Conseil communautaire du 19 décembre 2019 à 20h30 COMPTE-RENDU

Nombre de délégués titulaires : 38 Ont pris part à la délibération : 28 Date de convocation : 13/12/2019

L’an deux mille dix-neuf, le 19 décembre 2019, à vingt heures trente, le Conseil Communautaire régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par les statuts, à la maison communautaire à , sous la Présidence de Monsieur Jean-Paul PRETOT, Maire de Loulans-Verchamp.

Présents titulaires ou suppléants ayant droit de vote et pouvoirs : C. Grangeot et G. Parent, N. Seriot absent pouvoir donné à G. Parent (Beaumotte-Aubertans), S. Laurent (Bouhans-les-Montbozon), P. Prétot (), M. Delbos (Chassey-les-Montbozon), JM. Grosjean (Cognières), M. Marchesini, E. Ferrand et A. Criqui (Dampierre-sur-Linotte), A. Jourdet (Filain), J. Monniaux (Larians-Munans), N. Pelcy (La Barre), MP. Paggi (), JP. Prétot et G. Blondel (Loulans-Verchamp), P. Marilly (), JY. Gamet, et G. Wolfersperger (Montbozon), D. Hezard et S. Fleurot absente pouvoir donné à D. Hezard (Neurey-Les-La-Demie), D. Bas (), M. Cislaghi (Roche-Sur-Linotte), R. Magnenet (), C. Beauprêtre (Thiénans), M. Gauthier et D.Pagani absent pouvoir donné à M. Gauthier (Vallerois Lorioz), JC. Abrecht (Vy les Filain).

Suppléants présents ne participant pas aux votes : C. Menneguin (Cognières), F. Marmet (Filain), M. Chevillard (Ormenans).

Absents : F. Tarrapey et J. Troutier (), F. Sarrazin et P. Siroutot (), P. Spadetto (Bouhans-les-Montbozon), D. Chaillet (Cenans), M. Clausse (Chassey les Montbozon), D. Pageaux et G. Roussel (Echenoz-le-Sec), D. Vagnet et JL. Cattin (Fontenois-les-Montbozon), H. Prétot (Larians- Munans), B. Pelcy (La Barre), F. Gorrier (La Demie), D. Millefert et F. Schumacher (), F. Chauvey (Loulans-Verchamp), JC. Chaillet (Maussans), C.Urlacher (Montbozon), JF. Bassinet (Roche-Sur- Linotte), JF. Mouillet (Thieffrans), P. Labetoulle (Thiénans), J. Chenut et B. Dussaucy (), F. Larrieu et N. Mougin (Villers- Pater), D. Gazon (Vy-les-Filain).

1. Général

Mme Paggi demande à l’assemblée l’autorisation d’ajouter un point au rapport des points soumis concernant le report des inscriptions budgétaires. Cet ajout est accordé à l’unanimité.

Elle précise que comme chaque début d’année, une délibération est prise concernant le report des inscriptions budgétaires en dépenses d’investissement à hauteur des 25% autorisés.

Les Conseillers communautaires approuvent à l'unanimité des membres présents et représentés ce report des inscriptions budgétaires en dépenses d’investissement à hauteur des 25% autorisés.

1.1. Approbation des comptes-rendus des conseils communautaires des 4 et 20 novembre 2019 Les Conseillers communautaires approuvent à l'unanimité des membres présents et représentés les comptes rendus des Conseils communautaires des 4 et 20 novembre derniers.

1.2. Tarifs 2020 Redevance Enlèvement Ordures Ménagères SICTOM et SICTOM Val de Saône – Différentes modifications pour le Val de Saône. 1.2.1. Tarifs 2020 Sictom Esprels M. Jourdet présente les actualités des SICTOM.

Il est proposé de ne pas augmenter les tarifs.

Tarifs 2020 du Sictom d’Esprels

Provision 1er semestre Part variable Tarifs 2020 Part Fixe Annuelle Reliquat 2ème semestre Levées à tarif incitatif Levées à tarif majoré*

140L Personne 30.00 € 60€00 3.20 € 4.80 € seule 30.00 €

50.00 € 140L 95.00 € 3.20 € 4.80 € 45.00 €

65.00 € 240L 130.00 € 3.48 € 5.22 € 65.00 €

100.00 € 500L 200.00 € 4.04 € 6.06 € 100.00 €

120.00 € 660L - 770L 235.00 € 4.32 € 6.48 € 115.00 €

ème * A partir de la 7 levée par semestre civil

Rappel des règles de facturation en vigueur depuis le 1er juillet 2015 pour le SICTOM d’Esprels :

Tout mois entamé est dû par l’usager du service pour la part variable : La part fixe 1ère partie est due par tout usager présent au 1er janvier de l’année facturée ; La seconde partie par tout usager présent au 1er juillet. Aucun prorata pour la part fixe ne sera effectué en fonction des mois de présence.

La part fixe est calculée par bac. Les bacs 140L seront exclusivement réservés aux ménages comptant 1 ou 2 personnes ainsi qu’aux résidences secondaires et seulement s’ils en font la demande. Les personnes déclarées seules resteront en possession de bacs de 140 l mais paieront une part fixe de 60€ et non plus de 95 € (sur demande et justificatif mairie). Pas d’effet rétroactif, effet dès demande complète transmise.

