Département du VAL D’OISE Commune d’ANDILLY

PLAN LOCAL D'URBANISME

PIÈCE N°2 : RAPPORT DE PRESENTATION

Elaboration du PLU Document approuvé le : Document arrêté le : 30/06/2016

Environnement - Infrastructures - Urbanisme IngESPACES Ensemble, participons à l'aménagement du territoire

Siège social : 23 rue Alfred Nobel - 77420 Champs-sur-Marne Tel : 01.64.61.86.24 - Fax 01.60.05.03.62 - Email : [email protected] Plan Local d’Urbanisme - Andilly

SOMMAIRE

I. LE CONTEXTE SUPRACOMMUNAL ______7 1. Le canton de Montmorency ______7 2. Les Syndicats intercommunaux ______7 3. La communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM) et la communauté d’agglomération Plaine Vallée (CAPV) ______7 4. Les principes généraux de la législation nationale ______12 5. Compatibilité avec les documents supra-communaux ______13 5.1 Le Schéma Directeur de la Région Île de ______13 5.2 Le Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France (P.D.U.I.F.) ______18 5.3 Le plan d’exposition au bruit (PEB) de l’aérodrome Paris-Charles-De-Gaulle ______19 5.4 Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) ______21 5.5 Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de Croult-Enghien-Vieille Mer ______21 6. Prise en compte des documents supra-communaux ______22 6.1 Le Schéma Départemental d’Accueil et d’Habitat des Gens du Voyage (SDAGV) ______22 6.2 Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ______23 7. Documents de référence impactant le PLU ______25 7.1 Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) ______25 7.2 Le Plan Climat Energie Territorial ______25 7.3 Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) d’Ile de France ______25 7.4 Le Schéma Régional Eolien d’Ile de France ______26 II. LE CONTEXTE COMMUNAL ______27 1. DIAGNOSTIC ETABLI AU REGARD DES PREVISIONS ECONOMIQUES ET DEMOGRAPHIQUES __ 27 1.1 La population ______27 1.2 Le parc immobilier et son évolution ______34 1.3 Le contexte économique d’Andilly ______45 1.4 Le degré d’équipement et de services de la commune et sa couverture numérique ______59 2. ETAT INITIAL DU SITE ET DE L’ENVIRONNEMENT ______63 2.1 Les composantes physiques, naturelles et paysagères du site ______63 2.2 Le cadre de vie et le fonctionnement urbain ______115 2.3 Nuisances et risques technologiques ______149 2.4 La gestion des déchets ______157 2.5 Les servitudes d’utilité publique (SUP) ______158 III. SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC ______159 1. LE CONTEXTE SUPRACOMMUNAL ______159 2. LE CONTEXTE COMMUNAL ______161 IV. CONSOMMATION D’ESPACES NATUREL ET AGRICOLE ENTRE 2003 ET 2015 ______171 V. CAPACITE DE DENSIFICATION ET DE MUTATION DE L’ENSEMBLE DES ESPACES BATIS, PREVISIONS ET BESOINS ______173 1. La capacité de densification et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis ______173 1.1 Les secteurs résidentiels homogènes ______173 1.2 Bilan du potentiel de densification et de mutation des espaces bâtis ______175 1.3 Les espaces non comptabilisés dans le potentiel de densification à vocation d’habitat ______175 2. Les prévisions économiques et démographiques ______176

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3. Les besoins répertoriés ______176 VI. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES, LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION ET LA DELIMITATION DES ZONES ______179 1. Les choix retenus pour établir le Projet d’Aménagement et de Développement Durables __ 179 2. Justification des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) ______188 3. Justification des orientations du PADD et des OAP au regard du SDRIF et des besoins de la commune ______192 3.1 Justification des orientations du PADD et des OAP au regard du SDRIF approuvé le 27 décembre 2013 192 3.2 Justification des orientations du PADD et des OAP au regard des besoins de la commune ______198 4. Les motifs de délimitation des zones et des règles qui y sont applicables ______201 4.1 Justifications du zonage et du règlement ______201 4.2 Justification du découpage des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitée (STECAL) à l’intérieur de la zone naturelle ______236 4.3 La vocation des emplacements réservés ______237 VII. INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ET PRISE EN COMPTE DE SA PRESERVATION ET DE SA MISE EN VALEUR ______238 1. Ressource en eau ______238 1.1 Alimentation en eau potable ______238 1.2 Assainissement des eaux pluviales et usées ______239 2. Les risques naturels ______240 2.1 Le risque d’inondation ______240 2.2 Risque de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols 240 2.3 Risque sismique ______241 2.4 Risque de remontées de nappe ______241 2.5 Risque de mouvement de terrain lié aux cavités souterraines ou à la présence de gypse ______241 2.6 Risque de mouvement de terrain lié aux terrains compressibles ______241 3. Le milieu naturel et le paysage ______241 3.1 Incidence NATURA 2000 ______244 3.2 Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) ______245 3.3 Les milieux humides ______245 3.4 Préservation des espaces boisés, éléments paysagers et continuités écologiques ______245 4. L’espace agricole ______246 5. Bilan de la consommation des espaces naturels et agricoles ______246 6. Le patrimoine et l’architecture ______247 6.1 Le patrimoine architectural ______247 6.2 Le patrimoine archéologique ______248 7. Les voies de communication et les déplacements ______248 8. Les risques technologiques ______249 9. Le bruit et la qualité de l’air ______249 10. L’énergie ______250 11. Les indicateurs à élaborer pour l’évaluation des résultats de l’application du PLU ______251

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PREAMBULE

La commune d’Andilly, située au Sud-Est du département du Val-d’Oise, a prescrit par délibération en date du 30 septembre 2014 la révision de son Plan d’Occupation des Sols (POS) afin que celui-ci soit transformé en Plan Local d’Urbanisme (PLU).

La réalisation du PLU est l’occasion pour les Andillois de participer aux choix de développement futurs et aux grandes orientations que devra prendre la commune au cours des prochaines années. L’objet du PLU est avant tout d’exprimer le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) de la commune avant de définir, de façon précise, le droit des sols applicable à chaque parcelle du territoire communal.

Ce projet « détermine les conditions permettant d’assurer : l'équilibre entre le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, l'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, la protection des sites, des milieux et paysages naturels, la sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables, les besoins en matière de mobilité. la diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile. la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ».

Le Plan Local d’Urbanisme doit donc programmer l’aménagement du territoire et la gestion des ressources de manière à satisfaire les besoins économiques, sociaux, paysagers et environnementaux.

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I. LE CONTEXTE SUPRACOMMUNAL

La commune d’Andilly est située en limite Sud-Est du département du Val-d’Oise, à 23 kilomètres environ de Paris. Elle est traversée par les voies routières suivantes : la D109P dessert Andilly sur toute sa longueur du Nord au Sud jusqu’à Soisy, la D144, au Sud du territoire communal, relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt et la D 124, en limite Est de la commune, relie Montmorency à .

Andilly fait partie de l’arrondissement de et appartient au canton de Soisy-sous- Montmorency. Elle est limitrophe des communes suivantes : , , , Domont, Montmorency et Soisy-sous-Montmorency.

1. Le canton de Montmorency

Andilly fait partie du canton de Montmorency qui comprend 6 communes : Enghien-les-Bains, Margency, Montlignon, Montmorency, Soisy-sous-Montmorency et Andilly.

Le canton est rattaché à la communauté d’agglomération de la vallée de Montmorency dont fait partie Andilly.

2. Les Syndicats intercommunaux

Andilly adhère aux syndicats suivants :  Syndicat Intercommunal d’assainissement de la Région d’Enghien-les-Bains (SIARE)  Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique (SIAH)  Syndicat Intercommunal d’Etudes et de Réalisations d’Equipements d’Intérêt Général de la Vallée de Montmorency (SIEREIG)  Syndicat Emeraude (en charge de la gestion des déchets)  Syndicat mixte pour l’Etude, la Réalisation et la Gestion des Installations Sportives (SERGIS)  Syndicat des Eaux D’Ile-de-France (SEDIF)  Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité d’Ile-de-France (SIGEIF)  Syndicat du centre nautique intercommunal  Syndicat mixte départemental d’électricité, du gaz et des télécommunications du Val d’Oise (SMDEGTVO)  Syndicat Mixte pour la Gestion de la Fourrière Animale du Val d’Oise (SMGFAVO)

3. La communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM) et la communauté d’agglomération Plaine Vallée (CAPV) Structure créée le 1er janvier 2002, la Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency regroupait neuf communes (Andilly, Deuil-La-Barre, Enghien-les-Bains, , Margency, Montmagny, Montmorency, Saint-Gratien et Soisy-sous-Montmorency) jusqu’au 1er janvier 2016.

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Les communes constitutives de la CAVAM

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Compétences obligatoires

 L’aménagement du territoire : la CAVAM a pour rôle de mettre en place le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et de gérer les Zones d’Aménagement Concerté (ZAC) déclarées d’intérêt communautaire. Elle est également compétente pour organiser l’ensemble des transports urbains.

 Le développement économique : la Communauté d’Agglomération a pour rôle d’encadrer la création et le développement de nouveaux espaces économiques et de gérer les principales zones d’activité afin d’accroitre leur attractivité tant sur le plan économique que de l’emploi.

 L’équilibre social de l’habitat : la CAVAM est également compétente en matière de Plan Local de l’Habitat. A ce titre, elle veille à l’équilibre de l’offre de logement tant privé, que social ou locatif ou encore en accession de logements neufs ou anciens.

 La politique de la ville : la CAVAM a enfin obligatoirement pour rôle de s’assurer du développement urbain, local et d’insertion notamment par l’économie. A ce titre, elle est en charge du financement de la mission locale Siennoise de Deuil-La-Barre, structure d’accueil et d’orientation pour les jeunes couvrant l’ensemble des villes de la CAVAM.

Compétences optionnelles

 La voirie et les parcs de stationnement : la CAVAM est en charge de la création, de l’aménagement ainsi que de l’entretien de la plupart de ces infrastructures.

 La protection et la mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie : afin d’assurer un cadre de vie sain et agréable à ses habitants, la CAVAM s’assure de la collecte, l’élimination et la valorisation des déchets ménagers. En outre, elle s’engage à lutter contre la pollution de l’air et des nuisances sonores.

 L’assainissement : la CAVAM prend en charge la collecte et le traitement des eaux usées et pluviales, ainsi que l’entretien des installations indispensables à cette mission. Elle se charge en outre de tous les travaux nécessaires en ce domaine.

Compétences facultatives

Outre les compétences obligatoirement dévolues à la Communauté d’Agglomération et certaines compétences optionnelles qui lui ont été transférées, la CAVAM bénéficie de compétences facultatives dans divers domaines. Elle est ainsi compétente pour :

 Contribuer à la programmation de spectacles, manifestions culturelles et sportives d’intérêt communautaire  Soutenir l’enseignement artistique spécialisé  Réalisation et gestion d’un réseau informatique des bibliothèques du territoire  Création, aménagement et entretien d’un centre nautique intercommunal : La Vague  Création d’un service intercommunal de police municipal  Création, aménagement et gestion des aires d’accueil et d’habitat des gens du voyage

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Depuis le 1er janvier 2016, est née la Communauté d’Agglomération Plaine Vallée (CAPV) issue de la fusion de la CAVAM, de la CCOPF (Communauté de Communes Ouest Plaine de France) et des communes de Montlignon et Saint-Prix.

La nouvelle intercommunalité regroupe 182000 habitants répartis au sein de 18 communes :  Les 7 communes de la CCOPF (Attainville, Bouffémont, Domont, Ezanville, , et Saint-Brice-sous-Forêt)  Les 9 communes de la CAVAM (Andilly, Deuil-La Barre, Enghien-les-Bains, Groslay, Margency, Montmagny, Montmorency, Saint Gratien et Soisy-sous-Montmorency)  Les communes de Montlignon et de Saint-Prix.

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L’intercommunalité est appelée à gérer de nouvelles responsabilités. Toutefois, le périmètre global de ses compétences ne sera définitivement arrêté qu’au 31 décembre 2017. Les principales compétences désormais prises en charge par l’agglomération Plaine Vallée sont :

 Développement économique, actions en faveur de l’emploi et promotion des activités touristiques  Aménagement de l’espace communautaire  Habitat et logement  Politique de la ville  Sécurité publique  Espaces publics et Protection de l’environnement  Services publics et équipements communautaires

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4. Les principes généraux de la législation nationale Selon l’article L. 101-2 du Code de l’Urbanisme :

« Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : 1° L'équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; e) Les besoins en matière de mobilité ; 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ; 3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ; 4° La sécurité et la salubrité publiques ; 5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ; 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ; 7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. ».

Conformément à l'article L.151-2 du Code de l'Urbanisme, le P.L.U. doit mettre en œuvre le projet d'aménagement et de développement durables en compatibilité avec les principes de l’article L.101-2 du Code de l'Urbanisme.

Qu'est-ce que le développement durable?

Conformément à l'article L.110-II du nouveau Code de l'Environnement : « L'objectif de développement durable vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

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5. Compatibilité avec les documents supra-communaux

Le P.L.U. doit être compatible avec les documents supra communaux suivants.

5.1 Le Schéma Directeur de la Région Île de France

Le PLU d’Andilly doit être compatible avec le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF). Suite à la décision, en 2004, de l’assemblée régionale d’Ile-de-France d’engager la révision du S.D.R.IF de 1994, un nouveau projet de Schéma Directeur de la Région Ile-de-France a vu le jour. Ce projet a été arrêté par délibération du Conseil Régional le 25 octobre 2012, puis a été soumis à enquête publique au printemps 2013. Le schéma directeur de la région Île-de-France a enfin été adopté par le Conseil Régional le 18 octobre 2013 puis approuvé par l’État par décret n°2013-1241 du 27 décembre, publié le 28 décembre 2013 au Journal officiel. Cette publication fait suite à l’avis favorable, émis le 17 décembre 2013 par le conseil d’État.

Le schéma directeur vise à renforcer la robustesse de la région d’Ile-de-France afin de répondre à trois grands défis pour l’Ile-de-France, communs aux grandes régions métropolitaines du monde : • La solidarité territoriale (démographique, sociale, logements, emploi, infrastructures, équipements…) • L’anticipation des mutations environnementales (climat, espaces ouverts, ressources naturelles, biodiversité, risques, nuisances…) • L’attractivité de la région et la conversion écologique et sociale de l’économie (mondialisation, économie, entreprises, dynamiques territoriales, innovations…)

LES GRANDS OBJECTIFS DU SDRIF

Produire plus de logements dans des quartiers renouvelés La production de logements est un enjeu prioritaire pour l’Île-de-France. Le SDRIF vise un objectif de construction de 70 000 logements par an d’ici 2030 et une répartition plus équilibrée et efficace des logements sociaux (objectif non prescriptif de 30 % de logements sociaux). Outre ce chiffre, le SDRIF prévoit une amélioration qualitative du parc existant afin d’améliorer les conditions de vie de chaque francilien, dans une ville intense joignant logements, emplois, services, équipements, espaces de détente et un réseau de transport performant.

Miser sur des équilibres territoriaux et favoriser la pluralité Fort du dynamisme démographique et de la richesse sociale et culturelle de l’Ile-de-France, le SDRIF porte une attention particulière à la diversité des modes de vie des Franciliens. Le projet régional prévoit les conditions d’accueil et de rééquilibrage de nouveaux logements et de nouveaux emplois et vise un objectif de création de 28 000 emplois par an d’ici 2030. L’accroissement équilibré des fonctions résidentielles et économiques et le rééquilibrage de ces deux composantes entre l’Est et l’Ouest de l’Ile-de- France répondent à la nécessité d’une plus grande mixité sociale et urbaine.

Promouvoir des mobilités choisies Le SDRIF prévoit, à l’horizon 2030, la fiabilisation et la modernisation du réseau ferré existant et le renforcement du maillage du territoire régional par la réalisation du métro automatique du Grand Paris Express, et l’optimisation du réseau de métro. Il vise également le développement des transports collectifs en site propre et le partage de la voirie (voiture, transports en commun, pistes cyclables, voies piétonnes). Le SDRIF encourage également les modes actifs (vélo,

13 Plan Local d’Urbanisme - Andilly marche à pied…) pour se déplacer en Île-de-France à travers le réseau de liaisons vertes qui parcourent la région et connectent les territoires entre eux.

Maintenir et reconquérir un environnement préservé et vivant La région Île-de-France présente des atouts majeurs sur le plan des ressources naturelles et des lieux de détente et de respiration pour les Franciliens. Le SDRIF réconcilie aménagement et environnement. Il limite la consommation d’espaces agricoles, boisés et naturels et préserve les espaces en eau. Le SDRIF porte l’ambition de coupler densification des tissus urbains existants avec l’amélioration du cadre de vie afin d’accueillir tous les Franciliens dans une ville agréable et apaisée.

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ORIENTATIONS SUR ANDILLY

La commune fait partie de « l’agglomération centrale », qui correspond aux grandes polarités urbaines à conforter entre cœur de métropole et espace rural, de manière à ajuster développement urbain et préservation des espaces ouverts ; cette « agglomération centrale » reprend l’unité urbaine de Paris telles que définie par l’INSEE.

La commune est concernée par les destinations et orientations règlementaires suivantes :

- Les espaces urbanisés (espaces accueillant de l’habitat, de l’activité économique et des équipements, espaces ouverts urbains, tels que les espaces verts publics, les jardins privés, les jardins familiaux, les friches urbaines, etc…) à optimiser ; à l’horizon 2030, à l'échelle communale, les documents d’urbanisme locaux doivent permettre une augmentation minimale de 10 % :  de la densité humaine  de la densité moyenne des espaces d’habitat.

- Les unités d’espaces agricoles cohérentes sont à préserver. Dans les espaces agricoles, hormis lorsque des capacités d’urbanisation cartographiées sont prévues, sont exclus tous les installations, ouvrages et travaux autres que les constructions et installation nécessaires à l’exploitation agricole.

Peuvent toutefois être autorisés sous condition de ne pas nuire à l’activité agricole ou de ne pas remettre en cause sa pérennité : • les installations nécessaires au captage d’eau potable ; • les installations de collecte, stockage et premier conditionnement des produits agricoles dont la proximité est indispensable à l’activité agricole en cause. Hors ces cas, les installations de stockage, de transit et les industries de transformation des produits agricoles doivent s’implanter dans des zones d’activités ; • le passage des infrastructures, à condition qu’aucune autre solution ne soit techniquement possible à un coût raisonnable et que son impact soit limité ; • l’exploitation de carrières, dans le cadre d’une gestion durable des ressources du sous-sol, sous réserve de privilégier, en fonction du contexte local et des potentiels du site, le retour à une vocation agricole des sols concernés; • à titre exceptionnel, lorsqu’ils ne peuvent être accueillis dans les espaces urbanisés, des ouvrages et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif de niveau intercommunal liés notamment au traitement des déchets solides ou liquides ainsi qu’à la production d’énergie (notamment, stations électriques, grandes éoliennes, plateformes d’approvisionnement et de conditionnement de la biomasse). Toutefois, les installations photovoltaïques sont interdites au sol dans les espaces agricoles.

Les éléments, les espaces et les milieux d’intérêt écologique et paysager présents dans les espaces à dominante agricole doivent être identifiés et préservés par les documents d’urbanisme locaux.

- Les espaces boisés et les espaces naturels : ces espaces doivent être préservés.

Les lisières des espaces boisés doivent être protégées. En dehors des sites urbains constitués, à l’exclusion des bâtiments à destination agricole, toute nouvelle urbanisation ne peut être implantée qu’à une distance d’au moins 50 mètres des lisières des massifs boisés de plus de 100 hectares. Un ensemble de constructions éparses ne saurait être regardé comme un site urbain constitué. 16 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

- Les espaces verts et les espaces de loisirs : les espaces verts et les espaces de loisirs regroupent des espaces d’emprise variable qui ont eu initialement une vocation sociale (détente, ressourcement, sport, etc.), et dont un grand nombre remplit aujourd’hui au titre d’espaces ouverts des fonctions environnementales importantes, telles que capacité d’expansion des crues, rafraîchissement des quartiers, préservation de la biodiversité en milieu urbain, etc.

Il convient de pérenniser la vocation des espaces verts publics existants, de valoriser les espaces ouverts privés insérés dans la ville dense, d’optimiser l’ensemble des fonctions ou des services que rendent ces espaces.

Les espaces verts et les espaces de loisirs non cartographiés doivent être intégrés dans les politiques d’aménagement du secteur dans lequel ils se situent et ne peuvent changer de vocation que sous réserve de compensation.

- La limite de la mobilisation du potentiel d’urbanisation offert au titre des secteurs de développement à proximité des gares : Il s’agit de valoriser les secteurs les mieux desservis par les transports collectifs, ou devant l’être à terme, conformément aux objectifs du SDRIF. Sont concernés les secteurs situés dans un rayon de l’ordre de 2 kilomètres autour d’une gare.

À l’horizon 2030, une extension de l’urbanisation de l’ordre de 5% de la superficie de l’espace urbanisé communal est possible dans ces secteurs.

- Les espaces en eau : il est impératif de prendre en compte dans les projets de densification et d’extension de l’urbanisation la préservation des ressources et des milieux en eau à long terme, au premier rang desquels les ressources stratégiques des grandes nappes (Champigny, Beauce, Albien et Néocomien). L’urbanisation doit notamment respecter l’écoulement naturel des cours d’eau, en particulier dans les fonds de vallée.

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5.2 Le Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France (P.D.U.I.F.)

Le PDU de la Région Ile-de-France a été approuvé en juin 2014. II définit les principes permettant d'organiser les déplacements de personnes, le transport des marchandises, la circulation, le stationnement.

Afin de respecter les réglementations en matière de qualité de l’air et l’engagement national de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, le PDUIF vise, dans un contexte de croissance globale des déplacements estimée à 7% :

 une croissance de 20 % des déplacements en transports collectifs ;  une croissance de 10 % des déplacements en modes actifs (marche et vélo) ;  une diminution de 2 % des déplacements en voiture et deux-roues motorisés.

Cette diminution de l’usage des modes individuels motorisés est en nette rupture avec l’évolution tendancielle (hors mise en œuvre des mesures du PDUIF) qui conduirait à une hausse de 8 % de ces déplacements. L’amélioration de la sécurité routière trouve aussi sa traduction dans le PDUIF avec un objectif de réduction de moitié des tués sur les routes franciliennes.

Le document propose une stratégie autour de 9 grands défis, déclinés en 34 actions, qui permettront de répondre aux besoins de déplacements à l'horizon 2020, tout en réduisant de 20% les émissions de gaz à effet de serre :

 Construire une ville plus favorable aux déplacements à pied, à vélo et en transports collectifs ;  Rendre les transports collectifs plus attractifs ;  Redonner à la marche de l’importance dans la chaîne de déplacements ;  Donner un nouveau souffle à la pratique du vélo ;  Agir sur les conditions d’usage des modes individuels motorisés ;  Rendre accessible l’ensemble de la chaîne de déplacements ;  Rationaliser l’organisation des flux de marchandises et favoriser l’usage de la voie d’eau et du train ;  Construire le système de gouvernance responsabilisant les acteurs dans la mise en œuvre du nouveau PDUIF ;  Faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements.

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5.3 Le plan d’exposition au bruit (PEB) de l’aérodrome Paris-Charles-De-Gaulle

Le plan d'exposition au bruit, définissant les zones d'exposition au bruit autour de l'aérodrome de Paris-Charles-De-Gaulle, a été approuvé par l'arrêté inter préfectoral du 3 avril 2007. Le plan d'exposition au bruit délimite une zone A et une zone B de bruit fort, une zone C de bruit modéré et une zone D de bruit faible. Ce plan vise à limiter les possibilités d'extension de l'urbanisation, et de création ou d'extension d'équipements publics dans les conditions définies à l'article L.112- 10 du code de l'urbanisme.

En zone C, sont autorisés sous réserve d’isolation acoustique, les logements nécessaires à l’activité de l’aérodrome, les hôtels de voyageurs en transit, les logements de fonction nécessaires aux activités industrielles ou commerciales, les habitations liées ou nécessaires à l’activité aéronautique ou agricole. Sont également autorisées sous réserve d’isolation acoustique, dans les secteurs déjà urbanisés et desservis par les équipements publics sous réserve d’un faible accroissement de la capacité d’accueil du secteur, les maisons d’habitation individuelles non groupées.

En zone C, sont autorisées sous réserve d’isolation acoustique, à condition de ne pas risquer d’entraîner l’implantation d’une population permanente, les constructions à usage industriel, commercial, ou agricole, de bureaux, les équipements publics ou collectifs. Enfin, sont autorisées en zone C, s’il n’y a pas d’accroissement assimilable à la construction d’un nouveau logement, l’amélioration, l’extension mesurée ou la reconstruction de l’habitat existant.

En zone D toutes les constructions sont autorisées sous réserve d’isolation acoustique.

Le territoire de la commune d’Andilly est inclus en partie dans la zone C et en partie dans la zone D.

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5.4 Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)

Le P.L.U. doit être compatible avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.). Le S.D.A.G.E. est un outil de l'aménagement du territoire visant à obtenir les conditions d'une meilleure économie de la ressource en eau et le respect du milieu aquatique tout en assurant le développement économique et humain. Le S.D.A.G.E. développe les grandes orientations sectorielles relatives à la gestion de la ressource en eau à l'échelle des vallées fluviales.

La commune d’Andilly est concernée par le S.D.A.G.E. du Bassin Seine-Normandie, approuvé le 20 décembre 2015 par le Préfet coordonnateur de bassin pour une durée de six ans.

5.5 Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de Croult- Enghien-Vieille Mer

Porté par le SIAH (Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique) et le SIARE (Syndicat Intercommunal de l’Assainissement de la Région d’Enghien-les-Bains), le SAGE de Croult-Enghien-Vieille Mer est en cours d’élaboration. Créée le 29 septembre 2011, la Commission Locale de l’Eau (CLE) est chargée de suivre l’élaboration du SAGE. Elle a ainsi récemment validé l’état initial des lieux du SAGE en date du 19 décembre 2013. Le périmètre du SAGE se constitue de cinq masses d’eau superficielles identifiées constituant le réseau hydraulique principal.

Etendu sur près de 446 km², et deux départements différents, le SAGE concerne 87 communes dont Andilly et près de 1 600 000 habitants. Ce périmètre présente des problématiques liées à son hétérogénéité. En effet, même si une partie importante de cet espace est urbanisé, une autre partie notamment la Plaine de France a un caractère agricole. Il en résulte certaines difficultés notamment en matière de ruissellement ce qui a nécessité la modification de certains cours d’eaux. En outre, ce bassin se caractérise par la présence d’un gisement hydrominéral sulfuré situé dans la couche des calcaires. Il en résulte une forte activité bactériologique. Unique en Ile- De-France, cette source est très vulnérable en raison de la faible profondeur et de la forte urbanisation du secteur.

Les enjeux pris en compte dans le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable du SAGE sont les suivants :

 Reconquérir la qualité des eaux superficielles  Restaurer la dynamique fluviale, l’hydromorphologie des rivières, la continuité écologique et la diversité des habitats  Lutter contre les inondations et maîtriser le ruissellement des zones en développement  Protéger les aires d’alimentation de captage

Le P.L.U. doit être compatible avec les enjeux et les objectifs du SAGE, une fois celui-ci approuvé.

21 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

5.6 Le Programme Local de l’Habitat

Défini pour une durée de 6 ans, le Programme Local de l’Habitat (PLH) est créé par la CAVAM pour l’ensemble des communes membres. Son but est de répondre aux besoins en logements et en hébergement, de favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et d’améliorer l’accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées en assurant une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements.

Le PLH doit, en ce sens, indiquer les moyens à mettre en œuvre pour satisfaire les besoins en logements en précisant : - Les objectifs d’offre nouvelle - Les actions à mener en vue de l’amélioration et de la réhabilitation du parc existant - Les actions et opérations de requalification des quartiers anciens dégradés - Les actions et opérations de renouvellement urbain - La typologie des logements à construire en fonction de l’évaluation de la situation économique et sociale des habitants - Les réponses apportées aux besoins particuliers des étudiants ou des personnes mal logées et défavorisées.

Un programme d’action est alors réalisé pour chaque commune indiquant : - Le nombre et le type de logements à réaliser - Les moyens notamment fonciers pour atteindre les objectifs fixés - L’échéancier prévisionnel de réalisation de logements

Le PLH est aujourd’hui au terme de son élaboration et dans l’attente de son adoption. Le PLU doit être compatible avec les objectifs du PLH, une fois celui-ci approuvé.

6. Prise en compte des documents supra-communaux

Le P.L.U. doit prendre en compte les documents supra communaux suivants.

6.1 Le Schéma Départemental d’Accueil et d’Habitat des Gens du Voyage (SDAGV)

Le Val d’Oise dont fait partie Andilly est couvert depuis 2004 par un Schéma Départemental d’Accueil et d’habitat des Gens du Voyage. Aujourd’hui et conformément à la législation, ce schéma a été révisé et a fait l’objet d’une nouvelle approbation en date du 28 mars 2011.

La CAVAM réalise un projet de sédentarisation. Ainsi, une aire d’accueil est en construction sur le secteur du « Pintar » à Montmagny. La superficie de l’aire est de 5 400m² et comprendra 30 places dont une à destination des personnes à mobilité réduite.

Andilly n’est pas directement concerné par les orientations du schéma départemental.

22 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

6.2 Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE)

Le schéma régional de cohérence écologique d’Ile de France a été approuvé par le Conseil Régional le 26 septembre 2013 et adopté par le préfet de la région Ile de France le 21 octobre 2013.

Le schéma régional de cohérence écologique est le volet régional de la trame verte et bleue. Il a pour objet principal la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques. A ce titre :

 il identifie les composantes de la trame verte et bleue (réservoirs de biodiversité, corridors écologiques, cours d’eau et canaux, obstacles au fonctionnement des continuités écologiques) ;  il identifie les enjeux régionaux de préservation et de restauration des continuités écologiques, et définit les priorités régionales dans un plan d’action stratégique ;  il propose les outils adaptés pour la mise en œuvre de ce plan d’action.

La commune d’Andilly est concernée par le S.R.C.E d’Ile-de-France.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

7. Documents de référence impactant le PLU

7.1 Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE)

Le SRCAE constitue le cadre de référence régional en matière d’énergie et de qualité de l’air. Il a été approuvé par le Conseil régional le 23 novembre 2012 et arrêté par le Préfet de région le 14 décembre 2012. Le SRCAE fixe 17 objectifs et 58 orientations stratégiques pour le territoire régional en matière de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, d’amélioration de la qualité de l’air, de développement des énergies renouvelables et d’adaptation aux effets du changement climatique.

Le SRCAE définit les trois grandes priorités régionales pour 2020 :  le renforcement de l’efficacité énergétique des bâtiments avec un objectif de doublement du rythme des réhabilitations dans le tertiaire et de triplement dans le résidentiel,  le développement du chauffage urbain alimenté par des énergies renouvelables et de récupération, avec un objectif d’augmentation de 40 % du nombre équivalent aux logements raccordés,  la réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre du trafic routier, combinée à une forte baisse des émissions de polluants atmosphériques (particules fines, dioxyde d’azote).

7.2 Le Plan Climat Energie Territorial

Aujourd’hui, il n’y a pas encore de PCET couvrant la commune d’Andilly. Celui-ci est en cours d’élaboration auprès de la CAVAM depuis début 2014.

Un Plan Climat Energie Territorial est un projet de développement durable qui a pour but de lutter contre le changement climatique par une adaptation du territoire. Ce projet s’inscrit dans la protection d’enjeux aussi variés que des enjeux sociaux, économiques et environnementaux.

7.3 Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) d’Ile de France

Pour améliorer la qualité de l’air francilien, un premier Plan de Protection de l’Atmosphère pour l’Ile-de-France (PPA), couvrant la période 2005 – 2010, a été adopté en 2006 : il a permis un net recul des émissions de polluants atmosphériques d’origine industrielle.

La révision de ce plan a été adoptée par le préfet de Région le 29 mars 2013. Dans le cadre de cette révision, 24 actions ont été étudiées pour réduire les émissions de polluants atmosphériques. Ces actions sont d'une part des mesures règlementaires et d'autre part des actions incitatives (objectifs concernant le transport routier, mesures d'accompagnement et études). Mesures réglementaires :  obliger les principaux pôles générateurs de trafic à réaliser un plan de déplacement  imposer des valeurs limites d’émissions pour les chaufferies collectives  limiter les émissions de particules dues aux équipements individuels de combustion du bois  gestion des dérogations relatives à l’interdiction de brûlage à l’air libre des déchets Verts

25 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 réduire les émissions de particules dues aux groupes électrogènes  améliorer la connaissance et la mesure des émissions industrielles  interdire les épandages par pulvérisation quand l’intensité du vent est strictement supérieure à 3 Beaufort

Actions incitatives :

Objectifs concernant le transport routier

 promouvoir une politique de transports respectueuse de la qualité de l’air et atteindre les objectifs fixés par le (projet de) PDUIF,  promouvoir une gestion optimisée des flux de circulation et le partage multimodal de la voirie,  promouvoir une politique de développement des véhicules propres,  mettre en œuvre des mesures supplémentaires, notamment issues des travaux du Comité interministériel sur la Qualité de l’Air (CIQA) et déclinées localement, permettant d’accroitre de 10% la réduction des émissions de NOx et de PM10 liées au trafic routier dans le cœur dense de l’agglomération.

Mesures d’accompagnement

 sensibiliser les automobilistes franciliens a l’éco-conduite  sensibiliser les gestionnaires de flottes captives aux émissions polluantes de leurs véhicules  former et informer les agriculteurs sur la pollution atmosphérique, notamment par une incitation à l’acquisition de matériels ou installations limitant les émissions de polluants atmosphériques  réduire les émissions des plates-formes aéroportuaires  sensibiliser les franciliens a la qualité de l’air  harmonisation des éléments de communication sur le bois-énergie  réduire les émissions de particules dues aux chantiers

7.4 Le Schéma Régional Eolien d’Ile de France

Le préfet de la région d’Ile de France et le président de la Région Ile-de-France ont approuvé, le 28 septembre 2012, le schéma régional éolien (SRE) francilien qui établit la liste des 648 communes situées dans des zones favorables à l’éolien et donc susceptibles de porter des projets éoliens. Elles ont été définies en tenant compte à la fois du “gisement” de vent et des enjeux environnementaux, paysagers ou patrimoniaux dont la région Ile de France est riche.

La commune d’Andilly ne fait pas partie des communes favorables à l’éolien.

26 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

II. LE CONTEXTE COMMUNAL

1. DIAGNOSTIC ETABLI AU REGARD DES PREVISIONS ECONOMIQUES ET DEMOGRAPHIQUES

1.1 La population

a) Tendances récentes sur Andilly et comparaison avec la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency et le département du Val d’Oise

 Évolution de la population communale

La population légale de 2011 est Taux Nombre Variation Années d'accroiss. estimée selon l’INSEE à 2520 d'habitants de pop. annuel habitants. 1968 1519 1975 1 652 133 1,21% Depuis 1968, la population d’Andilly 1982 1 589 -63 -0,55% connait une évolution importante puisqu’elle a augmenté de 1000 1990 2 116 527 3,65% habitants. Toutefois, cette évolution 1999 2 013 -103 -0,55% est assez fluctuante, alternant des 2006 2 402 389 2,56% périodes d’accroissement et de 2011 2 520 118 0,96% diminution de la population.

En effet, durant certaines périodes, il est possible de constater un accroissement important de la population notamment entre 1982 et 1990, où elle a augmenté de 3,65% par an soit 527 habitants, et entre 1999 et 2006, où elle a augmenté de 2,56% par an, soit 389 habitants.

Ceci peut s’expliquer par la création

respectivement pour chaque période Source : INSEE aux quartiers résidentiels des Huit Arpents et des Flanets.

La commune a connu également des périodes de diminution de la population notamment entre 1975 et 1982 et entre 1990 et 1999 où la population a diminué de 0,55% par an.

Depuis 2006, l’évolution démographique reste positive et la population a ainsi augmenté de 118 habitants.

27 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 Les facteurs d’évolution

Part des soldes naturels et migratoires dans la variation de population d’Andilly (source : recensements INSEE)

1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2006 2006-2011 Taux de natalité ‰ 21,5 13,6 13,9 10 10,6 10,8 Taux de mortalité ‰ 19,2 22,1 15,1 17,7 17 15 Taux var annuel (%) 1,2 -0,6 3,6 -0,6 2,6 1 dont :

dû au solde nat (%) 0,2 -0,8 0,1 -0,8 -0,6 -0,4 dû au solde mig (%) 1 0,3 3,8 0,2 3,2 1,4

S’il est possible de constater que le taux de variation annuel alterne résultats positifs et négatifs, il est également possible de noter que le solde migratoire est toujours positif et beaucoup plus important que le solde naturel.

Depuis 1968, le solde naturel a été négatif à de nombreuses reprises. A ce titre, les périodes de 1975 à 1982 et de 1990 à 2011, soit durant 28 années non consécutives, sont des périodes de solde naturel négatif. Ceci est dû au faible taux de natalité et au taux de mortalité supérieur s’expliquant par la population vieillissante et les maisons de retraites présentes sur la commune d’Andilly.

Malgré un solde naturel globalement négatif, le taux de variation annuel est régulièrement positif grâce au solde migratoire. En effet, malgré une variation notable de ce taux passant d’environ 3,8% entre 1982 et 1990, à 0,2% entre 1990 et 1999 pour repartir à la hausse d’environ 3,2% entre 1999 et 2006, depuis 1968 ce solde migratoire dans la commune d’Andilly est toujours positif permettant ainsi, de contrebalancer le solde naturel négatif et, d’obtenir un taux de variation annuel global positif.

28 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 Eléments de comparaison

Population de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM)

Commune Population 2011 % de la pop de la CA

Andilly 2520 2% Deuil-la-Barre 21638 20% Groslay 8620 8% Margency 2872 3% Montmagny 14003 13% Montmorency 20945 19% Saint-Gratien 20453 19% Soisy-sous-Montmorency 17531 16%

Total de la CA 108582 100% Source : INSEE

Avec 2520 habitants au recensement de 2011, la commune d’Andilly compte 2 % de la population de la Communauté d’Agglomération. En 2011, la densité démographique de la commune, 933,3 habitants au kilomètre carré, est inférieure à la densité de la communauté d’agglomération (4 376,5 hbts / km²) et du département du Val-d’Oise (947,4 hbts / km²).

Source : INSEE

Au sein de la CAVAM, Andilly est la commune qui a la population la plus faible, et conserve cette position depuis 1982. La commune d’Andilly a pourtant connu un apport démographique important de façon périodique ; son taux de variation annuel a ainsi été le plus important entre 1982 et 1990 mais aussi entre 1999 et 2006.

Les autres communes composant le département et la communauté d’agglomération ne suivent pas le même schéma d’évolution. Certaines, telles que Montmorency et Soisy-sous- Montmorency ont toujours conservé un taux de variation faible inférieur à 0,6% et même parfois négatif alors même qu’elles figurent parmi les plus peuplées de la communauté.

Les communes de Montmagny et Groslay sont des communes qui ont bénéficié d’un taux de variation toujours positif, élevé entre 1982 et 1990 et qui a baissé régulièrement depuis cette période particulièrement en ce qui concerne la commune de Montmagny.

29 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

La commune d’Andilly a connu une évolution démographique proche de celle de la communauté d’agglomération. En effet, Andilly, comme Margency a connu ses phases d’évolution de population entre 1982-1990 et 1999-2006. En revanche, les périodes de 1990-1999 et 2006-2011 sont beaucoup moins importantes voire déficitaires.

Globalement, il peut être noté que le taux de variation annuel de la population était plus élevé entre 1982 et 1990 qu’il n’a pu l’être ensuite pour la majorité des communes. En effet, depuis cette période, une baisse régulière de ce taux peut être observée de façon globale au sein de toutes les communes.

b) Structure démographique

Structure de la population par âge (source : INSEE)  Une population vieillissante 2006 2011 2006 - % 2011 - %

0-14 ans 434 499 18,1% 19,8% La commune d’Andilly présente une population globalement plus âgée que la communauté 15-29 429 404 17,9% 16,0% d’agglomération et le département du Val ans 30-44 d’Oise. En effet, on observe en 2011 une sur- 505 516 21,0% 20,5% ans représentation des plus de 60 ans (22,5 % contre 45-59 16,7 % dans le département), ainsi qu’une sous- 606 535 25,2% 21,2% ans représentation des classes des 15-29 ans (16 %, 60-74 252 368 10,5% 14,6% contre 19,3 % dans la CA et 20,7 % pour le ans département). La classe des 30-44 ans est 75 ans 176 198 7,3% 7,9% et + globalement équivalente dans toutes les structures (20,5 % à Andilly et 21 % pour le département). Total 2402 2520 100,0% 100,0%

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Indice de jeunesse Andilly CA Val d'Oise 2006 2011 2011 2011 Moins de 20 ans 594 655 28489 336030 Plus de 60 ans 428 566 21449 197349 Indice de jeunesse 1,39 1,16 1,33 1,70 Source : INSEE

Le vieillissement de la population est confirmé par l’indice de jeunesse (rapport entre la population de moins de 20 ans et celle de plus de 60 ans) qui atteint 1,16 sur la commune en 2011 contre 1,39 en 2006, et qui est inférieur à l’indice départemental (1,70) et à celui de la communauté d’agglomération (1,33).

Evolution de la structure par âge d’Andilly depuis 1990 0/14 ans 15/29 ans 30/44 ans 45/59 ans 60/74 ans 75 ans et + Total Total 454 437 568 346 145 165 2115 1990 % 21,47% 20,66% 26,86% 16,36% 6,86% 7,80% Total 350 413 407 512 193 138 2013 1999 % 17,39% 20,52% 20,22% 25,43% 9,59% 6,86% Total 434 429 505 606 252 176 2402 2006 % 18,07% 17,86% 21,02% 25,23% 10,49% 7,33% Total 499 404 516 535 368 198 2520 2011 % 19,8% 16,0% 20,5% 21,2% 14,6% 7,9% Source : INSEE

Entre 1990 et 1999, on observe un vieillissement de la population, caractérisé par une diminution de la part des 0-14 ans (21,47 % en 1990 contre 17,39 % en 1999) et des 30-44 ans (26,86 % contre 20,22 % en 1999), au profit principalement de la classe des 45-74 ans qui gagne 12 points sur cette période.

Entre 1999 et 2011, cette tendance se poursuit globalement. En effet, la proportion de personnes de plus de 60 ans a augmenté (+6 points entre 1999 et 2011) et celle des moins de 30 ans a diminué (–2 points entre 1999 et 2011).

Cette évolution s’explique en partie par la typologie des logements (grands logements individuels) construits sur les décennies passées. Le vieillissement normal de leurs occupants s’accompagne d’un phénomène de décohabitation, c’est-à-dire du départ des jeunes qui ont des difficultés pour se loger à Andilly notamment en raison des prix trop élevés.

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En effet, le prix moyen du m² est plus important dans la commune que dans le département du Val d’Oise. Selon le diagnostic du PLHI de la CAVAM, le prix moyen au m² sur la commune d’Andilly était de 3183€ pour une maison et 3025€ pour un appartement en mars 2013.

 Une taille des ménages en baisse

Andilly compte 884 ménages au recensement de 2011. Depuis 2006, la commune compte 60 ménages supplémentaires, soit une augmentation de 6,7 %.

Le nombre moyen d’occupants des résidences principales à Andilly est en baisse depuis 1968 (3,3 personnes par ménage en 1968 contre 2,6 en 2011). Il est supérieur à la moyenne de la CA (2,4 personnes par ménage en 2011) mais identique à la moyenne départementale (2,6 personnes par ménage en 2011).

Source : INSEE Le phénomène de desserrement des ménages (départ des jeunes du foyer parental, vieillissement de la population, croissance du nombre de célibataires, multiplication des familles monoparentales,…) engendre en effet une diminution du nombre moyen d’occupants des résidences principales.

Cette tendance devrait se poursuivre puisque ce nombre moyen d’occupant des résidences principales est encore supérieur à celui de la communauté d’agglomération.

Ménages selon leur composition 2006 2011 Nbr de ménage % Nbr de ménage % Ensemble 824 100,0% 884 100,0% Ménage d'une personne 176 21,4% 208 23,5% Autres ménages sans famille 16 1,9% 36 4,1% Ménages avec famille(s) 632 76,7% 640 72,4% dont : couple sans enfant 216 34,2% 224 35,0% couple avec enfant(s) 352 55,7% 360 56,3% famille monoparentale 64 10,1% 56 8,8% Source : INSEE

Les ménages en 2011 comprenant une personne représentent 23,5% du total des ménages ; il est important de souligner que cette proportion est en augmentation puisqu’en 2006 le taux était de 21,4 %.

32 Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Sur les 884 ménages de la commune, on compte 640 familles (72,4 % des ménages). En 2011, la part des familles avec enfant est la plus importante (56,3 %) et évolue puisqu’elle était de 55,7% en 2006. En revanche, la proportion de familles monoparentales a connu une diminution de 1,3 point durant cette même période.

La population d’Andilly présente les caractéristiques et les enjeux suivants

 La population légale de 2011 est estimée selon l’INSEE à 2520 habitants. Selon la commune, le nombre d’habitants se portent en 2013 à 2574 habitants.

 La commune a connu une évolution démographique importante depuis les années 1960 : en l’espace de 40 ans, le nombre d’habitants a augmenté de 40%.

 Entre 1968 et 1975, Andilly a connu une faible augmentation de la population de l’ordre de 1,21%. Entre 1975 et 1982, la commune a connu une phase de diminution de la population d’environ 0,55%. La population a augmenté essentiellement entre 1982 et 1990 (taux d’accroissement annuel de 3,65 % soit 527 habitants supplémentaires). Entre 1990 et 1999, la population d’Andilly a une nouvelle fois connu un solde négatif d’environ 0,55%.

Entre 1999 et 2006 (taux d’accroissement annuel de 2,56% soit 389 habitants supplémentaires). Entre 2006 et 2011, la croissance démographique s’est ralentie pour atteindre un taux d’accroissement annuel de 0,96 % soit 118 habitants supplémentaires.

 Andilly est la dernière commune (sur un total de 8) de la communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency sur le plan de la population, et conserve cette position depuis 1982.

 La commune a connu une évolution démographique proche de celle de la communauté d’agglomération. En effet, Andilly a connu ses phases d’évolution de population entre 1982-1990 et 1999-2006. En revanche, les périodes de 1990-1999 et 2006-2011 sont beaucoup moins importantes voire déficitaires.

 Andilly possède une population plus âgée que celles de la communauté d’agglomération et du département du Val d’Oise avec une tendance au vieillissement.

 La taille des ménages qui compose son territoire est en baisse (3,3 personnes par ménage en 1968 contre 2,6 en 2011), mais reste supérieure à celle de la communauté d’agglomération, ce qui traduit un potentiel de desserrement des ménages.

33 Plan Local d’Urbanisme - Andilly 1.2 Le parc immobilier et son évolution a) L’évolution du parc de logements depuis 1968 (source : INSEE)

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 Ensemble de logements 458 560 547 707 764 868 1 047 Variation totale / 102 - 13 160 57 104 179 Variation annuelle moyenne / 15 - 2 20 6 15 36

Entre 1968 et 2011, le nombre de logements présents sur le territoire communal est passé de 458 à 1047 (soit  589 logements avec une création de 13,6 logements en moyenne par an).

Entre 1968 et 1975, 102 nouveaux logements sont créés soit environ 15 par an.

Entre 1975 et 1982, l’évolution du parc immobilier d’Andilly est négative d’environ 13 logements soit environ -2 logements par année.

Entre 1982 et 1990, c’est la première période la plus productive de logements (+ 160 logements soit une augmentation de près de 15% et une production d’environ 20 logements par an).

Entre 1990 et 1999, la production de logement baisse une nouvelle fois. Il y a seulement 6 logements produits par an.

Entre 1999 et 2006, une nouvelle augmentation de la production de logement est visible. En effet, celle-ci double presque par rapport à la période précédente.

