (barrage) 42 Coupe géol (Y)

1 720-5X-006 Essertines-en-Chatelneuf Sond. (barrage) 40 Coupe géol (Y)

1 720-5X-007 Essertines-en-Chatelneuf Sond. (barrage) 45 Coupe géol (Y)

1 720-5X-008 Essertines-en-Chatelneuf Sond. (barrage) 40 Coupe géol (Y)

1 720-5X-009 Essertines-en-Chatelneuf Snnd. (barrage) 40 Coupe géol (Y)

1 720-8X-073 St-6almier Etablissement thermal Forage 165,30 Coupe géol 107 m de socle Y 1 7 1 745-7X-001 La Valla-en-Gier Sondage Rebouché 50 Coupe géol 7 1 745-7X-002 St-Chamond Sondage Rebouché 50 Coupe géol 7 1 745-7X-006 La Valla-en-Gier Sondage Rebouché 48,80 Coupe géol 7 1 745-7X-007 La Valla-en-Gier Sondage Rebouché 50 Coupe géol 7 1 745-7X-008 La Valla-en-Gier Sondage Rebouché 50 Coupe géol 7 1 745-7X-009 1 St-Chamond Sondage Rebouché 50 Coupe géol - 19 -

e/ Remarque

Un grand nombre de forages miniers ne figurent pas dans l'inventaire réa¬ lisé : il s'agit de périmètres relativement restreints à caractère confiden¬ tiel, situés dans les départements de la Loire et du Rhône et attribués à la

COGEMA.

f/ En conclusion, nous dirons que la rareté des forages d'eau réalisés dans le socle témoigne du fait que celui-ci a, jusqu'à peu de temps, été considéré comme imperméable. Par contre, les rares forages réalisés ont mis en évidence la possibilité 3 de capter de l'eau dans des gammes de débit de 1 à 10 m /h.

4.3 - Les sources

* Approche qualitative :

Les sources inventoriées selon Ir^démarche exposée plus haut, ont été reportées sur une carte géologique et structurale simplifiée du socle ardé¬ chois à l'échelle du 1/250 000 (annexe 2).

Cette carte fait apparaître : - les contours des diverses formations en présence, regroupées en grandes familles lithologiques en fonction de caractéristiques hydrogéologiques

présumées distinctes : schistes, micaschistes, gneiss, granites... ;

- les accidents les plus marqués ; - les sources inventoriées, captées ou non.

En ce qui concerne le positionnement des sources par rapport au contexte

géologique et structural, la carte montre : - une densité de sources plus importante dans les secteurs abondamment

failles, surtout en présence du système de failles orienté S.W-N.E ; - 20 -

- une position des sources plus fréquente en contrebas de la rupture de pente des reliefs en plateaux, ou au pied des mamelons, au raccordement

avec les plateaux situés à l'aval ; - une densité apparemment décroissante selon l'échelle des faciès sui¬

vante : granites, gneiss, schistes, micaschistes.

A l'échelle du document, les paramètres débit et pérennité (ou encore régime) de la source ne pouvaient être pris en compte. Par contre, l'observa¬ tion de certaines sources en milieu de socle en Ardèche montre que ces paramètres sont susceptibles de varier selon le contexte du bassin versant et les conditions d'émergence :

- dans les formations superficielles d'arènes ou d'alluvions, principale¬ ment granitiques, les sources sont nombreuses, éparses et sujettes à de

fortes variations saisonnières : elles ont tendance à tarir à la fin de l'été. Seules celles qui sont issues de la base d'arènes épaisses

continuent de fonctionner ; elles présentent en moyenne des débits plus

importants ; - les sources qui jalonnent les zones broyées ont un débit dont l'impor¬ tance et la variabilité dépendent de la position de la source par rap¬ port au niveau de base du bassin versant.

Le système hydrominéral de Vals-les-Bains constitue une singularité hydrogéologique qui affecte un secteur assez vaste au nord et à l'ouest d' : de nombreuses sources minéralisées bicarbonatées sodiques, déga¬ geant du CO-, sourdent à la faveur d'accidents, dans les fonds de vallées, en particulier dans la vallée de l'Ardèche.

* Approche quantitative (annexe 3)

Une approche quantitative des sources de milieu fissuré en Ardèche a été tentée.

Les informations concernant les débits d'étiage ont été extraites des rapports d' hydrogéologues agréés. Les sources recensées sont ainsi uniquement - 21 -

des sources captées aux fins d'AEP, ce qui peut, éventuellement, introduire des erreurs. Cette méthode est cependant la seule utilisable pour obtenir un échantillon statistiquement représentatif. Sur 650 rapports d' hydrogéologues agréés consultés, 215 fournissent le débit d'étiage des sources à protéger.

L'annexe 3 présente les débits d'étiage des sources en fonction du contexte d'émergence (granites, gneiss, schistes, terrains volcaniques, grès

et calcaires) .

Les seuls débits importants sont rencontrés dans les scories ou coulées volcaniques. Certaines sources en bordure du plateau des Coirons, ou en pied 3 de coulées volcaniques, peuvent atteindre plus de 50 m /h (sources Fontolière, 3 Narçon), voire plus de 100 m /h (sources Molines à Borée).

Les sources de terrains schisteux, cantonnées au Sud-Ouest du département, présentent des débits assez faibles. Leur nombre n'est pas suffisant pour tirer quelque conclusion que ce soit.

Les sources de gneiss et granites sont réparties de manière égale. Les débits demeurent faibles (moins de 10 à 240 1/mn). II n'est possible de tirer de conclusions ni de la répartition spatiale des sources, ni de la répartition des plus gros débits. - 22 -

5 - BILAN HYDRAULIQUE DU SOCLE ARDECHOIS

5.1 - Méthodes retenues

Le but de ce bilan hydraulique est de reconnaître globalement le volume d'eau souterrain stocké dans le socle fissuré et sa couverture d'altération

(gore) .

Pour cela, les relevés de débits mensuels de 21 stations hydrométriques représentatives de la zone de socle ont été rassemblés sur une période de 14 années (1976-1989) (cf. annexes 4 et 5).

Cinq stations : 3, 4, 10, 14, 18, ont été éliminées pour manque de données ou pour débit influencé (retenues amont). Seize stations ont pu donner lieu à un bilan hydraulique.

Deux méthodes ont été testées : - l'analyse du tarissement sur hydrogrammes, - la modélisation des hydrogrammes par un logiciel de simulation des

transferts pluie-débit développé par le BRGM (GARDENIA).

5.2 - Hydrogrammes

Sur chaque bassin versant, la partie des hydrogrammes correspondant au tarissement a été tracée pour les années les plus intéressantes (durée de tarissement ou périodes non influencées significatives) : cf. annexe 6.

Les courbes de tarissement sont en fait, dans la majorité des cas, de très courte durée car perturbées par des averses fréquentes qui influencent le débit. Les renseignements à tirer de telles courbes de tarissement sont limités.

Ce contexte rendant difficile l'exploitation des hydrogrammes, on a - 23 -

procédé à une nouvelle sélection, en fonction de la qualité des courbes de tarissement. Neuf stations ont ainsi été retenues pour une exploitation par la deuxième méthode (cf. annexe 5) :

- Station n° 1 l'Ardèche à Pont de - Station n° 5 l'Eyrieux à St-Fortunat - Station n° 7 la Loire à Rieutord - Station n" 13 la Gluyère à Thizonèche - Station n° 15 la Fontolière à Pourtalou - Station n° 16 la Veyradère à Chamberombaud - Station n° 17 le Tauron à Cros-de-Georand - Station n° 20 le Vernazon à Crouzet - Station n° 21 le Gage à Ranc-de-Piouche

5.3 - Modélisation des transferts pluie-débit

5.3.1 - Présentation du modèle (cf. annexe 7)

Le modèle GARDENIA est un modèle hydrologique global. Il permet, après calage sur l'hydrogramme observé, de recréer le débit à l'exutoire du bassin à partir des pluies et ETP formées en entrées. Les paramètres permettant le calage (annexe 8) sont principalement les temps de tarissement des différents

écoulements composant le débit à l'exutoire : ruissellement, écoulement hypodermique, écoulement souterrain.

Les données suivantes sont nécessaires pour la modélisation :

. Entrées : pluie, ETP

. Sorties : débits observés

5.3.2 - Présentation des résultats

Après calage des neuf bassins versants, l'analyse des paramètres ayant servi au calage est effectuée. Ces paramètres, représentatifs de la géologie

et de 1 'hydrogéologie de chaque bassin, sont reportés au tableau 4 ci-après. - 24 -

Ce sont :

- Pluie, ETR les pluies et évapotranspirations réelles moyennes annuelles en mm. - PLF les pluies efficaces moyennes annuelles en mm. - Qrap la lame d'eau ruisselée en mm. - QSOl et QS02 les lames d'eau transitant dans deux réservoirs sou¬

terrains (en mm) . - Rés Sup la capacité de réserve superficielle en mm.

Tableau 4;

: RIVIERES ' STATIONS' B.V. PLUIE ETR PLF - QRAP BRAP asoi QSOl aso2 QS02 TPS 1/2TPS 1/2: /PLF TARIS. TARIS. : QSOl GS02 : (kll!2) (ss) (is) (sr) (aai) (I) (st) (I) (as) (I) (sais) (sais) ;

rARÎECHE Pt de Lateau«e 280 1599 437' nil 721 0.65 373 0.34 21 0.20 0.15 1.00: :FONTOLIERE Pourtalou 134 1237 584 653 445 0.68 107 0.16 109 0.17 0.20 0.50: :EYRIEUX St Fortunat 764 1311 499 812 340 0.42 309 0.38 163 0.20 1.30 3.00: :VERNAZON Le Crouzet 51 1354 477 877 552 0.63 138 0.16 199 0.23 1.50 2.00: :LOIRE Rieutcrd 62 1355 461 893 541 0.61 182 0.20 171 0.19 0.90 1.30: :SmG£ Ranc de Piouche 18 1355 477 877 569 0.65 85 0.10 227 0.26 1.50 1.00: :BLUEYRE Thizonèche 71 1311 444 866 495 0.57 133 0.21 183 0.22 0.20 0.30: îVEYRADEYRE Châîteraabaud ! 27 1355 462 892 385 0.43 219 0.25 290 0.33 0.50 1.80: ¡TAURON Gros de Giorand : 20 1355 470 885 565 0.64 146 0.16 176 0.20 0.70 1.30:

: MYENNES: : ' 1359 4S5 874 513 0.59 194 0i22 172 0.20 0.77 1.36:

5.3.3 - Analyse des résultats

Plusieurs points peuvent être soulignés.