Le nombre de levées incitatives sera de 6 par bac et par semestre. Il convient de préciser qu’il y aura, par semestre, 6 levées incitatives facturées pour tous les usagers (sauf résidences secondaires). La part majorée (au-delà des 6 levées) s’appliquera par semestre et sera facturée par semestre. Si un bac est collecté plus de 6 fois lors du semestre, le nombre de levées incitatives sera de 6, le nombre de levées majorées correspondra au nombre de levées effectuées à partir de la 7ème levée incluse. Concernant les résidences secondaires, le nombre de levées minimum est fixé à 3 levées incitatives par semestre, au- delà des 3 levées, la part majorée s’appliquera à partir de la 4ème levée incluse (sur demande et présentation d’une copie de la taxe d’habitation de la résidence concernée). Pas d’effet rétroactif, effet dès demande complète transmise.

Une résidence secondaire avec une seule personne dans le foyer peut être considérée résidence secondaire personne seule (Exemple : 3 levées par semestre et part fixe 60 € annuelle, sur demande et présentation de justificatifs). Pas d’effet rétroactif, effet dès demande complète transmise. 2 Tout changement est pris en compte à la date de déclaration (notification écrite par courrier ou mail) sans effet rétroactif.

M. Bas fait une remarque au sujet de la taxe d'habitation qui est appelée à disparaitre. Il pose donc la question de l'intérêt de garder ce justificatif dans le Règlement pour le nombre de levée concernant les résidences secondaires M. Jourdet répond que tant que cette taxe existe, ce Règlement s'appliquera ainsi. N.B : la réforme de la taxe d’habitation ne s’applique pas aux résidences secondaires. Le Conseil communautaire approuve à l'unanimité des conseillers présents et représentés, les tarifs pour l'année 2020 de la redevance des ordures ménagères du SICTOM d'Esprels.

1.2.1.1. Tarifs 2020 Sictom Val de Saône Les Elus du syndicat ont souhaité maintenir les tarifs pour 2020. Comme chaque année, il vous est proposé 2 grilles tarifaires : une identique aux tarifs appliqués par le SICTOM aux collectivités adhérentes (tableau 1), et une seconde majorée de 3% pour prendre en charge les frais liés à la facturation et les impayés (tableau 2).

Il convient de ne voter qu’une grille :

Tableau 1 « Ce que l’on paye au Sictom » Tableau 1 -Tarifs appliqués par le SICTOM aux Communautés de Communes Part variable Tarifs 2020 Part Fixe Levées à tarif réduit Levées à tarif normal Forfait de service* 92.00€ 80L 0.32€ 8.14€ 7.40€ soit 1.15€/litre 97.20€ 120L 2.94€ 8.34€ x soit 0.81€/litre 96.60€ 140L 2.94€ 8.34€ x soit 0.69€/litre 165.60€ 240L 5.22€ 9.51€ x soit 0.69€/litre 241.40€ 340L 7.50€ 12.67€ x soit 0.71€/litre 255.60€ 360L 7.50€ 12.67€ x soit 0.71€/litre 468.60€ 660L 14.41€ 16.15€ x soit 0.71€/litre * A partir de la 4ème levée par trimestre civil un forfait de service s’applique

3.85€ l’unité Sacs prépayés agréés 50L Soit 96.25€ le rouleau de 25 sacs (Base de calcul 140L, 13 levées par an, soit 1820L par an. Ce qui nous donne un cout unitaire de 0.077€/Litre. Soit 3.85€ pour un sac de 50L) Part forfaitaire (Forfait dérogatoire) 60.00€

3 Tableau 2 : « Ce que l’on facture à l’usager » Tableau 2- Tarifs proposés aux Communautés de Communes à destination des usagers Part variable Tarifs 2020 Part Fixe Levées à tarif réduit Levées à tarif normal Forfait de service* 94.40€ 80L 0.33€ 8.38€ 7.62€ soit 1.18€/litre 99.60€ 120L 3.02€ 8.59€ x soit 0.83€/litre 99.40€ 140L 3.02€ 8.59€ x soit 0.71€/litre 170.40€ 240L 5.38€ 9.79€ x soit 0.71€/litre 248.20€ 340L 7.73€ 13.05€ x soit 0.73€/litre 262.80€ 360L 7.73€ 13.05€ x soit 0.73€/litre 481.80€ 660L 14.84€ 16.63€ x soit 0.73€/litre * A partir de la 4ème levée par trimestre civil un forfait de service s’applique

3.95€ l’unité Sacs prépayés agréés 50L Soit 98.75€ le rouleau de 25 sacs (Base de calcul 140L, 13 levées par an, soit 1820L par an. Ce qui nous donne un cout unitaire de 0.079€/Litre. Soit 3.95€ pour un sac de 50L) Part forfaitaire (Forfait dérogatoire) 61.80€

Le Conseil communautaire approuve à l'unanimité des membres présents et représentés, les tarifs pour l'année 2020 de la redevance des ordures ménagères du SICTOM Val de Saône.

1.2.2. Modifications du règlement de redevance Sictom Val de Saône Deux articles ont été modifiés : - Modalités d’attribution du bac de 80L ; - Bac affecté d’office en cas de refus de dotation. Le détail de ces modifications figure en annexe (pièce jointe N°1) de ce rapport.

Les membres du Conseil communautaire adoptent à l'unanimité les modifications du règlement de redevance du SICTOM Val de Saône.

1.2.3. Accord pour la sortie de la CC du Val Marnaysien du Sictom Val de Saône Les 7 communes de la CC du Val Marnaysien souhaitent quitter le SICTOM du Val de Saône pour harmoniser leur territoire. Le SICTOM a validé ce retrait (annexe : pièce jointe N°2).

Il convient désormais à chaque Communauté de communes de se prononcer sur ce départ.

Les membres du Conseil communautaire approuvent à l'unanimité, le retrait des 7 communes de la Communauté de communes du Val Marnaysien du SICTOM Val de Saône.

