Dossier de Demande d'Autorisation d'Exploiter
Site de Saint-Nazaire
Préparé pour : STELIA AEROSPACE
Projet N° 60514595
13 février 2017
Rapport final
Référence : LYO-RAP-16-07590C Rapport – STELIA AEROSPACE, Site de Saint-Nazaire Dossier de Demande d'Autorisation d'Exploiter Partie 1 : Dossier administratif et description des installations
Dossier de Demande d'Autorisation d'Exploiter
13 février 2017
Site de Saint-Nazaire
Partie 1 – Dossier administratif et description des installations
______Préparé par Gaëlle SYLVESTRE Chef de projet Management HSE & Risques Industriels
______Vérifié et approuvé par Laurence GELIS Directrice adjointe Management HSE & Risques Industriels
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Fiche de référence
Détails du rapport
Nom du client : STELIA AEROSPACE Nom du contact client : Steven MARTIN Numéro de projet : 60514595 Statut : Rapport final
AECOM France, bureau de Lyon 97 Cours Gambetta Préparé par 69003 Lyon, France France Tél : 04 78 14 05 00 Numéro de référence : LYO-RAP-16-07590C Dossier de Demande d'Autorisation d'Exploiter Titre du rapport : Partie 1 : Dossier administratif et description des installations Date du rapport : 13 février 2017
Statut du rapport
Version du rapport Date Détails Intégration des remarques de STELIA C 13 février 2017 AEROSPACE
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TABLE DES MATIERES
1. CONTEXTE DE LA DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER ...... 7 1.1 Contexte du dossier ...... 7 1.2 Déroulement de la procédure d’autorisation et de l’enquête publique...... 8 1.2.1 Procédure de la demande d’autorisation d’exploiter ...... 8 1.2.2 Déroulement de l’enquête publique ...... 10 1.2.3 Délivrance de l’autorisation d’exploiter ...... 11 1.3 Procédures connexes à la demande d’autorisation ...... 12 1.3.1 Permis de construire ...... 12 1.3.2 Autorisation de défrichement ...... 12
2. PRESENTATION DU DEMANDEUR...... 13 2.1 Renseignements administratifs du demandeur ...... 13 2.2 Présentation générale de STELIA AEROSPACE ...... 14 2.2.1 Activités ...... 14 2.2.2 Implantations...... 15 2.2.3 STELIA AEROSPACE en quelques chiffres...... 16
3. PLANS REGLEMENTAIRES ...... 17
4. PRESENTATION DU SITE DE SAINT-NAZAIRE ...... 18 4.1 Historique du site ...... 18 4.1.1 Avant 2009 : AIRBUS ...... 18 4.1.2 Entre 2009 et 2014 : AEROLIA ...... 19 4.1.3 Depuis 2015 : STELIA AEROSPACE ...... 20 4.2 Présentation générale des activités ...... 21 4.3 Situation géographique des installations ...... 23 4.3.1 Localisation géographique ...... 23 4.3.2 Voisinage immédiat ...... 24 4.3.3 Accès au site...... 25 4.4 Organisation du site...... 25 4.4.1 Organisation des activités ...... 25 4.4.2 Effectif et horaires de travail ...... 27 4.5 Caractéristiques constructives des bâtiments ...... 28
5. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS EXISTANTES ET DES PRODUITS MIS EN ŒUVRE ...... 30 5.1 Présentation des procédés, matières utilisées et produits fabriqués ...... 30 5.1.1 Aérostructures et services ...... 33 5.1.2 Secteur Tubes et Pipes – Systèmes ...... 48 5.2 Principales installations annexes...... 52 5.2.1 Installations de combustion ...... 52 5.2.2 Aérothermes ...... 53 5.2.3 Installations de compression ...... 53 5.2.4 Ateliers de charge d’accumulateurs ...... 53 5.2.5 Equipements frigorifiques ou climatiques (y compris pompe à chaleur) ...... 55 5.2.6 Station-service ...... 55 5.2.7 Stations de déminéralisation...... 55 5.2.8 Stations de détoxication ...... 55 Projet N° 60514595 - Référence : LYO-RAP-16-07590C - 13 février 2017 Page 3 Rapport final Rapport – STELIA AEROSPACE, Site de Saint-Nazaire Dossier de Demande d'Autorisation d'Exploiter Partie 1 : Dossier administratif et description des installations
5.2.9 Tour aéroréfrigérante ...... 60 5.3 Réseaux ...... 61 5.3.1 Electricité ...... 61 5.3.2 Gaz ...... 63 5.3.3 Air comprimé ...... 63 5.3.4 Eau et effluents liquides ...... 64 5.4 Magasin de stockage des produits mis en œuvre ...... 66
6. DESCRIPTION DES MODIFICATIONS ET DES PRODUITS MIS EN ŒUVRE ...... 67 6.1 Externalisation d’activité – Principe d’entreprise étendue ...... 67 6.2 Mesures de réduction des impacts sur l’environnement ...... 68 6.2.1 Station de traitement des eaux industrielles usées ...... 68 6.2.2 Bassin de confinement ...... 69 6.2.3 Nature, origine et réseaux des effluents liquides dans la situation future ...... 70
7. EVOLUTION DE LA SITUATION REGLEMENTAIRE ...... 71 7.1 Autorisation d’exploiter actuelle ...... 71 7.2 Evolution du classement ICPE du site ...... 71 7.2.1 Ancien classement ...... 72 7.2.2 Nouveau classement ...... 78 7.2.3 Classement IED ...... 97 7.3 Conclusion ...... 97
8. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES...... 99 8.1 Capacités techniques...... 99 8.2 Capacités financières...... 100
9. GARANTIES FINANCIERES ...... 103
LISTE DES FIGURES Figure 1 : Produits fabriqués par STELIA AEROSPACE ...... 14 Figure 2 : Localisations de STELIA AEROSPACE ...... 15 Figure 3 : Répartition du chiffre d’affaires par activités...... 16 Figure 4 : Répartition du chiffre d’affaires par segments ...... 16 Figure 5 : Vues aériennes du site ...... 18 Figure 6 : Etirage d’un grand panneau ...... 21 Figure 7 : Profilés (Pièces élémentaires complexes) ...... 22 Figure 8 : Localisation du site STELIA AEROSPACE ...... 23 Figure 9 : Identification des principaux éléments du voisinage du site ...... 24 Figure 10 : Localisation des accès du site ...... 25 Figure 11 : Organigramme de l’usine de Saint-Nazaire ...... 26 Figure 12 : Secteurs d’activités du site de Saint-Nazaire...... 31 Figure 13 : Localisation des activités sur le site de Saint-Nazaire ...... 32 Figure 14 : Implantation des bains de traitement de surfaces du Secteur Protection U83 ..... 35 Figure 15 : Panneaux en cours de traitement à l’atelier U83 ...... 37 Figure 16 : Vue de la machine d’usinage des tôles ondulées F5X ...... 40 Figure 17 : Vue de la machine d’usinage de Pièces Elémentaires complexes SPARX ...... 44 Figure 18 : Plan de l’atelier de traitement de surfaces du bâtiment U57 ...... 50 Figure 19 : Synoptique de fonctionnement de la station de détoxication de l’atelier U83 ...... 56 Figure 20 : Synoptique de fonctionnement de la station de détoxication de l’atelier U57 ...... 59 Figure 21 : Localisation des postes électriques ...... 62 Projet N° 60514595 - Référence : LYO-RAP-16-07590C - 13 février 2017 Page 4 Rapport final Rapport – STELIA AEROSPACE, Site de Saint-Nazaire Dossier de Demande d'Autorisation d'Exploiter Partie 1 : Dossier administratif et description des installations
Figure 22 : Localisation des points de rejet ...... 65 Figure 23 : Stockage de bidons d’acide fluorhydrique sur rétention ...... 66 Figure 24 : Localisation de la station de traitement des eaux industrielles usées ...... 69 Figure 25 : Localisation du bassin ...... 70 Figure 26 : Communes incluses dans le périmètre d’étude...... 98
LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Renseignements administratifs du demandeur ...... 13 Tableau 2 : Historique synthétique du site AEROLIA de Saint-Nazaire entre 2009 et 2014 ..... 19 Tableau 3 : Principales évolutions du site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire depuis 2015...... 20 Tableau 4 : Caractéristiques des bâtiments ...... 28 Tableau 5 : Caractéristiques des bains de la ligne de traitement de surfaces du Secteur Protection U83 ...... 36 Tableau 6 : Bains des lignes de traitement de surfaces du bâtiment U57 (hors bains de rinçage) ...... 51 Tableau 7 : Caractéristiques des chaudières ...... 52 Tableau 8 : Caractéristiques des compresseurs ...... 53 Tableau 9 : Caractéristiques des ateliers de charge d’accumulateurs ...... 53 Tableau 10 : Cuves de la station de détoxication de l’atelier U83 ...... 57 Tableau 11 : Cuves de la station de détoxication U57 ...... 60 Tableau 12 : Caractéristiques de la tour aéroréfrigérante ...... 60 Tableau 13 : Installations externalisées ...... 67 Tableau 14 : Ancien classement ICPE du site...... 73 Tableau 15 : Mentions de danger des bains n° 40, 115 et 145 ...... 80 Tableau 16 : Classement ICPE selon la nomenclature en vigueur à partir du 1er juin 2015 (basé sur la Directive SEVESO III) ...... 83 Tableau 17 : Liste des rubriques pour lesquelles les seuils de classement ne sont pas atteints ...... 90 Tableau 18 : Résultats du calcul des règles de cumul ...... 97 Tableau 19 : Bilan actif 2015 ...... 100 Tableau 20 : Bilan passif 2015 ...... 101 Tableau 21 : Compte de résultat ...... 102
LISTE DES ANNEXES Annexe 1-A : Carte de localisation au 1/25 000 Annexe 1-B : Plan de situation au 1/2 500 Annexe 1-C : Plan général au 1/600 des installations Annexe 1-D : Tableau des substances et mélanges dangereux Annexe 1-E : FDS des produits neufs entrant dans la composition des bains de traitement de surfaces Annexe 1-F : Méthode de calcul des règles de cumul Annexe 1-G : Calcul détaillé des règles de cumul Annexe 1-H : Plans de localisation des ICPE Annexe 1-I : Audit de conformité à l’arrêté ministériel du 30 juin 2006 (installations de traitement de surfaces) Annexe 1-J : Extrait du rapport du commissaire aux comptes Annexe 1-K : Arrêté préfectoral complémentaire du 18 août 2014 Annexe 1-L : Acte de cautionnement relatif aux garanties financières
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GLOSSAIRE
AE Autorité Environnementale AM Arrêté Ministériel AP Arrêté Préfectoral AS Autorisation avec Servitudes CARENE Communauté d’Agglomération de la Région Nazairienne CAURALIS Centre AUtomatisé pour les RAils et les LISses CE Communauté Européenne CHSCT Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail CLP Classification, Labelling, & Packaging CODERST Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques CU Centre d’Usinage DDAE Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter ERDF Electricité Réseau Distribution France FDS Fiche de Données de Sécurité FIM Fédération des Industries Mécaniques GRDF Gaz Réseau Distribution France ICPE Installations Classées pour la Protection de l’Environnement IED Directive sur les Emissions Industrielles INERIS Institut National de l’Environnement industriel et des RISques NADCAP National Aerospace and Defense Contractors Accreditation Program OAS Oxydation Anodique Sulfurique PE Pièces Elémentaires PEHD PolyEthylène Haute Densité SAS Société par Actions Simplifiées SB Seuil Bas SEREB Société pour l’Etude et la Réalisation d’Engins Balistiques SH Seuil Haut SNCAO Société Nationale de Construction Aéronautique de l’Ouest SNIAS Société Nationale Industrielle Aérospatiale TS ou TTS Traitement de Surfaces TSA Anodisation Sulfo-Tartrique UIMM Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie ZAP Zone Autonome de Production
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1. CONTEXTE DE LA DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER
1.1 Contexte du dossier
La société STELIA AEROSPACE exploite, sur la commune de Saint-Nazaire dans le département de la Loire-Atlantique (44), un site de fabrication de pièces, éléments et assemblages de sous-ensembles pour des cellules d’aéronefs.
Cet établissement est soumis à autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement selon l’Arrêté Préfectoral du 9 mars 2005, modifié par la lettre de la préfecture du 2 février 2010 et complété par les arrêtés préfectoraux du 9 mai 2012 et du 18 août 2014.
L'évolution du site de Saint-Nazaire par rapport à la situation initialement autorisée par l'arrêté préfectoral du 9 mars 2005 constitue une modification substantielle de nature à justifier le dépôt d'un nouveau Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter (DDAE) par la société STELIA AEROSPACE.
Ce dossier doit porter sur l'intégralité des installations du site de Saint-Nazaire, en vue de la consultation des administrations et des collectivités territoriales concernées, d’une part, ainsi que pour l’information du public, d’autre part.
C’est l’objet du présent dossier qui répond dans son fond et sa forme aux dispositions en vigueur des articles R. 512-2 à 512-10 du Code de l’Environnement (titre 1er du Livre V relatif aux ICPE).
Ce dossier est composé de 5 volets :
· partie 1 : demande d’autorisation et description des installations ;
· partie 2 : étude d’impact sur l’environnement et la santé ;
· partie 3 : étude de dangers ;
· partie 4 : notice hygiène et sécurité.
Il comprend également un résumé non technique (partie 0).
Ce dossier a été élaboré par la Société AECOM France agissant pour le compte de STELIA AEROSPACE. Il a été rédigé dans les conditions écologiques et économiques du moment, sur la base des informations fournies par STELIA AEROSPACE.
Il prend également en compte :
· le changement d’exploitant du site de Saint-Nazaire, à la création de la société STELIA AEROSPACE née de la fusion entre AEROLIA et SOGERMA, la Préfecture ayant été informée par courrier daté du 26 janvier 2015 ;
· le changement de la nomenclature au 1er juin 2015 (voir paragraphe 7).
Ce dossier constitue un tout, un ensemble. En conséquence, toute information prise hors de son contexte est susceptible de devenir erronée, partielle ou partiale.
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1.2 Déroulement de la procédure d’autorisation et de l’enquête publique
1.2.1 Procédure de la demande d’autorisation d’exploiter
Le Titre 1er du Livre V du Code de l’Environnement s’applique aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Il a codifié les dispositions antérieures de la loi n°76- 663 du 19 juillet 1976, ainsi que celles précédemment définies par le décret n° 77-1133 du 21 septembre 1977.
La procédure régissant les demandes d’autorisation d’exploiter en matière d’ICPE est définie par ce Titre 1er.
Les articles R. 512-2 à R. 512-27 du Code de l’Environnement définissent notamment le contenu de la demande d’autorisation d’exploiter et la procédure associée. Ils précisent aussi les dispositions complémentaires, applicables aux ICPE, par rapport à celles définies dans le Code de l’Environnement au Livre I, Titre II, Chapitre II, Section 1 : « Etudes d’impact des travaux et projets d’aménagement ».
En effet, tout exploitant d’une (ou plusieurs) installations relevant du régime d’autorisation imposé par la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) doit obtenir une autorisation préfectorale d’exploiter l’installation visée.
Le déroulement de la procédure d’autorisation implique les étapes suivantes :
· réalisation d’un dossier de demande d’autorisation d’exploiter sur le projet répondant aux obligations légales et réglementaires en la matière ;
· dépôt de ce dossier en Préfecture ;
· vérification de la complétude du dossier par le service instructeur ;
· avis de l'autorité environnementale compétente dans les conditions définies par l’article R. 122-7 du Code de l'Environnement, cet avis devant être rendu dans un délai de 2 mois à compter de la notification du dossier reconnu complet par le service instructeur pour les projets relevant de l'article R. 122-6 IV (cas général des ICPE) ;
· examen du dossier par un Commissaire Enquêteur ou une commission d’enquête désignée par le Tribunal Administratif ;
· réalisation d’une Enquête Publique, d’une durée de 1 mois minimum et de 2 mois maximum (prolongation possible par le Commissaire Enquêteur ou la commission d’enquête (max 30 jours) ou suite à une suspension autorisée de l’enquête (min 30 jours) ou en cas d’enquête complémentaire (min 15 jours)), sur la commune où doit être implantée l’installation ainsi que sur les communes concernées par les risques et inconvénients dont l’établissement peut être la source ;
· avis des différents services de l’Etat ainsi que des communes concernées par l’enquête publique ;
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· élaboration d’un rapport d’enquête publique par le Commissaire Enquêteur ou la commission d’enquête ;
· élaboration d’un projet d’Arrêté Préfectoral par le service instructeur et consultation par le Préfet du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST – anciennement Conseil Départemental d’Hygiène) ;
· décision du Préfet d’autoriser ou non l’exploitation (délivrance au pétitionnaire de l’Arrêté Préfectoral).
Outre la commune d’implantation de l’installation, les communes environnantes dont tout ou partie du territoire est située à une distance, prise à partir du périmètre de l’installation, inférieure au rayon d’affichage sont nécessairement considérées comme concernées (article R. 512.14 III du Code de l’Environnement).
Le rayon d’affichage est défini par la nomenclature des ICPE (définie en annexe de l’article R. 511-9 du Code de l’Environnement) et dépend du type d’activité considéré ; il est présenté au paragraphe 1.1.
En outre, il est rappelé (article L. 214-1 du Code de l’Environnement) que les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ne relèvent pas de la procédure d’autorisation ou de déclaration prévue par le Titre Ier du Livre II du Code de l’Environnement, concernant l’eau et les milieux aquatiques, à l’exception des articles suivants :
· L. 211-1 : principe de gestion équilibrée de ces ressources ;
· L. 212.1 à L. 212-7 : compatibilité de l’installation avec le ou les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
· L. 214.8 : nécessité de moyens de mesure et d’évaluation des prélèvements et déversements appropriés.
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1.2.2 Déroulement de l’enquête publique
Le Chapitre III du Titre II du Livre Ier du Code de l’Environnement est consacré aux enquêtes publiques relatives aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement. A ce titre, la réalisation d'aménagements, d'ouvrages ou de travaux exécutés par des personnes publiques ou privées est précédée d'une enquête publique soumise aux prescriptions du présent chapitre, lorsqu'en raison de leur nature, de leur consistance ou du caractère des zones concernées, ces opérations sont susceptibles d'affecter l'environnement.
Ainsi, cette enquête publique est régie par :
· les articles L. 123-1 à L. 123-19 du Code de l’Environnement ;
· les articles R. 123-1 à R. 123-24 du Code de l’Environnement ;
· l’article R. 512-14 du Code de l’Environnement qui concerne spécifiquement la procédure d’autorisation des installations classées.
L’article R. 123-1 du même code indique la liste des catégories d’aménagements, d’ouvrages et de travaux devant être précédés d’une enquête publique en application de l’article L. 123-1.
L’enquête publique a pour objet d’informer le public et de recueillir ses appréciations et ses remarques sur le projet afin de permettre au Préfet de disposer de tous les éléments nécessaires à son information avant de prendre une décision sur la demande d’autorisation d’exploiter.
Cette enquête se déroule sous la surveillance d’un Commissaire Enquêteur ou d’une commission d’enquête qui peut répondre aux questions du public.
Pendant l'enquête publique, si la personne responsable du projet, estime nécessaire d'apporter à celui-ci des modifications substantielles, l'enquête publique peut être suspendue pendant une durée maximale de six mois. Cette possibilité de suspension ne peut être utilisée qu'une seule fois.
Parallèlement à l’enquête publique, sont appelés à donner leur avis sur la demande d’autorisation :
· le Conseil Municipal de la commune d’implantation de l’installation projetée, ainsi que celui des autres communes concernées (article R. 512-20 du Code de l’Environnement) ;
· les services administratifs intéressés (article R. 512-21 du Code de l’Environnement).
