UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT DE GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE

PROJET DE CREATION D’UN CENTRE DE

LOISIR: AIRE DE RELAXE DENOMME « RELAX

WAY » SUR LA ROUTE NATIONALE 2,

COMMUNE SABOTSY ANJIRO

Présentée par : HERILALAINA TAHIRINJANAHARY

Sous l’encadrement de :

ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL

Professeur ANDRIANALY Saholiarimanana Monsieur ANDRIAMAMPIONONA Liva

Année Universitaire : 2007/2008

Session : Novembre 2008

REMERCIEMENTS

Au terme de ces années d’études, il nous est particulièrement agréable de remercier les nombreuses personnes qui sont, à des titres divers, contribuer de près ou de loin à l’élaboration de ce travail. Nos vifs remerciements s’adressent à : - Monsieur RAJERISON Wilson Adolphe, Professeur titulaire, Président de l’université d’Antananarivo. - Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférence, Doyen de la faculté D.E.G.S. - Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférence, Chef de département de Gestion. - Madame RAVALITERA Farasoa, Enseignant permanente, Directeur de centre d’étude et de recherche en Gestion. - Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, notre encadreur pédagogique enseignante, qui malgré ses occupations a bien voulu avec amabilité et dévouement accepté de nous diriger dans notre travail de recherche. - Monsieur ANDRIAMAMPIONONA Liva M., Cogérant de la société E.R.G.C, notre encadreur professionnel qui nous a prodigué des conseils, des suggestions et des critiques précieuses pour la réalisation de ce mémoire. - Tous les enseignants du département de Gestion qui m’ont permis d’acquérir toutes mes connaissances durant les quatre années. Finalement, nous remercions nos familles pour l’aide incalculable dans la réalisation de ce travail, par leurs soutiens moraux et matériels.

SOMMAIRE

AVANT PROPOS REMERCIEMENTS LISTES DES TABLEAUX LISTES DES ABREVIATIONS INTRODUCTION PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET Section 1: Historique Section 2 : Caractéristique du projet Section 3 : Environnement du projet CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE Section 1 : description du marché Section 2 : Analyse de l’offre et demande du marché CHAPITRE III : STRATEGIE MARKETING Section 1 : Analyse de la concurrence Section 2 : Les politiques adoptées DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET CHAPITRE I : ANALYSE TECHNIQUE Section 1 : Etat d’esprit du projet Section 2 : Plan de masse et architectural de l’infrastructure CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE Section 1 : Produits et prestation à mettre en place Section 2 : Option stratégique souhaitée Section 3 : Image proposée après le lancement de nos produits CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE Section 1 : Organigramme et confection du personnelle Section 2 : Description des principales tâches Section 3 : Mise en œuvre de l’organisation TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE ET EVALUATION DU PROJET CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET Section 1 : Financement pour la création du centre Section 2 : Remboursement des dettes Section 3 : Les comptes de gestion CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE Section 1 : Selon les outils d’évaluation Section 2 : Selon les critère d’évaluation Section 3 : Evaluation socio-économique CHAPITRE III : LES IMPACTS Section 1 : Les impacts économiques Section 2 : Les impacts socioculturels Section 3 : Les impacts environnementaux CONCLUSION GENERALE ANNEXES BIBLIOGRAPHIE TABLE DES MATIERES

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : Nombre d’habitant et la densité d’habitant dans la commune Sabotsy Anjiro. Tableau n°2 : Le nombre des visiteurs et le pourcentage envisagé pour l’aire de relaxe. Tableau n°3 : tableau récapitulatif des produits et prestations à proposer à la clientèle. Tableau n° 4 : Capacité et type de service.

Tableau n°5 : Evolution de l’offre.

Tableau n°6 : Taux d’occupation moyen des hôtels.

Tableau n°7 : Durée moyenne de séjours.

Tableau n° 8 : Les sites les plus fréquentés.

Tableau n°9 : Evolution des arrivées des non résidents. Tableau n°10 : Action à entreprendre.

Tableau N°11 : Produits et activités touristiques.

Tableau N°12 : Composition du personnel et son évolution : « hôtel-restaurant ». Tableau N°13 : Composition du personnel et son évolution : « boutique ».

Tableau N°14 : Organisation de système de travail.

Tableau N°15 : Financement initial du projet Tableau N°16 : Les montants des investissements du projet Tableau N°17 : Plan de financement Tableau N°18 : Tableau de remboursement des dettes

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Tableau N°19 : récapitulatif de chiffre d’affaires annuelles Tableau N°20 : L’amortissement Tableau N°21 : Récapitulatif des charges Tableau N°22 : Compte de résultat de la première Année Tableau N°23 : Bilan de la première année Tableau N°24 : Tableau de trésorerie Tableau N°25 : Compte de résultats de la deuxième année Tableau N°26 : Bilan de la deuxième année Tableau N°27 : Compte de résultats pour la troisième année Tableau N°28 : Bilan de la troisième année Tableau N°29 : Compte de résultats de la quatrième année Tableau N°30 : Bilan de la quatrième année Tableau N°31 : Compte de résultats pour la cinquième année Tableau N°32 : Bilan de la cinquième année Tableau N°33: Tableau récapitulatif des résultats

LISTE DES ABREVIATIONS

DAP : Dotation de l’amortissement pour la provision

DRCI : Durée de récupération des capitaux investis

EVPT : Entreprise de voyage et de prestation touristique

IP : Indice de profitabilité

MBA : Marge brute d’autofinancement

RN : Route nationale

TRI : Taux de rentabilité interne

VAN : Valeur actuelle nette

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AVANT PROPOS

Le présent dossier, intitulé, ‘Projet de création d’un centre de loisir : Relax-way sur la route nationale 2, commune Sabotsy Anjiro`, est confectionné dans le but de faire voir le projet de construction d’une aire de relaxe qui sera aménagée et implantée un peu en retrait de la route national. Relax-way comprendra une structure d’hébergement et de restauration, avec diverses activités de détente ; ces prestations et service cibleront tous les usagers de la route nationale 2, l’un des plus grands axes de communication de Madagascar. A part ces prestation disons « classiques » d’une aire de relaxe, il sera également proposé des produits et activités touristiques, à même d’intéresser les opérateurs du secteur et les touristes de passage : en effet, la zone est en déficit d’offres touristiques, alors que des potentialités réelles existent. Deux types d’investisseurs sont prévus pour l’exploitation du site, à savoir : -des opérateurs voulant exploiter les boutiques de vente de produits artisanaux et de produit du terroir. -un hôtelier restaurateur, construira un drive-in, des unités d’hébergement (bungalows, chambres), un restaurant snack, 2 hotely gasy, deux chalets, des infrastructures de loisir et de détente, ainsi qu’un bureau d’accueil et d’information. La population locale, quant à elle, fournira l’aire de relaxe en ressource (main d’œuvre, service, produit,……) et assurera les prestations de guidage accompagnement…….. A ce propos justement, une quarantaine d’emplois directs seront crées pour la population locale.

INTRODUCTION GENERALE

Le pays sous- développé montre une authenticité qui constitue aujourd’hui son attrait principal. Les grands professionnels du voyage à la recherche permanente de nouvelles destinations vont s’intéresser à notre merveilleuse île. Longue de près de 318 km, en partant du capital pour rejoindre Tamatave, la route nationale 2 est l’un des principaux axes de communication de Madagascar (avec la route nationale 7). Les usagers de cette route ont, à un moment où un autre, besoin d’un espace où ils peuvent se reposer et souffler un peu avant de continuer leur chemin. De plus, du fait de l’explosion rapide du tourisme, les destinations touristiques traditionnelles et nouvelles voient leurs environnements naturels, culturels et socio- économiques faire l’objet de pression toujours plus grande. Le tourisme constituait l’une des plus importantes activités au monde et l’un des secteurs ou la croissance économique est la plus rapide. Une destination encore dans son enfance, voir un édifice encours de construction. Et à l’heure où le développement économique de Madagascar en est à son tournant, le secteur tourisme a besoin aujourd’hui l’appui de tout autre secteur économique : secteurs transport et hôtelier…….qui sont intrinsèquement liées dans la mesure où d’une part, une grande partie des activités touristiques sont localisées en milieu rural ( si on ne cite que les parcs et leurs diversités), et d’autre part Madagascar, malgré le développement des divers secteurs d’activité est un pays essentiellement à vocation agricole et la gentillesse de la population locale et une hospitalité légendaire laisse un souvenir impérissable à l’ensemble des passagers de cette île continent (591.000 km) . C’est la raison pour laquelle une aire de relaxe : Relax-way est nécessaire sur la route national 2. Mais la question reste à poser sur la faisabilité de ce projet du point de vu commercial, technique, économique, et enfin financier. Qui seront donc les clients cibles ? Et enfin, ce projet sera-t-il rentable ?

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A fin de répondre à ces problématiques, l’identification du projet nous montre successivement la présentation du projet qui intitule l’historique, les caractéristiques et le contexte pour mettre en évidence l’étude de marché nécessaire à la réalisation de ce projet et la stratégie marketing adoptée. Ceci nous amène à la conduite du projet caractérisé par l’analyse technique : l’état d’esprit et l’aspect architectural qui aboutit à la capacité de production envisagée, sa mise en marche et les résultats attendue pour pouvoir effectuer l’analyse organisationnelle de notre projet. Et on peut tirer une hypothèse après avoir étudier la faisabilité financière en effectuant l’évaluation nécessaire à ce projet et leurs impacts socio-économique.

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PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET

Le présent rapport étudie les tendance, et faits nouveau, intervenus en matière de développement durable d’un touriste et du développement rurale. Générer des investissements en infrastructure qui peuvent profiter aussi à d’autres secteurs et aux communautés pour développer ainsi l’économie, identifie les problèmes à étudier à l’avenir. La méthodologie qui a été mis à la contribution dans le cadre de cette recherche est assez variée. D’abord, une collecte d’information a été effectué auprès de centre de documentation du Ministère de l’environnement des Eaux et Forêts et des tourismes, suivi par la visite et l’étude sur terrain à Sabotsy Anjiro et Moramanga, enfin les références des années d’étude à l’université ont rend possible la réalisation de ce chapitre.

Effectivement pour y parvenir, on va identifier le projet par : la présentation du projet qui intitule l’historique de la commune, afin de disposer un démarche à la mise en œuvre d’un projet de développement communautaire participatif axé sur le respect de l’environnement et une bonne gestion des ressources naturelles, en distinguant la généralité et la localisation, l’objectif et l’intérêts du projet qui caractérisent l’importance et l’utilité sur l’implantation de ce projet, et l’environnement socio-économique et politique du projet qui évoquera l’opportunités à saisir et les menaces à rencontrer au fil de temps de réalisation et de l’exécution; l’étude de marché à effectuer pour définir le marché et éclaircir le caractéristique du marché existant, et comme on a besoin de concept marketing de la société : c’est d’offrir un bon produit au bon moment au bon endroit au bon prix et du bonne condition, il est nécessaire d’analyser l’offre et de la demande, la confrontation de l’offre à la demande ; et enfin, la stratégie marketing adoptée pour inciter les gens à s’intéresser à nos produits après l’analyse de la concurrence, qui est primordiale afin de maîtriser le marcher et de trouver une position valorisante.

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CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET :

Ce chapitre sera consacré sur l’avancement du projet à son aspect descriptif de la commune tel que son historique qui exprime, la généralité du projet : sa motivation et sa conviction pour que l’aire de relaxe constituerait un pôle d’activité économique important dans la zone avec les différentes offres qui seront mis à la disposition des usagers de la route nationale 2, sa localisation : contexte géographique, population locale et situation démographique ; sa caractéristique énonce le but et l’objectif limitant la démarche conceptuelle sur l’exécution du projet ; ainsi que son environnement à fin d’établir l’opportunité interne et externe à saisir : perspectives optimistes sur l’hospitalité Malgache et l’intérêts naturelles des clients étrangers, l’idée originale du projet sur la route nationale 2, le potentiel d’image sur l’investissement qui est très rentable. Enfin les menaces que nous pouvons rencontrer à tout moment sur la confection des idées chiffrable sur ce projet. La présentation du projet facilite l’étude théorique sur la conception d’un projet. Cette démarche permet d’obtenir toutes les informations importantes dans la zone et ses environs : les ressources matérielles ou humaines, toutes les données concernant la première activité économique sur ce milieu qui sera centré sur l’amélioration du niveau de vie et du cadre de vie de la population. Les ressources naturelles d’une qualité unanimement reconnue, les traditions, la culture, l’histoire et les grandes réalisations de l’homme à Madagascar ne sont pas suffisamment mis en exergue dans les produits touristiques actuels et requièrent une attention accrue dans le but d’intégrer les populations aux activités touristiques. C’est pourquoi l’étude sur la population locale et sa situation démographique qui est concrétisée par le but et l’objectif de relax way une fois que ce projet est encours. Comme partout sur les zones rurales de la région Alaotra Mangoro, la commune de Sabotsy Anjiro est traditionnellement agricole : c’est d’ailleurs la première activité économique de la commune. Or, la commune et ses environs regorgent des potentialités et des richesses qui peuvent être vendues « touristiquement ». D’où, la nécessité d’en profiter un peu plus l’occasions à saisir sur l’implantation de ce projet et surtout de se préparer sur les menaces.

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Section 1 : Historique du projet : Peu après le village d’Ambatolaona la route part à l’assaut des falaises de la Mandraka jusqu’à des hauteurs où la vue sur la plaine environnante est grandiose. On est ici au point de rencontre entre l’ancienne forêt des hautes terres et celle de l’est. La Mandraka a été la principale difficulté aussi bien du tracé de la route reliant Antananarivo à la côte est inaugurée en 1901 que celui du chemin de fer dont le tronçons en Bricaville et la capital fut opérationnelle en 1909. Sur les 27 km de la montée de la Mandraka véritable rampe d’accès aux haute terre, il fallut construire 15 tunnels, 6 ponts métallique, 2 viaducs, 22 ponts de maçonneries, et après de la gara d’Anjiro a été tracé une véritable boucle pour obtenir le niveau nécessaire tout en respectant la pente maximum de 25 pour mille. Les flancs de la Mandraka abritent l’impressionnante installation de la JIRAMA, compagnie de l’eau et de l’électricité de Madagascar. Le touriste pourra s’attarder à la ferme au papillon au PK 72 où, comme son nom ne l’indique pas, il trouvera également caméléon, serpent et autre reptile. Anjiro est un village qui conserve le jours fétiche du Roi RADAMA I, mais actuellement le jours SABOTSY est le marché de la population. Le nom vient donc de la composition des lieux mots : SABOTSY « Samedi » plus Anjiro « là ou il y a le totem » qui signifie littéralement « Samedi du totem ». 1-1-Généralité du projet : La libre circulation des hommes et des capitaux a généré des décolonisations et des nouveaux investissements ; Pour cela, tout le monde souhaite que l’année 2012 soit l’année de la croissance économique, et les opérateurs économiques selon leurs secteurs d’activités attendent avec appréhension cette croissance. Les touristes en visite à Madagascar peuvent s’offrir un voyage dans l’espace et dans le temps. Côtoyant de la population vivant avec des moyens et au rythme d’un autre âge, les voyageurs peuvent associer facilement des visiteurs écotourismes aux joies des loisirs balnéaires. Ce que le pays en développement doit faire, y compris Madagascar, c’est de développer le nombre d’infrastructure d’hébergement et restaurant face au développement prodigieux et les volontés politiques de développer les communes par le tourisme. Fiche signalétique de l’entreprise : - Dénomination sociale : RELAXE WAY durée de vie : 99 ans - Forme juridique : S.A.R.L (Société à Responsabilité Limité)

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- Capital Social : 900.000.000 Millions d’ariary. -Siège social : Sabotsy Anjiro, route nationale 2 ; Téléphone : 0341048375 Le cadre de cette étude dure : 5 ans

En tant qu’activité, les ressources naturelles d’une qualité unanimement reconnue, les traditions, la culture, l’histoire, et les grandes réalisations de l’homme à Madagascar ne sont pas suffisamment mis en exergue dans les produits touristiques actuelles et requièrent une attention accrue dans le but d’intégrer les populations aux activités touristiques. Ainsi, afin de promouvoir le développement de cette commune rurale, nous avons décidé de mettre en place sur la commune et ses environs un projet de création d’un centre de loisir : aire de relaxe et choisie comme thème : ‘ PROJET DE CREATION D’UN CENTRE DE LOISIR : AIRE DE RELAX NOMMEE : « RELAX-WAY » SUR LA ROUTE NATIONALE 2 COMMUNE SABOTSY ANJIRO`, qui permettra de faire de la commune un pôle de développement pour la zone, car sa mise en place amènera des investisseurs (intéressée par l’aire en elle-même, ou par la potentialités touristique, agricole……dans la zone) et ses activités permettront d’une part de répondre aux différents besoins de la route national 2 : réduire le nombre d’accident provenant de la fatigue et du sommeil. Relax way pourra constituer une halte aux usager de la route national 2 fascinés par la qualité de service qui y seront offertes. Des emploies pourront être en outre crées, le niveau de vie s’en trouvera relevé, les pression sur l’environnement seront plus limités, des infrastructures pourront être mise en place. 1-2- Localisation :

.Localisation géographique :

La commune Sabotsy Anjiro est une commune rurale, appartenant au district de Moramanga, Région Alaotra Mangoro, sa superficie est environ à 612 km². Le chef lieu de la commune Sabotsy ANJIRO est située à 63 km d’Antananarivo (par la route nationale 2) et à 33 km au sud de la district de Moramanga. Elle est limitée : -au nord : commune urbaine Moramanga -à l’ouest : falaise Angavo -au sud : Marozevo Ambodiamontana

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-à l’est : le pont d’Anjozoro du village Mahazina

La commune Sabotsy Anjiro est entourée de montagnes. Le fokotany Sabotsy, Anjiro et Mahasoa miara-miasa, Ambodimanga le constituent. Miakadaza et Ambohimandroso sont un peu plus à l’est sur des plateaux. Sabotsy Anjiro contient de plusieurs alluvionnaires propres à la riziculture tandis que la montagne suite à la chaîne de l’Angavo, a un sol latéritique avec un socle de granit. Elle a un climat de montagne assez frais et super humide.

.Population et démographie :

La population de la commune est issue de la dynastie Merina. Le foko Bezanozano domine numériquement la circonscription de Sabotsy-ANJIRO mais toutes les ethnies à Madagascar y sont se représentées. Récemment, le recensement officiel effectué respectivement par l’enquête communale et la préfecture de Moramanga ville en (2007) donne une population de 16.923 habitant pour l’année 2007. On peut estimer qu’en 2012, la population de Sabotsy Anjiro est de 20.000 environ. Le tableau ci-après nous montre le nombre d’habitant dans la commune rurale :

Tableau n°1 : Nombre d’habitant et la densité d’habitant dans la commune Sabotsy Anjiro.

Superficie Commune Population en Km² Densité (hab. Km²)

Sabotsy 2006 2007 2006 2007 Anjiro 612 16.582 16.923 27,09 27,65 Source : Monographie Moramanga année 2007

En 2006, le nombre total de la population de Sabotsy Anjiro était 16.582. Et l’année suivie montre une augmentation de 0,98%, c'est-à-dire 16.923 de la population ont été enregistré. La densité de l’habitant a été constante pendant les deux années successives.

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La croissance démographique au sein de la commune est plus modérée par rapport aux autres parce que la planification familiale y commence assez répandue après la sensibilisation effectuée par le Ministère de la santé et de planning familiale sur la région. Mais de toute évidence, l’étude de mouvement migratoire montre un certains sédentarité de la population. En effet, l’immigrant venant de Manjakandriana qui explique la densité la plus élevée à Anjiro Tsimialonjafy.

En outre, les déplacements des populations venant des autres régions ou de la périphérie soit par la riziculture soient par l’exploitation du bois. La riziculture est la principale activité des paysans et les rizières sont très étendues mais l’encadrement technique fait défaut. Le problème de la maîtrise de l’eau et l’inexistence d’infrastructures hydro- agricoles ne permet pas d’avoir de bon rendement.

Le commerce y entraîne aussi beaucoup des gens. Celui la faible densité est le Fokontany Ambohimandroso. De ce fait, la population rurale de Sabotsy Anjiro possède un taux de croissance moins élevé. Par conséquent, la densité de la population rurale reste stagné. Vu que c’est une commune en pleine croissance, la population connaît des activités très diversifiées tel le commerce, l’agriculture, l’élevage et le tourisme. La situation exposée ci-dessus montre que la commune a besoin d’un faits nouveau intervenu en matière de développement durable compte tenu de la qualité et la variété d’un potentiel considérable pour dynamiser la croissance économique dans un certains nombre de région et pour en faire bénéficier plus de communautés à travers l’île. D’où, la nécessité d’implantation d’un centre de loisir à tout près de cette commune qui possède beaucoup d’opportunités à développer sur des secteurs et à des segments différents à savoir le secteur tourisme qui intègre un large éventail d’activité économique, est maintenant considéré comme l’industrie la plus importante au monde. Le secteur transport qui exige une situation plus de sécurité envers les usagers de la route nationale et la création et l’amélioration des infrastructures de base : une structure d’hébergement et de restauration avec diverses activités, les infrastructures de loisirs et de détente, ainsi qu’un bureau d’accueil et d’informations à fin de disposer le temps de reposer, de loisir et de la détente. Relax way dispose des services qui créent des emploies surtout pour les jeunes locales et génèrent des devises auprès de la région et l’économie Malgache.

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Section 2 : Caractéristiques du projet :

Pour être méthodique à la réalisation de ce projet, nous avons intérêts d’énoncer le but et l’objectif du projet afin de justifier l’intérêt sur la création de Relax Way sur la route nationale 2.

2-1- Les objectifs du projet :

L’objectif principal de cette étude c’est de répondre aux différents besoins de la route nationale 2, pour les usagers et le simple touriste de voyage, pour les touristes étrangères ; de développer leur infrastructure d’accueil face au développement prodigieux de secteur transport et du tourisme internationale. La destination touristique à Madagascar poursuit les grands objectifs de développements en terme quantitatif et qualitatif. Le tourisme est certainement l’un des secteurs le plus dynamique et sera un important créateur d’emploie surtout pour les jeunes. Les flancs de la Mandraka abritent l’impressionnante installation de la jirama, compagnie de l’eau et de l’électricité de Madagascar avant d’arrivée au Relax way près de la commune rurale Sabotsy Anjiro. Le touriste pourra s’attarder à la ferme au papillon au PK 72 où, comme son nom ne l’indique pas, il trouvera également caméléon, serpent et autres reptiles . On incite aussi la clientèle du capital ou de tout le passager traversant la route nationale 2 pour pouvoir trouver une surface relaxant où ils peuvent se détendre et pratiquer leurs loisirs pendant le week end voire le jours ouvrable pour un voyage d’affaire. De plus, cet essor sera amené à se propager sur les communes limitrophes, le district de Moramanga, et la région d’Alaotra Mangoro. Cette initiative leur permettra de proposer une nouvelle offre aux touristes pour les opérateurs touristiques, à travers la découverte de la zone et des richesses qu’elle renferme. Ces activités permettront aussi d’amorcer le développement de la commune d’Anjiro et ses environs par différente valorisation et promotion et d’améliorer les conditions de vie de la population locale, notamment par les activités en elles-mêmes, mais également par les effets d’entraînement sur les autres activités économiques.

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2-2- Intérêts de ce projet : La commune rurale, bien que disposant de nombreuses potentialités, n’arrive pas à affronter les difficultés auxquelles elle fait face, engendrait de nombreux problème : au niveau de vie de la population sommaires, infrastructure sociale déficients, pression sur l’environnement……..Or le problème est que les potentialités aussi importantes et riche soient-elles, si elles ne sont pas exploitée ou mal exploitée, ne peuvent rien apporter à la population locale. Il est même à craindre qu’étant méconnues, ces potentialités soient surexploitées. Au vu de cet important potentiel, le tourisme est le seul secteur identifié comme vecteurs de croissance en même temps que le développement rural dans le cadre de la vision « Madagascar naturellement » et la politique générale de l’Etat qui en découle, et le développement rural soutenue par le tourisme constitue une opportunité certaine pour les zones rurale de Madagascar et la présence de relax way changera l’image de la commune Sabotsy Anjiro,une commune sur la route nationale 2 relativement sans grands intérêts pour le moment, en un pôle d’activité et de développement. A ce propos justement, une quarantaine d’emplois directs seront créés pour la population locale et cela sans tenir compte des postes à créer pour la gestion des toilettes et douches publiques ainsi que celle des boutiques. Relax way pourra aussi constituer un outil important à toute personne intéressée pour l’exploitation totale ou partielle des infrastructures mises en place, mais particulièrement : ― la région d’Alaotra Mangoro ― la commune rurale de Sabotsy Anjiro, ainsi que celles qui lui sont limitrophes et le district de Moramanga ; ― tous les opérateurs (touristiques ou non) souhaitant exploiter les infrastructures et les potentialités locales ; ― la population locale. Pour la valorisation et la promotion proprement dite de la commune de Sabotsy Anjiro et de ses environs par la création de produits et activités touristiques, les différents potentiels touristiques seront identifiés qui constitue une nouvelle destination pour les grands professionnels de voyage. Les nombres d’arriver des visiteurs indiquent que le projet « Aire de relaxe » une fois mise en place serait viable et rentable, mérite d'être appuyé et financé.

