Communauté d’Agglomération

Vers une Charte de qualité du Pays de Flers des Constructions Neuves

Les paysages ruraux résultent de siècles de lente appropriation : Beaucoup de touristes envient nos paysages les sols, les reliefs, les ressources locales, les climats…, étaient exploités et la diversité de notre patrimoine. avec justesse, et les paysages dont nous héritons témoignent Mais, nous qui vivons dans la Communauté d’Agglomération du Pays de Flers, de ce rapport intelligent au territoire. avons-nous bien conscience de la richesse que nous avons en héritage ? Centré sur le bassin de vie de Flers, le territoire de la Communauté Je vous propose de nous arrêter un instant d’Agglomération du Pays de Flers à l’hydrographie et à la géographie pour plus que contempler, apprendre à lire complexes porte encore les marques d’un long passé artisanal notre environnement et l’apprécier. Avec quelques clefs nous saurons peut être mieux et industriel. Les ressources locales exploitées dans l’industrie textile respecter notre environnement, le mettre en valeur ou la sidérurgie rurale ont marqué l’organisation du territoire et se re#ètent et le transmettre aux générations futures. dans l’architecture traditionnelle du bocage. C’est à travers l’analyse des entités paysagères, réalisée par le Conseil d’Architecture d’Urbanisme L’urbanisation des vingt à trente dernières années s’est opérée en rupture et de l’Environnement que je vous propose de découvrir ou de mieux connaître notre environnement. avec cet héritage et dans une perte d’identité du patrimoine Les thématiques aussi riches que variées vous sont et des paysages. La prise en compte du développement durable impose ici présentées : haies, vallées, hameaux, sites industriels, de revenir à des formes d’urbanisation moins coûteuses, tout en répondant zones humides... à d’autres aspirations des habitants, dictées également par les nécessités Il n’est pas question pour la Communauté de !ger notre paysage, mais plutôt de le respecter, économiques : désir d’un habitat plus écologique et économe en énergie, et de protéger les sites exceptionnels. limitation des déplacements, recherche de mixité sociale… Je souhaite que chacun se fasse une place dans ce paysage en protégeant notre environnement Le paysage apparaît désormais comme un support de développement de qualité. C’est pourquoi j’ai demandé au C.A.U.E. essentiel, qui permet de renouer avec les préoccupations de proposer des !ches permettant à chacun environnementales actuelles. De nouvelles alternatives dans l’habitat d’entre nous de construire nos projets tout en intégrant les questions d’orientation, de respect de la topographie sont à rechercher pour contribuer à recréer une qualité urbaine et du choix des lieux. et résidentielle, du choix du terrain à la dé!nition d’un programme Cette exposition vous permettra certainement ou la conception de la maison. de regarder di"éremment nos villes et campagnes. J’espère que vous trouverez les éléments de ré#exion pour mieux intégrer vos projets de construction, Cinq entités paysagères de réhabilitation, d’aménagement extérieur dans le respect de notre environnement de qualité. Bonne exposition. Yves GOASDOUÉ Président de la Communauté d’Agglomération du Pays de Flers

Montilly-sur-Noireau « Les entités paysagères sont dé!nies comme des paysages portés par des espaces dont l’ensemble des caractères de relief, d’hydrographie, d’occupation du sol, Cerisy-Belle-Etoile La de formes d’habitat et de végétation, Bazoque Aubusson présente une homogénéité d’aspect. Elles se distinguent des entités voisines par une di"érence de présence, d’organisation St-Georges- ou de forme de ces caractères ». des-Groseillers La Lande Patry Ministère de l’Equipement. Flers Saint-Paul Landigou

La Selle-la Forge

La Chapelle-Biche Entités paysagères CAPF La Chapelle- au-Moine Agglomération de Flers

Saint-Clair-de-Halouze Deuxième couronne Suisse Normande

Houlme

Saint-Clair-de-Halouze Conception : Caue , avril 2008 Conception : Caue Orne, avril