* Il n'est pas possible, au niveau du calage, de séparer les deux réservoirs souterrains supposés, c'est-à-dire un premier réservoir souterrain

à écoulement plus rapide constitué par l'arène, . et un . deuxième réservoir souterrain correspondant au socle fracturé. La réserve souterraine à prendre en compte est donc globalisée (QSOl + QS02).

* Les pluies sont toujours importantes (moyenne annuelle : 1359 mm). De - 25 -

son côté, l'évapotranspiration réelle (ETR) est plutôt faible (en moyenne 485 mm). On a affaire à des bassins d'altitude, bénéficiant d'une pluie efficace importante (874 mm).

La part de ruissellement (en moyenne 513 mm) prime en général sur la part de l'écoulement souterrain global (en moyenne 366 mm), excepté pour deux

bassins versants : l'Eyrieux et la Veyradère (cf. tableau 4).

Ces 366 mm d'écoulement souterrain global constituent un volume d'eau très conséquent. Pour donner un ordre de grandeur, un puits de pompage, sollicitant 3 un volume de 200 m de rayon, pourrait en théorie produire 14 m /h toute l'année.

Il faut néanmoins relativiser ce chiffre de 366 mm. En effet, les temps de demi-tarissement de ces deux réservoirs souterrains sont faibles (0,77 et 1,36 mois). Ceci veut dire que s'il est vrai qu'une quantité d'eau importante transite tout au long de l'année par le milieu souterrain, ce transit est rapide. Nous sommes en présence de réservoirs transmissifs mais peu capaci¬ tifs. Le risque est qu'en saison sèche, en l'absence de recharge par la pluie,

le réservoir souterrain soit pratiquement vidangé au bout de 2 à 3 mois et n'assure plus une ressource exploitable significative.

Les réservoirs souterrains intéressants seront donc soit les arènes sableuses épaisses et étendues en superficie, capables d'assurer une réserve suffisante, soit un granite fracturé de manière suffisamment dense et profonde et s' étendant sur une grande superficie. Un débit instantané important (forte perméabilité) n'est pas synonyme de péren¬ nité de la ressource (bonne capacité de l'aquifère). - 26 -

6 - ETUDE SUR LE SECTEUR PILOTE DE SAINT-AGREVE

6.1 - Choix du secteur d'essai

La commune de Saint-Agrève, qui compte 3000 habitants en hiver et 9000 en 3 été, a des besoins (croissants en période estivale), de l'ordre de 700 m /j . 3 Ceux-ci sont assurés par la source de (110 m /j ) , la source d'EYRIEUX 3 3 (10 m/j) et le captage en rivière du CHAMBÓN (580 m/j). Elle cherche par conséquent un complément, soit par recaptage des sources de DEVESSET, mais cette solution est coûteuse car ces points d'eau sont éloignés, soit par forages profonds, solution qui apparaît la plus satisfaisante.

La localité se situe dans la partie nord-ouest du département, en limite de la Haute-Loire, sur un plateau à une altitude de l'ordre de 1100 m, tra¬ versé par la ligne de partage des eaux de la Loire et du Rhône. La rivière Eyrieux, qui constitue le principal cours d'eau du secteur, y prend sa source

(cf. annexe 9) .

Le site de St-Agrève a été retenu en raison d'une part des besoins en eau exprimés, d'autre part d'un contexte hydrogéologique paraissant répondre à un certain nombre de critères de réussite.

6.2 - Travaux réalisés

Les études et travaux réalisés sur le secteur de Saint-Agrève, en vue de l'évaluation des ressources en eaux souterraines, ont comporté divers types d'investigations qui peuvent être résumés de la façon suivante :

- étude géomorphologique : analyse du relief, étude de la distribution des

altérites, du réseau hydrographique (densité, distribution...) ;

- étude hydrogéologique : recherche de sources et autres points d'eau ;

- étude géologique et structurale : observation des terrains en présence (affleurements, altérites, alluvions...), des fractures et diaclases sur

les affleurements ; examen stéréoscopique des photographies aériennes

pour la détection du réseau de fractures et de linéaments ; - 11 -

- campagne de prospection électrique au moyen de sondages électriques ;

- campagne de jaugeages sur le réseau hydrographique ;

- interprétation des résultats acquis et synthèse : définition de sites d'implantation de forages de reconnaissance.

6.3 - Conditions géologiques et structurales locales

6.3.1 - Aperçu géomorphologique

Le secteur étudié, couvrant partie des territoires des communes de Saint- Agrève et de Devesset (cf. annexe 9), occupe l'extrémité sud d'un plateau en forme de croupe, qui se développe à une altitude comprise le plus souvent entre 1000 et 1100 m, et qui culmine à 1128 m au Mont-Chimiac.

Ce plateau est limité à l'ouest et au sud-ouest par des versants très pentes, à l'est et au sud-est par des pentes abruptes (de 35 à 45 %), au-dessus de vallées profondes, celle de l'Eyrieux en particulier.

Le cours d'eau principal prend sa source au sud de l'agglomération de Devesset, et s'écoule du nord au sud jusqu'à St-Agrève avec une pente rela¬ tivement faible (celle du plateau), soit 1,6 % environ. A partir de l'agglo¬ mération, il s'incurve vers l'ouest dans un talweg qui s'approfondit rapi¬ dement. Son seul affluent sur le plateau est la Rèche, long seulement de 600 à

700 m et de débit peu important.

Un lac artificiel a été récemment créé au sud du village de Devesset.

A la périphérie du plateau, de petits cours d'eau peuvent se manifester de façon épisodique dans les talwegs qui délimitent les croupes à l'est et au sud, ou donner naissance à des cours d'eau permanents plus importants comme l'Aygueneyre à l'est, le Douzet au sud-est.

6.3.2 - Terrains en présence

Le levé géologique réalisé sur le territoire de la commune et sur ses - 28 -

environs (commune de Devesset) a permis de reconnaître les divers terrains en présence, regroupés ci-dessous en familles principales.

Pour les formations du socle : - les anatexites, développées plutôt au centre du secteur, sombres ou

claires ; - les granités, sombres ou clairs.

Les contours de ces deux formations ont été reportés sur la carte géologi¬ que et structurale à 1/25 000 (annexe 11).

Les terrains alluvionnaires et colluvionnaires sont représentés essen¬ tiellement dans la vallée de l'Eyrieux, sur le tronçon N.S, compris entre Triouleyre (lieu-dit au sud du lac de Devesset) et l'actuelle station de

pompage.

Quant aux altérites, elles se développent partout sur le plateau mais de manière très inégale.

6.3.3 - Réseau de fractures

Le réseau de fractures a été analysé au moyen des photographies aériennes et des observations au sol.

* Interprétation stéréoscopique des photographies aériennes

La photo-interprétation montre des linéaments disposés selon des direc¬

tions privilégiées (les résultats sont reportés sur la carte de l'annexe 11) :

- une direction N.S ou subméridienne ; les linéaments, au nombre de 4

principaux, traversent tout le secteur étudié ;

- une direction N.E-S.W, matérialisée par deux linéaments ; - une direction approximativement W.N.U-E.S.E, représentée par deux linéa¬ ments, et à laquelle on peut associer une direction N.U-S.E matérialisée par un linéament. Les trois linéaments ainsi repérés sont moins marqués que ceux mentionnés plus haut. - 29 -

* Observations à l'affleurement

Elles ont été guidées par les résultats de la photo-interprétation.

* Ainsi, à l'emplacement des linéaments de direction subméridienne : système de fracturation accompagné de mylonites visibles près du barrage de

Devesset ; les roches sont broyées, plissées, très diaclasées, le long du linéament qui accompagne le cours de l'Eyrieux.

Observations comparables le long du linéament subméridien décalé plus à l'ouest (Bois de Montrond), et particulièrement caractéristiques le long du linéament situé en bordure est du secteur : talweg du Grizard, talwegs entre le bois de Chauvignac et Malleval...

* Les linéaments W.N.W-E.S.E se marquent par des zones fracturées et dia¬ clasées, en certains points de part et d'autre de l'Eyrieux : l'AuIagnier,

Bois de Montgros... ; toutefois, les affleurements sont rares et de faible extension sur le plateau, il faut donc les rechercher dans les versants est, sud et sud-ouest, jusqu'à la périphérie du domaine étudié.

L'absence d'affleurements nombreux et étendus est consécutive à une alté¬ ration des terrains à partir de la surface. Cette altération se caractérise par des arènes plus ou moins décomposées où la végétation peut trouver son développement. La présence de zones boisées, dans une proportion moindre de zones cultivées, marque la présence d'un sol suffisamment épais qui s'est développé sur des arènes.

* Synthèse

La photo-interprétation et les observations de terrain nous conduisent à retenir deux types d'accidents : d'une part des failles, d'autre part des linéaments, cette dernière appellation désignant un accident géologique visible en photo-stéréoscopie, mais non confirmé ou peu marqué sur le terrain.