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Section 3 : Environnement du projet :

Le développement économique de Madagascar a connu une relative amélioration. Le tourisme a un rôle essentielle à jouer : produire les service, créer les emploies, génère des devises, favoriser l’ouverture sur le monde extérieurs. La maîtrise de la technologie demeure une des conditions nécessaire pour que ce secteur puisse remplir sa mission. La formation doit être désormais à l’écoute et au service des différents acteurs du marché touristique.

3-1- Environnement socio-économique : Madagascar commence à stimuler sa croissance économique, contribuant à l’allègement de la pauvreté, également des emplois. D’où, la réduction progressive du taux de chômage. On constate aussi l’évolution favorable des indices économiques. Etudions d’abord l’opportunité qu’on peut saisir sur l’exécution de ce projet qui se subdivise 2 opportunités : opportunité internes et opportunité externes à la mise en place de Relax- way.

.Pour l’opportunité externe , on peut envisager les perspectives suivantes :

- Perspectives optimistes pour le développement du tourisme dans le long terme, particulièrement dans le domaine de l’écotourisme et de découverte. -Hospitalité Malgache (richesse et originalité du facteur humaine) et des pratiques culturelles du pays. -Intérêts naturels des clients étrangers pour la destination liée à des originalités socioculturelles. -La compétitivité de la partie Euro/Ariary.

Les menaces qu’on rencontre dans cette opportunité saisi se présentent comme suit : -Une administration du tourisme trop instable. -Mauvais rapport qualité/pris et pris/prestation -Insuffisance des infrastructures de base.

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.Pour l’opportunité interne , Relax Way peut lancer :

-La route nationale 2, qui est le plus grand axe de communication notamment des voyageurs. -L’idée originale du projet : potentiel très large liée aux activités de découverte et d’aventure. -Le potentiel d’image tout ce qui touche à la nature, au grands espaces, à la vie paysanne. -La création d’une structure aussi bien au service des usagers de la route nationale 2 (simple voyageur ou touristes) qu’à la population locale. -L’investissement très rentable une fois que le projet démarre et connue par le public cible.

Parlons maintenant ces contraintes internes à la réalisation du projet : -Population locale manquant d’expérience et de compétences, notamment au niveau du tourisme.

-Nécessité des investissements lourds de plus de 900.000.000 Millions d’Ariary.

3-2- Environnement politique : Une opportunité réelle s’ouvre sur l’environnement politique : -Expansion du marché globale dans l’océan indien qui favorise l’excédent de la balance commerciale. -Volonté du gouvernement pour développer le tourisme et l’écotourisme. -Sortie de la nouvelle version du code de tourisme -Lieu d’implantation du projet : aux environ d’une petite village d’autant plus située au bord de la route nationale 2. -Concurrence faible : ce sera la première aire de relaxe de Madagascar. L’aire de relaxe pourra rencontrer une contrainte assez loin des pays émetteurs.

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CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE

Ce chapitre permet, d’identifier les données nécessaires pour le bon déroulement et l’exécution de ce projet, et de décortiquer les informations à la réalisation du projet.

Définition de l’étude de marché :

L’étude de marché est : « l’ensemble des techniques et des méthodes utilisées pour recueillir des données, des informations fiables et pertinentes sur le marché de l’entreprise et notamment sur les publiques auquel elle s’intéresse au points de vue de leur objet et leur méthode. »(1) Dans le cadre de cette définition, l’étude de marché consiste à recueillir et à analyser un petit nombre de données de base sur les ventes d’un produit. Elle comporte quatre étapes principales : la définition du marché pertinent, le choix des unités de mesure, le choix des critère de segmentation et la distinction entre marché réel et marché potentiel. Pour le marché pertinent, lorsqu’une entreprise souhaite mesurer et analyser un marché sur lequel elle est présente ou sur lequel elle envisage d’entrer, elle a intérêt à le définir d’une manière large, en y incluant non seulement les produits directement concurrents des siens mais ceux qui sont susceptible de se substituer parce qu’ils répondent au même besoins. Le choix des unités de mesure d’un marché se caractérise par le marché en volume et le marché en valeur. Pour le marché et segment, la segmentation est une démarche fondamentale pour définir les stratégies marketing. Le segment de consommateur consiste à regrouper les consommateurs selon leurs attentes, leurs caractéristiques démographiques, économiques, leurs comportements d’achats. Le segment par produits qui présente la ventilation des ventes d’un marché globale selon les produits. Nous aborderons dans ce chapitre la description du marché : la définition et la caractéristique du marché, suivit de l’analyse de l’offre et de la demande qui permet de justifier que la mise en place de l’aire de relaxe constitue un potentiel important

(1) (Source : «Cours Marketing 4ème Année », Université Antananarivo)

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Section 1 : Description du marché : Cette section conduise à la détermination des relations existants entre ces agents et les produits y afférent. 1-1: Définition de marché : « Un marché est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir. »(2) Le mot marché est utilisé par les gens dans deux sens différents : un ensemble des données chiffrées sur l’importance, la structure et l’évolution des ventes d’un produit, et ; un ensemble des publics susceptibles d’exercer une influence sur les ventes d’un produit ou plus généralement sur les activités d’une organisation. Ces publics peuvent être composés d’individus, d’entreprises ou d’institutions. Lorsqu’on dit que le marché des cellulaires est essentiellement un marché de renouvellement, on se réfère à la répartition des ventes de cellulaire, entre premier achat et achat de remplacement. Lorsqu’on dit qu’un marché est monopolistique, oligopolistique ou dispersé, on se réfère à la répartition de vente du produit entre les producteurs. Lorsqu’on parle de marché en croissance, en stagnation ou en déclin on se réfère à l’évolution temporelle des ventes du produit considéré. Le marché n’a d’existence que si les quatre éléments suivants sont réunis: - un besoin clairement défini - une demande solvable liée à la satisfaction de ces besoins. - Une offre répandant d’une manière plus ou moins complète à ce besoin - Un prix correspondant à la valeur d’échange observée du produit exprimé en unité monétaire. Le marché en relation avec l’écotourisme est un segment de demande intéressant à Madagascar. C’est pourquoi la nécessité de l’étude de marché pour être rationnelle à l’implantation de ce centre de loisir. L’étude de marché est un ensemble de processus par lequel nombreuses sociétés doivent recourir pour la finalisation de leur projet. L’étude qui consiste à connaître l’attitude du consommateur par l’assemblage de procédés techniques : essayer de connaître les motivations les persuadant à agir devant un produit. Leur comportement et personnalité sont déterminantes afin d’arriver à son fin : établir ses besoins.

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Tableau n°2 : Le nombre des visiteurs et le pourcen tage envisagé pour l’aire de relaxe : (*) Nombre des arrivées non résidents à la frontière 344.348 (*) Parmi eux 26,6% choisi l’axe Est et haut terre de Madagascar 91.597 Le total des usagers de la RN : 2 est 10 fois supérieurs au 915.970 nombre de touriste 10% de ces usagers de la RN 2 consom me les produits et prestation proposées par Relax Way 91.597 Source : Ministère de l’environnement des Eaux et Forêts et des tourismes année 2007. L’évolution sur le nombre des visiteurs non résidents dans notre pays ne cesse pas d’accroître. En 2007, on constate une augmentation de 9,5% par rapport à des années précédentes. Ceci explique que le tourisme est certainement l’un des secteurs les plus dynamique. Parmi eux, 26,6% ont la possibilité de rejoindre la route nationale 2 qui constitue, avec les usagers de la route nationale 2, notre client cible. Ce qui représentent 91.597 personnes par ans, soient environ 251 personnes par jours s’arrêtent sur Relax Way. Faute de donner précise sur le sujet, on peut effectuer une extrapolation et prendre les hypothèse : le total des usagers de la route nationale 2 est 10 fois supérieures au nombre de touriste valant : 915.970 personnes par ans. Le marché potentiel de la commune Sabotsy Anjiro, qui est par définition une estimation de volume maximum (ou plafond) que pourrait atteindre les ventes dans un horizon temporelle déterminé et sous certaines hypothèses bien définies, est formé par les touristes visitant Madagascar et tous les usagers de la route nationale 2, on les chiffre à plus de 915.970. En considérant l’évolution sur le nombre des arrivées nom résident à la frontière et les usagers de la route nationale 2, tout les publics constitutifs du marché qui exerce une influence le plus directe sur nos produits ou plus généralement sur les activités de l’aire de relaxe, retenons que 10% de ces usagers visitent notre centre soit au nombre plus de 90 visiteurs. C’est pourquoi l’intérêt pour la création d’un centre de loisir au bord de cette route car les infrastructures actuellement ne peuvent pas satisfaire les besoins de ces passagers étrangers ou locaux.

(2) (Source : « Marketing Management », 9ème édition, Octobre 1998, KOTLER & DUBOIS )

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1-2- Caractéristique du marché :

Les marché des entreprises sont caractérisés par : Les intervenants, le marché amont, le marché aval et l’environnement. L’entreprise intervient sur plusieurs marché : sur chacun d’eux, elle rencontre différents partenaires et concurrents. Le marché amont est composé de marché sur lesquelles l’entreprise se trouve en position de demandeur. Il s’agit des fournisseurs de la matière première, de produit semi-finis, de biens de production, d’énergie, de service. Le marché aval est composé des marchés pour lesquels l’entreprise se trouve en position d’offreur, elle vend sa production parmi les intervenants. Sur le marché aval, nous avons trouvé les acteurs suivant : les distributeurs, les prescripteurs, les clients, les concurrents. Et enfin, le marché évolue dans un environnement qui le sert mais qui exerce également des pressions sur lui. Cet environnement est dominé par l’économie, la démographie, la législation, la technologie, la culture….. Ainsi, pour trouver l’adéquation entre le consommateur et la marque d’un produit, nous devrons raisonner en terme de produit fonction de besoin (un état de manque ressenti par un individu). Il existe différent type de besoins subdivisés en trois catégories : besoins physique, besoins sociaux, besoins personnels qui sont les besoins de s’accomplir : savoir plus de chose et la satisfaction d’un individu entraîne d’autre besoins. Admettons que les risques d’accident dus au stress et à la fatigue, l’insécurité incitent les usagers de la route à chercher un lieu où ils ont besoin de se reposer et d’arrêter un instant. Diverses catégories de personnes, telles que les voyageurs, transporteurs touristes, la population et les autorités locales pourront bénéficier de cette nouvelle infrastructure. Les travaux prévus sur cette aire de relaxe seront repartis en deux grandes catégories à savoir la viabilisation du site et les 7 constructions à réaliser sur le site : un centre d'accueil et d'information/d'orientation touristique, gîte d'étape / centre d'hébergement, ateliers de production artisanale, de vente pour boutiques, un grand bâtiment pour restauration, boutique, cyber, centre d'appel, deux chalets de détente et de récupération, construction d'équipements sanitaires (bloc sanitaire), station service.

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Section 2 : Analyse de l’offre et de demande de marché :

Déjà, la route nationale 2 en soi constitue un potentiel important pour la mise en place de l’aire de relaxe et des produits et activités touristiques : c’est le plus grand axe de Madagascar (desservant toute la partie Est du pays), qui draine aussi bien des touristes que de simples usagers. 2-1- Analyse de l’offre : De plus, de par sa situation géographique, de par sa potentiel naturelle, de par les activités économiques qui se pratiquent sur le zone,……… la zone d’implantation est pourvue d’atouts indéniables pour la mise en place de l’aire de relaxe, ainsi que les activités et produits touristiques. En effet, à part les activités et services proposées par l’aire de relaxe, les touristes en visite dans la zone se verront offrir un grand panel d’activités et de produits touristiques que l’on peut prendre séparément ou combinée : on peut ainsi proposer un tourisme de découverte, un tourisme culturelle, un tourisme sportif ou tout simplement proposer des activités de détente et de loisirs dans l’aire de relaxe lui-même. En outre, ces activités peuvent pratiquer à pied, à cheval, à moto ou en quad (le terrain se prête parfaitement à ces différents moyens de locomotion). En outre, ce projet fera d’ Anjiro la porte de l’Alaotra Mangoro, l’exploration de l’arrière pays peut partir de la commune, étant donné que l’on peut rejoindre Moramanga et Marozevo. A l’heure actuelle, on peut organiser et vendre à l’assaut des falaises de la Mandraka (Cf. Annexe 1 : quid de Mandraka). Les autres sites ont également leur potentiel intéressant que les opérateurs locaux peuvent creuser.

Tableau n°3 : tableau récapitulatif des produits et prestations à proposer à la clientèle.

DESIGNATION DES TRAVAUX PRODUITS ET PRESTATIONS PROPOSEES AMENAGEMENT EXTERIEURS - création d’une digue d’accès

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-aménagement de voirie du dessert bitumé -travaux de terrassement -branchement eau et électricité -espace vert et aménagement -environnement paisible et calme avec paysage paysager de l’Alaotra Mangoro -parking pour 20 VL ou 5 cars ou -parking minibus -création des escaliers de déserte et -randonnée autour du site de piéton -travaux d’assainissement et de canalisation -création d’un plan d’eau environnement paisible et calme avec paysage de l’Alaotra Mangoro. -aménagement d’aire de jeu et des -jeu pour enfant et sport (individuel et collectif) : sports (y compris équipement) balançoire, pétanque, mini basket) TRAVAUX DE CONSTRUCTION

1-Centre d’accueil et d’information -Accueille touristes et visiteurs /d’orientation touristique -Prise de commande drive in -Information (écologique, historique et touristique, biodiversité) -Présentation des circuits -Présentation de la région d’ Alaotra Mangoro et de ces circuits -Carterie -Toilette homme et femme -Service sécurité 2-Gîte d’étape/ centre d’hébergement -Hébergement : . 10 bungalows . Gîte d’étape : 5 chambres 3-Atelier de production artisanale, de -Vente de produits artisanaux avec vente pour boutique présentation de mode de fabrication artisanale -Atelier de fabrication

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-6 Boutiques -2 Hotely gasy 4- Un grand bâtiment pour -Restaurant avec gastronomie locale pour 60 restauration, boutique, cyber, centre couverts d’appel…… -Cyber espace : Internet et point d’appel -Boutique genre tabac, épice rie, repas à emporter, produits artisanaux, article de souvenir -Accueil pour les bungalows -Réception, accueil, bar -Cuisine -Toilettes (2 hommes, 2 dames) -Relaxation et secours : massage, relaxation, premier secours, soins légers….. -Jeu en salle -Terrasse (pour service café terrasse) -Kiosque pour drive in : livraison de commande passé à l’accueil pour drive in

5- Deux chalets de détente et de -Espace ombré avec service rapide (genre récupération snack….) -Table et chaise pour : repas léger, repas rapide, boisson et excursion……. -Mobilier du jardin (chaises et bancs) pour récupération

Source : Recherche personnelle Le projet de construction de Relax way sera composé : ─ viabilisation du lieu d’implantation du projet : -Création d’une digue d’accès au nord -Aménagement de voirie de desserte bitumée -Travaux de terrassement (remblai/ déblai) -Espace vert et aménagement paysager

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-Construction des escaliers de desserte et circuit piéton -Travaux d’assainissement et de canalisation -Création d’un plan d’eau ─ d’un complexe hôtellerie – restauration – centre de loisir et de détente, qui disposera : -d’un gîte d’étape -de bungalows et d’un snack -un espace culturel pour les manifestations folkloriques -d’une unité de soins médicaux et de massage relaxant -des divers jeux collectifs tels : -Billard, ping pong, pétanque -une aire de jeux pour les enfants avec balançoire, toboggan … -d’un centre d’accueil et d’information touristiques -d’une unité de restauration style « drive-in » -des locaux pour des loueurs de moyens de locomotion (bicyclettes, motocyclettes, quads) -d’un atelier de production artisanale et de vente : -de boutiques de mise en valeur des produits locaux (foie gras, fruits et légumes, fromage) -des boutiques de produits artisanaux, associés à une unité de production pour démonstration. La formation doit être à l’écoute et au service des différents acteur du marché touristique car « ce produit touristique est fragile puisque sa durée de vie est souvent limité à : une nuit pour l’hébergement, un repas pour la restauration, une journée pour l’activité de loisirs et visite »

(Source : MARKETING TOURISTIQUE ; Alain Parentau) Tableau n° 4 : Capacité et type de service :

Emprise Désignation des travaux au sol par Quantité unité [m 2] AMENAGEMENT EXTERIEURS Aménagement extérieur 80.000 01 COMPLEXE HOTELERIE-RESTAURATION-CENTRE DE LOISIR ET DE DETENTE

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Bâtiment pour restauration, boutique, centre d’appel, cyber 442,79 01 Centre d’accueil et d’information/d’orientation touristiques 42,75 01 Gîte d’étape 110,52 01 Centre d’hébergement 37,12 10 Chalet de détente et de récupération 60,79 02 ATELIER DE PRODUCTION ARTISANALE ET DE VENTE Bâtiment pour boutique et restauration à la Malagasy 505,44 02 (Hotely gas) Bâtiment pour douches et toilettes publiques 25,98 02 Source : Recherche personnelle POUR LES DETAIL DES PRIS DE VENTE : VOIR ANNEXE Pour la viabilisation du lieu d’implantation du projet, Relax way a besoin d’un terrain de 80.000 m², c'est-à-dire 8ha. Un endroit pour la restauration, un centre hôtelier, de loisir et de détente constituée par un bâtiment pour restauration, boutique, centre d’appel et cyber ; un centre d’accueil et d’information/d’orientation touristiques ; un gîte d’étape ; dix centres d’hébergements et deux chalet de détente et de récupération. Et pour étouffer nos activités touristiques, nous avons besoin d’un atelier artisanal et de vente composée de deux bâtiments pour boutique et restauration à la Malagasy (Hotely gasy) qui complètent les principaux produits et activités fournis par nos centre pour qu’on puisse devenir un concurrent efficace dans le marché touristique et un centre de loisir plus que déterminer dans la zone et/ou sur le marché touristique internationale. Tableau n°5 : Evolution de l’offre : 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Nombre d’hôtel 556 644 695 717 768 853 937 1015 1181 Nombre d’EVPT 331 370 413 522 553 589 709 755 825 Nombre de chambre 7207 7779 8435 8780 9325 10230 10879 11872 13340 Source : Ministère de l’environnement des Eaux et Forêts et des tourismes année 2007 EVPT : Entreprise de voyage et de prestation touristique Le tableau ci-dessus montre le tourisme et ses activités économiques. Le tourisme qui a un rôle essentielle à jouer : produire les services, créer des emploies, génère des devises, favoriser l’ouverture sur le monde extérieurs.En 2007, 1181 hôtels sont tous près à donner aux touristes d’offrir ses produits. Entreprise de voyage et de prestation touristique 825 se préparent pour l’accueil de ses visiteurs non résident.

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Et quant on y accède la route nationale 2, que le 26,6% des visiteurs non résident s’intéressent à l’Est de l’île et l’haute terre (Tananarive- Tamatave), le nombre des usagers : voyageur, camionneur, clientèle résidente et nationale, est estimé 10 fois au nombre offerte par les touristes. 2-2- Analyse de la demande : La demande se définit comme une quantité offerte, suffisante que les clients cibles pour un prix donnée sont prêts à acquérir sur un marché bien déterminé pour subvenir à leur besoin. L’analyse de la demande se matérialise l’étude de comportement des clients, les caractéristiques des consommateurs et par la connaissance de la situation globale de la demande. 2-2-1- Etude de comportements des consommateurs et ses caractéristiques : Pour être méthodique à la réalisation de notre projet, il est nécessaire de passer à cette petite sous section pour mieux se positionner sur un marché. Cette étude permet à l’entreprise de choisir sa façon pour mieux cerner les différents facteurs qui poussent ses acquéreurs à agir sur un marché donné. A travers la connaissance des motivations, les attitudes et la personnalité du consommateur, l’entreprise va produire des biens ou offrir des prestations de services et essayer de les vendre en fonction du besoin des clients. Pour assurer l’acheminement des produits offerte vers les débouchés, on va planifier notre travaille en essayant de gérer, d’organiser en considérant les besoins qui les motivent. De ce fait, notre activité varie en fonction de l’attente de notre clientèle cibles. 2-2-2- Situation globale de la demande : Après la segmentation du marché, diverses catégories de personnes telles que les voyageurs, les transporteurs, les touristes, la population et les autorités locales pourront être notre clientèle cible. En effet, ce produit répond à un besoin réel, que ce -au niveau des usagers de la route nationale 2, qui ont besoin pendant leur voyage d’un lieu où ils peuvent se détendre et souffler un peu ; -au personne à la recherche d’un lieu, pouvant leur offrir détente et loisir ; -aux hautes terres en déficit d’offre et de produits touristiques ; -aux opérateurs touristiques à la recherche de nouveaux produits qui soient intéressants à offrir à leur client.

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-aux opérateurs qui veulent investir dans un créneau ouvert et où la concurrence est faible ; -aux touristes qui ont l’opportunité de découvrir la région ; -à la commune qui accuse quelques retard en terme de développement économique -à la population locale qui verra ses ressources (main d’œuvre, produits agricole, savoir faire…..) valorisées. C'est-à-dire, au sens large du terme, Relax way et ses produits et activités touristiques vont dépendre énormément de la mise en œuvre d’un plan de communication permanente et réfléchie. L’année 2002 marque une baisse substantielle des chiffres sur les arrivées des touristes du fait des troubles politiques à Madagascar. De même, l’évènement du 11 septembre 2001 aux Etats Unies conduit à un déclin des arrivées non résident dans notre pays, mais tout ceci n’empêche pas au citoyen d’envisager la relance à nouveau du secteur tourisme qui est actuellement en cours de rétablissement. Tableau n°6 : Taux d’occupation moyen des hôtels

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Taux (%) 60 63 66 22 40 55 55 57 63

Source : Ministère de l’environnement des Eaux et Forêts et des tourismes année 2007. Il y a 63% des touristes décident d’occuper un hôtel en moyenne pendant l’année 2007. Tableau n°7 : Durée moyenne de séjours : Durant 20 jours de visite des touristes, il y a 4 jours sur l’occupation d’hôtel en 2007

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Pays 20 20 20 9 15 20 20 17 17

Hôtel 4 4 4 2 4 4 4 4 4 Source : Ministère de l’environnement des Eaux et Forêts et des tourismes année 2007.

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Tableau n° 8 : Les sites les plus fréquentés :

SUD NORD EST OUEST HAUTES TERRES

TAUX (%) 38,40 21,10 19,30 13,90 7,30 Source : Ministère de l’environnement des Eaux et Forêts et des tourismes année 2007.

Ce tableau indique que 26,6% des touristes s’intéressent sur la côtes Est et les Hauts Plateaux.

D’après ce que la figure ci-dessus montre, le tourisme est placé parmi les principaux produits d’exploitation de Madagascar qui possède un potentiel et sa place dans l’économie est très important en matière devise de ce pays.