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1.3. Convention bilatérale entre MSAP et MSA M. Delbos présente un point d'information sur la Maison de services au public de la collectivité. Il annonce notre souhait d'élargir son cercle d’intervention. Pour ce faire, des échanges avec diverses structures ont eu lieu ou sont en cours (Cap Emploi 70, Mission Locale, MSA, …).

Une des structures est la MSA qui a répondu favorablement à notre demande de partenariat. De ce fait, une convention (bilatérale) sera bientôt signée avec eux (annexe du rapport). L’animateur de la MSAP sera formé par la MSA courant janvier.

Il précise que dans l'objectif d'une labélisation Maison Service (MFS), nous devons conventionner avec à minima 8 partenaires. Il ajoute également que la structure aura besoin d'une deuxième personne formée aux activités de nos partenaires pour assurer un service en continu à la population. M. Pretot prend en exemple la MFS de qui à ce jour, compte 3-4 ETP pour assurer les missions.

De plus, M. Delbos et M. Pretot informent l'assemblée de la tenue de différentes réunions de sensibilisation et d'information organisées dans le cadre de la MSAP. Divers sujets ont été abordés notamment, la remise à niveau du code de la route, les dangers d'internet et des réseaux, et à venir comment bien trier ses déchets. Toutes ses réunions sont organisées en partenariat avec les structures concernées qui assurent leur animation.

M. Delbos rappelle aux élus l'importance de faire le relais dans leurs communes, des services qui sont proposés par la MSAP afin de toucher le plus grand nombre.

M. Criqui demande si un bulletin communautaire est prévu. M. Delbos répond que non.

Le Conseil communautaire à l’unanimité des présents et représentés autorise le Président à signer des conventions bilatérales avec les futurs partenaires de la Maison des services au public de notre collectivité.

1.4. Avenant au contrat PACT Le Département a passé avec le Communauté de communes du Pays de Montbozon Chanois un contrat PACT dans l’objectif de garantir un accès au plus grand nombre aux services publics et aux différents services rendus au public. L’accès aux soins en fait partie.

Malgré la conclusion d’une clause de revoyure, le territoire rencontre des difficultés pour consommer l’enveloppe de crédits spécifiques que lui a réservée le Département, soit 565 451 €. Actuellement, seuls 231 000 € sont fléchés pour la création d’une voie verte. S’ajoutent bien évidemment des opérations financées sur des crédits sectoriels.

Le Département a été saisi par M. le Maire de Montbozon pour des travaux urgents d’extension et de réhabilitation d’un bâtiment communal (ancienne poste) pour le transformer en cabinet médical. En effet, à ce jour deux médecins ont signé une convention avec l’ADMR pour venir exercer en tant que salariés sur la commune de Montbozon, et ce dès 2020 pour l’un d’eux.

L’axe santé des contrats PACT est une priorité départementale mais aussi une priorité locale. Aussi le Département nous propose de conclure un ultime avenant PACT incluant ce projet de santé. Il sera financé sur une partie des crédits non consommés donc ne pénalisera le financement d’aucune autre opération.

Une convention sera signée avec la Mairie de Montbozon pour garantir l’attribution des locaux rénovés au centre médical.

Il est donc proposé à l’ensemble du Conseil de voter cet avenant au PACT dans le but de financer une partie des travaux de rénovation du centre médical.

Après avoir présenté l'avenant au contrat PACT, M. Pretot tient à remercier le travail de l'ADMR et notamment de M. Delbos dans l'accomplissement de ce projet. 5

M. Delbos, avant de passer aux votes, souhaite donner des précisions quant à l'installation des médecins. L'arrivée du premier médecin est prévue pour janvier 2020 avec une prise de poste en février. Le deuxième docteur sera bientôt en dernière année d'internat de médecine générale. Il prendra donc ses fonctions début 2021. Cette recherche de médecin pour notre territoire s'est faite en concertation avec l'ARS qui avait classé la collectivité en zone sous dotée.

M. Delbos en profite pour remercier également le travail M. Gamet, Maire de Montbozon dans la recherche et la rénovation du futur centre médical. M. Gamet informe l'assemblée que les travaux vont bientôt débuter et qu'ils doivent être impérativement terminés pour le 17/01/2020. Il attend aussi le retour des médecins pour l'aménagement du local.

M. Blondel demande à M. Delbos des éclaircissements quant à la convention qui liera les docteurs avec l'ADMR car beaucoup de rumeurs circulent à ce sujet. M. Delbos répond qu'il souhaite être transparent et qu'aucun faux élément n’a été véhiculé de sa part : - Les médecins seront rémunérés à hauteur de 77 000€ brut/an. - Chacun aura un véhicule de fonction à sa disposition. -Trois jours de carence leurs seront accordés en cas de maladie. - Le secrétariat et autres taches administratives seront pris en charge par l'ADMR. - Travail le samedi, et pour les gardes, système à établir en concertation avec l'ARS. - La Mairie prend en charge la rénovation des locaux et leur location durant deux ans. -Les recettes liées aux consultations sont reversées à l'ADMR. Les médecins auront un objectif de 23 consultations/jour.

Une question est posée sur une potentielle aide la CCPMC pour financer ce projet. En effet, M. Laurent souligne que fût un temps, la collectivité souhaitait porter un projet de maison médicale. Dans ce cadre, c'est la Communauté de communes qui aurait financé la totalité du projet. M. Delbos répond que la CCPMC est en train de regarder de quelle manière une subvention pourrait être débloquée, pour aider l'ADMR dans l'installation des médecins (deuxième tranche des travaux).