Entre 2006 et 2011, c’est la seconde et la plus importante période en matière de production de logements (+179 logements soit une augmentation de près de 17% et une production d’environ 36 logements par an). Ceci semble s’expliquer notamment par la comptabilisation de la résidence hôtelière Résidhôtel à partir de 2006. Cependant, cela illustre une augmentation illusoire du parc de logements car dans la pratique, cet hôtel est globalement utilisé pour une activité de tourisme. Résidences principales en 2011 selon la période d’achèvement

Source : INSEE 2011

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly Durant toutes les périodes envisagées, la production était tournée en majorité vers les logements individuels. En effet, il y a toujours plus de 65% des logements qui sont produits en logements individuels. Entre 1946 et 1990, ce taux est même monté jusqu’à 71%. Depuis 1990, la part des logements collectifs progresse à nouveau (33%).

b) L’évolution de la composition du parc de logements depuis 1968 (source : INSEE)

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011

nb % nb % nb % nb % nb % nb % nb % Ensemble 458 100,0% 560 100,0% 547 100,0% 707 100,0% 764 100,0% 868 100,0% 1 047 100,0% Résidences 416 90,8% 491 87,7% 492 89,9% 675 95,5% 697 91,2% 829 95,5% 882 84,2% principales Résidences secondaires et 29 6,3% 24 4,3% 18 3,3% 13 1,8% 6 0,8% 2 0,2% 114 10,9% logements occasionnels Logements 13 2,8% 45 8,0% 37 6,8% 19 2,7% 61 8,0% 37 4,3% 51 4,9% vacants Source : INSEE

En 2011, le parc était composé de 1047 logements répartis en 882 résidences principales (84,2 %), 114 résidences secondaires et logements occasionnels (10,9 %) et 51 logements vacants (4,9 %).

 Un parc de résidences secondaires en augmentation

Entre 1968 et 2006, le taux du parc de résidences secondaires a diminué passant de 6% en 1968 à 0,2% en 2006, phénomène lié à la transformation progressive des résidences secondaires en résidences principales. Cependant, ce taux a connu une très grande augmentation entre 2006 et 2011, passant de 0,2% à 10,9%, c’est à dire 112 logements à vocation de résidences secondaires supplémentaires. Vraisemblablement, ceci est lié au fait que la résidence hôtelière Résidhôtel « les Hauts d’Andilly » est intégrée dans cette catégorie des résidences secondaires.

 Un taux de vacance assez faible

Le taux de vacance quant à lui est assez fluctuant. En effet, il a connu une nette hausse entre 1968 et 1975 passant de 2,8% en 1968 à 8% en 1975. Après 1975, ce taux a progressivement baissé. Entre 1990 et 1999, une hausse similaire à la précédente est intervenue faisant passer le taux de vacance de 2,7% en 1990 à 8% en 1999. Depuis 1999, ce taux a baissé pour se stabiliser autour de 4 à 5 %.

Malgré ces fluctuations, le taux de vacance est toujours resté assez faible. Ceci traduit une pression foncière relativement importante sur le territoire de la commune.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

c) La typologie du parc de logement (source : INSEE)

 Un parc assez récent

Résidences principales selon la période d’achèvement Andilly CA Val d'Oise Nombre % % % Résidences principales construites avant 875 100,0% 100,0% 100,0% 2009 Avant 1946 209 23,9% 18,2% 15,9% De 1946 à 1990 441 50,4% 64,0% 66,9% De 1991 à 2008 225 25,7% 17,8% 17,2% Source : INSEE

Une partie du parc immobilier d’Andilly est assez récent : 25,7 % des logements de la commune datent d’après 1991 contre 17,8 % pour la communauté d’agglomération et 17,2 % pour le département du Val d’Oise.

Toutefois, une partie de ce parc est assez ancien puisqu’on compte près de 23,9% des logements ayant été construits avant 1946. Ce taux est supérieur à celui de la CA (18,2%) et à celui du département (15,9%).

 Peu de logements inconfortables

2006 % 2011 % Au recensement de 2006, 31 logements, soit 3,7 % des Ensemble des résidences principales 829 100.0 882 100.0 résidences principales, ne Salle de bain avec baignoire ou douche 798 96,3 851 96,5 sont pas équipés d’installation sanitaire (salle de bain avec douche ou baignoire). En 2011, ce taux Chauffage central collectif 114 13,8 97 11 a un peu diminué pour Chauffage central individuel 449 54,2 454 51,5 atteindre 3,5 %, néanmoins le nombre de résidences Chauffage individuel "tout électrique" 247 29,8 289 32,8 principales non équipées est resté identique (soit 31 logements). Ce taux de logements « inconfortables » concerne le parc ancien, datant d’avant 1946.

En 2011, 95% des résidences principales sont bien équipées en matière de chauffage dont 51,5 % des résidences principales possèdent un chauffage central individuel et 32,8 % un chauffage individuel tout électrique.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly  Un parc dominé par des maisons individuelles occupées par leurs propriétaires

Types de logements Source : INSEE 2011 Andilly CA Val d'Oise En 2011, les logements sont composés à 59,2 %

2006 % 2011 % 2011 - % 2011 - % de maisons individuelles et à 28,9 % Ensemble 868 100,0% 1 047 100,0% 100,0% 100,0%

d’appartements. Les 11,8 Maisons 583 67,2% 620 59,2% 37,5% 46,7% % d’autres logements correspondent à la Appartements 280 32,3% 303 28,9% 60,2% 51,9% résidence hôtelière « Les Autres1 5 0,6% 124 11,8% 2,3% 1,4% Hauts d’Andilly ». Ainsi, on peut considérer que le taux de logements collectifs est d’environ 40% en 2011, en deçà des taux de la CA (environ 60%) et du département du Val d’Oise (environ 52%).

Source : INSEE 2011

Statut d’occupation des résidences principales Andilly CA Val d'Oise 2006 2011 2011 2011 Propriétaire 67,3% 65,6% 60,0% 57,9% Locataire 28,5% 30,5% 37,9% 40,1% Logé gratuitement 4,2% 3,9% 2,2% 2,0% Source : INSEE 2011

On compte 65,6 % de propriétaires dans la commune en 2011, taux supérieur tant à celui de la CA (60 % en 2011) que du département (57,9% en 2011). Ce fort taux de propriétaire, en diminution depuis 2006 (-1,7 points), est à mettre en relation avec un prix moyen du m² plus important dans la commune que dans le département du Val d’Oise. Selon la CAVAM, le prix

1 Selon l’INSEE, les autres types de logements correspondent aux pièces indépendantes, logement-foyer pour personnes âgées, ferme, bâtiment d'exploitation agricole, chambre d'hôtel, construction provisoire, habitation de fortune,…

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly moyen au m² sur la commune d’Andilly était de 3183€ pour une maison et 3025€ pour un appartement en mars 2013. Prix moyen au m² en mars 2013 Maison Appartement Andilly 3 183 € 3 025 € Enghien-les-Bains 3 880 € 3 748 € Montmorency 3 550 € 3 389 € Saint-Gratien 3 427 € 3 025 € Soisy-sous-Montmorency 3 361 € 2 785 € Deuil-la-Barre 3 148 € 2 928 € Margency 3 082 € 2 999 € Groslay 3 003 € 2 706 € Montmagny 2 781 € 2 435 € CAVAM 3 300 € 3 000 € Val d’Oise 2 786 € 2 771 € Source : Diagnostic PLHI, CAVAM

 Le parc locatif

Le parc locatif se compose de 269 logements en 2011, soit 30,5 % des résidences principales. Ce taux est inférieur à ceux de la Communauté d’Agglomération (37,9 % des résidences principales) et du département du Val d’Oise (40% des résidences principales) mais a légèrement augmenté depuis 2006 (236 logements représentant 28,5 % des résidences principales).

Parc locatif privé

En 2011, selon le recensement de l’INSEE, la commune compte 174 logements locatifs dans le parc privé, soit 64,6 % des logements locatifs à usage de résidences principales et 19,7% de l’ensemble des logements à usage de résidences principales.

Résidence rue de l’Eglise – « Les Hauts Briffauts »

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly Parc locatif social

La commune d’Andilly est soumise à l’article 55 de la loi SRU et à la Loi Duflot 1, le taux de logement sociaux doit donc atteindre 25 % du parc des résidences principales en 2025.

Inventaire des logements en locatif social au 1er janvier 2014 Nom du gestionnaire Nom du programme adresse Total logements Résidence du 1 Rue Arnault d’Andilly OPAC du Val d’Oise 30 Colombier et 39 Charles De Gaulle 10- 12-14-16-18-20 Rue SA HLM Toit et Joie Amélioration 74 Paul Doumer Résidence des 6ter, 8 bis rie P. Doumer 14 SA HLM Coopération Terrasses d’Andilly et famille Résidence de 41 bis rue Charles De 24 l’Ancienne Auberge Gaulle Source : Inventaire des logements sociaux de la commune au 1er janvier 2014, Commune

D’après la direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL) d’Ile de France, Andilly compte au 1er janvier 2014, 142 logements sociaux soit un taux de 15,7 % (pour 903 résidences principales). Le parc existant de logement locatif social est géré par trois bailleurs distincts : OPAC du Val d’Oise, SA HLM Toit et Joie, et SA HLM Coopération et famille.

La commune d’Andilly compte trois programmes de logements locatifs sociaux. « La résidence du colombier » et l’ « Amélioration » sont deux programmes qui ont été mis en service en 1968 et qui constitue un ensemble de 104 logements. Le programme « Andilly » est un programme mis en service en 2011 regroupant « Les Terrasses d’Andilly » et la « Résidence de l’Ancienne Auberge » et constitue un ensemble de 38 logements locatifs sociaux.

Les Terrasses d’Andilly La Résidence de l’Ancienne Auberge

Aujourd'hui, le logement social se trouve concentré en cœur de ville. La commune souhaite davantage disséminer ses prochains projets de logements sociaux.

Il manque donc à la commune 84 logements locatifs sociaux pour atteindre les 226 requis afin de satisfaire aux 25% de logements locatifs sociaux conformément à la loi n°2013-61 du 18 janvier 2013 sur « la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social ». L’objectif de la commune pour la période triennale 2014-2016 est de produire 21 logements locatifs sociaux, sachant qu’elle devait en produire 10 sur la période triennale 2011-2013.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly Dans le cadre du contrat de mixité sociale, plusieurs périmètres sur le territoire de la commune ont été identifiés, afin de pouvoir réaliser de nouveaux programmes de logements locatifs sociaux ou non. L’acquisition des terrains dans ces périmètres se fera par accord amiable, ou par mise en œuvre du droit de préemption urbain (voir paragraphe g).

 Une majorité de « grands » logements

Le parc se compose majoritairement de logements de grande taille (en 2011, 66,3 % des logements comportent 4 pièces ou plus, contre 54,5 % dans la communauté d’agglomération et 57,8 % dans le département), au détriment des petits logements, sous représentés (20,3 % de 1 et 2 pièces).

Source : INSEE 2011

Néanmoins, entre 2006 et 2011, même si le nombre de logements de 5 pièces et plus a augmenté de 2,2 points, la construction s’est également orientée vers des petits logements : logement de 2 pièces (+1,1 point) et d’une pièce (+ 1,1 point).

Malgré cela, le besoin en « petits » logements (T1, T2, voire T3) est donc important sur la commune et il y a nécessité de diversifier davantage le parc sur ce plan. En effet, les ménages en 2011 comprenant une personne ou deux personnes (couple sans enfant) représentent 52,6% du total des ménages ; il est important de souligner que cette proportion est en augmentation puisque en 2006 le taux était de 49,5 %.

Ainsi, concernant la taille des logements, il est très clair que le parc de logements d’Andilly présente une inadaptation vis-à-vis de la composition des ménages.

En d’autres termes, l’évolution du parc de logements à Andilly n’a pas suffisamment pris en compte le phénomène de desserrement des ménages qui s’opère depuis une quarantaine d’années.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly d) Evolution comparée du nombre de logements et de la démographie

Variation pop. 68/90 Variation R.P. 68/90 indice var. pop / var. RP 597 259 2,31

Variation pop. 90/2011 Variation R.P. 90/2011 indice var. pop / var. RP 404 207 1,95 Source : INSEE

Le rapport entre la variation de la population et la variation du nombre de résidences principales entre 1968 et 1990 indique que chaque résidence principale supplémentaire a amené en moyenne 2,31 habitants supplémentaires à Andilly.

Cet indice est passé à 1,95 personne supplémentaire par logement nouveau sur la période 1990- 2011. La diminution de cet indice, s’explique par le fait d’une part que les constructions réalisées au cours de cette période comprenaient davantage de petits logements et d’autre part qu’une partie des constructions a contribué à pallier le desserrement des ménages et n’a pas apporté d’habitants supplémentaires (le nombre de personnes par ménage à diminué de 3 à 2,7 sur cette période).

e) Etude du point mort entre 1999 et 2011

Le point mort mesure la production de logements qui correspond à la stabilité démographique (en l’absence de croissance de la population et sans pertes). Il permet donc d'évaluer le nombre de logements n'apportant pas de population supplémentaire. Il est calculé en tenant compte de la variation des logements vacants et du desserrement des ménages, notions qui sont explicitées ci- après.

 La variation des logements vacants

La baisse des logements vacants apporte un stock de logements supplémentaires sur la commune. Entre 1999 et 2011, la variation des logements vacants est de 10 logements.

 Besoin en logements induit par le desserrement des ménages

Entre 1999 et 2011, la taille des ménages est passée de 2,7 à 2,6 personnes / ménage. Ainsi, ce phénomène a entrainé un besoin de 77 logements supplémentaires n’apportant pas de population sur la commune d’Andilly.

Le point mort 1999-2011 Evolution des logements inoccupés -10 Desserrement 77 Point Mort 67

En conclusion, entre 1999 et 2011, 67 logements construits ont été nécessaires au maintien de la population d’Andilly.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly f) Le Programme Local de l’Habitat (PLHI) de la communauté d’agglomération

Le PLHI a pour but d’améliorer l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Andilly fait partie de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM) et de l’aire urbaine de Paris selon la définition de l’INSEE. Cette aire communautaire est densément peuplée. Le PLHI, en cours d’élaboration est dans l’attente d’une approbation.

Toutefois, ce projet de PLHI a posé certains objectifs que les communes dont Andilly devront remplir après approbation. Les objectifs du PLHI de la communauté d’agglomération pour la commune d’Andilly sont les suivants :

- Construire un total de 120 logements neufs soit 20 logements par an répartis sur 6 ans. - Produire 35% de logement locatifs sociaux et intermédiaires par an soit environ 6 par an.

g) La dynamique de la construction neuve depuis 2012 et pour les années à venir

Depuis 2012, la dynamique de la construction neuve de logements est très faible sur Andilly. Selon les données de SITADEL, le nombre de logements autorisés est de 3 depuis le début de l’année 2012.

Cependant, dans le cadre du contrat de mixité sociale et afin de répondre aux objectifs d’augmentation du parc de logements et notamment des logements locatifs sociaux, plusieurs terrains de la commune d’Andilly ont été identifiés comme étant susceptibles d’accueillir une opération de construction ou de réhabilitation de logement.

Terrains susceptibles Nature des Nombre de Dont logements en d’accueillir une opération travaux logements total locatif social Réhabilitation et 51 Rue Charles De Gaulle 9 environ 9 Construction Angle Rue Charles De Gaulle et Réhabilitation 8 8 Rue Philippe le Bel 45 et 47 rue Charles De Gaulle Réhabilitation NC NC Route de Montmorency Construction 19 6 Rue Ernest Taiclet Construction 13 4 Démolition et Boulevard d’Andilly NC NC Reconstruction Source : Contrat de mixité sociale

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Le parc immobilier d’Andilly présente les caractéristiques et les enjeux suivants :

 Il se compose en 2011 de 1047 logements, répartis en 882 résidences principales (84,2 %), 114 résidences secondaires (10,9 %) et 51 logements vacants (4,9 %) (Source : INSEE 2011).

 Entre 1968 et 2011, le nombre de logements présents sur le territoire communal est passé de 458 à 1047 (soit + 589 logements supplémentaires au total et 13,7 logements en moyenne par an). La phase la plus importante que la commune ait connue, concernant le développement de son parc immobilier, se situe entre les années 2006 et 2011.Ceci semble s’expliquer notamment par la comptabilisation de la résidence hôtelière Résidhôtel à partir de 2006. Toutefois, cela illustre une augmentation illusoire du parc de logements car dans la pratique, cette résidence est globalement utilisée pour une activité de tourisme.

 Le parc de résidences secondaires est assez important (10,9 % du parc immobilier en 2011). Vraisemblablement, ceci est lié au fait que la résidence hôtelière Résidhôtel est intégrée dans cette catégorie des résidences secondaires.

 Le taux de vacance est variable selon les périodes. Toutefois, il reste faible puisqu’il représente 4,9% de l’ensemble des logements présents en 2011 dans la commune d’Andilly soit 51 logements. Ceci démontre la présence d’une pression foncière importante.

 Le parc de logements est assez récent : 25,7 % des logements de la commune ont été construits après 1990 et seulement 23,9 % avant 1946.

 On recense une grande majorité de maisons individuelles, occupées par leurs propriétaires : en 2011, les résidences principales sont composées à plus de 59,2 % de maisons individuelles et à 28,9 % de logements collectifs.

 La prédominance de ce type d’habitat engendre un cycle de renouvellement des ménages assez long entrant dans le processus de vieillissement de la population.

 Le parc se compose majoritairement de logements de grande taille (en 2011, 66,3% des logements comportent 4 pièces ou plus). L’évolution du parc de logements à Andilly sur les dernières décennies n’a pas suffisamment pris en compte le phénomène de desserrement des ménages.

 Le parc locatif total se compose de 269 logements en 2011, soit 30,5 % des résidences principales.

 Le territoire de la commune d’Andilly accueille 142 logements locatifs sociaux. Aujourd’hui, le parc des logements locatifs sociaux est d’environ 16 %. Il manque ainsi 84 logements pour atteindre les 25 %.

 Dans le cadre du contrat de mixité sociale, plusieurs terrains ont été identifiés comme étant susceptibles d’accueillir des opérations de construction ou de réhabilitation immobilière aux fins de logements et notamment de logements locatifs sociaux. 44

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

1.3 Le contexte économique d’Andilly

a) La population active (Source : INSEE 1999, 2011)

Population active à Andilly 1999 2006 2011 Population totale active 918 1219 1209 dont 15 à 24 ans 7,3% 9,6% 8,0% 25 à 54 ans 82,7% 75,0% 77,9% 55 à 64 ans 10,0% 15,2% 14,1% Taux d’activité 45,6% 50,7% 47,9%

Nombre de chômeurs 103 110 105 Taux de chômage 10,1% 9,0% 8,7%

Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency et département du Val d’Oise CA de la Vallée de Montmorency Val d'Oise 1999 2006 2011 1999 2006 2011 Population totale d'individus 101862 108758 108582 1105464 1157052 1180365 Population totale active // 54188 53817 538 992 577 484 587126 Taux d’activité // 49,8% 49,5% 48,7% 49,9% 49,7% Taux de chômage // 9,6% 10,8% 12,0% 11,4% 12,4%

 Population active et évolution

A la lecture de ces tableaux, on constate que la population active d’Andilly a connu une croissance assez importante entre 1999 et 2006 (+301 actifs en 7 ans) tout comme le taux d’activité passant de 45,6 % à 50,7 %. Toutefois, on observe un fléchissement depuis 2006 puisque le taux d’activité de la commune diminue (-3 points entre 2006 et 2011). Ceci semble s’expliquer par le vieillissement de la population.

Les taux d’activité de la CA et du département sont légèrement supérieurs à celui constaté sur Andilly en 2011 (47,9 % pour la commune contre 49,5 % pour la CA et 49,7 % pour le département, ce qui révèle la présence sur la commune d’une plus importante proportion d’inactifs (retraités, personnes au foyer, étudiants…).

 Taux de chômage

Depuis 1999, malgré une faible fluctuation du nombre de chômeur, le taux de chômage est en diminution. Il touche 10,1% de la population en 1999 soit 103 personnes composant la population active d’Andilly et seulement 8,7% en 2011 soit 105 personnes. Ce taux est inférieur à celui constaté sur le département (12,4 %) et dans la CA (10,8% en 2011).

En 2015, le taux de chômage est d’environ 12%.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 Répartition de la population active selon les catégories socioprofessionnelles

Source : INSEE

En 2011, la catégorie socioprofessionnelle des professions intermédiaires est la plus représentée sur la commune d’Andilly (32,2 %). Les catégories, des cadres et professions intellectuelles et des employés, sont également bien représentées avec respectivement 29,3 % et 20,2 %.

Comparativement à la communauté d’agglomération et au département, en 2011, on note une sous-représentation des employés (20,2 % contre 28,3 % pour la CA et 30,7 % pour le département) et des ouvriers (12,1% contre 13,7% pour la CA et 18,7% pour le département).

 Migrations alternantes Déplacements domicile-travail

A Andilly Dans une autre commune…

D'un autre Ensemble D'une autre Du Val d'Oise département d'Ile de région France

Nombre d’actifs occupés habitant 147 423 528 17 1115 à Andilly et travaillant …

% des actifs 13% 38% 47% 2% 100% Source : INSEE 2011

13 % des actifs occupés habitant à Andilly travaillent sur le territoire communal (soit 147 personnes). Ce pourcentage est faible au regard du bassin d’emploi présent sur la commune.

Dès lors, 87 % des actifs occupés habitant à Andilly quittent la commune quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail, que ce soit dans le Val d’Oise ou dans un autre département d’Île de France.

Les migrations, déplacements domicile-travail depuis Andilly, se font principalement en voiture (64,8 % des déplacements en 2011) ; le 2e mode de transport privilégié est les transports en commun qui représentent 21,8 % des trajets.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2011 (INSEE)

b) L’emploi sur la commune d’Andilly

 Nombre d’emplois et évolution

1999 2006 2011

Nombre d’emplois salariés 824 924 1043

Nombre total des emplois 914 1001 1136 Source : INSEE 2011

La commune compte 1136 emplois sur son territoire (dont 1043 emplois salariés), pour 283 établissements actifs au 31 décembre 2012.

Le nombre d’emplois sur la commune s’accroit régulièrement entre 1999 et 2006 ( 87 emplois en 7 ans), puis plus fortement entre 2006 et 2011 (+ 135 emplois en 5 ans).

 La concentration d’emploi Andilly CA Val d'Oise 1999 2006 2011 2011 2011 Nombre d'emplois dans la zone 914 1001 1136 20726 428516 Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 918 1117 1115 48431 517914 Indicateur de concentration d'emploi 99,6 89,6 101,9 42,8 82,7 Source : INSEE 2011

L’indicateur de concentration d'emploi permet d'évaluer la situation du marché du travail au sein d'une commune. Il est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone.

En 2011, 1,02 emploi est disponible par actif sur la commune d’Andilly. L’indicateur de concentration d’emploi de la commune est largement supérieur à celui observé dans la CA (0,43 emploi / actif) ainsi qu’à celui du département du Val d‘Oise (0,83 emploi / actif).

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly Cela démontre la présence d’une importante offre d’emplois sur le territoire communal en augmentation depuis 2006.

 Répartition des établissements par tranches d’effectifs Effectif salarié 0 1 à 9 10 à 19 20 à 49 50 ou + Total Nb d'établissements 197 56 12 13 5 283 Andilly % 70% 20% 4% 5% 2% 100% CA de la Vallée de Nb d'établissements 5955 1563 162 115 61 7856 Montmorency % 76% 20% 2% 1% 1% 100% Nb d'établissements 62345 19823 2706 1843 1161 87878 Val d'Oise % 71% 23% 3% 2% 1% 100% Source : INSEE (données au 31 décembre 2012)

La commune compte 283 entreprises au 31 décembre 2012. Plus de 2/3 des entreprises implantées sur le territoire communal ne comportent pas de salariés et 20 % des établissements emploient 1 à 9 salariés. Le tissu économique communal est donc constitué principalement de très petites entreprises (TPE).

Il existe un nombre important d’auto entrepreneur. Sur la CAVAM, 55% des créations d’entreprises sont sous statut d’auto entrepreneurs.

Néanmoins, 5 entreprises emploient plus de 50 personnes dont Laroche SA, et Fayolle et Fils.

Répartition des emplois par secteur d’activité à Andilly

2011 (%) 2006 (%)

Ensemble 100 100 Agriculture 0,7 0,9 Industrie 16,8 22,7 Construction 15,5 12,1 Commerce. transports. services divers 36,7 35,3 Administration publique. enseignement. santé. action sociale 30,4 29 Source : INSEE 2011

Le secteur du commerce, transports et services divers est le premier employeur sur la commune avec 36,7 % des emplois, suivi de près par l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale qui correspond à 30,4 % des emplois.

Entre 2006 et 2011, le nombre d’emplois relatif au secteur de l’industrie a baissé puisque celui-ci a perdu 6 points en l’espace de 5 ans. Toutefois, le nombre d’emplois lié au secteur de la construction a augmenté de 3,4 points entre 2006 et 2011.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

La population active et l’emploi sur Andilly présentent les caractéristiques et les enjeux suivants :

 Le taux d’activité est relativement stable depuis une vingtaine d’années entre 45,6 et 47,9 % malgré une baisse depuis 2006 liée au vieillissement de la population. En 2011, les taux d’activité de la CA et du département sont légèrement supérieurs à celui constaté sur Andilly (47,9 % pour la commune contre 49,5 % pour la CA et 49,7 % pour le département.

 Un taux de chômage assez faible comparativement à celui du département (8,7 % de la population active en 2011 contre 12,4 % pour le département). En 2015, ce taux est d’environ 12%.

 En 2011, la catégorie socioprofessionnelle des professions intermédiaires est la plus représentée sur la commune d’Andilly (32,2 %). Les catégories des cadres et professions intellectuelles et des employés, sont également bien représentées, avec respectivement 29,3 % et 20,2 %.

 Malgré un bassin d’emploi important sur la commune, 87 % des actifs Andillois travaillent dans une autre commune, dont 38 % dans le Val d’Oise et 47 % dans un autre département d’Ile de France (Paris et petite couronne principalement).

 1136 emplois dont 1043 emplois salariés pour 283 établissements actifs au 31 décembre 2012 dont de nombreux auto entrepreneurs.

 En 2011, 1,02 emploi est disponible par actif sur la commune d’Andilly. L’indicateur de concentration d’emploi de la commune est largement supérieur à celui observé dans la CA démontrant la présence d’une importante offre d’emplois sur le territoire communal.

 Un tissu économique constitué principalement de très petites entreprises (TPE) : 90 % des entreprises comportent moins de 10 salariés. Sur la CAVAM, 55% des créations d’entreprises sont sous statut d’auto entrepreneurs.

 5 entreprises emploient plus de 50 personnes.

 36,7 % des emplois appartiennent au secteur du commerce, transports et services divers et 30,4 au secteur de l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly c) Les différents secteurs d’activités

 Répartition des établissements par secteurs d’activités

Etablissements actifs par secteur d’activité

Administration Commerce, publique, transport Agriculture Industrie Construction enseignement, Total et services santé et action divers sociale

9 24 39 185 26 283 Andilly 3,2% 8,5% 13,8% 65,4% 9,2% 100,0% CA de la Vallée de Montmorency 0,5% 4,0% 11,9% 70,2% 13,4% 100,0% Val d'Oise 1,1% 4,6% 12,8% 68,8% 12,7% 100,0% Source : INSEE (données au 31décembre 2012)

50 0 1 à 9 10 à 19 20 à 49 total % salariés salarié salariés salariés salariés ou plus Ensemble 283 100 197 56 12 13 5 Agriculture, sylviculture et pêche 9 3,2 8 1 0 0 0 Industrie 24 8,5 10 6 1 6 1 Construction 39 13,8 13 17 6 3 0 Commerce, transports, services divers 185 65,4 149 29 4 2 1 dont commerce et réparation automobile 36 12,7 26 10 0 0 0 Administration publique, 26 9,2 17 3 1 2 3 enseignement, santé, action sociale Source : INSEE (données au 31décembre 2012)

Parmi les établissements actifs présents sur le territoire communal, 65,4 % appartiennent au secteur du commerce des transports et des services divers, taux similaire à celui du département (68,8 %), et 13,8 % au secteur de la construction. Ce dernier est mieux représenté sur la commune que sur la Communauté d’Agglomération (11,9 %).

La part du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action est plus faible sur la commune (9,2 %) que sur la CA (13,4 %) et le département (12,7 %).

Sur la commune, 5 établissements possèdent plus de 50 salariés. Toutefois, 197 établissements soit 69 % des entreprises ne comportent pas d’employé. La commune possède donc une forte proportion de petites entreprises.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly  L’activité artisanale et industrielle

Les activités artisanales et industrielles sont essentiellement présentes sur les 2 zones d’activités qui s’étendent sur près de 14,5 ha :  Parc d’activités des Cures (11 hectares, 29 entreprises, 880 emplois ; projet d’extension sur 800 m²).  Zone artisanale de la Berchère (3,5 hectares, 12 entreprises, 50 emplois).

La zone d’activités des Cures se situe au Sud de la D 144, lui conférant une bonne accessibilité. Elle accueille des activités de pointe dans le domaine de la mécanique de précision liée à l’aéronautique. On trouve notamment les entreprises suivantes : Guyaux SA, Laroche, Troc 3000, Faramo Rincheval, Moro, MJP, Ordiroutage, Nerev, Emata, Topoplastic, Detampel, Diconex, Electro Mega, MSC Diffusion, Videmo, Maqzxe, Pinson, ENR, IMF FCX, Fayolle, RJR, Givas France, Eurodeal Santé, Dan Import.

Parc d’activités des Cures Parc d’activités des Cures

La zone d’activités de la Berchère est située au Nord-Est du territoire communal à proximité du quartier de l’Orée du Bois en limite de la commune de Montmorency. Il s’agit d’une zone privée qui comprend le magasin Dia, la résidence hôtelière « résidhôtel » accueillant une centaine d’appartements ainsi qu’un institut médico-éducatif. Cette zone qui n’est pas totalement remplie accueille également des activités artisanales dans plusieurs bâtiments construits récemment. Elle comprend notamment les entreprises suivantes : CDB Installations, CEBTP, Zéfir, ESC Bâtiment, SCEC.

Zone d’activités de la Berchère Zone d’activités de la Berchère

Par ailleurs, il existe diverses poches d’activités le long de la RD 124 dont un vendeur de pneu ou encore un garage automobile. Ces activités profitent de l’accessibilité aisée depuis la RD124.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly  L’activité commerciale et de services

L’activité commerciale et de services est bien représentée sur la commune puisque 65,4 % des établissements présents appartiennent à ce secteur. Néanmoins, il y existe peu de commerces de proximité.

Liste des commerces et services présents dans le centre-ville de la commune (source : Commune)

Boulangerie 1 Café - Brasserie 1 Restaurant 1 Coiffure 1 Pharmacie 1 Cabinet d’infirmière 1 Kinésithérapeute 1 Dentiste 1 Agence immobilière 1 La poste 1 TOTAL 10 La pharmacie et le salon de coiffure

D’autres commerces et services sont présents localement sur le reste de la commune.

Néanmoins, il existe un déficit de l’offre de commerces de proximité et notamment des commerces de « bouche ». Seuls sont présents un restaurant et une boulangerie. Une épicerie est également fermée.

Café – Brasserie Sur la commune d’Andilly, il n’existe pas de marché hebdomadaire. Néanmoins, des marchés ont lieu dans les communes alentour telles qu’Eaubonne, Montmorency, Domont, Saint Gratien, Deuil-la-Barre, , Saint-Leu-la-Forêt, Montmagny ou Enghien-les-Bains.

La commune accueille une résidence hôtelière « Résidhôtel » sur la zone d’activités de la Berchère.

Résidhôtel

Les Andillois ont des habitudes commerciales étrangères à la commune, notamment via le centre commercial de Soisy-sous-Montmorency.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly  L’offre commerciale : les grandes surfaces

Pour rejoindre une grande surface, les habitants d’Andilly peuvent se rendre au magasin Dia racheté récemment par Carrefour et situé dans la zone d’activités de la Berchère. Ils peuvent également se rendre dans les communes alentour où se trouvent :  Monoprix, Leader Price et Auchan à Soisy sous Montmorency (3,7 km),  Leclerc à Saint Prix (2,9 km),  Lidl et Simply Market à Eaubonne (2,1 km)  Franprix et Intermarché à Montmorency (4,6 km),  Leader Price et Franprix à Domont (4,6 km)  Intermarché à (4,7 km).

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly De plus, deux grands centres commerciaux se trouvent à proximité d’Andilly: - Le centre commercial : le CNIT à la Défense propose tous types de commerces et services (cinéma Gaumont, magasins de vêtement, restaurant…) à 21,3 km soit 30 min en voiture, - Le centre commercial Coté Seine à Argenteuil à environ 12 km soit 20 minutes en voiture.

La commune d’Andilly propose une offre unique de grande surface mais éloignée du centre-ville (magasin Dia). Toutefois, il existe au moins 9 autres grandes surfaces à moins de 6 km de la commune.

Magasin Dia

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly  L’activité agricole

Exploitations agricoles Travail dans les Superficie agricole Orientation technico- ayant leur siège dans la exploitations agricoles utilisée économique de la commune en unité de travail annuel en hectare commune 2010 2000 1988 2010 2000 1988 2010 2000 1988 2010 2000 Fleurs et horticulture 5 4 4 6 9 17 28 28 32 diverse Source : RGA 2010

Le recensement général de l’agriculture indique qu’en 2010, 5 exploitations agricoles étaient en activité. Ce chiffre a augmenté depuis 1988 et 2000 où l’on ne comptait que 4 exploitations.

Selon la commune, il n’existe aujourd’hui qu’une unique pépinière.

Un agriculteur exerçant pour son plaisir en élevant quelques vaches et en cultivant les deux ou trois espaces agricoles résiduels est également identifié. Cependant, la pérennité de cette exploitation n’est pas assurée.

Le territoire de la commune accueille un centre équestre composé de deux manèges, trois carrières, quarante box et d’une trentaine de chevaux. Il occupe une surface d’environ 2 ha en dehors de toute urbanisation. L’activité est pérenne.

Aucune terre agricole n’est déclarée à la PAC en 2015.

L’agriculture ne représente pas aujourd'hui une activité importante concernant l’occupation des sols de la commune. En effet, en 2012, d’après le MOS, seuls 12 hectares sur les 270 hectares que compte la commune sont consacrés à l’agriculture.

Champ visible sur la route Champ visible sur la route de la Croix Blanche d’accès au Fort de Montlignon

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Synthèse sur les différents secteurs d’activités présents sur la commune d’Andilly

 65,4 % des établissements appartiennent au secteur du commerce, transport et services divers, taux similaire à celui du département (68,8 %). En revanche, la part du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action est sous représentée sur la commune (9,2 %) comparativement à la CA (13,4 %) et au département (12,7 %).

 2 zones d’activités sur près de 15 ha au total jouissent d’une attractivité importante (situation géographique intéressante, bonne desserte). De nombreuses activités disséminées sur la commune et notamment le long de la RD 124 sont également présentes.

 L’activité commerciale et de services est bien représentée sur la commune puisque 36,7 % des établissements présents sur la commune appartiennent à ce secteur. Néanmoins, il existe très peu de commerces de proximité et notamment des commerces de « bouche » au sein de la commune.

 Les habitudes commerciales des Andillois sont plutôt liées au centre commercial de Soisy.

 L’agriculture ne représente pas une activité importante au regard de l’occupation des sols de la commune. Seuls 12 ha sur une superficie totale de 270 ha sont consacrés aux espaces agricoles en 2012.

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1.4 Le degré d’équipement et de services de la commune et sa couverture numérique

La commune d’Andilly dispose d’un bon degré d’équipements publics, qui satisfont les besoins de la population Andilloise. Ces équipements contribuent ainsi à l’attractivité de la commune.

a) Équipements scolaires

 Ecole maternelle et élémentaire

Effectifs des classes maternelles et élémentaires Maternelle Elémentaire Classes Effectifs Classes Effectifs 1 (PS) 27 1 CP 21 1 (PS-MS) 29 1 CP/CE1 19 1 (MS-GS) 29 CE1 24 CE2 25 CM1 24

CM2 29 TOTAL 85 TOTAL 142 Source : commune 2014-2015

Le groupe scolaire d’Andilly se compose de 3 classes maternelles et 6 classes élémentaires. Pour l’année 2014/2015, 85 élèves sont scolarisés sur la commune en maternelle et 142 élèves en élémentaire, soit 227 élèves au total. Ecole primaire Sylvain Lévi

Maternelle Charles Perrault Les normes de nombre d’élèves par classe, selon le ministère de l’Education nationale, sont, en moyenne de 30 élèves en maternelle et 27 élèves en élémentaire.

Actuellement, les équipements scolaires de la commune disposent d’une réserve de capacité d’une classe c'est à dire environ 25 à 30 élèves, sur l’école maternelle Charles Perrault.

 Enseignement secondaire : collège et lycée

La commune d’Andilly ne possède pas de collège ni de lycée sur son territoire. Les élèves doivent donc se rendre dans les infrastructures des communes voisines. Dans un rayon de moins de 4 km, les Andillois ont donc accès à 6 collèges et 6 lycées.

En réalité, les élèves de la commune se répartissent entre le collège public de Soisy, le collège privé de Margency et le lycée de Montmorency.

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b) Autres équipements

 Services publics

- L’hôtel de ville - La Poste

 Equipements cultuels

- L’église - Le cimetière

Complexe nautique  Équipements sportifs, culturels et de loisirs

- Le centre équestre (privé) - Le complexe polyvalent de sport et d’animations (club house pouvant accueillir 100 personnes et salle principale pouvant accueillir jusqu’à 600 personnes) - Une Ludo-bibliothèque - Le complexe nautique - Le terrain de pétanque

 Équipements d’accueil des enfants

Centre équestre - Deux restaurants scolaires

- Centre de loisirs Rostand : Lieu d’Accueil Enfants- Parents (LAEP) ; il s’agit d’une structure dédié aux habitants d’Andilly et aux communes limitrophes. Le centre est ouvert aux enfants non scolarisé de 0 à 4 ans accompagnés d’un adulte référent. Il s’agit d’un lieu d’accueil libre, gratuit et sans inscription.

- Assistantes maternelles : Il existe six assistantes maternelles agréées sur la commune d’Andilly.

Complexe polyvalent

- Garderie et étude : Un système de garderie et d’étude est mis en place dans la commune d’Andilly. Cet accueil pré et postscolaire est mis en œuvre dans les deux écoles présentes sur le territoire communal où divers ateliers et activités sont organisés.

Il existe de très nombreuses crèches dans les communes alentour, notamment à Montlignon, Montmorency ou Eaubonne pouvant accueillir les enfants des habitants d’Andilly.

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 Services et équipements sanitaires

- 2 EHPAD o CCAS – EDF-GDF d’une capacité de 86 places o Korian Haut d’Andilly d’une capacité de 59 places

Maison de retraite EDF Maison de retraite Korian

- 1 Clinique Les Orchidées - 1 Institut médico-éducatif - 3 médecins généralistes - 1 dentiste - 2 cabinets d’infirmières - 1 kinésithérapeute - 1 pharmacie

c) Vie associative

La vie associative est très active à Andilly. De nombreuses associations et clubs permettent de réaliser des activités culturelles, sportives ou bien de loisirs aux plus jeunes comme aux moins jeunes telles que : théâtre, échecs, dessin et peinture, photographie, et différents sports (Gymnastique, Pétanque, Danse orientale, Yoga, Equitation, Athlétisme, Marches).

Le dynamisme de la vie communale s’exprime aussi par diverses manifestations organisées tout au long de l’année : théâtre, cinéma, expositions, conférences,…

Une maison des associations existe et se situe à la mairie.

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d) Couverture numérique du territoire communal (source : Ariase)

Le tableau ci-contre indique la disponibilité des technologies ADSL sur la commune d’Andilly. Ces données, fournies par France Télécom ne sont pas à interpréter en termes d'éligibilité des lignes téléphoniques à ces technologies. Au sein d'une même commune, on trouve en effet souvent des inégalités d'accès au haut débit.

Technologie ADSL NRA situé à l’extérieur d’Andilly ADSL oui Code Nom Lignes Dégroupage reADSL oui Dégroupé par 5 SOY95 SOISY B 37000 opérateurs ADSL2+ oui EAUBONNE Dégroupé par 5 EAB95 19000 B opérateurs

Les NRA (Nœud de Raccordement d'Abonnés) sont les centraux téléphoniques de l'opérateur historique France Télécom dans lesquels aboutissent les lignes téléphoniques des abonnés, quel que soit leur fournisseur d'accès ADSL. Les informations données par NRA sont beaucoup plus précises. L'éligibilité ADSL dépend de l'équipement présent sur le NRA (ou central téléphonique) auquel elle est raccordée, en plus des caractéristiques de la ligne.

Le central téléphonique SAN94 est équipé pour l'ADSL, le ReADSL (Reach Extended ADSL2, technique d'accès haut débit permettant d'accroître, concernant la longueur de ligne de cuivre, la portée de l'ADSL (affaiblissement jusqu'à 78dB) et l'ADSL2+. Orange a également prévu un service de télévision par IP sous réserve d'éligibilité technique des lignes.

La commune d’Andilly dispose de l’ADSL2+ (L’ADSL 2+ est l'évolution de la technique ADSL, elle exploite plus de fréquences porteuses pour les données, cela se traduit par une augmentation du débit maximal possible).

Fibre optique et satellite La fibre optique doit prochainement être installée à proximité de la Zone d’Activité des Cures. Ceci permettra de proposer à la population des Huit Arpents des contrats de connexion par le biais de la fibre optique dès septembre 2015. Le reste du territoire communal devrait être couvert de la même façon dans les deux prochaines années.

La commune ne bénéficie pas du WiMax (technologie hertzienne / ondes radio).

Synthèse sur les équipements et services présents sur la commune d’Andilly :  Les équipements scolaires (3 classes de maternelle, 6 classes de primaire). Ces équipements possèdent une réserve de capacité d’accueil de 25 à 30 nouveaux élèves au sein de l’école Charles Perrault.

 Plusieurs équipements permettent et favorisent la pratique d’activités sportives, de loisirs et culturelles.

 Des équipements sanitaires et d’accueil des personnes âgées sont également présents.

 Plusieurs structures existent pour l’accueil des enfants.

 Il n’y a pas de besoins en équipements sur la commune à court ou moyen terme. La volonté municipale est plutôt de mutualiser dans le futur les besoins éventuels avec les autres communes.

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2. ETAT INITIAL DU SITE ET DE L’ENVIRONNEMENT

2.1 Les composantes physiques, naturelles et paysagères du site

a) Le relief

La commune d’Andilly connait un espace hétérogène entre plaine et relief, espace urbain, forestier et agricole. Le territoire communal se compose de trois types d’entités : au Nord, le plateau des champeaux à vocation d’espace naturel, au centre le coteau pentu et exposé au Sud occupé par un couvert végétal d’où émerge le vieux village et au Sud, une plaine vaste et large. C’est dans ce dernier secteur que se regroupent l’essentiel de l’urbanisation pavillonnaire et les zones d’activités directement en contact avec les villes voisines.

Le territoire d’Andilly bénéficie ainsi d’un relief escarpé car la commune est implantée sur le versant Sud de la butte de Montmorency. En effet, la commune a son point le plus bas aux environs de 65 mètres N.G.F tandis que son point le plus haut est aux environs de 175 mètres N.G.F.

Le plateau d’Andilly est un site inscrit. On y trouve la forêt de Montmorency avec des espaces naturels ou agricoles. Le bourg ancien se trouve sur la partie la plus accidentée du relief. Globalement, l’urbanisation récente et les zones d’activités sont localisées dans la partie la plus basse du territoire.

b) L’hydrographie et l’hydrologie

Le territoire de la commune d’Andilly est un territoire où il n’y a pas de cours d’eau majeur. Cependant, en raison de son relief important, la commune est concernée par un grand nombre de sources sans qu’elles soient toutefois précisément localisées. La commune ne compte qu’un ru localisé : le ru d’Andilly. La commune fait partie du bassin versant d’Enghien- les-Bains, masse d’eau portant le numéro FRHR155A- F7060600.

Le Ru d’Andilly

La masse d’eau du ru d’Enghien appartient actuellement dans le SDAGE Seine-Normandie à l’unité hydrographique Seine parisienne grand axe.

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Situé au Nord-Ouest d’Epinay-sur-Seine, le bassin d’Enghien-les-Bains couvre près de 70,38 km². Il est essentiellement alimenté par les ruisseaux de la forêt de Montmorency et de la butte de Cormeilles. Avec les bassins de Croult et de la Vieille Mer, ils forment le territoire du Schéma d’Assainissement et de Gestion des Eaux (SAGE) dont fait partie Andilly. Cet espace se caractérise par la faible présence de grands cours d’eau mais la très importante quantité de petits cours d’eau. Ce réseau est toutefois aujourd’hui très complexe à observer en raison de son artificialisation.

Le ru d’Andilly trouve sa source dans d’anciens vergers formant un environnement bucolique. Ce ru ne conserve que quelques sections à ciel ouvert. En effet, celui-ci est canalisé puis recouvert sur les 4/5ème de son linéaire. Il est ainsi principalement visible et audible à travers les grilles d’avaloir. Il existe aujourd’hui une volonté de le découvrir au moins sur une partie de son cours.

Le ru d’Andilly couplé au ru de Soisy disposent de trois bassins de rétention des eaux pluviales : le bassin Schweitzer et le bassin Descartes à Soisy-sous-Montmorency et le bassin des Huit Arpents situé sur le territoire de la commune d’Andilly et autour duquel, la commune a édifié un parc. L’ensemble de ces deux rus donne le ru des Communes.

Le ru d’Andilly est cependant source de difficultés. En effet, il fait notamment l’objet de pollutions par le rejet de déchets, d’eaux usées et subit également un envasement qui obstrue son écoulement normal surtout en cas d’épisodes pluvieux, ce qui provoque parfois des inondations localisées.

Par ailleurs, le SIARE a identifié des difficultés en matière d’état écologique et chimique dans le Ru d’Andilly et dans le ru de Soisy. En effet, ceux-ci ne satisfont pas aux objectifs de qualité définis par Parc des Huit Arpents arrêté préfectoral. Afin de restaurer un bon état à ces cours d’eau, des objectifs ont été fixés pour le cours d’eau dans lequel se jettent ces rus. Le ru d’Enghien les Bains doit ainsi établir un bon état potentiel global ainsi qu’un bon état potentiel écologique à l’horizon 2027 ainsi qu’un bon état chimique à l’horizon 2021.

Afin d’assurer une protection particulièrement importante à son cours d’eau, à l’environnement et plus largement au territoire communal, la commune d’Andilly a rejoint l’élaboration du Schéma d’Assainissement et de Gestion des Eaux (SAGE) de Croult-Enghien Vieille Mer.

Celui-ci, toujours en cours d’élaboration, a pour buts principaux de : - réduire les pollutions de toute nature, - identifier et améliorer les caractéristiques des rejets industriels, - limiter les rejets pluviaux des zones industrialisées, - préserver et restaurer la faune et la flore des rivières et de plans d’eau - maintenir les espaces humides.

 Protection et restauration des milieux aquatiques

Le SAGE Croult-Enghien-Vieille Mer a pour but de protéger les milieux aquatiques. Il s’engage donc à préserver et restaurer ces milieux notamment par la reconquête de la qualité de l’eau et par la protection de la biodiversité et de la ressource en eau. 65

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Pour faciliter la préservation des zones humides et leur intégration dans les politiques de l’eau, de la biodiversité et de l’aménagement du territoire à l’échelle de l’Ile-de-France, la DRIEE (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie) a lancé en 2009 une étude visant à consolider la connaissance des secteurs potentiellement humides de la région selon deux familles de critères : relatifs au sol et relatifs à la végétation.

Cette étude a abouti à une cartographie de synthèse qui partitionne la région en cinq classes selon la probabilité de présence d’une zone humide et le caractère de la délimitation qui conduit à cette analyse.

La commune est concernée par les classes 2, 3 et 5. La zone 2 est située à l’extrême Ouest du territoire communal et ne concerne qu’une très petite partie de parcelle. La zone 5 illustre les zones où se trouve de l’eau. La zone longiligne identifiée au Sud correspond au Ru d’Andilly qui se déverse ensuite dans le parc des Huit Arpents. Enfin, la zone 3 est la zone la plus importante présente sur la commune. La classe 3 correspond à une probabilité de zone humide.

Pollutions par les pesticides :

En principe, les pesticides sont utilisés pour éliminer certaines plantes ou animaux considérés comme nuisibles ou gênants pour une activité donnée. Selon leur composition, nature ou mode d’application, les pesticides se retrouvent en tout ou partie dans les sols puis dans les eaux superficielles ou souterraines. Cette présence constitue une cause majeure de dégradation tant pour la biodiversité que pour les usages notamment en eau potable.