« Le tourisme n’est certes pas la panacée absolue qui réduira les maux, il ne constitue sûrement un des essentiels catalyseurs » (3) Ce qui signifie que le secteur tourisme est capable à contribuer de façon importante à la réduction de la pauvreté et dynamiser la croissance économique. Il est placé parmi les principaux produits d’exploitation de Madagascar qui possède un potentiel important surtout en matière devise de ce pays. La demande dans ces secteurs se traduit essentiellement par certains indicateurs à savoir les nombres d’arriver des visiteurs, la durée moyenne des séjours, le taux d’occupation moyens de l’hôtel et sa place dans l’économie est très important parce qu’il permet d’augmenter la recette en devise et de diminuer le taux de chômage. Richard BOHAN:«le touriste n’est certes pas la panacée absolue qui réduira les maux, il ne constitue sûrement un des essentiels catalyseurs ». Ce que le pays en développement comme Madagascar doivent faire. C’est de développer leur infrastructure d’accueil face au développement prodigieux du tourisme internationale. Vu l’objectif du ministère de tourisme en 2012 d’obtenir 500000 touristes, on a pu conclure que le nombre des infrastructure d’hébergements et restaurant est très insuffisant, c'est-à- dire que la capacité d’accueille notoirement insuffisante à Madagascar.

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Tableau n°9 : Evolution des arrivées des non réside nts :

PAYS D’ 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 ORIGINE

FRANCE (%) 54 55 56 52 58 58 57 56 58

REUNION (%) 8 9 10 5 11 10 12 13 11

AMERIQUE 5 4 4 5 3 4 5 3 3 (%)

ANGLETERRE 3 3 3 4 2 3 2 3 3 (%)

SUISSE (%) 2 2 2 4 2 2 2 2 2

ALLEMAGNE 4 4 4 5 3 4 3 3 3 (%)

ITALIE (%) 6 5 5 5 7 7 6 6 5

AUTRES (%) 18 18 16 20 16 12 13 14 13 Source : Ministère de l’environnement des Eaux et Forêts et des tourismes année 2007.

Les attaches historiques avec la France, de loin le plus gros marché émetteur, représentent un atout renforcé par la pérennité d’un espace francophone. C’est pourquoi la domination importante de la France avec plus de 55% en moyenne sur les visiteurs étrangers. La langue française qu’on utilise à tout moment c’est la raison de la domination.

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Les réunionnais forment le contingent suivante avec : 11%, 6% pour les Italiens, suivis des Américains 5%, des Allemand, des Britanniques et des suisse. On constate également quelques visiteurs en provenance de l’Afrique compte tenue de la qualité et la

vue sur la plaine environnante et en matière de collecte et de transformation des multiple produits de cueillette à vocation pharmaceutique et/ou aromatique.

« Les produits touristiques c’est l’ensemble des éléments nécessaire pour satisfaire les besoins d’un touriste depuis son lieu de départ jusqu’à son retour. Ce produit touristique est fragile puisque sa durée de vie est souvent limité à : une nuit pour l’hébergement, un repas pour la restauration, une journée pour l’activité de loisirs et visite. » (4) Ce qui signifie que le tourisme est certainement l’un des secteurs les plus dynamique et sera un important créateur d’emploie surtout pour les jeunes. Au vu de ce qui précède, il existe donc bel et bien une demande pour des prestations et des services sur la route nationale 2, et en particulier sur la zone de Sabotsy Anjiro.

Sur Anjiro même, il n’y a aucune proposition de prestations ou d’activités touristiques. C’est sur Moramanga (au nord) qu’on peut trouver des gargotes où on peut se restaurer, à un prix relativement réduit. C’est plutôt sur Marojevo (au sud Sabotsy Anjiro), que les services d’hébergement et de restauration, ainsi que des produits touristiques sont plus variés et plus importants.

Une opportunité réelle s’ouvre donc pour Sabotsy Anjiro et ses environs, même si certains services ou prestations peuvent être retrouvés ailleurs (comme la station service par exemple, ou des établissements d’hébergement et de restauration) : en effet, l’aire de relaxe combinera différents services, et peut répondre à une proportion beaucoup plus importante de clients ; de plus, la demande existe effectivement.

(3) (Source : Magasine les enjeux Avril 2006 ; Richard BOHAN)

(4) (Source : MARKETING TOURISTIQUE ; Alain Parentau)

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CHAPITRE III : STRATEGIE MARKETING

La naissance d’un esprit marketing va entraîner de modification dans la structure de l’entreprise. Dans la démarche marketing, l’accent est mis sur la prédominance du consommateur et de ses besoins. Le marketing correspond à la conquête de marché en utilisant des moyens d’action des méthodes scientifiques. Le marketing est l’art de faire converger les actions des entreprises en vue de satisfaire au mieux les besoins de sa clientèle dans le cadre de politique cohérente visant à optimiser l’efficacité globale de l’entreprise face à son marché (cours première année). « La stratégie est l’ensemble des moyens permettant l’adéquation d’une entreprise avec son environnement économique, politique, et social. » (5) On peut définir aussi la stratégie comme l’affectation des ressources rare de l’entreprise afin de permettre à celle-ci de se construire des avantages durable et rentable. La stratégie marketing permet à l’entreprise de réfléchir, de passer à l’action, de prendre une décision, d’utiliser une stratégie offensive ou une stratégie défensive. Les options de base en stratégie marketing se résument par un plan de manœuvre : -Choix des cibles et du positionnement -Choix de l’élément moteur -Chronologie du plan Le choix des cibles et du positionnement nous donne l’image à donner pour le produit. Le choix de l’élément moteur demande la question de lucidité, le prix, le système de distribution, le budget de communication. Le marketing mix est très déterminé sur le terrain lors de l’action commerciale. L’analyse stratégique permet d’identifier la force et la faiblesse de l’entreprise. De ce fait, en marketing, compte tenu de la concurrence et de l’environnement, la stratégie désigne le choix des domaines dans laquelle l’entreprise va s’engager, et il est évident de passer à l’analyse de la concurrence avant la description du marketing adoptée à l’exécution du projet.

(5) :(Source : A Boyard « les alliances stratégiques », Edition Dunod, 1997)

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Section 1 : Analyse de la concurrence :

L’analyse concurrentielle est centrée sur l’étude des rapport entre notre entreprise et ses différents marché, et surtout, l’entreprise et ses clients. Et pour mettre en évidence nos produits d’avantage compétitif et finalement choisir la stratégie marketing à adopter, il est nécessaire de conduire l’analyse sur l’identification des concurrents et la veille concurrentielle de nos produits. L’étude des concurrents comprend l’identification des concurrents, leur description, la veille concurrentielle, et l’analyse et la mesure de la position concurrentielle. L’identification des concurrents, au sens large, est concurrente d’un produit tout autre produit que le consommateur peut lui substituer en tout ou partie. La description des concurrents comprend : -l’identification et la situation des concurrents actuels et future qui consiste à se demander d’une part, qui sont les concurrents actuels et les nouveaux entrants potentiels, et d’autre part, sont ils des concurrents directes ou indirects -l’analyse des concurrents jugés les plus dangereux actuellement et à terme incluant la détermination de leurs puissance Veiller la concurrence c’est réunir des information permettant d’anticiper au mieux son évolution L’analyse de la position concurrentielle comporte non seulement l’analyse de la position des marques, de leurs images et de leur implantation commerciale, mais aussi l’analyse des compétences techniques, de la rentabilité, de la puissance financière de l’entreprise et de ses principaux concurrents.

1-1- Concurrence direct de l’aire de relaxe : D’une part, il n’existe pas encore sur Madagascar une aire de relaxe structurée et digne de ce nom.

D’autre part, sur le plan touristique, s’accaparant plus de 26,6% de part de marché, l’Est et Haute terre tient la deuxième place des destinations touristiques de Madagascar : elle est prisée pour sa diversité aussi bien naturelle que culturelle, mais également par son accès facile et infrastructures d’accueil nettement plus importantes par rapport aux autres régions.

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La commune est fortement concurrencée par les communes alentours, aussi bien en termes d’infrastructures que d’animations touristiques, même si le village Sabotsy Anjiro est traversé par la route nationale 2.

Ainsi, Moramanga constitue une halte pour les usagers de la RN 2 avec ses « hôtely » et ses infrastructure un peu traditionnelle ; un peu plus au nord, il existe un établissement assez important, à Antsampanana, quatre chemin vers Mahanoro et Vavantenina, qui peut offrir des prestations de restauration et d’hébergement d’une qualité nettement plus importante que celle des hôtely de Moramanga.

Au sud, il y a Marojevo qui est peut offrir des prestations avec ses « hôtely » ; le parc de Mandraka où la vue sur sa présentation villageoise est intéressante ; il ne faut pas non plus oublier Manjakandriana un chef lieu District reliant lac Mantasoa et le capital à travers la route nationale 2.

Or, la commune et ses environs regorgent des potentialités et des richesses qui peuvent être vendues « touristiquement ».

1-2- La veille concurrentielle :

Nous savons tous que l’implantation de l’aire de relaxe a basé sur le niveau de communication utilisé par ce centre. Ceci oblige l’entreprise à veiller la concurrence, c'est-à-dire rassembler toutes les informations fiables pour les prévisions des stratégies futures des concurrents. Pour ce faire, il faut tenir comptes des intérêts des informations collectées ainsi que la nature et la valeur de la source d’information (ouverte ou fermé, interne ou externe)

Face au libéralisme économique, une atmosphère déloyale s’installe entre les concurrents. En ce qui concerne notre entreprise, la construction illégale persiste sur la prestation de service en relation direct ou indirecte avec l’activité touristique : la non- conformité des infrastructures au code du tourisme, l’activité illégale sur la commerce des produits artisanales, par exemple. Ce que nous essayons d’éviter c’est la cannibalisation de nos produits (quant un produit d’une entreprise développe ses ventes au détriment d’un autre produit de la même entreprise, on dit qu’il y a cannibalisation). Quelle sera donc la démarche marketing adoptée dans cette étude afin de trouver une position valorisante ?

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Section 2 : Les politiques adoptée :

Avant de parler de la politique marketing, il est nécessaire de définir ce qu’est le marketing.

2-1- La description du marketing :

Le marketing est un des domaines que doit maîtriser toute entreprise. C’est une discipline qui cherche à satisfaire les désire et les besoin des clients ou d’un groupe de consommateurs. Il cherche également à assurer la commercialisation des biens et service proposés dans les meilleures conditions.

Ensuite, la marketing est un ensemble des méthodes et des moyens dont disposent une organisation pour satisfaire la clientèle toute en tenant compte des comportements de cette dernière, favorisant ainsi la réalisation des objectifs fixés de l’organisation.

Et on peut définir le marketing comme un certains état d’esprit et un ensemble de technique d’analyse prévisionnel de la demande. Et faire le marketing de la demande c’est se poser les questions suivants : qui sont nos cibles ? Quelles sont les motivations des consommateurs ? Comment est leur comportement ? Quelles sont leurs habitudes d’achat ?

La stratégie PUSH est la stratégie la plus adaptée dans le cadre de la réalisation de ce projet. En effet, notre activité est basée sur un plan de communication permanente au profit des usagers de la route nationale 2. Ce qui nous amène à montrer la qualité de notre produit au client ciblé. Cette stratégie consiste à pousser le produit vers le client. Et qu’est ce qu’un marketing mix ?

2-2- Le marketing mix :

Le marketing mix correspond au moyen d’action du marketing pour influencer le public visé.

L’optique marketing considère que la tâche primordiale de l’entreprise est de :

-déterminer les besoins et désires des marchés visées.

-produire les satisfactions désirées de façon

-rentable

-plus efficace que la concurrence.

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L’élément constituant le marketing mix se décompose en quatre grande parties : la politique de produit, la politique de prix, la politique de distribution, la politique de communication. La cohérence de ces différents politiques est l’une des qualités de base que doit posséder une stratégie marketing. Ceci exige la compatibilité les unes avec les autres et de façon régulière.

Pour élaborer une politique adéquate sur notre démarche, il faut mettre en exergue les objectifs de l’entreprise de façon rationnelle afin d’arriver à hiérarchiser les différentes décisions marketing à apprendre pour la meilleur satisfaction de la clientèle et en même temps la rentabilité de l’entreprise.

.La politique du produit :

Définition : un produit est un ensemble de satisfaction physiologique, psychologique et sociologique.

On appelle produit d’une entreprise l’objet de chaque activité particulière de l’entreprise. Un produit est caractérisé par ses qualités intrinsèques propre à lui.

Les produits et principes de la conception des produits et activités touristiques sur l’aira de relax sont les suivants : ─ inclure toutes les communes avoisinantes suivant le principe de l’intégration ─ proposer un circuit de base inédit avec exploitation de l’existant ─ possibilités pour les Opérateurs de faire des variantes à partir des thématiques :

• aventure, trekking et sportif • nature et biodiversité • culture et ethno tourisme

La qualité du produit offerte, sa spécificité, et notre procédure nous permettons de surpasser et de s’adapter sur une situation imprévue.

.La politique de prix :

Le stratégie prix subit trois principes : en économie de marché avec la concurrence grandissante, l’entrepreneur n’a pas tellement le choix pour choisir son prix. Il se ramène au prix du marché. Le système de la péréquation des prix. La stratégie à

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chaque cours de vie du produit (lancement, croissance, maturité, saturation, déclin.

Pour acquérir une part de marché, l’entreprise se doit d’offrir à ces clients des produits de qualité. Pour ce faire, l’entreprise envisage d’appliquer un prix relativement bas de façon à conquérir rapidement une part de marché.

Le choix de cette politique de pénétration nous permet d’entrer sur un nouveau marché et d’être le seul à lancer ce genre de produits.

.La politique de distribution :

S’occuper de la distribution consiste à placer le produit sur le marché. Sa stratégie varie à chaque phase de la courbe de vie du produit.

C’est de mettre nos produits à la disposition des clients, compte tenu de la stratégie adoptée pour « le circuit de distribution court ». Ce circuit permet à l’aire de relaxe d’établir des relations étroites avec les clients : le pouvoir de négociation avec le prix par exemple.

.La politique de communication :

C’est la somme des signaux émis par l’entreprise en direction de ses clients, des leaders d’opinion et de toute autre cible dans un but commercial dans le but de faire connaître, faire essayer le produit.

Il n'est pas évident de commercialiser l’aire de relaxe, sans tenir compte des résultats de plan de communication. En fait, c'est un des préalables de la réussite de l’aire de relaxe. L’objectif consiste à :

─ informer les usagers de la RN 2 (voyageurs, transporteurs, touristes) sur les possibilités offertes par l’aire de relaxe : ce qu'il y a à faire, à voir, à découvrir, … ; ─ faire dépenser plus en offrant des occasions à acheter ; ─ faire recommander la destination par la suite.

L’aire de relaxe procède des actions à entreprendre sur le plan de communication pour sensibiliser les cibles visées afin d’arrivée à nos fin : objectif réalisé.

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Tableau n°10 : Action à entreprendre :

Actions possibles Cibles visées Objectifs Contenus

Formation en matière de Les Mise en place et Mettre en valeur des circuits touristiques, de investisseurs développement spécificités de la région gestion…. qui veulent touristique et Assurer une bonne opérer dans économique de la gestion et la promotion l’aire de relaxe zone de Sabotsy des investissements par la suite La population Anjiro locale

Mise à la disposition d'un Les touristes Les informer sur Les guides, les lieu d'accueil et locaux et les possibilités prospectus, et les d’informations/interprétati internationaux offertes dans la affiches avec un on (prévu dans l’aire de de passage région en matière personnel qualifié. relaxe) de tourisme

Sensibilisation dans la Les Satisfaction des Une séance de production et/ou producteurs touristes/voyageurs formation et de approvisionnement des locaux, les et revenus sensibilisation pour les produits agricoles / femmes qui supplémentaires personnes intéressés artisanaux, … de la recherchent pour les ménages région des activités d'appoint

Appui et recyclage pour Les guides et Donner de la Techniques de guidage, les guides et les pisteurs les pisteurs satisfaction aux langues étrangères, touristiques touristes comportement devant locaux les touristes…

Recherche personnelle

Le tourisme a un rôle essentielle à jouer : produire les service, créer des emploies, génère des devises, favoriser l’ouverture sur le monde extérieurs. La maîtrise de la technologie demeure une des conditions nécessaire pour que ce secteur puisse remplir sa

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mission. La formation doit être désormais à l’écoute et au service des différents acteurs du marché touristique. Compte tenu de la qualité et la variété du capital touristique de Madagascar, Relax way envisage une formation en matière du circuit touristique, de gestion qui consiste à mettre au point le développement touristique et économique de la zone de Sabotsy Anjiro pour les investisseurs qui veulent intégrer dans l’aire de relaxe la population locale. Le contenu de cette formation c’est de mettre en valeur des spécificités de la région, assurer une bonne gestion et la promotion des investissements par la suit. Pour les touristes locaux et internationaux de passage, un lieu d’accueil et d’information/interprétation doit être disposé pour mettre au courant les possibilités offertes dans la région en matière de touriste. Le contenu de cette action c’est : les guides, les prospectus et les affiches avec un personnel qualifié. Une sensibilisation dans la production et/ou approvisionnement des produits agricole/artisanaux dans la région est prévue pour les producteurs locaux et pour les femmes qui cherchent des activités d’appoint. Cette sensibilisation mène à la satisfaction des touristes/voyageurs et revenue supplémentaire pour les ménages. Une séance de formation et de sensibilisation pour les personnes intéressée doit être effectué. Une autre action à entreprendre est envisageable : appui et recyclage pour les guides et les pisteurs. Ceci concerne les guides et les pisteurs locaux afin de donner la satisfaction aux touristes. Après cette formation, les cibles visées possèdent quelques connaissances sur les techniques de guidage, maîtrisent quelques langues étrangères et présentent un bon comportement devant les touristes. Une volonté politique est affichée et le secteur privé est plus que déterminer pour réussir et qu’ensemble nous développons notre tourisme, car notre secteur a besoin aujourd’hui plus que tout autre secteur économique de formation poussée et continue. Il existe une importante main d’œuvre, réceptive, douée, et performante lorsque la formation est efficace. L’acquisition de cette formation règne sur la maîtrise de la technologie avancée pour offrir à nos chers clients un confort supplémentaire et un voyage dans l’espace et dans le temps. A fin de connaître peu plus sur notre activité principale, nous avons intérêts de passer à la deuxième partie du projet qui s’intitule la conduite du projet.

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DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET

Pour arriver à l’objectif évoqué dans la première partie sur le caractéristique du projet, nous procédons une analyse plus rationnelle sur le technique de la conception de projet. Cette analyse méthodologique nous amène à éclaircir le plan architecturelle de l’infrastructure que nous voulons mettre en place : dans sa conception et son aspect physique. Le technique de construction à réaliser délimite le principe d’aménagement que l’on veut. Ce technique exige un maître d’ouvrage qui « est le client, la personne pour le compte de laquelle est réalisée le projet ou le promoteur » (6) et de maître de l’œuvre qui « est l’unique responsable de la conception et du contrôle d’exécution de l’ensemble des ouvrages réalisés qui est l’entrepreneur » (7). La capacité de production que nous voulons montrer se caractérise nos produits du point de vue qualitatif et quantitatif, Et l’option stratégique souhaité justifie le résultat attendue : mise en place d’aire de stationnement, restauration, boutiques et épiceries, toilettes, garages ou ateliers de réparations, sur la région Alaotra Mangoro. Après le lancement de nos produits, une image doit être refléter sur le marché local ou national voire internationale et dans le monde du marché touristique. La découverte d’une aventure et des rencontres après avoir diversifier ses cultures génère une satisfaction des visiteurs à tout moment. Mais tout ceci ne nous amène aucun résultat si l’étude organisationnelle ne fait pas au prudence, car la structure organisationnelle d’une société permet aux visiteurs et à l’aire de relaxe proprement dite d’imaginer sa capacité de négociation possible envers son employé et au sein de client fidèle à notre façon de gérer le centre : la description de tout les postes existants doit être opérer après l’analyse effectué sur l’organisation du système de travail. Et enfin, le chronogramme des activités nécessite une étude préliminaire avant le lancement et spécifications choisis sur nos activités.

(6), (7) (Traité d’ingénierie hôtelière : Jean Pierre POULAIN, Edition Jacques Lanore 1995)

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CHAPITRE I : ANALYSE TECHNIQUE

Depuis quelques temps, la conception de projets de développement initiés par l’Etat malgache devrait intégrer le volet de protection de l’environnement et de mise en vigueur de la culture malgache. Cette vision d’intégration a été récemment renforcée par la vision « Madagascar Naturellement». Dans l’entreprise, on doit avoir de structure, une administration. Il y en a ce qui est responsable d’une telle tâche sur les différents types de la gestion (personnel, financière) ; il existe une ramification de responsabilité : sur la coordination, le processus de production, de contrôle, mener et diriger des efforts à fournir : l’essentiel est le résultat des actions. C'est-à-dire, déterminer les objectifs qui sont accessible à la performance de l’entreprise, obtenir des résultats qui avoisinent des objectifs. Bref, la stratégie de développement de l’entreprise consiste pour le dirigeant (le directeur ou les chefs à différent échelon hiérarchique) à coordonner les actions des différents centre de responsabilités et à faire en sorte de mener à bien tous les efforts à fournir. Pour cela, il convient de bien connaître tout ce qui concerne l’environnement de l’entreprise et l’organisation de l’entreprise elle-même ; en d’autre terme, la stratégie doit maîtriser les aspects environnementaux de l’entreprise en même temps que les aspects organisationnels qu’ils constituent. La prise des décisions stratégiques est primordiale face à des conditions et des contraintes interne et externe de l’entreprise. Pour cela, la méthode la plus adéquate pour ne pas se tromper consiste à suivre le processus suivant : - Effectuer le diagnostic de l’entreprise à partir de l’analyse de la politique générale, de la fixation des objectifs stratégiques (adaptation ou innovation) ainsi que des études des opportunités ou menaces de l’environnement et force ou faiblesse des ressources de l’entreprise. -Choisir l’orientation en adoptant des stratégies de développement de produits, des techniques, de marché ou de financement -Elaborer les actions conséquentes au diagnostique effectué et au choix des orientations stratégique suivant les composantes de la croissance et les axes de spécialisation, d’intégration, de diversification ou d’internationalisation.

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Section 1 : Etat d’esprit du projet : Les gens qui ont conduit leurs entreprises vers des réussites exceptionnelles se distinguent notamment par une très forte ambition pour leur entreprise, et une volonté inébranlable de mettre en œuvre les décisions qu’ils soient nécessaires pour son avenir. C’est à dire, il va réfléchir et décide de façon à avoir une certaine vision sur le développement de l’entreprise. L’intégration sur le volet de protection de l’environnement et la mise en vigueur de la culture malgache renforcée par la vision « Madagascar Naturellement» motive notre activité : D’une part, en voulant respecter ces engagements tant objectifs que constructifs, le présent projet de création d’aire de relaxe adoptera le même état d’esprit, qui devra non seulement protéger l’environnement autour du site, mais surtout l’améliorer voire créer un environnement identitaire de la localité. D’autre part, en tant qu’aire de relaxe, afin d’atteindre les objectifs visés précédemment, quelques méthodologies de conception et des principes d’aménagement de l’ensemble ont été adoptés. 1-1-Methodologie de conception : Dans l’ensemble, deux aspects différents sont donnés au site aire de relaxe : la valeur académique que devait avoir un couple « aire de relaxe – éco touristique », l’aspect identitaire de la localité pour la promotion de cette Commune. Dans ce sens, l’une des particularités de ce site est son ouverture vers les autres sites touristiques du District : des organisations partagées, des voies de liaison entre cette aire de relaxe et les sites touristiques. L’aire de relaxe est conçue pour donner en même temps UN ENVIRONNEMENT CALME – HARMONIEUX – et ECOLOGIQUE : ─ Un site protégé contre les usures quotidiennes en ville : bruit, le désordre, masse de population, pollution, saleté … ─ Un site permettant de jouir la beauté des natures malgaches : des fleurs valorisantes, créer des espaces où il y a de l’eau (plan d’eau, déversement d’eau artificiel du genre eau sauteuse, …), des rizières des hauts plateaux ─ Un aménagement permettant de justifier l’adage malgache : « fahaizana mandray vahiny » avec les visiteurs, ou tout simplement les étrangers, un caractère qui permettra de renouer avec l’histoire de la localité : lieux de passage et de délassement de rois et rennes

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─ L’aire de relaxe doit être en mesure de satisfaire (au moins la réponse donnée) les besoins PRINCIPAUX des visiteurs (accueil, informations, orientations). ─ Libre accès : Accès gratuit. ─ Pour tout le monde : sans distinction d’âge, de sexe, de religion, de catégorie sociale, même pour les handicapés, les personnes à mobilité réduite (bébés, personnes âgées) (aménagement adapté). ─ Accès permanent : l’heure, le jour d’accès COMME ON VEUT. ─ Diversification des prestations /services offerts. ─ Dans l’aire de relaxe, on va y concevoir des zones à différente vocation selon leur nombre : « fitokanana » (pour 2 à 4 personnes), une zone de détente (pour 4 à 15 personnes), aménagement d’une zone permettant au groupe de personne de se réunir. ─ Création d’espaces, permettant à la population riveraine de les utiliser durant les journées festives (jours de fête). Existence des espaces à vocation multiple ou polyvalente. Le site aire de relaxe est conçu dans une VISION EVOLUTIVE : ─ Soit au niveau de sa conception, d’autres améliorations pourraient être apportées par des intéressés (région, commune, promoteurs, …) si celles si ne modifient ni les principes de conception ou ni les modes de gestion de l’aire de relaxe, ou ne touchent pas à la vocation primaire de chacun des principaux éléments de l’aire de relaxe. En guise d’évolution du site actuel, l’aire de relaxe pourra encore accueillir d’autres aménagements, comme un centre d’exposition écologique, ou centre d’observatoire écologique de la région, introduction des « hotely gasy », … ─ Soit au niveau de sa réalisation, des phasages pourront être étudiées concernant l’exécution des travaux : Exemple :
phase 1 : voie d’accès et travaux de viabilisation, infrastructures d’accueil, d’information, de restauration, et d’hébergement en partie ;
phase 2 : infrastructures d’hébergement restantes, de services, communautaires ;
phase 3 : les aménagements renforçant les caractéristiques de l’aire de relaxe de Sabotsy Anjiro.