Une autre question a été posée sur le choix de l'emplacement de ce centre médical. M. Delbos répond que c'est un choix de l'ADMR d'avoir ciblé Montbozon. La présence de la pharmacie, de la maison de services de l'ADMR et le positionnement du bourg de Montbozon sur le territoire ont motivé cette décision. M. Blondel annonce que Loulans aurait également pu être candidat car des locaux tout prêts sont disponibles (anciens locaux du Dr Démoly).

M. Pelcy Nicolas ajoute que de toute manière il y a une vraie cohérence quant à ce choix d'implantation et, qu'en aucun cas, cette décision n'est remise en cause malgré les autres opportunités présentes sur le territoire.

Ensuite, M. Gamet revient sur la subvention accordée par le Département. Il dit que les travaux seront réalisés en 3 tranches. La première, la plus urgente sera financée à 35% pour un coût de 35000€ environ. La deuxième tranche sera subventionnée à environ 70% pour un coût estimatif de 140 000€. La troisième tranche reste à définir.

M. Bas demande si ce sont les mêmes médecins qui nous avaient sollicités il y a 1 an. M. Delbos répond que seulement un des trois des médecins que nous avions rencontrés fait partie du projet. M. Laurent demande si ces médecins salariés pourront repasser en libéral. M. Delbos répond que la convention les lie à l'ADMR durant 3 ans, et qu’ils auront cette possibilité ensuite s'ils le souhaitent.

M. Delbos et M. Gamet s'accordent à dire que l'installation des médecins devrait avoir un impact non négligeable sur l’activité de la pharmacie.

M. Blondel demande si les médecins de Dampierre ont été informés de l'arrivée de deux nouveaux médecins sur le territoire. M. Delbos répond qu'il est prévu de les rencontrer mais il souhaite tout de même attendre la signature de la convention avec les deux médecins. Il rappelle que l'objectif est de travailler en bonne intelligence et que des outils de fonctionnement leurs seront proposés en concertation avec l'ARS, notamment pour le système de garde. M. Pretot rappelle également que le projet de maison médicale, avait été proposé aux médecins de Dampierre. Ils n'étaient pas intéressés car ils avaient déjà investi dans leurs locaux et le matériel.

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Les élus de Dampierre s'accordent à dire que l'arrivée de ces médecins est une bonne chose et que cela sera sans doute un soulagement pour les médecins de Dampierre. De plus, il y aura assez de patients pour tout le monde. M. Delbos précise qu'un centre médical n'a pas forcement vocation à être sur un site unique. D'autres activités complémentaires peuvent s'implanter sur d'autres communes. Il ajoute que le Docteur qui s'installe en janvier 2020, est spécialisé dans le sport, en diététique et en aromathérapie.

Après avoir délibéré, le Conseil communautaire à l’unanimité des membres présents et représentés : - accepte la deuxième clause de revoyure du PACT 2014-2020 ; - valide le tableau joint en annexe ; - et autorise le Président à signer tout document afférent.

1.5. Admission en Non-Valeur A la demande de la Trésorerie et suite à la liquidation judiciaire de l’association Tourisme et Terroirs, il y a lieu de délibérer sur l’admission en non-valeur des factures d’OM de 2015 pour 857.56€ (article 6542).

Le Conseil communautaire a l'unanimité des membres présents et représentés, valide l'admission en non-valeur présentée ci-dessus.

2. Périscolaire – Extrascolaire - Ecole - Petite enfance

2.1. Accord devis pour travaux préventifs sur la toiture du pôle d’Authoison Sur le pôle d’Authoison, Mme Paggi fait état de problèmes d’étanchéité récurrents au niveau du toit qui provoquent des dommages aux biens. L’entreprise SF Etanchéité s’est rendue sur place afin de trouver l’origine de ces fuites. Ils ont découvert plusieurs petits trous sur le toit du pôle.

Trois solutions s’offrent à la CCPMC : - La reprise des perforations en amont du lanterneau (fuite couloir) → Devis n°979 pour un montant de 936€ TTC (en annexe) - La reprise de toutes les perforations de la toiture → Devis n°978 pour un montant de 8628€ TTC (en annexe) - La reprise de l’étanchéité de l’ensemble des toitures supérieures → Devis n°980 pour un montant de 66 478.20€ TTC (en annexe)

Mme Paggi précise que l’entreprise a indiqué que les 2 premiers devis ne résoudront pas les problèmes d’étanchéité sur le long terme, une réfection complète de la toiture doit être envisagée.

Au surplus, Mme Paggi expose que les mêmes problèmes d’étanchéité existent sur le pôle de Loulans notamment en raison du zinc travaille. L’entreprise SF Etanchéité a rebouché les trous apparents avec des joints de silicone mais une réfection totale de la toiture est nécessaire.

Les propos de Mme Paggi étaient appuyés par un support de présentation avec des photos montrant les dégâts.

Il est proposé au Conseil communautaire de valider les deux devis, d’un montant de 9564€ TTC, établit par l’entreprise SF Etanchéité et de réaliser les travaux préventifs sur la toiture du pôle d’Authoison afin d’éviter toute nouvelle fuite avant la réfection totale du toit.

7 Une question est posée sur l'âge de construction de ces pôles. Mme Paggi répond environ 12 ans.

M. Pelcy Nicolas affirme qu'avec des toits "normaux" en tuile, ce genre de problème n'arriverait pas.

M. Blondel s'interroge sur le fait qu'à sa connaissance, il y a toujours eu des fuites sur ces sites. Il demande si la responsabilité des entreprises ne pourrait pas être engagée dans ce cas. Mme Paggi répond qu'à chaque fois qu'il y a eu des problèmes, les entreprises sont intervenues mais que maintenant le site n'est plus sous garantie décennale et donc, que les travaux de réfection sont entièrement à notre charge. M. Laurent souligne que c'est souvent la même histoire, comme au collège de Rougemont. Chaque année des petits travaux sont effectués pendant les 10 premières années et qu'à la 11ème année, il faut tout refaire.

