COMMUNE DE (32)

CARTE COMMUNALE RAPPORT DE PRESENTATION

Maître d'œuvre : DDT du / Unité Planification Aout 2011

1 ac 2011 08 2 ac 2011 08 SOMMAIRE

Sommaire

A Situation administrative et physique...... 4 1.Situation...... 4 2.Retour historique...... 5 3.Contexte administratif...... 5 4.Équipements publics...... 5 5.Équipement associatif...... 5 b Éléments de paysage...... 6 1.Éléments de géographie...... 6 2.Occupation des sols...... 7 a)Espaces agricoles et naturels...... 7 b)Occupation urbaine...... 8 c Analyse sociale et économique...... 9 1.La population...... 9 2.Structure du parc de logement...... 10 3.Évolution du parc de logement...... 11 4. Activités...... 11 5.Agriculture :...... 12 6.Autres :...... 12 d Contraintes et réseaux...... 13 1.Urbanisme...... 13 2.Servitudes d'urbanisme...... 13 3.Contraintes d'urbanisme...... 13 4.Réseaux...... 13 e Prévisions de développement...... 15 Projet communal...... 15 1.Objectifs :...... 15 2.Programme :...... 15 f Le projet de zonage...... 16 1.Critères de zonage :...... 16 2.Description des zones...... 16 g Bilan :...... 19 1.Mesure des surfaces urbaines...... 19 et estimation des potentialités...... 19 2.Conclusions...... 19 h Incidence des choix retenus...... 20 sur l'environnement...... 20

3 ac 2011 08 4 ac 2011 08 a Situation administrative et physique

1. Situation

La commune de Bascous est située au Nord-Ouest du département du Gers. La mairie est à 50 km d', 14 km d' et 31 km de Condom.

Elle est bordée au Nord par Eauze, à l'Est par , au Sud par Dému et à l'Ouest par Espas et . Elle est desservie principalement par la RN 124 (hors territoire communal). La RD 162 traverse le territoire communal d'Ouest en Est.

5 ac 2011 08 2. Retour historique

Sur le site communal, plusieurs sites préhistoriques (paléolithiques et néolithiques) sont signalés, ainsi qu'un site gallo-romain. Le patronyme de Bascous vient des vascons, population venue des Pyrénées au tout début du Moyen Âge. Durant le haut Moyen Âge, l'habitat est très dispersé : il s'organise autour de plusieurs chapelles rurales, aujourd'hui disparues. Le village actuel est un castelnau datant des XIII e et XIV e s. Le château, bâtiment municipal actuel, a été fortement modifié notamment au 17 et 18 éme s.

3. Contexte administratif

La commune de Bascous fait partie de l'arrondissement de Condom. Elle est incluse dans le périmètre du Pays d'Armagnac et fait partie du canton d'Eauze ainsi que de la Communauté de Communes «Grand Armagnac».

Par ailleurs, elle a transféré certaines compétences aux structures suivantes : ● Électrification : SI Eauze Montréal ● Eau : SIAEP de Dému ● Spanc : SIAEP Armagnac Ténarèze ● Ramassage ordures ménagères : communauté de Communes

4. Équipements publics

La commune de Bascous possède le château qui abrite aujourd'hui la mairie et une salle multi-activité. Elle possède aussi l'église et le cimetière ainsi qu'un réseau de voies communales et de chemins ruraux. La commune ne dispose pas de réserve foncière.

5. Équipement associatif

Au Nord de la commune, en limite d'Eauze, se situe un hippodrome. Il est animé par une association qui organise plusieurs courses annuelles. Il comporte une piste, et un petit lac, des bâtiments dont un à gradins et des espaces de stationnement. Ce site est régulièrement entretenu.

6 ac 2011 08 b Éléments de paysage

1. Éléments de géographie

La commune a une surface de 10,22 km² (1 022 ha). Le territoire a une forme irrégulière, s'inscrivant dans un rectangle de 4 km du Nord au Sud et de 3,5 km d'Ouest en Est.