Dans le secteur du Croult-Enghien-Vieille-Mer, les molécules aujourd'hui interdites tendent à diminuer. Cependant, elles sont remplacées par de nouvelles molécules de façon forte et stable, et il y a parfois de pics de pollution.

Un plan de réduction de l’usage des pesticides a été mis en place suite aux conclusions du Grenelle de l’environnement : c’est le plan Ecophyto2018. Il vise à réduire de 50% l’usage des pesticides dans un délai de 10 ans.

Afin de limiter ces désagréments, et à l'instar de ce qui est demandé aux exploitants agricoles, il est recommandé aux collectivités de maintenir et développer les espaces enherbés des berges le long des cours d'eau et plans d’eau pour éviter le transfert des pesticides dans les eaux. Des techniques alternatives ou préventives doivent donc être mises en œuvre et les produits phytosanitaires proscrits.

 Alimentation en eau potable

D’après les recensements réalisés par les organismes responsables du SAGE, le territoire couvert par le SAGE, dont fait partie Andilly, est exclusivement fourni en eau par des ressources souterraines. Ainsi, de nombreux captages communaux peuvent être comptés (environ 25) ainsi que certains captages privés destinés à un usage en eau potable. Cependant, seuls 4 sont considérés prioritaires. La majorité des forages captent la nappe de l’Yprésien.

Aucun captage d’alimentation en eau potable n’est présent sur la commune d’Andilly. Le territoire du SAGE est en outre alimenté par 3 usines traitant l’eau de surface de la Marne et de l’Oise, ainsi que l’eau captée en souterrain. Il s’agit de l’Usine de Neuilly sur Marne, l’usine de Méry sur Oise, et l’usine d’Annet sur Marne. L’usine fournissant la commune d’Andilly est

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly l’usine de Mery sur Oise. Construite au XXème siècle, elle fournit en moyenne 158 000 m3/j à 39 communes soit environ 850 000 habitants.

Cette usine a la caractéristique de traiter l’eau selon deux techniques : 70% par nano-filtration, et 30% par microfiltration (couplage « ozone – charbon actif en grain »). L’intérêt de la méthode de nano-filtration est qu’elle retient un plus grand nombre de matières telles que les matières organiques, les bactéries, les virus et une partie des sels dissous tels le calcium ou les nitrates.

La desserte d’eau potable à tous les habitants est assurée par les ouvrages localisés sur le territoire du SAGE mais également par des ouvrages extérieurs. Globalement, 3 700km de conduites permettent de délivrer l’eau potable sur l’ensemble du territoire. Ce réseau est utilisé de façon intensive car en 2011, le rendement moyen relevé était de 89,1%.

Sur le territoire du SAGE, 20 unités de distribution (UDI) s’assurent de la distribution de l’eau potable. Peuvent notamment être nommées : le syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF), le SIAEP (syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable) Nord Ecouen, le SIAEP , l’UDI Villepinte Vieux-Pays, l’UDI Tremblay-en-France, et le SIAEP Bellefontaine.

Juridiquement, l’organisme responsable de la production sur la commune d’Andilly, du transfert et de la distribution d’eau potable est le Syndicat des Eaux D’Ile-de-France (SEDIF).

La qualité de l'eau potable à Andilly fait l'objet de nombreuses analyses effectuées sous l'autorité de l'Agence Régionale de Santé (ARS) Ile-de-France. En 2015, le contrôle sanitaire sur la commune d'Andilly a porté sur 144 échantillons prélevés en production et sur 841 échantillons prélevés en distribution.

L'eau potable distribuée en 2015 à Andilly est conforme aux limites de qualité réglementaires fixées pour les paramètres physico-chimiques (nitrates, fluor, pesticides), à l'exception des bromates entre le début et la mi-juillet 2015.

 Assainissement

Andilly comme plusieurs autres communes ont confié l’assainissement de l’eau à la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM).

A ce titre, la collecte est assurée par la CAVAM. Le transport est assuré par le Syndicat Intercommunal d’Assainissement d’Enghien-les-Bains (SIARE). Enfin, la dépollution est assurée en partie par le Syndicat Interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) et en partie par le Syndicat Intercommunal Aménagement Hydraulique vallées du Croult et du petit Rosne (SIAH). 98 % des eaux usées de la commune sont traitées à la station d’épuration d’Achères par le SIAAP et 2 % à la station de dépollution de Bonneuil en France par le SIAH. La station d’Achères présente une capacité utile de 7 500 000 équivalents habitants pour un débit de référence de 2 300 000 m3/j.

La commune d’Andilly est équipée d’une récupération des eaux séparative à 100 %.

Le taux de raccordement est estimé à environ 95 %. En effet, d’après le rapport annuel sur l’assainissement, 59 habitations sont non raccordables au réseau d’assainissement collectif et sont donc en assainissement non collectif.

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Les zones ne bénéficiant pas de l’assainissement collectif sont des zones qui ne se situent pas en continuité d’urbanisation. Elles se situent donc principalement dans le Nord du territoire communal. C’est notamment le cas de l’habitat dispersé et des poches d’activités situées à proximité de la limite communale entre Andilly et Domont.

Un schéma directeur d’assainissement a été réalisé sur le territoire de la commune. D’après ce schéma directeur d’assainissement, environ 15 propriétés nécessitent une mise aux normes de l’assainissement non collectif au sein de la commune.

 La gestion des eaux pluviales

Les eaux de ruissellement peuvent être à l’origine d’une pollution des cours d’eau par les matières et substances chimiques qu’elles transportent. Par ailleurs, elles augmentent le risque d’inondation notamment en cas de pluies orageuses. Il est donc important de veiller à maitriser l’imperméabilisation des sols et à limiter à la source le ruissellement, tant en zone urbanisée que sur les secteurs agricoles. Dans cet objectif, le SAGE en cours d’élaboration préconise notamment de :  Renforcer le traitement des eaux de ruissellement des infrastructures routières et urbaines afin d’assurer une qualité de l’eau car le ruissellement sur les surfaces imperméabilisées génère une détérioration du milieu naturel en raison du transfert de substances polluantes vers les cours d’eau.  Maitriser plus fortement le ruissellement afin d’éviter les inondations.  Réduire le ruissellement dans les zones urbaines par la mise en place de techniques alternatives aux bassins de rétention classiques des eaux pluviales et notamment par l’utilisation de la technique de l’infiltration.

100 % du réseau d'assainissement collectif sur la commune d’Andilly est de type séparatif. Le réseau de type séparatif permet, contrairement au réseau unitaire, de rejeter les eaux pluviales dans le milieu naturel avec un traitement adapté. Le réseau unitaire, quant à lui, collecte les eaux usées et les eaux pluviales sans différenciation conduisant à une importante quantité d'eau à traiter. Synthèse orohydrographique

 Le territoire d’Andilly est caractérisé par un relief escarpé où se côtoient espaces urbains, forestiers et agricoles.

 La commune ne compte qu’un ru localisé : le ru d’Andilly.

 Le ru d’Enghien les Bains dans lequel se jette le ru d’Andilly doit justifier d’un bon état potentiel global et d’un bon état potentiel écologique à l’horizon 2027. Il doit également établir un bon état chimique à l’horizon 2021.

 Le territoire d’Andilly est concerné par l’existence de zones d’enveloppe d’alerte potentiellement humide à risque notamment sur les zones urbaines.

 En 2014, l’eau potable distribuée est d’excellente qualité physico-chimique et bactériologique et conforme aux valeurs limites règlementaires.

 100 % du réseau d'assainissement collectif sur la commune d’Andilly est de type séparatif. 69

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c) La géologie

Le territoire du SAGE dont fait partie Andilly s’inscrit dans la partie Est des formations tertiaires du bassin parisien. 7 strates peuvent ainsi être identifiées sur le territoire de la commune selon deux espaces.

Sous les buttes témoins et le plateau :

 La meulière de Montmorency (oligocène supérieur) est l’élément dominant de la composition du sous-sol de la commune. Localisé plutôt sur les zones agricoles, cet élément a pour caractéristique de couronner les buttes-témoin et d’affleurer généralement de façon discontinue. Les blocs de meulière sont noyés dans une argile rougeâtre ou grise.

 On peut rencontrer une couche de sable et de grès de Fontainebleau. Il s’agit de sables quartzeux d’une couleur allant du blanc au rougeâtre, où l’on retrouve des bancs de grès étagés.

 Des Marnes à Huîtres se présentent ensuite. Ce sont des marnes grises jaunâtres ou verdâtres qui durcissent à l’air et présentent des niveaux gréseux et des filets argileux. Leur nom vient du fait qu’elles renferment des valves d’huîtres. Elles constituent le support des sables de Fontainebleau et ont une épaisseur d’environ 2m à Montmorency et 8m à Mareil-en-France.

 Une couche de Caillasse d’Orgemont et Calcaire de peut affleurer. Cette formation est composée de bancs de calcaires entrecoupés de gypse saccharoïde et d’argile feuilletée.

 Sur la zone urbanisée essentiellement, se trouve une couche de Marnes vertes et de glaises à Cyrènes. Les Marnes vertes sont argileuses et d’un vert vif. Leur épaisseur maximale est de 7 mètres et elles sont très compactes.

Sous la plaine :

 Dans la plaine du territoire d’Andilly, on peut tout d’abord identifier une couche de Marnes de gypse et de Marnes à Lucines. Cette formation intercale des masses de gypse avec des marnes compactes et magnésiennes.

 Enfin, le dernier type de couche que l’on peut identifier sur le territoire de la commune d’Andilly et de façon dominante dans la plaine, est une couche de Marnes d’Argenteuil et de Marnes de Patin. On les appelle aussi respectivement « Marnes bleues » et « Marnes blanches ». Les premières comprennent des intercalations de gypses, alors que les secondes sont calcaires.

La Val d’Oise est couvert par un Schéma départemental des Carrières. Il s’agit d’un document regroupant l’ensemble des données relatives à l’activité d’extraction de matériaux de carrières. L’encadrement de cette activité se justifie par son importance économique autant d’un point de vue départemental, régional, national ou mondial.

Au sein de la commune d’Andilly, ce schéma a pu identifier une seule société exploitante en 1998. Mais cette carrière qui exploitait le limon était déjà à cette époque en cours d’abandon. Aujourd’hui, il n’y a plus de société exploitant le sous-sol sur le territoire communal.

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d) L’hydrogéologie

La commune d’Andilly fait partie du bassin de Paris dont l’hydrogéologie est assez complexe. En effet, le bassin Parisien se caractérise par un sous-sol entièrement sédimentaire formé d’une alternance de roches de différente perméabilité et présentant une structure générale en cuvette ce qui explique le développement de nappes puissantes.

On peut ainsi compter trois couches d’éléments de la moins profonde à la plus profonde formant le contexte hydrogéologique : une couche quaternaire fait d’aquifères des alluvions, une couche tertiaire fait essentiellement du Calcaire de Champigny et du sable du Soissonnais et une couche secondaire formé d’aquifère de la craie et d’aquifère multicouche de l’Albien et du Néocomien.

Le secteur couvert par le SAGE dont fait partie Andilly recouvre deux nappes importantes, la nappe de l’Albien et la nappe du Néocomien situées respectivement à environ – 600 m et – 750 m. Protégées des pollutions de surface, c’est une réserve importante et stratégique de l’Ile de France.

En outre, le territoire du SAGE est également concerné par une masse d’eau souterraine. Une masse d’eau souterraine est un « volume distinct d’eau souterraine à l’intérieur d’un ou plusieurs aquifères ». Il s’agit de la masse d’eau n°3104 : l’Eocène du Valois. Cette masse d’eau, située au Nord-Est de Paris est limitée au Sud par la Marne, au Sud-Ouest par la Seine et au Nord-Ouest par l’Oise.

Deux objectifs ont été fixés pour cette masse d’eau. A l’horizon 2015, elle devait cumuler un bon état chimique ainsi qu’un bon état quantitatif. Selon les experts, il existe un risque que ceux-ci ne soient pas atteints. En effet, il est considéré que la pollution de la nappe de l’Eocène moyen et inférieur par les nitrates et les pesticides est un problème au moins local.

Synthèse géologie et hydrogéologie

 On distingue sur la commune d’Andilly sept formations géologiques différentes dues notamment au relief escarpé du territoire. Cette hétérogénéité a permis une spécialisation des zones urbaines et agricoles.

 Le contexte hydrogéologique du bassin Parisien et donc de la commune d’Andilly est complexe en raison de la multitude des éléments présents et de leurs spécificités.

 Deux nappes aquifères importantes sont présentes sur le territoire d’Andilly : les nappes de l’Albien et du Néocomien.

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e) La climatologie

Le secteur d’Andilly est situé dans le bassin versant d’Enghien les Bains correspondant à un climat océanique dégradé, c’est-à-dire un climat où tous les paramètres sont relativement modérés : les vents sont faibles, les hivers cléments et les étés doux, il y a des précipitations fréquentes mais peu intenses. Les vents dominants sont de secteur Sud-Ouest et Nord-Est soufflant avec des forces faibles ou modérées.

La station de mesures la plus proche est située à Argenteuil à environ 11 km.

Température à Argenteuil entre 1981 et 2014 Moyenne sur la période des 16,7 ° températures maximales Moyenne sur la période des 12,6 ° températures moyenne Moyenne sur la période des 8,8° températures minimales Température maximale extrême 37,4° en 2006 Température minimale extrême -11,7° en 2009

Entre 1981 et 2014, la température moyenne relevée à la station de mesures d’Argenteuil est de 12,6° avec des températures extrêmes de 37,4° en 2006 et de -11,7° en 2009.

Tout au long de l’année 2014, les températures restent modérées. Les températures moyennes relevées à la station d’Argenteuil varient entre un minimum de -5,3°C en décembre, mois le plus froid, et un maximum de +35,2°C en juillet, mois le plus chaud. La température moyenne de l’année est de 12,8°C.

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précipitation à Argenteuil entre 1981 et 2014 Moyenne annuelle 555,3 mm/an 55 mm en Maximum en 24 h 2007

Entre 1981 et 2014, la moyenne annuelle des précipitations est de 555,3 mm d’eau par an. En 2014, les pluies sont plus fortes durant la période d’été. Les mois les plus pluvieux sont mai, juin, juillet et août où il a plu presque 20 mm de plus que les autres mois de l’année.

L’évolution du climat

Ces caractéristiques climatiques sont susceptibles d'être modifiées en conséquence du réchauffement climatique global. Cette augmentation de la température mondiale pourrait avoir pour conséquences les changements suivants :  des températures maximales plus élevées, un nombre de jours chauds et des vagues de chaleur plus nombreux,  des températures minimales plus élevées, moins de jours froids et de gel,  des précipitations plus intenses sur de nombreuses régions,  des sécheresses estivales accrues,  une augmentation de l'intensité des pointes de vent lors des cyclones.

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f) La qualité de l’air

La Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Énergie, dite LAURE, du 31 décembre 1996 modifiée, aujourd'hui reprise dans les Articles L.220‐1 et suivants du Code de l'Environnement, a reconnu le droit à chacun de respirer un air "qui ne nuise pas à sa santé". Cette action d'intérêt général passe par la surveillance, la prévention et un ensemble de mesures visant à réduire ou à sudationmer les pollutions atmosphériques.

Généralités

Les activités anthropiques libèrent dans l'atmosphère des substances émises par des sources fixes et mobiles : activités industrielles, domestiques et agricoles, transport routier. Ces substances sont appelées « polluants primaires ».

Certains de ces composés chimiques subissent des transformations notamment sous l'action du soleil conduisant à la formation de « polluants secondaires ».

Les composés émis dans l'atmosphère par les différentes activités génératrices sont très nombreux ; les principaux composés polluants sont :

 le dioxyde de soufre (SO2) provient majoritairement de l'utilisation de combustibles fossiles (soufre du combustible) dans les installations fixes de combustion (production d'électricité thermique, résidentiel tertiaire) ;  les particules en suspension (Pm) émanent en majorité du transport routier (véhicules diesel) et des installations fixes de combustion ;  les oxydes d'azote (Nox) sont issues en majorité du transport routier mais aussi des installations fixes de combustion ;  les composés organiques volatils (COV) résultent majoritairement du transport routier et des industries pétrochimiques (usage de solvants). L’attention se porte aujourd’hui sur le benzène (C6H6) émis dans l’atmosphère et provenant à 80 % de l’automobile (évaporation ou gaz d’échappement) ;  le monoxyde de carbone (CO) découle majoritairement du transport routier mais aussi minoritairement des installations fixes de combustion ;

 le gaz carbonique (CO2) provient majoritairement du transport routier. Il contribue à l'accroissement de l'effet de serre ;  le plomb (Pb) émane des activités industrielles (sidérurgie, usines d'incinération d'ordures ménagères) mais aussi du transport routier ;  les hydrocarbures (HC) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont rejetés dans l'air par évaporation ou sous forme d'imbrûlés dont une part non négligeable en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). En milieu urbain, l'automobile est la principale source de ces substances ;

 l'ozone (O3) est un polluant particulier dans le sens où il n'est pas directement émis par les activités anthropiques. Il est le produit de réactions photochimiques dans l'air à partir de polluants précurseurs (monoxyde de carbone, oxydes d'azotes, composés organiques volatils, ...) émis principalement par le trafic automobile dans les grandes agglomérations.

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La qualité de l’air sur Andilly

L'indice français ATMO a été relayé par l'indice européen CITEAIR depuis le 31 décembre 2011 qui permet de comparer la qualité de l’air dans près de 90 villes européenne selon la même méthode et le même outil. L’indice CITEAIR prend en compte les polluants obligatoires que sont le NO2, les PM10 et l’Ozone.

En 2013, l’indice CITEAIR indique une pollution faible environ 60 % de l’année dans le Val- d’Oise. Seuls 8% de l’année soit 29 jours de pollution élevée ont été recensés la même année.

Les données qui suivent proviennent d’AIRPARIF, association chargée de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France. Le réseau de mesures d’AIRPARIF du Val d’Oise figure sur le graphique ci-dessous. Les stations les plus proches d’Andilly sont situées à Argenteuil et .

Stations de mesures Source : AirParif

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 Dioxyde d’azote (NO2)

Valeur limite en moyenne annuelle en France depuis le 01/01/2010 est de 40 µg/ m3 et l’objectif de qualité est de 40 µg/ m3.

Station de mesure Valeur moyenne annuelle en 2012 Valeur moyenne annuelle en 2013 Argenteuil 30 30 Gonesse 27 26 - NC 23

La valeur limite annuelle est respectée sur les trois stations étudiées. En outre, le seuil horaire de 200 µg/ m3 (maximum de 18 dépassement de 200 µg/ m3 en moyenne horaire) a également été respecté par les trois stations.

 Particules (PM10)

Valeur limite en moyenne annuelle en France depuis le 01/01/2005 est de 40 µg/ m3 et l’objectif de qualité est de 30 µg/ m3.

Station de mesure Valeur moyenne annuelle en 2012 Valeur moyenne annuelle en 2013 Argenteuil NC NC Gonesse 25 24 Cergy-Pontoise 24 23

 Ozone (O3)

Valeur cible pour la protection de la santé : 25 jours (moyenne sur 3 ans). Seuil de recommandation et d’information en moyenne horaire : 120µg/ m3 sur 8 heures.

Nombre de jours de dépassement en Nombre de jours de dépassement Station de mesure 2012 en 2013 Argenteuil NC NC Gonesse NC NC Cergy-Pontoise 13 13

Les mesures AIRPARIF des trois stations du Val d’Oise proches d’Andilly ne dépassent pas les objectifs de qualité posés par la réglementation française et européenne.

Synthèse des données sur le climat et la qualité de l’air

 Le secteur d’Andilly est situé dans le bassin versant d’Enghien-les-Bains et correspondant à un climat océanique dégradé.

 Les sites de mesure de la qualité de l’air les plus proches de la commune d’Andilly, indiquent que les niveaux de pollution (concentration des polluants) sont en moyenne inférieurs aux valeurs limites de la réglementation française et européenne.

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g) L’énergie

 Les objectifs énergétiques

Le SDRIF

Un des premiers enjeux lié au changement climatique est celui de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui passe en particulier par une maîtrise des consommations d’énergie dans les bâtiments et les transports et par une recherche de sources d’énergies renouvelables.

Source : SDRIF

La règlementation thermique 2012 Depuis près de 40 ans, l’Etat s’est engagé dans la lutte des déperditions thermiques via des Réglementations Thermiques (RT), celle actuellement en vigueur est la RT 2012. La réglementation thermique 2012 est avant tout une réglementation d'objectifs et comporte :

 3 exigences de résultats : o besoin bioclimatique : limitation simultanée du besoin en énergie pour les composantes liées à la conception du bâti (chauffage, refroidissement et éclairage) ; o consommation d'énergie primaire s’élevant au maximum à 50 kWh/(m².an) ; o confort d’été : catégories de bâtiments Source : Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des dans lesquels il est possible d'assurer Transports et du Logement « Réglementation thermique 2012 : un un bon niveau de confort en été sans saut énergétique pour les bâtiments neufs », 2011 avoir à recourir à un système actif de refroidissement.

 L’énergie sur la commune d’Andilly

Actuellement, les énergies utilisées sur la commune sont des énergies dites fossiles. Andilly est alimentée par un réseau d’énergie électrique et de gaz.

La consommation énergétique des bâtiments

Deux principales variables influent sur la consommation énergétique des bâtiments : - la morphologie urbaine ; - la vétusté du parc immobilier (matériaux et techniques de constructions utilisés).

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Influence de la morphologie urbaine sur la consommation énergétique des bâtiments

 Tissu pavillonnaire individuel

Le tissu pavillonnaire est généralement constitué de maisons basses (R+c) individuelles isolées sur leur parcelle. Ces bâtiments sont assez compacts mais offrent une surface de façade plus importante que les maisons jumelées rendant leur forme moins performante énergétiquement. Néanmoins, l’absence de mitoyenneté rend plus aisée une intervention sur les façades pour une isolation thermique par l’extérieur. Leur faible hauteur les rende peu vulnérables aux vents qui peuvent refroidir considérablement les façades des logements.

La forme des pavillons offre les meilleures conditions pour maximiser la production d‘énergie solaire et couvrir leur besoins en énergie par une autoproduction. En effet, ces pavillons sont de faible hauteur et possèdent donc une surface de toiture importante par rapport à leur consommation d’énergie.

 Tissu pavillonnaire semi-groupés ou groupés

Ce tissu pavillonnaire est généralement constitué de maisons basses, mitoyennes (R+1, R+1+c). Ces bâtiments sont assez compacts et offrent peu de développé de façade (façade commune à plusieurs habitations). Leur forme est donc assez performante énergétiquement. Leur faible hauteur les rende peu vulnérables aux vents qui peuvent refroidir considérablement les façades des logements.

Tout comme les habitations individuelles, le tissu pavillonnaire semi-groupés ou groupés offre des conditions favorables pour maximiser la production d’énergie solaire et couvrir leur besoin en énergie par une autoproduction.

 Zone d’activités

Les bâtiments commerciaux et industriels des zones d’activités sont très souvent compacts, offrant un faible développé de façade et donc une forme performante au niveau thermique. Néanmoins, ces bâtiments de hauteurs moyennes sont fortement exposés aux vents accentuant les pertes de chaleur par les façades.

La surface de toiture importante et sans masque permet une production importante d’énergie solaire qui pourrait couvrir les besoins de ces bâtiments.

En plus de la forme du bâti et de la compacité, l’orientation joue un rôle fondamental dans la consommation d’énergie puisqu’elle est liée à l’apport solaire gratuit (chaleur du soleil et éclairage naturel). Ainsi, il est favorable d’avoir une orientation du bâti selon l’axe Nord-Sud (pièces de vie au Sud et chambres au Nord).

L’habitat sur la commune d’Andilly est majoritairement composé d’habitat individuel, groupé ou non favorisant la consommation énergétique du bâti.

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La vétusté du parc immobilier

Répartition théorique des consommations énergétiques en fonction de l’âge du bâti

Source : INSEE 2008

59 % des logements sur Andilly ont été réalisés avant 1982. Une très grande partie du parc est donc théoriquement peu performant énergétiquement (consommation oscillant entre 300 et 225 kW/m².an environ).

Source : INSEE 2011

Sur la commune, les installations des résidences principales fonctionnent majoritairement grâce au gaz (52 %), à l’électricité (32 %) et au fioul (11%). 4% des résidences principales utilisent d’autres types de combustibles tels que le bois et utilisent le chauffage urbain.

A priori, la grande majorité des combustibles utilisés provient d’énergies fossiles même si une part de l’électricité peut être produite à partir d’énergie renouvelable.

Les énergies renouvelables sont peu ou pas utilisées sur la commune. Il convient donc d’étudier les potentialités d’utilisation de ces énergies sur le territoire communal.

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 Potentiel des énergies renouvelables sur la commune d’Andilly

La géothermie

La géothermie exploite la chaleur stockée dans le sous-sol. Celle-ci est récupérée à diverses profondeurs et dans différents milieux : liquide dans les aquifères (sol gorgé d’eau) ou directement dans le sol.

Il existe différents types de géothermie :

Source : DDT 77, mars 2013

Carte des potentialités de géothermie pour la production d'électricité en France

Source Atlas de l’Europe (Hermann Haak)

D’après la carte ci-dessus, les isothermes pour la géothermie de moyenne et haute énergie (production directe d’éléctricité), ne sont pas optimales pour l’utilisation de cette technologie dans le Val d’Oise et plus précisément à Andilly.

Les trois aquifères présentant les potentiels les plus importants pour être exploités (géothermie basse énergie) en Ile-de-France sont :  Le Dogger  Le Néocomien  L’Albien

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Actuellement la nappe du Dogger est la plus exploitée82 et la mieux connue des trois en Ile-de-

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France. Les deux autres aquifères sont utilisés de façon très ponctuelle (phase d’expérimentation).

Les analyses déjà menées par le BRGM, présentées ci-après, nous indiquent qu’Andilly se situe dans une zone favorable à l’exploitation de la nappe du Dogger.

Ce système de géothermie à basse température est principalement destiné à chauffer un quartier entier avec la mise en place d’un système de chauffage urbain sur le secteur. Ce système peut être mis en place lors de la réalisation de nouveaux quartiers ou lors de la réhabilitation d’ancien quartier.

Néanmoins, la réalisation d’un tel système nécessite une certaine concentration de logements avec un minimum de 3000 équivalent-logements dans un rayon de moins de 3 à 4 km. Cette technique n’est donc pas adaptée pour une commune de la taille d’Andilly.

D’après l’étude du meilleur aquifère2 sur la commune, la géothermie très basse énergie pourrait être utilisée (potentiel fort sur la quasi-totalité du territoire) et plus particulièrement dans la zone partant de la zone industrielle et remontant jusqu’à la zone du bourg (potentiel très fort).

2 Formation géologique présente la plus favorable pour l’utilisation de la géothermie très basse énergie. Dans ce cas, il s’agit de l’Eocène moyen et inférieur. 83

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Les pompes à chaleur par échange avec le sol sont donc utilisables sur Andilly. Le procédé consiste à récupérer l’énergie naturellement présente dans le sous-sol à quelques dizaines de mètres. Cette technique est adaptée pour les groupes de villas, maisons individuelles et petits immeubles.

Type Potentiel Particularité La géothermie haute et moyenne énergie AUCUN - Technique à recommander lors d’une opération La géothermie basse énergie ELEVE d’urbanisation importante pas adaptée pour Andilly La géothermie très basse énergie ELEVE Utiliser préférentiellement la nappe de l’éocène (aquifère) La géothermie très basse énergie ELEVE A utiliser pour des opérations de petites tailles (dans sol)

L’Energie éolienne

Le Val-d’Oise est placée en " zone 2 " sur la carte des vents nationale qui en compte quatre, c'est à dire qu'elle bénéficie de courants soufflant à 6 mètres par seconde en moyenne annuelle.

Néanmoins, d’après le Schéma Régional Eolien approuvé en 2012, l’ensemble du territoire de la commune d’Andilly ne fait pas partie des zones favorables pour l’implantation d’éoliennes de grandes hauteurs. Dans les milieux urbains, des éoliennes de petites et moyennes tailles sont plus adaptées

car intégrées au milieu urbain. Elles peuvent être greffées sur les bâtiments les plus hauts ou ceux bénéficiant d’un environnement dégagé. Elles peuvent également directement s’insérer dans le quartier.

Par nature, le milieu urbain présente une forte densité de population. Les contraintes d’usage de l’espace y sont également denses. Par conséquent, toute implantation d’éolienne devrait tenir compte des contraintes et servitudes existantes. La filière bois énergie

La filière bois énergie est une des composantes de la bioénergie (énergie stockée dans la biomasse).

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Plusieurs types de gisements bois existent en Ile-de-France il s’agit des :  Bois de rebut (mobilisables à court et moyen terme) : ils peuvent être constitués de déchets d’emballage en bois (palettes, caisses..), déchets de chantiers, bois d’élagage et sous-produits de l’industrie du bois (scieries, menuiseries)…  Gisements issus de forêts mobilisables en Île-de-France (moyen ou long terme) : ils peuvent provenir des gisements constitués des sous-produits de l'exploitation et de l'entretien des forêts ou des massifs forestiers actuellement non entretenus et exploités.  Gisements qui seraient issus du développement des cultures énergétiques en Île-de- France (gisements disponibles à moyen et long terme).  Bois issus d’éventuelles catastrophes naturelles (type tempête) qui peuvent avoir un impact sanitaire négatif s’ils ne sont pas traités assez rapidement

Dans un rayon de 15 km, trois boisements se trouvent en tout ou partie à proximité d’Andilly : la forêt de l’Isle-Adam, la forêt de Carnelle et la forêt de Montmorency. Ce dernier boisement, d’une surface d’environ 2 200 hectares, occupe environ 1/3 du territoire du Nord de la commune et est constitué à 90% de taillis de châtaigniers.

Lorsque les gisements de bois ne sont pas présents à l’échelle locale, des granulés peuvent être utilisés dans les chaufferies bois. Néanmoins, la distance entre les entreprises productrices de granulés bois et les zones de consommation peut se révéler importante et couteuse aussi bien d’un point de vue économique qu’écologique.

Les producteurs de granulés bois les plus proches d’Andilly sont localisés à :

La réalisation d’une chaufferie bois est appropriée dans les opérations nouvelles. Sa réalisation est calibrée en fonction du nombre de logements, équipements ou bureaux desservis.

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Source : Inventaire Forêts Nationales (IFN) Plan Local d’Urbanisme - Andilly

L’énergie solaire

Etant une énergie diurne, l’énergie solaire est bien adaptée aux bâtiments d’activités fonctionnant principalement la journée. Pour les bâtiments résidentiels, cette technique peut servir à chauffer l’eau.

L’énergie solaire peut être convertie : • En chaleur grâce à des panneaux solaires thermiques ; • En électricité grâce aux panneaux solaires photovoltaïques.

D’après les cartes d’ensoleillement, la commune d’Andilly est localisée en zone 1 par rapport à son exposition au soleil, représentant en moyenne entre 1400 et 1600 heures/an d’exposition au soleil.

Temps d’exposition au soleil en une année par zone géographique

En zone 1, on considère généralement qu’1 m² de panneau solaire photovoltaïque couvre 1,7 % des besoins électriques (éclairages et autres besoins excepté le chauffage et la climatisation) d’une maison individuelle de 4 personnes (soit environ 2 500 kWh/an). La production d’électricité photovoltaïque est directement fonction de l’ensoleillement du lieu, et donc de sa localisation géographique, de la saison et de l’heure de la journée : elle est maximale à midi par ciel clair.

Les panneaux solaires thermiques visent à transformer l’énergie contenue dans le rayonnement solaire en chaleur. Ils peuvent être utilisés en complément notamment de l’eau chaude sanitaire.

Généralement en zone verte, entre 40 et 50 % des besoins en eau chaude peuvent être couvert par les panneaux solaires thermiques.

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Type de système Potentiel Particularité Importance du positionnement et de l’orientation des Solaire thermique VARIABLE panneaux Adapté à tout type de bâtiment Très adapté pour les bâtiments d’activités Solaire photovoltaïque VARIABLE Importance du positionnement et de l’orientation des panneaux

L’énergie hydraulique

L’énergie issue de l’eau peut être récupérée à différents niveaux :  Energie issue des barrages ;  Energie et pouvoir calorifique des masses d’eau statiques ou en mouvement.

La commune d’Andilly ne possède pas de barrage. Néanmoins, elle possède des masses d’eau statiques, ainsi qu’un système de collecte des eaux usées. Des premiers retours d’expériences réalisées en Ile-de-France et en Europe basées sur des procédés techniques innovants visent à récupérer l’énergie calorifique des eaux usées ou des eaux statiques des bassins.

Le premier procédé vise à valoriser les eaux usées issues des salles de bains et des appareils électroménagers (lave-vaisselle, lave-linge…) qui ont une température comprise entre 11 et 17 °C, par récupération des calories pour chauffer les bâtiments (conversion de l’énergie par une pompe à chaleur). Néanmoins, ce système reste coûteux et doit posséder des débits minimums. Il doit donc se situer dans une zone suffisamment dense. L’utilisation de cette technique est appropriée dans le cadre de nouvelles opérations.

Type de système Potentiel Particularité - Hydroélectrique (barrage) AUCUN

- Eau en mouvement AUCUN

Eau statique Avoir une certaine densité pour récupérer MOYEN (eau usée –bassin d’eau) l’énergie des eaux usées

Synthèse énergie

 L’habitat sur la commune d’Andilly est majoritairement composé d’habitat individuel favorisant la consommation énergétique du bâti.  La grande majorité du parc de logements de la commune d’Andilly est antérieur à 1982 et donc théoriquement peu performant énergétiquement (consommation oscillant entre 300 et 225 kW/m².an).  Sur la commune, les installations des résidences principales fonctionnent majoritairement grâce au gaz (52 %) et à l’électricité (32 %).  La grande majorité des combustibles utilisés provient d’énergies fossiles.  Les énergies renouvelables sont peu ou pas utilisées sur la commune. L’étude de leur potentialité d’utilisation montre que certaines de ces énergies pourraient être développées sur le territoire d’Andilly.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly h) Le milieu naturel

 Les espaces d’intérêt écologique et naturel dans un rayon de 15 km depuis Andilly

Les deux Zones Natura 2000 les plus proches d'Andilly sont les suivantes : la Pointe Aval de l’Ile Saint Denis à 10 km et le parc départemental de la Courneuve à 15km, au titre de la Directive Oiseaux.

Des Espaces protégés (Réserve naturelle) sont également situés entre 5 et 10 km d’Andilly : . La tourbière du Nid-d’Aigle . La tourbière de la Cailleuse

Une réserve naturelle régionale est également située au-delà de 15 km d’Andilly : . Le marais de Stors

Ainsi, les espaces d'intérêt écologique naturel faisant l'objet d'une protection règlementaire sont situées entre 5 km et 15 km d'Andilly.

Par ailleurs, d'autres réservoirs de biodiversité sont situés dans un rayon de 15 km depuis Andilly :

 Des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 : - Entre 5 et 10 km d’Andilly . Le Vallon du bois Corbon . La prairie de la Platrière . Le Vallon de la Chasse . Le Vallon de Montubois – Tourbière de la Cailleuse

- Entre 10 et 15 km d’Andilly . La sablonnière de . Le plan d’eau et friches du parc départemental de la Courneuve

- Au-delà de 15 km d’Andilly . La pelouse du champ de tir de Saint-Germain-en-Laye . Les prés du marais et le Clos de la Salle . Le Vallon de Stors . Le Marais de Presles . Le Moulin de . Les prairies humides au Fort de Noisy . Les vieux boisements et ilots de vieillissement du bois de Boulogne . Les berges de Seine au bois de Boulogne . Le Bois de Saint-Cucufa et les Coteaux de Gallicourts

 Des Zones Naturelles d’intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 2 : - Entre 5 et 10 km d’Andilly . La forêt de Montmorency . La pointe aval de l’île Saint-Denis

- Entre 10 et 15 km d’Andilly . La forêt de l’Isle d’Adam 91

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. Le parc départemental de la Courneuve

- Au-delà de 15 km d’Andilly . La forêt de Saint-Germain-en-Laye . La forêt de Carnelle . Les Vallées de la Thève et de l’Ysleux

Ces espaces d’intérêt écologique et naturel situés autour d’Andilly ne font pas l’objet d’une protection règlementaire.

 Le milieu naturel sur le territoire d’Andilly

 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

D’après les données de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), le territoire de la commune d’Andilly n’est concerné que par une ZNIEFF de type 2 couvrant le Nord du territoire communal.

Cette ZNIEFF couvre en réalité la forêt de Montmorency, ancienne forêt de chasse royale. D’une superficie de près de 2 368 hectares, elle s’étend sur près de 14 communes dont la commune d’Andilly. La forêt de Montmorency est composée essentiellement de taillis de châtaigniers mais également de chênes, hêtres, bouleaux et quelques autres résineux. La forêt est également composée de quelques merisiers ou érables sycomores plantés par l’Office National des Forêts (ONF). En outre, on y trouve également des osmondes royales, des lycopodes en massue, l’ophioglosse commun et le blechnum en épis. Cependant, la forêt est vieillissante, c’est pourquoi de nombreux travaux sylvicoles sont en cours afin de la rajeunir et la diversifier.

Sa préservation est par ailleurs due à ses milieux humides qui ont permis d’abriter de nombreux coléoptères et lépidoptères remarquables ainsi que des salamandres et des vipères péliades. La faune est essentiellement constituée de chevreuils, renards, blaireaux et surtout des sangliers. Des oiseaux endémiques peuplent également cette forêt, notamment les bécasses et des batraciens tels que l'Alyte accoucheur et la Grenouille verte.

L’attention doit toutefois être portée sur cette forêt car le massif de Montmorency a déjà perdu une partie importante de son patrimoine biologique en raison de l’urbanisation de ses lisières.

Les limites de cette ZNIEFF se justifient par la présence d’habitats remarquables tels que les bois tourbeux dont la préservation est indispensable au moins pour deux insectes déterminants.

 Les espaces naturels sensibles (ENS), le Périmètre Régional d’intervention Foncière (PRIF) et le programme « Refuges LPO » (Ligue de Protection des Oiseaux)

Depuis 1991, le Conseil Départemental du Val d’Oise intervient directement dans la gestion de milieux naturels remarquables et fragiles. Ses actions se fondent à la fois sur un cadre légal et une compétence départementale : les Espaces Naturels Sensibles (ENS). Cette compétence départementale vise à préserver, reconquérir et valoriser des sites remarquables et/ou menacées qui présentent un intérêt écologique et/ou paysager, ou bien encore des champs naturels d’expansion des crues.

Cette compétence est déléguée à l’Agence des Espaces Verts (AEV) d’Ile de France sur la commune d’Andilly. 92

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Parmi ces ENS, on peut trouver le plateau d’Andilly qui affecte donc le territoire de la commune d’Andilly. Il s’agit d’une zone de préemption et des acquisitions de terrains sont en cours. Ce site est inclus dans la ZNIEFF de type 2 qui couvre la forêt de Montmorency.

Environ 20 ha du territoire communal sont en cours d’intégration dans cet espace naturel sensible. La commune a fait une nouvelle demande pour que cet ENS soit étendu de 4 ha supplémentaires.

Par ailleurs, il existe un programme de protection supplémentaire, il s'agit du programme "Refuges LPO" auquel la commune d'Andilly a adhéré. Un Refuge LPO est un espace d'accueil pour la biodiversité de proximité et offre aux concitoyens un cadre de vie sain, agréable et convivial grâce à un environnement naturel respecté et valorisé. Ce programme permet de mettre en place une démarche et une gestion respectueuse des équilibres écologiques. Les espaces considérés comme étant des refuges LPO sont les suivants : - L’Espace Naturel Sensible - La pelouse des châtaigniers - Le parc de la Mairie - Le parc des Huit Arpents

Dans le cadre de l'ENS, le Refuge LPO a fixé divers objectifs visant à améliorer sa qualité écologique. Il préconise notamment de conserver les sites de friches arbustives, riches en biodiversité et de créer des zones de pâturage extensif, d'éclaircir la Chataigneraie, de prévenir la colonisation des espèces invasives ou encore de planter des haies champêtres, supports de continuités écologiques.

Il existe en outre, un Périmètre Régional d’Intervention Foncière (PRIF) identifié par l’agence des espaces verts d’Ile-de-France (AEV) sur la commune d’Andilly :

 Le Plateau d’Andilly

Le plateau d’Andilly est un PRIF depuis 1985. D’une superficie de 93 hectares, seuls 18 hectares sont acquis. Il se situe au cœur de la forêt de Montmorency et fait partie intégrante de la continuité écologique formée par la forêt de Montmorency, les coteaux de Nézant et la Butte Pinson. En 2012, l’AEV a procédé à la démolition de l’ancienne propriété Lours située sur le secteur. Le plateau d’Andilly fait partie des 12 PRIF identifiés dans le département du Val d’Oise.

Ceux-ci ne créent pas de nouvelles règlementations ou servitudes opposables aux tiers ou aux collectivités locales. Il permet principalement la protection et la conservation du milieu identifié grâce à l’intervention de l’agence des espaces verts.

L’entité boisée, « La Forêt de Montmorency » d’une superficie de 2368 ha, correspond à un massif boisé de plus de 100 ha au titre du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF). Conformément à ce document, en dehors des sites urbains constitués, une bande de 50 mètres à compter de la lisière doit alors être préservée de toute urbanisation.

 Les autres espaces

Sur le reste du territoire communal d’Andilly, il y a d'autres espaces naturels disséminés dans les espaces urbanisés ou interstitiels. Ils assurent un équilibre écologique et animent le paysage par la diversité de leur importance, de leur forme et des essences qui les constituent. 93

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o Les petits boisements et les alignements d’arbres

Les boisements dispersés dans l’aire urbaine et les alignements d’arbres présents le long des axes viaires structurent l’espace urbain et participent à l’équilibre écologique et à la présence de la biodiversité sur Andilly.

o Les espaces verts urbains de respiration

Espace public de la pelouse des châtaigniers Parc de la Mairie

Il existe de nombreux espaces verts urbains, publics ou privés, au sein de la commune d’Andilly :  Parc du Château de Belmont : espace vert urbain privé  Parc de la clinique des Orchidées : espace vert urbain privé  Parc de la Mairie : espace vert urbain public  Parc des Huit Arpents : espace vert urbain public  Parc de la maison d’accueil de la CCAS : espace vert urbain privé  Pelouse des châtaigniers : espace vert urbain public

D’autres espaces verts urbains existent. Ils sont majoritairement présents au sein du tissu résidentiel (juxtaposition de jardins privés ou petits espaces de parc). Outre leur rôle d’espace de respiration, les espaces verts favorisent la biodiversité dans le milieu urbain.

Globalement, ces espaces sont de bonne qualité. En revanche, l’espace des Bas Boutrous, au Sud-Est du bourg, pourrait bénéficier d’une amélioration ou d’une restauration de sa qualité environnementale.

Parc de la maison d’accueil de la CCAS

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 Les espèces protégées sur le territoire communal

L’Inventaire National du Patrimoine Naturel recense un certain nombre d’espèces protégées (faunes et flores) sur le territoire d’Andilly:

Nom valide Nom vernaculaire Protégée par : Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Columba livia Gmelin, 1789 Pigeon biset concernant la conservation des oiseaux sauvages Columba palumbus Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Pigeon ramier Linnaeus, 1758 concernant la conservation des oiseaux sauvages Chroicocephalus Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Mouette rieuse ridibundus (Linnaeus, 1766) concernant la conservation des oiseaux sauvages Corvus corone Linnaeus, Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Corneille noire 1758 concernant la conservation des oiseaux sauvages Corvus monedula Linnaeus, Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Choucas des tours 1758 concernant la conservation des oiseaux sauvages Garrulus glandarius Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Geai des chênes Linnaeus, 1758 concernant la conservation des oiseaux sauvages Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Pica pica Linnaeus, 1758 Pie bavarde concernant la conservation des oiseaux sauvages Sturnus vulgaris Linnaeus, Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Etourneau sansonnet 1758 concernant la conservation des oiseaux sauvages Turdus merula Linnaeus, Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Merle noir 1758 concernant la conservation des oiseaux sauvages Turdus philomelos C.L. Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 Grive musicienne Brehm, 1831 concernant la conservation des oiseaux sauvages Règlement (CE) N° 338/97 du 9 décembre 1996 Columba livia Gmelin, 1789 Pigeon biset relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce Règlement (CE) N° 338/97 du 9 décembre 1996 Falco tinnunculus Linnaeus, Faucon crécerelle relatif à la protection des espèces de faune et de 1758 flore sauvages par le contrôle de leur commerce Convention relative à la conservation de la vie Dendrocopos major Pic épeiche sauvage et du milieu naturel de l'Europe Linnaeus, 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Erithacus rubecula Rougegorge familier sauvage et du milieu naturel de l'Europe Linnaeus, 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Falco tinnunculus Linnaeus, Faucon crécerelle sauvage et du milieu naturel de l'Europe 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Parus caeruleus Linnaeus, Mésange bleue sauvage et du milieu naturel de l'Europe 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Parus major Linnaeus, 1758 Mésange charbonnière sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Picus viridis Linnaeus, 1758 Pic vert, Pivert sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Prunella modularis Accenteur mouchet sauvage et du milieu naturel de l'Europe Linnaeus, 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Sitta europaea Linnaeus, Sitelle torchepot sauvage et du milieu naturel de l'Europe 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Troglodytes troglodytes Convention relative à la conservation de la vie Troglodyte mignon Linnaeus, 1758 sauvage et du milieu naturel de l'Europe 95

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

(Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Aegithalos caudatus Mésange à longue queue sauvage et du milieu naturel de l'Europe Linnaeus,1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Anguis fragilis Linnaeus, Orvet fragile sauvage et du milieu naturel de l'Europe 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Capreolus capreolus Chevreuil européen, sauvage et du milieu naturel de l'Europe Linnaeus, 1758 chevreuil (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Certhia brachydactyla C.L. Grimpereau des jardins sauvage et du milieu naturel de l'Europe Brehm, 1820 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Chroicocephalus ridibundus Mouette rieuse sauvage et du milieu naturel de l'Europe Linnaeus, 1766 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Columba livia Gmelin, 1789 Pigeon biset sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Corvus corone Linnaeus, Corneille noire sauvage et du milieu naturel de l'Europe 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Lissotriton helveticus Triton palmé sauvage et du milieu naturel de l'Europe Razoumowsky, 1789 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Turdus merula Linnaeus, Merle noir sauvage et du milieu naturel de l'Europe 1758 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Convention relative à la conservation de la vie Turdus philomelos C.L. Grive musicienne sauvage et du milieu naturel de l'Europe Brehm, 1831 (Convention de Berne, du 19 septembre 1979) Capreolus Chevreuil européen, Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste capreolus (Linnaeus, 1758) Chevreuil des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste Columba livia Gmelin, 1789 Pigeon biset des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Columba Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste Pigeon ramier palumbus Linnaeus, 1758 des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Oryctolagus Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste Lapin de garenne cuniculus (Linnaeus, 1758) des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste Sus scrofa Linnaeus, 1758 Sanglier des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Turdus merula Linnaeus, Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste Merle noir 1758 des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Turdus philomelos C. L. Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste Grive musicienne Brehm, 1831 des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Vulpes vulpes (Linnaeus, Arrêté ministériel du 26 juin 1987 fixant la liste Renard roux 1758) des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Arrêté ministériel du 13 octobre 1989 relatif à la Hyacinthoides non- Jacinthe sauvage, Jacinthe liste des espèces végétales sauvages pouvant faire scripta (L.) Chouard ex des bois, Scille penchée l'objet d'une réglementation préfectorale Rothm., 1944 permanente ou temporaire Arrêté ministériel du 13 octobre 1989 relatif à la liste des espèces végétales sauvages pouvant faire Ilex aquifolium L., 1753 Houx l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire Arrêté ministériel du 13 octobre 1989 relatif à la liste des espèces végétales sauvages pouvant faire Taxus baccata L., 1753 If à baies l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire 96

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Arrêté ministériel du 13 octobre 1989 relatif à la liste des espèces végétales sauvages pouvant faire Viscum album L., 1753 Gui des feuillus l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire Arrêté interministériel du 19 novembre 2007 Anguis fragilis Linnaeus, fixant les listes des amphibiens et des reptiles Orvet fragile 1758 protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection Arrêté interministériel du 19 novembre 2007 Lissotriton fixant les listes des amphibiens et des reptiles helveticus (Razoumowsky, Triton palmé protégés sur l'ensemble du territoire et les 1789) modalités de leur protection Arrêté interministériel du 22 juillet 1993 relatif à Synuchus vivalis Synuque des bois la liste des insectes protégés en région Île-de- vivalis (Illiger, 1798) France complétant la liste nationale

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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 Les enjeux sur Andilly liés au Schéma Régional de Cohérence Ecologique

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique d’Ile de France a été approuvé par le Conseil Régional le 26 septembre 2013 et adopté par le préfet de la région Ile-de-France le 21 octobre 2013.