Coordination : CAUE de l’Orne - Cécile Lorant Conception / Rédaction : CAUE de l’Orne - Agnès Bataillon, Cécile Lorant et Thierry Loyer Crédits photographiques : CAUE de l’Orne - Agnès Bataillon, Thierry Loyer Conception-impression API CG 61 Janvier 2009 Les paysages péri-urbains

de l’Agglomération de Flers 18 hameaux de Flers La Lande Patry La Selle-la-Forge Saint-Georges-des-Groseillers

Saint-Georges-des-Groseillers, La Lande-Patry Des et La Selle-la-Forge paysages gravitent autour du pôle urbain de Flers. La limite entre Flers et ces communes contrastés est parfois peu perceptible. L’agglomération de Flers se niche dans la vallée de la Vère. Maintien de l’agriculture péri-urbaine face à la pression immobilière Développement des lotissements La pente de ses versants est plus marquée aux limites Sud-Ouest et Nord-Ouest de Flers. Les enjeux de la ruralité Les enjeux de la péri-urbanité Le fond de vallée, large et ouvert, accueille

Maintien des haies Continuité urbaine entre Flers et Saint-Georges-des-Groseillers la ville de Flers au tissu urbain dense. Entité très urbanisée, l’agglomération de Flers attire de nombreux résidents et activités. Population et besoin en logements augmentent constamment. Les paysages contrastés sont soumis à des enjeux urbains, environnementaux et économiques.

Les vues remarquables

Depuis le Haut-Faix, point culminant (278 mètres) à Saint-Georges-des-Groseillers, Aux portes de Flers, vallon et poiriers remarquables, vue remarquable sur le Mont de Cerisy et le bocage préservé exemple de respiration agricole à préserver

La vallée de la Vère

Une rivière «urbaine» valorisée par des aménagements paysagers A Saint-Georges-des-Groseillers, une vallée champêtre préservée La Blanche-Lande, a!uent de la Vère, en limite communale de Flers au niveau du château de Flers et de La Selle-la-Forge : une des coulées vertes régulant les crues en amont de Flers

Le bocage du Pays de Flers se caractérise par une végétation des hautes-terres bien arrosées. Le Favorisé par une pluviométrie élevée, le hêtre au tronc lisse et clair prédomine, Bocage mêlé parfois au châtaignier et au chêne pédonculé. Dans les fonds de vallons et de vallées plus frais, du Pays de Flers le frêne s’impose dans les haies accompagné du saule blanc et du tremble.

Belle haie haute sur talus, composée de chênes et de noisetiers Alignements de hêtres sur talus Dans les basses strates, les châtaigniers sont fréquemment recépés.

Maintien de la structure bocagère permettant une intégration Les haies forment des maillages plus ou moins denses Haie en cépées de noisetiers réussie d’un lotissement à Saint-Georges-des-Groseillers enserrant les pâtures. La maille bocagère revêt des physionomies di"érentes suivant le relief, la densité végétale et la taille des parcelles : paysage ouvert, réseau dense et irrégulier, paysage fermé et maille dense le long des vallées encaissées... Elles contribuent fortement à l’équilibre écologique et agronomique de l’espace naturel : protection contre le vent, lutte contre l’érosion hydraulique et circulation de l’eau. La deuxième couronne de Flers un balcon sur le bassin de Flers La Chapelle-au-Moine La Chapelle-Biche Saint-Paul

La deuxième couronne de Flers domine le bassin de la Vère et l’agglomération de Flers. Un Au Sud, de nombreux cours d’eau prennent leur source dans le massif forestier de Halouze bocage et convergent vers la Vère. Ces sources sont situées en grande partie préservé sur la commune de La Chapelle-Biche. Un bocage préservé, constitué de haies sur talus, s’appuie sur la lisière Nord de la forêt de Halouze à La Chapelle-au-Moine. Une forte pression foncière s’exerce en raison Bourg de La Chapelle-Biche sur le relief, desservi par trois pattes de la proximité de Flers et d’un réseau routier d’oies déterminant l’orientation du parcellaire et du bâti Les prairies humides à joncs, satisfaisant relié à la ville. en fond de vallée à La Chapelle-au-Moine