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1-2- Principe d’Aménagement :

Avant tout, l’aire de relaxe est conçue suivant les normes techniques utilisées dans l’aménagement, et dans les travaux de construction à Madagascar.

Puis, l’aire de relaxe est planifiée pour être VIABILISEE normalement : ─ L’ensemble du site : • sera desservi par une route • sera branché au réseau d’eau potable • sera électrifié ─ Chaque élément du site : • sera desservi soit par une voie / un chemin d’accès, soit par un escalier d’accès • sera électrifié tant que possible • sera branché au réseau d’eau potable selon les besoins

Ensuite, il est étudié pour : ─ Dégager une/des unité(s) cohérente(s) et complémentaires. ─ Bien s’intégrer dans l’environnement autour (utilisation des mêmes matériaux de construction pour les bâtis, insertion de nouvelles voies de raccordement, …). ─ Aménager des espaces permettant à la population de bénéficier les atouts du site, de fréquenter l’aire de relaxe : les ateliers d’artisans, l’espace folklore, les organisations événementielles. ─ Minimiser/Protéger les impacts néfastes du projet sur l’environnement autour : préservation de la fonctionnalité des rizières autours (contre l’ensablement, la pollution des rizières), … ─ Présenter des traits spécifiques à sa Région/à sa Commune. ─ Etant donné la vocation globale de l’aire ECOTOURISTIQUE, chaque élément sera conçu pour donner des attraits touristiques exemplaires : traitement des bâtis, des aménagements extérieurs.

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Section 2 : Plan de masse et architecturale de l’infrastructure :

Pour développer nos capacités spécifiques qui nous mèneront plus loin dans notre secteur, nous devrons faire l’inventaire de notre compétence, connaître certains technique d’organisation, essayer de dépasser la culture et les techniques que nous avons acquises. Cette section nous montre la description plus détaillée de notre activité sur l’aménagement effectué à l’intérieur et à l’extérieur de ce centre de loisir, dans sa conception et dans son aspect physique.

2-1- Dans sa conception :

Le site aire de relaxe est relié avec la route nationale : ─ dans sa partie Nord-Est par une digue en terre d’environ 80 m de longueur, à créer ; ─ dans sa partie SUD-EST par l’élargissement de la voie en terre existante. Le site aire de relaxe est relié autrement avec la ville de Sabotsy Anjiro : ─ dans sa partie Nord-Ouest par un chemin piétonnier ; ─ dans sa partie Sud-Ouest par un chemin piétonnier. Dans son ensemble, le projet « aire de relaxe » peut être dégroupé en 2 pôles : ─ Le pôle d’accueil, d’informations, boutique, et de services. ─ Le pôle de restauration, d’hébergement et communautaire. Ils sont reliés entre eux généralement par des cheminements piétonniers, viabilisés et animés. Les espaces interstices sont canalisés pour affecter globalement aux sites de repos, de détente, ou de récupération. La protection de l’environnement a été une ordre de priorité dans la conception du projet, voire son amélioration : ─ Minimiser les espaces rizicoles à transformer pour la concrétisation du projet ─ Minimiser les impacts des eaux usées de l’aire de relaxe vers la partie avale (rizières) Nos donné montre deux facteurs correspondant au facteur clé de succès de ce secteur, à savoir l’étendue de notre activité et la marque distinctive.

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2-2- Dans son aspect physique : La logique stratégique veut que l’entreprise ait des capacités d’adaptation vis-à-vis des contraintes de l’environnement et des contraintes des acteurs jouant dans les contextes concurrentielles. Par cette logique, la structure de l’entreprise est donc déterminée par le choix stratégique. La logique organisationnelle veut que les possibilités puissent être déterminée par le potentiel de l’organisation. Dans ce potentiel, une importance particulière est donnée à la capacité structurelle. Etant donné que le site est implanté dans un espace un peu à l’écart de la route nationale n°2, alors l’organisation de l’ensemble du site est exposée plus en hauteur par rapport à la route nationale n° 2. Cette situation lui permettra d’être appréciée de deux manières différentes : - l’une quand on se place dans la partie amont du site pour admirer la succession des éléments bâtis, d’espace vert, de plan d’eau, et des rizières (en d’autre terme des espaces aménagés et écologiques vers des espaces naturels et culturels - l’autre quand on se met du coté de la route nationale pour admirer l’agencement de la façade Est de l’aire et son environnement des hauts plateaux (bâtis, plantation, …) Néanmoins le dégroupement de l’aire en deux est le reflet de la plateforme d’accueil. L’ensemble du site adopte la façade Est pour une façade principale et façade, un autre fait qui va mettre en valeur le savoir-faire des constructions dans la tradition malgache. En fait, dans le manœuvre stratégique adopté par l’entreprise, le potentiel de l’organisation et la capacité structurelle doit toujours être combiné à fin que la stratégie puisse développer le potentiel de l’entreprise et que le potentiel puisse guider le choix stratégique. Il doit donc y avoir une relation réciproque entre la stratégie et la structure. Quatre éléments fondamentaux sont à considérer quant au limite que la structure impose à la stratégie : -la structure et coûts -les possibilités technologiques -la capacité des ressources humaines disponibles -la structure financière de l’entreprise Pour bien illustrer l’organisation spatiale des espaces attribués à l’aire de relaxe, un plan de masse dans une forme à trois dimensions (3D) est conçu spécialement pour le projet, y intégrant la digue d’entrée et la route nationale n°2. (CF : Plan de masse « Aire de relaxe »)

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2-3- Les éléments bâtis : Sur le plan architectural, à part l’initiative de considérer l’identité architecturale de la localité, l’ensemble des éléments bâtis est également étudié pour exprimer le même vocabulaire architectural : matériaux de construction, forme cubique des bâtis, les peintures utilisées, les MEB et les toitures. Plusieurs plans sont présentés afin de pouvoir apprécier les détails de chaque élément constituant des constructions du site : ─ Plan de la maison d’Accueil, d’informations et d’orientation sur la Commune et la Région. ─ Plan de la maison destinée à la restauration, jeux en salle, salle de soins, boutique & tabac, … ─ Plan de masse de la station service, de réparation et de lavage de véhicules. ─ Plan de la maison destinée à l’artisanat ─ Plan des chalets de détente et de récupération. ─ Plan des bungalows pour l’hébergement. 2-4- Les voiries et réseaux divers et les espaces non construits : _ Parkings pour automobile, deux roues, … ─ Voie de desserte ─ Chemin piéton ─ Chemin destiné pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et pour les handicapés physiques ─ Escalier ─ Réseau d’assainissement ─ Réseau électrique ─ Réseau d’adduction d’eau Concernant les espaces extérieurs, une certaine partie du site fait l’objet de terrassement (modification de la forme naturelle, inclinaison accentuée. D’autres parties sont juste traitées au niveau de leur couverture : plantation d’arbre, engazonnement, empierrement, plan d’eau, …

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CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE

Techniquement, le terme ‘production` peut être vu de façon très large, de manière à recouvrir toute activité humaine organisée : c’est la transformation du bien au service en d’autre bien ou service appelée produit. La stratégie adoptée va influencer les domaines d’activité, la façon de gérer les différents domaines et l emploie des différentes ressource (il en dégage des directives opérationnelles à partir des directives techniques et la tactique) c'est-à-dire l’élaboration de la stratégie passe avant la conception de la structure à réaliser. Il s’agit de la création d’une aire de relaxe sur la route nationale 2, c’est à dire d’un espace d’accueil et d’attraction à vocation multiple aménagée en bordure de la route nationale au profit des usagers. Physiologiquement, elle sert de lieu d’aisance pour les besoins urgents, permettant ainsi d’atténuer le stress et la fatigue, pour sécuriser les voyageurs. Economiquement, elle privilégie la promotion des produits artisanaux et agricoles locaux, ainsi que la valorisation des potentiels touristiques environnants. Socialement, étant un lieu de rencontre par excellence, elle permet de promouvoir les valeurs culturelles par le biais de l’écotourisme. La démarche marketing adoptée dans cette étude est de trouver un positionnement valorisant qui : ─ personnalise et donne une identité pour l’aire de relaxe ; ─ différencie la nouvelle aire de relaxe par rapport aux terrains improvisés comme tels sur le long de la route nationale 2. L’aire de relaxe présente des résultats comme suit : commercial : le nombre prévisionnel de clients qui s’arrêteront sur l’aire de relaxe sera de 64.118 pour la première année (avec une tendance à la hausse les années suivantes), ce qui constitue une hypothèse réaliste en termes de fréquentation de l’aire de relaxe (avec une hypothèse que le nombre moyen annuel d’usagers de la route nationale2 est de 915.970) ;Technique : les infrastructures qui seront mis en place auront une architecture qui épousera l’environnement du site ; économique et financier : au vu des résultats, on peut dire que tous les acteurs du projet aire de relaxe (investisseurs, les autorités locales, la population locale, les opérateurs, …) seront gagnants ; environnemental : la mise en place de l’aire de relaxe tendra à améliorer l’environnement du site d’implantation.

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Section 1 : Produit et prestation à mettre en place :

Pour prendre des décisions, il faut utiliser des méthodes scientifiques par les différentes méthodes rationnelles dues à la centralisation des idées : la conception des produits à offrir par exemple, le produit qui vise à satisfaire les besoins de nos clients après avoir étudié le coûts qui lui convient. Le produit d’aire de relaxe sera composé : -D’un complexe hôtellerie- restauration- centre de loisir et de détente, qui disposera : . D’un gîte d’étape . D’un bungalow et de snack .Un espace culturelle pour les manifestations folkloriques . D’une unité de soins médicaux et de massage relaxant . Des divers jeux collectifs tels : - billard, ping pong, pétanque - une aire de jeu pour les enfants avec balançoire, toboggan . D’un centre d’accueil et d’information touristiques .D’une unité de restauration style « drive-in » . Des locaux pour des loueurs de locomotion (bicyclette, motocyclette, quad) - D’une boutique « self service » des produits courant (produit d’épicerie) - D’un grand parking (pouvant accueillir jusqu’à une vingtaine de voiture légère et une dizaine de cars ou minibus avec des chalets).

- D’un atelier de production artisanale et de vente : . De boutique de mise en valeur des produits locaux . Des boutiques de produits artisanaux, associé à une unité de production pour une démonstration.

Donc c’est évident que nos produits sont des produits de qualité qui correspondent au besoin de nos clientèles et à son pouvoir d’achat. La qualité qui est : « l’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins des utilisateurs » (8)

(8) (Source : J. Brilman « l’entreprise réinventée », Edition d’organisation 1995)

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1-1- Mise en place de l’aire de relaxe proprement dite :

Dans notre cas, nous devrons connaître les produits offerts sur le marché et surtout surveiller l’évolution de l’offre qui définit la fréquence d’apparition de nouveau produite, de nouvelle technologie. Notre produit va dépendre énormément de la mise en œuvre d’un plan de communication réfléchi. Le plan doit évidemment aboutir à la réalisation de toutes les actions identifiées par cette étude.

Le présent dossier va donc essayer de donner des directives pratiques pour la mise en place de Relaxe way et le suivi de la mise en œuvre des recommandations de notre projet.

L’aire de relaxe a une structure de gestion comme suit : ─ le drive – in, les unités d’hébergement, le restaurant – snack, les infrastructures de loisirs et de détente, la location de moyens de transport, ainsi que les boutiques de ventes de produits artisanaux et de produits du terroir, ainsi que l’organisation des circuits touristiques seront confiés à l’opérateur hôtelier ; a ceux-ci s’ajoute la construction du bureau d’accueil et d’informations touristiques, qu’il gèrera avec la population locale, ─ les aménagements et construction des boutiques (ventes de produits artisanaux, produits du terroir, ateliers de démonstration) seront à confiés à un même opérateur ci- dessus ; à part les ventes des produits mentionnés précédemment, il est également prévu qu’ils proposent des formations à la population environnante (coupe et couture, broderie, artisanat, …) ─ la population locale, quant à elle, fournira l’aire de relaxe en ressources (main d’oeuvre, services, produits, …), et assurera les prestations de guidage accompagnement, … ; en outre, elle est appelée à gérer les toilettes et douches publiques. Les opérations de viabilisation du site d’implantation de l’aire de relaxe sont basées sur l’étude scientifique de travail c'est-à-dire bien planifier, et réfléchir avant de décider quoique ce soit. Respecter les règles de façon à atteindre l’objectif.

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1-2- Produits et activités touristiques :

Tableau N°11 : Produits et activités touristiques :

DESIGNATION PRODUITS ET PRESTATIONS PROPOSES 1. Centre d'accueil et ─ Accueil touristes et visiteurs d'information/d'orientation touristique ─ Prise de commande pour "Drive in" ─ Information (écologie - site historique et touristique - biodiversité - …) ─ Présentation des circuits ─ Présentation de la région du Alaotra Mangoro et de ses districts ─ Carterie ─ Toilette homme et femme ─ Service sécurité 2. Gîte d'étape / Centre d'hébergement Hébergement : ─ 10 bungalows ─ Gîte d'étape : 5 chambres 3. Ateliers de production artisanale, de ─ Vente de produits artisanaux avec vente pour boutiques présentation de mode de fabrication artisanale ─ Atelier de fabrication ─ 6 boutiques ─ 2 hotely gasy

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4. Un grand bâtiment pour restauration, ─ Restaurant avec gastronomie locale boutique, cyber, centre d'appel pour 60 couverts ─ Cyber espace : Internet et point d'appel ─ Boutique genre Tabac, épicerie, repas à emporter, produits artisanaux, articles de souvenirs ─ Accueil pour les bungalows ─ Réception - Accueil – Bar ─ Cuisine ─ Toilettes (2 « homme » et 2 « dame ») ─ Relaxation et secours : massage, relaxation, premier secours, soins légers ─ Jeux en salle ─ Terrasse (pour service café terrasse) ─ Kiosque pour "drive in" : livraison des commandes passées à l'accueil pour "drive in" 5. Deux chalets de détente et de ─ Espace ombré avec service rapide récupération (genre snack,…) ─ Table et chaise pour : repas léger, repas rapide, boissons, excursion,… ─ Mobilier de jardin (chaises et bancs) pour récupération

Les produits et activités touristiques de Relaxe way seront composés : d’un Centre d'accueil et d'information/d'orientation touristique, de Gîte d'étape / Centre d'hébergement, d’un Ateliers de production artisanale, de vente pour boutiques, d’un grand bâtiment pour restauration, boutique, cyber, centre d'appel, deux chalets de détente et de récupération, d’un équipements sanitaires (bloc sanitaire), un station service.

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Section 2 : Option stratégique souhaitée :

Trois scénarios sont proposés et constituent des éléments de réflexion pour le choix de l’option stratégique adaptée à Relaxe way: ─ Scénario 1 - (Pessimiste = état actuel = statut quo) : la malaise des investisseurs pour investir sur le projet de création de l’aire de repos, pour diverses raisons : • l’importance de financement nécessaire à la réalisation ; • les conditions proposées par les autorités locales (vente de terrain) • le manque de volonté de la part des autorités pour appuyer des desiderata des promoteurs potentiels… ─ Scénario 2 - (Développement Moyen) : le dossier est ficelé mais tout ce qui est prévu n’est pas réalisé dans son intégralité. Les impacts positifs prévisionnels ne seront pas atteints et l’aire de relaxe aura la même allure que les autres déjà opérationnels actuellement. ─ Scénario 3 - (Optimiste = d'avenir et de développement) : Tout ce qui est prévu dans le dossier est réalisé dans son intégralité et les investisseurs disposant des moyens financiers et le savoir-faire se bousculent pour les parties du projet où ils excellent. Dans cette étude, c'est le scénario 3 (optimiste, d’avenir et de développement) qui sera pris comme référence car : ─ c'est l'hypothèse qui est la plus intéressante pour la commune de Sabotsy Anjiro et sa population locale ; en effet, les produits et prestations prévus sont complémentaires et donneront les effets escomptés tant du point de vue économico social que culturel et touristique. ─ c'est l'hypothèse qui permet aux responsables communaux de la zone et à la communauté locale de préserver l’environnement et de se préparer aux changements. La démarche marketing adoptée dans cette étude est de trouver un positionnement valorisant qui identifie la forme et l’activité spécifique de Relaxe way sur le long de la route nationale 2 et/ou la route nationale 7(les deux axes principales à Madagascar). Economiquement, elle privilégie la promotion des produits artisanaux et agricoles locaux, ainsi que la valorisation des potentiels touristiques environnants. Socialement, étant un lieu de rencontre par excellence.

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2-1- Le produit ‘Relaxe way ` :

Les produits et services qui seront proposés sur l’aire de relaxe sont présentés dans la partie produite et prestations touristiques à mettre en place. Les principes de la conception des produits et activités touristiques sont les suivants : ─ inclure toutes les communes avoisinantes suivant le principe de l’intégration ─ proposer un circuit de base inédit avec exploitation de l’existant ─ possibilités pour les Opérateurs de faire des variantes à partir des thématiques : aventure, trekking et sportif ; nature et biodiversité ; culture et ethno tourisme. 2-2- Résultat attendue : Le présent dossier, intitulé « Projet de création d’un centre de loisir : aire de relaxe dénommée : RELAXE WAY sur la route nationale 2, commune Sabotsy Anjiro » présentera la mise en place de l’aire de relaxe proprement dite avec les aménagements y afférents, ainsi que les différents services qui doivent y être présents (aire de stationnement, restauration, boutiques et épiceries, toilettes, garages ou ateliers de réparations, …). Pour la valorisation et la promotion proprement dite de la commune de Sabotsy Anjiro et de ses environs par la création de produits et activités touristiques, un état des lieux de la commune sera dressé, et les différents potentiels touristiques seront identifiés. Ceci afin de monter un ou des produits qui pourraient intéresser les touristes de passage sur la route nationale 2. Il proposera également la meilleure démarche de mise en marche appropriée pour la mise en place et le développement de l’aire de relaxe et des activités qui tournent autour, ainsi que des modalités de mise en marche et des étapes et délais à prévoir. Ce dossier pourra ainsi constituer un outil important pour l’exploitation totale ou partielle des infrastructures mises en place, mais particulièrement : ― la région d’Alaotra Mangoro, qui est le principal instigateur de ce projet ; ― la commune rurale de Sabotsy Anjiro, ainsi que celles qui lui sont limitrophes et le district de Moramanga; ― tous les opérateurs (touristiques ou non) souhaitant exploiter les infrastructures et les potentialités locales ; ― la population locale.

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Section 3 : Image proposée après le lancement de nos produits :

Se trouvant à une soixantième de kilomètres de la capitale, sur la route qui mène vers la capitale de la région d’Alaotra Mangoro, la commune de Sabotsy Anjiro doit sa renommée à la beauté et la diversité de ses paysages, entre autres : ─ le village typique Bezanozano avec ses cultures ; ─ le chemin de fer, travaux réalisés à la main vers le début du 19° siècle d’Anjiro. ─ un peu en retrait par rapport à la route nationale 2, la forêt communale de Mahazina gérée uniquement par la communauté environnante ; ─ la haute montagne d’Angavo avec une vue aérienne impressionnante. Ainsi, l’aire de relaxe offre au voyageur une multitude de rencontres, de sensations et d’émotions : le spectacle fascinant du mariage de la montagne et de la terre, des aventures inoubliables sur les trekking vers des villages environnants et la découverte d’une population accueillante et d’une culture surprenante issue d’une riche histoire. L’aire de relaxe est ainsi réservée aux voyageurs lassés des longs voyages ou encore des personnes de tous les âges souhaitant se relaxer, pourvu qu’ils soient amoureux de la nature et à la recherche d’un lieu de villégiature non loin de la capitale.

3-1- Diversité des cultures, aventure et rencontre :

A partir de cette image, l’aire de relaxe de Sabotsy Anjiro peut jouer sur quatre axes à la fois : ─ être la porte de l’Angavo, vitrine de la spécificité économique, culturelle, sociale de la zone d’une part, et point de départ pour la découverte de l’arrière-pays Bezanozano doublée du fait qu’elle soit un centre économique de la zone ; ─ le repos et la relaxation après un long voyage, et qui plus est, non loin de la capitale ; ─ l'aventure et la découverte ; ─ et enfin tout l'aspect humain, diversité des cultures… Ces différents éléments devront être déclinés suivant les produits et les marchés en : ─ Un lieu d’hébergement et en restauration ─ Un lieu de loisirs et de relaxation ─ Un lieu de découverte active de la nature.

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3-2- Valorisation de Relaxe way à Sabotsy Anjiro :

La signature de l’Aire de relaxe une fois valorisée : ─ A) Le nom : « Relaxe way», qui fait référence à un lieu de repos, de détente et de pause pour des voyageurs. C’est un nom qui évoque la raison d’être des installations à mettre en place. ─ B) Le slogan : par souci de cohérence avec ce qui vient d'être exprimé ci-dessus, à élaborer avec tous les consommateurs en tenant compte des spécificités des produits et prestations proposés et de retrouver la promesse. A terme, l'objectif est que cette signature soit reprise par l'ensemble des opérateurs, les partenaires et les clients potentiels, et cela dans le cadre de la politique générale de l’entreprise de reprendre et de faire passer le positionnement choisi. Le positionnement proposé pour l’aire de relaxe de Sabotsy Anjiro sera la suivante : ─ en tant qu’aire de relaxe, ce sera un lieu de repos pour tous les usagers de la route nationale 2, où on peut trouver différents services en partance pour l’Est, ou remontant sur la capitale ; ─ en tant que centre économique sur la zone, grâce à l’effet d’entraînement lié à la mise en place de l’aire et des produits et activités touristiques ; ─ une destination pour les week-ends, en tant que centre de loisirs et de détente, avec les différentes prestations et services offerts sur place ; La clientèle visée pour l’aire de relaxe sera composée de : ─ tous les usagers de la route nationale 2 : voyageurs, camionneurs, touristes, … ; ─ la clientèle résidente et nationale, à la recherche de lieu où ils peuvent se détendre et pratiquer des loisirs pendant leurs temps libres, lieu différent de ce qu’ils ont l’habitude de fréquenter ; ─ avec l’implantation du centre d’accueil et d’interprétation touristiques, des clients attirés par les actions de communication : contact TO/AV locaux ou à l’étranger, site web, prospectus ..., ou ceux qui sont recommandés par des amis ou des connaissances étant auparavant passé à l’aire de relaxe ;

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CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE L’entreprise est une collectivité de personne qui agisse ensemble en vue d’un but commun. C’est également un organisme, un ensemble d’élément constitutif lié entre eux un système de relation formant une structure. L’organisation est constituée de personne. Il est d’usage courant d’appeler l’entreprise d’une organisation, mais le terme est utilisé ici dans le sens d’un processus d’organisation, c'est-à-dire de relation existant entre les différentes parties des tous, symboliser habituellement par une structure dite ‘structure d’organisation`. La structure définit les modalités d’organisation générale, de coordination et de contrôle des activités de l’entreprise et les dispositifs destinés à orienter le comportement de ces membres. Le choix de la structure est une décision relevant de la direction générale ; elle doit être cohérente avec les options stratégiques et favoriser le développement économique de l’entreprise. Mais le problème de la conception d’une structure ne se limite pas à la prise en compte des grandes orientations stratégique et de différent déterminant comme la taille de l’entreprise, son activité, les caractéristiques de son environnement. En effet, la structure est aussi le reflet de la culture dominante dans l’entreprise et traduit de manière formelle, la hiérarchie sociale au sein de l’organisation. Concernant les éléments de base d’une configuration structurelle, Mintzberg a dit que le problème de la structure se ramène à la définition des moyens utilisés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour en assurer la coordination. (9) L’agencement des ressources constitue précisément une composante fondamentale de la stratégie de l’entreprise. Agencé les ressources c’est d’abord, opérer des choix quand à leur volume, leur qualités et caractéristiques, leurs allocation qu’il s’agisse des ressources humaines, matérielle ou financière. Les types de personnel et leurs compétences, les effectifs, les outils de production et leur implantation, les ressources technologiques, les modes de financement sont autant de domaine de décisions stratégique dont il faut assurer la cohérence avec les buts, l’objectif, mission et voie de développement de l’entreprise. C’est pourquoi l’étude organisationnelle symboliser par l’organigramme et description de la principale tâche avant d’entamer à l’organisation du système de travail et le chronogramme des activités.