Le territoire communal est en situation d'interfluve. Il est situé entre deux cours d'eau, situés en limite communale : au Sud-Est la Gélise et à l'Ouest, plus modeste, le Tuzon son affluent.

Le territoire présente une succession de collines et de valons donnant l'image d'ondulations douces et régulières. Cependant, une organisation géologique régit cette formation : il s'agit du profil de vallée dissymétrique (qui s'observe plus particulièrement dans le sud du département). Ce profil se définit ainsi. Les versants qui unissent coteaux et vallées présentent une singularité morphologique : ils sont inégaux et asymétriques. • A l’Est de la vallée, le versant est court et abrupt, versant au pied duquel coule la rivière. • A l’Ouest, le versant est long et doux et vient se raccorder progressivement à la plaine alluviale, la ribère. Chaque vallée est ainsi composée de trois «ensembles» différenciés et nommés du fait de leurs caractéristiques physiques et morphologiques : serre, boubée et ribère.

7 ac 2011 08

La boubée se présente comme un plateau légèrement inclinée vers l'Est, et régulièrement entaillée par de modestes cours d'eau. Ces derniers permettent souvent la création de lacs collinaires, outil important de production pour l'agriculture moderne.

Le point culminant se situe au Sud-Ouest de la commune : 212 m au lieu-dit Haubet. Le point bas est à l'extrême Nord-Est : 140 m en bas de la vallée de la Gélise.

Au sein du périmètre communal, plusieurs vues intéressantes sont à noter comme le village depuis certains points en crêtes, mais aussi certains éléments paysagers : une voie communale arborée, plateau élevé et cultures, ...

2. Occupation des sols

a) Espaces agricoles et naturels

La surface utile agricole (SAU) est de 601 ha, soit 59 % de la surface communale. La polyculture (élevage et grandes cultures) forme une mosaïque de parcelles moyennes et petites.

L'occupation de l'espace est marquée par la forêt, notamment au Nord du territoire. Plusieurs massifs ont une surface de plus de 4 ha : ils sont donc soumis à autorisation pour tout défrichement. Le territoire comprend plusieurs lacs collinaires relativement importants.

8 ac 2011 08 b) Occupation urbaine

Le bourg de Bascous se situe sur un éperon assez peu marqué et orienté vers l'Est. Il est situé entre les ruisseaux de la Testère au Nord et de Mounicat au Sud, qui alimentent la Gélise. Le relief de ce site est peu marqué, les pentes sont douces.

Le bourg est modeste : il regroupe quelques maisons autour du château et quelques constructions récentes (lotissement Nord de 5 lots).

L'occupation urbaine sur le reste du territoire est peu organisée et diffuse. Quelques constructions sont groupées sur les sites de Jouanlane/Le Bouchet et Mounicat/Trousset : il ne s'agit pas pour autant de PAU (parties actuellement urbanisées).

Sur le reste du territoire, quelques constructions, en général liées à l'agriculture, sont échelonnées dont le Pléchat et le Drouilh.

Plusieurs constructions récentes sur le territoire ont permis un développement au cours des dernières années : cela a conduit à un mitage du paysage.

9 ac 2011 08 c Analyse sociale et économique

1. La population

La population a régulièrement diminué depuis 1936 puis s'est stabilisée autour de 150 habitants depuis 1968. Au total, la population aura baissé de 61 habitants depuis 1936, soit - 31 %.

Source INSEE Population : évolution de 1936 à 2006

250

197 196 200 175 159 153 148 144 150 139 136

100

50

0 6 4 2 8 5 2 0 9 6 5 6 6 7 8 9 9 0 3 9 9 9 9 9 9 9 9 0 1 1 1 1 1 1 1 1 2

Les chiffres du solde de population montre clairement une dégradation de cette

Source INSEE Solde population

15

10

5

0 Évolution en % Solde migratoire -5 Solde naturel -10

-15 1975/1982 1982/1990 1990/1999 1999/2006

évolution sur la période 1999/2006. La baisse de – 17 habitant pour le territoire est confirmée ici.