Eglise de La Chapelle-Biche Enclaves agricoles à La Chapelle-au-Moine, au centre du bourg

Le bâti

Annexe indépendante de volume simple et modeste Traitement spéci"que des remises ou granges : pan de bois, torchis ou bardage Hameaux et fermes di!us sur des points hauts ou en fond Constructions en alignement sur la voie et maisons mitoyennes de vallée : petites structures organisées autour de cours

Matériaux prédominants : granite, grès, briques et toitures en tuiles plates sans lucarnes

Les secteurs remarquables

Eglise de La Chapelle-au-Moine dans son écrin de vergers préservés sur le coteau Est Secteur de la forêt de Halouze défrichée en partie en 1850 et divisée en vastes parcelles, constituant un bocage à larges mailles à La Chapelle-au-Moine

Les points de vue remarquables sur ou depuis les bourgs, le bocage en lisière forestière, le bocage de chênes sur talus ...

Bocage de chênes sur talus sur le coteau Est de La Chapelle-au-Moine Point de vue remarquable sur Flers depuis le bourg de La Chapelle-Biche La porte de la Suisse Normande le Mont de Cerisy et les vallées Aubusson Caligny Cerisy-Belle-Etoile La Bazoque Montilly-sur-Noireau

La Porte d’entrée Ouest de la Suisse Normande Des rassemble des paysages de très grande qualité. Au pied du remarquable Mont de Cerisy, paysages le bourg de Cerisy-Belle-Etoile reste préservé. variés La vallée du Noireau, tournée vers le bocage Virois, présente deux versants au maillage Le Mont de Cerisy, éminence granitique dans le bocage schisteux Le plateau céréalier de La Bazoque : paysage agricole ouvert, enclaves de vergers, étendues céréalières, hameaux dispersés bocager plus ou moins dense. Le bourg d’Aubusson en promontoire La vallée du Noireau et son maillage bocager sur la vallée de la Vère, tourné vers le Mont de Cerisy orientée vers le bocage Virois : Caligny et Montilly-sur-Noireau La vallée de La Vère aux versants abrupts o!re un cheminement dépaysant et un patrimoine industriel de qualité.

En"n, le plateau céréalier de la Bazoque orienté vers le Mont de Cerisy est une respiration agricole, un paysage ouvert aux portes de Flers.

Les structures bocagères

Aubusson : la préservation du maillage bocager permet d’intégrer Cerisy-Belle-Etoile : vergers en limite Nord du Mont de Cerisy un lotissement dans le bourg La Bazoque : haie basse taillée d’aubépine Caligny : chênes remarquables qui ponctuent le bocage contribuant à l’intégration des bâtiments dans le paysage

Bocage transparent en damier sur le versant Nord de la Vallée du Noireau

Le bâti

Vers Aubusson : maison de tisserands Caligny et Cerisy-Belle-Etoile : maisons de maître tisserand Etable à La Bazoque Montilly-sur-Noireau : hameau

Un promontoire en belvédère Le sur le bocage normand Mont Le Mont de Cerisy, éminence granitique de Cerisy en secteur schisteux, est un des hauts lieux touristiques du Sud-Ouest de la Suisse Normande.

Au printemps, les vestiges du château e du XIX siècle et les rhododendrons du parc Le Mont de Cerisy depuis Saint-Georges-des-Groseillers et la vallée de la Vère attirent de nombreux visiteurs. Parc de rhododendrons centenaires Ses abords possèdent un fort intérêt paysager - vallée de Vaux, Mont Saint-Pierre - et écologique.

Les itinéraires de randonnées à proximité de la vallée de Vaux et de l’ancienne voie de chemin de fer Condé-sur-Noireau/Flers permettent la découverte de ce secteur.

