UNIVERSITÉ DE PARIS X – NANTERRE U.F.R. S.S.A.

Thèse

pour obtenir le grade de Docteur de l’Université de Paris X - Nanterre Discipline : Préhistoire

présentée par Vincent Mourre

Implications culturelles de la technologie des hachereaux

tome 3 Études de séries (Europe) Résultats et perspectives Références bibliographiques

Soutenue le 10 décembre 2003 après avis des Rapporteurs M. Jacques JAUBERT, Professeur à l’Université de Bordeaux I M. François SÉMAH, Professeur au Museum National d’Histoire Naturelle devant un jury composé de M. Yves COPPENS, Professeur au Collège de (Directeur) M. Jacques JAUBERT, Professeur à l’Université de Bordeaux I (Rapporteur) Mme. Hélène ROCHE, Directeur de Recherche au CNRS Mlle Despina LIOLIOS, Maître de Conférence à l’Université de Paris X - Nanterre

- 2003 –

UNIVERSITÉ DE PARIS X – NANTERRE U.F.R. S.S.A.

Thèse

pour obtenir le grade de Docteur de l’Université de Paris X - Nanterre Discipline : Préhistoire

présentée par Vincent Mourre

Implications culturelles de la technologie des hachereaux

tome 3 Études de séries (Europe) Résultats et perspectives Références bibliographiques

Soutenue le 10 décembre 2003 après avis des Rapporteurs M. Jacques JAUBERT, Professeur à l’Université de Bordeaux I M. François SÉMAH, Professeur au Museum National d’Histoire Naturelle devant un jury composé de M. Yves COPPENS, Professeur au Collège de France (Directeur) M. Jacques JAUBERT, Professeur à l’Université de Bordeaux I (Rapporteur) Mme. Hélène ROCHE, Directeur de Recherche au CNRS Mlle Despina LIOLIOS, Maître de Conférence à l’Université de Paris X - Nanterre

- 2003 -

6.1. El Sartalejo

6.1.1. Situation El Sartalejo se situe à l’extrémité ouest de la Meseta méridionale espagnole. Il se trouve à quelques kilomètres en amont de la confluence des cours de l’Alagón et du Jerte, sur la commune de Galisteo, dans la Province de Cáceres. La vallée encaissée de l’Alagón pourrait avoir constitué une voie de passage naturelle entre l’Extremadura et la Meseta septentrionale, à travers la cordillère centrale (Santonja, 1985).

Fig. 1 : localisation du site de El Sartalejo dans le Bassin moyen du Tage.

6.1.2. Historique des recherches Le site fut découvert au début des années 1970, à la faveur de travaux de terrassement destinés à la plantation d’arbres sur les terrains fluviatiles contenant l’industrie. M. Santonja conduisit différentes prospections sur le site de 1973 à 1980 et recueillit une première série d’environ 600 pièces sur près de 4 hectares. L’étude de cette série, dite « Série Initiale », fut publiée en 1985 (Santonja, 1985). En 1983, le site étant menacé par de nouveaux travaux, une campagne de quinze jours de prélèvements beaucoup plus systématiques s’étendit sur environ 9 hectares et permit de constituer une deuxième série nettement plus représentative, comptant plus de 2600 pièces dont un certain nombre de nucléus très volumineux. Cette série fut étudiée par N. Moloney qui en présenta les principales caractéristiques dans une brève contribution (Moloney, 1992). Le site d’El Sartalejo est également évoqué dans différents articles de synthèse auxquels a participé M. Santonja (Querol et Santonja, 1977 ; Santonja et Villa, 1990 ; Raposo et Santonja, 1995 ; Santonja, 1996).

- 3 - 6.1.3. Contexte En l’absence de tout indicateur biostratigraphique, les seuls éléments susceptibles de fournir des informations d’ordre chronologique sont une fois de plus à rechercher du côté de la géomorphologie et du comparatisme typo-technologique. À hauteur du site d’El Sartalejo, l’Alagón compte non moins de huit niveaux de terrasse. Ces terrasses d’importances variables se situent respectivement à +3 m, +9 m, +13 m, +28 m, + 49m, + 80m, + 100m et + 125m. Les niveaux supérieurs et moyens (+ 125, + 100, + 80, + 49 et + 28 m) sont nettement individualisés, tandis que les niveaux inférieurs apparaissent comme des sous-niveaux partiellement emboîtés les uns dans les autres. L’industrie acheuléenne est associée à la terrasse de +28 m et se situerait donc dans une position analogue à celle de La Maya II dans la vallée du Tormes (Santonja et Villa, 1990). Le niveau de terrasse de + 28m est nettement séparé des niveaux inférieurs et supérieurs. Il forme un dépôt de 2 m de puissance et est essentiellement constitué de galets de quartzite classés verticalement, englobés dans une matrice sablo-limono-argileuse. Le sommet de la formation est marqué par un niveau de matériau fin sur lequel s’est formé un paléosol (Santonja, 1985). S’il est probable que l’industrie a subi des mouvements post-dépositionnels, ceux-ci ont sans doute été limités comme en témoigne l’état de conservation du matériel, relativement bon dans l’ensemble. Il est important de souligner que l’industrie ne se trouve pas à la surface mais au sein de la terrasse de +28m. Les vestiges peuvent donc être considérés comme issus d’un ensemble globalement homogène correspondant à un épisode relativement bref. Par analogie avec le système de terrasses de la vallée du Tormes, M. Santonja rattache l’industrie d’El Sartalejo au Pléistocène moyen final et propose un âge inférieur à 340 ka (Santonja et Villa, 1990 ; Raposo et Santonja, 1995).

6.1.4. L’industrie lithique

6.1.4.1. Matières premières L’unique source de matière première utilisée à El Sartalejo est strictement locale : il s’agit des galets de quartzite qui constituent la fraction grossière de la terrasse au sein de laquelle se trouve l’industrie. Les occupants acheuléens du site ont donc exploité sur place une source de matière première très abondante et de relativement bonne qualité. Le quartzite à grain fin en question est très homogène et se présente sous la forme de galets à néocortex fluviatile fin et régulier. Selon N. Moloney, les meilleurs matériaux au sein de la gamme des quartzites auraient fait l’objet d’une sélection pour produire le macro-outillage bifacial (Moloney, 1992 ; p. 15). Les galets exploités peuvent atteindre des modules de l’ordre de 50 cm comme en témoignent certains nucléus.

6.1.4.2. Caractéristiques générales La comparaison des effectifs des deux séries (Série Initiale et la série issue de la collecte systématique de 1983) fait nettement apparaître un certain déficit en éclats bruts et fragments dans la première (Tabl. 1). M. Santonja signale également que certains nucléus très volumineux n’avaient pas pu être prélevés lors des premières collectes mais l’avaient été en 1983 (Santonja, 1985). Les disparités de proportions au sein des deux séries ne reflètent donc que des différences au niveau du protocole d’échantillonnage, et l’effectif total peut être considéré comme une image satisfaisante de la composition originelle de l’ensemble archéologique.

- 4 -

Série Initiale Collecte systématique Total 1973-1980 1983 effectif % effectif % effectif % fragments - - 42 1,61 42 1,31 éclats bruts 184 30,36 940 36,06 1124 34,98 nucléus 88 14,52 760 29,15 848 26,39 outils sur éclats 118 19,47 461 17,68 579 18,02 unifaces et bifaces 54 8,91 106 4,07 160 4,98 hachereaux 138 22,77 205 7,86 343 10,68 trièdres 13 2,15 13 0,50 26 0,81 outils sur galets 11 1,82 80 3,07 91 2,83 Total 606 100,00 2607 100,00 3213 100,00 Tabl. 1 : composition de l’industrie lithique d’El Sartalejo ; d’après Moloney, 1992.

L’un des traits les plus originaux de l’industrie d’El Sartalejo est sans conteste la fréquence et la diversité des nucléus. M. Santonja y a reconnu 10 des 11 types de nucléus qu’il avait défini pour le Paléolithique de la Meseta espagnole (Santonja, 1984-85) (Tabl. 2).

Groupes Effectif à El Description de nucléus Sartalejo Groupe I nucléus à enlèvements isolés et en nombre limité nucléus présentant une/des série(s) d’enlèvements successifs adjacents plus ou 10 Groupe II moins parallèles sur une même surface nucléus « pyramidaux » ou « prismatiques » présentant des enlèvements Groupe III 0 parallèles entre eux issus de la périphérie d’un plan de frappe naturel unique nucléus polyédriques présentant un nombre relativement élevé d’enlèvements Groupe IV 12 suivant des plans multiples se recoupant entre eux nucléus à enlèvements bifaciaux à partir d’une ou plusieurs arêtes, contiguës Groupe V 28 ou non nucléus « discoïdes classiques » présentant des négatifs centripètes sur la Groupe VI 26 quasi-totalité de la surface de débitage nucléus discoïdes présentant des négatifs centripètes sur deux surfaces de Groupe VII 2 débitage nucléus para-Levallois « avec un début de préparation annonçant l’obtention Groupe VIII 3 d’éclats de dimensions et de forme en partie prédéterminées » Groupe IX nucléus Levallois 2 Groupe X nucléus sur face inférieure d’éclat 1 Groupe XI nucléus épuisés divers 4 Total 88 Tabl. 2 : répartition des nucléus d’El Sartalejo en fonction des groupes définis par M. Santonja ; d’après Santonja, 1984-1985 pour les descriptions et Santonja, 1985 pour les effectifs.

Les plus fréquents sont les nucléus à enlèvements bifaciaux (Groupe V). Ils sont de relativement grandes dimensions (pour la plupart, ils dépassent 10 kg et mesurent plus de 200 mm) et ont livré des éclats également imposants, jusqu’à 180 x 150 mm. « Leurs dimensions, comme celles des autres nucléus, suggèrent qu’ils furent taillés immobilisés au sol, frappés avec un percuteur

- 5 - mobile de poids adéquat, manié des deux mains ; le grand poids de ces nodules interdirait toute autre conduite de la taille » (Santonja, 1985 ; p. 24) 1. Les « nucléus à enlèvements centripètes sur une face » 2 sont également bien représentés. Bien qu’ils soient moins grands en moyenne que les précédents, huit mesurent plus de 200 mm. Deux nucléus sont considérés comme apparentés à la méthode Levallois. Si le premier est un nucléus Levallois relativement classique, ayant livré un ultime éclat envahissant préférentiel de 68 x 95 mm, le deuxième présente certaines caractéristiques qui ont conduit M. Santonja à évoquer la méthode Tabelbala-Tachenghit. Nous présenterons plus précisément ce nucléus dans le cadre de notre étude de la série et nous exposerons alors les raisons qui nous font considérer ce rapprochement comme excessif.

Fig. 2 : biface lancéolé d’El Sartalejo ; d’après Santonja, 1985.

Le décompte de l’outillage sur éclat selon la liste-type de F. Bordes fait apparaître une proportion importante de racloirs (n = 34) et de denticulés (n = 32), une présence discrète des outils de type Paléolithique supérieur (n = 10) et une quasi-absence du groupe Levallois (n = 2). Bifaces et unifaces représentent environ 5 % de l’ensemble de l’industrie, soit 13,3 % de l’outillage. « Ces pièces, généralement produites aux dépens de grands éclats corticaux, ont tendance à être épaisses, lourdes, asymétriques et ont des bords sinueux » (Moloney, 1992 ; p. 15) 3. Les pièces au façonnage poussé sont rares. Dans la Série Initiale, les bifaces « abbevilliens » sont parmi les mieux représentés (n = 13), avec les bifaces amygdaloïdes (n = 15). Quelques bifaces cordiformes, ovalaires ou lancéolés (Fig. 2) sont également signalés (Santonja, 1985). Même si leur effectif est limité, quelques trièdres sont également à signaler.

1 - « Su tamaño, como el de otros núcleos, sugiere que fueron talladas fijadas en el suelo, golpeadas con un percutor móvil de peso adecuado, que se manejaría con ambas manos ; el gran peso de estos nódulos impossibilitaría un manejo diferente en la talla. » 2 - En d’autres contextes, ces pièces pourraient être qualifiées de « nucléus Discoïdes unifaciaux » (cf. notamment Jaubert et Mourre, 1996). 3 - « These pieces, usually made on large, cortical flake blanks, tend to be thick, heavy, asymmetrical and have sinuous edges. » - 6 - Les outils sur galets sont relativement rares par rapport à ce que l’on observe dans d’autres séries régionales en contexte analogue. L’industrie d’El Sartalejo est donc caractérisée par une intense production de grands supports corticaux destinés à être sommairement transformés, à partir de nucléus sur galets de quartzite eux-mêmes de dimensions imposantes. « Alors que les nucléus ont un poids moyen d’environ 3 kg, la moyenne pour les outils sur éclat, la plus légère des catégories d’artefact, est d’environ un demi-kg » (Moloney, 1992 ; p. 19) 4.

6.1.5. Les hachereaux : données disponibles

6.1.5.1. Aspects quantitatifs Malgré quelques différences de proportions imputables à leurs modalités d’acquisition respectives, les deux séries d’El Sartalejo sont caractérisées par un fort pourcentage de hachereaux. Les 343 hachereaux en question représentent 10,7 % de l’ensemble de l’industrie et surtout 28,6 % de l’outillage. Ces outils sont donc les mieux représentés puisqu’ils sont deux fois plus fréquents que bifaces et unifaces réunis. Selon M. Santonja, cette abondance caractéristique des hachereaux serait une conséquence directe de l’emploi de grands galets de quartzite comme matière première : « (…) nous croyons que l’existence à El Sartalejo de grands galets, qui fourniraient des éclats de grandes dimensions – spécialement des éclats corticaux –, a influé de manière décisive sur la réalisation fréquente [des hachereaux] » (Santonja, 1985 ; p. 64) 5. D’après lui, la matière première ne serait donc pas seulement un facteur limitant – au sens où l’absence d’un matériau et/ou la déficience de ses propriétés mécaniques interdisent certaines réalisations – mais elle serait aussi un facteur déterminant – au sens où la présence d’un matériau et/ou sa qualité induisent certaines réalisations ! « (…) les dimensions de la matière première disponible, qui facilitait l’obtention de grands éclats, a influé de manière décisive sur l’abondance de hachereaux à El Sartalejo » (Santonja, 1985 ; p. 65) 6. Nous reviendrons sur cette position, reprise par N. Moloney (1992) et partagée par P. Villa (1981, 1983) et nous exposerons les raisons qui nous conduisent à réfuter l’explication de la production de hachereaux par le caractère déterminant des matériaux employés.

6.1.5.2. Principales caractéristiques techniques D’un point de vue typologique, des disparités apparaissent d’une série à l’autre et il est difficile d’estimer dans quelles mesures elles reflètent des différences réelles ou simplement des choix différents des deux auteurs lors des décomptes. On notera par exemple que M. Santonja a choisi de décompter certains hachereaux comme intermédiaires entre deux types définis par J. Tixier. En tout état de cause, les tendances générales sont fondamentalement les mêmes : les hachereaux de type 0 sont de loin les plus fréquents, suivis de ceux de type II puis de ceux de type I (Tabl. 3). La présence discrète de hachereaux de type III et VI est signalée par les deux auteurs, tandis que seul M. Santonja reconnaît la présence du type V. Bien qu’elles présentent un tranchant modifié par retouche, quelques pièces atypiques ont été décomptées parmi les hachereaux.

4 - « While the cores have a mean weight of almost 3 kilos, the mean for flake tools, the lightest of the artefact categories, is around half a kilo. » 5 - « (…) creemos que la existencia en El Sartalejo de grandes cantos rodados, que proporcionarían lascas de elevadas dimensiones - especialmente corticales -, ha influido de forma decisiva en la frecuente realización de estos utensilios. » 6 - « (…) el tamaño de la materia prima disponible, que facilitaba la obtención de grandes lascas, ha influido de forma decisiva en la abundancia de hendedores en El Sartalejo. » - 7 - Collecte systématique Série Initiale Total 1983 effectif % effectif % effectif % type 0 69 50,00 144 70,24 213 62,10 type I 9 6,52 19 9,27 28 8,16 type II 31 22,46 29 14,15 60 17,49 type III 1 0,72 1 0,49 2 0,58 type IV 0 0,00 0 0,00 0 0,00 type V 5 3,62 0 0,00 5 1,46 type VI 3 2,17 1 0,49 4 1,17 intermédiaires 12 8,70 0 0,00 12 3,50 éclats spéciaux 3 2,17 0 0,00 3 0,87 divers 5 3,62 11 5,37 16 4,66 Total 138 100,00 205 100,00 343 100,00 Tabl. 3 : répartition par types des hachereaux d’El Sartalejo ; d’après Santonja, 1985 et Moloney, 1992.

M. Santonja a isolé trois hachereaux sur éclats spéciaux de forme entièrement prédéterminée sur le nucléus. Même s’il souligne qu’ils n’en présentent pas toutes les caractéristiques, il propose un certain rapprochement de ces pièces avec les hachereaux de type IV (Tabelbala-Tachenghit). Pour ces trois pièces, le tranchant et les bords étaient déjà configurés sur le nucléus avant le débitage de l’éclat-support. Les bords en question correspondent aux talons pour la partie proximale, à des dos de débitage ou des dos corticaux pour les parties proximales outrepassées. Les trois éclats-supports en question ont fait l’objet de retouches limitées après débitage. Si ces pièces témoignent d’un degré de prédétermination relativement élevé, celui-ci reste toutefois bien en deçà de ce qui fait la spécificité des hachereaux de Tabelbala-Tachenghit (cf. infra).

- 8 - Sartalejo

Pays/Province/Commune : Espagne, Communauté autonome d’Estremadura, Province de Cáceres, Galisteo Situation géographique : confluence de l’Alagón et du Jerte Coordonnées géographiques : environ 6° 17’ W 40° 02’ N Historique des recherches : découverte et prospections de surface dans les années 1970 ; collecte systématique en 1983 ; étude du matériel par M. Santonja (1985) et N. Moloney (1992) Lieu(x) de conservation des collections : Museo de Salamanca

Type de gisement : gisement de plein air en contexte alluvial Contexte biostratigraphique : - Situation chronologique : 300 000 BP ? Attribution culturelle : Acheuléen moyen

Industrie lithique associée Principaux types associés : éclats bruts, nucléus, outils sur éclat, bifaces, galets taillés, trièdres Matière(s) première(s) : quartzite

Hachereaux Nombre (min.) : 343 Pourcentage / total de l’industrie : 10,68 % Matière(s) première(s) : quartzite Principaux types représentés : 0, II, I Principales caractéristiques techniques : prédominance des hachereaux sur éclats entièrement corticaux, présence discrète de hachereaux à degré important de prédétermination, phase de retouche limitée dans tous les cas Principales références bibliographiques : Santonja, 1985 ; 1996 ; Moloney, 1992 ; Querol et Santonja, 1977 ; Raposo et Santonja, 1995 Tabl. 4 : présentation synthétique des données disponibles concernant El Sartalejo.

- 9 - 6.1.6. Analyse des hachereaux d’El Sartalejo Notre étude a porté sur 100 hachereaux d’El Sartalejo conservés au Musée de Salamanque. Cet échantillon comprend des pièces de la « Série initiale » recueillie de 1973 à 1980 et des pièces de la « Collecte systématique » réalisée en 1983. Il convient de rappeler que ce matériel a été recueilli sous la direction de M. Santonja au sein de la terrasse de +28 m de l’Alagón, et qu’il constitue donc un ensemble chronologiquement homogène (cf. 6.6.3.).

6.1.6.1. Matière première

Tous les hachereaux de l’échantillon analysé, comme forme de la MP 95 d’ailleurs tous les vestiges du site, ont 100 été réalisés en quartzite local. Ce 80 matériau semble avoir été systématiquement exploité sous 60 forme de galets, même si pour cinq 40 pièces ne portant pas de néocortex il n’a pas été possible de préciser la 20 5 forme sous laquelle la matière 0 première a été utilisée (Fig. 3). 0 1 i n ga de le t. t

Fig. 3 : El Sartalejo ; forme de la matière première.

Les hachereaux de l’échantillon présentent en majorité des surfaces états de surface émoussées (54,0 %), mais les pièces 60 54 fraîches sont également nombreuses 50 (39,0 %) (Fig. 4). Seules sept pièces 39 40 présentent des surfaces roulées. 30 20 7 10 0 fr em ro a u is o le us se

Fig. 4 : El Sartalejo ; états de surface de la matière première.

- 10 - 6.1.6.2. Support

Les hachereaux d’El Sartalejo ont très majoritairement été réalisés aux s upport 94 dépens d’éclats corticaux (94,0 %). 100 90 Seulement deux pièces de notre 80 échantillon peuvent être considérées 70 60 comme des hachereaux sur éclats 50 Levallois et une comme un hachereau 40 30 sur éclat Kombewa. Enfin, trois pièces 20 ne correspondent à aucune des 10 3 2 1 0 catégories précédentes et ne présentent 1 2 3 4 ecl ec ecl ecl pas de caractéristiques spécifiques (Fig. at lat a at i t co n Le K d v om r 5). et t

Fig. 5 : El Sartalejo ; types de supports utilisés.

Les hachereaux à tranchants non prédéterminés (type 0) sont nb d'éclats prédéterminants / tranchant majoritaires à El Sartalejo (71,0 %) 71 (Fig. 6). Une pièce dont le tranchant 80 est formé par l’intersection d’une 60 face inférieure et d’une surface 40 25 naturelle peut être rapprochée de 20 111 1 cette catégorie. 0 0 1 2 3 1 1 Quand le tranchant est p s o ur si f. prédéterminé, il l’a été en général par ti n f a un seul négatif (25,0 %) ou positif t.

(1,0 %). Fig. 6 : El Sartalejo ; nombre d’éclats prédéterminants pour le Deux pièces seulement ont un tranchant. tranchant prédéterminé par plusieurs négatifs, deux pour l’un, trois pour l’autre.

Le nombre de négatifs de préparation nb de négatifs sur la f. sup. encore observables sur les 45 faces supérieures des 50 hachereaux d’El Sartalejo 40 32 est généralement peu élevé. 30 20 88 Il est même nul dans la 10 3 2 11 plupart des cas (45,0 %), et 0 0 1 2 3 4 5 1 1 limité à un pour environ + s 1 ur p f. o n un tiers des pièces. Le s a it t. nombre de négatifs le plus if

élevé est de cinq et n’est Fig. 7 : El Sartalejo ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de atteint que pour deux la face supérieure. pièces (Fig. 7).

- 11 - Un peu plus de la moitié des pièces de l’échantillon portent des traces d'utilisation esquillements anciens au niveau du tranchant pouvant correspondre à 100 des traces d’utilisation (53,0 %) (Fig. 8). Toutefois, le contexte dans lequel 47 53 ces pièces ont été collectées incite 50 plus qu’ailleurs à la prudence lors de l’interprétation de ces esquillements. 0 0 non 1 pr o b abl es

Fig. 8 : El Sartalejo ; pièces présentant des traces d’utilisation probables.

Si l’on cumule les directions de débitage Est et Ouest, les directions latérales sont majoritaires avec 46,0 % des hachereaux. Toutefois les directions Sud, Sud-Est et Sud-Ouest sont également bien représentées (respectivement 19,0 %, 17,0 % et 16,0 %) (Fig. 9). La direction Nord-Ouest est représentée par une seule pièce (1,0 %).

directions de débitage

N

NW (n = 1) NE

25,0 1,0 21,0 W (n = 25) E (n = 21)

17,0

16,0

SW (n = 16) SE (n = 17) 19,0 Fig. 9 : El Sartalejo ; directions de S (n = 19) débitage des éclats-supports.

Compte tenu du grand nombre de hachereaux à tranchants non prédéterminés, la direction des enlèvements prédéterminants n’a pu être observée que pour 25 pièces (Fig. 10). Toutes les directions sont représentées à l’exception de la direction Sud. Aucune direction ne semble privilégiée, même si les directions Est, Nord-Est et Ouest sont légèrement plus fréquentes.

- 12 - 9 - directions des éclats prédéterminants N (n = 2)

NW (n = 2) NE (n = 6)

6,0 2,0 2,0 W (n = 5) 5,0 8,0 E (n = 8) 1,0 1,0

SW (n = 1) SE (n = 1)

Fig. 10 : El Sartalejo ; directions indét. ou t. 0 n = 75 S des enlèvements prédéterminants.

Pour les raisons évoquées précédemment, les combinaisons de directions n’ont pu être déterminées que pour 25 pièces. Toutefois, cet échantillon peut être considéré comme représentatif des capacités mises en œuvre par les artisans d’El Sartalejo lorsqu’ils optaient pour la réalisation d’un hachereau à tranchant prédéterminé. La combinaison la plus représentée est celle des directions identiques 0° (52,0 %), suivie de celle des directions formant un angle de 45° entre elles (24,0%) (Fig. 11). Seule une pièce présente des directions strictement opposées. La courbe cumulative obtenue est très régulière et correspond à une fonction exponentielle. Les rares hachereaux à tranchant prédéterminé ont été majoritairement préparés et débités depuis un même plan de frappe. Cette caractéristique, associée à l’abondance des hachereaux de type 0, dénote le faible investissement technique dont témoignent les hachereaux d’El Sartalejo.

- 13 -

Fig. 11 : El Sartalejo ; combinaisons des directions I et II.

En termes de délinéation, les tranchants délinéation du tranchant convexes sont les plus fréquents (63,0 %) (Fig. 12). 80 63 60 28 40 7 20 2 0 1 2 3 in r c c d ec o o e t n n t c v (c as ..

Fig. 12 : El Sartalejo ; délinéation du tranchant.

- 14 - Les tranchants perpendiculaires à inclinaison du tranchant l’axe morphologique sont majoritaires (47,0 %) (Fig. 13). 47 50 40 30 22 19 20 12 10 0 1 2 3 in g p d d a e te e u rp t ch (c e a ss ...

Fig. 13 : El Sartalejo ; inclinaison du tranchant.

La combinaison la plus fréquente est la section plane/plane (34,0 %), suivie de la combinaison plane/convexe (13,0 %). Les sections irrégulières sont également assez nombreuses (26,0 %) (Fig. 14).

Sect. tranch. 1 : n = 34 4 : n = 0 7 : n = 3 complexe : n = 7 2 : n = 3 5 : n = 2 8 : n = 1 irrégulier : n = 26 3 : n = 15 6 : n = 3 9 : n = 5 indéterminé : n = 1

0 à 10 % 10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 à 80 80 à 90 90 à 100

Fig. 14 : El Sartalejo ; section du tranchant.

- 15 - 6.1.6.3. Retouche et morphologie Les bords non retouchés représentent de bord gauche 18 à 25 % des cas pour l’échantillon étudié (Fig. 15 et Tabl. 5). En revanche, la base est 1,0% 25,0% brute dans 80,0 % des cas. non retouché La retouche est assez rarement biface, retouché mais plutôt inverse ou directe. La retouche alternante est présente pour 7,0 % des bords indét. gauches et droits. Les combinaisons complexes 74,0% de direction de retouche sont rares (Tabl. 5 ; direction). La retouche des bords est majoritairement oblique, puis abrupte. La bord droit retouche rasante est minoritaire. Quelques 1,0% 18,0% variations d’inclinaison sur un même bord non retouché sont présentes (Tabl. 5 ; inclinaison, codes 12, retouché 13). La retouche est le plus souvent longue, indét. puis courte. Les retouches envahissantes sont rares (Tabl. 5 ; étendue). Les retouches 81,0% continues sont majoritaires (Tabl. 5 ; continuité). La percussion directe au percuteur dur bas e semble être la seule technique employée pour 1,0% la retouche des hachereaux d’El Sartalejo. 19,0% non retouché Aucun indice probant d’utilisation de la retouché percussion directe au percuteur tendre n’a été indét. identifié. 80,0%

Fig. 15 : El Sartalejo ; proportions des bords et des bases retouchés.

- 16 - Retouche Direction Inclinaison Étendue Continuité Technique

1 directe 1 courte 1 rasante 1 discont. 1 perc. dur 0 absence 2 inverse 2 longue 2 oblique 2 continue 2 perc. tendre 1 présence 3 biface 3 envahiss. 3 abrupte 3 partielle 3 indét. 4 alternante 4 couvr.

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. gche Somme dir. gche Somme incl. gche Somme ét. gche Somme cont. gche Somme techn. gche Somme 174 128 113 128 1 6 025

e 025 229 235 238 324 172

ch ? 1 39 025 38 025 32 Total 100 0 25 3 20 0 25 2 44 ? 1 gau

rd 4 7 1inv 2dir 2 ? 1 ? 1 Total 100 o

b 1dist 3prox 1 1dir 2inv 1 Total 100 Total 100 ? 1 1dir 3inv 1 Total 100 ? 1 2dir 3inv 2 Total 100

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. droit Somme dir. droit Somme incl. droit Somme ét. droit Somme cont. droit Somme techn. drt Somme 181 139 1 9 125 1 3 018 t

i 018 226 247 241 256 179 o ? 1 3 8 323 313 322 3 2 dr

d Total 100 4 7 0 18 0 18 0 18 ? 1 r

bo 0 18 1inv 2dir 2 3dir 4inv 1 ? 1 Total 100 ?1? 1?1Total100 1dist 3prox 1 Total 100 1inv 2dir 1 Total 100 Total 100

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. base Somme dir. base Somme incl. base Somme ét. base Somme cont. base Somme techn. base Somme 080 080 080 080 080 080

e 119 1 4 1 3 1 9 1 1 118 s

ba ?1210282921031 Total 100 33 363dir 4inv 1 38? 1 41_ 1? 1? 1Total 100 / tranche 1 ? 1 Total 100 Total 100 ? 1 1dte 3gche 1 Total 100 Total 100

Tabl. 5 : El Sartalejo ; caractéristiques de la retouche.

- 17 - Les bords sont majoritairement s ilhouette du bord g auche convexes, sinueux ou concaves-convexes. 33 Les bases sont plutôt convexes ou en 35 27 30 25 20 pointe (Fig. 16). 20 15 10 9 10 5 1 0 1 2 3 2 4 1 re c c 3 s 2 onc on c in c on u t v eu c c o x n v

s ilhouette du bord droit

50 42 40 26 30 23 20 6 10 3 0 1 2 3 4 23 c re c c s onc on in c u o t v e n u c x con v

silhouette de la base 57 60 50 40 30 24 20 9 9 10 0 1 0 1 2 3 4 5 3 c s p 5 re co o i o c n n n i t c v u n eu te x

Fig. 16 : El Sartalejo ; silhouette des bords.

Les bords gauches et droits des profi l du bord g auche hachereaux d’El Sartalejo forment fréquemment un méplat, correspondant 40 34 le plus souvent à un dos cortical ou au 30 25 25 20 11 talon du support. Les bords sinueux et 10 2 111 rectilignes sont également bien 0 1 2 3 4 5 2 1 4 r c c s m 3 5 5 représentés (Fig. 17). e o o in e c ct n n u p o c v e la n u t c x co n v

profil du bord droit

35 40 29 30 17 20 11 10 4 2 11 0 1 2 3 4 5 m 2 15 4 re c co s 3 5 o in e co ct nc n u p v eu la n t c c x o n v

Fig. 17 : El Sartalejo ; profils des bords.

- 18 -

La série d’El Sartalejo est assez peu diversifiée d’un point de répartition par types vue typologique : cinq types de 57 hachereaux y sont représentés mais 60 les trois plus fréquents réunissent 50 97,0 % de l’ensemble (Fig. 18). Le type 0 représente 57,0 % 40 de la série. Viennent ensuite les types II, I, III et VI (respectivement 30 24 24,0 %, 16,0 %, 2,0 % et 1,0 %). 20 16 Les hachereaux de type III correspondent au sous-type IIIc. 10 Le hachereau de type VI 2 001 relève du sous-type VIa. 0 Les hachereaux de type V sont 0123456 absents. Fig. 18 : El Sartalejo ; répartition par types.

Concernant les hachereaux de type IV, comme nous l’avons signalé précédemment, M. Santonja (1996) a rapproché quelques pièces d’El Sartalejo des hachereaux de Tabelbala- Tachenghit. L’une de ces pièces était incluse dans l’échantillon que nous avons étudié : il s’agit d’un hachereau allongé dont le bord gauche est formé par le talon néocortical de l’éclat- support et dont le bord droit est formé par un dos néocortical (Fig. 19 et Fig. 20). Le tranchant est prédéterminé par un seul négatif, extrait dans la même direction que les autres négatifs visibles sur la face supérieure et que l’éclat-support lui-même. Les retouches semblent extrêmement limitées et les caractéristiques morphométriques de cette pièce étaient effectivement en grande partie prédéterminée avant le débitage de l’éclat-support, mais le degré de prédétermination observé ici est sans commune mesure avec celui des hachereaux de type IV classiques : ni le talon, ni le bord droit ne résultent d’un enchaînement complexe d’enlèvements et le tranchant lui-même n’est prédéterminé que par un négatif. M. Santonja figure également un autre hachereau semblable présentant en outre un talon non cortical, mais là encore le degré de prédétermination est nettement moindre que celui rencontré dans le Sahara nord-occidental, dans la région de Tabelbala. Cela étant dit, il faut reconnaître que les pièces dont il est question ici sont parmi les plus précisément prédéterminées de la série d’El Sartalejo. L’utilisation d’outrepassages systématique afin d’obtenir un dos abrupt naturel ou de débitage est une caractéristique rencontrée également dans certaines séries françaises (cf. infra, notamment Lanne-Darré). Un nucléus à enlèvement préférentiel pouvant correspondre à ce type de hachereau a été signalé et illustré par M. Santonja (Fig. 21).

- 19 - ntonja, 1996. a d’après S

Fig. 19 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo. - 20 -

Fig. 20 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo.

- 21 -

Fig. 21 : nucléus en quartzite d’El Sartalejo ayant pu fournir un éclat-support de hachereau hautement prédéterminé ; d’après Santonja, 1996.

6.1.6.4. Morphométrie La longueur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 102 et 192 mm, avec une moyenne de 141,6 ± 22,5 mm (Fig. 22).

longueur

18 16 16 16 15 13 14 12 12 10 10 8 8 6 4 4 33 2 00 00 0 0 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 160 - 170 - 180 - 190 - 200 - 210 - 220 - 89 99 109 119 129 139 149 159 169 179 189 199 209 219 229

Fig. 22 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes de longueur.

- 22 - Leur largeur est comprise entre 55 et 125 mm, avec une moyenne de 90,9 ± 13,1 mm (Fig. 23).

largeur

35 33 30 25 19 19 20 18 15 10 4 4 5 2 1 00 0 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 59 69 79 89 99 109 119 129 139 149

Fig. 23 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes de largeur.

Les hachereaux de l’échantillon sont relativement allongés. Deux pièces présentent une longueur supérieure à deux fois la largeur (Fig. 24 et Fig. 25).

module

2l = L 240

220

200

180

l = L 160

140 Longueur

120

100

80

60 40 60 80 100 120 140 160 largeur

Fig. 24 : El Sartalejo ; module des pièces.

- 23 -

ind. allongement

50 43 45 40 35 29 30 25 18 20 15 8 10 5 2 00 0 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 49 59 69 79 89 99 109

Fig. 25 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement.

L’épaisseur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 26 et 64 mm, avec une moyenne de 41,8 ± 8,2 mm (Fig. 26).

épaisseur

50 47

40 34 30

20 12 10 5 2 0 0 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79

ind. aplatissement

37 40 30 26 26 20 7 10 2 2 0 Fig. 26 : El Sartalejo ; nombre de pièces 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 par classes d’épaisseur de 10 mm et par classes d’indice d’aplatissement.

- 24 - La largeur du tranchant est comprise entre 33 et 124 mm avec une moyenne de 71,7 ± 16,5 mm (Fig. 27 et Fig. 28).

largeur du tranchant

30 27 25 20 20 16 14 15 12 10 5 5 3 2 0 1 Fig. 27 : El Sartalejo ; nombre de pièces par 0 classes de largeur du tranchant. 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 39 49 59 69 79 89 99 109 119 129

ind. largeur du tranchant

35 30 30 25 18 20 18 13 15 8 10 6 7 5 0 0 Fig. 28 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant. 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 39 49 59 69 79 89 99 100

La hauteur du tranchant est comprise entre 18 et 171 mm, avec une moyenne de 95,2 ± 34,1 mm (Fig. 29 et Fig. 30).

hauteur du tranchant

14 13 12 11 10 9 10 8 8 8 7 7 66 6 6 4 3 2 2 11 11 Fig. 29 : El Sartalejo ; 0 nombre de pièces par 3 5 7 9 1 0 0 0 0 11 13 15 17 classes de hauteur du 0 - - - - 0 0 0 0 - 3 5 7 9 - - - - tranchant. 19 9 9 9 9 1 1 1 1 19 39 59 79

- 25 - ind. hauteur du tranchant

19 20 17 16 16 15 8 8 10 6 6 5 3 0 1 0 Fig. 30 : El Sartalejo ; 0 - 10 20 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 90 10 nombre de pièces par classes - - 29 - - 0 9 1 3 4 5 6 7 8 9 d’indice de hauteur du 9 9 9 9 9 9 9 9 tranchant.

L’angle moyen du tranchant est compris entre 25 et 58°, avec une moyenne de 39,1 ± 9,2 ° (Fig. 31).

angles du tranchant

30 28 25 19 20 16 15 12 9 10 7 4 4 5 0 1 0 Fig. 31 : El Sartalejo ; nombre de pièces 20 - 25 - 30 - 35 - 40 - 45 - 50 - 55 - ... 80 - par classes d’angle du tranchant. 24 29 34 39 44 49 54 59 84

La masse est comprise entre 191 et 1350 g, avec une moyenne de 667,7 ± 257,0 g (Fig. 32).

masses

35 32 30 27 25 20 17 15 12 10 7 4 5 1 0000 0

9 9 9 9 9 99 99 99 99 99 99 Fig. 32 : El Sartalejo ; nombre de pièces 11 13 15 17 19 21 - 39 - 59 - 79 - 99 - - 0 - 19 0 0 0 0 0 - 0 - 0 - - par classes de masse. 20 40 60 80 0 00 00 00 10 120 140 16 18 20

- 26 - L’angle du talon de l’éclat-support n’a pu être mesuré que pour 55 pièces : il est compris entre 78 et 120°, avec une moyenne de 112,7 ± 11,2° (Fig. 33). La valeur extrême de 78° correspond à un support atypique, sans doute débité par percussion sur enclume.

angles du talon

14 12 11 12 10 10 8 8 6 3 3 33 4 2 1 1 2 0 0

9 . 4 Fig. 33 : El Sartalejo ; nombre de pièces .. 04 09 4 19 4 29 34 9 7 9 5 99 1 1 1 12 1 13 75 90 9 1 00 5 0 11 15 0 25 30 5 par classes d’angle du talon. 1 10 11 1 12 1 1 13

6.1.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à El Sartalejo Les hachereaux d’El Sartalejo ont systématiquement été produits aux dépens de quartzite, présent localement en abondance sous forme de galets fluviatiles. À l’exception des quelques rares pièces à degré de prédétermination relativement important évoquées précédemment, la majorité des hachereaux d’El Sartalejo relève de méthodes peu élaborées, n’impliquant généralement pas de configuration systématique des nucléus. Les quelques pièces rapportées au débitage Levallois semblent peu significatives. Les hachereaux à tranchants non prédéterminés dominent nettement la série. Lorsque le tranchant a été prédéterminé, les enlèvements prédéterminants ont très majoritairement été extraits dans la même direction que l’éclat-support ou dans une direction voisine de celle-ci : la courbe cumulative des combinaisons de direction I et II évoque une fonction exponentielle. Seule la courbe d’Isenya présente des caractéristiques voisines (Fig. 34). Il ressort de ces différents éléments que la série de hachereaux d’El Sartalejo est l’une des plus frustes que nous ayons étudié.

100 %

80

60 Sartalejo 40

20

0 180° 135° 90° 45° 0°

Fig. 34 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II d’El Sartalejo et des autres séries étudiées.

- 27 - Les nucléus recueillis viennent confirmer l’absence généralisée de phase de configuration antérieure au débitage des éclats-supports (Fig. 35 et Fig. 36). Certains présentent plusieurs négatifs de grands supports extraits de manière centripète aux dépens d’une surface de débitage préférentielle, sans préparation des surfaces de plan de frappe. Ces négatifs sont parfois utilisés par la suite comme plans de frappe pour produire d’autres grands supports aux dépens de l’autre surface du nucléus. La percussion directe au percuteur dur de nucléus immobilisés au sol, évoquée par M. Santonja, semble effectivement être la technique la plus probable pour le débitage des éclats- supports de hachereaux d’El Sartalejo. La présence d’un hachereau de type VI dans la série traduit l’utilisation ponctuelle d’éclats comme nucléus (Fig. 37 et Fig. 38). La phase de retouche est le plus souvent limitée et modifie peu la morphologie des éclats-supports de départ : elle est rarement bifaciale et aucun hachereau de l’échantillon étudié ne relève du type V. Les hachereaux de type 0, faiblement retouchés, sont dominants (Fig. 39 à Fig. 55). Les hachereaux sur supports indifférenciés sont plus rares (Fig. 56 à Fig. 61). Certains présentent d’ailleurs des plages néocorticales réduites, y compris au niveau du tranchant (Fig. 60 et Fig. 61). La retouche semble avoir été réalisée exclusivement par percussion directe au percuteur dur.

- 28 -

- 29 -

(dessin d’après photographies) Fig. 35 : nucléus en quartzite, El Sartalejo.

- 30 -

Fig. 36 : nucléus en quartzite, El Sartalejo. (dessin d’après photographies)

- 31 -

ntonja, 1985 a d’après S Fig. 37 : hachereau de type VI en quartzite, El Sartalejo.

- 32 -

Fig. 38 : hachereau de type VI en quartzite, El Sartalejo.

- 33 - dessin inédit M. Santonja

Fig. 39 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 34 -

Fig. 40 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 35 -

dessin inédit M. Santonja ig. 41 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. F

- 36 -

Fig. 42 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 37 -

dessin inédit M. Santonja

ig. 43 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. F

- 38 -

Fig. 44 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 39 -

dessin inédit M. Santonja ig. 45 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. F

- 40 -

Fig. 46 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 41 -

dessin inédit M. Santonja ig. 47 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. F

- 42 -

Fig. 48 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 43 -

dessin inédit M. Santonja ig. 49 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. F

- 44 -

Fig. 50 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 45 -

dessin inédit M. Santonja ig. 51 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. F

- 46 -

Fig. 52 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 47 -

dessin inédit M. Santonja ig. 53 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. F

- 48 -

Fig. 54 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo.

- 49 -

a

b

Fig. 55 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo. a : dessin inédit M. Santonja

- 50 -

- 51 -

Fig. 56 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo. dessin inédit M. Santonja

- 52 -

Fig. 57 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo.

- 53 -

ntonja, 1985. a d’après S ig. 58 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo. F

- 54 -

Fig. 59 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo.

- 55 -

Fig. 60 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo ; d’après Santonja, 1985.

- 56 -

Fig. 61 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo.

- 57 - 6.2. Torralba

6.2.1. Situation Le site acheuléen de Torralba se trouve sur le territoire du village éponyme de Torralba del Moral, près de Medinaceli, dans la province de Soria, à environ 130 km au nord-est de Madrid (Fig. 62). À quelques kilomètres se trouve le site d’Ambrona dont le nom reste indissociable de celui de Torralba, bien que de nombreux points les distinguent.

À environ 1100 m d’altitude, Torralba se situe dans une excroissance castillane de la Cordillère ibérique. Le site se trouve dans la vallée du Masegar (ou Mentirosa), petit affluent permanent du Jalón. Il est pratiquement sur la ligne de partage des eaux s’écoulant vers l’Océan Atlantique et vers la Mer Méditerranée, au contact entre trois bassins hydrographiques, celui du Duero, au Nord, celui de l’Henares et du Tajo, au Sud, et celui de l’Ebro, à l’Est, via le Jalón qui coule à quelques kilomètres. Certains auteurs ont noté que cet emplacement pouvait correspondre à une route naturelle empruntée par les grands herbivores lors de leurs migrations, ce qui aurait pu par conséquent déterminer la présence d’une occupation paléolithique en ces lieux (cf. notamment Freeman et Butzer, 1966). Fig. 62 : localisation du site de Torralba.