Une question est posée à Mme Paggi sur la prise en charge des travaux par l'assurance. Mme Paggi répond que les experts sont passés sur les deux sites, et que les causes des dégâts des eaux ne sont pas prises en charge (trous de la toiture) mais que les dommages le sont, soit : la peinture, les plaques du plafond, du matériel éducatif…

Les discussions se sont poursuivies sur les différentes solutions qui s'offrent à nous (mise en place de bâches, les entreprises qui pourraient être sollicitées, etc.). Les élus s'accordent à dire qu'il serait dommage d'engager des travaux à hauteur de 15000€ alors qu'un marché va être lancé rapidement. De ce fait, il décide de réaliser les travaux de colmatages des fuites sur le site d'Authoison (devis n°979) et de s’engager rapidement dans l'élaboration du marché.

L'ensemble du Conseil à l'unanimité des membres présents et représentés, valide le devis n°979 pour un montant de 936€ TTC concernant les travaux de reprise des perforations en amont du lanterneau (fuite couloir) et autorise le Président à signer tout document afférent.

2.2. Lancement marché public pour la réfection des toitures d’Authoison et Loulans-Verchamp Suite à plusieurs dégâts des eaux survenus sur les pôles d’Authoison et de Loulans, l’entreprise SF Etanchéité s’est rendue sur les pôles afin de vérifier l’étanchéité du toit de ces deux sites.

• Pour Authoison, l’entreprise a remarqué plusieurs dizaines de trous sur le toit ce qui provoque toutes ces fuites (cf 2.1).

• Pour Loulans, il existe, également, plusieurs trous sur la toiture et le zinc travaille beaucoup trop ce qui engendre ces problèmes d’étanchéité. L’entreprise SF Etanchéité a rebouché les trous apparents avec des joints de silicone mais une réfection totale de la toiture est nécessaire.

Pour information, le coût des travaux est estimé en dessous du seuil de 90 000€. Le marché sera donc à procédure adaptée, et les règles de publicité sont restreintes. Il n’y aura donc pas l’obligation de publier dans un Journal d’Annonces légales (JAL).

M. Marilly précise qu'il ne faudra pas oublier d'ouvrir ce marché aux variantes afin de laisser la possibilité aux entreprises de présenter leurs propres solutions techniques.

Il est précisé aux élus que le travail préparatoire du marché, et la publication pourront se faire en amont du vote du budget. Cependant, pour le choix des prestataires, il faudra attendre l’approbation du budget.

8 Le Conseil communautaire accepte à l'unanimité des membres présents et représentés, de lancer un marché de travaux pour la réfection des toitures des pôles d’Authoison et de Loulans-Verchamp et, autorise le Président à signer tout document afférent.

2.3. Contrat Enfance-Jeunesse Le contrat Enfance-Jeunesse signé avec la CAF a pris fin le 31/12/2018. Un nouveau contrat doit donc être signé avec la CAF de Haute-Saône pour la période 2019-2022. Il couvre l’ensemble des politiques enfance et jeunesse du territoire : - Multi-accueils de Montbozon et de Vellefaux ; - Les 5 Accueils de loisirs du territoire ; - Le RPAM ; - Financement du poste de coordinatrice enfance-jeunesse. Cette convention représente un financement d’environ 350 000€/an.

Le Conseil communautaire à l'unanimité des membres présents et représentés autorise le Président à signer le CEJ 2019-2022 avec la CAF de Haute-Saône, et autorise le Président à signer tout document afférent.

3. Développement économique et touristique

3.1. Augmentation des subventions OT Notre Communauté de communes participe au financement de l’Office de tourisme du Pays des 7 rivières. Actuellement, l’OT est en cours d’élaboration du budget 2020. Afin de mener à bien leurs missions et particulièrement certains projets phares comme la participation à l’organisation de SlowUp et la sortie du nouveau site internet, l’Office nous propose de porter la subvention à 1.50€ par habitant. Il s’agit d’une augmentation de 10 centimes d’euros par rapport à 2019.

M. Pretot présente à l'assemblée l'évènement « SlowUp ». Cet évènement fera la promotion de la mobilité douce (vélo, trottinettes, rollers, marche à pied, etc…) et sera organisé autour de la vallée de l'Ognon. Cet évènement touristique est à l'initiative du Département de Haute-Saône et sera construit en partenariat avec les Offices de tourisme. Il se déroulera un dimanche de septembre entre et Chassey-les-Montbozon. Chaque acteur du territoire pourra être mobilisé pour proposer des activités aux participants.

M. Bas souligne que chaque année l'OT demande une augmentation de la subvention. M. Pretot répond que cela s'explique par le fait que de plus en plus d'actions sont menées par les OT et que si l'on veut développer le secteur du tourisme sur notre territoire, il faut s’en donner les moyens.

M. Pelcy Nicolas ajoute que de nombreux habitants de notre territoire sont investis en tant que bénévole à l'OT. Mme Wolfersperger précise que l'OT compte une centaine de bénévoles.

Le Conseil communautaire à la majorité (1 contre, 1 abstention) des membres présents et représentés approuve l'augmentation de 10 centimes par habitant de la subvention donnée à l'Office du tourisme du Pays des 7 rivières et autorise le Président à signer tout document afférent.

