Département de l', commune d’Athis-Val-de-Rouvre, commune déléguée de Athis-de-l’Orne

e Élaboration du Pos approuvée le 29 août 1980

4 modification du plan 1ère révision du Pos approuvée le 2 octobre 2001

d'occupation des sols 1ère modification approuvée le 27 juin 2006

1ère révision simplifiée approuvée le 19 décembre 2007 d’Athis-de-l’Orne 2e révision simplifiée approuvée le 19 décembre 2007 2e modification approuvée le 19 décembre 2007 3e modification approuvée le 14 octobre 2008 4e modification approuvée le …. 2017

Vu pour être annexé à la délibération du conseil communautaire du approuvant la 4e modification du plan d'occupation des sols de la commune déléguée d'Athis-de-l’Orne

Le président, Yves Goasdoué

Notice de présentation et

extraits du plan de zonage

Date : Phase :

30 mars 2017 Notification et enquête publique 1

Mairie d’Athis-de-l’Orne, 16, place Saint-Vigor, BP 13, 61430 Athis-Val-de-Rouvre Tél. : 02 33 98 11 11/fax : 02 33 65 30 77 / courriel : [email protected] Gilson & associés Sas, 2, rue des Côtes, 28000 Chartres

1 1 – Contexte

La commune d'Athis-Val-de-Rouvre a été créée le 1er janvier 2016 par arrêté préfectoral du 16 décembre 2015, par fusion de huit communes dont la commune déléguée d’Athis-de-l’Orne. Par ailleurs, cette dernière a, par délibération du conseil municipal du 4 avril 2014, approuvé les nouveaux statuts de la communauté de communes du bocage d’Athis à savoir la prise de compétence « Élaboration, suivi, révision et modification des documents d’urbanisme ». Par délibération du conseil communautaire le 4 avril 2016, il a été décidé d’engager une procédure de modification du plan d'occupation des sols de la commune déléguée d’Athis de l’Orne. Notons que le 1er janvier 2017, la commune nouvelle d'Athis-Val- de-Rouvre a intégré Flers Agglo qui a la compétence des documents d'urbanisme. La communauté de communes du bocage d'Athis été dissoute le 31 décembre 2016. Les études ayant été menées fin 2016 la présente notice de présentation fait donc état de données valables durant l'année 2016. La commune déléguée d’Athis-de-l’Orne souhaite procéder à la quatrième modification de son Pos. Historique du plan d'occupation des sols : - Pos approuvé le 29 août 1980, - 1ère révision simplifiée du Pos approuvée le 2 octobre 2001, - 1ère modification du Pos approuvée le 27 juin 2006, - 1ère révision simplifiée approuvée le 19 décembre 2007 (objet : extension de la zone d’activités, une partie de la zone 0 ND a été transformée en 1 NAZ.) - 2e révision simplifiée approuvée le 19 décembre 2007 (objet : Au lieu-dit La Pilatrière, permettre l’installation d’une entreprise de maçonnerie en passant 1 500 m2 de zone NC en zone UZ destinée à l’activité.) - 2e modification approuvée le 19 décembre 2007 (objet : évolution du règlement et du plan de zonage pour mieux coller à la réalité et mise à jour des servitudes d'utilité publique.) - 3e modification approuvée le 14 octobre 2008 (objet : permettre l’ouverture à l’urbanisation de la zone NA au lieu-dit Les Terriers en la transformant en zone 1NA, assouplir le règlement des zones 1NAz et mener en parallèle la modification du périmètre de protection au titre des monuments historiques de l’église.)

2 Situation d’Athis-Val-de-Rouvre

Ci-dessus, extrait de Géoportail vue aérienne du site ; la parcelle 3 entourant l’activité économique appartient à la commune.

3 L'emploi dans la communauté de communes du bocage d'Athis-de-l'Orne

En 2012, l'indicateur de concentration d'emploi pour la communauté de communes s'élevait à 61,9. Ce chiffre indique que la majorité des actifs ne quitte pas la communauté de communes pour se rendre au travail. De fait, on peut constater que le lieu de travail des actifs résidant dans la communauté de communes se situe majoritairement hors de leur commune de résidence, soit 79% des actifs, dont 52% restent dans le département de l'Orne.