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A l’issue de l’enquête publique, le cas échéant, après production par le demandeur d’un mémoire en réponse aux observations recueillies (Articles R. 123-18 et R. 123-19 du Code de l'Environnement) :
· le Commissaire Enquêteur ou la commission d’enquête établit un rapport qui relate le déroulement de l’enquête et examine les observations recueillies ;
· le rapport du Commissaire Enquêteur ou de la commission d’enquête comporte le rappel de l’objet du projet, plan ou programme, la liste de l’ensemble des pièces figurant dans le dossier d’enquête, une synthèse des observations du public, une analyse des propositions et contre-propositions produites durant l’enquête et, le cas échéant, les observations du responsable du projet, plan ou programme en réponse aux observations du public ;
· le Commissaire Enquêteur ou la commission d’enquête consigne, dans un document séparé, ses conclusions motivées, en précisant si elles sont favorables, favorables sous réserves ou défavorables au projet ;
· le Commissaire Enquêteur ou le président de la commission d’enquête transmet à l’autorité compétente pour organiser l’enquête l’exemplaire du dossier de l’enquête déposé au siège de l’enquête, accompagné du ou des registres et pièces annexées, avec le rapport et les conclusions motivées. Il transmet simultanément une copie du rapport et des conclusions motivées au président du tribunal administratif.
L’autorité compétente pour organiser l’enquête adresse, dès leur réception, la copie du rapport et des conclusions au responsable du projet, plan ou programme.
La copie du rapport et des conclusions est également adressée à la Mairie de chacune des communes où s’est déroulée l’enquête et à la Préfecture de chaque département concerné pour y être sans délai tenue à la disposition du public pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête.
Lorsqu’elle a publié l’avis d’ouverture de l’enquête sur son site internet, l’autorité compétente pour organiser l’enquête publie le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête sur ce même site et le tient à la disposition du public pendant un an.
1.2.3 Délivrance de l’autorisation d’exploiter
Au vu du dossier d’enquête et des avis susvisés, l’Inspecteur des Installations Classées établit un rapport sur la demande d’autorisation et sur les résultats de l’enquête ; ce rapport est présenté au Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST), assorti de propositions soit de refus de la demande, soit de prescriptions à appliquer à l’installation. Le demandeur a la possibilité d’être entendu par le CODERST (article R. 512-25 du Code de l’Environnement).
Sauf prorogation par arrêté motivé, après les éventuelles observations du demandeur sur le projet d’arrêté statuant sur la demande, le Préfet statue dans les trois mois à partir du jour de réception par la Préfecture du dossier de l’enquête transmis par le Commissaire Enquêteur (article R. 512-26 du Code de l’Environnement).
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1.3 Procédures connexes à la demande d’autorisation
1.3.1 Permis de construire
Les nouveaux équipements envisagés par le site ne nécessitent pas la construction de nouveaux bâtiments.
Aussi, ce dossier ne s’accompagne pas d’une demande de permis de construire.
1.3.2 Autorisation de défrichement
Les nouveaux équipements seront implantés à l’intérieur de bâtiments existants ou sur des surfaces déjà artificialisées. Aussi, aucun défrichement ne sera réalisé.
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2. PRESENTATION DU DEMANDEUR
2.1 Renseignements administratifs du demandeur
Les renseignements administratifs de STELIA AEROSPACE, demandeur de la présente autorisation d’exploiter, sont repris dans le tableau suivant :
Tableau 1 : Renseignements administratifs du demandeur
Raison sociale STELIA AEROSPACE
Forme juridique Société par Actions Simplifiée (SAS)
Siège social ZI de l'ancien arsenal 17 300 ROCHEFORT
Adresse du site Boulevard des apprentis BP 50 301 44 605 SAINT-NAZAIRE Cedex
Téléphone / Fax 02 53 48 50 00 / 02 28 54 83 17
Montant du capital 200 000 000 euros
Numéro de SIRET 778 127 613 00 116
Code APE 30.30Z
Numéro de RCS 778 127 613
Directeur d’Etablissement / François PAYNOT Signataire de la demande
Interlocuteur du dossier Steven MARTIN Responsable environnement 06 86 52 71 69
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2.2 Présentation générale de STELIA AEROSPACE
Filiale à 100 % du Groupe AIRBUS et né de la fusion entre AEROLIA et SOGERMA, STELIA AEROSPACE est devenu, au 1er janvier 2015, le nouvel acteur de rang mondial aux multiples spécialités aéronautiques : aérostructures, systèmes, équipements et production de fauteuils passagers des classes affaires et première, comme des sièges pilotes.
Figure 1 : Produits fabriqués par STELIA AEROSPACE
Aérostructures
Sièges Pilote
Sièges passagers
2.2.1 Activités
Numéro un français des aérostructures et acteur majeur au niveau mondial pour la conception et la production de fuselages équipés, STELIA AEROSPACE produit chaque année plus de 650 pointes avant et fuselages, ainsi que 6 millions de pièces élémentaires et panneaux.
STELIA AEROSPACE dispose des technologies, des métiers et des moyens pour concevoir et fabriquer une large gamme de produits et de services, tout au long du cycle de vie d’un nouvel avion : pre-design, conception, industrialisation, production et support client.
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2.2.2 Implantations
Les activités de STELIA AEROSPACE sont réparties sur 5 sites « historiques » en France :
· le siège social et le bureau d’étude à Toulouse (31), avec 496 salariés ;
· le site de Saint-Nazaire (44), objet de la présente demande, spécialisé dans les pièces élémentaires à fort volume et l’assemblage, employant 870 salariés (effectif à fin 2015) ;
· le site de Méaulte (80), spécialisé dans la fabrication des pointes avant de l'ensemble des avions de la famille Airbus (de l'A318 à l'A380, en passant par l'A400M et l'A350 XWB) et comptant 1 600 salariés ;
· le site de Mérignac (33), spécialisé dans la fabrication et l’assemblage de la voilure et des ailerons d’Avion de Transport Régional et comptant 220 salariés ;
· le site de Rochefort (17), spécialisé dans l'assemblage d'éléments de fuselage, ainsi que dans la production de sièges pilotes et de fauteuils passagers Première classe et Classe affaires, d’un effectif de 850 salariés.
STELIA AEROSPACE dispose de 5 succursales :
· Mirabel : 119 salariés ;
· Lunenburg : 433 salariés ;
· Composites Aquitaine (Salaunes) : 580 salariés ;
· Maroc Aviation : 482 salariés ;
· STELIA Tunisie : 836 salariés.
Ses implantations sont localisées sur la figure suivante.
Figure 2 : Localisations de STELIA AEROSPACE
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2.2.3 STELIA AEROSPACE en quelques chiffres
STELIA AEROSPACE compte :
· plus de 6 100 employés en France et à l’international ;
· un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de dollars ;
· 2 500 sièges pilotes livrés en 2015 ;
· 2 200 fauteuils cabine produits et livrés en 2015 ;
· 1 000 sections de fuselage livrées en 2015.
La répartition du chiffre d’affaires par activités et par segments est représentée sur les deux figures suivantes.
Figure 3 : Répartition du chiffre d’affaires par activités
Figure 4 : Répartition du chiffre d’affaires par segments
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3. PLANS REGLEMENTAIRES
Conformément à l’article R. 512-6 du Code de l’Environnement, les plans réglementaires suivants sont joints en annexe du présent dossier :
· une carte au 1/25 000 indiquant l’emplacement des installations projetées ainsi que le rayon d’affichage (Annexe 1-A) ;
· un plan de situation au 1/2 500 des installations projetées et de leurs abords jusqu’à 300 m, soit 1/10ème du rayon d’affichage (Annexe 1-B) ;
· un plan général du site au 1/600 indiquant le détail des dispositions projetées des installations ainsi que, jusqu’à une distance de 35 m des limites de celles-ci, l’affectation des constructions et terrains avoisinants et le tracé de tous les réseaux enterrés existants (Annexe 1-C). Ce plan d’ensemble n’ayant pu être réalisé à une échelle de 1/200 pour des raisons de taille du site et de format de plan normalisé, l’échelle retenue pour ce plan d’ensemble est celle du 1/600 (dérogation possible conformément aux dispositions prévues par l’article R. 512-6 3° du Code de l’Environnement).
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4. PRESENTATION DU SITE DE SAINT-NAZAIRE
4.1 Historique du site
4.1.1 Avant 2009 : AIRBUS
Le Port de Saint-Nazaire s’est développé à partir de 1856. Les chantiers de la Loire ont connu des périodes de prospérité et de récession successives qui les ont conduits à se diversifier jusqu’en 1927. La vocation aéronautique s’est ensuite affirmée à partir de cette année-là avec la commande par le gouvernement de 257 avions de chasse.
Les nationalisations de 1936 intègrent l’usine existante à la Société Nationale de Construction Aéronautique de l’Ouest (SNCAO). Son potentiel est porté à un effectif de 1 625 personnes ; d’une emprise au sol de 26 000 m², elle comportait alors un parc machines de 700 unités.
A la mobilisation, le programme de « guerre » enclenché dès 1938 provoque un accroissement d’activité. Les Allemands arrivent à Saint-Nazaire en juin 1940 et la longue « occupation » provoque la stagnation des activités.
L’entreprise retrouve son potentiel de production en 1946. L’établissement de Saint-Nazaire confirme sa vocation dans la construction d’avions avec essais et mises en ordre de vol (appareils Vautour, SO 30P...). Pour assurer son plan de charge, l’usine cherche à diversifier sa fabrication aéronautique : c’est ainsi qu’en 1950 débute la production d’éléments pour l’avion Dassault 450 Ouragan. L'activité se poursuivra jusqu’en 1958. Cette diversification est maintenue au début des années 60 avec la fabrication d’outillages pour l’automobile.
Figure 5 : Vues aériennes du site
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De la fusion de Sud Aviation, Nord Aviation et la Société pour l’Etude et la Réalisation d’Engins Balistiques (SEREB) naît, le 1er janvier 1970, la Société Nationale Industrielle Aérospatiale (SNIAS). L’établissement de Saint-Nazaire compte alors 2 835 personnes.
En novembre 1971, le Super Guppy effectue sa première mission. Ce nouveau moyen est destiné à transporter les éléments de l’AIRBUS A300. En décembre 1983, le lancement de l’A320 est décidé. Le premier appareil A340 sera livré à Toulouse en 1990 suivi, 10 ans après, en 2000, du premier exemplaire de l'A340-600. Au printemps 2004, le site de Saint-Nazaire livrera les premiers fuselages (avant et central) de l’AIRBUS A380.
L’entité AIRBUS de Saint-Nazaire se répartissait à cette époque sur deux sites différents, distants d’environ 3,5 km :
· le site « Usine Ville », situé près du port de Saint-Nazaire, sur une superficie de 15 ha, destiné à la fabrication de pièces élémentaires et des sous-ensembles (profilés, tuyauterie en alliages légers…) ;
· le site de « Gron », jouxtant l’aérodrome de Montoir-de-Bretagne, d’une superficie de près de 27 ha, et spécialisé dans la réalisation des fuselages avant et centraux des AIRBUS.
Le 1er janvier 2009, le site « Usine Ville » de Saint-Nazaire a été intégré dans AEROLIA, nouvelle filiale d’AIRBUS GROUP.
4.1.2 Entre 2009 et 2014 : AEROLIA
En 2009, l’objectif d’AEROLIA est la pérennisation de l’emploi sur le site de Saint-Nazaire, en réorientant l’activité industrielle vers des productions à haut niveau de performance et à forte valeur ajoutée.
AEROLIA a lancé en 2012 un programme d’investissement répartis sur 5 ans jusqu’en 2016 qui a induit le réaménagement de 50% de la superficie des bâtiments et l’optimisation des flux usine et logistique afin :
· de développer de nouvelles activités (pièces élémentaires complexes, assemblage et services) ;
· de développer l’agilité industrielle des activités historiques du site (tuyauteries et conduits, étirage panneaux 3D, usinage mécanique et traitement de surfaces) ;
· d’optimiser les activités de profilés et tôlerie autour des pièces à forte valeur ajoutée dans une logique d’entreprise étendue à des partenaires industriels.
Tableau 2 : Historique synthétique du site AEROLIA de Saint-Nazaire entre 2009 et 2014
2009 Production du plancher du cockpit de l’AIRBUS A380.
2011 Arrêt de l’usinage chimique : panneaux 3D usinés mécaniquement. Mise en place d’un atelier dédié à l’activité Fil Rouge (service après-vente rapide : fabrication de pièces en urgence).
2012 Réhabilitation des bâtiments U70 et U80 (Usinage de profilés CAURALIS). Lancement du projet SPARX d’usinage de pièces complexes et de grandes dimensions (usinage 5 axes). Remplacement des cintreuses hydrauliques par des cintreuses électriques
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2013 Réhabilitation des bâtiments de l’assemblage entraînant la rationalisation des activités planchers, réservoirs et Bombardier. Mise en service des 3 machines CAURALIS (Centre automatisé d’usinage pour les rails et les lisses). 6ème F5X au bâtiment U66
2014 Assemblage des sous-ensembles des premiers Global 7000/8000. Mise en place des moyens d’essai du réservoir A400M-CHT au bâtiment U52.2. Installation d’une cabine de peinture à l’atelier U53 pour les assemblages et pièces élémentaires. Installation d’une machine d’usinage DMU85 au fil rouge U51. Arrêt et désinstallation de la presse 5000T à l’atelier U71.
4.1.3 Depuis 2015 : STELIA AEROSPACE
Suite à la fusion des sociétés AEROLIA et SOGERMA au 1er janvier 2015, le site de Saint- Nazaire est dorénavant exploité par STELIA AEROSPACE.
Tableau 3 : Principales évolutions du site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire depuis 2015
2015 Nouvelle activité : assemblage Plancher A380 WP12222 Transfert hors site de l’activité assemblage du plancher pilotage A380 Déménagement interne de l’activité assemblage-peinture des petits équipements (du bâtiment U73 vers U531) Ajout de nouveaux moyens d’usinage : machine d’usinage « Tour 3 axes » au secteur fil rouge Ajout de nouveaux moyens d’usinage F5X n°7 Déménagement interne de la machine de grenaillage ROSLER (du bâtiment U72 vers U73) Ajout de nouveaux moyens de cintrage au bâtiment U75 Acquisition d’un nouveau moyen de cintrage (démonstrateur de laboratoire) dédié aux essais sur tuyauteries thermoplastiques au département recherches et technologies du bâtiment U75 Ajout de nouveaux moyens pour le soudage à l’argon : caisson de soudure JACOMEX au bâtiment U57 Transfert hors site de l’activité Assemblage des sous-ensembles des premiers Global 7000/8000 Réalisation d'actions techniques sur les bancs d'essais pression et de dépollution des tuyauteries au produit HFE 71 DE bâtiment U57 pour optimiser la récupération du HFE 71 DE en phase liquide
2016 Acquisition d’un nouveau moyen de conformage et de nouveaux moyens d'usinage « Forest Minumac 5 axes » et « Handtmann » au secteur Pièces élémentaires complexes du bâtiment U72 Acquisition d’un nouveau moyen d'usinage « Forest V2000 » au secteur Panneaux et cadres du bâtiment U54 Acquisition d’un nouveau moyen de grenaillage « vapor blast » au secteur tôlerie du bâtiment U81 Acquisition d’un nouveau moyen de roulage « Jammes » au secteur Panneaux et cadres du bâtiment U561 Installation d’une machine d’usinage DMU85 au fil rouge U51 Installation d’une presse fluide Quintus à la tôlerie U70 Mise en place d’une ligne de ressuage manuel (contrôle non destructif) au secteur protection U83 Externalisation de 3 machines d’usinage MUPEX (n° 2, 3 et 4) au bâtiment U521 Arrêt et désinstallation de la machine d’usinage MUPEX n°6 au bâtiment U521
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4.2 Présentation générale des activités
Le site industriel de Saint-Nazaire est spécialisé dans la fabrication de pièces, éléments et assemblages de sous-ensembles pour des cellules d’aéronefs, que l’on peut répartir en 9 ateliers :
· un atelier spécialisé dans l'étirage et l'usinage mécanique des grands panneaux de fuselage en 3D et des cadres structurels ;
· un atelier spécialisé dans la production de tuyauteries cintrées et soudées ;
· un atelier spécialisé dans la tôlerie de grande dimension permettant la production de cadres de structure ;
· un atelier d’usinage et de formage de profilés extrudés permettant la production de pièces de structure de type rails de sièges ou lisses de structures de panneaux ;
· un atelier d’usinage de pièces de grande dimension et complexes, par exemple des encadrements de glace de cockpit ;
· un atelier de « fil rouge », permettant la réalisation de pièces spéciales usinées et de tôleries dans un cycle de production très court ;
· un atelier de traitement de surfaces et peinture dans lequel transitent les pièces issues des autres ateliers ;
· un atelier d’assemblage de sous-ensembles et d’équipements de pièces élémentaires ;
· un atelier de production de mastic congelé : mélange et congélation de mastics aéronautiques.
Figure 6 : Etirage d’un grand panneau
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Figure 7 : Profilés (Pièces élémentaires complexes)
Le site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire participe aux programmes suivants : AIRBUS A318, A319, A320, A321, A330, A340, A350XWB, A380, A400M, PIAGGIO P180, DASSAULT Falcon 7X et Bombardier Global 7000/8000.
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4.3 Situation géographique des installations
4.3.1 Localisation géographique
Le site STELIA AEROSPACE, objet de la présente demande, est implanté sur le territoire de la commune de Saint-Nazaire dans le département de la Loire-Atlantique ((boulevard des apprentis - BP50301 - 44 600 Saint-Nazaire).
STELIA AEROSPACE est propriétaire d’un terrain d’une superficie d’environ 16 ha (environ 14 ha sans les parkings extérieurs, dont 8 ha de surfaces bâties et 5,1 ha de voiries) sur lequel est implanté l’établissement industriel.
L’établissement se situe dans la zone portuaire, en bordure de la Loire, comme le montre la figure suivante.
Figure 8 : Localisation du site STELIA AEROSPACE
Les coordonnées géographiques du centre du site, selon le référentiel Lambert zone II étendu, sur la carte topographique du secteur (IGN, 1123OY, Saint-Nazaire-Pornic, 1/25 000) sont les suivantes :
· X : 258 300 m ;
· Y : 2 265 000 m.
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4.3.2 Voisinage immédiat
Le voisinage immédiat du site est constitué par :
· au nord, les sociétés APMI (Atlantique Peinture Marine Industrie), GENERAL INTERIOR CONTRACTING (anciennement Chantiers BAUDET), RABAS PROTEC et KAEFER WANNER ;
· au nord-ouest, le Boulevard des Apprentis, au-delà le parking des véhicules du personnel STELIA AEROSPACE puis la société SIDES et les habitations les plus proches à environ 230 m du site ;
· à l’ouest, les entreprises AUTODISTRIBUTION (AD PRO) et ALTEAD ;
· au sud-ouest, les sociétés ALSTOM et TISSOT puis les chantiers STX de construction navale ;
· au sud et au sud-est, la vasière « Le Grand Tourteau », puis la Loire ou le Brivet et le Pont de Saint-Nazaire franchissant la Loire ;
· à l’est, la société MECASOUD.
Les principaux éléments du voisinage immédiat sont localisés sur la carte ci-après.
Figure 9 : Identification des principaux éléments du voisinage du site
KAEFER GENERAL RABAS WANNER INTERIOR PROTEC CONTRACTING Boulevard des Apprentis
APMI Le Brivet
SIDES
Habitations
MECASOUD AUTODISTRIBUTION (AD PRO)
ALTEAD Parking STELIA
ALSTOM
TISSOT
Chantiers STX
Pont de Saint- Nazaire
250 m Estuaire de la Loire
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Le plan joint en Annexe 1-B identifie les éléments du voisinage dans un rayon de 300 m autour du site.