(9) (Source : « Concevoir l’organisation », complément cours, Monsieur Mourad. A)

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Section 1 : Organigramme et confection du personnelle:

Parmi les auteurs actuels, Henri Mintzberg cherche à avoir une vision plus synthétique des formes organisationnelles. Pour lui, les déterminants de toute structure sont à rechercher dans son environnement, son système technique, sa taille, son âge mais aussi la nature du pouvoir et du style de direction, le mode dominant de coordination des activités. L’approche par les configurations est une perception plus globale de l’organisation, cette dernière étant saisie à travers les relation entre ses différents composantes : niveaux hiérarchiques, éventail de subordination (nombre de subordonnées directs d’un chef), service administratifs, etc. La structure est la manière dont sont agencées et articulées les différentes composantes d’un atout. Appliquée à l’entreprise, la notion de structure peut se définir comme « l’ensemble des fonctions et des relations déterminant formellement les missions que chaque unité de l’organisation doit accomplir, et les modes de collaboration entre ces unités ». (10) L’une des éléments de base d’une structure : l’organigramme que nous allons exposer tout de suite.

1-1- L’organigramme : Le premier contact avec la structure d’une entreprise est sa représentation graphique, schématisée par un organigramme. Celui-ci définit formellement les fonctions de chaque entité et les relations qui existent entre elles. Un simple coup d’œil sur ce document donne une idée de mode de structuration de l’entreprise, de l’importance accordée aux différents services, de la place et du rôle que chacun occupe, de la nature des relations de commandement (nombre de niveaux hiérarchiques). Malgré ses limites (c’est une représentation formelle de l’organisation, pas le reflet de rapport réel de pouvoir), l’organigramme donne une première indication de la répartition des activités entre les différents organes de l’entreprise et la nature des liaisons qu’ils entretiennent. Dans notre centre de loisir, la liaison de conseil qui est la relation entre un cadre hiérarchique et un spécialiste jouent un rôle très important sur la préparation de leurs décisions dans la conception des produits envisagés, que l’on va montrer à l’annexe.

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1-2- Présentation au sein du personnel : Tableau N°12 : Composition du personnel et son évol ution : « hôtel-restaurant »

An.1 An.2 An.3 An.4 An.5 Directeur 1 1 1 1 1 Secrétaire 1 1 1 1 1 Responsable Admin. & 1 1 1 1 1 Financier Comptable 2 2 2 2 2 Réceptionnistes 2 2 2 2 2 Gouvernante 1 1 1 1 1 Femmes de chambres 3 3 3 3 3 Lingères 2 2 2 2 2 Maître d'hôtel 1 1 1 1 1 Serveurs 4 4 4 4 4 Chef de cuisine 1 1 1 1 1 Aide cuisinier 2 2 2 2 2 Commis de cuisine 1 1 1 1 1 Plongeurs 2 2 2 2 2 Pâtissier 1 1 1 1 2 Econome 1 1 1 1 2 Aide économe/magasinier 1 1 1 1 1 Serveurs hôtely gasy 4 4 4 4 4 Responsable technique 1 1 1 1 1 Agent technique 1 1 1 1 1 Chauffeur 1 1 1 1 1 Gardiens 2 2 2 2 2 Sous total Garden hôtel 36 36 36 36 38

Pour l’hôtel-restaurant, l’évolution sur la composition de personnel reste constante sauf l’année 5 qui envisage de recruter un autre pâtissier et économe.

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Tableau N°13 : Composition du personnel et son évol ution : « boutique »

An.1 An.2 An.3 An.4 An.5 Formateurs 2 2 2 2 2 Directeur 2 2 2 2 2 Vendeurs 6 6 6 6 6 Gardiens 2 2 2 2 2 Total 12 12 12 12 12

Dans le cinq premières années, Relaxe-way n’envisage pas de modifier la structure existante dans l’entreprise au niveau du personnel, car la modification vaut un coût. La coordination hiérarchique, inspirée du principe de l’unité de commandement énoncé par Fayol au début du siècle (un homme, un chef), reste encore un modèle dominant. L’importance du poids de la hiérarchie se mesure au caractère plus ou moins aplati de la structure. La tendance aujourd’hui est à la réduction des niveaux hiérarchiques : on s’éloigne ainsi de la conception pyramidale qui caractérise encore certains organisations (l’armé, l’administration). Sur les 2 activités principales de l’aire de relaxe, une personne assure la coordination du travail par des instructions. Le niveau de précision dans la description des fonctions, des liaisons entre unité, mais aussi des tâches et des domaines de responsabilité définit la forme et l’efficacité d’une organisation. Sa forme de décision est présentée par l’organigramme et ceci définit le degré de formalisation existant dans la société. Mais la formalisation se mesure aussi à l’importance des règles et procédures. Toutes les organisations en produisent : les règles définissent ce qui est acceptable ou inacceptable (décision, comportement) de la part de l’employé. Les procédures prédéterminent les séquences d’étape à respecter dans l’exécution des tâches et la manière de traiter les problèmes. Ces règles et procédures ne sont pas toujours écrites et n’ont pas toutes le même caractère contraignant. Tout ceci favorise le bon fonctionnement de la gestion de personnelle de notre société, car l’ensemble de nos employés exécutent sa responsabilité au moment et temps voulu après cette formation continue.

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Section 2 : Description des principales tâches :

En substance direct avec l’opération sur le choix organisationnelle et administratif cohérent avec l’ éxigéance du contenu de la stratégie, cette petite section convient de répondre les questions suivantes : Quelles sont les tâches à accomplir pour réaliser la stratégie ? A qui les tâches doivent–elles être confiée ? A quelle mesure ces tâches sont-elles interdépendantes ? Comment s’assurer que les tâches seront efficacement réalisées ? Dispose-t-on une structure adaptée ? Ces questions posent en faite le problème de division de travail, de coordination et de contrôle. D’où, l’importance de l’organisation du système de travail dans notre projet qui conduit à l’engagement et à l’assurance de la cohésion globale de l’organisation.

2-1- Analyse de poste : L’analyse de l’ensemble des postes et des profils des employés est intéressante. Ainsi, il faut déterminer au préalable les profils exigés pour ces différents postes. - Chef du projet : Il assure les rôles suivants : . Représentant de la société à l’extérieur : pouvoir publics, banques, partenaire. .Assure la gestion et le bon fonctionnement du site Il doit concevoir, planifier et mettre au point les produits et services adaptés le plus près possible au besoin de la clientèle. Il doit organiser la façon de travailler, c'est-à-dire la préparation, la décomposition du travail à effectuer en faisant une opération détaillée de chaque activité. Profil : Ce poste sera attribué à un homme âgé entre 30 à 40 ans, titulaire du diplôme d’études supérieures, niveau BACC+4 en gestion et ayant 5ans d’expérience dans un poste similaire. La mise à jours des indicateurs de performance et de résultats doit prescrire sur l’aptitude de candidat, et surtout le travail à effectuer sur le suivi technique- financier des activités. La capacité d’intégrer sur la nouvelle technologie de l’information et de la communication est exigée.

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Le futur chef de projet doit ; -avoir une qualité pour la résolution des problèmes de Relaxe way et ses partenaires. -être capable d’organiser, de planifier et de mettre en œuvre le chronogramme de l’activité. La secrétaire : Elle a pour mission d’effectuer tous les travaux de secrétariat du centre et de tenir les livres comptables, sauvegarde le mouvement tous les documents des charges et des produits de l’aire de relaxe, Profil : Poste attribut à une femme âgée de 24 à 30 ans, diplômé en Gestion, Bacc+3 au minimum, 2ans d’expérience professionnelle. La maîtrise de l’outil informatique et pratique avérée de logiciel comptabilité (ciel compta, SAARI) serait un atout. Elle doit maîtriser parfaitement de l’Anglais et de Français au minimum. La capacité d’analyse, de conception, de restitution orale et écrite des questions financière serait un atout. Comptable : Le comptable assure: -la Gestion de la trésorerie de l’aire de relaxe -la Gestion fiscale comme la déclaration TVA, IGR,……. -la Gestion d’investissement -la Gestion des ressources et d’emploi pour maximiser le profit -la tenue de la comptabilité -l’implantation des pièces comptables -suivit et évalué les dépenses de l’entreprise. Chef de département technique et approvisionnement : Il garantie : -l’animation et la coordination d’une équipe -le mécanisme des matériels et équipement -La gestion de stock dans l’aire de relaxe Profil : Ce poste nécessite un homme âgé de 30 à 45 ans : -Titulaire d’un diplôme supérieur, niveau Bacc+4 en Gestion, option marketing -Deux ans d’expérience dans ce poste

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-Ayant d’un sens d’animation, d’initiatives et de responsabilité -Apte à gérer une équipe multidisciplinaire. Chef de département d’Hébergement et de restauration : Ce candidat doit être responsable sur: -la coordination et animation des actions d’une équipe ; -le bon fonctionnement des matériels et équipement (la logistique) -le conseil proposé à la direction concernant la politique stratégique de l’aire de relaxe. Profil : Homme âgé de 25 à 35 ans : -titulaire d’un diplôme d’école supérieur, niveau Bacc+4 en Gestion ou tourisme -Ayant 2 années d’expériences dans le poste similaire -Ayant au sens d’animation, d’initiatives et de responsabilité ; -Apte à gérer une équipe multidisciplinaire Sous la direction de ce chef de département d’hébergement et de restauration les services suivantes :

Le Gérant : Il dirige et administre toutes l’activité concernant l’hébergement et la restauration de l’aire de relaxe et de ses subordonnés. Assure les démarches ainsi que le développement de cette activité, la commercialisation, l’étude de marché, essayer de comprendre ce que les clients veulent. Un Gérant doit avoir un très grande réflexion et beaucoup d’attention sur le travail à fin qu’elle puisse suivre de près toutes les évènement dans Relaxe way et pour pouvoir viser de loin l’avenir de son département. La cuisine : Le cuisinier et le pâtissier élaborent le menu ou la carte et cuisineront les plats en fonction des demandes des visiteurs. Le bon cuisinier sache de travailler en respectant les règles d’hygiène, capable de gérer les besoins de la cuisine sous le contrôle d’un chef cuisinier.

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Le maître d’Hôtel : Il gère toute l’organisation de la restauration, il se trouve dans la cuisine et au bureau. Il doit être en contacte avec les clients, prendre les commandes, faire les factures et encaisser. C’est un poste d’une personne dynamique, sociable et communicative.

Réceptionniste : Elle est infectée à l’accueil et à l’information de la clientèle sur les produits proposés. Elle établit les factures et assure les encaissements. Doit être dynamique et accueillante. Le service de ménage : Toute la personne chargée du service de ménage s’occupe de l’arrangement et du nettoyage de toutes chambres. Elle assure également la surveillance et le contrôle de tous les bungalows. Le diplôme exigé pour cette poste est de baccalauréat au minimum, parlant en Malgache, le français et l’Anglais serait un atout. Gardien : Comme son nom l’indique, ils sont chargés de la sécurité et de la petite manœuvre dans la cours.

2-2-Organisation de système de travail : Tableau N°14 : Organisation de système de travail :

OPERATION POSTE DOCUMENTS UTILISES .Accueil des clients Réceptionniste Fiche clients

.Planification et organisation du Réceptionniste Fiche chambre, facture séjour des clients Femme de chambre Prépare les chambres

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.Accueil des clients Maître d’hôtel ou la gérante Fiche menu .Prise de commande Maître d’hôtel Fiche de commande .Enregistrement et facturation des Maître d’hôtel Facture commandes

.Centralisation et contrôle des Comptable Journal factures .Mise à jours et Responsable Bilan, grand livre approvisionnement des stocks d’approvisionnement Fiche de stock

.Marketing et commercialisation Gérant Vérification de tous les .Etude de Marché Gérant documents qui circulent .Contrôle de toutes activités Gérant au sein de l’entreprise

Recherche personnelle Ce tableau montre la responsabilité de chacun des postes existants dans l’entreprise. Pour assurer son meilleur fonctionnement, on a besoin de distinguer clairement la fonction de chacun, c'est-à-dire, il s’agit d’étudier la gestion sous un angle fonctionnelle à fin de différentier logiquement les fonctions, à répartir entre les services, à assurer les liaisons indispensables au fonctionnement harmonieux de l’ensemble. Dans cette petite section, nous cherchons à comprendre dans tous ce qui suit, les actes principaux accomplis par les hommes, car cette étude permet de préciser les différents services de l’aire de relaxe et des biens organiques de l’ensemble. Une qu’un individu a été retenu pour un poste déterminé, il faut le former pour qu’il sache ce qu’on attend de lui. Il faut aussi socialiser l’opérateur, c'est-à-dire, le faire assimiler la culture de l’entreprise. Ce qui explique qu’il faut exiger les aptitudes de chaque travailleur dans chaque poste de travail. Dans l’aire de relaxe, le rôle de formateur est très distinctif. Tout ceci a pour but de définir les objectifs, d’établir les différents moyens pour atteindre les objectifs visés, des mesures correctives. Le gérant doit être à la hauteur et au courant de tout ce qui se produit dans ce centre.

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Section 3 : Mise en œuvre de l’organisation :

Dans une équipe de management de projet, les équipiers motivés trouveront toujours les moyens de se faire solide par des spécialistes. « C’est la motivation qui fait avancer les projet » Ce que l’on appelle le « management à la française » est ainsi caractérisé, dans la plus pure tradition fayolisme, par le poids de la hiérarchie et une forte valorisation de la notion d’encadrement. Il se distingue également par une réticence élevée vis-à-vis de l’incertitude traduisant une certaine angoisse à l’égard de l’instabilité et du risque. Cela se manifeste par un souci marqué de structurer les tâches, de produire des règles et procédures écrites, et donc de formaliser l’organisation et « ritualiser » les comportement. C’est une des raisons principales pour lesquelles les entreprises françaises ont réussi à mettre en œuvre, avec l’efficacité que l’on sait, les modèle d’organisation Taylorien Fordien fondé sur la centralisation des pouvoirs, d’une part, la spécialisation des fonctions et des tâche d’autre part. Pourtant, elle est essentielle pour comprendre les stratégies, le mécanisme organisationnel, le management dans notre aire de relaxe et d’énoncer les techniques de production caractérisée par le cycle de vie d’un produit à offrir sur le marché en cohérence directe avec la qualité de service offerte au client.

3-1-Les techniques de production : Quelque soit la démarche pour la conception des produits envisagés à offrir par l’entreprise, elle doit répondre aux besoins de son marché propre, et il n’y a pas de procédure fixe à tous les produits qui devra suivre les phases de cycle de vie des produits. Le cycle de vie des produits permet de surveiller l’influence de nos produits sur le marché afin d’éviter de perdre au fil de temps leurs aspects de nouveauté qui a, à l’origine, attiré les consommateurs. Il comprend 4 phases : phase de démarrage, le produit en phase de croissance, et surtout en phase de maturité, et enfin la phase de déclin. 3-1-1-La phase de démarrage : C’est à cette phase que nous devons maîtriser nos compétences (technique de conception, mode de commercialisation des produits et services nouveaux). Pour avoir des avantages concurrentielles, il faut les acquérir le plus rapide possible. L’innovation, la créativité, la recherche sont donc parmi les stratégies de base pour démarrer l’activité de l’aire de relaxe, et la structure de l’entreprise pourrait permettre aux

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nouvelles activités de se développer et doit suivre l’évolution permanente de l’environnement. L’innovation attire de nombreux concurrents. Le développement de l’entreprise se heurte donc à une très forte intensification de lutte concurrentielle due à l’évènement de nombreux nouveaux entrants sur le marché et ce produit arrive à la phase de croissance après ce stade.

3-1-2-La phase de croissance : Les principales fonctions qu’ils paraissent déterminants à cette phase c’est : la production, la commercialisation, et la communication. Elles regroupent les compétences individuelles et surtout les compétences par équipes dont la maîtrise doivent se traduire rapidement par un avantage concurrentiel au niveau des coûts à la qualité des produits et en terme commercial. Dans cette phase, les compétences de fabrication, la recherche d’une réduction des coûts doivent être à améliorer. Relaxe way devrait être utilisé au maximum ses ressources humains, techniques, matériels et financières qui lui permettant de se développer plus vite que ses concurrents. La bonne marche sur l’organisation de ces moyens assure le développement de l’ensemble de l’activité de Relaxe way et arrive à la phase de maturité du produit qui nécessite une stratégie d’expansion. 3-1-3-La phase de maturité : Caractérisé par une forte stabilisation des moyens de production. La satisfaction des clients fidèle, la stabilité des technologie et maîtrise des facteurs de production, tout concours à favoriser la position de l’entreprise face à ces concurrents. Se sont les entreprises qui possèdent des meilleur savoir-faire réalisent les profits le plus élevés, d’où la nécessité d’investir dans le domaine techniques et technologiques. A cette phase apparaissent les divers produits de substitution, l’élargissement des gammes de produits, la maturité technologique, et la chute de cette phase implique l’entrée dans la phase de déclin du produit.

3-1-4-La phase de déclin : Retrait des produits moins rentable et apparition des produits de substitutions. Cette phase nécessite une stratégie de redéploiement, et la restructuration est nécessaire en vue de renforcer le poids de l’entreprise.

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3-2 -Mise en œuvre des Ressources Humaines :

Un manager doit montrer à ses subordonner le respect et leur conférer de l’autonomie, de partager leur responsabilité et leur résultat avec ses collaborateurs. Le manager dont on parle est toujours celui qui délègue, qui donne à leurs subordonnés le sentiment d’être puissant et capables et qui révèlent en eux tant de créativité et de sens de la responsabilité que leur comportement change. Il devra obtenir un consensus sur la méthode de travail de l’équipe : -les responsabilités de chacun pour son travail et avec autrui, avec les méthodes de travail : réunion, type et périodicité. -par l’élaboration des principes de communication interne et externe de Relaxe way en vue d’atteindre les objectifs. -également par les mode d’élaboration des décisions accompagnés des styles de direction qui lui est favorable. -les normes internes propre à l’entreprise, cohérent avec l’environnement. 3-2-1-Les tâche de manager : Figure n°1 : Tâche du manager

COMMUNI FAIRE-FAIRE

QUER GERER MOTIVER

ANIMER ANALYSER LES TACHES DU

MANAGER ORGANIS ER DECIDER

PREVOIR

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Organiser : -Les hommes : il faut avoir un mode recrutement et bien partager le rôle de chacun en vue de coordonner l’ensemble. -Les moyens : rationalisation de la gestion des locaux, mobilier, outillages, informatique pour maîtriser les dépenses. -Le cadre de travail : élaboration de structure, des règles communes, des méthodes de travail. Animer : -Créer des équipes et favoriser les échanges entre les membres durant la réunion et les contacts informels. -Créer la dynamique : définir des objectifs, donner une vision d’avenir, encourager l’innovation. Motiver : -Donner de l’intérêt du travail : découpage du travail, responsabilité -Faire participer à effort commun c'est-à-dire informer, décloisonner les autres membres qui n’ont pas les informations -Donner les signes de reconnaissance s’il y a des résultats très significatifs : c’est pour donner l’intérêt à la personne, et intérêts à son travail : il faut donc le récompenser et le promouvoir quelque chose. Communiquer : -Communiquer avec son équipe : pour s’informer, pour s’intéresser aux personnes, et à leur travail, pour comprendre les problèmes, pour informer la situation de l’entreprise. -Communiquer avec l’extérieur : la direction, les autres services, les clients, les sous- traitants, les fournisseurs. -Organiser les communications : liaisons hiérarchiques et fonctionnelles, relations extérieurs -Favoriser la communication Faire faire : -Déléguer : définir la mission ou la tâche, s’assurer de ses responsabilités d’exécution, en déléguer la responsabilité. Contrôler : s’informer (écoute et se faire un jugement), tirer les conclusions. Soutenir : psychologiquement (compréhension), en endossant les décisions de son collaborateur en donnant les moyen nécessaire. Gérer :

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-La gestion des coûts de développement, de production, do série, avec le temps exige une planification, un contrôle. -Les hommes en tant que source de progrès de l’entreprise au moment de recrutement jusqu’à l’adéquation à l’emploi. Analyser : -Déterminer les critères de mesure -Analyser la productivité : réaliser/prévision, les problème à résoudre -Analyser l’évolution des coûts et l’évolution des délais. -Analyse de la situation du personnel : étudier l’analyse de son temps, ses problèmes opérationnel, ses connaissances (évolution, formation), ses aspirations. Décider : -Chercher à établir des consensus -Décider en matière d’organisation, concernant la production et les hommes. Prévoir : -l’évolution des besoins : axe des recherches, nouveaux produits -l’évolution des financement, contrat, investissement -l’évolution du personnel : formation, promotion, mutation, embauche -l’évolution des moyens : location, outillage, méthode de production -une planification à long terme. La formation fait partie de l’éducation permanente et a pour objet de permettre l’adaptation des travailleur aux changement des techniques et des conditions de travail, de favoriser leur promotion sociale par l’accès au différents niveau des cultures et de qualification personnelle, et leur contribution au développement culturelle, économiques et sociales. C’est à dire, elle contribue au développement de la performance car : -elle est la condition de l’amélioration de la qualité de travail dans tous les domaines d’activité au sein de Relaxe way ; -elle s’impose lors de la mise en place d’équipement des techniques plus sophistiqué comme l’informatique, le système de prévention d’incendie ou de changement dans le mode de production. Elle permet d’améliorer l’organisation et la coordination des tâches que nous allons le justifier par quelques indicateurs de gestion de projet dans l’étude de faisabilité et évaluation du projet.

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TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE ET EVALUATION DU PROJET

Ce dernier chapitre nous permet d’affirmer de façon plus rationnelle et chiffrable que notre projet mérite d’être financier et réalisable. En effet, l’étude financière du projet traduit l’état financier de l’aire de relaxe afin d’équilibrer, de mesurer et de maîtriser le mouvement des comptes dans ce centre pour pouvoir affronter l’influence de l’environnement, répondre les besoins du client, facilite la prise de décision sur l’expansion des gammes de produit Relaxe way, fournit l’information fiable sur l’étude de marché, mesure les efforts effectués au niveau du personnel et la performance de notre employée, identifie les problèmes logistiques, concrétise les résultats si les résultats tant commerciaux, technique et environnementaux ainsi qu’économiques sont prometteurs au fil des années d’exploitation. L’étude de faisabilité de Relaxe way comporte trois grandes parties : l’étude financière proprement dite par la présentation de financement pour la création du centre, c'est-à-dire la nature et coûts des investissement, suivit par le plan de financement de Relaxe way caractérisée par son apport en numéraire et/ou en nature et le source de financement pour la viabilisation de ce centre pour dynamiser les comptes de gestion : produits et les charges supportées par l’entreprise. Cette démarche nous aide à réfléchir si le projet serait-il faisable et rentable après l’information obtenue par les calculs effectuée sur les outils d’évaluation : la marge d’autofinancement, le VAN, TRI, le temps de récupération des capitaux investies, l’indice de profitabilité. Après cette étude, on peut en tirer la pertinence, l’efficacité et l’efficience de notre activité, et surtout les impactes environnementaux, socioculturelle et économique apportées par l’implantation de ce projet. Tous ceux-ci permettent de faire une évaluation socio-économique de notre activité : évaluation sociale par la création d’emploie, le développement social et valorisation de la commune ; évaluation économique caractérisée par la valeur ajouté et la valorisation des ressources.

