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Richard und Frankreich. Frankreich und Richard Wagner et la France. La France et Richard Wagner

KURT MALISCH

Daß Richard Wagner, einem gebürtigen Leipziger, in den S’il revient à Richard Wagner, originaire de Leipzig (Saxe), Beziehungen zwischen Bayern und Frankreich auf dem Ge- d’avoir été un intermédiaire de premier rang entre la Bavière biet der Musik eine herausragende Vermittlerrolle zu- et la France dans le domaine de la musique, ceci vient essen- kommt, ist ganz wesentlich darin begründet, daß acht sei- tiellement du fait que les premières représentations de huit ner insgesamt dreizehn Bühnenwerke in München und Bay- de ses treize œuvres dramatiques eurent lieu à et à reuth uraufgeführt wurden. Zuerst die Münchner Hofoper . En effet, le Hofoper (l’opéra de la Cour) de Munich mit den Urauffüh-rungen von »« 1865, où furent donnés Tristan et Isolde en 1865, Les Maîtres chan- »Die Meistersinger von Nürnberg« 1868, »« teurs de Nuremberg en 1868, L’Or du Rhin en 1869, La Walkyrie 1869, »Die Walküre« 1870 und (posthum) »« 1888, en 1870 et (après le décès de Wagner) Les Fées en 1888, et le dann das Bayreuther Festspielhaus mit Festspielhaus (la Maison du festival) de den Uraufführungen von »« Karikatur von André Gill zu Richard Wagner in Bayreuth où on donna les premières de der satirischen Zeitschrift »L'Eclipse«, Paris, und »Götterdämmerung« 1876, schließ- April 1869. Bayreuth, Nationalarchiv der Siegfried, du Crépuscule des dieux en 1876, lich von »« 1882 entwickelten Richard-Wagner-Stiftung. et de Parsifal en 1882, devinrent de véri- André Gill, Portrait-charge de Richard Wagner sich regelrecht zu Wallfahrtsorten für pour le magazine satirique L’Éclipse, Paris, avril tables lieux de pèlerinage pour les admi- französische Wagnerianer. Doch bevor 1869, Bayreuth, Nationalarchiv der Richard- rateurs français de Wagner. Pourtant, die »Pèlerinage« der Franzosen nach Wagner-Stiftung. bien plus tôt, ce fut Wagner qui tenta de Bayern einsetzte, war es Wagner, der faire carrière à Paris. Il ne séjourna pas seinerseits in Paris Karriere zu machen moins de dix fois en France, plus ou suchte. Nicht weniger als zehn kürzere moins longtemps ; entre les années 1839 und längere, bis zu dreijährige Aufent- et 1867, il y resta même trois ans. À cette halte verbrachte er zwischen 1839 und époque, l’opéra de Paris était un centre 1867 in Frankreich. Zu dieser Zeit war musical au rayonnement national et inter- die Pariser Opéra nicht nur Dreh-, An- national. Dans ce domaine aussi, Paris se gel- und Brennpunkt des Musiklebens révélait l’incontestable « capitale du der Grande Nation, sondern der ganzen XIXe siècle » (Walter Benjamin). Dans les Welt. Auch in musikalischer Hinsicht années précédant l’arrivée de Wagner, galt Paris unbestritten als »Hauptstadt on parlait dans le monde entier des opé- des XIX. Jahrhunderts« (Walter Benja- ras présentés sur les scènes parisiennes. min). Die Opern, die wenige Jahre vor Le nombre de spectateurs assistant à Wagners Ankunft dort uraufgeführt wur- chacune de ces premières était sans pré- den, waren internationales Tagesge- cédent et ces opéras entrèrent dans l’his- spräch, erreichten Aufführungsrekorde, toire de la musique : en 1828, ce fut La FB-10_neu 20.01.2006 15:19 Uhr Seite 388

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schrieben Musikgeschichte: 1828 Aubers »La muette de Por- Muette de Portici de Daniel François Esprit Auber, en 1829 tici«, 1829 Rossinis »Guillaume Tell«, 1831 und 1836 Meyer- Guillaume Tell de Rossini, en 1831 Robert le Diable et en 1836 beers »Robert le diable« und »Les huguenots«. En vogue Les Huguenots de . À l’époque, un nou- war damals ein gerade neu kreierter Typus des Musikthea- veau type de théâtre musical était en vogue que l’on nommait ters, die Grand’Opéra; als ihre eigentlichen Schöpfer galten le Grand Opéra et que Meyerbeer et son librettiste Eugène Giacomo Meyerbeer und sein kongenialer Librettist Eugène Scribe auraient créé. Aucun compositeur