Ces accidents sont reportés sur la carte (annexe 11). - 30 -

Au total, le secteur étudié se trouve en limite ouest de la bordure orientale du Massif central, caractérisée par un système de failles S.W-N.E, particulièrement développé. Cette direction est encore présente à St-Agrève, mais non dominante ; elle est relayée par un système subméridien de fractures bien visibles, sans doute plus ancien, qui a pu toutefois rejouer tardivement. Enfin, un réseau de fractures orienté N.W-S.E, donc perpendiculaire à la direction varisque, est présent à l'ouest de la zone étudiée, puis représenté (annexe 11) uniquement par l'accident qui recoupe le Bois de Montgros.

6.3.4 - Interprétation de la campagne de prospection électrique

* Rappel des travaux réalisés et principe de la méthode

La campagne de géophysique électrique a visé à couvrir tout le secteur étudié, au moyen de sondages électriques. Ces sondages ont été positionnés dans les divers compartiments définis par les failles, afin d'évaluer l'impor¬ tance du recouvrement d'arènes, de l'altération et de la fissuration du socle. En effet, plus les résistivités électriques sont élevées, pour une roche don¬ née, plus celle-ci est compacte ; plus les résistivités sont faibles, plus celle-ci est fissurée, altérée, voire arénisée.

Les résistivités, pour être comparables entre elles, doivent être celles des terrains situés au-dessous du niveau piézométrique général. Nous ne tien¬ drons pas vraiment compte des terrains superficiels (très secs en certains points, humides dans certains fonds de vallons).

Certains sondages électriques (S.E), comme les S.E 10 et S.E 12, disposés sur des sites où le socle apparaît peu profond, sont destinés à déterminer la résistivité réelle de ce dernier.

Les résultats de mesures sont présentés en annexe 12 sous forme de cour¬ bes, dites de sondages électriques, interprétées à l'aide du logiciel GRIVEL mis au point par le BRGM. L'interprétation qui est faite est présentée sous forme de coupe géo-électrique pour chacun des S.E. Deux coupes générales sont rassemblées en annexe 13. - 31 -

* Résultats

- Les résistivités réelles des terrains situés en profondeur, vers 70,

100, voire 120 m, restent relativement peu élevées : les plus fortes sont

1500 n.m au S.E. 10 au-delà de 110 m, de 2200 fi. m au S.E 8 au-delà de 34 m. Ailleurs, elles sont comprises entre 800 et 1000 il. m.

Est-ce à dire que le socle sain aurait une résistivité intrinsèque de l'ordre de 800 à 1000 fl.m le plus souvent, de 1500 à 2000 fi. m par endroits ? Il faut en effet l'admettre, car il est très peu probable que ce socle soit altéré à des profondeurs de plus de 100 m.

- Nous avons alors recherché, dans la masse de terrains situés entre le niveau piézométrique présumé et le socle non altéré, les couches les plus conductrices correspondant aux tranches de terrain les plus poreuses et humi¬ des (en milieu de socle, il s'agit d'une porosité en grand).

Ces couches conductrices (voir annexe 13) comprises entre 120 fi. m (S.E 4)

et 300 fi. m (S.E 2), ont été détectées aux S.E 2, 7, 4, 3, 6, 11 et 5, de façon

cependant inégale et par ordre décroissant :

- de 20 à 110 m au S.E 5, le plus septentrional, situé entre les deux

failles subméridiennes ;

- jusqu'à 120 m au S.E 7, le plus proche de l'agglomération ;

- jusqu'à 45 m au S.E 11 ;

- jusqu'à 28 m au S.E 3 ;

- jusqu'à 16 m au S.E 4 ; par contre, les résistivités des terrains sous-

jacents restent assez faibles, de l'ordre de 380 fi. m jusqu'à une pro¬

fondeur importante, supérieure à 100 m ;

- de 60 à 110 m au S.E 6.

Ces couches "conductrices" devraient correspondre à des terrains altérés à fissurés, renfermant de l'eau, la limite entre les deux états étant difficile à établir.

- Quant à la répartition spatiale des S.E, il apparaît que les S.E qui présentent des terrains "conducteurs" épais et profonds sont disposés dans la partie médiane du secteur étudié, en gros, selon un axe lac de Devesset-agglo- - 32 -

mération de St-Agrève ; le S.E le plus "conducteur" est le S.E 5, coincé entre les deux failles subméridiennes.

Sur la base des seuls résultats de la campagne de géophysique, nous pou¬ vons a priori admettre que le secteur le plus favorable pour la recherche d'eau par sondage de reconnaissance est défini par l'axe défini plus haut, c'est-à-dire une bande N.S calée en gros sur le cours de l'Eyrieux.

6.4 - Essai de bilan hydraulique

6.4.1 - Inventaire des points d'eau

L'inventaire des points d'eau regroupant puits, sources et cours d'eau a été réalisé au mois d'août 1988. Diverses mesures ont été réalisées pour

évaluer les caractéristiques principales de l'eau : conductivité, température, débit.

Les divers points d'eau mesurés sont répertoriés dans l'annexe 14 avec les résultats de mesures ; ils sont reportés sur la carte de l'annexe 10.

Au total, 67 points ont été inventoriés sur une superficie de l'ordre de 2 50 km , s' étendant sur partie des territoires des communes de St-Agrève et de Devesset.

La valeur de la température renseigne sur le type d'eau : 9 à 12°C pour les sources, jusqu'à 18°C pour les eaux de ruisseau. Les conductivités mesu¬ rées sont faibles à très faibles, indiquant des eaux très peu minéralisées : - 25 à 50 yS/cm pour certains points d'eau, soit environ 34 à 70 mg/l de

minéralisation ; - de 50 à 100 yS/cm pour d'autres points comme les cours d'eau (sont exclus quelques points anormalement minéralisés) soit une minéralisation de 70 à 95 mg/l.

Cette faible minéralisation est caractéristique des terrains de socle cristallin. - 33 -

6.4.2 - Campagne de jaugeages

La valeur de débits mesurés lors de la campagne de jaugeages, qui a porté sur les 67 points de mesure, est présentée au tableau de l'annexe 14.

Le débit total cumulé est de 500 m /h pour la période considérée (fin août-début septembre).

6.4.3 - Calcul de l'excédent pluviométrique

Les calculs ont été conduits selon la méthode de THORNWAITE, à partir des données de précipitations et de températures mesurées à St-Agrève. La période prise en compte s'étend de 1962 à 1981, avec cependant des années non retenues par manque de certaines données ; elle comporte ainsi réellement 11 années. Les résultats sont résumés au tableau de l'annexe 15.

Sur cette période assez représentative, on constate que :

- l'excédent pluviométrique moyen annuel est de 512 mm, soit 50 % des

précipitations ;

- l'excédent maximal calculé (1963) est de 950 mm ;

- l'excédent minimal (1962) est de 265 mm.

Pour l'année 1988, année de la campagne de jaugeages, on ne dispose des données de précipitations que depuis mars 1988, car la station pluviométrique avait été arrêtée. La pluie tombée de mars à août inclus, est de 704 mm. Elle est à comparer à celle tombée en moyenne sur la période 1962/1981 pendant les mêmes mois, soit 450 mm. En fait, pour évaluer la représentativité du régime hydrologique de fin août-début septembre 1988, période de jaugeages, il fau¬ drait disposer des précipitations durant l'hiver 1987-88. Nous pouvons cepen¬ dant conclure que la campagne de jaugeages a été faite durant un étiage peu marqué.

2 Sur l'ensemble du secteur pris en compte, soit environ 50 km , les préci- 3 - pitations représentent en moyenne : 50 Mm /an ; l'excédent pluviométrique dis¬

ponible pour le ruissellement et l'infiltration dans le sous-sol profond :

26 Mm /an. - 34 -

6.4.4 - Essai de bilan - Evaluation de la ressource

L'excédent pluviométrique de 26 Mm /an représente théoriquement la part des précipitations disponible pour l'écoulement superficiel et l'écoulement souterrain.

Mais on voit que le seul chiffre disponible en la matière, celui du débit annuel déduit des débits mesurés en août 1988 (500 m /h), est de l'ordre de 4 Mm^/an.

Il est manifeste qu'un tel écart provient d'une sous-estimation des écoulements superficiels, très supérieurs en période pluvieuse. Mais il pourrait traduire aussi l'existence d'écoulements profonds, donc d'une ressource souterraine échappant au réseau de drainage superficiel local (sources et cours d'eau), et dont une partie au moins pourrait être exploitée.

6.5 - Définition de sites pour forages de reconnaissance

L'étude géologique et structurale, complétée par la campagne de géophysi¬ que, a permis de faire apparaître une zone médiane, où les accidents se mani¬ festent préf érentiellement, et où des terrains profonds et conducteurs ont été détectés.

On privilégie généralement les intersections de failles confirmées et les zones électriquement favorables. Dans ces conditions, trois sites peuvent être identifiés (annexe 11) :

- le site du S.E n" 5 : terrains conducteurs profonds, deux failles impor¬

tantes qui l'encadrent ;

- le site du S.E n" 6 : terrains moins conducteurs, mais intersection de

failles ;

- le site du S.E. n" 4 : terrains conducteurs, et intersection de failles.

. Le site du S.E 6 est défavorable selon les critères géophysiques. 11 n'a donc pas été retenu.

. Le site du S.E 5 est le plus favorable ; toutefois, il est éloigné de - 35 -

3 km environ de l'agglomération de Saint-Agrève. Nous avons donc proposé le site du S.E 4 (proche de la station de pompage

actuelle) .

. La coupe géo-électrique du S.E 4 est rappelée ci-dessous :

- 0 à 0.5 m - 200 fi. m : terre végétale,

- 0.5 à 2 m - 800 fi. m : dépôts grossiers : alluvions-colluvions,

- 2 à 5 m - 400 fi. m : idem, saturées en eau,

- 5 à - 120 fi. m : alluvions-colluvions plus argileuses, avec zone altérée possible,

à > 100 m - 3 fi. m : socle altéré puis fissuré (le socle sain

étant compris entre 800 et 1000 natr. 1500 à 200 fi. m.