9 3.2. Droit de préemption à Montbozon

Résumé : Dans le cadre de la redynamisation de la cité de caractère de Montbozon (SAUC) et de l’élaboration du PLUi (PADD), des intentions ont été exprimées pour que la CCPMC puisse contribuer à renforcer l’attractivité du centre du bourg en réimplantant des services publics dans du bâti ancien laissé vacant. Le PADD affiche l’implantation d’une « Maison de la Mobilité et du Tourisme » dans le secteur de l’ancienne Gendarmerie/salle Paul Maire. Afin d’être en capacité de faire aboutir ce projet il est proposé d’acquérir le bâtiment, sis au 10 rue du Pont, jouxtant le secteur de la salle Paul Maire, en ayant recours au droit de préemption urbain pour la somme de 50 000 €.

M. Delbos présente le projet comme décrit ci-dessous avec l’appui d’un support de présentation projeté durant la séance (en annexe).

La CCPMC disposant de la compétence Plan Local d’Urbanisme c’est elle qui exerce de plein droit la compétence Droit de Préemption Urbain (DPU). Par délibération en date du 19 septembre 2016, le Conseil Communautaire a redéfini l’exercice du DPU qui s’applique dans les zones U et NA des POS en vigueur ainsi que dans les zones U et AU des PLU en vigueur sur le territoire communautaire. Dans le cas de ventes de biens dans ces zones, si les communes restent les destinataires des Déclarations d’Intention d’Aliéner (DIA), elles doivent ensuite les transmettre à la CCPMC, seule personne compétente habilitée à exercer, renoncer voire déléguer son droit de préemption.

Acquisition du bâtiment des « anciens docks » sis au 10 rue du Pont à Montbozon : La commune de Montbozon a transmis à la CCPMC une DIA datée du 26 novembre 2019 concernant le bien situé au 10 rue du Pont. Le projet de vente recouvre une parcelle de 1890 m² (actuellement boisée située en partie en coteau) et une parcelle de 407 m² qui comprend un bâtiment de 8 pièces pour 220 m² sur un RDC + un étage. En outre le bâtiment présente un ancien magasin dont la devanture donne sur la rue du Pont.

L’acquisition de ce bâtiment répond à un projet exposé dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) du PLUi en élaboration, à savoir de réimplanter des services publics d’intérêt communautaire dans le centre ancien du bourg de Montbozon avec notamment un lieu dédié à une « Maison de la Mobilité et du Tourisme ». Ce projet s’appuie sur plusieurs constats : - créer un guichet unique en termes de mobilité à l’adresse des habitants du territoire, - utiliser la position de carrefour routier de Montbozon comme un élément stratégique pour développer des offres de services de mobilité (location vélos, covoiturage, voiture électrique en autopartage, …), - créer un point d’accroche où pourront être implantés des stationnements à mi-chemin entre le haut et le bas de Montbozon, - créer un point d’information touristique principal et central entre le haut et le bas de Montbozon, afin de conforter le développement du tourisme dans la cité de caractère, et qui serait situé non loin de l’Eglise, du futur restaurant, du château ou encore de la Fontaine aux Cygnes. En outre le Schéma d’Aménagement Urbain de Caractère (SAUC) définit dans le cadre de l’aménagement et de la dynamisation de la cité de caractère de Montbozon évoque en objectif 19 l’opportunité que la commune de 10 Montbozon travaille avec la CCPMC à l’implantation d’une maison des services dans les locaux de l’ancien couvent. Un objectif érigé parmi les priorités 1.

Par ailleurs, les objectifs 4 et 5 du SAUC avancent des actions afin d’investir le bâti ancien pour créer des points d’information touristique, en affichant parmi les lieux pressentis le bâtiment situé au 10 rue du Pont.

Ainsi, si l’enjeu de réinvestir l’ancien couvent pour y implanter des services, notamment communautaires, apparaît être un scénario intéressant, l’importance de l’opération à mener (acquisition, travaux, …) questionne pour que la seule CCPMC porte un tel projet. Aussi, l’acquisition des « anciens docks » et l’implantation de services en ce lieu apparaissent plus à même d’être envisageable par la CCPMC.

Il convient d’évoquer également que cette acquisition par la CCPMC interviendrait en parallèle d’un secteur / espace public qui pourrait être totalement redéfini dans les années à venir. Effectivement, les bâtiments jouxtant la parcelle AC122, sont de maîtrise foncière communale (parcelle AC221) avec des garages faisant aujourd’hui office de stockage, la salle Paul Maire et les locaux occupés récemment par le transfert en ce lieu de la bibliothèque municipale. Demain c’est un espace public qui pourrait être créé avec l’opportunité de procéder à des extensions des bâtiments communaux ou du bâtiment du 10 rue du Pont qui serait de maîtrise communautaire, pour obtenir un vrai pôle de services cohérent.

M. Delbos propose donc au Conseil communautaire d’exercer le droit de préemption urbain pour acquérir les biens situés au 10 rue du Pont au prix de 50 000 € ; ou un prix à la baisse.

M. Delbos ajoute à cette présentation qu’il a rencontré le Maire de Montbozon M. Gamet, pour lui faire part de ce projet, et savoir si la mairie était intéressée par ce bien. M. Gamet lui a répondu que non. Il insiste sur le fait qu’il ne nous reste qu’un mois pour nous positionner sur un éventuel achat (dépôt de la DIA à la CCPMC le 26/11/2019). Il ajoute que nous pouvons également demander une visite avant de se prononcer. Cette visite entrainera un délai supplémentaire d’une vingtaine de jours pour prendre une décision (mi-février environ).