10 ac 2011 08 2. Structure du parc de logement

Le statut d'occupation montre une forte proportion de propriétaires occupants. La part de locataires et d'occupants à titre gratuit (12 + 3 unités) confirme le besoin de logement locatif.

source INSEE Statut d'occupation en 1999

3

12 Propriétaires oc- cupants Locataires non HLM Locataires HLM Occupants à titre gratuit Meublés et hôtels

42

Les logements sont principalement des résidences principales. La part de résidences secondaires (7 unités soit 10,5 %) est aussi très importante pour une commune rurale.

source INSEE Type de résidence Chiffres 2007

3

7 Résidences principales Résidences secondaires Logements vacants

57

11 ac 2011 08 3. Évolution du parc de logement

La construction de logement à Bascous depuis 1986 a connu 2 périodes : • de 1986 à 2004 : la construction est modérée, de 0 à 2 logements neuf par an (0,7 en moyenne), • depuis 2005: très fort développement de la construction. 3 logements autorisés par an en moyenne, et jusqu'à 7 pour 2005 et 2007. Ces chiffres sont très importants pour une petite commune située dans un territoire éloigné des centres urbains. Localement, cette situation est due en partie à la proximité d'Eauze. Cette situation s'explique aussi par la forte demande générale sur le territoire national : il s'agit d'une période de « bulle immobilière ».

La moyenne annuelle de constructions reste cependant proche globalement de 1 logement, y compris cette période 2005 / 2007.

Activité de la construction par année Source Sitadel / MEDDTL 8

6

4

2

0 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

4. Activités

Bascous est situé dans le bassin économique d'Eauze. La commune de Bascous ne connait pas de pression immobilière particulièrement forte. Il n'y a pas à proximité d'infrastructure de transport ou de zone d'activité importante, ni de centre urbain important.

12 ac 2011 08 La population active est faible : 24 emplois sont répertoriés. Une part importante est liée à l'agriculture (50 %).

Emplois par secteurs d'activités en 1999

4

Agriculture Transports Services

12

8

5. Agriculture :

Les données suivantes sont issues du recensement réalisé en 2000.

La surface agricole utile (SAU) est de 601 ha environ, dont 516 labourables. Le nombre d'exploitations était de 16 en 2 000. Ce chiffre sera revu à la baisse lors de la publication de nouvelles statistiques : les agriculteurs en exercice sont souvent proches de l'âge de la retraite, et les reprises d'exploitations sont difficiles. Aujourd'hui, le nombre d'exploitations basées à Bascous est plus faible.

La production est principalement végétale : vigne, maïs, céréales, tournesol, … L'élevage est présent (ovin, bovin et caprin).

Il n'y a pas d'installations classées pour l'environnement (ICPE) sur le territoire. Les élevages présents sont tous soumis au règlement sanitaire départemental (RSD). Ils sont situés sur les sites suivants : Maison Neuve, le Drouil,Trousset et St Michel, Pléchat. Ce classement conduit à respecter des distances de réciprocité (protection sanitaire) de 50 m minimum (par précaution cette distance peut être doublée).

6. Autres :

Sur le territoire communal, les activités non agricoles sont réduites : services informatiques et artisanat.

13 ac 2011 08 d Contraintes et réseaux

1. Urbanisme

Jusqu'à la mise en place d'une carte communale, la commune de Bascous est régie par le R.N.U. (règlement national d'urbanisme) pour ses demandes d'autorisations. L'application de ce règlement ne permet pas d'autoriser de nouvelles constructions hors parties actuellement urbanisées (PAU) : c'est la règle de la constructibilité limitée.

Il n'existe pas de P.A.U. hors le centre bourg sur la commune de Bascous. Il est situé sur un site présentant des qualités paysagères notables, qui seront prises en considération dans la carte communale. Les possibilités de développement hors document d'urbanisme sont donc très réduites.

2. Servitudes d'urbanisme

Les servitudes suivantes font l'objet d'une représentation graphique (plan 4B) dans le présent document Carte communale.