Vallée de Vaux au pied du Mont de Cerisy Le Houlme une dépression argileuse Landigou La Selle-la-Forge (Ouest)

Autrefois composé d’herbages enclos, le paysage du Houlme hésite aujourd’hui entre bocage et paysage ouvert. De nombreux ruisseaux - la Blanche Lande et le Vivier, a!uents de la Vère - ont creusé de petites vallées orientées Nord-Est et Sud-Ouest. Entre Elles constituent des coupures vertes essentielles à la gestion des crues en amont de Flers. bocage et paysage ouvert

Coupure verte de la vallée du Vivier à La Selle-la-Forge Habitat rural dispersé sur un coteau à Landigou Fonds de vallons humides essentiels dans la gestion des crues en amont de Flers

Le bourg de Landigou

Maçonneries en moellons et pierres de taille de granite dans le bourg de Landigou Maisons de bourg mitoyennes en alignement le long des rues orientées Est/Ouest

Le plan bocager

Bâtiments éparpillés sur la parcelle au gré du relief Cour de ferme enherbée et verger à proximité des bâtiments Mare, élément constituant du plan bocager

Aux côtés d’une architecture de granite, schiste, grès ou poudingue, de nombreuses constructions sont réalisées en pan de bois et torchis. Ces bâtiments ruraux en torchis, vacants, s’e"acent peu à peu du paysage. Pourtant d’autres usages sont envisageables pour préserver ces bâtiments identitaires : logements, gîtes, accueil touristique... Le Les maçonneries du Houlme présentent des murs porteurs dont l’appareillage est constitué de gros et beaux moellons carrés. bâti Saint-Clair-de-Halouze paysage du fer Saint-Clair-de-Halouze

Du Nord-Ouest au Sud-Est, une barre rectiligne de roches gréseuses traverse Saint-Clair-de-Halouze et porte la forêt de Halouze qui culmine à 300 mètres. La forêt garde les traces des exploitations successives du minerai de fer depuis l’époque gallo-romaine. La Au Sud, la commune est délimitée par la rivière de Halouze. forêt de Halouze

Forêt de Halouze, a!eurements rocheux Vallée de Halouze au Sud de l’entité paysagère Rus secondaires au Sud de la forêt

Un urbanisme rural de qualité

Un bâti adapté au relief Echelle du bâti, qualité de l’implantation et des espaces libres au coeur des habitations Chemins ruraux, liaisons entre hameaux avoisinants

Le bâti

Bourg signalé par l’église en surplomb, à la croisée des chemins Bâtiments implantés dans le relief sans organisation stricte

Ferme isolée en fond d’impasse Bâti sobre avec ou sans étage aux façades de grès et granite signalée par un portail en fer, verger indissociable du bâti

Bourg aéré : habitations et espaces verts

Les puits, le chevalement et la cité ouvrière évoquent un passé industriel minier important. Les Ces structures marquent des paysages encore préservés de l’urbanisation contrairement mines au reste de la CAPF. de Halouze De 1884 à 1973, les mines de fer de Halouze ont alimenté des usines françaises, belges et allemandes. Cité ouvrière de Halouze, bâtiments disposés en quinconce dans la pente du relief En 1973, le site d’extraction - 1473 hectares - est constitué de deux puits, d’un plan incliné, de six fours mécanisés depuis 1955, deux stations électriques et onze fours de calcination.

L’explosion démographique des années 1910, due au développement de l’exploitation du minerai entraîne la construction de centaines de logements avec jardins. Ces logements ouvriers sont vendus Plan incliné et fours de calcination à des particuliers après la fermeture Intégration dans le paysage de la cité ouvrière, de la mine en 1978. en lisière forestière, vues sur les paysages préservés

Les cités minières constituent une réserve de logements locatifs dont la qualité architecturale doit être prise en compte pour valoriser le patrimoine local. Chevalement : structure métallique pour descendre les hommes au fond du puits et remonter le minerai Les enjeux du territoire de la CAPF

La qualité environnementale des nouveaux quartiers, lotissements ou zones d’activités, devient une priorité pour lutter contre la banalisation des paysages amorcée L’urbanisation depuis vingt ans en . des Le développement durable signi!e notamment : - une consommation limitée des espaces naturels ; bourgs - une réduction des déplacements et des consommations énergétiques ; - le recours aux énergies renouvelables ; - la récupération des eaux pluviales ; - le renforcement de la biodiversité ; - la garantie de mixité sociale dans les quartiers. - une occupation équilibrée du territoire. La volonté de la CAPF est d’impulser des projets de qualité, qui deviendront les références des nouveaux quartiers, le développement durable constituant le !l conducteur de tout acte d’aménagement et de construction.