L'emploi dans la commune déléguée d’Athis-de-l’Orne

L'indicateur de concentration d'emploi se base sur le nombre d'emploi présent dans la commune, puis est remis sur 100 afin de permettre une comparaison avec d'autres communes. Cet indicateur ne tient pas compte du nombre d'emploi sur la commune réellement occupés par un actif résident sur cette même commune, ce qui entraine parfois des décalages entre l'indicateur de concentration d'emploi et le pourcentage d'actif allant travailler hors de la commune, comme c'est le cas pour Saint-Pierre-du-Regard.

Sur la même période, l'indicateur de concentration d'emploi pour la commune déléguée d'Athis-de-l'Orne seule est de 121,2. Ce taux montre que la commune a les capacités d’accueillir plus d'actifs que ses actifs sur son territoire, puisque pour 100 actifs il y a 121 emplois. Cependant, on constate également qu'entre la période 2007 et 2012 ce taux a diminué de 20 points.

Le taux de chômage sur la même période a diminué, restant en dessous de la moyenne nationale, qui était à 10,2 en 2012. La régression de l'indicateur de concentration d'emploi n'est donc pas alarmante.

4 Regard sur l’emploi des communes limitrophes Sainte-Honorine-la-Chardonne 2012 Nombre d'emplois à Sainte-Honorine-la-Chardonne 83 Actifs ayant un emploi résidant à Sainte-Honorine-la-Chardonne 291 Indicateur de concentration de l'emploi 28,6 Lieu de travail des actifs - à Sainte-Honorine-la-Chardonne 16,90% -dans une autre commune que Sainte-Honorine 83,10% -dans l’Orne 63,40%

Commune déléguée de Rongeuferai 2012 Nombre d'emplois à Rongeuferai 37 Actifs ayant un emploi résidant à Rongeuferai 160 Indicateur de concentration de l'emploi 23,2 Lieu de travail des actifs - à Rongeuferai 14,20% -dans une commune autre que Rongeuferai 85,80% -dans l’Orne 74,80%

Saint-Pierre-du-Regard 2012 Nombre d'emplois à Saint-Pierre-du-Regard 186 Actifs ayant un emploi résidant à Saint-Pierre-du-Regard 548 Indicateur de concentration de l'emploi 33,9 Lieu de travail des actifs - à Saint-Pierre-du-Regard 12,70% -dans une autre commune que Saint-Pierre-du-Regard 87,30% -dans l’Orne 33,30%

Aubusson 2012 Nombre d'emplois à Aubusson 30 Actifs ayant un emploi résidant à Aubusson 191 Indicateur de concentration de l'emploi 15,9 Lieu de travail des actifs - à Aubusson 6,70% -dans une autre commune qu’Aubusson 93,30% -dans l’Orne 80,30%

Commune déléguée de Taillebois 2012 Nombre d'emplois dans la zone 28 Actifs ayant un emploi résidant à Taillebois 59 Indicateur de concentration de l'emploi 48,2 Lieu de travail des actifs

5 Commune déléguée de Taillebois 2012 -à Taillebois 29,30% -dans une autre commune que Taillebois 70,70% -dans l’Orne 58,60%

Flers 2012 Nombre d'emplois à Flers 10134 Actifs ayant un emploi résidant à Flers 4926 Indicateur de concentration de l'emploi 205,7 Lieu de travail des actifs -à Flers 63,30% -dans une autre commune que Flers 36,70% -dans l’Orne 27,40%

En moyenne, pour cinq des six communes limitrophes, l'indicateur de concentration d'emploi est nettement inférieur à celui de la commune déléguée d'Athis-de-l'Orne ; ces communes ont un fort pourcentage d'actifs allant travailler hors de leur commune de résidence. Flers, présente un indicateur de concentration d'emploi plus fort que la commune déléguée d’Athis-de-l'Orne, ce qui fait d'Athis un pôle économique secondaire, après Flers.

Enfin, il est important de ne pas négliger la commune de Condé-sur-Noireau, qui n'est pas limitrophe, mais suffisamment proche et avec un indicateur de concentration d'emploi suffisamment élevé pour être considérée comme un second pôle économique, aux côtés de Flers.