La liste est la suivante : ● Plan de protection des risques naturels prévisibles : plan de prévention relatif au retrait et gonflement des argiles. ● Relations aériennes zones hors dégagement installations particulières : servitudes aériennes

3. Contraintes d'urbanisme

Idem servitudes : ● Zone Natura 2000 de protection des habitats naturels, ● Risque inondation : la Gélise, ● Zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique type 2 : bassin versant de la Gélise (étangs, rivières, marais) (N° 555) ● Zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique type 1 : étang de la Caillaouet (pisciculture extensive), étangs et bois de Bordes et Seignebon et étangs et bois de la Castagnole et de la Bergeyre, ● Risques sismique : classement très faible.

4. Réseaux

● Voirie nationale : la RN 124 est la principale voie de desserte pour la commune. Son tracé est extérieur au territoire communal : il passe au Sud et à l'Ouest. Le trafic journalier est de l'ordre de 4 500 véhicules / jour.

● Voirie départementale : le RD 162 traverse d'Ouest en Est le territoire

14 ac 2011 08 communal. Le trafic journalier est modeste : il s'agit d'une voie de desserte intercommunale. Ce réseau relève de la compétence du Conseil Général du Gers.

● Voirie communale : la voirie communale est restreinte, le territoire est bien irrigué par la voirie départementale.

● Électricité : le réseau est géré par le SI d'Eauze et Montréal. Les capacités de raccordements nouveaux sont généralement faibles.

● Téléphone : La commune est desservie en totalité par le réseau Télécom. Le raccordement internet haut débit est réalisé via le réseau Télécom et Meshnet pour les zones blanches.

● Eau : le réseau est géré par le SIAEP de Dému. La capacité de raccordement peut permettre de raccorder quelques unités supplémentaires.

● Assainissement : la compétence est transférée au SIAEP Armagnac Ténarèze (SAT). Il n'existe pas de réseau d'assainissement collectif. Le territoire est entièrement soumis au régime de l'assainissement non collectif. Ce choix contribuera à accroitre la surface des lots à urbaniser car les épandages liés à ce type d'assainissement sont consommateurs de surface. Cette contrainte pourrait contribuer à favoriser l'étalement urbain. A noter cependant que des dispositifs actuels tels que filière compacte permettent de répondre à la demande.

15 ac 2011 08 e Prévisions de développement Projet communal

1. Objectifs :

Le conseil municipal souhaite définir les conditions d'un développement harmonieux et équilibré. Il s'agit de conserver un cadre de vie attrayant, une vie locale de qualité. Il s'agit aussi de créer des potentialités de développement, plus particulièrement en matière d'habitat individuel. Le maintien des activités existantes, agriculture, est aussi un objectif important.

La demande de terrains à bâtir a connu une forte augmentation au cours des dernières années. Récemment, elle a diminué depuis le recul de l'activité économique. Le frein de la règlementation nationale (Règlement National d'Urbanisme – RNU) doit être assoupli, particulièrement la règle de constructibilité limitée : c'est l'objet de la carte communale.

2. Programme :

Au regard de la population actuelle, il s'agit d'envisager à moyen terme (5 à 15 ans) un maintien voire une augmentation modérée de la population, de l'ordre de 20 à 30 personnes supplémentaires maximum. Cela correspond à 10 à 15 terrains environ. Toutefois, afin de prendre en compte les conditions de mise sur le marché, ce chiffre pourra être majoré modérément.

La règlementation et les recommandations sont prises en compte dans ce projet, et notamment :

● le mitage (éparpillement des constructions) n'est pas admis, ● le bourg est prioritairement développé, ● l'ouverture à la construction (surfaces) est compatible avec les objectifs du conseil municipal. ● l'agriculture est préservée et les paysages respectés, ● Les réseaux existants sont valorisés (eau, électricité, voirie). ● Les sites partiellement urbanisés sont développés.