4.3.3 Accès au site
L’entrée au site se fait au moyen de 3 accès distincts situés le long du Boulevard des Apprentis :
· l’entrée principale (n° 1) située le plus au nord par laquelle entrent le personnel motorisé, les camions, les visiteurs ainsi que les services de secours ; cette entrée comprend le poste sûreté (fourniture des badges d’accès) où du personnel d’accueil et des agents de sûreté sont présents en permanence ;
· les entrées n° 2 et n° 3 dédiées aux personnels accédant à pied au site (depuis le parking situé de l’autre côté du Boulevard).
Ces accès sont localisés sur le plan suivant.
Figure 10 : Localisation des accès du site
4.4 Organisation du site
4.4.1 Organisation des activités
Les activités de l’établissement STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire sont organisées selon la figure suivante.
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Figure 11 : Organigramme de l’usine de Saint-Nazaire
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4.4.2 Effectif et horaires de travail
4.4.2.1 Effectif du site
L’effectif STELIA AEROSPACE du site est de 870 personnes (effectif à fin 2015), comprenant 840 permanents, 24 apprentis et 6 stagiaires.
En 2015, l’effectif moyen mensuel des travailleurs temporaires intervenant sur le site était d’environ 125 personnes.
4.4.2.2 Horaires de travail
Les rythmes d’activité de l’usine sont les suivants :
· les bureaux sont ouverts du lundi au jeudi, de 6h30 à 18h30 et le vendredi de 6h30 à 13h ;
· les ateliers de production fonctionnent soit en 1 x 8h, soit en 2 x 8h, soit en 3 x 8h tous les jours, 24h/24 ;
· le site fonctionne toute l’année, un arrêt total ou partiel des activités ayant lieu durant deux semaines en été et une semaine entre Noël et le Jour de l’An.
Il n’y a pas de saisonnalité marquée de l’activité.
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4.5 Caractéristiques constructives des bâtiments
Les caractéristiques constructives des bâtiments sont synthétisées dans le tableau suivant.
Tableau 4 : Caractéristiques des bâtiments
U47 U51 U52 U52.1 U53 U53.1 U54
Surface bâtie au sol 2 575 m² 3 080 m² 3 360 m² 3 870 m² 1 490 m² 1 483 m² 4 109 m²
Hauteur maximale 8,05 m 11,5 m 15,86 m 15,8 m 11,20 m 4,75 m 17,40 m
Ossature Métallique Béton Métallique Métallique Métallique Métallique Métallique
Panneaux sandwich Parois Agglo + bardage Béton + bardage Béton + bardage Bardage (tôles avec isolant Bardage Béton + bardage laine de roche)
Bacs acier + Bacs acier + Bacs acier + Bacs acier + Bacs acier + Couverture Béton + étanchéité Fibrociment étanchéité étanchéité étanchéité étanchéité étanchéité
Sol Béton Béton Béton Béton Béton Béton Béton
U55 U57 U64 U65 U66 U70 U71
Surface bâtie au sol 5 917 m² + extension 3 102 m² 838 m² 2 783 m² 2 334 m² 3 000 m² 2 292 m²
Hauteur maximale 17,40 m 8,05 m 6,20 m 15,00 m 15,00 m 15,50 m 15,50 m
Ossature Métallique Métallique Métallique Métallique Métallique Métallique Métallique
Parois Bardage Agglo + bardage Béton Béton Béton Agglo Agglo
Bacs acier + Fibrociment + Bacs acier + Couverture Fibrociment Bacs acier secs Bacs acier secs Bacs acier secs étanchéité étanchéité étanchéité
Sol Béton Béton Béton Béton Béton Béton carrelé Béton carrelé
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U72 U73 U74 U75 U80 U81 U82
Surface bâtie au sol 5 952 m² 4 502 m² 940 m² 2 413 m² 1019 m² 971 m² 1 725 m²
Hauteur maximale 15,49 m 20,41 m 7,89 m 9,85 m 15,90 m 15,50 m 11,50 m
Ossature Métallique Métallique Métallique Métallique Métallique Métallique Métallique
Parois Agglo Béton + bardage Béton + bardage Béton + bardage Agglo Agglo Agglo + bardage
Bacs acier + Bacs acier + Bacs acier + Couverture Bac acier + étanchéité Béton + étanchéité Bac acier Fibrociment étanchéité étanchéité étanchéité
Sol Béton Béton Béton Béton Béton Béton Béton
U83 U87 U91 U92 U93 U93.1 (auvent) U94.3
Surface bâtie au sol 4 278 m² 904 m² 660 m² 666 m² 741 m² 666 m² 210 m²
Hauteur maximale 18,30 m 7,6 m 7,5 m 7,58 m 9,2 m 8 m 5 m
Béton + charpente Ossature Métallique Béton Métallique Métallique Métallique Métallique métallique
Parois Béton + bardage Béton Agglos Béton + bardage Agglos + bardage - Bardage
Bacs acier + Bacs acier + Bacs acier + Couverture Bacs acier Béton + étanchéité Fibrociment Bacs acier étanchéité étanchéité étanchéité
Sol Résine Béton Béton Béton Béton Béton + enrobé Béton
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5. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS EXISTANTES ET DES PRODUITS MIS EN ŒUVRE
5.1 Présentation des procédés, matières utilisées et produits fabriqués
L’usine de Saint-Nazaire est spécialisée dans la production de pièces élémentaires et assemblages de sous-ensembles métalliques pour les aérostructures.
Les secteurs d’activités, localisés sur la Figure 12 présentée en page suivante, sont répartis en deux départements :
· Aérostructures et Services, qui comprend les secteurs Protection (traitement de surfaces et ateliers de peinture), Panneaux et Cadres (étirage et usinage), Profilés, Tôlerie et Pièces Elémentaires Complexes, les secteurs Assemblages et Sous- Ensembles ainsi que les ateliers dits de « Service » : Fil Rouge et Mastics ;
· Tubes et Pipes, qui comprend l’activité Systèmes (tuyauteries cintrées, conduits soudés, traitement de surfaces).
Les différents secteurs et lignes de fabrication associées sont décrits dans les paragraphes suivants et situés également sur la Figure 13.
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Figure 12 : Secteurs d’activités du site de Saint-Nazaire
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Figure 13 : Localisation des activités sur le site de Saint-Nazaire
ZAP : Zone Autonome de Production
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5.1.1 Aérostructures et services
Ce département est chargé de la fabrication d’éléments métalliques, dits « Pièces élémentaires », utilisés dans la construction des avions.
Le site de Saint-Nazaire produit ainsi :
· des panneaux (double courbure et 3D) qui, une fois assemblés, constituent le fuselage des avions ou des pointes-avant ;
· des cadres et des lisses qui forment « l’ossature » de l’avion ;
· des encadrements autour des vitres des cabines de pilotage ;
· des sous-ensembles de fuselage, des réservoirs (réservoirs de l’A400M), des planchers et panneaux latéraux de cockpit.
Dans ce département, les pièces sont formées par étirage, cintrage, emboutissage ou estampage (presses), usinées et protégées (traitement de surfaces et peinture).
Les activités dites de « Services » correspondent :
· à l’atelier « Fil Rouge », qui produit en cycle court des pièces usinées et de tôlerie ;
· à l’atelier « Mastics », qui mélange et congèle des mastics aéronautiques.
5.1.1.1 Secteur Protection
Le secteur Protection a pour vocation de protéger les pièces fabriquées sur le site de Saint- Nazaire (hors tuyauteries cintrées et conduits soudés traités par l’autre atelier de traitements de surface U57) au moyen d’opérations de traitement de surfaces et de peinture. Ces opérations permettent d’assurer, par voies chimiques et mécaniques, le traitement anti-corrosion et anti-usure des pièces selon les exigences spécifiques des clients.
Procédés
Le secteur Protection s’articule autour des étapes suivantes :
· masquage des pièces ;
· accrochage des modules de suspension des petites pièces et des barres pour l’ensemble des pièces ;
· traitement de surfaces et ressuage (atelier de traitement de surfaces présenté ci- après) ;
· peinture (ateliers présentés dans les paragraphes suivants), appliquée de façon robotisée pour les petites pièces et manuelle pour les grandes pièces ;
· décrochage des modules de suspension des petites pièces ;
· métallisation laser ;
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· contrôle dimensionnel non destructif et contrôles non destructifs de la protection par mesurage des épaisseurs de peinture ;
· marquage des pièces.
Des retouches sont également effectuées via 3 opérations : ponçage, retouche Alodine et retouche peinture.
Matières premières
Les matières premières utilisées au secteur Protection sont les pièces élémentaires fabriquées en aluminium (alliage).
Matériaux de conditionnement
Des emballages de type papiers bulle, mousses et plastiques sont utilisés dans cet atelier pour le conditionnement des pièces traitées.
Atelier de traitement de surfaces U83
Les différents bains de l’atelier de traitement de surfaces du bâtiment U83 sont repérés dans le plan ci-après.
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Figure 14 : Implantation des bains de traitement de surfaces du Secteur Protection U83
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Les caractéristiques de ces bains sont fournies dans le tableau suivant.
Tableau 5 : Caractéristiques des bains de la ligne de traitement de surfaces du Secteur Protection U83
N° Bains Composition du bain au montage pH Volume Rétention bain
Acide tartrique 6 Anodisation TSA < 1 35 m3 96,3 m3 Acide sulfurique
Soude caustique paillettes 98% 7 Décapage sodique Glucoheptonate de sodium 85 % 14 25 m3 44,5 m3 SOCOMUL A2220
Dégraissage 8 TURCO 4215-NC-LT 8,5 25 m3 TURCO 4215
Anodisation sulfurique 11 Acide sulfurique 96 % < 1 34 m3 OAS
A1858 A1806 17 Décapage Socosurf < 1 25 m3 A1850 (en rechargement) Tensioactif Socomul TA
Dégraissage 25 TURCO 4215-NC-LT 9 25 m3 TURCO 4215 129 m3 Soude caustique paillettes 98% 26 Décapage sodique Glucoheptonate de sodium 85 % 14 25 m3 SOCOMUL A2220
A1858 A1806 29 Socosurf < 1 25,5 m3 A1850 (en rechargement) Tensioactif Socomul TA
Acide Tartrique 31 Anodisation TSA < 1 34 m3 Acide Sulfurique
40 Conversion chromique Alodine 1200 1,5 à 2,1 25 m3
Volume total des bains 278,5 m3
Une cuve de décapage au produit Décap B50 est également présente. D’une capacité de 1,32 m3, elle est dédiée au décapage des outillages et équipements de peinture.
Des travaux ont été réalisés en février 2016 pour doter la ligne de traitement de l’atelier U83 d’une fosse de rétention bétonnée de 129 m3 (pour 218,5 m3 de bains concentrés autres que les bains 6 et 7 disposant chacun de leur propre rétention). Celle-ci est équipée d’un capteur de présence de liquide (flotteur) déclenchant un appel vers la salle de contrôle (ou l’astreinte de 21h à 5h et les weekends) et arrêtant l’alimentation en eau déminéralisée, les matériaux constituant les bacs et la rétention étant compatibles avec les produits contenus.
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Le remplissage des bains est assuré par des produits solides ou liquides en petits conditionnements versés manuellement dans les bains. Le remplissage en eau déminéralisée des bains est réalisé automatiquement ; les cuves sont pour cela équipées :
· d’une sécurité de niveau bas : l’automate lance le remplissage des bains et la chauffe des bains est coupée ;
· d’un niveau de travail : l’automate arrête le remplissage des bains, lorsque ce niveau est atteint ;
· d’une sécurité de niveau haut : l’automate coupe l’alimentation en eau déminéralisée et envoie une alarme vers la salle de contrôle ou l’astreinte en heures non ouvrées.
La procédure de remplissage interdit le remplissage de deux bains en simultané.
La vidange des bains est réalisée via deux réseaux séparés (l’un pour les bains acides, l’autre pour les bains alcalins). Les vannes de vidange sont manuelles. La procédure de vidange interdit la vidange de deux bains en simultané.
Figure 15 : Panneaux en cours de traitement à l’atelier U83
Panneaux en cours de transfert
Bain ouvert
L’atelier de traitement de surfaces du bâtiment U83 dispose d’une station de déminéralisation permettant de « dépolluer » les bains de rinçage pour recycler leur eau, et d’une station de détoxication. Ces deux installations sont décrites aux paragraphes 5.2.7 et 5.2.8 du présent rapport.
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Ateliers de peinture
Les ateliers de peinture du Secteur Protection comprennent notamment :
· un local de pompage des peintures et solvants, dans lequel sont stockés des fûts de 210 l sur rétention de solvant Diestone G11, bases et durcisseurs pour peintures. Le mélange de ces produits est réalisé dans ce local, et le transfert vers les cabines de peinture est réalisé par des pompes pneumatiques sous vide ;
· un local de préparation des peintures, dans lequel sont stockés divers solvants et peintures en petits conditionnements (capacité maximale de stockage 700 l) ;
· 6 cabines d’application de peintures liquides hydrodiluables (primaire, finition et spéciales) par pulvérisation :
- 3 cabines de peinture manuelle SUNKISS pour pièces de grandes dimensions ;
- 1 tunnel automatique pour pièces de petites dimensions (2 robots) ;
- 2 cabines de retouche manuelle (dont une située à l’étage du bâtiment U83, à proximité des bains de traitement de surfaces) ;
· 6 cabines de séchage : 2 étuves et 4 thermoréacteurs.
Les principaux produits chimiques mis en œuvre dans les ateliers de peinture du bâtiment U83 sont principalement :
· dans le local de préparation des peintures :
- des peintures en petits conditionnements (bases et durcisseurs) ;
- divers solvants en petits conditionnements ;
· dans le local de pompage des peintures :
- des peintures en fûts de 210 l (bases et durcisseurs) sur rétentions individuelles ;
- des solvants Diestone G11 et Diestone E en fûts de 210 l.
5.1.1.2 Secteur Panneaux et Cadres
Ce secteur est dédié à la fabrication des panneaux (fuselage des avions), cadres et lisses (ossature des avions), ces pièces étant ensuite traitées au secteur Protection (atelier U83).
Ligne étirage panneaux et cadres (U54-U55-U56-U56.1)
Procédés
Les cadres sont étirés selon les étapes suivantes :
· sortie matières (arrivage des matières premières (tôles et barres) depuis le magasin automatisé) ;
· étirage avant traitement thermique (passage des panneaux et cadres dans divers bancs, presses à étirer et rouleuse) ;
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· trempe (chauffage et trempes des cadres dans des bains d’eau afin d’accroître leur malléabilité) ;
· étirage (passage des panneaux et cadres dans divers bancs et presses à étirer) ;
· pré-calibrage pour reprise manuelle des panneaux et cadres pour mise au gabarit ;
· revenu (traitement thermique des cadres par passage dans une étuve) ;
· usinage des passages de lisses ;
· calibrage pour mise au gabarit (manuel) ;
· ajustage manuel ;
· contrôle qualité des cadres en sortie de la chaîne d’étirage.
L’étirage des panneaux s’articule autour de 4 étapes principales :
· sortie matières (arrivage des tôles rectangulaires depuis le magasin automatisé) ;
· trempe (chauffage et trempes des panneaux dans des bains d’eau afin d’accroître leur malléabilité) ;
· étirage (passage des panneaux dans divers bancs et presses à étirer) ;
· ajustage manuel.
Matières premières
Les matières premières utilisées au niveau de la ligne d’étirage des panneaux et cadres sont en aluminium (alliage).
Matériaux de conditionnement
Des matériaux de conditionnement de type mousses et emballages plastiques sont utilisés dans cette ligne de fabrication.
Produits chimiques
L’étirage des panneaux et cadres nécessite l’emploi des produits chimiques suivants dont principalement :
· solvant Diestone DLS ;
· billes de céramique ;
· graisses ;
· huile hydraulique ;
· eau déminéralisée.
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Ligne usinage panneaux (U65-U66-U66.1-U75)
Procédés
L’étirage des panneaux s’articule autour de 5 étapes principales,
· chargement (arrivage des matières premières et stockage des panneaux provenant de la ligne d’étirage de panneaux) ;
· usinage des tôles ondulées (usinage F5X, détourage (découpage ou enlèvement de masse) ;
· déchargement et contrôle des dimensions ;
· contrôle laser et contrôle visuel ;
· ajustage.
Matières premières
Les matières premières utilisées au niveau de la ligne d’usinage des panneaux sont en aluminium (alliage).
Matériaux de conditionnement
Des matériaux de conditionnement de type mousses et emballages plastiques sont utilisés dans cette ligne de fabrication.
Produits chimiques
L’usinage des panneaux nécessite l’emploi des produits chimiques suivants dont principalement :
· solvant Diestone DLS ;
· huile de coupe.
Figure 16 : Vue de la machine d’usinage des tôles ondulées F5X
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5.1.1.3 Secteur Profilés
Ligne Profilés de grosses sections et Profilés de petites sections (U52.1)
6 000 pièces de petites sections et 320 pièces de grandes sections sont usinées chaque semaine dans ce secteur (rails de siège, raidisseurs, traverses, pièces de jonctions, supports, etc.).
Procédés
Le profilage des petites et grosses sections (PPS et PGS) s’articule autour des étapes principales suivantes :
· usinage (passage des pièces d’aluminium dans des centres d’usinage (CU) à grande vitesse) ;
· ajustage (ébavurage par tribofinition (polissage mécano-chimique)) ;
· formage et soyage (passage des pièces dans des presses à former) ;
· contrôle dimensionnel (qualité) ;
· grenaillage, pour les profilés de grosses sections.
Matières premières
Les matières premières utilisées sont en aluminium (alliage) et aluminium lithium.
Produits chimiques
Les produits chimiques suivants sont mis en œuvre dont principalement :
· solvant Diestone DLS ;
· nitrate de sodium ;
· acide nitrique 58% ;
· graisses ;
· huile hydraulique ;
· liquide de refroidissement ;
· abrasifs (tribofinition).
· HFE71DE (mélange d’éthers).
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Ligne Profilés de petites sections – Cauralis (U70-U80)
Cette ligne est dédiée à l’usinage pour la réalisation de pièces de type rails (pour la fixation des sièges), lisses (partie structure sous les panneaux) et raidisseurs. L’atelier Cauralis (centre automatisé pour les rails et les lisses) a été mis en place en 2013.
Procédés
Le profilage des petites sections se déroule selon 4 étapes principales, qui sont :
· l’usinage (passage des pièces d’aluminium dans des centres d’usinage (CU) à grande vitesse) ;
· l’ajustage (ébavurage par tribofinition) ;
· le formage et le soyage (passage des pièces dans des presses à former) ;
· le contrôle dimensionnel (qualité).
Matières premières
Les matières premières utilisées sont en aluminium (alliage) et aluminium lithium.
Produits chimiques
Les produits chimiques suivants sont mis en œuvre dont principalement :
· huile de coupe ;
· solvant Diestone DLS ;
· graisses ;
· huile hydraulique ;
· liquide de refroidissement ;
· abrasifs (tribofinition).
5.1.1.4 Secteur Tôlerie
Le secteur Tôlerie se compose d’une ligne de formage de grandes pièces (U70), d’une ligne de formage de petites pièces (U71) et d’un atelier de traitement thermique (U81).
Procédés
Le formage des grandes pièces et des petites pièces se déroule selon les étapes suivantes :
· détourage (sans utilisation de lino pour la ligne de formage des grandes pièces) ;
· ébavurage (par vibro-abrasion) ;
· traitement thermique (U81), où les pièces passent successivement dans :
- 1 bain de trempe et 1 bain de rinçage ;
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- 1 presse mécanique ;
- 1 machine à laver (dégraissage) ;
- 1 four (chauffage des pièces) et 1 étuve de recuit ;
· formage (compression des pièces) ;
· ajustage (manuel) ;
· contrôle dimensionnel non destructif (qualité).
Matières premières
Les matières premières utilisées dans le secteur Composants tôlerie sont les suivantes :
· alliages d’aluminium (tôles et profilés) ;
· planches de lino (utilisé pour le détourage des petites pièces).
Produits chimiques
Les produits chimiques suivants sont mis en œuvre dont principalement :
· solvant Diestone DLS ;
· alcool dénaturé ;
· retardateur de trempe (Breox Quenchant A) ;
· huiles hydrauliques.