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CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET

L’entreprise, en fonction d’un historique, d’une culture adopte un style de fonctionnement plus ou moins centralisé, ainsi qu’un code interne de procédure et des moyens de contrôle adaptés à ses objectifs.

Les dirigeants de l’entreprise doivent avoir une connaissance aussi exacte que possible de l’existant, surtout la situation financière de l’entreprise. Il est indispensable de disposer de prévisions actualisées, précises pour l’année en cours, en vente, en charge et en résultats.

A partir de cet acquis, on fixe les objectifs pour l’année à venir. Puis, chaque responsable opérationnel doit bâtir son propre budget, en collaboration avec son équipe, en l’accompagnant de plans d’actions valorisées en date. Une entreprise, organisée en centre de profit, pratiquait une grande délégation de responsabilités et donc une forte responsabilisation de ses managers. La méthode repose sur une succession d’étape liée les une aux autres dans un ordre logique mais aussi stratégique ; i l s’agit tout d’abord de la réflexion portant sur le moyen et le long terme.

La situation financière de l’entreprise présente une évaluation des performances sans avoir à se poser de nombreuses questions d’interprétation car c’est une donnée de base sur le document comptable de l’entreprise. Ce chapitre contient la nature et coûts de financement pour la création du centre, et ceci dans le but de pouvoir éclaircir la situation initiale de l’entreprise. Le plan de financement nous informe l’apport et le source de financement accompagné par la l’exposition des comptes de gestion : les comptes de produit et de charge.

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Section 1 : Financement pour la création du centre (en Ar) :

Le plan de financement est un tableau pluriannuel, permettant de recenser d’une manière standardisée les besoins et les ressources financières. Cet instrument est établit selon une périodicité variable, habituellement de deux à cinq ans, mais parfois plus. Cette section nous donne le schéma de financement initial du projet :

Tableau N°15 : Financement initial du projet (en Ar )

Emplois Apport en Complexe Boutique Total nature Hôtelier Viabilisation et 300.000.000 300.000.000 Aménagement Complexe hôtelier Bâtiment et génie civil 350.000.000 350.000.000 Matériels et équipements 65.000.000 65.000.000 Matériels roulants 20.000.000 20.000.000 Boutique Bâtiment et génie civil 120.000.000 120.000.000 Matériels et équipements 45.000.000 45.000.000 Total emplois 300.000.000 435.000.000 165.000.000 900.000.000

Ressources Apport en nature 300.000.000 300.000.000 complexe hôtelier 435.000.000 435.000.000 boutique 165.000.000 165.000.000 Total ressources 300.000.000 435.000.000 165.000.000 900.000.000 33,34% 48,33% 18,33% 100%

Concernant schéma de financement, le montant total des emplois est égal au total des ressources et qui s’élève à Ar 900.000.000

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1-1-Nature et coûts des investissements (en Ar) : Cette petite section nous donne l’investissement initial de ce projet qui est un peu lourd pour nous. Ce qui oblige la société à recouvrir ses activités par un emprunt, c'est-à-dire un financement extérieur qui est en général taxé de taux d’intérêt. Les montants des investissement se présentent comme suit :

Tableau N°16 : Les montants des investissements du projet (en Ar)

Fond propre Hôtelier Boutique Total

Viabilisation 300.000.000 300.000.000 Bâtiment et génie civil 350.000.000 120.000.000 470.000.000 Matériels et équipements 65.000.000 45.000.000 110.000.000 Matériels roulants 20.000.000 20.000.000 Total 300.000.000 435.000.000 165.000.000 900.000.000 En % 33,34% 48,33% 18,33% 100%

La répartition des investissements se présente comme ci-dessus et le montant total s’élève à Ar 900.000.000. 1-2-Plan de financement (en Ar) : Tableau N°17 : Plan de financement

EMPLOIE MONTANT RESSOURCE MONTANT

Investissement 649.402.400 Apport 300.000.000

Fond de roulement initial 250.597.600 Emprunt 600.000.000

TOTAL 900.000.000 900.000.000

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Section 2 : Remboursement des dettes (en Ar) :

2-1- Présentation sur le remboursement des dettes :

La société envisage d’emprunter un montant de Ar 600.000.000 qui procure un amortissement sur le capital Ar 120.000.000 sur cinq ans avec un taux d’intérêts t= 20% ; a chaque fin de période, la société subit l’intérêt d’emprunt par l’amortissement constant sur le capital, et ceci nous donne le capital fin de période.

Tableau N°18 : Tableau de remboursement des dettes

Année Capital début du Amortissement Intérêts (20%) Annuité Capital fin du période sur capital période

1 600.000.000 120.000.000 120.000.000 240.000.000 480.000.000

2 480.000.000 120.000.000 96.000.000 216.000.000 360.000.000

3 360.000.000 120.000.000 72.000.000 192.000.000 240.000.000

4 240.000.000 120.000.000 48.000.000 168.000.000 120.000.000

5 120.000.000 120.000.000 24.000.000 144.000.000 0

2-2- Somme des emprunts :

Ce tableau nous explique que la société doit payer : 600.000.000+360.000.000= Ar 960.000.000 après cinq ans, avec la somme de Ar 360.000.000 pour l’intérêt pendant 5 ans. Donc, à partir de l’étude sur les outils d’évaluations effectuée dans le chapitre 2 section1 que nous allons en tirer si la société arrive à stabiliser sa situation financière.

70

Section 3 : les compte de gestion :

Les comptes de gestion sont constitués par l’ensemble des charges à supporter par l’entreprise et la totalité des produits envisagées. Tourisme et développement rural sont intrinsèquement liés à Madagascar dans la mesure où d’une part une grande partie des activités touristiques sont localisées en milieu rural (si on ne cite que les parcs et leur biodiversité qui se trouvent dans les zones rurales), et d’autre part Madagascar, malgré le développement des divers secteurs d’activités – notamment des TIC –, est un pays essentiellement à vocation agricole (donc principalement dans les zones rurales).

3-1- Les compte des produits : L’aire de relaxe effectue deux activités : ─ d’un complexe hôtellerie – restauration – centre de loisir et de détente, qui disposera :  d’un gîte d’étape  de bungalows et d’un snack  un espace culturel pour les manifestations folkloriques  d’une unité de soins médicaux et de massage relaxant  des divers jeux collectifs tels : Billard, ping pong, pétanque  une aire de jeux pour les enfants avec balançoire, toboggan …  d’un centre d’accueil et d’information touristiques  d’une unité de restauration style « drive-in » des locaux pour des loueurs de moyens de locomotion (bicyclettes, motocyclette, quads,…….) ─ d’un atelier de production artisanale et de vente :  de boutiques de mise en valeur des produits locaux (foie gras, fruits et légumes, fromage)  des boutiques de produits artisanaux, associés à une unité de production pour démonstration Notre activité nous permet de fixer un chiffre d’affaire au total de Ar 641.960.000 pour la première année et ceci sera évolué à Ar 946.350.000 pour la cinquième année. On va montrer l’évolution de ce chiffre d’affaire sur le tableau ci-dessus :

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Tableau N°19 : récapitulatif de chiffre d’affaires annuelles (en Ar) :

CHIFFRE D’AFFAIRE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Hôtel restaurant 493.960.000 544.750.000 588.600.000 605.200.000 623.850.000

Boutique 148.000.000 191.500.000 235.000.000 280.500.000 322.500.000

TOTAL CA 641.960.000 736.250.000 823.600.000 885.700.000 946.350.000 Source : recherche personnelle

3-2- Le compte des charges : Les charges de la société sont caractérisées par l’achat des matières première qui est augmentée de façon irrégulière suivant les inflations à venir et la croissance des besoins des clients. Avant d’exposer le montant total des charges de la société Relaxe way et son évolution, on va montrer l’amortissement prévu pendant la durée de cinq premières années de notre activité.

Tableau N°20 : L’amortissement (en Ar) :

Désignation VO T(%) Amortissement Dotation Cumul Valeur antérieur résiduelle Bâtiment et Génie civil 520.000.000 20% 104.000.000 104.000.000 208.000.000 312.000.000 Matériel et équipement 150.000.000 5% 7.500.000 7.500.000 15.000.000 135.000.000

Matériel 30.000.000 5% 1.500.000 1.500.000 3.000.000 27.000.000 roulant

TOTAL 700.000.000 113.000.000 113.00.000 226.00.000 474.000.000

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Tableau N°21 : Récapitulatif des charges (en Ar) :

CHARGES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Hôtel restaurant 193.916.400 201.568.400 210.481.400 219.403.400 235.530.900

Boutique 74.278.800 87.830.800 101.432.800 115.618.800 128.782.800

Sous total du charge 268.195.200 289.399.200 311.914.200 335.022.200 364.313.700

Charge financière 120.000.000 96.000.000 72.000.000 48.000.000 24.000.000

Amortissement 113.000.000 113.000.000 113.000.000 113.000.000 113.000.000

CHARGE TOTAL 501.195.200 498.399.200 496.914.200 496.022.200 501.313.700

Source: Recherche personnelle

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CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE

Il est nécessaire de savoir a tout moment l’évolution de la production et de réfléchir de façon continue l’état financier de notre société pour qu’on puisse prendre une décision adéquate sur l’investissement de l’entreprise, la gestion de personnelle, c'est-à-dire, faire le point pour pouvoir évaluer le fonctionnement du projet et de le faire mesurer par le résultat chiffrable du projet et surtout suivant différent moyen comme l’évaluation financière et socioéconomique du projet. Mais avant d’entamer à ces outils d’évaluations, nous devons présenter le contenu de l’état financier proprement dite, c'est-à-dire, la présentation du bilan de cinq premières années ainsi que ses comptes de résultats. A partir de cette étude, nous pouvons établir la prévision de la trésorerie du société durant cette période d’activité. Ce deuxième chapitre nous permettra d’ après les différentes données numériques obtenues, de calculer la rentabilité du projet en appréciant le taux de rentabilité interne (TRI), qui caractérise l’efficacité d’un système de suivi évaluation du développement de la société, et tout ceci dépend de l’existence d’un ensemble des indicateurs fiables qui fournissent des preuves de progrès. Un tel système repose avant tout sur l’énoncé des grands objectifs de développement économique et social du pays et sur la disponibilité des indicateurs de la situation à l’origine. Sans indicateur de control, il n’y a pas de moyen de savoir si le progrès est en train d’être réalisé et si les objectifs sont en voie d’être atteints conformément aux plans. Les indicateurs, qualitatifs ou quantifiables, constituent le point focal dans le contrôle et le suivit des plans, programmes et projets de développement Au vu de ce résultat, nous pouvons constater si l’investissement est profitable et procure un résultat mesurable, et de décider d’entreprendre le projet ou bien de l’abandonner purement et simplement. Nous étudierons trois sections dans ce chapitre : les outils d’évaluations, les critère d’évaluations et l’évaluation socioéconomique qui sont les points forts caractéristique du projet.

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Tableau N°22 : Compte de résultat de la première An née (en Ar) :

Elément Montant Montant Chiffre d’Affaires : 641.960.000 Production stockée 0 Production immobilisée 0 TOTAL 641.960.000 Production de l’exercice X=641.960.000 Consommation de l’exercice : Achat : -Hôtel et restaurant 99.620.000 -Boutique 33.596.000 Fourniture de bureau 1.040.000 Entretient 1.950.000 Eau et électricité 8.920.000 Combustible 1.500.000 Assurance 4.350.000 Marketing et publicité 3.880.000 Mission et déplacement 3.400.000 Poste et communication 3.400.000 TOTAL Y=161.656.000 Valeur ajoutée d’exploitation (X-Y) : 480.304.000 Impôts et taxe 8.552.000 Charge de personnel 97.987.200 TOTAL 106.539.200 Exedent brute d’exploitation (EBE) 373.764.800 Autres produits opérationnels 0 Autres charges des activités ordinaires 0 Dotation aux amortissements (113.000.000) Résultat opérationnel 260.764.800 Produit financier 0 Charge financier (120.000.000) Résultat financière (120.000.000)

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Impôt exigible sur le résultat - Impôt différé 0 Total produit des activités ordinaires 641.960.000 Total charge des activités ordinaires 501.195.200 Résultat net des activités ordinaires 140.764.800

Tableau N°23 : Bilan de la première année (en Ar) :

Dotation aux Valeur Actif V0 amorti résiduelle Passif Montant

Actif non courant : Capital 300.000.000 Bâtiment et Compte génie civil. 520.000.000 d’exploitant 50.597.600 Matériel et équipement. 150.000.000 Résultat 140.764.800

Matériel roulant. 30.000.000 Emprunt 480.000.000

TOTAL 700.000.000 113.000.000 587.000.000 Actif courant : Trésorerie 384.362.400

TOTAL 971.362.400 TOTAL 971.362.400

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Tableau N°24 : Tableau de trésorerie (en Ar) :

Trésorerie Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Encaissement 641.960.000 736.250.000 823.600.000 885.700.000 946.350.000

Décaissement 388.195.200 385.399.200 383.914.200 383.022.200 388.313.700 Impôts 81.671.450 97.419.450 111.259.075 Emprunt 120.000.000 120.000.000 120.000.000 120.000.000 120.000.000

Situation 133.764.800 230.850.800 238.014.350 285.258.350 326.777.225

FRI 250.597.600 384.362.400 615.213.200 853.227.550 1.138.485.900

TOTAL 384.362.400 615.213.200 853.227.550 1.138.485.900 1.465.263.125 Avec FRI= (Somme de la charge de la première année) * 6/12

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Tableau N°25 : Compte de résultats de la deuxième a nnée (en Ar) :

Elément Montant Montant

Chiffre d’affaires : 736.250.000 Production stockée 0 Production immobilisée 0 TOTAL 736.250.000 Production de l’exercice X=736.250.000 Consommation de l’exercice : Achat : -Hôtel et restaurant 107.600.000 -Boutique 43.470.500 Fourniture de bureau 1.257.500 Entretient 2.320.000 Eau et électricité 10.660.000 Combustible 1.700.000 Assurance 4.350.000 Marketing et publicité 3.115.000 Mission et déplacement 3.700.000 Poste et communication 3.700.000 TOTAL 181.873.000 Valeur ajoutée d’exploitation (X-Y) : 554.377.000 Impôts et taxe 9.539.000 Charge de personnel 97.987.200 TOTAL 107.526.200 Exedent brute d’exploitation (EBE) 446.850.800 Autres produits opérationnels 0 Autres charges des activités ordinaires 0 Dotation aux amortissements 113.000.000 Résultat opérationnel 333.850.800 Produit financier 0 Charge financier (96.000.000) Résultat financière (96.000.000)

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Impôt exigible sur le résultat Impôt différé Total produit des activités ordinaires 736.250.000 Total charge des activités ordinaires 498.399.200 Résultat net des activités ordinaires 237.850.800

Tableau N°26 : Bilan de la deuxième année (en Ar) :

Dotation aux Valeur Actif V0 amortissements résiduelle Passif Montant

Actif non Capital 300.000.000 courant : Compte Bâtiment et d’exploitant 50.597.600 génie civil. 520.000.000 Matériel et Report à équipement. 150.000.000 nouveau 140.764.800 Matériel roulant. 30.000.000 Résultat 237.850.800

TOTAL 700.000.000 226.000.000 474.000.000 Actif courant : Emprunt 360.000.000 Trésorerie 615.213.200

TOTAL 1.089.213.200 1.089.213.200 TOTAL

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Tableau N°27 : Compte de résultats pour la troisième année (en Ar) :

Elément Montant Montant

Chiffre d’affaires : 823.600.000 Production stockée 0 Production immobilisée 0 TOTAL 823.600.000 Production de l’exercice X=823.600.000 Consommation de l’exercice : Achat : -Hôtel et restaurant 115.580.000 -Boutique 53.345.000 Fourniture de bureau 1.475.000 Entretient 3.315.000 Eau et électricité 12.400.000 Combustible 1.900.000 Assurance 4.350.000 Marketing et publicité 3.250.000 Mission et déplacement 3.900.000 Poste et communication 3.900.000 TOTAL 203.415.000 Valeur ajoutée d’exploitation (X-Y) : 620.185.000 Impôts et taxe 10.512.000 Charge de personnel 97.987.200 TOTAL 108.499.200 Exedent brute d’exploitation (EBE) 511.685.800 Autres produits opérationnels 0 Autres charges des activités ordinaires 0 Dotation aux amortissements 113.000.000 Résultat opérationnel 398.685.800 Produit financier 0 Charge financier 72.000.000

80

Résultat financière (72.000.000) Impôt exigible sur le résultat 81.671.450 Impôt différé Total produit des activités ordinaires 823.600.000 Total charge des activités ordinaires 496.914.200 Résultat net des activités ordinaires 245.014.350

Impôt exigible sur le résultat : 326.685.800– (75%) 326.685.800 = 81.671.450

Tableau N°28 : Bilan de la troisième année (en Ar) : Dotation aux Valeur Actif V0 amortissements résiduelle Passif Montant

Actif non courant : Bâtiment et Capital 300.000.000 génie civil. 520.000.000 Compte Matériel et d’exploitant 50.597.600 équipement. 150.000.000 Report à Matériel roulant. 30.000.000 nouveau 378.615.600 Résultat 245.014.350 TOTAL 700.000.000 339.000.000 361.000.000 Actif courant : Emprunt 240.000.000 Trésorerie 853.277.550

TOTAL 1.214.227.550 TOTAL 1.214.227.550

81

Tableau N°29 : Compte de résultats de la quatrième année (en Ar) :

Elément Montant Montant

Chiffre d’affaires : 885.700.000 Production stockée 0 Production immobilisée 0 TOTAL 885.700.000 Production de l’exercice X=885.700.000 Consommation de l’exercice : Achat : -Hôtel et restaurant 123.560.000 -Boutique 63.673.500 Fourniture de bureau 1.702.500 Entretient 3.995.000 Eau et électricité 14.220.000 Combustible 2.100.000 Assurance 4.350.000 Marketing et publicité 3.705.000 Mission et déplacement 4.100.000 Poste et communication 4.100.000 TOTAL 225.506.000 Valeur ajoutée d’exploitation (X-Y) : 660.194.000 Impôts et taxe 11.529.000 Charge de personnel 97.987.200 TOTAL 109.516.200 Exedent brute d’exploitation (EBE) 550.677.800 Autres produits opérationnels 0 Autres charges des activités ordinaires 0 Dotation aux amortissements 113.000.000 Résultat opérationnel 437.677.800 Produit financier 0 Charge financier 48.000.000 Résultat financière (48.000.000) Impôt exigible sur le résultat 97.419.450

82

Impôt différé Total produit des activités ordinaires 858.200.000 Total charge des activités ordinaires 496.022.200 Résultat net des activités ordinaires 292.258.350

Impôt exigible sur le résultat : 389.677.800-(75%) 389.677.800= 97.419.450 Tableau N°30 : Bilan de la quatrième année (en Ar) : Dotation aux Valeur Actif V0 amortissements résiduelle Passif Montant

Actif non Capital 300.000.000 courant : Bâtiment et Compte génie civil. 520.000.000 d’exploitant 50.597.600 Matériel et Report à équipement. 150.000.000 nouveau 623.629.950 Matériel roulant. 30.000.000 Résultat 292.258.350 TOTAL 700.000.000 452.000.000 248.000.000 Actif courant : Trésorerie 1.138.485.900 Emprunt 120.000.000

TOTAL 1.386.485.900 TOTAL 1.386.485.900

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Tableau N°31 : Compte de résultats pour la cinquièm e année (en Ar) :

Elément Montant Montant

Chiffre d’affaires : 946.350.000 Production stockée 0 Production immobilisée 0 TOTAL 946.350.000 Production de l’exercice X=946.350.000 Consommation de l’exercice : Achat : -Hôtel et restaurant 131.540.000 -Boutique 73.207.500 Fourniture de bureau 1.912.500 Entretient 5.789.500 Eau et électricité 15.900.000 Combustible 2.300.000 Assurance 4.350.000 Marketing et publicité 3.825.000 Mission et déplacement 4.300.000 Poste et communication 4.300.000 TOTAL 247.424.500 Valeur ajoutée d’exploitation (X-Y) : 698.925.500 Impôts et taxe 12.530.000 Charge de personnel 104.359.200 TOTAL 116.889.200 Exedent brute d’exploitation (EBE) 582.036.300 Autres produits opérationnels 0 Autres charges des activités ordinaires 0 Dotation aux amortissements 113.000.000 Résultat opérationnel 469.036.300 Produit financier 0 Charge financier 24.000.000 Résultat financière (24.000.000) Impôt exigible sur le résultat 111.259.075

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Impôt différé Total produit des activités ordinaires 946.350.000 Total charge des activités ordinaires 501.313.700 Résultat net des activités ordinaires 333.777.225

Impôt exigible sur le résultat : 445.036.300-(75%) 445.036.300= 111.259.075

Tableau N°32 : Bilan de la cinquième année (en Ar) : Dotation aux Valeur Actif V0 amortissements résiduelle Passif Montant

Actif non Capital 300.000.000 courant : Bâtiment et Compte génie civil. 520.000.000 d’exploitant 50.597.600 Matériel et Report à équipement. 150.000.000 nouveau 915.888.300 Matériel roulant. 30.000.000 Résultat 333.777.225 TOTAL 700.000.000 565.000.000 135.000.000 Actif courant : Trésorerie 1.465.263.125 Emprunt 0

TOTAL TOTAL 1.600.263.125 1.600.263.125

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Section 1: Selon les outils d’évaluation : A fin de mesurer si notre résultat est désirable compte tenu des contraintes organisationnelles et financière, il faut juger de façon précise notre projet par les indicateurs de base : le VAN, TRI, IP et DRCI qui permettront de suivre à tous les niveaux les progrès. Passons à l’élaboration de tableau récapitulatif des résultats qui facilite l’étape à suivre pour déterminer les indicateurs, preuve de résultat que notre projet est rentable et réalisable.

Tableau N°33: Tableau récapitulatif des résultats ( en Ar) :

Année 1 2 3 4 5

Résultats 140.764.800 237.850.800 245.014.350 292.258.350 333.777.225

DAP 113.000.000 113.000.000 113.000.000 113.000.000 113.000.000

CASH-FLOW 253.764.800 350.850.800 358.014.350 405.258.350 446.777.225 Coefficient d’actualisation 0,8333 0,6944 0,5787 0,4822 0,4019 (20%)

Coeff. *Cash 211.462.208 243.630.796 207.182.904 195.415.576 179.559.766 Coefficient d’actualisation 0.78125 0.61 0.4768 0.3725 0.291 (28%)

Coeff.*Cash 198.253.750 214.018.988 170.701.242 150.958.735 130.029.286

86

1-1- Déterminons les CASH-FLOW, VAN et TRI :

Le CASH-FLOW est obtenu à partir des résultats de nos activités durant le cinq premières années en distinguant l’amortissement prévu au fil de l’année d’exploitation. Le tableau ci-dessus donne que CASH-FLOW= Ar 253.764.800 de la première année et au cinquième année, nous avons obtenus CASH-FLOW= Ar 446.777.225.

La valeur actuelle nette (VAN), selon son signe, représente l’accroissement ou la diminution de valeur de la firme si le projet est entrepris. Un projet est donc jugé entreprenable (c'est-à-dire non rejeté à priori) si sa VAN est positive ; mais la positivité de la VAN ne suffit pas à renseigner sur l’exacte rentabilité du projet pour la firme. Pour le taux d’actualisation t=20%, on obtient VAN= Ar 135.251.251

Le taux de rentabilité interne est un taux d’actualisation pour lequel le total des valeurs actuelles des CASH-FLOW est égal à son coût. En d’autre terme, le TRI est le taux d’actualisation qui donne une valeur actualisée égale à zéro ou un indice de profitabilité égale à 1.

