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La ZER regroupe quant-à-elle 9 037 personnes, soit 6,7% de la population de la ZEL. Les secteurs les plus peuplés se situent dans la Vallée de la Tourmente ou au cœur des différents bourgs. La moyenne du nombre d’habitants par commune est de 645 personnes. Les communes les plus peuplées sont Martel avec 1 650 habitants et Vayrac avec 1 333 habitants. Strenquels 5.1.3. Evolution démographique est la moins peuplée, avec 273 habitants. Période 1990 – 1999

NOMBRE D’HABITANTS EN 2010 Sur la période 19901999, l’évolution démographique est légèrement positive sur la ZEL (+0,2%/an). Elle est contrastée selon les cantons pris en compte : • Elle est plus forte dans les cantons riverains de Brive et situés sur les grands axes routiers de communication (mis en service ou en cours de construction (effets chantier)). • Elle est négative ou atone sur les cantons situés à l’écart de ces grands axes. Le tourisme vert avec l’attrait des populations étrangères Nord anglo-saxonnes permet cependant de renouveler la population locale.

EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ENTRE 1990 ET 1999

Variation annuelle moyenne (en %)

Ces communes s’insèrent principalement dans les bassins de vie de Brive et Vayrac, alors que la ZEL s’étend au total sur %/an 1990/1999 0,4 6 bassins de vie tels que définis par l’INSEE (cf. ci-après). Département Lot 0,3 Département Corrèze -0,3 Bassin de Vie (INSEE) Les 2 départements ensemble 0 Nb habts 1999 2006 Zone d'emploi Nord de Lot 0,3 Zone d'emploi Brive 0,1 Brive 97 320 102 620 Zone d'étude élargie (14 cantons) 0,2 Biars-sur-Cère 11 460 12 110 Zone "14 communes" 0,5 8 960 9 510 Saint-Céré 10 580 10 640 Souillac 9 410 10 040 Vayrac 4 620 5 030

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Sousceyrac Variation annuelle moyenne de la population St-Céré

Bretenoux EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE DES ANNEES 1990 : 1990-1999 malemort Gramat brive se Vayrac brive Martel larche Souillac brive so Beaulieu/D. meyssac Meyssac beaulieu Brive SE sousceyrac Brive SO Canton saint-céré Malemort/C. bretenoux Larche vayrac Brive martel -1,5 -0,5 0,5 1,5 2,5 gramat souillac -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 Sur la ZER, le taux de croissance est un peu plus élevé (+0,5%/an). Les communes connaissant les taux les plus élevés sont En % Cavagnac (2,7%/an) et Nespouls (2,2%/an), celles enregistrant un taux négatif ou nul sont Cuzance, Les 4 Routes, Cressensac, Martel et Turenne. Entre 1999 et 2009, le taux de variation annuelle moyenne du secteur lotois de la ZEL s’élève à 0,6 %, celui de la partie corrézienne de la ZEL à 1,2 % grâce à l’influence de l’agglomération briviste, soit une moyenne au sein de la ZEL de 0,9 %. Période 1999 – 2006

EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ENTRE 1999 ET 2009 Entre 1999 et 2009, tous les cantons de la ZEL connaissent un accroissement démographique, hormis Sousceyrac. Par rapport à la moyenne annuelle des 2 départements d’appartenance (+0,6%/an), les taux sont en moyenne plus élevés. La présence d’un tissu économique diversifié et l’effet positif sur l’économie du chantier de l’A89 en Corrèze et de la mise en service de l’A20 sur les 2 départements expliquent cette bonne évolution. Situation au sein de la ZEL Cet essor est lié essentiellement au solde migratoire (arrivée de nouveaux habitants).

À l’horizon 2030 , selon un scénario de projection qui prolonge les tendances récentes en matière de fécondité et de mortalité et qui maintient les tendances migratoires constatées sur la récente période, ce territoire va continuer à attirer de nouveaux habitants contrairement à d’autres territoires ruraux du Lot et de la Corrèze. D’autres scénarios moins optimistes prévoient une stagnation du nombre d’habitants de la ZEL sans toutefois connaître une déprise démographique.

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Ce vieillissement devrait s’accentuer dans les années à venir, notamment dans les cantons non brivistes car les 5.1.4. Structure par âge de la population jeunes s'éloignent pour leurs études ou un premier emploi. Ce vieillissement des actifs entraîne une pénurie de main-d'œuvre et nécessite un accès aux équipements majeurs de santé optimisé. Ces derniers sont regroupés pour l’essentiel, dans les Au vu des éléments présentés ci-dessus, les territoires étudiés (ZEL et ZER) attirent des habitants, ce qui entraîne un pôles urbains majeurs Brive, Cahors, Tulle, voire Toulouse et Limoges. dynamisme démographique. Mais parallèlement, la population vieillit. Dans le cadre de l’élaboration du Schéma de Cohérence des Aménagements, Equipements et Services du Nord du Lot, le En France, la part de la population âgée de 60 ans et plus est de 24,2% en 2009 alors que sur la ZEL , ce taux atteint 30,8 %, Département s’est penché sur la question. Il en conclut que « face à ces enjeux socio-démographiques et économiques, il avec une disparité entre la partie lotoise (33,5 %) et la partie corrézienne (28,1 %). s'agit d'attirer des actifs en développant équipements et services susceptibles de faire venir des jeunes ménages ». A notre que la partie lotoise de la ZEL est plus âgée que l’ensemble du département du Lot, tandis que la tendance est inversée pour la partie corrézienne.

Part de la population âgée de 60 ans et plus 2009 France 24,2 % Lot 32,1 % Partie lotoise de la ZEL 33,5 % Corrèze 30,7 % Partie Corrézienne de la ZEL 28,1 % ZEL 30,8 %

VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION

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Ces résultats s’expliquent par le fait que les bassins d’emploi de la ZEL rayonnent sur un vaste territoire rural, dont les bourgs et communes secondaires proposent moins d’emplois. Ces derniers sont donc essentiellement concentrés dans les villes et 5.2. Contexte économique agglomérations principales.