5.1.1.5 Secteur Pièces Elémentaires (PE) Complexes
Cet atelier, créé en 2013, localisé dans le bâtiment U72, est dédié à l’usinage des pièces élémentaires complexes, telles que les encadrements de glace.
Procédés
Cette ligne de fabrication s’articule autour de 5 étapes principales :
· sortie matières ;
· usinage dans la masse des blocs d’aluminium ;
· ajustage manuel ;
· contrôle qualité ;
· conditionnement des pièces usinées.
Matières premières
Les matières premières utilisées dans le secteur Pièces Elémentaires complexes sont des blocs d’alliage aluminium.
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Produits chimiques
Les produits chimiques suivants sont mis en œuvre :
· huile de coupe ;
· solvant Diestone DLS.
Figure 17 : Vue de la machine d’usinage de Pièces Elémentaires complexes SPARX
5.1.1.6 Assemblages et Sous-Ensembles
Ce secteur est dédié à l’assemblage de sous-ensembles de fuselage, des réservoirs (réservoirs de l’A400M), des planchers et panneaux latéraux de cockpit.
Assemblage des réservoirs A400M (U52.2)
Procédés
L’assemblage des réservoirs A400M s’articule autour des étapes suivantes :
· assemblage de la structure du réservoir, à savoir :
- palette et panneau haut ;
- panneaux avant et arrière ;
- panneaux droite et gauche ;
· équipement systèmes (câblages, pompes, tuyauteries, vessie) ;
· tests d’étanchéité de la structure (réalisés avec du Garosolve, solvant non inflammable, en substitution du kérosène) ;
· peinture de la structure du réservoir (réalisée au secteur Protection, ligne Peinture – se reporter au paragraphe 5.1.1.1) ;
· contrôle final.
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Produits chimiques
Les principaux produits chimiques mis en œuvre sont :
· solvant Garosolve ;
· solvant diestone DLS.
Ligne Petits Sous-ensembles (U53 et U53.1)
Procédés
La ligne Petits Sous-ensembles regroupe l’assemblage des éléments suivants :
· panneaux latéraux A350 :
- montage des lisses sur les panneaux latéraux ;
- peinture des panneaux latéraux (réalisée au secteur Protection, ligne Peinture – se reporter au paragraphe 5.1.1.1) ;
· B-brackets, petite tôlerie et sous-ensembles :
- assemblage ;
- retouche peinture (réalisée au secteur Protection, ligne Peinture – se reporter au paragraphe 5.1.1.1) ;
- marquage, emballage et expédition.
Produits chimiques
Les produits chimiques suivants sont mis en œuvre dont principalement :
· solvant diestone DLS ;
· huile de coupe.
Ligne Châssis Hydrauliques U53.1
Procédés
Cette ligne d’assemblage s’articule autour des 3 étapes suivantes :
· assemblage de la structure en platine ;
· équipements hydrauliques (bâches, tuyauteries et collecteurs) ;
· application d’une peinture hydrofuge (réalisée au secteur Protection, ligne Peinture – se reporter au paragraphe 5.1.1.1).
Produits chimiques
Les produits chimiques mis en œuvre sont notamment :
· diestone G11 ;
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· peintures ;
· résines ;
· mastic.
5.1.1.7 Atelier Fil Rouge
Cet atelier, localisé dans le bâtiment U51, réalise des pièces dans des cycles très courts en fonction des demandes des clients (modifications et nouvelles pièces) : il s’agit d’un service après-vente rapide.
Procédés
Cette ligne de fabrication s’articule autour des étapes principales suivantes :
· sortie matière ;
· détourage et usinage ;
· ébavurage pour la partie mécanique (par tribofinition) ;
· ajustage ;
· traitement thermique (trempe et revenu) ;
· formage (compression des pièces) ;
· calibrage manuel pour mise au gabarit ;
· contrôle qualité.
Matières premières
Les matières premières utilisées dans le secteur Hors-séries & fil rouge sont des alliages d’aluminium sous forme de plaques, tôles et blocs.
Produits chimiques
Les produits chimiques suivants sont mis en œuvre dont principalement :
· solvant Diestone DLS ;
· lubrifiant ;
· huile hydraulique ;
· produits de tribofinition (abrasifs).
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5.1.1.8 Atelier Mastics
L’atelier Mastics est localisé dans le bâtiment U91. L’activité de cet atelier est le mélange et la congélation de mastics aéronautiques. Le mastic ainsi produit permet d’assurer l’étanchéité des éléments assemblés.
Procédés
L’activité Mastics s’articule autour des étapes suivantes :
· stockage de la matière pour mise à température (pendant 48 h) ;
· mélange des composants (machines dédiées) et, en parallèle, préparation des conditionnements (étiquetage des cartouches et seringues) ;
· conditionnement des produits finis (machines de dépose film et conditionneurs manuels pour les petites quantités) ;
· congélation des produits finis :
- dans des glacières à neige carbonique pour les produits conditionnés en seringues ;
- dans un congélateur (alcool éthylique à - 80°C) pour les produits conditionnés en cartouches ;
· conservation des produits conditionnés et congelés dans un congélateur (air à - 80°C) ;
· conditionnement dans des glacières de transport à neige carbonique, pour expédition.
Produits chimiques
Les principaux produits chimiques mis en œuvre dans l’atelier Mastics sont les suivants :
· mastics (bases et durcisseurs), avant mélange ;
· neige carbonique, destinée au remplissage des glacières de congélation des seringues et de transport des produits finis ;
· solvant Diestone DLS, utilisé pour le nettoyage des mastics et peintures ;
· alcool éthylique, utilisé dans des bains à - 80°C pour congélation des cartouches.
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5.1.2 Secteur Tubes et Pipes – Systèmes
Le secteur Systèmes est dédié à la fabrication de tuyauteries cintrées et de conduits soudés ; il dispose à ce titre de moyens de cintrage (U47), de soudure (U57) mais aussi d’un atelier de traitement de surfaces et de cabines de peintures (U57).
5.1.2.1 Ligne Tuyauteries cintrées (U47)
Procédés
La ligne de fabrication des tuyauteries cintrées s’articule autour de 7 étapes principales :
· cintrage (déformation des tuyauteries à l’aide de cintreuses) ;
· coupe dressage / ébavurage (machines à dresser, scies) ;
· sertissage des tuyauteries ;
· dégraissage (tunnel de dégraissage au Topklean) ;
· dépollution / essai pression HFE (2 bancs, 1 chambre blanche et 1 local HFE localisés dans le bâtiment U57) ;
· protection (ateliers d’application et de séchage de peinture localisés dans le bâtiment U57) ;
· marquage des tuyauteries (activité réalisée dans le bâtiment U57).
Matières premières
Les matières premières utilisées au niveau de la ligne des tuyauteries cintrées sont en acier inoxydable, titane et aluminium (alliage).
Matériaux de conditionnement
Des matériaux de conditionnement de type mousses (gaines) et emballages plastiques sont utilisés dans cette ligne de fabrication.
Produits chimiques
La ligne des tuyauteries cintrées nécessite l’emploi des produits chimiques suivants dont principalement :
· peintures (bases et durcisseurs) ;
· solvants de dégraissage (notamment Topklean) ;
· graisses ;
· huile hydraulique ;
· lubrifiants ;
· diestone DLS.
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5.1.2.2 Ligne Conduits soudés (U57)
Procédés
La ligne de fabrication des conduits soudés s’articule autour des étapes suivantes :
· cintrage (déformation des conduits à l’aide de cintreuses) ;
· détourage / soudage laser / brasage par induction : certains conduits ne sont pas soudés mais brasés, cela permet de fixer une pièce sur un tuyau à l'aide d'anneaux en argent positionnés sur les extrémités, ces derniers sont alors fondus sur les conduits ;
· traitement de surfaces, par décapage ou passivation (atelier présenté dans les paragraphes suivants) ;
· soudage acier inoxydable ;
· ajustage pointage titane (manuel) c’est-à-dire la mise en longueur des tubes et pré- soudage par point ;
· soudage titane ;
· soudage molette ;
· essai pression à l’eau et essais pressions et dépollution des tuyauteries cintrées (produits HFE71DE et HFE7100) ;
· contrôle radiographique des soudures ;
· marquage des conduits.
Matières premières
Les matières premières utilisées au niveau de la ligne des conduits soudés sont les suivantes :
· acier inoxydable ;
· titane ;
· aluminium (alliage) ;
· inconel (alliage de titane).
Matériaux de conditionnement
Des matériaux de conditionnement de type mousses (gaines), laine de verre et emballages plastiques sont utilisés dans cette ligne de fabrication.
Produits chimiques
La ligne des tuyauteries cintrées nécessite l’emploi des produits chimiques suivants dont principalement :
· azote, hélium et argon pour les activités de soudage ;
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· produit de marquage électrolytique ME54 ;
· solvants Diestone G11 et Diestone DLS.
Les produits chimiques présents dans les bains de traitement de surfaces du bâtiment U57 sont identifiés dans le Tableau 6.
Atelier de traitement de surfaces U57
L’atelier de traitement de surfaces du bâtiment U57 se compose d’une ligne de traitement des pièces en acier inoxydable et d’une ligne de traitement des pièces en titane.
Les différents bains composant ces deux lignes sont repérés dans le plan ci-après.
Figure 18 : Plan de l’atelier de traitement de surfaces du bâtiment U57
LIGNE INOX LIGNE TITANE
Stockage
Stockage Stockage
Stockage Stockage
Stockage Stockage
Stockage Stockage
Séchage Stockage
111 Pré-dégraissage alcalin Séchage
112 Décapage sodique 139 Pré-dégraissage alcalin
113 Rinçage faible débit 140 Décapage sodique
114 Rinçage recyclé 141 Rinçage faible débit
115 Décapage 142 Rinçage recyclé
116 Rinçage faible débit 143 Conditionnement oxydes
117 Passivation 144 Rinçage faible débit
118 Rinçage faible débit 145 Décapage
119 Rinçage recyclé 146 Rinçage faible débit
120 Neutralisation 147 Rinçage recyclé
121 Rinçage faible débit
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Les caractéristiques de ces bains sont présentées dans le tableau suivant.
Tableau 6 : Bains des lignes de traitement de surfaces du bâtiment U57 (hors bains de rinçage)
N° Bains Composition du bain au montage pH Volume Rétention bain
Ligne Inox
Tripolyphosphate de sodium 58% Pré-dégraissage 111 Borax décahydraté 98% 9 3,87 m3 alcalin SOCOMUL A2220 Rétention 1 3 Soude caustique de 16 m Décapage 112 Glucoheptonate de sodium 85 % 14 3,16 m3 sodique SOCOMUL A2220
Acide nitrique 58% 115 Décapage inox < 1 3,16 m3 Acide fluorhydrique 40% Rétention 3 de 4,7 m3 117 Passivation Acide nitrique 58% < 1 3,16 m3
Rétention 2 120 Neutralisation Ammoniaque 20 % 12 à 14 3,16 m3 de 4 m3
Ligne Titane
Tripolyphosphate de sodium 58% Pré-dégraissage 139 Borax décahydraté 98% 9 3,87 m3 alcalin SOCOMUL A2220 Rétention 1 3 Soude caustique de 16 m Décapage 140 Glucoheptonate de sodium 85 % 14 3,87 m3 sodique SOCOMUL TA
Conditionnement 143 Acide sulfurique 96% < 1 3,16 m3 oxydés Rétention 4 3 Acide nitrique 58% de 7 m 145 Décapage Titane < 1 3,16 m3 Acide fluorhydrique 40%
Volume total des bains 30,57 m3
Les lignes de traitement de surfaces du bâtiment U57 sont dotées de quatre fosses de rétention séparées (deux pour les bains acides et deux pour les bains alcalins). Elles sont bétonnées et équipées d’un capteur de présence de liquide (flotteur) déclenchant un appel vers la salle de contrôle (ou l’astreinte de 21 h à 5 h et les weekends) et arrêtant l’alimentation en eau déminéralisée, les matériaux constituant les bacs et la rétention étant compatibles avec les produits contenus.
Comme pour la ligne du bâtiment U83, le remplissage des bains est assuré par des produits solides ou liquides en petits conditionnements versés manuellement dans les bains. Le remplissage en eau des bains est réalisé automatiquement à partir du bain de rinçage précédent ; les cuves sont pour cela équipées :
· d’une sécurité de niveau bas : l’automate lance le remplissage des bains et la chauffe des bains est coupée ;
· d’un niveau de travail : l’automate arrête le remplissage des bains lorsque ce niveau est atteint ;
Projet N° 60514595 - Référence : LYO-RAP-16-07590C - 13 février 2017 Page 51 Rapport final Rapport – STELIA AEROSPACE, Site de Saint-Nazaire Dossier de Demande d'Autorisation d'Exploiter Partie 1 : Dossier administratif et description des installations
· d’une sécurité de niveau haut : l’automate coupe l’alimentation en eau depuis le bain de rinçage et envoie une alarme vers la salle de contrôle ou l’astreinte en heures non ouvrées.
La procédure de remplissage interdit le remplissage de deux bains en simultané.
La vidange des bains est réalisée via deux réseaux séparés (l’un pour les bains acides, l’autre pour les bains alcalins). Les vannes de vidange sont manuelles. La procédure de vidange interdit la vidange de deux bains en simultané.
L’atelier de traitement de surfaces du bâtiment U57 dispose d’une station de déminéralisation permettant de « dépolluer » les bains de rinçage pour recycler leur eau, et d’une station de détoxication. Ces deux installations sont décrites aux paragraphes 5.2.7 et 5.2.8 du présent rapport.
5.2 Principales installations annexes
5.2.1 Installations de combustion
Toutes les chaudières du site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire emploient du gaz naturel comme combustible (se reporter au paragraphe 5.3.2.1 pour la description du réseau de gaz naturel).
Les chaudières servent au chauffage des bâtiments, à l’exception des 3 chaudières du bâtiment U93 destinées au process : elles permettent de monter en température (~180 °C) un fluide thermique (BP Transcal N), stocké dans une cuve aérienne de 10 000 litres dans ce même bâtiment et qui sert au chauffage de certains bains du traitement de surfaces.
Les caractéristiques des chaudières sont reportées dans le tableau suivant.
Tableau 7 : Caractéristiques des chaudières
Puissance thermique Puissance thermique Atelier Installation Marque Nb. unitaire maximale (MW) (MW)
Chaudières n° 1 et n° 2 gaz U36 Guillot 2* 0,060 0,120 U36
U37 Chaudière murale gaz U37 Frisquet 1 0,032 0,032
Chaudières n° 1 et n° 2 gaz U43 Guillot 2* 0,232 0,464 U43
U47 Chaudière n° 1 gaz U47 Guillot 1 0,086 0,086
Chaudières n° 1 et n° 2 gaz U51 Guillot 2* 0,460 0,920 U51
Chaudières n° 1 et n° 2 gaz 1,160 U55 Guillot 2* 2,310 U55 1,150
Chaudières n° 1 et n° 2 gaz 3,000 U63 Guillot 2* 5,800 U63 2,800
U64 Chaudière gaz U64 Guillot 1 0,432 0,432
Chaudières n° 1 et n° 2 gaz U75 Guillot 2* 0,232 0,464 U75
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Puissance thermique Puissance thermique Atelier Installation Marque Nb. unitaire maximale (MW) (MW)
Chaudières n° 1 et n° 2 gaz U82 Guillot 2* 1,080 2,160 U82
U91 Chaudière gaz murale U91 Guillot 1 0,230 0,230
U93 Chaudière gaz murale U93 Frisquet 1 0,023 0,023
Chaudières n° 1, n° 2 et U93 Babcock 3** 1,160 3,480 n°3 gaz U93
U931 Chaudière évaporateur Riello 1 0,639 0,639
* 1 installation en fonctionnement / 1 installation en secours
** 2 installations en fonctionnement / 1 installation en secours
5.2.2 Aérothermes
Le site dispose de 90 aérothermes fonctionnant au gaz naturel, pour une puissance globale de 4 742 kW.
5.2.3 Installations de compression
Quatre compresseurs, localisés dans le bâtiment 93, fournissent l’air comprimé du site. Leurs caractéristiques sont récapitulées dans le tableau suivant.
Tableau 8 : Caractéristiques des compresseurs
Puissance Débit Séparateur eau / Marque / unitaire Pression Capacité Nb. Type nominal huile sur les modèle absorbée (bars) réserve (m3/h) condensats (kW)
3 ROLLAIR 180 Vis 132 1 350 80 L 8 Oui 1 ROLLAIR 75 lubrifiée 55 550 30 L
Le site ne dispose pas d’équipement comprimant des fluides toxiques ou inflammables et relevant de la rubrique 2920 de la nomenclature des ICPE.
5.2.4 Ateliers de charge d’accumulateurs
Le site de Saint-Nazaire dispose de plusieurs ateliers de charge d’accumulateurs répartis dans les différents ateliers.
Le tableau suivant fournit, par atelier, les équipements chargés et les puissances des chargeurs.
Tableau 9 : Caractéristiques des ateliers de charge d’accumulateurs
Puissance de courant Puissance de courant Ateliers Equipements chargés continu en début de charge continu en début de en kW par installation charge en kW par atelier
U47 Autolaveuse autotractée 0,480 0,480 Golfette 0,816 U51 Autolaveuse 0,480 2,136
Gerbeur 0,840
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Puissance de courant Puissance de courant Ateliers Equipements chargés continu en début de charge continu en début de en kW par installation charge en kW par atelier
Autolaveuse autotractée 0,480 Balayeuse autotractée 0,336
Autolaveuse autotractée 0,216 U52 Autolaveuse autotractée 0,480 5,808 Balayeuse autotractée 0,336
Autolaveuse autoportée 2,160 Balayeuse autoportée 1,800
U53 Golfette à chargeur intégré 1,440 1,440
U54 Gerbeur à chargeur intégré 0,036 0,132 U54 Gerbeur à chargeur intégré 0,096 Autolaveuse autotractée 0,288 Autolaveuse autotractée 0,480
U55 Tracteur tricycles 0,288 9,984 Tracteur tricycles 0,288
Filoguidé 4,800 Filoguidé 3,840 Gerbeur 0,1464 U57 1,5864 Gerbeur 1,440 Nacelle élévatrice 2,400 2,400 U93 Nacelle élévatrice 2,000 2,000 U64 Golfette outillage 1,080 1,080 U65 Autolaveuse autotractée 0,480 0,480
Tracteur 2,400 Chariot élévateur 4,800 U66 16,000 Chariot élévateur 2,400 Chariot élévateur 6,400
Autolaveuse autotractée 0,480 0,480 U70 Chariot élévateur 6,000 6,000 U72 Gerbeur 0,720 0,720
U82 Tracteur STILL 1,680 1,680 U74 Balayeuse autotractée 0,336 0,336
U81 Gerbeur 0,648 0,648 Transpalette 0,720 Transpalette 0,720
U83 Autolaveuse autotractée 0,480 3,696 Balayeuse autotractée 0,336
Autolaveuse autotractée 1,440 Golfette 1,800 U92 8,200 Tracteur P250 6,400
Aucun atelier de charge d’accumulateurs n’est donc classé au titre de la rubrique 2925 de la nomenclature des ICPE.
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5.2.5 Equipements frigorifiques ou climatiques (y compris pompe à chaleur)
Le site STELIA AEROSPACE dispose de nombreux équipements frigorifiques : il s’agit majoritairement de climatiseurs, refroidisseurs, conservateurs et pompes à chaleur.
La quantité cumulée de fluide susceptible d’être présente dans ces installations frigorifiques est de 1 056 kg, dont 977,71 kg dans les équipements de capacité unitaire supérieure à 2 kg.
5.2.6 Station-service
L’établissement STELIA AEROSPACE dispose d’une station-service interne utilisée pour le chargement des véhicules à moteur ou pour les sources fixes dédiées au fonctionnement sprinklers (groupes motopompes). La station fonctionne en libre-service par badge.