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique est le volet régional de la trame verte et bleue. Il a pour objet principal la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques. A ce titre :  il identifie les composantes de la trame verte et bleue (réservoirs de biodiversité, corridors écologiques, cours d’eau et canaux, obstacles au fonctionnement des continuités écologiques) ;  il identifie les enjeux régionaux de préservation et de restauration des continuités écologiques, et définit les priorités régionales dans un plan d’action stratégique ;  il propose les outils adaptés pour la mise en œuvre de ce plan d’action.

Les objectifs de préservation et de restauration de la trame verte et bleue sur la commune d’Andilly sont les suivants : - un objectif de préservation relatif aux corridors de la sous-trame arborée lié à la présence de la forêt de Montmorency, - un objectif de préservation lié à la présence d'un réservoir de biodiversité relatif à la forêt de Montmorency sur le plateau.

Le SRCE identifie également un élément d'intérêt majeur en partie présent sur le territoire de la commune d'Andilly. Il s'agit de la lisière agricole des boisements de plus de 100 hectares situés sur les principaux corridors arborés.

Synthèse milieu naturel

 Les espaces d’intérêt écologique et naturel faisant l’objet d’une protection règlementaire (zone Natura 2000 et réserves naturelles) sont situés entre 5 km et 15 km de la commune d’Andilly.

 Sur Andilly est présente, une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type 2 « Forêt de Montmorency » qui couvre le plateau au Nord du territoire communal.

 Un Espace Naturel Sensible est présent sur le territoire de la commune. Il s’agit du Plateau d’Andilly.

 Le plateau d’Andilly constitue également un Périmètre Régional d’Intervention Foncière.

 Les boisements dispersés dans l’aire urbaine et les alignements d’arbres présents le long des axes viaires structurent l’espace urbain et participent à l’équilibre écologique et à la présence de la biodiversité sur Andilly.

 Les espaces verts urbains de respiration majoritairement présents au sein du tissu résidentiel favorisent la biodiversité dans le milieu urbain. Une amélioration ou restauration de la qualité environnementale de l’espace boisé des Bas Boutrous peut être envisagée. 99

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Les objectifs de préservation et de restauration de la trame verte et bleue sur la commune d’Andilly sont :  Préserver les corridors de la sous-trame arborée de la forêt de Montmorency,  Un objectif de préservation lié à la présence d'un réservoir de biodiversité relatif à la forêt de Montmorency.

Le SRCE identifie également un élément d'intérêt majeur sur le territoire communal : la lisière agricole des boisements de plus de 100 hectares situés sur les principaux corridors arborés.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

i) Les risques naturels

Depuis une trentaine d’années, la commune d’Andilly a fait l'objet de 7 arrêtés portant constatation de l'état de catastrophe naturelle pour des dommages causés par :

 Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols (arrêté du 10/06/1991) ;  Inondations et coulées de boue (arrêté du 03/11/1987 – trois arrêtés du 21/08/1992 – arrêté du 29/12/1999 et arrêté du 25/10/2000).

D’après une étude menée par le BRGM, le Val d’Oise est aujourd’hui le 30ème département le plus touché par les catastrophes naturelles dues au retrait et gonflement des argiles. A ce titre, la création d’un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) est envisagée mais n’a toujours pas été réalisé à ce jour.

La Val d’Oise est par ailleurs couvert par un Schéma Départemental de Prévention des Risques Naturels (SDPRN) qui vise à améliorer la prévention des risques naturels grâce à une politique globale. Il a été révisé par arrêté préfectoral le 1er avril 2016. Ce document a pour but de synthétiser l’existence des risques sur l’ensemble du territoire du Val d’Oise.

Andilly est donc elle-même concernée par plusieurs risques naturels :

 Les zones inondables

Toutes les communes concernées par l'élaboration du SAGE ont déjà fait l’objet d’au moins un arrêté CATastrophe NATurelle (CATNAT) inondation. Les communes les plus impactées se situent dans le bassin versant du ru de Montlignon et ne concerne donc pas particulièrement Andilly.

La commune n’est pas couverte par un Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI). Cependant, d’après le SDPRN, elle est concernée par le risque lié à l’inondation pluviale due aux ruissellements. En effet, l'imperméabilisation des sols liée à l'urbanisation sur la commune et en amont de la commune, peut conduire à créer des ruissellements de nature à favoriser les inondations. Ces risques existent essentiellement sur le bas de la commune. Toutefois, ce risque n’est pas localisé précisément.

Seul, un axe de ruissellement temporaire lors d’orage est localisé à l’extrémité Nord de la commune au sein des espaces naturels.

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 Les aléas retrait-gonflement des argiles

Il s’agit du risque de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Lors des périodes de sécheresse, le manque d’eau entraine un tassement irrégulier, il s’agit d’un retrait tandis qu’en périodes d’apport d’eau dans ces terrains, il y a un phénomène de gonflement qui conduit les terrains à reprendre du volume mais sans revenir à leur emplacement initial.

La commune d’Andilly est fortement touchée par ce phénomène de retrait / gonflement des argiles.

Cet aléa important est localisé sur les versants des reliefs où affleurent les horizons argileux tel que le massif de Montmorency et concerne donc Andilly. En effet, une très grande majorité de son territoire fait l’objet d’un aléa moyen (72,7%). C’est le cas sur le territoire couvert par la forêt de Montmorency ainsi que par les espaces pavillonnaires et industriels au Sud. La commune est également traversée par un couloir d’aléa fort au niveau de la zone urbaine d’habitation principale représentant 4,6% du territoire. Andilly est donc une commune sujette à des risques de retrait-gonflement des argiles important.

Par leur structure particulière, certaines argiles gonflent lorsque leur teneur en eau augmente et se rétractent en période de sécheresse. Ces variations de volume, rarement uniformes, se traduisent par des tassements différentiels entre les secteurs qui sont soumis à l’évaporation et à la succion des racines d’arbres et à ceux qui en sont protégés. Les maisons individuelles légères et fondées superficiellement résistent mal à de tels mouvements de sol, ce qui se traduit par des désordres tels que la fissuration des façades et des soubassements mais aussi des dallages et des cloisons, la distorsion des huisseries, des décollements entre corps de bâtiment voire des ruptures de canalisations enterrées.

Mesures préventives

On sait parfaitement construire sur des sols argileux sujets au phénomène de retrait- gonflement et ceci moyennant le respect de règles relativement simples qui n’entraînent pas de surcoût majeur sur les constructions.

Il est donc fondamental de savoir identifier avant construction la présence éventuelle d’argile gonflante au droit de la parcelle, afin de prendre en compte ce paramètre lors de la mise en œuvre du projet. Les règles à respecter concernent la réalisation des fondations et, dans une moindre mesure, la structure même de la maison. Elles concernent aussi l’environnement immédiat du projet et en particulier la maîtrise de la teneur en eau dans le sol à proximité immédiate des fondations.

Ces règles préventives à respecter sont désormais bien connues des professionnels de la construction. Encore faut-il savoir identifier les zones susceptibles de renfermer à faible profondeur des argiles sujettes au phénomène de retrait-gonflement. Les cartes départementales d’aléa retrait-gonflement élaborée par le BRGM dans les régions les plus touchées par le phénomène peuvent contribuer à attirer l’attention des maîtres d’ouvrage sur la question. Cependant, pour déterminer avec certitude la nature du terrain situé au droit de la parcelle et adapter au mieux les caractéristiques de la construction aux contraintes géologiques locales, une étude géotechnique menée par un bureau d’études techniques spécialisé constitue la mesure a priori la plus sûre.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Comment identifier un sol sensible au retrait-gonflement

L’élaboration du cahier des charges détaillé de l’étude de sol préalable à une construction sur terrain argileux sujet au phénomène de retrait-gonflement reste du ressort du géotechnicien qui l’adaptera pour tenir compte des spécificités du terrain de construction (géologie, topographie, hydrogéologie, végétation, etc.) et de la nature du projet envisagé. Les conclusions de cette étude serviront à prescrire les dispositions constructives adaptées aux caractéristiques du terrain et au projet de construction. Elles permettront notamment de définir le type et la profondeur requises pour les fondations, ainsi que la nature des aménagements extérieurs spécifiques à prévoir.

Comment construire sur sol sensible au retrait-gonflement :

Les dispositions préventives généralement prescrites pour construire sur un sol argileux sujet au phénomène de retrait- gonflement obéissent aux quelques principes suivants, sachant que leur mise en application peut se faire selon plusieurs techniques différentes dont le choix reste de la responsabilité du constructeur.

Les fondations sur semelle doivent être suffisamment profondes pour s’affranchir de la zone superficielle où le sol est sensible à l’évaporation. A titre indicatif, on considère que cette profondeur d’ancrage, qui doit être au moins égale à celle imposée par la mise hors gel, doit atteindre au minimum 0,80 m en zone d’aléa faible à moyen et 1,20 m en zone d’aléa fort. Une construction sur vide sanitaire ou avec sous-sol généralisé est préférable à un simple dallage sur terre-plein. Un radier généralisé, conçu et réalisé dans les règles de l’art, peut aussi constituer une bonne alternative à un approfondissement des fondations.

ancrées de manière homogène sur tout le pourtour du bâtiment (ceci vaut notamment pour les terrains en pente (où l’ancrage aval doit être au moins aussi important que l’ancrage amont) ou à sous-sol hétérogène. En particulier, les sous-sols partiels qui induisent des hétérogénéités d’ancrage sont à éviter à tout prix.

structure du bâtiment doit être suffisamment rigide pour résister à des mouvements différentiels, d’où l’importance des chaînages haut et bas. désolidarisés et munis de joints de rupture sur toute leur hauteur pour permettre des mouvements différentiels.

variations saisonnières d’humidité du terrain (arbre, drain, pompage ou au contraire infiltration localisée d’eaux pluviales ou d’eaux usées) doit être le plus éloigné possible de la construction. On considère en particulier que l’influence d’un arbre s’étend jusqu’à une distance égale à au moins sa hauteur à maturité. risque de rompre, ce qui suppose notamment des raccords souples au niveau des points durs. 104

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

évaporation saisonnière, ce qui tend à induire des différences de teneur en eau au droit des fondations. Pour l’éviter, il convient d’entourer la construction d’un dispositif, le plus large possible, sous forme de trottoir périphérique ou de géo membrane enterrée, qui protège sa périphérie immédiate de l’évaporation.

e source de chaleur en sous-sol (chaudière notamment), les échanges thermiques à travers les parois doivent être limités par une isolation adaptée pour éviter d’aggraver la dessiccation du terrain en périphérie.

L’intégralité de la commune est impactée par ce risque et principalement le centre-ville qui est concerné par une zone fortement exposée.

 Les aléas sismiques Le séisme constitue un risque naturel potentiellement très meurtrier et pouvant causer des dégâts importants sur les équipements et les bâtiments. La révision du zonage sismique de la France est entrée en vigueur le 1er mai 2011 afin de se mettre en conformité avec le code européen de construction parasismique, l'Eurocode (EC8).

Ce nouveau zonage est défini dans les décrets n°2010-1254 et 2010-1255 du 22 octobre 2010, codifiés dans les articles R.563-1 à 8 et D563-8-1 du Code de l'Environnement. Il a été déterminé par un calcul probabiliste (calcul de la probabilité qu’un mouvement sismique donné se produise au moins une fois en un endroit et une période de temps donné, la période de retour préconisée par les EC8 étant de 475 ans). Il divise la France en cinq zones de sismicité.

La commune d’Andilly se situe en zone de sismicité 1 (très faible).

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 Les remontées de nappe

Source : BRGM D’après la carte de remontées de nappe réalisée par le BRGM, la commune d’Andilly n’est impactée par ce risque que faiblement voire très faiblement.

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 Les risques liés aux cavités souterraines

L’Ile-de-France a connu une exploitation intense de son sous-sol dès l’époque gallo-romaine. Aujourd’hui, de nombreuses carrières représentent des risques d’effondrements en raison des circulations d’eau souterraines et d’après le SIARE, la surveillance à ce sujet n’est pas suffisante.

Ces cavités souterraines représentent en effet des risques d’effondrement et d’affaissement. L’effondrement est un mouvement de terrain brutal dû à la rupture du toit d’une cavité souterraine d’origine naturelle ou d’un vide artificiel. Les affaissements sont quant à eux des dépressions à la surface du sol en forme de large cuvette avec ou sans fracture ouverte. C’est un phénomène lent et progressif. L’existence d’une ancienne carrière, aujourd’hui remblayée, sur le plateau au Nord, constitue un risque d’effondrement en raison de son potentiel de compression.

Sur le territoire du Val d’Oise, les cavités souterraines sont constituées pour la plupart par d’anciennes exploitations souterraines de gypse et de calcaire mais également de sable, de caves maçonnées et de souterrains.

La DRIEE a recensé 25 communes du Val d’Oise concernées par un aléa d’importance forte à faible vis-à-vis du risque gypse et Andilly en fait partie. Le gypse est un matériau soluble dans l’eau. Ainsi, les formations gypseuses soumises à un processus de dissolution peuvent disparaitre et laisser place à un vide franc ou une zone décomprimée générant un risque d’effondrement. Ce matériau est très répandu dans le sous-sol du territoire du SAGE Croult-Enghien-Vieille Mer et est fortement exploité. La carrière de Montmorency est la plus grande carrière souterraine d’Europe, elle représente 15% de la production nationale.

Bien que le gypse soit très présent sur le territoire de la commune d'Andilly, il n’y a pas eu d’exploitation de ce matériau en carrière. Pour autant, il existe un risque de mouvement de terrain lié à la dissolution du gypse sur la commune. En effet, un effondrement s'est déjà produit début 1978 rue Charles De Gaulle, éventuellement dû à ce phénomène.

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j) Le paysage

 Andilly dans la vallée de Montmorency

Espace de transition entre l’espace de la petite couronne densément urbanisé et l’espace rural ouvert du Val d’Oise, la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency se caractérise par la présence importante d’espaces naturels non construits.

Andilly fait partie des unités de paysage : « Vallée de Montmorency » et « Buttes et vallons de Carnelle, L’Isle-Adam et Montmorency ». La commune occupe une partie du versant de la butte de Montmorency et fait face aux buttes d'Orgemont et de Cormeilles.

Deux éléments caractérisent la commune : le relief, très marqué et lisible et la forte présence du végétal, à travers la forêt et les grands parcs.

Perception à différentes échelles: - A partir des coteaux opposés de la vallée de Montmorency, Andilly apparaît en lisière de la forêt. Le tissu pavillonnaire qui se trouve au Sud se confond avec celui des communes limitrophes; il disparaît progressivement dans l'agglomération parisienne. - A partir du Sud de la commune et de la RD 144, le village, se détachant sur la forêt est perceptible dans l'axe des circulations Nord/Sud.

 La sensibilité paysagère sur le territoire d’Andilly

Le paysage est formé de l'interaction de plusieurs composantes :

 les éléments naturels que sont la topographie, l'hydrographie et pour une part la végétation,  l'influence humaine que sont l'occupation du sol (forestier, agricole, industriel), l'habitat et les voies de circulation qui sont par ailleurs des axes privilégiés de perception du paysage.

Il constitue le cadre de vie habituel des habitants et c'est à travers lui que se constitue l'image de la commune pour le visiteur occasionnel ou l'automobiliste en transit.

Dans les paragraphes ci-après sont présentées les composantes du paysage d’Andilly. On ne peut pas toutefois isoler le paysage d'une commune de celui des communes environnantes.

Deux entités paysagères distinctes sont présentes sur le territoire communal :  l’entité boisée correspondant principalement à la forêt de Montmorency, à l'intérieur de laquelle sont présents des espaces agricoles résiduels et une urbanisation dispersée  l’entité urbaine principale.

La forêt et les boisements représentent sur la commune 106,47 hectares soit 39% du territoire de la commune.

Cette forêt qui s’étend sur une large partie d’Andilly est une portion de la vaste forêt de Montmorency qui occupe près de 2200 hectares. Il s’agit de l’un des trois principaux massifs forestiers domaniaux du Val d’Oise avec les forêts de l’Isle-Adam et de Carnelle. La forêt de Montmorency se compose essentiellement de taillis de châtaigniers, mais aussi de bouleaux, chênes et autres feuillus. 110

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Boisement route de la Croix Blanche Boisement route de Berchère

Les boisements du plateau et du coteau, constituent un élément identitaire et patrimonial très important. Très présents, ils surplombent l'ensemble de la commune. Ils forment un horizon boisé qui lie et unifie les constructions qui se trouvent en contrebas.

On retrouve aussi de très nombreux espaces boisés et alignements d’arbres au sein de l'entité urbaine d’Andilly.

D’après le MOS de 2012 réalisé par l’IAU, les espaces agricoles s’étendent sur environ 13 ha occupant ainsi moins de 8,6 % des espaces naturels, agricoles et forestiers et près de 4,7% du territoire communal.

Les espaces agricoles se trouvent au Nord d’Andilly, à l'intérieur de la forêt. L’entité agricole n’est pas ce qui prédomine au sein de la commune d’Andilly contrairement à l’espace de forêt.

Champ visible sur la route Champ visible sur la route de la Croix Blanche d’accès au Fort de Montlignon

Dans sa configuration actuelle, Andilly se caractérise par une entité urbaine composée de deux parties distinctes :

 le bourg ancien et ses extensions résidentielles,  les zones d’activités.

Le bourg ancien se trouve sur la partie la plus accidentée du relief. Les lotissements récents et la zone industrielle se trouvent sur le glacis (pied du coteau) et dans la plaine. Ils se sont développés dans le prolongement de l'agglomération de la vallée de Montmorency autour de la RD 144. 111

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

L’entité urbaine d’habitation représente 52,23 hectares soit environ 19% du territoire communal.

Centre Bourg - Place Louis Jean Finot Urbanisation – Rue Arnauld d’Andilly

Zone d’activité des Cures

La zone d’activités principale, la zone artisanale des Cures, est située au Sud de la D 144 tandis que le reste du tissu urbain et plus largement de la commune se trouve au Nord. Le long de cette infrastructure, une bande d’insertion paysagère a été aménagée afin d’intégrer au mieux les bâtiments de la zone d’activités.

L’empreinte humaine se marque ainsi par les activités et par les espaces d'habitat.

Le rôle paysager des espaces d’habitat intervient à deux niveaux :

 Niveau global, en tant que perception de la présence humaine sur le territoire,  Niveau plus rapproché, en tant que cadre de vie des habitants. Les grands parcs urbains (le parc des Huit Arpents, le parc de la Mairie et de la maison de retraite) constituent d’ailleurs un élément de grande valeur et de grande sensibilité paysagère.

 Les ouvertures visuelles et le repère visuel

La topographie d'Andilly permet des vues lointaines. La présence de la ville au loin tout en ayant le sentiment d'être protégé en lisière de forêt fait la principale qualité d'Andilly.

La silhouette de grands monuments parisiens à l'horizon (la tour Eiffel, le Sacré Cœur, les Tours de la défense), signalent la présence de la capitale. Depuis la route de la croix blanche, cette vue est mise en scène par un aménagement de la Pelouse des Châtaigniers. Beaucoup de maisons et

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly jardins du bourg ancien bénéficient également de cette vue qui apparaît quand la hauteur des constructions le permet.

Point de vue depuis la pelouse des Châtaigniers Point de vue sur la ville depuis l’impasse du cimetière

Tout élément vertical constitue un repère visuel important et un élément déterminant dans la perception du paysage. La Tour Hertzienne présente à l'Ouest du territoire communal est à ce titre un repère visuel important du paysage.

 Les entrées de ville

Les entrées de ville

La commune d’Andilly possède une véritable entrée d’urbanisation sur son territoire. Les autres entrées « administratives » d’Andilly sont en continuité avec le tissu des communes limitrophes.

Entrée Nord depuis la route de la Croix Blanche Cette entrée de ville est globalement de bonne qualité. En effet, la route est en bon état et les maisons apparaissent doucement, cachées au départ par des buttes sur lesquelles elles sont construites et par la végétation abondante.

Les lisières d’urbanisation

De manière générale, les lisières urbaines d’Andilly sont bien traitées grâce à la présence de la végétation (boisements, haies, alignements d’arbres ou bien bosquets).

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Synthèse paysage

Le paysage d’Andilly est constitué par la présence de trois unités topographiques et naturelles que sont le plateau d’Andilly, le coteau et la plaine. Ces espaces sont tous plus ou moins marquées par l’empreinte humaine liée aux activités économiques, à l’habitat et aux infrastructures linéaires.

A l’intérieur de ces entités, plusieurs espaces présentent une forte sensibilité paysagère :  La forêt de Montmorency sur le plateau ainsi que les espaces boisés à l'intérieur des espaces d'urbanisation.  Les grands parcs urbains (le parc des Huit Arpents, le parc de la mairie et le parc de la maison de retraite) constituent un élément de cadre de vie et de paysage fort.  Le ru d'Andilly et son vallon.  Le bourg ancien et son implantation caractéristique dans le coteau.  Une entrée de ville de bonne qualité sur la route de la croix blanche.

Il existe plusieurs perspectives visuelles remarquables au sein du territoire d’Andilly offrant une vue imprenable sur l’ensemble de Paris.

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2.2 Le cadre de vie et le fonctionnement urbain

a) Les composantes urbaines du site (Le Colombier)

 Histoire (source : commune)

Dominant la plaine de Saint-Denis et les marécages de la Seine, le village d’Andilly satisfait encore à la position ensoleillée recherchée déjà à l’époque préhistorique. Les nombreux amoureux de la nature qui parcourent par beau temps les quelques 15 kilomètres de chemins et de sentes qui sillonnent la commune ne se doutent probablement pas qu’ils foulent une terre appartenant au plus ancien village d’Ile-de-France.

De fait, rien n’est plus ancien que ce village dans la région parisienne ; la naissance d’Andilly remonterait à un millénaire avant l’ère chrétienne. Ce n’est cependant qu’en l’an 1125 de notre ère qu’il est possible de trouver le premier titre faisant état d’Andilly et mentionnant le nom de Beaudoin d’Andiliacum, seigneur du village. Ses descendants se succèderont pendant tout le XIIème siècle avant de céder la seigneurie à un certain Rodolphe de Andeli.

Au début du XVIème siècle, les frères Claude et Guillaume Fromont se partagent les terres et désormais Andilly est scindée en deux : Andilly le Haut et Andilly le Bas. Quelques années avant la fin du siècle, Catherine Marmion, fille d’un avocat reçoit en dot Andilly le Bas qu’elle dépose dans sa corbeille de noces lorsqu’elle convole avec Antoine Arnauld. La famille Arnauld avait joint à son patronyme le nom de sa seigneurie, Andilly, la rendant par la même célèbre. Ce sont les armes de la famille Arnauld qui ont été choisies par la municipalité d’Andilly.

C’est le fils ainé de leurs vingt enfants, Robert, qui héritera des terres après la mort de son père en 1619 tandis que sa mère Catherine se retirait à Port royal. Plusieurs de ses enfants, adeptes du jansénisme, devaient d’ailleurs suivre l’exemple de leur mère et faire retraite dans la fameuse abbaye de Port Royal. Parmi eux Jacqueline dite mère Angélique de Sainte-Madeleine qui devint abbesse de cette abbaye à quatorze ans en 1605 et jusqu’à sa mort en 1661.

(Le Château de Belmont)

En 1626, Robert Arnauld d’Andilly réunit ses deux fiefs. De nombreux seigneurs se succédèrent ensuite jusqu’au dernier, Jean-Jacques Nicolas Thevenin, fermier général en 1787, qui démolit Andilly le Bas quelques mois seulement avant la Révolution.

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De toute cette période prérévolutionnaire subsistent116 l’église Saint-Médard, reconstruite en 1719,

Plan Local d’Urbanisme - Andilly le Colombier qui est peut-être un vestige du domaine des Arnauld et le château de Belmont, propriété de la famille Robinot qui donna à Andilly son premier Maire, Nicolas en 1789. Le château devint plus tard propriété de Mme Duras amie de Chateaubriand, puis du Prince de Talleyrand qui l’acheta pour sa nièce Mme De Dino et plus tard de la Famille Rostand.

En dehors de ses lieux de résidence privilégiés et de ses châteaux, depuis des siècles Andilly et ses alentours ont attiré bien des amoureux de la nature en bordure de la forêt de Montmorency. La commune a donc pu voir passer Louis-Marie de Larevellière-Lépeaux, avocat et membre du directoire en 1795 mais aussi René Cassin qui était propriétaire du Château des sources, Victor Hugo, Chateaubriand et Jean-Jacques Rousseau.

 Evolution urbaine

Carte de Cassini (XVIIIe siècle) Carte de l’État-major (1820 – 1866)

Au 18e siècle comme au 19ème siècle, Andilly est composé d’un village localisé sur le coteau c’est-à-dire entre le plateau d’Andilly et sa plaine. Les départementales actuelles traversant la commune semblent déjà être des routes principales à cette époque.

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Le noyau originel de la commune d’Andilly se compose de la place Louis Jean Finot et de l’église. Cette centralité dure jusqu’au début du 20ème siècle.

Place Louis Jean Finot

En 1934, les premières extensions se localisent essentiellement le long des rues Charles De Gaulle et Doumer où peut être observée une urbanisation linéaire. Une autre extension du village s’effectue le long de la rue Arnault d’Andilly et de la rue Aristide Briand où de grandes propriétés (château de Belmont, château Gaillard et le château des sources) sont implantées au milieu de parcs. Ces propriétés entourées de hauts murs de clôture en pierres amènent progressivement vers la continuité bâtie du centre ancien.

Le développement urbain a été relativement limité entre 1934 et 1964. En effet, peu de constructions ont été réalisées durant cette période et celles-ci ont été édifiées de façon dispersée sur le territoire communal. Cet habitat diffus est souvent implanté en retrait des limites séparatives. Il cohabite tout de même avec le tissu ancien du bourg par le maintien des continuités urbaines caractéristiques du village, tels que les jardins sur rue ou les végétaux.

Le développement est plus fort entre 1964 et 1984. Durant cette période, une partie de la zone artisanale des Cures est construite augmentant l’attractivité économique de la commune le long de la RD 144. L’impact de ces bâtiments industriels est atténué par la présence de plantations le long de la route et le retrait des constructions par rapport à la voie. En outre, désolidarisées du cœur du village, des constructions d’ensemble sont réalisées. C’est notamment le cas du quartier des Huit Arpents qui est construit en partie à cette période ou encore d’opérations réalisées rue Arnaud d’Andilly. D’autres constructions dispersées peuvent être aperçues sur le territoire à cette époque.

Entre 1984 et 2001, ce sont principalement des habitations qui sont édifiées de façon autonome ou par le biais de construction d’ensemble. Ainsi, c’est à cette période qu’une partie du quartier de l’Orée du bois, que le quartier du clos David et que la 2nde partie du quartier des Huit Arpents sont construits.

Depuis 2001, de nouvelles opérations d’ensemble ont été réalisées, c’est notamment le cas du quartier des Flanets. La seconde partie du quartier de l’Orée du bois est construit. En outre, depuis 2001, les constructions relatives à l’activité économique sont plus nombreuses. Ainsi, la zone artisanale de la Berchère s’est développée sur la commune, la zone artisanale des Cures s’est agrandie et la résidence hôtelière Résidhôtel s’est installée.

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Synthèse : évolution urbaine d’Andilly

 La structure du bourg ancien telle que nous la connaissons aujourd’hui était déjà présente au XIXe siècle.

 Le développement urbain a débuté réellement dans les années 60 avec la construction de plusieurs quartiers d’ensemble et s’est poursuivi ainsi durant la période 1964-1984.

 Entre 1984 et 2001, les constructions relatives à l’activité économique sont plus importantes.

 Depuis 2001, Andilly connait encore un développement urbain important mais plus maîtrisé. Certaines opérations telle que celle des Flanets permettent de lier les espaces urbains entre eux.

 Globalement, le développement de la commune s’est réalisé en continuité. Néanmoins, de nombreuses poches d’urbanisation dispersées sur le territoire se sont développées au fil du temps, mitant ainsi le plateau.

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 Morphologie urbaine et parcellaire

Le centre ancien Le centre ancien se situe sur les coteaux d’Andilly. Le tissu urbain le composant est très limité spatialement. Il est caractérisé par la présence de bâti en alignement le long de la voie dans les rues principales de la commune telles que les rues Charles De Gaulle et Aristide Briand. Sa position permet de bénéficier de larges points de vue sur la vallée et sur la banlieue parisienne.

Le centre bourg constitue la typologie la plus dense de la commune caractérisée par la mitoyenneté des constructions. Les parcelles le composant sont de formes hétérogènes mais globalement de petite taille.

Dans le bourg, plusieurs tissus urbains sont amenés à cohabiter. Il est tout d’abord possible d’observer un tissu

Extrait du parcellaire du centre ancien rural. En effet, certains corps de ferme et maisons ouvrières agricoles peuvent encore être identifiés au sein de la commune. Un tissu composé de maisons bourgeoises et de maisons de villégiature peut également être distingué. Ce tissu témoin des premières extensions du bourg sont souvent en retrait par rapport à la rue permettant de dégager un jardin sur rue. Enfin, il existe un tissu plus récent composé principalement de maisons individuelles implantées en recul par rapport à la rue. Les clôtures bien qu’hétérogènes permettent cependant de maintenir un alignement sur rue.

Cette juxtaposition des tissus offre au cœur du village une lecture cohérente de l’architecture du bourg.

Les voies et les trottoirs dans le centre ancien sont globalement étroits même si des aménagements ont déjà été réalisés sur cette partie de la commune.

Ce centre ancien est assez homogène sur le plan des constructions. En effet, toutes les habitations sont alignées sur les voies et le plus souvent d’une hauteur identique (R+1+comble). La majorité des bâtiments ont été rénovés et sont bien entretenus. Les annexes sont souvent à l'abri des regards, en fond de parcelles ou dans les cours communes.

Le quartier des huit arpents Déconnecté du tissu urbain du bourg, le quartier des huit arpents est implanté au Sud du territoire communal mais au Nord de la D144, limitrophe de la zone industrielle des Cures.

Le quartier est peu ouvert sur l’extérieur et semble fonctionner sur lui-même. L’intérieur du lotissement se constitue cependant d’un espace urbain plutôt riche et diversifié.

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Dans ce quartier, les parcelles sont de forme et de taille assez homogènes allant de 280 m² à 350 m² environ.

Les constructions sont implantées sur la limite séparative. Il s’agit globalement de gros pavillons construits sur 2 niveaux (R + comble). La proximité des masses bâties donne une impression de lotissement dense. Pourtant, les parcelles sont en longueur permettant de bénéficier d’un petit jardin devant et derrière la construction.

Résidence des Huit Arpents

Les jardins avant, ouverts sur l’espace public, participent pleinement à l’animation de la rue ainsi qu’à la diversité des ambiances.

Une voie carrossable dessert des impasses habitées nommées allée. Un cheminement piéton traverse le lotissement en son centre et relie l’avenue des Huit Arpents au parc des Huit Arpents, facilitant les liaisons avec le parc. En revanche, le lotissement est presque impénétrable depuis les axes principaux de la commune.

L’urbanisation de la rue Président Paul Doumer

Le long de la rue du Président Paul Doumer, un ensemble résidentiel a été créé. La parcelle de près de 12 500 m² accueille une vingtaine de constructions qui se trouvent ainsi en copropriété. Chaque bâtisse mesure environ 90 m² et regroupe des appartements.

Cette copropriété noyée dans les espaces verts se trouve à l’Ouest du territoire communal tant dans la continuité de l’urbanisation d’Andilly que de la commune de Margency.

Quartier rue du Président Paul Doumer

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Le Clos David

Le Clos David est un quartier d’habitation situé à 100 m de la place Principale Jean Finot et donc à proximité des commerces.

La taille des parcelles est assez homogène entre 300 et 400 m² environ mais de formes différentes. Le bâti est composé de pavillons avec un côté mitoyen.

Les constructions implantées sur ces parcelles sont de taille semblable, environ 100 m² et s’élèvent suivant les maisons sur 2 ou 3 niveaux (R [+ 1] + comble), ainsi une bonne harmonie est conservée. La végétation des jardins y est importante, ce qui permet de conserver également un esprit champêtre.

L’accès du Clos se fait par la rue Jean Finot puis par la Rue du Clos David.

Le Clos David

Le lotissement de l’Orée du Bois

Situé à la limite du bois de Montmorency dans les hauteurs d’Andilly, le lotissement de l’Orée du Bois est un programme pavillonnaire très récent réalisé loin du centre de la commune et du reste des habitations. Il est raisonnable de penser que ce programme a été réalisé à cet endroit en raison de la proximité de la zone d’activités de la Berchère.

Le quartier se compose de bâtiment individuel groupé car la plupart des habitations ont un mur mitoyen avec une autre bâtisse. Les parcelles sont assez hétérogènes et présentent une taille allant environ de 280 m² à 460 m².

Le bâti, qui ne présente pas de qualité architecturale particulière, est généralement implanté en léger retrait de la Extrait du parcellaire d’Andilly voie et s’élève sur 3 niveaux (R + 1 + comble) laissant la place à des jardins ouverts sur l’espace public. Ceci permet au lotissement de bénéficier d’une qualité urbaine et paysagère importante.

L’accès et la sortie du quartier se font uniquement par la route de Berchère ; une allée centrale dessert les maisons, ce quartier est donc renfermé sur lui-même. Enfin, ce lotissement, comme son nom l’indique est implanté à la limite d’espaces boisés notamment du bois des Plantes. Il bénéficie donc d’un environnement naturel privilégié.

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Cependant, la liaison entre bâti et forêt n’a pas été pensée. Le lotissement s’arrête brutalement à sa rencontre avec la forêt. Aucun traitement paysagé ou urbain n’est réalisé. La forêt est donc presque difficile d’accès.

Lotissement de l’Orée du Bois

Le quartier des Flanets

Le quartier des Flanets est un quartier implanté à la jonction de différents quartiers d’Andilly notamment le centre bourg, les Huit Arpents et le Bas Boutrous.

Ce quartier a été créé dans une logique de connexion entre les tissus existants. Son but était donc de s’intégrer au sein du tissu existant. Des venelles vertes sont mises à la disposition des usagers et marquent une liaison entre le centre bourg et le cœur du lotissement.

Des circulations piétonnes sont par ailleurs présents de part et d’autre de la voie carrossable. Des parterres d’essences végétales variées sont également implantés. Ces voiries paysagées marquent la trame végétale qui relie les espaces boisés et permettent de conserver le caractère verdoyant des coteaux de la commune.

Les parcelles ont des formes assez semblables et une Les Flanets taille homogène allant de 900 m² à 1000 m². Les constructions ont des tailles assez variables et sont réalisées en retrait global de 6 m par rapport à la voie. Elles sont construites sur 2 niveaux (R + comble).

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Les voies desservant le quartier sont de très bonne qualité et comportent des aménagements paysagers.

L’originalité du quartier tient en réalité à la conception du quartier. Dès la conception, les limites privé/publique ont été pensées et organisées. Ainsi, il existe une homogénéité du traitement des clôtures. En outre, les jardins sont très visibles depuis la rue.

Rue centrale du quartier des Flanets Sentier traversant le quartier des Flanets

 Le bâti ancien traditionnel

Le bâti ancien est constitué de maisons de type R+1+C ou R+2+C, en alignement continu le long de la voie. Ponctuellement, la vétusté du parc ancien est à noter (certaines constructions paraissent même à l’abandon). Le bâti ancien a parfois été réhabilité, à l’image du bâti accueillant des logements sociaux rue Charles De Gaulle.

Bâti de la place Louis Jean Finot Bâti réhabilité en logements sociaux Rue Charles De Gaulle

Bâti ancien dégradé Bâti ancien dégradé

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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 Les éléments remarquables

La commune d’Andilly possède un certain nombre d’éléments bâtis remarquables, parmi lesquels :

L’ancienne Mairie : aujourd’hui, ce bâtiment abrite la bibliothèque d’Andilly. Elle est principalement faite de briques comme de nombreux édifices publics de la région.

Le Colombier : aussi appelé le pigeonnier, il constitue l’unique vestige du château que possédait au 17ème siècle, la famille Arnauld. Il comporte une colonne centrale en pierre et la paroi est divisée en niches à pigeons en argile. Le lanterneau d’envol couronnant habituellement le toit conique a toutefois disparu. Ce bâtiment est inscrit à l’inventaire des monuments historiques.

Le Château du Gaz : appelé aussi château Rodocanachi, il se distingue surtout par ses pavillons polygonaux et ses toits rehaussés. Il a été construit pour un financier nommé Rodocanachi et a servi comme maison d’accueil pour les orphelins après la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agit aujourd’hui, d’une maison de repos et de retraite pour les employés de Gaz de France.

Source : Topic Topos

La Villa Finot : la Villa Finot est représentative du style le plus utilisé par la bourgeoisie sous Napoléon III. Proche de la maison néo-classique du début du XIXe siècle, elle commence à affecter une esthétique moins sévère, grâce aux bossages, à la polychromie des matériaux, ici cachée sous la peinture, au dessin des ferronneries, au comble brisé et à l'avant-corps central.

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Le Château des Sources: cette maison tient son nom du terrain marécageux sur lequel elle est érigée. Ses volumes très libres et diversifiés et ses larges fenêtres sont représentatifs des constructions de la fin du XIXe siècle. Il abrite aujourd’hui la mairie.

L’Eglise Saint-Médard (XVIème) : en 1719, sa rénovation est réalisée aux frais du seigneur d'Andilly. En 1793, les fleurs de Lis ornant le clocher sont retirées et, un an plus tard, l'inscription « Temple de la Raison » est tracée sur son fronton, remplacée ensuite par la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité », qui s'est effacée. En 1801, grâce au Concordat, l'église retrouve sa vocation, son mobilier et ses œuvres d'art. La cloche, en bronze, date de 1783.

Le Fort de Montlignon : le fort de Montlignon a été construit à partir du 4 août 1874 par Joffre (1852-1931), capitaine du génie et futur maréchal. La porte d'accès, bâtie sur une contrescarpe, se trouve en forêt de Montmorency, sur la commune d'Andilly. Ce fort et celui de Domont étaient destinés à appuyer la défense mobile de la forêt de Montmorency.

Le Château de Belmont : édifié à la fin du XVIe siècle, ce château a depuis été transformé et a connu de nombreux propriétaires. La famille Robinot tout d’abord y célèbre la victoire de Bonaparte sur les Anglais. En 1817, il passe à la duchesse de Duras, écrivain et amie de Chateaubriand. Elle le cède en 1824 à Talleyrand. Un étage sous comble brisé est ajouté au XXe siècle.

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 L’archéologie

Selon le porté à connaissance transmis par le Conseil Départemental du Val d’Oise, 33 sites sont remarquables sur le territoire de la commune d’Andilly pour leur caractéristique historique ou archéologique.

Nom du site Numéro Datation Anciennes Carrières 1001 Néolithique Non localisé 1024 Antiquité Eglise Saint-Médard 1011 Moyen Age Bel-Air 1002 Moderne Château d’En-Haut 1008 Moderne Croix 1010 Moderne Eglise Saint-Médard 1011 Moderne Fontaine de la pialle 1012 Moderne La Croix Blanche 1015 Moderne Croix de l’Evangile 1016 Moderne Croix des Champeaux 1017 Moderne La maison de Gerbe 1018 Moderne Lavoir 1019 Moderne La Grande Sablonnière 1020 Moderne Les Commailles 1021 Moderne Pigeonnier 1022 Moderne Château d’En-Bas 1023 Moderne Fontaine du colombier 1025 Moderne Mare-abreuvoir 1027 Moderne Fontaine 1030 Moderne Briqueterie II 1004 Contemporain Briqueterie III 1005 Contemporain Briqueterie I 1005 Contemporain Briqueterie IV 1006 Contemporain Carrière 1007 Contemporain Château 1009 Contemporain Fort de Montlignon 1013 Contemporain La Croix des Champeaux 1014 Contemporain Carrière 1031 Contemporain La Berchère 1026 Histoire Indéterminée Moulin (chemin du) 1028 Histoire Indéterminée Ruelle Bleury 1029 Histoire Indéterminée

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Synthèse : morphologie urbaine et éléments remarquables

 Le bourg ancien d’Andilly est densément bâti, avec un alignement continu le long des voies et présentant de réelles qualités architecturales.

 Les extensions urbaines du village se sont réalisées sous la forme d’habitat pavillonnaire et d’opération d’ensemble. Le tissu urbain conserve une certaine densité.

 Andilly possède un certain nombre d’éléments bâtis remarquables (Eglise, Colombier, Villa, Fort de Montlignon, châteaux, murs…) et un patrimoine archéologique conséquent.

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 Les espaces publics

Espaces publics en centre ancien

Le centre ancien d’Andilly possède des espaces publics globalement de qualité.

En ce qui concerne la voirie, des aménagements ont permis de conférer aux principales rues du centre une bonne qualité (aménagement des trottoirs, rue à sens unique pour y faciliter la circulation lorsque les voies sont étroites).

Au sein de la commune d’Andilly, il n’existe qu’une Place Louis Jean Finot place publique, il s’agit de la place du bourg ancien à savoir la place Louis Jean Finot.

Cette place est constituée du parvis de l’Eglise, d’une fontaine et deux parkings. On y trouve également, la poste, l’école Sylvain Lévi, des commerces, la pharmacie, le coiffeur, la boulangerie et le dentiste.

Cette place présente quelques aménagements. Un parterre de fleurs accueille également quelques arbres et pierres décoratives. Le parvis de l’église est également bien aménagé et entretenu. Ainsi, quelques bancs et bacs à fleurs en bois, bordés de pelouse permettent d’accueillir les fidèles. Toutefois, la voiture a envahi la place et elle sert surtout de parking, mettant fin à sa vocation première qui était de créer une place permettant aux habitants de se retrouver ensemble. Des projets d’aménagements sont aujourd’hui en réflexion.

De plus, la façade urbaine Sud de la place présente une architecture hétéroclite et un ensemble bâti de moindre qualité que la façade Nord.

Depuis cette place, il est possible d’accéder à la mairie mais celle-ci n’est pas visible. Située dans la rue au fond de la place à proximité de l’église, la mairie est localisée dans le château des sources, elle bénéficie donc d’un grand parc. Cette situation lui permet d’avoir des locaux suffisamment grands pour accueillir le public notamment dans le cadre de mariage.

Le parc de la mairie est de très grande qualité ; il comporte des éléments structurants : l’allée de rosiers, la vaste pelouse en cuvette autour du bassin, à l’arrière la terrasse et les parterres de buis taillés cernés d’un sous-bois où se trouvent des érables.

Néanmoins, hormis ce parc, étant donné la densité du bâti en tissu ancien, il n’existe pas d’espaces verts publics, les parcs et jardins sont essentiellement privés.

Espaces publics dans les quartiers plus récents

Globalement, tous les espaces publics de ces quartiers sont de bonne qualité. En effet, les voies sont en bon état, les trottoirs sont présents et entretenus et des aménagements paysagers ponctuels agrémentent ces espaces.

Certains de ces quartiers notamment le quartier des Flanets ou le quartier des Huit Arpents bénéficient de liaisons douces. 132

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Ces quartiers bénéficient également de la présence du parc des Huit Arpents. Ce parc est situé entre les lotissements, l’école Charles Perrault et la piscine. C’est un espace de proximité aux multiples usages : terrain de jeux, promenade et également stockage et dépollution des eaux pluviales. On trouve à une échelle réduite une diversité d’ambiances : espaces ouverts/ espaces ombragés et une diversité de milieux écologiques : bosquets, pelouses, terrain secs / zone humide.

Parc des Huit Arpents

Synthèse : les espaces publics

 Le centre ancien d’Andilly possède des espaces publics globalement de qualité. Toutefois, hormis le parc de la mairie, il n’existe pas d’espaces verts publics au sein du tissu ancien, les parcs et jardins sont essentiellement privés.

 Dans le centre ancien, une seule place publique est présente : la place Louis Jean Finot dont le réaménagement devrait permettre de retrouver sa fonction initiale de rencontre entre les habitants.

 Au sein des quartiers plus récents, les espaces publics sont de bonne qualité. La présence du parc des Huit Arpents constitue un atout en terme de qualité de vie pour les habitants.

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b) Les déplacements

 Les modes de transport utilisés par les habitants d’Andilly

Selon les statistiques de l’INSEE de 2011, les déplacements des habitants d’Andilly s’effectuent majoritairement en voiture (64,8 %), mais pas seulement :

o 21,8 % de la population utilise les transports en commun. o 4,9 % de la population se rend à pied sur son lieu de travail. o 4,4% de la population se rend en deux roues sur son lieu de travail.

Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2011 (INSEE)

64,8 % des actifs se déplacent en voiture pour se rendre à leur travail et utilisent donc le réseau routier.

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 Le réseau routier

Située dans le Sud-Est du département du Val d’Oise, la commune d’Andilly dispose d’une bonne situation géographique car elle est proche de la capitale, cependant elle reste un peu en retrait sur le plan de la desserte routière et des transports. En effet, elle n’est desservie que par des axes de circulation départementaux. Pourtant, le réseau de routes, d’un linéaire de 20 kms, est très fréquenté par les voitures et les camions.

En établissant une hiérarchisation des voies routières d’Andilly, on distingue :

o Les voies de transit et d’échange, o Les voies d’échange et de desserte inter-quartier, o Les voies de desserte interne.

 Les voies de transit et d’échange : la D144, la D109p et la D 124

La RD 109p La RD 144 La RD 124

La route la plus importante desservant la commune d’Andilly est la route départementale D 144. Située au Sud, il s’agit de la route de Montmorency. Elle marque la limite entre l’agglomération et la zone artisanale des Cures. Orientée Est-Ouest, elle relie les communes de Margency, Montlignon, Saint-Prix et Saint-Leu-la-Forêt à l’Ouest, Montmorency, Soisy et Saint-Brice- Sous-Forêt à l’Est.

Pour cette route, il n’y a pas de système de comptage au sein du territoire d’Andilly. Le point de comptage le plus proche se situe à Margency. Il y a été relevé un taux moyen journalier annuel de 12 747 en 2004 et 9 250 en 2011.

Deux autres routes départementales permettent d’accéder à la commune : la D 109p et la D 124. Ces routes sont très fréquentées aux heures de pointes et permettent de relier le haut d’Andilly et le bas.

Concernant la D 109 p sur le territoire d’Andilly, également appelée la route de la Croix Blanche, le taux de fréquentation reste stable depuis de nombreuses années. En 2005, il avait été relevé un taux moyen journalier annuel de véhicules de l’ordre de 7 233. En 2009, ce taux était de 7 100. Une portion de la D 109 p va être rénovée prochainement (trottoir, réseaux,…).

Concernant la D 124 e sur le territoire d’Andilly, le taux de fréquentation reste également stable. En 2005, il avait été relevé un taux moyen annuel journalier de véhicule de l’ordre de 6 481. En 2014, ce taux était de 6 150.

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 Les voies d’échange et de desserte inter-quartiers et les voies de desserte interne

Le réseau de voirie d’échange et de desserte inter-quartiers est constitué d’une part des rues traditionnelles du village et d’autre part des voies nouvelles qui se sont créées pour la traversée des nouveaux quartiers. Nombreuses, elles permettent une bonne liaison entre les différents quartiers.

La partie urbanisée située sur le coteau et la plaine est desservie principalement par la rue Charles De Gaulle à l’Ouest et la rue Aristide Briand au Nord. D’autres voies telles que les rues Pirou et Gouffé permettent de relier les quartiers entre eux.

La rue Charles De Gaulle constitue l’axe principal entre la plaine et le centre bourg de la commune. Elle est très empruntée.