L’habitat dans le bocage se distingue par une grande diversité et dispersion du bâti L’urbanisation dans les hameaux, reliés entre eux par un réseau de chemins bordés de haies. L’implantation du bâti ancien dans le relief, la volumétrie des bâtiments des et la palette de couleurs déclinée dans les matériaux, témoignent d’un réel sens du paysage dont il faut s’inspirer aujourd’hui. hameaux

Le bocage du Pays de Flers se caractérise par des alignements de chênes ou hêtres L’évolution majestueux ou de cépées sur talus. La disparition sensible des structures bocagères autour de Flers nécessite des structures que des mesures de protection des haies soient prises. Redonner à la haie une vocation économique, notamment en exploitant le bois de chau"e, bocagères permet de lutter plus e#cacement pour préserver ce patrimoine.

Les nombreuses vallées qui convergent vers la Vère doivent être impérativement préservées de l’urbanisation car elles remplissent de multiples fonctions, notamment Les vallées hydrauliques et écologiques. O"rant des paysages de qualité aux portes de Flers, et les ces vallées concentrent un patrimoine industriel lié aux anciennes activités textiles. coupures vertes

Le territoire de la CAPF est marqué par des paysages naturels exceptionnels comme le Mont de Cerisy ou par des paysages marqués par l’industrie comme les anciens puits, chevalements ou cités ouvrières de Saint-Clair-de-Halouze. Les lieux forts Ces sites méritent de véritables projets de valorisation touristique a!n de renforcer l’attractivité du territoire. identitaires Construire une maison

Le choix d’un terrain est délicat. Il amène à ré"échir et à se projeter dans l’avenir. La qualité d’un terrain se dé#nit au travers de critères : la situation géographique, Implantation du bâti en fonction de l'orientation du terrain et de la voie d'accès Choisir l’orientation, la forme mais aussi la végétation, le cadre réglementaire, la présence un d’éventuelles nuisances, la topographie, la nature du sol et l’accessibilité. G terrain G

N

O E Co ire urse Sola

S

G

La situation géographique En ville, en périphérie, dans un bourg ou en pleine campagne : un terrain possède des avantages et des contraintes di!érents. G La présence de services et d’écoles, l’organsisation des déplacements participent à l’économie globale du projet de construction

L’orientation du terrain conditionne l’ensemble du projet : accès, implantation du bâtiment, vues, choix énergétiques… Il faut penser entre autres, aux ombres portées des maisons voisines et de la végétation

N ESPACE JOUR ESPACE NUIT La dé#nition d’un projet résulte d’une analyse précise des besoins des futurs occupants

ENTREE VENT et des contraintes économiques et administratives. Elle conduit à faire des choix  tout en intégrant des évolutions futures. Dé!nir           

        un    

 projet   

 

VENT Le schéma d’organisation résume l’ensemble des choix qui dé!nissent le projet. Il présente les espaces prioritaires, secondaires ou optionnels

Un projet réussi s’intègre dans un environnement architectural et paysager tout en respectant les règles d’urbanisme. La qualité Implanter et l’économie d’un projet dépendent en partie de l’adaptation au sol L'orientation et les voies d'accès déterminent les implantations de la maison, de l’orientation, du positionnement par rapport des bâtiments sa aux voies, de l’accès ou des parcelles voisines... Accès maison VOIE

P P Parcelle B Parcelle A

VOIE

SUD L’orientation d’une maison Prendre exemple sur l’orientation des constructions anciennes peut aider à déterminer celle d’une construction neuve. L’habitat ancien, souvent bien orienté, o!re un ensoleillement maximum aux pièces de vie