6.2.2. Historique des recherches Les premières découvertes réalisées à Torralba remontent à 1888 ; elles concernent des ossements de grands mammifères, notamment des éléphants, mis au jour lors des travaux d’installation d’une canalisation d’eau. Ces découvertes furent portées à la connaissance de D. Enrique de Aguilera, plus connu comme marquis de Cerralbo. Celui-ci entrepris des recherches à Torralba de 1909 à 1911, avant de fouiller à Ambrona à partir de 1914. La contribution du site fut d’une grande importance dès cette époque puisqu’il permit de - 58 - confirmer le fait que l’homme primitif avait coexisté avec des faunes chaudes disparues d’Europe. La fouille de Torralba marque aussi un tournant dans l’histoire de l’archéologie préhistorique puisqu’il s’agit de la première véritable fouille extensive de plein air. Plus qu’aux rares contributions publiées par de Cerralbo lui-même, Torralba doit sa renommée internationale aux chercheurs qui visitèrent la fouille et qui en divulguèrent l’importance. Outre H. Breuil ou E. Cartailhac, il convient de citer H. Obermaier qui consacra plusieurs pages à Torralba dès la première édition de El Hombre Fósil en 1916 (Obermaier, 1925). Après la mort de de Cerralbo en 1922, et surtout du fait des heures sombres que connut l’Espagne à partir de 1936, Torralba et la recherche en Préhistoire tombèrent dans l’oubli durant plusieurs décennies. Il convient de signaler toutefois une étude palynologique réalisée par J. Menéndez Amor en 1959 (cité in Santonja et al., 1997). Ce n’est qu’à partir des années 1960 que de nouvelles fouilles furent entreprises à Torralba, sous la direction de F.C. Howell. À l’issue de trois campagnes de fouilles extensives menées de 1960 à 1963 par une équipe pluridisciplinaire associant paléontologues, géologues et préhistoriens, F.C. Howell proposa d’interpréter Torralba et Ambrona comme deux sites « jumeaux » inscrits dans une même formation géologique. Selon lui, les vestiges en position primaire correspondaient à des aires d’activité et témoignaient d’activités complexes de chasse puis de dépeçage de grands mammifères, dont des éléphants, avec rabattage vers des zones marécageuses en utilisant le feu (Howell et al., 1963). Certains ossements auraient également témoigné de l’existence d’une industrie osseuse (Biberson, 1964). Les reconstitutions très réalistes qu’occasionnèrent ces hypothèses furent largement diffusées dans les ouvrages de vulgarisation (Cole, 1962 ; Howell, 1965) et, au même titre que certaines cabanes acheuléennes hexagonales, il est probable qu’elles sont encore promises à un bel avenir. Certains aspects des conclusions de F.C. Howell furent vivement remis en question, notamment par L. Binford (Binford, 1981 et 1987 ; cité in Santonja et al., 1997) dans les années 1980 ou, plus récemment par P. Villa (Villa, 1990). Outre la démonstration d’un comportement de chasse, L. Binford mit en doute le caractère anthropique des aires de combustion et de « l’industrie » osseuse sans véritablement remettre en question le fait que les vestiges se trouvaient en position primaire. La remise en cause du caractère non-perturbé des niveaux archéologiques de Torralba est due notamment à P. Villa, qui considère que l’association des vestiges lithiques et fauniques, et donc les interprétations qui en découlent, ne peut être établie (Villa, 1990). Les critiques de L. Binford conduisirent F.C. Howell (en collaboration avec L.G. Freeman) à entreprendre de nouveaux travaux de terrain en 1980, 1981 et 1983, essentiellement à Ambrona, mais malheureusement sans regard critique et dans le seul but de conforter les hypothèses originelles. Une étude de l’industrie lithique, basée sur l’application de la méthode analytique héritée de G. Laplace, fut menée en 1988 par A.I. Ortega Martínez, sous la direction d’E. Carbonell (Ortega Martínez, 1994). Compte tenu des nombreuses zones d’ombres subsistant autour de l’interprétation des deux sites, un nouveau projet multidisciplinaire vit le jour en 1990. Co-dirigé par M. Santonja et A. Pérez-González, il comporte une révision des données disponibles ainsi que de nouveaux travaux de terrain destinés notamment à mieux cerner les processus de mise en place des ensembles archéologiques (Santonja et al., 1997 ; Pérez-González et al., 1997a et b) 7.

7 - Nous ne pouvons passer sous silence le texte consacré à Torralba et Ambrona par L.G. Freeman dans l’ouvrage Le Paléolithique inférieur et moyen en Espagne (González Echegaray et Freeman, 1998). Ce long plaidoyer en faveur de l’interprétation initiale de F.C. Howell n’apporte pas d’élément nouveau et se révèle peu convaincant, d’autant qu’il est desservi par une traduction déplorable. - 59 - 6.2.3. Contexte Comme le laissait présager la brève présentation historique qui précède, l’interprétation des données de Torralba a connu de grandes variations au cours du temps, y compris au niveau de la géologie et de la stratigraphie. Même si les conclusions des études anciennes sont en partie remises en question par les travaux récents, il convient de les présenter brièvement. L’étude géologique conduite par K.W. Butzer corrélait les niveaux archéologiques avec un environnement froid, contemporain d’un épisode glaciaire. Les dépôts auraient été d’origine colluviale et se seraient mis en place par gravité sous l’influence de phénomènes d’alternance gel/dégel, sans être affectés par des remaniements post-dépositionnels. Un sol rubéfié de type terra fusca scellant la séquence pouvait selon cet auteur être rapproché des sols rouges observés en Catalogne ; ces derniers étant rapportés au Tyrrhénien, le paléosol de Torralba correspondrait au Mindel-Riss et les niveaux sous-jacents seraient donc contemporains de l’Elster/Mindel (Howell et al., 1963 ; Freeman et Butzer, 1966)8. S’il est encore trop tôt pour que les nouvelles recherches aient fourni des résultats définitifs, certains points ont d’ores et déjà été éclaircis : - l’étude géomorphologique fait notamment clairement apparaître que les sites d’Ambrona et de Torralba occupent des positions morphologiques distinctes. Alors que le premier se trouve sur une surface d’érosion, le second est associé à une terrasse alluviale postérieure (Santonja et al., 1997 ; Pérez-González et al., 1997a et b) (Fig. 63). Dès lors, il est évident que les deux dépôts ne relèvent pas d’une même formation stratigraphique et que leurs ensembles archéologiques respectifs ne sont pas synchrones.

Fig. 63 : position géomorphologique des sites de Torralba et d’Ambrona ; d’après Pérez-Gonzalez et al., 1997. S.A. : surface d’Ambrona, P.L.B. : profil longitudinal du río Bordecorex, P.L.M. : profil longitudinal du río Masegar ; + 7-9 m : projection longitudinale des niveaux de terrasse de la vallée du río Masegar .

- l’étude sédimentologique a permis de démontrer que les vestiges de Torralba se trouvent, à de rares exceptions près, dans des niveaux fluviatiles. « Dans ces dépôts les éléments archéologiques et fauniques ont été soumis à une traction en milieu fluvial et gisent donc en position secondaire. Bien qu’ils présentent un intérêt indubitable, compte-tenu de l’appréciable densité qu’ils présentent, il n’est pas

8 - Dans un bref compte-rendu des travaux de F.C. Howell, K.W. Butzer et P. Biberson, D. de Sonneville- Bordes signale que F. Bordes ne partageait pas cette opinion et estimait que le paléosol en question était Riss- Würm et, par conséquent, les niveaux archéologiques rissiens (Sonneville-Bordes, 1965). - 60 - possible d’accepter que les relations initiales ou les configurations primaires aient pu se conserver (…) » (Santonja et al., 1997 ; p. 62) 9. Même si le caractère exclusivement anthropique de la constitution de l’assemblage faunique ne peut plus être soutenu, les vestiges fauniques demeurent globalement corrélés aux vestiges lithiques et sont donc susceptibles de fournir des indications pertinentes concernant la biochronologie. L’espèce la mieux représentée, à l’origine des interprétations rejetées de F.C. Howell et ses collaborateurs, est Elephas (Palaeoloxodon) antiquus. Cette espèce est associée notamment à Canis lupus mosbachensis, Panthera leo fossilis, Equus caballus torralbae, Dicerorhinus hemitoechus, Cervus elaphus, Dama dama ou Bos cf. primigenius, ce qui constitue un assemblage de grands mammifères caractéristique du Pléistocène moyen. À l’issue d’un nouvel examen de la faune, J.C. Diez propose de corréler l’occupation de Torralba à la fin du premier cycle glaciaire du Pléistocène moyen (d’après Ortega Martínez, 1994). Si les aires d’activité décrites par L.G. Freeman ne sont plus vraiment d’actualité, les traces d’intervention anthropique sur la faune ne sont pas totalement absentes puisque P. Shipman et J. Rose ont démontré que des traces de découpe étaient présentes sur certains ossements de Torralba (et d’Ambrona). Ces traces concernent des ossements d’Elephas, d’Equus et de Cervus. Elles sont relativement rares – 12 marques pour 1000 ossements de Torralba examinés – mais cette rareté peut sans doute être en partie imputée aux altérations post- dépositionnelles subies par les vestiges. Certaines pièces comportent également des traces d’action de carnivores, démontrant une fois de plus que la constitution de l’assemblage osseux n’est pas seulement liée aux activités cynégétiques des occupants préhistoriques du site (Shipman et Rose, 1983). Une industrie osseuse façonnée par percussion a également été décrite (cf. notamment Biberson, 1964), mais il est probable que son importance sera nettement revue à la baisse à l’issue de la révision critique conduite par P. Villa… Enfin, un certain nombre de vestiges en bois végétal issus des fouilles de de Cerralbo sont conservés au Museo Arqueológico Nacional de Madrid. Certains ont été considérés comme travaillés par l’homme (González Echegaray et Freeman, 1998 ; p. 88) mais aucune étude récente n’a confirmé leur position stratigraphique ni leur caractère anthropique.

6.2.4. L’industrie lithique Les données publiées concernant l’industrie lithique de Torralba sont disparates et généralement peu précises. Les publications anciennes comportent des descriptions générales et des décomptes sommaires. L’étude la plus complète est celle de A.I. Ortega Martínez et porte sur 1282 pièces issues des collections de Cerralbo (n = 533) et Howell (n = 749). L’auteur applique le « système logico-analytique » proposé par E. Carbonell et inspiré de la typologie analytique de G. Laplace (Ortega Martínez, 1994). Dans un souci d’objectivité et de rationalité les descripteurs typo-technologiques classiques sont remplacés par des catégories structurales : les blocs bruts sont des bases naturelles ou BA, les pièces comportant des négatifs d’enlèvements sont des bases négatives de première génération ou BN1G, les éclats bruts sont des bases positives de première génération ou BP1G, les éclats retouchés sont des bases négatives de seconde génération ou BN2G, les éclats issus d’éclats (éclats de retouche, etc.) sont des bases positives de seconde génération ou BP2G… Si cette contribution fournit des informations précieuses une fois la terminologie assimilée, elle illustre aussi à notre sens les limites de l’application du système analytique aux industries du Paléolithique inférieur et moyen. En effet, l’étude s’intéresse tour à tour à

9 - « En estos depósitos los elementos arqueológicos y faunísticos han sido sometidos a tracción en medio fluvial et yacen por tanto en posición secundaria. Pese a ofrecer un indudable interés, derivado de la apreciable densidad que presentan, no es posible aceptar que puedan conservarse las relaciones iniciales o las configuraciones primarias (…). » - 61 - chacune des catégories structurales, considérée comme une entité distincte : le macro-outillage caractéristique de l’Acheuléen se trouve donc dispersé dans différentes catégories, les bifaces sur bloc étant étudiés parmi les BN1G au même titre que les nucléus alors que les BN2G regroupent les hachereaux, les bifaces sur éclat et le petit outillage sur éclat.

6.2.4.1. Matières premières Après F.C. Howell (Howell et al., 1963), P. Biberson est l’un des premiers à signaler la grande diversité des matières premières utilisées à Torralba et Ambrona, sans entrer toutefois dans le détail pour l’un et l’autre site : « Certes, il existe dans les deux gisements in situ quelques outils préhistoriques en calcaire d’origine autochtone : des bifaces et surtout des pebble-tools (…) ; mais les meilleures pièces sont en matériau allochtone : chaille, silex, jaspe, calcédoine, plus ou moins pure et surtout quartzite, toutes roches qui ne se rencontrent pas sur place et sont manifestement d’origine étrangère, sans doute – au moins pour les quartzites – provenant du Bundsandstein [sic10] de Miño» (Biberson, 1964 ; p. 213). La formation en question, localisée par K.W. Butzer et D. Collins, est un poudingue secondaire composé de galets de quartzite provenant de terrains plus anciens et cimentés par des sables consolidés en grès siliceux. Ce poudingue, en partie démantelé par l’érosion, affleure à environ 6 km au nord, près de la localité de Miño de Medina. En 1966, L.G. Freeman et K.W. Butzer précisent la nature et l’origine des matières premières employées à Torralba : « Bien que des calcaires locaux aient été occasionnellement utilisés, la préférence allait évidemment au quartzite (obtenu d’un conglomérat du Trias inférieur affleurant à 2-3 km à la ligne de partage des eaux Ebro-Duero), à un silex blanc et une calcédoine (obtenus d’un calcaire du Pliocène inférieur un peu plus au nord), et à un silex brun "cherteux" (disponible dans un calcaire du Crétacé plus à l’ouest). La plupart des matières premières utilisées pour la fabrication d’outils n’étaient donc pas disponibles dans l’environnement immédiat » (Freeman et Butzer, 1966 ; p. 10) 11. Ces déterminations sont nettement nuancées dans l’ouvrage Le Paléolithique inférieur et moyen en Espagne, de J. González Echegaray et L. G. Freeman. Dans le long chapitre consacré à Torralba et Ambrona, les auteurs indiquent qu’aucune des matières premières utilisées n’est d’origine strictement locale. « Les sources de calcaire approprié les plus proches sont à quelques kilomètres du site ; les quartzites utilisés ne se rencontrent pas à moins de 10 km et les silex et les cherts ont dû être transportés sur de grandes distances jusqu’à Torralba ou Ambrona. Une sorte de silex distinctif et rare semble provenir du bassin du Jalón, à plus de 50 km du gisement, en traversant la ligne de partage des eaux entre le gisement et de le bassin de l’Ebre, à plusieurs kilomètres en aval de ce côté » (González Echegaray et Freeman, 1998 ; p. 132). L’identification précise des différentes sources de matière première utilisées à Torralba figure parmi les objectifs de la reprise des travaux en 1990 (Pérez-Gonzàlez et al., 1997b). Sur les 1282 pièces étudiées par A.I. Ortega Martínez, 696 sont déterminées comme silex, 345 comme quartzite, 178 comme calcaire et 34 comme quartz (Ortega Martínez, 1994).

6.2.4.2. Caractéristiques générales Les premières descriptions attribuaient l’industrie de Torralba au « Chelléen évolué » (Obermaier, 1925) puis à l’Acheuléen archaïque (Howell et al., 1963) du fait du caractère fruste de certaines pièces bifaciales. Elle a par la suite été rapprochée de l’Acheuléen moyen.

10 - Le terme « Buntsandstein » désigne un sous-étage du Trias inférieur germanique (début du Secondaire) souvent composé de grès rouges (Foucault et Raoult, 1992). 11 - « Although local limestones were occasionally used, preference was obviously given to quartzite (obtained from Lower Triassic conglomerate exposed 2-3 km away on the Ebro-Duero watershed, white chert and chalcedony (obtained from lower-Pliocene limestone somewhat farther north), and brown cherty flint (available in Cretaceous limestone farther west). Most of the raw materials used for toll manufacture were thus not available in the immediate area. » - 62 - collection Howell collection Cerralbo Total 1961 effectif % effectif % effectif % nucléus 16 2,91 6 3,30 22 3,01 bifaces 42 7,65 12 6,59 54 7,39 hachereaux 54 9,84 6 3,30 60 8,21 autres pièces bifaciales 41 7,47 5 2,75 46 6,29 éclats de dégrossissage 90 16,39 77 42,31 167 22,85 éclats retouchés 99 18,03 18 9,89 117 16,01 éclats avec retouches 102 18,58 26 14,29 128 17,51 d'utilisation racloirs 74 13,48 23 12,64 97 13,27 outils sur galets 9 1,64 0 0,00 9 1,23 ébauches 22 4,01 9 4,95 31 4,24 Total 549 100,00 182 100,00 731 100,00 Tabl. 6 : composition de l’industrie de Torralba ; d’après Howell et al., 1963 (les noms des catégories de vestiges ont été modifiés).

En 1963, F.C. Howell publie un premier décompte général des collections anciennes et du matériel mis au jour en 1961. Il souligne l’absence de nucléus Levallois, la rareté des galets taillés et la présence de bifaces, de hachereaux (« hachas de mano de corte transversal ») et de nombreux outils sur éclats relativement diversifiés (Howell et al., 1963) (Tabl. 6). Un an plus tard, P. Biberson propose un deuxième décompte à partir des mêmes collections, moins complet toutefois pour les séries anciennes (Biberson, 1964). Si ces décomptes sont globalement équivalents, ils comportent un certain nombre de variantes, notamment en ce qui concerne le nombre de hachereaux et de bifaces (respectivement au nombre de 47 et 66 selon P. Biberson). Les deux auteurs notent un net contraste entre les collections anciennes et celles issues des fouilles de 1961 : les plus petits éléments, fragments et éclats, sont relativement rares dans les premières et il semble évident qu’une certaine sélection a été opérée lors de leur prélèvement. Le macro-outillage bifacial paraît donc sur-représenté dans les séries anciennes au détriment des plus petits éléments : il ne représenterait qu’environ 12 % de l’ensemble de l’industrie. Les caractéristiques de cet outillage bifacial sont mal connues. L’analyse de A.I. Ortega Martínez lui permet notamment d’établir un « portrait robot » des BN1G bifaciales et unifaciales des collections de Cerralbo et Howell, une sorte de moyenne regroupant les caractères les plus fréquents des pièces façonnées (et des quelques nucléus inclus dans la même « catégorie structurale »…). Le « portrait robot » des pièces bifaciales de la collection Howell est par exemple codifié BN1G – B(4C t S 3a) ≠ (4C p S 3a) sin sy. Ce code hermétique signifie que les pièces en question se caractérisent par un façonnage centripète (4C), envahissant (t) ou couvrant (p), à enlèvements rasants (S), aboutissant à des formes triangulaires (3a) et créant une « arête sagittale » sinueuse (sin) et symétrique (sy). Cependant, on peut s’interroger sur l’intérêt de donner les caractéristiques d’une pièce théorique correspondant à la moyenne d’une catégorie regroupant des pièces aux statuts technologiques multiples… Si l’on se reporte aux figures illustrant cette publication, on découvre des bifaces amygdaloïdes et lancéolés, souvent corticaux et peu symétriques (Fig. 64).

- 63 - Fig. 64 : bifaces de Torralba ; d’après Ortega Martínez, 1994.

Le petit outillage sur éclat est assez bien représenté, en particulier les racloirs et les denticulés mais aussi quelques outils de type « Paléolithique supérieur ». Les nucléus sont relativement rares à Torralba. Quelques percuteurs en quartzite ont été mis au jour (Freeman et Butzer, 1966 ; Ortega Martínez, 1994). L’un des résultats les plus intéressants de l’étude d’A.I. Ortega Martínez est l’existence d’une certaine économie des matières premières : il semblerait que le calcaire local ait essentiellement été utilisé pour produire l’outillage bifacial tandis que le petit outillage sur éclat a été réalisé surtout sur silex, quartzite et quartz, à savoir principalement des matériaux allochtones (Tabl. 7).

"catégories silex calcaire quartzite quartz MP ind. Total structurales" n = % n = % n = % n = % n = % n = % blocs naturels BA 0 0,0 0 0,0 5 1,4 0 0,0 1 3,4 6 0,5 nucléus, blocs BN1G 101 14,5 124 69,7 58 16,8 8 23,5 3 10,3 294 22,9 taillés, bifaces éclats BP 116 16,7 19 10,7 65 18,8 5 14,7 7 24,1 212 16,5 éclats retouchés BN2G 404 58,0 24 13,5 154 44,6 17 50,0 13 44,8 612 47,7 fragments et éclats de FRG-BP2G 74 10,6 1 0,6 61 17,7 4 11,8 4 13,8 144 11,2 retouche indéterminés IND 1 0,1 10 5,6 2 0,6 0 0,0 1 3,4 14 1,1 Total 696 100,0 178 100,0 345 100,0 34 100,0 29 100,0 1282 100,0 Tabl. 7 : répartition de l’industrie de Torralba par matières premières ; d’après Ortega Martínez, 1994.

- 64 - 6.2.5. Les hachereaux : données disponibles

Les données publiées concernant les hachereaux de Torralba sont extrêmement laconiques. Ils sont simplement mentionnés dans les décomptes évoqués précédemment. Encore faut-il signaler que les effectifs donnés par les différents auteurs sont assez variés. F.C. Howell fait état de 60 « haches à tranchant transversal » et de 54 bifaces pour l’ensemble des collections de Cerralbo et le matériel mis au jour sous sa direction en 1961, tandis que P. Biberson décompte 66 bifaces et 47 hachereaux pour les mêmes séries (Howell et al.,1963 ; Biberson, 1964). A.I. Ortega Martínez ne mentionne que 23 hachereaux au sein des BN2G, mais il est impossible de savoir si l’écart apparent est dû à des pièces qui ne seraient pas réalisées sur éclats (et qui seraient donc inclues dans les BN1G) (Ortega Martínez, 1994). Dans un article synthétique sur les hachereaux acheuléens de la Meseta espagnole, M.A. Querol et M. Santonja livrent une brève description de quelques hachereaux de Torralba conservés au Museo Arqueológico Nacional de Madrid, ainsi que des données métriques. Sur les 14 pièces examinées, 7 sont en quartzite et 7 en silex. Neuf de ces pièces sont classées selon la typologie de J. Tixier : il s’agit de 5 hachereaux de type II, un intermédiaire entre 0 et V, un intermédiaire entre II et V, une pièce voisine du type V et une voisine du type VI. Les auteurs notent que « Les hachereaux à caractère archaïque sont absents de cette série. Aspect qui contraste fortement avec la série de Pinedo, ce qui – tout en tenant compte des différences entre les deux gisements – constitue une donnée de plus en faveur d’une chronologie de Torralba à l’intérieur du Riss, ce qui convient à notre avis à l’ensemble industriel de Torralba – Acheuléen moyen dépourvu de trait archaïque – que nous avons pu examiner au M.A.N. » (Querol et Santonja, 1977 ; p. 34) 12.

12 - « Están ausentes de esta serie los hendidores con carácter arcaico. Aspecto en que contraste fuertemente con la serie de Pinedo, lo que – teniendo cuenta las diferencias entre ambos yacimientos – constituye un dato más para pensar en una cronología de Torralba dentro del Riss, que a nuestro juicio es la adecuada par el conjunto industrial de Torralba – Achelense medio sin rasgos arcaicos – que hemos podido examinar en el M.A.N. » - 65 - Torralba

Pays/Province/Commune : Espagne, Région autonome de Castilla y León, Province de Soria, Commune de Torralba del Moral Situation géographique : 130 km au nord-est de Madrid Coordonnées géographiques : environ 2° 30’ 00’’ W 41° 09’ 05’’ N Historique des recherches : découverte en 1888 ; fouilles du marquis de Cerralbo de 1909 à 1911 ; fouilles sous la direction de F.C. Howell de 1960 à 1963 puis de 1980 à 1983 ; à partir de 1990, reprise des travaux par une équipe pluridisciplinaire sous la direction de M. Santonja et A. Pérez-González Lieu(x) de conservation des collections : Museo Arqueológico Nacional et Museo Nacional de Ciencias Naturales, Madrid ; laboratoire de Clark Howell, Chicago, U.S.A. ?

Type de gisement : gisement de plein air Contexte biostratigraphique : faune du Pléistocène moyen (Elephas (Palaeoloxodon) antiquus, Canis lupus mosbachensis, Panthera leo fossilis, Equus caballus torralbae, Dicerorhinus hemitoechus, Cervus elaphus, Dama dama, Bos cf. primigenius…) Situation chronologique : 300 000 BP ? Attribution culturelle : Acheuléen moyen

Industrie lithique associée Principaux types associés : éclats bruts, outils sur éclat, bifaces Matière(s) première(s) : silex, quartzite, calcaire, quartz

Hachereaux Nombre (min.) : 60 Pourcentage / total de l’industrie : 8,21 % Matière(s) première(s) : quartzite, silex Principaux types représentés : II et V ? Principales caractéristiques techniques : absence de types archaïques ? Principales références bibliographiques : Obermaier, 1925 ; Howell et al., 1963 ; Biberson, 1964 ; Freeman et Butzer, 1966 ; Villa, 1990 ; Santonja et Villa, 1990 ; Ortega Martínez, 1994 ; Santonja, 1996 ; Santonja et al., 1997 ; Pérez-Gonzàlez et al., 1997a et 1997b ; González Echegaray et Freeman, 1998 Tabl. 8 : présentation synthétique des données disponibles concernant Torralba.

- 66 - 6.2.6. Analyse des hachereaux de Torralba Notre étude a porté sur les 11 hachereaux de Torralba conservés Museo Archeológico Nacional de Madrid. Cet échantillon, qui inclut des pièces issues des fouilles de Cerralbo et de Howell, est relativement limité mais il représente l’ensemble des pièces auxquelles nous avons accès. Son homogénéité est relative et les données chiffrées qu’il fournit doivent évidemment être interprétées avec prudence.

6.2.6.1. Matière première

Quatre matériaux différents sont représentés au sein de nature de la MP l’échantillon analysé : il s’agit de 10 calcaire fin (n = 2), de calcédoine (n = 1), de quartzite (n = 5) et de silex (n = 3). L’importation de matières 5 premières variées depuis des sources 3 2 non locales distinctes, évoquée par 1 différents auteurs (6.2.4.1.), semble donc se confirmer (Fig. 65). 0 c c s a a qu il lc lc a ex ai ed rt re o zi f in te in e

Fig. 65 : Torralba ; nature de la matière première.

Ces matériaux ont été exploités sous forme de galets dans trois cas forme de la MP (quartzite et calcaire), sous forme de 7 6 rognons en position primaire dans 6 deux cas (silex et calcédoine) (Fig. 5 66). Les six autres pièces ne portent 4 3 pas de surfaces naturelles susceptibles 3 2 2 d’indiquer sous quelle forme ils ont 1 été utilisés. 0 0 1 2 r in ga o de le gn t t o e n rm in e

Fig. 66 : Torralba ; forme de la matière première.

- 67 - Les hachereaux de l’échantillon présentent en majorité des surfaces états de surface émoussées (n = 7). Quatre pièces ont 10 des surfaces relativement fraîches 7 (Fig. 67).

4

0 f e ra m is o us se

Fig. 67 : Torralba ; états de surface de la matière première.

6.2.6.2. Support

Les supports utilisés à Torralba sont relativement diversifiés : deux s upport hachereaux ont été réalisés sur éclats 10 Levallois, deux sur éclats corticaux et un sur éclat Kombewa. Six pièces ne 6 présentent pas de caractéristiques spécifiques (Fig. 68). 2 2 1

0 1 2 3 4 e ec c ec ec l la l l at t at at L in K co d ev o r et m t

Fig. 68 : Torralba ; types de supports utilisés.

Les hachereaux dont le tranchant a été prédéterminé par nb d'éclats prédéterminants / tranchant deux enlèvements sont majoritaires à Torralba (n = 4). Une pièce dont le 5 4 tranchant est formé par un négatif et 4 3 3 2 une surface naturelle peut être 2 11 rapprochée de cette catégorie. 1 0 Pour trois autres pièces, le 0 1 2 1 1 p + o s 1 tranchant est prédéterminé par un it s if ur f. seul négatif. Deux hachereaux à n a tranchants non prédéterminés (type t.

0) et un hachereau sur éclat Fig. 69 : Torralba ; nombre d’éclats prédéterminants pour le Kombewa sont présents à Torralba tranchant. (Fig. 69).

- 68 - Le nombre de négatifs de nb de négatifs sur la f. sup. préparation encore observables sur les faces supérieures des hachereaux de 2,5 2 2 2 Torralba est assez variable. Il varie de 0 1,5 11 1 1111 1 à 6 négatifs, sans qu’une véritable 0,5 0 tendance se dégage (Fig. 70). 0 0 1 2 3 4 5 6 1 2 3 p e e o t t s 1 1 it if su su rf rf . . di di ac ac l. l.

Fig. 70 : Torralba ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure.

Dix pièces de l’échantillon portent des esquillements anciens au niveau du tranchant pouvant correspondre à des traces d’utilisation.

Concernant les directions de débitage, une sur-représentation des directions Sud-Est et Sud-Ouest semble manifeste (respectivement n = 5 et n = 3). Les directions Sud, Est et Ouest sont représentées chacune par une pièce (Fig. 71).

directions de débitage N

NW NE

W (n = 1) 9,1 9,1 E (n = 1)

9,1 27,3 45,5

SW (n = 3) SE (n = 5)

Fig. 71 : Torralba ; directions de S (n = 1) débitage des éclats-supports.

La direction des enlèvements prédéterminants n’a pu être observée que pour 6 pièces et les résultats obtenus doivent donc être interprétés prudemment (Fig. 72). Une légère dominance des préparations depuis le bord opposé à la future base du hachereau semble perceptible (directions Nord-Est, Nord et Nord-Ouest : n = 4).

- 69 - directions des éclats prédéterminants N (n = 2)

NW (n = 1) NE (n = 1)

18,2

9,1 9,1

W 9,1 E (n = 1)

9,1

SW SE (n = 1)

Fig. 72 : Torralba ; directions des indét. ou t. 0 n = 5 S enlèvements prédéterminants.

Si l’on ne tient compte que des tranchants prédéterminés par un seul négatif, les combinaisons de directions ne peuvent être déterminées que pour 6 pièces (Fig. 73). Si l’on tient également compte des tranchants prédéterminés par deux enlèvements, douze combinaisons peuvent être déterminées et la courbe cumulative obtenue peut être considérée comme plus significative (Fig. 74). Celle-ci est très régulière et tend vers une courbe de fonction logarithmique. Les directions opposées à 180° et à 135° représentent près de 60 % des cas de figure.

- 70 -

Fig. 73 : Torralba ; combinaisons des directions I et II.

Fig. 74 : Torralba ; combinaisons des directions I et II (y compris directions complexes).

- 71 - En termes de délinéation, les tranchants délinéation du tranchant convexes sont légèrement 7 6 6 plus fréquents (n = 6) (Fig. 5 4 3 75). 3 2 11 1 0 2 3 4 i c : n co o 2 d n n e c v p t an (c s as s, ir r, ...

Fig. 75 : Torralba ; délinéation du tranchant.

Les tranchants perpendiculaires à l’axe inclinaison du tranchant morphologique sont majoritaires (n = 5) (Fig. 76). 6 5 4 4 2 2 0 1 2 3 g p d a e t u rp e ch e

Fig. 76 : Torralba ; inclinaison du tranchant.

La combinaison la plus fréquente est la section plane/plane (n = 5) (Fig. 77).

Sect. tranch. 1 : n = 5 4 : n = 0 7 : n = 0 complexe : n = 1 2 : n = 0 5 : n = 0 8 : n = 1 irrégulier : n = 2 3 : n = 1 6 : n = 1 9 : n = 0 indéterminé : n = 0

0 à 10 % 10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 à 80 80 à 90 90 à 100

Fig. 77 : Torralba ; section du tranchant.

- 72 - 6.2.6.3. Retouche et morphologie Les bords gauches sont bord gauche systématiquement retouchés et un seul bord 0,0% droit ne l’est pas (Fig. 78 et Tabl. 9). En non retouché revanche, la base est brute dans 6 cas sur 11. La retouche est le plus souvent biface, retouché que ce soit au niveau des bords ou de la base (Tabl. 9 ; direction). Aucune tendance ne se dessine en ce qui concerne l’inclinaison ou 100,0% l’étendue de la retouche (Tabl. 9 ; inclinaison et étendue). Les retouches continues sont majoritaires (Tabl. 9 ; continuité). bord droit La percussion directe au percuteur 9,1% semble avoir été employée pour retoucher les non retouché deux bords d’une pièce ; il s’agit d’un hachereau de type IIIa en silex. Toutes les retouché autres pièces ont été retouchées au percuteur dur. 90,9%

bas e

non retouché 45,5% retouché 54,5%

Fig. 78 : Torralba ; proportions des bords et des bases retouchés.

- 73 - Retouche Direction Inclinaison Étendue Continuité Technique

1 directe 1 courte 1 rasante 1 discont. 1 perc. dur 0 absence 2 inverse 2 longue 2 oblique 2 continue 2 perc. tendre 1 présence 3 biface 3 envahiss. 3 abrupte 3 partielle 3 indét. 4 alternante 4 couvr.

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. gche Somme dir. gche Somme incl. gche Somme ét. gche Somme cont. gche Somme techn. gche Somme 111 1 1 1 3 1 2 1 2 1 8 Total 11 310 25 25 33 21 Total 111inv 2dir 1 31 26 32

ord gauche 1dir 2inv 1 1dir 2inv 1 Total 11 Total 11 b 2dir 3 inv 1 2dir 3inv 2 Total 11 Total 11

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. droit Somme dir. droit Somme incl. droit Somme ét. droit Somme cont. droit Somme techn. drt Somme 110 1 3 1 4 1 1 1 1 0 1 01 36 23 21 27 18 Total 11 4 1 0 1 3 5 3 2 2 1 011dir 2inv 2 01 01 31 bord droit Total 11 2dir 3 inv 1 1dir 2inv 1 Total 11 Total 11 Total 11 2dir 3inv 2 Total 11

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. base Somme dir. base Somme incl. base Somme ét. base Somme cont. base Somme techn. base Somme 06 06 06 06 06 06

e 15 11 11 11 11 14

bas Total 11 2 1 2 4 2 1 2 3 3 1 33Total 11 31 31Total 11 Total 11 1dir 3 inv 1 Total 11 2dir 3inv 1 Total 11

Tabl. 9 : Torralba ; caractéristiques de la retouche.

Les bords sont partagés en s ilhouette du bord g auche proportions équivalentes entre convexes, rectilignes et sinueux. Les bases sont 5 4 4 4 3 convexes ou en pointe (Fig. 79). 3 2 1 0 0 0 1 2 3 2 4 r c c 3 s e o o c in c n n o u t c v n e c u co x n v

s ilhouette du bord droit

5 44 4 3 3 2 1 0 0 0 1 2 3 4 2 r c c s 3 e o o in c c n n u o t c v e n u c x co n v

s ilhouette de la bas e

7 6 6 5 4 4 3 2 1 1 0 0 0 1 2 3 4 5 c s p re co o i o c n n n i t c v u n eu te x

Fig. 79 : Torralba ; silhouette des bords.

- 74 -

Les bords des hachereaux de profil du bord g auche Torralba sont le plus souvent rectilignes (Fig. 80). 8 7 6 4 22 2 00 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

profil du bord droit

7 6 6 5 4 3 22 2 1 1 00 0 1 2 3 4 5 1 c s m 5 re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

Fig. 80 : Torralba ; profils des bords.

La série de Torralba est assez diversifiée d’un point de vue répartition par types typologique puisque cinq types de 4,5 hachereaux sont représentés sur 4 onze pièces seulement (Fig. 81). 4 Le type II est le plus fréquent 3,5 3 (n = 4), suivi du type V (n = 3) et du 3 type III (n = 2). Enfin les types 0 et 2,5 VI sont représentés chacun par une 2 2 pièce. Les hachereaux de type III 1,5 1 1 correspondent aux sous-types IIIa et 1 IIIb. Le hachereau de type VI relève 0,5 0 0 du sous-type VIa. 0 Les hachereaux de type I et 0123456 IV sont absents. Fig. 81 : Torralba ; répartition par types.

- 75 - 6.2.6.4. Morphométrie La longueur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 108 et 196 mm, avec une moyenne de 149,7 ± 27,6 mm (Fig. 82).

longueur

3,5 3 3

2,5 2 2

1,5 1 1 1 111 1

0,5 00 0 0 000 0 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 160 - 170 - 180 - 190 - 200 - 210 - 220 - 89 99 109 119 129 139 149 159 169 179 189 199 209 219 229

Fig. 82 : Torralba ; nombre de pièces par classes de longueur.

Leur largeur est comprise entre 67 et 140 mm, avec une moyenne de 93,1 ± 22,4 mm (Fig. 83Fig. 23).

largeur

4,5 4 4 3,5 3 2,5 2 2 1,5 1 11 1 1 1 0,5 0 00 0 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 59 69 79 89 99 109 119 129 139 149

Fig. 83 : Torralba ; nombre de pièces par classes de largeur.

Les hachereaux de l’échantillon sont relativement allongés. Une pièce présente une longueur supérieure à deux fois la largeur (Fig. 84 et Fig. 85).

- 76 - module

2l = L 240

220

200

180

l = L 160

140 Longueur

120

100

80

60 40 60 80 100 120 140 160 largeur

Fig. 84 : Torralba ; module des pièces.

ind. allongement

6 5 5 4 3 3 2 2 1 1 000 0 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 49 59 69 79 89 99 109

Fig. 85 : Torralba ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement.

L’épaisseur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 28 et 60 mm, avec une moyenne de 41,8 ± 8,3 mm (Fig. 86).

- 77 - épaisseur

6 5 5 4 4 3 2 1 1 1 0 0 0 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79

ind. aplatissement

5 4 4 33 3 2 1 1 0 0 0 Fig. 86 : Torralba ; nombre de pièces par 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 classes d’épaisseur de 10 mm et par classes d’indice d’aplatissement.

La largeur du tranchant est comprise entre 33 et 128 mm avec une moyenne de 74,4 ± 24,6 mm (Fig. 87 et Fig. 88).

largeur du tranchant

5 4

2 2

1 1 1

0 0 00 Fig. 87 : Torralba ; nombre de pièces par 0 classes de largeur du tranchant. 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 39 49 59 69 79 89 99 109 119 129

- 78 - ind. largeur du tranchant

3,5 3 3 3 2,5 22 2 1,5 1 1 0,5 0 0 0 0 Fig. 88 : Torralba ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant. 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 39 49 59 69 79 89 99 100

La hauteur du tranchant est comprise entre 20 et 120 mm, avec une moyenne de 70,4 ± 30,5 mm (Fig. 89 et Fig. 90).

hauteur du tranchant

4 3

2 2 2 1 1 1 1

0 00 0 0 00000 0 Fig. 89 : Torralba ; nombre de pièces par 3 5 7 9 1 0 0 0 0 11 13 15 17 0 - - - - 0 0 0 0 - 3 5 7 9 - - - - classes de hauteur du tranchant. 19 9 9 9 9 1 1 1 1 19 39 59 79

ind. hauteur du tranchant

3,5 3 3 2,5 2 2 2 1,5 111 1 1 0,5 0 000 0 0 1 2 30 4 5 60 7 80 90 1 - 0 0 0 0 0 0 9 ------0 Fig. 90 : Torralba ; nombre de pièces par 19 2 39 49 5 69 7 8 99 9 9 9 9 classes d’indice de hauteur du tranchant.

L’angle moyen du tranchant est compris entre 34,5 et 55,5°, avec une moyenne de 41,8 ± 6,1 ° (Fig. 91).

- 79 - angles du tranchant

4,5 44 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 1 1 1 0,5 0 0 0 0 Fig. 91 : Torralba ; nombre de pièces par 20 - 25 - 30 - 35 - 40 - 45 - 50 - 55 - classes d’angle du tranchant. 24 29 34 39 44 49 54 59

La masse est comprise entre 259 et 1220 g, avec une moyenne de 644,2 ± 368,1 g (Fig. 92).

masses

4,5 4 4 3,5 3 2,5 22 2 2 1,5 1 1 0,5 0 0 0000 0

9 9 9 9 9 9 9 9 99 99 99 99 9 9 9 9 9 9 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 ------Fig. 92 : Torralba ; nombre de pièces par 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 40 60 80 0 0 0 0 0 0 classes de masse. 10 12 14 16 18 20

L’angle du talon de l’éclat-support n’a pu être mesuré que pour 2 pièces : pour l’une il est de 105° et pour l’autre de 120°

6.2.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Torralba Il est évidemment délicat et risqué de tenter de dégager des caractéristiques générales à partir d’un échantillon de seulement 11 pièces. Tout en gardant à l’esprit cette restriction, quelques éléments peuvent être soulignés. L’approvisionnement en matières premières semble diversifié et l’exploitation de sources parfois relativement distantes (30 km ?) peut traduire une bonne connaissance de l’environnement minéral et, dans une certaine mesure, une forme d’anticipation des besoins. La présence de pièces en silex mérite d’être soulignée, ce matériau étant relativement rarement employé pour la réalisation de hachereaux (Fig. 94 et Fig. 95). Les hachereaux de Torralba semblent à première vue assez peu standardisés et peu élaborés : - les modules sont très variés ;

- 80 - - les types impliquant la plus grande prédétermination sont rares (2 type III, 1 type VI : Fig. 100 et Fig. 101) ou absents (aucun type IV) ; - en revanche, les types à faible degré de prédétermination (0, II, V) sont les plus fréquents (Fig. 96 à Fig. 99). Toutefois cette impression doit être modulée : - d’une part la disparité des modules tient sans doute essentiellement au caractère limité de l’échantillon ; - d’autre part, l’analyse des combinaisons de directions fait apparaître que les directions opposées à 180° ou à 135° sont les plus nombreuses. La courbe cumulative évoque une fonction logarithmique et se rapproche des courbes d’Hassi Manda et de Tachenghit, qui sont les séries présentant le plus haut degré de prédétermination que nous ayons étudié (Fig. 93). De telles combinaisons de directions impliquent une certaine maîtrise de la gestion des volumes et traduisent sans doute l’extraction de certains éclats-supports aux dépens de nucléus dont la structure était strictement configurée. Aucun nucléus susceptible d’avoir fourni de tels supports n’a été décrit à Torralba et il est probable que les hachereaux ont été importés sous forme achevée.

100 %

80

60 TSéorralrie5ba 40

20

0 180° 135° 90° 45° 0°

Fig. 93 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Torralba et des autres séries étudiées.

La phase de retouche est généralement importante, comme le montre la relative fréquence des hachereaux de type V, dont certains sont quasiment façonnés sur toute leur surface (Fig. 39 et Fig. 97). Il semble que cette retouche ait été réalisée majoritairement au percuteur dur, à l’exception d’une pièce en silex retouchée au percuteur tendre.

- 81 -

encrage M. Jarry Fig. 94 : hachereau de type IIIb en silex, Torralba.

- 82 -

Fig. 95 : hachereau de type IIIb en silex, Torralba.

- 83 -

Fig. 96 : hachereau de type V en quartzite, Torralba.

- 84 -

Fig. 97 : hachereau de type V en quartzite, Torralba.

- 85 -

ig. 98 : hachereau de type II en quartzite, Torralba. F

- 86 -

Fig. 99 : hachereau de type II en quartzite, Torralba.

- 87 - te, Torralba. i

ereau de type VIa en quartz h Fig. 100 : hac

- 88 - te, Torralba. i

ereau de type VIa en quartz h Fig. 101 : hac

- 89 - 6.3. Ambrona

6.3.1. Situation

Le village d’Ambrona et le site archéologique auquel il a donné son nom se trouvent dans la province de Soria, à environ 130 km au nord-est de Madrid, dans une situation géographique analogue à celle du site de Torralba (Fig. 102 ; voir aussi Fig. 62, p. 58 et § 6.2.1, p. 58).

6.3.2. Historique des recherches Les phases de recherches qui se sont succédées à Ambrona sont globalement les mêmes qu’à Torralba (§ 6.2.2, p. 58) : - découverte ancienne puis fouille du site par le marquis de Cerralbo de 1914 à 1916 ; - fouilles sous la direction de F.C. Howell en 1962-1963 puis en 1980-1983 ; - reprise des travaux de terrain et d’analyse sous la direction de M. Santonja et A. Pérez-González à partir de 1990. L’interprétation initiale du site par F.C. Howell et ses collaborateurs est proche de celle de Torralba, et les Fig. 102 : localisation des sites d’Ambrona (site II) et de Torralba (site I) ; d’après Biberson, 1964. critiques qui ont suivi sont également semblables : les nombreux vestiges fauniques sont considérés comme des résidus d’animaux chassés puis dépecés afin d’emporter certaines parties anatomiques vers un camp de base non localisé (Howell et Freeman, 1982 ; in Santonja et al., 1997). Selon M. Santonja et A. Pérez-González, une telle interprétation ne pouvait être soutenue dans les années 1980 faute d’une bonne connaissance des processus de mise en place des dépôts, de l’homogénéité de l’industrie lithique, des représentations anatomiques ou de certains paramètres biologiques tels que les courbes de mortalités (Santonja et al., 1997).

6.3.3. Contexte

6.3.3.1. Stratigraphie Il est délicat de présenter une synthèse des données stratigraphiques d’Ambrona à partir des documents disponibles. Ceux-ci sont de deux types : - d’une part, des documents anciens correspondant aux travaux de K.W. Butzer sous la direction de F.C. Howell. Ils comportent des variations au niveau de la terminologie et de l’interprétation, et correspondent à une description globale du site.

- 90 - - d’autre part, des documents récents correspondant aux travaux réalisés par M. Santonja et A. Pérez-González. Ils n’intéressent que la zone fouillée et surtout, qu’une partie de la séquence. Que l’on se réfère à l’une ou l’autre catégorie de documents, il ressort que l’une des particularités d’Ambrona est la présence de deux sous-ensembles stratigraphiques nettement distincts : un Complexe inférieur (Lower Members Complex : LMC) sur lequel se sont concentrées les nouvelles recherches, et un Complexe supérieur (Upper Members Complex : UMC), plus récent. Différentes subdivisions ont été proposées pour ces sous-ensembles, mais il est parfois difficile d’établir des corrélations entre les terminologies des différents auteurs ; nous avons tenté de constituer un tableau synthétique basé sur plusieurs publications (Santonja et al., 1997 ; Panera Gallego et Rubio Jara, 1997) (Tabl. 10).

Complexes Niveaux Pérez-González et Butzer 13 Howell 14 stratigraphiques archéologiques al., 1997b « terra fusca » Vd GG Vc FF non étudié Complexe occupation supérieure supérieur (UMC) (UO) Vb EE Acheuléen supérieur DD CC Acheuléen supérieur Va sol G F AS6 (stérile) occupation moyenne E IVb (MO)

Acheuléen moyen AS5 (stérile) D AS4 C

Complexe inférieur occupation inférieure (LMC) (LO) IVa BB’ Acheuléen moyen AS3 B

IIIb AS2 IIIa AA IId AA’ Acheuléen moyen IIc A O IIb AS1 IIa OA OO Tabl. 10 : unités stratigraphiques d’Ambrona et corrélations entre les nomenclatures employées par différents auteurs.