Le site a été défini par un cercle sur le plan cadastral en annexe 16, de manière qu'il soit à la fois proche du S.E 4 et qu'il englobe les intersec¬ tions des failles S.W-N.E et la faille de l'Eyrieux. Compte tenu de ce que la commune possède un terrain à l'est du cours d'eau, en limite du cercle, c'est le terrain cadastré n° 154 qui a été finalement choisi en accord avec la Mairie.

6.6. Rappel des résultats de forage

Les résultats des travaux de forage ont fait l'objet d'un rapport BRGM n« 30464. RHA. 4S. 90.

Nous reprenons ici les principaux résultats :

. 4 ouvrages de reconnaissance ont été réalisés après les études prélimi¬

naires d'implantation :

- au lieu-dit "Chante Coucou", correspondant au SE 4 : 1 ouvrage (annexe

16 ;

- au lieu-dit "Berthoux", correspondant au SE 5 : 3 ouvrages (annexe 17).

Les venues d'eau mises en évidence dans le granite faiblement fracturé ont un débit de soufflage ne dépassant pas quelques centaines de 1/h. - 36 -

Au forage F3, lieu-dit "Berthoux" (annexe 17), une petite nappe d'accom¬ pagnement (arène sableuse) a été décelée dans les 8 premiers mètres. D'un 3 débit prometteur en soufflage (12 m /h), elle a montré aux essais de pompage une ressource limitée dans l'espace et dans le temps (< 2 m /h).

La nappe d'accompagnement de l'Eyrieux (alluvions sableuses et arène sableuse), recoupée lors du forage au lieu-dit "Chante Coucou", semble contenir une ressource en eau pouvant convenir à l'alimentation de St-Agrève 3 (= 10 m /h). La qualité de l'eau serait à contrôler mais sans doute faudrait-il envisager un traitement par chloration. - 37 -

7 - CONCLUSIONS GENERALES

Les données relatives aux eaux souterraines du socle sont peu nombreuses, même lorsque l'on englobe dans l'analyse d'autres départements que l'Ardèche

(Loire, Rhône) :

- les forages ont eu pour la plupart un objectif minier : le socle ne constituant pas le but des recherches n'a été que rarement traversé sur des épaisseurs importantes et les informations hydrogéologiques man¬

quent ; - les sources sont en grand nombre dans le territoire couvert par le socle mais leur débit reste difficile à évaluer en raison de leur grand nombre justement, de leur configuration sur le terrain, de leur accessibilité,

du temps imparti à l'étude présente ; - les cours d'eau, qui drainent aussi les eaux souterraines, ne sont pas tous équipés depuis longtemps, ce qui rend aléatoire l'interprétation de la plupart des hydrogrammes.

Malgré ce handicap, l'étude menée sur les ressources en eau souterraine du socle ardéchois, tant sur l'ensemble du département que sur le site de Saint- Agrève, a abouti aux résultats suivants.

- les approches bilantielles montrent qu'il existe une ressource en eau significative circulant dans le milieu souterrain et qu'elle peut être

mobilisée par forages ;

- cette ressource doit être recherchée dans deux types d'aquifêres :

. les arènes sableuses provenant de l'altération du socle,

. le socle fracturé lui-même.

Ce sont des formations à perméabilité généralement élevée et susceptible en conséquent de fournir des débits instantanés intéressants (de l'ordre de 10 m^/h).

Mais si l'arène sableuse ou le massif fracturé est de faible extension, la fonction réservoir est mal assurée et le débit obtenu risque de ne pas être perenne. II faut donc rechercher les zones où l'aquifère présente une exten¬ sion suffisante. Ceci présente un intérêt d'autant plus grand qu'il existe une - 38 -

interconnexion entre les deux types de réservoirs : - l'arène sableuse sera plus développée au droit des zones fracturées

(altération préférentielle) ; - la zone fracturée sera mieux alimentée si l'arène sous-jacente est bien développée (meilleure infiltration, fonction capacitive accrue).

* Les critères à prendre en compte sont alors les suivants :

- la pétrographie : on note en particulier que le nombre des sources se répartit statistiquement selon l'échelle décroissante granite gneiss ~

schistes (approche qualitative) ;

- la fracturation : le socle ardéchois est affecté par deux systèmes de fractures, l'un orienté SW-NE (à WSW-ENE) déterminant le réseau hydro¬ graphique et selon lequel se répartissent préférentiellement les

sources, l'autre orienté SN à SSW-NNE qui paraît moins actif pour la

circulation des eaux, superficielles et souterraines ;

- la morphologie, qui détermine directement l'extension des réservoirs : lorsque le relief est disséqué, le réseau hydrographique dense et profond, les arènes granitiques comme le massif fissuré sont peu étendus et ont une fonction capacitive faible. Ce critère fait apparaître la moitié ouest du département (celle qui correspond aux hauts plateaux)

comme plus favorable à la recherche d'eau que la moitié est ; - les précipitations, plus abondantes dans la partie ouest, relativement élevée et donc exposée, que dans la partie est, plus abritée.

* De ce fait, les principaux outils de prospection à mettre en oeuvre sont au nombre de trois pour la prospection régionale :

- étude pétrographique des formations du socle ;

- analyse structurale (photographie aérienne et relevés de terrain) :

direction, densité, degré d'ouverture des fractures ;

- étude morphologique : densité du réseau hydrographique, extension des

zones fracturées et arénisées, intensité du creusement ;

et au nombre de trois pour la prospection locale :

- reconnaissance par géophysique électrique visant à déterminer :

. pour les arènes, la granulométrie et l'extension,

. pour le socle, la densité et l'ouverture des fractures. - 39 -

- prospection des gaz du sol, du radon en particulier, dont la répartition

est un bon marqueur de la fracturation ;

- réalisation de forages : il est fortement recommandé de réaliser plu¬

sieurs ouvrages pour chaque site afin de mieux cerner la fracturation ; l'échec enregistré sur le premier forage, voire le deuxième, ne doit pas

forcément conduire à l'abandon du site ; naturellement, on doit rechercher les moyens les plus économiques de réaliser les forages.

Pour finir, nous ferons deux recommandations :

1/ Lorsque la présence d'eau souterraine a été mise en évidence grâce aux forages, mais qu'elle paraît de débit insuffisant, on doit avoir recours aux techniques de stimulation du trou de forage, notamment à la fracturation hydraulique qui améliore la fracturation du massif environnant. Des double¬ ments de débit ont été fréquemment observés.

2/ On doit réaliser des pompages d'essai suffisamment prolongés pour permettre une conclusion fiable sur le débit exploitable, notion qui inclut le débit et la pérennité. Des durées de quelques jours à quelques semaines, voire quelques mois, sont souvent nécessaires pour cela.

Au total, il apparaît que l'eau souterraine peut constituer pour les petites collectivités de l'Ardèche une solution intéressante, qu'il convient d'étudier en même temps que le captage d'une source ou une prise d'eau en rivière, l'un et l'autre pouvant être très éloignés du lieu d'utilisation ; la complémentarité entre ces diverses ressources ne devra jamais être perdue de vue. Il faut donc bien renoncer à l'idée que le socle est une formation imperméable, parce qu'elle est inexacte et parce qu'elle bride encore beaucoup la démarche, le résultat étant le petit nombre de forages réalisés, une connaissance insuffisante de la ressource et une mise en valeur très en-dessous du potentiel qu'elle représente.

* *

* ANNEXES ANNEXE 1

carte géologique schématique du vivarais (d'après m. chenevoy) ANNEXE 1

, CARTE CEOLOGIQUe

SCHÉMATIQUE Moni Pilai A

DU

VIVARAIS

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I * » '^ I Cfmllc d« Twrwoo U^^ Ff»cnif»t ««i PHIVAS ANNEXE

CARTE DE SITUATION DES SOURCES DU SOCLE ARDÈCHE DANS LE CONTEXTE GÉOLOGIQUE ET STRUCTURAL (ÉCHELLE 1/250.000) CARTE DES SOURCES DU SOCLE ARDECHE

Echelle 1/250 000

Légende

r1* - •" V ANNEXE

DÉBITS D'ÉTIAGE DES SOURCES DE L'ARDÈCHE . 'tow« "• J DEBITS DETIAGE DES SOURCES DE LARDECHE (215 SOURCES)

Ettaiun ., i DEBITS DETIAGE GEOLOGIE

< 10 l/mn O Granites

10 à 60 l/mn Gneiss 60 à 240 l/mn o Schistes >240 l/mn o Formations volcaniques Grès ef calcaires

(Informations tirées des rapports d'hydrogeologues agréés du département)

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^. <'.T. ANNEXE

PLAN DE SITUATION DES STATIONS HYDROMÉTRIQUES ET DES BASSINS VERSANTS ÉTUDIÉS/ AU 1/250.000 Echelle 1/250 000

A4t£r21

1 Pont de labeaume 5 St Fortunat 7 Rieutord 13 Thizonèche 15 Pourtalou 16 Chamberombaud 17 Cros-de-georand 20 Crouzet 21 Ranc-de-piouche N.^^U^'^^^^g^^ Limite de bassin versant \mrm \;rr; ANNEXE 5