désirant accéder à Scribe. Kein Komponist, der auf der Suche nach internationa- une renommée internationale ne pouvait se tenir éloigné de ler Reputation war, kam an Paris vorbei, jeder mußte sich Paris, chacun se devait d’y faire ses preuves. dort beweisen. Dès son premier séjour, Wagner resta à Paris deux ans Gleich der erste Aufenthalt Wagners in Paris dauerte et demi, du 17 septembre 1839 jusqu’au 7 avril 1842. Il pro- zweieinhalb Jahre, vom 17. September 1839 bis zum 7. April fita de ce laps de temps pour entrer en contact avec des 1842. Er nutzte diese Zeit, um Kontakte zu Operndirektoren, directeurs d’opéra, des chefs d’orchestre et des composi- Dirigenten und Komponisten – vor allem zu Meyerbeer – zu teurs, en particulier avec Meyerbeer. Il composa des lieder et knüpfen, komponierte Lieder und die »Faust-Ouverture«, l’Ouverture de Faust, acheva d’écrire les partitions de et vollendete die Partituren von »Rienzi« und »Der fliegende du Vaisseau fantôme. Il participa à la vie culturelle musicale Holländer«. Er nahm am Musikleben teil, versuchte – ver- et tenta, en vain, de faire jouer son opéra La Défense d’aimer geblich – seine Oper »« am Théâtre de la au théâtre de la Renaissance. De même, il écrivit des arti- Renaissance zur Aufführung zu bringen und schrieb musi- cles concernant la musique dans la Revue et la Gazette musi- kalische Artikel in der »Revue« und der »Gazette musicale«. cale. C’est aussi à cette époque qu’il fit la connaissance de Zugleich machte er die Bekanntschaft von und Franz Liszt. Wagner gagnait sa vie en faisant des travaux de verdiente seinen Lebens-unterhalt durch Korrekturarbeiten réorchestration et des adaptations pour piano pour l’éditeur und Klavierarrangements für den Verleger Schlesinger. Schlesinger. Der zweite Aufenthalt Wagners in Paris war wesentlich kür- Le deuxième séjour de Wagner à Paris fut nettement plus zer, umfaßte die Monate Juni und Juli 1849. Während dieser court, de juin à juillet 1849. Au cours de ces quelques semai- Wochen erneuerte Wagner die Kon- nes, Wagner reprit contact avec Liszt takte mit Liszt und Meyerbeer. Schon et Meyerbeer. Dès février 1850, il repar- Richard Wagner, Foto,1860, Bayreuth, Nationalarchiv im Februar 1850 reiste er wieder nach der Richard-Wagner-Stiftung. tit pour la France, entretint une liai- Frankreich, ließ sich in Bordeaux in Portrait photographique de Richard Wagner, 1860, son amoureuse à Bordeaux avec la Bayreuth, Nationalarchiv der Richard-Wagner-Stiftung. eine Liebesaffäre mit der Weinhänd- femme d’un négociant en vins nom- lersgattin Jessie Laussot ein, die im mée Jessie Laussot, ce qui mena à Mai des gleichen Jahres zu seiner son expulsion au mois de mai de la Ausweisung führte. 1853 hielt sich même année. En 1853, Wagner revint Wagner erneut in Paris auf, wo er im à Paris où il fréquenta la maison des Hause Liszt verkehrte und die damals Liszt et fit ainsi connaissance de 15jährige Cosima kennenlernte. Die Cosima (fille de Franz Lizst et future nächste Paris-Reise im Januar 1858 épouse de Wagner), âgée alors de 15 sollte der Vorbereitung einer Auffüh- ans. Le voyage suivant, en janvier 1858, rung des »Tannhäuser« an der Opéra avait pour fin de préparer la représen- dienen, die Wagner dann im Septem- tation de Tannhäuser à l’Opéra, travail ber des folgenden Jahres intensiver auquel Wagner se consacra plus inten- fortsetzte. Wagner mietete für drei sivement encore au mois de septem- Jahre ein Haus mit Garten, in dem er bre 1859. Trois ans durant, Wagner regelmäßig mittwochs Abendgesell- loua une maison avec jardin où il schaften gab. Zu den Stammgästen donna régulièrement le mercredi soir zählten der Zeichner Gustave Doré, de petites réceptions. Le dessinateur die Schriftsteller Catulle Mendès, Gustave Doré, les écrivains Catulle