Située entre les bâtiments U51 et U52, la station comprend :
· une cuve enterrée horizontale double-enveloppe équipée d’une détection de fuite. Placée dans un coffrage en béton, cette cuve d’une capacité de 20 m3 est composée de 3 compartiments :
- 1 compartiment de 5 m3 pour le super sans plomb 98 ;
- 1 compartiment de 10 m3 pour le gazole ;
- 1 compartiment de 5 m3 pour le fioul domestique ;
· trois postes de distribution équipés chacun d’une pompe dont le débit horaire est de :
- 2,6 m3/h pour le super sans plomb 98 ;
- 2,4 m3/h pour le gazole ;
- 2,5 m3/h pour le fioul domestique.
5.2.7 Stations de déminéralisation
Les ateliers de traitement de surfaces U83 et U57 disposent chacun d’une station de déminéralisation permettant de « dépolluer » les bains de rinçage pour recycler leur eau.
Chaque installation comprend une première étape de traitement par deux filtres à sable puis deux filtres à charbon et deux chaînes (A et B) composées de 2 filières de 3 résines échangeuses d'ions (1 cationique et 2 anioniques) qui régénèrent les eaux des bains de rinçage.
5.2.8 Stations de détoxication
Remarque préliminaire : la terminologie « stations de détoxication » a été conservée pour désigner ces installations sur le site de Saint-Nazaire malgré le changement de procédé de traitement suite à l’arrêt de l’ancienne station. Ce vocabulaire d’usage est donc retenu dans le présent dossier.
Les ateliers de traitement de surfaces U83 et U57 disposent chacun d’une station de détoxication installée en fin d’année 2002 (celle de l’atelier U83 est située dans le local U93.1).
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Ces stations comprennent une unité de traitement par évapo-concentration, afin de répondre à l’objectif de zéro rejet industriel liquide grâce au recyclage des distillats et au traitement externe des concentrats comme déchets.
L’évaporateur traite prioritairement les éluats de régénération des chaînes de déminéralisation mais aussi certains bains alcalins. En effet, en raison de la salinité très élevée de certains bains et pour éviter les consommations importantes de réactifs, ceux-ci sont envoyés directement en centre de traitement comme déchets.
5.2.8.1 Station de détoxication de l’atelier U83
Le fonctionnement de la station de l’atelier U83 est schématisé sur le synoptique présenté ci-après.
Figure 19 : Synoptique de fonctionnement de la station de détoxication de l’atelier U83
Collecte des effluents
Les différentes cuves des bains usés alcalins ou acides du traitement de surfaces sont vidangées par camions.
Les éluats de régénération de la chaîne de déminéralisation sont envoyés dans une cuve de stockage de 60 m3 (cuve cylindrique en PEHD dans fosse n° 1) ou, si la cuve de la fosse n° 1 est pleine, dans les cuves des fosses n° 2 et 3 (cuves cylindriques de 30 et 40 m3 en PEHD).
Neutralisation
La cuve de stockage U93.1 (n° 1) est transférée vers la cuve de neutralisation n°11 par un réseau de canalisations et pompe fixe. Les cuves des fosses n° 2 et 3 sont transférées en manuel, par une pompe DELASCO, vers la cuve de la fosse n° 1.
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La réaction s’effectue dans une cuve agitée mécaniquement où est injecté automatiquement, sous contrôle de pH à l’aide d’une pompe doseuse à membrane, de la soude ou de l’acide sulfurique.
Les effluents neutralisés sont transférés via une canalisation et une pompe fixe dans une cuve de reprise de 0,6 m3 (cuve n° 12) avant d’être envoyés par pompe sous asservissement de niveau dans la cuve de stockage avant l’évaporateur de 30 m3 (cuve n° 9).
Evapo-concentration
L’évaporateur (1 200 litres par heure) comprend deux cellules d’évaporation composées d’une virole cylindrique et d’un faisceau tubulaire horizontal en titane. La solution à concentrer ruisselle à l’extérieur des tubes, l’intérieur des tubes étant parcouru par l’eau chaude qui se refroidit, cédant la chaleur nécessaire à évaporer une fraction de la solution à l’extérieur des tubes. La vapeur générée dans la cellule 1 est utilisée pour chauffer la cellule 2 où la vapeur se condense à l’intérieur des tubes.
L’évaporation est réalisée sous vide à une température d’environ 80°C et à une pression d’environ 125 mbars dans la cellule 2. La vapeur générée dans chaque cellule d’évaporation traverse un séparateur en métal tissé afin d’éviter les entraînements de gouttelettes de solution avec la vapeur.
Un condenseur tubulaire horizontal permet de condenser la vapeur provenant de la cellule d’évaporation. L’eau de refroidissement circulant à l’intérieur des tubes du condenseur, la vapeur se condense à l’extérieur des tubes.
Les distillats extraits du condenseur sont stockés dans une cuve de 30 m 3 (cuve n° 10) d’où ils sont repris par 2 pompes pour, en priorité, alimenter les 3 laveurs d’air du U83 et, pour le reste, être recyclés par l’unité de déminéralisation via la fosse de reprise des bains.
Les concentrats sont stockés dans une cuve de 25 m3 (cuve n°8) avant enlèvement pour traitement extérieur.
Récapitulatif des stockages
Les cuves de stockage (toutes aériennes) associées à cette station sont récapitulées dans le tableau suivant.
Tableau 10 : Cuves de la station de détoxication de l’atelier U83
Numéros de la Produits Capacité des cuves cuve
Effluents entrants
1 60 m3
1 bis 7 m3
2 Effluents de régénération, effluents de lavage des charbons 30 m3 actifs et filtres à sable, purges laveurs de vapeurs issues des 3 3 bains 40 m 6 30 m3
7 30 m3
19 Bain acide chlorhydrique 10% 2,2 m3
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Numéros de la Produits Capacité des cuves cuve
Procédé
11 Neutralisation 1 m3
Produits sortants
8 Concentrat 25 m3
9 Effluents neutralisés 30 m3
10 Distillat 30 m3
12 Effluents neutralisés 0,6 m3
13 Divers déchets acides 5 m3
15 Concentrat U57 20 m3
Réactifs
8 Acide sulfurique 4 m3
16 Acide chlorhydrique 10 m3
17 Lessive de soude 15 m3
1 m3 18 Préparation de produit DET RI (nettoyage de l’évaporateur) 3 m3
Un poste de dépotage situé au droit du bâtiment U93.1 est destiné au remplissage des cuves d’acide sulfurique, d’acide chlorhydrique et de lessive de soude.
Le stockage d’acide chlorhydrique alimente la station de déminéralisation. Le stockage de lessive de soude alimente la station de déminéralisation, les laveurs de vapeurs des traitements de surfaces et le réacteur de neutralisation (cuve n° 11). Le stockage d’acide sulfurique alimente également le réacteur de neutralisation (cuve n° 11).
5.2.8.2 Station de détoxication de l’atelier U57
Le fonctionnement de la station de l’atelier U57 est schématisé sur le synoptique présenté à la Figure 20.
Collecte des effluents
Les bains usés acides sont pompés et transférés dans des transicuves de 1 000 litres situées sous l’appentis extérieur de stockage des déchets. Les bains usés alcalins sont également pompés et transférés dans un stockage de 4 m3 situé sur rétention sous la passerelle détox/déminé.
Les rinçages faible débit acides et alcalins ainsi que les éluats de régénération et rejets tour de lavage sont admis sous asservissement de niveau dans la cuve de neutralisation (2 m3) permettant l’ajustement du pH (soude et acide sulfurique 48,5%) avant l’évaporateur.
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Evapo-concentration
La solution stockée dans la cuve tampon de 2 m3 après neutralisation est admise dans un évaporateur à compression mécanique. L’évaporateur (400 litres par heure) comprend principalement un bouilleur, un compresseur et un échangeur tubulaire.
Les distillats extraits du condenseur vont, par gravité, dans la cuve de reprise rinçages TS pour être recyclés sur l’unité de déminéralisation.
Les concentrats sont stockés dans une cuve de 1 m3 située sous l’appentis extérieur de stockage des déchets avant transfert dans une cuve de stockage de 5 m3.
Figure 20 : Synoptique de fonctionnement de la station de détoxication de l’atelier U57
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Récapitulatif des stockages
Les cuves de stockage (toutes aériennes) associées à cette station sont récapitulées dans le tableau suivant.
Tableau 11 : Cuves de la station de détoxication U57
Produits Capacité des cuves
Effluents entrants
Effluents de régénération et lavage des charbons actifs 15 m3
8 m3 Stockage des dilués acido-basiques + purges de la tour de lavage des gaz 8 m3
4 m3
3 Stockage des bains usés alcalins 0,2 m (Cuve relevage rinçage faible débit)
Procédé
Neutralisation 2 m3
Produits sortants
Concentrat 1 m3
Effluents neutralisés 1,1 m3
Distillat et retours bains recyclés 5 m3
Réactifs
Acide nitrique 1 m3
Acide sulfurique 48,5% 1,4 m3
Lessive de soude 1.5 m3
Ammoniaque 1,2 m3
Eau déminéralisée
Eau déminéralisée 5 m3 +10 m3
5.2.9 Tour aéroréfrigérante
Le site STELIA AEROSPACE dispose d’une tour aéroréfrigérante qui n’est pas du type « circuit primaire fermé » dont les caractéristiques sont reprises dans le tableau suivant.
Tableau 12 : Caractéristiques de la tour aéroréfrigérante
Marque EVAPCO
Nombre de tour de l’installation 1
Type LRT-3-65
Puissance thermique évacuée 262 kW
Régime ICPE – Rubrique 2921 Déclaration avec contrôle périodique
Débit d’eau 15 m3/h
Température entrée 40 °C
Température sortie 25 °C
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Située au droit de l’atelier U47, cette tour était utilisée pour le refroidissement de l’unité de captation, régénération et recyclage des vapeurs du produit Topklean employé pour le dégraissage des tuyauteries (refroidissement d’un échangeur tubulaire et d’un échangeur à plaques localisés à une distance de 4 m de la tour).
A l’arrêt depuis août 2010, la tour est consignée et mise en sécurité (clôturée, fermée à clefs). Sur demande de la DREAL, elle ne figure plus dans la liste des installations classées du site. En cas de nécessité, après information du Préfet, sa remise en service fera alors l’objet d’un arrêté complémentaire.
Son mode de fonctionnement était basé sur un cycle comportant plusieurs phases :
· adsorption sur charbon actif de 5h à 21h30 ;
· régénération de 21h30 à 23h30 : la vapeur d’eau et le solvant sont transférés vers le condenseur, la vapeur d’eau est condensée dans un échangeur tubulaire puis dans un échangeur à plaques ;
· séchage du charbon actif.
L’unité ne fonctionnait que la nuit lors de l’étape de régénération et pas le week-end. La tour était pilotée par un automate pour le démarrage et régulée par deux thermostats.
5.3 Réseaux
Les réseaux d’électricité (Haute Tension), gaz, air comprimé et eaux sont représentés sur le plan joint en Annexe 1-C.
5.3.1 Electricité
Alimentation normale
L’électricité est fournie par le réseau ERDF depuis un poste d’arrivée 20 kV situé en limite nord-ouest de site. Elle est ensuite distribuée par plusieurs postes de transformation répartis sur le site, comme le montre le schéma présenté en page suivante.
L’électricité alimente différents équipements pour le process mais sert aussi pour le chauffage des bureaux et l’éclairage interne et externe.
Alimentation de secours
En cas de perte d’électricité, les installations s’arrêtent et se mettent en sécurité (alarmes adressées aux opérateurs et à l’astreinte, vannes à sécurité positive). Le site ne dispose plus de groupe électrogène depuis 2010.
Des onduleurs assurent une alimentation continue du matériel informatique et de surveillance (caméras), du système de gestion horaire et du standard.
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Figure 21 : Localisation des postes électriques
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5.3.2 Gaz
5.3.2.1 Gaz naturel
Le gaz naturel est fourni par le réseau GRDF depuis un poste de livraison situé en limite nord-ouest du site, à proximité du bâtiment U43. Le gaz naturel, arrivant en entrée de site à une pression de 4 bars, est détendu à une pression de 1,2 bar. Il est ensuite de nouveau détendu jusqu’à 300 mbars avant utilisation.
Le gaz naturel est employé comme combustible des chaudières, des étuves de séchage des ateliers de peinture et des aérothermes.
5.3.2.2 Acétylène
Dix bouteilles d’acétylène (6 m3 de gaz chacune), soit plus de 100 kg, sont stockées sur le site. Ce gaz est utilisé pour les activités de soudures (tuyauteries U57 – outillage U64 – activité de soudage pour les moyens généraux par les sociétés sous-traitantes).
5.3.2.3 Argon
Une cuve réfrigérée d’argon liquéfié (3 210 l), appartenant au fournisseur AIR LIQUIDE, est située à l’extérieur du bâtiment U57. L’argon est utilisé pour le soudage des conduits en titane.
5.3.2.4 Azote
Des bouteilles d’azote sont stockées sur le site. L’azote est utilisé pour les activités de soudage de la ligne des tuyauteries cintrées.
5.3.2.5 Dioxyde de carbone
Une cuve aérienne d’une capacité de 18 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) est implantée à l’extérieur du bâtiment. Cette cuve, appartenant au fournisseur MESSER, est utilisée pour la production de neige carbonique destinée au remplissage des glacières de l’atelier Mastics.
5.3.2.6 Propane
Du propane, stocké en bouteilles de 13 kg au niveau du terre-plein nord (à proximité du bâtiment U43), est utilisé par les chariots élévateurs du site.
Le stockage total de propane s’élève à 260 kg.
5.3.3 Air comprimé
L’air comprimé, produit par les compresseurs décrits au paragraphe 5.2.3, est séché par adsorption avant distribution. Il est utilisé pour les commandes pneumatiques (vannes) et pour l’agitation des bacs de rinçage.
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5.3.4 Eau et effluents liquides
5.3.4.1 Approvisionnement en eau
Le site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire dispose d’une seule source d’alimentation en eau : le réseau public de distribution d’eau potable.
Cette eau alimente, via trois postes de livraison, deux réseaux :
· un réseau pour les procédés industriels, protégé au niveau du poste de distribution par un filtre et un disconnecteur ;
· un réseau d’eau potable pour les installations sanitaires (distributeurs de boisson, lavabos et restaurant), protégé au niveau du poste de distribution par un clapet anti- retour.
5.3.4.2 Rejet d’effluents liquides
Les effluents liquides générés par les installations sont les suivants :
· des eaux usées collectées séparément comprenant :
- des eaux industrielles telles que les eaux de rinçage en provenance de l’opération de ressuage et de tribofinition, les eaux de refroidissement (purges des systèmes de refroidissement) ;
- des eaux de l’aire de lavage de la déchetterie ;
- des eaux du local lavage haute pression U83 ;
- des eaux émanant des lavabos des laboratoires de chimie et métallographie ;
- des eaux usées du restaurant traitées par un séparateur à graisse ;
- des eaux vannes, issues des installations sanitaires ;
· des eaux pluviales non polluées collectées dans un réseau dédié, en provenance des toitures et des voiries. Les eaux du parking de la déchetterie ainsi que les eaux de la station interne de remplissage de carburants sont traitées avant rejet par des séparateurs d’hydrocarbures. Sont également collectés dans ce réseau des rejets des purges d’eaux de refroidissement et d’eau adoucie ;
· des eaux pluviales polluées (déversement accidentel) et des eaux industrielles usées (bains de traitement de surfaces, éluats de régénération, distillats de l’évapo- concentrateur, etc.) actuellement évacuées comme déchets.
Des modifications seront apportées à la nature et à la collecte des effluents liquides. Elles sont décrites au paragraphe 6.2.3.
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Le site dispose de trois exutoires :
· le premier pour l’évacuation des eaux usées, situé au nord-ouest du site en direction de la station d’épuration de la CARENE localisée à Montoir-de-Bretagne ;
· le deuxième pour le rejet d’eaux pluviales (exutoire principal), situé au sud-est du site en direction de la Loire (vasière de Méan), équipé d’un obturateur gonflable pour empêcher tout déversement accidentel vers l’extérieur ;
· le troisième pour l’évacuation d’eaux pluviales (exutoire secondaire), situé au sud- ouest du site en direction de la Loire (vasière de Méan). Cet exutoire sera équipé d’un système d’obturation pour empêcher tout déversement accidentel vers l’extérieur.
Ces points de rejets sont localisés sur la carte suivante.
Figure 22 : Localisation des points de rejet
STEP de la CARENE
Rejets des eaux usées
Exutoire principal des eaux pluviales
Exutoire secondaire des eaux pluviales
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5.4 Magasin de stockage des produits mis en œuvre
Les produits chimiques utilisés sur le site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire sont principalement stockés dans le magasin des produits dangereux U87. Ce magasin, localisé en limite ouest du site, comprend :
· le stockage de produits chimiques dangereux (inflammables, toxiques, acides, basiques) en petits conditionnements de 5 à 210 litres maximum, répartis dans 3 alvéoles formant rétention de façon à respecter les règles de compatibilité des produits :
- l’alvéole n° 1 réfrigérée, dédiée au stockage des produits inflammables (rétention de 14,5 m3) ;
- l’alvéole n° 2 réfrigérée, contenant des produits inflammables et des produits basiques (solvants et produits pulvérulents utilisés dans les ateliers de traitement de surfaces) (rétention de 6,6 m3) ;
- l’alvéole n° 3 (rétention de 9,3 m3), dédiée au stockage des acides, dans laquelle est stocké l’acide fluorhydrique utilisé dans les bains de décapage inox et titane du bâtiment U57. Ce produit est stocké par bidons de 30 kg sur une rétention dédiée d’un volume de 450 litres ;
Figure 23 : Stockage de bidons d’acide fluorhydrique sur rétention
· le préau Est, dont le sol en pente forme une rétention de 26 m3, sous lequel sont principalement stockés les solvants, bases et durcisseurs pour peinture, huiles de coupe en fûts de 210 litres et transicuves de 1 000 litres ; suite à la Démarche de Réduction des Risques effectuée dans le cadre de l’Etude de dangers (partie 3 du présent dossier), une réorganisation de ce stockage est prévue en stockant sous le préau les transicuves de déchets de peinture solvantés ;
· les 3 armoires extérieures installées le long de la façade sud du magasin et celle installée le long de la façade nord, dédiées au stockage sur rétention des acides et des bases utilisés dans les ateliers de traitement de surfaces des ateliers U83 et U57.
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6. DESCRIPTION DES MODIFICATIONS ET DES PRODUITS MIS EN ŒUVRE
Les modifications apportées aux installations comprennent :
· l’externalisation d’activités du secteur Profilés ;
· la mise en place de mesures de réduction des impacts sur l’environnement.
6.1 Externalisation d’activité – Principe d’entreprise étendue
Dans la continuité de l’externalisation des activités commencée en 2014, une activité du secteur « Profilés » sera confiée à des partenaires de STELIA AEROSPACE et à une autre filiale de STELIA AEROSPACE en 2016 et 2017. Il s’agit des machines MUPEX, actuellement localisées au bâtiment U52.1.
Le tableau suivant précise les machines transférées hors de l’établissement et les produits qui ne sont donc plus mis en œuvre sur le site.
Tableau 13 : Installations externalisées
Localisation Années de Activités Equipements Produits actuelle réalisation
· Four CECF type E1280 N°8 Pas de suppression de produits (tous les · Grande étuve CECF 1335 produits mis en Formage petite U71 · Tribofinition linéaire « mini » œuvre dans cette 2014 - 2016 pièces RTOFINI activité sont utilisés · Ebavureuse tribofinition dans d’autres Rosler secteurs).