LISTE DES CARACTÉRISTIQUES DES STATIONS HYDROMÉTRIQUES UTILISÉES LISTE DES STATIONS HYDROMETRIQUES

i Station i Rivière j Caractéristiques ¡ Station Météo j Remarque

1 Pont de Labeaume | Ardèche | B.V. : 280 km2 | Cros-de-Georand | Utilisée pour le

1 n° 1 1 1 Altitude : 295 m | | modèle GARDENIA |

1 1 1 Type de station : naturelle j j

1 1 1 Dept. : 07 - Commune : 178 j |

I 1 1 Mise en service : 1965 j j

I Pont de Barutel | Ardèche | B.V. : 102 km2 | | Non utilisée pour le |

1 Pont de Rolancly j | Altitude : 317,33 m | | modèle |

1 n° 2 I I Type de station : naturelle j | |

I 1 1 Mise en service : 1984 j j |

1 Vogue I Ardèche j B.V. : 636 km2 ¡ j Non utilisée pour le

1 n° 3 1 1 Altitude : 142,70 m | | modèle

1 1 1 Type de station : naturelle | |

1 1 I Mise en service : 1955 j |

1 1 1 Commune : 348 | |

1 Sauze-St-Martin | Ardèche | B.V. : 2240 km2 | | Non utilisée pour le

1 n° 4 1 1 Altitude : 46 m j | modèle

1 1 1 Type de station : artificielle j |

1 1 1 Mise en service : 1955 | |

1 1 I Commune : 268 | j

1 St-Fortunat | Eyrieux j B.V. : 764 km2 | St-Pierreuille | Utilisée pour le

1 n° 5 1 I Altitude : 136,9 m | 1 modèle

1 1 1 Type de station : naturelle j 1

1 1 1 Mise en service : 1965 | j

1 1 1 Commune : St-Fortunat/Eyrieux | | iQ) i Station Rivière Caractéristiques j Station Météo ¡ Remarque \

I Pont de Chevril Eyrieux \ B.V. : 392 km2 | | Non utilisée pour le j | 1 n° 6 Altitude : 316 m j modèle GARDENIA | Débit : naturel reconstitué j | |

| | | 1 Rieutord Loire B.V. : 62 km2 Cros-de-Georand Utilisée pour le

1 n° 7 Altitude : 1012 m | | modèle | Débits : naturels reconstitués j | |

Pont de la Borie Loire B.V. : 229 km2 | j Non utilisée pour le j n° 8 Altitude : 889 m | | modèle | Débits : naturels reconstitués | | |

Colombier-le-Vieux le Doux B.V. : 378 km2 | | Non utilisée pour le |

n"» 9 Altitude : 227,199 m | 1 modèle | Type de station : artificielle j j | Mise en service : 1968 | | |

St-Alban Ruisseau des B.V. : résurgence | | Non utilisée pour le | n° 10 Fontaines Altitude : 95 m | | modèle | Type de station : naturelle j | | Mise en service : 1985 | | | Commune : St-Alban-Auriolley | | |

Toulaud L'embroye B.V. : 7,4 km2 | j Non utilisée pour le 1 n» 11 Altitude : 294,97 m | | modèle | Mise en service : 1981 j | | Commune : j | | i Station i Rivière ¡ Caractéristiques \ Station Météo j Remarque j

1 Gourami j La Ligne | B.V. : 120 km2 | | Non utilisée pour le |

1 n° 12 1 1 Altitude : 123,58 m | | modèle |

I 1 1 Type de station : artificielle j | |

I 1 1 Mise en service : 1966 | | |

1 1 1 Commune : Labeaume j j 1

1 Thizonèche | La Gluyère j B.V. : 71 km2 | St-Pierreuille | Utilisée pour le |

1 n° 13 1 1 Altitude : 411,47 m | | modèle |

1 II Type de station : naturelle | | |

1 1 1 Mise en service : 1952 | | j

1 j 1 Commune : Gluiras j ¡ |

1 Auriolles | La Beaume | B.V. : 250 km2 | | Non utilisée pour le |

1 n° 14 1 1 Altitude : 113,41 m | | modèle 1

1 1 1 Type de station : naturelle j | j

1 1 1 Mise en service : 1965 j | |

1 1 1 Commune : Auriolley | | |

1 Pourtalou j Fontolière | B.V. : 131 km2 | Cros-de-Georand | Utilisée pour le |

1 n" 15 1 1 Altitude : 299,23 m | | modèle 1

1 1 I Débit : naturel reconstitué | | j

1 1 1 Type de station : artificielle | | |

1 1 1 Commune : Meyras | | |

1 Chamberombaud j Veyradère j B.V. : 27 km2 | Cros-de-Georand | Utilisée pour le |

1 n° 16 1 1 Altitude : 1014 m 1 1 modèle 1

1 1 1 Type de station : artificielle | | j

1 Cros-de-Georand | Tauron | B.V. : 20 km2 | Cros-de-Georand | Utilisée pour le |

1 n° 17 I 1 Altitude : 1021 m I 1 modèle 1 Q)

1 1 I Type de station : artificielle | | | i Station i Rivière ¡ Caractéristiques | Station Météo | Remarque |

1 Bertronnes | Chassezac | B.V. : 507 km2 j I Non utilisée pour le |

1 n" 18 1 1 Altitude : 145 m | | modèle |

1 1 1 Débit : influencé | | |

I La Goulette | Allier j B.V. : 103 km2 | | Non utilisée pour le |

1 n° 19 1 1 Altitude : 628 m j | modèle |

1 1 1 Débit : naturel reconstitué j j |

1 Crouzet | Vernazon | B.V. : 51 km2 | Cros-de-Georand | Utilisée pour le |

1 n° 20 1 1 Altitude : 1015 m | j modèle j

1 1 I Débit : naturel reconstitué | j j

1 Ranc-de-Piouche j Le Gage | B.V. : 18 km2 | Cros-de-Georand | Utilisée pour le |

1 n° 21 1 1 Altitude : 1030 m | | modèle 1

1 I 1 Débit : naturel reconstitué i | |

I Ol ANNEXE

EXEMPLES DE PÉRIODES DE TARISSEMENT SUR HYDROGRAMMES TRACÉS Annexe 6

STATION : CHAMBEROMBAUD

RIVIERE / LA VEYRADERE

1985 Q(mVs)

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1 :::t:7 .;; .; ..X... t ' 0,01 t ' H-- 1 *i /.06 /.07 /.(?fl Temps en mots (Date) Annexe 6

STATION : LE CROUZET RIVIERE / LE VERNAZON

1979 Q(mVs)

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STATION : LE CROUZET RIVIERE : LE VERNAZON ANNEE 1980

1.6 1.7 1.3 1.9 Temps en mois (Date) Annexe 6

STATION : LE CROUZET RIVIERE : LE VERNAZON ANNEE 1986

QimVs)

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/.i 1.7 18 1.9 Temps en mots (Dote) Annexe 6

STATION : LE CROUZET RIVIERE : LE VERNAZON ANNEE 1987

Q(mVs)

0.5

i.ro 1^11 Tetnps en mon (Date) ANNEXE

PRÉSENTATION DU MODÈLE GARDÉNIA Annexe 7

MODELE "GARDENIA"

Le modèle GARDENIA du BRGM (Modèle Global A Réservoirs pour la simulation des DEbits et des Niveaux Aquifères) est un modèle global qui permet de cal¬ culer : - le débit à l'exutoire d'un cours d'eau (ou d'une source) à partir de la

séquence des précipitations sur son bassin d'alimentation ; ou bien, - le niveau en un point unique d'une nappe à partir également des précipi¬ tations (pluvieuses et neigeuses).

Il est exploité de façon courante pour l'extension des données, tant dans

l'espace que dans le temps : - génération de longues séries de débits ou de niveaux piézométriques à partir d'historiques de pluies, après calage préalable sur une période

relativement courte ; - étude des relations entre les paramètres du modèle et les facteurs phy-

siographiques décrivant le bassin ;

- transposition à des bassins versants non jaugés ; - historiques de recharge des nappes par infiltrations.

Dans la pratique, il permet de dimensionner différents types d'ouvrages (digues, barrages) ou d'aménagements (champs de captage, micro-centrales électriques), d'analyser le fonctionnement hydrologique d'un bassin versant, de réaliser des prévisions en temps réel, etc.

En effet, le modèle, une fois calé, est en mesure : - de reconstituer, pour un bassin versant, les débits d'une rivière ou d'une source, ou le niveau piézométrique d'une nappe à partir des pluies, durant une période pendant laquelle on ne possède pas de

mesures ; - de simuler au choix : . des débits résultant de précipitations exceptionnelles (dimensionne¬ ment d'ouvrages de crues) ou de périodes de sécheresse (débits

d'étiage ou dimensionnement de barrages) ;

. des niveaux piézométriques de nappe à partir de précipitations effectivement observées, prolongées par des scénarios de précipita¬

tions possibles pour les mois futurs ;

. simuler la recharge de nappes sous contrSle piézométrique et hydro¬ métrique de surface.

II offre, en plus, la possibilité d'analyser, d'une part, les différents termes d'un cycle hydrologique (infiltration, évapotranspiration, écoulement), d'autre part, les différentes composantes d'un écoulement (rapide, lent et très lent) dont il propose une décomposition.

Implanté sur ordinateur VAX 780, il est adaptable, par son écriture en FORTRAN standard, à tout autre ordinateur de capacité suffisante et a été implanté sur micro-ordinateur IBM/PC dans le courant de l'année 1987.

Le pas de temps des calculs peut être au choix, journalier, pentadaire, décadaire ou mensuel ; un pas de temps mensuel permet, en particulier, de mettre le modèle à la portée de nombreuses études, par la facilité d'analyse et de critique des données et le faible coût du traitement informatique (économie de temps et de place en mémoire). Pour une étude plus fine, ou après un premier dégrossissage, on pourra utiliser un pas de temps plus fin (1 jour ou 5 jours par exemple).

Enfin, ce programme est conçu pour enchaîner le traitement de plusieurs cas, avec des options communes pour ces cas. Il constitue donc un outil tout particulièrement adapté pour les synthèses régionales où l'on désire réaliser, avec une certaine cohérence, l'analyse de plusieurs bassins versants.