La rue Aristide Briand, est un prolongement de la rue Charles De Gaulle. Etroite et sinueuse, elle est très empruntée tant par les véhicules motorisés que par les piétons. Or, peu d’aménagements piétons existent entrainant un conflit voiture/piéton important aux heures de pointe.

Rue Charles De Gaulle Rue Aristide Briand

A ces voies d’échange et de desserte inter-quartiers s’ajoutent des voies de desserte interne aux différentes opérations de logements et d’activités.

Le Clos David

La voirie de desserte interne en impasse dans la zone résidentielle du Clos David est de bonne qualité.

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Le quartier des Flanets bénéficie également d’une desserte de bonne qualité. En effet, la rue des Commailles traverse l’intégralité du lotissement permettant une circulation fluide. En outre, le quartier est également traversé de part en part par la sente des Flanets, liaison douce permettant une circulation piétonne diversifiée. Le quartier des Huit Arpents, situé en limite de la zone industrielle des Cures, bénéficie d’une desserte beaucoup moins claire. En effet, malgré la bonne qualité de la voie, l’orientation y est complexe. Une Quartier des Flanets route principale permet de faire le tour du lotissement, tandis que des voies sans issues adjacentes permettent une desserte de chaque maison.

Le quartier de l’Allée de l’Orée du Bois est un lotissement de bonne qualité. En effet, l’Allée de l’Orée du Bois constitue la voie principale traversant le lotissement et permettant une desserte fluide de chaque parcelle d’habitation. Cependant, la sortie n’est possible que par la route de Berchère qui est une route très fréquentée.

Globalement les voies de la commune font l’objet d’un bon traitement qualitatif (revêtement de chaussée, trottoirs, stationnement longitudinal, éclairage public, Allée de l’Orée du Bois paysagement).

 La sécurité routière

Il n’existe globalement pas de difficulté sur le territoire de la commune d’Andilly. Un accident important mais sans victime s’est produit en juillet 2014 sur la route de la croix blanche. Un plateau sécurisé va donc être aménagé sur cette route à l’arrivée dans le village pour limiter la vitesse excessive dans ce secteur.

Le croisement de la route de la Berchère et de la route de la Croix Blanche présente un danger potentiel important. En effet, au printemps 2015, deux accidents sont survenus en seulement 8 jours.

Hormis ce dernier secteur, il n’est pas recensé de problème d’insécurité routière majeur sur Andilly.

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 Le stationnement

Sur la commune, il existe 10 parcs de stationnement ouverts au public ; ils sont localisés sur le plan ci-après. Leur implantation est liée aux principaux équipements publics et commerces.

Le nombre de places de ces parcs de stationnement est le suivant :  Place Louis Jean Finot : 26 places  Parking de la poste : 5 places  Parking devant la mairie : 3 places  Parking de l’église : 9 places  Parking 1 rue Arnaud d’Andilly : 10 places  Parking du Complexe nautique de la Vague : 197  Parking du magasin Dia : 74 places  Parking Avenue des Cures : 23 places  Parking 22 Bis rue Aristide Briand : 14 places  Parking du complexe polyvalent : 80 places

La commune d’Andilly possède ainsi 441 places dans les parcs de stationnement ouverts au public. Ces parcs de stationnement sont globalement positionnés à proximité des équipements, commerces, services et entreprises.

Les parcs de stationnement proches de plusieurs équipements et commerces tels que les parcs situés à proximité du complexe nautique ou de la place Louis Jean Finot possèdent un potentiel de mutualisation plus important que le parc de stationnement lié au magasin Parking rue Arnaud d'Andilly Dia.

Dans la majorité de la commune et notamment dans le bourg ancien, le stationnement s’organise également le long des voies, même si leur étroitesse rend difficile ce type d’aménagement.

Dans les quartiers résidentiels, le stationnement se fait majoritairement sur la parcelle bien que quelques voitures stationnent le long des voies et parfois à cheval sur les trottoirs.

Actuellement, il n’existe pas de place de stationnement équipée de borne de rechargement électrique et de parc de stationnement destiné aux cycles sur la commune.

Le parc de stationnement sur la commune d’Andilly pose problème dans le centre bourg. De nouvelles créations de parcs de stationnement semblent complexes dans le centre car cela dépend notamment des opportunités foncières et des projets d’urbanisation.

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 Les liaisons douces

Il existe un Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées (PDIPR) dans le Val d’Oise depuis 1976. Son rôle est de recenser dans chaque département, des itinéraires ouverts à la randonnée pédestre et éventuellement équestre. Il a ainsi pour but de favoriser la découverte de sites naturels et de paysages ruraux en développant la pratique de la randonnée. Il recense environ 2100 km de sentiers classés.

Suite à la loi sur le Sport du 6 juillet 2000, le Conseil Départemental doit également élaborer un Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires relatifs aux Sports de nature (PDESI) et y intégrer le PDIPR. Le PDESI est en cours d’élaboration encore aujourd’hui.

D’autres études et document ont été élaborés. Ainsi, il existe un Schéma Départemental Cyclable du Val d’Oise. Ce document a pour but de faciliter la mise en œuvre collective et cohérente des projets de réalisation de voies cyclables. Il a donc une dimension touristique, utilitaire, environnementale et sociale.

Les sentiers de randonnées

Andilly est traversé par le « GRP Ceinture verte de l’Ile-de-France ». Cet itinéraire relie par une boucle l’ensemble des espaces verts proches de la Capitale. Sur la commune, c’est la forêt de Montmorency qui est traversée.

Enfin, la commune d’Andilly est également traversée par le sentier des lisières. Il s’agit d’un itinéraire au sein de la forêt de Montmorency de 30 km et concernant 17 communes. Ce sentier fait partie de la Trame Verte locale et a pour but de favoriser un autre mode d’accès à la forêt.

Chemin des oignons (Nord de la commune)

Les cheminements doux

Un grand nombre de cheminements doux maille le territoire communal. Ces cheminements doux permettent le déplacement des piétons et des cycles au sein de l’espace urbain et en dehors. Ils permettent localement de lier les différents quartiers entre eux.

Ces cheminements sont présents principalement dans les quartiers résidentiels d’ensemble telle que la sente des Flanets qui coupe le quartier pavillonnaire des Flanets par exemple. On les trouve également en très grand nombre à l’intérieur de la forêt de Montmorency.

En outre, depuis le village, plusieurs cheminements permettent d’accéder au plateau et à la forêt.

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Chemin du Trou à sable Sentier des Bas Boutrous

Sente des Flanets

Liaisons cyclables

Actuellement, aucune liaison cyclable matérialisée n’est présente sur Andilly.

Dans le cadre du Schéma Départemental Cyclable du Val d’Oise, un itinéraire cyclable jalonné est en projet sur la RD 124.

Une voie cyclable sur la RD 144 existe actuellement sur la commune de Soisy-sous- Montmorency et une telle voie est en projet sur Margency. Sur Andilly, la réalisation d’une liaison cyclable sur la RD 144 entre les deux communes est à l’étude.

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Synthèse déplacements

 Le territoire communal d’Andilly bénéficie d’une accessibilité routière moyenne principalement via la RD 144, la RD 124 ou la RD 109p. En outre, son réseau routier est très fréquenté en heures de pointe par les voitures et les camions avec les difficultés que cela représente.

 Le réseau viaire urbain permet une bonne desserte des différents quartiers de la commune. En outre, les diverses voies de la commune font l’objet d’un bon traitement qualitatif.

 Aucun problème majeur n’est recensé concernant la sécurité routière sur le territoire de la commune d’Andilly hormis le croisement de la route de la Berchère et de la route de la Croix Blanche qui présente un danger potentiel important.

 Avec 10 parcs de stationnement ouverts au public sur l’ensemble du territoire communal et un stationnement longitudinal présent au sein du tissu urbain, la capacité de stationnement est malgré tout insuffisante dans le centre bourg.

 Le territoire communal est doté d’un bon réseau de liaisons douces que ce soit à l’intérieur du bourg avec les sentes piétonnes ou à l’extérieur avec les chemins de randonnée.

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 Les transports en commun

La commune d’Andilly ne bénéficie pas d’une desserte par voie ferrée. Les gares les plus proches d’Andilly se trouvent à Domont (4 kilomètres), Enghien-les-Bains (5,5 kilomètres), Bouffémont (6,5 kilomètres) et Deuil-la-Barre (7,4 kilomètres) qui font toutes partie de la ligne H du Transilien. Enfin, il y a la gare de Saint-Gratien (7,5 kilomètres) qui fait partie de la ligne C du RER.

Cependant, la commune d’Andilly bénéficie de plusieurs lignes de bus desservant la commune. En effet, la commune est traversée par 4 lignes de bus appartenant à deux transporteurs : - Le transporteur TVO . Ligne 10 . Ligne 11 . Ligne 13 - Le transporteur Cars Rose. . Ligne 3802

La ligne 10 fait la liaison entre Soisy-sous-Montmorency et Eaubonne en passant par Margency, Andilly et Saint-Gratien.

La ligne 10 circule de 05h25 à 21h00 en semaine et de 6h30 à 20h00 le samedi. Cette ligne permet essentiellement de desservir les gares d’Eaubonne et de Soisy-sous-Montmorency. Elle a une fréquence d’environ 20 minutes en heure de pointe et de 50 minutes en heure creuse. En période de vacances scolaires, les horaires de circulation sont modifiés.

Cette ligne permet de desservir l’intégralité du tissu urbain car elle traverse le bourg et longe le tissu urbain à proximité de Margency et descend sous la zone artisanale des Cures.

La ligne 11 fait la liaison entre la gare de Saint Gratien et Soisy-sous-Montmorency en passant par Deuil-la-Barre, Margency, Enghien-les-Bains, Epinay-sur-Seine, et Andilly.

La ligne 11 circule de 05h45 à 21h50 en semaine et de 6h20 à 21h30 le samedi. Cette ligne permet essentiellement de desservir les gares de Saint-Gratien, Epinay sur Seine et d’Enghien- les-Bains. Elle a une fréquence d’environ 15 minutes toute la journée. En période de vacances scolaires, la fréquence de circulation est amoindrie, il y a donc un bus toutes les 30 minutes environ.

Cette ligne permet de desservir l’ensemble du tissu urbain tant à l’Ouest qu’à l’Est d’Andilly en passant par le Nord du tissu urbain et par la route de Montmorency au Sud.

La ligne 13 fait la liaison entre Ecouen et Enghien-Les-Bains en passant par Domont, Montmorency, Ezanville et Andilly.

La ligne 13 circule de 05h17 à 21h17 en semaine et de 6h48 à 19h50 le samedi. Cette ligne permet essentiellement de desservir les gares d’Enghien-les-Bains et de Domont. Elle a une fréquence d’environ 15 minutes en heure de pointe et d’environ 40 minutes en heures creuses. En période de vacances scolaires, les horaires de circulations sont modifiés tout comme la fréquence.

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La ligne 3802 fait la liaison entre la mairie de Montmorency et Attainville en passant par Bouffémont, Moisselles, Soisy-sous-Montmorency, Montlignon, Margency, Saint-Prix et Andilly.

La ligne 3802 circule de 7h06 à 18h22 en semaine et le samedi mais elle ne circule ni le dimanche, ni les jours fériés ainsi que pendant les vacances scolaires. Cette ligne permet essentiellement de desservir la gare de Bouffémont. La fréquence est très faible. Il s’agit d’une ligne essentiellement scolaire.

D’autres lignes de bus sont toutefois accessibles depuis la commune. C’est notamment le cas des lignes 12 et 15 de TVO accessibles à l’arrêt « Montmorency la chênée » et du « Soisybus » accessible au niveau du complexe nautique, à l’arrêt Dr Schweitzer.

Enfin, il existe un réseau de taxi ainsi qu’une association pour aider au déplacement et à l’insertion des personnes handicapées.

Les transports en commun sur Andilly:

 Les moyens de transports en commun sont globalement suffisants sur la commune d’Andilly au moins concernant les bus.

 Le trajet de desserte des bus ne permet cependant pas de connecter le Nord et le Sud de la commune.

 Les lignes de bus 10, 11, 13 et 3802 desservent actuellement la commune. Elles permettent de rejoindre le réseau ferré (RER de Domont, Enghien-les-Bains, Soisy- sous-Montmorency, Bouffémont, Saint-Gratien et Deuil-la-Barre) et la globalité du tissu urbain.

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2.3 Nuisances et risques technologiques

a) Bruit des transports aériens

Le plan d’exposition au bruit (PEB) de l’aérodrome Paris - Charles De Gaulle

Le plan d'exposition au bruit, définissant les zones d'exposition au bruit autour de l'aérodrome de Paris – Charles De Gaulle, a été approuvé par l'arrêté inter préfectoral du 3 avril 2007. Le plan d'exposition au bruit délimite une zone A et une zone B de bruit fort, une zone C de bruit modéré et une zone D de bruit faible. Ce plan a pour but de maîtriser l’extension de l'urbanisation, et de création ou d'extension d'équipements publics afin d’éviter que de nouvelles populations soient soumises aux nuisances sonores. Les règles relatives à ce plan sont définies par les articles L.112-7, L.112-9, L. 112-10 et L.112-11 du code de l'urbanisme.

Le territoire de la commune d’Andilly est couvert en intégralité par ce plan d’exposition au bruit, mais l’intensité n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire communal. La majorité de la commune se trouve en zone D du plan c’est-à-dire soumis à une nuisance sonore aérienne faible. Seule une partie du Nord du territoire communal, au-dessus du tissu urbain principal, se trouve en zone C, c'est à dire en zone de nuisance sonore aérienne modérée.

Le Plan de Gêne Sonore de l’aéroport de Paris – Charles De Gaulle (PGS)

Le PGS est établi sur la base du trafic estimé, des procédures de circulation aérienne applicables et des infrastructures qui seront en service dans l’année suivante. Le plan est élaboré sous l'autorité du préfet coordonnateur, transmis pour avis aux conseils municipaux des communes concernées, à la commission d'aide aux riverains et à l'ACNUSA.

Le PGS de Paris – Charles De Gaulle a été approuvé par arrêté inter-préfectoral n°2013- 11667 à la date du 11 décembre 2013.

Un plan de gêne sonore délimite des zones dans lesquelles les riverains peuvent bénéficier d’une aide à l’insonorisation de leur logement. Cette aide ne peut être allouée que sous certaines conditions :  que le bâtiment soit sensible (habitation, enseignement, soin...)  que le logement ait été construit avant la date d’approbation du PGS  qu’il soit inclus dans le P.G.S.

L'aide financière est assurée par les recettes fournies par la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA) pour insonoriser le bâtiment. Son montant est fonction de la zone où il se situe.

Le PGS se présente sous forme d’un rapport et d’une carte indiquant 3 types de zones de bruit ayant pour indicateurs Lden (L=level (niveau), d=day (jour), e=evening (soirée), n=night (nuit)):  la zone 1 dite de très forte nuisance comprise à l’intérieur de la courbe d'indice Lden 70,  la zone 2 dite de forte nuisance, entre la courbe d’indice Lden 70 et Lden 65 ou 62,  la zone 3 dite de nuisance modérée inclut entre la limite extérieure de la zone 2 et Lden 55.

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La commune d’Andilly est concernée par la zone III (LDEN 55) du Plan de Gêne Sonore de l’aéroport Paris – Charles De Gaulle. Les zones impactées sont situées principalement au-dessus du bourg de la commune (espace principalement boisé). Ainsi, seules quelques habitations sont concernées par le PGS. Plus précisément, 142 personnes et 56 logements sont touchés par ce PGS.

b) Bruit aux abords des infrastructures de transports terrestres

Le Code de l'Environnement, notamment son article L. 571-10, prévoit un recensement et un classement des infrastructures de transports terrestres en fonction de leurs caractéristiques sonores et du trafic.

Les infrastructures de transports terrestres sont classées en 5 catégories selon le niveau de bruit qu’elles génèrent, de la catégorie 1, la plus bruyante, à la catégorie 5, la moins bruyante.

Des bandes sonores affectées par le bruit sont délimitées de part et d’autre de ces infrastructures classées. La largeur maximale de ces bandes dépend de la catégorie :  catégorie 1 : 300 m  catégorie 2 : 250 m  catégorie 3 : 100 m  catégorie 4 : 30 m  catégorie 5 : 10 m

A l’intérieur de ces bandes sonores, toute nouvelle construction (habitation, enseignement, hôpitaux, hôtels) doit présenter un isolement acoustique minimum contre les bruits extérieurs.

Sur Andilly, des voies de communication sont concernées par l’arrêté préfectoral du 27 septembre 2001 concernant le classement sonore des infrastructures de transports terrestres :

Désignation de Début (limite du Fin (limite du Classement l’infrastructure tronçon) tronçon) Avenue de Domont Limite commune de Route de la Berchère 4 RD 124 Domont

Limite commune Rue de Montmorency Rue Charles De Soisy-sous- 4 RD 144 Gaulle Montmorency

200 mètres après la Route de la Croix Route de la Berchère route de la de 4 Blanche Berchère RD 124 e 200 mètres après la Limite commune de 3 route de la de Berchère Domont Route de la Croix Route de la Berchère Blanche Rue Henri Brochard (par le chemin de la 3 et 4 RD 109p Croix de l’Evangile) Source : Préfecture du Val d’Oise

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c) Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency

Un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement a été réalisé par la CAVAM et approuvé le 22 mars 2013. Ce document contient un diagnostic acoustique et un plan d’actions basé sur les résultats de la cartographie du bruit, dont l’objectif est de prévenir et réduire les effets du bruit dans l’environnement.

La commune d’Andilly est principalement concernée par les bruits liés au transport routier.

Suite à l’élaboration de ce Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, des actions vont être menées sur les revêtements ou bien encore sur les façades des bâtiments afin de réduire les nuisances occasionnées.

Par ailleurs, le PPBE a identifié des zones de calme à préserver.

Andilly compte 6 zones de ce type qui sont les suivantes :  L’Espace Naturel Sensible (Plateau d’Andilly hors zone PEB)  Le Bois des Plantes  La Chaise à Cadet  La Côte d’Andilly  Les Blancs Draps  Le Ru d’Andilly

d) Transport de marchandises dangereuses

D’après le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs du 8 novembre 2010, la commune d’Andilly est concernée par le risque de transport de marchandises dangereuses. En principe, les marchandises dangereuses sont transportées par deux moyens de transports distincts :  Par voies routières,  Par canalisation de transport.

Le territoire communal n’est pas concerné par le TMD par voie de canalisation mais il est concerné par le TMD par voie routière. Cependant, les voies principales du Val d’Oise emprunté pour le TMD sont les routes : A1, A15, A 16, A 115, RN 1, RN 104, RN 184, RD 14, RD 28, RD 47, RD 84, RD 311, RD 316, RD 317, RD 370, et RD 392. Aucune de ces routes ne passent à Andilly.

La commune d’Andilly est donc exposée au transport de marchandises dangereuses mais ce risque est globalement limité et se situe sur les routes principales : RD 144, RD 109p et RD 124.

e) Les installations classées pour la protection de l’environnement

La commune d’Andilly compte 16 installations soumises à déclaration ou à autorisation au titre de la législation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

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Raison sociale Adresse Ateliers de serrurerie du bâtiment (A.S.B.) 5, Avenue des Cures Bailly Guy Avenue de Domont Château des Orchidées 3, Rue Aristide Briand Découpe embouti moule outillage (DEMO) 16, Avenue des Cures DEMO 5 Bis, Avenue des Cures Française du verre Z.I. Garage du golf Route de Montmorency Heloir Route de Montmorency Laroche 10, Avenue des Cures Lefevre Industries 6, Avenue des Cures Moro Pierre Chemin des Cures Philippon A. 7, Avenue des Cures Pinson Entreprise paysagiste 13, Avenue des Cures Postes et télécommunications Station Hertzienne Pyle Plasturgie 11, Avenue des Cures Soceti Route de Montmorency

f) Sols pollués potentiels

La DRIEE ne recense pas de site pollué sur la base de données BASOL ; cette base présente les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.

La base de données BASIAS, permettant de fournir un historique des sites industriels et d'activités de service, recense 29 sites sur la commune :

IDENTIFI RAISON SOCIALE NOM ADRESSE OCCUPATI CODE LIBELLE ACTIVITE ANT USUEL ON ACTIVITE IDF9504 Décharge Décharge ? Ne sait pas e38.11z Collecte et stockage des déchets non dangereux dont les 168 ordures ménagères IDF9504 Décharge Décharge ? Ne sait pas e38.11z Collecte et stockage des déchets non dangereux dont les 167 ordures ménagères IDF9500 Décharge Décharge 2 Chemin Ne sait pas e38.11z, Collecte et stockage des déchets non dangereux dont les 447 e38.44z ordures ménagères

IDF9502 PYLE Plasturgie et 11 En activité c20.16z, Fabrication, transformation et/ou dépôt de matières 001 PLASTURGIE, réalisation Avenue c25.50a plastiques de base (PVC, polystyrène,...), Forge, marteaux Société d’outillages des Cures mécaniques, emboutissage, estampage, matriçage (usine de) découpage IDF9500 PINSON, Horticulture 13 En activité v89.03z 408 Paysagiste, SARL Avenue des Cures IDF9502 Découpe, ? 16 En activité c20.16z, Fabrication, transformation et/ou dépôt de matières 003 Emboutissage, Avenue c25.22z plastiques de base (PVC, polystyrène,...), Chaudronnerie, Moule, Outillage, des Cures tonnellerie Société S.D.M.E.O IDF9500 MORO Pierre Menuiserie 4 Avenue En activité v89.03z 410 des Cures IDF9500 Atelier de Serrurerie et 5 Avenue En activité c25.50a, Fabrication, transformation et/ou dépôt de matières plastiques 082 Serrurerie du charpentes des Cures c25.61z, de base (PVC, polystyrène,...), Chaudronnerie, tonnellerie, Bâtiment, Société, métalliques c25.71z, Forge, marteaux mécaniques, emboutissage, estampage, (ASB) (atelier de) c20.16z, matriçage découpage c25.22z IDF9502 DEMO, SA Chaîne 5 bis Ne sait pas c25.61z, Traitement et revêtement des métaux (traitement de surface, 153

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005 d’applicatio Avenue v89.01z sablage et métallisation, traitement électrolytique, n de des Cures application de vernis et peintures), Stockage de produits peintures chimiques (minéraux, organiques, notamment ceux qui ne sont pas associés à leur fabrication) IDF9502 LEFEVRE Mécanique 6 Avenue En activité c25.62b Mécanique industrielle 004 Industries, Société générale et des Cures de précision (atelier de) IDF9500 PHILIPPON A, Station- 7 Avenue En activité g45.21a, Garages, ateliers, mécanique et soudure, Commerce de gros, 407 Ets service et des Cures v89.03z, de détail, de desserte de carburants en magasin spécialisé garage g47.30z IDF9500 Française du Travail du Chemin Ne sait pas c23.1, Fabrication de verre et d'articles en verre et atelier 409 Verre, SA verre des Cures v89.03z d'argenture (miroir, cristal, fibre de verre, laine de roche) (atelier de) IDF9500 GOUJAT Boulangerie 3 rue Activité v89.03z Production de 800 quintaux de pains par mois 053 Christian industrielle Charles terminée De Gaulle IDF9500 S.A.D.A.P, Déchets 32 Route Activité e38.31z, Démantèlement d'épaves, récupération de matières 203 Société métalliques de terminée e38.47z, métalliques recyclables (ferrailleur, casse auto... ) (récupératio Domont v89.03z n de) IDF9500 DEMOUY O. et Briqueterie Route de Activité c23.4 Fabrication d'autres produits en céramique et en porcelaine 201 H. Domont terminée (domestique, sanitaire, isolant, faïence, porcelaine) IDF9500 Décharge Décharge Route de Ne sait pas e38.44z Décharge de déchets industriels banals 448 Domont IDF9500 PORAY Constructio Route de Activité c20.11z, Fabrication de gaz industriels, Chaudronnerie, tonnellerie, 055 Etablissements ns soudées Domont terminée c25.22z, Traitement et revêtement des métaux |30 employés sur le c25.61z, site c24.47z IDF9500 Terrassement Travaux Route de Activité v89.03z 052 Travaux Publics, publics Domont terminée Société (STTP) IDF9500 ANGLIONIN, Garage Route de Activité c25.22z, Chaudronnerie, tonnellerie, Traitement et revêtement des 050 SARL automobile Domont terminée c25.61z, métaux g45.21a IDF9500 Céramiques Produits Route de Activité c23.4, Fabrication d'autres produits en céramique et en porcelaine 051 Françaises, céramiques Domont terminée v89.03z (domestique, sanitaire, isolant, réfractaire, faïence, Société des porcelaine) IDF9500 SOTECMO Photographi 10 route En activité v89.01z, Fabrication et/ou stockage (sans application) de peintures, 202 que de c20.30z vernis, Chaudronnerie, tonnellerie, Traitement et revêtement (industrie) Montmore des métaux, Garages, ateliers, mécanique et soudure ncy IDF9500 MONTHUREL Garage 10 route En activité c25.22z, Fabrication et/ou stockage (sans application) de peintures, 054 Marcel automobile de c25.61z, vernis, Chaudronnerie, tonnellerie, Traitement et revêtement Montmore g45.21a, des métaux, Garages, ateliers, mécanique et soudure ncy c20.30z IDF9502 SOCETI, Société ? route de Ne sait pas c25.61z Traitement et revêtement des métaux (traitement de surface, 002 Montmore sablage et métallisation, traitement électrolytique, ncy application de vernis et peintures) IDF9500 Charpente et ? route de Activité c25.22z Chaudronnerie, tonnellerie 257 Tôlerie Montmore terminée Industrielle, ncy Société de IDF9500 HELOIR, Société Torréfaction route de Ne sait pas v89.03z 199 du café Montmore (usine de) ncy IDF9500 Décharge Décharge Terrain de Ne sait pas e38.44z Décharge de déchets industriels banals 449 préparatio n militaire IDF9500 Croix Blanche, Garage Route Ne sait pas g45.21a, 200 Garage de la automobile Départem v89.03z entale 124 IDF9500 Décharge Ordures Route Ne sait pas e38.11z Collecte et stockage des déchets non dangereux dont les 445 ménagères Stratégiqu ordures ménagères (décharge e d’) IDF9500 Décharge de Décharge Route Ne sait pas e38.11z, Collecte et stockage des déchets non dangereux dont les 154

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

446 pneus Stratégiqu e38.41z, ordures ménagères e e38.44z

Localisation des sites Basias

Source : BASIAS

155

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Synthèse des nuisances et risques technologiques :

 Andilly est concernée dans sa totalité par le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de Paris Charles De Gaulle ; une petite partie au-dessus du tissu urbain principal est située en zone C (nuisance modérée) tandis que le reste est situé en zone D (nuisance faible). La commune est également touchée en partie par le Plan de Gêne Sonore (PGS), qui concerne 142 personnes et 56 logements.

 4 infrastructures de transports terrestres sont affectées par le classement sonore des voies (l’Avenue de Domont [RD 124] ; la Rue de Montmorency [RD 144] ; la Route de la Croix Blanche [RD 124 e] ; la Route de la Croix Blanche [RD 109p]).

 La commune d’Andilly est exposée au risque relatif au transport de marchandises dangereuses sur les routes suivantes : RD 144, RD 109p et RD 124.

 La commune d’Andilly compte 16 installations soumises à déclaration ou à autorisation au titre de la législation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

 La base de données BASIAS, permettant de fournir un historique des sites industriels et d'activités de service, recense 29 sites potentiellement pollués sur la commune.

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2.4 La gestion des déchets

La Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency a délégué depuis 2002 sa compétence de ramassage et de traitement des ordures ménagères au syndicat mixte Emeraude.

Créé en 1993, ce syndicat intercommunal à vocation multiple regroupe au total 17 communes soit environ 268 000 habitants. Il a pour objet de réaliser la collecte et le traitement des déchets ménagers et des encombrants.

 La collecte

Au sein de la commune les ordures ménagères sont collectées le mardi ou le vendredi matin tout au long de l’année tandis que le ramassage des produits recyclables (bouteilles en plastique, cartons…) a lieu le jeudi soir.

Les encombrants sont ramassés une fois par trimestre. Une collecte des ordures ménagères toxiques et/ou dangereuses est également organisée occasionnellement.

De plus, des containers dédiés à la collecte du verre et des textiles sont à disposition des habitants.

Une déchetterie et un Eco-Site sont en outre mis à la disposition des habitants dans le parc d’activités des Colonnes au Plessis-Bouchard.

 Le traitement et la valorisation

En 2013, le syndicat Emeraude a collecté pas moins de 76 800 tonnes d’ordures ménagères résiduelles. Elles sont traitées dans des unités de valorisation énergétique dans les usines d’Argenteuil et de Carrières-sous-Poissy qui sont exploitées par la société Novergie. Cette technique permet de récupérer une énergie thermique qui est en partie auto consommée mais fournit également de l’électricité et de la chaleur.

Les emballages ménagers et papiers-cartons représentaient quant à eux, 11 300 tonnes de déchets. Ils sont traités au centre de tri de Montlignon, géré par la société Val’Horizon (SITA). Après un tri mécanique et manuel, 83% des déchets sont recyclés. Le reste est incinéré avec les autres ordures ménagères.

Les emballages en verre représentaient en 2013, 5 900 tonnes de déchets. Stockés sur le site de Montlignon, ils sont ensuite acheminés vers les usines de Saint-Gobain Emballages où le verre est recyclé.

Les déchets de l’Eco-Site sont valorisés en matières, en énergie ou en amendement organique selon leur composition. Ils représentaient en 2013, 13 500 tonnes de déchets. Enfin, les déchets verts (2 000 tonnes en 2013) sont compostés sur le site de Montlignon et ensuite utilisés comme amendement organique ou en paillage.

Les nouvelles techniques de collecte et de valorisation des déchets illustrent le fait que le traitement des déchets n’est plus un objectif final, mais une étape intermédiaire qui s’inscrit dans un processus de valorisation environnementale, énergétique et économique.

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2.5 Les servitudes d’utilité publique (SUP)

Les servitudes d’utilité publique instituées sur le territoire de la commune sont les suivantes :

AC1 : Protection des monuments historiques – le Colombier, 7 rue Charles De Gaulle.

AC2 : Protection des sites et des monuments naturels – Les Massifs des Trois Forêts

INT1 : Servitude voisine des cimetière – Cimetière d’Andilly et de Margency

PT1 : Transmissions électroniques

PT2 : Transmissions radioélectriques

PT3 : Communication électronique

PT4 : Communications téléphoniques et télégraphiques

T5 : Servitude aéronautique

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III. SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC

1. LE CONTEXTE SUPRACOMMUNAL

Sur le plan supra-communal, le document d’urbanisme de la commune de Andilly doit être compatible avec le Schéma Directeur de la Région d’Ile-de-France, le Plan de Déplacements Urbains d’Ile-de-France, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux et le schéma d’aménagement et de gestion des eaux de Croult-Enghien-Vieille Mer.

Les principaux enjeux supra-communaux pour Andilly sont donc les suivants :

 Dispositions du SDRIF

La commune est concernée par les destinations et orientations règlementaires suivantes :

- Les espaces urbanisés (espaces accueillant de l’habitat, de l’activité économique et des équipements, espaces ouverts urbains, tels que les espaces verts publics, les jardins privés, les jardins familiaux, les friches urbaines, etc…) à optimiser ; à l’horizon 2030, à l'échelle communale, les documents d’urbanisme locaux doivent permettre une augmentation minimale de 10 % :  de la densité humaine  de la densité moyenne des espaces d’habitat.

- Les unités d’espaces agricoles cohérentes sont à préserver. Dans les espaces agricoles, hormis lorsque des capacités d’urbanisation cartographiées sont prévues, sont exclus tous les installations, ouvrages et travaux autres que les constructions et installation nécessaires à l’exploitation agricole.

- Les espaces boisés et les espaces naturels : ces espaces doivent être préservés.

Les lisières des espaces boisés doivent être protégées. En dehors des sites urbains constitués, à l’exclusion des bâtiments à destination agricole, toute nouvelle urbanisation ne peut être implantée qu’à une distance d’au moins 50 mètres des lisières des massifs boisés de plus de 100 hectares. Un ensemble de constructions éparses ne saurait être regardé comme un site urbain constitué.

- Les espaces verts et les espaces de loisirs : les espaces verts et les espaces de loisirs regroupent des espaces d’emprise variable qui ont eu initialement une vocation sociale (détente, ressourcement, sport, etc.), et dont un grand nombre remplit aujourd’hui au titre d’espaces ouverts des fonctions environnementales importantes, telles que capacité d’expansion des crues, rafraîchissement des quartiers, préservation de la biodiversité en milieu urbain, etc.

Il convient de pérenniser la vocation des espaces verts publics existants, de valoriser les espaces ouverts privés insérés dans la ville dense, d’optimiser l’ensemble des fonctions ou des services que rendent ces espaces.

- Les espaces en eau : il est impératif de prendre en compte dans les projets de densification et d’extension de l’urbanisation la préservation des ressources et des milieux en eau à long terme, au premier rang desquels les ressources stratégiques des grandes nappes (Champigny, Beauce,

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Albien et Néocomien). L’urbanisation doit notamment respecter l’écoulement naturel des cours d’eau, en particulier dans les fonds de vallée.

- La limite de la mobilisation du potentiel d’urbanisation offert au titre des secteurs de développement à proximité des gares : Il s’agit de valoriser les secteurs les mieux desservis par les transports collectifs, ou devant l’être à terme, conformément aux objectifs du SDRIF. Sont concernés les secteurs situés dans un rayon de l’ordre de 2 kilomètres autour d’une gare.

À l’horizon 2030, une extension de l’urbanisation de l’ordre de 5% de la superficie de l’espace urbanisé communal est possible dans ces secteurs.

 Dispositions du PDUIF

Le document propose une stratégie autour de 9 grands défis, déclinés en 34 actions, qui permettront de répondre aux besoins de déplacements à l'horizon 2020, tout en réduisant de 20% les émissions de gaz à effet de serre.

 Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)

Le SDAGE développe les grandes orientations sectorielles relatives à la gestion de la ressource en eau à l'échelle des vallées fluviales.

La commune d’Andilly est concernée par le SDAGE du Bassin Seine-Normandie, approuvé le 20 décembre 2015 par le Préfet coordonnateur de bassin pour une durée de six ans.

 Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de Croult-Enghien-Vieille Mer

Le SAGE de Croult-Enghien-vieille Mer est en cours d’élaboration. L’état initial des lieux a été validé le 19 décembre 2013.

Les enjeux pris en compte dans le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable du SAGE sont les suivants :

 Reconquérir la qualité des eaux superficielles  Restaurer la dynamique fluviale, l’hydromorphologie des rivières, la continuité écologique et la diversité des habitats  Lutter contre les inondations et maîtriser le ruissellement des zones en développement  Protéger les aires d’alimentation de captage

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

2. LE CONTEXTE COMMUNAL

Il ressort de l’analyse socio-économique d’Andilly les caractéristiques et les enjeux suivants.

Démographie :

 La population légale de 2011 est estimée selon l’INSEE à 2520 habitants. Selon la commune, le nombre d’habitants se portent en 2013 à 2574 habitants.

 La commune a connu une évolution démographique importante depuis les années 1960 : en l’espace de 40 ans, le nombre d’habitants a augmenté de 40%.

 Entre 1968 et 1975, Andilly a connu une faible augmentation de la population de l’ordre de 1,21%. Entre 1975 et 1982, la commune a connu une phase de diminution de la population d’environ 0,55%. La population a augmenté essentiellement entre 1982 et 1990 (taux d’accroissement annuel de 3,65 % soit 527 habitants supplémentaires). Entre 1990 et 1999, la population d’Andilly a une nouvelle fois connu un solde négatif d’environ 0,55%.

Entre 1999 et 2006 (taux d’accroissement annuel de 2,56% soit 389 habitants supplémentaires). Entre 2006 et 2011, la croissance démographique s’est ralentie pour atteindre un taux d’accroissement annuel de 0,96 % soit 118 habitants supplémentaires.

 Andilly est la dernière commune (sur un total de 8) de la communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency sur le plan de la population, et conserve cette position depuis 1982.

 La commune a connu une évolution démographique proche de celle de la communauté d’agglomération. En effet, Andilly a connu ses phases d’évolution de population entre 1982-1990 et 1999-2006. En revanche, les périodes de 1990-1999 et 2006-2011 sont beaucoup moins importantes voire déficitaires.

 Andilly possède une population plus âgée que celles de la communauté d’agglomération et du département du Val d’Oise avec une tendance au vieillissement.

 La taille des ménages qui compose son territoire est en baisse (3,3 personnes par ménage en 1968 contre 2,6 en 2011), mais reste supérieure à celle de la communauté d’agglomération, ce qui traduit un potentiel de desserrement des ménages.

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Parc immobilier :

 Il se compose en 2011 de 1047 logements, répartis en 882 résidences principales (84,2 %), 114 résidences secondaires (10,9 %) et 51 logements vacants (4,9 %) (Source : INSEE 2011).

 Entre 1968 et 2011, le nombre de logements présents sur le territoire communal est passé de 458 à 1047 (soit + 589 logements supplémentaires au total et 13,7 logements en moyenne par an). La phase la plus importante que la commune ait connue, concernant le développement de son parc immobilier, se situe entre les années 2006 et 2011.Ceci semble s’expliquer notamment par la comptabilisation de la résidence hôtelière Résidhôtel à partir de 2006. Toutefois, cela illustre une augmentation illusoire du parc de logements car dans la pratique, cette résidence est globalement utilisée pour une activité de tourisme.

 Le parc de résidences secondaires est assez important (10,9 % du parc immobilier en 2011). Vraisemblablement, ceci est lié au fait que la résidence hôtelière Résidhôtel est intégrée dans cette catégorie des résidences secondaires.

 Le taux de vacance est variable selon les périodes. Toutefois, il reste faible puisqu’il représente 4,9% de l’ensemble des logements présents en 2011 dans la commune d’Andilly soit 51 logements. Ceci démontre la présence d’une pression foncière importante.

 Le parc de logements est assez récent : 25,7 % des logements de la commune ont été construits après 1990 et seulement 23,9 % avant 1946.

 On recense une grande majorité de maisons individuelles, occupées par leurs propriétaires : en 2011, les résidences principales sont composées à plus de 59,2 % de maisons individuelles et à 28,9 % de logements collectifs.

 La prédominance de ce type d’habitat engendre un cycle de renouvellement des ménages assez long entrant dans le processus de vieillissement de la population.

 Le parc se compose majoritairement de logements de grande taille (en 2011, 66,3% des logements comportent 4 pièces ou plus). L’évolution du parc de logements à Andilly sur les dernières décennies n’a pas suffisamment pris en compte le phénomène de desserrement des ménages.

 Le parc locatif total se compose de 269 logements en 2011, soit 30,5 % des résidences principales.

 Le territoire de la commune d’Andilly accueille 142 logements locatifs sociaux. Aujourd’hui, le parc des logements locatifs sociaux est d’environ 16 %. Il manque ainsi 84 logements pour atteindre les 25 %.

Dans le cadre du contrat de mixité sociale, plusieurs terrains ont été identifiés comme étant susceptibles d’accueillir des opérations de construction ou de réhabilitation immobilière aux fins de logements et notamment de logements locatifs sociaux.

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Economie :

 Le taux d’activité est relativement stable depuis une vingtaine d’années entre 45,6 et 47,9 % malgré une baisse depuis 2006 liée au vieillissement de la population. En 2011, les taux d’activité de la CA et du département sont légèrement supérieurs à celui constaté sur Andilly (47,9 % pour la commune contre 49,5 % pour la CA et 49,7 % pour le département.

 Un taux de chômage assez faible comparativement à celui du département (8,7 % de la population active en 2011 contre 12,4 % pour le département). En 2015, ce taux est d’environ 12%.

 En 2011, la catégorie socioprofessionnelle des professions intermédiaires est la plus représentée sur la commune d’Andilly (32,2 %). Les catégories des cadres et professions intellectuelles et des employés, sont également bien représentées, avec respectivement 29,3 % et 20,2 %.

 Malgré un bassin d’emploi important sur la commune, 87 % des actifs Andillois travaillent dans une autre commune, dont 38 % dans le Val d’Oise et 47 % dans un autre département d’Ile de France (Paris et petite couronne principalement).

 1136 emplois dont 1043 emplois salariés pour 283 établissements actifs au 31 décembre 2012 dont de nombreux auto entrepreneurs.

 En 2011, 1,02 emploi est disponible par actif sur la commune d’Andilly. L’indicateur de concentration d’emploi de la commune est largement supérieur à celui observé dans la CA démontrant la présence d’une importante offre d’emplois sur le territoire communal.

 Un tissu économique constitué principalement de très petites entreprises (TPE) : 90 % des entreprises comportent moins de 10 salariés. Sur la CAVAM, 55% des créations d’entreprises sont sous statut d’auto entrepreneurs.

 5 entreprises emploient plus de 50 personnes.

 36,7 % des emplois appartiennent au secteur du commerce, transports et services divers et 30,4 au secteur de l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.

Les différents secteurs d’activité

 65,4 % des établissements appartiennent au secteur du commerce, transport et services divers, taux similaire à celui du département (68,8 %). En revanche, la part du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action est sous représentée sur la commune (9,2 %) comparativement à la CA (13,4 %) et au département (12,7 %).

 2 zones d’activités sur près de 15 ha au total jouissent d’une attractivité importante (situation géographique intéressante, bonne desserte). De nombreuses activités disséminées sur la commune et notamment le long de la RD 124 sont également présentes. 163

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 L’activité commerciale et de services est bien représentée sur la commune puisque 36,7 % des établissements présents sur la commune appartiennent à ce secteur. Néanmoins, il existe très peu de commerces de proximité et notamment des commerces de « bouche » au sein de la commune.

 Les habitudes commerciales des Andillois sont plutôt liées au centre commercial de Soisy.

 L’agriculture ne représente pas une activité importante au regard de l’occupation des sols de la commune. Seuls 12 ha sur une superficie totale de 270 ha sont consacrés aux espaces agricoles en 2012.

Equipements :

 Les équipements scolaires (3 classes de maternelle, 6 classes de primaire). Ces équipements possèdent une réserve de capacité d’accueil de 25 à 30 nouveaux élèves au sein de l’école Charles Perrault.

 Plusieurs équipements permettent et favorisent la pratique d’activités sportives, de loisirs et culturelles.

 Des équipements sanitaires et d’accueil des personnes âgées sont également présents.

 Plusieurs structures existent pour l’accueil des enfants.

 Il n’y a pas de besoins en équipements sur la commune à court ou moyen terme. La volonté municipale est plutôt de mutualiser dans le futur les besoins éventuels avec les autres communes.

Il ressort de l’analyse de l’état initial du site et de l’environnement de la commune d’Andilly les principaux enjeux et contraintes suivants :

Les composantes physiques, naturelles et paysagères du site

L’orohydrographie, géologie et hydrologie

 Le territoire d’Andilly est caractérisé par un relief escarpé où se côtoient espaces urbains, forestiers et agricoles.

 La commune ne compte qu’un ru localisé : le ru d’Andilly.

 Le ru d’Enghien les Bains dans lequel se jette le ru d’Andilly doit justifier d’un bon état potentiel global et d’un bon état potentiel écologique à l’horizon 2027. Il doit également établir un bon état chimique à l’horizon 2021.

 Le territoire d’Andilly est concerné par l’existence de zones d’enveloppe d’alerte potentiellement humide à risque notamment sur les zones urbaines.

 En 2014, l’eau potable distribuée est d’excellente qualité physico-chimique et bactériologique et conforme aux valeurs limites règlementaires. 164

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 100 % du réseau d'assainissement collectif sur la commune d’Andilly est de type séparatif.

 On distingue sur la commune d’Andilly sept formations géologiques différentes dues notamment au relief escarpé du territoire. Cette hétérogénéité a permis une spécialisation des zones urbaines et agricoles.

 Le contexte hydrogéologique du bassin Parisien et donc de la commune d’Andilly est complexe en raison de la multitude des éléments présents et de leurs spécificités.

 Deux nappes aquifères importantes sont présentes sur le territoire d’Andilly : les nappes de l’Albien et du Néocomien.

Le climat et la qualité de l’air

 Le secteur d’Andilly est situé dans le bassin versant d’Enghien les bains et correspondant à un climat océanique dégradé.

 Les sites de mesure de la qualité de l’air les plus proches de la commune d’Andilly, indiquent que les niveaux de pollution (concentration des polluants) sont en moyenne inférieurs aux valeurs limites de la réglementation française et européenne.

L’énergie

 L’habitat sur la commune d’Andilly est majoritairement composé d’habitat individuel favorisant la consommation énergétique du bâti.

 La grande majorité du parc de logements de la commune d’Andilly est antérieur à 1982 et donc théoriquement peu performant énergétiquement (consommation oscillant entre 300 et 225 kW/m².an).

 Sur la commune, les installations des résidences principales fonctionnent majoritairement grâce au gaz (52 %) et à l’électricité (32 %).

 La grande majorité des combustibles utilisés provient d’énergies fossiles.

 Les énergies renouvelables sont peu ou pas utilisées sur la commune. L’étude de leur potentialité d’utilisation montre que certaines de ces énergies pourraient être développées sur le territoire d’Andilly.

Les milieux naturels

 Les espaces d’intérêt écologique et naturel faisant l’objet d’une protection règlementaire (zone Natura 2000 et réserves naturelles) sont situés entre 5 km et 15 km de la commune d’Andilly.

 Sur Andilly est présente, une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type 2 « Forêt de Montmorency » qui couvre le plateau au Nord du territoire communal.

165

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 Un Espace Naturel Sensible est présent sur le territoire de la commune. Il s’agit du Plateau d’Andilly.

 Le plateau d’Andilly constitue également un Périmètre Régional d’Intervention Foncière.

 Les boisements dispersés dans l’aire urbaine et les alignements d’arbres présents le long des axes viaires structurent l’espace urbain et participent à l’équilibre écologique et à la présence de la biodiversité sur Andilly.

 Les espaces verts urbains de respiration majoritairement présents au sein du tissu résidentiel favorisent la biodiversité dans le milieu urbain.

Les objectifs de préservation et de restauration de la trame verte et bleue sur la commune d’Andilly sont :  Préserver les corridors de la sous-trame arborée de la forêt de Montmorency,  un objectif de préservation lié à la présence d'un réservoir de biodiversité relatif à la forêt de Montmorency.

Le SRCE identifie également un élément d'intérêt majeur sur le territoire communal : la lisière agricole des boisements de plus de 100 hectares situés sur les principaux corridors arborés.

Le paysage

Le paysage d’Andilly est constitué par la présence de trois unités topographiques et naturelles que sont le plateau d’Andilly, le coteau et la plaine. Ces espaces sont tous plus ou moins marquées par l’empreinte humaine liée aux activités économiques, à l’habitat et aux infrastructures linéaires.

A l’intérieur de ces entités, plusieurs espaces présentent une forte sensibilité paysagère :  La forêt de Montmorency sur le plateau ainsi que les espaces boisés à l'intérieur des espaces d'urbanisation.  Les grands parcs urbains (le parc des Huit Arpents, le parc de la mairie et le parc de la maison de retraite) constituent un élément de cadre de vie et de paysage fort.  Le ru d'Andilly et son vallon.  Le bourg ancien et son implantation caractéristique dans le coteau.  Une entrée de ville de bonne qualité sur la route de la croix blanche.

Il existe plusieurs perspectives visuelles remarquables au sein du territoire d’Andilly offrant une vue imprenable sur l’ensemble de Paris.

Le cadre de vie et le fonctionnement urbain

Evolution urbaine d’Andilly

 La structure du bourg ancien telle que nous la connaissons aujourd’hui était déjà présente au XIXe siècle.

 Le développement urbain a débuté réellement dans les années 60 avec la construction de plusieurs quartiers d’ensemble et s’est poursuivi ainsi durant la période 1964-1984.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 Entre 1984 et 2001, les constructions relatives à l’activité économique sont plus importantes.

 Depuis 2001, Andilly connait encore un développement urbain important mais plus maîtrisé. Certaines opérations telle que celle des Flanets permettent de lier les espaces urbains entre eux.

 Globalement, le développement de la commune s’est réalisé en continuité. Néanmoins, de nombreuses poches d’urbanisation dispersées sur le territoire se sont développées au fil du temps, mitant ainsi le plateau.

Morphologie urbaine et éléments remarquables

 Le bourg ancien d’Andilly est densément bâti, avec un alignement continu le long des voies et présentant de réelles qualités architecturales.