Athis-de-l’Orne est donc un pôle économique qu'il est important de maintenir et d'encourager afin de limiter les déplacements domicile-travail, tout bénéfice pour limiter l’émission de gaz à effet de serre.

Vue vers le centre d’Athis, à gauche l’entreprise existante (source : google maps)

Vue en sortant d’Athis, vers le sud ouest par la Rd 25 (source : google maps)

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Ci-dessus, extrait du registre parcellaire graphique 2012 montrant, colorés, les terrains déclarés à la Pac.

Les terrains objet de la modification sont occupés aujourd’hui par des terrains de sport engazonnés qui seront déplacés au fur et à mesure des besoins.

En ce qui concerne l’activité agricole, notons que les terrains objet de la modification ne sont pas considérés agricoles, le registre parcellaire graphique 2012 consulté sur Géoportail le précisant.

7 2 - Description du projet, situation au Pos

Soutenir l'emploi est une priorité pour la commune, laquelle s'avère être un pôle économique en appui des pôles économiques que sont Flers et Condé-sur-Noireau. Les terrains objets de la présente modification sont situés en rive immédiate du périmètre actuellement urbanisé, au sud de la commune, en bordure de la route départementale n° 25 vers Flers. Cette voie n’est pas classée à grande circulation.

Ci-dessus, la zone NAz objet de la modification ; le bâtiment en « L » le long de la Rd 25 est l’entreprise Poulain.

Le site concerne une activité économique florissante, l'entreprise Poulain Gérard Sarl, spécialisée dans la pneumatique et l'hydraulique. Cette activité économique doit impérativement s'agrandir pour se développer et conforter voire augmenter ses emplois. L’entreprise, créée en 1984, n'a eu de cesse d'accroître son activité. De fait, son chiffre d'affaires de 2014 a augmenté de 8,01% par rapport à l'année précédente ; de plus le nombre d'emplois a également augmenté de 15 emplois fixes, soit 2 CCD et 1 intermédiaire régulier, en plus depuis 2009.

L’actuel zonage « NAZ » ne permet pas une urbanisation immédiate ; notons que les terrains objet de la modification appartiennent à la commune. Pour rendre ces terrains constructibles et permettre le projet d’extension de l’activité économique, la commune souhaite procéder à un changement de classification de la zone NAZ de la Chiennerie, en 1NAZ. Ce changement de classification permettra l'ouverture à l'urbanisation d'une zone pour une superficie maximale de 36 502 m2.

8 La zone NAZ Le chapeau de la zone au règlement précise ceci : « La zone NAZ comprend les terrains de l'actuelle plaine de sport au sud du bourg. Il s'agit d'une zone naturelle au sens de l'urbanisme, non équipée, réservée strictement à l'urbanisation future destinée aux équipements collectifs, à l'artisanat, aux bureaux et services, aux industries, aux annexes, aux entrepôts, au stationnement. Cette zone n'est urbanisable qu'après transformation en 1 NAZ par une procédure de modification de P.O.S. ou après création d'une zone d'aménagement concerté. Dans les deux cas, une concertation préalable est nécessaire. »

La zone 1NAZ Le chapeau de la zone au règlement précise ceci : « La zone 1NAZ comprend les sites à usage d'activités en cours d'urbanisation au sud du bourg et au carrefour Champion. Il s'agit d'une zone destinée aux équipements collectifs, à l'artisanat, aux bureaux et services, aux industrie, aux annexes, aux entrepôts, au stationnement. Elle peut être urbanisée à l’occasion : -de la création d'une zone d'aménagement concerté ; -ou de la réalisation d'opération d'ensemble ou individuelle ; compatible avec un aménagement cohérent de la zone tel qu'il est défini par le règlement et illustré par le principe d'aménagement figurant ci-contre et dans le rapport de présentation. […]. »

Extrait du cadastre montrant l’emprise des terrains à passer de NAz à 1NAz (entourés d’un tireté vert)

9 3 – Contraintes environnementales

Carte extraite du site de la Dréal Normandie

Au niveau des zones humides repérées en avril 2014 par la DRÉAL, il s’avère que le site n’en contient pas voir la cartographie ci-dessus.