· 2 machines Urane · Laveuse 800 ROBI-CAB · Rotof Rosler + Traitement Produit dégraissant boue Walther Trow SOCOMOR Urane U52 2015 - 2016 · Banc d’essais pression COMORAL DXP Messier 20L · Fontaine biologique TTA Distillateur FISA
Machines · 3 machines MUPEX (n° 2, 3 U521 - 2016 MUPEX et 4)
Pas de suppression de produits (tous les produits mis en Assemblage U531 · Petit sous-ensemble TL6 œuvre dans cette 2017 activité sont utilisés dans ce même secteur).
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6.2 Mesures de réduction des impacts sur l’environnement
Certaines installations ont été modifiées au cours des années 2014 / 2015, permettant ainsi de réduire les effets du site de Saint-Nazaire sur l’environnement. Il s’agit en particulier de :
· la suppression des fuites sur les bancs d’essai pression et de dépollution des tuyauteries du secteur Systèmes au bâtiment U57 ;
· la récupération de chaleur sur le quatrième et dernier compresseur localisé au bâtiment U93.
Deux nouveaux équipements vont être mis en place par STELIA AEROSPACE pour poursuivre la réduction des effets de ses activités sur l’environnement. Il s’agit :
· d’une station de traitement des eaux industrielles usées (actuellement évacuées comme déchets) ;
· d’un bassin de confinement des eaux d’extinction d’incendie et de régulation des eaux pluviales.
En conséquence, la collecte des effluents liquides va être modifiée.
6.2.1 Station de traitement des eaux industrielles usées
Actuellement, les eaux industrielles usées sont évacuées comme déchets.
STELIA AEROSPACE envisage de mettre en place sur le site de Saint-Nazaire une station de traitement de ces rejets comprenant des eaux polluées (huiles de coupe, pénétrants, eaux de lavage des sols et des caillebottis de peinture), les concentrats des ateliers de traitement de surfaces, les acides et alcalins en mélange.
La station utilisera la technique de l’évapoconcentration, la seule permettant de traiter l’ensemble des eaux industrielles usées, selon les étapes suivantes :
· stockage dans des cuves ;
· filtration ;
· cassage d’émulsion (permettant une meilleure séparation des phases) ;
· déshuilage ;
· électrocoagulation ;
· évapoconcentration (évaporateur de type PAC basse température) ;
· oxydation ;
· lissage sur charbon actif ;
· stockage des effluents traités en cuve.
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En sortie de cette station qui permettra de traiter 2 100 m3 d’eaux usées et qui sera localisée au niveau du parc à déchets U92, comme le montre la Figure 24 :
· les eaux traitées seront évacuées, via l’exutoire existant, dans le réseau public vers la station d’épuration de la CARENE ;
· les distillats seront évacués comme déchets dans des filières agréées.
Figure 24 : Localisation de la station de traitement des eaux industrielles usées
Afin de s’assurer de la compatibilité des effluents en sortie de la future station de traitement des eaux industrielles usées avec les valeurs limites de la convention de raccordement signée avec la CARENE, des premières analyses ont été menées par STELIA AEROSPACE (tests réalisés en faisant traiter les effluents de STELIA AEROSPACE sur une installation similaire), dont les résultats sont repris dans la Partie 2 du DDAE.
Ces premiers résultats montrent que la qualité des effluents en sortie de la station de traitement des eaux usées industrielles sera compatible avec les valeurs limites définies par la Convention de raccordement signée avec la CARENE.
6.2.2 Bassin de confinement
Un bassin de confinement des eaux d’extinction et de régulation des eaux pluviales d’un volume de 2 230 m3 sera créé à l’est du site, au sud du magasin U87, comme le montre la figure suivante.
Les eaux d’extinction d’incendie collectées et confinées seront ensuite évacuées comme déchet.
Les éléments de dimensionnement de ce bassin sont décrits dans la Partie 2 du DDAE.
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Figure 25 : Localisation du bassin
N
Voie pompier Canalisation de gaz naturel
Bassin
Limite de site
6.2.3 Nature, origine et réseaux des effluents liquides dans la situation future
Après la mise en place du bassin et de la nouvelle station, les effluents liquides générés par les installations seront :
· des eaux usées collectées séparément, qui seront toujours évacuées via le point de rejet situé au nord-ouest du site en direction de la station d’épuration de la CARENE (pas de modification par rapport à la situation actuelle) ;
· des eaux pluviales non polluées collectées dans un réseau dédié, en provenance des toitures et des voiries. Les eaux du parking de la déchetterie ainsi que les eaux de la station interne de remplissage de carburants seront toujours traitées avant rejet par des séparateurs d’hydrocarbures. Sont également collectés dans ce réseau des purges d’eaux de refroidissement et des rejets d’eau adoucie. Les eaux des réserves de sprinklage et d’incendie, des fosses de trempe et de bains de rinçage seront aussi rejetées via le réseau des eaux pluviales après analyse. Ces eaux pluviales seront dirigées vers le bassin de confinement et de régulation avant rejet dans la Loire par l’exutoire principal ;
· des eaux industrielles usées (effluents acides et alcalins issus des bains de traitement de surfaces, éluats de régénération, distillats de l’évapo-concentrateur, etc.) qui seront épurées par la future station de traitement avant d’être évacuées par le point de rejet situé au nord-ouest du site en direction de la station d’épuration de la CARENE via le réseau public ;
· des eaux pluviales polluées (déversement accidentel) qui seront collectées dans le bassin de confinement avant d’être évacuées comme déchets.
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7. EVOLUTION DE LA SITUATION REGLEMENTAIRE
7.1 Autorisation d’exploiter actuelle
L’établissement STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire est actuellement soumis aux actes réglementaires suivants :
· l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter du 9 mars 2005 ;
· la lettre de la Préfecture en date du 2 février 2010 actant que, suite au dépôt d’un dossier de portée à connaissance d’un transfert d’activité, le 21 août 2009, la modification ne constitue pas une modification notable des activités existantes et autorisées dans l’arrêté du 9 mars 2005 ;
· l’arrêté préfectoral complémentaire du 9 mai 2012 relatif aux opérations de dépollution au droit du bâtiment U52.1 ;
· l’arrêté préfectoral complémentaire du 18 août 2014 relatif à la constitution des garanties financières.
La déclaration de changement d’exploitant au nom de STELIA AEROSPACE a été notifiée à la Préfecture par courrier en date du 26 janvier 2015.
7.2 Evolution du classement ICPE du site
Deux classements sont successivement présentés :
· l’ancien classement du site (paragraphe 7.2.1) est basé sur la lettre de la Préfecture en date du 2 février 2010 notifiant le classement actualisé du site ;
· le nouveau classement du site (paragraphe 7.2.2) résulte de l’entrée en vigueur de la Directive SEVESO III (Directive n° 2012/18/ UE du 4 juillet 2012) au 1er juin 2015. Cette directive se base sur les règles harmonisées au niveau mondial de classification des substances et mélanges dangereux (SGH) que l'Union Européenne a décidé de mettre en œuvre via le règlement CLP (Classification, Labelling, & Packaging) ; la transposition de cette Directive en droit français a induit notamment la création des rubriques 4000 en remplacement de la majorité des rubriques 1000 de la nomenclature des ICPE.
Puis le paragraphe 7.2.3 dresse la synthèse du classement de l’établissement STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire au titre de la Directive relative aux émissions industrielles (Directive IED n°2010/75/UE du 24 novembre 2010)..
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7.2.1 Ancien classement
Dans le Tableau 14, sont indiqués :
· les numéros des rubriques concernées et la désignation des installations et/ou des activités relevant de la nomenclature des ICPE ;
· la situation administrative relative aux produits ou activités concernés sur le site dans sa configuration définie par la lettre de la Préfecture en date du 2 février 2010 (quantités de produits, volumes de stockage, puissance ou capacité d’installation, etc.) ;
· les régimes de classement associés à la situation définie par la lettre de la Préfecture du 2 février 2010 : autorisation avec servitude d'utilité publique (symbolisée par les lettres AS), autorisation (A), enregistrement (E), déclaration (D) et soumis au contrôle périodique (DC), ou non classé (NC).
La colonne « commentaires » précise si la rubrique a été modifiée avant l’entrée en vigueur de la Directive SEVESO 3.
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Tableau 14 : Ancien classement ICPE du site
Situation antérieure Rubriques Régime Commentaires (lettre de la Préfecture du 2 février 2010)
1111-2 Très toxiques (emploi ou stockage de substances et Local produits dangereux U87 : 0,25 t d’acide fluorhydrique à A - préparations) telles que définies à la rubrique 1000, à l’exclusion 40% des substances et préparations visées explicitement ou par famille 0,09 t dans les cuves de traitement de surfaces par d’autres rubriques de la nomenclature et à l’exclusion de Quantité totale susceptible d’être présente dans l’uranium et de ses composés l’installation : 0,34 t 2. Substances et préparations liquides : la quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation étant : b) supérieure à 50 kg mais inférieure à 20 t
1131-1 Toxiques (emploi ou stockage de substances et préparations) Stockages : D - telles que définies à la rubrique 1000, à l'exclusion des substances - 400 kg d’hydrogénodifluorure d’ammonium ; et préparations visées explicitement ou par famille par d'autres - 3 600 kg d’anhydride chromique ; rubriques de la nomenclature ainsi que du méthanol : - 100 kg d’alodine 1200 ; 1. Substances et préparations solides ; la quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : Cuves de traitement de surfaces : 6,8 t. c) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t Quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation : 10,9 t
1131-2 Toxiques (emploi ou stockage de substances et préparations) 250 l d’alodine gel base ; D - telles que définies à la rubrique 1000, à l'exclusion des substances 800 l de décapant Ardrox 666/6 AC ; et préparations visées explicitement ou par famille par d'autres 700 l de décapant Comorcap B10 rubriques de la nomenclature ainsi que du méthanol : Quantité totale : 1,75 t 1. Substances et préparations liquides ; la quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : c) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t
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Situation antérieure Rubriques Régime Commentaires (lettre de la Préfecture du 2 février 2010)
1432-2 Stockage en réservoirs manufacturés de liquides Local produits dangereux : 13 m3 DC - inflammables : Stockage peintures Saturne 1 : 0,75 m3 2. stockage de liquides inflammables visés à la rubrique 1430 : Cuves groupes électrogènes : 20 m3 b) Représentant une capacité équivalente totale supérieure à Cuves distribution véhicules : 10 m3 10 m3 mais inférieure ou égale à 100 m3 Cuve chariots élévateurs : 1 m3 Stockage de mastics conditionnés : 4 m3 Stockage d’alcool éthylique : 0,2 m3 Capacité équivalente totale : 48,95 m3
1433 Liquides inflammables (installations de mélange ou d'emploi Quantité totale équivalente : 3,85 t (1,5 + 0,75 + 1,6) DC - de) : B. Autres installations : Lorsque la quantité totale équivalente de liquides inflammables de la catégorie de référence (coefficient 1 visé par la rubrique 1430) susceptible d'être présente est : b) Supérieure à 1 t mais inférieure à 10 t
1434 Liquides inflammables (installation de remplissage ou de Débit maximum équivalent : 6 m3/h DC Intitulé de la rubrique modifié suite à la création de la rubrique 1435 distribution, à l'exception des stations-service visées à la Les installations du site ne sont plus visées par cette rubrique par le décret n° 2010-367 du rubrique 1435) : depuis cette date. 13 avril 2010 1. Installations de chargement de véhicules citernes, de remplissage de récipients mobiles, le débit maximum équivalent de l'installation, pour les liquides inflammables de la catégorie de référence (coefficient 1) étant : b) Supérieur ou égal à 1 m3/h mais inférieur à 20 m3/h.
2560-B Travail mécanique des métaux et alliages Puissance installée de l’ensemble des machines fixes A Intitulé de la rubrique modifié par La puissance installée de l’ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l’installation de le décret n° 2013-1205 du concourant au fonctionnement de l’installation étant : 18 500 kW. 14 décembre 2013 qui a introduit le régime d’enregistrement qui B. Autres installations que celles visées au A : vise dorénavant les installations 1. Supérieure à 1 000 kW. du site.
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Situation antérieure Rubriques Régime Commentaires (lettre de la Préfecture du 2 février 2010)
2561 Production industrielle par trempe, recuit ou revenu de Orion 1 : 1 four DC - métaux et alliages Mars : 1 four de revenu Mercure : 2 fours Star : 1 étuve + 3 fours SPICA : 1 étuve + 1 four
2564-A Nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces quelconques Jupiter 1 : 3 360 litres A - par des procédés utilisant des liquides organohalogénés ou Uranus 1 : 100 litres des solvants organiques. Uranus 2 : 80 litres A. Pour les liquides organohalogénés ou des solvants Orion 1 : 40 litres organiques volatils, le volume équivalent des cuves de traitement étant : Orion 2 : 40 litres 1. supérieur à 1 500 litres. Mars : 80 litres Mercure : 80 litres Star : 60 litres Saturne : 40 litres Saturne 2 : 60 litres Outillage : 40 litres Volume des cuves de traitement de 3 980 litres
2565-2 Revêtement métallique ou traitement (nettoyage, décapage, Jupiter 1 (titane et acier inoxydable) : 29,86 m3 A - conversion dont phosphatation, polissage, attaque chimique, Saturne 1 (alliages légers) : 164,5 m3 vibro-abrasion, etc.) de surfaces quelconques par voie Saturne 1(décapage peinture) : 0,4 m3 électrolytique ou chimique, à l’exclusion du nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces visés par la rubrique 2564 et Volume des cuves : 194 760 litres du nettoyage-dégraissage visé par la rubrique 2563. 2. Procédés utilisant des liquides (sans mise en œuvre de cadmium ni de cyanures, à l’exclusion de la vibro-abrasion), le volume des cuves de traitement étant : a) supérieur à 1 500 litres.
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Situation antérieure Rubriques Régime Commentaires (lettre de la Préfecture du 2 février 2010)
2575 Abrasives (emploi de matières) telles que sables, corindon, Jupiter 2 : 1 cabine de sablage de 5,3 kW D Les installations auparavant grenailles métalliques, etc., sur un matériau quelconque pour Orion 1 : 6 unités de tribofinition de 47 kW visées par cette rubrique sont gravure, dépolissage, décapage, grainage, à l’exclusion des dorénavant classées sous la Orion 2 : 1 poste de tribofinition de 12,25 kW activités visées par la rubrique 2565. rubrique 2565-4. Star : 2 postes de tribofinition de 3 W La puissance installée des machines fixes concourant au fonctionnement de l’installation étant supérieure à 20 kW Pluton : 9 postes mobiles + 2 postes fixes de grenaillage de 22 kW Puissance installée des machines fixes supérieures à 20 kW
2910 Combustion à l'exclusion des installations visées par les Puissance thermique maximale des chaudières gaz : 12 MW DC - rubriques 2770 et 2771. Groupes électrogènes : 7,5 MW A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en Chaudière Mastic : 0,175 MW mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul Puissance thermique totale de 19,675 MW domestique, du charbon, des fiouls lourds ou de la biomasse, à l'exclusion des installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes, si la puissance thermique maximale de l'installation est : 2. Supérieure à 2 MW, mais inférieure à 20 MW
2915 Chauffage (procédés de) utilisant comme fluide caloporteur 3 chaudières Thermopac Babcock, fluide thermique 180 °C D - des corps organiques combustibles : Quantité: 10 000 litres 2. Lorsque la température d'utilisation est inférieure au point éclair des fluides, si la quantité totale de fluides présente dans l'installation (mesurée à 25 °C) est supérieure à 250 l
2920 Installation de compression fonctionnant à des pressions Installations de compression d’air : puissance électrique / Intitulé de la rubrique et seuil de effectives supérieures à 105 Pa et comprimant ou utilisant des absorbée de 451 kW déclaration modifiés par le décret n° 2010-1700 du 30 décembre fluides inflammables ou toxiques : Installations de réfrigération : puissance électrique absorbée de 2010 la puissance absorbée étant supérieure à 10 MW 549,5 kW Les installations du site ne sont plus visées par cette rubrique depuis cette date.
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Situation antérieure Rubriques Régime Commentaires (lettre de la Préfecture du 2 février 2010)
2921 Refroidissement évaporatif par dispersion d’eau dans un flux Intitulé de la rubrique modifié par le décret n° 2013-1205 du DC - d’air généré par ventilation mécanique ou naturelle 14 décembre 2013 (installations de) :
b) La puissance thermique évacuée maximale étant inférieure à Tour d’une puissance de 262 kW 3 000 kW
2925 Accumulateurs (ateliers de charge d’). Puissance maximale de courant continu utilisable : D - La puissance maximale de courant continu utilisable pour cette - accumulateurs de chariots : 13,44 kW ; opération étant supérieure à 50 kW - batteries de démarrage des groupes électrogènes: 38 kW.
2940-2 Application, cuisson, séchage de vernis, peinture, apprêt, Jupiter 1 : 13 kg/j A - colle, enduit, etc. sur support quelconque (métal, bois, Uranus 1 : 3 kg/j plastique, cuir, papier, textile) à l’exclusion : Spica : 1 kg/j - des activités de traitement ou d’emploi de goudrons, Saturne 1 – U83 : 324 kg/j d’asphaltes, de brais et de matières bitumineuses, couvertes par la rubrique 1521 ; Saturne 2 : 1 kg/j - des activités couvertes par les rubriques 2445 et 2450 ; Quantité maximale de produits susceptible d’être utilisée : 341 kg/j - des activités de revêtement sur véhicules et engins à moteurs couvertes par la rubrique 2930 ; - ou de toute autre activité couverte explicitement par une autre rubrique. 2. Lorsque l’application est faite par tout procédé autre que le « trempé » (pulvérisation, enduction). Si la quantité maximale de produits susceptibles d’être mise en œuvre est : a) supérieure à 100 kg/j.
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7.2.2 Nouveau classement
7.2.2.1 Méthodologie
Guides
La détermination du classement de l’établissement STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire est basée sur les guides techniques suivants :
· Application de la classification des substances et mélanges dangereux à la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement – Juin 2014 – INERIS (et son erratum disponible sur le site Internet de l’INERIS) ;
· Aide à la classification des mélanges en vue de la détermination du statut SEVESO et régime ICPE d’un établissement – Décembre 2015 – INERIS ;
· Prise en compte des déchets dans la détermination du statut SEVESO d’un établissement – Décembre 2015 – Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.
Démarche
Afin de déterminer le classement ICPE et l’éventuel statut SEVESO de l’établissement STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire, une première étape a consisté à pré-recenser et quantifier l’ensemble des substances et mélanges dangereux présents sur le site.
Dans un second temps, les mentions de dangers « H » associées à chaque substance ou mélange selon le règlement CLP ont été identifiées :
· soit pour l’ensemble des substances et la grande majorité des mélanges, grâce à leur Fiche de Données de Sécurité ;
· soit pour les autres mélanges (bains, déchets), au moyen du Guide technique de l’INERIS de décembre 2015 qui reprend le règlement CLP.
Lorsque le produit était recensé dans la liste des substances du règlement CLP, les mentions de dangers relevées dans chaque FDS ont été comparées afin de s’assurer que les mentions de dangers retenues par le fournisseur sont a minima identiques ou plus contraignantes que celles figurant dans le règlement CLP (ces mentions étant définies de manière harmonisée par le règlement CLP).
Sur la base du tableau des substances et mélanges dangereux présents sur le site, dans un troisième temps, le classement du site vis-à-vis des rubriques 4000 a été étudié à l’aide d’un outil interne développé par AECOM France. Pour cela, la nomenclature des ICPE applicable depuis le 1er juin 2015 est considérée.
Le calcul selon les règles de cumul définies par la Directive SEVESO 3 et transposées à l’article R. 511-1 du Code de l’Environnement est par ailleurs réalisé.
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7.2.2.2 Limites de l’étude
Liste des substances et mélanges dangereux
La liste de l’ensemble des substances et mélanges dangereux a été établie sur la base du registre de produits tenu à jour par STELIA AEROSPACE.
Le tableau présentant pour chaque substance ou mélange dangereux, la masse totale et les mentions de dangers associées est joint en Annexe 1-D.