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Léon Leroy, Jules Champfleury, Edmond Mendès, Léon Leroy, Jules Champfleury, Roche, Auguste de Gaspérini, Malvida Edmond Roche, Auguste de Gaspérini, von Meysenbug; mitunter waren auch Ca- Malwida von Meysenbug faisaient partie mille Saint-Saëns, Hector Berlioz, Ernest du groupe des habitués de ces soirées ; Reyer und Charles Gounod anwesend. on pouvait parfois également y rencon- Um seine Werke bekannt zu machen, diri- trer Camille Saint-Saëns, Hector Berlioz, gierte Wagner im Januar und Februar 1860 Ernest Reyer et Charles Gounod. Afin de im Théâtre des Italiens drei Konzerte mit promouvoir la notoriété de ses œuvres, Ausschnitten aus »«, »Tann- Wagner dirigea, au théâtre des Italiens, häuser«, »Tristan und Isolde« und »Der trois concerts comprenant des extraits de fliegende Holländer«. Unter den Zuhö- Lohengrin, de Tannhäuser, de Tristan et rern waren Auber, Berlioz, Gounod, Mey- Isolde et du Vaisseau fantôme, en janvier erbeer, Rossini, Baudelaire. Zwar fiel das et février 1860. On compta Auber, Berlioz, Defizit enorm hoch aus, doch die Presse Gounod, Meyerbeer, Rossini, Baudelaire reagierte einhellig sehr wohlwollend. Dank parmi les spectateurs. S’il est vrai que ces der Vermittlung der Gattin des österreichi- représentations furent financièrement schen Botschafters, Fürstin Pauline Met- déficitaires, la presse réagit cependant ternich, und anderer Persönlichkeiten bei unanimement avec grande bienveillance. Hofe erreichte Wagner, daß Kaiser Napo- Judith Gautier (1845–1917), französische Grâce au soutien de l’épouse de l’ambas- leon III. die Aufführung des »Tannhäuser« Schriftstellerin und Verehrerin Wagners, sadeur autrichien, la princesse Pauline de Bayreuth, Nationalarchiv der Richard- an der Opéra anordnete. Wagner weigerte Wagner-Stiftung. Metternich, et à celui d’autres grands sich, gemäß den Aufführungsgepflogen- Portrait photographique de Judith Gautier noms de la Cour, Wagner obtint que (1845-1917), écrivain français et admiratrice heiten der Opéra ein Ballett im 2. Akt ein- de Wagner, Bayreuth, Nationalarchiv der l’empereur Napoléon III ordonne la repré- zufügen, sondern erweiterte lediglich das Richard-Wagner-Stiftung. sentation de Tannhäuser à l’Opéra. Bacchanal des 1. Akts zur Ballettszene. Toutefois Wagner refusa de se plier à Nach 164 Proben kamen schließlich nur drei Vorstellungen l’usage qui voulait qu’il y ait un ballet au deuxième acte d’un am 13., 18. und 24. März 1861 zustande: Sie gerieten zum opéra et il se contenta de transformer la bacchanale du pre- Theaterskandal, da sie von Mitgliedern des »Jockey-Clubs« mier acte en une scène de ballet. Après cent soixante-quatre durch Trillerpfeifen und Zwischenrufe unterbrochen wurden. répétitions, seules trois représentations eurent finalement Tief gekränkt zog Wagner seine Partitur zurück. Die drei letz- lieu, respectivement les 13, 18 et 24 mars 1861. En effet, ten Paris- bzw. Frankreich-Reisen Wagners Dezember 1861/Ja- l’opéra déclencha un scandale et fut interrompu par les coups nuar 1862, Januar 1866 und Oktober/November 1867 waren de sifflet et les vociférations des membres du Jockey-Club. ohne wesentlichen künstlerischen Ertrag. Später geplante Pa- Wagner, profondément vexé, retira ses partitions. Les trois der- ris-Aufenthalte kamen nicht mehr zustande. niers voyages de Wagner à Paris et en France, de décem- Kurioserweise ist der Moment von Wagners Scheitern in Pa- bre 1861 à janvier 1862, puis en janvier 1866 et enfin d’octobre ris, der »Tannhäuser«-Skandal von 1861, zugleich die Geburts- à novembre 1867 ne furent pas particulièrement féconds sur stunde einer Strömung gewesen, die als »Wagnérisme« vor al- le plan musical. Les tentatives ultérieures de séjour de Wagner lem in Frankreich eine ganz eigentümliche Art der Wagner-Re- ne se concrétisèrent pas. zeption geprägt hat. Kein Geringerer als Charles Baudelaire darf Bizarrement, c’est à l’époque où Wagner vécut à Paris als Initiator des Wagnérisme gelten: Sein Artikel »Richard Wag- l’échec de Tannhäuser, soit en 1861, que naquit, pour l’es- ner et ›Tannhäuser‹ à Paris« , erschienen am 1. April 1861 in der sentiel en France, un mouvement nommé wagnérisme qui »Revue Européenne«, war die Kampfschrift eines enthusiasti- devint un courant appréhendant d’une façon tout à fait par- schen Wagnerianers gegen die Gegner des verehrten Meisters. ticulière les œuvres de Wagner. Charles Baudelaire en per- Bereits hier findet sich die für den späteren Wagnerismus typi- sonne peut être considéré comme l’initiateur du wagnérisme: sche Übertragung eigenen Denkens und eigener Ästhetik auf son article « Richard Wagner et Tannhäuser à Paris », paru le das Werk Wagners. Zwar hatte Wagners Werk durch die Partei- 1er avril 1861 dans la Revue européenne, émanait d’un enthou-