Le site n’est pas concerné par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) de type I ; deux Znieff de type II s’en approchent.

En vert tilleul, les parties de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) de type II s’approchant mais ne touchant pas les terrains objets de la modification.

La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) du bassin du Noireau est située au sud-ouest du site ; celle du bassin de la Rouvre est située au nord du terrain. Il s’agit de hauts bassins versants. L’impact du projet sur ces deux Znieff sera extrêmement réduit dans la mesure où les installations projetées seront raccordées à l’assainissement collectif. Il est utile de préciser que l’article NAz 13 impose la plantation d’arbres de haute-tige ainsi que de haies composées d’essences locales ce qui aura pour effet de diversifier le milieu naturel.

10 De plus des vergers limitrophes sont en espaces boisés classés. Une zone natura 2000 directive habitats est située sur la commune voisine de Saint-Denis-de-Méré, il s’agit de la vallée de l’Orne et de ses affluents : « Par sa nature géologique armoricaine (granites, schistes briovériens et métamorphisés), ce site qui regroupe quatre unités distinctes, constitue un ensemble cohérent s'articulant sur les vallées de l'Orne et de ses affluents : la Laize, le Noireau et la Rouvre. Les rivières à cours lent ou torrentiel, parfois très encaissées, traversent les paysages grandioses et diversifiés de la Suisse Normande : gorges profondes, prairies humides, escarpements et vires siliceux, bois et bocage enclavés. » Vulnérabilité : « - Déprise au niveau des parcelles présentant des contraintes (pente, pierrosité) ; - Dynamique de fermeture des landes. - Intérêt écologique de la rivière tributaire du maintien de la qualité physico-chimique des eaux. - Fréquentation touristique en période estivale. - Mitage du site par mutations foncières pour la villégiature. - Dépôts ou extractions de matériaux potentiels. »

On voit par les éléments qui pourraient bouleverser le milieu de vallée que le projet n’aura aucune incidence : situé à l’opposé de la commune déléguée d’Athis-de-l’Orne par rapport à la zone Natura 2000, il s’en éloigne et ne produira pas d’effet négatif comme le montre le tableau suivant : - Déprise au niveau des parcelles : impact nul les terrains étant distants de plus de 5 km à vol d’oiseau de la zone natura 2000 ; - Dynamique de fermeture des landes : le projet est sans objet sur cet aspect il ne concerne aucune lande. - Intérêt écologique de la rivière tributaire du maintien de la qualité physico-chimique des eaux : les installations seront raccordées au système d’assainissement collectif ce qui limite plus que fortement l’impact sur la qualité des eaux rejetées. - Fréquentation touristique en période estivale : impact nul. - Mitage du site par mutations foncières pour la villégiature : impact nul. - Dépôts ou extractions de matériaux potentiels : impact nul. »

Carte montrant (en jaune ocre le long du Noireau au nord du site, la zone natura 2000 ; le projet est au sud (rond rouge).

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Le risque de remontée de nappe est sur le terrain considéré très faible et ne concerne que les infrastructures profondes (carte extraite du site de la Dréal).

Le risque de sismicité est faible (source : BRGM).

12 4 - Corrections proposées et leurs justifications Rapport de présentation Le présent additif sera joint au rapport de présentation.

La seule évolution concerne le passage de la zone NAZ (inconstructible) en zone 1NAZ constructible.

La superficie de la zone NAZ passe à 0 hectare ; la superficie de la zone 1NAZ est augmentée de la zone NAz et passe ainsi de quelque 42 hectares à 46,65 hectares.

Règlement graphique (zonage) - Les terrains aujourd’hui disposés en zone NAZ non constructible passent en zone 1NAZ constructible. Justification : cette parcelle, qui appartient à la commune, change de zonage de façon à permettre un projet d’intérêt collectif, la préservation de l’activité économique.