13 - d’après Panera Gallego et Rubio Jara, 1997. 14 - d’après Pérez-Gonzàlez et al., 1997b. - 91 - L’un des premiers résultats notables depuis la reprise des travaux à Ambrona a été de démontrer que ce site occupait une position géomorphologique distincte de celle de Torralba (Santonja et al., 1997 ; Pérez-González et al., 1997a et b) (Fig. 63, p. 60). Les niveaux archéologiques du Complexe inférieur d’Ambrona sont donc plus anciens que ceux de Torralba, alors que ceux du Complexe supérieur pourraient être plus récents. Selon M. Santonja et ses collaborateurs, l’interprétation initiale par K.W. Butzer du niveau argileux rouge scellant la séquence comme terra fusca est erronée : il s’agirait en fait d’un complexe polygénétique de sols (Santonja et al., 1997). Une phase de pédogenèse importante sépare les unités IV et V, marquant la discontinuité entre Complexes inférieur et supérieur. La stratigraphie provisoire proposée par ces auteurs fait état de six niveaux, dont trois (AS1, AS2 et AS4) correspondent à des milieux fluviatiles, ce qui suppose que les vestiges qu’ils renferment ont été déplacés. Comme à Torralba, ils concluent que les données disponibles ne permettent pas de considérer l’homme comme le principal acteur de la formation de l’assemblage archéologique et de l’accumulation des vestiges fauniques (Santonja et al., 1997).

6.3.3.2. Paléontologie et paléoenvironnement Le Complexe inférieur d’Ambrona a livré une faune caractéristique du Pléistocène moyen, avec notamment Elephas (Palaeoloxodon) antiquus, Canis lupus mosbachensis, Felis lynx, Panthera leo aff. fossilis, Crocuta crocuta, Equus caballus torralbae, Dicerorhinus hemitoechus, Cervus elaphus, Dama dama, Megaceros sp. et Bos cf. primigenius. L’association de rongeurs mise au jour (Arvicola aff. sapidus de relativement grande taille et Microtus brecciensis relativement primitif) correspond également au Pléistocène moyen typique (Pérez-Gonzàlez et al., 1997b).

6.3.3.3. Synthèse et âge du site La séquence d’Ambrona comporte donc deux ensembles distincts : - un Complexe inférieur à faune caractéristique du Pléistocène moyen, surmonté par deux niveaux de sols et renfermant une industrie attribuée à l’Acheuléen moyen ; un âge « rissien » proche de 300 000 BP est vraisemblable pour cet ensemble, même si K.W. Butzer penche pour un âge plus ancien, proche de 450 000 BP (González Echegaray et Freeman, 1998 ; p. 121). - un Complexe supérieur, dont l’industrie peut être rapprochée de l’Acheuléen supérieur et comporte déjà des traits caractéristiques du Paléolithique moyen (Pérez-Gonzàlez et al., 1997b ; Panera Gallego et Rubio Jara, 1997).

6.3.4. L’industrie lithique Dans le cadre de la reprise des travaux sous la direction de M. Santonja, l’industrie d’Ambrona mise au jour de 1962 à 1983 a été réétudiée dans le cadre de travaux universitaires : l’industrie du Complexe inférieur a été examinée par J. Panera Gallego et celle du Complexe supérieur par S. Rubio Jara. Les deux auteurs ont ensuite publié un article de synthèse dont les principaux résultats sont résumés ici (Panera Gallego et Rubio Jara, 1997).

6.3.4.1. Matières premières Les matières premières utilisées à Ambrona sont les mêmes qu’à Torralba et elles proviennent sans doute des mêmes sources. Il s’agit principalement de quartzite, mais aussi de silex et de calcaire, et exceptionnellement de quartz. L’étude diachronique menée par J. Panera Gallego et S. Rubio Jara montre une évolution du spectre lithologique employé à Ambrona : alors que le quartzite est le matériau le plus employé dans les niveaux anciens, il est progressivement supplanté par le silex qui

- 92 - représente pratiquement 60 % de l’industrie dans les niveaux les plus récents (Panera Gallego et Rubio Jara, 1997). Il est intéressant de noter que l’inversion ne s’effectue pas à partir des niveaux du Complexe supérieur mais dès la fin du Complexe inférieur, dans l’Unité IV. Les rôles du calcaire et, plus encore, du quartz restent très marginal dans tous les niveaux (Tabl. 11).

70

60

50 quartzite 40 silex 30 calcaire quartz 20

10

0 Unité II Unité III Unité IV Niveau VA Niveau VB

Tabl. 11 : proportions des matières premières utilisées dans les différents niveaux de la séquence d’Ambrona ; d’après les données de Panera Gallego et Rubio Jara, 1997.

6.3.4.2. Caractéristiques générales Les différentes unités du Complexe inférieur ont livré des ensembles assez proches les uns des autres (Tabl. 12) : - les schémas de débitage les plus fréquents sont le débitage Discoïde et le débitage Kombewa, même si le débitage Levallois semble attesté de manière discrète ; - les outils retouchés sont essentiellement des racloirs, ainsi que des denticulés en proportions légèrement moindres ; - le macro-outillage bifacial représente entre 3 et 8 % de l’ensemble. Il est surtout composé de bifaces, surtout ovalaires et amygdaloïdes, peu symétriques et souvent façonnés au percuteur dur. Les hachereaux sont relativement rares (7 pièces en tout). Pour l’ensemble du Complexe inférieur, un déficit en éclats bruts est évoqué ; l’interprétation proposée est que les premières étapes de mise en forme des nucléus et l’ébauchage des pièces bifaciales se sont déroulés hors du site, ou du moins hors de la zone fouillée. L’absence de nucléus susceptibles de fournir les éclats-supports des hachereaux est également soulignée (Panera Gallego et Rubio Jara, 1997). Les principales caractéristiques des deux niveaux du Complexe supérieur sont voisines : - les nucléus les plus fréquents sont ceux issus du débitage Levallois, suivis dans une moindre mesure par les nucléus Discoïdes ; - l’outillage retouché est nettement dominé par les racloirs. Les denticulés sont également présents mais sont nettement moins fréquents que dans le Complexe inférieur. - le macro-outillage bifacial est très rare (1 % de l’ensemble) et composé essentiellement de bifaces, surtout ovalaires et amygdaloïdes, souvent retouchés au percuteur tendre. Pour cet ensemble, le nombre d’éclats effectivement mis au jour est inférieur au nombre théorique d’éclat attendu à partir de l’étude des nucléus et des pièces façonnées : les auteurs en concluent que l’ensemble archéologique n’est pas tronqué et que la plupart des étapes de la chaîne opératoire se sont déroulées sur le site, à l’exception de certaines phases initiales de décorticage des nucléus (Panera Gallego et Rubio Jara, 1997).

- 93 -

Complexe inférieur Complexe supérieur Unité II Unité III Unité IV Niveau VA Niveau VB n = % n = % n = % n = % n = % nucléus 8 8,8 30 3,6 18 5,2 20 2,0 21 2,4 éclats 41 45,1 428 51,0 141 40,8 539 54,4 501 56,7 débris 3 3,3 80 9,5 43 12,4 221 22,3 187 21,2 « chunks » 10 11,0 107 12,8 44 12,7 51 5,1 34 3,9 outils 21 23,1 165 19,7 81 23,4 149 15,0 129 14,6 bifaces 6 6,6 22 2,6 15 4,3 8 0,8 9 1,0 hachereaux 1 1,1 4 0,5 2 0,6 2 0,2 0 0,0 trièdres 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 galets taillés 0 0,0 3 0,4 1 0,3 0 0,0 0 0,0 percuteurs 1 1,1 0 0,0 0 0,0 1 0,1 2 0,2 Total 91 100,0 839 100,0 346 100,0 991 100,0 883 100,0 Tabl. 12 : composition de l’industrie d’Ambrona ; d’après Panera Gallego et Rubio Jara, 1997.

6.3.5. Les hachereaux : données disponibles

6.3.5.1. Aspects quantitatifs Si l’on s’en tient aux chiffres donnés par J. Panera Gallego et S. Rubio Jara, les hachereaux paraissent relativement rares à Ambrona, quel que soit le niveau considéré : il n’y en a en effet que 7 pour tout le Complexe inférieur et seulement 2 dans le premier niveau du Complexe supérieur, soit respectivement 0,5 et 0,1 % de la totalité des ensembles en question. Dans le cas du Complexe inférieur, ces hachereaux représentent 13,7 % du macro- outillage bifacial, contre 10,5 % pour le Complexe supérieur. Il convient toutefois de rappeler que ces chiffres ne concernent que le matériel de Ambrona mis au jour de 1962 à 1983, aucun décompte précis n’étant disponible pour les fouilles anciennes.

6.3.5.2. Principales caractéristiques techniques Les descriptions disponibles sont très sommaires et se limitent à des tendances générales par niveau ou à une classification suivant les types définis par J. Tixier : - l’Unité II a livré un hachereau en quartzite de type II ; - l’Unité III a livré quatre hachereaux « de morphologie équilibrée même si la technique est simple (trois du type II, et un du type V atypique, tendant vers le 0), deux en silex et deux en quartzite » (Panera Gallego et Rubio Jara, 1997 ; p. 81) 15 ; - l’Unité III ne compte que deux hachereaux, l’un en calcaire de type 0 et l’autre en silex de type II. Le dessin de cette dernière pièce évoque plutôt un biface à tranchant transversal (Fig. 103), impression qui nous a été confirmée par l’examen de la pièce elle-même au Museo Arqueológico Nacional à Madrid. En effet, le tranchant a été retouché après le débitage de l’éclat-support par une série d’enlèvements réalisés au percuteur dur, dont un enlèvement central majeur portant les stigmates d’un accident Siret en partie distale ;

15 - « (…) de morfología equilibrada aunque de técnica simple (tres del tipo II, y uno del V atípico, tendente al 0), dos de sílex y dos de cuarcita. » - 94 -

Fig. 103 : biface à tranchant transversal de Ambrona déterminé comme hachereau ; d’après Panera Gallego et Rubio Jara, 1997.

- le Niveau VA est le seul du Complexe supérieur à avoir fourni des hachereaux. Il s’agit de deux pièces dont la matière première n’est pas précisée, l’une atypique et l’autre de type VI (Panera Gallego et Rubio Jara, 1997).

- 95 - Ambrona

Pays/Province/Commune : Espagne, Région autonome de Castilla y León, Province de Soria, Commune d’Ambrona Situation géographique : 130 km au nord-est de Madrid Coordonnées géographiques : 2° 29’ 48’’ W 41° 09’ 41’’ N Historique des recherches : découverte en 1888 ; fouilles du marquis de Cerralbo de 1914 à 1916 ; fouilles sous la direction de F.C. Howell de 1960 à 1963 puis de 1980 à 1983 ; à partir de 1990, reprise des travaux par une équipe pluridisciplinaire sous la direction de M. Santonja et A. Pérez-González Lieu(x) de conservation des collections : Museo Arqueológico Nacional et Museo Nacional de Ciencias Naturales, Madrid ; Museo Numantino, Soria

Type de gisement : gisement de plein air Contexte biostratigraphique : faune (Elephas (Palaeoloxodon) antiquus, Canis lupus mosbachensis, Felis lynx, Panthera leo aff. fossilis, Crocuta crocuta, Equus caballus torralbae, Dicerorhinus hemitoechus, Cervus elaphus, Dama dama, Megaceros sp., Bos cf. primigenius…) et microfaune (Arvicola aff. sapidus, Microtus brecciensis) typiques du Pléistocène moyen Situation chronologique : 300 000 BP ? Attribution culturelle : Acheuléen moyen

Industrie lithique associée Principaux types associés : nucléus, outils sur éclat, bifaces Matière(s) première(s) : quartzite, silex, calcaire

Hachereaux Nombre (min.) : 7 Pourcentage / total de l’industrie : < 1 % Matière(s) première(s) : quartzite, silex Principaux types représentés : II, 0, VI Principales caractéristiques techniques : Principales références bibliographiques : Obermaier, 1925 ; Howell et al., 1963 ; Biberson, 1964 ; Freeman et Butzer, 1966 ; Santonja et Villa, 1990 ; Santonja, 1996 ; Panera Gallego et Rubio Jara, 1997 ; Santonja et al., 1997 ; Pérez-Gonzàlez et al., 1997a et 1997b ; González Echegaray et Freeman, 1998 Tabl. 13 : présentation synthétique des données disponibles concernant Ambrona.

- 96 - 6.3.6. Analyse des hachereaux d’Ambrona Le problème de la réduction de l’échantillon se pose pour la série de Ambrona plus encore que pour celle de Torralba dans la mesure où nous n’avons eu accès qu’à huit pièces conservées au Museo Archeológico Nacional de Madrid. En outre, le marquage des pièces ne nous a pas fourni d’indications précises quant à l’origine stratigraphique des pièces en question ; il est cependant probable que la plupart proviennent du Complexe inférieur, mais l’homogénéité de l’échantillon ne peut être totalement garantie. Nous avons choisi d’inclure malgré tout ces pièces à notre étude, à titre documentaire et compte tenu de l’intérêt majeur que présente le site d’Ambrona.

6.3.6.1. Matière première

La majorité des hachereaux de l’échantillon analysé ont été réalisés nature de la MP en quartzite local (n = 6) (Fig. 104). 10 Un hachereau en calcaire fin et un hachereau en calcédoine sont 6 également présents.

11

0 ca ca q lc lc ua ai ed rt re o zi f in te in e

Fig. 104 : Ambrona ; nature de la matière première.

Six des huit hachereaux examinés présentent des surfaces forme de la MP néocorticales indiquant l’exploitation 7 6 de galets fluviatiles (Fig. 105). Les 6 deux autres ne présentent aucune 5 surface naturelle susceptible de 4 révéler la forme sous laquelle la 3 2 2 matière première a été utilisée. 1 0 0 1

in ga de le te t rm in e

Fig. 105 : Ambrona ; forme de la matière première.

- 97 - Les hachereaux de l’échantillon présentent en majorité des surfaces états de surface fraîches (n = 6) (Fig. 106). Deux 10 pièces présentent des surfaces émoussées. 6

2

0 f e ra m is o us se

Fig. 106 : Ambrona ; états de surface de la matière première.

6.3.6.2. Support

Comme évoqué précédemment, les hachereaux de Ambrona ont s upport majoritairement été réalisés aux dépens 10 d’éclats corticaux (n = 6) (Fig. 107). Aucun support ne présente les 6 caractéristiques de modalités de 5 préparation particulières. 2

0 1 4

ec ec la la t t in co d r et t

Fig. 107 : Ambrona ; types de supports utilisés.

Un seul hachereau présente un tranchant non prédéterminé (type 0). nb d'éclats prédéterminants / tranchant Les autres tranchants ont été déterminés par un à trois 2,5 2 2 enlèvements (Fig. 108). Deux pièces 1,5 1 11111 ont un tranchant formé en partie ou 1 en totalité par une surface naturelle. 0,5 0 0 1 2 3 1 1 1 + s + c ur 1 o f. r n su t a r t f. . n a t.

Fig. 108 : Ambrona ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant.

- 98 - Le nombre de négatifs de préparation nb de négatifs sur la f. sup. encore observables sur les faces supérieures des 4 3 hachereaux de Ambrona 3 2 2 est inférieur ou égal à trois 2 1 (Fig. 109). 1 0 0 0 1 2 3 1 s urf. n a t.

Fig. 109 : Ambrona ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure.

Toutes les pièces de l’échantillon portent des esquillements anciens au niveau du tranchant pouvant correspondre à des traces d’utilisation. Les directions de débitage Sud-Est et Sud sont majoritaires avec respectivement 4 et 2 exemplaires (Fig. 110).

8 - directions de débitage N

NW NE

W 12,5 E (n = 1)

12,5

50,0 25,0 SW (n = 1) SE (n = 4)

Fig. 110 : Ambrona ; directions de S (n = 2) débitage des éclats-supports.

La direction des enlèvements prédéterminants n’a pu être observée que pour 4 pièces et le graphique correspondant n’est donné qu’à titre indicatif (Fig. 111). Cette direction est Nord-Ouest pour trois pièces, Nord pour la dernière.

- 99 - 9 - directions des éclats prédéterminants N (n = 1)

NW (n = 3) NE 37,5

12,5

W E

SW SE

Fig. 111 : Ambrona ; directions indét. ou t. 0 n = 4 S des enlèvements prédéterminants.

Les combinaisons de directions n’ont pu être déterminées que pour 4 pièces, ce qui ne constitue évidemment pas un échantillon représentatif. On notera simplement que deux directions sont opposées à 135° et deux directions sont perpendiculaires, mais il ne pourra en aucun cas être tenu compte de la courbe cumulative obtenue (Fig. 112).

- 100 -

Fig. 112 : Ambrona ; combinaisons des directions I et II.

En termes de délinéation, les tranchants délinéation du tranchant convexes sont les plus fréquents (n = 4) (Fig. 113). 5 4 4 3 2 2 11 1 0 1 2 3 in r c c d ec o o e t n n t c v (c as ..

Fig. 113 : Ambrona ; délinéation du tranchant.

- 101 - Les tranchants inclinaison du tranchant perpendiculaires à l’axe morphologique sont majoritaires (n = 4) (Fig. 114). 5 4 4 3 2 2 11 1 0 1 2 3 in g p d d a e te e u rp t ch (c e a ss ...

Fig. 114 : Ambrona ; inclinaison du tranchant.

La combinaison la plus fréquente est la section plane/plane (n = 3), mais les combinaisons complexes et les sections irrégulières sont également assez nombreuses (respectivement n =2 et n = 3) (Fig. 115).

Sect. tranch. 1 : n = 3 4 : n = 0 7 : n = 0 complexe : n = 2 2 : n = 0 5 : n = 0 8 : n = 0 irrégulier : n = 3 3 : n = 0 6 : n = 0 9 : n = 0 indéterminé : n = 0 Fig. 115 : Ambrona ; section du tranchant.

6.3.6.3. Retouche et morphologie Seules deux pièces présentent des bords bord gauche latéraux non retouchés, l’un gauche et l’autre droit. En revanche, cinq pièces ont une base 12,5% non retouché brute (Fig. 116, Fig. 117 et Tabl. 14). La retouche est assez souvent biface, retouché mais aussi inverse (Tabl. 14 ; direction). Elle est majoritairement oblique, pour les bords comme pour la base (Tabl. 14 ; inclinaison). 87,5% La retouche est le plus souvent longue pour les bords et envahissante pour la base (Tabl. 14 ; étendue). Aucune tendance n’est perceptible bord droit en ce qui concerne la continuité de la retouche 12,5% (Tabl. 14 ; continuité). non retouché La percussion directe au percuteur dur semble être la seule technique employée pour retouché la retouche des hachereaux de Ambrona. 87,5%

Fig. 116 : Ambrona ; proportions des bords retouchés.

- 102 -

bas e

37,5% non retouché retouché

62,5%

Fig. 117 : Ambrona ; proportions des bases retouchées.

Retouche Direction Inclinaison Étendue Continuité Technique

1 directe 1 courte 1 rasante 1 discont. 1 perc. dur 0 absence 2 inverse 2 longue 2 oblique 2 continue 2 perc. tendre 1 présence 3 biface 3 envahiss. 3 abrupte 3 partielle 3 indét. 4 alternante 4 couvr.

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. gche Somme dir. gche Somme incl. gche Somme ét. gche Somme cont. gche Somme techn. gche Somme e 17 21 23 12 11 01 ch 01 34 01 23 34 16

gau Total 8 0 1 1dir 2inv 2 3 2 0 1 3 1 rd

o 421inv 3 dir 2 01 22Total 8 b Total 8 Total 8 Total 8 Total 8

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. droit Somme dir. droit Somme incl. droit Somme ét. droit Somme cont. droit Somme techn. drt Somme 17 11 11 25 25 01 t i

o 01 21 24 32 32 17

dr Total 8 33 01 01 01Total 8 d r 411dir 3inv 1Total 8Total 8 bo 0 1 1inv 3 dir 1 1dist 2 prox 1 Total 8 Total 8

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. base Somme dir. base Somme incl. base Somme ét. base Somme cont. base Somme techn. base Somme 05 05 05 05 05 05 e s 13 22 22 11 22 13 ba Total 8 3 1 1dir 3inv 1 3 2 3 1 Total 8 Total 8 Total 8 Total 8 Total 8

Tabl. 14 : Ambrona ; caractéristiques de la retouche.

- 103 - Les bords et les bases des s ilhouette du bord g auche hachereaux de Ambrona sont majoritairement convexes (Fig. 118). 6 5 5 4 3 2 2 1 1 00 0 1 2 3 2 4 r c c 3 s e o o c in c n n o u t c v n e c u co x n v

s ilhouette du bord droit

6 5 5 4 3 2 2 1 1 00 0 1 2 3 4 2 r c c s 3 e o o in c c n n u o t c v e n u c x co n v

s ilhouette de la bas e

8 7 6 4 2 1 0 00 0 1 2 3 4 5 c s p re co o i o c n n n i t c v u n eu te x

Fig. 118 : Ambrona ; silhouette des bords.

Les bords gauches et droits sont le profil du bord g auche plus souvent rectilignes. Les bords sinueux et en méplat sont également représentés (Fig. 119). 5 4 4 3 22 2 1 00 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

profil du bord droit

5 4 4 3 22 2 1 00 0 3 4 s 5 m 1 2 re co co i c n n n ep t c v u l eu a x t

Fig. 119 : Ambrona ; profils des bords.

- 104 - Même si l’échantillon est restreint, la série de Ambrona est répartition par types peu diversifiée d’un point de vue typologique : trois types de 4,5 4 hachereaux seulement y sont 4 représentés (Fig. 120). Le type II est 3,5 3 le plus fréquent avec quatre 3 exemplaires. Il est suivi du type I (n 2,5 = 3) et du type 0 (n = 1). 2 Aucun type impliquant une 1,5 prédétermination poussée du 1 support n’a été identifié. 1 0,5 0000 0 0123456

Fig. 120 : Ambrona ; répartition par types.

6.3.6.4. Morphométrie La longueur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 110 et 202 mm, avec une moyenne de 144,3 ± 30,2 mm (Fig. 121).

longueur

2,5 2 2 1,5 1 1 111 1 1 0,5 000 0 00 00 0 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 160 - 170 - 180 - 190 - 200 - 210 - 220 - 89 99 109 119 129 139 149 159 169 179 189 199 209 219 229

Fig. 121 : Ambrona ; nombre de pièces par classes de longueur.

- 105 - Leur largeur est comprise entre 74 et 124 mm, avec une moyenne de 98,1 ± 14,5 mm (Fig. 122).

largeur

2,5 2 2 2

1,5 1 1 11 1

0,5 00 00 0 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 59 69 79 89 99 109 119 129 139 149

Fig. 122 : Ambrona ; nombre de pièces par classes de largeur.

Les hachereaux de l’échantillon présentent un module relativement constant : l’indice d’allongement est de 67,5 ± 5,3 et il est compris entre 60 et 80 pour la totalité des pièces de la série (Fig. 123 et Fig. 124).

module

2l = L 240

220

200

180

l = L 160

140 Longueur

120

100

80

60 40 60 80 100 120 140 160 largeur

Fig. 123 : Ambrona ; module des pièces.

- 106 - ind. allongement

6 5 5 4 3 3 2 1 00 000 0 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 49 59 69 79 89 99 109

Fig. 124 : Ambrona ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement.

L’épaisseur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 34 et 59 mm, avec une moyenne de 45,6 ± 7,6 mm (Fig. 125).

épaisseur

6 5 5

4

3 2 2 1 1 0 00 0 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79

ind. aplatissement

5 4 4 3 2 2 2 1 0 00 0 Fig. 125 : Ambrona ; nombre de pièces 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement.

La largeur du tranchant est comprise entre 47 et 93 mm avec une moyenne de 67,5 ± 13,7 mm (Fig. 126 et Fig. 127).

- 107 -

largeur du tranchant

5

3

2

11 1

0 0 000 Fig. 126 : Ambrona ; nombre de pièces par 0 classes de largeur du tranchant. 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 39 49 59 69 79 89 99 109 119 129

ind. largeur du tranchant

2,5 2 2 2 2 1,5 1 1 1 0,5 0 00 0 Fig. 127 : Ambrona ; nombre de pièces par 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - classes d’indice de largeur du tranchant. 39 49 59 69 79 89 99 100

La hauteur du tranchant est comprise entre 35 et 138 mm, avec une moyenne de 87,5 ± 36,8 mm (Fig. 128 et Fig. 129).

hauteur du tranchant

4

2 2 2 2 1 1

00 000 00 0 0000 0 Fig. 128 : Ambrona ; nombre de pièces par 3 5 7 9 1 0 0 0 0 11 13 15 17 0 - - - - 0 0 0 0 - 3 5 7 9 - - - - classes de hauteur du tranchant. 19 9 9 9 9 1 1 1 1 19 39 59 79

- 108 - ind. hauteur du tranchant

2,5 2 2 1,5 1 1 1 11 1 1 0,5 0 0 0 0 0 0 1 20 30 4 5 60 70 80 9 1 - 0 0 0 0 0 ------0 Fig. 129 : Ambrona ; nombre de pièces par 9 19 29 3 4 5 69 79 8 9 9 9 9 9 9 classes d’indice de hauteur du tranchant.

L’angle moyen du tranchant est compris entre 32,5 et 55°, avec une moyenne de 39,3 ± 7,9 ° (Fig. 130).

angles du tranchant

4,5 4 4 3,5 3 2,5 2 2 1,5 1 1 1 0,5 0 0 0 0 0 Fig. 130 : Ambrona ; nombre de pièces 20 - 25 - 30 - 35 - 40 - 45 - 50 - 55 - par classes d’angle du tranchant. 24 29 34 39 44 49 54 59

La masse est comprise entre 369 et 1310 g, avec une moyenne de 759,6 ± 314,2 g (Fig. 131).

masses

3,5 3 3 2,5 2 2 1,5 1 11 1 0,5 0 0 0000 0

9 9 9 9 9 9 9 9 99 99 99 99 9 9 9 9 9 9 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 ------Fig. 131 : Ambrona ; nombre de pièces 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 40 60 80 0 0 0 0 0 0 par classes de masse. 10 12 14 16 18 20

- 109 - L’angle du talon de l’éclat-support n’a pu être mesuré que pour 3 pièces : les trois valeurs obtenues sont 90°, 120° et 123°.

6.3.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Ambrona Il est délicat de tenter de reconstituer le schéma de production des hachereaux de Ambrona en se basant sur l’analyse de huit pièces seulement. L’impression générale que livrent ces pièces est celle d’une faible élaboration technique et d’une faible standardisation, que ce soit d’un point de vue technique, morphologique ou métrique, la seule variable relativement stable étant l’indice d’allongement. Le quartzite est le matériau dominant, et il a essentiellement été utilisé sous forme de galets fluviatiles, ce qui semble traduire des modalités d’approvisionnement en matières premières distinctes du site voisin de Torralba. Les deux sites traditionnellement considérés comme jumeaux s’opposent également d’un point de vue typologique : alors qu’à Torralba des types impliquant une configuration spéciale du nucléus avant l’extraction de l’éclat- support étaient représentés, seuls les types 0, I et II sont présents à Ambrona (Fig. 132 et Fig. 133). La production de hachereaux semble ici relativement opportuniste et aucune méthode de débitage spécifique n’est identifiable. Des surfaces naturelles ou néocorticales sont fréquemment utilisées pour former le futur tranchant et celui-ci ne fait pas l’objet d’une préparation poussée. Nous devons à l’amabilité de M. Santonja d’avoir pu examiner une pièce encore inédite découverte durant ses travaux à Ambrona et provenant de la couche AS1. Il s’agit d’un outil sur éclat en quartzite présentant un tranchant transversal retouché (Fig. 134 et Fig. 135). Le fait que le tranchant soit retouché écarte a priori cet objet de la catégorie des hachereaux mais il est intéressant de noter que d’autres éléments viennent ici confirmer l’existence d’une rupture morphométrique – et sans doute fonctionnelle – entre hachereaux et pièces bifaciales à tranchant transversal : alors que l’angle du tranchant des hachereaux de Ambrona varie de 32,5 à 55°, l’angle du tranchant distal de la pièce en question varie de 67 à 69°. Il est du même ordre de grandeur que l’angle de la partie distale du bord droit (69/74°), elle aussi retouchée. Ces valeurs sont non seulement supérieures à toutes les valeurs constatées à Ambrona, mais aussi à toutes les valeurs des angles de l’ensemble des séries étudiées. À notre sens, la présence d’un angle de tranchant proche de 70° ou supérieur peut être considérée comme un argument valable pour exclure certaines pièces litigieuses de la catégorie des hachereaux.

- 110 -

- 111 - te, Ambrona. i ereau de type II en quartz h

Fig. 132 : hac

- 112 - te, Ambrona. i ereau de type II en quartz h Fig. 133 : hac

- 113 - te, Ambrona. i ale en quartz i

e bifac dessin inédit M. Santonja Fig. 134 : pièc

- 114 - te, Ambrona. i

ale en quartz i e bifac Fig. 135 : pièc

- 115 - 6.4. Vallée de l’Arros

6.4.1. Situation et historique des recherches L’Arros est un affluent de l’Adour qui s’écoule du Sud vers le Nord et passe à une dizaine de kilomètres à l’Est de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées (Fig. 136). Dans la Moyenne Vallée de ce cours d’eau, située entre Lannespède et Villecomtal-sur- l’Arros, une vingtaine de stations acheuléennes de surface ont été reconnues par J. Barragué. Ce dernier y a effectué à partir de 1981 de nombreuses collectes, suivies de marquages systématiques et de notations des origines précises à l’échelle de la parcelle. Une première note concernant ce matériel a été publiée dans le Bulletin de la Société Préhistorique Française en 1988 (Barragué et al., 1988).

Fig. 136 : localisation de la Moyenne Vallée de l’Arros et des sites de Barrueoux/Entrehour à Goudon (1) et de Mourilhou à Chelles-Debat (2) ; fond M. Jarry modifié.

Ce matériel a ensuite fait l’objet d’une étude plus complète dans le cadre du Mémoire de Maîtrise de D. Colonge, à l’Université de Toulouse II – Le Mirail (Colonge, 1997). Cet auteur met en évidence une succession de trois phases dans l’Acheuléen régional : - la phase I est considérée comme une phase ancienne de l’Acheuléen moyen ; - la phase II, la mieux documentée, est rapportée à un Acheuléen moyen classique, et rapprochée de l’Acheuléen moyen du Tarn décrit par A. Tavoso ; - la phase III, très rare, correspondrait à un Acheuléen final. Dans la présentation qui suit, nous accorderons une attention particulière aux deux stations de la phase II dont nous avons étudié les hachereaux : Barrueoux/Entrehour sur la commune de Goudon et Mourilhou sur celle de Chelles-Debat.

- 116 - 6.4.2. Contexte

6.4.2.1. Stratigraphie Au cours du Quaternaire moyen, quatre niveaux de terrasses se sont mis en place dans la Vallée de l’Arros : un niveau FZ2 (compris entre 1 et 2 m au-dessus du niveau actuel de la rivière), un niveau FY2 (5 m), un niveau FX2 (15 à 20 m) et un niveau FW2 (50 à 80 m). Les vestiges acheuléens de la Vallée de l’Arros ont très majoritairement été découverts en surface de ce niveau de Hautes Terrasses (Colonge, 1997 ; pp. 9-10). L’âge de ce niveau de terrasse constituerait donc un terminus post quem pour les industries acheuléennes découvertes à sa surface. Or, s’il est couramment admis que les trois premiers correspondent respectivement aux alluvions sub-actuelles, au dernier cycle glaciaire (« Würm ») et à l’avant-dernier cycle glaciaire de la vallée (« Riss »), l’âge du plus haut niveau est assez difficile à établir avec certitude. Selon M.-H. Alimen, ce niveau serait corrélé au Günz, ce qui pose un problème évident puisque, dans ce cas, les alluvions sub-actuelles de la plaine d’inondation seraient würmiennes (Alimen, 1964 d’après Colonge, 1997). Les auteurs de la notice de la carte géologique qualifient ce haut niveau d’ « alluvions des hautes terrasses des rivières, FW2 » mais ne lui attribuent aucun âge (Icole et Paris, 1972 d’après Colonge, 1997 ; p. 9). En définitive, si de nombreux éléments plaident en faveur d’une corrélation de ce haut niveau avec le « Mindel » (puissance et degré d’altération du dépôt, affinités avec la Moyenne Terrasse de la Garonne), celle-ci ne peut être clairement établie (Colonge, 1997 ; p. 10).

6.4.2.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges L’ensemble des vestiges dont il est question ici ayant été récolté en surface, il est évidemment extrêmement difficile d’établir leur stricte contemporanéité et leur appartenance à une série homogène. Il est même probable que ces vestiges ne correspondent pas à des événements ponctuels. D. Colonge a d’ailleurs tenté de distinguer différentes séries sur la base des états de surface pour certaines des stations étudiées : le site de Barrueoux/Entrehour à Goudon a par exemple livré une série dite « usée », considérée comme plus ancienne qu’une série dite « fraîche » (Colonge, 1997). La présence d’une coupe sur le site d’Entrehour a permis d’établir une amorce d’attribution stratigraphique : la série « usée » pourrait correspondre à un des derniers cordons de galets de la Haute Terrasse et « se rapporterait ainsi à la fin de l’avant-avant- dernier cycle glaciaire » (Colonge, 1997 ; p. 84) tandis que la série « fraîche » serait liée aux limons de couverture. Nous retiendrons cette distinction avec toutefois une certaine réserve : en effet, de l’aveu même de l’auteur, le classement dans la série « fraîche » est un classement « par défaut » qui regroupe des pièces présentant des états de surface très variés et « où patines, usures et encroûtements se déclinent et se mêlent en d’infinies variantes » (Colonge, 1977 ; p. 67).

6.4.2.3. Synthèse et âge des industries de la Vallée de l’Arros Un âge pléistocène moyen voisin de 300 000 BP peut donc être avancé avec réserves pour les industries de la Moyenne Vallée de l’Arros récoltées sur ces hauts niveaux (phase II, Acheuléen moyen « classique » de D. Colonge, 1997).

- 117 - 6.4.3. Barrueoux/Entrehour à Goudon

6.4.3.1. L’industrie lithique Barrueoux et Entrehour sont deux stations voisines, situées dans deux parcelles adjacentes séparées par un petit ruisseau intermittent, sur la commune de Goudon ; elles ont initialement fait l’objet de récoltes, de marquages et de traitements indépendants mais elles semblent, en définitive, ne constituer qu’un seul et même site (Colonge, 1997). Nous les présenterons donc conjointement.

6.4.3.1.1. Matières premières Comme dans les autres sites de la Vallée de l’Arros, les matériaux dominants sont les quartzites. Même si tous sont des quartzites métamorphiques issus de la chaîne axiale des Pyrénées, différentes variétés peuvent être distinguées en fonction des multiples modifications et des altérations subies depuis leur mobilisation initiale par les cours d’eau jusqu’à leur utilisation par les artisans préhistoriques : D. Colonge a ainsi distingué d’une part les quartzites se présentant sous forme de galets alluviaux classiques, provenant directement des gîtes après un transport fluviatile, et d’autre part les quartzites à épais « cortex » d’altération, remobilisés aux dépens de formations sédimentaires anciennes telles que le cône de déjection de Lannemezan (Colonge, 1997). Les différentes séries de Goudon sont largement dominées par les quartzites : ils représentent 100 % des séries usées et plus de 95 % des séries fraîches. L’Arros ne prenant sa source qu’en marge des formations métamorphiques et plutoniques de la chaîne axiale pyrénéenne, ses alluvions offrent un spectre lithologique plus limité que dans le cas de cours d’eau entaillant plus profondément le massif, comme la Garonne ou la Neste. Des quartz ou des lydiennes y sont toutefois présents et ont été occasionnellement mis à profit : la série fraîche de Barrueoux comporte deux éclats de lydienne et celle d’Entrehour compte une pièce en quartz. Enfin, il convient de noter la présence d’une petite série de six pièces en silex ; leur intérêt est tout particulier puisque cette roche exogène provient du gîte d’Hibarette, situé à environ 20 km, au Sud de Tarbes 16.

6.4.3.1.2. Caractéristiques générales La composition de l’industrie est globalement la même pour les séries fraîches et usées, et les légères différences de proportions entre catégories sont sans doute plus imputables aux dimensions des échantillons qu’à de réelles variations diachroniques (Tabl. 15). Quelles que soient les séries, les éclats sont les éléments les mieux représentés ce qui souligne – si besoin était – la qualité et la rigueur des ramassages. L’outillage est surtout composé d’outils lourds façonnés, au sein desquels les pièces bifaciales sont majoritaires. Les bifaces sont fréquemment réalisés sur éclats et aucune morphologie particulière ne semble avoir été spécialement recherchée (lancéolés, amygdaloïdes, cordiformes…). La recherche de symétrie n’a été réellement poussée que dans le cas d’un biface amygdaloïde à pointe en silex. Malgré la difficulté que peut présenter la distinction de ces deux groupes dans ce type de contexte, la présence conjointe d’outils sur galets et de nucléus semble clairement établie. Ces derniers correspondent à des formes de débitage peu élaborées et peu poussées ainsi qu’à une variante du débitage Discoïde.

16 - Concernant la caractérisation pétrographique de ce silex du flysch de Montgaillard, voir notamment Barragué et al., 2001. - 118 - Barrueoux Entrehour Total série série série série usée série usée série usée % % fraîche fraîche fraîche Outils sur galets 5 17 0 9 5 16,67 26 11,82 Nucléus 2 16 0 8 2 6,67 24 10,91 Bifaces 3 11 0 5 3 10,00 16 7,27 Bifaces partiels 4 9 1 4 5 16,67 13 5,91 Unifaces 0 3 3 1 3 10,00 4 1,82 Hachereaux 2 17 1 4 3 10,00 21 9,55 Éclats 7 83 2 22 9 30,00 105 47,73 Divers (débris...) 0 4 0 7 0 0,00 11 5,00 Total 23 160 7 60 30 100,00 220 100,00 Tabl. 15 : composition de l’industrie lithique du site de Barrueoux/Entrehour à Goudon ; d’après Colonge, 1997.

Le petit outillage sur éclat constitue une composante non négligeable qui totalise 35 pièces, toutes issues des séries fraîches : il s’agit pour l’essentiel d’outils sommaires ne correspondant pas à des types clairement fixés, même si des racloirs, des encoches et des denticulés peuvent être identifiés dans cet ensemble. Quelques outils semblent présenter un dos aminci (Colonge, 1997 ; p. 74).

6.4.3.2. Les hachereaux : données disponibles

6.4.3.2.1. Aspects quantitatifs Le site de Barrueoux/Entrehour compte 24 hachereaux au total, dont 3 pour la série usée et 21 pour la série fraîche. Ils représentent donc environ 10 % de l’ensemble de la série et près de 40 % du macro-outillage bifacial. Parmi les hachereaux de la série fraîche de Barrueoux, il faut signaler la présence exceptionnelle d’une pièce en silex. Nous reviendrons sur cette pièce lors de la présentation de l’étude de la série.

6.4.3.2.2. Principales caractéristiques techniques Comme le reste de l’industrie, les hachereaux de la série usée semblent relativement frustes, mais il convient de relativiser une fois de plus cette impression compte tenu du caractère limité de l’échantillon. Les 3 hachereaux en question relèvent du type 0 et présentent de très légères modifications postérieures à l’extraction du support. En ce qui concerne la série fraîche, le type 0 est majoritaire (n = 8) même si d’autres types sont bien représentés. D. Colonge a également décompté 4 types II, 2 types III et 1 type I. Il a également cru bon d’isoler des pièces présentant des caractères intermédiaires entre deux types définis par J. Tixier : il s’agit d’un hachereau « 0-I » et de 4 hachereaux « I-II » (voir à ce propos le paragraphe 3.4.). L’auteur interprète les différents types d’éclats-supports observés comme des produits successifs de l’exploitation de grands galets de quartzite et propose une première reconstitution de ce schéma opératoire (Colonge, 1997 ; pp. 123-124 et fig. 35) 17. Ce schéma consiste à produire des séries récurrentes unipolaires d’éclats à partir de plans de frappes néocorticaux aux dépens d’une surface de débitage plus ou moins préparée (Fig. 137). Il comporte 4 phases théoriques : - phase 0 : choix d’un bloc relativement épais,

17 - Cette reconstruction est reprise et modifiée par D. Colonge dans le cadre de l’étude du matériel de Lanne-Darré (Colonge, 2001a). - 119 - - phase 1 : préparation de la surface de débitage, - phase 2 : production de grands éclats à talons et dos néocorticaux, destinés à la réalisation de hachereaux de type 0>1, I et I>II au prix d’une retouche minime limitée à la confection d’un dos sur l’un des bords, - phase 3 : production de grands éclats à face supérieure non corticale, destinés à la réalisation de hachereaux de type II, II>III ou III. Selon les cas, ces éclats-supports peuvent être plus larges que longs. Il semblerait que de fortes convexités distales naturelles aient parfois été mises à profit pour former un dos opposé au talon, les deux bords du futur hachereau étant des surfaces néocorticales abruptes.

Fig. 137 : schéma opératoire théorique de production d’éclats-supports à hachereaux ; d’après Colonge, 2001a.

Si cette reconstitution est acceptable dans sa globalité, il nous semble opportun de proposer quelques précisions à l’issue de notre étude de ce matériel (cf. infra). - 120 - 6.4.4. Mourilhou à Chelles-Debat

6.4.4.1. L’industrie lithique Qualitativement, l’industrie de la station de Mourilhou présente de fortes analogies avec celle du site de Barrueoux/Entrehour. Nous nous contenterons d’exposer sommairement sa composition d’un point de vue quantitatif.

6.4.4.1.1. Matières premières Ici encore les quartzites locaux sont largement dominants (n = 236 ; 89,4 %). Ils sont accompagnés de lydiennes (n = 4), de quartz (n = 2) et de microgranite (n = 1). Les matériaux exogènes sont représentés par 21 pièces en silex provenant également du gîte d’Hibarette (env. 22 km). Les états de surface n’ont pas justifié la partition de l’ensemble en séries distinctes.

6.4.4.1.2. Caractéristiques générales Nucléus et éclats sont particulièrement bien représentés et il convient de signaler la découverte exceptionnelle d’un éclat remontant sur un nucléus Discoïde. Les nucléus relèvent de méthodes diversifiées, peu élaborées le plus souvent mais pas toujours : les nucléus unipolaires (n = 9), globuleux (n = 5) ou sur enclume (n = 1) côtoient les nucléus Discoïdes (n = 9) et Kombewa (n = 1). Parmi les 114 éclats, 19 ont été transformés par retouche : les objets obtenus, peu standardisés, évoquent surtout des racloirs et des pièces à encoches.

Effectif % Outils sur galets 38 15,70 Nucléus 36 14,88 Bifaces 12 4,96 Bifaces partiels 7 2,89 Unifaces 4 1,65 Pics 1 0,41 Hachereaux 14 5,79 Éclats 114 47,11 Divers (débris...) 16 6,61 Total 242 100,00 Tabl. 16 : composition de l’industrie lithique du site de Mourilhou à Chelles-Debat ; d’après Colonge, 1997.

Au sein du macro-outillage, les outils sur galets sont majoritaires ; il s’agit essentiellement de galets taillés sur une face et de polyèdres. L’outillage bifacial est diversifié et généralement peu élaboré (Fig. 138). On notera la présence d’un pic trièdre de type « chalossien », rare dans l’Acheuléen local.

- 121 -

Fig. 138 : biface à pointe de Mourilhou (Chelles-Debat) ; d’après Colonge, 1997.

Parmi les pièces en silex on compte 3 bifaces à pointe sur éclat et un nucléus évoquant le débitage Levallois, ce qui conduit l’auteur à les rattacher au Moustérien de tradition acheuléenne (Colonge, 1997 ; pp. 115-117).

6.4.4.2. Les hachereaux : données disponibles Les 14 hachereaux de Mourilhou ont été réalisés en quartzite. Ils représentent 5,8 % de la série et 36,8 % du macro-outillage bifacial. Les principaux types représentés sont les types 0 (n = 6) et II (n = 4), suivis par 3 hachereaux intermédiaires II>III et 1 hachereau de type I. La plupart des supports utilisés pour réaliser ces pièces peuvent être issus du schéma de production décrit précédemment (6.4.3.2).

- 122 - Vallée de l’Arros

Pays/Département : France, Hautes-Pyrénées Situation géographique : 12 km à l’Est de Tarbes Coordonnées géographiques : environ 0° 14’ E et de 43° 10’ à 43° 20’ N Historique des recherches : collectes systématiques de J. Barragué Lieu(x) de conservation des collections : collection J. Barragué

Type de gisement : gisements de plein air Contexte biostratigraphique : aucun Situation chronologique : - Attribution culturelle : Acheuléen moyen

Industrie lithique associée Principaux types associés : galets taillés, bifaces, outils sur éclat Matière(s) première(s) : quartzites, lydiennes, quartz, silex

Hachereaux Nombre (min.) : 24 (Barr./Entr.) + 14 (Mourilhou) Pourcentage / total de l’industrie : 10 % (Barr./Entr.) + 5,8 % (Mourilhou) Matière(s) première(s) : quartzites, silex (n = 1) Principaux types représentés : 0, I, II, III Principales caractéristiques techniques : débitage de grands éclats-supports en séries récurrentes unipolaires ; phase de retouche très limitée Principales références bibliographiques : Barragué et al., 1988 ; Colonge, 1997 et à paraître Tabl. 17 : présentation synthétique des données disponibles concernant la Vallée de l’Arros.