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nahme des Komponisten im deutsch-fran- siaste de Wagner, décidé à combattre tout zösischen Krieg 1870/71 und besonders we- ennemi du maître vénéré. On remarque gen seiner antifranzösischen Satire »Eine dans ce texte que Baudelaire transfère sa Kapitulation« einen merklichen Rückgang propre pensée et sa propre compréhen- in den französischen Spielplänen hinzuneh- sion de l’esthétique à l’œuvre de Wagner, men; Wagner-Aufführungen wurden in Paris transfert qui sera une caractéristique du gar von tumultartigen Protestdemonstratio- wagnérisme « tardif ». Certes, les œuvres nen begleitet. Dennoch entwickelte sich ge- de Wagner se firent plus rares sur les scè- rade in den Jahren, in denen Wagner von nes françaises en raison de la prise de den französischen Bühnen boykottiert position de ce dernier lors de la guerre wurde, die Wagner-Begeisterung in Frank- franco-allemande de 1870-1871 et en par- reich stetig weiter. Man ging in die Sonn- ticulier de sa satire antifrançaise Une capi- tagskonzerte von Charles Lamoureux, Jules tulation. À Paris, les représentations de Pasdeloup und Édouard Colonne. Wagner ses œuvres suscitèrent même des mani- war das Thema der Salons, es gehörte zum festations tumultueuses. Pourtant cette guten Ton, zu den Festspielen nach Bay- période de boycott fut aussi une période reuth zu reisen. Noch mehr: Wagner bildete d’enthousiasme croissant pour Wagner einen untrennbaren Bestandteil im Kulturs- en France. On allait aux concerts domini- Charles Baudelaire (1821–1867), Bayreuth, nobismus der Aristokratie und Großbour- Nationalarchiv der Richard-Wagner-Stiftung. caux de Charles Lamoureux, de Jules geoisie. Zum wichtigsten Organ des Wagné- Portrait photographique de Charles Pasdeloup et d’Édouard Colonne. Wagner Baudelaire (1821-1867), Bayreuth, risme wurde die 1885 bis 1887 in Paris Nationalarchiv der Richard-Wagner-Stiftung. était un sujet de discussion dans les erscheinende »Revue Wagnérienne«. Ihr salons mondains ; la bienséance voulait Anreger war Wagners Schwiegersohn Hou- que l’on aille au festival de Bayreuth. Bien ston Stewart Chamberlain, ihr Begründer der Autor Édouard plus encore: Wagner devint partie intégrante du snobisme cul- Dujardin, ihr Spiritus rector der Philosoph Théodore de Wy- turel de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie. La Revue zewa. Die »Revue Wagnérienne« war zwar zunächst einmal wagnérienne, périodique parisien, fut l’un des organes les eine Wagner-Zeitschrift, d.h. sie brachte Artikel über Wagner plus importants du wagnérisme de 1885 à 1887. Son initiateur und Wagner-Themen. Beherrscht wurde das Erscheinungsbild en fut Houston Stewart Chamberlain qui était le gendre de der Zeitschrift indes von ganz anderen Beiträgen, deren Verfas- Wagner; son fondateur, l’auteur Édouard Dujardin; son spi- ser keine Musikexperten, sondern überwiegend Literaten wa- ritus rector le philosophe Théodore de Wyzewa. Bien que la ren: Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Joris-Karl Huysmans, Revue wagnérienne eût tout d’abord été conçue comme un Gérard de Nerval, Auguste de Villiers de l’Isle-Adam, Catulle magazine consacré à Wagner, c’est-à-dire pour publier des arti- Mendès, Édouard Schuré, Dujardin, Wyzewa. Ziel der Autoren cles sur Wagner et des sujets le concernant, le profil du maga- war es weniger, Wagner als Musiker gerecht zu werden, son- zine fut cependant dominé par des articles d’un tout autre dern es ging ihnen in erster