Le tissu économique de la ZEL se caractérise par un nombre d’établissements industriels et artisanaux jouant un rôle % 1999 2006 important dans l’économie locale. Ces entreprises appartiennent notamment aux filières agro-alimentaires et mécaniques. Ces France 98,8 98,7 dernières se sont regroupées au sein d’un système productif local : la Mecanic Vallée. Département Lot 99,1 98,3 Ce tissu s’appuie également sur une activité agricole, qui tire son dynamisme de la diversité de ses productions. A ce panel, Département Corrèze 101,0 100,8 s’ajoutent l’économie touristique et les activités liées aux services (économie présentielle). Zone d'emploi Nord de Lot 103,8 102,0 Zone d'emploi Brive 99,8 100,3

5.2.1. Etat du marché de l’emploi Plus gros pôle d’emplois de la ZEL dans un rayon de 80 km, Brive représente donc un pôle d’emplois majeur dans ce territoire constitué de petits pôles d’emplois locaux maillant l’espace rural. Indicateur de concentration d’emploi

Le pourcentage des emplois par rapport au nombre d’actifs est relativement élevé sur les cantons de la ZEL , ce qui traduit la LOCALISATION DES EMPLOIS présence d’un tissu économique relativement important au regard de certains cantons ruraux limitrophes. La ZEL dans Le pôle d’emploi le plus important dans la ZEL est représenté par Brive avec une concentration d’emploi de 156,2 %. le contexte départemental Situation au sein de la ZEL

Viennent ensuite les bassins de Gramat (120,7 %), Souillac (118,1 %) et Biars/Cère (116,5%).

INDICATEUR DE CONCENTRATION D’EMPLOI

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La ZEL représente 36% des emplois des deux départements réunis (59 000 emplois sur un total de 164 730 en 2006). Côté lotois, on dénombre 17 610 emplois, soit 27% des emplois départementaux. 5.2.2. Poids et répartition des emplois selon les Au sein des bassins de vie plus directement concernés par la Voie d’Avenir (Biars/Cère, St Céré, Gramat et Vayrac), on différents secteurs d’activité décompte 13 510 emplois (62% de ces derniers sont concentrés sur Biars/Cère et St Céré).

Sur la ZEL, la proportion des emplois dans le domaine de l'industrie (cf. tableau ci-après) est plus élevée qu'en France (19,2% pour 15,4%) ou dans les départements d’appartenance, ce qui montre qu'on se situe bien dans un territoire à caractère Sousceyrac industriel ancré. Ces dernières années, le tertiaire et la construction confortent leur position. St-Céré Les cantons concentrant le plus d’emplois industriels par rapport aux autres secteurs sont : Bretenoux (35,3%), Martel Bretenoux (25,1%), Larche (20,4%), Malemort/C (20,1%) et St Céré (19,7%). Gramat

Vayrac A côté des emplois salariés, le tissu Répartition emplois Agriculture Industrie Construction Tertiaire Martel économique local de la ZEL compte % 1999 2006 1999 2006 1999 2006 1999 2006 Souillac également de nombreux emplois non France 4,2 3,5 18,2 15,4 5,8 6,4 71,8 74,7 Département Lot 12,5 9,6 15,8 15,0 7,3 8,3 64,4 67,1 Beaulieu/D. salariés. On les retrouve dans les filières Département Corrèze 8,4 7,0 19,3 15,8 6,9 7,7 65,4 69,5 Meyssac agricoles, commerciales et touristiques Moyenne des 2 départements 10,1 8,0 17,9 15,5 7,0 8,0 65,0 68,6 (secteur très important localement). Ces Zone d'emploi Nord de Lot 12,2 9,3 19,3 19,7 8,1 8,8 60,5 62,2 Brive SE emplois sont prépondérants dans les Zone d'emploi Brive 7,0 5,3 20,8 17,7 6,7 7,9 65,5 69,1 Brive SO Zone d'étude élargie 6,0 4,7 21,3 19,2 6,8 8,0 65,9 68,1 cantons les moins industriels de la ZEL , à Zone "14 communes" 17,9 12,0 19,8 24,1 7,0 9,7 55,2 54,2 Malemort/C. savoir Sousceyrac (47,0% des emplois), PART DES EMPLOIS NON SALARIES Larche Vayrac (33,9%) et Beaulieu/Dordogne EN 2006 Brive (33,2%).

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0

Taux de chômage

L’existence d’un taux de chômage dans la ZEL généralement plus faible que sur les territoires limitrophes confirme la Agricul ture présence d’un tissu économique plus varié qu’en zone rurale traditionnelle. Industrie Construction % 1999 2006 France 12,9 11,1 REPARTITION DES EMPLOIS 2006 PAR SECTEURS SUR LA ZEL Département Lot 11,0 10,1 Source : Site cartographique de l’INSEE Département Corrèze 10,2 7,9 Sousceyrac Moyenne des 2 départements 10,5 8,8 St-Céré Zone d'emploi Nord de Lot 10,2 9,4 Bretenoux Zone d'emploi Brive 11,2 8,4 Gramat Zone d'étude élargie 11,5 9,2 Vayrac Martel Zone "14 communes" 3,9 8,6 Souillac Beaulieu/D. Meyssac Tertiaire Brive SE Brive SO Malemort/C. Larche Brive