16 ac 2011 08 f Le projet de zonage

1. Critères de zonage :

Les sites retenus répondent, d'une part, aux critères suivants : ● une augmentation modérée de la population (ne pas déstabiliser l'équilibre social) sera possible, ● l'environnement naturel et l'espace agricole ne seront pas dégradés ● le centre bourg et les groupements de constructions existantes seront développés.

D'autre part, les réseaux en présence (eau et électricité) sont faiblement dimensionnés : ils ne supportent pas de raccordements nombreux. Les conditions économiques de raccordement seront prises en compte.

Enfin, pour des conditions de sécurité, les accès directs sur la voirie départementale sont limités.

2. Description des zones

ZC1 Le bourg : il s'agit du noyau historique et des développements récents. Il est desservi principalement par la RD 162, mais aussi par le VC N° 3. Il s'agit d'un petit plateau situé en interfluve entre les ruisseaux du Mounicat au Sud et de la Testere au Nord . Il est orienté vers l'Est. Les pentes sont parfois prononcées, sauf à l'Ouest. L'environnement est marqué par la présence de la zone Natura 2000 et d'une ZNIEFF 2 au Nord comme au Sud (autour des zones humides des ruisseaux) et d'une ZNIEFF 1 au Sud. L'occupation des sols est la suivante : une vigne à l'Ouest et des espaces agricoles de faible valeur agronomique sur les autres parties. Sur ce secteur, les réseaux disposent dès aujourd'hui d'une capacité suffisante. Les possibilités de constructions nouvelles sont de l'ordre de 1 à 2 unités.

ZC2 Le bourg Nord-Est et Sud-Est : il s'agit de terrains en continuité du bourg. La topographie est généralement favorable : les terrains sont plats pour le secteur Nord et pentus à l'Est. Cette zone ne comporte aucune construction à ce jour. Les équipements sont pour partie disponibles (à voir en fonction du développement retenu). Les accès destinés à développer cette zone devront être étudiés avec soin afin de permettre une desserte globale. Les parcelles 101 et 102 ne sont pas retenues car elles ne peuvent disposer d'un accès sur la RD. Les parcelles situées au Sud de la RD disposeront d'un accès unique sur le RD : il sera situé dans le virage afin de bénéficier de bonnes conditions de visibilité. Le conseil municipal s'engage sur cette demande du Conseil Général par voie de délibération. Pour les parcelles au Nord, l'accès sera réalisé par le bourg, en limite du lotissement. Cette zone peut accueillir dans de bonnes conditions un développement important, jusqu'à 10 constructions, et aussi contribuer au maintien d'une qualité urbaine

17 ac 2011 08 intéressante.

ZC2 Le bourg Ouest : cette zone est dessinée en prolongement logique du bourg notamment grâce à une topographie particulièrement favorable. La partie Sud confirme ce développement. La partie Nord rejoint les extensions récentes. Il s'agira de les renforcer et de combler les dents creuses. L'occupation des sols est la suivante : vigne pour la partie Sud et prairies pour la partie Nord. Pour cette dernière, la valeur agronomique est faible. La zone est partiellement équipée : la zone Sud ne pourra disposer que d'un accès sur le RD 162. La capacité de développement est de 6 à 12 unités.

ZC2 A Mounicat : cette zone est située à l'Ouest du bourg, à 800 mètres environ de la mairie. Elle est desservie par la RD 162 et la VC N°3. La topographie du site est peu marquée, généralement en pente douce vers le Sud. Cette zone est délimitée à l'Est par une vigne récente, au Sud par une zone Natura 2000. A l'Ouest et au Nord, elle est limitée à l'urbanisation existante. Elle est partiellement urbanisée : quelques constructions anciennes sont présentes mais surtout plusieurs maisons individuelles récentes marquent fortement le paysage (mitage). Le renforcement de cette zone par le comblement/remplissage des dents creuses confirmera un caractère urbain et restreindra l'effet de mitage. Les parcelles 494 et 205 constituent une unité foncière : le développement de cette zone nécessitera une réflexion globale afin de la valoriser au mieux. Les conditions de visibilité au carrefour de la RD 162 ne sont pas satisfaisante. Afin de ne pas aggraver le risque routier, une accès unique sur la voie départementale pour les parcelles 494 et riveraines sera accepté. Il sera implanté à 80 mètres environ et à l'Est du carrefour. Pour la même raison, l'accès des parcelles 274 Nord, 572 et riveraines sera unique et il empruntera le chemin (servitude privée) sur les parcelles 267,268 et 271. Le conseil Municipal s'est également engagé dans cette solution. Les parcelles 482, 260 et 261 ne sont pas retenues car elles ne peuvent disposer d'un accès (direct ou indirect) sur le RD 162. Cette zone pourra accueillir de 6 à 12 constructions nouvelles.