 Les extensions urbaines du village se sont réalisées sous la forme d’habitat pavillonnaire et d’opération d’ensemble. Le tissu urbain conserve une certaine densité.

 Andilly possède un certain nombre d’éléments bâtis remarquables (Eglise, Colombier, Villa, Fort de Montlignon, châteaux, murs…) et un patrimoine archéologique conséquent.

Espaces publics

 Le centre ancien d’Andilly possède des espaces publics globalement de qualité. Toutefois, hormis le parc de la mairie, il n’existe pas d’espaces verts publics au sein du tissu ancien, les parcs et jardins sont essentiellement privés.

 Dans le centre ancien, une seule place publique est présente : la place Louis Jean Finot dont le réaménagement devrait permettre de retrouver sa fonction initiale de rencontre entre les habitants.

 Au sein des quartiers plus récents, les espaces publics sont de bonne qualité. La présence du parc des Huit Arpents constitue un atout en terme de qualité de vie pour les habitants.

Déplacements

 Le territoire communal d’Andilly bénéficie d’une accessibilité routière moyenne principalement via la RD 144, la RD 124 ou la RD 109p. En outre, son réseau routier est très fréquenté en heures de pointe par les voitures et les camions avec les difficultés que cela représente.

 Le réseau viaire urbain permet une bonne desserte des différents quartiers de la commune. En outre, les diverses voies de la commune font l’objet d’un bon traitement qualitatif.

 Aucun problème majeur n’est recensé concernant la sécurité routière sur le territoire de la commune d’Andilly hormis le croisement de la route de la Berchère et de la route de la Croix Blanche qui présente un danger potentiel important.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 Avec 10 parcs de stationnement ouverts au public sur l’ensemble du territoire communal et un stationnement longitudinal présent au sein du tissu urbain, la capacité de stationnement est malgré tout insuffisante dans le centre bourg.

 Le territoire communal est doté d’un bon réseau de liaisons douces que ce soit à l’intérieur du bourg avec les sentes piétonnes ou à l’extérieur avec les chemins de randonnée.

 Les moyens de transports en commun sont globalement suffisants sur la commune d’Andilly au moins concernant les bus.

 Le trajet de desserte des bus ne permet cependant pas de connecter le Nord et le Sud de la commune.

 Les lignes de bus 10, 11, 13 et 3802 desservent actuellement la commune. Elles permettent de rejoindre le réseau ferré (RER de Domont, Enghien-les-Bains, Soisy-sous- Montmorency, Bouffémont, Saint-Gratien et Deuil-la-Barre) et la globalité du tissu urbain.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Les nuisances et risques technologiques :

 Andilly est concernée dans sa totalité par le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de Paris Charles De Gaulle ; une petite partie au-dessus du tissu urbain principal est située en zone C (nuisance modérée) tandis que le reste est situé en zone D (nuisance faible). La commune est également touchée en partie par le Plan de Gêne Sonore (PGS), qui concerne 142 personnes et 56 logements.

 4 infrastructures de transports terrestres sont affectées par le classement sonore des voies (l’Avenue de Domont [RD 124] ; la Rue de Montmorency [RD 144] ; la Route de la Croix Blanche [RD 124 e] ; la Route de la Croix Blanche [RD 109p]).

 La commune d’Andilly est exposée au risque relatif au transport de marchandises dangereuses sur les routes suivantes : RD 144, RD 109p et RD 124.

 La commune d’Andilly compte 16 installations soumises à déclaration ou à autorisation au titre de la législation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

 La base de données BASIAS, permettant de fournir un historique des sites industriels et d'activités de service, recense 29 sites potentiellement pollués sur la commune.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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IV. CONSOMMATION D’ESPACES NATUREL ET AGRICOLE ENTRE 2003 ET 2015

Entre 2003 et 2015, une consommation d’espace a été réalisée via des constructions mises en œuvre par le biais d’opérations d’ensemble ou au coup par coup. 13,7 ha ont été consommés pour la réalisation : - D’habitat individuel édifié globalement par le biais d’opérations d’ensemble sur le territoire communal notamment le quartier des Flanets et une partie du lotissement de l’Orée du Bois. - D’activités - D’équipement collectif

La réalisation des programmes des Terrasses d’Andilly et de l’Ancienne Auberge n’ont pas fait l’objet de consommation d’espace naturel et agricole puisqu’il s’agissait de réhabilitations et de friches urbaines.

Bilan de la consommation d’espaces naturel et agricole entre 2003 et 2015 Nombre de logements Surface consommée (m²) créés Consommation réalisée pour les habitations 88 175 69 Consommation réalisée pour les activités 35 978 0 Consommation d’espace réalisée pour les 13 221 0 équipements collectifs Total 137 374 69

Entre 2003 et 2015, 13,7 ha d’espaces naturel et agricole ont été consommés sur le territoire communal d’Andilly.

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V. CAPACITE DE DENSIFICATION ET DE MUTATION DE L’ENSEMBLE DES ESPACES BATIS, PREVISIONS ET BESOINS

1. La capacité de densification et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis

L’étude de la capacité de densification et de mutation des secteurs bâtis d’Andilly porte sur l’ensemble de l’entité urbaine principale et plus particulièrement sur les espaces d’habitat. En effet, au vu de leur vocation que la ville souhaite pérenniser, les espaces dédiés aux activités économiques et aux équipements ne comportent pas de potentiel de densification à vocation d’habitat.

1.1 Les secteurs résidentiels homogènes

Estimation des densités des secteurs résidentiels homogènes Estimation du nbr de Densité (lgts Secteurs Surface (m²) logements / ha) 1 Nord 20 107 15 7,5 2 Route de la Croix Blanche 32 443 15 4,6 3 Quartier de l’Orée du Bois 17 386 30 17 4 Bourg Ancien 52 091 180 34,5 5 Ouest Bourg 32 756 37 11,2 6 Rue Ernest Taiclet 7 435 10 13,5 7 Logements sociaux Ouest 8 395 88 104,8 8 Secteur Sud – Rue Paul Doumer 12 712 22 17,3 9 Secteur Sud du Clos David 15 848 18 11,3 10 Résidence du Clos David 10 041 20 20 11 Secteur Sud du Bourg 42 301 29 6,8 12 Résidence des Flanets 52 632 44 8,3 13 Secteur Sud-Est de tissu diffus 52 199 36 6,9 14 Résidence des Huit Arpents 69 554 133 19 15 Secteur Sud Zone d’Activité des Cures 64 528 63 9,8 16 Les Hauts Briffauts 8 949 60 67

La densité des secteurs résidentiels homogènes d’Andilly est comprise entre 4,6 et 104,8 logements / hectare. Le tissu urbain résidentiel présente donc une grande hétérogénéité en terme de densité.

De manière générale, on observe une forte densité dans les opérations d’ensemble telles que la résidence des Hauts Briffauts (67 lgts/ha), la résidence du Clos David (20 lgts/ha), le quartier des Huit Arpents (19 lgts / ha) ou le quartier de l’Orée du Bois (17 lgts / ha). La densité la plus forte observée se retrouve dans une zone de logement locatif social rue du président Paul Doumer où la densité s’élève à près de 104,8 lgts/ha. Une forte densité est également constatée au sein du bourg ancien avec approximativement 34,5 logements à l’hectare.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Les densités d’habitat les plus faibles sont observées sur le plateau au Nord et dans les zones de tissus plus diffus. On y observe des densités comprises entre 4,6 et 7,5 logements à l’hectare (4,6 lgts/ha notamment pour le secteur Nord – route de la Croix Blanche).

1.2 Bilan du potentiel de densification et de mutation des espaces bâtis

La capacité de densification et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis, présente sur la commune d’Andilly, a été évaluée selon trois angles :  Les espaces libres (juxtaposition de parcelles non bâties),  Les dents creuses et les divisions parcellaires,  Les secteurs pouvant faire l’objet d’un renouvellement urbain.

Potentiel de densification via des espaces libres, des divisions parcellaires et des opérations de renouvellement urbain

Espace libre et potentiel Renouvellement urbain de division N° du Surface N° du Surface secteur (m²) secteur (m²) 1 3829 11 706 2 4779 12 801,8 3 9114,1 13 10483 4 1320 5 425,4 6 2632 7 5105,7 8 4707,7 9 1085,5 10 484,9 14 2713,5 15 1731,8 Total 37928,6 Total 11990,8

Sur la commune d’Andilly, au sein de l’espace urbanisé, on peut considérer que 3,7 ha sont disponibles en espace libre ou si des divisions parcellaires sont réalisées. Par ailleurs, 1,1 ha peut également faire l’objet d’opérations de renouvellement urbain.

1.3 Les espaces non comptabilisés dans le potentiel de densification à vocation d’habitat

Après une étude fine des secteurs présentant un potentiel de densification et de mutation des espaces bâtis, deux secteurs identifiés sur la carte n’ont pas été comptabilisés :

 Le secteur n°14 correspond à un espace de parc boisé situé à l’arrière d’une maison remarquable, les deux protégés dans le cadre du PLU ; en outre, sa localisation en fait un espace difficile à densifier en raison notamment d’une accessibilité difficile. 175

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

 Le secteur n°15 correspond à un espace en triangle difficilement accessible et densifiable en raison de sa configuration géométrique ; en outre, il est très excentré et éloigné des services et des commerces.

2. Les prévisions économiques et démographiques

Les prévisions démographiques et économiques concernant la commune d’Andilly sont notamment prescrites par les dispositions du Schéma Directeur de la région Ile-de-France (SDRIF).

La commune fait partie de l’agglomération centrale définie par le SDRIF et à ce titre ne peut étendre son espace urbanisé établi à fin 2013. La commune présente donc un espace urbanisé existant à optimiser. Dans ce cadre, à l’horizon 2030, à l'échelle communale, le plan local d’urbanisme doit permettre une augmentation minimale de 10 % de la densité humaine (somme des emplois et de la population rapportée à la surface de l’espace urbanisé) et de la densité moyenne des espaces d’habitat (nombre de logements rapporté à la surface des espaces d’habitat).

De plus, conformément à la loi du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social, la commune doit accueillir 25 % de logements sociaux au sein de son parc de résidence principale à l’horizon 2025.

3. Les besoins répertoriés

Besoins en matière de développement économique Le besoin concerne la pérennisation du dynamisme économique sur le territoire, conformément aux objectifs du SDRIF, à l’intérieur des espaces d’activités existants des Cures et de la Berchère.

Besoins de surfaces agricoles et de développement forestier Il s’agit de pérenniser l’activité agricole de la commune (le centre équestre constituant la seule exploitation agricole professionnelle) en préservant les surfaces agricoles existantes. Concernant le développement forestier, les nombreux boisements existants (forêt de Montmorency et autres boisements) et les surfaces en cours de reboisement sont à préserver notamment pout leur richesse écologique.

Besoins d’aménagement de l’espace Pour répondre aux prévisions démographiques, il doit être prévu la mise en œuvre de projets d’urbanisation à l’intérieur de l’espace urbanisé existant. Il est important d’encadrer l’aménagement futur de ces projets, en termes de paysage, d’environnement mais aussi de desserte afin de garantir un cadre de vie et un fonctionnement urbain de qualité.

Besoins d’environnement Dans un souci de limiter l’étalement urbain et de diminuer l’utilisation des véhicules motorisés individuels consommateur d’énergie et sources de gaz à effet de serre, il s’agit de stopper la consommation d’espaces naturels et agricoles sur Andilly notamment en prévoyant des projets d’urbanisation et de renouvellement urbain au sein des espaces d’habitat, en particulier pour répondre aux prévisions démographiques supra communales. 176

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Besoins d’équilibre social de l’habitat Conformément à la règlementation (loi du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social), il s’agit de pérenniser et de développer la part de logements sociaux sur la commune, en prévoyant la création de nouveaux logements aidés sur les différentes opérations. L’offre de logements doit être adaptée à chaque stade du parcours familial et du parcours résidentiel. Il s’agit notamment de permettre aux jeunes quittant leur domicile parental, aux jeunes couples et aux personnes âgées de se loger plus facilement en diversifiant le parc immobilier par une offre de logements locatifs et en accession.

Besoins en matière de déplacements : L’offre de transport en commun sur la commune est globalement suffisante pour répondre aux besoins de la population même si elle pourrait être améliorée notamment en assurant une liaison entre le Nord et le Sud de la commune. De nombreuses liaisons douces sillonnent le territoire communal, ce maillage doit être poursuivi notamment en intégrant les projets d’urbanisation futurs.

Besoins en commerces, équipements et services : La volonté de la commune est de permettre aux habitants actuels de continuer à bénéficier d’un bon niveau d’équipements, de commerces et de services tout en répondant aux besoins futurs des nouvelles populations.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

VI. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES, LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION ET LA DELIMITATION DES ZONES

1. Les choix retenus pour établir le Projet d’Aménagement et de Développement Durables

Afin de répondre à l’ensemble des enjeux socio-économiques communaux et supra-communaux et des enjeux environnementaux définis dans les chapitres précédents du diagnostic, le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) de la commune d’Andilly s’articule autour de cinq grandes orientations :

 Préserver et améliorer le cadre de vie et le fonctionnement urbain,  Préserver et valoriser le patrimoine paysager et environnemental,  Contenir le développement de l’habitat à l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante afin de préserver les espaces naturels et de répondre à l’objectif règlementaire de mixité,  Pérenniser et développer le niveau d’équipements, services et commerces afin de répondre aux besoins de la population existante et à venir,  Pérenniser le dynamisme économique.

a) Préserver et améliorer le cadre de vie et le fonctionnement urbain

 Préserver l’identité d’Andilly

La préservation et la valorisation du cadre de vie passent notamment par la protection et la mise en valeur du patrimoine local et la préservation de l’aspect traditionnel des secteurs anciens qui participent à la mémoire collective de la commune, à la qualité de vie et à l’identité des quartiers. Le patrimoine bâti de la commune est protégé au titre de l’article L. 151-19 du Code de l’Urbanisme, à savoir :

 Le colombier,  L’ancienne Mairie (bibliothèque),  Le château Rodocanachi (la maison d’accueil de la CCAS),  Le château des Sources (mairie),  La villa Finot,  L’église Saint-Médard,  Le fort de Montlignon,  Le château de Belmont,  Le château Gaillard,  Le château des Orchidées,  Le château du Bel Air.

A ces éléments patrimoniaux, il convient d’ajouter les maisons bourgeoises ou de villégiature, les murs de pierre anciens et les cours communes qui participent à la qualité de la structure urbaine et qui sont protégés au même titre que le patrimoine bâti.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Le PADD préconise également de préserver :  La qualité de l’entrée de ville au Nord de l’urbanisation,  Certaines perspectives visuelles sur Paris et ses grands monuments notamment depuis : o La pelouse des châtaigniers, o Le cimetière, o La place Louis Jean Finot.

Beaucoup de maisons et de jardins du bourg bénéficient également de cette vue qui apparait quand la hauteur des constructions le permet.

Ces espaces jouent en effet un rôle majeur dans la perception du territoire et la qualité du cadre de vie.

 Adapter les infrastructures de déplacements pour améliorer le fonctionnement urbain

Dans une optique de développement durable et notamment pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie, la commune souhaite :  Favoriser les déplacements en transport en commun en pérennisant les lignes de bus actuelles,  Favoriser une fréquence plus importante des lignes de bus sur la commune,  Préserver les chemins et sentes existants,  Poursuivre le maillage des continuités piétonnes et cyclables sur les voies urbaines ou en dehors. L’objectif est de réaliser une continuité douce Est-Ouest au travers du quartier des Flanets ainsi qu’une continuité Nord-Sud depuis le bourg jusqu’au parc des Huit Arpents.  Faciliter la circulation des modes alternatifs à la voiture dans les nouvelles opérations urbaines,  Développer les liaisons intercommunales, notamment une liaison cyclable sur la RD 144 permettant de relier les liaisons cyclables de Soisy-sous-Montmorency et Margency,  Aménager la rue Finot en zone de rencontre, afin d’assurer un lien apaisé entre la sente des Flanets et la place Louis Jean Finot,  Favoriser le stationnement des vélos dans les bâtiments neufs ou faisant l’objet de transformation, devant les commerces, les services publics ou encore les équipements collectifs.

Afin d’assurer la sécurité au carrefour entre la RD 124e et la RD 109p un aménagement en giratoire est envisagé.

En outre, afin de favoriser les déplacements piétons et de récréer un lieu de rencontre entre les habitants, un projet de réaménagement de la Place Louis-Jean Finot est envisagé.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

b) Préserver et valoriser le patrimoine paysager et environnemental

 Les objectifs chiffrés de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain

La ville d’Andilly s’est développée au fil du temps par un étalement progressif sur les espaces agricoles et naturels. Désormais, les évolutions réglementaires récentes en matière d’urbanisme liées notamment à la volonté de lutter contre le changement climatique et contre la consommation des espaces agricoles et naturels conduisent à adapter un modèle de développement urbain basé sur le renouvellement des territoires.

Ainsi, au regard de l’objectif chiffré de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain, il n’est pas envisagé de consommation d’espaces agricoles ou naturels.

La totalité du développement de l’habitat sera réalisée à l’intérieur de l’entité urbaine existante.

 Préserver et conforter la trame verte et bleue

La trame verte et bleue a pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité en assurant la préservation et la remise en état des continuités écologiques, aussi bien terrestres (trame verte) qu’aquatiques (trame bleue). Cette démarche issue de la loi Grenelle II vise à mettre en place un réseau écologique national pour permettre aux espèces animales et végétales de circuler, s’alimenter, se reproduire et se reposer. Pour ces raisons, la commune souhaite promouvoir au mieux la protection et la mise en valeur de cette trame verte et bleue identifiée sur les espaces naturels et agricoles de son territoire.

Afin de protéger cette trame verte et bleue, le PLU entend préserver :  les réservoirs de biodiversité situés en dehors de l’espace urbanisé,  les continuités en dehors de l’espace urbanisé et à l’intérieur de l’espace urbanisé notamment à travers le document des Orientations d’Aménagement et de Programmation,  les autres éléments constitutifs de la trame verte et bleue (alignements d’arbres, bosquets, boisements, espaces verts urbains et les éléments en eau).

La protection de ces différents éléments permettra en outre de préserver les continuités écologiques existantes sur le territoire communal.

c) Contenir le développement de l’habitat à l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante afin de préserver les espaces naturels et de répondre à l’objectif règlementaire de mixité.

 Contenir le développement de l’habitat à l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante

La commune est située en limite Sud-Est du département du Val d’Oise. Elle est inscrite dans un environnement particulier réunissant des espaces urbains et naturels avec notamment la forêt de Montmorency.

Depuis les années 60, l’étalement urbain a entraîné une consommation importante d’espaces agricoles et naturels. Il est donc aujourd’hui important de préserver ces espaces en poursuivant le 181

Plan Local d’Urbanisme - Andilly développement de l’habitat exclusivement à l’intérieur de l’enveloppe d’habitat existante, conformément aux obligations du SDRIF.

 Privilégier le développement de l’habitat dans les espaces libres ou interstitiels et en renouvellement urbain

Conformément à la loi du 18 janvier 2013, la commune d’Andilly est dans l’obligation d’atteindre l’objectif règlementaire de mixité de 25 % de logements sociaux en 2025 au sein de son parc de résidences principales.

Résidences % de logements Logements sociaux principales sociaux Total de LS au 1er janvier 2014 903 142 15,7 % Total de LS pour atteindre 25 % en considérant que 100 % des logements 1013 252 25 % créés à l’horizon du PLU soit sociaux

Le besoin brut pour atteindre les 25 % de logements sociaux à l’horizon 2025 est d’environ 110 logements sociaux à réaliser. Toutefois, la volonté communale est de respecter un principe de mixité et de diversité de l’habitat afin d’assurer l’intégration des nouvelles populations dans les quartiers existants. Cette volonté se traduit par la nécessité de prévoir un nombre de logements supérieur au strict besoin en logements sociaux.

Compte tenu de cette obligation règlementaire en matière de logement social, le PLU au travers du PADD et des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) permet la réalisation de 200 nouveaux logements environ.

En outre, conformément aux obligations du SDRIF et dans un souci d’économie de l’espace, la commune programme l’ensemble de ces logements à l’intérieur de son espace urbanisé.

L’estimation du Point Mort

Le point mort mesure la production de logements qui correspond à la stabilité démographique (en l’absence de croissance de la population et sans pertes). Il permet donc d'évaluer le nombre de logements n'apportant pas de population supplémentaire. Il est calculé en tenant compte de la variation des logements inoccupés et du desserrement des ménages.

Au vu de la taille des ménages d’Andilly plus importante que celle du département, la taille des ménages devrait diminuer sur la période 2011 à 2025. L’hypothèse prise est 2,55 pers/ménage en 2025.

Le point mort pour la période 2011-2025 1999-2011 2011-2025 Evolution des logements inoccupés - 10 - 10 Taille moyenne des ménages 2,7 – 2,6 2,55 Desserrement 77 106 Point Mort 67 96

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Un desserrement des ménages à 2,55 induit la réalisation d’environ 106 logements n’apportant pas de population supplémentaire ; le mode de calcul est le suivant : rapport entre la population à l’année 2011 et la taille des ménages à l’année 2025 auquel on retranche le nombre de résidences principales à l’année 2011 (soit 2520/2,55 - 882 = 106 logements).

Le point mort estimé sur la période 2011-2025 correspond à 96 logements qui n’apporteront pas de population supplémentaire.

La croissance démographique envisagée

Le PLU permet la réalisation de 200 nouveaux logements environ dont 96 qui n’apporteront pas de population supplémentaire.

Ainsi, 104 logements environ induiront une croissance démographique de 265 habitants (104 logements x 2,55 pers/ménage) et donc une population totale pouvant être estimée à l’horizon 2025 à environ 2785 habitants sur la commune.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Besoins fonciers pour la réalisation des logements

Conformément aux obligations du SDRIF, le développement de l’habitat sur la commune doit s’opérer à l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante. La volonté est d'assurer un développement urbain respectueux de l’environnement en ne permettant pas la consommation des espaces naturels et agricoles.

Programmation des logements 2015-2025 Nbr de lgts Nom du Surface Densité Nbr de lgts voués à la % de LS dont LS secteur (m²) (lgts/ha) supplémentaires démolition 1 3829 40 0 15 100% 15 2 4779 20 0 10 0% 0 3 9114,1 45 0 41 50% 21 4 1320 50 0 7 0% 0 5 425,4 30 0 1 0% 0 6 2632 80 0 21 100% 21 7 5105,7 60 0 31 35% 10 8 4707,7 45 0 21 100% 21 9 1085,5 10 0 1 0% 0 10 484,9 90 0 4 0% 0 11 706 140 10 0 100% 10 12 801,8 125 10 0 100% 10 13 10483 40 0 42 50% 21 Total 45474,1 // 20 194 // 129

Résidences Logements % de logements

principales sociaux sociaux

Total de LS au 1er janvier 2014 903 142 15,7% Total de LS pour atteindre 25 % suite à la programmation du 1097 271 24,7% PLU

La réalisation des logements à l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante, notamment nécessaires à l’atteinte de l’objectif réglementaire des 25 % de logements sociaux, est envisagée de la manière suivante :  En renouvellement urbain en cœur de bourg et au droit de la route de la Berchère et de la RD124 ; ces espaces représentent environ 1,2 ha. Sur les secteurs 11 et 12, 20 logements privés sont voués à la démolition et remplacés par 20 logements sociaux.  En permettant la réalisation de nouveaux programmes de logements sur les espaces libres ou interstitiels. Ces espaces représentent environ 3,3 ha.

Sur un certain nombre d’espaces présentés ci-avant, il est imposé dans les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) une densité minimale de logements et un

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly pourcentage minimal de logements sociaux afin d’atteindre l’objectif règlementaire de 25 % de logements sociaux à l’horizon 2025. Développement et diversification de l’habitat

Afin de tendre vers un équilibre socio-démographique, l’offre de logements doit également être adaptée à chaque stade du parcours résidentiel.

La volonté exprimée est de :

 poursuivre la mixité sociale dans les opérations à venir,  accroître la part des petits et moyens logements afin de permettre aux jeunes décohabitants, aux familles monoparentales, aux jeunes couples et aux personnes âgées de se loger plus facilement.

d) Pérenniser et développer le niveau d’équipements, services et commerces afin de répondre aux besoins de la population existante et à venir

 Conforter la centralité existante par la pérennisation de l’offre commerciale et de services de proximité

La configuration urbaine actuelle de la commune d’Andilly présente une centralité historique au sein du bourg liée aux équipements publics et aux quelques commerces de proximité.

Afin de pérenniser les éléments de vie et d’attractivité que sont les commerces et les services de proximité et de rationaliser les déplacements automobiles pour les achats courants, il est essentiel de pérenniser et de conforter cette centralité.

Notamment, le projet de réaménagement de la place publique Louis Jean Finot aujourd’hui en réflexion, va dans le sens de conforter la centralité.

 Maintenir les équipements collectifs

Afin de permettre le maintien du bon niveau d’équipements collectifs, l’adaptation des équipements existants en cohérence avec le développement démographique et la création de véritables lieux de rencontre et d’animation, la commune souhaite pérenniser les équipements collectifs existants : hôtel de ville, groupe scolaire, équipements sportifs, bibliothèque...

En fonction des éventuels besoins en équipements et services générés par le développement de l’habitat à venir, la volonté est de s’orienter vers une mutualisation des équipements avec les autres communes de la communauté d’agglomération de Plaine Vallée.

 Maintenir et développer un bon niveau d’accès aux communications numériques

La commune souhaite encourager l’amélioration des communications numériques sur son territoire. Pour ce faire, elle impose aux opérateurs de réaliser les aménagements nécessaires sur le terrain d'assiette des secteurs à urbaniser.

En outre, la fibre optique doit prochainement être installée à proximité de la Zone d’Activité des Cures. Ceci permettra de proposer à la population des Huit Arpents des contrats de connexion

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly par le biais de la fibre optique dès septembre 2015. Le reste du territoire communal devrait être couvert de la même façon dans les deux prochaines années.

e) Pérenniser le dynamisme économique

L’objectif fondant le projet d'aménagement de la commune en matière de développement de l’activité économique porte sur le maintien, voire l’accroissement de l’offre d’emplois locaux de manière notamment à limiter les déplacements domicile-travail.

La pérennisation du dynamisme économique passe ainsi par deux actions principales :  Maintenir les zones d’activités existantes présentes au Sud de la RD 144 (ZI des Cures) et à l’Est de la RD 124 e (Zone d’activité de la Berchère),  Terminer le développement de la zone d’activité des Cures sur la surface restante (800 m²)

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

2. Justification des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)

Le document des orientations d’aménagement et de programmation, élaboré en cohérence avec le PADD, permet à la commune de préciser les conditions d’aménagement et de programmation sur des secteurs spécifiques. Sur Andilly, des orientations d’aménagement et de programmation ont été définies sur les cinq espaces suivants :

 Secteur « Rue de l’Eglise » ;  Secteur « Rue Gaétan Pirou » ;  Secteur « Route de Montmorency » ;  Secteurs « Rue Charles De Gaulle » ;  Secteur « Route de la Berchère ».

Ces espaces sont stratégiques pour le développement de l’habitat sur la commune (afin de répondre aux obligations règlementaires en matière de logement social), du fait de leur superficie et de leur situation au cœur du tissu urbain constitué. C’est pourquoi des orientations d’aménagement et de programmation sont définies, afin de veiller à la qualité de l’aménagement de ces espaces d’un point de vue paysager, du cadre de vie et du fonctionnement urbain et de respecter les obligations en matière de logement social.

Afin de favoriser la préservation de l’environnement et des paysages et les éléments de patrimoine, les éléments suivants sont imposés :

 Sur les secteurs « Rue de l’Eglise », « Rue Gaétan Pirou », « Route de Montmorency », « n°1 Rue Charles De Gaulle » et « route de la Berchère », réaliser un traitement paysager afin de garantir l’insertion des nouvelles constructions vis-à-vis de celles existantes aux abords et afin de réduire les nuisances visuelles ;

 Maintenir la biodiversité, les continuités vertes existantes et de respiration en :

o Préservant la continuité verte et de respiration existante autour du ru d’Andilly et entre le boisement au Nord de la rue de l’Eglise et le boisement des Bas Boutrous sur le secteur « Rue de l’Eglise » ; o Préservant la continuité verte existante (présence de boisement) qui traverse du Nord au Sud les secteurs « n° 2 et 3 Rue Charles De Gaulle » par le maintien et/ou la création de 60% de surface végétalisée au sol ; le développement de l’habitat sur ces secteurs devra se réaliser dans l’esprit des parcs habités ; o Préservant la continuité verte existante sur le secteur « route de la Berchère » le long de la RD 124E (route de la Berchère) dans le prolongement du boisement au Nord-Ouest ; o Privilégiant sur le secteur « n° 3 Rue Charles De Gaulle » un espace à dominante végétalisé pouvant accueillir le long de la sente des belles molles quelques places de stationnement utiles au fonctionnement du bourg et au renforcement du stationnement sur le cœur de village ; o Créant des espaces végétalisés à l’intérieur du développement urbain avec des espèces locales diversifiées et en favorisant la présence des strates herbacées, arbustives et arborées sur les secteurs « Rue Gaétan Pirou », « Route de Montmorency », « n°1 Rue Charles De Gaulle » et « route de la Berchère » ;

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

o Privilégiant, sur les secteurs « Rue de l’Eglise », « n°2 et 3 Rue Charles De Gaulle » et « route de la Berchère », les clôtures poreuses pour la biodiversité et composées de haies végétales, doublées ou non de grillage discret pour ne pas entraver les déplacements de la petite faune. Des passages pour la petite faune doivent être aménagés en bas des clôtures, notamment dans les coins. Un simple trou de 15 cm pas 15 cm permet le passage de la plupart des animaux ;

o Réalisant, sur tous les secteurs, des plantations avec des espèces locales diversifiées favorisant la présence des strates herbacées, arbustives et arborées.

 Sur les secteurs « Rue de l’Eglise », « n°2 et 3 Rue Charles De Gaulle » et « route de la Berchère », les espaces réservés au stationnement devront faire l’objet d’un traitement paysager (plantations, haies, places de stationnement enherbées...) afin de garantir un cadre de vie agréable aux habitants et de limiter l’imperméabilisation des sols ;

Pour garantir la qualité du cadre et du fonctionnement urbain, les éléments suivants sont imposés :

 Afin de sécuriser au maximum les entrées-sorties, prévoir : o un seul accès routier au secteur « Rue de l’Eglise » depuis la rue de l’Eglise o un unique accès routier au secteur « Route de Montmorency » depuis la route de Montmorency o un seul accès routier au secteur « n°1 Rue Charles De Gaulle » depuis la rue Gaëtan Pirou o des accès routiers limités et sécurisés sur les secteurs « n°2 et n°3 Rue Charles De Gaulle » préférentiellement par la rue des Commailles et par la rue Gaëtan Pirou o de valoriser et de sécuriser l’intersection sur la rue des Commailles sur le secteur « n° 3 Rue Charles De Gaulle » o des accès routiers limités et sécurisés sur le secteur « route de la Berchère » au droit de la RD 124 - Avenue de Domont face à l’accès existant au centre commercial et sur la RD 124E - Route de la Berchère face à l’accès de la zone d’activités.

 Afin de faciliter et d’encourager les déplacements doux et de poursuivre le maillage des liaisons douces à l’intérieur de la commune, il est nécessaire de préserver et/ou d’aménager des liaisons douces sur les secteurs « Rue de l’Eglise», « Route de Montmorency », « n°2, 3 et 4 Rue Charles De Gaulle » et « route de la Berchère ».

 Afin de préserver et de conforter le cadre de vie et la qualité urbaine sur le secteur « Rue de l’Eglise» proche du cœur ancien du village, plusieurs orientations sont définies comme mettre à ciel ouvert le ru d’Andilly le long de la nouvelle liaison douce, valoriser sur le plan paysager et/ou architectural l’alignement à réaliser le long de la rue de l’Eglise, intégrer le relief dans la composition du projet et notamment dans l’implantation du bâti, maintenir une perspective visuelle depuis la rue de l’Eglise, en position de belvédère à cet endroit.

 Afin de préserver et de conforter le cadre de vie et la qualité urbaine sur le secteur « Rue Gaëtan Pirou» situé au droit d’un carrefour giratoire en limite avec la commune de Soisy- sous-Montmorency, plusieurs orientations sont définies comme réaliser une valorisation paysagère de l’alignement le long des rues Gaëtan Pirou et Ernest Taiclet avec une implantation des constructions en recul de 6 mètres par rapport à l’alignement, prévoir 189

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

une implantation majoritairement en façade urbaine pour marquer l’espace et conforter le caractère urbain au droit du carrefour giratoire entre les rues Pirou et Taiclet, harmoniser les volumes bâtis en lien avec le complexe nautique «la vague» et privilégier les toitures végétalisées.

 Afin de préserver et de conforter le cadre de vie et la qualité urbaine sur le secteur « Route de Montmorency», une orientation impose de réaliser une valorisation paysagère de l’alignement le long de la route de Montmorency avec une implantation des constructions en recul de 6 mètres par rapport à l’alignement.

 Afin de préserver et de conforter le cadre de vie et la qualité urbaine sur les secteurs « Rue Charles de Gaulle» situés dans un contexte végétalisé, une orientation impose une valorisation paysagère et/ou architecturale de l’alignement localement le long des rues Charles De Gaulle, Comailles et Gaëtan Pirou.

 Afin de permettre un renouvellement urbain et une requalification du secteur « route de la Berchère » situé en limite de l’urbanisation de Montmorency, secteur actuellement fortement dévalorisé, deux orientations sont définies comme prévoir une implantation majoritairement en façade urbaine au droit du carrefour à réaménager entre les RD 124, RD 124E et la rue Beaumarchais, afin de marquer l’espace en lien avec l’urbanisation de Montmorency et réaliser une valorisation paysagère et/ou architecturale le long de la RD 124 - Avenue de Domont, avec une implantation des constructions en recul de 6 mètres minimum par rapport à l’alignement.

Concernant la programmation de logements, il s’agit de garantir la réponse à l’objectif règlementaire de mixité sociale. Ainsi, la programmation sur les secteurs soumis aux Orientations d’Aménagement et de Programmation est la suivante :

Pourcentage de logements Secteurs Densité à respecter sociaux à respecter Secteurs soumis aux Orientations d’Aménagement et de Programmation

« rue de l’Eglise » Environ 60 logements/ha 35 %

« rue Gaëtan Pirou » Environ 80 logements/ha 100 % « Route de Montmorency » Environ 45 logements/ha 100 % n°1 « rue Charles de Gaulle » Environ 40 logements/ha 100% 50 % pour les constructions ou opérations n°2 « rue Charles de Gaulle » Environ 20 logements/ha d’aménagement d’ensemble de 6 logements et plus n°3 « rue Charles de Gaulle » Environ 45 logements/ha 50% n°4 « rue Charles de Gaulle » Environ 50 logements/ha « Route de la Berchère » Environ 40 logements/ha 50 %

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Le secteur « rue de l’Eglise », du fait de son positionnement proche du cœur de village accueille une densité de logement importante mais une programmation de logements sociaux moins importante que les autres secteurs dans la mesure où la volonté est de rééquilibrer spatialement l’implantation des logements sociaux sur l’espace urbanisé de la commune ; en effet, actuellement, les logements sociaux existants sont tous implantés en cœur de village. Le secteur « rue Gaëtan Pirou », du fait de son positionnement à l’intersection avec Soisy-sous- Montmorency dans un espace très urbain, de la facilité à concevoir un projet urbain sur un terrain à la géométrie régulière, de son accessibilité aisée par les axes de circulation, de la présence à proximité du groupe scolaire, du complexe nautique et du parc des huit arpents, accueille une densité de logement et une programmation de logements sociaux importantes.

Le secteur « Route de Montmorency », du fait de son insertion dans le tissu pavillonnaire existant et avec la volonté de ne pas déstructurer la volumétrie du tissu urbain, accueille une densité de logement moyenne. La programmation de logements sociaux est importante car ce secteur est bien situé vis-à-vis groupe scolaire, du complexe nautique et du parc des huit arpents.

Les secteurs « rue Charles de Gaulle », du fait de leur inscription dans un tissu urbain plus lâche et dans un contexte fortement végétalisé, avec la volonté de concilier développement de l’habitat et préservation de l’environnement (maintien de la continuité verte), accueille également des densités de logement moyennes. La programmation de logements sociaux est variable selon les secteurs. Le secteur n°1 impose une programmation importante afin de permettre la viabilité d’un projet au regard de la faible surface du secteur. Le secteur n°2 situé à l’arrière de constructions remarquables protégées dans le cadre du PLU, impose une programmation moyenne dans le cas où une construction ou une opération d’aménagement d’ensemble envisagerait la réalisation de 6 logements ou plus. Le secteur n°3, dans un contexte similaire impose également une programmation moyenne. Le secteur n°4, du fait de sa faible superficie et donc d’une viabilité de projet impossible, n’impose pas de programmation.

Le secteur « Route de la Berchère », du fait de son positionnement en limite de la commune de Montmorency, dans un contexte spatial quelque peu dévalorisé, mêlant activités économiques et habitat, accueille une densité de logement et une programmation de logements sociaux moyennes afin de s’insérer au mieux dans le contexte urbanisé de Montmorency.

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3. Justification des orientations du PADD et des OAP au regard du SDRIF et des besoins de la commune

3.1 Justification des orientations du PADD et des OAP au regard du SDRIF approuvé le 27 décembre 2013

La commune fait partie de « l’agglomération centrale », qui correspond aux grandes polarités urbaines à conforter entre cœur de métropole et espace rural, de manière à ajuster développement urbain et préservation des espaces ouverts. A ce titre, aucune extension de l’urbanisation d’Andilly n’est possible.

Sur la carte de destination des sols du SDRIF, on observe également sur le territoire communal les orientations suivantes :

 Des espaces urbanisés à optimiser : à l’horizon 2030, à l'échelle communale, les documents d’urbanisme locaux doivent permettre une augmentation minimale de 10 % de la densité humaine et de la densité moyenne des espaces d’habitat.  Des unités d’espaces agricoles cohérentes ;  Des espaces boisés et des espaces naturels ;  Des espaces verts et des espaces de loisirs ;  Des espaces en eau.

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables et les Orientations d’Aménagement et de Programmation sont compatibles avec le SDRIF dans la mesure où :  Aucune extension de l’espace urbanisé de 2013 n’est prévue dans le présent PLU conformément à l’objectif défini pour les communes de l’agglomération centrale. En effet, le PLU vise une densification des espaces urbanisés notamment pour le développement de l’habitat qui s’opère à l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante ;  Le présent PLU permet la protection des espaces agricoles, boisés, naturels et en eau et par conséquent est garant de la préservation des continuités présentes sur le territoire par un classement adapté.

Les obligations du SDRIF en matière de densité humaine et de densité moyenne des espaces d’habitat

Le projet urbain de la commune d’Andilly repose sur la création de nouveaux logements en comblant les espaces libres et interstitiels et en renouvellement urbain à l’intérieur de l’enveloppe urbaine.

Depuis fin 2013, aucune opération à vocation d’habitat n’a été réalisée.

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La programmation prévue par le présent PLU entre 2015 et 2025 est la suivante :

Programmation des logements 2015-2025 Nbr de lgts Nom du Surface Densité Nbr de lgts voués à la % de LS dont LS secteur (m²) (lgts/ha) supplémentaires démolition 1 3829 40 0 15 100% 15 2 4779 20 0 10 0% 0 3 9114,1 45 0 41 50% 21 4 1320 50 0 7 0% 0 5 425,4 30 0 1 0% 0 6 2632 80 0 21 100% 21 7 5105,7 60 0 31 35% 10 8 4707,7 45 0 21 100% 21 9 1085,5 10 0 1 0% 0 10 484,9 90 0 4 0% 0 11 706 140 10 0 100% 10 12 801,8 125 10 0 100% 10 13 10483 40 0 42 50% 21 Total 45474,1 // 20 194 // 129

Ainsi, entre 2013 et 2025, 194 logements environ devraient être réalisés sur la commune d’Andilly.

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La densité humaine correspond à la somme des habitants et des emplois présents dans la commune La densité humaine correspond à la somme des habitants et des emplois présents dans la commune divisée par la surface urbanisée. Le SDRIF impose une augmentation de 10 % de la densité humaine à l’horizon 2030 sur l’espace urbanisé identifié en fin 2013 sur Andilly.

Bilan de la densité humaine entre 2013 et 2025 Nombre d'habitant en 2011 (INSEE) 2520 Estimation du nombre d'habitant supplémentaire entre 2011 et 2013 8 Estimation du nombre de logement supplémentaire entre 2013 et 2025 interne à 194 l'espace urbanisé à fin 2013 Estimation de la taille des ménages en 2025 2,55 Estimation du nombre d'habitant supplémentaire entre 2013 et 2025 interne à 495 l'espace urbanisé de 2013 Nombre d'emploi en 2011 (INSEE) 1136 Surface de l'espace urbanisé à fin 2013 (ha) 85,5 Densité humaine à fin 2013 (pers/ha) 42,9 Densité humaine à fin 2025 (pers/ha) 48,5 Evolution de la densité humaine entre 2013 et 2025 13,1%

La densité humaine est estimée à 42,9 pers/ha fin 2013 sur la commune d’Andilly.

La mise en œuvre de la programmation du PLU prévoit la création de 194 logements dans l’espace urbanisé et estime la taille des ménages en 2025 à 2,55 personnes/ménage entrainant ainsi un apport de 495 habitants à l’horizon 2025, sans tenir compte du point mort, conformément aux modes de calcul de la densité définis par le SDRIF.

Ainsi, cet apport de population représente une évolution de 13,1 % de la densité humaine répondant ainsi à l’objectif de densification du SDRIF.

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La densité moyenne des espaces d’habitat correspond au nombre de logements ramené aux surfaces occupées par de l’habitat individuel ou collectif (y compris les espaces privatifs et les espaces communs). Le SDRIF impose à l’horizon 2030 une augmentation de 10 % de la densité moyenne des espaces d’habitat existant à fin 2013à Andilly.

Bilan de la densité moyenne des espaces d’habitat entre 2013 et 2025 Nombre de logements en 2011 (INSEE) 1047 Estimation du nombre de logement supplémentaire entre 2011 et 2013 3 Estimation du nombre de logement supplémentaire entre 2013 et 2025 194 Surface de l'espace urbanisé à vocation d'habitat (ha) 58 Densité moyenne des espaces d'habitat à fin 2013 (lgts / ha) 18,1 Densité moyenne des espaces d'habitat à fin 2025 (lgts / ha) 21,4 Evolution de la densité moyenne des espaces d'habitat entre 2013 et 2025 18,2 %

La densité moyenne des espaces d’habitat est estimée à 18,1 logements/ha à fin 2013 sur la commune d’Andilly.

La mise en œuvre de la programmation du PLU prévoit la création de 194 logements dans l’espace d’habitat à fin 2013 amenant ainsi la densité moyenne des espaces d’habitat à 21,4 logements/ha à l’horizon 2025 soit une augmentation de 18,2 % entre 2013 et 2025. Cette augmentation répond ainsi aux objectifs de densification du SDRIF.

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3.2 Justification des orientations du PADD et des OAP au regard des besoins de la commune

Besoins en matière de développement économique Le besoin est satisfait par la pérennisation des zones d’activités existantes avec notamment la consolidation de la zone d’activités des Cures. La municipalité préserve également les activités diffuses sur le territoire par la mise en place d’un règlement adapté.

Besoins de surfaces agricoles et de développement forestier Les derniers espaces agricoles présents sur le territoire sont pérennisés notamment afin d’assurer la pérennisation du centre équestre. Concernant le développement forestier, les boisements existants et les surfaces en cours de reboisement sont préservés notamment pout leur richesse écologique. Ces espaces sont identifiés sur le PADD à des fins de préservation.

Besoins d’aménagement de l’espace La commune comprend au sein de son tissu bâti des espaces libres et interstitiels et des espaces de renouvellement urbain dont elle encadre l’aménagement futur par des OAP, en termes de paysage, d’environnement mais aussi de desserte. Ces OAP permettent également d’imposer une programmation permettant de répondre à l’objectif règlementaire de mixité.

Besoins d’environnement Le projet communal interdit toute extension pour le développement de l’urbanisation et notamment de l’habitat dans un souci, conformément aux obligations du SDRIF, de contraindre l’étalement urbain. Les éléments naturels fondant le paysage et les espaces à enjeux écologiques (boisements, ru,…) sont également préservés dans l’optique de conforter les continuités écologiques existantes sur le territoire.

Besoins d’équilibre social de l’habitat Afin de tendre vers un équilibre socio-démographique, la programmation de logements réalisée par l’intermédiaire des OAP permet de répondre à l’objectif règlementaire de mixité sociale. Elle permet également d’imposer des densités minimales différentes sur les secteurs permettant d’assurer une diversification de l’offre de logements (densité allant de 20 à 80 logements/ha).

Besoins en matière de déplacements : Afin d’assurer une circulation aisée et sécurisé au sein du territoire communal, le PADD prévoit :  L’aménagement du croisement de la RD 124e et de la RD 109p pour assurer une meilleure sécurité routière sur ce carrefour ;  La pérennisation des transports en commun existants notamment les lignes de bus desservant le bourg.

Enfin le PADD et les OAP identifient des liaisons douces à préserver et des cheminements à créer afin de conforter le maillage.

Besoins en commerces, équipements et services : Ce besoin est satisfait par leur pérennisation voire leur développement permis par le règlement.

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4. Les motifs de délimitation des zones et des règles qui y sont applicables

4.1 Justifications du zonage et du règlement

Les pages ci-avant montrent le zonage du PLU, à deux échelles : ensemble du territoire et zoom sur l’espace urbanisé.

a) Traduction réglementaire du PADD

Conformément aux orientations développées dans le Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD), les grands principes fondant l'élaboration du règlement sont notamment les suivants :

 la préservation et la valorisation du patrimoine bâti, paysager et environnemental ;  la diversification de l'offre de logements, notamment dans les secteurs à orientations d’aménagement et de programmation ;  la compacité des tissus urbains notamment par des règles d'implantation et de volumétrie adaptées à chaque zone ;  la pérennisation et le développement du niveau d’équipements, services et commerces afin de répondre aux besoins de la population existante et à venir ;  la pérennisation du dynamisme économique.

Le zonage et le règlement permettent ainsi :

 La pérennisation de l’activité agricole qui se traduit par un règlement adapté sur la zone concernée et qui est garantie sur la commune par la délimitation d’espaces agricoles suffisants, notamment pour maintenir l’activité du centre équestre.  La préservation et la valorisation du patrimoine bâti et naturel qui sont assurées par l’identification des éléments patrimoniaux et de biodiversité au titre des articles L. 151- 19 et 151-23 et des Espaces Boisés Classés (EBC) au titre de l’article L. 113-1.  La réalisation des objectifs de diversification de l'habitat et de densification des espaces urbanisés en identifiant des secteurs spécifiques soumis à des Orientations d’Aménagement et de Programmation, où sont notamment imposés des densités de logements et des taux minimums de logements sociaux.  La pérennisation et le développement de l'offre d’équipements, de services et de commerces par le règlement qui autorise ces vocations dans les zones urbaines.  Sur le plan du développement économique, les zones existantes à vocation d'activités économiques (les Cures et la Berchère) sont maintenues pour favoriser le développement de l’emploi.

Les orientations générales du PADD se traduisent par un découpage du territoire communal en différentes zones :  les zones urbaines, dites zones « U », (R. 123-5.) ;  la zone agricole, dite zone «A» (R. 123-7) ;  la zone naturelle, dite zone « N » (R. 123-8).

Les zones décrites ci-après sont la traduction réglementaire du PADD.

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 ZONE UA

Affectation au PLU Cette zone correspond au centre ancien d’Andilly affecté essentiellement à l'habitation, aux équipements collectifs et aux activités compatibles avec l’habitat. Cette zone, caractérisée par un tissu urbain ancien, comprend un habitat souvent mitoyen. Cette zone comporte un secteur UAa correspondant au cœur du bourg avec des volumétries plus importantes.