0% 20% 40% 60% 80% 100% Agriculture Industrie Construction Tertiaire

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5.2.3. Secteur industriel

Présentation de la Mecanic Vallée

(Texte issu d’une l’Etude de la DDT 46) « Le Nord du Lot se caractérise par le maintien d’un niveau d’emplois dans le secteur industriel élevé. Ceci est lié en partie à l’existence du système productif local de la Mecanic Vallée. Ce dernier regroupe au sein des 3 départements suivants : Corrèze, Lot et Aveyron, soit 130 adhérents et 200 entreprises. Les entreprises du Nord du Lot appartenant à la Mecanic Vallée sont impliquées dans divers domaines. La mécanique est la principale activité. Peu d’entreprises sont directement spécialisées dans l’automobile ou dans l’aéronautique. Certaines sont spécialisées dans le traitement industriel de surface. Des bureaux d’études industriels complètent ce groupement. La carte suivante issue de l’étude de la DDT 46 représente une portion du système productif local de la Mecanic Vallée, limitée au Nord du Lot. L'image de cette zone montre que les entreprises sont concentrées géographiquement sur Saint-Céré, Biars/Cère, Bretenoux et la partie Nord du bassin d'habitat de Souillac.

La Mecanic Vallée est source d'emplois industriels pour les bassins d'habitat de Souillac et de Saint-Céré. Le bassin d'habitat de Gramat ne comporte pas d'entreprise de ce système productif local. Elle se caractérise par un réseau de partenaires associant les institutions locales et les entreprises privées œuvrant pour le développement des offres de formations, des relations de proximité et pour l'innovation technologique et organisationnelle. Les effets structurants de ce SPL peuvent être variables d'une zone à l'autre de la Mecanic Vallée.

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Ces différentes zones ont gardé une identité forte et se trouvent de plus en plus confrontées à la concurrence des grands centres urbains tels que Toulouse, susceptibles de capter les offres de formations, voire les fonds financiers, au détriment des zones rurales. L'IUT de Figeac est resté ainsi rattaché aux universités de Toulouse. REPARTITION DES ETABLISSEMENTS Zone d'étude élargie EN FONCTION DES EFFECTIFS Les axes de développement industriel des territoires du Nord du Lot sont certainement à rechercher au-delà du local. (…) (secteur privé - année 2006) Autres territoires du Lot et de la Corrèze 100%

Le SPL comporte clairement plusieurs points de fragilité dont l'absence d'un projet global à l'échelle d'une vaste zone d'environ 200 90% kilomètres de long. Quoiqu'il en soit ce SPL est considéré comme une réussite menée par des acteurs territoriaux et a permis le maintien 37,0 36,1 80% 41,5 41,7 d'emplois industriels en zone rurale à l'heure de la mondialisation. 45,3 48,4 44,4 70% L'atout principal des industries de la zone est certainement leur flexibilité productive due à leur capacité d'innovation et à la réactivité de la 60% ressource humaine locale. La stratégie de ce SPL ne semble plus permettre le développement d'emplois depuis une dizaine 50% d'années mais résiste aux situations de crises successives traversées. 40% 63,9 30% 63,0 58,5 58,3 55,6 Un autre atout, peu considéré à ce jour, est la situation de la Mecanic Vallée dans un espace rural attractif. Si les jeunes quittent 54,7 51,6 20% massivement les départements ruraux, le Lot connait depuis quelques décennies un excédent migratoire particulièrement prononcé pour la 10% tranche des actifs entre 45 et 60 ans. C'est par ailleurs une tranche d'âge, où l'accès au travail devient difficile en cas de licenciement. 0% Dans l'éventualité d'une raréfaction de la main d’œuvre locale, il y aurait donc des stratégies à développer pour valoriser le binôme Total des Effectifs Effectifs Effectifs Effectifs Effectifs Effectifs établissements de 1 à 9 10 à 19 20 à 49 de 50 à 99 de 100 à 399 + de 400 attractivité résidentielle / chômage des actifs séniors. »

Répartition des établissements sur la ZEL en fonction des effectifs Localisation des zones d’activités

En 2006, la ZEL compte 4 025 établissements : 83% ont moins de 10 salariés, 14% ont entre 10 et 50 salariés, 3% ont plus de Plusieurs zones d’activités sont aménagées au sein de la ZEL . Les plus importantes sont situées sur l’agglomération briviste. 50 salariés. Elles ont été aménagées notamment en bordure du nœud autoroutier A20/A89, ce qui crée un certain déséquilibre avec le reste du territoire du SCOT Sud Corrèze. Parmi les 4 établissements de plus de 400 salariés recensés dans le secteur privé sur la ZEL , 3 sont situés à Brive (Photonis (composants électroniques), Blédina (agro-alimentaire) et Général Electronique (matériel électronique)) et 1 est basé dans le canton de Bretenoux. Il s’agit de l’entreprise Andros à Biars/Cère. C’est le plus gros employeur intéressé Sur le territoire lotois de la ZEL , les ZA recensées sont les suivantes : par l’amélioration des conditions de circulation en direction de l’A20 (100 PL/J assurent les expéditions ou approvisionnements de cette entreprise). Nom Localisation Vocation principale Superficie A celui-ci s’ajoutent les différentes entreprises de 100 à 399 salariés basées à Biars/Cère (3 dont l’atelier de la SNCF de ZA Parc des Combes CC Pays de Souillac – Souillac Industrielle 105 ha fabrique de traverses et de créosotage), à Martel (1) et à St Céré (1).