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Schéma d’aménagement : - deux accès possibles, l’un au sud en provenance de Flers, l’autre au nord pour rejoindre le centre bourg depuis le giratoire de la Rd n°255 pour lequel une branche supplémentaire sera aménagée (accord de principe du conseil départemental gestionnaire de la voirie) ; - aménager une coupure « verte » avec le quartier résidentiel au nord de la zone d’activité. Coupure composée essentiellement d’arbres de haut jet sur une profondeur de 10 m ; il n’est pas nécessaire de prévoir une coupure verte au sud dans la mesure où le verger de pommiers hautes tiges existant est préservé par de l’espace boisé classé. De même il existe à l’ouest une haie bocagère qui concourt à l’intégration des constructions.

14 Autres pièces du dossier plan local d'urbanisme Aucun changement ne leur est apporté.

5 - Conclusion En conclusion, conformément aux articles L153-36 à 401 du code de l’urbanisme, il s’avère que les corrections proposées ne portent pas atteinte à l’économie générale du document d'urbanisme approuvé, elles ne réduisent ni des espaces boisés classés ni une protection édictée en raison de la valeur agricole des terres.

1Article L153-36 Sous réserve des cas où une révision s'impose en application de l'article L. 153-31, le plan local d'urbanisme est modifié lorsque l'établissement public de coopération intercommunale ou la commune décide de modifier le règlement, les orientations d'aménagement et de programmation ou le programme d'orientations et d'actions.

Article L153-37 La procédure de modification est engagée à l'initiative du président de l'établissement public de coopération intercommunale ou du maire qui établit le projet de modification.

Article L153-38 Lorsque le projet de modification porte sur l'ouverture à l'urbanisation d'une zone, une délibération motivée de l'organe délibérant de l'établissement public compétent ou du conseil municipal justifie l'utilité de cette ouverture au regard des capacités d'urbanisation encore inexploitées dans les zones déjà urbanisées et la faisabilité opérationnelle d'un projet dans ces zones.

Article L153-39 Lorsque le projet de modification a pour objet ou pour effet de modifier les règles d'urbanisme applicables à l'intérieur d'un périmètre de zone d'aménagement concerté créée à l'initiative d'une personne publique autre que l'établissement public de coopération intercommunale ou la commune, l'avis de cette personne publique est requis préalablement à l'approbation du plan local d'urbanisme modifié. Lorsque la zone d'aménagement concerté a été créée à l'initiative d'un établissement public de coopération intercommunale, cette approbation ne peut intervenir qu'après avis favorable de cet établissement public.

Article L153-40 Avant l'ouverture de l'enquête publique ou avant la mise à disposition du public du projet, le président de l'établissement public de coopération intercommunale ou le maire notifie le projet de modification aux personnes publiques associées mentionnées aux articles L. 132-7 et L. 132-9. Le projet est également notifié aux maires des communes concernées par la modification.

15 6 – Examen préliminaire

Article L121-10 Modifié par LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 16 I. - Font l’objet d’une évaluation environnementale, dans les conditions prévues par la directive 2001/42/ CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 juin 2001, relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ainsi que ses annexes et par la présente section : 1° Les directives territoriales d’aménagement et les directives territoriales d’aménagement et de développement durables ; 2° Le schéma directeur de la région d’Île-de- ; 3° Les schémas de cohérence territoriale et les schémas de secteur ; 4° Les prescriptions particulières de massif prévues à l’article L. 145-7. II. - Font également l’objet de l’évaluation environnementale prévue au premier alinéa du I les documents qui déterminent l’usage de petites zones au niveau local suivants : 1° Les plans locaux d’urbanisme : a) Qui sont susceptibles d’avoir des effets notables sur l’environnement, au sens de l’annexe II à la directive 2001/42/ CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 juin 2001, précitée, compte tenu notamment de la superficie du territoire auquel ils s’appliquent, de la nature et de l’importance des travaux et aménagements qu’ils autorisent et de la sensibilité du milieu dans lequel ceux-ci doivent être réalisés ; b) Ou qui comprennent les dispositions des plans de déplacements urbains mentionnés aux articles 28 à 28-4 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d’orientation des transports intérieurs ; 2° Les cartes communales qui permettent la réalisation d’activités, de travaux, d’aménagements, d’ouvrages ou d’installations mentionnés à l’article L. 414-4 du code de l’environnement ; 3° Les schémas d’aménagement prévus à l’article L. 146-6-1 du présent code. III. - Sauf dans le cas où elles ne prévoient que des changements qui ne sont pas susceptibles d’avoir des effets notables sur l’environnement, au sens de l’annexe II à la directive 2001/42/ CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 juin 2001, précitée, les modifications des documents mentionnés aux I et II du présent article donnent lieu soit à une nouvelle évaluation environnementale, soit à une actualisation de l’évaluation environnementale réalisée lors de leur élaboration.