* DONNEES NECESSAIRES A L'UTILISATION DU MODELE

Les paramètres globaux qui caractérisent le modèle, ne peuvent pas être mesurés sur le bassin. Les valeurs optimales de ces paramètres sont alors déterminées par un processus de calcul itératif à partir des valeurs initiales par recherche du meilleur ajustement entre observations et valeurs de sorties calculées par le modèle.

Pour ajuster le modèle, il faut disposer des données suivantes :

- une série de précipitations (pluies) (continue) ; - une série d'évapotranspirations potentielles (ETP) (continue), qui peut être calculée à partir d'une série continue d'insolation et de tempéra¬

ture de l'air (et éventuellement d'humidité relative) ; - une série continue de température de l'air (uniquement pour prendre en

compte la fonte de la neige) ; - une série (pas forcément continue) de débits à l'exutoire du bassin ou de niveaux en un piézomètre.

Ces 3 (ou 4) séries doivent être disponibles sur la même période d'obser¬ vations, et il est bon de disposer de précipitations et d'évapotranspirations potentielles (ETP) pendant au moins un an avant les mesures de débit (pour faciliter l'initialisation du modèle).

* Commentaire :

Pour identifier le fonctionnement d'un système, il faut posséder plusieurs cycles. Le calage peut donc s'effectuer difficilement sur 4 ou 5 années d'ob¬ servations. II est souhaitable de disposer d'un historique de données corres¬ pondant à des situations variées.

Le comportement d'un système aquifère est représenté dans ce modèle par un

ensemble de réservoirs se vidant les uns dans les autres (cf. fig. 1 et 2). FIGURE 1 - Schéma de fonctionnement du modèle GARDENIA

Evapotronspi ration Pracipitotions m II!

1 Réserve superficielLe "I RESERVOIR U RUMAX

pluie efficace

^coulamtnt rapide

percolation

niveau

r niveau l RESERVOIR G « 61 o tcoutamcnt tant

?¿. ácoulamant lent

RESERVOIR G12

seuil

RESERVOIR G2

G2 écoulament ?-. p a'coulamant r"**trât lent très lent

surface unitaire du boasir. versant.

N^ y ou choix

Option Z réservoirs Option t réservoir souterroin souterrains -fi 2 orifices de vidonge. A LI M H

7

ReseryprH

Q H H ^r î

A L I M G 1

: ^ 11 Réservoir G 1 Ml

^^^ . ^n^_ ^

... >^»-*- - ^ i Q Gl T

1 Réservoir GM2 G2

i .Q G2

FIGURE 2 - Schémas de transferts simplifiés du modèle GARDENIA ANNEXE 8

HYDROGRAMMES CALÉS PAR LE MODÈLE GARDENIA - EXEMPLES - TRUnOH

0.83

o.ovo 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 19811 1985 1986 1987 1988 1989 SRnOENIfl R- 0.79« "Obv^rv» "SímuI*

Oo GLUTEnE

0.050 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 198« 1985 1986 1987 1988 1989 CMKNIR n- 0.826 Obacrv* -. - - «SImuI* i vayrodsr*

0.71

0.050 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 19811 1985 1986 1987 1988 1989

GflnOENIR n- 0.709 tiJtum a wiatM Ob*«rv« - - - «Staul» ANNEXE

SITE PILOTE DE SAINT-AGRÈVE CARTE DE SITUATION - ÉCHELLE 1/25 OOOe (extrait CARTE IGN) CARTE DE SITUATION Annexe 9 Echelle 1/26 000 N ii'.! JK-v» ; 7~ i>^ <^-. w ^'f/^les Bachassoris "^^ \ ^CuTilen \

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39 SGAf 511 RUA ANNEXE 10

SITE PILOTE DE SAINT-AGRÈVE CARTE d'inventaire DES POINTS d'eAU ÉCHELLE 1/20 OOOe (hors texte)

ANNEXE 11

SITE PILOTE DE SAINT-AGRÈVE CARTE GÉOLOGIQUE ET STRUCTURALE IMPLANTATION DES SONDAGES ÉLECTRIQUES ÉCHELLE 1/25 OOOe Annexe 11 CARTE GEOLOGIQUE ET STRUCTURALE (Echelle 1/26 OOO)

i LEGENDE

Sondage électrique

Linéament

_ Faille et faille probable

Colluvions, alluvions ANNEXE 12

COURBES DE SONDAGES ÉLECTRIQUES COUPES GÉO-ÉLECTRIQUES INTERPRÉTATIVES ST AGREVE

Re3l3tlvlte (ohm. m) Profondeur (m) 00 1 0.000 750.000 2 0.300 IBOO.OOO 3 2.000 400.000 4 3.000 720.000 5 20.000 500.000 6 BO. 000 600.000 7 250.000 900.000

SEl

I I I

AB/2 (m)

M BRGM/GPH H GRIVEL K Schlumberger ST AGREVE

Reslstlvlte (ohm.m) Profondeur (m) 00 1 0.000 1900.000 2 0.500 5500.000 3 3.000 1000.000 4 13.000 300.000 5 63.000 600.000 6 303.001 550.000

SE2

E en C O a o c c

2" I I I 1 1 1 I I I I I I 10 10

AB/2 (m)

»t BRGM/GPH K GRIVEL K Schlumberger ST AGREVE

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m) 00 1 0.000 2800.000 2 1.500 170.000 3 B.500 220.000 4 2B.500 400.000 5 100.500 730.000

SE3

^ O E Ti E C O

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I III llll I I lllllll llll 10 10

AB/2 (m)

M BRGM/GPH K GRIVEL M Schlumberger ST AGREVE

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m) 00 1 0.000 240.000 2 0.600 720.000 3 3.000 140.000 4 9.400 200.000 5 25.000 380.000 6 61.000 200.000 7 71.000 380.000

SE4

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I I I I I I I I I I llllll « I 10 10

AB/2 (m)

M BRGM/GPH K GRIVEL H Schlumberger ST AGREVE

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m) 00 i 0.000 1380.000 2 2.500 600.000 3 20.000 800.000 4 60.000 300.000 5 110.000 1300.000

SE6

AB/2 (m)

K BRGM/GPH K GRIVEL K Schlumberger ST AGREVE

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m) 00 1 0.000 3000.000 2 0.800 8500.000 3 1.400 4000.000 4 2.500 7000.000 5 21.000 4200.000 6 110.000 15000.000

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10 10

AB/2 (m)

K BRGM/GPH « GRIVEL H Schlumberger ST AGREVE

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m) 00 1 0.000 1900.000 2 0.900 240.000 3 3.000 180.000 4 9.000 120.000 5 48.000 BOO. 000

SEll

AB/2 (m)

M BRGM/GPH K GRIVEL ü Schlumberger ST AGREVE

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m) 00 J 0.000 700.000 2 0.300 2800.000 3 1.500 1100.000 4 5.000 550.000 5 18.000 950.000

SE12

I III 1 I llllll I I I ' ' 1

10 10 '

AB/2 (m)

H BRGM/GPH » GRIVEL H Schlumberger ST AGREVE

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m) 00 1 0.000 1900.000 2 0.400 9000.000 3 1.500 600.000 4 10.000 900.000 5 25.000 620.000

SE13

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I llll I I I I lllllll I III 2 ' 1 10 10

AB/2 (m)

M BRGM/GPH K GRIVEL M Schlumberger ANNEXE 13

COUPES GÉO-ÉLECTRIQUES PAR GROUPES DE SONDAGES ÉLECTRIQUES Annexe 13

COUPES GEO-ELECTRIQUES PAR GROUPES DE SONDAGES ELECTRIQUES

úfeles S.E -* 10

89 SGN 511 RHA ANNEXE 1^1

BILAN HYDRAULIQUE : CAMPAGNE DE MESURES SUR LES POINTS D EAU

INVENTORIÉS : CONDUCTIVITÉ, TEMPÉRATURE/ DÉBIT

PÉRIODE : FIN AOÛT - DÉBUT SEPTEMBRE Annexe 14

POINTS D'EAU INVENTORIES AUTOUR DE St-AGREVE ET DEVESSET

Mesures effectuées la dernière semaine du mois d'août et la première semaine du mois de septembre 1988.

(voir les emplacements sur carte au 1/20 OOOe jointe)

1 - Radix, ravin sous la Chaumette : quelques suintements non mesurables.

2 - Piches : quelques suintements non mesurables.

3 - Le Gros : au-dessus de la route avant le ponceau.

T° : 1303 - Conductivité : 35 /*S. Débit : 12 litres en 4 secondes, soit 180 1/minute ou 10 à 11 m3/h.

4 - Garnier, cote 857 : au niveau du pont.

T° : 12°6 - C : 3lAS.

Débit moyen : 12 litres/seconde, soit 43 m3/h.

5 - Les Laysses (cote 850) : 2 ruisseaux presque secs : quelques suintements non mesurables.

6 - La Vialette : en amont du pont.

T° : 10°9 - C : 28/^.

Débit : 5 litres en 6 secondes (50 1/minute) : 3 m3/h.

7 - La Tremolatte : en aval du pont.

T° : 1302 - G : 36/*S.

Débit : 45 litres/10 secondes (270 1/minute) # 16 m3/h. 8 - Barrage du lac de Devesset (= infiltrations ?).

2 tuyaux à la base du barrage débitent de l'eau riche en fer :

. exutoire West : T° : 9°6 - G : 78/

. exutoire Est : T" : 9°2 - C : 91/^S - Débit : 150 1/minute.

Total : 200 1/minute : 12 mS/h.

9 - Trop-plein du lac de Devesset : rejet en aval du barrage depuis un exutoire extrémité ouest du barrage.

T° : 17°7 - C : 42/*S - Débit : 10 litres/seconde : 36 m3/h.

10 - Les Sapins : après confluence de deux petits ruisseaux en formation.

1° : 11°7 - G : 36/*S - Débit : 35 1/minute : 2 m3/h. 11 - : source alimentant un abreuvoir sous la route.