Total des Effectifs de : Cantons ZA les Vieilles Vignes Pays de Rignac Artisanale 76 ha établissements 1 à 9 10 à 19 20 à 49 50 à 99 100 à 399 plus de 400 ZA les Peries Pays de Padirac Gramat Agro-alimentaire 45 ha Partie corrézienne : Beaulieu/Dordogne 87 81 3 2 1 ZA la Perrière SEMABL Bétaille Artisanale 12 ha Larche 182 148 20 13 1 Meyssac 86 78 4 2 1 1 ZA des Landes CC Cère et Dordogne Biars/Cère Industrielle / Agro- 68 ha Brive Sud-Est 33 31 2 alimentaire Brive Sud-Ouest 38 33 5 Malemort/Corrèze 467 351 52 44 12 8 ZA Pommiers CC Pays de St Céré St Céré Industrielle 68 ha Brive 1935 1583 192 97 31 29 3 Partie lotoise : ZA Parc du Haut Quercy Pays de Martel Cressensac Mixte 150 ha Bretenoux 205 166 20 11 4 3 1 Gramat 226 201 15 8 2 Martel 99 90 4 4 1 St Céré 256 222 22 7 4 1 Compte tenu de la vocation industrielle et agro-alimentaire de ces ZA, elles accueillent de nombreux poids lourds. Ces Souillac 257 217 22 11 4 3 derniers empruntent le réseau routier départemental depuis l’autoroute A20. Vayrac 133 117 11 4 1 Sousceyrac 21 18 1 1 1 Le Parc du Haut Quercy aménagé en bordure de l’aéroport de Brive – Souillac doit permettre l’accueil de nombreuses entreprises dans un parc de qualité. Total ZEL 4025 3336 371 206 62 46 4

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Bien que le volume de production sur ce territoire reste modeste, l’écoulement de la marchandise doit se faire dans de bonnes conditions vers l’A20 (direction marchés régionaux ou nationaux (Rungis)).

Nombre d'exploitations Variation en nombre des Variation en % des % des exploitations % des exploitations agricoles en 2000 exploitations / 1988 exploitations / 1988 professionnelles en 2000 professionnelles en 1988 Nespouls 21 -22 -51,2 33,3 25,6 ZA des Landes Turenne 34 -15 -30,6 55,9 46,9 Cavagnac 22 -8 -26,7 45,5 46,7 Cazillac 36 -14 -28,0 66,7 54,0 Condat 22 -8 -26,7 31,8 40,0 Cressensac 50 -9 -15,3 40,0 44,1 Cuzance 47 -3 -6,0 46,8 68,0 Martel 52 -14 -21,2 40,4 45,5 Les Quatre-Routes-du-Lot 5 -1 -16,7 0,0 0,0 Saint -Denis -lès -Martel 21 -2 -8,7 57,1 47,8 Saint -Michel -de -Bannières 28 -16 -36,4 53,6 50,0 Sarrazac 32 -16 -33,3 37,5 37,5 Strenquels 32 -2 -5,9 43,8 44,1 Vayrac 24 -13 -35,1 58,3 37,8 Total 14 communes 426 143 25,1 46,2 45,2 Corrèze 6 547 4 149 38,8 55,2 42,9 Lot 6 961 2 767 28,4 50,8 47,2

SAU des exploitations Variation en nombre de Variation en % de la % SAU grandes cultures % SAU légumes, fruits, % SAU autres animaux % SAU bovins en 2000 agricoles en 2000 la SAU / 1988 SAU / 1988 en 2000 viticulture en 2000 en 2000 Total 14 communes 10 602 176 1,6 0,9 3,5 49,2 46,5 5.2.4. Secteur agricole Corrèze 232 966 6 760 2,8 0,1 1,9 90,2 7,8 Lot 219 376 8 952 4,3 11,4 5,8 37,3 45,4 Les grandes caractéristiques de la ZEL en matière d’agriculture sont les suivantes : • une baisse importante des emplois dans la lignée nationale mais une part d’actifs agricole encore importante Variation en nombre des Variation en % des % des chefs d’expl % des chefs d’expl Chefs d’exploitation et % des chefs d’expl de 55 dans la population active ; chefs expl et coexp / chefs expl et coexp / coexpl temps complet coexpl temps complet coexploitants en 2000 ans ou plus en 2000 1988 1988 en 2000 en 1988 • une population agricole plus âgée que dans le reste du département ; Total 14 communes 472 154 24,6 43,4 51,8 36,9 • Corrèze 7 257 3 585 33,1 52,4 55,9 24,7 des installations ne compensant pas les départs à la retraite ; Lot 7 939 2 725 25,6 52,3 50,6 29,0 • une place importante dans le paysage local et une augmentation de la surface agricole utilisée ; • Population familiale Population familiale des exploitations de grande taille dans le secteur de Gramat ; Unités de travail annuel Unités de travail annuel active sur les expl / nb active sur les expl / nb Bâtiments d'élevage soumis à / nb d'expl en 2000 / nb d'expl en 1988 • un système de production orienté préférentiellement vers l’élevage (caprin, porcin, ovin, canard gras, …), puis d'expl en 2000 d'expl en 1988 autoristaion, déclaration ou Total 14 communes 2,1 2,3 1,1 1,4 règlement sanitaire vers la production végétale ; Corrèze 1,9 2,0 1,4 1,4 départemental Lot 1,9 2,1 1,3 1,4 • Cazillac 13 plusieurs labels de production notamment au niveau de l’élevage ; Condat 2 • Saint-Denis-lès-Martel 2 prédominance des surfaces fourragères et surfaces toujours en herbe ; Saint-Michel-de-Bannières 10 • cultures permanentes (vignes, vergers, petits fruits, pépinières ligneuses) en forte expansion contrairement aux Sarrazac 12 Strenquels 3 surfaces cultivées en céréales qui régressent ;

• une activité alimentant une filière agro-alimentaire bien implantée et structurée au sein de la ZEL (autour de la noix, du foie gras, de l’agneau). Pour ce qui concerne le contexte au sein des fuseaux d’étude des tracés T2-1 et T3, l’agriculture est caractérisée par : - une prépondérance des prairies destinées à l’alimentation de bovins ou ovins dans l’usage des Au sein de cette ZEL , des particularités se distinguent en fonction de la zone géographique considérée : ainsi on constate : terres agricoles ; • une dominante de l’élevage ovin autour de Gramat et de l’élevage bovin dans le bassin de St Céré ; - quelques céréales (blé, orge, maïs) toujours principalement destinées à l’alimentation du bétail, • un système de polycultures dans le bassin de Souillac avec une concentration de la production de noix, des - des vergers de noyers, essentiellement localisés le long du tracé Sud (lieux-dits Friat et les élevages caprins, porcins et de volailles. Issartoux sur la commune de Strenquels).