Déterminons le TRI :

Pour t=20% : Somme de Cash- Flow= Ar 1.037.251.251 Capital= Ar900.000.000, donc VAN=1.037.251.251-900.000.000, et on a VAN= Ar137.251.251 Pour t=28% : La somme de Cash – Flow= Ar 863.962.001 Capital=Ar900.000.000, donc VAN=863.962.001-900.000.000, et on a VAN= Ar -36.037.999

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1.037.251.251– 0 = 20 - t t= 26%, c'est-à-dire TRI= 26% 1.037.251.251– (-36.037.999) 20-28

1-2- La durée de récupération des capitaux investis et l’indice de profitabilité :

L’indice de profitabilité est représenté par le rapport entre la somme de CSH-FLOW et l’investissement initial.

Calculons IP:

IP= Somme CASH-FLOW*(1+i) -n = 902.833.884 = 1, 003 C 900.000.000 IP = 1,003

Le délai de récupération des capitaux investis ou DRCI est le temps nécessaire pour que l’entreprise récupère l’investissement initial ou bien le temps au bout duquel le cumul des CASH-FLOW est égal au montant du capital investi. Il sera privilégié lorsque l’entreprise a un fort besoin de trésorerie. On rejettera le projet si le DRCI est supérieur à la durée de vie du projet.

Calcul DRCI : 2≤ 900.000.000 ≤ 3 604.615.600 ≤ DRCI ≤ 962.629.950

900.000.000–604.615.600 = DRCI –2 DRCI= 2 ans 9mois 27jours 962.629.950 –604.615.600 3 -2

Les capitaux investis sont récupérés au cours de la troisième année, juste au milieu du temps de réalisation du projet 2 ans et 9 mois.

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Section 2 : Selon les critère d’évaluation :

Le succès d’un projet peut être apprécié en combinat divers critères /indicateurs comme la pertinence du projet, l’impact, la durabilité, l’efficacité et l’efficience de notre projet qui sont nécessaires au portant et endroit voulu, être optimisé et rationalisé par rapport aux objectifs et aux ressources.

2-1- La pertinence :

La pertinence mesure la corrélation entre les objectifs du projet et les objectifs priorités du développement sur le plan global et sectoriel par rapport au besoin réel des groupes cibles, c'est-à-dire, est ce que les objectifs du projet sont-ils pertinents par rapport aux besoin et attentes des bénéficiaires ? Dans notre activité, ce projet est pertinent car on dégage, après le compte de l’exploitant, un résultat plus de Ar 1.200.000.000 dans cinq ans.

2-2- L’efficacité du projet :

L’efficacité s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats (différence entre ce qui était prévu et les réalisations). C’est le degré de réalisation des objectifs ou des résultats. En dégageant des résultats toujours positif et croissant au fil de cinq années consécutives, on peut conclure que notre méthode d’exécuter ce projet est efficace.

2-3- L’efficience de ce projet :

L’efficience de ce projet se réfère au coût et rythme auquel les interventions sont transformés en résultat. Elle se mesure par la comparaison des coûts et des résultats. Elle se réfère à l’utilisation optimale des ressources dans la production des outputs. C’est l’économie dans la poursuite des objectifs. L’aire de relaxe économise ses ressources sur la mise en évidence de formation pour toute les personnelles à fin d’éviter un nouveau recrutement.

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Section 3 : Evaluation socioéconomique : 3-1- Création d’emploie : Au vu des résultats, on peut dire que tous les acteurs du projet aire de relaxe (investisseurs, les autorités locales, la population locale, les opérateurs, …) seront gagnants. La population locale, quant à elle, fournira l’aire de relaxe en ressources (main d’oeuvre, services, produits, …), et assurera les prestations de guidage accompagnement, … ; en outre, elle est appelée à gérer les toilettes et douches publiques. A ce propos justement, une quarantaine d’emplois directs seront créés pour la population locale et cela sans tenir compte des postes à créer pour la gestion des toilettes et douches publiques ainsi que celle des boutiques. 3-2- L’influence sur la valeur ajouter : Le nombre prévisionnel de clients qui s’arrêteront sur l’aire de relaxe sera de 91.597pour la première année (avec une tendance à la hausse les années suivantes), ce qui constitue une hypothèse réaliste en termes de fréquentation de l’aire de relaxe (avec une hypothèse que le nombre moyen annuel d’usagers de la RN 2 est de 915.970) ; De plus, le tourisme fait partie des cinq secteurs mentionnés par le M.A.P (Madagascar Action Plan) du Gouvernement de Madagascar comme disposant du potentiel capable de contribuer de façon importante à la réduction de la pauvreté. Ce secteur est aussi repris dans la vision de développement local à travers leur Plan Régional de Développement (PRD). Il est d’ailleurs l’un des secteurs les plus porteurs pour Madagascar, en étant l’un des plus gros pourvoyeurs de devises du pays (avec les zones franches et les exportations), avec une demande qui ne cesse de croître d’année en année (138 253 en 1999 à plus de 200 000 en 2004). 3-3- Valorisation des ressources : En outre, les Hautes Terres en général, et Anjiro en particulier souffrent d’une image déficitaire en offres et prestations touristiques : en effet, avec 26,6% seulement en terme de fréquentation des touristes internationaux, les Hauts Plateaux figurent en dernière position des destinations touristiques du pays. Or la région possède des potentialités, si ce n’est déjà le fait qu’elle soit localisée sur la RN 2, qui est un avantage considérable.

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CHAPITRE III : LES IMPACTES SUR L’IMPLANTATION DU PROJET :

A l’heure où le développement économique de Madagascar en est à son tournant, le tourisme a un rôle essentielle à jouer : produire les service, créer des emploies, génère des devises, favoriser l’ouverture sur le monde extérieurs. La maîtrise de la technologie demeure une des conditions nécessaire pour que ce secteur puisse remplir sa mission. La formation doit être désormais à l’écoute et au service des différents acteurs du marché touristique. Ce secteur est certainement l’un des secteurs les plus dynamique et sera un important créateur d’emploie surtout pour les jeunes. Le revenu financier générer par ce projet permet d’augmenter le pouvoir d’achat de chaque ménage. Ainsi le développement des compétences professionnels et des ressources humaines gara tit une efficacité et une rentabilité optimale de l’entreprise. L’installation de cette aire de relaxe aura certainement des incidences économiques, socioculturelles et environnementales, qui peuvent servir ou non les intérêts de la zone. Effectivement, ce projet peut nuire à la zone, mais elle peut aussi contribuer grandement au mieux être de la population de Sabotsy Anjiro et de ses environs grâce à une planification bien pensée.

Section 1 : Les impactes économiques :

Lorsqu'une destination est développée pour le tourisme, le transfert géographique des dépenses a un effet important sur l'économie tant locale, régionale que nationale. En effet, le voyageur qui se déplace hors de sa région, pour des raisons d'affaires ou des vacances, aura à affecter des dépenses pour ses nécessités et ses activités de séjour. Parmi les nécessités les plus courantes figurent l'hébergement, la restauration et le transport. Des dépenses pour diverses activités peuvent s'ajouter (animations diverses, activités sportives, …). Ainsi, les dépenses des voyageurs – touristes constituent des revenus significatifs qui profitent à l'essor économique des entreprises, au revenu familial des travailleurs (soit directement, soit indirectement), et, finalement, aux collectivités locales (grâces aux

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redevances, taxations et locations que les opérateurs paient à la commune, district, région, …).

La commune de Sabotsy Anjiro, à 63Km au nord de la capitale, est une zone rurale, bien située sur l’axe de la route nationale 2, mais qui ne profite pas de cette opportunité importante ; le niveau de vie de la population est relativement bas, les activités économiques sont restreints, … Avec la mise en place de l’aire de relaxe et des produits et activités touristiques, la zone peut s'attendre à un développement économique, notamment par : − la création d'emplois et de nouvelles activités qui se fera ressentir : • en amont (pendant la mise en place du projet) : pour l’aménagement et la construction, par exemple, il y aura un besoin en maçons, charpentiers, terrassiers, manoeuvres … • en aval, c’est-à-dire quand le projet sera opérationnel, notamment les emplois directs qui peuvent être satisfaits sur place (guides accompagnateurs, porteurs, artisans …), et les emplois indirects (le commerce, la fourniture de produits agricoles, l’artisanat …) − l’augmentation des revenus des ménages : • avec les emplois créés ou les diverses activités revalorisées, la population locale peut y avoir sa place, car il est très probable qu’elle soit sollicitée, et d’autres revenus viendront ainsi compléter leurs revenus (tirés de leurs activités traditionnelles) ; • une grande perspective de débouchés se présentera également pour les productions locales, ce qui relèvera aussi le revenu d’une majorité de la population : les besoins en matière première de la restauration (produits maraîchers, fruits, volailles, …) par exemple, ou les besoins divers pour les constructions …) ; • par ailleurs, quand le site sera aménagé, et les différentes activités mises en place, il drainera aussi bien les touristes internationaux que la clientèle nationale, et même de simples usagers de la route nationale 2, qui consommeront et dépenseront ce qui leur sera proposé sur place (la nourriture, les produits locaux comme les fruits, l’artisanat, …), ce qui aura également une incidence sur les revenus locaux ; − un prix de vente intéressant pour les producteurs, ainsi qu’un coût de production intéressant pour les opérateurs, car ils ont la possibilité de s’approvisionner à la

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source ; en effet, en évitant les intermédiaires, on peut avoir des prix très compétitifs, autant pour les paysans que pour les opérateurs ; − à terme, ce projet apportera un changement de la physionomie économique locale : • ce projet permettra d’une part une meilleure structuration de l’offre locale : les besoins des clients seront bien précis (en terme de qualité par exemple, ou de calibrage des produits) : non seulement cela va améliorer la production locale (par l’augmentation des surfaces cultivées, par la diversification de la production, …), mais permettra également à la population locale de proposer une offre plus compétitive et plus variée sur le marché régional ; • en outre certaines activités ou compétences locales qui ont été délaissées ou reléguées au second plan auparavant peuvent remis au goût du jour et revalorisées : l’artisanat local, par exemple, qui est une activité marginale mais ayant un fort potentiel avec des artisans talentueux • la réouverture de la ligne TCE (Tananarive Côte Est) est actuellement en cours d’étude au sein de MADARAIL (si cette réouverture n’est pas encore effective d’ici la mise en place du projet, il est à penser que les activités qui se créeront sur la zone pèsera beaucoup sur la décision de cet exploitant des réseaux ferroviaires) ; de nombreux villages seront nettement plus accessibles, ce qui permettra aux biens et aux personnes de circuler librement, l’accès aux différents sites sera grandement facilité, … − la promotion et le développement de la région d’Alaotra Mangoro en général, et la commune de Sabotsy Anjiro en particulier, car, avec ce projet : • la commune constituera un pôle d’activités économiques important dans la zone, avec les différentes offres qui seront mis à la disposition des usagers de la route nationale 2 ; elle lui permettra ainsi de se démarquer et de se différencier des autres communes, lui assurant à terme une place plus importante dans la région, voire le pays ; • sur le plan touristique, les Hautes Terres en général manquent de promotions, faute de produits ; avec ce projet, cette partie de Madagascar, et en particulier la zone de Sabotsy Anjiro pourra prendre sa part de marché par rapport aux autres destinations sur cet axe (Moramanga, Marozevo…), et même sur tout le pays ; • les finances des collectivités locales s’en trouveront renforcés avec les différentes taxations relatives à l’exploitation des infrastructures mises en place ;

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• les opérateurs touristiques (sur place, de la capitale ou de l’étranger) pourront proposer une offre novatrice, originale et intéressante pour les touristes, en complément de ce qu’ils proposent déjà sur cet axe ce qui leur permettra d'une part d'augmenter leurs recettes ; • les perspectives de consommation des biens agricoles en seront plus prometteuses ; − avec la mise en place de ce projet, des besoins seront créés et demanderont à être satisfaits; ce projet mettra en marche de nombreux mécanismes, provoquera un effet d'entraînement sur les autres secteurs de l'économie (industrie agro-alimentaire, énergie, transport, commerce, ...); Néanmoins, la mise en place d’un projet comme cette aire de relaxe comporte certainement quelques effets pervers. En effet : − vu la dimension du projet d'une part, et la fréquentation future du site d’autre part, il est à craindre une hausse des prix, voire même une inflation, mais aussi des phénomènes de spéculations (et ce dans différents secteurs économiques comme le commerce, le transport, le domaine foncier…) : cela pénalisera le pouvoir d’achat des ménages locaux, et les mettra ainsi quelque peu à l'écart de la dynamique de développement d’autre part ; − en outre, il est à craindre le développement de l’informel, avec son lot de désordre et de nuisances : image de la zone ternie, maque à gagner pour les opérateurs et les collectivités locales, non respect des organisations mises en place, … − vu les types d’activités et de produits susceptibles d’être mis en place, le personnel à recruter doit avoir une certaine compétence, un certain savoir-faire : il n’est pas sûr que ces ressources humaines soient disponibles sur place, il va donc falloir en chercher ailleurs (Manjakandriana, Moramanga, dans la capitale ou même à l'étranger) ; au final, la population riveraine du site ne sera embauché que pour les emplois subalternes (gardien, jardinier, femmes de ménage, …); − il est impossible d'intégrer toute la population et la production locales dans le projet (pour des raisons financières déjà, mais aussi pour des raisons de compétence, de normalisation, de motivation …), si bien que tous les ménages de la zone d'implantation ne pourront pas profiter équitablement des retombées du projet, il y aura donc une répartition verticale et inégale des revenus;

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− la mise en place de ce projet pourra créer des déséquilibres économiques avec les autres communes, mais même au sein même de la commune de Sabotsy Anjiro ; en effet, la zone d'implantation sera plus favorisée (développement global, embauches, valorisation de la production locale, …), tandis que les autres stagneront à leur statut actuel; − ce projet est d’une grande envergure importante : si les activités économiques du lieu d'implantation s’appuient exclusivement sur le projet, il y a de forts risques de développement mono structurel et de dépendance économique : les activités traditionnelles seront délaissées, voire disparaîtront, au détriment d’autres activités, dont notamment touristiques; la mutation de l'économie n'est pas sans risques ;

Section 2 : Les impacts socioculturelles :

En règle général, tout projet, qu'il soit touristique ou autre, aura toujours un impact socioculturel sur le milieu où il sera implanté. C'est un fait incontestable, aucun projet ne peut y déroger, et la population peut bénéficier de l'implantation, comme elle peut en souffrir. Ainsi ce projet pourra apporter sa contribution dans : − la mise en place d’une certaine cohésion sociale, ainsi que le raffermissement du tissu social, vu que le contexte économique soit plus favorable d’une part, et des infrastructures et des services seront plus accessibles (de par leur proximité, de par leur pouvoir d’achat amélioré, …) ; − l’épanouissement et le développement personnel pour la population, facilité grâce à l’augmentation du niveau de vie, avec l'accroissement des revenus apporté par le projet : la population pourra en effet consacrer plus de temps et d’argent à ses loisirs, à sa soif de connaissances, − le développement intellectuel, ainsi que du savoir-faire de la population, avec le développement de contacts et d’échanges sociaux avec les étrangers, l’apprentissage des langues, l’acquisition de nouveaux savoir-faire professionnels, la formation dans le domaine touristique … − l’amélioration de la qualité de vie des communautés, par la mise en place des infrastructures de services : en effet, le projet sera accompagné par la mise en place d’infrastructures (sanitaires, télécommunications, sécurité ...)

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− le développement et la valorisation des activités et des compétences et du savoir-faire locaux, comme l’artisanat, par exemple, ou l’intégration aux différentes activités, permettra aux femmes et aux jeunes un meilleur épanouissement personnel. − la revalorisation des spécificités culturelles locales, qui font la particularité des populations locales, ainsi que la mise en avant de certaines usages, et traditions qui ont été délassés, mais qui ont fait l’histoire de la région (« la route fleurie » par exemple), … − tous ces facteurs peuvent favoriser le développement d’une certaine fierté, ainsi qu’au développement d’une certaine identité locale, qui démarquera et différenciera la zone. Cependant, il ne faut pas se voiler la face, ce projet peut présenter des dangers pour le tissu social sur la commune ; en effet : − il y a des risques de déplacement de population : attirée par l’argent « facile » des activités de service (comme le tourisme par exemple), succomber à la tentation est aisée, ce qui peut provoquer des perturbations dans la vie de la communauté : les activités courantes et quotidiennes peuvent être délaissées et abandonnées; certaines zones peuvent se dépeupler, au détriment de la production agricole qui constitue à la fois l'activité traditionnelle, et l'activité vitale pour la population; − la venue de touristes peut également semer le trouble au sein de la population riveraine; en effet, les visiteurs du site viennent avec leur culture, leurs habitudes…, qui peuvent être en totale contradiction avec les valeurs locales ; les relations visiteurs/visités peuvent ainsi être compromises, et peut aboutir à la remise en cause du projet ; − en outre, faute de compétence, la population n’aura que des postes subalternes, qu’elle peut trouver peu valorisant et indigne ; cette situation peut entraîner une frustration, provoquant une démotivation et une démobilisation qui peuvent freiner le développement que l’on veut mettre en place ; − vu que tout le monde ne profitera pas directement de l’implantation du projet, des risques d’inégalités économiques peuvent survenir entre les ménages ; le projet peut, bien malgré lui, participer à l'émergence d'une nouvelle catégorie de personnes, d'une nomenklatura; déjà, il y aura un déséquilibre social entre la population, mais cette situation peut également provoquer la jalousie et le dépit, qui vont gangrener la vie quotidienne de la population locale ;

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− les infrastructures mises en places peuvent d'une part ne pas correspondre au pouvoir d'achat de la population, et d'autre part, ne pas satisfaire les besoins réels de la population, qui s’en trouve quelque peu mise à l'écart, car ne pouvant pas en profiter; − l'avènement de ce projet peut également provoquer des changements dans le comportement de la population, comme le développement de la mendicité par exemple ; le projet peut également pousser à des spéculations sur les fournitures de service, au niveau des prix par exemple (qui peuvent ne pas être à la portée de tout le monde), mais aussi au niveau du la prestation elle-même ; − le pire des impacts socioculturels serait l’augmentation de la criminalité et de l’achalandage, avec ce que tout cela induit : tourisme sexuel, trafics divers, …

Section 3 : Les impacts Environnementaux :

Souvent, malgré lui et de façon inconsciente, le tourisme transforme l'environnement dans toutes ses dimensions, en raison de son volume, de sa force économique et de sa constance. Cette transformation se fait pour le meilleur ou pour le pire. Sur Sabotsy Anjiro, la population locale, cette dernière s’est appuyée depuis toujours sur le milieu local afin d’en tirer les ressources nécessaires pour subvenir à ses besoins : la forêt en a pâtit et a payé le plus lourd tribut, car elle a été à la fois exploitée comme source de matières premières pour les besoins en énergie (bois et charbon), mais également pour les besoins de construction (notamment pour la menuiserie et la charpente). La forêt s’est rapidement dégradée, et il ne reste plus sur la commune que quelques lambeaux de parcelles d’eucalyptus. Outre cette exploitation, la zone subit, elle aussi et chaque année, sa part de feux de brousse (intentionnels ou accidentels). Cette dégradation de la forêt a facilité l’érosion, causée par les eaux de ruissellement, entraîné le ravinement, créant de grands sillons et de lavaka. Les eaux de ruissellement, en raclant le sol, a emporté avec elles la bonne terre fertile ; en conséquence de quoi, les surfaces cultivables ont régressé et la production agricole a diminué.

Pour y faire face, la population n’a d’autre alternative que de défricher de nouveaux espaces, et après quelques années d’exploitation, le problème ressurgit de nouveau.

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Et cette situation ne va pas en s’améliorant, à cause notamment des pratiques adoptées sur place, consécutive à la population qui n’est pas consciente, ou qui manque de sensibilisation quant à une gestion durable de ces ressources ; d’autres facteurs plus généraux contribuent aussi à cette dégradation, notamment le changement global du climat. Avec l’implantation du projet, d’autres facteurs vont encore accroître les pressions sur l’environnement, à savoir : − la dénaturation et la dégradation du site, qui constitue un risque à ne pas minimiser : • cette dénaturation et cette dégradation peuvent être une conséquence directe de la mise en place du projet :
l'aménagement du site ne doit pas être fait à la légère (l’architecture des différents bâtiments, la gestion des espaces), afin qu’ils s’accordent et s’accommodent avec le milieu local ;
le lot de pollution que les diverses activités peuvent apporter avec elles, comme les déchets (solides et liquides), la pollution sonore, … ; cette pollution peut revêtir diverses formes : visuelles (le plus flagrant), chimiques (plus sournois mais dont les conséquences sont très dangereuses, et dont notamment l’utilisation d’engrais chimiques pour des raisons de productivité agricole pour répondre aux besoins des différentes activités par exemple, …) • elle peut également être indirecte, car les besoins pendant la mise en place et pendant la phase d’exploitation, peuvent changer le paysage local, voire le défigurer : les rares espaces boisés ou verdoyants disparaîtront car de nouveaux espaces seront nécessaires par exemple, ou pour la construction, plus précisément pour la fourniture de briques, des rizières vont être transformées en briqueterie, … − des besoins vont se créer, ce qui nécessite un recours aux ressources locales, et qui maintiendrait, voire accroîtrait les pressions sur l’environnement déjà fragilisé : • ainsi, pour les combustibles et l’énergie par exemple, ou encore l’eau potable, et il est à craindre que les ressources sur place soient plus sollicitées, voire surexploitées, ce qui empirerait la situation ;

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• en outre, les productions locales, comme les produits agricoles, seront aussi mises à contribution, et les besoins de ressources (comme l’eau par exemple pour irriguer) vont croître, de nouveaux espaces seront mis en friches, …, qui intensifieront un peu plus les pressions sur l’environnement

Toutefois, ce projet peut contribuer à la préservation, la protection et à l’amélioration de l’environnement de la zone, car : − de nouvelles activités vont se créer, et certaines activités économiques traditionnelles seront un peu délaissées au profit des activités liées au projet, ce qui pourrait limiter les pressions sur l’environnement ; − ce sont les ressources locales qui seront « transformées » en produits et qui seront vendus, il y a donc un intérêt certain à préserver ces potentialités (le paysage, les espaces boisés, …) et cela en choisissant une gestion durable de ces ressources, mais également en privilégiant des techniques ou des pratiques qui participent et à la protection et à la préservation de l’environnement (l’agriculture biologique par exemple, l’utilisation de combustibles propres et qui ne provoquent pas de pressions sur les ressources naturelles, …) ; − conscients de cet état de chose, aussi bien la population locale que les opérateurs travaillant sur la zone seront plus jaloux quant à leur environnement, propice à l’avènement d’un sentiment de protection et de préservation beaucoup plus important encore ; ils se mettront ainsi au service de l’environnement, entreprendront des actions (reboisement, protection contre l’érosion, …), sensibiliseront et éduqueront les visiteurs de la zone ; − en outre, l'implantation du projet peut également, indirectement, profiter à la préservation de l’environnement ; en effet, la commune et ses environs peut développer une conscience accrue des notions d’environnement physique, d’aménagement équilibré, … et pourquoi pas une certaine fierté, qui profitera à la préservation du milieu − avec la mise en place du projet, des infrastructures seront montées et installées (les bacs à ordures, les toilettes, …), ce qui contribuera grandement à préserver l'hygiène d'une part, et d'autre part, à minimiser les pollutions éventuelles ;

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MINIMISATION DES IMPACTS NEGATIFS

Afin de minimiser et de contrecarrer les éventuels impacts négatifs de l’implantation du projet, certaines mesures doivent être prise, dont notamment : − au niveau environnemental : • avant toute implantation ou installation, engager une étude d’impact environnemental pour protéger et préserver le site d’une part, et réduire toutes formes de pollutions d’autre part (pollution sonore, traitement des déchets, …), et coordonner les actions avec celles déjà entreprises sur la zone en matière de protection de l’environnement ; • trouver des alternatives pour limiter les pressions sur l’environnement, comme la recherche de nouvelles sources d’énergies, renouvelables, propres, par exemple, et en incitant son utilisation ; • engager des actions pour la protection et la préservation de l’environnement (reboisement, traitement des déchets, …). • mettre en place un plan de gestion des ressources naturelles, pour atténuer les pressions sur l’environnement ; ce plan ne s’appliquera pas simplement au projet, mais à toutes les activités sur la commune (aménagement et utilisation de l’espace, …) − afin de réduire les impacts socioculturels : • mettre en place des actions de sensibilisations et d'éducation : on peut ainsi organiser des animations et prestations de délassement destinées aux touristes et à la population locale, afin de favoriser les contacts et les échanges entre visiteurs/visités; ceci permettra en outre d’éviter la mise à l’écart de la population locale ; • favoriser la compréhension mutuelle des valeurs respectives entre visiteurs/visités : expliquer les mœurs, coutumes et traditions locaux d’une part, et décrire aux populations locales les comportements, la culture et les habitudes des touristes, afin d’éviter les chocs culturels, • que les touristes de n’encouragent pas les pratiques telles la mendicité, la prostitution ; en contrepartie, sensibiliser la population à ne pas s’adonner à ses « activités » ; • intégrer progressivement la population locale au projet, par l’embauche des jeunes de la commune, avec des possibilités de promotion (femmes de ménage et deviendra femmes de chambre, des commis de cuisine en aide cuisinier…), et cela en