Un habitat de qualité et performant en énergie se distingue par : Mitoyeneté - une orientation Nord/Sud ou Est/Ouest ; - des pièces très occupées en journée au Sud ; - des espaces tampons au Nord : garage, cellier, sas d’entrée... ; - des façades et des pignons ouverts à l’Est, au Sud et/ou à l’Ouest ; - des dispositifs d’occultation pour les ouvertures au Sud et à l’Ouest a#n de maîtriser l’ensoleillement

nts dominants Ve N Bonnes adaptations au sol

otection Pr

Terrain en pente Terrain plat

44°N O E ETE Printemps Mauvaise adaptation au sol Automne

Hiver aspect dit de "taupinières" Après midi Matin S Pour que l’adaptation au sol de la maison respecte l’environnement, il est souhaitable d’éviter : - le remodelage du terrain par des remblais et des déblais ; Protection - les transformations d’un terrain plat : butte, talus, plate-forme… ; - le gaspillage d’espace en ré"échissant à des stationnements et des implantations proches des accès et des limites ; - l’imperméabilisation du terrain par des aménagements routiers Construire une maison

La recherche de formes simples est un gage de réussite pour l’intégration d’une nouvelle construction dans le paysage. La maison avec étage adaptée aux petites parcelles des bourgs et aux règles d’urbanisme contraignantes libère un maximum de terrain. Concevoir Une maison de plain-pied convient à une parcelle isolée, de bonne taille. une maison

Le volume de la maison traditionnelle se fond dans le paysage. Les pignons mesurent L’innovation architecturale et la conception d’habitat alternatif restent possibles L’habitat économe en énergie se caractérise par des volumes très compacts moins de 8 mètres de large pour éviter les e"ets de masse et un nombre limité de façades exposées aux intempéries

Les ouvertures animent les façades et contribuent à la qualité visuelle de la maison. L’alignement, la forme plus haute que large ou la superposition des ouvertures ne sont pas les seules règles. D’autres possibilités existent à condition que la forme et la taille de la fenêtre soient adaptées à l’usage de l’espace desservi.

Le schiste, le granite, le grès ou le torchis des constructions anciennes donnent des tonalités particulières aux bourgs et aux campagnes. Choisir Pour préserver la vue d’ensemble du paysage, il est souhaitable d’accorder les couleurs des nouvelles constructions avec les nuances existantes. les Ainsi, le ravalement des façades dans des teintes criardes ou très claires ne favorise pas à l’intégration paysagère d’une maison. matériaux

Le choix entre la tuile ou l’ardoise dépend des matériaux de couvertures des constructions environnantes existantes. La qualité de l’insertion paysagère d’une maison dépend en grande partie de la couleur du matériau de couverture

Les matériaux du bâti sur le territoire de la Communauté d’Agglomération du Pays de Flers

Les matériaux de substitution ou alternatifs La teinte, l’aspect et la souplesse d’utilisation du zinc et du bac acier permettent de réaliser une architecture contemporaine de qualité. Ces matériaux répondent e#cacement à des problèmes techniques (pente, charpente…) tout en facilitant l’intégration des panneaux photovoltaïques ou des panneaux solaires. Les toitures végétalisées, assurant une bonne intégration au site,apportent un confort thermique intéressant. Leur mise en œuvre reste coûteuse et délicate. Les toitures photovoltaïques fournissent l’énergie tout en o"rant des caractéristiques de toiture courante

Pour en savoir plus : La Communauté d’Agglomération du Pays de Flers et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Orne ont réalisé des !ches de recommandations architecturales destinées aux personnes qui souhaitent construire une maison. Les bardages L’isolation des parois par l’extérieur permet d’améliorer les performances thermiques des bâtiments. Il s’agit de poser une «peau» extérieure appelée vêture ou bardage, réalisée en : - clins de bois naturel ou peint ; Contacts : CAPF : 02 33 98 44 30 - panneaux de zinc, de cuivre ou d’acier ; - brique ou pierre CAUE DE L’ORNE : 02 33 26 14 14