Au sein de la ZER (14 communes étudiées) qui correspond en partie au bassin de Souillac décrit ci-dessus, l’agriculture est L’agriculture locale révèle des productions de qualités. Toutes les communes traversées sont incluses dans les aires de type extensif (très peu de surfaces agricoles cultivées), avec des productions variées et souvent de qualité (AOC Noix du géographiques de production de : Périgord, Bleu d’Auvergne, cabécous de Rocamadour), faisant vivre quelques actifs, disposant parfois d’une autre activité (tourisme notamment). - l’AOC Noix du Périgord, Plusieurs expériences de culture biologique et de vente directe sur les marchés locaux ont été tentées pour pérenniser cette - l’AOC Rocamadour, (fromages de brebis), activité. - l’AOC Bleu d’Auvergne (fromages) (sauf Nespouls).

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Par ailleurs, 80% des exploitations sont engagées dans des productions faisant l’objet d’un signe officiel de Qualité tels notamment :

► 34% en Label Rouge Blason Prestige

► 15% en Label Rouge Veau sous la mère

► 12% en Label Rouge Agneau Fermier du Quercy

► 17% en AOC Noix du Périgord

► 15% en AOC Rocamadour.

La socio-économie agricole et la démographie des exploitations peuvent être appréciées à partir des données des recensements agricoles. Trois recensements ont eu lieu en 1988, 2000 et 2010. Le détail est présenté en annexe. La comparaison des recensements les plus récents (2010 et 2000) est réalisée sur les communes concernées par les tracés (au sein des fuseaux Nord et Sud) :

Tracé T 3 au sein du fuseau Sud : Martel, Strenquels, Condat et les quatre routes du Lot. 2010 2000 Différence Nombre d'exploitations 72 111 -39 -35% Superficie agricole utile (ha) 1793 2078 -285 -14% Dont Terres labourables (ha) 493 652 -159 -24% Cultures permanentes (ha) 187 215 -28 -13% Prairies (ha) 1079 1202 -123 -10% Cheptel (UGB) 2047 2916 -869 -30%

Tracé T 2-1 au sein du fuseau Nord : Condat, les quatre routes du Lot, Cazillac, Sarrazac, Turenne et Nespouls. 2010 2000 Différence Nombre d'exploitations 110 150 -40 -27% Superficie agricole utile (ha) 3362 3881 -519 -13% Dont Terres labourables (ha) 615 1150 -535 -47% Cultures permanentes (ha) 135 152 -17 -11% Prairies (ha) 2577 2571 6 0,2% Cheptel (UGB) 4543 5249 -706 -13%

La comparaison des valeurs observées aux deux recensements met en évidence une diminution générale du nombre d’exploitations et de la surface agricole utile.

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5.2.5. Secteur touristique

Le secteur touristique joue une place à part entière au sein de l’économie locale de la ZEL . Parmi les atouts de ce territoire, la variété de paysages du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, l’existence de grands sites touristiques, la qualité de GR 46 vie et la gastronomie constituent des attraits indéniables. Avec l'A20 et l’A89, l'axe ferroviaire Paris-Toulouse et l'aéroport Brive GRP du causse corrézien – Vallée de la Dordogne, la ZEL est desservie par plusieurs grandes infrastructures de transport. L’amélioration du réseau routier au cœur de la ZEL contribuera donc à faciliter l’accessibilité aux différents sites touristiques.

GR 480 Sur la ZEL, bien que le tourisme soit une activité diffuse, on constate une concentration des sites touristiques importants autour de la Vallée de la Dordogne. Parmi les 5 villages les plus beaux de France répertoriés dans le Lot, on en compte 3 dans la ZEL , Autoire, Loubressac et Carrenac, auxquels s’ajoutent les 3 autres répertoriés dans la partie Corrézienne de la ZEL , Turenne, Collonges la Rouge et Curemonte. Avec Rocamadour et Padirac, le bassin d'habitat de Gramat recèle les 2 sites touristiques du Lot de plus forte notoriété et de plus forte fréquentation. Rocamadour accueille près d'un million de visiteurs et de pèlerins par an. Et, Padirac détient le record de fréquentation pour le tourisme souterrain en France, devant Lascaux, avec plus de 350 000 visiteurs par an. Il est aussi le deuxième site le plus visité de Midi-Pyrénées derrière le viaduc de Millau. Sans bénéficier de sites de même envergure, les bassins de Souillac et St-Céré ne sont pas totalement démunis d'atouts : • Grottes de Lacave, Martel, Souillac et Carennac, Le Puy d'Issolud et un grand linéaire de la Dordogne avec ses GR 46 jeux d’eau (baignade, canoës) sur le bassin d'habitat de Souillac ; • les châteaux de Castelnau-Bretenoux et du Montal, la grotte de Presque, la cascade d'Autoire, les villages d'Autoire et de Loubressac, la bastide de Bretenoux, St-Céré, la Cère, la Bave et la Dordogne sur le bassin d'habitat de St-Céré.

Sur le territoire Sud Corrèze, le tourisme s’appuie également sur la qualité des paysages sur la valorisation du patrimoine bâti (la Veine des Grès Rouges notamment), ainsi que sur les parcs à thème.