Détermination des mentions de danger
Cas des bains
Parmi les bains mis en œuvre par STELIA AEROSPACE dans son activité de traitement de surfaces, trois contiennent des produits dont les mentions de dangers (issues des Fiches de Données de Sécurité jointes en Annexe 1-E) peuvent conduire à un classement dans une rubrique 4XXX :
· le bain n° 40 de conversion chromique de l’atelier U83, qui contient de l’alodine ;
· les bains n° 115 et 145 de décapage respectivement inox et titane de l’atelier U57, qui contiennent de l’acide fluorhydrique 40%.
Les mentions de dangers de ces bains ont été déterminées sur la base du Guide technique de l’INERIS de décembre 2015 et du règlement CLP de la manière suivante :
· pour les dangers physiques, le règlement CLP requiert la réalisation d’essais. Aussi, il a été considéré par AECOM, de manière conservative, que lorsqu’un mélange contient un produit possédant une mention de danger physique, alors le mélange est aussi classé selon cette même mention de danger ;
· pour les dangers pour la santé, la formule d’additivité pour la toxicité aiguë (§ 3.1.3.6.1 du règlement CLP) a été appliquée pour chaque voie d’exposition ;
· pour les dangers pour l’environnement, la méthode de la somme des composants (§ 4.1.3.5.5 du règlement CLP) a été appliquée.
Le tableau suivant fournit le résultat de l’application de ces règles pour les bains n° 40, 115 et 145.
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Tableau 15 : Mentions de danger des bains n° 40, 115 et 145
Mentions de danger du Bains Composition du bain Mentions de dangers Type de danger Règle de classification bain
H271 H301 Danger physique (H271) Pas de règle H271 H310 H314 H317 H332 Aucune (Estimations de Formule d'additivité pour la H334 Danger pour la santé (H301, la Toxicité Aiguë du 40 Conversion chromique Alodine 1200 toxicité aiguë (orale et H335 H310) mélange supérieures aux cutanée) H340 limites des catégories 4) H350 H361f H372 Danger pour l’environnement Somme des composants H412 H400 (H400, H410) H410
H290 Acide nitrique 58% H314 Formule d'additivité pour la H301 Danger pour la santé (H300, 115 Décapage inox H300 toxicité aiguë (orale, H310 H310 H310, H330) Acide fluorhydrique 40% cutanée et inhalation) H332 H314 H330
H290 Acide nitrique 58% H314
H300 Formule d'additivité pour la H301 H310 Danger pour la santé (H300, 145 Décapage titane Acide fluorhydrique 40% toxicité aiguë (orale, H311 H314 H310, H330) cutanée et inhalation) H330 H332
H302 Adissol H318
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Cas des déchets
Conformément à la Directive SEVESO 3 (article 3 – point 10), les déchets dangereux générés par les activités du site doivent également être pris en compte dans le recensement des substances et mélanges dangereux.
Les principaux déchets dangereux générés par le site sont issus des activités de traitement de surfaces et d’application de peintures :
· bains usés ;
· acides en mélanges, effluents acides ;
· solvants ;
· eaux de lavage.
Les mentions de danger des déchets ont été déterminées sur la base des principes suivants :
· dans la plupart des cas, les déchets ont été assimilés aux produits mis sur le marché comme prévu par le « Guide Déchets » pour les produits devenus des déchets sans transformation : c’est le cas par exemple des déchets de solvants (Diestone, Topklean) dont les mentions de dangers sont donc extraites des FDS des produits « neufs » ;
· les bains usés ont été assimilés aux bains neufs (avec application des règles de classification des mélanges du CLP) ;
· pour certains déchets non caractérisés précisément, les mentions de dangers ont été attribuées de manière conservative en fonction des produits qui les composent : les déchets inflammables sont considérés H225, les déchets comburants H271 et les déchets toxiques H300.
Classement vis-à-vis des rubriques 4XXX et détermination du statut SEVESO
Le classement vis-à-vis des rubriques 4XXX et les calculs selon les règles de cumul ont été réalisés à l’aide de l’outil interne développé par AECOM établi sur la base des rubriques 4001 à 4755 de la nomenclature, transposant les seuils de la Directive SEVESO 3 et du guide technique de l’INERIS de juin 2014.
Pour les produits inflammables, il a été considéré que l’ensemble des produits est utilisé à une température inférieure à leur température d’ébullition.
L’état physique du produit a été spécifié pour chaque rubrique le nécessitant.
Enfin, pour tous les produits non visés par une rubrique 4XXX, il a été étudié :
· s’ils disposaient de la mention de danger H228 (matières solides inflammables) et s’’ils étaient visés de fait par la rubrique 1450 ;
· le point éclair afin de s’assurer qu’ils n’étaient alors pas visés par la rubrique 1436 : Liquides combustibles de point éclair compris entre 60 °C et 93 °C (stockage ou emploi de).
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7.2.2.3 Résultats
Rubriques supprimées à compter du 1er juin 2015
Suite à la parution du décret n° 2014-285 du 3 mars 2014 qui modifie la nomenclature des ICPE en supprimant de nombreuses rubriques 1000 et en introduisant les rubriques 4000, les rubriques suivantes, pour lesquelles le site exploité par STELIA AEROSPACE était visé, sont supprimées :
· 1111-2 : emploi ou stockage de substances et préparations liquides très toxiques ;
· 1131-1 : emploi ou stockage de substances et préparations solides toxiques ;
· 1131-2 : emploi ou stockage de substances et préparations liquides toxiques ;
· 1185-2-a : emploi dans des équipements clos de gaz à effet de serre fluorés ;
· 1418 : emploi ou stockage d’acétylène ;
· 1432-2 : stockage en réservoirs manufacturés de liquides inflammables ;
· 1433-B : installations de mélange ou d’emploi de liquides inflammables.
Nouvelles rubriques
Les nouvelles rubriques, pour lesquelles le site exploité par STELIA AEROSPACE est classé depuis le 1er juin 2015, sont les suivantes :
· 1450 : solides inflammables (suite au changement de la FDS du produit concerné) ;
· 4110 : toxicité aiguë de catégorie 1 pour l’une au moins des voies d’exposition ;
· 4120 : toxicité aiguë de catégorie 2 pour l’une au moins des voies d’exposition ;
· 4441 : liquides comburants de catégories 1, 2 ou 3 ;
· 4802 : gaz à effet de serre fluorés visés à l'annexe I du règlement (UE) n° 517/2014 relatif aux gaz à effet de serre fluorés et abrogeant le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d'ozone visées par le règlement (CE) n° 1005/2009.
Tableau de classement
Ainsi depuis le 1er juin 2015, la situation administrative du site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire est celle présentée dans le Tableau 16.
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Tableau 16 : Classement ICPE selon la nomenclature en vigueur à partir du 1er juin 2015 (basé sur la Directive SEVESO III)
Rubriques Situation future Régime Rayon
1450 Solides inflammables (stockage ou emploi de) PR 1782 A 1/2 - A 1 - A 2 BASE : 2,085 t A 1 km La quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation étant : Quantité totale de 2,085 t 1. Supérieure ou égale à 1 t.
2560-B Travail mécanique des métaux et alliages Atelier U52 : 2 x 1 000 kW E - La puissance installée de l’ensemble des machines fixes concourant au Atelier U53 : 1 x 400 kW fonctionnement de l’installation étant : Atelier U55 : 2 x 800 kW + 2 x 1 000 kW B. Autres installations que celles visées au A : Atelier U56bis : 1 x 1 000 kW + 1 x 1 600 kW 1. Supérieure à 1 000 kW. Atelier U57 : 1 x 400 kW + 2 x 1 000 kW Atelier U62 : 2 x 630 kW Atelier U65 : 2 x 1 000 kW Atelier U72 : 2 x 1 000 kW Atelier U81 : 4 x 1 000 kW Atelier U93 : 2 x 1 000 kW Puissance installée de l’ensemble des machines fixes de 22 260 kW.
2561 Production industrielle par trempe, recuit ou revenu de métaux et Atelier U54 : 1 étuve de revenu et 2 fours de trempe DC - alliages Atelier U56.1 : 1 four de trempe Atelier U57 : 1 four de revenu 625* et 1 étuve de séchage Atelier U81 : 2 étuves de revenu et 3 fours de trempe
2563 Nettoyage-dégraissage de surfaces quelconque, par des procédés Atelier U47 : tunnel de nettoyage contenant 200 l de Surfzyme LF DC - utilisant des liquides à base aqueuse ou hydrosolubles à l’exclusion des Atelier U52 : fontaine de nettoyage contenant 288 l de Surfzyme LF activités de nettoyage-dégraissage associées à du traitement de surfaces. Atelier U57 : fontaine de nettoyage contenant 288 l de Surfzyme LF La quantité de produit mise en œuvre dans le procédé étant : Atelier U81 : cuve de la laveuse ROSLER contenant 819 l de SOCOMOR 2. Supérieure à 500 l, mais inférieure ou égale à 7 500 l Comoral DXP Atelier U64 : 2 fontaines de nettoyage contenant 288 l de Surfzyme LF chacune Atelier U94.3 : fontaine de nettoyage contenant 288 l de Surfzyme LF Quantité totale de 2 459 l
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Rubriques Situation future Régime Rayon
2564-A Nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces quelconques par des Atelier U47 : banc de dégraissage des tuyauteries comportant 2 cuves de A 1 km procédés utilisant des liquides organohalogénés ou des solvants 600 l au total organiques. Atelier U52 : banc essai pression comportant 2 cuves intégrées de 421 l A. Pour les liquides organohalogénés ou des solvants organiques au total. volatils, le volume équivalent des cuves de traitement étant : Atelier U57 : 1. supérieur à 1 500 l. - local dépollution des tuyauteries hors Bombardier comprenant un bac ultrason de 15 l ; - 1 bac ultrason de 168 l dans le local des bancs essais pressions ; - local technique distillation solvant pour essai pression des tuyauteries bombardier comprenant un distillateur de solvant avec cuve intégrée de 60 l ; - local technique distillation solvant pour essai pression des tuyauteries hors bombardier comprenant un distillateur de solvant avec cuve intégrée de 1 000 l. Atelier U66 : banc de dégraissage des tuyauteries comprenant une cuve de 600 l. Volume des cuves de traitement de 2 864 l
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Rubriques Situation future Régime Rayon
2565-2 Revêtement métallique ou traitement (nettoyage, décapage, conversion Atelier U83 : A 1 km dont phosphatation, polissage, attaque chimique, vibro-abrasion, etc.) - TSA : 34 et 35 m3 de surfaces quelconques par voie électrolytique ou chimique, à - Décapage sodique : 2 x 25 m3 l’exclusion du nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces visés par la 3 rubrique 2564 et du nettoyage-dégraissage visé par la rubrique 2563. - Dégraissage TURCO 4125 : 2 x 25 m 3 2. Procédés utilisant des liquides (sans mise en œuvre de cadmium ni - Anodisation sulfurique OAS : 34 m de cyanures, à l’exclusion de la vibro-abrasion), le volume des cuves de - Socosurf : 25 + 25,5 m3 traitement étant : - Conversion chromique Alodine : 25 m3 a) supérieur à 1 500 l. 3 - Cuve décapage peinture : 1,32 m Atelier U57 : - Pré-dégraissage alcalin : 2 x 3,87 m3 - Décapage sodique : 3,16 m3 - Décapage inox : 3,16 m3 - Passivation : 3,16 m3 - Neutralisation : 3,16 m3 - Décapage sodique pH 14 : 3,87 m3 - Conditionnement oxydés : 3,16 m3 - Décapage titane : 3,16 m3. Volume des cuves : 310,39 m3 soit 310 390 l
2565-4 Revêtement métallique ou traitement (nettoyage, décapage, conversion Atelier U51 : vibrateur linéaire équipé d’une cuve de 566 l DC - dont phosphatation, polissage, attaque chimique, vibro-abrasion, etc.) Atelier U52.1 : 6 postes de tribofinition équipés de 2 cuves de 14 l et de de surfaces quelconques par voie électrolytique ou chimique, à cuves de 200 l, 300 l, 700 l et 955 l ; l’exclusion du nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces visés par la Atelier U71 : rubrique 2564 et du nettoyage-dégraissage visé par la rubrique 2563. - 1 poste de tribofinition équipé d’une cuve de 14 l ; 4. Vibro-abrasion, le volume total des cuves de travail étant supérieur à 200 l. - 1 ébavureuse équipée d’une cuve de 700 l. Volume total des cuves de travail de 3 463 l
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Rubriques Situation future Régime Rayon
2575 Abrasives (emploi de matières) telles que sables, corindon, grenailles Atelier U52.1 : cabine de sablage de 2,64 kW D - métalliques, etc., sur un matériau quelconque pour gravure, Atelier U54 : cabine de sablage de 1,08 kW dépolissage, décapage, grainage, à l’exclusion des activités visées par la Atelier U55 : grenailleuse de 1,08 kW rubrique 2565. Atelier U57 : machine de grenaillage de 2,64 kW La puissance installée des machines fixes concourant au fonctionnement de l’installation étant supérieure à 20 kW Atelier U70 : cabine de sablage de 0,85 kW Atelier U72 : grenailleuse de 1,1 kW Atelier U73 : grenailleuse de 25 kW Atelier U81 : grenailleuse de 4 kW Atelier U83 : cabine de dérochage de 25 kW Puissance installée des machines fixes de 63,39 kW
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Rubriques Situation future Régime Rayon
2910 Combustion à l'exclusion des installations visées par les rubriques Atelier U36 (2 chaudières) : 0,120 MW DC - 2770 et 2771. Atelier U43 (2 chaudières) : 0,464 MW A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en mélange, du Atelier U51 (2 chaudières) : 0,920 MW gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, Atelier U55 (2 chaudières) : 2,310 MW des fiouls lourds ou de la biomasse, à l'exclusion des installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion Atelier U63 (2 chaudières) : 5,800 MW participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz Atelier U64 (1 chaudière) : 0,432 MW de combustion, des matières entrantes, si la puissance thermique maximale Atelier U75 (2 chaudières) : 0,464 MW de l'installation est : Atelier U82 (2 chaudières) : 2,160 MW 2. Supérieure à 2 MW, mais inférieure à 20 MW Atelier U93 (3 chaudières) : 3,480 MW Atelier U93.1 (1 chaudière) : 0,639 MW Atelier U37 (1 chaudière murale) : 0,032 MW Atelier U47 (1 chaudière murale) : 0,086 MW Atelier U91 (1 chaudière murale) : 0,230 MW Atelier U93 (1 chaudière murale) : 0,023 MW Puissance totale cumulée des chaudières (hors équipements de secours) de 9,986 MW
90 aérothermes répartis dans les bâtiments Puissance totale cumulée des aérothermes de 4,742 MW.
Puissance totale de 14,728 MW
2915 Chauffage (procédés de) utilisant comme fluide caloporteur des corps Température d’utilisation de 160 °C, inférieure au point d’éclair de l’huile D - organiques combustibles : minérale de 200 °C 2. Lorsque la température d'utilisation est inférieure au point éclair des Bâtiment U93 : cuve aérienne de 10 000 l fluides, si la quantité totale de fluides présente dans l'installation (mesurée à 25 °C) est supérieure à 250 l
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Rubriques Situation future Régime Rayon
2940-2 Application, cuisson, séchage de vernis, peinture, apprêt, colle, enduit, Quantité maximale de produits susceptible d’être utilisée : 141 kg/j A 1 km etc. sur support quelconque (métal, bois, plastique, cuir, papier, textile) à l’exclusion : - des activités de traitement ou d’emploi de goudrons, d’asphaltes, de brais et de matières bitumineuses, couvertes par la rubrique 1521 ; - des activités couvertes par les rubriques 2445 et 2450 ; - des activités de revêtement sur véhicules et engins à moteurs couvertes par la rubrique 2930 ; - ou de toute autre activité couverte explicitement par une autre rubrique. 2. Lorsque l’application est faite par tout procédé autre que le « trempé » (pulvérisation, enduction). Si la quantité maximale de produits susceptibles d’être mise en œuvre est : a) supérieure à 100 kg/j.
3260 Traitement de surfaces de métaux ou de matières plastiques par un Volume des cuves de traitement de 310,39 m3 A 3 km procédé électrolytique ou chimique pour lequel le volume des cuves Cf. rubrique 2565-2 pour le détail des bains (IED) affectées au traitement est supérieur à 30 m3
4110-2 Toxicité aiguë catégorie 1 pour l'une au moins des voies d'exposition, à Acide fluorhydrique 40% A 1 km l'exclusion de l'uranium et ses composés Quantité totale : 692 kg 2. Substances et mélanges liquides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 250 kg
4120-2 Toxicité aiguë catégorie 2 pour l'une au moins des voies d'exposition Bain n° 115 de décapage inox : 3,16 t A 1 km 2. Substances et mélanges liquides. Acide fluonitrique (déchet du bain n° 115) : 9,48 t La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : Déchets dangereux : 2 t a) Supérieure ou égale à 10 t Quantité totale : 14,64 t
4441 Liquides comburants de catégorie 1, 2 ou 3. Bain n° 40 de conversion chromique : 25 t D - La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : DTQD Comburants : 1 t 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t Quantité totale : 26 t
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Rubriques Situation future Régime Rayon
4802 Gaz à effet de serre fluorés visés à l'annexe I du règlement (UE) n° Climatiseurs, refroidisseurs, conservateurs, pompes à chaleur DC - 517/2014 relatif aux gaz à effet de serre fluorés et abrogeant le Quantité cumulée de fluide dans les équipements de capacité unitaire règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche supérieure à 2 kg de 977,71 kg d'ozone visées par le règlement (CE) n° 1005/2009 (fabrication, emploi, stockage). 2. Emploi dans des équipements clos en exploitation a) Equipements frigorifiques ou climatiques (y compris pompe à chaleur) de capacité unitaire supérieure à 2 kg, la quantité cumulée de fluide susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 300 kg
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Par ailleurs, les seuils de classement ne sont pas atteints pour les rubriques listées dans le tableau suivant (le site n’est donc pas classable sous ces rubriques).
Tableau 17 : Liste des rubriques pour lesquelles les seuils de classement ne sont pas atteints
Rubriques Nature de l’installation et capacité au 1er juin 2015 Régime
1435 Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés Station-service interne comportant un emplacement NC de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de pour la distribution des volumes annuels suivants : bateaux ou d’aéronefs - 1,8 m3 pour le super sans plomb 98 ; 3 3 Le volume annuel de carburant liquide distribué étant inférieur à 100 m d’essence ou 500 m - 4,5 m3 pour le gazole ; au total. - 1,4 m3 pour le fioul domestique. Volume annuel total de 7,7 m3
1436 Liquides combustibles de point éclair compris entre 60 °C et 93 °c (stockage ou emploi Quantité totale : 3,25 t NC de). La quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation, y compris dans les cavités souterraines étant inférieure à 100 t.
2921 Refroidissement évaporatif par dispersion d’eau dans un flux d’air généré par Tour d’une puissance de 262 kW à l’arrêt depuis NC ventilation mécanique ou naturelle (installations de) : 2010 et mise en sécurité b) La puissance thermique évacuée maximale étant inférieure à 3 000 kW
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Rubriques Nature de l’installation et capacité au 1er juin 2015 Régime
2925 Accumulateurs (ateliers de charge d’). Types d’installations : balayeuses, autolaveuses NC La puissance maximale de courant continu utilisable pour cette opération étant inférieure à 50 golfettes, gerbeurs, tracteurs, transpalettes, chariots kW élévateur, nacelles. Atelier U47 : 0,480 kW Atelier U51 : 2,136 kW Atelier U52 : 5,808 kW Atelier U53 : 1,440 kW Atelier U54 : 0,132 kW Atelier U55 : 9,984 kW Atelier U57 : 1,586 kW Atelier U93 : 4,400 kW Atelier U64 : 1,080 kW Atelier U65 : 0,480 kW Atelier U66 : 16,000 kW Atelier U70 : 6,480 kW Atelier U72 : 0,720 kW Atelier U74 : 0,336 kW Atelier U81 : 0,648 kW Atelier U82 : 1,680 kW Atelier U83 : 3,696 kW Atelier U92 : 8,200 kW Puissance maximale par atelier de 16 kW (atelier U66)
4130.2 Toxicité aiguë catégorie 3 pour les voies d’exposition par inhalation. Quantité totale : 0,045 t NC 2. Substances et mélanges liquides La quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation étant inférieure à 1 t.