- 123 - 6.4.5. Analyse de deux séries de hachereaux la Vallée de l’Arros Notre étude a porté sur 38 hachereaux de la Vallée de l’Arros provenant des récoltes réalisées par J. Barragué. Cet échantillon comprend 24 pièces de la station de Barrueoux/Entrehour à Goudon et 14 pièces de la station de Mourilhou à Chelles-Debat, soit la totalité des hachereaux recueillis dans chacune de ces stations.

6.4.5.1. La série de Barrueoux/Entrehour à Goudon

6.4.5.1.1. Matière première

Les hachereaux de l’échantillon analysé ont tous été nature de la MP réalisés en quartzite, à une exception 30 près (Fig. 139). 23 Cette exception est notable 20 dans la mesure où la pièce en question a été réalisée en silex. Il semble s’agir du matériau dont les 10 affleurements sont connus 1 actuellement dans les environs 0 q s ua il d’Hibarette, à une vingtaine de ex rt zi kilomètres de la station. te L’objet en question est un hachereau de type II de dimensions Fig. 139 : Barrueoux/Entrehour ; nature de la matière première. modestes (112 x 82 32 mm – 327 g), relativement frais (Fig. 141 et Fig. 142). Des esquillements directs à patine ancienne peuvent être observés au niveau du tranchant et il est difficile de déterminer s’il s’agit d’altérations post-dépositionnelles, de traces d’utilisation ou d’éclats de ravivage. Cette dernière hypothèse paraît vraisemblable dans la mesure où les esquillements en question ne modifie pas l’angle du tranchant. Les hachereaux présentant des enlèvements destinés à prolonger la vie de l’outil sans en modifier les caractéristiques fonctionnelles sont exceptionnels. Dans le cas présent, il est tentant de voir une relation entre la spécificité du matériau et cette phase de ravivage, même si celle-ci reste hypothétique.

- 124 - Trois pièces seulement ne portent pas de néocortex fluviatile. forme de la MP L’une est le hachereau en silex dont 25 21 il vient d’être question et les deux 20 autres sont des pièces en quartzite, sans doute issues de galets elles-aussi 15 mais entièrement décortiquées (Fig. 10 140). 5 3 0 0 1 i n ga de le t. t

Fig. 140 : Barrueoux/Entrehour ; forme de la matière première.

- 125 -

Fig. 141 : hachereau de type II en silex, Barrueoux/Entrehour.

- 126 -

Fig. 142 : hachereau de type II en silex, Barrueoux/Entrehour.

- 127 - Les hachereaux de l’échantillon présentent en majorité des surfaces états de surface fraîches (Fig. 143). Nous n’avons 30 décompté que quatre pièces présentant des surfaces émoussées. 20 20

10 4

0 f e ra m is o us se

Fig. 143 : Barrueoux/Entrehour ; états de surface de la matière première.

6.4.5.1.2. Support

Les hachereaux de Barrueoux/Entrehour ont s upport majoritairement été réalisés aux dépens 18 d’éclats corticaux (Fig. 144). 20 Seulement deux supports impliquent une préparation spécifique 10 du nucléus évoquant la méthode 4 Levallois. Ils ont permis la réalisation de 2 deux hachereaux de type IIIB, à 0 0 tranchants prédéterminés par deux 1 2 3 4 e ec c ec ec l la l l négatifs. at t at at L in K co d ev o r et m t

Fig. 144 : Barrueoux/Entrehour ; types de supports utilisés.

Les hachereaux à tranchants non prédéterminés (type 0) et ceux à nb d'éclats prédéterminants / tranchant tranchants prédéterminés par un seul 11 11 négatif sont présents en proportions 12 identiques à Barrueoux/Entrehour 10 (n = 11) (Fig. 145). 8 Seulement deux pièces, déjà 6 évoquées, ont un tranchant 4 2 prédéterminé par deux négatifs. 2 0 0 1 2

Fig. 145 : Barrueoux/Entrehour ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant.

- 128 - Le nombre de négatifs de préparation nb de négatifs sur la f. sup. encore observables sur les faces supérieures des 10 8 hachereaux de 8 7 Barrueoux/Entrehour est 6 inférieur ou égal à quatre. 4 4 3 Il est nul dans sept cas, et 2 limité à un pour huit 2 pièces. Le nombre de 0 négatifs le plus élevé n’est 0 1 2 3 4 atteint que pour trois Fig. 146 : Barrueoux/Entrehour ; nombre d’éclats prédéterminants pour pièces (Fig. 146). l’ensemble de la face supérieure.

Seulement cinq pièces de l’échantillon portent des traces d'utilisation 19 esquillements anciens au niveau du 20 tranchant pouvant correspondre à des traces d’utilisation (Fig. 147). 15

10 5 Toutes les directions de 5 débitage du support d’Ouest en Est en passant par Sud sont représentées 0 0 1 non pr en proportions quasiment ob abl équivalentes, avec une légère sur- es représentation de la direction Sud- Ouest (Fig. 148). Fig. 147 : Barrueoux/Entrehour ; pièces présentant des traces d’utilisation probables.

directions de débitage N

NW NE

20,8 16,7 W (n = 5) E (n = 4)

16,7 25,0 12,5 SW (n = 6) SE (n = 4) Fig. 148 : Barrueoux/Entrehour ; directions de débitage des éclats- S (n = 3) supports. indét. n = 2

- 129 - La direction des enlèvements prédéterminants n’a pu être observée que pour 8 pièces (Fig. 149). Les directions représentées sont Ouest, Nord-Ouest et Nord-Est.

directions des éclats prédéterminants N

NW (n = 3) NE (n = 2)

12,5 8,3

W (n = 3) 12,5 E

SW SE Fig. 149 : Barrueoux/Entrehour ; directions des enlèvements indét. ou t. 0 n = 16 S prédéterminants.

Les combinaisons de directions n’ont pu être déterminées que pour 8 pièces en faisant abstraction des tranchants prédéterminés par plusieurs négatifs. Toutes les combinaisons sont représentées et il est impossible d’affirmer que l’une a été préférentiellement adoptée (Fig. 150). La courbe cumulative obtenue correspond donc globalement à une diagonale assez régulière. Si l’on inclut les deux pièces présentant des tranchants à éclats prédéterminants multiples, les tendances ne sont pas plus affirmées (Fig. 151).

- 130 -

Fig. 150 : Barrueoux/Entrehour ; combinaisons des directions I et II.

Fig. 151 : Barrueoux/Entrehour ; combinaisons des directions I et II (avec directions complexes).

- 131 -

En termes de délinéation, les tranchants délinéation du tranchant convexes sont les plus fréquents (Fig. 152). 20 15 15 10 4 3 5 0 1 1 0 1 2 3 2 4 i c 3 : n re co o 2 d c n n e t c v p t an (c s a ss , i ...

Fig. 152 : Barrueoux/Entrehour ; délinéation du tranchant.

Les tranchants perpendiculaires à l’axe inclinaison du tranchant morphologique sont majoritaires (Fig. 153). 20 16 15 10 4 4 5 0 1 2 3 g p d a e t u rp e ch e

Fig. 153 : Barrueoux/Entrehour ; inclinaison du tranchant.

La combinaison la plus fréquente est la section plane/plane. Les sections complexes sont également assez nombreuses (Fig. 154).

Sect. tranch. 1 : n = 9 4 : n = 2 7 : n = 3 complexe : n = 5 2 : n = 0 5 : n = 0 8 : n = 1 irrégulier : n = 1 3 : n = 3 6 : n = 0 9 : n = 0 indéterminé : n = 0

0 à 10 % 10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 à 80 80 à 90 90 à 100

Fig. 154 : Barrueoux/Entrehour ; section du tranchant.

- 132 - 6.4.5.1.3. Retouche et morphologie À l’exception de trois bords gauches et bord gauche deux bords droits, tous les bords sont retouchés (Fig. 155 et Tabl. 18). En revanche, 12,5% non retouché la base est brute dans deux cas sur trois. La direction de la retouche ne suit pas retouché les mêmes tendances selon les bords : elle est plutôt biface ou directe sur le bord gauche, mais majoritairement directe sur le bord droit 87,5% et plutôt inverse au niveau de la base (Tabl.

18 ; direction). La retouche des bords est majoritairement oblique, celle de la base bord droit rasante (Tabl. 18 ; inclinaison). La retouche 8,3% est le plus souvent courte (Tabl. 18 ; étendue). non retouché Aucune tendance significative n’est perceptible concernant la continuité de la retouché retouche (Tabl. 18 ; continuité). La percussion directe au percuteur dur 91,7% est la seule technique employée pour la retouche des hachereaux de Barrueoux/Entrehour. bas e

33,3% non retouché retouché 66,7%

Fig. 155 : Barrueoux/Entrehour ; proportions des bords et des bases retouchés.

- 133 - Retouche Direction Inclinaison Étendue Continuité Technique

1 directe 1 courte 1 rasante 1 discont. 1 perc. dur 0 absence 2 inverse 2 longue 2 oblique 2 continue 2 perc. tendre 1 présence 3 biface 3 envahiss. 3 abrupte 3 partielle 3 indét. 4 alternante 4 couvr.

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. gche Somme dir. gche Somme incl. gche Somme ét. gche Somme cont. gche Somme techn. gche Somme 121 17 12 110 15 03 e 03 22 213 26 33 121 ch Total 24 3 8 0 3 3 2 0 3 Total 24

gau 03 33 03 213 rd

o 4 2 1inv 2dir 1 1inv 3dir 2 Total 24 b 1dist 3prox 2 1dir 2inv 1 1inv 2dir 1 Total 24 1dir 3inv 1 Total 24 Total 24

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. droit Somme dir. droit Somme incl. droit Somme ét. droit Somme cont. droit Somme techn. drt Somme 121 113 17 19 14 02 t

i 02 22 28 27 211 122 o ?* 1 3 6 3 5 3 3 3 7 Total 24 dr

d Total 24 0 2 0 2 0 2 0 2 r

bo 1dist 3prox 1 1inv 2dir 1 4 1 Total 24 Total 24 1dir 3 inv 1 1inv 3dir 1 Total 24 2dir 4inv 1 Total 24

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. base Somme dir. base Somme incl. base Somme ét. base Somme cont. base Somme techn. base Somme 016 016 016 016 016 016

e 18 11 14 15 11 18 s

ba Total 24 2 5 2 3 2 1 2 5 Total 24 32 31 31 32 Total 24 Total 24 1inv 3dir 1 Total 24 Total 24

Tabl. 18 : Barrueoux/Entrehour ; caractéristiques de la retouche.

- 134 - Les bords sont majoritairement s ilhouette du bord g auche convexes, sinueux ou concaves-convexes. 9 Les bases sont majoritairement convexes 10 8 66 (Fig. 156). 6 4 2 1 2 0 1 2 3 2 4 r c c 3 s e o o c in c n n o u t c v n e c u co x n v

s ilhouette du bord droit

11 12 10 8 5 6 4 4 22 2 0 1 2 3 2 4 r c c 3 s e o o c in c n n o u t c v n e c u co x n v

silhouette de la base 20 17 15 10 5 3 3 0 1 0 1 2 3 4 5 c s p re co o i o c n n n i t c v u n eu te x

Fig. 156 : Barrueoux/Entrehour ; silhouette des bords.

Les bords gauches et droits des profil du bord g auche hachereaux de Barrueoux/Entrehour 8 7 7 sont fréquemment rectilignes ou sinueux. 6 Les bords formant un méplat 6 correspondant à un dos cortical ou au 4 3 talon du support sont également bien 2 1 représentés (Fig. 157). 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

profil du bord droit

11 12 10 8 55 6 4 3 2 0 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

Fig. 157 : Barrueoux/Entrehour ; profils des bords.

- 135 -

La série de Barrueoux /Entrehour est assez diversifiée d’un répartition par types point de vue typologique : cinq types de hachereaux y sont représentés, en 10 9 un à neuf exemplaires (Fig. 158). 9 Le type 0 est le plus fréquent 8 7 (n = 9). Viennent ensuite les types II, 7 I, III et V (respectivement n = 7, n 6 5 = 5, n = 2 et n =1). 5 Les hachereaux de type III 4 correspondent au sous-type IIIb. 3 2 Les hachereaux de type IV et 2 1 VI sont absents. 1 0 0 0 0123456

Fig. 158 : Barrueoux/Entrehour ; répartition par types.

6.4.5.1.4. Morphométrie La longueur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 102 et 208 mm, avec une moyenne de 131,0 ± 23,9 mm (Fig. 159).

longueur

6 55 5 44 4 3 22 2 1 1 1 00 000 00 0 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 160 - 170 - 180 - 190 - 200 - 210 - 220 - 89 99 109 119 129 139 149 159 169 179 189 199 209 219 229

Fig. 159 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes de longueur.

- 136 - Leur largeur est comprise entre 73 et 131 mm, avec une moyenne de 92,8 ± 16,8 mm (Fig. 160).

largeur

12 10 10 8 6 5 4 4 2 2 111 0 0 0 60 - 69 70 - 79 80 - 89 90 - 99 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 109 119 129 139 149

Fig. 160 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes de largeur.

Les hachereaux de l’échantillon présentent un allongement moyen. Aucune pièce n’a une longueur supérieure à deux fois sa largeur (Fig. 161 et Fig. 162).

module

2l = L 240

220

200

180

l = L 160

140 Longueur

120

100

80

60 40 60 80 100 120 140 160 largeur

Fig. 161 : Barrueoux/Entrehour ; module des pièces.

- 137 -

ind. allongement

12 11 10 8 8 6 4 3 2 2 0 00 0 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 49 59 69 79 89 99 109

Fig. 162 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement.

L’épaisseur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 28 et 49 mm, avec une moyenne de 38,3 ± 5,8 mm (Fig. 163).

épaisseur

14 13 12 10 10 8

6 4 2 1 00 0 0 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79

ind. aplatissement

15 11 10 8 4 5 1 0 0 Fig. 163 : Barrueoux/Entrehour ; 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement.

- 138 - La largeur du tranchant est comprise entre 43 et 127 mm avec une moyenne de 73,6 ± 23,0 mm (Fig. 164 et Fig. 165).

largeur du tranchant

8

6 6 5

4 33 3 2 2 11 Fig. 164 : Barrueoux/Entrehour ; nombre 00 0 de pièces par classes de largeur du 0 tranchant. 20 - 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 29 39 49 59 69 79 89 99 109 119 129

ind. largeur du tranchant

7 66 6 5 5 4 3 3 2 2 11 1 0 Fig. 165 : Barrueoux/Entrehour ; nombre 0 de pièces par classes d’indice de largeur du 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - tranchant. 39 49 59 69 79 89 99 100

La hauteur du tranchant est comprise entre 29 et 162 mm, avec une moyenne de 91,4 ± 40,0 mm (Fig. 166 et Fig. 167).

hauteur du tranchant

4 3 3

222 22 2 2 11 1 111

0 Fig. 166 : Barrueoux/Entrehour ; 0 nombre de pièces par classes de hauteur 2 4 6 8 1 1 1 1 0 0 0 0 00 20 40 60 - - - - du tranchant. 2 4 6 8 - - - - 9 9 9 9 10 12 14 16 9 9 9 9

- 139 - ind. hauteur du tranchant

7 6 6 5 4 4 4 3 3 2 2 2 1 1 1 1 Fig. 167 : Barrueoux 00 /Entrehour ; nombre de 0 pièces par classes d’indice de 0 10 - 20 - 30 - 40 50 60 - 70 - 80 - 90 - 10 - 9 - - 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 hauteur du tranchant. 9 9 9 9 9 9 9 9 9

L’angle moyen du tranchant est compris entre 20 et 62,5°, avec une moyenne de 40,0 ± 9,4 ° (Fig. 168).

angles du tranchant

7 6 6 5 4 4 3 3 33 3 2 1 1 1 0 00 0 Fig. 168 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes d’angle du 20 - 25 - 30 - 35 - 40 - 45 - 50 - 55 - 60 - 65 - 70 - tranchant. 24 29 34 39 44 49 54 59 64 69 74

La masse est comprise entre 294 et 1495 g, avec une moyenne de 569,2 ± 273,9 g (Fig. 169).

masses

14 12 12 10 8 6 5 3 4 2 1 1 2 0 0 000 0

9 9 9 9 9 99 99 99 99 99 99 Fig. 169 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces 11 13 15 17 19 21 - 39 - 59 - 79 - 99 - - 0 - 19 0 0 0 0 0 - 0 - 0 - - par classes de masse. 20 40 60 80 0 00 00 00 10 120 140 16 18 20

L’angle du talon de l’éclat-support a pu être mesuré pour 12 pièces : il est compris entre 100 et 122°, avec une moyenne de 110,9 ± 5,2° (Fig. 170). - 140 -

angles du talon

8 7 7 6 5 4 3 2 2 1 11 1 0 0 00 Fig. 170 : Barrueoux/Entrehour ; 0 nombre de pièces par classes d’angle du 90 94 95 99 100 105 110 115 120 125 130 talon. 104 109 114 119 124 129 134

6.4.5.2. La série de Mourilhou à Chelles-Débat

6.4.5.2.1. Matière première

Tous les hachereaux de l’échantillon analysé ont été réalisés forme de la MP en quartzite. Ce matériau semble 14 12 avoir été systématiquement exploité 12 sous forme de galets, même si deux 10 pièces ne portent pas de néocortex 8 (Fig. 3). 6 4 2 2 0 0 1

in ga de le te t rm in e

Fig. 171 : Mourilhou ; forme de la matière première.

Les hachereaux de l’échantillon présentent en majorité des surfaces états de surface fraîches (Fig. 4). Deux pièces 20 présentent des surfaces émoussées. 12

2 0 f e ra m is o us se

Fig. 172 : Mourilhou ; états de surface de la matière première.

- 141 - 6.4.5.2.2. Support

Les hachereaux de Mourilhou ont s upport majoritairement été réalisés aux dépens d’éclats corticaux. Aucune pièce ne 20 présente de stigmates de préparation 12 spécifique (Fig. 173). 10

2 00 0 1 2 3 4 e ec c ec ec l la l l at t at at i L K c n e o d v o r et m t

Fig. 173 : Mourilhou ; types de supports utilisés.

Les hachereaux à tranchants non prédéterminés (type 0) sont nb d'éclats prédéterminants / tranchant nombreux, mais ce sont les éclats 10 dont le tranchant a été prédéterminé 8 par un négatif qui sont majoritaires 8 (Fig. 174). 6 5 Une pièce seulement a un 4 tranchant prédéterminé par deux négatifs. 2 1 0 0 1 2

Fig. 174 : Mourilhou ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant.

Le nombre de négatifs de préparation encore observables sur nb de négatifs sur la f. sup. les faces supérieures est inférieur ou égal à trois. Il est nul dans trois cas 7 6 (Fig. 175). 6 5 4 33 3 2 2 1 0 0 1 2 3

Fig. 175 : Mourilhou ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure.

- 142 - Deux pièces seulement portent de probables traces d’utilisation (Fig. traces d'utilisation 176). 14 12 12 10 8 6 4 2 2 0 0 1 non pr ob ab les

Fig. 176 : Mourilhou ; pièces présentant des traces d’utilisation probables.

Les directions de débitage Sud sont assez nettement majoritaires (n = 8). Les directions Sud-Est et Sud-Ouest sont également bien représentées (Fig. 177).

directions de débitage N

NW NE

7,1 W E (n = 1) 14,3 21,4

SW (n = 2) 57,1 SE (n = 3)

Fig. 177 : Mourilhou ; directions S (n = 8) de débitage des éclats-supports.

La direction des enlèvements prédéterminants n’a pu être observée que pour 7 pièces (Fig. 178). Seules les directions Nord-Ouest, Nord et Nord-Est sont représentées.

- 143 - directions des éclats prédéterminants N (n = 1)

NW (n = 2) NE (n = 4)

28,6 14,3 7,1

W E

SW SE

Fig. 178 : Mourilhou ; directions indét. ou t. 0 n = 7 S des enlèvements prédéterminants.

Les combinaisons de directions n’ont pu être déterminées que pour 7 pièces et il est évident qu’aucune conclusion ne peut être tirée à partir d’un échantillon aussi restreint (Fig. 179). Les directions opposées à 135 ° sont majoritaires (n = 4), suivies des directions perpendiculaires (n = 3).

- 144 -

Fig. 179 : Mourilhou ; combinaisons des directions I et II.

En termes de délinéation, les tranchants délinéation du tranchant convexes sont les plus fréquents (Fig. 180). 10 8 8 6 3 4 1 2 2 0 1 2 3 4 c : re co o 2 c n n t c v p an s

Fig. 180 : Mourilhou ; délinéation du tranchant.

- 145 - Les tranchants inclinaison du tranchant perpendiculaires à l’axe morphologique sont légèrement majoritaires (Fig. 181). 8 7 5 6 4 2 2 0 1 2 3 g p d a e t u rp e ch e

Fig. 181 : Mourilhou ; inclinaison du tranchant.

La combinaison la plus fréquente est la section plane/plane, suivie de la combinaison plane/convexe (Fig. 182).

Sect. tranch. 1 : n = 5 4 : n = 0 7 : n = 1 complexe : n = 4 2 : n = 0 5 : n = 0 8 : n = 1 irrégulier : n = 1 3 : n = 2 6 : n = 0 9 : n = 0 indéterminé : n = 0

0 à 10 % 10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 à 80 80 à 90 90 à 100

Fig. 182 : Mourilhou ; section du tranchant.

- 146 - 6.4.5.2.3. Retouche et morphologie Deux bords gauches et deux bords droits bord gauche sont non retouchés (Fig. 183 et Tabl. 19). La base est brute dans six cas sur quatorze. 14,3% non retouché Aucune direction de retouche particulière n’a été privilégiée pour l’ensemble retouché des bords des hachereaux de Mourilhou (Tabl. 19 ; direction). Concernant l’inclinaison, la retouche oblique domine (Tabl. 19). Les 85,7% retouches courtes et longues sont présentes en proportions équivalentes (Tabl. 19 ; étendue). Les retouches continues sont majoritaires bord droit (Tabl. 19 ; continuité). 14,3% La percussion directe au percuteur dur est la seule technique employée pour la non retouché retouche des hachereaux de Mourilhou. retouché

85,7%

bas e

non retouché 42,9% retouché 57,1%

Fig. 183 : Mourilhou ; proportions des bords et des bases retouchés.

- 147 - Retouche Direction Inclinaison Étendue Continuité Technique

1 directe 1 courte 1 rasante 1 discont. 1 perc. dur 0 absence 2 inverse 2 longue 2 oblique 2 continue 2 perc. tendre 1 présence 3 biface 3 envahiss. 3 abrupte 3 partielle 3 indét. 4 alternante 4 couvr.

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. gche Somme dir. gche Somme incl. gche Somme ét. gche Somme cont. gche Somme techn. gche Somme e 112 1 4 1 2 1 5 1 1 0 2 ch 02 25 27 24 32 112

gau Total 14 3 3 0 2 3 2 0 2 Total 14 rd

o 02 31 02 29 b Total 14 1inv 2dir 2 1inv 3dir 1 Total 14 Total 14 Total 14

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. droit Somme dir. droit Somme incl. droit Somme ét. droit Somme cont. droit Somme techn. drt Somme t

i 112 15 210 16 28 02 o 02 22 02 26 34 112 dr

d Total 14 3 4 1inv 3dir 1 0 2 0 2 Total 14 r

bo 4 1 1inv 2dir 1 Total 14 Total 14 02Total 14 Total 14

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. base Somme dir. base Somme incl. base Somme ét. base Somme cont. base Somme techn. base Somme 06 06 06 06 06 06

e 18 13 12 12 26 18 s

ba Total 14 3 5 2 3 2 4 3 2 Total 14 Total 14 3 1 3 1 Total 14 1dir 2inv 1 2inv 3dir 1 1inv 2dir 1 Total 14 Total 14

Tabl. 19 : Mourilhou ; caractéristiques de la retouche.

Les bords et les bases sont s ilhouette du bord g auche majoritairement convexes (Fig. 184). 5 4 4 33 3 22 2 1 0 1 2 3 2 4 r c c 3 s e o o c in c n n o u t c v n e c u co x n v

s ilhouette du bord droit

8 6 6 4 4 2 2 2 0 0 1 2 3 4 2 r c c s 3 e o o in c c n n u o t c v e n u c x co n v

s ilhouette de la bas e 11 12 10 8 6 4 2 1 2 0 0 0 1 2 3 4 5 c s p re co o i o c n n n i t c v u n eu te x

Fig. 184 : Mourilhou ; silhouette des bords.

- 148 - Que ce soit pour les bords gauches profil du bord g auche ou droits, les profils rectilignes dominent, suivis des profils sinueux (Fig. 185). 10 8 8 6 4 4 1 1 2 0 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

profil du bord droit

8 7 6 4 4 2 2 1 0 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

Fig. 185 : Mourilhou ; profils des bords.

La série de Mourilhou est relativement peu diversifiée d’un répartition par types point de vue typologique. Seulement 8 trois types de hachereaux y sont 7 représentés : le type II, majoritaire 7 (n = 7), le type 0 (n = 2) et le type I 6 (n = 5) (Fig. 186). 5 5

4 3 2 2

1 0000 0 0123456

Fig. 186 : Mourilhou ; répartition par types.

6.4.5.2.4. Morphométrie La longueur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 81 et 175 mm, avec une moyenne de 113,9 ± 21,0 mm (Fig. 187).

- 149 - longueur

6 5 5 4 33 3 2 11 1 1 0000 0000 0 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 160 - 170 - 180 - 190 - 200 - 210 - 89 99 109 119 129 139 149 159 169 179 189 199 209 219

Fig. 187 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes de longueur.

Leur largeur est comprise entre 60 et 100 mm, avec une moyenne de 82,1 ± 12,1 mm (Fig. 188).

largeur

8 7 7 6 5 4 3 3 2 2 1 1 1 00 00000 0 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 49 59 69 79 89 99 109 119 129 139 149 159

Fig. 188 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes de largeur.

Les hachereaux de l’échantillon sont assez courts (Fig. 189 et Fig. 190).

- 150 - module

2l = L 240

220

200

180

l = L 160

140 Longueur

120

100

80

60 40 60 80 100 120 140 160 largeur

Fig. 189 : Mourilhou ; module des pièces.

ind. allongement

9 8 8 7 6 5 4 3 3 2 2 1 1 0 00 0 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 - 49 59 69 79 89 99 109

Fig. 190 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement.

- 151 - L’épaisseur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 30 et 46 mm, avec une moyenne de 36,6 ± 4,8 mm (Fig. 191).

épaisseur

12 10 10

8

6 4 4

2 00 000 0 10 - 19 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79

ind. aplatissement

8 7 6 4 4 3 2 0 00 0 Fig. 191 : Mourilhou ; nombre de pièces 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement.

La largeur du tranchant est comprise entre 32 et 95 mm avec une moyenne de 65,0 ± 19,8 mm (Fig. 192 et Fig. 193).

largeur du tranchant

5 4 3 22 1 1 1 0 000000 0 Fig. 192 : Mourilhou ; nombre de pièces par 20 - 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 110 120 130 140 150 classes de largeur du tranchant. 29 39 49 59 69 79 89 99 ------109 119 129 139 149 159

- 152 - ind. largeur du tranchant

5 4 4 3 33 3 2 1 1 0000 0 0 Fig. 193 : Mourilhou ; nombre de pièces par 10 20 - 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 classes d’indice de largeur du tranchant. - 19 29 39 49 59 69 79 89 99

La hauteur du tranchant est comprise entre 37 et 120 mm, avec une moyenne de 70,9 ± 26,7 mm (Fig. 194 et Fig. 195).

hauteur du tranchant

4 3

2 22 2 1 1 111

00 0 00000 0 Fig. 194 : Mourilhou ; nombre de pièces par 3 5 7 9 1 0 0 0 0 11 13 15 17 0 - - - - 0 0 0 0 - 3 5 7 9 - - - - classes de hauteur du tranchant. 19 9 9 9 9 1 1 1 1 19 39 59 79

ind. hauteur du tranchant

5 4 4 3 222 2 2 1 1 1 000 0 0

0 - 10 20 30 40 50 60 70 80 90 10 9 - 1 - 2 - 3 - 4 - - 6 - 7 - 8 - 9 0 59 Fig. 195 : Mourilhou ; nombre de pièces par 9 9 9 9 9 9 9 9 classes d’indice de hauteur du tranchant.

L’angle moyen du tranchant est compris entre 23 et 51,5°, avec une moyenne de 40,8 ± 6,8 ° (Fig. 196).

- 153 - angles du tranchant

6 5 5 4 4 3 3 2 1 1 1 0 0 000 0 Fig. 196 : Mourilhou ; nombre de pièces 20 - 25 - 30 - 35 - 40 - 45 - 50 - 55 - 60 - 65 - par classes d’angle du tranchant. 24 29 34 39 44 49 54 59 64 69

La masse est comprise entre 175 et 725 g, avec une moyenne de 387,1 ± 134,7 g (Fig. 197).

masses

9 8 8 7 6 5 4 4 3 2 1 1 1 00000 0 Fig. 197 : Mourilhou ; nombre de pièces 0 - 200 - 400 - 600 - 800 - 1000 - 1200 - 1400 - 1600 - par classes de masse. 199 399 599 799 999 1199 1399 1599 1799

L’angle du talon de l’éclat-support n’a pu être mesuré que pour 6 pièces : il est compris entre 100 et 120°, avec une moyenne de 107,8 ± 9,5° (Fig. 198).

- 154 - angles du talon

4,5 4 4 3,5 3 2,5 2 2 1,5 1 0,5 0 0 000 000 0 Fig. 198 : Mourilhou ; nombre de pièces 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135 par classes d’angle du talon. 94 99 104 109 114 119 124 129 134 139

6.4.5.3. Synthèse : le schéma de production de hachereaux dans la Vallée de l’Arros Du fait de leur proximité géographique, les deux séries de la Vallée de l’Arros que nous avons étudiées présentent un certain nombre de traits communs : dans un cas comme dans l’autre, le quartzite est par exemple le matériau privilégié, voire exclusif. Il a été exploité localement sous forme de galets issus des formations fluviatiles. La série de Barrueoux/Entrehour compte en outre un hachereau en silex. Si le silex d’Hibarette est également présent à Mourilhou, il n’y a pas été utilisé pour réaliser des hachereaux. Pour ces deux stations, la présence d’un matériau provenant d’un gîte distant d’une vingtaine de kilomètres traduit une fois encore une bonne connaissance de l’environnement géologique régional de la part des groupes acheuléens. Mais au-delà des aspects conjoncturels liés aux ressources minérales disponibles, les deux séries sont proches sous d’autres aspects : les mêmes types de supports ont été produits, avec des tranchants non prédéterminés ou prédéterminés par un ou deux négatifs seulement. Les mêmes délinéations et inclinaisons du tranchant sont représentées, comme les silhouettes et profils des bords. Typologiquement, les hachereaux de type 0 (Fig. 199 à Fig. 202 ; Fig. 209 et Fig. 210) , I (Fig. 211 et Fig. 212) et II (Fig. 203 à Fig. 206 ; Fig. 213 à Fig. 216) sont nettement majoritaires ; les types III (Fig. 207 et Fig. 208) et V, présents à Barrueoux/Entrehour, sont absents à Mourilhou mais il est difficile d’y voir un trait significatif dans la mesure où l’échantillon de cette dernière station est relativement restreint. De même, les différences constatées concernant les combinaisons de directions I et II sont sans doute à mettre en relation avec les dimensions limitées des échantillons. D’un point de vue métrique, les hachereaux de Mourilhou sont légèrement plus petits mais les indices d’allongement des deux séries sont très proches. Les angles moyens des tranchants sont également très semblables (40,3 ± 6,8° et 40,0 ± 9,4°). Les deux séries semblent donc avoir été produites selon des modalités proches, avec des objectifs quasiment identiques. La plupart des supports observés sont compatibles avec le schéma opératoire décrit par D. Colonge et évoqué précédemment (cf. 6.9.3.2.) : des séries récurrentes unipolaires d’éclats sont produites aux dépens d’une surface de débitage préférentielle, à partir de plans de frappe néocorticaux. Deux éléments permettent de préciser cette reconstitution : - d’une part, certains hachereaux présentent des dos néocorticaux abrupts opposés à un talon néocortical large (Fig. 203 et Fig. 204). Il semblerait donc que, dans certains cas au - 155 - moins, le débitage ne s’organise pas sur une surface préférentielle mais plutôt dans la tranche de galets de quartzite relativement plats. La récurrence de la production n’est d’ailleurs pas remise en cause. La gestion volumétrique se trouve d’ailleurs simplifiée dans ce cas de figure compte tenue de la présence de convexités distales naturelles. - d’autre part, quelques pièces présentant des combinaisons de directions I et II opposées remettent en question le caractère systématiquement unipolaire (ou convergent) de la production des supports de hachereaux. Dans quelques cas, le tranchant a été préparé par un ou plusieurs enlèvements issus d’un plan de frappe opposé à celui utilisé pour extraire l’éclat-support. C’est le cas notamment pour certains hachereaux rattachés au type III (Fig. 207 et Fig. 208). Quel que soit le schéma opératoire suivi, les angles des talons mesurés sont compatibles avec un débitage par percussion directe au percuteur dur de nucléus immobilisés au sol ou un débitage sur percuteur dormant de nucléus mobiles. Globalement, la phase de retouche est très limitée. Elle modifie généralement très peu la morphologie des supports (Fig. 199 et Fig. 200 ; Fig. 203 et Fig. 204 ; Fig. 209 à Fig. 212). Dans quelques cas, la retouche est plus envahissante et procure à certaines pièces une symétrie bilatérale mais pas bifaciale (Fig. 207 et Fig. 208 ; Fig. 213 et Fig. 214). Celles-ci demeurent rares et les pièces correspondant au type V sont exceptionnelles. L’emploi exclusif de la percussion directe au percuteur dur lors de la phase de retouche explique sans doute en partie ces caractéristiques.

- 156 -

- 157 -

Fig. 199 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 158 -

Fig. 200 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 159 -

Fig. 201 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 160 -

Fig. 202 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 161 -

d’après Colonge, 1997. ig. 203 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour. F

- 162 -

Fig. 204 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 163 -

Fig. 205 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour. d’après Colonge, 1997.

- 164 -

Fig. 206 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 165 -

Fig. 207 : hachereau de type IIIb en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 166 -

Fig. 208 : hachereau de type IIIb en quartzite, Barrueoux/Entrehour.

- 167 - te, Mourilhou. i

ereau de type 0 en quartz h Fig. 209 : hac

- 168 - te, Mourilhou. i

ereau de type 0 en quartz h Fig. 210 : hac

- 169 - te, Mourilhou. i

ereau de type I en quartz h Fig. 211 : hac

- 170 - te, Mourilhou. i

ereau de type I en quartz h Fig. 212 : hac

- 171 - te, Mourilhou. i ereau de type II en quartz

h Fig. 213 : hac

- 172 - te, Mourilhou. i

ereau de type II en quartz h Fig. 214 : hac

- 173 - te, Mourilhou. i

ereau de type II en quartz h d’après Colonge, 1997. ig. 215 : hac F

- 174 - te, Mourilhou. i

ereau de type II en quartz h Fig. 216 : hac

- 175 - 6.5. Lanne-Darré

6.5.1. Situation Le gisement de Lanne-Darré se situe à quelques kilomètres au Nord-Est de Lannemezan, sur la commune d’Uglas (Hautes-Pyrénées ; Fig. 136) 18.

Fig. 217 : localisation du site de Lanne-Darré ; fond M. Jarry modifié. Les flèches indiquent les importations de silex depuis les gîtes d’Hibarette (à l’ouest) et de Lespugue-Montmaurin (à l’est).

Il se trouve donc au cœur du Plateau de Lannemezan, ce vaste cône de déjection dont l’édification est attribuée à la Neste. Cette épaisse formation est subdivisée en deux dépôts se succédant en discordance (Colonge, 2001 ; d’après travaux de M. Icole) : - une formation de base ancienne (pontico-pliocène ou pliocène) peu structurée et dans la continuité du cycle de sédimentation pontienne ; sa fraction grossière, dépourvue de très gros blocs, est limitée aux éléments ayant résisté à l’altération (quartz, quelques quartzites) ; - un étage supérieur, attribué au « Donau » par M. Icole, comportant des éléments de plus grandes dimensions, et notamment des blocs de quartzite, de module décimétrique à métrique, caractérisés par un épais cortex d’altération. Ces matériaux ont constitué la principale source d’approvisionnement en matière première des occupants préhistoriques du site.

18 - Le toponyme qui a donné son nom au site signifie littéralement « lande de derrière » en occitan local (Colonge, 2001a). - 176 - 6.5.2. Historique des recherches Si la date de découverte du site de Lanne-Darré est assez précisément cernée, la paternité de sa découverte est relativement controversée et seulement partiellement élucidée. Il est clairement établi que cette découverte a eu lieu dans les années 1950, à la faveur du creusement de l’un des nombreux canaux d’irrigation réalisés par la Compagnie d’Irrigation des Coteaux de Gascogne pour alimenter les rivières gasconnes en eau de la Neste. Ces travaux ont été suivis minutieusement par L. Méroc, alors Directeur régional des Antiquités Préhistoriques de Midi-Pyrénées et en charge de la fouille des grottes de Montmaurin toutes proches. Durant plusieurs années, il a eu l’opportunité de découvrir et d’échantillonner de nombreux gisements, et surtout de réaliser un certain nombre d’observations concernant leur contexte sédimentaire. Ses carnets de terrain, conservés au Service Régional de l’Archéologie de Midi- Pyrénées, ont fait l’objet d’un dépouillement minutieux par N. Lecomte (département Carte archéologique) et ont été consultés par D. Colonge (2001). Une station découverte sur la commune d’Uglas en date du 18 avril 1954 pourrait correspondre à Lanne-Darré. Ce site fait l’objet d’une première note dans les Informations de Gallia Préhistoire en 1967 (Méroc, 1967). G. Laplace, qui collaborait encore avec L. Méroc durant cette période, semble avoir fait des découvertes analogues et revendique la découverte du même site le 1er avril 1954 : il en fait état dans une courte note (Laplace, 1962) et a exposé ce même point de vue de vive voix à D. Colonge lors de sa visite mémorable sur le site en cours de fouille en août 2000. Même s’il est difficile de trancher près de 50 ans après les faits, il semblerait que le site découvert par G. Laplace, bien que géographiquement proche, soit nettement distinct et se situe à quelques kilomètres au Nord de Lanne-Darré, au lieu-dit « Puyo ». Dans les années 1980, A. Clot s’est à son tour intéressé au site signalé par G. Laplace. Dans une note inédite adressée au Service Régional de l’Archéologie et datée du 23 avril 1988, il explique qu’il a tenté de localiser le lieu-dit « Puyo » en collaboration avec F. Arrouy, J. Barragué et G. Marsan. Il aurait alors localisé un site au niveau du toponyme cadastral « Lanne de Darré » (d’après Colonge, 2001). En définitive, les travaux modernes conduits à Lanne-Darré n’ont été possibles que grâce à la détermination et la sagacité de J. Barragué qui, connaissant l’intérêt de D. Colonge pour l’Acheuléen régional, a minutieusement prospecté le fameux canal afin de localiser les sites les plus prometteurs. Depuis une première opération de sondage intéressant 8 m² en 1997, les travaux dirigés par D. Colonge à Lanne-Darré ont gagné en importance à tous points de vue au fil des ans. Ils s’insèrent à l’heure actuelle dans le cadre d’une fouille programmée triennale, concernent une surface fouillée de plus de 60 m² et ont permis la mise au jour d’une des rares séries acheuléennes en contexte de plein air et en stratigraphie dans le Sud de la France.

6.5.3. Contexte

6.5.3.1. Stratigraphie L’étude géologique de la séquence de Lanne-Darré a été conduite par J.-P. Texier, de l’Institut de Préhistoire et de Géologie du Quaternaire (Université de Bordeaux - I). Les résultats de cette étude son présentés notamment dans les rapports de fouille des années 1999 et 2000 (Colonge et Texier, 2000 et 2001), ainsi que dans le DEA de D. Colonge (Colonge, 2001). Nous avons emprunté à ces différentes contributions la substance de la synthèse présentée dans le tableau suivant (Tabl. 20 ; cf. également Fig. 218).

- 177 -

Niveaux Type d’horizon Description, interprétation et archéologie géologiques pédologique couche géologique 1 sables limono-argileux organiques de couleur brun gris foncé ; 20- horizon AL 25 cm horizon de labour couche géologique 2 sables limono- sédiments organiques brun-gris foncé ; 5 à horizon A argileux ; 1,80 m en 10 cm horizon de surface moyenne sables limono-argileux jaune pâle affectés horizon Egx d’une structure lamellaire sol éluvié sables limono-argileux jaune-brun horizon BTgx panaché de gris, avec graviers et petits luvisol galets épars, présentant une structure lamellaire plus ou moins développée ; dans la partie inférieure, présence de deux niveaux archéologiques (« couche 1 » et « couche 2 ») couche géologique 3 diamicton à support clastique ou matriciel formé de galets de horizon Cgx quartzites ni granoclassés, ni orientés, inclus dans un limon sablo- matériau originel argileux blanc présentant au moins localement une structure aux dépens duquel lamellaire : formation inférieure de Lannemezan, d’âge sont formés A, E et pontico-pliocène B Tabl. 20 : synthèse de la stratigraphie du site de Lanne-Darré, d’après D. Colonge et J.-P. Texier (Colonge et Texier, 2000 et 2001 ; Colonge, 2001a).

Il ressort également de l’étude de J.-P. Texier que les couches géologiques 1 et 2 se sont formées au cours d’un même cycle de morphogenèse : « Des processus multiples d’écoulements en masse plus ou moins distincts ou concomitants, ont remanié les formations locales, en particulier les affleurements des formations de Lannemezan. Elles sont caractérisées par une texture grossière et un très mauvais classement des sédiments, dont la courbe granulométrique et le cortège minéralogique sont très proches de celles du substrat. Les agents de ces colluvionnements n’ont guère pu être appréhendés : seule une coulée de solifluxion à front pierreux a été mise en évidence en couche (archéologique) 2 » (Colonge, 2001a ; p. 27). Plusieurs phénomènes sont évoqués, dont des ruissellements et la participation de petites coulées boueuses. Même si les résultats ne sont pas ceux escomptés, l’analyse de l’évolution post- sédimentaire des dépôts de Lanne-Darré a permis de proposer un cadre chronologique pour la mise en place de la séquence. L’étude micromorphologique fait notamment apparaître que le luvisol qui affecte à la fois la couche 2 et la partie supérieure de la formation de Lannemezan n’est pas polycyclique et ne se superpose pas à un autre luvisol plus ancien : la mise en place des couches géologiques 1 et 2 (et des niveaux archéologiques qu’elles contiennent) ne peut donc être antérieure au Dernier Glaciaire (Colonge et Texier, 2000 et 2001 ; Colonge, 2001a). Si la composition de l’industrie lithique permet d’exclure catégoriquement qu’elle date du Dernier Glaciaire, il semble incontournable que le matériel archéologique de Lanne-Darré ait été déplacé à partir d’un emplacement primaire proche, en contexte périglaciaire (présence de lobes de solifluxion à front pierreux), à la fin du Dernier Interglaciaire ou au début du Dernier Glaciaire. Les couches archéologiques 1 et 2 ne correspondraient alors qu’à des épisodes successifs d’apport issus d’un même site, la couche 2 étant plus intensément résidualisée et la couche 1 représentant le dernier épisode d’écoulement en masse avant que des colluvions fines ne viennent sceller le dépôt (Colonge, 2001a).

- 178 - 6.5.3.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges Bien que deux niveaux archéologiques puissent être distingués lors de la fouille, les éléments concernant la mise en place des dépôts évoqués précédemment permettent de supposer que tous les vestiges sont issus d’un même stock originel à partir duquel ils ont été déplacés. Le caractère limité des altérations post-dépositionnelles et la présence d’éléments taillés de petites dimensions laissent d’ailleurs penser que ces déplacements ont été relativement réduits. L’identification de raccords et de remontages entre des pièces attribuées respectivement aux couches 1 et 2 vient confirmer la communauté d’origine des vestiges. Ces différents éléments ont légitimement conduit D. Colonge à traiter le matériel de Lanne-Darré comme un tout homogène et représentatif de l’ensemble d’origine. Même si le cumul de plusieurs épisodes successifs ne peut totalement être exclu sur le site initial, les

Fig. 218 : log stratigraphique de la séquence de Lanne- vestiges peuvent être considérés comme Darré, d’après J.-P. Texier in Colonge et Texier, 2000. globalement contemporains.

6.5.3.3. Synthèse et âge du site L’industrie lithique de Lanne-Darré constitue donc un ensemble acheuléen déplacé dont la mise en place définitive est vraisemblablement contemporaine du Dernier Glaciaire. Il est tristement paradoxal que l’un des rares sites acheuléens du Sud de la France ayant livré des vestiges en stratigraphie et bénéficiant de données pédo-sédimentaires fiables se soit mis en place aussi récemment. Les derniers espoirs de datation directe par thermoluminescence s’évanouissent si l’on tient compte de l’histoire complexe du sédiment encaissant. Les seules possibilités de positionnement chronologique reposent donc ici encore sur des comparaisons techno-typologiques avec d’autres ensembles régionaux : le matériel de Lanne- Darré a été rapproché par D. Colonge de celui de l’Acheuléen moyen classique de la vallée de l’Arros ainsi que de l’industrie du site du Cap de la Bielle à Nestier (Clot et Marsan, 1986). Il précéderait un Acheuléen supérieur déjà nettement engagé dans les changements marquant le début du Paléolithique moyen. Ces ensembles, comme celui de l’Acheuléen moyen de Campsas, sont généralement considérés comme antérieurs à 300 ka (Jaubert et Servelle, 1996).