La zone d’étude est traversée par deux sentiers de Grande Randonnée : - le GR 46 qui traverse la zone d’étude du Nord au Sud, permettant de relier les villages de Turenne et de Martel, et à une échelle plus large, la région de Brive-la-Gaillarde à celle de Rocamadour ; - le GR 480, qui concerne principalement la partie Nord de la zone d’étude où il rejoint le GR 46 à hauteur du La vallée de la Tourmente et la région de Martel abritent également plusieurs sentiers de randonnée pédestres ou cyclables village de Turenne. Il permet de relier les villages pittoresques de Collonges-la-Rouge, Branceilles, Curemonte comme par exemple : et Beaulieu-sur-Dordogne plus à l’Est. Ce GR constitue également un itinéraire bis pour le chemin de Saint- - « Le Sentier des moines d’Aubazine » s’axant autour des communes de Condat et de Saint-Michel-de- Jacques-de-Compostelle, permettant de rallier Rocamadour via le GR6. Bannières, mettant en valeur le patrimoine architectural et paysager de la vallée de la Tourmente ; Au sein du fuseau Nord, le tracé T 2-1 traverse un chemin communal emprunté par le GR 46 entre les hameaux de « Branty » - « Circuit de découverte des richesses de la flore du Causse », sentier pédestre botanique prenant place au et de « la Valèterie », à hauteur du hameau « le Fagnac », sur le commune de Sarrazac. Sud de la commune de Martel entre le centre-bourg et le village de Gluges en bordure de la Dordogne quercynoise ; Au sein du fuseau Sud, le tracé T 3 intercepte le GR 46 sur la commune de Martel au niveau du lieu-dit « Capel » en recoupant une route communale reliant la vallée de la Doue à la RD 23 à hauteur du hameau de « Combecave ». - « Au cœur du causse de Martel », sentier de randonnée cyclable d’une quinzaine de kilomètres traversant les communes de Cuzance et Martel. La partie Nord de la zone d’étude accueille également le GR de Pays du Causse Corrézien qui permet de rejoindre le GR 6 à hauteur du village de Turenne. Ce GRP est axé autour du lac du Causse et de la partie méridionale du Causse corrézien qui Le « Sentier des moines d’Aubazine » est recoupé par les deux variantes étudiées dans le cadre du contournement Nord du prend place sur les communes de Nespouls et de Turenne. Il permet d’observer différents sites pittoresques régionaux comme village de Condat, au niveau d’une voirie communale reliant le lieu-dit « les Champs de Labrie » au centre-bourg de Condat. le sentier des dolmens, le château de Couzage et le gouffre de la Fage.

VOIE D’AVENIR ETUDE D’IMPACT 99 Mars 2014

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Au niveau de l’hébergement touristique, la ZEL se caractérise par une capacité du secteur marchand inférieure à celle du secteur non marchand (hébergement chez la famille, les amis, étudiants en week-end, résidences secondaires, …), à La ZEL dans le contexte départemental l'exception du bassin d'habitat de Gramat (présence en son sein de Rocamadour et Padirac).

PART DES RESIDENCES SECONDAIRES DANS LE PARC IMMOBILIER EN 2009

NOMBRE D’EMPLACEMENTS DE CAMPING EN 2009 NOMBRE DE CHAMBRES D’HOTELS EN 2009

Source : Site cartographique de l’INSEE

Situation au sein de la ZEL

Capacité d'hébergements marchands Campings Hôtels (chambres) % 2006 2009 2006 2009 Département Lot 6 960 7 130 2 920 2 830 Département Corrèze 6 610 6 800 2 120 2 240 Somme des 2 départements 13 570 13 930 5 040 5 070 Zone d'emploi Nord de Lot 3 530 3 700 1 630 1 520 Zone d'emploi Brive 1 440 1 470 1 250 1 430

VOIE D’AVENIR ETUDE D’IMPACT 100 Mars 2014

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5.3. Armature urbaine et équipements structurants ZONAGE EN AIRES URBAINES ET EN AIRES D’EMPLOI DE L’ESPACE RURAL (ZAUER) 5.3.1. Armature urbaine BRIVE L’épicentre de la ZEL se situe à peu près au niveau de la commune de Bretenoux. Cette dernière, bien que située dans le Lot s’avère géographiquement plus proche des agglomérations corréziennes de Brive ou de Tulle que de Cahors.

Distance Temps de trajet

Bretenoux – Brive 43 km 0h51

Bretenoux – Tulle 52 km 0h57

Bretenoux – Cahors 80 km 1h32

Bretenoux - Figeac 50 km 0h53

L’éloignement relatif de Brive des métropoles régionales lui permet de jouer un rôle de pôle d’équilibre pour l’espace rural environnant. Ce positionnement territorial est favorisé par le carrefour autoroutier A89-A20 au droit de l’agglomération. Bien que Sous-Préfecture de la Corrèze, elle est la ville la plus importante du département. Elle possède d’ailleurs un niveau d’équipements supérieur à Tulle.

D’après l’étude de la DDT du Lot, « Brive constitue indéniablement un nœud routier, autoroutier et ferroviaire. La convergence des infrastructures sur Brive renforce sa position de centralité et favorise les déplacements de ce centre vers les périphéries plus ou moins éloignées. Ces voies de communication sont également des supports de développement de l'implantation des activités économiques et les vecteurs de la diffusion résidentielle. Le temps d'accès depuis la ville centre, devient le facteur limitant de cette expansion urbaine. Il apparaît que les trois bassins d'habitat du Nord du Lot ne sont pas logés à la même enseigne pour ce critère. Schématiquement, le bassin d'habitat de Souillac bénéficie de la plus grande proximité (temps d'accès inférieur à 30 mn), les communes de l'extrémité Nord faisant désormais partie intégrante du territoire de desserrement de l'agglomération briviste (implantation du nouvel aéroport). Celui de Gramat se situe à environ 45 minutes et celui de Saint-Céré à plus d'une heure (plus de 90 minutes pour l'extrémité orientale du bassin d'habitat). »

5.3.2. Flux migratoires journaliers

D’après les données de l’INSEE (2006), il apparaît que 1 336 Lotois travaillent en Corrèze et inversement 1 246 Corréziens ont leur emploi dans le Lot :