Évolutions apportées par rapport au POS approuvé :  La zone UA est légèrement réduite rue Doumer au profit de la zone UE afin d’intégrer l’opération d’habitat social récemment réalisée et qui ne correspond plus aux caractéristiques du tissu UA

 ZONE UE

Affectation au PLU Cette zone correspond principalement aux espaces situés aux abords du tissu ancien, à dominante de bâti à la volumétrie imposante où se sont développés l’habitat collectif et l’habitat groupé. Cette zone comporte un secteur UEa, localisé sur plusieurs espaces destinés à accueillir des opérations d’habitat et devant être compatible avec les orientations d'aménagement et de programmation (OAP).

Évolutions apportées par rapport au POS approuvé :  Dans un souci de cohérence, les équipements collectifs (clinique des Orchidées et maison de la CCAS) classés en zone UE au POS sont reclassés en zone UF dédiés aux équipements collectifs.  La zone UE est légèrement agrandie rue Doumer afin d’intégrer l’opération d’habitat social récemment réalisée et qui ne correspond plus aux caractéristiques du tissu UA  Les secteurs UEa soumis à OAP sont créés dans le cadre du PLU car leur développement à venir induira des volumes bâtis (habitat collectif et individuel groupé) pouvant se rapprocher de ceux de la zone UE.  La zone UE est réduite de part et d’autre de la rue de l’église afin de reclasser en zone naturelle N les espaces qui ne sont pas urbanisés et qui ont une vocation naturelle affirmée.

 ZONE UF

Affectation au PLU Cette zone correspond aux espaces réservés aux équipements publics ou d’intérêt collectif.

Évolutions apportées par rapport au POS approuvé :  Dans un souci de cohérence, les équipements collectifs (clinique des Orchidées, maison de la CCAS et groupe scolaire Charles Perrault) classés en zone UE et UG au POS sont intégrés à cette zone.

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 ZONE UG

Affectation au PLU

Cette zone correspond aux espaces à dominante d’habitat individuel qui se sont progressivement développés autour du bourg ancien et dans la plaine. Cette zone comporte un secteur UGa correspondant au quartier d’habitation de la Berchère qui s’est développé par le biais d’une ZAC et qui conserve certaines de ces caractéristiques en terme de règlement.

Évolutions apportées par rapport au POS approuvé :  Afin d’harmoniser l’ensemble du tissu pavillonnaire d’Andilly, la zone UG du PLU correspond à la fusion des zones UG, UH (et leurs secteurs) et INA (quartier des Flanets aujourd’hui réalisé) au POS. En effet, les différences dans le règlement du POS étant très limitées et peu pertinentes dans la réalité du tissu pavillonnaire, il a été décidé de ne faire qu’une seule zone.

 ZONE UI

Affectation au PLU Cette zone est vouée aux activités économiques qui se sont développées notamment sur les parcs d’activités des Cures et de la Berchère.

Cette zone comporte un secteur UIa correspondant au parc de la Berchère qui s’est développé par le biais d’une ZAC et qui conserve certaines de ces caractéristiques en terme de règlement.

Évolutions apportées par rapport au POS approuvé :  Afin d’harmoniser l’ensemble de la zone d’activités des Cures, la zone UI du PLU correspond à la fusion des zones UI (et son secteur) et IINA (aujourd’hui réalisé) au POS. En effet, les différences dans le règlement du POS étant très limitées et peu pertinentes dans la réalité de cette zone d’activités, il a été décidé de ne faire qu’une seule zone.  Le long de la RD 124, la petite zone UH au POS est partiellement reclassée en UI au PLU ; en effet, cet espace qui mite l’espace naturel alentour et dont l’occupation effective correspond à de l’activité économique est logiquement reclassé en zone UI au PLU.

 ZONE A

Affectation au PLU La zone A regroupe les terrains équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles.

Elle comprend un secteur Ap à préserver sur le plan paysager.

La volonté communale a été de définir un zonage agricole répondant aux objectifs de gestion économe du sol, de protection des milieux naturels et des paysages ainsi que de préservation de la biodiversité. Ce zonage répond également au principe d'équilibre entre le développement de l'espace rural, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, milieux naturels et des paysages.

Un secteur « Ap » a ainsi été défini pour sa sensibilité paysagère, sur lequel la constructibilité est très limitée. 203

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Ce secteur occupe une position de belvédère au Nord du village et constitue un espace de grande qualité paysagère offrant des perspectives visuelles sur le village et au-delà. Sa perception depuis l'espace public est particulièrement aisée. Cela lui confère une grande sensibilité visuelle sur sa plus grande partie et une faible capacité d'intégration de nouveaux équipements agricoles. Il a donc été privilégié un classement « Ap » sur la partie la plus sensible qui interdit les constructions agricoles tout en reconnaissant à ces terres une vocation agricole prépondérante.

Évolutions apportées par rapport au POS approuvé :  Le centre équestre au Nord de la commune, classé en zone naturelle ND au POS et étant une activité agricole est désormais classé en zone A.  Le triangle des « cinquante arpents » classé en zone naturelle ND au POS et dont l’occupation effective est davantage agricole est désormais classé en zone A.

 ZONE N

Affectation au PLU La zone N regroupe les terrains, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels.

Cette zone N comprend : - le secteur Ns correspondant à la salle polyvalente et permettant son aménagement, - le secteur Nj correspondant au secteur des Bas Boutrous dans lequel sont autorisés les abris de jardin, - le secteur Njs correspondant au projet de jardins partagés et/ou de jardin des semences oubliées et permettant son aménagement.

La volonté communale a été de définir un zonage naturel répondant aux objectifs de gestion économe du sol, de protection des milieux naturels et des paysages ainsi que de préservation de la biodiversité. Ce zonage répond également au principe d'équilibre entre le développement de l'espace rural, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, milieux naturels et des paysages.

Ainsi la zone naturelle « N » porte essentiellement sur les ensembles de boisements et d’espaces en cours de reboisement où la dimension écologique (biodiversité intrinsèque, fonction de continuité écologique) est prédominante.

Évolutions apportées par rapport au POC approuvé :  Le long de la RD 124, la petite zone UH au POS est partiellement reclassée en zone naturelle N au PLU ; en effet, cet espace au caractère naturel avéré sur le terrain, est le support, en cohérence avec le schéma régional de cohérence écologique, d’une trame verte stratégique à conforter en lien avec la forêt sur le territoire de Montmorency. L’agence des espaces verts de la Région Ile-de-France doit réhabiliter cet espace afin de conforter ce corridor écologique.

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b) Justification des règles édictées dans chaque zone

A chaque zone du PLU est associé un règlement qui fixe, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durables, les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols.

Le règlement de chaque zone comporte 14 articles :

 Article 1 : Les occupations et utilisations du sol interdites ;  Article 2 : Les occupations et utilisations du sol soumises à conditions particulières ;  Article 3 : Les conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et d’accès aux voies ouvertes au public ;  Article 4 : Les conditions de desserte des terrains par les réseaux publics d’eau d’électricité et d’assainissement ;  Article 6 : L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ;  Article 7 : L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives ;  Article 8 : L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété ;  Article 9 : L’emprise au sol des constructions ;  Article 10 : La hauteur maximale des constructions ;  Article 11 : L’aspect extérieur des constructions et l’aménagement de leurs abords ;  Article 12 : Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement ;  Article 13 : Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations ;  Article 14 : Obligations imposées en matière de performances énergétiques et environnementales ;  Article 15 : Obligations imposées en matière d'infrastructures et réseaux de communications électroniques.

Les articles relatifs à la superficie minimale des parcelles et au coefficient d’occupation des sols (COS) ont été supprimés par la loi ALUR.

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Justifications des règles édictées aux articles 3, 4, 12 et 16

Article 3 : Conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et d'accès aux voies ouvertes au public Des règles générales sont définies afin que les accès et voiries présentent les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des personnes à mobilité réduite, de la défense contre l’incendie et de la protection civile, au ramassage des ordures ménagères et aux besoins des constructions et installations envisagées.

De plus, dans les zones urbaines à vocation dominante d’habitat (UA, UE et UG), des normes ont été imposées pour les voies nouvelles en impasse pour satisfaire aux exigences de sécurité et de circulation automobile.

Article 4 : Conditions de desserte des terrains par les réseaux publics Des règles générales sont définies afin que chaque construction nouvelle soit raccordée aux réseaux en conformité avec les normes en vigueur.

Concernant l’assainissement, les règles applicables en matière d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales sont celles figurant aux règlements d’assainissement établis par la Communauté d’Agglomération et les syndicats compétents, et qui sont annexés au présent PLU.

Article 12 : Normes de stationnement Les normes de places de stationnement à réaliser ont été définies par type de destination des constructions. Il s'agit de permettre un fonctionnement urbain optimal en imposant un minimum de places sur le terrain d'assiette des opérations en évitant ainsi les situations de stationnement anarchique sur l'espace public pouvant gêner la circulation automobile.

Les normes de places de stationnement pour les constructions à destination de bureaux ont été définies conformément au Plan de Déplacement Urbain d’Ile-de-France.

En outre, des normes de places de stationnement pour les vélos sont imposées afin de favoriser l’utilisation du vélo comme mode de déplacement et de ce fait limiter les déplacements automobiles dans une optique de développement durable. Il est également imposé des locaux poussettes pour l’habitat collectif afin de faciliter la vie des habitants.

Article 14 : Obligations imposées en matière de performances énergétiques et environnementales Afin de préserver l’environnement et de prendre en compte les objectifs du développement durable et notamment de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, il est préconisé l’utilisation de matériaux spécifiques et certaines techniques de constructions pour les nouvelles constructions.

Article 15 : Obligations imposées en matière d'infrastructures et réseaux de communications électroniques Cet article 15 est réglementé afin que les aménageurs anticipent les besoins futurs en matière de réseaux de communication électroniques dans le cas d’opérations d’aménagement d’ensemble.

Les tableaux des pages suivantes exposent synthétiquement, zone par zone, les principales dispositions réglementaires retenues pour les autres articles ainsi que leurs justifications.

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Articles l &2 : ZONE et Occupations du sol Article 6 : Implantation des justifications du zonage interdites ou autorisées constructions par rapport aux voies sous conditions Zone UA Sont autorisés : habitat, Les constructions doivent être implantées Cette zone correspond au centre équipement (excepté les en retrait de 2,5 m par rapport à ancien d’Andilly affecté nouveaux équipements l’alignement de la voie et à l’intérieur de essentiellement à l'habitation, scolaires et cultuels), la bande d’implantation figurant au aux équipements collectifs et bureaux, hébergement document graphique du règlement. aux activités compatibles avec hôtelier, commerce, artisanat L’alignement est toutefois conservé par l’habitat. Cette zone, et les Installations Classées l’édification d’un mur plein ou d’un mur caractérisée par un tissu urbain pour la Protection de bahut surmonté d’une grille et doublé ou ancien, comprend un habitat l'Environnement (ces trois non d’une haie. souvent mitoyen. dernières destinations sous

condition d’être jugées Cette zone comporte un secteur compatibles avec le UAa correspondant au cœur du voisinage du point de vue bourg avec des volumétries plus des nuisances et limitées à importantes. 300 m2 de surface de plancher).

Objectifs et justifications Justification des Justification des limitations : limitations : Cette zone centrale accueille les Préserver les caractéristiques habitations les plus anciennes Maintenir la mixité des architecturales, urbaines et paysagères du d’Andilly. fonctions dans le centre secteur ancien tout en permettant son ancien et la pérennité des évolution. Préserver les caractéristiques activités existantes tout en architecturales et urbaines du Notamment, la volonté est de conserver limitant l'installation secteur ancien tout en la bande d’implantation des d'établissements susceptibles permettant son évolution. constructions qui figurent au POS de générer des nuisances ou approuvé et qui assure la préservation de nuire au paysage et au des cœurs d’îlot végétalisés comme fonctionnement urbain. espaces de respiration dans un tissu En matière d’équipements, relativement dense dont la caractéristique la volonté est de pérenniser essentielle est l’implantation en front l’école existante en urbain le plus souvent continu. permettant son extension Parallèlement, la volonté est également, sans possibilité de créer de très progressivement et au fur et à nouveaux établissements qui mesure du renouvellement du bâti, de seraient susceptibles de permettre de décaler ce front urbain de nuire au fonctionnement 2,5 m par rapport à l’alignement actuel urbain notamment du fait de afin de pouvoir récupérer de l’espace l’accroissement des pour élargir localement les voies étroites déplacements automobiles. et les trottoirs afin d’améliorer les De la même façon, conditions de déplacement dans ce tissu l’interdiction des ancien. équipements cultuels est liée à la volonté de ne pas nuire au fonctionnement urbain dans un tissu ancien très resserré avec des difficultés de circulation et de stationnement.

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Article 8 : Implantation des Article 7 : Implantation des constructions ZONE constructions les unes par rapport par rapport aux limites séparatives aux autres sur une même propriété Les constructions doivent être implantées: Les constructions de plusieurs  Soit sur une ou plusieurs limites séparatives bâtiments non contigus sur une même latérales, dans la limite de la hauteur définie à propriété doivent respecter les retraits l’article 10, ou bien dans la limite de la suivants, comptés horizontalement hauteur de la construction existante déjà entre tous points des bâtiments, au implantée en limite séparative sur la parcelle moins égaux à : voisine.  la hauteur de la construction la plus  Soit en respectant un retrait au moins égal : élevée avec un minimum de 8 Zone UA o à la hauteur de la construction avec un mètres si l’une des façades en vis-à- minimum de 4 mètres si la façade faisant vis comporte des ouvertures constituant des vues, face à la limite séparative comporte des ouvertures constituant des vues,  la hauteur de la construction la plus o à 2,50 mètres si la façade faisant face à élevée avec un minimum de 4 la limite séparative est un mur aveugle mètres en cas de mur aveugle ou ou comprenant des jours de souffrance comprenant des jours de souffrance ou une porte d’accès « pleine », ou une porte d’accès « pleine ». o à 1 mètre pour les annexes non attenantes à la construction principale d’habitation. Justification des limitations : Justification des limitations : Respecter le mode d'implantation actuel des Respecter le cadre de vie des Objectifs et constructions : soit en continu, soit en retrait, habitants, notamment après une justifications soit adossées sur une seule limite. division éventuelle de la propriété. Dans le cas d’un retrait, éviter les délaissés (bandes étroites de terrain difficiles à entretenir) et ne pas réduire l’ensoleillement des constructions limitrophes.

Article 9 : Article 10 : Hauteur des ZONE Emprise au sol constructions Hormis en secteur UAa, l'emprise au sol des Hormis en secteur UAa, la hauteur constructions de toute nature, y compris les maximale autorisée des constructions annexes, ne peut excéder 40% de la superficie ne doit pas excéder 7 mètres. Zone UA de la propriété. En secteur UAa, la hauteur maximale En secteur UAa, aucune limite d’emprise n’est autorisée des constructions ne doit pas fixée. excéder 9 mètres.

Les annexes isolées ne peuvent dépasser une hauteur totale de 3 mètres. Justification des limitations : Justification des limitations : Hormis en secteur UAa, il s’agit de conserver Respect de la cohérence architecturale les caractéristiques du tissu urbain existant et bâtie du tissu urbain Objectifs et permettant un équilibre entre le bâti et les Préserver la morphologie du tissu justifications espaces verts et de jardin. urbain et les continuités bâties. En secteur UAa, la volonté est de conforter les caractéristiques du cœur de village où la densité est plus forte.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations

Principales dispositions pour les constructions d’intérêt patrimonial A minima, 30% de la superficie Toitures : En cas de nécessité de réfection, les des parcelles ou des unités toitures sont refaites à l’identique (pentes, foncières est végétalisée en pleine importance du débord et matériaux). terre sous une forme favorable à la Les extensions respectent les caractéristiques du biodiversité. On considère que la bâtiment principal en ce qui concerne les pentes pleine terre correspond à une de toit et l’importance du débord. épaisseur de 60 cm. Les lucarnes existantes doivent être conservées. Les lucarnes créées reprennent les dimensions des La surface ou le linéaire végétalisé lucarnes existantes. Elles sont placées au droit doit rechercher une continuité d’une travée de baie ou sur l’axe d’un trumeau. écologique, compatible avec Les châssis de toit sont proscrits. l’usage de la parcelle, et Façades : Les baies existantes sont conservées ou comprendre à la fois de la pelouse restituées dans leurs proportions d’origine, de (strate dite « herbacée »), des même que les menuiseries. Les éléments en PVC arbustes (« arbustive ») et des sont proscrits. arbres (« arborée »). Chacune de ces strates doit représenter au En cas de création de baie, elle doit respecter la moins 10% de la surface composition de la façade. végétalisée requise. La continuité Les volets pliants et roulants, plastiques ou écologique doit être recherchée de métalliques, sont proscrits. manière interne par une continuité spatiale sur la parcelle elle-même Zone UA Un mur de façade en moellons enduit « à pierres et de manière externe par une vues » est : connexion avec la végétation  soit rejointoyé ou enduit « à pierres vues » extérieure à la parcelle.  soit revêtu d’un enduit de texture uniforme, couvrant entièrement le parement de moellons. Un enduit traditionnel à la chaux est A l'exception des accès, les marges imposé. de recul sur rue sont aménagées en Les extensions respectent les caractéristiques du espaces verts ou en espaces bâtiment principal en ce qui concerne les enduits minéraux plantés d'arbres. Dans le (composition, couleur et finition). cas où la marge de recul est supérieure à 3 m, la partie traitée Dispositions pour les autres constructions en jardin d'agrément est au

minimum de 3 m. Toiture et couverture

Les combles et toitures doivent présenter une Il est exigé un arbre pour 100 m² simplicité de volume et une unité de conception. d’aire de stationnement à répartir Les constructions doivent comporter une toiture à sur l’aire de stationnement. versants, composés d’un ou plusieurs éléments à

deux versants ou plus, dont les pentes sont Opérations d’ensemble : les arbres comprises entre 30° et 45°. ou groupements d’arbres existants Les toitures sont recouvertes de petites tuiles les plus remarquables (sujets plates, rouge foncé à brun ou d’ardoises. adultes, en bon état phytosanitaire, Les toits à la mansart sont autorisés à condition présentant un intérêt visuel ou d’être constitués en partie par du zinc. fonctionnel, ou d’une essence rare) Les toitures des bâtiments annexes des doivent être maintenus dans les constructions à destination d’habitation peuvent projets d’aménagement être réalisées à un versant avec des pentes plus d’ensemble. En cas 209

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations faibles et avec d’autres matériaux (zinc, acier d’impossibilité, leur suppression laqué, bois). Sont en revanche interdits les est compensée par la plantation matériaux suivants : tôle ondulée, fibrociment et d’arbres en nombre similaire. shingle. Les toitures terrasses sont autorisées à condition d’être végétalisées.

Les ouvrages techniques (cheminées et autres supports inclus) situés sur les toitures doivent faire l’objet d’un traitement adapté visant à les intégrer à l’architecture du bâtiment. En tout état de cause, les ouvrages techniques liés à la ventilation, climatisation et chauffage sont interdits en toiture.

Façade L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, parpaings, etc…) est interdit. Les murs réalisés avec ces matériaux doivent être enduits. Les maçonneries en matériaux naturels non enduites sont de type traditionnel avec joints de teinte similaire au matériau d’appareil.

Clôtures : Tant en bordure des voies qu’entre les propriétés, les clôtures doivent être conçues de manière à s’harmoniser avec la ou les constructions existantes sur la propriété ou dans le voisinage immédiat.

La clôture n’excède pas 2 mètres par rapport au terrain naturel et est constituée :

 Soit d’un mur plein recouvert d’un enduit à pierres vues ou couvrant dont l’aspect et la couleur sont en harmonie avec les constructions avoisinantes  Soit d’un mur bahut d’une hauteur maximale de 0,60 m, surmonté d’une grille à barreaudage métallique vertical, doublé ou non d’une haie végétale d’essence locale. Le festonnage métallique est autorisé sur la grille à barreaudage.

En outre, en limite séparative, la clôture peut être constituée d’un grillage doublé ou non d’une haie végétale d’essence locale. Les teintes autorisées pour les grillages sont le vert foncé ou le gris foncé.

Les murs anciens existants doivent être maintenus et remis en état.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations Justification des limitations : Justification des limitations : Préserver l’aspect des constructions d’intérêt Limiter l’imperméabilisation des patrimonial existantes dans le centre ancien. propriétés, favoriser l’insertion paysagère des constructions et Pour les autres constructions, respecter le tissu installations. urbain existant. Favoriser la qualité du cadre de vie.

Lutter contre le réchauffement climatique (plantations). Objectifs et Permettre l'infiltration des eaux justifications pluviales dans le sous-sol pour limiter les inondations et permettre de recharger les nappes d'eau.

Cela permet aussi de limiter la vitesse d'écoulement de l'eau pluvial et donc son arrivée dans les réseaux et les cours d'eaux, limitant ainsi les risques de saturation des réseaux et les inondations par ruissellement urbain.

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Articles l &2 : Occupations du sol Article 6 : Implantation des ZONE et interdites ou autorisées sous constructions par rapport aux justifications du zonage conditions voies Zone UE Sont autorisés : habitat, équipement Dans l’ensemble de la zone UE, à Cette zone correspond (excepté les nouveaux équipements l’exception du secteur UEa, les principalement aux scolaires et cultuels), bureaux, constructions doivent respecter un espaces situés aux abords hébergement hôtelier, commerce, recul minimum de 6 mètres depuis du tissu ancien, à artisanat et les Installations Classées l’alignement de la voie. dominante de bâti à la pour la Protection de l'Environnement volumétrie imposante où (ces trois dernières destinations sous se sont développés condition d’être jugées compatibles Dans le secteur UEa, les l’habitat collectif et avec le voisinage du point de vue des constructions doivent être l’habitat groupé. nuisances et limitées à 300 m2 de compatibles avec les orientations surface de plancher). d’aménagement définies dans le Cette zone comporte un document OAP. secteur UEa, localisé sur En secteur UEa, les constructions sont plusieurs espaces destinés autorisées sous réserve de leur à accueillir des opérations compatibilité avec les OAP et . d’habitat et devant être notamment en ce qui concerne la compatible avec les densité de logements à l’hectare et le orientations pourcentage de logements sociaux en d'aménagement et de application de l’article L151-15 du programmation (OAP). code de l’urbanisme. Objectifs et Justification des limitations : Justification des limitations : justifications Permettre la mixité des fonctions et la Il s’agit de conserver les pérennité des activités existantes tout Préserver les caractéristiques caractéristiques de ce en limitant l'installation architecturales, urbaines et tissu urbain existant qui d'établissements susceptibles de générer paysagères de la zone UE. Le présente des volumes des nuisances ou de nuire au paysage et retrait conserve le caractère du bâtis relativement au fonctionnement urbain. bâti existant et permet d’assurer imposants mais souvent une bonne fonctionnalité des En matière d’équipements scolaires, la insérés dans un contexte constructions vis-à-vis des voies volonté est de ne pas laisser la végétalisé marqué. Les publiques et d’assurer un niveau possibilité de créer de nouveaux espaces en secteur UEa de sécurité et des bonnes établissements qui seraient susceptibles permettant de répondre conditions de circulation sur les de nuire au fonctionnement urbain aux obligations en matière voies. notamment du fait de l’accroissement de logement peuvent des déplacements automobiles. nécessiter des volumes En secteurs UEa, la volonté est de Néanmoins, en secteur UEa, s’agissant bâtis parfois conséquents ; faciliter les opérations de d’espaces accueillant le développement ils s’inscrivent donc développement urbain et de de l’habitat, la possibilité est laissée de parfaitement dans ce favoriser la densification créer un établissement si un besoin zonage UE. raisonnée du bâti. apparaît.

De la même façon, l’interdiction des équipements cultuels est liée à la volonté de ne pas nuire au fonctionnement urbain dans un tissu très resserré avec des difficultés de circulation et de stationnement.

Favoriser la densité raisonnée et la diversification de l'habitat sur les secteurs UEa. 212

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Articles l &2 : Occupations du sol Article 6 : Implantation des ZONE et interdites ou autorisées sous constructions par rapport aux justifications du zonage conditions voies

Sur ces secteurs, permettre une répartition de l’offre de logements pour faciliter les parcours résidentiels, favoriser la mixité sociale à l’intérieur du tissu et répondre aux obligations réglementaires.

Article 8 : Implantation des Article 7 : Implantation des constructions par ZONE constructions les unes par rapport rapport aux limites séparatives aux autres sur une même propriété Dans l’ensemble de la zone UE (à l’exception du Pour l’ensemble de la zone UE, à secteur UEa), les constructions doivent être l’exception du secteur UEa, les implantées : constructions de plusieurs bâtiments  Soit sur une ou plusieurs limites non contigus sur une même propriété séparatives latérales si la hauteur de la doivent respecter les retraits suivants, construction au droit de la limite comptés horizontalement entre tous séparative latérale n’excède pas 2,60 points des bâtiments, au moins égaux mètres. à :  Soit en respectant un retrait au moins  la hauteur de la construction la égal : plus élevée avec un minimum o à la hauteur de la construction de 8 mètres si l’une des avec un minimum de 4 mètres si façades en vis-à-vis comporte Zone UE la façade faisant face à la limite des ouvertures constituant des séparative comporte des vues, ouvertures constituant des vues,  la hauteur de la construction la o à 2,50 mètres si la façade faisant plus élevée avec un minimum face à la limite séparative est un de 4 mètres en cas de mur mur aveugle ou comprenant des aveugle ou comprenant des jours de souffrance ou une porte jours de souffrance ou une d’accès « pleine », porte d’accès « pleine ». o à 1 mètre pour les annexes non

attenantes à la construction principale d’habitation. Dans le secteur UEa, les constructions doivent être compatibles avec les orientations d’aménagement définies dans le document OAP. Justification des limitations : Justification des limitations : Respecter le mode d'implantation actuel des Respecter le cadre de vie des habitants, constructions : soit en continu, soit en retrait, soit notamment après une division adossées sur une seule limite. éventuelle de la propriété. Objectifs et Dans le cas d’un retrait, permettre alors un accès En secteurs UEa, s’agissant justifications à l'arrière du bâti et éviter les délaissés (bandes d’opérations d’aménagement étroites de terrain difficiles à entretenir). d’ensemble, la volonté est de faciliter ces opérations de développement En secteurs UEa, la volonté est de faciliter les urbain et de favoriser la densification opérations de développement urbain et de raisonnée du bâti. favoriser la densification raisonnée du bâti.

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Article 10 : Hauteur des ZONE Article 9 : Emprise au sol constructions L'emprise au sol des constructions de toute nature, La hauteur maximale autorisée des y compris les annexes, ne peut excéder : constructions ne doit pas excéder 7 Zone UE  dans l’ensemble de la zone UE (à mètres. l’exception du secteur UEa), 30 % de la

superficie de la propriété, Les annexes isolées ne peuvent

 dans le secteur UEa, 40% de la superficie dépasser une hauteur totale de 3 de la propriété. mètres. Justification des limitations : Justification des limitations : Il s’agit de conserver les caractéristiques du tissu Respect de la cohérence urbain permettant un équilibre entre le bâti et les architecturale et bâtie du tissu urbain espaces végétalisés. Objectifs et Préserver la morphologie du tissu justificatio En secteurs UEa, l’emprise au sol est légèrement urbain et les continuités bâties. ns supérieure car la volonté est de faciliter les

opérations de développement urbain et de favoriser la densification raisonnée du bâti afin de répondre aux obligations règlementaires en matière de logements.

Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations Principales dispositions pour les constructions Dans l’ensemble de la zone UE (à d’intérêt patrimonial l’exception des secteurs UEa), a Toitures : En cas de nécessité de réfection, les minima, 50% de la superficie des toitures sont refaites à l’identique (pentes, parcelles ou des unités foncières est importance du débord et matériaux). végétalisée en pleine terre sous une Les extensions respectent les caractéristiques du forme favorable à la biodiversité. On bâtiment principal en ce qui concerne les pentes considère que la pleine terre de toit et l’importance du débord. correspond à une épaisseur de 60 cm.

La surface ou le linéaire végétalisé Les lucarnes existantes doivent être conservées. doit rechercher une continuité Les lucarnes créées reprennent les dimensions des écologique, compatible avec l’usage lucarnes existantes. Elles sont placées au droit de la parcelle, et comprendre à la fois d’une travée de baie ou sur l’axe d’un trumeau. de la pelouse (strate dite Zone UE Les châssis de toit sont proscrits. « herbacée »), des arbustes (« arbustive ») et des arbres Façades : Les baies existantes sont conservées ou (« arborée »). Chacune de ces strates restituées dans leurs proportions d’origine, de doit représenter au moins 10% de la même que les menuiseries. Les éléments en PVC surface végétalisée requise. La sont proscrits. continuité écologique doit être recherchée de manière interne par En cas de création de baie, elle doit respecter la une continuité spatiale sur la parcelle composition de la façade. elle-même et de manière externe par une connexion avec la végétation Les volets pliants et roulants, plastiques ou extérieure à la parcelle. métalliques, sont proscrits.

Un mur de façade en moellons enduit « à pierres Dans le secteur UEa, les vues » est : constructions et les aménagements  soit rejointoyé ou enduit « à pierres vues » doivent être compatibles avec les 214

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations  soit revêtu d’un enduit de texture uniforme, orientations d’aménagement définies couvrant entièrement le parement de dans le document OAP. moellons. Un enduit traditionnel à la chaux est imposé. A l'exception des accès, les marges Les extensions respectent les caractéristiques du de recul sur rue sont aménagées en bâtiment principal en ce qui concerne les enduits espaces verts ou en espaces minéraux (composition, couleur et finition). plantés d'arbres. Dans le cas où la Dispositions pour les autres constructions marge de recul est supérieure à 3 m, Toiture et couverture la partie traitée en jardin d'agrément Les combles et toitures doivent présenter une est au minimum de 3 m. simplicité de volume et une unité de conception. Les constructions doivent comporter une toiture à Il est exigé un arbre pour 100 m² versants, composés d’un ou plusieurs éléments à d’aire de stationnement à répartir sur deux versants ou plus, dont les pentes sont l’aire de stationnement. comprises entre 30° et 45°. Opérations d’ensemble : les arbres Les toitures sont recouvertes de petites tuiles ou groupements d’arbres existants plates, rouge foncé à brun ou d’ardoises. les plus remarquables (sujets adultes, Les toits à la mansart sont autorisés à condition en bon état phytosanitaire, présentant d’être constitués en partie par du zinc. un intérêt visuel ou fonctionnel, ou Les toitures des bâtiments annexes des d’une essence rare) doivent être constructions à destination d’habitation peuvent maintenus dans les projets être réalisées à un versant avec des pentes plus d’aménagement d’ensemble. En cas faibles et avec d’autres matériaux (zinc, acier d’impossibilité, leur suppression est laqué, bois). Sont en revanche interdits les compensée par la plantation d’arbres matériaux suivants : tôle ondulée, fibrociment et en nombre similaire. shingle. Les toitures terrasses sont autorisées à condition d’être végétalisées. Les ouvrages techniques (cheminées et autres supports inclus) situés sur les toitures doivent faire l’objet d’un traitement adapté visant à les intégrer à l’architecture du bâtiment. En tout état de cause, les ouvrages techniques liés à la ventilation, climatisation et chauffage sont interdits en toiture.

Façade L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, parpaings, etc…) est interdit. Les murs réalisés avec ces matériaux doivent être enduits. Les maçonneries en matériaux naturels non enduites sont de type traditionnel avec joints de teinte similaire au matériau d’appareil.

Clôtures : Tant en bordure des voies qu’entre les propriétés, les clôtures doivent être conçues de manière à s’harmoniser avec la ou les constructions existantes sur la propriété ou dans le voisinage immédiat. 215

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations

La clôture n’excède pas 2 mètres par rapport au terrain naturel et est constituée :  Soit d’un mur plein recouvert d’un enduit à pierres vues ou couvrant dont l’aspect et la couleur sont en harmonie avec les constructions avoisinantes  Soit d’un mur bahut d’une hauteur maximale de 0,60 m, surmonté d’une grille à barreaudage métallique vertical, doublé ou non d’une haie végétale d’essence locale. Le festonnage métallique est autorisé sur la grille à barreaudage.

En outre, en limite séparative, la clôture peut être constituée d’un grillage doublé ou non d’une haie végétale d’essence locale. Les teintes autorisées pour les grillages sont le vert foncé ou le gris foncé. Les murs anciens existants doivent être maintenus et remis en état. Dans le secteur UEa, conformément au document OAP, les clôtures en limite séparative doivent être poreuses pour la biodiversité et composées de haies végétales, doublées ou non de grillage discret pour ne pas entraver les déplacements de la petite faune. Des passages pour la petite faune doivent être aménagés en bas des clôtures, notamment dans les coins. Justification des limitations : Justification des limitations : Préserver l’aspect des constructions d’intérêt Limiter l’imperméabilisation des patrimonial existantes. propriétés, favoriser l’insertion paysagère des constructions et Pour les autres constructions, respecter le tissu installations. urbain existant. Favoriser la qualité du cadre de vie. En secteurs UEa, favoriser la préservation de la biodiversité. Lutter contre le réchauffement climatique (plantations). Objectifs et Permettre l'infiltration des eaux justifications pluviales dans le sous-sol pour limiter les inondations et permettre de recharger les nappes d'eau. Cela permet aussi de limiter la vitesse d'écoulement de l'eau pluvial et donc son arrivée dans les réseaux et les cours d'eaux, limitant ainsi les risques de saturation des réseaux et les inondations par ruissellement urbain.

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Articles l &2 : Occupations du sol Article 6 : Implantation des ZONE et interdites ou autorisées sous constructions par rapport aux justifications du zonage conditions voies

Zone UF Sont autorisés : l’habitat, sous Les constructions sont implantées condition d’être destiné aux Cette zone correspond aux avec un recul de 6 mètres minimum personnes dont la présence est espaces réservés aux depuis l’alignement de la voie. indispensable au fonctionnement ou équipements publics ou au gardiennage des installations d’intérêt collectif. autorisées, et les équipements. Objectifs et justifications Justification des limitations : Justification des limitations : La zone UF recouvre les Permettre le développement des Le retrait conserve le caractère du secteurs de la ville équipements ainsi que les bâti existant et permet d’assurer une accueillant des équipements habitations nécessaires au bonne fonctionnalité des communaux. fonctionnement et au gardiennage. constructions vis-à-vis des voies publiques et d’assurer un niveau de Maintenir et conforter les sécurité et des bonnes conditions de équipements collectifs circulation sur les voies. d'envergure sur le territoire communal.

Article 7 : Implantation des constructions ZONE Article 10 : Hauteur des constructions par rapport aux limites séparatives Les constructions doivent être implantées : La hauteur maximale autorisée des  Soit sur une ou plusieurs limites constructions ne doit pas excéder 12 mètres. Zone UF séparatives latérales,  Soit en respectant un retrait au moins égal à 2,5 mètres. Justification des limitations : Justification des limitations : Objectifs et justifications Règlement souple en rapport avec la Respect de la hauteur des équipements vocation de la zone. existants.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations A minima, 40% de la superficie des Principales dispositions pour les parcelles ou des unités foncières est constructions d’intérêt patrimonial végétalisée en pleine terre sous une forme Toitures : En cas de nécessité de réfection, favorable à la biodiversité. On considère les toitures sont refaites à l’identique que la pleine terre correspond à une (pentes, importance du débord et épaisseur de 60 cm. matériaux). Les extensions respectent les caractéristiques du bâtiment principal en La surface ou le linéaire végétalisé doit ce qui concerne les pentes de toit et rechercher une continuité écologique, l’importance du débord. compatible avec l’usage de la parcelle, et

comprendre à la fois de la pelouse (strate Les lucarnes existantes doivent être dite « herbacée »), des arbustes conservées. (« arbustive ») et des arbres (« arborée »). Les lucarnes créées reprennent les Chacune de ces strates doit représenter au dimensions des lucarnes existantes. Elles moins 10% de la surface végétalisée sont placées au droit d’une travée de baie requise. La continuité écologique doit être ou sur l’axe d’un trumeau. Les châssis de recherchée de manière interne par une toit sont proscrits. continuité spatiale sur la parcelle elle-

même et de manière externe par une Façades : Les baies existantes sont connexion avec la végétation extérieure à conservées ou restituées dans leurs la parcelle. proportions d’origine, de même que les menuiseries. Les éléments en PVC sont proscrits. A l'exception des accès, les marges de Zone UF En cas de création de baie, elle doit recul sur rue sont aménagées en espaces respecter la composition de la façade. verts ou en espaces minéraux plantés d'arbres. Dans le cas où la marge de recul Les volets pliants et roulants, plastiques est supérieure à 3 m, la partie traitée en ou métalliques, sont proscrits. jardin d'agrément est au minimum de 3 m.

Un mur de façade en moellons enduit « à Il est exigé un arbre pour 100 m² d’aire de pierres vues » est : stationnement à répartir sur l’aire de  soit rejointoyé ou enduit « à stationnement. pierres vues »  soit revêtu d’un enduit de texture Opérations d’ensemble : les arbres ou uniforme, couvrant entièrement le groupements d’arbres existants les plus parement de moellons. Un enduit remarquables (sujets adultes, en bon état traditionnel à la chaux est imposé. phytosanitaire, présentant un intérêt visuel ou fonctionnel, ou d’une essence rare) Les extensions respectent les doivent être maintenus dans les projets caractéristiques du bâtiment principal en d’aménagement d’ensemble. En cas ce qui concerne les enduits (composition, d’impossibilité, leur suppression est couleur et finition). compensée par la plantation d’arbres en

nombre similaire. Dispositions pour les autres constructions

Toiture et couverture Les combles et toitures doivent présenter une simplicité de volume et une unité de conception. Les toitures terrasses sont autorisées à

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations condition d’être végétalisées. Les ouvrages techniques (cheminées et autres supports inclus) situés sur les toitures doivent faire l’objet d’un traitement adapté visant à les intégrer à l’architecture du bâtiment. En tout état de cause, les ouvrages techniques liés à la ventilation, climatisation et chauffage sont interdits en toiture.

Façade – Parements extérieurs L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, parpaings, etc…) est interdit. Les murs réalisés avec ces matériaux doivent être enduits. Justification des limitations : Justification des limitations : Préserver l’aspect des constructions Limiter l’imperméabilisation des d’intérêt patrimonial existantes. propriétés, favoriser l’insertion paysagère des constructions et installations. Pour les autres constructions, respecter le Favoriser la qualité du cadre de vie. tissu urbain existant sans pour autant interdire l'architecture contemporaine ou Lutter contre le réchauffement climatique innovante. (plantations). Objectifs et Permettre l'infiltration des eaux pluviales justifications dans le sous-sol pour limiter les inondations et permettre de recharger les nappes d'eau. Cela permet aussi de limiter la vitesse d'écoulement de l'eau pluvial et donc son arrivée dans les réseaux et les cours d'eaux, limitant ainsi les risques de saturation des réseaux et les inondations par ruissellement urbain.

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Articles l &2 : Occupations du sol ZONE et Article 6 : Implantation des interdites ou autorisées sous justifications du zonage constructions par rapport aux voies conditions Les constructions doivent s’implanter Zone UG Sont autorisés : habitat, équipement en totalité dans une bande comprise Cette zone correspond aux (excepté les équipements scolaires), entre 6 et 25 mètres de profondeur par espaces à dominante d’habitat bureaux (excepté en secteur UGa), rapport à l’alignement de la voie individuel qui se sont commerce (excepté en secteur UGa), publique ou de l’emprise publique. progressivement développés et les Installations Classées pour la autour du bourg ancien et Protection de l'Environnement (ces dans la plaine. trois dernières destinations sous condition d’être jugées compatibles Cette zone comporte un avec le voisinage du point de vue des secteur UGa correspondant au nuisances et limitées à 40 m2 de quartier d’habitation de la surface de plancher). Berchère qui s’est développé par le biais d’une ZAC et qui conserve certaines de ces caractéristiques en terme de règlement. Objectifs et justifications : Justification des limitations : Justification des limitations : La zone UG recouvre les Permettre la mixité des fonctions et la Préserver les caractéristiques urbaines secteurs d’extension du tissu pérennité des activités existantes tout et paysagères des zones pavillonnaires. ancien réalisés en limitant l'installation Le retrait conserve le caractère du bâti majoritairement par des d'établissements de taille trop existant et permet d’assurer une bonne opérations d’aménagement importante susceptibles de générer des fonctionnalité des constructions vis-à- d’ensemble. nuisances ou de nuire au paysage et au vis des voies publiques et d’assurer un fonctionnement urbain du tissu Afin d’harmoniser l’ensemble niveau de sécurité et des bonnes pavillonnaire. du tissu pavillonnaire conditions de circulation sur les voies. d’Andilly, la zone UG du En matière d’équipements scolaires, la La bande d’implantation permet de PLU correspond à la fusion volonté est de ne pas laisser la conforter un front urbain en évitant les des zones UG, UH (et leurs possibilité de créer d’établissements constructions désordonnées en second secteurs) et INA (quartier des qui seraient susceptibles de nuire au rideau. Flanets aujourd’hui réalisé) fonctionnement urbain notamment du au POS. fait de l’accroissement des déplacements automobiles.

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Article 7 : Implantation des Article 8 : Implantation des constructions les ZONE constructions par rapport aux limites unes par rapport aux autres sur une même séparatives propriété Les constructions doivent être Les constructions de plusieurs bâtiments non implantées en respectant un retrait au moins contigus sur une même propriété doivent égal : respecter les retraits suivants, comptés o à la hauteur de la construction avec horizontalement entre tous points des bâtiments, un minimum de 4 mètres si la au moins égaux à : façade faisant face à la limite  la hauteur de la construction la plus séparative comporte des ouvertures élevée avec un minimum de 8 mètres si constituant des vues, l’une des façades en vis-à-vis comporte o à 2,50 mètres si la façade faisant des ouvertures constituant des vues, Zone UG face à la limite séparative est un  la hauteur de la construction la plus mur aveugle ou comprenant des élevée avec un minimum de 4 mètres en jours de souffrance ou une porte cas de mur aveugle ou comprenant des d’accès « pleine », jours de souffrance ou une porte d’accès o à 1 mètre pour les annexes non « pleine ». attenantes à la construction principale d’habitation. Néanmoins, les constructions peuvent s’adosser à un bâtiment existant sur le terrain voisin, en limite séparative, à condition de s’harmoniser avec celui-ci (notamment en hauteur). Justification des limitations : Justification des limitations : Respecter le mode d'implantation actuel des Respecter le cadre de vie des habitants, Objectifs et constructions et permettre la mitoyenneté. notamment après une division éventuelle de la justifications propriété. En cas de retrait, permettre un accès à l'arrière du bâti et éviter les délaissés (bandes étroites de terrain difficiles à entretenir).

Article 9 : Article 10 : Hauteur des ZONE Emprise au sol constructions L'emprise au sol des constructions de toute nature, y La hauteur maximale autorisée des Zone UG compris les annexes, ne peut excéder 30% de la constructions ne doit pas excéder 7 superficie de la propriété. mètres.

Les annexes isolées ne peuvent dépasser une hauteur totale de 3 mètres. Justification des limitations : Justification des limitations : Il s’agit de conserver les caractéristiques du tissu Respect de la cohérence architecturale Objectifs et urbain existant permettant un équilibre entre le bâti et et bâtie du tissu urbain justifications les espaces verts et de jardin. Préserver la morphologie du tissu urbain et les continuités bâties.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations

Principales dispositions pour les constructions d’intérêt patrimonial A minima, 50% de la superficie des Toitures : En cas de nécessité de réfection, parcelles ou des unités foncières est les toitures sont refaites à l’identique végétalisée en pleine terre sous une forme (pentes, importance du débord et favorable à la biodiversité. On considère que matériaux). la pleine terre correspond à une épaisseur de Les extensions respectent les 60 cm. caractéristiques du bâtiment principal en ce

qui concerne les pentes de toit et l’importance du débord. La surface ou le linéaire végétalisé doit rechercher une continuité écologique, Les lucarnes existantes doivent être compatible avec l’usage de la parcelle, et conservées. comprendre à la fois de la pelouse (strate Les lucarnes créées reprennent les dite « herbacée »), des arbustes dimensions des lucarnes existantes. Elles (« arbustive ») et des arbres (« arborée »). sont placées au droit d’une travée de baie ou Chacune de ces strates doit représenter au sur l’axe d’un trumeau. Les châssis de toit moins 10% de la surface végétalisée requise. sont proscrits. La continuité écologique doit être Façades : Les baies existantes sont recherchée de manière interne par une conservées ou restituées dans leurs continuité spatiale sur la parcelle elle-même proportions d’origine, de même que les et de manière externe par une connexion menuiseries. Les éléments en PVC sont avec la végétation extérieure à la parcelle. proscrits. En cas de création de baie, elle doit Zone UG respecter la composition de la façade. A l'exception des accès, les marges de recul Les volets pliants et roulants, plastiques ou sur rue sont aménagées en espaces verts ou métalliques, sont proscrits. en espaces minéraux plantés d'arbres. Dans le cas où la marge de recul est supérieure à 3 Un mur de façade en moellons enduit « à m, la partie traitée en jardin d'agrément est pierres vues » est : au minimum de 3 m.  soit rejointoyé ou enduit « à pierres vues » Il est exigé un arbre pour 100 m² d’aire de  soit revêtu d’un enduit de texture stationnement à répartir sur l’aire de uniforme, couvrant entièrement le stationnement. parement de moellons. Un enduit traditionnel à la chaux est imposé. Opérations d’ensemble : les arbres ou groupements d’arbres existants les plus Les extensions respectent les remarquables (sujets adultes, en bon état caractéristiques du bâtiment principal en ce phytosanitaire, présentant un intérêt visuel qui concerne les enduits (composition, ou fonctionnel, ou d’une essence rare) couleur et finition). doivent être maintenus dans les projets Dispositions pour les autres constructions d’aménagement d’ensemble. En cas Toiture et couverture d’impossibilité, leur suppression est Les combles et toitures doivent présenter compensée par la plantation d’arbres en une simplicité de volume et une unité de nombre similaire. conception. Les constructions doivent comporter une toiture à versants, composés d’un ou plusieurs éléments à deux versants ou plus, dont les pentes sont comprises entre 30° et 45°. 222

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations Les toitures des bâtiments annexes des constructions à destination d’habitation peuvent être réalisées à un versant avec des pentes plus faibles. Les toitures terrasses sont autorisées à condition d’être végétalisées. Les ouvrages techniques (cheminées et autres supports inclus) situés sur les toitures doivent faire l’objet d’un traitement adapté visant à les intégrer à l’architecture du bâtiment. En tout état de cause, les ouvrages techniques liés à la ventilation, climatisation et chauffage sont interdits en toiture.

Façade L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, parpaings, etc…) est interdit. Les murs réalisés avec ces matériaux doivent être enduits. Les maçonneries en matériaux naturels non enduites sont de type traditionnel avec joints de teinte similaire au matériau d’appareil.

Clôtures : Tant en bordure des voies qu’entre les propriétés, les clôtures doivent être conçues de manière à s’harmoniser avec la ou les constructions existantes sur la propriété ou dans le voisinage immédiat.

La clôture n’excède pas 2 mètres par rapport au terrain naturel et est constituée :

 Soit d’un mur bahut d’une hauteur maximale de 0,60 m, surmonté d’une grille à barreaudage métallique vertical, doublé ou non d’une haie végétale d’essence locale. Le festonnage métallique est autorisé sur la grille à barreaudage.  Soit d’un mur bahut d’une hauteur maximale de 0,60 m, surmonté d’une grille à barreaudage métallique vertical, doublé ou non d’une haie végétale d’essence locale. Le festonnage métallique est autorisé sur la grille à barreaudage.

En outre, en limite séparative, la clôture peut être constituée d’un grillage doublé ou non d’une haie végétale d’essence locale. Les 223

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations teintes autorisées pour les grillages sont le vert foncé ou le gris foncé.

Les murs anciens existants doivent être maintenus et remis en état. Justification des limitations : Justification des limitations : Préserver l’aspect des constructions d’intérêt Limiter l’imperméabilisation des propriétés, patrimonial existantes. favoriser l’insertion paysagère des constructions et installations. Pour les autres constructions, respecter le Favoriser la qualité du cadre de vie. tissu urbain existant sans pour autant interdire l'architecture contemporaine ou Lutter contre le réchauffement climatique (plantations). Objectifs et innovante. justifications Permettre l'infiltration des eaux pluviales dans le sous-sol pour limiter les inondations et permettre de recharger les nappes d'eau. Cela permet aussi de limiter la vitesse d'écoulement de l'eau pluvial et donc son arrivée dans les réseaux et les cours d'eaux, limitant ainsi les risques de saturation des réseaux et les inondations par ruissellement urbain.