- 179 - 6.5.4. L’industrie lithique

6.5.4.1. Matières premières L’industrie de Lanne-Darré est composée à près de 95 % de quartzites. Mais cette apparente unicité du matériau masque des comportements complexes puisque cette gamme de roche a été prélevée sous des formes très diverses, en différents points de l’environnement du site (Colonge, 2001a). La répartition des matières premières la plus pertinente ne s’effectue donc pas par classes pétrographiques strictes mais par types de source :

6.5.4.1.1. Les matériaux strictement locaux Ils sont de loin les mieux représentés, avec environ 74 % de la série. Il s’agit essentiellement de blocs et de galets de quartzite issus des affleurements de la formation de Lannemezan (69 % environ). Après avoir été arrachés à leurs gîtes primaires de la chaîne axiale des Pyrénées, ces « grès-quartzites phylliteux » (d’après M. Icole ; Colonge, 2001a) se sont redéposés au Tertiaire et ont subi une forte altération. Celle-ci a donné naissance à une épaisse pellicule désilicifiée très caractéristique, un « cortex d’altération » qui conditionne fortement l’aptitude à la taille du matériau. Parmi les matériaux locaux issus de la formation de Lannemezan, on compte également des quartz filoniens, des cinérites, des schistes à andalousite très altérés et quelques lydiennes ; ces matériaux représentés de manière anecdotique constituent moins de 5 % de l’ensemble.

6.5.4.1.2. Les matériaux alluviaux Ils représentent environ 25 % de l’industrie. Cet ensemble, bien que composé exclusivement de quartzites, regroupe des matériaux aux parcours variés. En effet, D. Colonge a distingué : - les matériaux alluviaux à néocortex (10 % env.) ; ils présentent une véritable surface néocorticale lisse polie par un transport en milieu fluviatile. La coloration du néocortex permet de distinguer deux sous-groupes : d’une part, les roches à néocortex jaune-ocre caractéristiques des rivières gasconnes du plateau de Lannemezan, d’origine proche, et d’autre part les roches à néocortex bleuté, originaire de cours d’eau plus compétents et plus distants, tels que la Neste (7,5 km au sud), la Garonne (14 km à l’est) ou l’Arros (14 km à l’ouest). - les matériaux alluviaux à « pseudo-néocortex » (15 % env.) ; il s’agit de matériaux à cortex d’altération, issus de la formation de Lannemezan, mais ayant subi un transport fluviatile suffisant pour éliminer une partie de cette pellicule altérée. Leur surface externe est donc lissée et présente des propriétés mécaniques proches de celles du néocortex véritable. Ils sont vraisemblablement issus des petits cours d’eaux les plus proches du site.

6.5.4.1.3. Les matériaux d’origine plus lointaine Ils totalisent près de 1 % de l’ensemble. Il s’agit d’une petite série de pièces en silex renvoyant en proportions égales à deux sources distinctes (Fig. 136), identifiées par R. Simonnet (Colonge, 2001a) : - quelques pièces semblent provenir du secteur de Lespugue-Montmaurin, situé à environ 20 km à l’est, à l’extrémité occidentale des Petites Pyrénées. Il s’agit d’un silex d’âge danien, souvent translucide et bleuté, et offrant une bonne aptitude à la taille (cf. notamment Simonnet, 1999 ; p. 75) - les autres ont été réalisées sur du silex provenant du gîte d’Hibarette, distant d’environ 30 km, au sud-ouest de Tarbes. Ce silex, originaire de flyschs secondaires (Montgaillard…) et redéposé au Tertiaire, a également été utilisé dans l’Acheuléen de la vallée de l’Arros et est de relativement bonne qualité (cf. Barragué et al., 2001).

- 180 -

L’espace géographique fréquenté correspond donc à une bande allongée de près de 75 km d’est en ouest, au pied des Pyrénées. « La richesse des ressources minérales est la première qui vient à l’esprit car les vestiges lithiques sont les seuls qui nous soient parvenus. (…) Il ne faut cependant pas oublier que la diversité des terroirs de ce territoire, espaces ouverts et vallées, milieux montagnards et piémontais, devait également fournir un large éventail de ressources végétales et animales » (Colonge, 2001a ; p. 79).

6.5.4.2. Caractéristiques générales À Lanne-Darré, la forte représentation des sous-produits et des éclats indifférenciés indique que la majorité des opérations de taille se déroulaient sur place, du moins à l’emplacement originel du site (Tabl. 21). Un certain déficit concernant les plus petits éléments semble manifeste ; des essais ponctuels ont montré qu’un tamisage systématique ne permettrait pas de palier à cette sous-représentation. Les plus petits sous-produits sont donc pratiquement absents, du fait sans doute d’un déplacement sélectif et/ou de perturbations post-dépositionnelles.

MP MP MP MP locale fluviatile fluviatile lointaine Total % locale proche (silex) Galets bruts 0 2 0 0 2 0,14 Galets utilisés 38 3 4 0 45 3,11 (percutés, testés...) "Calottes" de galets 31 0 0 0 31 2,14 Cassons 123 8 6 1 138 9,54 Débris 147 13 9 1 170 11,76 Fragments d'éclats 357 56 42 1 456 31,54 Éclats 288 80 55 9 432 29,88 Nucléus et fragments 18 5 7 1 31 2,14 Outils sur galets 2 0 1 0 3 0,21 Bifaces 10 0,69 Bifaces partiels 18 18 4 0 18 1,24 Unifaces 12 0,83 Hachereaux 34 27 12 0 73 5,05 Outils lourds divers 12 9 4 0 25 1,73 Total 1068 221 144 13 1446 100,00 Tabl. 21 : composition de l’industrie lithique de Lanne-Darré ; d’après Colonge, 2001a.

L’analyse technologique conduite par D. Colonge a mis en évidence la coexistence de deux objectifs distincts au niveau de la production d’éclats : - le premier objectif concerne la production d’éclats de petit module. Il est mené à bien par la mise en œuvre de différentes méthodes assez peu élaborées dont l’une est clairement apparentée au débitage Discoïde (modalités unifaciale et bifaciale). Si des éclats peuvent être utilisés ponctuellement pour mettre en œuvre cette méthode, la structure volumétrique est bien celle du Discoïde (plans de frappe périphériques, exploitation centripète récurrente, plans de détachements sécants, pas de hiérarchisation des surfaces du nucléus, pas de préparation des plans de frappe). Quelques nucléus unipolaires, multidirectionnels ou polyédriques

- 181 - montrent que d’autres méthodes ont pu compléter marginalement cette production. Certains nucléus résiduels pourraient être recyclés en outils. - l’autre objectif est l’obtention de grands supports pour le macro-outillage. Cette production semble faire appel à différentes techniques imposées par les modules recherchés, telles que le débitage sur percuteur dormant ou le débitage sur grands nucléus immobilisés au sol. Chacune de ces techniques est illustrée par la découverte d’un nucléus caractéristique, l’un en place au sein de la couche archéologique 1 et l’autre hors stratigraphie. Selon D. Colonge, la méthode employée pour le débitage de grands éclats est la même que dans la vallée de l’Arros : production de séries récurrentes unipolaires d’éclats à partir de plans de frappes néocorticaux aux dépens d’une surface de débitage préparée (cf. 6.5.5.2). S’il est essentiellement réalisé sur éclat, le petit outillage met également à profit certains sous-produits tels que les fragments d’éclats, les débris ou les nucléus comme nous l’avons évoqué précédemment. Ces outils (n = 120) sont peu standardisés et souvent ne correspondent pas à des types clairement définis : 29 pièces ont été décomptées en « divers ». On compte toutefois des encoches (n = 26), des denticulés (n = 23) et des becs (n = 17) ainsi que quelques racloirs (n = 8) ou grattoirs (n = 3).

Fig. 219 : biface partiel à pointe en quartzite à « pseudo-néocortex » ; d’après Colonge, 2001a.

L’outillage lourd regroupe 141 pièces réparties inégalement entre hachereaux (n = 73), bifaces (n = 28), unifaces (n = 12), outils sur galets (n = 3) et outils divers atypiques (n = 25). Les pièces bifaciales sont systématiquement réalisées sur éclats (Fig. 219). Elles sont rarement symétriques et leur façonnage est généralement partiel et/ou peu intense : « Les arêtes sont pour le mieux sinueuses et leur contour n’est jamais régulier. Au contraire, elles sont assez souvent dentelées et nombre d’individus portent des denticulations ou des becs dont la persistance ne trouve aucune raison technique : une régularisation satisfaisante aurait pu être très facilement obtenue » (Colonge, 2001a ; p. 72). Le fait que les outils soient peu éloignés morphologiquement de leurs supports d’origine leur confère un aspect inachevé, aspect trompeur sans aucun doute puisque les objectifs fonctionnels semblent toujours avoir été atteints.

- 182 - L’outillage sur galet est pratiquement absent. On notera enfin la présence d’un certain nombre d’outils indifférenciés, se rattachant au groupe des outils lourds par leur module, mais ne correspondant à aucun type classique. Une certaine économie des matières premières est perceptible. Si toutes les phases de la production sont attestées pour les matériaux strictement locaux, les autres matériaux ont été importés sous des formes d’autant plus élaborée que leur source était éloignée : blocs testés et produits finis pour les quartzites d’origine proche, outils finis pour les quartzites à néocortex, outils ravivés et éclats de retouche pour les silex.

6.5.5. Les hachereaux : données disponibles

6.5.5.1. Aspects quantitatifs Si l’on considère l’ensemble de la série, la proportion de hachereaux à Lanne-Darré est relativement modeste puisqu’elle s’élève environ à 5 % (73 hachereaux sur 1446 vestiges). En revanche, ils constituent une part essentielle de l’outillage lourd, à savoir plus de 50 % . Les matériaux employés sont les quartzites locaux (n = 34), les quartzites à « pseudo- néocortex » sub-locaux (n = 27) et les quartzites à néocortex fluviatile (n = 12). Parmi ces derniers, certains présentent le néocortex bleuté caractéristique des matériaux provenant de cours d’eau à forte compétence (Neste, Garonne, Arros) et ont donc été transportés sur de plus longues distances (7 à 14 km). Cette information prend un certain relief si l’on ajoute que ces hachereaux sont au nombre de six et que, par conséquent, ils constituent pratiquement l’intégralité des vestiges issus de ce matériau (n = 8). Nous retrouvons donc ici l’équivalent d’un trait comportemental observé dans la vallée du Tarn par A. Tavoso et qui consiste à mettre à profit les sources de bons matériaux pour réaliser des outils élaborés en prévision d’un déplacement dans une zone moins favorisée : même si Lanne-Darré se situe dans une région mieux pourvue en ressources minérales que la moyenne vallée du Tarn, ses occupants acheuléens y sont tout de même arrivés en transportant des hachereaux achevés en matériaux de qualité.

6.5.5.2. Principales caractéristiques techniques Selon D. Colonge, les éclats-supports destinés à la réalisation de hachereaux ont été produits suivant une méthode déjà évoquée (6.5.4.2 et vallée de l’Arros) : elle consiste à détacher des séries récurrentes unipolaires d’éclats aux dépens d’une surface de débitage préparée. Plusieurs phases peuvent être distinguées au sein de ce schéma théorique : - phase 1 : préparation de la surface de débitage par l’enlèvement de grands éclats corticaux (l.s.) ; - phase 2 : production d’éclats cordaux à dos longs souvent corticaux permettant de contrôler les convexités latérales de la surface de débitage ; - phase 3 : production d’éclats à face supérieure complètement dépourvue de cortex et à section transversale symétrique. Après cette phase, il est théoriquement possible de reprendre l’exploitation en phase 2 pour une nouvelle série de supports (Colonge, 2001a ; p. 62). Il a été évoqué que cette méthode « semble s’appuyer sur une structure volumétrique comparable à la méthode Levallois (…) avec cependant des nuances importantes » (Colonge, 2001a ; p. 63). Il faut en effet se garder des transpositions hâtives qui risquent d’être mal interprétées : prédétermination n’est pas synonyme de Levallois, n’en déplaise à certains auteurs anglo- saxons, et l’exemple en question est une excellente illustration de l’existence à l’Acheuléen de méthodes de débitage avec un certain degré de prédétermination hors du concept Levallois.

- 183 - De même, la comparaison avec le débitage Victoria-West, même si elle est proposée avec réserve par l’auteur, nous semble téméraire : en effet, cette expression compte à peu près autant d’acceptions que d’auteurs qui l’emploient... La découverte de nucléus de modules exceptionnels, l’un en place et l’autre hors stratigraphie, permet d’évoquer l’utilisation de deux techniques de détachements complémentaires : - la percussion sur percuteur dormant pour les nucléus n’excédant pas 20 à 25 kg ; - la percussion de blocs immobilisés au sol pour les nucléus de masse supérieure. Nous livrerons nos propres réflexions sur cette question, fruits de différentes expériences de taille, à l’issue de l’étude de la série de hachereaux de Lanne-Darré. De manière générale, la phase de retouche est extrêmement réduite sur les hachereaux de Lanne-Darré, que la prédétermination du support soit poussée ou non (Colonge, 2001a ; p. 65). Elle consiste le plus souvent à aménager ou prolonger les dos latéraux et concerne rarement la base de l’outil. La présence de dos latéraux semble avoir été recherchée, qu’il s’agisse de talons naturels et/ou d’extrémités distales outrepassées, ou encore de dos obtenus par retouche. D’un point de vue typologique, les objets en question se répartissent en 46 hachereaux de type II, 13 de type 0, 6 de type III, 3 de type I et 1 de type V. Il y a une assez bonne corrélation entre hachereaux de type II et supports issus de la phase 2 de la méthode décrite précédemment, même si quelques-uns sont issus des phases 1 ou 3. Les seuls hachereaux décomptés comme type III sont issus de la phase 3, D. Colonge ayant appliqué strictement la définition de J. Tixier (1956) qui précise que les hachereaux sur éclat Levallois présentent un tranchant « en ligne brisée » 19.

19 - L’adoption de la typologie revue par J. Zuate y Zuber (cf. Méthodologie) nous conduirait à relativiser l’importance de ce critère puisque le type IIIc correspond aux éclats Levallois à tranchant rectiligne formé par un seul négatif d’enlèvement. Mais il est vrai que nous touchons alors du doigt les limites d’une démarche strictement typologique puisqu’il devient difficile de distinguer objectivement certains types II des types IIIc… - 184 - Lanne-Darré

Pays/Département/Commune : France, Hautes-Pyrénées, Uglas Situation géographique : 4 km au Nord-Est de Lannemezan Coordonnées géographiques : environ 0° 24’ E 43° 08’ N Historique des recherches : découverte en 1954 suite au percement de canaux d’irrigation ; sondage (1997), évaluation complémentaire (1998) puis fouille programmée (1999-2002) sous la direction de D. Colonge ; étude dans le cadre d’un DEA (Colonge, 2001) Lieu(x) de conservation des collections : SRA de Midi-Pyrénées, Toulouse

Type de gisement : gisement de plein air Contexte biostratigraphique : aucun Situation chronologique : - Attribution culturelle : Acheuléen moyen

Industrie lithique associée Principaux types associés : éclats et nucléus (débitage Discoïde, débitage de grands supports), outils sur éclat, bifaces, unifaces Matière(s) première(s) : quartzite local, quartzite importé, lydienne, silex importé

Hachereaux Nombre (min.) : 73 Pourcentage / total de l’industrie : 5,05 % Matière(s) première(s) : quartzite (local et importé) Principaux types représentés : II (n = 46), 0 (n = 13), III (n = 6), I (n = 3), V (n = 1) Principales caractéristiques techniques : hachereaux sur éclats-supports peu standardisés même s’ils présentent un certain degré de prédétermination ; phase de retouche limitée correspondant le plus souvent à la mise en place ou au prolongement de dos latéraux Principales références bibliographiques : Colonge, 1998a et b, 2001a et b, à paraître ; Colonge et Texier 2000 et 2001 Tabl. 22 : présentation synthétique des données disponibles concernant Lanne-Darré.

- 185 - 6.5.6. Analyse des hachereaux de Lanne-Darré Notre étude a porté sur 62 hachereaux de Lanne-Darré issus des fouilles de D. Colonge. Cet échantillon comprend 20 pièces provenant de la couche 1 et 42 de la couche 2. Nous avons déjà évoqué précédemment les raisons qui permettent de considérer que les vestiges des deux couches archéologiques forment un tout représentatif et homogène (cf. 6.10.3.2.).

6.5.6.1. Matière première

Tous les hachereaux de l’échantillon analysé ont été réalisés nature de la MP en quartzite. Au sein de cet ensemble 40 30 ont été distinguées 30 pièces en 30 quartzite indifférencié, 21 pièces en 21 quartzite local à cortex nettoyé, 20 brièvement repris par des cours 10 55 d’eau voisins du site, 5 pièces à 0 néocortex évoquant des cours d’eau qu qzi qz ar t qz e it i t co e t zi ne e ne proches et 5 pièces à néocortex gris- te r t. o in n co oc di et or bleuté caractéristique des cours d’eau ff rt t. . t. . gr plus éloignés (dét. D. Colonge ; cf. is 6.10.4.1.) (Fig. 220). Fig. 220 : Lanne-Darré ; nature de la matière première.

Les différentes formes de quartzite ont majoritairement été forme de la MP employées sous forme de galets, qu’il 50 44 s’agisse de galets locaux à « cortex 40 d’altération » ou de galets fluviatiles à véritable néocortex (Fig. 221). 30 16 20 10 1 0 0 1 3 i g b n a lo de le c te t rm in e

Fig. 221 : Lanne-Darré ; forme de la matière première.

- 186 - Les hachereaux de l’échantillon présentent en majorité des surfaces états de surface 56 légèrement émoussées (90,3 %) (Fig. 60 222). Une pièce porte une double 50 patine, ou du moins une patine 40 30 différentielle entre les deux bords de 20 la pièce. 10 4 1 0 f em e rai m s ou ou ss s e se,

dou ble pa t ine

Fig. 222 : Lanne-Darré ; états de surface de la matière première.

6.5.6.2. Support

Les hachereaux de Lanne- Darré ont majoritairement été s upport réalisés aux dépens d’éclats 40 36 indifférenciés, n’impliquant pas de préparation spécifique du nucléus 30 20 et/ou ne comportant que des plages 20 corticales restreintes (58,1 %). Les hachereaux sur éclats 10 3 2 corticaux sont également bien 0 représentés (32,3 %). 1 2 3 4 e ec c ec ec l la l l Trois supports ont été at t at at L in K co d ev o r considérés comme Levallois et deux et m t comme Kombewa (Fig. 223). Fig. 223 : Lanne-Darré ; types de supports utilisés.

Les hachereaux à tranchants prédéterminés par un éclat sont nb d'éclats prédéterminants / tranchant majoritaires (50,0 %) (Fig. 224). Ils sont suivis par les hachereaux à 40 31 tranchants non prédéterminés (22,6 30 20 14 %). 7 6 Le nombre maximal de 10 2 1 0 négatifs prédéterminants pour un 0 1 2 1 p 1 + 1 s os u tranchant est de deux, et il concerne 1 rf it s . if ur na f. t sept pièces. na . t.

Fig. 224 : Lanne-Darré ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant.

- 187 - Le nombre de négatifs de préparation nb de négatifs sur la f. sup. encore observables sur les faces supérieures des 15 12 13 10 hachereaux de Lanne- 10 5 6 5 Darré est compris entre 0 5 2 33 et 6. Cette dernière valeur 1 1 0 n’est atteinte que dans un 0 1 2 3 4 5 6 1 1 + 1 2 + pos su cas (Fig. 225). 1 rf 1 it s . s if ur na ur f. t f. na . na t. t.

Fig. 225 : Lanne-Darré ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure.

Près des deux tiers des pièces de l’échantillon portent des traces d'utilisation esquillements anciens au niveau du 50 tranchant pouvant correspondre à 40 40 des traces d’utilisation (64,5 %) (Fig. 226). Toutefois, les modalités de mise 30 en place du dépôt incitent à 20 15 interpréter ces esquillements avec 10 6 prudence. 0 0 1 in non pr d ob et a bl es

Fig. 226 : Lanne-Darré ; pièces présentant des traces d’utilisation probables.

La direction de débitage Sud est majoritaire, suivie de la direction Sud-Est (Fig. 227). Á l’exception évidemment de la direction Nord, toutes les autres directions sont représentées.

directions de débitage

N

NW (n = 1) NE (n = 1)

1,6 1,6 8,2 W (n = 5) 16,4 E (n = 10) 13,1

26,2 SW (n = 8) SE (n = 16) 32,8

S (n = 20) Fig. 227 : Lanne-Darré ; directions de débitage des éclats- supports.

- 188 -

La direction des enlèvements prédéterminants n’a pu être déterminée que dans 28 cas (Fig. 228). Toutes les directions sont représentées à l’exception de la direction Ouest. Les directions Nord et Nord-Ouest sont légèrement plus fréquentes.

directions des enlèvements prédéterminants

N (n = 7) 11,5 NW (n = 6) 6,6 NE (n = 4) 9,8

6,6 W E (n = 4 )

1,6 4,9

SW (n = 1) 4,9 SE (n = 3)

S (n = 3) Fig. 228 : Lanne-Darré ; directions des enlèvements prédéterminants.

Les combinaisons de directions ont pu être déterminées que pour 28 pièces dont le tranchant est prédéterminé par un seul enlèvement (Fig. 229). Toutes les combinaisons sont représentées et aucune ne domine nettement. Seules les directions identiques sont légèrement plus fréquentes que les autres. La courbe cumulative obtenue est proche d’une diagonale régulière. Si l’on tient compte des tranchants prédéterminés par plusieurs négatifs, la distribution des combinaisons varie peu : les directions opposées à 135° deviennent les mieux représentées mais la courbe cumulative est très proche de celle obtenue précédemment (Fig. 230). Les éclats-supports sont donc produits à Lanne-Darré à la fois par des méthodes impliquant une prédétermination minimale et par des méthodes supposant un bon contrôle des convexités et une gestion optimale des volumes.

- 189 -

Fig. 229 : Lanne-Darré ; combinaisons des directions I et II.

Fig. 230 : Lanne-Darré ; combinaisons des directions I et II (avec directions complexes).

- 190 -

En termes de délinéation, les tranchants délinéation du tranchant convexes sont les plus 22 fréquents (36,1 %) (Fig. 231). 25 20 13 15 15 10 4 6 5 0 1 0 1 2 3 2 4 1 i c 3 : 2 n re co o 2 d c n n e t c v p t an (c s a ss , i ...

Fig. 231 : Lanne-Darré ; délinéation du tranchant.

Les tranchants perpendiculaires à l’axe inclinaison du tranchant morphologique sont majoritaires (47,5 %) (Fig. 40 29 30 232). 13 20 11 8 10 0

1 2 3 in g p d d a e te e u rp t ch (c e as s, ir ...

Fig. 232 : Lanne-Darré ; inclinaison du tranchant.

La section plane/plane est nettement plus fréquente que les autres (47,5 %). Les sections irrégulières sont également assez nombreuses (13,1 %) (Fig. 233).

Sect. tranch. 1 : n = 29 4 : n = 2 7 : n = 1 complexe : n = 5 2 : n = 3 5 : n = 0 8 : n = 1 irrégulier : n = 8 3 : n = 5 6 : n = 2 9 : n = 1 indéterminé : n = 4

0 à 10 % 10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 à 80 80 à 90 90 à 100

Fig. 233 : Lanne-Darré ; section du tranchant.

- 191 - 6.5.6.3. Retouche et morphologie Les bords ne sont pas retouchés dans 13 bord g auche cas pour le bord gauche, dans 14 cas pour le bord droit (Fig. 234 et Tabl. 23). La base est 21,3% non retouché brute dans 77,0 % des cas. La retouche est majoritairement directe retouché pour les bords, inverse pour la base (Tabl. 23 ; direction). La retouche des bords et de la base est, en proportions équivalentes, oblique ou 78,7% rasante (Tabl. 23; inclinaison, codes 12, 13).

L’étendue de la retouche est variable (Tabl. 23 ; étendue). Les retouches continues et bord droit partielles sont présentes en proportions 23,0% équivalentes (Tabl. 23 ; continuité). non retouché La percussion directe au percuteur dur est la seule technique de retouche clairement retouché attestée pour les hachereaux de Lanne-Darré de l’échantillon considéré. 77,0%

bas e

23,0% non retouché retouché

77,0%

Fig. 234 : Lanne-Darré ; proportions des bords et des bases retouchés.

- 192 - Retouche Direction Inclinaison Étendue Continuité Technique

1 directe 1 courte 1 rasante 1 discont. 1 perc. dur 0 absence 2 inverse 2 longue 2 oblique 2 continue 2 perc. tendre 1 présence 3 biface 3 envahiss. 3 abrupte 3 partielle 3 indét. 4 alternante 4 couvr.

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. gche Somme dir. gche Somme incl. gche Somme ét. gche Somme cont. gche Somme techn. gche Somme 149 126 117 121 1 6 014

e 013 211 219 219 319 147

ch Total 62 3 10 13 1 3 4 0 13 3 1 0 13 0 13 21 1 2 24 Total 62 gau

rd 42 311 013Total 62 o

b Total 62 1dir 2inv 1 1dir 4inv 1 Total 62 1dist 2prox 1 2dir 3inv 1 2inv 3dir 1 Total 62

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. droit Somme dir. droit Somme incl. droit Somme ét. droit Somme cont. droit Somme techn. drt Somme 148 122 120 116 1 4 014 t

i 014 2 7 216 225 221 147 o Total 62 314 36 35 323 31 dr

d 4 4 014 014 014Total 62 r

bo 12 1 1inv 2dir 2 1dir 2inv 1 Total 62 0 14 1inv 3dir 1 1dist 2prox 1 Total 62 1dir 2inv 2 Total 62 2 3invprox 1 Total 62

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. base Somme dir. base Somme incl. base Somme ét. base Somme cont. base Somme techn. base Somme 048 048 048 048 048 048 e s 114 1 3 1 7 1 9 2 9 113 ba Total 62 2 6 2 6 2 4 3 5 3 1 35 31 31Total 62Total 62 Total 62 Total 62 Total 62

Tabl. 23 : Lanne-Darré ; caractéristiques de la retouche.

s ilhouette du bord g auche Les bords sont majoritairement sinueux ou convexes. Les bases sont 25 22 plutôt convexes ou en pointe (Fig. 235). 20 13 15 88 10 10 5 0 1 2 3 c 2 4 s re c 3 o o c in c nc n on u t v e c c u o x n v

s ilhouette du bord droit

19 20 16 15 11 8 10 6 5 1 0 1 2 3 4 1 2 r c c s 2 3 e o o in c c n n u o t c v e n u c x co n v

silhouette de la base 35 30 30 25 20 14 15 9 10 2 4 2 5 0 1 2 3 4 5 2 r c c s p 3 e o o in o c ct n n u in o c v e t n u e c x co n v

Fig. 235 : Lanne-Darré ; silhouette des bords.

- 193 - Les bords formant un méplat profil du bord g auche correspondant à un dos cortical ou au talon du support sont particulièrement 25 22 22 20 fréquents dans cette série (36,1 % des 15 10 bords gauches, 44,3 % des droits). Les 10 3 3 5 1 0 bords rectilignes sont également bien 0 1 2 3 4 5 2 1 r c c s m 3 5 représentés (Fig. 236). e o o in e c ct n n u p o c v e la n u t c x co n v

profil du bord droit

27 30 25 16 20 12 15 10 4 5 0 0 11 0 1 2 3 4 s 5 23 1 45 re c co m 5 o in e c ct n n u p o c v e lat nc u x co n v

Fig. 236 : Lanne-Darré ; profils des bords.

Avec cinq types différents pour 62 pièces, la série de Lanne- répartition par types Darré est assez diversifiée d’un point de vue typologique (Fig. 237). 40 Le type II est le plus fréquent, 35 35 avec 57,4 % de la série. Viennent ensuite les types 0, I, III et VI 30 (respectivement 21,3 %, 11,5 %, 6,6 25 % et 3,3 %). 20 Les hachereaux de type III 15 13 comptent un exemplaire du sous- type IIIa, un IIIb et deux IIIc. 10 7 4 Les hachereaux de type VI 5 2 00 relève du sous-type VIa. 0 Les hachereaux de type IV et 0123456 V sont absents.

Fig. 237 : Lanne-Darré ; répartition par types.

- 194 - 6.5.6.4. Morphométrie La longueur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 87 et 222 mm, avec une moyenne de 142,5 ± 29,1 mm (Fig. 238).

longueur

12 11 10 88 8 6 6 6 6 5 4 4 2 2 2 1 1 1 0 0 0 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 160 - 170 - 180 - 190 - 200 - 210 - 220 - 89 99 109 119 129 139 149 159 169 179 189 199 209 219 229

Fig. 238 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes de longueur.

Leur largeur est comprise entre 68 et 137 mm, avec une moyenne de 97,0 ± 16,4 mm (Fig. 239).

largeur

14 13 13

12 10 10 9 8 8 6 4 4 2 2 2 0 0 60 - 69 70 - 79 80 - 89 90 - 99 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 109 119 129 139 149

Fig. 239 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes de largeur.

Les hachereaux de l’échantillon sont peu allongés. Les pièces dont l’indice d’allongement est compris entre 70 et 80 représentent 77,0 % de l’échantillon (Fig. 240 et Fig. 241).

- 195 - module

2l = L 240

220

200

180

l = L 160

140 Longueur

120

100

80

60 40 60 80 100 120 140 160 largeur

Fig. 240 : Lanne-Darré ; module des pièces.

ind. allongement

30 25 25 22 20

15

10 8 5 5 0 1 0 0 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 80 - 89 90 - 99 100 - 109

Fig. 241 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement.

- 196 - L’épaisseur des hachereaux de l’échantillon est comprise entre 28 et 72 mm, avec une moyenne de 42,6 ± 9,3 mm (Fig. 242).

épaisseur

30 26 25 20 20

15 9 10

5 3 2 1 0 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79

ind. aplatissement

30 28 25 20 18 15 13 10

Fig. 242 : Lanne-Darré ; nombre de 5 1 1 pièces par classes d’épaisseur et par 0 classes d’indice d’aplatissement. 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69

La largeur du tranchant est comprise entre 36 et 118 mm avec une moyenne de 77,5 ± 21,1 mm (Fig. 243 et Fig. 244).

largeur du tranchant

15 12 11 11

10 8 6 4 4 5 3 2

Fig. 243 : Lanne-Darré ; nombre de pièces 0 par classes de largeur du tranchant. 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 80 - 89 90 - 99 100 - 110 - 109 119

- 197 - ind. largeur du tranchant

16 14 14 14 12 11 10 10 8 6 5 4 3 22 2 0 Fig. 244 : Lanne-Darré ; nombre de pièces 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 par classes d’indice de largeur du tranchant. 39 49 59 69 79 89 99

La hauteur du tranchant est comprise entre 20 et 144 mm, avec une moyenne de79,7 ± 34,8 mm (Fig. 245 et Fig. 246).

hauteur du tranchant

10 9

8 6 6 6 5 5 5 4 4 4 44 4 2 2 2 1

0 Fig. 245 : Lanne-Darré ; nombre de pièces 2 3 4 5 6 7 8 9 0 0 0 0 0 0 0 0 10 11 12 13 14 15 ------0 0 0 0 0 0 2 3 4 5 6 7 8 9 ------par classes de hauteur du tranchant. 9 9 9 9 9 9 9 9 1 1 1 1 1 1 09 19 29 39 49 59

ind. hauteur du tranchant

11 12 10 10 8 7 8 6 6 6 5 5 4 3

2 0 0 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Fig. 246 : Lanne-Darré ; nombre de pièces 9 ------0 19 29 39 49 59 69 79 89 99 par classes d’indice de hauteur du tranchant.

L’angle moyen du tranchant est compris entre 22,5 et 61°, avec une moyenne de 37,9 ± 8,4 ° (Fig. 247).

- 198 - angles du tranchant

14 13 12 11 11 10 10 9 8 6 4 3 2 2 11 00 0 Fig. 247 : Lanne-Darré ; nombre de 20 - 25 - 30 - 35 - 40 - 45 - 50 - 55 - 60 - 65 - 70 - pièces par classes d’angle du tranchant. 24 29 34 39 44 49 54 59 64 69 74

La masse est comprise entre 199 et 1750 g, avec une moyenne de 716,0 ± 381,1 g (Fig. 248).

masses

25 20 20 14 15 9 10 6 5 5 2 3 1 1 00 0

9 9 9 9 9 9 9 9 99 99 99 99 9 9 9 9 9 9 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 ------Fig. 248 : Lanne-Darré ; nombre de 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 40 60 80 0 0 0 0 0 0 pièces par classes de masse. 10 12 14 16 18 20

L’angle du talon de l’éclat-support a pu être mesuré pour 30 pièces : il est compris entre 91 et 130°, avec une moyenne de 113,2 ± 9,4° (Fig. 249).

- 199 - angles du talon

12 11 10 8 6 5 4 3 3 2 22 2 11 0 Fig. 249 : Lanne-Darré ; nombre de 90 94 95 99 100 105 110 115 120 125 130 pièces par classes d’angle du talon. 104 109 114 119 124 129 134

6.5.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Lanne-Darré Les hachereaux de Lanne-Darré ont systématiquement été produits aux dépens de quartzite, prélevé localement ou a proximité du site sous forme de galets. Si quelques pièces en silex ont été mises au jour dans le site, ce matériau n’a jamais servi de support pour réaliser des hachereaux. Dans l’ensemble, il s’agit de pièces peu standardisées que ce soit d’un point de vue métrique ou technologique. Même si l’indice d’allongement varie peu, il existe de grandes différences entre les longueurs des différentes pièces de l’échantillon. Les supports ont été obtenus suivant des modalités variées, comme le montre la répartition des combinaisons de direction (Fig. 250). Aucune combinaison ne domine nettement et la courbe cumulative est proche d’une diagonale régulière, comme à La Kamoa par exemple.

100 %

80

60

40 Lanne-Darré

20

0 180° 135° 90° 45° 0°

Fig. 250 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Lanne-Darré et des autres séries étudiées.

Comme dans le cas de la Vallée de l’Arros, certains supports peuvent provenir de séries unipolaires récurrentes débitées aux dépens d’une surface préférentielle selon le schéma décrit

- 200 - par D. Colonge. Mais ce schéma n’est pas exclusif comme le montre la présence de combinaisons de directions opposées. Quelques supports issus de la méthode Levallois à éclat préférentiel ou du débitage Kombewa confirment la multiplicité des méthodes employées. Comme précédemment, le nombre élevé de pièces dont les bords forment un méplat naturel (dos ou talon) nous incite à penser que le débitage a pu s’opérer fréquemment dans l’épaisseur de galets de quartzite massifs mais relativement aplatis. La technique utilisée, comme dans la Vallée de l’Arros, a pu être la percussion directe au percuteur dur de nucléus immobilisés au sol ou la percussion sur percuteurs dormants de nucléus mobiles. Contrairement à ce qui a longtemps été affirmé dans la littérature, les angles d’éclatement ne semblent pas permettre de discriminer ces deux techniques (Mourre et Colonge, en cours). La retouche est généralement limitée et modifie peu la morphologie des supports originels. Aucun hachereau n’a été véritablement façonné par des enlèvements envahissants sur ces deux faces au point d’acquérir des symétries bifaciale et bilatérale. Ce caractère limité de la retouche se retrouve aussi bien sur les hachereaux de type 0 (Fig. 251 à Fig. 254) que sur ceux de type II (Fig. 255 à Fig. 258). L’un de ces derniers appelle d’ailleurs un certain nombre de remarques : il s’agit d’une pièce de dimensions moyennes ( 153 x 108 x 44 ; 782 g) dont le tranchant a été repris par une retouche inverse relativement abrupte (Fig. 257 et Fig. 258). Si nous avons inclus cette pièce à notre échantillon, c’est qu’il s’est agit incontestablement au départ d’un hachereau au sens strict : c’est une pièce sur éclat dont les bords sont retouchés et dont le tranchant était formé par l’intersection d’une face inférieure et d’un négatif d’éclat prédéterminant. Cependant, le tranchant de ce hachereau a ensuite été retouché et les caractéristiques de la retouche en question nous amène à considérer l’objet obtenu comme un outil distinct du hachereau dans la mesure où il n’a pas pu avoir la même fonction : alors que l’angle du tranchant était compris entre 26 et 33° au départ, il varie, après retouche, de 44 à 96° (Fig. 258). Les valeurs mesurées sur le bord gauche du tranchant (65, 90 et 96°) sont supérieures à toutes celles mesurées pour les tranchants de hachereaux à Lanne-Darré, voire dans la plupart des autres séries étudiées. Ce type d’observation confirme à notre sens la spécificité du hachereau en tant qu’outil à tranchant brut et incite à soumettre à un examen attentif les pièces considérées comme des hachereaux à tranchants ravivés. La percussion directe au percuteur dur est la seule technique de retouche que nous ayons identifiée sur l’échantillon considéré.

- 201 - te, Lanne-Darré. i ereau de type 0 en quartz h

d’après Colonge, 2001a Fig. 251 : hac

- 202 - te, Lanne-Darré. i ereau de type 0 en quartz h

Fig. 252 : hac

- 203 - te, Lanne-Darré. i ereau de type 0 en quartz h

d’après Colonge, 2001a Fig. 253 : hac

- 204 - te, Lanne-Darré. i ereau de type 0 en quartz

h Fig. 254 : hac

- 205 - te, Lanne-Darré. i

ereau de type II en quartz h

d’après Colonge, 2001a ig. 255 : hac F

- 206 - te, Lanne-Darré. i ereau de type II en quartz h Fig. 256 : hac

- 207 - te, Lanne-Darré. i ereau de type II en quartz h

Fig. 257 : hac d’après Colonge, 2001a

- 208 - te, Lanne-Darré. i ereau de type II en quartz h

Fig. 258 : hac

- 209 - 6.6. Campsas

6.6.1. Situation Campsas est le nom d’une commune du Tarn-et-Garonne, située à une quinzaine de kilomètres au Sud de Montauban, sur le territoire de laquelle différentes stations de surface ont livré un abondant matériel acheuléen (Fig. 259). Ces stations, circonscrites dans un rayon de moins de 3 kilomètres et occupant une même position en surface de la Moyenne Terrasse du Tarn, ont été considérées comme un ensemble unique et étudiées comme tel par A. Tavoso (Tavoso 1975, 1976, 1986).

Fig. 259 : localisation du site de Campsas (Tarn-et Garonne) ; d’après Tavoso, 1986.

6.6.2. Historique des recherches Le mérite de la découverte du site en 1933 et de la réalisation de récoltes systématiques jusqu’en 1959 revient à M. Latapie, ancien préparateur de H. Breuil à l’Institut de Paléontologie Humaine (Latapie, 1956 ; Tavoso, 1986).

- 210 - Si M. Latapie n’a publié qu’une courte note concernant Campsas, il faut également lui reconnaître le mérite d’avoir marqué l’ensemble du matériel recueilli du nom de la commune et de la parcelle d’origine, et d’avoir déposé l’intégralité de ses récoltes au Musée d’Histoire Naturelle de Montauban. Le matériel en question a fait l’objet d’une étude détaillée menée par A. Tavoso qui a exposé ses résultats dans le cadre de sa thèse (1978, publication en 1986). Le site de Campsas constitue également le sujet central du fameux article sur « Les hachereaux sur éclats de l’Acheuléen montalbanais » (Tavoso, 1975). Plus récemment, il a été évoqué dans la synthèse proposée par J. Jaubert et Ch. Servelle sur l’Acheuléen midi-pyrénéen au Colloque de Saint-Riquier (Jaubert et Servelle, 1996).

6.6.3. Contexte

6.6.3.1. Chronostratigraphie Les stations de Campsas se situent sur l’un des derniers plateaux en rive gauche du Tarn avant sa confluence avec la Garonne. À ce niveau, trois étages de terrasses alluviales du Tarn viennent s’adosser au cours de la Garonne ; les vestiges acheuléens se répartissent sur toute la surface de la Moyenne Terrasse qui porte le village (Fx ; cf. Fig. 260).

Fig. 260 : coupe des terrasses de la Basse vallée du Tarn ; d’après Tavoso, 1986.

Les nappes alluviales du Tarn se raccordant globalement à leurs homologues garonnaises, l’âge généralement admis pour les unes peut être attribué aux autres : un âge pléistocène moyen « mindélien » est généralement avancé pour le niveau de Moyenne Terrasse sur lequel repose l’industrie. Notons que si les travaux récents concernant la Moyenne Terrasse de la Garonne n’infirment pas cet âge, ils sont encore trop ponctuels pour le confirmer véritablement (Capdeville et al., 1997 ; 1999 ; Millet, 2001). L’industrie de Campsas est attribuée par A. Tavoso « à l’Acheuléen moyen, d’âge rissien » (Tavoso, 1975 ; p. 17). Dans le cadre d’interprétation régional de l’Acheuléen qu’il propose, il va même jusqu’à préciser que Campsas pourrait correspondre au Riss moyen/supérieur (Tavoso, 1976). Concernant l’âge de ce gisement, il convient de signaler que J. Jaubert et Ch. Servelle l’estiment supérieur à 300 ka (Jaubert et Servelle, 1996 ; fig. 23) ; d’autre part, P. Villa intègre Campsas au groupe des sites qu’elle attribue à l’« Acheuléen ancien », sachant que cet auteur qualifie ainsi les sites acheuléens « antérieurs au Riss III » (Villa, 1983 ; p. 269).

6.6.3.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges A. Tavoso s’est posé avant nous la question de la représentativité et de l’homogénéité des vestiges recueillis par M. Latapie. Compte tenu des nombreux prélèvements d’amateurs venus après Latapie « "écrémer" le site de ses outils les plus fins », il déplore l’impossibilité de réaliser un nouvel échantillonnage destiné à tester celui de son prédécesseur (Tavoso, 1975 ; p.

- 211 - 13). Mais il note également que « l’examen des outils recueillis prouve que rien n’a été négligé dans l’industrie rencontrée (…) : - les outils les plus grossiers ou les plus sommaires (bifaces partiels, nucléus, pièces cassées, outils sur galets) figurent en grand nombre dans la collection ; - pour ce qui concerne les quartzites garonnaises (sic), dont l’aspect si particulier attire le regard parmi la masse des roches locales, tout apparemment a été récolté, y compris des galets cassés, quelques percuteurs, de petits galets entiers ou même des galets de roche locale d’aspect grossièrement semblable ; - pour les roches locales enfin, dont la recherche n’est pas toujours facile, la composition typologique de la série de Campsas est pratiquement identique à celles de gisements inconnus de Latapie, situés à 80 km de Campsas et où les ramassages, dont nous garantissons l’exhaustivité, ont été l’œuvre de J. F. Alaux et de nous- même. Les séries du Musée de Montauban présentent donc toutes les garanties nécessaires à leur étude statistique, et le fait est assez rare pour mériter d’être souligné » (Tavoso, 1975 ; pp. 13-14). Si nous nous rangeons à la conclusion d’A. Tavoso concernant la représentativité des collections recueillies par M. Latapie, le problème de leur homogénéité et de leur contemporanéité reste posé. En effet, l’ensemble du matériel recueilli représente environ 4300 pièces réparties sur une quinzaine de stations. A. Tavoso a d’ailleurs prudemment fondé son étude des sites de Campsas sur un « groupe central » de stations à la fois plus riches et plus proches les unes des autres : il s’agit des stations de Naudy, Estellat, la Femelle, le Bert, la Guillotte, Penchou, Périgal et Nayraque (Tavoso, 1986 ; p. 47).

6.6.4. L’industrie lithique

6.6.4.1. Matières premières L’industrie de Campsas présente une caractéristique rare pour une série du Paléolithique inférieur : une matière première exogène est largement dominante. En effet, plus des deux tiers du matériel recueilli ont été produits aux dépens de quartzite pyrénéen issu des alluvions de la Garonne, ce qui implique un transport sur une distance minimale comprise entre 3 et 5 km (Tavoso, 1986 ; p. 49). Les quartzites gris-vert issus de la chaîne axiale des Pyrénées sont évidemment absents à l’état naturel des alluvions tarnaises. Ils constituent un matériau de bonne qualité, très homogène et disponible sous forme de galets de modules importants autorisant l’obtention des grands éclats-supports destinés notamment à la réalisation de hachereaux. Les 30,2 % restant de l’industrie de Campsas ont été produits aux dépens de quartzites clairs, originaires du Massif central. Ces matériaux se présentent généralement sous forme de galets de dimensions plus réduites et offrent un degré d’aptitude à la taille inférieur à celui des quartzites garonnais.