T° : lO^S - G : 39AS - Débit : 3 à 4 1/minute, soit environ 200 1/heure. 12 - Pont sur la route de Cheyne en amont de Pailler - Mesures en aval du pont.

T° : 13° - G : 33 AS - Débit moyen : 30 1/5" (^360 1/mn) : 21 à 22 m3/h. 13 -

T° : 14° - C : 36/^ - Débit : 15 1/5" (180 1/mn) : 10 à 11 m3/h. 14 - Source des bots près des Roberts.

T° : 11° - C : 52/*S - Débit difficile à mesurer : 1 à 1,2 1/minute : 60 à 70 1/heure.

15 - L'Eyrieux (près d'Eyrieux) : en aval du confluent avec le ruisseau de La Rèche, près de la station de pompage. Jaugeage au micro-moulinet.

16 - Source sous Ghante-Goucou - Débit : 2 à 3 1/minute.

A proximité des propriétés : alimentation en eau par 2 ou 3 puits.

17 - La Rèche : vaste étendue marécageuse s 'étendant à l'Ouest du chemin de la Rèche. 18 - Source de la Ghapelle de St-Agrève.

T° : 10°3 - G : 95/^ - Débit moyen : 25 1/minute : 1,5 m3/heure.

19 - Pisse-Chien : en amont du ponceau sur D.5.

T° : 11°2 - G : 46/^ - Débit moyen : 5 1/10 s, soit environ 1,8 à 2 m3/h.

20 - Les Grenouilles : en aval du pont à la sortie de la buse.

T° : 11°4 - G : 31/^ - Débit moyen : 6 1/5 s (72 1/mn) : 4,3 à 4,5 m3/h.

21 - Carrefour du Creux de l'Ane : Petit ruisseau près de sa source, en aval de la route.

T° : 15° - C : 27/^S - Débit moyen : 1 à 1,5 1/minute, soit 60 à 90 1/h.

22 - Route du Col de Brun : début du ruisseau en aval de la route.

T° : 17°1 - G : 41 /*S - Débit difficile à mesurer : 6 à 8 1/minute : 360 à 480 1/h.

23 - Source de Brun : ravin très encaissé : petite source bien en aval du col.

T° : 10°2 - G : 66/^ - Débit 51/mn : 300 1/h.

24 - Zone très faillée, route de St-Jeure : la zone des Mylonites et brèches suinte pas mal l'eau.

Direction moyenne de la zone faillée -fpEV - iS des Mylonites : 4 à 5 m, dans des Anatexites à Gordiérite.

25 - Les Rochettes : pont sur D276 de St-Jeure à Labatie d'Andaure - Mesures en amont du pont.

T° : 13°1 - G : 43/*S - Débit : 1 1/seconde : 3,6 m3/h. 26 -

T° : 10°7 - G : 41/*-S - Débit : 5 1/10 s (30 1/mn) : 1,8 à 2 m3/h. 27 - Source du petit thalweg de Bellevue.

T° : 15° - G : 40 As - Débit : 5 1/mn : 300 1/h. 28 - Petit ruisseau du ravin de Petignon.

T° : 18°1 - C : 44AS - Débit : 1 1 à 1,5 1/mn.

29 - Le Crouzet Nord-Est : sous pont.

T° : 15° - G : 45AS - Débit : 4 1/20 s (12 1/mn) : 720 à 750 1/h.

30 - Le Crouzet (West) , les Eygas : mesures sous le pont en aval de la route.

T° : 14°4 - C : 53AS - Débit : 1 1/s : 3,6 m3/h.

31 - Freycenet : 300 m environ en aval de la route.

Ruisseau à T° : 10°9 - G : 39/*^ - Débit moyen : 7,2 1/10 s : 2,7 m3/h.

32 - Rochessac - La May : source du ruisseau des Grizards - Mesures à 50 m en aval de la route et du ponceau.

T° : 10°5 - G : 38/*S - Débit : environ 250 1/mn : 15 m3/h.

33 - Ruisseau des Grizards : pont sur la route des Grizards, en amont du pont.

T° : 12°2 - G : 42/^ - Débit : 18 à 20 m3/h.

A cet endroit, grosse décharge dans le lit du ruisseau surtout en aval du pont.

34 - Les Ghabannes : mesures en aval du pont (décharge !).

T° : 10°5 - C : 32/*S - Débit : 25 1/mn - 1,5 m3/h.

35 - La Collange : sortie de la buse sous la route des Grizards au N.E du cam ping de Lacour.

T° : 16° - G : 25,2/^ - Débit.: 16 1/10 s (96 1/mn) : 5,7 m3/h.

36 - Lacour : aval du ponceau et de la route, dans pré.

T° : 12°1 - C : 45/*S - Débit : 10 1/5" (120 1/mn) : 7,2 à 7,5 m3/h.

37 - La Prairie : route de St-Agrève à Lacour - En aval du pont.

T° : 12°6 - C : 101/*S - quelques dépôts de floculats ferrugineux.

Débit : 22 litres/6 secondes (220 1/mn) : 13 à 13,5 m3/h.

38 - St-Agrève, Nord de Rascles : buse sous route.

T° : 9°3 - C : lOl/'S - Débit moyen : 10 1/5 s (120 1/mn) : 7,2 à 7, m3/h.

39 - St-Agrève-Ribes : petit ruisseau en amont de la station d'épuration.

T° : 11°7 - C : 142/'S - Débit moyen : 6 à 7 1/mn - 360 à 420 1/heure.

40 - Ghabanas : en amont du pont.

T° : 10°7 - C : SSAS - Débit moyen : 5 1/s (300 1/mn) : 18 m3/h.

41 - Chomette : en aval du pont et de la route - Mesures des petites

T° : 11°1 - G : 45/"S - Débit : 7 1/5 s : = 5 m3/h. 42 - La Chapelle : sortie du lavoir sur le ruisseau en amont de la

T° : 13°5 - C : 37AS - Débit : 3,5 1/mn : 210 1/h.

43 - Giramand : en aval de la route.

T° : 12°5 - G : 112/^ - Débit : 12 1/mn : 720 1/h.

44 - La Draye : en amont du pont - décharge importante au

T° : 13°4 - C : 44 As - Débit : 4,5 l/mn : 270 1/h.

45 - Orfeuille : thalweg sec mais plus en aval de la route - présence d'un cap tage récent.

46 - Hardy : en amont du pont.

T° : 10°7 - C : 44AS - Débit : 8 1/mn : 480 1/h.

47 - Le Vallon : Gorges (migmatites) - mesures à 100 m en amont du pont et de la route.

T° : 12°5 - G : 44AS - Débit moyen : 81 1/6 s (810 1/mn) : 48,5 m3/h. 48 - Fontaine du Diable.

T° : 9°7 - C : 61/*-S - Débit : 1 1/mn environ : 60 1/h.

49 - San Martine : en aval, sous la route (présence d'une décharge).

T° : 10°5 - G : 109AS - Débit : 15 1/mn : 900 1/h â 1 m3/h.

50 - La Marette : mesures en amont du ponceau.

T° : 10°8 - C : AB/'S - Débit moyen : 20 à 21 1/3 s (400 à 420 1/mn) : 24 à 25 m3/h.

51 - Pont du Truchet : sous Arnaudes, en amont du pont.

T° : 14° - C : 41 AS - 13 à 14 1/s : 46,8 à 50 m3/h.

52 - La Bournette : en amont du pont et de la route.

T° : 10°6 - C : 54/^ - Débit : 9,5 à 10 1/s : 35 m3/h.

53 - Le Moulin du Poivre : en amont du pont.

T° : 9°8 - C : 45AS - Débit moyen : 30 1/5" (360 1/mn) : 21,5 m3/h.

54 - Cote 789 (route de ) : en amont de la route.

T° : 12°8 - C : 50/^3 - Débit moyen : 29 1/mn : 1,7 m3/h.

55 - Les Champs (l'Arbre blanc) : source dans un bois de sapins.

T° : 9°2 - C : SS/^S - Débit : 2 à 2,5 1/mn : 120 à 150 1/h. 56 - Au nord du Pontet sur la route de Lamastre en aval de la route.

T° : 10°2 - G : 42AS - Débit : 9 1/mn : 540 1/h : 1/2 m3/h.

57 - Les Cotes de Reyrac : en aval du chemin et de la route.

T° : 13°1 - G : 112/*S - Débit : 5 1/3 s (100 1/mn) : 6 m3/h.

58 - Les Rochettes : en amont du pont.

T° : 13°7 - C : 39/^ - Débit : 2,5 à 3 1/mn : 180 1/h. 59 - Ruisseau du Fay : sous le pont, en aval.

T° : 12°7 - C : 157AS - Débit : 58 à 62 1/3 s - moyenne : 72 m3/h.

60 - St-Agrève, La Croix de Ribes : en aval de la route, sortie buse des talwegs

T° : 11°3 - G : 89/*S - (odeur douteuse) - Débit : 25 1/mn : 1,5 m3/h.

61 - Reyrac : ruisseau dans le pré, sortie buse sous un mur.

T° : 12° - C : 54 As - Débit c; 50 1/mn : 3 m3/h.

62 - St-Agrève, Forveuil : secteur marécageux en voie de comblement par déblais terreux et gravats ferrugineux + pollution (mauvaises odeurs).

T° : 15° - C : 730AS - Débit : 12 1/mn : 720 1/h.

63 - Moulin de Montgros - Le pont : mesures en dessous, au micro-moulinet. Jaugage sur l'Eyrieux en aval de St-Agrève. 64 - Astier, route du Chambón, en amont de la route et du ponceau.

T° : 12°4 - C : 66AS - Débit : 3 1/10 s (18 1/mn) : c: 1 m3/h. 65 - Lachaux, Route du Chambón, en aval de la route et du pont.