Mme Wolfersperger affiche clairement son opposition au projet. Elle regrette que la Communauté de communes ne se soit pas positionnée avant étant donné que la propriété était en vente depuis juillet. Mme Paggi et M. Delbos répondent que nous ne pouvions pas nous positionner avant puisque pour préempter il faut qu’un acquéreur se présente et fasse une proposition d’achat.

M. Wolfersperger répond que nous aurions tout de même pu demander à visiter avant et à lui parler du projet. Elle regrette que nous fassions attendre les gens qui souhaite acheter depuis le mois de septembre. M. Delbos répond que nous avons reçu la DIA que fin novembre, si nous l’avions reçu avant, nous aurions pu anticiper un peu plus.

Une question est posée à Mme Wolfersperger sur les potentiels acquéreurs et leur projet d’achat. Elle répond que ce sont des architectes qui souhaitent acheter et rénover, dans le but de louer à une maison d’édition.

M. Laurent demande, si la CCPMC exerce son droit de préemption, est-ce que nous sommes obligés de faire ? M. Delbos répond que cela serait dommage de laisser passer une telle opportunité mais que nous pouvons très bien revendre le bien si le projet ne peut aboutir. Il ajoute que nous pouvons très bien visiter avant de prendre une décision.

M. Blondel indique que l’installation d’une maison d’édition peut-être aussi une opportunité. De plus, ce projet de maison de la mobilité, du tourisme et des services est certes inscrit dans le PADD mais ce document n’est pas encore voté. Pour lui le projet n’est pas assez travaillé pour se décider sur l’achat d’un tel bien. NDLR : le projet de PADD ne fait l’objet d’un vote

11 Ensuite les discussions se sont poursuivies sur le risque d’acheter une maison sans connaitre son état et les travaux que devront être réalisés (accessibilité du bâtiment).

M. Gamet indique que la maison est saine.

M. Pelcy Nicolas affirme que pour l’instant ce qu’on sait : c’est une grande maison donc ce qui signifie beaucoup d’investissement. Il trouve dommage de mettre autant d’argent dans un projet de maison de services et de mobilité alors que d’autres propriétés peuvent être achetées à Montbozon.

M. Criqui réitère sa proposition de visiter de nouveau pour être fixé sur les travaux potentiels.

M. Delbos demande à l’assemblée de voter pour une visite afin d’éclaircir le point sur les travaux pour ensuite prendre une décision. M. Bas demande si nous pouvons obtenir des subventions pour ce type de projet. Mme Mercier répond oui, mais elle ne peut pas donner aujourd’hui des taux de subvention précis.

M. Laurent indique que pour lui le projet est faisable si l’étage de la maison est alloué à une autre activité, locative par exemple.

Au regard des débats et des nombreuses réticences, un élu propose de plutôt voter pour ou contre le projet. La majorité des élus s’accordent sur ce point.

Après avoir délibéré, la majorité des élus présents et représentés s’oppose à l’exercice du droit de préemption urbain pour acquérir les biens situés au 10 rue du Pont au prix de 50 000 € dans le but de réaliser une maison des services, de la mobilité, du tourisme.

3.3. Avenant financier lot 1- Maçonnerie pour le stade de foot Il convient de prendre un avenant au lot n°1 maçonnerie, relatif au marché de travaux du terrain de football de Loulans-Verchamp. Cet avenant est nécessaire afin de mettre en conformité : - L’accès au terrain par rapport à l’entreprise SOPRECO par la création d’un mur de soutènement et d’un caniveau pour récupérer les écoulements des eaux pluviales ; - L’accès pour Personne à Mobilité Réduite (PMR) ; - Le maintien du terrain pour l’implantation des pylônes d’éclairage. Le montant de cet avenant est de 3385.79€ HT soit 4062.95 € TTC. (en annexe).

Pour information, le montant total du lot était de 187 209.89€ TTC.

Certains élus s'étonnent que le permis de construire ait été validé sans place pour les PMR.

Le Conseil communautaire approuve à l'unanimité des membres l’avenant financier au lot n°1 maçonnerie pour un montant de 4062.95€ TTC et autorise le Président à signer tout document afférent.

12 4. Ressources humaines

4.1. Modifications de poste suite à redimensionnement de missions et mise à jour du tableau des effectifs

Modification du planning d’un agent du site de Loulans à compter du 1er janvier 2020 à savoir : - Augmentation du temps de travail sur proposition de l’autorité territoriale, et pour tenir compte de la charge de travail, d’un poste d’adjoint technique territorial à temps non complet à hauteur de 6h 31mn hebdomadaires qui passerait à 15h30 minutes hebdomadaires

Le Conseil communautaire valide à l'unanimité des présents et représentés les modifications de poste et autorise le Président à signer tout document afférent.

5. Points communication

5.1. Point à l’oral sur l’accident sur le pôle de Montbozon Mme Paggi a souhaité revenir sur l'accident du 8 novembre au pôle de Montbozon et informer les élus de la situation actuelle. Les circonstances de l'intoxication ne sont pas encore exactement connues mais, une chose est sûre, c'est que la chaudière avait une pièce défectueuse qui l'a empêché de fonctionner correctement. La directrice du périscolaire a été alarmée par une odeur inhabituelle, elle a tout de suite mis les enfants en confinements et à appeler les pompiers. Les enfants présents au périscolaire ainsi que la directrice ont été dirigés par les pompiers vers notre siège et l’école n’a pas été ouverte. Les enfants qui s’y rendaient ont été également accueillis au siège. Le site est resté fermé durant 4 jours.

10 enfants étaient présents au périscolaire au moment de l'accident dont 5 ont été hospitalisés (3 à et 2 à Besançon). Une enquête de gendarmerie est en cours, et trois plaintes ont été déposées.