• Sur les 1 336 Lotois se rendant en Corrèze, 786 travaillent à Brive (soit 2% des emplois de la commune) et 231 vont sur le pôle Beaulieu / Altillac (entreprises Pierrot Gourmand et Seroma). Ainsi selon l’étude de la DDT 46, « le territoire des mobilités domicile-travail se dessine avec trois systèmes correspondant chacun à un bassin d'habitat du Nord du Lot : Sur les 786 Lotois allant à Brive, 71% viennent du bassin de Souillac (558 actifs), dont 181 actifs habitent à Cressensac, Gignac et Sarrazac, 57 actifs à Souillac, 47 aux Quatre-Routes-du-Lot, 44 à Vayrac et 28 à Martel. • Souillac, bassin résidentiel et pôle d'emplois ouvert sur l'agglomération briviste et la Dordogne ; • Sur les 1 246 Corréziens travaillant dans le Lot, 1 177 vont dans le Nord du Lot (soit 94%). 695 actifs se rendent • Saint-Céré, le plus important pôle d'emplois et le plus indépendant, rayonnant sur le sud Corrèze et le figeacois ; dans le bassin de St Céré dont 471 sur le pôle d’emploi de Biars. Les autres (482) travaillent pour la plupart • Gramat, petit bassin autonome peu ouvert sur les autres territoires et éloigné de l'influence des départements dans le bassin de Souillac. voisins. »

Globalement, les échanges Domicile – Travail entre le bassin de Gramat et la Corrèze restent faibles.

VOIE D’AVENIR ETUDE D’IMPACT 101 Mars 2014

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5.3.3. Equipements structurants Domicile – Travail 5.4. Infrastructures de transport

Pour ce qui concerne le niveau de services des communes situées au sein de la ZEL et de ses départements d’appartenance, 5.4.1. Présentation des itinéraires routiers actuels la hiérarchie suivante se distingue : • un niveau supérieur : Brive, Cahors, Tulle, Figeac, Gourdon, St Céré ; Actuellement plusieurs itinéraires permettent de relier « Biars-Bretenoux » à l’A20 en passant par Vayrac : • un niveau intermédiaire : Souillac, Gramat, Bretenoux, Biars, Vayrac ; par la RD803 jusqu’à Martel puis en récupérant la RD840 jusqu’à l’échangeur n°54 de Cressensac, • un niveau de proximité : Martel, Les Quatres-Routes, Puybrun, Sousceyrac, et Cressensac ; par la RD720, la RD87 jusqu’à Cressensac pour rattraper la RD820 et l’emprunter jusqu’à l’échangeur n°53 de • un niveau touristique : Rocamadour. Nespouls, par la RD720, la RD19 et la RD820 jusqu’à l’échangeur n°53 de Nespouls, Au sein de la ZEL , la gamme de services de proximité est donc assez large grâce à une armature de petites villes et de par la RD720, la RD8 (Corrèze) et la RD158 jusqu’à l’échangeur n°52 de Noailles (la traversée de Noailles est bourgs assez bien répartis sur le territoire. interdite aux poids lourds), Les pôles commerciaux sont concentrés sur l’agglomération briviste et au sein des petites villes, ainsi que sur l’axe Biars – Bretenoux. par la RD720, la RD8 (Corrèze) et la RD38 jusqu’à Brive-la-Gaillarde puis en traversant l’agglomération jusqu’à l’échangeur n°51 (itinéraire conseillé pour les poids lourds).

En ce qui concerne les équipements d’enseignement, le Nord du Lot manque d’établissements supérieurs. Il ne dispose pas non plus d’équipements de santé spécialisés même si à St Céré et Gramat, on compte des établissements hospitaliers. Les D’autres itinéraires, en passant par Beaulieu-sur-Dordogne et Meyssac, permettent aussi de rejoindre l’A20 depuis « Biars- habitants de la ZEL se tournent donc vers les pôles urbains de proximité du territoire (Brive, Figeac, Cahors). Bretenoux » (au niveau de Noailles ou de Brive-la-Gaillarde). Ces itinéraires n’ont cependant pas fait l’objet d’analyse puisque le parti d’aménagement retenu par les Conseils Généraux, qui a déjà donné lieu à des aménagements, est un désenclavement du bassin d’emplois par Vayrac. On notera toutefois que l’aménagement de la Voie d’Avenir est susceptible d’avoir un effets Selon l’étude de la DDT 46, « le bassin d’habitat de St Céré bénéficie d’un niveau d’équipement légèrement supérieur à celui sur les flux transitant par ces routes corréziennes (ce point est traité dans les chapitres correspondants de l’analyse des du bassin d’habitat de Gourdon et presque équivalent à celui du bassin d’habitat de Figeac. Cette situation est effets). vraisemblablement due à l’isolement de ce bassin d’habitat. »