T° : 15° - C : 56AS - Débit : 14 1/15 s (56 1/mn) : 3,3 à 3,5 m3/h.

66 - St-Agrève : fontaine place du marché couvert (source au CHimiac, chemin du

mouvement) .

T° : 11°8 - C : 246AS (?) - Débit : 12 1/mn : 720 1/h. 67 - St-Agrève : place (source Chimiac en haut montée de l'Eglise).

T° : 16° - G : 71/*S - Débit : 8 l/mn : 480 1/h (1/2 m3/h). ANNEXE 15

BILAN HYDRAULIQUE : PRÉCIPITATIONS ET EXCÉDENTS CALCULÉS

PAR LA MÉTHODE DE THORNWAIT : TABLEAU DES VALEURS MENSUELLES/ TABLEAU DES VALEURS ANNUELLES TABLEAU RECAPITULATIF DE L'EXCEDENT PLUVIOMETRIQUE ANNUEL CALCULE AU PAS DE TEMPS MENSUEL A LA STATION DE St-AGREVE (sur 11 années comprises entre 1962 et 1981)

i ANNEE i 1962 ¡ 1963 j 1964 j 1965 j 1966 j 1972 \ 1973 ¡

1 I Pluie 1 Exe. 1 Pluie | Exe. j Pluie | Exe. | Pluie | Exe. | Pluie | Exe. j Pluie | Exe. | Pluie | Exe. | i lllllllllllllii

1 en mm | 647 | 265 | 1491 | 950 | 892 | 400 | 885 | 342 | 877 | 429 | 1120 | 572 | 884 | 359 |

1 lllllllllllllii

1 1 1 1 1 1 Moy. annuelle | Max. (1963) | Min. (1962) |

1 ANNEE 1 1974 | 1975 | 1976 | 1981 | en mm | en mm | en mm j

1 1 Pluie 1 Exe. | Pluie | Exe. | Pluie | Exe. j Pluie | Exe. | Pluie | Exe. | Pluie | Exe. | Pluie | Exe. j

1 lllllllllllllii

1 en mm j 924 | 386 | 1081 | 541 | 1309 | 843 | 1094 | 540 | 1019 | 512 | 1491 | 950 | 647 j 265 |

1 lllllllllllllii

1 Rapport excédent annuel / pluie annuelle | 50 % | 6A % j Al % \

N.B. : . Une lame d'eau de 1 m correspond à 0.1 l/h/m2 ou 1 m3/h/ha.

. L'excédent pluviométrique annuel correspond à :

pour sa valeur moyenne 0.051 l/h/m2 ou 0.512 m3/h/ha pour sa valeur maximale 0.095 l/h/m2 ou 0.950 m3/h/ha pour sa valeur minimale 0.026 l/h/m2 ou 0.265 m3/h/ha i Ol Annexe 15

îssr.ce TABLEAU SIMPLIFIE DU BILAN HYDRIQUE DE 11 ANNEES DE MESURES A ST-AGREVE P Précipitations sensuelles et arj:uelles er. rr. ETR Evapo-transpiration réelle sensuelle et ar--.uells e.i :r.. (Réserve utile -Sga"- à 100 rr.n) Ex Excédent mensuel et annuel en ro.

i

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Année

ANNEE

' 1 ; i i : 1 I : i

. E P '[ , P R P 1 E7RÍ Ex P ;ETR ¡ Ex P i ETR i Ex P ETR: Ex P ETR: Ex ? ETR ÏX p ;etr X ETR Ex P .ETR Ex ? ETR. Ex P ETR- Ex ET Ex P jETH Ex

1 1

1

1 i ; i i 1 ' 1 ! 1 1 1 ¡

; i i ', i I 1 [ [ ¡ 1 i

1962 52,0 7 55 13,7 0 44 35,71 0 ! 35 88, 9l 25 ' 54 59, 5i 58 i 11 15,1 86 0 rr 11 3,2¡ 38 \ 0 57,1 1 57 55,2 ! 65 0 30.1; 30' 0 95,8 -40 0 ; 55 547 ! 382 ' 265 1 1 ° i ¡ 1 1 1 i i 1 i 1 i 1

< I 1 1 1 ' : ¡ î i 1 ! i 1 1 i 1 1963 0 ¡ 85 43,4 0 1 43 44,9! 14 31 94, 2l 39 ; 55 44, 3 i 53 1 0 06, 0¡ 90 ' 85,3 97 :i53,Slll 42 349.3 85 : 254 50,1 57 ': 0 73,3 1 45 20 252, a 24 238 72.9 0 73 1491 ! 541 ' 950 i 1 1 í i 1 1 ! ¡ i i ; 1 ¡ 1 1 i i ! 1

1 \ 1 1 1 1 1 ; 1 1 1 i i i i 1 1 i ; i 1

1964 1 4 i 30,9 0 31 160,4 155 28, 5i 10 118 L08,4Í 37 72 48, l| 75 ¡ 0 54,1! 96 ' 0 I 24, ¿ 55 ; 0 102,0 91 i 3 58 74 0 31 0 40,4 18 0 0 23 892 ' 492 401 ! 89.2 37,6 ¡ ! i i i 1 1 i i ': : 1 : 1 i i 1 ( i !

1 1

\ 1 4 ¡ 1 1 1 ¡ ! ¡ 1 1 i

0 100 i 0 35,3 93 ! 0 238,3 57 34 79.5; 54' 25 71,1 16 55 58,1 , 3 50 885 542 342 1965 52,5 0 : 52 18,5 1 0 18 61,8; 16 I 45 31.91 33 0 55,4; 59 0 45,2! 95 ; |ll4,i 1 ! 1 i 1 1 i

i 1 ; i i 1 1 i i ' 1 1 i 1 ¡- i t i 1 ' 1 i I 0 15, SJ 41 i 0 28 : 28 0 214.2 48 57 152,9 1 152 49.6 1 . 49 377 ': 4i8 429 1966 37,5 0 : 37 124.9 19 i 105 16, 5| 9 7 54,5: 43 ; 12 52,9' 59 0 77,5 i 95 0 ¡«.9 i "1 1 ¡ ! ! 1 1 ! ; i i -

1 ,; 1 1 ¡ ; i 1 i i i 1 1 i 1

1972 104,91 0 105 170,61 9 1 152 59,3! 31 39 35,9; 30 ' 7 72, 3Í 57 5 110,9 91 20 ;46,5 103 : 0 77,5 i 94. 0 19,5 : 47 0 204.7, 42 '1 63 37, g 23 15 158,3 12 155 1120 , 549 572 1 1 1 í 1 1 1 i i i 1 1 i 1 1

1 i 1 1 i i í ¡ i 1 i

1973 77,3 0 ; 78 27,9 0 ! 28 18,2 7 11 22,71 20 : 2 92 1 73 1 19 í 93 54,5 0 ¡103,; 1031 0 24,3 i 97 i 0 186,3 75 11 91,3 1 39 ! 53 27 17 10 148,3 1 143 884 ^ 525 . 259 í 1 1 i 1 ;

i ! i i 1 1 i ! i 1 ! ! i 1

( j i 1 1 i i 1 ! í ! 1 i i i 1 1974 1 1 i ! 1 15 1 î 107 í 1 1 83,2 57 108, l| 82,2 23 !59 44,7 i 35 10 99,3 65 I 35 80,5 86 0 ;38,9 107 ! 0 69,4 95 : 0 112, q 63 0 37,2! 16 0 137,0 15 90 31.5. 13 19 924 538 386 j

1 1 1 i i J 1 1 1 : 1 i 1 i

1 ¡ 1 1

1

! 1 1 1 1 '1 1 . 1 i 0 ;i35. 108 14 87,0 102 0 157,5 71 82 31,^ i 38^ 0 57.7 14 38 79,2 0 79 1081 , 539 541 1 1975 94,3 ; 12 .82 115,11 10 ' IOS 97,5; 3 195 22,0 35 i 0 121, 3Í 51 47 72,3 ; 86 1 1 ! 1 Í i 1 1 ! 1 1 i 1 : i

1 ! \ 1 i 1 ! i ! 1 ! 1 1 1 ; 1 i

! : 0 i63,3 53 0 223, £ 93 31 235,0 59' 175 283.0 39 244 227,4. 3 219 j . 1 3 1976 36,0 i 0 ' 36 56,3 i 10 46 14,1 ; 20 i 0 59,1! 30 24 36,9! 76 0 4,4 55 59,5 56 1309 466 843

¡ i 1 1

1

1 ' 1 1 i 1

' 188, a 73 32 i 41 " 18 1981 27 ;72,9 95 0 38,7 98 0 59,1 21,2 21 152,3 1 152 1094 555 54C i 52,4 i 0 i 52 41,0 0 41 133,9! 33 100 23.7 43 0 196,7; 61 :ii5 113.91 87 1 1 ! i :

1 1 ! 1

1 i ; i i : 1

3 35 MOYENNE 3 ) 3 13.1Í73,2 S3 5,1 g8,3 96 i 26, 124,5 62 108,9 39 44. 5 102.8 15 73,'t 85,5 5 80 1019 ; 507 ; 512 66,1 l l62,7 82, 1 5 77, 7 63,9 ''S- 53,4 55 21,; 82,7 .47 '21, 76,8 Í8 is 1 ! í 1 ; 1 ' 1 ANNEXE 16

SITE DU FORAGE DE RECONNAISSANCE - ÉCHELLE 1/2000e (extrait du PLAN CADASTRAL DE ST-AGRÈVE) SITE DU FORAGE DE RECONNAISSANCE \7& CHAN leo 159, ^ l&s

Í&X

IGA. W 10)

Périmètre du , initialement propose ANNEXE 17

FORAGES DE RECONNAISSANCE/ SITE DE BERTHOUX Â SAINT-AGRÈVE IMPLANTATION DES SONDAGES Annexe. 1T

^30i^6U 7:-!iUSSü\