6.6.4.2. Caractéristiques générales Malgré un déficit probable en éléments de petites dimensions lié à sa méthode d’acquisition, la collection de Campsas est caractérisée par l’abondance de l’outillage : macro- outillage bifacial mais aussi outillage sur galets et petit outillage sur éclat dominent nettement cet ensemble par leur nombre (Tabl. 24). Au sein du macro-outillage, les hachereaux stricto sensu constituent l’une des composantes les mieux représentées (cf. infra), avec les bifaces, les unifaces et les pics. Pour marquer la grande homogénéité de ce macro-outillage et le caractère arbitraire de la création de sous- groupes en son sein, A. Tavoso propose d’englober les différentes pièces qui le composent sous l’appellation de « coups de poing » (Tavoso, 1975 ; p. 17 et 1986 ; p. 23) ; nous nous contenterons de noter ici que cette démarche tend à nier la rupture conceptuelle majeure qui - 212 - existe entre les hachereaux d’une part, qui présentent un tranchant brut de débitage souvent prédéterminé, et d’autre part les pièces dont le tranchant résulte d’un façonnage uni- ou bifacial 20. roches importées roches locales total effectif % effectif % effectif % Pics 89 3,5 3 0,3 92 2,5 Unifaces 206 8,1 26 2,4 232 6,3 dont pièces à tr. 15 0 15 transversal : Bifaces 236 9,2 110 10,0 346 9,5 dont pièces à tr. 35 4 39 transversal : Bifaces partiels 341 13,3 45 4,1 386 10,5 dont pièces à tr. 19 5 24 transversal : Hachereaux 267 10,4 8 0,7 275 7,5 Outils sur galets 300 11,7 369 33,4 669 18,3 Polyèdres 33 1,3 58 5,2 91 2,5 Nucléus 141 5,5 78 7,1 219 6,0 Éclats 943 36,9 408 36,9 1351 36,9 dont 229 retouchés : racloirs 130 grattoirs 3 encoches 27 denticulés 69 Total 2556 100,0 1105 100,0 3661 100,0 Tabl. 24 : composition de l’industrie lithique de Campsas ; d’après Tavoso, 1986.

D’après A. Tavoso, les bifaces (non partiels) de Campsas relèvent de trois grandes catégories : - les bifaces à pointe (amygdaloïdes, lancéolés, ovalaires à pointes…), - les bifaces à tranchant convexe continu, souvent allongés et grossiers, - les bifaces à tranchant transversal rectiligne, comprenant des « bifaces-hachereaux » et des « bifaces à biseau terminal étroit » (Tavoso, 1975). Les bifaces partiels ont été façonnés suivant les mêmes types en exploitant au mieux les formes naturelles des supports desquels ils sont issus (galets, fragments de galets ou éclats). La retouche se limite le plus souvent à la partie apicale présumée active (Fig. 261). A. Tavoso décrit également 78 pièces à tranchant transversal, bifaces ou unifaces, à retouche partielle ou non, se distinguant des hachereaux stricto sensu par la présence d’un tranchant véritablement façonné. Ce tranchant peut être aménagé selon toute une gamme de procédés d’ailleurs susceptibles de se combiner entre eux sur l’une et/ou l’autre face : enlèvement axial tronquant la pièce, enlèvement latéral perpendiculaire de type coup de tranchet, « enlèvements bilatéraux affrontés », etc. Seules 9 de ces pièces ont été réalisées sur des matériaux locaux. Selon l’auteur, le fait que le nombre de ce type de pièce soit nettement inférieur à celui des hachereaux véritables « souligne la préférence qu’avaient les Acheuléens de Campsas pour la technique du hachereau sur éclat lorsqu’ils fabriquaient un coup de poing à tranchant transversal » (Tavoso, 1986 ; p. 63).

20 - Cette réflexion a déjà été menée par D. Colonge qui persiste à utiliser l’expression « coup de poing » pour désigner le macro-outillage, en excluant toutefois les hachereaux de ce groupe (Colonge ; 1997). - 213 - Même s’il est relativement rare, le petit outillage sur éclat n’est pas exceptionnel à Campsas : il se compose essentiellement de racloirs, de denticulés, d’encoches et de très rares « outils de type Paléolithique supérieur ». A. Tavoso signale également quelques grands éclats sommairement retouchés, ou « éclats accommodés », qu’il rapproche du macro-outillage (Tavoso, 1975 ; p. 17).

Fig. 261 : biface partiel lancéolé de Campsas (La Guillote) ; d’après Tavoso, 1986.

Différents types de galets taillés sont également présents à Campsas ; ils sont considérés par A. Tavoso comme une composante de l’outillage (« choppers », « chopping-tools » et polyèdres), même si l’auteur reconnaît qu’ « il y a entre les chopping-tools, les polyèdres et les nucléus d’assez nombreux intermédiaires pour que leur discrimination demeure quoiqu’on fasse, largement subjective » (Tavoso, 1986 ; p. 33). Il est très probable, ici comme ailleurs, que la fonction première des galets présentant quelques enlèvements mais aucun tranchant véritablement régularisé était de fournir des éclats plutôt que d’être utilisés eux-mêmes comme outils lourds. Bien que la proportion d’éclats bruts (2 pour 3 outils lourds environ) soit exceptionnellement élevée pour une série de surface, ce qui montre une fois encore la qualité des récoltes réalisées par M. Latapie, ils restent nettement sous-représentés : « les grands outils ont rarement été mis en forme par moins de quatre ou cinq coups de percuteurs et leur fabrication a sans doute entraîné celle de plus de 10 000 éclats » (Tavoso, 1986 ; p. 78). Il semblerait que les limites de la méthode d’acquisition du matériel archéologique et les phénomènes post-dépositionnels ne soient pas les seuls responsables de ce déficit, mais que ce celui-ci soit aussi en partie imputable à la production d’une partie importante de l’outillage hors du site, et notamment sur les gîtes de matière première en ce qui concerne les quartzites pyrénéens : malgré leurs petites

- 214 - dimensions, les éclats issus de ces matériaux sont particulièrement aisés à localiser lors des récoltes et leur carence semble réelle. Enfin, A. Tavoso signale que les pièces décomptées comme nucléus stricto sensu « sont le plus souvent discoïdes, à enlèvements centripètes » (Tavoso, 1986 ; p. 77).

6.6.5. Les hachereaux : données disponibles

6.6.5.1. Aspects quantitatifs Avec 275 pièces, les stations de Campsas ont livré l’une des plus importantes séries de hachereaux d’Europe. Les pourcentages par rapport au total de l’industrie (7,5 %) ou par rapport au seul outillage (11,5 %) sont également très élevés. Alors que les matériaux locaux ont été utilisés pour produire 31 % de l’ensemble des vestiges, ils ne représentent que 2,9 % des hachereaux, soit 8 pièces sur 275. Il y a là un trait marquant qui ne doit rien au hasard et qui traduit un choix délibéré des matériaux les plus adaptés pour produire ces outils. Comme d’autres l’ont noté avant nous (Villa, 1983 ; p. 220 et Jaubert et Servelle, 1996 ; p. 89), on soulignera l’inversion des proportions de matériaux local/importé en fonction du degré d’élaboration de l’outillage lourd (Fig. 262).

hachereaux pics unifaces bifaces partiels bifaces nucléus outils sur galets Fig. 262 : proportions relatives polyèdres des matériaux importés et locaux en fonction des types d’outils ; 0% 20% 40% 60% 80% 100% d’après Jaubert et Servelle, 1996 ; données Tavoso, 1986. quartzites de la Garonne quartzites locaux

« Cette préférence quasi exclusive des roches garonnaises peut s’expliquer de diverses manières : l’Acheuléen à hachereaux est une industrie typique des terrasses de la Garonne : dès qu’on s’éloigne du fleuve, cet outil se raréfie considérablement et il est troublant de constater que parmi la dizaine de hachereaux sur éclat des environs de Gaillac, Lavaur, Saint-Paul-Cap-de-Joux que nous connaissons, quatre soient en quartzite pyrénéen. Il peut aussi y avoir une explication technique à cette rareté des hachereaux en quartzite tarnais : difficulté d’obtenir de grands éclats dans cette matière (encore que nous en connaissons quelques-uns de belles dimensions), ou morphologie des galets moins propices à l’obtention d’éclats longs et plats » (Tavoso, 1986 ; pp. 70 et 72). En effet, cette économie des matières premières prend tout son sens à l’échelle régionale : si l’on considère les hachereaux présents dans les vallées du Tarn et de ses affluents, on note qu’ils ont assez fréquemment été réalisés en quartzite garonnais, même dans des sites relativement éloignés des sources de ce matériau (Fig. 263). Des transports pouvant atteindre une soixantaine de kilomètres ont ainsi été constatés entre les formations alluviales de la Garonne et certaines stations tarnaises (Le Petit Nareye et Le Bouy à Cadalen, En Rouget à Saint-Paul-Cap-de-Joux) (Tavoso, 1976, 1986 ; cf. également Féblot-Augustins, 1997). Ces

- 215 - transports concernent généralement des outils élaborés et le plus souvent des hachereaux : « Ces outils importés sont soit les seuls représentants de leur type, soit les plus réussis de la station où ils ont été trouvés. Il s’agit visiblement d’outils qu’il serait assez délicat de fabriquer dans des galets locaux (…). Ils illustrent en outre le rôle primordial de la matière première dans la typologie : en effet des gens qui connaissaient le hachereau sur éclat qu’ils amenaient d’une région où cet outil représente jusqu’à 11 % du gros outillage, n’en fabriquaient qu’exceptionnellement lorsqu’ils ne disposaient pas d’une matière facile à débiter en grands éclats » (Tavoso, 1976 ; p. 129).

Fig. 263 : répartition, nombre et matières premières des hachereaux dans le bassin du Tarn ; données d’après A. Tavoso, 1986 et limites des terrasses d’après Hubschman, 2002.

- 216 - 6.6.5.2. Principales caractéristiques techniques Les principales caractéristiques des hachereaux de Campsas sont largement déterminées par la forme sous laquelle se présente le matériau utilisé majoritairement : de grands galets réguliers de quartzite. Selon A. Tavoso, ces galets comportaient le plus souvent une ou deux faces plates parallèles, et des éclats-supports allongés, à bords abrupts, étaient débités perpendiculairement à leur épaisseur : « Les éclats ainsi détachés ont une face dorsale plate et sont fréquemment aussi larges que la partie du galet utilisée : leurs bords sont alors des dos abrupts » (Tavoso, 1975 ; p. 18). Tous les éclats-supports de Campsas sont corticaux à des degrés divers, les plus nombreux étant les éclats à face supérieure entièrement corticale. Les hachereaux de type 0 sont donc très largement majoritaires (78,6 %), suivis par ceux de type II (11,6 %) et de type I (1,7 %). Enfin, quelques rares hachereaux sur éclat Kombewa (type VI : n [ 1 % 21) ont été signalés sur l’ensemble des stations du groupe central de Campsas. A. Tavoso a également associé au groupe des hachereaux vingt pièces en limite de la définition classique du type, dont le tranchant présente des retouches plus ou moins localisées : « leur origine technique, évidente, est matérialisée par de larges résidus de la face d’éclatement de l’éclat ; leur morphologie et la retouche de leurs bords sont celles des hachereaux sur éclats. La retouche du tranchant n’y est parfois localisée qu’à une partie du bord distal de l’outil et, sur certains d’entre eux, il peut s’agir d’un réavivage de l’outil ou d’une modification mineure de la convexité du tranchant d’un hachereau banal » (Tavoso, 1975 ; p. 19). Ce choix appelle un commentaire : si la proximité entre ses deux groupes d’outils est manifeste en ce qui concerne les méthodes de production des supports, il n’en reste pas moins qu’une rupture conceptuelle majeure les oppose et les caractéristiques techniques de leurs tranchants respectifs leurs confèrent des capacités fonctionnelles nettement distinctes. A. Tavoso insiste sur le caractère extrêmement limité de la retouche qui ne modifie que très marginalement la forme de l’éclat-support : « Il est donc évident que souvent, l’éclat brut était presque satisfaisant pour l’auteur de ces hachereaux et on peut dire que les Acheuléens de Campsas en prédéterminaient la forme, en choisissant l’endroit et l’angle sous lequel ils percutaient un galet, le plus souvent plat et dont l’extrémité donnait le talon de l’outil » (Tavoso, 1975 ; p. 28). Même si cette conception de la prédétermination est peu orthodoxe dans la mesure où elle est essentiellement « virtuelle », puisqu’elle ne se traduit pas par des gestes techniques de préparation mais par le choix d’une forme naturelle existante, elle exprime bien l’impression laissée par la récurrence de certains traits spécifiques des pièces en question. Pour certaines pièces, d’après A. Tavoso, la prédétermination concerne non pas le tranchant mais plus particulièrement les parties proximale et mésiale du futur hachereau : une série d’enlèvements antérieurs au débitage de l’éclat-support vise à limiter l’épaisseur de celui- ci. Lorsqu’elle est présente, la retouche affecte essentiellement les bords latéraux et vise à régulariser et homogénéiser les contours de l’outil, par exemple en prolongeant un bord abrupt ou en opposant un bord retouché à un bord naturel préexistant. Il ressort de l’étude d’A. Tavoso que les pièces en question sont relativement standardisées, et « Le "hachereau-type" de l’Acheuléen de Campsas peut donc se décrire comme un éclat à surface entièrement corticale, peu allongé et à extrémité distale large, rétréci par retouche bilatérale, à bords latéraux abrupts ou semi-abrupts et dont le tranchant est opposé à un talon en cortex » (Tavoso, 1975 ; p. 30). L’auteur note enfin à juste titre que les caractères frustes de cette industrie sont en grande partie déterminés par la matière première employée.

21 - De 3 dans son article de 1975, leur nombre passe à 2 dans la publication de la thèse d’A. Tavoso (1986)… - 217 - Campsas

Pays/Département/Commune : France, Tarn-et-Garonne, Campsas Situation géographique : 15 km au Sud de Montauban Coordonnées géographiques : environ 1° 18’ E 43° 52’ N Historique des recherches : découverte du site par M. Latapie en 1933 et collectes systématiques jusqu’en 1959 ; étude du matériel par A. Tavoso dans le cadre de sa thèse Lieu(x) de conservation des collections : Musée d’Histoire Naturelle de Montauban

Type de gisement : gisement en surface de la Moyenne Terrasse du Tarn Contexte biostratigraphique : aucun Situation chronologique : 300 000 BP ? Attribution culturelle : Acheuléen moyen

Industrie lithique associée Principaux types associés : unifaces, bifaces, pics, galets taillés, outils sur éclat Matière(s) première(s) : quartzite pyrénéen, quartzite local

Hachereaux Nombre (min.) : 275 Pourcentage / total de l’industrie : 7,5 % Matière(s) première(s) : quartzite pyrénéen (n = 267), quartzite local (n = 8) Principaux types représentés : 0 Principales caractéristiques techniques : majorité de hachereaux sur éclat à face supérieure entièrement corticale, faiblement modifiés par une retouche abrupte concernant les bords mais rarement la base, souvent corticale Principales références bibliographiques : Latapie, 1956 ; Tavoso, 1975, 1976, 1986 ; Jaubert et Servelle, 1996 Tabl. 25 : présentation synthétique des données disponibles concernant Campsas.

- 218 - 6.6.6. Analyse des hachereaux de Campsas Notre étude a porté sur 48 hachereaux de Campsas conservés au Musée de Montauban. Ces pièces font partie des séries recueillies par M. Latapie et étudiées par A. Tavoso. Pour des raisons d’homogénéité et de représentativité, nous avons privilégié les points de collecte situés au centre du site de Campsas. L’échantillon étudié ne comprend donc que des pièces de la station nommée La Guillote (orthographiée également La Guilhôte).

6.6.6.1. Matière première

Si tous les hachereaux de l’échantillon analysé sont en nature de la MP quartzite, ce matériau comporte 50 44 deux variantes qu’il est important de 40 distinguer : 30 - l’une, de loin la plus 20 fréquente, est le quartzite gris-vert 10 4 pyrénéen, importé sur 3 à 5 0 kilomètres ; q qua u ar r - l’autre est le quartzite local t t zi zit t e e l provenant des alluvions tarnaises im oc p al or (Fig. 264). t. Ces deux variétés de matériau ont été systématiquement exploitées Fig. 264 : Campsas ; nature de la matière première. sous forme de galets. Les hachereaux en matériau local ne présentent pas de particularité notable par rapport au reste de l’échantillon.

Les hachereaux de l’échantillon présentent en majorité des surfaces états de surface fraîches (89,6 %) (Fig. 265). Seules 50 43 cinq pièces présentent des surfaces 40 émoussées. 30 20

10 5 0 f e ra m is o us se

Fig. 265 : Campsas ; états de surface de la matière première.

- 219 - 6.6.6.2. Support

Les hachereaux de l’échantillon ont systématiquement été réalisés aux dépens d’éclats corticaux n’impliquant pas de préparation particulière.

Les hachereaux à tranchants non prédéterminés (type 0) sont nb d'éclats prédéterminants / tranchant majoritaires à Campsas (79,2 %) (Fig. 38 266). Quand le tranchant est 40 prédéterminé, il ne l’a été que par un 30 négatif (16,7 %), voire deux dans deux cas seulement. 20 8 10 2 0 0 1 2

Fig. 266 : Campsas ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant.

Le nombre de négatifs de préparation des nb de négatifs sur la f. sup. faces supérieures est généralement peu élevé et 40 35 est même nul dans la 30 plupart des cas (72,9 %). Le nombre de négatifs le 20 plus élevé est de quatre et 10 6 n’est atteint que pour deux 3 22 pièces (Fig. 267). 0 0 1 2 3 4

Fig. 267 : Campsas ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure.

Des esquillements anciens au niveau du tranchant pouvant traces d'utilisation correspondre à des traces 30 28 d’utilisation sont présents sur vingt 25 20 pièces (41,7 %) (Fig. 268). 20

15

10

5 0 0 1 non pr ob abl es

Fig. 268 : Campsas ; pièces présentant des traces d’utilisation probables.

- 220 - Les directions de débitage Sud-Est et Sud-Ouest sont très nettement majoritaires avec au total 68,7 % des hachereaux. Les directions Sud, Est et Ouest sont également représentées en proportions équivalentes (Fig. 269).

directions de débitage N

NW NE

W (n = 5) 10,4 8,3 E (n = 4)

10,4

33,3 35,4 SW (n = 16) SE (n = 17)

Fig. 269 : Campsas ; directions de S (n = 5) débitage des éclats-supports. indét. n = 1

Compte tenu du grand nombre de hachereaux à tranchants non prédéterminés, la directions des enlèvements prédéterminants n’a pu être observée que pour 8 pièces (Fig. 270). Les directions correspondant à des préparations depuis le côté du futur tranchant du hachereau (Nord-Ouest, Nord et Nord-Est) sont prédominantes (n = 7). Une seule direction Sud fait exception.

9 - directions des éclats prédéterminants N (n = 2)

NW (n = 3) NE (n = 2)

W E

SW SE

Fig. 270 : Campsas ; directions indét. ou t. 0 n = 40 S (n = 1) des enlèvements prédéterminants.

- 221 - Pour les raisons évoquées précédemment, les combinaisons de directions n’ont pu être déterminées que pour 8 pièces et les résultats obtenus doivent être interprétés avec réserve. La combinaison la plus représentée est celle des directions perpendiculaires entre elles (n = 4) (Fig. 271). Deux pièces présentent des directions opposées à 135° et deux autres des directions convergeant à 45°. La courbe cumulative obtenue correspond donc à une sigmoïde proche de celle de la série de Tihodaïne. Si l’on prend également en compte les deux hachereaux dont le tranchant a été prédéterminé par deux enlèvements, les résultats varient peu et la courbe cumulative présente la même allure générale (Fig. 272). On notera que, dans un cas comme dans l’autre, les supports préparés et débités dans la même direction sont absents.

Fig. 271 : Campsas ; combinaisons des directions I et II.

- 222 -

Fig. 272 : Campsas ; combinaisons des directions I et II (avec directions complexes).

En termes de délinéation, les tranchants délinéation du tranchant convexes sont les plus 22 fréquents (45,8 %) (Fig. 273). 25 20 15 11 10 10 2 3 5 0 1 2 3 4 i c : n re co o 2 d c n n e t c v p t an (c s a ss , i ...

Fig. 273 : Campsas ; délinéation du tranchant.

Les tranchants perpendiculaires à l’axe inclinaison du tranchant morphologique sont 28 majoritaires (58,3 %) (Fig. 30 25 274). 20 15 10 10 4 6 5 0

1 2 3 in g p d d a e te e u rp t ch (c e as s, ir ...

Fig. 274 : Campsas ; inclinaison du tranchant.

- 223 - La combinaison la plus fréquente est la section plane/plane (16,7 %), suivie de la combinaison convexe/convexe (12,5 %). Les sections irrégulières et complexes sont également assez fréquentes (Fig. 275).

Sect. tranch. 1 : n = 8 4 : n = 2 7 : n = 4 complexe : n = 6 2 : n = 3 5 : n = 1 8 : n = 4 irrégulier : n = 7 3 : n = 2 6 : n = 0 9 : n = 6 indéterminé : n = 5

0 à 10 % 10 à 20 20 à 30 30 à 40 40 à 50 50 à 60 60 à 70 70 à 80 80 à 90 90 à 100

Fig. 275 : Campsas ; section du tranchant.

6.6.6.3. Retouche et morphologie Les bords non retouchés représentent bord gauche environ 15 à 20 % des cas pour l’échantillon étudié (Fig. 276 et Tabl. 26). La base est brute 20,8% non retouché dans 72,9 % des cas. La direction de la retouche est assez retouché variable selon que l’on considère le bord gauche, le bord droit ou la base (Tabl. 26 ; direction). La retouche des bords est 79,2% majoritairement oblique. La retouche rasante est la plus fréquente pour la base (Tabl. 26 ; inclinaison). La retouche est le plus souvent bord droit courte. Les retouches envahissantes sont rares 14,6% (Tabl. 26 ; étendue). Les retouches continues non retouché sont majoritaires (Tabl. 26 ; continuité). La percussion directe au percuteur retouché tendre semble pouvoir être évoquée pour la retouche d’un seul des hachereaux de 85,4% Campsas. La percussion directe au percuteur dur est donc largement dominante. bas e

27,1% non retouché retouché

72,9%

Fig. 276 : Campsas ; proportions des bords et des bases retouchés.

- 224 - Retouche Direction Inclinaison Étendue Continuité Technique

1 directe 1 courte 1 rasante 1 discont. 1 perc. dur 0 absence 2 inverse 2 longue 2 oblique 2 continue 2 perc. tendre 1 présence 3 biface 3 envahiss. 3 abrupte 3 partielle 3 indét. 4 alternante 4 couvr.

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. gche Somme dir. gche Somme incl. gche Somme ét. gche Somme cont. gche Somme techn. gche Somme 138 110 110 120 112 010 e 010 2 8 220 211 310 134 ch Total 48 3 18 0 10 3 5 0 10 2 1

gau 010 3 5 010 216 3 3 rd

o 4 1 1inv 2dir 1 1dist 3prox 1 Total 48 Total 48 b 1dist 2prox 1 1dir 3inv 1 1dir 3inv 1 Total 48 1dir 2inv 1 Total 48 Total 48

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. b. droit Somme dir. droit Somme incl. droit Somme ét. droit Somme cont. droit Somme techn. drt Somme 141 113 111 121 110 0 7 t i

o 0 7 2 17 2 21 2 13 2 22 1 38

dr Total 48 3 9 3 6 3 6 3 9 2 1 d r 41 121 07 07 32 bo 07 071inv 2dir 1Total 48Total 48 1dist 3prox 1 1inv 3dir 2 Total 48 Total 48 Total 48

NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb NB nb ret. base Somme dir. base Somme incl. base Somme ét. base Somme cont. base Somme techn. base Somme 035 035 035 035 035 035

e 113 1 2 1 7 110 1 5 112 s

ba Total 48 2 8 2 4 2 2 2 4 2 1 32 31 31 34Total 48 41 121Total 48Total 48 Total 48 Total 48

Tabl. 26 : Campsas ; caractéristiques de la retouche.

s ilhouette du bord g auche Les bords et les bases des hachereaux de Campsas sont 30 24 25 majoritairement convexes (Fig. 277). 20 13 15 7 10 3 5 1 0 1 2 3 2 4 r c c 3 s e o o c in c n n o u t c v n e c u co x n v

s ilhouette du bord droit

30 26 25 20 15 8 10 5 4 5 5 0 1 2 3 2 4 r c c 3 s e o o c in c n n o u t c v n e c u co x n v

silhouette de la base 38 40 30 20 5 10 3 1 1 0 1 2 3 4 5 c s p re co o i o c n n n i t c v u n eu te x

Fig. 277 : Campsas ; silhouette des bords.

- 225 -

Les bords gauches et droits sont profil du bord g auche fréquemment sinueux mais les bords rectilignes sont également bien 25 22 représentés (Fig. 278). 20 15 15 11 10 5 00 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

profil du bord droit

30 25 25 20 17 15 10 5 5 1 0 0 1 2 3 4 5 c s m re co o i c n n n ep t c v u l eu a x t

Fig. 278 : Campsas ; profils des bords.

La série de Campsas est peu diversifiée d’un point de vue répartition par types typologique : trois types de 45 hachereaux seulement y sont 39 représentés et le plus fréquent, le 40 type 0, réunit 81,3 % de l’ensemble 35 (Fig. 279). 30 Les types I et II sont 25 représentés respectivement par 6 et 20 3 pièces (12,5 % et 6,3 %). 15 Les hachereaux de type III, IV, V et VI sont absents de 10 6 3 l’échantillon considéré. 5 0000 0 0123456

Fig. 279 : Campsas ; répartition par types.

- 226 - 6.6.6.4. Morphométrie La longueur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 85 et 220 mm, avec une moyenne de 120,6 ± 22,7 mm (Fig. 280). La pièce de 220 mm de long est toutefois exceptionnelle.

longueur

16 14 14 12 11 10 8 6 6 4 33 3 4 2 1 1 2 00 000 0 80 - 90 - 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 150 - 160 - 170 - 180 - 190 - 200 - 210 - 220 - 89 99 109 119 129 139 149 159 169 179 189 199 209 219 229

Fig. 280 : Campsas ; nombre de pièces par classes de longueur.

La largeur est comprise entre 64 et 138 mm, avec une moyenne de 85,6 ± 14,3 mm (Fig. 281).

largeur

25 21 20

15 10 10 8 4 5 2 1 110 0 60 - 69 70 - 79 80 - 89 90 - 99 100 - 110 - 120 - 130 - 140 - 109 119 129 139 149

Fig. 281 : Campsas ; nombre de pièces par classes de largeur.

Les hachereaux de l’échantillon présentent un allongement moyen (Fig. 282 et Fig. 283).

- 227 - module

2l = L 240

220

200

180 l = L 160

140 Longueur

120

100

80

60 40 60 80 100 120 140 160 largeur

Fig. 282 : Campsas ; module des pièces.

ind. allongement

25 22

20 16 15

10 8

5 2 0 00 0 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 80 - 89 90 - 99 100 - 109

Fig. 283 : Campsas ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement.

- 228 - L’épaisseur des hachereaux de l’échantillon considéré est comprise entre 20 et 50 mm, avec une moyenne de 36,8 ± 6,6 mm (Fig. 284).

épaisseur

30 28

25

20 14 15

10 4 5 2 00 0 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79

ind. aplatissement

30 25

20 12 9 10 1 1 0 Fig. 284 : Campsas ; nombre de pièces 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement.

La largeur du tranchant est comprise entre 26 et 110 mm avec une moyenne de 65,9 ± 19,3 mm (Fig. 285 et Fig. 286).

largeur du tranchant

15 13

10 9 7 6 5 5 3 2 2 1 0 0

20 30 - 40 50 60 70 80 - 90 10 110 Fig. 285 : Campsas ; nombre de pièces par - 2 - - 5 - - 7 - 0 39 49 69 89 99 - - 9 9 9 1 1 classes de largeur du tranchant. 09 19

- 229 - ind. largeur du tranchant

12 10 10 9 8 77 6 6 5 4 4 2 0 0 30 - 40 - 50 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 Fig. 286 : Campsas ; nombre de pièces par 39 49 59 69 79 89 99 classes d’indice de largeur du tranchant.

La hauteur du tranchant est comprise entre 44 et 220 mm, avec une moyenne de 102,7 ± 32,4 mm (Fig. 287 et Fig. 288).

hauteur du tranchant

12 10 10 8 6 6 5 5 5 4 4 3 2 2 2 2 1 1 1 00 0 0 2 3 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 . 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 2 3 4 5 .. 2 ------0 0 0 0 0 0 0 2 3 4 5 6 7 8 9 ------Fig. 287 : Campsas ; nombre de pièces 9 9 9 9 9 9 9 9 1 1 1 1 1 1 2 par classes de hauteur du tranchant. 09 19 29 39 49 59 29

ind. hauteur du tranchant

35 30 30 25 20 15 10 4 4 5 3 22 00 0 1 1 Fig. 288 : Campsas ; nombre de pièces par 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 classes d’indice de hauteur du tranchant. 9 ------0 19 29 39 49 59 69 79 89 99

L’angle moyen du tranchant est compris entre 22,5 et 65°, avec une moyenne de 39,5 ± 8,9 ° (Fig. 289).

- 230 - angles du tranchant

18 16 16 14 12 10 8 8 6 6 5 4 2 22 1 11 2 0 0 Fig. 289 : Campsas ; nombre de pièces par classes 20 - 25 - 30 - 35 - 40 - 45 - 50 - 55 - 60 - 65 - 70 - d’angle du tranchant. 24 29 34 39 44 49 54 59 64 69 74

La masse est comprise entre 161 et 1440 g, avec une moyenne de 465,9 ± 238,9 g (Fig. 290).

masses

19 19 20 18 16 14 12 10 8 6 6 4 2 11 2 00 000 0

9 9 9 9 9 9 9 9 99 99 99 99 9 9 9 9 9 9 Fig. 290 : Campsas ; nombre de pièces par classes de 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 ------0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 masse. 20 40 60 80 0 0 0 0 0 0 10 12 14 16 18 20

L’angle du talon de l’éclat-support n’a pu être mesuré que pour 30 pièces : il est compris entre 93 et 129°, avec une moyenne de 111,5 ± 7,8° (Fig. 291).

angles du talon

9 8 8 7 7 6 5 4 4 4 33 3 2 1 1 0 0 0 Fig. 291 : Campsas ; nombre de pièces par classes 90 94 95 99 100 105 110 115 120 125 130 d’angle du talon. 104 109 114 119 124 129 134

- 231 - 6.6.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Campsas L’examen de la série de hachereaux de Campsas délivre une certaine impression de monotonie : utilisation systématique du quartzite, utilisation majoritaire d’éclats corticaux à tranchants non prédéterminés, réalisation de hachereaux très simples, à bords et bases convexes par une retouche limitée. Cette série présente donc un certain nombre d’analogies avec la série d’El Sartalejo, que nous considérons comme particulièrement fruste. L’analyse des combinaisons de directions I et II permet toutefois de tempérer cette comparaison : même si les directions de préparation n’ont pu être observées que dans un nombre limité de cas à Campsas, elles ne sont jamais les mêmes que celles du débitage de l’éclat-support. Les directions perpendiculaires sont dominantes, suivies des directions convergentes (45°) et opposées à 135°. La courbe cumulative obtenue est une sigmoïde et est assez proche de la courbe de Tihodaïne (Fig. 292).

100 %

80

60

40 Campsas

20

0 180° 135° 90° 45° 0°

Fig. 292 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Campsas et des autres séries étudiées.

Concernant le débitage des éclats-supports, la nette prédominance des directions de débitage Sud-Est et Sud-Ouest est un trait original que l’on ne retrouve pas sur les autres séries réalisées aux dépens de matériaux analogues. Elle confirme à notre sens la mise en œuvre de méthodes de débitage plus systématisées qu’il n’y paraît a priori : il semblerait que les blocs bruts aient été soigneusement sélectionnés de manière à pouvoir extraire sans préparation un support présentant déjà les caractéristiques morphométriques requises. Dans ce cas, la prédétermination est en quelques sortes virtuelles puisqu’elle est liée au choix du bloc. Ce type de méthode de débitage caractérisé par l’absence de récurrence et, sans doute l’abandon fréquent du nucléus après l’extraction du support requis, suppose un contexte d’abondance de matière première : tel était effectivement le cas sur les terrasses alluviales de la Garonne exploitées par les occupants de Campsas. La production de supports peu élaborés et la faible importance de la phase de retouche conduisent logiquement à une forte représentation des hachereaux de type 0 (Fig. 293 à Fig. 296 22). Les hachereaux dont le tranchant a été prédéterminé par un ou plusieurs négatifs sont

22 - Les schémas diacritiques des hachereaux de Campsas ont été réalisés d’après les dessins publiés par A. Tavoso (1975). Ces dessins ayant vraisemblablement été exécutés à l’aide d’une chambre claire, certains - 232 - nettement plus rares (Fig. 297 et Fig. 298). Si certaines pièces présentent une symétrie bilatérale, voire bifaciale, elles le doivent avant tout à la morphologie du support et rarement à l’importance de la phase de retouche. Celle-ci semble avoir été très majoritairement réalisée à la percussion directe au percuteur dur, à l’exception d’une pièce portant des stigmates évoquant le percuteur tendre. Une pièce qualifiée de « hachereau à tranchant retouché » par A. Tavoso (1975) mérite une mention particulière : il s’agit d’un outil en quartzite pyrénéen dont la face supérieure est en tout point analogue à celles des hachereaux de type 0, mais qui présente une retouche inverse au niveau du tranchant présumé (Fig. 299). Il est très important de noter que le tranchant créé par cette retouche présente un angle variant de 60 à 75° : il se situe donc en marge, voire au-delà des valeurs constatées pour tous les autres hachereaux de l’échantillon. Une fois encore, cette différence est à notre sens un argument pour écarter cette pièce du groupe des hachereaux dans la mesure où les caractéristiques fonctionnelles de son tranchant sont nettement distinctes. Le maintien de la distinction entre les hachereaux stricto sensu et les pièces bifaciales à tranchant transversal retouché nous semble donc pleinement justifié.

présentaient une inversion « en miroir ». Nous avons évidemment rétabli le sens correspondant au matériel archéologique. - 233 - te, Campsas. i

ereau de type 0 en quartz h

Fig. 293 : hac

- 234 - te, Campsas. i

ereau de type 0 en quartz h Fig. 294 : hac

- 235 - te, Campsas. i

ereau de type 0 en quartz h

Fig. 295 : hac

- 236 - te, Campsas. i

ereau de type 0 en quartz h Fig. 296 : hac

- 237 - te, Campsas. i

ereau de type I en quartz h

ig. 297 : hac F

- 238 - te, Campsas. i

ereau de type I>II en quartz h Fig. 298 : hac

- 239 - te, Campsas. i ant transversal en quartz h

e à tranc Fig. 299 : pièc

- 240 - 6.7. Analyse comparative des séries étudiées (Tabl. 27 et Tabl. 28)

Á l’issue de l’étude des différentes séries de hachereaux qui précède, un certain nombre d’éléments peuvent être évoqués : - d’une part, ces différentes séries présentent de nombreux points communs, ou tout au moins des convergences, que ce soit sur le plan technologique, typologique ou morphométrique ; - d’autre part, les différences les plus significatives entre les différentes séries ne sont pas complètement aléatoires mais permettent de définir des grands groupes dont la signification reste à définir.

En matière de convergences, on peut évoquer en premier lieu le comportement vis à vis des matières premières : très souvent un matériau est largement privilégié, voire exclusif. Il s’agit le plus souvent du matériau le plus abondant dans l’environnement immédiat du site, mais pas systématiquement (Campsas, La Kamoa). Ce matériau a pu être transporté massivement, sans doute sous forme d’outils achevés, sur des distances n’excédant généralement pas 3 kilomètres (Campsas, La Kamoa, Tachenghit, Hassi Manda). Dans les séries étudiées, les matériaux dominants sont des roches plutoniques, métamorphiques, sédimentaires ou volcaniques mais elles ont en commun d’être siliceuses et relativement grenues. Ce trait semble d’ailleurs assez généralisé et les hachereaux en roches siliceuses cryptocristallines ou en roches amorphes semblent exceptionnels. L’utilisation ponctuelle d’un deuxième matériau, d’origine plus lointaine, est aussi un trait récurrent (Barrueoux, Hassi Manda, Tachenghit, Isenya…). Elle peut traduire une anticipation des besoins avant un déplacement depuis la région des gîtes des matériaux concernés. L’utilisation d’une gamme diversifiée de matériaux pour produire des hachereaux est plutôt rare : elle est particulièrement marquée dans le cas de la série de Tihodaïne, où sept groupes de matière première sont représentés, et dans une moindre mesure à Torralba où quatre matériaux ont été employés. Les modalités de production du support donnent lieu aux principales divergences entre séries étudiées ; ni le nombre d’éclats prédéterminant le tranchant, ni le nombre d’éclats de préparation visibles sur la face supérieure, ni la distribution des combinaisons de direction I et II ne présentent de tendances générales valables pour toutes les séries. Toutefois, les résultats auxquels aboutissent ces modalités si différentes sont étonnamment comparables : les tranchants convexes et perpendiculaires à l’axe morphologique du hachereau sont majoritaires dans toutes les séries étudiées à l’exception d’Isenya. De même, les sections planes-planes sont systématiquement majoritaires, sauf à Tihodaïne où elles sont aussi nombreuses que les sections planes-convexes. Les modalités de retouche présentent à la fois des caractéristiques récurrentes et des variations nettes d’une série à l’autre. L’un des traits marquant concerne la proportion de bords et de bases retouchés : les bords gauche et droit sont systématiquement retouchés dans des proportions supérieures à 70 % (et généralement proches de 90 % ) alors que les bases sont beaucoup moins fréquemment retouchées, souvent dans 20 à 50 % des cas, exceptionnellement plus (Isenya, Mourilhou). Qu’ils soient intensément retouchés ou non, les bords et les bases présentent presque systématiquement des bords majoritairement convexes, surtout au niveau de la base. Les profils sont plus variés, leur configuration étant directement liée aux modalités de production des supports mises en œuvre.

- 241 - de section de 5 5 5 nb total de types 3 5 3 4 3 3 3 5 5 3 5 - - - 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 majoritaire = séries tranchant séries des - - -

inclinaison 0 0 0 II II II II II V III type majoritaire III

majoritaire = perp. perp. perp. perp. perp. perp. perp. perp. perp. perp. perp. perp. étude des droite ’ étude

tranchant ’ l

profil at at délinéation majoritaire rect rect rect rect rect rect rect rect rect igne igne igne mépl mépl sinueux majoritaire bord droit sinueux sinueux

tranchant convexe convexe convexe convexe convexe convexe convexe convexe convexe convexe convexe rectil rectil rectil at profil at

- e e e e nts majoritaire = e rect courbe rect rect rect rect rect rect mépl mépl sinueux bord gauche sinueux sinueux cumulative - - garith. garith. garith. o o o

comb. dir. l l l sigmoïde diagonal diagonal diagonal diagonal exponent. exponent. exponent. exponent. silhouette nv nv nv nv nv nv nv nv nv nv nv - - - co co co co co co co co co co co

ats équival majoritaire base % traces t - - - - 20,8 41,7 34,5 31,7 64,5 14,3 53,0 51,0 34,4

d’utilisation 100,0 silhouette nv nv nv nv nv nv nv nv nv

majoritaire = éristiques mises en évidence par l rect éristiques mises en évidence par co co co co co co co co co

bord droit sinueux sinueux sinueux nb max éclats usieurs résul - - - 3 4 4 7 6 3 5 7 6 14 16 silhouette fsup - 242 - nv nv nv nv nv nv nv nv nv nv s caract s caract = =

majoritaire e e co co co co co co co co co co nb max éclats bord gauche sinueux sinueux - - - 2 3 6 3 2 prédét. 3 2 2 8 2 2 tranchant retouche base 58,5 45,9 23,0 57,1 19,0 50,3 68,8 45,5 37,5 33,3 27,1 47,5 74,4 63,4 nb total 1 1 2 7 4 matières 3 2 2 2 2 2 3 2 3 retouche 91,8 77,0 85,7 81,0 82,9 96,9 90,9 87,5 91,7 85,4 96,6 94,9 95,1

premières bord droit 100,0

e e e e e e e e s ou non significatives ; = pl e t t t t t t t t ite ite ite e

t i i i i i i i i

matière i 0 0 z z z z z z z z l 7 5 2 8 0 , 7 , 5 t t t t t t t t , , , , , , ,

o retouche r r r r r r r r 0 0 8 7 9 0 4 7 première 5 y a a a a a a a a grès 0 0 7 8 7 8 7 91,8 98,3 8 8 95,1 h u u u u u u u u 1 1 100,0 bord gauche 100,0 r q q q q q q quartzite q dominante q phonol phonol phonol

é é

r r

t t

r r i i

u u x x e e

a

a

h h a a o o s s u u n n a a g g : présentation synthétique des principal o o : présentation synthétique des principal ï ï D D n n a a j j h h o o b b - - moa n n s s a a e e o o e e e e e e a r r p p d d u u n n h h o o b b r r . 28 . 27 m m c r r n n rtal h h a a i i a m m a a a a a Torral Mouril S Tac T Isenya Vb Isenya VIb1 Isenya VIb22 La K L A B C Hassi Manda T T Torral La Kamoa L Mouril Sartal C Hassi Manda Isenya Vb Isenya VIb1 Isenya VIb22 A B Tabl hachereaux (suite). Tabl hachereaux. - : données non disponibl Si les types majoritaires varient, un aspect lié à la typologie est constant : aucune série n’a livré qu’un seul type de hachereau. Le nombre de types différents pour une même série varie entre 3 et 5. Enfin, les données métriques sont celles pour lesquelles les convergences entre les différentes séries étudiées sont les plus frappantes. Si certaines séries comptent des pièces aux dimensions exceptionnelles, la comparaison des moyennes pour les principales données métriques met en évidence des variations limitées malgré l’éloignement chronologique, géographique ou l’emploi de matériaux très divers (Fig. 300 à Fig. 306).

250 200

150

100

50 0

Is Is Is T T T A L L S H B C M e e e ih o a m a a a a a a o n n n o rr c b K n rt s r m u y y a h r n a s ru r a a ya d l e o a e l p il a b n n m e i e s h V V V i a D jo M o o b I I n g a o a u a u b b e h a a n x s 2 1 it rr d 2 e a

Fig. 300 : longueurs moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées.

140 120 100 80 60 40 20 0

Is H Is Is A T L T B S C M e a e e m a a o a a a o n s n n b c K rr r rt m u y s y r h a ru a r a ya a o e a l l p il i n n m b e e s h V M V V a o jo o I a I b a g o u a u b n b h a x s 2 d 1 it 2 a

Fig. 301 : largeurs moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées.

- 243 - 70 60 50 40 30 20 10 0

Is Is Is A L T S B C M T H e e e m a o a a a o a a n n n b K rr rt r m u c s y y r a a ru r h s ya a a o a l l p il e n m b e e s h n i V V V a jo o o M I I b a o u a u g a b b a x s h n 1 2 it d 2 a

Fig. 302 : épaisseurs moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées.

140 120 100 80 60 40 20 0

H T Is Is Is T B S L A C M a a e e e o a a a m a o s c n n n rr r rt K b m u s h y y a ru a r r e a ya a l l a o p il i n b e e m n s h M V V V a o jo o a g I I b u o a a u n h b b x a s d it 2 1 a 2

Fig. 303 : largeurs moyennes du tranchant et écarts-types pour les différentes séries étudiées.

160 140 120 100 80 60 40 20 0

C S B A Is Is T L M T Is H a a a m e e a a o o e a m rt r b n n c K u rr n s a ru r y h r a y s p l o ya a e a il l a s e e n n m h b i jo o V V o a V M a u a I b g o u I a s x b h a b n 1 it 2 d 2 a

Fig. 304 : hauteurs moyennes du tranchant et écarts-types pour les différentes séries étudiées.

- 244 - 80 70 60 50 40 30 20 10 0

Is Is Is L T M B C A S T H e e e a o o a a m a a a n n n K rr u r m b rt c s y y a r ru r a h s a ya a a l il p o l e m b h e s n e n i V V V a o o jo M I I b o u u a a g a b b a x s h n 2 1 it d 2 a

Fig. 305 : angles moyens du tranchant et écarts-types pour les différentes séries étudiées.

1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0

Is Is Is A S L T B T H C M e e e m a a o a a a a o n n n b rt K rr r c s m u y y r a a ru h s r ya a a o l a l e p il n e m b e n i s h V V V jo a o M o I b I a o u g a a u b b a x h n s 1 2 it d 2 a

Fig. 306 : masses moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées.