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tenant compte de leur compétence et de leur motivation ; cela influera grandement sur la motivation de la population ; − sur le plan économique : • faciliter les démarches nécessaires pour l’implantation des opérateurs sur place, par la mise en place d’un plan d’aménagement valable sur toute la commune, par exemple, ou par l’organisation foncière, … • ne pas léser les opérateurs intéressés, en combattant le secteur informel car cela favorise les spéculations, la concurrence déloyale, l’instauration d’un contexte micro- économique peu favorable ; • bien que manquant de compétences, ne pas mettre la population locale à l’écart, l’intégrer progressivement en lui dispensant des formations ; • soutenir les autres secteurs d’activités locales, comme l’agriculture et l'élevage, l’artisanat, …, en s’approvisionnant sur place : cela permettra d’une part aux opérateurs d’y trouver leur compte, et d’autre part, les producteurs verront leurs efforts récompensés, ce qui les motivera encore plus ; • bien maîtriser et bien baliser la mutation économique, pour assurer une certaine indépendance économique vis-à-vis du projet ;

MAXIMISATION DES IMPACTS POSITIFS

− Renforcer l’adhésion et la motivation de la population locale, en mettant en place différents infrastructures qui répondent aux besoins de la population (pour les loisirs et la détente, …) par exemple, ou en instituant des activités associatives (concours de propreté entre les villages, concours de productivité, …), − Mettre en place une certaine philosophie pour le projet, une certaine culture, un certain code d’éthique à respecter par tous les acteurs, afin que personne ne soit lésé d’une part, et les produits et prestations soient de qualité, d’autre part ; − privilégier les ressources humaines et les compétences locales afin que la population bénéfice des retombées de l’implantation de ce projet ; le fait d'inciter, de former et de motiver les jeunes de la commune sur les métiers de l’hôtellerie et du tourisme constituera la première étape de leur intégration dans la dynamique de développement initiée par le projet ;

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− favoriser les productions locales en s’approvisionnant sur place, afin que celles-ci soient valorisées (encourageant ainsi les paysans) − pour les opérateurs voulant s’installer sur la zone, orienter progressivement les productions locales (agriculture, artisanat...) pour répondre aux besoins du projet et/ou aux besoins des touristes de passage ; en effet, si actuellement, le système de production de la zone se limitait à une économie de subsistance, l'implantation de l’aire de relaxe, permettrait à un changement en économie de marché. − une relation étroite doit s’instaurer entre les différents acteurs, ce qui est intéressant à plus d’un titre car : • la préservation et l’exploitation d’un patrimoine commun seront mise en place, afin que tous les acteurs puissent tirer durablement des bénéfices à partir des ressources présentes sur place, • les productions locales peuvent facilement trouver des débouchés, ainsi que la main d’œuvre et les compétences locales, grâce à l’implantation des différents opérateurs • œuvrer de concert permet une meilleure harmonisation de la promotion et du développement, mais aussi pour la complémentarité de l’offre de la zone d’implantation ; − Proposer des animations régulières (danses folkloriques, présentations des us et coutumes de la région…), pour en faire profiter la clientèle de passage, ce qui aura pour conséquence d’une part de faire la promotion de la zone, et d’autre part favoriser les échanges entre les peuples ; − Bien définir l’aménagement du site, car son environnement constitue l’un des principaux atouts du milieu, et qui constitue un attrait à même de séduire la clientèle ; − sensibiliser et éduquer sur la préservation de l’environnement, en expliquant que cet environnement constitue l’un des atouts principaux du site, et des activités qui s’y tiennent ; − privilégier et encourager des initiatives respectueuses de l’environnement comme l’agriculture biologique par exemple, les reboisements,……

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CONCLUSION GENERALE

Du fait de ses nombreuses potentialités, Madagascar a décidé de faire du tourisme un axe stratégique et prioritaire de sa politique de développement économique. L’un des pays qui a pris conscience de l’importance de sa richesse écologique, y compris la richesse marine et côtière. Conformément aux principes généraux de la politique du gouvernement, les rôles du ministère de l’environnement des eaux et forêts et des tourismes en collaboration étroite avec le ministère de transport et de travaux publique sont axés sur les actions de réglementation, de promotion et d’incitation, ainsi que sur la création et l’amélioration des infrastructures de base pour renforcer la sécurité routière et l’insécurité générer par l’insuffisance des infrastructures. Mais la population locale en collaboration avec les organisme publiques et/ou privée commence actuellement à se soucier de sa conservation et sa valorisation mais les non résident qui arrivent dans la grande île augmentent. Selon l’analyse que nous avons effectuée, pour la situation du marché touristique à Madagascar et la libre circulation de la population dans notre territoire, nous avons en tiré des conclusions que l’offre touristique et tous les usagers de la route nationale c'est-à-dire en matière de centre de loisir : aire de relaxe de la grande île est largement insuffisante par rapport à la demande. Donc, pour améliorer le secteur transport et touriste à Madagascar, un certain nombre de mesure a été adoptée, à savoir : -l’augmentation des infrastructures d’accueille pour les usagers de la route -l’amélioration d’un produit touristique et de qualité de service -d’une politique de libéralisation sur la base des normes internationales est envisagée pour une justification client. Ce centre de loisir devrait continuer à progresser à l’avenir en raison de la croissance démographique, de la hausse du niveau de vie, de l’amélioration et du développement des réseaux de transport, de l’allongement du temps libre d’autre facteurs. Selon les prévisions de l’organisation Mondiale du tourisme, les entrées internationales de touristes devraient quasiment tripler dans les deux décennies à venir et d’ici 2020, on devrait compter 1,6 milliard de touristes se rendant dans des pays étrangers.

103

La pression exercée sur les milieux naturel, culturel et socio-économique des destinations populaires s’en trouvera d’autant plus forte. Il importe donc de redoubler d’efforts pour conditionner la question de la durabilité du développement du touriste. Quant à la rentabilité de ce projet, nous avons dégagé du résultat positif au fil des années d’exploitation. . De plus la rentabilité financière moyenne est supérieure à la rentabilité économique qui a pour valeur de 26%. Ce qui signifie que l’emprunt est favorable. La VAN est largement supérieur à 0. Le TRI dégageant une marge de sécurité, indice de profitabilité à l’unité, et le délai de récupération des capitaux investis plus court veulent dire que toutes les conditions nécessaires sont remplies. Donc nous pouvons conclure que le projet est rentable. Du point de vue économique, ce projet peut représenter un puissant outil de développement, la création d'emplois et de nouvelles activités stimulant la croissance économique, l’augmentation des revenus des ménages contribuant à l’allègement de la pauvreté, également des emplois. D’où la réduction progressive du taux de chômage. Enfin, on a besoins comme conception marketing de la société en réduisant au maximum les séparations entre celui qui a besoins et celui qui va le satisfaire. On peut conclure qu’il a été fait des progrès substantiels sous les angles : -d’une sensibilité accrue au question de durabilité chez tous les acteurs du tourisme, en particulier dans les administrations publiques, et -de l’existence des solutions techniques plus ou moins douce pour remédier aux effets négatif du tourisme sur l’environnement, la société et la culture. -D’informer tous les usagés de la route national de se reposer si la fatigue nous gène.

Mot Clés : Création du centre ; Relax Way ; Projet

104

ANNEXES

ANNEXE 1 : Chiffre d’affaires prévisionnel « hôtel restaurant »

Récapitulation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

CA Hébergement 155.000.000 186.250.000 210.000.000 210.000.000 216.250.000

CA Nourriture 75.000.000 78.000.000 81.000.000 86.000.000 86.300.000

CA Boisson snack 9.460.000 11.000.000 12.100.000 13.200.000 14.300.000

CA Drive in 34.500.000 40.500.000 43.500.000 45.000.000 45.000.000

CA Jeu collectif 18.000.000 18.000.000 18.000.000 18.000.000 18.000.000

CA Vente de 70.000.000 70.000.000 70.000.000 70.000.000 70.000.000 circuit

CA Hotely gasy 108.000.000 117.000.000 126.000.000 135.000.000 144.000.000

CA Chalet 24.000.000 24.000.000 28.000.000 28.000.000 30.000.000

TOTAL 493.960.000 544.750.000 588.600.000 605.200.000 623.850.000

CA Chalet Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre des clients 24.000 24.000 28.000 28.000 30.000

Dépense 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 moyenne

TOTAL 24.000.000 24.000.000 28.000.000 28.000.000 30.000.000

i

CA Hébergement Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre chambre gîte 5 5 5 5 5

Nuitée offerte par an 1500 1500 1500 1500 1500

Nombre des chambres louées 1200 1200 1400 1400 1400

Prix de chambre 25.000 25.000 25.000 25.000 25.000

TOTAL 30.000.000 30.000.000 35.000.000 35.000.000 35.000.000

CA Chambre gîte Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre bungalow 10 10 10 10 10

Nuitée offerte par an 3000 3000 3000 3000 3000

Nombre de chambre louée 2000 2500 2800 2800 2900

Prix bungalow 62.500 62.500 62.500 62.500 62.500

TOTAL 125.000.000 156.250.000 175.000.000 175.000.000 181.250.000

ii

CA Snack Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre des clients hébergés 5250 5775 7109 6983 7676

Nombre client petit déjeuner 4000 4667 5334 6000 6667

Prix moyen petit déjeuner 3000 3000 3000 3000 3000

12.000.000 14.000.000 16.000.000 18.000.000 20.000.000

Client hôtel 4480 5180 6248 6248 6773

Nombre des clients plus externes 6000 6000 6000 6500 6500

Dépense moyen 10.000 10.000 10.000 10.000 10.000

TOTAL 48.000.000 56.000.000 64.000.000 72.000.000 80.000.000 .Indice de fréquentation 1,75 par an

CA Bar Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Client Bar 4900 5700 6000 6500 7000

Nombre des clients potentiels 4500 5000 5500 6000 6500

Prix boisson 2000 2000 2000 2000 2000

TOTAL 9.460.000 11.000.000 12.100.000 13.200.000 14.300.000

iii

CA Drive in Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre de client moyen 23.000 27.000 29.000 30.000 30.000

Prix moyen repas et boisson 1500 1500 1500 1500 1500

TOTAL 34.500.000 40.500.000 43.500.000 45.000.000 45.000.000

CA Hotely gasy Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre de client 36.000 39.000 42.000 45000 48000

Prix moyen 3000 3000 3000 3000 3000

TOTAL 108.000.000 117.000.000 126.000.000 135.000.000 144.000.000

iv

ANNEXE 2 : Charge prévisionnelle « hôtel restaurant »

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

CA Total 446.200.000 490.200.000 532.700.000 577.700.000 624.500.000

Charge hébergement 3.000.0000 3.300.000 3.600.000 3.900.000 4.200.000

Charge nourriture 15.000.000 17.500.000 20.000.000 22.500.000 25.000.000

Charge boisson 1.620.000 1.800.000 1.980.000 2.160.000 2.340.000

Autre activité 80.000.000 85.000.000 90.000.000 95.000.000 100.000.000

Charge matière 99.620.000 107.600.000 115.580.000 123.560.000 131.540.000

Entretient Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Ratios 0,8 % 0,8 % 1 % 1 % 1,5 %

Charge 1.200.000 1.320.000 1.815.000 1.995.000 3.289.500

TOTAL 1.200.000 1.320.000 1.815.000 1.995.000 3.289.500

Mission et Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 déplacement

Ratios 2 % 2 % 2 % 2 % 2 %

Charge 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000

TOTAL 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000

v

Impôts et taxe Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Ratios 1 % 1 % 1 % 1 % 1 %

Vignette chambre 1000 1000 1000 1000 1000

Montant 2.250.000 2.362.000 2.475.000 2.587.000 2.700.000

Taxe 4.822.000 5.262.000 5.687.000 6.137.000 6.605.000

Charge impôts 7.072.000 7.624.000 8.162.000 8.724.000 9.305.000

Postes et Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 télécommunications

Ratios P.T.T 2 % 2 % 2 % 2 % 2 %

Charge 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000

TOTAL 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000 1.200.000

Eau et Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 électricité

Ratios 5 % 5 % 5 % 5 % 5 %

Charge électricité 3.000.000 3.000.000 3.000.000 3.000.000 3.000.000

TOTAL 3.000.000 3.000.000 3.000.000 3.000.000 3.000.000

vi

Combustible Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre de semaine 52 52 52 52 52

Ratios gaz 2 % 2 % 2 % 2 % 2 %

Montant cuisine 1.200.000 1.400.000 1.600.000 1.800.000 2.000.000

Combustible Voiture 0.05% 0.05% 0.05% 0.05% 0.05%

Montant voiture 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000

TOTAL 1.500.000 1.700.000 1.900.000 2.100.000 2.300.000

Assurance Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Investissement 493.600.000 493.600.000 493.600.000 493.600.000 493.600.000

Ratios assurance 0.88% 0.88% 0.88% 0.88% 0.88 %

Assurance 4.350.000 4.350.000 4.350.000 4.350.000 4.350.000

Marketing et Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 publicité

Ratios 4% 2% 1,5% 1,5% 1%

Charge 2.400.000 1.200.000 900.000 900.000 600.000

TOTAL 2.400.000 1.200.000 900.000 900.000 600.000

vii

Fourniture de Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 bureau

Ratios 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 0,5%

Charge 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000

TOTAL 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000

Charge de Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 personnelle

Montant 72.074.400 72.074.400 72.074.400 72.074.400 72.074.400

viii

ANNEXE 3 : Chiffre d’affaires prévisionnel « Boutique »

CA Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Démonstration

Nombre de 2500 3500 4500 5500 6000 groupe

Prix moyen 5000 5000 5000 5000 5000

CA Démos 12.500.000 17.500.000 22.500.000 27.500.000 30.000.000

CA Produit Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 artisanaux

Nombre des clients 15000 20000 25000 30000 35000

Dépense moyen 3500 3500 3500 3500 3500

CA Produit 52.500.000 70.000.000 87.500.000 105.000.000 122.500.000 artisanaux

Vente produit Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 terroir

Nombre des clients 20000 25000 30000 35000 40000

Dépense moyen 4000 4000 4000 4000 4000

CA Produit 80.000.000 100.000.000 120.000.000 140.000.000 160.000.000 terroir

ix

Formation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre d’étudiant 300 400 500 800 1000

Prix moyen 10.000 10.000 10.000 10.000 10.000

Formation 3.000.000 4.000.000 5.000.000 8.000.000 10.000.000

x

ANNEXE 4 : Charges prévisionnelles « Boutique »

Boutique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

CA TOTAL 148.000.000 191.500.000 235.000.000 280.500.000 322.500.000

Charge matière 33.596.000 43.470.500 53.345.000 63.673.500 73.207.500

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Entretient et réparation 750.000 1.000.000 1.500.000 2.000.000 2.500.000

Mission et déplacement 2.200.000 2.500.000 2.700.000 2.900.000 3.100.000

Impôts et taxe 1.480.000 1.915.000 2.350.000 2.805.000 3.225.000

Poste et communication 2.200.000 2.500.000 2.700.000 2.900.000 3.100.000

Eaux et électricité 5.920.000 7.660.000 9.400.000 11.220.000 12.900.000

Marketing et publicité 1.480.000 1.915.000 2.350.000 2.805.000 3.225.000

Fourniture de bureau 740.000 957.500 1.175.000 1.402.500 1.612.500

Personnelle 25.912.800 25.912.800 25.912.800 25.912.800 25.912.800

xi

ANNEXE 5 : Nombre de taxi-brousse fréquentée de la route nationale 2 :

Vers la RN 2 Vers Tananarive

Coopérative Haute saison Basse saison Haute saison Basse saison

Guichet unique 60 40 60 40 Ampasapito Min bus : 12 Min bus : 7 Min bus : 12 Min bus : 7 VATSY Boeing : 5 Boeing : 4 Boeing : 4 Boeing : 4 Min bus : 10 Min bus : 7 Min bus : 10 Min bus : 7 KOFIMANGA Boeing : 2 Boeing : 1 Boeing : 2 Boeing : 1 Min bus : 8 Min bus : 6 Min bus : 8 Min bus : 6 KOPFMM Boeing : 1 Boeing : 0 Boeing : 1 Boeing : 0

KOFMAD 10 6 10 6 Min bus : 6 Min bus : 3 Min bus : 6 Min bus : 3 MAMI Boeing : 1 Boeing : 0 Boeing : 1 Boeing : 0 Min bus : 8 Min bus : 6 Min bus : 8 Min bus : 6 SONATRA Boeing : 2 Boeing : 1 Boeing : 2 Boeing : 1

COMPIMA 8 4 8 4

KOFIMA 6 3 6 3

FIAKROLAC 6 4 6 4

KOFILAC 6 4 6 4

FIFIZAM 6 4 6 4

KOFIMALAC 6 4 6 4

FIFIMA 6 4 6 4

KOFIMA 6 4 6 4

COTRA-SUD 6 4 6 4

ANJARA- TRANS 6 4 6 4

TOTAL 187 120 186 120

xii

CADRE LOGIQUE DU PROJET

Logique Indicateurs Source de Hypothèse d’intervention objectivement vérification vérifiables Contribuer à Objectif l’amélioration de Expansion de l’aire Dans la région Sécurité sociale Globaux niveau de vie et de relaxe dans d’Alaotra maîtriser valorisation de l’autre commune Mangoro commune rurale

Objectif Favorise le niveau de Population active Dans le plan Contrôle et suivi Spécifique vie de la population Taux de chômage communale de au temps voulu locale diminué développement Personnel Environnement motivé protégé -Commune rurale - Avis de Résultat pilote recrutement -Augmentation de Circuit - Aire de relaxe à venir chiffre d’affaires d’information développée - Personnel -Investissement fiable qualifié prévu

Activités -Recrutement des - 49 personnels à -Contrat -Dossier employés recruter -Avis de crédit accorder par -terrassement -10 bungalow -Paiement l’investisseur -construction -5 gîte d’étape d’assurance

Intrants - Population -Voiture -Terrain -Investissement locale - équipement disponible à disponible sur le - investisseur mobilier exploiter lancement du -Matériel projet disponible

Condition préalable :

Accord souhaitable de commune Sabotsy Anjiro

ORGANIGRAMME DE RELAXE WAY

Gérant

Secrétaire, Commissaire au accueil compte

Département Département Département Ress Département

Admn et Fin Humaines production téchn et approv

Service Service Comptable hôtel&resta boutique

Directeur Directeur Caisse Logistique et Approvisionne ment

Réceptio Gouvern Maître Vendeur

nniste ante d’hôtel

Femme Chef chambre cuisinier Jardinier, sécurité, Lingère Serveur Formateur chauffeur

Plongeur

Gardien Chauffeur Gardien

BIBLIOGRAPHIE

1 /A Boyard , « les alliances stratégiques », Edition Dunod 1997.

2/ Alain Parentau , MARKETING TOURISTIQUE.

3/ Code du Tourisme : Avril 2001, décret n°2001-027, 19 Avril 2001.

4/ Echos tourisme : N°003 Mars 2001, 47 pages.

5/Gérard Lemoine , marketing, question, application et étude de cas, 2 ème édition Vuibert.

6/ J. Brilman , « l’entreprise réinventée », Edition d’organisation 1995

7/ J. Duberin, COUDEREC , MERCANTIQUE: action commerciale J. Duberin, Edition FOUCHER 1999, Edition FOUCHER 1999.

8/Jean Pierre POULAIN , Traité d’ingénierie hôtelière, Edition Jacques Lanore 1995.

9/Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel , « Cours Marketing 4 ème année », université Antananarivo.

10 /Richard BOHAN, Magasine les enjeux Avril 2006.

11 / KOTLER & DUBOIS, « Marketing management » 9 ème édition, Octobre 1998.

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ...... 1 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET ...... 3 CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET ...... 4 Section 1: Historique ...... 5 1-1-Généralité du projet ...... 5 1-2-Localisation ...... 6 Section 2 : Caractéristique du projet ...... 9 2-1-But et objectifs du projet ...... 9 2-2-Intérêts du projet ...... 10 Section 3 : Environnement du projet ...... 11 3-1-Environnement socio-économique ...... 11 3-2-Environnement politique ...... 12 CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ...... 13 Section 1 : description du marché ...... 14 1-1- Définition du marché ...... 14 1-2- Caractéristique du marché ...... 16 Section 2 : Analyse de l’offre et demande du marché ...... 17 2-1- Offre touristique et hôtelière sur la région ...... 17 2-2- Analyse de la demande : comportement et caractéristiques des consommateurs et sa situation globale ...... 22 CHAPITRE III : STRATEGIE MARKETING ...... 27 Section 1 : Analyse de la concurrence ...... 28 1-1-Concurrence directe ...... 28 1-2-Veille concurrentielle ...... 29 Section 2 : Les politiques adoptées ...... 30 2-1-La description ...... 30 2-2-Le marketing mix ...... 30

DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET ...... 35 CHAPITRE I : ANALYSE TECHNIQUE ...... 36 Section 1 : Etat d’esprit du projet ...... 37 1-1-Méthodologie de conception ...... 37 1-2-Principe d’aménagement ...... 39 Section 2 : Plan de masse et architectural de l’infrastructure ...... 40 2-1-Dans sa conception ...... 40 2-2-Dans son aspect physique ...... 41 2-3-Les éléments bâtis ...... 42 2-4-Les voiries et réseaux divers et les espaces non construits ...... 42 CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ...... 43 Section 1 : Produits et prestation à mettre en place ...... 44 1-1-Mise en place de l’aire de relaxe proprement dite ...... 45 1-2-Produits et activités touristiques...... 46 Section 2 : Option stratégique souhaitée ...... 48 2-1-Le produits « relax way » ...... 49 2-2-Resultat attendue ...... 49 Section 3 : Image proposée après le lancement de nos produits ...... 50 3-1-Diversité des cultures, Aventure et rencontre ...... 50 3-2- Valorisation de Relaxe way à Sabotsy Anjiro ...... 51 CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE ...... 52 Section 1 : Organigramme et confection du personnelle ...... 53 1-1-Organigramme ...... 53 1-2-Presentation au sein de la personne ...... 54 Section 2 : Description des principales tâches ...... 56 2-1-Analyse de poste ...... 56 2-2-Organisation de système de travail ...... 59 Section 3 : Mise en œuvre de l’organisation ...... 61 3-1-Technique de production ...... 61 3-2-Mise en œuvre des Ressources Humaines ...... 63

TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE ET EVALUATION DU PROJET ...... 66 CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET ...... 67 Section 1 : Financement pour la création du centre ...... 68 1-1-Nature et coûts des investissements ...... 69 1-2-: Plan de financement ...... 69 Section 2 : Remboursement des dettes ...... 70 2-1- Tableau de remboursement ...... 70 2-2- Somme des emprunts ...... 70 Section 3 : Les comptes de gestion ...... 71 3-1-Les comptes de produits ...... 71 3-2- Les comptes de charge ...... 72 CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE ...... 74 Section 1 : Selon les outils d’évaluation ...... 86 1-1-La marge brute d’autofinancement, VAN, TRI ...... 87 1-2-La durée de récupération des capitaux investis, l’indice de profitabilité (IP)...... 88 Section 2 : Selon les critère d’évaluation ...... 89 2-1-La pertinence ...... 89 2-2-L’efficacité ...... 89 2-3-L’efficience ...... 89 Section 3 : Evaluation socio-économique ...... 90 1-1-Création d’emploie ...... 90 1-2-La valeur ajoutée ...... 90 1-3-Valorisation des ressources ...... 90 CHAPITRE III : LES IMPACTS ...... 91 Section 1 : Les impacts économiques ...... 91 Section 2 : Les impacts socioculturels ...... 95 Section 3 : Les impacts environnementaux ...... 97 CONCLUSION GENERALE ...... 103 ANNEXES