4310 Gaz inflammables catégories 1 ou 2 Quantité totale : 0,585 t NC La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines (strates naturelles, aquifères, cavités salines et mines désaffectées) étant inférieure à 1 t.
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Rubriques Nature de l’installation et capacité au 1er juin 2015 Régime
4320 Aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2, contenant Quantité totale : 0,14 t NC des gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou des liquides inflammables de catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant inférieure à 15 t.
4321 Aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2, ne contenant Quantité totale : 0,792 t NC pas de gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou des liquides inflammables de catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant inférieure à 500 t.
4331 Liquides inflammables de catégories 2 ou de catégorie 3, à l’exclusion de la rubrique 4330 Quantité totale : 47,1 t NC La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations, y compris dans les cavités souterraines, étant inférieure à 50 t.
4440 Solides comburants catégorie 1, 2 ou 3. Quantité totale : 0,188 t NC La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant inférieure à 2 t.
4510 Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie aiguë 1 ou chronique 1. Quantité totale : 0,072 t NC La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant inférieure à 20 t.
4511 Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie chronique 2. Quantité totale : environ 22 t NC La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant inférieure à 100 t.
4719 Acétylène (numéro CAS 74-86-2). Quantité totale : 107,3 kg NC La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant inférieure à 250 kg.
4725 Oxygène (numéro CAS 7782-44-7). Quantité totale : 0,187 t NC La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant inférieure à 2 t.
4734.1 Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : Quantité totale : environ 17 t NC essences et naphtas ; kérosènes (carburants d'aviation compris) ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d'inflammabilité et de danger pour l'environnement. La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines, étant : 1. Pour les cavités souterraines et les stockages enterrés, inférieure à 50 t d'essence ou 250 t au total.
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Rubriques Nature de l’installation et capacité au 1er juin 2015 Régime
4734.2 Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : Quantité totale : 0,016 t NC essences et naphtas ; kérosènes (carburants d'aviation compris) ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d'inflammabilité et de danger pour l'environnement. La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines, étant : 2. Pour les autres stockages, inférieure à 50 t au total.
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Eléments de justification du classement
Le classement des activités a pris en compte les arguments suivants :
· rubrique 2563 : la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) a demandé un éclairage sur le champ d’application de cette rubrique. L’Administration a émis la réponse suivante (retranscrite dans la présentation de la Commission Environnement FIM – UIMM1 du 12 mars 2013) :
- si le nettoyage lessiviel fait partie intégrante d’une ligne de traitement de surfaces, le volume total se comptabilise sous la rubrique 2565 ;
- si dans un même site il y a du nettoyage lessiviel seul et du traitement de surfaces avec du dégraissage dans la ligne, le site est classé au titre des rubriques 2563 et 2565 mais le dégraissage du traitement de surfaces est comptabilisé dans la rubrique 2565 ;
· rubrique 2565 : selon la circulaire du 30 novembre 2007 relative à la mise en œuvre de l’arrêté ministériel du 30 juin 2006 relatif aux installations de traitement de surfaces soumises à autorisation au titre de la rubrique 2565 :
- «le volume à considérer pour déterminer le classement d'une installation de traitement de surfaces est la somme des capacités de chaque cuve (y compris celles dans lesquelles les pièces ne sont pas plongées) contenant des produits actifs et participant à l’opération de traitement. Les cuves des bains de rinçage (morts ou en cascade) ne sont pas à prendre en compte dans la détermination du volume de classement ;
- la capacité d’une cuve est définie comme étant le volume maximal des bains qu’elle contient dans des conditions normales d’utilisation, tel que préconisé par le fabriquant et non pas le volume géométrique. »
· rubrique 2921 : la tour aéroréfrigérante exploitée par STELIA AEROSPACE d’une puissance de 262 kW était soumise à déclaration. Dans la mesure où elle est à l’arrêt depuis 2010 et mise en sécurité, elle est dorénavant considérée comme « non classée » ; après information du Préfet, sa remise en service ferait alors l’objet d’un arrêté complémentaire ;
· rubrique 2925 : conformément à la note du 25 août 2000 du Ministère en charge des Installations Classées, la notion d’atelier vise un poste ou un groupe de postes de chargeurs d’accumulateurs s’ils sont situés dans la même pièce : dans ce cas, il faut sommer les différentes puissances. Le site STELIA AEROSPACE n’est donc pas classé au titre de cette rubrique, la puissance maximale étant de 16 kW dans l’atelier de charge de l’unité U66 ;
1 Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie
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· rubrique 3260 :
- il s’agit de la rubrique IED principale du site STELIA AEROSPACE de Saint- Nazaire ;
- créée par le décret du 3 mars 2013 suite à la transposition de la Directive européenne sur les émissions industrielles (IED), cette rubrique vise les installations de traitement de surfaces de métaux ou de matières plastiques par un procédé électrolytique ou chimique pour lequel le volume des cuves affectées au traitement est supérieur à 30 m3. A ce titre, elle est l’équivalent IED de la rubrique ICPE 2565 qui concerne les activités de revêtement métallique ou traitement de surfaces quelconques par voie électrolytique ou chimique ;
- ne sont pas prises en compte dans la rubrique 3260 les opérations de nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces quelconques par des procédés utilisant des liquides organohalogénés ou des solvants organiques, classées dans les rubriques 2564 et 3670. Comme indiqué au paragraphe 7.2.3, la consommation de solvant de dégraissage et nettoyage étant d’environ 120 tonnes par an, l’établissement STELIA AEROSPACE n’est pas classé au titre de la rubrique 3670.
7.2.2.4 Classement SEVESO III (en vigueur à partir du 1er juin 2015)
Afin de déterminer le statut SEVESO d’un site, il est nécessaire de procéder aux vérifications suivantes :
· la vérification du dépassement direct ou du non dépassement des seuils SEVESO, en application du point I de l’article R. 511-11 du code de l’environnement ;
· la vérification des règles de cumul, en application du point II de l’article R. 511-11 du code de l’environnement.
Classement selon les règles de dépassement direct au titre de l’article R. 511-11
Selon l’article R. 511-11 créé par le décret n° 2014-285 du 3 mars 2014, « une installation répond respectivement à la ‘‘règle de dépassement direct seuil bas’’ ou à la ‘‘règle de dépassement direct seuil haut’’ lorsque, pour l’une au moins des rubriques mentionnées au premier alinéa du I de l’article R. 511-10, les substances ou mélanges dangereux qu’elle vise sont susceptibles d’être présents dans l’installation en quantité supérieure ou égale respectivement à la quantité seuil bas ou à la quantité seuil haut que cette rubrique mentionne ».
« Pour une rubrique comprise entre 4100 et 4699, est comptabilisé l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant la classe, catégorie ou mention de danger qu’elle mentionne, y compris les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799 et les substances visées par les rubriques 4800 à 4899, mais à l’exclusion des substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4799, 2760-3 et 2792.
Pour l’application de la règle de dépassement direct seuil bas, les rubriques ne mentionnant pas de quantité seuil bas ne sont pas considérées ».
Une substance ou un mélange dangereux participe au classement d'une installation vis-à- vis de la nomenclature des ICPE, par ordre de priorité, dans une des rubriques 2700 à 2799, 4700 à 4799, 4800 à 4899, si la substance ou le mélange est visé par l'une de ces
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rubriques ou, à défaut, dans la rubrique présentant la quantité seuil haut la plus basse parmi celles numérotées de 4100 à 4699 visant la substance ou le mélange dangereux.
En cas d'égalité des quantités seuil haut des rubriques numérotées de 4100 à 4699 visant la substance ou le mélange dangereux, la substance ou le mélange est classé dans celle de ces rubriques présentant, en cas d'égalité, par ordre de priorité :
· la quantité seuil bas la plus basse ;
· le seuil d'autorisation le plus bas ;
· le seuil d'enregistrement le plus bas ;
· le seuil de déclaration le plus bas.
L’étude des rubriques pour lequel le site est visé (cf. Tableau 16) n’a pas mis en évidence de dépassement direct de la quantité seuil d’une des rubriques. Le site n’a donc pas le statut SEVESO de par les règles de dépassement direct seuil bas et seuil haut.
Classement selon les règles de cumul au titre de l’article R. 511-11
Les règles de cumul, dont la méthode de calcul est définie par la réglementation et reprise en Annexe 1-F, permettent de vérifier si un établissement est redevable des exigences SEVESO seuil haut ou SEVESO seuil bas, dans le cas où les seuils hauts ou les seuils bas correspondants ne seraient pas directement atteints au titre d’une ou plusieurs rubriques de la nomenclature des ICPE.
Ces règles sont utilisées pour évaluer de manière globale : les dangers pour la santé (a), les dangers physiques (b) et les dangers pour l’environnement (c) présentés par un établissement.
En effet, l’article R.511-11 point II du Code de l’Environnement précise que :« Les installations d’un même établissement relevant d’un même exploitant sur un même site au sens de l’article R. 512-13 répondent respectivement à la « règle de cumul seuil bas » ou à la « règle de cumul seuil haut » lorsqu’au moins l’une des sommes Sa, Sb ou Sc définies ci-après est supérieure ou égale à 1. »
Les installations présentant un grand nombre de substances ou mélanges dangereux et vérifiant la règle de cumul seuil bas ou la règle de cumul seuil haut relèvent de la rubrique 4001, lorsque l’établissement n’est pas déjà classé au même niveau pour au moins une autre rubrique. Ces règles peuvent ainsi conduire à classer SEVESO (seuil haut ou seuil bas) un établissement non classé SEVESO au titre de chacune des autres rubriques dont il relève. Elles peuvent aussi conduire à classer seuil haut un établissement classé seuil bas au titre des autres rubriques dont il relève.
Les résultats de ces calculs pour le site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire sont fournis dans le tableau suivant.
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Tableau 18 : Résultats du calcul des règles de cumul
Danger pour la santé - Sa Danger physique - Sb Danger pour l’environnement - Sc Règles de cumul SH* SB* SH* SB* SH* SB*
Substances désignées 0 0 0,0029 0,0291 0,0007 0,0067
Substances non désignées 0,1090 0,4359 0,1443 0,5968 0,0451 0,1122
Total 0,1090 0,4359 0,1472 0,6259 0,0458 0,1188
Non classé SEVESO Non classé SEVESO Non classé SEVESO Statut SEVESO Non classé SEVESO
Le détail de chacune des sommes Sa, Sb et Sc est joint en Annexe 1-G.
Les sommes Sa, Sb et Sc étant toutes inférieures à 1, le site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire n’a donc pas le statut SEVESO de par les règles de cumul.
7.2.3 Classement IED
L’établissement STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire est soumis à la directive européenne relative aux émissions industrielles (IED) pour la rubrique 3260 – Traitement de surfaces de métaux ou de matières plastiques par un procédé électrolytique ou chimique (rubrique principale).
A titre d’information, la rubrique 3670, également créée dans le cadre de la transposition de la Directive européenne sur les émissions industrielles (IED), concerne les installations de traitement de surfaces de matières, d’objets ou de produits à l’aide de solvants organiques, notamment pour les opérations d’apprêt, d’impression, de couchage, de dégraissage, d’imperméabilisation, de collage, de peinture, de nettoyage ou d’imprégnation lorsque la capacité de consommation de solvant organique est supérieure à 150 kg par heure ou de 200 tonnes par an. La consommation de solvant de dégraissage et nettoyage étant d’environ 120 tonnes par an, l’établissement STELIA AEROSPACE n’est pas classé au titre de cette rubrique.
7.3 Conclusion
L’établissement STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire est donc soumis à autorisation au titre de la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement et l’est resté au 1er juin 2015, date d’entrée en vigueur du décret n° 2014- 285 du 3 mars 2014 transposant dans la nomenclature des ICPE les modifications induites par la Directive SEVESO III.
Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement du site STELIA AEROSPACE de Saint-Nazaire sont localisées sur les plans joints en Annexe 1-H.
L’établissement STELIA AEROSPACE est soumis à autorisation au titre de la rubrique 2565 : un audit de conformité à l’arrêté ministériel du 30 juin 2006 relatif aux installations de traitements de surfaces soumises à autorisation au titre de la rubrique 2565 de la nomenclature des installations classées est présenté en Annexe 1-I ; le plan d’actions défini suite à cet audit et mis à jour en 2017 est joint à cette même annexe.
Le rayon d’affichage associé aux installations est de 3 km.
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La figure suivante permet de visualiser les communes incluses dans ce périmètre d’étude.
Figure 26 : Communes incluses dans le périmètre d’étude
Les communes concernées par le rayon d’affichage de 3 km autour du site sont :
· Saint-Nazaire ;
· Trignac ;
· Montoir-de-Bretagne ;
· Saint-Brévin-les-Pins.
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8. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES
Les capacités techniques et financières visent à vérifier que le pétitionnaire dispose des capacités pour conduire son projet dans le respect des intérêts protégés au titre de l’article L. 511-1 du Code de l’Environnement et qu’il sera en mesure de se conformer à son obligation de remise en état en fin d’activité.
8.1 Capacités techniques
Pour continuer à croitre, STELIA AEROSPACE, filiale à 100% d’AIRBUS, se positionne en leader sur ses secteurs de prédilection, en capitalisant sur ses acquis et ses compétences, en s’appuyant sur son excellence industrielle et sur les forces de chacun de ses sites de production. STELIA AEROSPACE, acteur multi-spécialiste majeur, est ainsi depuis le 1er janvier 2015 dans le Top 3 mondial sur chacun de ses métiers :
· 3ème mondial et 1er en Europe sur le marché des aérostructures ;
· 3ème mondial sur le marché des Sièges First & Business ;
· co-leader mondial sur le marché des Sièges Pilotes.
Le site de Saint Nazaire est certifié EN 9100 et ISO 14001 depuis 2004. Le périmètre de la certification, comprenant les normes EN 9100, ISO 14001, AQAP2110 et ISO9001, couvre l’ensemble des sites français de STELIA AEROSPACE. Ces certificats sont validés pour une période de 3 ans, la dernière certification datant du 29 juillet 2016.
L’agrément PART21G de l’Organisme de Production (POA) de STELIA AEROSPACE a été obtenu le 1er janvier 2015.
STELIA AEROSPACE s’est engagé dans la démarche NADCAP2 afin :
· de renforcer son positionnement sur le marché des aérostructures vis-à-vis des clients et des partenaires ;
· d’obtenir une reconnaissance internationale dans la maîtrise de ses procédés spéciaux.
STELIA AEROSPACE est accrédité NADCAP ressuage pour le site de Saint-Nazaire et est engagé dans cette démarche pour les procédés spéciaux suivants :
· le soudage ;
· le grenaillage ;
· le traitement de surfaces ;
· le traitement thermique.
2 NADCAP (« National Aerospace and Defense Contractors Accreditation Program ») est un projet de collaboration créé en 1990 aux États-Unis pour l’assurance qualité dans les secteurs de l’aérospatiale et de la défense[1]. Son objectif est double : améliorer la qualité et réduire les coûts en supprimant la duplication de mêmes contrôles à divers échelons.
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Enfin, STELIA AEROSPACE possède des qualifications clients. La qualification des procédés est une des composantes de la maîtrise de l'ensemble des processus industriels dont dépend au final la qualité des produits livrés. La validation des procédés permet de juger de leur aptitude à répondre de façon récurrente à une exigence technique, établie par les clients.
Le client historique AIRBUS a déjà prononcé pour STELIA AEROSPACE plus de 200 qualifications de procédés ainsi que la qualification du laboratoire du site de Saint- Nazaire.
8.2 Capacités financières
La société STELIA AEROSPACE a été créée au 1er janvier 2015.
Le bilan actif, le bilan passif et le compte de résultats pour l’exercice 2015 sont présentés dans les tableaux suivants.
Tableau 19 : Bilan actif 2015
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Tableau 20 : Bilan passif 2015
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Tableau 21 : Compte de résultat
L’extrait du rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels de STELIA AERSOPACE pour l’exercice 2015, est joint en Annexe 1-J
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9. GARANTIES FINANCIERES
Les garanties financières permettent de couvrir pour l’installation classée soumise à autorisation concernée :
· la mise en sécurité du site ;
· le cas échéant, les mesures de gestion de la pollution des sols et des eaux souterraines.
Ce montant inclut :
· les mesures de gestion des produits dangereux et des déchets présents sur le site de l’installation ;
· la neutralisation des cuves enterrées présentant un risque d’explosion ou d’incendie après vidange ;
· les dispositions nécessaires pour limiter les accès au site (la pose d’une clôture, panneaux d’interdiction d’accès) ;
· les dispositions nécessaires au contrôle des effets de l’installation sur l’environnement, à savoir :
- un diagnostic de la pollution des sols ;
- la réalisation de piézomètres de contrôles ;
- le suivi de la qualité de la nappe au droit du site (2 campagnes) ;
· le gardiennage du site ou autre dispositif équivalent.
Les garanties financières constituées par STELIA AEROSPACE et s’appliquant aux installations classées au titre de la rubrique 2565 (obligation de garanties financières au 1er juillet 2012) ont été fixées à 398 044 € par l’arrêté préfectoral du 18 août 2014, joint en Annexe 1-K. Le montant de ces garanties n’est pas modifié dans le cadre de la présente demande. Cet arrêté préfectoral précise la forme de garanties retenues, leur nature, leur montant et les délais de leur constitution.
L'acte de cautionnement relatif à ces garanties financières conformément à l'arrêté préfectoral du 18 août 2014 est joint en Annexe 1-L.
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LIMITATIONS DU RAPPORT
AECOM France a préparé ce rapport pour l'usage exclusif de STELIA AEROSPACE conformément à la proposition commerciale d'AECOM France n° OPP-496289 référencée n° LYO-PRO-16-07426B selon les termes de laquelle nos services ont été réalisés. Le contenu de ce rapport peut ne pas être approprié pour d'autres usages, et son utilisation à d'autres fins que celles définies dans la proposition d'AECOM France, par STELIA AEROSPACE ou par des tiers, est de l'entière responsabilité de l'utilisateur. Sauf indication contraire spécifiée dans ce rapport, les études réalisées supposent que les sites et installations continueront à exercer leurs activités actuelles sans changement significatif. Les conclusions et recommandations contenues dans ce rapport sont basées sur des informations fournies par le personnel du site et les informations accessibles au public, en supposant que toutes les informations pertinentes ont été fournies par les personnes et entités auxquelles elles ont été demandées. Les informations obtenues de tierces parties n'ont pas été vérifiées par AECOM, sauf mention contraire dans le rapport.
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ANNEXES
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Annexe 1-A : Carte de localisation au 1/25 000
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Annexe 1-B : Plan de situation au 1/2 500
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Annexe 1-C : Plan général au 1/600 des installations
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Annexe 1-D : Tableau des substances et mélanges dangereux
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Annexe 1-E : FDS des produits neufs entrant dans la composition des bains de traitement de surfaces
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Annexe 1-F : Méthode de calcul des règles de cumul
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Annexe 1-G : Calcul détaillé des règles de cumul
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Annexe 1-H : Plans de localisation des ICPE
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Annexe 1-I : Audit de conformité à l’arrêté ministériel du 30 juin 2006 (installations de traitement de surfaces)
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Annexe 1-J : Extrait du rapport du commissaire aux comptes
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Annexe 1-K : Arrêté préfectoral complémentaire du 18 août 2014
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Annexe 1-L : Acte de cautionnement relatif aux garanties financières
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