Linie um eine literarische, auch phi- genre dont les auteurs n’étaient point des experts en musi- losophische Auseinandersetzung mit dem Phänomen Wagner que mais, pour la majorité, des gens de lettres tels que als konvergierendem Zielpunkt eigener poetisch-ästhetischer Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Joris-Karl Huysmans, Programme. Repräsentativ dafür sind das berühmte Wagner- Gérard de Nerval, Auguste de Villiers de l’Isle-Adam, Catulle Gedicht Mallarmés und das nicht minder bekannte »Parsifal«- Mendès, Édouard Schuré, Dujardin, Wyzewa. L’objectif de Sonett Verlaines, Huysmans’ Prosapara-phrase der »Tannhäu- ces écrivains n’était pas seulement d’honorer le composi- ser«-Ouverture oder Wyzewas Beitrag über Wagners Pessimis- teur Wagner mais bien plus de mener une réflexion littéraire mus. Insgesamt bot die Zeitschrift ein Spiegelbild des et philosophique sur le phénomène Wagner, dont l’œuvre zeitgenössischen Wagnerismus, in dem Symbolismus, Déca- coïncidait à leurs yeux avec leurs propres aspirations poéti- dence und Esoterik dominierten. Erstaunlicherweise wurde das ques et esthétiques. Le célèbre poème Hommage à Wagner französische Wagner-Bild durch die immer schärfer werdenden de Mallarmé et le non moins célèbre sonnet Parsifal de politisch-militärischen Gegensätze zwischen Frankreich und Verlaine, la retranscription paraphrasée en prose de l’ouver-

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Deutschland kaum beeinflußt, auch nur unwesentlich durch die ture de Tannhäuser de Huysmans ou bien l’article de Wyzewa beiden Weltkriege. Immer wieder wurde die Bedeutung Wag- « Le pessimisme de Wagner » en témoignent. Dans l’en- ners als Mythen-Schöpfer betont, zumal von Claude Lévi- semble, la revue reflétait le wagnérisme de l’époque, essen- Strauss. Von Wagner beeinflußte namhafte französische Auto- tiellement caractérisé par le symbolisme, la décadence et ren sind Romain Rolland (»Jean-Christophe«, 1904–12), Julien l’ésotérisme. Il est étonnant de remarquer que la réputation Gracq (»Au chateau d’Argol«, 1938; »Le roi pêcheur«, 1948), de Wagner en France ne fut pratiquement pas touchée par les Georges Duhamel (»Le jardin des bêtes sauvages«, 1934) so- différends politico-militaires entre la France et l’Allemagne qui, wie ganz besonders Marcel Proust: In seinem Roman-Zyklus pourtant, ne cessaient de s’aggraver, ni même vraiment par »À la recherche du temps perdu« wird Wagner nicht nur sehr les deux guerres mondiales. L’importance de Wagner en tant häufig genannt, sondern die Konstruktion des ganzen Werks que créateur de mythes fut toujours mise en avant, ceci sur- wurde mit Wagners Schaffensweise, vor allem mit dessen Leit- tout à l’initiative de Claude Lévi-Strauss. Wagner influença plu- motivtechnik verglichen. Ein Kuriosum der französischen Wag- sieurs auteurs français de renom : Romain Rolland ner-Rezeption ist Jean-Paul Sartres unveröffentlichter Jugend- (Jean-Christophe, 1904-1912), Julien Gracq (Au château d’Argol, roman »La défaite« über Wagner und Nietzsche. Einen der letz- 1938 ; Le Roi pêcheur, 1948), Georges Duhamel (Le Jardin des ten Höhepunkte hat der französische Wagnérisme mit dem bêtes sauvages, 1934) ainsi que Marcel Proust. En effet, dans Bayreuther »Jahrhundert-Ring« von 1976 gefunden, den Patrice son cycle romanesque À la recherche du temps perdu, non Chéreau inszeniert und dirigiert hat. seulement Wagner est nommé à plusieurs reprises, mais la construction même de cette œuvre fut rapprochée de l’art de la composition de Wagner et plus précisément encore, com- parée à sa technique d’emploi du leitmotiv. Le roman de jeu- nesse de Jean-Paul Sartre, La Défaite, qui ne fut jamais publié et avait pour sujet Wagner et , est une autre curiosité de la réception des œuvres de Wagner en France. Le wagnérisme français trouva son dernier apogée dans la représentation du centenaire de la Tétralogie en 1976 à Bayreuth, mise en scène par Patrice Chéreau et dirigée par Pierre Boulez.

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