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Articles l &2 : Occupations du sol Article 6 : Implantation des ZONE et interdites ou autorisées sous constructions par rapport aux justifications du zonage conditions voies Zone UI Sont autorisés : l’habitat, sous Dans l’ensemble de la zone UI, Cette zone est vouée aux condition qu’il soit destiné à des les constructions doivent activités économiques personnes dont la présence permanente respecter un recul minimum de 5 qui se sont développées est nécessaire aux activités, le mètres depuis l’alignement de la notamment sur les parcs commerce, les équipements (excepté les voie. d’activités des Cures et équipements scolaires et cultuels), le de la Berchère. bureau, les entrepôts, l’artisanat, l’industrie et l’hébergement hôtelier. Les constructions à destination agricole Cette zone comporte un à condition d’être liées à des secteur UIa exploitations agricoles existantes. correspondant au parc de la Berchère qui s’est développé par le biais d’une ZAC et qui conserve certaines de ces caractéristiques en terme de règlement. Objectifs et Justification des limitations : Justification des limitations : justifications Maintenir la vocation des zones Un retrait est imposé afin Maintenir et conforter dévolues aux activités économiques et d’assurer une bonne l'activité économique aux aménagements et installations liés fonctionnalité des activités vis-à- sur le territoire aux activités économiques. vis des voies publiques et communal. d’assurer un niveau de sécurité L’interdiction des équipements et des bonnes conditions de scolaires et cultuels est liée à la volonté circulation sur les voies. de ne pas laisser la possibilité d’implanter de tels équipements dont la nature est incompatible avec des zones d’activités inadaptées et supportant une circulation importante et notamment de poids-lourds.

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Article 8 : Implantation des Article 7 : Implantation des constructions par constructions les unes par ZONE rapport aux limites séparatives rapport aux autres sur une même propriété Dans l’ensemble de la zone UI (à l’exception du Dans le secteur UIa, les secteur UIa), les constructions doivent être constructions situées sur une implantées : même propriété doivent être  Soit sur une ou plusieurs limites séparatives, implantées à une distance  Soit en respectant un retrait au moins égal à la minimale de 8 mètres si l’une moitié de la hauteur de la façade concernée des façades en vis-à-vis avec un minimum de 3,5 mètres. comporte des ouvertures Zone UI constituant des vues. Dans le secteur UIa, les constructions doivent respecter un retrait. Celle-ci est au moins égale :  à la hauteur de la façade concernée avec un minimum de 8 mètres si celle-ci comporte des ouvertures constituant des vues,  à la moitié de la hauteur de la façade concernée si celle-ci est un mur aveugle ou comprenant des jours de souffrance ou une porte d’accès « pleine ». Justification des limitations : Justification des limitations : Objectifs En secteur UIa, nécessité de Règlement souple, à l’exception du secteur UIa, en et conserver les règles de la ZAC rapport avec la vocation de la zone. justificati non achevée. ons En secteur UIa, nécessité de conserver les règles de la ZAC non achevée.

Article 10 : Hauteur des ZONE Article 9 : Emprise au sol constructions La hauteur maximale autorisée En secteur UIa, l'emprise au sol des constructions de des constructions ne doit pas toute nature, y compris les annexes, ne peut excéder Zone UI excéder 10 mètres. 60 % de la superficie de la propriété.

Objectifs Justification des limitations : Justification des limitations : et En secteur UIa, nécessité de conserver les règles de la justificati ZAC non achevée. Volonté de conserver ons l'épannelage existant.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations A minima, 10% de la superficie des Principales dispositions parcelles ou des unités foncières est Toitures végétalisée en pleine terre sous une Les toitures sont constituées de volumes forme favorable à la biodiversité. On simples. considère que la pleine terre correspond Traitement des façades à une épaisseur de 60 cm. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques La surface ou le linéaire végétalisé doit creuses, parpaings, etc…) est interdit. rechercher une continuité écologique, Dépôts de matériaux et aires de compatible avec l’usage de la parcelle, et stockage à l'air libre comprendre à la fois de la pelouse (strate Ils sont dissimulés par des écrans dite « herbacée »), des arbustes construits en matériaux de même nature (« arbustive ») et des arbres ou ayant un aspect qui s’harmonise avec (« arborée »). Chacune de ces strates doit celui des façades principales ou par des représenter au moins 10% de la surface écrans végétaux denses et persistants. végétalisée requise. La continuité Clôtures écologique doit être recherchée de Les clôtures doivent s'harmoniser avec la manière interne par une continuité construction du bâtiment et avec les spatiale sur la parcelle elle-même et de constructions existantes. manière externe par une connexion avec la végétation extérieure à la parcelle. Zone UI La hauteur totale des clôtures ne doit pas excéder 2 mètres. A l'exception des accès, les marges de recul sur rue sont aménagées en espaces En limite de voie, elles sont de teinte verts ou en espaces minéraux plantés sombre et composées : d'arbres. Dans le cas où la marge de  soit d'un mur bahut d’une hauteur recul est supérieure à 3 m, la partie maximale de 0,60 m surmonté traitée en jardin d'agrément est au d’une grille et doublé d'une haie minimum de 3 m. vive  soit d’une grille doublée d'une Il est exigé un arbre pour 100 m² d’aire haie vive. de stationnement à répartir sur l’aire de stationnement.

Opérations d’ensemble : les arbres ou groupements d’arbres existants les plus remarquables (sujets adultes, en bon état phytosanitaire, présentant un intérêt visuel ou fonctionnel, ou d’une essence rare) doivent être maintenus dans les projets d’aménagement d’ensemble. En cas d’impossibilité, leur suppression est compensée par la plantation d’arbres en nombre similaire.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations Justification des limitations : Justification des limitations : Laisser de la souplesse pour l’édification Limiter l’imperméabilisation des des constructions tout en assurant une propriétés, favoriser l’insertion bonne insertion paysagère des paysagère des constructions et constructions dans leur environnement. installations. Favoriser la qualité du cadre de vie.

Lutter contre le réchauffement climatique (plantations). Objectifs et justifications Permettre l'infiltration des eaux pluviales dans le sous-sol pour limiter les inondations et permettre de recharger les nappes d'eau. Cela permet aussi de limiter la vitesse d'écoulement de l'eau pluvial et donc son arrivée dans les réseaux et les cours d'eaux, limitant ainsi les risques de saturation des réseaux et les inondations par ruissellement urbain.

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Articles l &2 : Occupations du sol Article 6 : Implantation des ZONE et interdites ou autorisées sous constructions par rapport aux justifications du zonage conditions voies Sont autorisés : Les constructions doivent Dans l’ensemble de la zone : s’implanter en recul d’au moins  Les constructions et 10 mètres mesuré à partir de installations à condition l’alignement de la voie publique qu’elles soient nécessaires aux ou de l’emprise publique. équipements d’intérêt collectif exclusivement liés aux voiries et réseaux divers.

Dans l’ensemble de la zone, hormis en secteur Ap :  Les constructions si elles sont Zone A nécessaires à l’exploitation La zone A regroupe les agricole. terrains équipés ou non, à  Les dépôts et stockages de protéger en raison du toute nature à l’air libre s’ils potentiel agronomique, sont nécessaires à biologique ou l’exploitation agricole. économique des terres  Les constructions à destination agricoles. d’habitation (incluant les annexes à l’habitation ) quand Elle comprend un secteur elles sont indispensables au Ap à préserver sur le plan fonctionnement de l’activité paysager. agricole nécessitant la présence permanente de l’exploitant, à condition qu’elles soient limitées à une habitation par exploitation et implantée à moins de 50 mètres des bâtiments principaux, sauf contraintes techniques ou servitudes justifiées.  Les affouillements et exhaussements des sols à condition d’être liés aux constructions et aménagements autorisés.

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Articles l &2 : Occupations du sol Article 6 : Implantation des ZONE et interdites ou autorisées sous constructions par rapport aux justifications du zonage conditions voies Objectifs et Justification des limitations : Justification des limitations : justifications Assurer la pérennisation des activités La volonté communale a agricoles. Un retrait est imposé afin été de définir un zonage d’assurer une bonne Permettre une éventuelle implantation agricole répondant aux fonctionnalité des constructions de bâti agricole, sous conditions d’en objectifs de gestion vis-à-vis des voies publiques et démontrer la nécessité. économe du sol, de d’assurer un niveau de sécurité et protection des milieux des bonnes conditions de naturels et des paysages Le secteur Ap occupe une position de circulation sur les voies. ainsi que de préservation belvédère au Nord du village et de la biodiversité. Ce constitue un espace de grande qualité zonage répond également paysagère offrant des perspectives au principe d'équilibre visuelles sur le village et au-delà. Sa entre le développement perception depuis l'espace public est de l'espace rural, la particulièrement aisée. Cela lui confère préservation des espaces une grande sensibilité visuelle sur sa affectés aux activités plus grande partie et une faible capacité agricoles et forestières et d'intégration de nouveaux équipements la protection des sites, agricoles qui de ce fait sont interdits. milieux naturels et des paysages.

Article 7 : Implantation des ZONE constructions par rapport aux limites Article 10 : Hauteur des constructions séparatives La hauteur des constructions nouvelles à Les constructions à destination destination d’habitat ne doit pas excéder 7 d’habitation doivent s’implanter en retrait mètres. Zone A d’au moins 4 mètres des limites séparatives de propriété. Ce recul est La hauteur des bâtiments d’exploitation porté à 6 mètres pour tous les autres types agricole ne doit pas excéder 12 mètres. de constructions. Justification des limitations : Justification des limitations : Des retraits sont imposés afin d’assurer La hauteur pour les habitations une bonne fonctionnalité des correspond à la typologie du bâti dans la Objectifs et constructions et d’éviter d’éventuelles commune. justifications nuisances vis-à-vis de l’habitat proche. Limiter la hauteur des constructions à vocation agricole pour minimiser leur impact visuel sur le paysage.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations Les constructions doivent présenter un Afin d’insérer au mieux les bâtiments aspect compatible avec le caractère ou d’exploitation agricole et les serres dans le l'intérêt des lieux avoisinants, des sites et paysage, des plantations d’arbres avec des des paysages. essences locales doivent être réalisées aux

abords du bâtiment. Les toitures terrasses sont autorisées à condition d’être végétalisées. Zone A Les ouvrages techniques (cheminées et

autres supports inclus) situés sur les toitures doivent faire l’objet d’un traitement adapté visant à les intégrer à l’architecture du bâtiment. En tout état de cause, les ouvrages techniques liés à la ventilation, climatisation et chauffage sont interdits en toiture. Justification des limitations : Justification des limitations : Objectifs et Favoriser l’insertion paysagère des Favoriser l’insertion paysagère des justifications constructions et limiter leur impact sur constructions. l'environnement.

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Article 6 : Articles l &2 : Occupations du sol ZONE et Implantation des interdites ou autorisées sous justifications du zonage constructions par conditions rapport aux voies Sont autorisés : Les constructions Dans l’ensemble de la zone : doivent s’implanter en  Les constructions et recul d’au moins 6 installations à condition mètres mesuré à partir qu’elles soient nécessaires de l’alignement de la aux équipements d’intérêt voie publique ou de collectif exclusivement liés l’emprise publique. aux voiries et réseaux divers ou à la vocation naturelle de la zone. Zone N  Les constructions et installations si elles sont nécessaires à l’exploitation La zone N regroupe les terrains, forestière. équipés ou non, à protéger en raison  L’aménagement, la soit de la qualité des sites, milieux et réhabilitation et l’extension espaces naturels, des paysages et de des constructions existantes à leur intérêt, notamment du point de destination d’habitation dans vue esthétique, historique ou la limite de 10 % de la écologique, soit de l’existence d’une surface de plancher existante exploitation forestière, soit de leur à la date d’approbation du caractère d’espaces naturels. PLU.

 Les annexes des Cette zone N comprend : constructions existantes à - le secteur Ns destination d’habitation, dans correspondant à la salle la limite de 20 m² de surface polyvalente et permettant de plancher ou d’emprise au son aménagement, sol cumulée à la date - le secteur Nj d’approbation du PLU. correspondant au secteur des Bas Boutrous dans  La création de piscines, dans lequel sont autorisés les la limite totale de 50 m² abris de jardin, d’emprise au sol sur le terrain - le secteur Njs d’assiette d’une construction correspondant au projet existante à destination de jardins partagés et/ou d’habitation. de jardin des semences En outre, dans le secteur Ns : oubliées et permettant son aménagement.  Les aménagements et les constructions à condition qu’ils soient nécessaires au fonctionnement de la salle polyvalente, dans les limites définies par les articles suivants. En outre, dans le secteur Nj :  Les abris de jardin. En outre, dans le secteur Njs :  Les aménagements et les

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Article 6 : Articles l &2 : Occupations du sol ZONE et Implantation des interdites ou autorisées sous justifications du zonage constructions par conditions rapport aux voies constructions à condition qu’ils soient nécessaires au fonctionnement du projet de jardins partagés et/ou de jardin des semences oubliées, dans les limites définies par les articles suivants.  Les exhaussements liés aux aménagements et constructions autorisés à condition qu’ils soient limités au niveau 172 m (NGF). Objectifs et justifications Justification des limitations : Justification des La volonté communale a été de définir limitations : Préserver l’environnement, la qualité un zonage naturel répondant aux des sites, des milieux naturels et des Un retrait est imposé objectifs de gestion économe du sol, de paysages en limitant la afin d’assurer une protection des milieux naturels et des constructibilité. bonne fonctionnalité paysages ainsi que de préservation de des constructions vis- la biodiversité. Ce zonage répond Permettre l’aménagement et à-vis des voies également au principe d'équilibre entre l’extension modérée des publiques et d’assurer le développement de l'espace rural, la constructions existantes. un niveau de sécurité préservation des espaces affectés aux Permettre l’aménagement de la salle et des bonnes activités agricoles et forestières et la polyvalente afin d’assurer sa conditions de protection des sites, milieux naturels et pérennité. circulation sur les des paysages. voies.

Permettre les abris de jardins dans le Ainsi la zone naturelle « N » porte secteur Ns afin de pérenniser cette essentiellement sur les ensembles de activité de loisirs. boisements et d’espaces en cours de reboisement où la dimension Permettre le développement du projet écologique (biodiversité intrinsèque, de jardins partagés et/ou de jardin des fonction de continuité écologique) est semences oubliées dans une optique prédominante. de préservation de l’environnement et de développement social.

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Article 7 : Implantation des constructions par Article 10 : Hauteur des ZONE Article 9 : Emprise au sol rapport aux limites constructions séparatives Dans le secteur Ns, L’aménagement (extension, Les constructions doivent l’emprise au sol des transformation) des s’implanter en retrait d’au constructions nouvelles ne constructions existantes à moins 6 mètres des peut excéder 10% de la destination d’habitat est limites séparatives de superficie de la propriété. autorisé sous réserve après propriété. aménagement de ne pas Dans le secteur Nj, dépasser la hauteur initiale. l’emprise au sol des abris de jardin ne peut excéder 6 Dans le secteur Ns, la m2 par unité foncière. hauteur des constructions Zone N nouvelles ne doit pas excéder la hauteur de la salle Dans le secteur Njs, polyvalente existante. l’emprise au sol des

constructions ne peut Dans le secteur Nj, la excéder 6% de la superficie hauteur des abris de jardin de la propriété. ne doit pas dépasser 2,5 m. Dans le secteur Njs, la hauteur des constructions nouvelles ne doit pas excéder 3 mètres. Justification des Justification des Justification des limitations : limitations : limitations : Un retrait est imposé afin d’assurer une bonne Limiter l’emprise au sol Permettre l’évolution des des constructions pour constructions existantes sans Objectifs et fonctionnalité des préserver le caractère en augmenter la hauteur. justifications constructions et d’éviter d’éventuelles nuisances naturel de la zone. vis-à-vis de l’habitat Limiter la hauteur des proche. constructions nouvelles afin de favoriser leur intégration dans le site naturel.

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Article 13 : ZONE Article 11 : Aspect extérieur Espaces libres et plantations Les constructions doivent présenter un Sur le terrain d’assiette de la aspect compatible avec le caractère ou construction, les espaces libres de l'intérêt des lieux avoisinants, des sites et des toute construction et non occupés par paysages. des aires de stationnement ou des

jardins, doivent être plantés ou Les clôtures en bordure de voie et en limite recevoir un aménagement paysager Zone N séparative doivent être poreuses pour la végétal. biodiversité et composées de grillage pour ne pas entraver les déplacements de la petite faune. Des passages pour la petite faune doivent être aménagés en bas des clôtures, notamment dans les coins. Un simple trou de 15 cm par 15 cm permet le passage de la plupart des animaux. Justification des limitations : Justification des limitations : Favoriser l’insertion paysagère des constructions et limiter leur impact sur Favoriser l’insertion paysagère des Objectifs et l'environnement. constructions. justifications Préserver les continuités écologiques. Lutter contre le réchauffement climatique (plantations) et favoriser la qualité du cadre de vie.

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4.2 Justification du découpage des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitée (STECAL) à l’intérieur de la zone naturelle

Sont considérés comme des STECAL, les secteurs de taille et de capacité d’accueil limitée en zone naturelle qui autorisent des constructions.

Trois secteurs sont considérés comme des STECAL :

- le secteur Ns correspondant à la salle polyvalente et permettant son aménagement, - le secteur Nj correspondant au secteur des Bas Boutrous dans lequel sont autorisés les abris de jardin, - le secteur Njs correspondant au projet de jardins partagés et/ou de jardin des semences oubliées et permettant son aménagement.

Le secteur Ns correspond à un équipement public existant (la salle polyvalente) que la commune souhaite bien évidemment pérenniser en y autorisant les aménagements et les constructions à condition qu’ils soient nécessaires à son fonctionnement.

Le secteur Nj correspond à un espace occupé par des jardins. Afin d’assurer la pérennité et d’encourager le développement de cette activité, les abris de jardin de taille limitée sont autorisés. L’emprise au sol réduite constitue également une garantie que les abris de jardins seront véritablement affectés au stockage d'outils de jardinage et qu'ils ne seront pas détournés pour d'autres usages (garage, chalet de week-end, etc.)

Le secteur Njs correspond à un espace sur lequel la volonté est de développer des jardins partagés et/ou de semences oubliées. L’intérêt majeur est de pérenniser par la culture et donc de conserver les semences les plus anciennes. Pour la mise en place de ce projet, il est nécessaire de pouvoir autoriser les aménagements et les constructions utiles au fonctionnement du projet de jardins partagés et/ou de jardin des semences oubliées.

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4.3 La vocation des emplacements réservés

Le PLU définit 13 emplacements réservés, localisés sur le plan de zonage. Leur destination, leur bénéficiaire et leur surface figurent dans le tableau ci-dessous.

Liste des emplacements réservés N° Destination Bénéficiaire Superficie (m²) Les emplacements réservés à destination des projets d'équipements A Extension du cimetière Commune 7 700 B Elargissement de la rue de l’Eglise à 8 m Commune 162 C Elargissement de la rue Philippe Le Bel à 8 m Commune 68 Elargissement du trottoir de la rue des Maquignons et de la D Commune 46 rue E ; Legendre (1,50m) Elargissement à 10 m de la rue de la Sonnette et E Commune 500 aménagement du carrefour avec la rue A. Briand F Giratoire Plateau Département 1 000 Aménagement du carrefour des Champeaux et G Département 800 requalification de la RD 124 E Aménagement d’un trottoir Route de la Croix Blanche H Commune 350 (1,50 m) I Elargissement à 9 m de la RD 124 E Département 1 000 Elargissement à 12 m de la RD 124 E pour aménagement J Département 4 600 du carrefour, création d’un trottoir et d’une piste cyclable Communauté K Elargissement à 12 m de la rue des Maquignons d’Agglomération 46 Plaine Vallée L Elargissement à 6 m de la rue des Rondeaux Commune 900 Aménagement de voirie et de trottoir sur 1 mètre de M Commune 1 542 profondeur N Aménagement de carrefour Département 202

L’emplacement réservé A permet l’extension du cimetière dans une optique d’adaptation des équipements collectifs à la population.

Les emplacements réservés B, C, D, E, H et L, au bénéfice de la commune, ont été maintenus par rapport au POS approuvé précédemment. Ils ont comme objectif des aménagements d'infrastructure afin d’améliorer les conditions de circulation, le niveau de sécurité et de limiter les nuisances vis à vis des zones habitées.

Les emplacements réservés F, G, I, J et N au bénéfice du département, ont été conservés dans le présent PLU afin d’améliorer les conditions de circulation et le niveau de sécurité sur les voies concernées.

L’emplacement réservé K, au bénéfice de la Communauté d’Agglomération Plaine Vallée, a été conservé afin d’améliorer les conditions de circulation et le niveau de sécurité sur la voie concernée.

L’emplacement réservé M, au bénéfice de la commune, est créé afin de pouvoir récupérer de l’espace pour élargir localement les voies étroites et les trottoirs afin d’améliorer les conditions de déplacement dans le tissu ancien. 237

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VII. INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ET PRISE EN COMPTE DE SA PRESERVATION ET DE SA MISE EN VALEUR

1. Ressource en eau

1.1 Alimentation en eau potable

Sur la commune d’Andilly, le service de distribution de l’eau potable est assuré par le Syndicat des Eaux D’Ile de France (SEDIF).

Aucun captage d’alimentation en eau potable n’est recensé par le SAGE du Croult-Enghien- Vieille-Mer sur la commune d’Andilly.

L’eau potable consommée par les Andillois est prélevée dans la Marne et dans l’Oise, puis traitée sur l’usine de Méry sur Oise. Le reste de l’eau provient d’environ vingt-cinq forages situés sur le territoire du SAGE. La capacité nominale de cette installation de production est de 158 000 m3/j.

La qualité de l'eau potable à Andilly fait l'objet de nombreuses analyses effectuées sous l'autorité de l'Agence Régionale de Santé (ARS) Ile-de-France. En 2015, le contrôle sanitaire sur la commune d'Andilly a porté sur 144 échantillons prélevés en production et sur 841 échantillons prélevés en distribution.

L'eau potable distribuée en 2015 à Andilly est conforme aux limites de qualité réglementaires fixées pour les paramètres physico-chimiques (nitrates, fluor, pesticides), à l'exception des bromates entre le début et la mi-juillet 2015.

La desserte d’eau potable à tous les habitants est assurée par les ouvrages localisés sur le territoire du SAGE mais également par des ouvrages extérieurs. Globalement, 3 700km de conduites permettent de délivrer l’eau potable sur l’ensemble du territoire du SAGE. Ce réseau est utilisé de façon intensive car en 2011, le rendement moyen relevé était de 89,1%.

L’augmentation prévisible de la consommation future liée à l’urbanisation des espaces de développement de la zone urbaine (hypothèse de 2785 habitants à l’horizon 2025 soit 265 habitants supplémentaires en une dizaine d’années) apparaît compatible avec les capacités actuelles d’alimentation.

Les actions engagées par la commune d’Andilly pour la préservation des ressources en eau potable sont les suivantes :  Limiter l’imperméabilisation des sols en imposant une part de surface végétalisée dans les zones urbaines dans le règlement,  Préserver les espaces naturels et agricoles. Il s’agit entre autres du classement en zone naturelle et en espace boisé classé d'espaces verts et boisés. Ces écosystèmes ont, en effet, une fonction de barrière biogéochimique qui épure les eaux de ruissellement et favorise leur infiltration. La préservation de ces fonctions naturelles limite les phénomènes de pollution des eaux, protégeant ainsi l’ensemble des milieux aquatiques.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Ainsi, le PLU, dans ses orientations, est compatible avec les dispositions du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Seine-Normandie et du SAGE du Croult-Enghien-Vieille-Mer en élaboration, notamment en ce qui concerne la préservation de la ressource pour l’alimentation en eau potable.

1.2 Assainissement des eaux pluviales et usées

Assainissement des eaux usées

Le transport des eaux usées est assuré par le Syndicat Intercommunal d’Assainissement d’Enghien-les-Bains (SIARE). La dépollution est assurée par le Syndicat Interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP). 98 % des eaux usées de la commune sont traitées à la station d’épuration d’Achères par le SIAAP et 2 % à la station de dépollution de Bonneuil en France par le SIAH.

Le traitement des eaux usées d’Andilly est donc assuré en majorité par le SIARE à la station d’épuration d’Achères. Elle présente une capacité utile de 7 500 000 équivalents habitants.

La commune est équipée à environ 100 % d’un réseau d’assainissement collectif de type séparatif. Le taux de raccordement est estimé à 95 %. En effet, 59 habitations sont non raccordables au réseau d’assainissement collectif et sont donc en assainissement non collectif.

Les zones ne bénéficiant pas de l’assainissement collectif sont des zones qui ne se situent pas en continuité d’urbanisation. Elles se situent donc principalement dans le Nord du territoire communal. C’est notamment le cas de l’habitat dispersé et des poches d’activités situées à proximité de la limite communale entre Andilly et Domont.

Au regard du Plan local d’urbanisme fondé sur l’optimisation des espaces libres et interstitiels destinés au développement progressif de l’habitat, les principes actuels d’évacuation vers les stations d’épuration seront inchangés. Ce développement progressif sera raccordé au réseau d’assainissement collectif. En particulier, la station d’épuration d’Achères, conforme à la règlementation en vigueur, est apte à absorber le développement démographique envisagé sur le territoire qu’elle dessert (hypothèse de 2785 habitants à l’horizon 2025 soit 265 habitants supplémentaires en une dizaine d’années).

La gestion des eaux pluviales

100% du réseau d'assainissement collectif sur la commune d’Andilly est de type séparatif. Le réseau de type séparatif permet de rejeter les eaux pluviales dans le milieu naturel avec un traitement adapté.

A l’article 4 du règlement, il est spécifié que les règles applicables en matière d’assainissement des eaux pluviales sont celles figurant aux règlements d’assainissement de la Communauté d’Agglomération et du Syndicat compétents. Dans ces règlements d’assainissement, il est mentionné que pour tout projet d’aménagement, les eaux pluviales collectées à l'échelle des parcelles privées ne sont pas admises directement dans le réseau d'assainissement. Elles devront être soit infiltrées (sous réserve de la nature du sol : perméabilité suffisante et absence de gypse), soit régulées ou éventuellement traitées suivant les cas, avant le raccordement.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Dans tous les cas, la recherche de solutions permettant l'absence de rejet d'eaux pluviales sera la règle générale. Seul l'excès de ruissellement peut être rejeté au domaine public après qu'aient été mises en œuvre, sur la parcelle privée, toutes les solutions susceptibles de limiter et d'étaler dans le temps les apports pluviaux.

Ces principes de gestion des eaux pluviales permettent de réalimenter les nappes (ce qui contribue largement au soutien de la masse d’eau et donc à son bon état écologique) et de réduire les risques d’inondation.

Le PLU est compatible avec les dispositions du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Seine- Normandie et avec le SAGE du Croult-Enghien-Vieille-Mer en élaboration. En effet, le PADD préconise de préserver et mettre en valeur le cours d’eau traversant la commune (le ru d’Andilly), les espaces en eau et les bassins ainsi que les continuités vertes permettant la gestion des eaux pluviales.

2. Les risques naturels

2.1 Le risque d’inondation

L’imperméabilisation des sols sur la commune peut conduire à favoriser les ruissellements et éventuellement les inondations. Ce risque existe sur la partie Sud du territoire communal mais n’est pas précisément localisé.

Seul, un axe de ruissellement temporaire lors d’orage est localisé à l’extrémité Nord de la commune au sein des espaces naturels à préserver.

Aucun plan de prévention des risques d’inondation ne couvre ces espaces.

2.2 Risque de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols

La commune est fortement touchée par ce phénomène de retrait / gonflement des argiles mais aujourd’hui, il n’existe pas de Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN).

72,7% du territoire de la commune est touché par cet aléa à un degré moyen. 4,6% du territoire est touché par cet aléa à un degré fort.

Ce risque est localisé et explicité dans le diagnostic, et repris à titre d’information en annexe du présent PLU (plan et fiche d’information).

De plus, le règlement du PLU, à l’article 2 dans le paragraphe « Protections, risques et nuisances », informe les usagers que la commune est concernée par un risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait - gonflement des sols argileux et qu’« il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction pour les bâtiments neufs.».

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

2.3 Risque sismique

La commune est également concernée par un risque sismique très faible explicité dans le diagnostic du PLU. Cela ne représente pas d'enjeu particulier sur le territoire.

2.4 Risque de remontées de nappe

La commune d’Andilly n’est impactée par un risque de remontées de nappe que faiblement voire très faiblement. Explicité dans le diagnostic, il ne représente cependant pas un enjeu particulier pour le territoire.

2.5 Risque de mouvement de terrain lié aux cavités souterraines ou à la présence de gypse

Le territoire de la commune compte une ancienne carrière aujourd’hui remblayée. Elle constitue un risque d’effondrement en raison de son potentiel de compression et de tassement. Ce risque est localisé sur le plateau et explicité dans le diagnostic. Il ne concerne pas les zones urbaines.

Le gypse est, un matériau soluble dans l’eau, très répandu dans le territoire du SAGE du Croult- Enghien-Vieille-Mer et sur le territoire d’Andilly qui n’a jamais fait l’objet de carrière. Lors de sa dissolution, le gypse créant un vide franc ou une zone décomprimée peut entrainer des effondrements.

Ce risque est localisé et explicité dans le diagnostic, et repris à titre d’information sur le plan de zonage et en annexe du présent PLU (plan des contraintes).

De plus, le règlement du PLU, à l’article 2 dans le paragraphe « Protections, risques et nuisances », informe les usagers que la commune est concernée par un risque naturel lié à la présence de gypse et qu’« il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction pour les bâtiments neufs.».

2.6 Risque de mouvement de terrain lié aux terrains compressibles

Le plan des contraintes du sol et du sous-sol en annexe 13 matérialise un secteur dans lequel une carrière a fait l’objet d’un comblement (ou ancienne décharge compressible). Ce secteur est soumis à un risque de tassement, affaissement. Dans ce secteur, il convient de prendre toutes les dispositions pour assurer la stabilité des aménagements.

3. Le milieu naturel et le paysage

La mise en œuvre du PLU aura peu d’incidences négatives sur l’environnement naturel et le paysage dans la mesure où le projet urbain est fondé sur le renouvellement urbain et la conquête des espaces libres au sein du tissu existant.

De manière générale, dans le cadre de l’urbanisation des secteurs à l’intérieur de l’espace urbanisé, il sera nécessaire de réaliser un traitement paysager spécifique afin d’atteindre une qualité d'urbanisme et de paysage capable de garantir l'insertion de ces opérations dans leur site.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Afin de contrôler la forme et l’intégration dans le paysage, les zones de développement et de renouvellement prévues sont assorties d’orientations d’aménagement et de programmation et d’un règlement précisant toutes les conditions d’implantation et de paysagement.

La commune n’est concernée par aucun périmètre de protection règlementaire. Néanmoins, il faut signaler la présence de ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique).

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

3.1 Incidence NATURA 2000

La zone NATURA 2000 la plus proche de la commune d’Andilly est « Pointe Aval de l’Ile Saint Denis », située à Saint-Denis à environ 10 km de la commune.

Ce site NATURA 2000 se caractérise par son insalurité permettant une fréquentation limitée et d’un isolement idéal. Il accueille une avifaune d’une richesse exceptionnelle en milieu urbain et péri-urbain.

Le projet de PLU prévoit plusieurs secteurs de développement urbain à l’intérieur de l’espace urbanisé existant.

La localisation de ces espaces de développement urbain est éloignée du site Natura 2000 de près de 10 km (voir cartes de localisation ci-après).

On peut considérer l’absence d’incidence notable du PLU d’Andilly sur le site Natura 2000 dans la mesure où :  les zones de développement urbain envisagées dans le cadre du PLU sont éloignées du site Natura 2000 de près de 10 km. Entre les zones de développement urbain et le site Natura 2000, l’urbanisation continue et les nombreuses infrastructures routières (RN 14, RD 311, RD 928…) existantes confèrent ainsi à toute cette partie de la plaine un caractère fortement anthropisé ;  les zones de développement urbain envisagées sont situées à l'intérieur des espaces déjà urbanisés et ne se développent en aucune façon sur les espaces naturels d'intérêt de la commune.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

3.2 Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

D’après les données de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), seule la ZNIEFF de type 2 « Forêt de Montmorency » est présente sur la commune d’Andilly.

L’ensemble de la ZNIEFF présente sur le territoire communal est identifié comme réservoir de biodiversité dans le PADD et classé en zone naturelle (à l’exception des petites poches d’urbanisation existantes sur le plateau) afin de garantir sa préservation.

3.3 Les milieux humides

Le maintien et la préservation des milieux humides est nécessaire au maintien de la biodiversité et des continuités écologiques existantes sur la commune d’Andilly. A ce titre, le règlement du PLU indique, dans chacune des zones, si elles sont en partie concernées par des enveloppes d’alerte de zones humides potentielles identifiées par la DRIEE. Dans ce cadre, pour toute ouverture à l’urbanisation dans ces enveloppes, le pétitionnaire doit vérifier au préalable si la zone est avérée humide selon les critères de l’arrêté ministériel du 24 juin 2008 (analyse de la flore et du sol).

Ces enveloppes d’alerte de zones humides potentielles identifiées par la DRIEE sont également reportées sur le plan de zonage du PLU.

3.4 Préservation des espaces boisés, éléments paysagers et continuités écologiques

La préservation et la valorisation du patrimoine paysager et environnemental sont une des orientations fondamentales du PLU.

Ainsi, le PLU prévoit la préservation des principaux espaces boisés au titre des Espaces Boisés Classés (EBC) et des autres bois et alignements d’arbres au titre de l’article L. 151-23 du Code de l’Urbanisme.

En ce qui concerne les espaces boisés classés, il en a été rajouté par rapport à ceux présents dans le POS approuvé, notamment sur les espaces en cours de reboisement sur le plateau, initiés par l’agence des espaces verts d’Ile de France dans le cadre de l’espace naturel sensible. Néanmoins, un secteur a vu la suppression de l’espace boisé classé ; il s’agit partiellement du secteur situé dans le tissu urbain de part et d’autre de la rue des Comailles sur lequel des orientations d’aménagement et de programmation sont établies afin de répondre aux obligations réglementaires en matière de logements et de mixité sociale. Sur ce secteur, les orientations imposent cependant la préservation de la continuité verte et une forte végétalisation.

Enfin, le PLU de la commune a été soumis à un examen au cas par cas de l’autorité environnementale afin de déterminer si une évaluation environnementale est à prévoir. Le préfet du Val d’Oise a décidé le 4 mars 2016 de ne pas soumettre le projet d’élaboration du PLU à évaluation environnementale.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

4. L’espace agricole

Dans une optique de préservation de l’environnement et des paysages et de pérennisation de l'activité agricole sur le territoire, les secteurs de la commune présentant une richesse des sols et une occupation dominante agricole sont classés en zone agricole. Dans ce cadre, la zone agricole a été agrandie au droit du centre équestre afin de laisser la possibilité à cette activité de pouvoir évoluer et sur le triangle des « cinquante arpents » dont l’occupation dominante est agricole.

Même si aujourd’hui, les terres agricoles représentent une très faible partie du territoire de la commune, le PLU permet donc une poursuite de l’activité agricole et notamment l’activité du centre équestre, en préservant ces terres et en édictant des règles en zone A favorisant le maintien et l’exploitation des espaces agricoles présents sur le territoire.

5. Bilan de la consommation des espaces naturels et agricoles

Le projet d’aménagement et de développement durables prévoit un développement urbain respectueux de l’environnement en fixant un objectif de lutte contre la consommation de l’espace et l’étalement urbain par une politique fondée sur le renouvellement urbain et la conquête des espaces libres au sein du tissu existant pour y développer l’habitat.

Contrairement aux tendances passées et conformément au SDRIF, le PLU ne prévoit donc aucune consommation d’espaces naturel et agricole pour le développement urbain. Ainsi, les espaces agricoles et naturels sont préservés sur la commune.

Type de zone Surface au POS approuvé en 1999 (ha) Surface au présent PLU (ha) Zone urbaine (U) 78 87,1 Zone à urbaniser 11,3 0 (NA au POS) Zone agricole (A) 4,5 10,9 Zone Naturelle (N) 179,5 175,3 TOTAL 273,3 273,3

Type de zone Secteur ou zone du PLU Surface au présent PLU (ha) UA 5,9 UAa 0,5 UE 4,7 UEa 4,7 Zone urbaine (U) UF 6,9 UG 40,8 UGa 1,7 UI 13,7 UIa 8,2 A 7,9 Zone agricole (A) Ap 3,0 N 169,7 Nj 3,5 Zone Naturelle (N) Njs 1,5 Ns 0,6

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

Au regard des tableaux, il ressort que :  La zone urbaine a très légèrement augmenté du fait du reclassement en zone urbaine des zones d’urbanisation future (NA) du POS précédent ;  La zone agricole a légèrement augmenté du fait du classement du centre équestre et du triangle des « cinquante arpents ».  La zone naturelle a légèrement diminué du fait du reclassement en zone agricole du centre équestre et du triangle des « cinquante arpents ».

6. Le patrimoine et l’architecture

6.1 Le patrimoine architectural

Le règlement des zones urbaines du PLU s’appuie sur une analyse des caractéristiques particulières du tissu urbain, afin d’en préserver les différents aspects. Il définit des prescriptions pour les constructions, notamment en ce qui concerne l'aspect extérieur.

Dans les parties anciennes d’Andilly, le règlement vise à maintenir l’aspect traditionnel, en particulier l’aspect extérieur des constructions les plus typiques. A cet effet, des dispositions sont édictées concernant l’aspect des toitures, des façades et des clôtures.

Par ailleurs, des éléments bâtis remarquables (repérés sur le plan de zonage) sont protégés au titre de l’article L. 151-19 du Code de l’Urbanisme.

Ces éléments protégés figurent dans un document spécifique (pièce n°6b fiches patrimoine).

La démolition totale d’un bâtiment ou mur repéré est interdite et en application de l'article R. 421-28 du Code de l’Urbanisme, la démolition partielle d’un bâtiment, ensemble de bâtiments ou mur repéré doit faire l’objet d’une autorisation préalable.

Ainsi, tous les travaux effectués sur un bâtiment ou ensemble de bâtiments repérés doivent être conçus en évitant toute dénaturation des caractéristiques conférant leur intérêt.

Le règlement du PLU définit les prescriptions attachées à ces éléments bâtis protégés.

Le centre ancien de la commune d’Andilly est concerné par le périmètre de protection des monuments historiques appliqué au Colombier depuis le 25 mai 1988. Celui-ci est présenté dans le diagnostic territorial et son périmètre est reporté en annexe du PLU sur la cartographie relative aux servitudes d’utilité publique.

Enfin, des perspectives visuelles remarquables sont également protégées au titre des articles L. 151-19 et L. 151-23 du Code de l’Urbanisme ; il s’agit des perspectives depuis la pelouse des châtaigniers, depuis l’impasse de l’église et depuis la place et la rue Finot. Elles sont reportées sur le plan de zonage. Ces perspectives doivent être prises en compte dans le cadre d’un aménagement ou d’une construction afin de les maintenir.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

6.2 Le patrimoine archéologique

La commune d’Andilly compte plusieurs sites archéologiques recensés par le Préfet du Val d’Oise. Ils sont repérés et listés dans le diagnostic.

En application de l'article R. 523-1 du Code du Patrimoine, les opérations d'aménagement, de construction d'ouvrages ou de travaux qui, en raison de leur localisation, de leur nature ou de leur importance, affectent ou sont susceptibles d'affecter des éléments du patrimoine archéologique ne peuvent être entreprises que dans le respect des mesures de détection et, le cas échéant, de conservation et de sauvegarde par l'étude scientifique ainsi que des demandes de modification de la consistance des opérations d'aménagement.

En application de l'article R. 523-8 du Code du Patrimoine, en dehors des cas prévus au 1° de l'article R. 523-4, les autorités compétentes pour autoriser les aménagements, ouvrages ou travaux mentionnés au même article, ou pour recevoir la déclaration mentionnée au dernier alinéa de l'article R. 523-7, peuvent décider de saisir le préfet de région en se fondant sur les éléments de localisation du patrimoine archéologique dont elles ont connaissance.»

7. Les voies de communication et les déplacements

Le PLU a pour objectif l’adaptation des infrastructures de déplacements, en particulier des communications routières, cyclables et piétonnes, pour améliorer le fonctionnement urbain.

Ainsi, trois objectifs sont ainsi poursuivis :  Favoriser les modes de déplacements alternatifs,  Adapter le réseau viaire et améliorer la sécurité au carrefour entre la RD 124e et la RD 109p,  Le réaménagement de la place Finot.

Favoriser les modes de déplacements alternatifs

La volonté de favoriser les modes de déplacements alternatif passe notamment par :

 Le développement des transports en commun en pérennisant les lignes de bus existantes et en s’attachant à optimiser leur fréquence.

 Le maintien et le développement du réseau de liaisons douces qui complètent la volonté de favoriser les modes alternatifs à la voiture. Cette volonté se traduit par :

o La poursuite du maillage des continuités piétonnes et cyclables afin de réaliser une continuité douce Est-Ouest au travers du quartier des Flanets et une continuité Nord-Sud depuis le bourg jusqu’au parc des Huit Arpents, o Un développement des liaisons douces intercommunales notamment sur la RD 144 afin de réaliser une continuité cyclable de Soisy-sous-Montmorency à Margency en passant par Andilly, o L’inscription dans les orientations d’aménagement et de programmation de constituer de nouvelles circulations douces au sein des entités urbaines à développer, en lien avec celles existantes o L’aménagement de la rue Finot en zone de rencontre, afin d’assurer un lien apaisé entre la sente des Flanets et la place Finot, 248

Plan Local d’Urbanisme - Andilly

o favoriser le stationnement des cycles à travers l’article 12 du règlement du PLU.

Adapter le réseau viaire et améliorer la sécurité au carrefour entre la RD 124e et la RD 109p

La commune souhaite améliorer les conditions de circulation et de déplacement, notamment en terme de sécurité.

Afin de favoriser l’adaptation du réseau viaire communal, 12 emplacements réservés sont instaurés dans le PLU afin d’améliorer les conditions de circulation par l’aménagement des carrefours ou des élargissements de voirie. Sont concernés les emplacements réservés : B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L et M.

Le carrefour entre la route de la Berchère (RD 124e) et la route de la Croix Blanche (RD 109p) représente un danger important au Nord du territoire communal. A ce titre, le PLU prévoit que ce carrefour fasse l’objet d’un aménagement en giratoire afin de garantir la sécurité de tous.

En outre, l’urbanisation des secteurs à orientations d’aménagement et de programmation engendrera une augmentation du trafic routier difficilement quantifiable en l’état.

C'est pourquoi, les Orientations d'Aménagement et de Programmation établies sur ces secteurs limitent le nombre d’accès directs aux voies existantes. Il s'agit de sécuriser les secteurs concernés et de mettre en œuvre un bon fonctionnement urbain.

Le réaménagement de la place Finot

Au sein de la commune d’Andilly, il n’existe qu’une place publique à savoir la place Louis Jean Finot. Un réaménagement de cette place est envisagé afin de favoriser les déplacements piétons et de lui redonner sa fonction initiale de lieu de rencontre entre les habitants.

8. Les risques technologiques

La commune est concernée par le risque de transport de matières dangereuses par voie routière (RD 144, RD 109p et RD 124). Ce risque est présenté dans le diagnostic.

La commune d’Andilly compte 16 installations soumises à déclaration ou à autorisation au titre de la législation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Afin de prendre en compte ces installations, il en est fait mention dans le diagnostic territorial.

Le site BASIAS du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie recense 29 sites à risque potentiel sur le territoire communal. La liste des sites et une cartographie sont présentes dans le diagnostic communal.

9. Le bruit et la qualité de l’air

L'urbanisation des espaces libres et des dents creuses pour le développement de l’habitat, en consolidation des espaces déjà urbanisés, va probablement générer une augmentation progressive de la circulation à l’intérieur du tissu urbain.

Cependant, la consolidation de l'espace urbanisé d’Andilly, passant notamment par la réalisation des opérations de développement et de renouvellement urbain, entre dans la logique de la 249

Plan Local d’Urbanisme - Andilly préservation de la qualité de l’air et de la minimisation des pollutions. En effet, la volonté notamment de conforter l'enveloppe urbaine d’Andilly en termes de développement urbain à vocation d'habitat permet une utilisation économe et valorisante des ressources : les futures constructions, situées dans le tissu urbain existant, induisent une réduction de la mobilité et de la place de l’automobile en faveur des modes de déplacements économe en énergie (transport en commun) et « doux » (marche à pied, vélo, etc…). En effet, la présence d'équipements publics et de commerces, accessibles par les liaisons douces qui existent ou qui seront réalisées, limitent la prise d'un véhicule motorisé individuel pour se déplacer. Cela va dans le sens d’une moindre consommation des matières premières énergétiques et d’une moindre pollution (favorable sur le plan de la santé publique) et cela minimise le bruit d’origine routière.

Afin de réduire les nuisances dues au trafic automobile, notamment le bruit et la dégradation de la qualité de l’air, il est prévu au sein du territoire communal :  La pérennisation et l’optimisation des fréquences des transports en commun existants ;  Le développement des déplacements doux en confortant le maillage de liaisons douces existantes.

Par ailleurs le PLU prend en compte :  L’arrêté portant sur le classement des infrastructures de transports terrestres et l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation qui impose un isolement acoustique pour le bâti proche des axes classés à grande circulation à savoir la RD 144, la RD 124e, la RD 124 et la RD 109p ;  Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) réalisé par la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency et approuvé le 22 mars 2013.  Le Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport Paris – Charles De Gaulle, approuvé par arrêté inter préfectoral du 3 avril 2007. Tout le territoire de la commune est concerné par ce plan d’exposition au bruit mais l’intensité n’est pas homogène. La majorité du territoire se trouve en zone D, soumis à une nuisance faible. Une partie du Nord du territoire se trouve en zone C, soumis à une nuisance modérée.  Le plan de gêne sonore de l’aéroport de Paris - Charles De Gaulle, approuvé par arrêté inter préfectoral n°2013-11667 à la date du 11 décembre 2013. La commune d’Andilly est concernée par la zone III (LDEN 55) de ce Plan de Gêne Sonore. Les zones impactées sont situées principalement au Nord de la commune (espace principalement boisé).

10. L’énergie

Le PLU prévoit au sein du territoire communal de préserver et de développer les modes de déplacement « doux ». Tout ceci va dans le sens d’une réduction de la place de l’automobile et donc d’une moindre consommation des matières premières énergétiques et d’une moindre pollution (atmosphérique et bruit).

Les formes urbaines plus denses prévues par l’intensification raisonnée de l’espace urbanisé (habitat en petit collectif et individuel groupé) vont dans le sens d'une limitation de la consommation énergétique. L’utilisation d’énergies renouvelables est par ailleurs prise en compte dans le règlement.

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Plan Local d’Urbanisme - Andilly

11. Les indicateurs à élaborer pour l’évaluation des résultats de l’application du PLU

En application de la loi d'Engagement National pour l'Environnement (ENL) du 13 juillet 2006, le Conseil municipal doit organiser un débat sur les résultats et l'application du plan local de l'urbanisme conformément à l'article L. 153-27 du Code de l'Urbanisme.

Les indicateurs à élaborer seront notamment les suivants :

Indicateurs socio-économiques

Suivi du parc de logements existants :  Nombre et destination des changements de destination (déclarations préalables ou permis de construire)  Nombre et type de demandes d’autorisation dans le parc de logements existants

Suivi de la construction neuve :  Nombre de logements produits  Nombre et taux de logements sociaux dans la livraison des logements neufs  Nombre de logements en accession à coûts maîtrisés  Répartition par taille des logements (nombre de pièce et surface en m²)  Répartition par type de logements (individuel ou collectif)

Suivi des effectifs scolaires :  Nombre d’enfants scolarisés par classe en maternelle et élémentaire

Suivi de l’activité commerciale :  Nombre de création de commerces et nature des commerces  Nombre de fermeture de commerces  Suivi de l’évolution des types de commerce

Indicateurs relatifs aux milieux physiques et naturels

 Suivi de l’évolution de la qualité de l’eau et de l’air (évolution des indices de qualité de l’air (ATMO)  Recensement des atteintes éventuelles aux espaces protégés  Suivi de la consommation en eau et de la qualité des rejets  Bilan de la consommation des espaces

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