Les itinéraires par les RD19 et RD87 sont secondaires étant donné les caractéristiques très réduites de ces voies. Ils ne constituent pas de réels itinéraires alternatifs aux trois autres itinéraires ; le niveau de trafic sur ces voies est très faible. Ils ne Synthèse des caractéristiques socioéconomiques des zones d’étude rapprochée et élargie de la Voie d’Avenir : sont donc pas présentés et détaillés ci-après. La Voie d’Avenir dessert : • un territoire urbain avec l’agglomération briviste, qui connaît une croissance démographique favorable notamment aux regards des évolutions départementales. Ce sont les communes limitrophes de la ville 5.4.2. Itinéraire par la RD803 et Martel centre qui enregistrent la meilleure croissance : première puis deuxième couronne. Cet étalement urbain se répercute également sur des territoires plus éloignés comme les communes du Nord du Lot ; Traversée de Vayrac • un territoire rural corrézien et lotois qui est maillé de bourgs ruraux et de petites villes, dont la densité moyenne est supérieure à celle du département du Lot. C’est un secteur en croissance démographique en raison d’un apport de population extérieure. Seul le canton de Sousceyrac à l’écart des grands axes de La traversée de Vayrac est longue d’un peu plus de 1 km. Elle ne pose pas de fortes difficultés géométriques mais l’usager se communication et de Brive voit sa population diminuer entre 1999 et 2006 ; heurte aux problèmes classiques liés à la traversée d’une zone urbaine : problèmes de sécurité, de confort et de fluidité. • des zones d’étude qui regroupent une population vieillissante et qui devraient à terme ne pas connaître d’évolution dans son profil socio-démographique ; • dans le cadre d’un système productif local : la Mecanic Vallée, une ZEL présentant un tissu économique varié, qui regroupe : - un pôle secondaire fort mais connaissant des difficultés en raison notamment de son enclavement ; - une filière agricole fragile, se maintenant grâce à des productions locales spécifiques (noix, élevages, fruits, …) ; - et une activité tertiaire et touristique en voie de développement, s’appuyant sur des sites touristiques reconnus et un patrimoine paysager et architectural important. • un territoire tourné vers Brive et vice-versa, desservi par des infrastructures majeures : autoroute, air, fer mais qui souffre d’un réseau routier local insuffisant (cf détails dans § ci-après). Carrefour à feux dans la traversée de Vayrac

VOIE D’AVENIR ETUDE D’IMPACT 102 Mars 2014

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Vayrac – St Denis les Martel Traversée de St Denis les Martel

Cette section, qui évolue le long de la vallée de la Dordogne, est rectiligne sur presque 3 km à partir de Vayrac. Elle se termine La traversée de St Denis lès Martel cumule les difficultés en associant la traversée d’une zone « urbaine » et une géométrie à l’arrivée dans St Denis les Martel par une courbe raide°. Les accotements de la route sont réduits, voire inexistants, et routière très réduite (succession de virages très serrés). enherbés comme sur la quasi-totalité des itinéraires. De nombreuses habitations bordent cette section de la RD803, multipliant Cette géométrie réduite est le fruit de la concentration, dans un espace très restreint limité par le relief, de nombreux ainsi les accès riverains. éléments : • les habitations du bourg, • les voies routières, • deux voies ferrées l’une venant de Biars-Bretenoux, l’autre de Gramat. Les deux lignes se regroupent au niveau de St Denis lès Martel où est implantée une gare importante s’étalant sur plusieurs hectares, • le cours d’eau de la Tourmente qui traverse le bourg avant de se rejeter dans la Dordogne.

Alignement droit de près de 3 km et bordé d’habitations Fin de l’alignement droit sur un virage serré

Gare de St Denis les Martel Virage à 180° dans la traversée du Bourg

Section Vayrac – St Denis lès Martel

Traversée de St Denis lès Martel

VOIE D’AVENIR ETUDE D’IMPACT 103 Mars 2014

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La côte des Mathieux

La côte des Mathieux permet de monter, à partir de St Denis Lès Martel, sur le Causse où est implantée la ville de Martel. Cette remontée se fait en moins de 2 km et doit absorber un dénivelé d’environ 130 m, soit une pente moyenne de plus de 7%. La route enchaine sur cette section une succession de virages en épingle à cheveux. Ce passage constitue le point dur de l’itinéraire , en particulier pour les poids lourds.

RD803

Virages de la côte des Mathieux

Section de la côte des Mathieux

Section Malbouyssou - Martel Malbouyssou Martel

La traversée de Martel Le hameau de Malbouyssou se situe en haut de la côte des Mathieux. Jusqu’à Martel la route évolue sur le plateau et ne présente pas de difficultés particulières. Certaines courbes sont cependant marquées et ont nécessité la mise en place d’une signalisation spécifique (virage dangereux, limitation de vitesse). Les accès riverains sont relativement limités. Au niveau de Martel l’itinéraire quitte la RD803 pour récupérer la RD840. Outre les difficultés liées à la traversée d’une agglomération, celle de Martel, cet itinéraire se heurte dans sa partie centrale à un fort rétrécissement de la RD840 ne permettant pas, ou difficilement, le croisement de deux véhicules. Une signalisation spécifique avec les panneaux B15 / C18 a ainsi été mise en place. La traversée de Martel est longue d’un peu plus d’un kilomètre.

VOIE D’AVENIR ETUDE D’IMPACT 104 Mars 2014

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Section très étroite dans la traversée de Martel Traversée de Martel

Martel – A20

Cette section d’un peu plus de 9 km comporte deux parties principales : • la sortie Nord de Martel, sur un peu plus de 2 km (jusqu’à la Croix Mathieu), qui présente une géométrie réduite avec de nombreux virages serrés et une pente en profil en long soutenue, • le reste de l’itinéraire jusqu’à l’A20 a en revanche une géométrie nettement plus confortable avec des alignements droits importants et des courbes relativement grandes.

Sortie de Martel – Section sinueuse

Section sinueuse à la sortie de Martel RD840 sur le Causse

Bilan de l’itinéraire

Cet itinéraire entre Vayrac et l’A20 par Martel est long d’un peu plus de 21 km. Il comporte plusieurs sections particulièrement difficiles, en particulier pour les poids lourds : • Côte des Mathieux, • Traversée de Martel, • Martel / Croix Mathieu. Profil en long de l’itinéraire Le raccordement à l’A20 se fait sur la section concédée de l’autoroute. Les usagers doivent ainsi s’acquitter d’un péage. Ce péage entraine un certain report de trafic sur la RD820 qui permet, après la traversée du bourg de Cressensac, de récupérer la section gratuite de l’A20 au niveau de l’échangeur de Nespouls (une dizaine de kilomètres plus au Nord).

VOIE D’AVENIR ETUDE D’IMPACT 105 Mars 2014