Il est intéressant de noter que les trois séries d’Isenya sont triées par plusieurs variables métriques (longueur, épaisseur, angle du tranchant, masse) mais pas toutes. De même, les séries d’Hassi Manda et de Tachenghit, voisines géographiquement et sans doute chronologiquement, présentent des épaisseurs, des largeurs du tranchant et des angles du tranchant comparables en valeurs moyennes. Ainsi se dessinent les groupes évoqués précédemment à propos des principales divergences entre les différentes séries, notamment en ce qui concerne les modalités de production des éclats-supports : - d’une part, un groupe de séries dans lesquelles les hachereaux sont faiblement élaborés dans le sens où leurs supports sont faiblement prédéterminés (groupe 1) ; la préparation et le débitage du support ont été effectuées le plus souvent dans la même direction ou dans des directions voisines et la courbe cumulative des combinaisons de direction évoque une fonction exponentielle. Les trois séries d’Isenya et la série d’El Sartalejo relèvent de ce groupe. - d’autre part, un groupe de séries dans lesquelles les hachereaux sont souvent fortement élaborés dans le sens où leurs supports sont prédéterminés par la mise en œuvre de méthodes complexes dont la méthode Levallois et la méthode Tabelbala-Tachenghit (groupe 3) ; la préparation et le débitage du support ont été effectuées le plus souvent dans des directions opposées à 180 ou à 135° et la courbe cumulative des combinaisons de direction évoque une fonction logarithmique. Les séries d’Hassi Manda, de Tachenghit et, dans une moindre

- 245 - mesure et avec la prudence qu’impose un échantillon limité, de Torralba relèvent de ce groupe. Entre ces deux groupes extrêmes aux caractéristiques bien tranchées se trouvent des séries présentant des caractéristiques plus nuancées ; celles-ci peuvent être subdivisées en deux sous-groupes : - un premier sous-groupe comprend des séries aux hachereaux préparés de manière assez systématisée, même si les méthodes mises en œuvre n’impliquent pas un haut degré de prédétermination (groupe 2a). La préparation et le débitage du support ont été effectués le plus souvent dans des directions perpendiculaires et la courbe cumulative des combinaisons de direction présente un aspect sigmoïde. Les séries de Campsas et de Tihodaïne relèvent de ce sous-groupe. Celles d’Ambrona et de Mourilhou pourraient également en être rapprochées mais leurs échantillons sont trop limités pour être affirmatif. - un deuxième sous-groupe comprend des séries dont les hachereaux ne présentent pas systématiquement le même degré d’élaboration (groupe 2b) : certains présentent un niveau de prédétermination élevé impliquant une configuration totale du nucléus destiné à produire les éclats-supports tandis que d’autres ont été produits selon des méthodes beaucoup moins élaborées. Les directions de préparation et de débitage du support se combinent de manière équivalente selon tous les cas de figure possibles et la courbe cumulative obtenue est proche d’une diagonale. L’interprétation de ces différents groupes est délicate : il est évidemment tentant de voir une évolution du groupe 1 au groupe 3 en passant par 2a et 2b. Nous ne disposons malheureusement pas de datations radiométriques fiables pour les séries étudiées mais la séquence 1/2a/2b/3 s’accorde assez bien avec les estimations chronologiques dont nous disposons pour les séries concernées (Tabl. 29). En particulier, les groupes extrêmes comprennent les séries dont les âges sont estimés avec le plus de fiabilité : Isenya, dont l’âge est proche du début du Pléistocène moyen, se trouve dans le groupe 1 tandis qu’Hassi Manda et Tachenghit, considérés comme proches de la fin du Pléistocène moyen, se trouvent dans le groupe 3.

âge présumé site groupe 0 I II III IV V VI (Ma) Isenya 1 0,7/0,6 + + + Sartalejo 1 0,3 + + + + + Campsas 2a 0,3 + + + Tihodaïne 2a 0,2 + + + + + Ambrona 2a ? 0,3 + + + Mourilhou 2a ? 0,3 + + + Barrueoux 2b 0,3 + + + + + Lanne-Darré 2b 0,3 + + + + + Kamoa 2b 0,2 + + + + + Torralba 3 0,3 + + + + + Hassi Manda 3 0,2/0,1 + + + + Tachenghit 3 0,2/0,1 + + + + + Tabl. 29 : mise en perspective des groupes de séries de hachereaux, des estimations chronologiques et des types représentés dans chaque série.

- 246 - En revanche, on notera que la représentation des différents types ne semble pas avoir d’implication en matière de degré d’évolution ou de chronologie comme on a pu le penser par le passé. Quelques points peuvent toutefois être soulignés : - le type I n’est présent que dans les groupes 1 et 2 ; - le type IV n’est présent que dans le groupe 3 ; - toutes les séries du groupe 3 comprennent au moins les types II, III, V et VI.

Ces différents éléments permettent de définir un cadre cohérent même s’il comporte encore de nombreux points d’ombre. Certaines séries aux échantillons limités sont notamment difficiles à positionner dans ce cadre. D’autre part, il est évident que l’ajout de nouvelles séries, si possible bien datées, permettra d’augmenter la résolution du modèle que nous proposons.

- 247 - - 248 -

“ Il est évident que les tailleurs de pierre du passé avaient une meilleure compréhension de ce qui constituait les matériaux lithiques et au plus je m’efforce d’accroître mes connaissances des matériaux lithiques, au plus j’ai de respect pour l’homme ancien. ” R Don E. Crabtree, The flintknapper’s raw material é s u l t a t s

e t

p e r s p e c t i v e s

- 249 - 7. RÉSULTATS ET PERPECTIVES

7.1. Des méthodes diversifiées mais un concept unique Á l’issue d’une revue documentaire aussi complète que possible de la littérature relative aux hachereaux, et surtout à l’issue de l’étude de 14 séries de hachereaux provenant de 12 sites du Pléistocène moyen d’Afrique et d’Europe, il est possible d’affirmer que ces outils relèvent tous d’un concept unique même s’ils ont pu être réalisés au moyen de méthodes diversifiées. La notion de « concept » a discrètement été introduite en Préhistoire par J. Tixier en 1967, avant d’être reprise et développée par lui-même (Tixier, 1978) et par d’autres auteurs (Dauvois, 1981 ; Boëda, 1991 ; 1994). Définie comme une « Représentation mentale générale et abstraite d'un objet » (Petit Robert, version électronique), la notion de concept fait référence en technologie lithique à la représentation intellectuelle des projets des artisans tailleurs : « Dans les opérations de taille le projet est formé à partir d’un schéma conceptuel, d’ordre intellectuel, qui est lui-même mis en application selon une suite d’opérations que l’on nomme schéma(s) opératoire(s) de taille. (…) le tailleur, selon la culture à laquelle il appartient, réalise son projet à l’aide d’un schéma conceptuel et d’un schéma opératoire de taille spécifique. Pour démontrer l’existence de tels schémas, il est nécessaire de capter toute cette information et de dégager les régularités d’abord à l’intérieur d’un assemblage puis dans les ensembles comparables. En effet, sans l’observation répétée de phénomènes, de faits semblables, l’archéologue est privé de comparaisons et reste confiné dans l’anecdote » (Inizan et al., 1995 ; pp. 15-16). Or, ce sont bien des « régularités », des « phénomènes répétés » que nous avons observé directement ou indirectement pour les outils correspondant à la définition classique des hachereaux. Ces observations nous permettent d’ailleurs de valider cette définition et de la reformuler en lui apportant quelques précisions :

- un hachereau est un outil sur éclat présentant un tranchant brut formé par l’intersection de la face inférieure du support et d’une face supérieure correspondant selon les cas à un ou plusieurs négatifs antérieurs, à un positif, à un positif et un ou plusieurs négatifs, voire à une surface corticale, néocorticale ou naturelle. La prédétermination du tranchant n’est donc pas une caractéristique intrinsèque du hachereau à l’échelle de la pièce isolée ; en revanche, elle l’est à notre sens à l’échelle d’une série dans la mesure où il n’existe pas de série représentative composée uniquement de hachereaux au tranchant non prédéterminé.

- les dimensions moyennes des hachereaux varient de 114 à 175 mm pour la longueur, de 82 à 105 mm pour la largeur, de 32 à 48 mm pour l’épaisseur, de 380 à 900 g pour la masse. Toutefois, certaines séries comportent des pièces aux dimensions extrêmes qui s’inscrivent dans la continuité des autres pièces de l’échantillon : la série de Tachenghit a livré un hachereau de 61 x 57 x 22 mm pour 86 g, celle de Tihodaïne un hachereau de 280 x 190 x 64 mm pour 3405 g. La présence de hachereaux de dimensions réduites est d’ailleurs un trait récurrent (Isenya, La Kamoa, Tachenghit…).

- les hachereaux ont le plus souvent des tranchants convexes et perpendiculaire à leur axe morphologique, de section plane-plane dont l’angle moyen varie de 32 à 64° pour les séries que nous avons étudiées. Il est intéressant de noter à ce propos que, selon J.-M. Geneste et H. Plisson, il existe une « catégorie fonctionnelle » d’outils actuels dont l’angle de taillant est compris entre 30 et 50° « qui correspond à des coupants faibles, mais de grande longévité et à la capacité d’effectuer des travaux durs sur différents matériaux » (Geneste et Plisson, 1996 ; p. 356). Il y a sans doute là une piste à explorer pour mieux appréhender la fonctionnalité des hachereaux… L’angle du tranchant est selon nous une caractéristique fonctionnelle essentielle qui peut dans certain cas servir d’argument pour exclure du groupe des hachereaux certaines pièces - 250 - douteuses au tranchant particulièrement obtus. En outre, il est fréquent que des pièces qualifiées de « hachereaux à tranchant retouché » présentent, du fait même de la retouche, un angle de tranchant nettement supérieur aux valeurs mesurées pour les pièces non retouchées de la même série. Dans le même ordre d’idée, les bifaces à tranchant transversal, outre qu’ils relèvent d’un concept distinct de celui des hachereaux, peuvent également être considérés comme des outils distincts d’un point de vue fonctionnel dans la mesure où leurs tranchants ne présentent ni les caractéristiques métriques, ni les caractéristiques morphologiques de ceux des hachereaux.

- enfin, l’un des éléments restés jusqu’ici implicites de la définition des hachereaux est leur distribution géographique et chronologique. Les hachereaux sont des outils qui sont connus depuis le début du Pléistocène inférieur en Afrique de l’Est, vers 1,7/1,6 Ma (Kokiselei 4, Olduvai) et sans doute en Afrique australe (). Les échantillons sont relativement peu fournis jusqu’à la phase finale du Pléistocène inférieur (1,0/0,8 Ma) pour laquelle des séries de plus de 100 pièces sont connues, notamment à (Tabl. 30 et Fig. 307). La diffusion et la production de hachereaux atteignent leur degré maximal au cours du Pléistocène moyen : ils sont présents de manière avérée sur pratiquement tout le continent africain, à l’exception peut-être de la Vallée du Nil, au Proche-Orient, dans le sous-continent indien et en Europe du Sud-Ouest. Leur présence en Extrême-Orient est soupçonnée mais demande encore à être confirmée. Plusieurs séries comptent plus de 100 pièces, voire plus de 500 (Isenya, Mai idon Toro) (Fig. 308). Au Pléistocène supérieur, le nombre de région où sont produits des hachereaux décroît radicalement : seuls quelques foyers subsistent, en Afrique sub-saharienne et dans la région franco-cantabrique notamment (Fig. 309).

La production d’un outil selon un même concept sur une aussi longue période et à une aussi large échelle est un phénomène pratiquement unique pour lequel il est difficile de trouver des éléments de comparaisons. La réalité du phénomène paraît plus incontestable que pour la production de bifaces, pour lesquels des phénomènes de convergence peuvent plus difficilement être écartés. Mais la production continue de hachereaux selon un même concept ne doit pas pour autant être considérée comme une stase technique : nous avons démontré que derrière ce concept unique se cachent des méthodes très diversifiées parmi lesquelles il est possible de percevoir une certaine évolution en termes de degré de prédétermination : - les premiers hachereaux sont produits selon des méthodes élémentaires, impliquant une certaine prédétermination mais ne nécessitant pas de configurer de manière précise un nucléus en contrôlant tous les paramètres définissant son volume ; - les hachereaux de la fin du Pléistocène moyen sont produits de manière très standardisée selon des méthodes complexes telles que la méthode Levallois ou la méthode Tabelbala-Tachenghit, qui impliquent une très forte prédétermination et une configuration calibrée du nucléus. Il est possible de décrire différents intermédiaires entre ces cas de figure extrêmes, notamment en s’intéressant aux modalités de préparation du tranchant et de débitage de l’éclat-support sur l’ensemble d’une série : la manière dont se combinent les directions de préparation du tranchant et la direction de débitage de l’éclat-support est l’un des éléments les plus porteurs de sens que nous ayons mis en évidence.

- 251 -

Tabl. 30 : position chronologique des principales industries mentionnées dans le texte.

- 252 -

- 253 -

Fig. 307 : distribution et importance des séries de hachereaux au Pléistocène inférieur.

- 254 -

Fig. 308 : distribution et importance des séries de hachereaux au Pléistocène moyen.

- 255 -

Fig. 309 : distribution et importance des séries de hachereaux au Pléistocène supérieur.

- 256 - Enfin, l’un des points sur lesquels il convient d’insister est que la définition des hachereaux ne peut prendre toute sa valeur qu’à l’échelle d’une série de pièces, rarement pour une pièce isolée. Même s’il s’agit d’une règle qui peut s’appliquer à l’ensemble de l’analyse technologique, elle mérite d’être soulignée ici à notre sens : il est possible qu’une pièce isolée présente toutes les caractéristiques d’un hachereau sans qu’il soit possible de l’identifier comme telle. Cela est particulièrement vrai pour les hachereaux présentant le plus faible degré de prédétermination et d’élaboration, notamment les hachereaux de type 0 : il est risqué de tirer des conclusions de la présence de hachereaux de type 0 « typologiques » s’ils ne sont pas accompagnés d’autres formes plus caractéristiques et faisant clairement appel à la notion de prédétermination.

- 257 - 7.2. De la répartition géographique aux modèles de peuplement

De nombreux auteurs ont utilisé la répartition géographique des hachereaux comme élément pour aborder la question des modèles de peuplement au cours du Pléistocène : parmi eux, on peut citer évidemment F. Bordes (1966,1971, 1984b notamment) et M.-H. Alimen (1975), déjà mentionnés, mais aussi M. Martin Aguado (1966), C.S. Chard (1963), G. Camps (1977), Souville (1983) ou M. Otte (1996). Une synthèse critique des données relatives à la colonisation de l’Europe est également fournie par N. Rolland (1992), qui évoque la question des hachereaux. Que l’on soit tenant d’une chronologie longue ou, comme la majorité des auteurs, courte, il semble désormais bien établi que la première phase de peuplement de l’Europe est à mettre à l’actif de groupes qui n’étaient pas porteurs de la technologie acheuléenne (cf. notamment Roebroeks et Van Kolfschoten, 1994 ; Bosinski, 1995 ; Tuffreau, 1994). L’Acheuléen pourrait donc s’être propagé en Europe à partir d’environ 0,7 Ma, lors d’une deuxième vague de peuplement de ce continent. Cette hypothèse est inspirée notamment par la comparaison des cartes de répartition des hachereaux au Pléistocène inférieur et au Pléistocène moyen (Fig. 310 et Fig. 311). Au Pléistocène inférieur, les hachereaux ne sont présents qu’en Afrique orientale et australe, le long d’un axe correspondant globalement au Grand Rift. Comme nous l’avons déjà évoqué, il ne faut sans doute voir dans cette répartition que le reflet des meilleures conditions de conservation et de « réapparition » des sites aussi anciens. Au Pléistocène moyen, les hachereaux semblent rapidement acquérir une aire de répartition beaucoup plus vaste, même si les datations radiométriques font cruellement défaut pour des régions très importantes telles que la péninsule ibérique ou l’Asie ; en tout état de cause, l’Acheuléen est attesté en Inde à partir d’environ 0,6 Ma (Bori) et peut être plus anciennement encore en Chine (Bassin de Bose). Si aucune date correspondant aux débuts du Pléistocène moyen n’est encore connue pour l’Acheuléen ibérique, il est probable que ce ne soit pas un problème lié à la documentation elle-même, mais plutôt une lacune résultant de l’absence de prospections sur les niveaux élevés de terrasses alluviales et du manque fréquent d’éléments de datation absolue. En d’autres termes, la chronologie, malgré son état lacunaire actuel, est à notre sens compatible avec l’hypothèse d’une diffusion des hachereaux avec les groupes acheuléens évoquée ici.

- 258 -

Fig. 310 : zones de présence de hachereaux (et de l’Acheuléen) au Pléistocène inférieur.

Fig. 311 : zones de présence de hachereaux au Pléistocène moyen. (les cercles blancs correspondent aux sites acheuléens n’ayant pas livré de hachereaux)

- 259 - L’absence ou la rareté de l’Acheuléen en Europe centrale et orientale a conduit de nombreux auteurs à proposer une migration depuis l’Afrique du Nord à travers le détroit de ou à travers le canal de Sicile. Considérant que ces deux voies de passage avaient été exondées au cours du Pléistocène, certains sont allés jusqu’à les qualifier d’ « isthmes hispano- marocain et siculo-tunisien » (Alimen, 1975).

Se basant sur la présence d’espèces d’éléphants nains dans les îles méditerranéennes, R. Vaufrey puis L. Thaler ont clairement démontré que l’hypothèse d’un « isthme siculo- tunisien » pléistocène pouvait être définitivement exclue (Vaufrey, 1929 ; Thaler, 1973 ; cf. également Simmons, 1988). En effet, le nanisme (ou le gigantisme) sont des dérives caractéristiques d’une insularité continue et prolongée (Fig. 312).

D’autre part, il semblerait que le détroit de Gibraltar n’ait lui non plus jamais été un isthme, au Quaternaire tout au moins. C’est ce qui ressort à demi-mot de la synthèse que M.-H. Alimen a consacré à la question et qui tient compte des données bathymétriques et des cartes sous-marines disponibles alors (Alimen, 1975).

Faute de voie terrestre documentée, l’éventuelle traversée du détroit de Gibraltar ou du canal de Sicile à l’origine de la diffusion de l’Acheuléen en Europe n’a pu se faire que par voie Fig. 312 : éléphant et hippopotame nains du maritime. Rares sont les auteurs à évoquer une Pléistocène des îles méditerranéennes ; d’après telle possibilité : c’est le cas notamment de F. David, 1993. Bordes, de M. Otte ou de C.S. Chard (cf. 1.4.1.). J. González Echegaray et L.G. Freeman (1998) sont aussi partisans de cette hypothèse et avance comme argument… une photographie de la côte africaine vue depuis Gibraltar. La distance qui sépare les deux côtes est effectivement très limitée : elle est actuellement d’une quinzaine de kilomètres seulement et était réduite environ de moitié lors des périodes de régression.

La démonstration d’une traversée maritime n’est évidemment pas directement possible dans le cas évoqué : elle ne l’est théoriquement que dans le cas de peuplements d’îles ayant laissé des traces matérielles ou ayant permis l’implantation d’une population animale ou humaine. On notera que des populations animales se sont implantées sur des îles après avoir parcouru des distances pouvant aller d’une quarantaine de kilomètres pour les grands mammifères à plusieurs centaines de kilomètres pour les petits mammifères tels que les Insectivores ayant peuplé Madagascar (Rodríguez de la Fuente, 1975) (Fig. 313). En ce qui concerne les populations humaines, les plus anciennes navigations attestées ont longtemps été celles liées au peuplement de l’Australie, il y a plus de 40 000 ans (White et Hapgood, 1985). Récemment, des travaux concernant le peuplement de l’île de Flores en Indonésie ont permis de vieillir considérablement la première navigation humaine certifiée : il semblerait que celle- ci date d’environ 0,84 Ma ! (Morwood et al., 1998 ; 1999). La présence de vestiges lithiques

- 260 - démontre selon les auteurs qu’ « Homo erectus dans cette région était capable de traversées maritimes répétées au moyen d’embarcations » (Morwood et al., 1998 ; p. 173) 23.

Fig. 313 : mode de dispersion des populations animales et végétales et distances attestées ; d’après Rodríguez de la Fuente, 1975.

Une traversée maritime aussi ancienne que celle attestée à Flores est évidemment un argument de poids mais elle n’est pas une preuve pour la traversée à Gibraltar. D’autres éléments rendent la transposition impossible, dont l’importance du courant dans le détroit de Gibraltar. Les quotidiens espagnols apportent d’ailleurs régulièrement la preuve qu’il est difficile de franchir ce détroit avec des embarcations sommaires en relatant la découverte sur les plages de Tarifa de cadavres de candidats malheureux à l’immigration économique…

La diffusion de groupes acheuléens porteurs de hachereaux à travers le détroit de Gibraltar au début du Pléistocène moyen reste cependant une hypothèse fort séduisante, qui a d’ailleurs peu de chances d’être démontrée un jour. Nous laisserons une fois de plus le mot de la fin à A. Tavoso : « (…) les caractères typologiques très spécifiques de l’Acheuléen d’Espagne et d’Aquitaine pourraient être les jalons de la pénétration, dans une Europe déjà peuplée par les artisans des industries de tradition oldowayenne, d’une nouvelle vague d’immigrants venus d’Afrique par Gibraltar. Nous sommes partisans de cette hypothèse, qui fait du bassin du Tarn une zone de contact possible entre deux populations de l’Europe paléolithique. Ce n’est là cependant qu’une opinion personnelle, qui restera très contestable tant qu’on n’aura pas reconnu, dans une vigne du Sud de l’Espagne, un biface importé du Maroc !! » (Tavoso, 1986 ; p. 374).

23 - « We conclude that Homo erectus in this region was capable of repeated water crossings using watercraft. » - 261 - 7.3. De la culture matérielle à la culture La revue documentaire et l’étude de séries de hachereaux que nous avons réalisée permettent d’écarter les principaux arguments des tenants d’une thèse déterministe (cf. 1.4.2.). S’il est évident que l’environnement, et en particulier la disponibilité en matières premières, joue le rôle d’un facteur limitant dans la production de hachereaux, de nombreux arguments permettent d’établir qu’il ne peut en aucun cas jouer le rôle d’un facteur déterminant : - il existe des sites où les hachereaux ne sont pas présents tout au long de la stratigraphie. C’est le cas notamment à Sidi Zin, en Tunisie, où des hachereaux en calcaire ne sont présents que dans le niveau moyen alors qu’ils sont absents des niveaux inférieur et supérieur alors que le même matériau y a été utilisé. C’est le cas également au Castillo, où les hachereaux sont présents dans un niveau moustérien seulement, alors qu’ils sont absents du niveau moustérien sous-jacent ou encore des niveaux acheuléens à la base de la séquence. Comment expliquer dans de tels cas que le milieu a déterminé la production de hachereaux par intermittence ? - il existe des régions où les matériaux aptes à la réalisation de hachereaux sont abondants, où l’Acheuléen est attesté mais où les hachereaux sont pourtant absents. C’est le cas notamment de la Vallée du Rhône ou de la Lorraine. Comment expliquer dans de tels cas que le milieu a déterminé la production de hachereaux dans la vallée de la Garonne ou dans la vallée du Tage et pas dans les régions en question ? Le rôle de facteur limitant joué par les matières premières est plus évident et incontestable : certaines aires géographiques n’ont pas livré de hachereaux parce qu’elles sont pauvres en matériaux susceptibles de fournir les grands supports nécessaires à la réalisation de ces outils. C’est le cas notamment pour le Quercy ou les Pyrénées-Orientales, pour se cantonner à des exemples français. En matière de contraintes environnementales, le silex semble être un cas un peu particulier. S’il est incontestable que des hachereaux ont ponctuellement été réalisés aux dépens de ce matériau dans des régions où il n’est pas le matériau le plus abondant, il semble que dans les régions où les industries sont presque exclusivement réalisées en silex, celui-ci n’ait pas ou peu servi de support aux hachereaux. C’est le cas notamment dans le bassin de la Somme et sans doute en partie au moins en Périgord et en Angleterre. De manière plus générale, les roches siliceuses cryptocristallines et les roches vitreuses ont rarement été employées de manière préférentielle pour produire des hachereaux. Les sites du Lac Langano (obsidienne), de Lagreich, de Ma’ayan Baruch et de la vallée du Manzanares (silex) sont les contre-exemples les plus marquants (Fig. 314). Les grès et les quartzites sont les matériaux les plus fréquemment utilisés, suivis des roches volcaniques et plus rarement des calcaires et autres matériaux. Cependant, ces grandes catégories masquent une importante diversité de matériaux et il est évident que le seul groupe des quartzites comportent des matières premières très variées. Ici encore, il est difficile d’admettre que des roches aux propriétés mécaniques si diverses aient systématiquement déterminé la production d’un seul et même outil à l’échelle de plusieurs continents et de plusieurs centaines de milliers d’années… Une interprétation fonctionnelle est parfois invoquée comme alternative aux explications déterministes des caractéristiques des industries lithiques. Dans le cas des hachereaux, peu d’arguments permettent d’évaluer une telle hypothèse. À notre connaissance, les seuls hachereaux ayant fait l’objet d’une analyse tracéologique sont ceux de Cañas- Cirueñas en Espagne (Utrilla et Mazo, 1996 ; cf. 5.3.16.4.). Rappelons que sur 11 hachereaux recueillis en surface dont 8 en quartzite et 3 en silex, 5 portent des traces d’utilisation : trois hachereaux en quartzite présenteraient des micro-polis caractéristiques du travail du bois et un hachereau en silex présenterait un micro-poli caractéristique du travail de la viande. Il est évidemment impossible d’utiliser des résultats aussi limités pour proposer une interprétation - 262 - fonctionnelle de l’ensemble des hachereaux connus et « Il est toujours très scabreux de parler d’utilisation possible au Paléolithique inférieur » (Tixier, 1956 ; p. 921). Rappelons encore que le faible degré de variation des valeurs moyennes des angles des tranchants des hachereaux des séries étudiées pouvait indiquer qu’ils avaient pu être utilisés dans des conditions analogues et peut-être sur une même gamme de matières d’œuvre.

Fig. 314 : principales matières premières utilisées pour la production de hachereaux au Pléistocène moyen.

Enfin, un dernier élément permet de sortir définitivement de la thèse déterministe pour aborder la thèse culturelle, et c’est la présence systématique de bifaces aux côtés des hachereaux. Si ces derniers étaient réellement les outils imposés par les propriétés mécaniques des matières premières que décrivent les tenants de la thèse déterministe, comment expliquer alors qu’ils côtoient d’autres types d’outils au premier rang desquels figurent évidemment les bifaces ? Si un matériau détermine la réalisation d’un outil, il est évident qu’il ne peut déterminer qu’un seul outil. Si l’on constate l’existence d’une gamme diversifiée d’outils complémentaires obtenus selon des méthodes variées, il ne peut y avoir de relation univoque entre une matière première et un outil. Il se trouve que c’est bien ce que révèlent la littérature concernant l’Acheuléen et l’étude de séries que nous avons réalisées : les hachereaux sont systématiquement accompagnés de bifaces, quelles que soient la période ou la région concernées. Ces bifaces sont présents dans des proportions très variables et il est difficile d’expliquer pourquoi ils sont tantôt plus abondants que les hachereaux, tantôt moins nombreux qu’eux (Fig. 315). Il est probable que l’explication est d’ordre fonctionnel

- 263 - puisqu’elle n’est ni géographique, ni chronologique, mais il y a peu d’espoir de le démontrer un jour.

Fig. 315 : proportions des bifaces et des hachereaux (en noir) dans les sites du Pléistocène moyen.

Les artisans acheuléens avaient donc à leur disposition une panoplie conceptuelle leur permettant de réaliser des outils très différents les uns des autres. S’ils ont parfois produit des hachereaux, ce n’est en aucun cas parce que l’environnement le leur a imposé par l’intermédiaire des propriétés mécaniques des matériaux qu’il leur offrait, c’est parce qu’ils l’ont délibérément choisi au sein d’une gamme de choix possibles. En faisant ce choix, ils n’ont jamais opté pour la solution la plus simple : rares sont les activités qui nécessitaient la fabrication d’un hachereau plutôt que d’un biface, d’un éclat brut, d’un galet taillé. Ces autres productions techniques n’impliquant pas la mise en œuvre d’un schéma conceptuel aussi complexe que celui des hachereaux étaient également à la portée des artisans acheuléens, qui les ont souvent réalisées. Ces artisans ont pourtant souvent préféré réaliser des hachereaux, parfois en repoussant les limites imposées par certains matériaux comme le quartz filonien à Tihodaïne ou la mylonite à Isimila. Ce choix leur a souvent imposé un surcroît d’investissement technique et physique par rapport aux solutions les plus simples qui étaient pourtant à leur portée : c’est ainsi qu’ils ont produit des hachereaux à plusieurs kilomètres de leur lieu de résidence avant de les transporter, comme à Tachenghit, à La Kamoa, à Campsas… Ils disposaient pourtant de matériaux locaux qui leur auraient permis de trouver des solutions alternatives moins dispendieuses en temps et en énergie. Ces préférences, ces choix que nous avons mis en évidence nous renvoient à la définition des phénomènes culturels que nous avons proposée en ouverture de ce mémoire (cf. 1.1.). Le

- 264 - hachereau n’est pas seulement un élément de la culture matérielle acheuléenne, il est selon nous l’un des meilleurs marqueurs de l’existence d’une véritable culture acheuléenne si homogène malgré sa surprenante durée. Il en est sans doute un meilleur marqueur que le biface lui-même, que l’on peut plus facilement suspecter de convergences évolutives puisqu’il réapparaît à de nombreuses reprises au cours de la Préhistoire. Le concept unique sous-jacent à la réalisation des hachereaux est le meilleur garant de l’existence d’un lien culturel entre les hommes de l’Acheuléen.

- 265 - 7.4. Quels hommes ? Avant de refermer ce mémoire, il paraît légitime de s’interroger sur l’identité des auteurs des vestiges que nous avons décrit et tenté d’interpréter. L’identité de l’initiateur de l’Acheuléen semble particulièrement difficile à déterminer. L’association de restes humains avec des outils lithiques n’a jamais démontré que ceux-là correspondaient aux auteurs de ceux-ci. En l’occurrence une telle association n’existe pas pour les périodes considérées : les restes attribués à Homo erectus à Garba IV et à Homo erectus/ergaster à Konso Gardula ne se trouvent pas dans les mêmes niveaux, voire dans les mêmes locus, que l’industrie acheuléenne. Le problème est d’autant plus complexe que la période correspondant à l’apparition de l’Acheuléen est caractérisée par un foisonnement de taxons : - le genre Paranthropus, avec P. robustus en Afrique du Sud (2,2 - 1,5 Ma) et P. boisei en Afrique de l’Est (2,2 - 1,4 Ma), appelé à disparaître sans descendance et généralement écarté a priori de la liste des Hominidés susceptibles de produire un outillage en pierre, fut-ce du pré- Oldowayen ; - les espèces voisines Homo rudolfensis/habilis (2,45 - 1,55 Ma) ; - l’espèce Homo ergaster (1,8 - 0,6 Ma), variante archaïque et typiquement africaine d’Homo erectus (Prat et Marchal, 2001 ; Grimaud-Hervé et al., 2002).

L’auteur le plus vraisemblable des premières manifestations de l’Acheuléen est Homo erectus/ergaster (Roche in Prat et Marchal, 2001). Il est en tout état de cause l’auteur incontesté des formes plus évoluées d’Acheuléen et l’ancêtre présumé de l’homme moderne. Sa distribution géographique et chronologique est étonnamment proche de celle que nous avons décrite pour les hachereaux (Fig. 316). On le trouve associé plus ou moins directement à des industries acheuléennes dans la Formation de Kapthurin à Baringo, dans le site WK Upper Channel d’Olduvai (OH 28), à , à Sidi-Abderrahmane, à Tighennif, à la carrière Thomas, sans doute à Gesher Benot Ya’aqov et dans la Vallée de la Narmada. Mais le temps où l’Homo erectus pouvait encore être considéré comme le seul acteur de l’Acheuléen est révolu : il faut désormais également compter avec H. heidelbergensis, présent notamment à Atapuerca et Fig. 316 : phylogenèse et répartition géographique du genre sans doute à Tautavel. Homo au Pléistocène ; d’après Grimaud-Hervé et al., 2002. S : spéciation

- 266 - Enfin, les hachereaux du Pléistocène supérieur, qui confirment que la rupture entre Paléolithique inférieur et moyen n’est pas aussi tranchée qu’on a pu le dire, ont sans doute été taillés par des représentants de l’espèce Homo neanderthalensis.

Les artisans tailleurs de hachereaux relèvent donc d’au moins quatre de nos modernes taxons. Leurs gestes nous sont parvenus et nous sont intelligibles, même sous une forme fossilisée. Comme l’image du grand adolescent de Nariokotome, ces gestes nous confirment la profonde unicité du genre humain.

Fig. 317 : « WT 15000 », spécimen d’Homo ergaster découvert à Nariokotome sur la rive Ouest du lac Turkana, environ 1,5 Ma ; d’après Brown et al., 1985.

- 267 - - 268 -

“ D’importants travaux modernes, par une abondante bibliographie étroitement liée au texte, prennent le plus grand soin de communiquer au lecteur l’origine des théories et des informations dont R il est fait état. Il ne faut pas seulement se féliciter de cette façon de faire pour sa seule correction, mais é parce que les idées ne peuvent être jugées qu’en fonction de leurs auteurs réels et des circonstances f qui les ont suscitées. é r

” e

Bernard Champault, n L'Acheuléen évolué au Sahara occidental c e s

b i b l i o g r a p h i q u e s

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- 304 -

T a b l e s

- 305 - 9. TABLES

9.1. Table des figures

Tome 1

Fig. 1 : représentation schématique des étapes de la production d’un hachereau...... 13 Fig. 2 : hachereau de tonnelier (d’après Feller et Touret, 1988) ...... 28 Fig. 3 : dessins de hachereaux extraits de South Africa’s Past in Stone and Paint, de M.C. Burkitt, 1928...... 30 Fig. 4 : « éclats à biseau, ou hachereaux », d'après la typologie de B. Champault (1951)...... 41 Fig. 5 : hachereaux de l’Acheuléen d’Afrique de l’Est d’après M. Kleindienst (1962)...... 42 Fig. 6 : « pièces à tranchant terminal » d’après J. Chavaillon (1965)...... 44 Fig. 7 : différents types de hachereaux d’Afrique du Nord d’après J. Tixier (1956)...... 46 Fig. 8 : apparition du hachereau de type 6 parmi les types présents à Ternifine, d’après J. Tixier (in Balout et al., 1967)...... 47 Fig. 9 : typologie des hachereaux d’après L. Benito del Rey (1986)...... 48 Fig. 10 : typologie des hachereaux d’Afrique du Nord d’après J. Zuate y Zuber (in Alimen, 1978)...... 50 Fig. 11 : typologie des hachereaux d’après T. Tillet (1983)...... 51 Fig. 12 : typologie des hachereaux d’après J. et G. Guichard (1966)...... 53 Fig. 13 : sous-types de hachereaux de Lagreich distincts des types de J. Tixier ; d’après Diop, 1979...... 55 Fig. 14 : mesures permettant d’établir la classification métrique des hachereaux de D. Roe (d’après Roe, 1994) 57 Fig. 15 : répartition théorique des différentes formes de hachereaux suivant la classification formelle de D. Roe (d’après Roe, 1994)...... 58 Fig. 16 : classification formelle automatique des hachereaux de La Kamoa : dendrogramme obtenu par la méthode du minimum, d’après D. Cahen et P. Martin (1972)...... 60 Fig. 17 : orientation du hachereau d’après M. Dauvois (1976 ; p. 31)...... 66 Fig. 18 : orientation et principaux termes employés lors de la description des hachereaux...... 67 Fig. 19 : représentation graphique des orientations de débitage pour deux séries de hachereaux de Tighennif ; d’après Balout et al., 1967...... 71 Fig. 20 : courbe de distribution de l’axe de percussion des éclats-supports des hachereaux de La Kamoa, d’après Cahen, 1975...... 72 Fig. 21 : délinéation et inclinaison des tranchants de hachereaux (a : délinéation rectiligne, b : concave, c : convexe, d : à deux pans, e : inclinaison à gauche, f : perpendiculaire, g : à droite)...... 72 Fig. 22 : combinaisons théoriques permettant de décrire la section du tranchant...... 73 Fig. 23 : modalités de mesure de la longueur, la largeur et l’épaisseur d’un hachereau...... 75 Fig. 24 : modalités de mesure de la largeur (a) et de la hauteur (b) du tranchant...... 76 Fig. 25 : modalités de mesure de l’angle du tranchant (a) ; tranchant convexe (b) ; tranchant concave (c)...... 76 Fig. 26: modalités de mesure de l’angle d’éclatement de l’éclat-support...... 77 Fig. 27 : fiche descriptive utilisée pour l’étude des hachereaux...... 78 Fig. 28 : représentation graphique de la répartition d’un ensemble théorique de 50 hachereaux en fonction de leur direction I (a) et de leur direction II (b)...... 80 Fig. 29 : superposition des répartitions des directions I et II pour un ensemble théorique de 50 hachereaux...... 81 Fig. 30 : courbes cumulatives résumant la répartition des combinaisons de directions I et II par grands groupes, pour les séries théoriques 1 et 2...... 83 Fig. 31 : figurés et symboles utilisés pour les schémas diacritiques de hachereaux...... 85 Fig. 32 : exemple de schéma diacritique, pseudo « hachereau sur éclat » du Pech de l’Azé II, c. 9 ; d’après Bordes, 1971 (complété)...... 85 Fig. 33 : localisation des principaux sites du Pléistocène inférieur mentionnés dans le texte...... 89 Fig. 34 : schéma synthétique de la stratigraphie des formations de Melka Kunture et position chronologique des principaux sites ; d’après Chavaillon, 1988b...... 90 Fig. 35 : pièce déterminée comme hachereau de Garba IV ; d’après Chavaillon et Piperno, 1975...... 91 Fig. 36 : proportions relatives des différents matériaux utilisés à Simbirro III, niveau B, en fonction des types d’outils ; d’après les données de O. Oussedik, 1976...... 92 Fig. 37 : proportions relatives des différents matériaux utilisés à Gombore II en fonction des types d’outils ; d’après les données de Brahimi, 1976...... 94 Fig. 38 : hachereau de Gadeb 8E ; d’après Clark et Kurashina, 1979...... 95 Fig. 39 : biface en obsidienne importée de Gadeb 8E ; d’après Clark et Kurashina, 1979...... 95

- 306 - Fig. 40 : hachereau en roche volcanique de FxJj63 à Koobi Fora ; d’après Isaac, 1997...... 97 Fig. 41 : fréquences relatives des bifaces et des hachereaux dans les différents sites de la séquence d’Olorgesailie ; d’après les données de Isaac, 1977...... 102 Fig. 42 : carte schématique de la Gorge d’Olduvai et principaux sites archéologiques ; d’après Leakey, 1975.. 105 Fig. 43 : outils en roches volcaniques du site EF-HR à Olduvai ; d’après Leakey, 1971a...... 109 Fig. 44 : hachereau en roche volcanique du site BK à Olduvai (Oldowayen développé B) ; d’après Leakey, 1971a...... 110 Fig. 45 : fréquence des hachereaux et des bifaces par rapport à l’ensemble de l’industrie dans les principaux sites d’Olduvai ; d’après les données de M.D. Leakey et D.A. Roe (1994)...... 110 Fig. 46 : fréquences relatives des hachereaux et des bifaces dans les principaux sites d’Olduvai ; d’après les données de M.D. Leakey et D.A. Roe (1994)...... 111 Fig. 47 : hachereaux de Sterkfontein ; d’après Kuman 1994b...... 112 Fig. 48 : localisation des principaux sites du Pléistocène moyen mentionnés dans le texte...... 115 Fig. 49 : hachereau (sur éclat Kombewa ?) du site de Lewa, d’après L.S.B. Leakey, 1936...... 119 Fig. 50 : industrie du Living Site, moyenne Formation de Kapthurin, lac Baringo ; d’après Leakey et al., 1969.. 121 Fig. 51 : hachereaux en basalte du site WK Upper Channel à Olduvai ; d’après Leakey, 1971b...... 124 Fig. 52 : fréquences des bifaces, des hachereaux, des « choppers » et des petits outils sur éclats par rapport à l’ensemble des outils dans la séquence d’Isimila ; d’après Howell et al., 1962...... 127 Fig. 53 : fréquences des bifaces, des hachereaux, des « core-axes » et des petits racloirs par rapport à l’ensemble des outils dans la séquence de Kalambo Falls ; d’après Clark, 1964...... 129 Fig. 54 : hachereau en diabase de Swartkrans, Afrique du Sud ; d’après Leakey, 1970...... 134 Fig. 55 : pièce en quartzite décrite comme un hachereau éventuel (Swartkrans, Afrique du Sud) ; d’après Clark, 1990...... 134 Fig. 56 : hachereau de type 0 en quartzite de Hlalakahle ; d’après Roe, 1978...... 138 Fig. 57 : hachereaux de Baía Farta en quartz et quartzite ; d’après Clark, 1966...... 141 Fig. 58 : hachereaux en quartzite de Ngoéré/Ngolo, Haute-Sangha, République centrafricaine ; d’après Bayle des Hermens, 1975...... 143 Fig. 59 : hachereau en basalte de Mai idon Toro, Nigeria ; d’après Soper, 1965...... 145 Fig. 60 : carte schématique de la région d’El-Beyyed ; d’après Biberson, 1969...... 147 Fig. 61 : hachereaux de Lagreich, Mali...... 150 Fig. 62 : hachereau en grès de l’Erg d’Admer, Tassili des Ajjer, Algérie ; d’après Lhote et Kelley, 1936...... 153 Fig. 63 : propositions de corrélation chronostratigraphique entre les formations littorales et fluviatiles marocaines, les formations fluviatiles sahariennes et les industries correspondantes ; d'après Alimen 1978, p. 515 (à partir des travaux de P. Biberson, J. Chavaillon et M.-H. Alimen)...... 155 Fig. 64 : évolution de la fréquence des hachereaux, des bifaces, des outils sur éclats et des galets taillés dans l’Acheuléen du Sahara nord-occidental ; d’après les données de Alimen, 1978...... 158 Fig. 65 : évolution des fréquences relatives des hachereaux et des bifaces dans l’Acheuléen du Sahara nord- occidental ; d’après les données de Alimen, 1978...... 158 Fig. 66 : évolution de la fréquence des différents types de hachereaux dans l’Acheuléen du Sahara nord- occidental ; d’après les données de Alimen, 1978...... 159 Fig. 67 : localisation des principaux gisements des environs de Casablanca, Maroc ; d’après Biberson, 1956... 160 Fig. 68 : hachereaux en grès quartzitique de Ouarzazate, Maroc ; d’après Rodrigue, 1986...... 164 Fig. 69 : stratigraphie du site de Tighennif ; d’après Geraads et al., 1986...... 166 Fig. 70 : hachereaux de Tighennif, Algérie ; d’après Djemmali, 1985...... 170 Fig. 71 : hachereau sur éclat Kombewa en quartzite de Tighennif, Algérie ; d’après Dauvois, 1981...... 171 Fig. 72 : hachereau du Lac Karâr, Algérie ; d’après Bordes, 1961 (sans échelle)...... 173 Fig. 73 : hachereau en grès de Mechta Kléba, Algérie ; d’après Morel, 1966...... 174 Fig. 74 : localisation de Sidi Zin ; d’après E.-G. Gobert, dessin inédit communiqué par J. Tixier...... 175 Fig. 75 : hachereaux en calcaire de Sidi Zin ; d’après Gobert, 1950 (dessins de E. Evrard)...... 178 Fig. 76 : biface à tranchant transversal en chert de l’Oasis de Kharga, déterminé comme hachereau ; d’après Caton-Thompson, 1952...... 181 Fig. 77 : vestiges en roche volcanique d’Oubeidiyeh déterminées comme cleavers ; d’après Stekelis in Gilead, 1973...... 184 Fig. 78 : localisation des différents locus de Gesher Benot Ya’aqov ; d’après Goren-Inbar et al., 1991, 1992 a et b...... 186 Fig. 79 : répartition des directions de débitage des supports de hachereaux de Gesher Benot Ya’aqov – collection Ben-Ami ; d’après Goren-Inbar et al., 1991...... 187 Fig. 80 : nucléus en basalte de Gesher Benot Ya’aqov ; d’après Goren-Inbar, 1992...... 189 Fig. 81 : répartition des directions de débitage des supports de hachereaux de Gesher Benot Ya’aqov – fouilles Goren-Inbar couches II-6 ; d’après Goren-Inbar et Saragusti, 1996...... 190 - 307 - Fig. 82 : hachereaux en basalte de Gesher Benot Ya’aqov ; d’après Gilead, 1973 (e ; collection Gilead), Goren- Inbar et al., 1992b (a ; fouilles Goren-Inbar), Goren-Inbar et al., 1991 (b, c et d ; collection Ben-Ami), Goren-Inbar, 1992 (f ; fouilles Goren-Inbar)...... 191 Fig. 83 : hachereau en silex de Ma’ayan Baruch ; d’après Gilead, 1973...... 192 Fig. 84 : hachereau en silex de Joubb Jannine II ; d’après Besançon et al., 1982...... 193 Fig. 85 : pièces déterminées comme hachereaux de Latamne ; d’après Clark, 1967...... 195 Fig. 86 : pièces déterminées comme hachereaux d’Azikh, Haut-Karabakh ; d’après Lioubine, 2002...... 198 Fig. 87 : pièces déterminées comme hachereaux de Koudaro I ; d’après Lioubine, 2002...... 199 Fig. 88 : pièces déterminées comme hachereaux de Tsona, Géorgie ; d’après Lioubine, 2002...... 200 Fig. 89 : pièces déterminées comme hachereaux de sites de plein air d’Arménie et de Géorgie ; d’après Lioubine, 2002...... 201 Fig. 90 : hachereau présumé (a) et biface (b) de Sel’oungour ; d’après Islamov, 1990...... 204 Fig. 91 : outillage acheuléen des Siwaliks d’Hoshiarpur ; d’après Mohapatra, 1981...... 206 Fig. 92 : hachereaux en quartzite de Mandsaur ; d’après Khatri, 1963a...... 207 Fig. 93 : hachereaux en quartzite de Bhimbetka ; d’après Misra,1987...... 208 Fig. 94 : industrie acheuléenne de Chirki-Nevasa (dont 10 et 11 : hachereaux) ; d’après Corvinus, 1983...... 211 Fig. 95 : représentation schématique de la méthode de production des hachereaux à Chirki-Nevasa ; d’après Corvinus, 1983...... 212 Fig. 96 : hachereau en calcaire siliceux de Hunsgi - localité VI ; d’après Paddayya, 1979...... 213 Fig. 97 : représentation schématique d’un hachereau en calcaire siliceux de la région d’Isampur montrant la position des différents plans de discontinuités du matériau ; d’après Petraglia et al., 1999...... 215 Fig. 98 : carte montrant la « ligne de Movius » séparant les industries acheuléennes et les industries à « choppers – chopping-tools » ; d’après Schick, 1994...... 216 Fig. 99 : pièce douteuse de Longgupo, déterminée comme hachereau ; d’après Hou et al., 1999...... 218 Fig. 100 : biface à tranchant transversal de Zhoukoudian (loc. 13), déterminé comme hachereau par V.E. Laritchev ; d’après Laritchev, 1976...... 219 Fig. 101 : hachereaux en quartzite de Chongokni, Corée du Sud ; d’après Bae, 1987...... 220 Fig. 102 : bifaces à tranchant transversal en silex de Rosaneto ; d’après Piperno, 1974...... 223 Fig. 103 : hachereaux en calcaire silicifié de Rosaneto ; d’après Piperno, 1974...... 224 Fig. 104 : directions de débitage des supports de hachereaux de Pinedo ; d’après Querol et Santonja, 1980.... 227 Fig. 105 : pièces de Pinedo déterminées comme hachereaux ; d’après Querol et Santonja, 1979...... 228 Fig. 106 : localisation des principaux sites des faubourgs de Madrid ; d’après Santonja et Villa, 1990...... 229 Fig. 107 : hachereau en silex de San Isidro ; d’après Obermaier, 1925...... 229 Fig. 108 : pièce en quartzite déterminée comme hachereau de Aridos 2 ; d’après Santonja et Querol, 1980b.. 231 Fig. 109 : schéma diacritique de la pièce précédente...... 232 Fig. 110 : directions de débitage des supports de hachereaux de Los Tablazos ; d’après Benito del Rey, 1983. 234 Fig. 111 : hachereaux en quartzite de Los Tablazos ; d’après Benito del Rey, 1978a...... 235 Fig. 112 : hachereau en quartzite de type « VII » de Pedrotello ; d’après Martín Benito, 1984...... 237 Fig. 113 : localisation des principaux sites d’Atapuerca ; d’après Groupe Spéléologique Edelweiss in Cervera et al., 2000...... 238 Fig. 114 : schéma de production d’un hachereau de Galería (a) et dessin de la pièce en question (b ; grès, niveau TG10a) ; d’après Carbonell et al., 1999b...... 241 Fig. 115 : hachereaux de Cañas-Cirueñas présentant des polis d’utilisation (en grisé) caractéristiques du contact avec le bois ( a et b ; quartzite) et avec la viande (c ; silex) ; d’après Utrilla et Mazo, 1996...... 243 Fig. 116 : hachereau du type VI en quartzite de Budiño ; d’après Echaide, 1971...... 244 Fig. 117 : coupe schématique du réseau karstique de Montmaurin et positions relatives des différents sites paléolithiques ; d’après Méroc, 1963a...... 250 Fig. 118 : hachereau en quartzite de Fontvives ; d’après Leclercq et Briois, 1982...... 252 Fig. 119 : hachereau de type II en grès de Cazalège ; d’après Millet et al., 1999...... 253 Fig. 120 : hachereau en quartzite de En Jacca ; d’après Chalard et al., 1997...... 255 Fig. 121 : biface à tranchant transversal en silex tertiaire du site des Bosses ; d’après Jarry et al., 2001...... 258 Fig. 122 : pièce en silex du Pech de l’Azé II déterminée comme hachereau ; d’après Bordes, 1971...... 261 Fig. 123 : schéma diacritique de la pièce précédente...... 262 Fig. 124 : pièce en quartz du Pech de l’Azé II déterminée comme hachereau ; d’après Bordes, 1971...... 264 Fig. 125 : schéma diacritique de la pièce précédente...... 265 Fig. 126 : pièce en silex des Pendus déterminée comme hachereau ; d’après Guichard et Guichard, 1966...... 266 Fig. 127 : pièce en silex de Barbas déterminée comme « petit typo-hachereau » ; d’après Boëda et al., 1996. ... 267 Fig. 128 : pièce en silex de la grotte Vaufrey déterminée comme hachereau ; d’après Rigaud, 1988b...... 268 Fig. 129 : hachereau en quartzite de Chapouiller ; d’après Brochier, 1975...... 272 Fig. 130 : biface à tranchant transversal sur galet de calcaire de Terra-Amata ; d’après Fournier, 1973...... 273 - 308 - Fig. 131 : pièce en quartzite de La Cotte de St Brelade déterminée comme hachereau ; d’après Callow et Cornford, 1986...... 276 Fig. 132 : hachereau en quartzite de La Cotte de St Brelade ; d’après Callow et Cornford, 1986...... 276 Fig. 133 : biface à tranchant transversal en silex de Whitlingham ; d’après Cranshaw, 1983...... 277 Fig. 134 : hachereau en silex de Whitlingham ; d’après Cranshaw, 1983...... 278 Fig. 135 : pièces en quartzite déterminées comme hachereaux de Reutersruh ; d’après Bosinski, 1976...... 279 Fig. 136 : localisation des principaux sites du Pléistocène supérieur mentionnés dans le texte...... 282 Fig. 137 : hachereau en quartzite de Hoit Tsenkher Gol (site A) ; d’après Jaubert et al., 1997...... 284 Fig. 138 : directions de débitage des supports de hachereaux de la couche alpha/20 d’El Castillo ; d’après Benito del Rey, 1976...... 287 Fig. 139 : hachereau de type II de la couche alpha/20 d’El Castillo ; d’après Benito del Rey, 1976...... 287 Fig. 140 : hachereaux de la couche alpha/20 d’El Castillo ; d’après Benito del Rey, 1976...... 288 Fig. 141 : pièce déterminée comme galet taillé obtenu par transformation d’un hachereau ; d’après Benito del Rey, 1972-73...... 288 Fig. 142 : hachereaux du niveau 16 de la Cueva Morín ; d’après González Echegaray et Freeman, 1998...... 290 Fig. 143 : directions de débitage des supports de hachereaux de la Cueva Morín ; d’après Benito del Rey, 1981...... 291 Fig. 144 : hachereau en grès lustré du Moustérien de Tradition Acheuléenne du Bois-du-Rocher ; d’après Monnier et Texier, 1977...... 296 Fig. 145 : possibilité de relations entre le Moustérien ibérique et le Moustérien de Tradition Acheuléenne armoricain ; d’après Monnier, 1980...... 297 Fig. 146 : pièce provenant de Combe-Grenal, couche Alpha, déterminée comme hachereau par F. Bordes (1961)...... 297