ZC2 : A Jouanlane : cette zone est située au Sud de Mounicat. Elle est desservie par la VC N°1. Il s'agit de terrains plats. La zone est délimitée au Nord-Ouest par une haie et sur les autres directions par des espaces agricoles. Elle est dessinée autour d'un groupement de constructions existantes. Les équipements sont partiellement présents : la distribution électrique ne permet pas de raccorder de nouvelles constructions. L'accès sur le RD 162 n'est pas sécurisé : il ne permet pas un développement de cette zone. Pour cette zone, il s'agit principalement d'un tracé de reconnaissance de l'existant.

ZC2 : Au Bouchet : cette zone est située au Sud de Jouanlane. Elle est également desservie par la VC N°1, mais aussi par le chemin rural N°10 au Nord. La topographie du site est peu marquée. La valeur agronomique du secteur est modeste (prairie ou céréale). Le dessin de cette zone est établi à partir de l'urbanisation existante : plusieurs maisons d'habitations dont certaines sont récentes constituent ce groupement. Seule la parcelle située au centre est libre : la capacité de

18 ac 2011 08 développement est donc d'une construction. Il s'agit principalement d'un tracé de reconnaissance de l'existant.

ZNe : le territoire est partiellement couvert par un zonage Natura 2000. C'est une protection environnementale sur des secteurs reconnus à enjeux de biodiversité (classement européen). Les secteurs ainsi classés sont établis autour des cours d'eau, même modestes (zones humides). Le zonage ZNe correspond à la délimitation de la zone Natura 2000. Le développement urbain n'est pas admis.

ZNi : il s'agit de la zone inondable qui peut recouvrir pour partie la zone Natura 2000. Le développement urbain n'est pas admis dans cette zone.

ZNp : ces zones naturelles protégées sont insérées entre les ZNe (Natura 2000 et ZNIEFF 1) et les zones constructibles (ZC). Ce classement vise à conforter les zones à vocation environnementale. La constructibilité est fortement restreinte.

ZN : pour le reste du territoire, le classement en zone naturelle ZN permet de préserver l'activité agricole. Quelques exceptions prévues au règlement permettent de réaliser des constructions liées à l'activité agricole.

Il n'a pas été possible de retenir un zonage constructible pour d'autres secteurs, généralement pour confirmer et conforter l'activité agricole (vigne, élevage, siège d'exploitation), par absence d'équipements, notamment au Pléchat et au Drouilh.

19 ac 2011 08 g Bilan :

1. Mesure des surfaces urbaines et estimation des potentialités

Les surfaces ouvertes à la construction représentent 300 660 m².

Dénomination ZC1 ZC2 Zni Capacité Zone ha ha ha (estimation) Le Bourg 5.564 1 à 2 Le Bourg Est 2,035 2 à 10 1,409 Le Bourg Ouest 4,234 6 à 12 A Mounicat 10,955 6 à 12 A Jouanlane 2,554 0 Au Bouchet 3,315 1 ZNi 41,551 ZNp 18,797 ZNe 132,000 TOTAL GLOBAL: 30ha 06a 60ca ZC1 + ZC2

Soit 3 % de la surface communale (ZC1 et ZC2)

La capacité de développement est très importante, largement supérieure aux besoins exprimés. Cependant, le projet est établi principalement à partir de dents creuses et d'un tissu très lâche. Dans ces conditions, ce projet ne contribue pas à une augmentation de l'étalement urbain, mais au contraire, à une densification de zones dédiées à l'urbanisation.