Article R*123-2-1 Modifié par Décret n°2013-142 du 14 février 2013 - art. 4 Lorsque le plan local d’urbanisme doit faire l’objet d’une évaluation environnementale conformément aux articles L. 121-10 et suivants, le rapport de présentation : 1° Expose le diagnostic prévu au deuxième alinéa de l’article L. 123-1-2 et décrit l’articulation du plan avec les autres documents d’urbanisme et les plans ou programmes mentionnés à l’article L. 122-4 du code de l’environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu’il doit prendre en considération ; 2° Analyse l’état initial de l’environnement et les perspectives de son évolution en exposant, notamment, les caractéristiques des zones susceptibles d’être touchées de manière notable par la mise en œuvre du plan ; 3° Analyse les incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur l’environnement et expose les conséquences éventuelles de l’adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l’environnement, en particulier l’évaluation des incidences Natura 2000 mentionnée à l’article L. 414-4 du code de l’environnement ; 4° Explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durables, au regard notamment des objectifs de protection de l’environnement établis au niveau international, communautaire ou national, et, le cas échéant, les raisons qui justifient le choix opéré au regard des solutions de substitution raisonnables tenant compte des objectifs et du champ d’application géographique du plan. Il expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d’aménagement. Il justifie l’institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d’une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l’article L. 123-2 ;

16 5° Présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser, s’il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du plan sur l’environnement ; 6° Définit les critères, indicateurs et modalités retenus pour l’analyse des résultats de l’application du plan prévue par l’article L. 123-12-2. Ils doivent permettre notamment de suivre les effets du plan sur l’environnement afin d’identifier, le cas échéant, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire, les mesures appropriées ; 7° Comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l’évaluation a été effectuée. Le rapport de présentation est proportionné à l’importance du plan local d’urbanisme, aux effets de sa mise en œuvre ainsi qu’aux enjeux environnementaux de la zone considérée.

En cas de modification, de révision ou de mise en compatibilité dans les cas prévus aux articles6 R. 123- 23-1, R. 123-23-2, R. 123-23-3 et R. 123-23-4, du plan local d’urbanisme, le rapport de présentation est complété parCertaines l’exposé articulations des motifs entre des documentschangements se prêtent apportés. bien au visuel Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à l’environnement figurant dans d’autres études, plans ou documents. Bien pratique, le visuel ci-dessous concerne l’énergie : une « prise en compte » y est représentée par une flèche en pointillés (une « compatibilité » par une flèche pleine). Contexte intercommunal et articulation du Plu avec les autres documents, plans et programmes

À noter la disparition des Zde (zone de développement éolien).

Depuis ce visuel de septembre 2010, il faudrait noter la disparition des ZDE en 2013.

Sous réserves d’une forme de fléche différente, on pourrait rajouter l’agenda 21 comme le Plan Régional d’Agriculture Durable (PRAD). En effet, les grandes orientations de ce PRAD prennent en compte les orientations du SRCAE pour le secteur agricole, ayant pour objet la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation des territoires et des activités aux changements climatiques et la réduction ou la prévention de la pollution atmosphérique ainsi que les objectifs quantitatifs de développement de la production d’énergie renouvelable de ce schéma. 17

Mis à jour du 16 juillet 2013 Francis LALBA DREAL Centre (atelier d’aménagement) document de travail La commune est concernée par :

Zone natura 2000 Le territoire communal est voisin d’une commune contenant une zone natura 2000.

Situation du projet (cercle rouge) vis-à-vis de la zone natura 2000 Vallée de l’Orne et ses affluents. Le projet est distant à vol d’oiseau de plus de 5 km de ces sites.

Le schéma de cohérence territoriale Le territoire n’est pas concerné par un schéma de cohérence territoriale.

Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Il s’agit du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Seine Normandie et cours d’eau côtiers normands.

Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) Il s’agit du schéma d'aménagement et de gestion des eaux de l’Orne moyenne approuvé le 12 février 2013.

Le schéma régional de cohérence écologique Il s’agit du schéma régional de cohérence écologique de Basse-Normandie.

18 À noter Extrait de l’article L122-4 du code l’environnement III - Les projets de plans, schémas, programmes et autres documents de planification qui déterminent l’utilisation de territoire de faible superficie ne sont pas soumis à l’évaluation prévue par la présente section si leur application n’est pas susceptible d’avoir d’incidence notable sur l’environnement compte tenu notamment de la sensibilité du milieu, de l’objet du plan ou du contenu du projet.

Les documents supra-nationaux Le plan d'occupation des sols d’Athis protège les milieux naturels les plus remarquables, préserve la ressource en eau et la biodiversité, protège et met en valeur les paysages : il s’est inscrit, avant la lettre, dans une démarche de développement durable et est ainsi compatible avec les grands textes nationaux et internationaux que sont : - la convention européenne de Florence sur les paysages de 2000 : la France s’est engagée à intégrer la prise en compte des enjeux paysagers dans ses politiques ; - la convention européenne de Berne sur la protection de la vie sauvage de 1989 : la France s’est engagée à intégrer la conservation de la faune et de la flore sauvage dans les politiques nationales d’aménagement, de développement et de l’environnement ; - la stratégie nationale de développement durable : le Pos s’inscrit dans cette stratégie ; - le plan climat non réglementaire ; - la stratégie nationale pour la biodiversité de 2004.

Examen préliminaire Le maintien en bon état de conservation des sites natura 2000 implique que la commune porte une attention particulière aux incidences potentielles susceptibles de résulter des autorisations d’urbanisme qui seront délivrées. À l’analyse de ces différentes références juridiques, il convient d’apprécier le risque d’impact sur une zone Natura 2000, que celle-ci soit située sur ou en dehors du territoire couvert par le document d’urbanisme. Pour ce faire, un premier examen, que l’on dénommera « examen préliminaire» doit être réalisé afin de répondre à la question suivante « Le plan local d’urbanisme est-il susceptible d’avoir un effet sur un site natura 2000? ». Notons que l’examen préliminaire n’est pas un premier degré de l’évaluation des incidences au titre de natura 2000.

Caractéristiques du site Le site est desservi par un réseau d’eaux pluviales, les fossés se déversant dans le réseau plus en aval au nord à quelques dizaines de mètres ; ce réseau d’eaux pluviales a au reste été l’objet de travaux d’amélioration réalisés en 2014 et 2015.

Il n’existe pas de captage d’eau potable à proximité puisque les captages alimentant la commune déléguée sont situés, pour deux prises d’eau potable en surface à Putanges-Pont-Écrepin pour l’un et à Pointel pour l’autre ; ces captages n’ont pas encore été l’objet de périmètres de protection déclarés d'utilité publique. Le troisième point d’alimentation est situé à Saint-Pierre-du-Regard et fait l’objet d’un périmètre de protection. La qualité de l’eau potable est bonne depuis la création de la nouvelle usine de production d’eau potable située à Saint-Hilaire-de- alimentée par les rivières de la Rouvre et de l’Orne.

Il n’existe pas d’installation classée pour la protection de l'environnement à proximité du site.

La circulation routière sur la Rd 25 à proximité du site est relativement peu élevée, les comptages de novembre 2009 font état de quelque 1600 véhicules jour dont 5 à 6% de poids lourds.

19 L’entreprise Poulain qui nécessite cette extension de zone constructible est particulièrement attentive à la gestion des déchets régulièrement collectés par des sociétés spécialisées, fait procéder au nettoyage du séparateur d’hydrocarbures, fait vidanger sa fosse de lavage (avec traçabilité des déchets).

En conséquence il est possible d’affirmer que la modification du plan d'occupation des sols d’Athis-Val- de-Rouvre, visant à passer une zone NA inconstructible en zone 1NAz constructible n’est pas susceptible de présenter une incidence notable aux sites patrimoniaux, les sites natura 2000 en particulier.

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20 Annexe : fiche de procédure de modification (source DDT 37)

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