La pièce défectueuse de la chaudière a été changée et cette dernière remise en route après le visa de l’ARS. Des détecteurs ainsi que des testeurs de monoxyde carbone ont été installés dans chaque école et périscolaire. Les services sont en train de travailler sur des fiches process pour appréhender au mieux ce genre d'accident même s'il sera toujours difficile de les anticiper. Une réunion de parents d'élève a été organisée pour faire le point de la situation.

M. Criqui demande si l'entretien de la chaudière avait été fait correctement. Mme Paggi répond que oui, ramonage au mois de janvier et entretien en avril. Puis le vidage du cendrier a été réalisé régulièrement. Elle précise que c'est une panne mécanique qui s'est produit. L’entreprise Atherme est appelée pour les entretiens de la chaudière.

Un élu demande comment cette poche de CO2 ainsi que la fumée ont pu se former au niveau du faux plafond du couloir. Mme Paggi répond que c'est peut-être dû à la hauteur de la cheminée extérieure qui n'est pas assez haute par rapport aux bouches d'aération. La configuration du toit en vague n’a sans doute pas aidé à la bonne évacuation des gaz. L'ARS a de ce fait un peu de mal à expliquer le phénomène et à vérifier que les normes sont bien respectées.

M. Pretot tient à souligner que nous avons tout de même reçu deux lettres de remerciements de parents d’élèves.

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5.2. Point sur la régie en périscolaire (comparaison avec la délégation)

Pour cette comparaison ont été retenues 2 années pleines, la dernière en délégation 2014, la dernière en régie 2018.

DSP 2014 REGIE 2018 180 160€ 153 068€

Soit un coût inférieur de 27 000 € :

➔ Avec des tarifs en baisse Tarif/heure DSP REGIE 1 heure périscolaire De 1,58€ à 1,82€ De 1,40€ à 1,80€ Temps de midi hors repas De 2,36€ à 3,28€ De 1,89€ à 2,69€

➔ Et une plus grande amplitude horaire, accueil en journée complète plutôt qu’en demi-journée et une flexibilité des inscriptions (à la carte, facturation à la ½ heure).

Enfin, la Collectivité peut décider de son projet éducatif, de la mise en place d’actions de valorisation (restau- responsable) et de la mise en place d’actions partenariales (jardins, ruches, vergers...).

En contrepartie de l'économie réalisée et des opportunités vues plus haut, une gestion des ressources humaines importantes (inclus dans le calcul des coûts) et quelquefois complexe.

Mme Paggi ajoute que le choix de la Régie était une décision de cette mandature. Cette décision a permis de baisser le coût pour les parents et à installer une relation de proximité entre les agents et les familles. M. Delbos complète en soulignant que le plus important est le service rendu à la population.

Mme Paggi termine en indiquant aux élus que s'ils souhaitent plus d'information, ils peuvent prendre rendez-vous avec Mathilda Dirand.

M. Criqui pense que les économies constatées, environ 27 000 € ne suffiront pas à financer le poste d’un DGS dont l’embauche sera nécessaire pour gérer en direct cette compétence après le départ de Mme PAGGI.

5.3. Point à l’oral sur la réunion en préfecture sur la situation financière de la collectivité

Mme Paggi et M. Delbos se sont rendus à la Préfecture, à l’invitation du Secrétaire Général, pour faire le point sur la situation financière de la collectivité, tant en fonctionnement qu’en investissement.

Le Directeur de la DGFIP participait également à l’entretien.

• 1ier point de vigilance : Les budgets annexes Les budgets annexes du CocciMarket et de la Zone d'activité, où la collectivité sont déficitaires structurellement, ce qui oblige la collectivité à verser des subventions d’équilibre via son budget général.

Mais, le crédit-bail du Coccimarket se terminant courant 2020, ce budget a vocation à disparaître. Quant à la zone d’activité des projets d’installation sont étudiés pour la rendre pérenne.

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• 2ème point de vigilance : Le montant de l’encours en prêts de la collectivité. Le remboursement de certains prêts se termine cette année. Un seul a été souscrit en 2019 pour financer la voie verte et le stade de foot.

• 3ème point de vigilance : Les charges de personnel importantes notamment en raison du fonctionnement en régie des compétences. Une remarque a été faite le taux d'imposition de la collectivité plus élevés que la moyenne constatée dans le département, mais qui s’expliquent par le taux exceptionnel d’équipements en matière scolaire et périscolaire.

Enfin, il a été relevé l’absence d’un DGS sur la collectivité, dont la présence semble, du moins pour les services de l’Etat, comme indispensable. Il est le seul qui pourra au mieux optimiser la situation financière de la collectivité, sans remettre en cause l’implication des élus. Sur la possibilité de fusion à court terme de notre collectivité, il a été précisé qu’il n’y avait pas d’urgence, d’autant que notre collectivité avait bien réussie sa fusion et semblait fonctionner en consensus.

5.4. Point à l’oral sur les conseils municipaux ayant déjà débattus le PADD

A ce jour 13/14 communes ont débattu du PADD dont 11 avec la présence de François Mercier.

5.5. Point sur l'organisation de la prochaine campagne du Haut débit demandée par Haute-Saône numérique

Haute-Saône numérique sollicite de nouveau les communes pour trouver des volontaires pour une deuxième campagne sur le haut-débit. Cette fois-ci les participants devront circuler au ralenti. Pour chaque commune prière de communiquer à Diane Mercier, le nom de l’intervenant de cette campagne afin que le territoire de cette commune soit mesuré.

Cette seconde campagne se déroulera du 11 février 2020 au 24 février 2020 inclus.

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