2. Conclusions

Les surfaces ouvertes à l'urbanisation sont concentrées autour des constructions existantes. Elles ne créent pas de mitage du territoire. Le paysage ne sera pas modifié de manière notable après le remplissage complet des zones ouvertes à l'urbanisation. Les réseaux existants sont valorisés. Le patrimoine et l'activité agricole sont préservés. Pour autant, l'ouverture à la construction est suffisante au regard des enjeux et objectifs du conseil municipal.

20 ac 2011 08 h Incidence des choix retenus sur l'environnement

Le territoire est fortement contraint par des zones d'enjeux environnementaux : Natura 2000, ZNIEFF 1 et 2. L'impact de l'urbanisation ne doit pas remettre en question les politiques communautaires.

Le territoire de la commune est concerné par la présence d'une zone NATURA 2000, intitulée La Gélise. Il s'agit d'un zonage établi autour de cours d'eaux en vallée alluvionnaire et réseau hydrographique en système sableux (Ouest) ou molassiques (Est). Le site est principalement composé de forêts mixtes (40 %) et de terres arables 30 %, des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues, phrygana 15 %, des eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes) 10 % et des marais (végétation de ceinture), bas-marais, tourbières (5 %).

La zone comporte des habitats naturels pour les espèces suivantes : • Invertébrés : écrevisse à pattes blanches • Mammifères : Vison d'Europe • Poisson : Bouvière et Toxostome.

La carte communale ne prévoit aucune zone constructible sur ces secteurs (les zones constructibles étant éloignées des NATURA 2000), et n'entraîne donc aucun impact de ce point de vue. De plus, des zones ZNp (constructibilité restreinte) sont intercalées entre les Natura 2000 et les zones constructibles (ZC 1 et 2) afin de réduire l'impact de l'urbanisation sur les zones d'intérêt communautaire.

En outre, la Carte définit des zones ZNe (et/ou ZNi) de protection écologique, délimitant le périmètre des NATURA 2000, et rappelant l'obligation pour les occupations des sols normalement admises en zone naturelle qu'elles seront interdites s'il n'y a pas démonstration dans le dossier de l'absence d'incidence sur ce secteur NATURA 2000, ou d'une incidence faisant l'objet des mesures compensatoires suffisantes.

La Carte Communale admet moins d'occupation des sols en zones ZNe, ZNi et ZN, que dans le cadre de l'article L111-1-2 du Code de l'Urbanisme puisque les constructions incompatibles avec le voisinage des zones d'habitations ne sont plus admises, de même que les constructions concernées par une délibération motivée. Parmi les occupations toujours admises, et la Carte Communale ne pouvant pas définir de règles d'urbanisme compensatoires (à l'opposé d'un Plan Local d'Urbanisme), les occupations qui sont susceptibles d'affecter de manière notable la NATURA 2000 (constructions importantes, stations photovoltaïques, carrières, …) nécessitent une étude d'impact en application du Code de l'Environnement.

En conséquence, la présente carte communale ne rentre pas dans le cadre d'une évaluation environnementale définie par l'article L121-10-II du Code de l'Urbanisme.

21 ac 2011 08 Pour le reste du territoire, les paysages ne seront pas dégradés par le développement proposé : les parcelles concernées sont regroupées autour des constructions existantes. Le projet ne développe pas de zone nouvelle de construction et n'impacte pas les paysages : pas d'urbanisation en crête ni dans un site d'intérêt paysager, … Les surfaces ouvertes à la construction sont actuellement à usage agricole : il s'agit de parcelles de valeur agronomique faible et situées au contact de zones urbaines et donc fortement contraintes. Les zones concernées ne présentent pas d'intérêt fort en matière de biodiversité.

22 ac 2011 08