Tome 2

Fig. 1 : localisation du site d’Isenya (Kenya)...... 4 Fig. 2 : stratigraphie synthétique d’Isenya (les losanges schématisent la position des niveaux archéologiques V et VI) ; d’après Roche et al., 1988...... 6 Fig. 3 : biface d’Isenya en phonolite ; d’après Roche et al., 1988, dessin M. Reduron-Ballinger...... 9 Fig. 4 : sphéroïde, polyèdre (phonolite) et bola (quartz) d’Isenya ; d’après Roche et al., 1988, dessin M. Reduron- Ballinger...... 10 Fig. 5 : position des séries analysées dans la stratigraphie synthétique d’Isenya ; d’après document H. Roche.... 13 Fig. 6 : Isenya cVIb22 ; nature de la matière première...... 14 Fig. 7 : Isenya cVIb22 ; états de surface de la matière première...... 14 Fig. 8 : Isenya cVIb22 ; types de supports utilisés...... 14 Fig. 9 : rosace de directions de débitage utilisée par la MPK (a) et rosace utilisée dans le cadre de ce travail (b). 15 Fig. 10 : Isenya cVIb22 ; directions de débitage des éclats-supports (graphique appauvri)...... 15 Fig. 11 : Isenya cVIb22 ; directions de débitage des éclats-supports (graphique extrapolé)...... 15 Fig. 12 : Isenya cVIb22 ; directions des enlèvements prédéterminants (graphique appauvri)...... 16 Fig. 13 : Isenya cVIb22 ; directions des enlèvements prédéterminants (graphique extrapolé)...... 16 Fig. 14 : Isenya cVIb22 ; combinaisons des directions I et II...... 17 Fig. 15 : Isenya cVIb22 ; délinéation du tranchant...... 17 Fig. 16 : Isenya cVIb22 ; inclinaison du tranchant...... 18 Fig. 17 : Isenya cVIb22 ; proportions des bords et des bases retouchés...... 18 Fig. 18 : Isenya cVIb22 ; silhouette des bords...... 19 Fig. 19 : Isenya cVIb22 ; profils des bords...... 20 Fig. 20 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes de longueur...... 20 Fig. 21 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes de largeur...... 21 Fig. 22 : Isenya cVIb22 ; module des pièces...... 21 Fig. 23 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 22 Fig. 24 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 22 Fig. 25 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant et par classes d’indice de largeur du tranchant...... 23 Fig. 26 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 23 Fig. 27 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 24 Fig. 28 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 24 Fig. 29 : Isenya cVIb22 ; nombre de pièces par classes de masse...... 24

- 309 - Fig. 30 : Isenya cVIb1 ; nature de la matière première...... 25 Fig. 31 : Isenya cVIb1 ; états de surface de la matière première...... 25 Fig. 32 : Isenya cVIb1 ; types de supports utilisés...... 25 Fig. 33 : Isenya cVIb1 ; directions de débitage des éclats-supports (graphique appauvri)...... 26 Fig. 34 : Isenya cVIb1 ; directions de débitage des éclats-supports (graphique extrapolé)...... 26 Fig. 35 : Isenya cVIb1 ; directions des enlèvements prédéterminants (graphique appauvri)...... 27 Fig. 36 : Isenya cVIb1 ; directions des enlèvements prédéterminants (graphique extrapolé)...... 27 Fig. 37 : Isenya cVIb1 ; combinaisons des directions I et II...... 28 Fig. 38 : Isenya cVIb1 ; délinéation du tranchant...... 28 Fig. 39 : Isenya cVIb1 ; inclinaison du tranchant...... 29 Fig. 40 : Isenya cVIb1 ; proportions des bords et des bases retouchés...... 29 Fig. 41 : Isenya cVIb1 ; silhouette des bords...... 31 Fig. 42 : Isenya cVIb1 ; profils des bords...... 31 Fig. 43 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes de longueur...... 32 Fig. 44 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes de largeur...... 32 Fig. 45 : Isenya cVIb1 ; module des pièces...... 33 Fig. 46 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 33 Fig. 47 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 34 Fig. 48 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 34 Fig. 49 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 35 Fig. 50 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 35 Fig. 51 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 35 Fig. 52 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 36 Fig. 53 : Isenya cVIb1 ; nombre de pièces par classes de masse...... 36 Fig. 54 : Isenya cVb-Est ; nature de la matière première...... 37 Fig. 55 : Isenya cVb-Est ; états de surface de la matière première...... 37 Fig. 56 : Isenya cVb-Est ; types de supports utilisés...... 37 Fig. 57 : Isenya cVb-Est ; directions de débitage des éclats-supports (graphique appauvri)...... 38 Fig. 58 : Isenya cVb-Est ; directions de débitage des éclats-supports (graphique extrapolé)...... 38 Fig. 59 : Isenya cVb-Est ; directions des enlèvements prédéterminants (graphique extrapolé)...... 39 Fig. 60 : Isenya cVb-Est ; combinaisons des directions I et II...... 40 Fig. 61 : Isenya cVb-Est ; délinéation du tranchant...... 40 Fig. 62 : Isenya cVb-Est ; inclinaison du tranchant...... 41 Fig. 63 : Isenya cVb-Est ; proportions des bords et des bases retouchés...... 41 Fig. 64 : Isenya cVb-Est ; silhouette des bords...... 42 Fig. 65 : Isenya cVb-Est ; profils des bords...... 43 Fig. 66 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes de longueur...... 43 Fig. 67 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes de largeur...... 44 Fig. 68 : Isenya cVb-Est ; module des pièces...... 44 Fig. 69 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 45 Fig. 70 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 45 Fig. 71 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces de largeur du tranchant et par classes d’indice de largeur du tranchant...... 46 Fig. 72 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 46 Fig. 73 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 47 Fig. 74 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 47 Fig. 75 : Isenya cVb-Est ; nombre de pièces par classes de masse...... 47 Fig. 76 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II d’Isenya et des autres séries étudiées...... 49 Fig. 77 : hachereau de type VI en phonolite, Isenya. (60 %) ...... 51 Fig. 78 : hachereau de type II en phonolite, Isenya. (60 %)...... 52 Fig. 79 : hachereau de type V en phonolite, Isenya. (60 %)...... 53 Fig. 80 : présentation schématique des différentes modalités de production de hachereaux à Isenya...... 54 Fig. 81 : localisation du site de La Kamoa, d'après Cahen 1975...... 55 Fig. 82 : plan des fouilles de La Kamoa, d’après Cahen, 1975, modifié...... 58 Fig. 83 : La Kamoa ; nature de la matière première...... 65 Fig. 84 : La Kamoa ; forme de matière première exploitée...... 65 Fig. 85 : La Kamoa ; états de surface de la matière première...... 66 Fig. 86 : La Kamoa ; types de supports utilisés...... 66 Fig. 87 : La Kamoa ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 66 - 310 - Fig. 88 : La Kamoa ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 67 Fig. 89 : La Kamoa ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 67 Fig. 90 : La Kamoa ; directions de débitage des éclats-supports...... 67 Fig. 91 : La Kamoa ; directions des enlèvements prédéterminants...... 68 Fig. 92 : La Kamoa ; combinaisons des directions I et II...... 69 Fig. 93 : La Kamoa ; délinéation du tranchant...... 70 Fig. 94 : La Kamoa ; inclinaison du tranchant...... 70 Fig. 95 : La Kamoa ; section du tranchant...... 70 Fig. 96 : La Kamoa ; proportions des bords et des bases retouchés...... 71 Fig. 97 : La Kamoa ; silhouette des bords et de la base...... 73 Fig. 98 : La Kamoa ; profils des bords...... 73 Fig. 99 : La Kamoa ; répartition par types...... 74 Fig. 100 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 76 Fig. 101 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa...... 77 Fig. 102 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa ; d’après Cahen et Martin, 1972...... 78 Fig. 103 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa...... 79 Fig. 104 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa ; d’après Cahen et Martin, 1972...... 80 Fig. 105 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa...... 81 Fig. 106 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 82 Fig. 107 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa...... 83 Fig. 108 : hachereau en grès déterminé comme de type IV par D. Cahen, La Kamoa ; d’après Cahen et Martin, 1972...... 84 Fig. 109 : hachereau en grès déterminé comme de type IV par D. Cahen, La Kamoa...... 85 Fig. 110 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes de longueur...... 86 Fig. 111 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes de largeur...... 86 Fig. 112 : La Kamoa ; module des pièces...... 87 Fig. 113 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 87 Fig. 114 : hachereau en grès de petites dimensions, La Kamoa...... 88 Fig. 115 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 89 Fig. 116 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 89 Fig. 117 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 90 Fig. 118 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 90 Fig. 119 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 90 Fig. 120 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 91 Fig. 121 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes de masse...... 91 Fig. 122 : La Kamoa ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 91 Fig. 123 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de La Kamoa et des autres séries étudiées...... 92 Fig. 124 : hachereau de type II en grès, La Kamoa ; d’après Cahen et Martin, 1972...... 94 Fig. 125 : hachereau de type II en grès, La Kamoa...... 95 Fig. 126 : hachereau de type II en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 96 Fig. 127 : hachereau de type II en grès, La Kamoa...... 97 Fig. 128 : hachereau de type II en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 98 Fig. 129 : hachereau de type II en grès, La Kamoa...... 99 Fig. 130 : hachereau de type V en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 100 Fig. 131 : hachereau de type V en grès, La Kamoa. (60 %)...... 101 Fig. 132 : hachereau de type V en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 102 Fig. 133 : hachereau de type V en grès, La Kamoa...... 103 Fig. 134 : hachereau de type V en grès, La Kamoa ; d’après Cahen et Martin, 1972...... 104 Fig. 135 : hachereau de type V en grès, La Kamoa...... 105 Fig. 136 : hachereau de type V en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 106 Fig. 137 : hachereau de type V en grès, La Kamoa...... 107 Fig. 138 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 108 Fig. 139 : hachereau de type VI en grès, La Kamoa...... 109 Fig. 140 : hachereau de type V en grès, La Kamoa ; d’après Cahen, 1975...... 110 Fig. 141 : hachereau de type V en grès, La Kamoa...... 111 Fig. 142 : localisation du gisement acheuléen de l’Erg Tihodaïne (d’après Arambourg, 1955 ; l’étoile matérialisant le site a été placée en fonction des renseignements fournis par cet auteur)...... 112 Fig. 143 : stratigraphie schématique du gisement acheuléen de l’Erg Tihodaïne (d’après Arambourg, 1955) ... 113

- 311 - Fig. 144 : hachereau de l’Erg Tihodaïne, rhyolite (collection Reygasse, dessin J. Bouyssonie, d’après : Collectif, 1956)...... 116 Fig. 145 : hachereau de l’Erg Tihodaïne, rhyolite (d’après Morel, 1955) ...... 116 Fig. 146 : Tihodaïne ; nature de la matière première...... 118 Fig. 147 : Tihodaïne ; états de surface de la matière première...... 119 Fig. 148 : hachereau de type II en quartz, Tihodaïne...... 120 Fig. 149 : hachereau de type II en quartz, Tihodaïne...... 121 Fig. 150 : Tihodaïne ; types de supports utilisés...... 122 Fig. 151 : Tihodaïne ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 122 Fig. 152 : Tihodaïne ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 122 Fig. 153 : Tihodaïne ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 123 Fig. 154 : Tihodaïne ; directions de débitage des éclats-supports...... 123 Fig. 155 : Tihodaïne ; directions des enlèvements prédéterminants...... 124 Fig. 156 : Tihodaïne ; combinaisons des directions I et II...... 125 Fig. 157 : Tihodaïne ; délinéation du tranchant...... 126 Fig. 158 : Tihodaïne ; inclinaison du tranchant...... 126 Fig. 159 : Tihodaïne ; section du tranchant...... 126 Fig. 160 : Tihodaïne ; proportions des bords et des bases retouchés...... 127 Fig. 161 : Tihodaïne ; silhouette des bords...... 129 Fig. 162 : Tihodaïne ; profils des bords...... 129 Fig. 163 : Tihodaïne ; répartition par types...... 130 Fig. 164 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes de longueur...... 130 Fig. 165 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes de largeur...... 131 Fig. 166 : Tihodaïne ; module des pièces...... 131 Fig. 167 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 132 Fig. 168 : hachereau de type I en rhyolite, Tihodaïne. (50 %) ...... 133 Fig. 169 : hachereau de type I en rhyolite, Tihodaïne. (45 %) ...... 134 Fig. 170 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 135 Fig. 171 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 135 Fig. 172 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 136 Fig. 173 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 136 Fig. 174 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 136 Fig. 175 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 137 Fig. 176 : Tihodaïne ; nombre de pièces par classes de masse...... 137 Fig. 177 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Tihodaïne et des autres séries étudiées...... 138 Fig. 178 : hachereau de type VI en MP 1 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 140 Fig. 179 : hachereau de type VI en MP 1 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 141 Fig. 180 : hachereau de type VI en MP 2 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 142 Fig. 181 : hachereau de type VI en MP 2 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 143 Fig. 182 : hachereau de type II en MP 2 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 144 Fig. 183 : hachereau de type II en MP 2 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 145 Fig. 184 : hachereau de type II en MP 3 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 146 Fig. 185 : hachereau de type II en MP 3 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 147 Fig. 186 : hachereau de type V en matériau indéterminé, Tihodaïne...... 148 Fig. 187 : hachereau de type V en matériau indéterminé, Tihodaïne...... 149 Fig. 188 : hachereau de type V en matériau indéterminé, Tihodaïne...... 150 Fig. 189 : hachereau de type V en matériau indéterminé, Tihodaïne...... 151 Fig. 190 : hachereau de type V en matériau indéterminé, Tihodaïne...... 152 Fig. 191 : hachereau de type V en matériau indéterminé, Tihodaïne...... 153 Fig. 192 : hachereau de type I en MP 2 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 154 Fig. 193 : hachereau de type I en MP 2 (rhyolite ?), Tihodaïne...... 155 Fig. 194 : carte géologique simplifiée de la région de Tabelbala (Sahara Nord Occidental, Algérie) et localisation des principaux sites archéologiques ; d’après Alimen, 1978...... 157 Fig. 195 : position des pièces acheuléennes dans la séquence stratigraphique du feidj de Tachenghit ; d’après Alimen, 1978 ; p. 98...... 159 Fig. 196 : Tachenghit ; nature de la matière première...... 165 Fig. 197 : Tachenghit ; forme de la matière première...... 165 Fig. 198 : Tachenghit ; états de surface de la matière première...... 166 Fig. 199 : Tachenghit ; types de supports utilisés...... 166 - 312 - Fig. 200 : Tachenghit ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 167 Fig. 201 : Tachenghit ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 167 Fig. 202 : Tachenghit ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 168 Fig. 203 : Tachenghit ; directions de débitage des éclats-supports...... 168 Fig. 204 : Tachenghit ; direction de débitage des éclats-supports pour les types III, IV et VI...... 169 Fig. 205 : Tachenghit ; direction de débitage des éclats-supports pour les types II...... 170 Fig. 206 : Tachenghit ; directions des enlèvements prédéterminants...... 170 Fig. 207 : Tachenghit ; directions des enlèvements prédéterminants (sans éclats Kombewa et avec directions complexes)...... 171 Fig. 208 : Tachenghit ; combinaisons des directions I et II (éclat prédéterminant unique)...... 172 Fig. 209 : Tachenghit ; combinaisons des directions I et II (y compris directions II complexes)...... 173 Fig. 210 : Tachenghit ; combinaisons de directions I et II des hachereaux de type III...... 173 Fig. 211 : Tachenghit ; combinaisons de directions I et II des hachereaux de type IV...... 174 Fig. 212 : Tachenghit ; combinaisons de directions I et II des hachereaux de type VI...... 174 Fig. 213 : Tachenghit ; délinéation du tranchant...... 174 Fig. 214 : Tachenghit ; inclinaison du tranchant...... 175 Fig. 215 : Tachenghit ; section du tranchant...... 175 Fig. 216 : Tachenghit ; proportions des bords et des bases retouchés...... 176 Fig. 217 : Tachenghit ; silhouette des bords...... 178 Fig. 218 : Tachenghit ; profils des bords...... 178 Fig. 219 : Tachenghit ; répartition par types...... 179 Fig. 220 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes de longueur...... 179 Fig. 221 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes de largeur...... 180 Fig. 222 : Tachenghit ; module des pièces...... 180 Fig. 223 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 181 Fig. 224 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 181 Fig. 225 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 182 Fig. 226 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 182 Fig. 227 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 182 Fig. 228 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 183 Fig. 229 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 183 Fig. 230 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes de masse...... 183 Fig. 231 : Tachenghit ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 184 Fig. 232 : méthode Kombewa...... 185 Fig. 233 : méthode Tabelbala-Tachenghit ; principales étapes de la configuration du nucléus...... 187 Fig. 234 : méthode Tabelbala-Tachenghit ; débitage du support et retouche éventuelle...... 188 Fig. 235 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Tachenghit et des autres séries étudiées...... 189 Fig. 236 : nucléus en quartzite de M’Birika ayant livré des hachereaux de type Tabelbala-Tachenghit ; d’après Champault, 1966...... 190 Fig. 237 : hachereau de type IIIa en quartzite, Tachenghit...... 192 Fig. 238 : hachereau de type IIIa en quartzite, Tachenghit...... 193 Fig. 239 : hachereau de type IIIb en quartzite, Tachenghit...... 194 Fig. 240 : hachereau de type IIIb en quartzite, Tachenghit...... 195 Fig. 241 : hachereau de type IIIb en quartzite, Tachenghit...... 196 Fig. 242 : hachereau de type IIIb en quartzite, Tachenghit...... 197 Fig. 243 : hachereau de type VI en quartzite, Tachenghit...... 198 Fig. 244 : hachereau de type VI en quartzite, Tachenghit...... 199 Fig. 245 : hachereau de type VI en quartzite, Tachenghit...... 200 Fig. 246 : hachereau de type VI en quartzite, Tachenghit...... 201 Fig. 247 : hachereau de type IV en quartzite, Tachenghit...... 202 Fig. 248 : hachereau de type IV en quartzite, Tachenghit...... 203 Fig. 249 : hachereau de type IV en quartzite, Tachenghit...... 204 Fig. 250 : hachereau de type IV en quartzite, Tachenghit...... 205 Fig. 251 : hachereau de type IV en quartzite, Tachenghit...... 206 Fig. 252 : hachereau de type IV en quartzite, Tachenghit...... 207 Fig. 253 : hachereau cortical de type IV en quartzite, Tachenghit...... 208 Fig. 254 : hachereau cortical de type IV en quartzite, Tachenghit...... 209 Fig. 255 : hachereau de type IVb en quartzite, Tachenghit...... 210 Fig. 256 : hachereau de type IVb en quartzite, Tachenghit...... 211 - 313 - Fig. 257 : hachereau de type V en quartzite, Tachenghit...... 212 Fig. 258 : hachereau de type V en quartzite, Tachenghit...... 213 Fig. 259 : hachereau de type VIa en quartzite, de petites dimensions, Tachenghit...... 214 Fig. 260 : coupe schématique de la région d’Hassi Manda, de la Hamada de la Daoura à l’Erg er-Raoui ; d’après Alimen, 1978 (les distances et la hauteur des buttes guiriennes ne sont pas à l’échelle)...... 216 Fig. 261 : biface sur éclat Kombewa en quartzite de Hassi Manda ; d’après Alimen, 1978 ; p. 401...... 217 Fig. 262 : Hassi Manda ; nature de la matière première...... 220 Fig. 263 : Hassi Manda ; forme de la matière première...... 220 Fig. 264 : hachereau de type IIIa en roche siliceuse cryptocristalline, Hassi Manda...... 221 Fig. 265 : hachereau de type IIIa en roche siliceuse cryptocristalline, Hassi Manda...... 222 Fig. 266 : Hassi Manda ; états de surface de la matière première...... 223 Fig. 267 : Hassi Manda ; types de supports utilisés...... 223 Fig. 268 : Hassi Manda ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 223 Fig. 269 : Hassi Manda ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 224 Fig. 270 : Hassi Manda ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 224 Fig. 271 : Hassi Manda ; directions de débitage des éclats-supports...... 225 Fig. 272 : Hassi Manda ; directions des enlèvements prédéterminants (avec directions complexes)...... 225 Fig. 273 : Hassi Manda ; combinaisons des directions I et II (y compris directions II complexes)...... 226 Fig. 274 : Hassi Manda ; délinéation du tranchant...... 227 Fig. 275 : Hassi Manda ; inclinaison du tranchant...... 227 Fig. 276 : Hassi Manda ; section du tranchant...... 227 Fig. 277 : Hassi Manda ; proportions des bords et des bases retouchés...... 228 Fig. 278 : Hassi Manda ; silhouette des bords...... 230 Fig. 279 : Hassi Manda ; profils des bords...... 230 Fig. 280 : Hassi Manda ; répartition par types...... 231 Fig. 281 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes de longueur...... 231 Fig. 282 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes de largeur...... 232 Fig. 283 : Hassi Manda ; module des pièces...... 232 Fig. 284 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 233 Fig. 285 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes d’épaisseur de 10 mm et par classes d’indice d’aplatissement...... 233 Fig. 286 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes d’épaisseur de 5 mm...... 234 Fig. 287 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 234 Fig. 288 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 234 Fig. 289 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 235 Fig. 290 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 235 Fig. 291 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 235 Fig. 292 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes de masse...... 236 Fig. 293 : Hassi Manda ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 236 Fig. 294 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Hassi Manda et des autres séries étudiées...... 237 Fig. 295 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 238 Fig. 296 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 239 Fig. 297 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 240 Fig. 298 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 241 Fig. 299 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 242 Fig. 300 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 243 Fig. 301 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 244 Fig. 302 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 245 Fig. 303 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 246 Fig. 304 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 247 Fig. 305 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 248 Fig. 306 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 249 Fig. 307 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 250 Fig. 308 : hachereau de type IIIa en quartzite, Hassi Manda...... 251 Fig. 309 : hachereau de type IIIb en quartzite, Hassi Manda...... 252 Fig. 310 : hachereau de type IIIb en quartzite, Hassi Manda...... 253 Fig. 311 : hachereau de type IIIb en quartzite, Hassi Manda...... 254 Fig. 312 : hachereau de type IIIb en quartzite, Hassi Manda...... 255 Fig. 313 : hachereau de type IIIb en quartzite, Hassi Manda...... 256 - 314 - Fig. 314 : hachereau de type IIIb en quartzite, Hassi Manda...... 257

Tome 3

Fig. 1 : localisation du site de El Sartalejo dans le Bassin moyen du Tage...... 3 Fig. 2 : biface lancéolé d’El Sartalejo ; d’après Santonja, 1985...... 6 Fig. 3 : El Sartalejo ; forme de la matière première...... 10 Fig. 4 : El Sartalejo ; états de surface de la matière première...... 10 Fig. 5 : El Sartalejo ; types de supports utilisés...... 11 Fig. 6 : El Sartalejo ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 11 Fig. 7 : El Sartalejo ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 11 Fig. 8 : El Sartalejo ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 12 Fig. 9 : El Sartalejo ; directions de débitage des éclats-supports...... 12 Fig. 10 : El Sartalejo ; directions des enlèvements prédéterminants...... 13 Fig. 11 : El Sartalejo ; combinaisons des directions I et II...... 14 Fig. 12 : El Sartalejo ; délinéation du tranchant...... 14 Fig. 13 : El Sartalejo ; inclinaison du tranchant...... 15 Fig. 14 : El Sartalejo ; section du tranchant...... 15 Fig. 15 : El Sartalejo ; proportions des bords et des bases retouchés...... 16 Fig. 16 : El Sartalejo ; silhouette des bords...... 18 Fig. 17 : El Sartalejo ; profils des bords...... 18 Fig. 18 : El Sartalejo ; répartition par types...... 19 Fig. 19 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo...... 20 Fig. 20 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo...... 21 Fig. 21 : nucléus en quartzite d’El Sartalejo ayant pu fournir un éclat-support de hachereau hautement prédéterminé ; d’après Santonja, 1996...... 22 Fig. 22 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes de longueur...... 22 Fig. 23 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes de largeur...... 23 Fig. 24 : El Sartalejo ; module des pièces...... 23 Fig. 25 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 24 Fig. 26 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’épaisseur de 10 mm et par classes d’indice d’aplatissement...... 24 Fig. 27 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 25 Fig. 28 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 25 Fig. 29 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 25 Fig. 30 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 26 Fig. 31 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 26 Fig. 32 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes de masse...... 26 Fig. 33 : El Sartalejo ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 27 Fig. 34 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II d’El Sartalejo et des autres séries étudiées...... 27 Fig. 35 : nucléus en quartzite, El Sartalejo...... 30 Fig. 36 : nucléus en quartzite, El Sartalejo...... 31 Fig. 37 : hachereau de type VI en quartzite, El Sartalejo...... 32 Fig. 38 : hachereau de type VI en quartzite, El Sartalejo...... 33 Fig. 39 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 34 Fig. 40 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 35 Fig. 41 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 36 Fig. 42 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 37 Fig. 43 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 38 Fig. 44 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 39 Fig. 45 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 40 Fig. 46 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 41 Fig. 47 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 42 Fig. 48 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 43 Fig. 49 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 44 Fig. 50 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 45 Fig. 51 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 46 Fig. 52 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 47

- 315 - Fig. 53 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 48 Fig. 54 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 49 Fig. 55 : hachereau de type 0 en quartzite, El Sartalejo...... 50 Fig. 56 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo...... 52 Fig. 57 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo...... 53 Fig. 58 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo...... 54 Fig. 59 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo...... 55 Fig. 60 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo ; d’après Santonja, 1985...... 56 Fig. 61 : hachereau de type II en quartzite, El Sartalejo...... 57 Fig. 62 : localisation du site de Torralba...... 58 Fig. 63 : position géomorphologique des sites de Torralba et d’Ambrona ; d’après Pérez-Gonzalez et al., 1997. 60 Fig. 64 : bifaces de Torralba ; d’après Ortega Martínez, 1994...... 64 Fig. 65 : Torralba ; nature de la matière première...... 67 Fig. 66 : Torralba ; forme de la matière première...... 67 Fig. 67 : Torralba ; états de surface de la matière première...... 68 Fig. 68 : Torralba ; types de supports utilisés...... 68 Fig. 69 : Torralba ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 68 Fig. 70 : Torralba ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 69 Fig. 71 : Torralba ; directions de débitage des éclats-supports...... 69 Fig. 72 : Torralba ; directions des enlèvements prédéterminants...... 70 Fig. 73 : Torralba ; combinaisons des directions I et II...... 71 Fig. 74 : Torralba ; combinaisons des directions I et II (y compris directions complexes)...... 71 Fig. 75 : Torralba ; délinéation du tranchant...... 72 Fig. 76 : Torralba ; inclinaison du tranchant...... 72 Fig. 77 : Torralba ; section du tranchant...... 72 Fig. 78 : Torralba ; proportions des bords et des bases retouchés...... 73 Fig. 79 : Torralba ; silhouette des bords...... 74 Fig. 80 : Torralba ; profils des bords...... 75 Fig. 81 : Torralba ; répartition par types...... 75 Fig. 82 : Torralba ; nombre de pièces par classes de longueur...... 76 Fig. 83 : Torralba ; nombre de pièces par classes de largeur...... 76 Fig. 84 : Torralba ; module des pièces...... 77 Fig. 85 : Torralba ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 77 Fig. 86 : Torralba ; nombre de pièces par classes d’épaisseur de 10 mm et par classes d’indice d’aplatissement. 78 Fig. 87 : Torralba ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 78 Fig. 88 : Torralba ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 79 Fig. 89 : Torralba ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 79 Fig. 90 : Torralba ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 79 Fig. 91 : Torralba ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 80 Fig. 92 : Torralba ; nombre de pièces par classes de masse...... 80 Fig. 93 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Torralba et des autres séries étudiées...... 81 Fig. 94 : hachereau de type IIIb en silex, Torralba...... 82 Fig. 95 : hachereau de type IIIb en silex, Torralba...... 83 Fig. 96 : hachereau de type V en quartzite, Torralba...... 84 Fig. 97 : hachereau de type V en quartzite, Torralba...... 85 Fig. 98 : hachereau de type II en quartzite, Torralba...... 86 Fig. 99 : hachereau de type II en quartzite, Torralba...... 87 Fig. 100 : hachereau de type VIa en quartzite, Torralba...... 88 Fig. 101 : hachereau de type VIa en quartzite, Torralba...... 89 Fig. 102 : localisation des sites d’Ambrona (site II) et de Torralba (site I) ; d’après Biberson, 1964...... 90 Fig. 103 : biface à tranchant transversal de Ambrona déterminé comme hachereau ; d’après Panera Gallego et Rubio Jara, 1997...... 95 Fig. 104 : Ambrona ; nature de la matière première...... 97 Fig. 105 : Ambrona ; forme de la matière première...... 97 Fig. 106 : Ambrona ; états de surface de la matière première...... 98 Fig. 107 : Ambrona ; types de supports utilisés...... 98 Fig. 108 : Ambrona ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 98 Fig. 109 : Ambrona ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 99 Fig. 110 : Ambrona ; directions de débitage des éclats-supports...... 99 - 316 - Fig. 111 : Ambrona ; directions des enlèvements prédéterminants...... 100 Fig. 112 : Ambrona ; combinaisons des directions I et II...... 101 Fig. 113 : Ambrona ; délinéation du tranchant...... 101 Fig. 114 : Ambrona ; inclinaison du tranchant...... 102 Fig. 115 : Ambrona ; section du tranchant...... 102 Fig. 116 : Ambrona ; proportions des bords retouchés...... 102 Fig. 117 : Ambrona ; proportions des bases retouchées...... 103 Fig. 118 : Ambrona ; silhouette des bords...... 104 Fig. 119 : Ambrona ; profils des bords...... 104 Fig. 120 : Ambrona ; répartition par types...... 105 Fig. 121 : Ambrona ; nombre de pièces par classes de longueur...... 105 Fig. 122 : Ambrona ; nombre de pièces par classes de largeur...... 106 Fig. 123 : Ambrona ; module des pièces...... 106 Fig. 124 : Ambrona ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 107 Fig. 125 : Ambrona ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 107 Fig. 126 : Ambrona ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 108 Fig. 127 : Ambrona ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 108 Fig. 128 : Ambrona ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 108 Fig. 129 : Ambrona ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 109 Fig. 130 : Ambrona ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 109 Fig. 131 : Ambrona ; nombre de pièces par classes de masse...... 109 Fig. 132 : hachereau de type II en quartzite, Ambrona...... 112 Fig. 133 : hachereau de type II en quartzite, Ambrona...... 113 Fig. 134 : pièce bifaciale en quartzite, Ambrona...... 114 Fig. 135 : pièce bifaciale en quartzite, Ambrona...... 115 Fig. 136 : localisation de la Moyenne Vallée de l’Arros et des sites de Barrueoux/Entrehour à Goudon (1) et de Mourilhou à Chelles-Debat (2) ; fond M. Jarry modifié...... 116 Fig. 137 : schéma opératoire théorique de production d’éclats-supports à hachereaux ; d’après Colonge, 2001a...... 120 Fig. 138 : biface à pointe de Mourilhou (Chelles-Debat) ; d’après Colonge, 1997...... 122 Fig. 139 : Barrueoux/Entrehour ; nature de la matière première...... 124 Fig. 140 : Barrueoux/Entrehour ; forme de la matière première...... 125 Fig. 141 : hachereau de type II en silex, Barrueoux/Entrehour...... 126 Fig. 142 : hachereau de type II en silex, Barrueoux/Entrehour...... 127 Fig. 143 : Barrueoux/Entrehour ; états de surface de la matière première...... 128 Fig. 144 : Barrueoux/Entrehour ; types de supports utilisés...... 128 Fig. 145 : Barrueoux/Entrehour ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 128 Fig. 146 : Barrueoux/Entrehour ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 129 Fig. 147 : Barrueoux/Entrehour ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 129 Fig. 148 : Barrueoux/Entrehour ; directions de débitage des éclats-supports...... 129 Fig. 149 : Barrueoux/Entrehour ; directions des enlèvements prédéterminants...... 130 Fig. 150 : Barrueoux/Entrehour ; combinaisons des directions I et II...... 131 Fig. 151 : Barrueoux/Entrehour ; combinaisons des directions I et II (avec directions complexes)...... 131 Fig. 152 : Barrueoux/Entrehour ; délinéation du tranchant...... 132 Fig. 153 : Barrueoux/Entrehour ; inclinaison du tranchant...... 132 Fig. 154 : Barrueoux/Entrehour ; section du tranchant...... 132 Fig. 155 : Barrueoux/Entrehour ; proportions des bords et des bases retouchés...... 133 Fig. 156 : Barrueoux/Entrehour ; silhouette des bords...... 135 Fig. 157 : Barrueoux/Entrehour ; profils des bords...... 135 Fig. 158 : Barrueoux/Entrehour ; répartition par types...... 136 Fig. 159 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes de longueur...... 136 Fig. 160 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes de largeur...... 137 Fig. 161 : Barrueoux/Entrehour ; module des pièces...... 137 Fig. 162 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 138 Fig. 163 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 138 Fig. 164 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 139 Fig. 165 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 139 Fig. 166 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 139 Fig. 167 : Barrueoux /Entrehour ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 140 - 317 - Fig. 168 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 140 Fig. 169 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes de masse...... 140 Fig. 170 : Barrueoux/Entrehour ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 141 Fig. 171 : Mourilhou ; forme de la matière première...... 141 Fig. 172 : Mourilhou ; états de surface de la matière première...... 141 Fig. 173 : Mourilhou ; types de supports utilisés...... 142 Fig. 174 : Mourilhou ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 142 Fig. 175 : Mourilhou ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 142 Fig. 176 : Mourilhou ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 143 Fig. 177 : Mourilhou ; directions de débitage des éclats-supports...... 143 Fig. 178 : Mourilhou ; directions des enlèvements prédéterminants...... 144 Fig. 179 : Mourilhou ; combinaisons des directions I et II...... 145 Fig. 180 : Mourilhou ; délinéation du tranchant...... 145 Fig. 181 : Mourilhou ; inclinaison du tranchant...... 146 Fig. 182 : Mourilhou ; section du tranchant...... 146 Fig. 183 : Mourilhou ; proportions des bords et des bases retouchés...... 147 Fig. 184 : Mourilhou ; silhouette des bords...... 148 Fig. 185 : Mourilhou ; profils des bords...... 149 Fig. 186 : Mourilhou ; répartition par types...... 149 Fig. 187 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes de longueur...... 150 Fig. 188 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes de largeur...... 150 Fig. 189 : Mourilhou ; module des pièces...... 151 Fig. 190 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 151 Fig. 191 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 152 Fig. 192 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 152 Fig. 193 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 153 Fig. 194 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 153 Fig. 195 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 153 Fig. 196 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 154 Fig. 197 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes de masse...... 154 Fig. 198 : Mourilhou ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 155 Fig. 199 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 158 Fig. 200 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 159 Fig. 201 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 160 Fig. 202 : hachereau de type 0 en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 161 Fig. 203 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 162 Fig. 204 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 163 Fig. 205 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 164 Fig. 206 : hachereau de type II en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 165 Fig. 207 : hachereau de type IIIb en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 166 Fig. 208 : hachereau de type IIIb en quartzite, Barrueoux/Entrehour...... 167 Fig. 209 : hachereau de type 0 en quartzite, Mourilhou...... 168 Fig. 210 : hachereau de type 0 en quartzite, Mourilhou...... 169 Fig. 211 : hachereau de type I en quartzite, Mourilhou...... 170 Fig. 212 : hachereau de type I en quartzite, Mourilhou...... 171 Fig. 213 : hachereau de type II en quartzite, Mourilhou...... 172 Fig. 214 : hachereau de type II en quartzite, Mourilhou...... 173 Fig. 215 : hachereau de type II en quartzite, Mourilhou...... 174 Fig. 216 : hachereau de type II en quartzite, Mourilhou...... 175 Fig. 217 : localisation du site de Lanne-Darré ; fond M. Jarry modifié...... 176 Fig. 218 : log stratigraphique de la séquence de Lanne-Darré, d’après J.-P. Texier in Colonge et Texier, 2000...... 179 Fig. 219 : biface partiel à pointe en quartzite à « pseudo-néocortex » ; d’après Colonge, 2001a...... 182 Fig. 220 : Lanne-Darré ; nature de la matière première...... 186 Fig. 221 : Lanne-Darré ; forme de la matière première...... 186 Fig. 222 : Lanne-Darré ; états de surface de la matière première...... 187 Fig. 223 : Lanne-Darré ; types de supports utilisés...... 187 Fig. 224 : Lanne-Darré ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 187 Fig. 225 : Lanne-Darré ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 188 Fig. 226 : Lanne-Darré ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 188 - 318 - Fig. 227 : Lanne-Darré ; directions de débitage des éclats-supports...... 188 Fig. 228 : Lanne-Darré ; directions des enlèvements prédéterminants...... 189 Fig. 229 : Lanne-Darré ; combinaisons des directions I et II...... 190 Fig. 230 : Lanne-Darré ; combinaisons des directions I et II (avec directions complexes)...... 190 Fig. 231 : Lanne-Darré ; délinéation du tranchant...... 191 Fig. 232 : Lanne-Darré ; inclinaison du tranchant...... 191 Fig. 233 : Lanne-Darré ; section du tranchant...... 191 Fig. 234 : Lanne-Darré ; proportions des bords et des bases retouchés...... 192 Fig. 235 : Lanne-Darré ; silhouette des bords...... 193 Fig. 236 : Lanne-Darré ; profils des bords...... 194 Fig. 237 : Lanne-Darré ; répartition par types...... 194 Fig. 238 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes de longueur...... 195 Fig. 239 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes de largeur...... 195 Fig. 240 : Lanne-Darré ; module des pièces...... 196 Fig. 241 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 196 Fig. 242 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 197 Fig. 243 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 197 Fig. 244 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 198 Fig. 245 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 198 Fig. 246 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 198 Fig. 247 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 199 Fig. 248 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes de masse...... 199 Fig. 249 : Lanne-Darré ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 200 Fig. 250 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Lanne-Darré et des autres séries étudiées...... 200 Fig. 251 : hachereau de type 0 en quartzite, Lanne-Darré...... 202 Fig. 252 : hachereau de type 0 en quartzite, Lanne-Darré...... 203 Fig. 253 : hachereau de type 0 en quartzite, Lanne-Darré...... 204 Fig. 254 : hachereau de type 0 en quartzite, Lanne-Darré...... 205 Fig. 255 : hachereau de type II en quartzite, Lanne-Darré...... 206 Fig. 256 : hachereau de type II en quartzite, Lanne-Darré...... 207 Fig. 257 : hachereau de type II en quartzite, Lanne-Darré...... 208 Fig. 258 : hachereau de type II en quartzite, Lanne-Darré...... 209 Fig. 259 : localisation du site de Campsas (Tarn-et Garonne) ; d’après Tavoso, 1986...... 210 Fig. 260 : coupe des terrasses de la Basse vallée du Tarn ; d’après Tavoso, 1986...... 211 Fig. 261 : biface partiel lancéolé de Campsas (La Guillote) ; d’après Tavoso, 1986...... 214 Fig. 262 : proportions relatives des matériaux importés et locaux en fonction des types d’outils ; d’après Jaubert et Servelle, 1996 ; données Tavoso, 1986...... 215 Fig. 263 : répartition, nombre et matières premières des hachereaux dans le bassin du Tarn ; données d’après A. Tavoso, 1986 et limites des terrasses d’après Hubschman, 2002...... 216 Fig. 264 : Campsas ; nature de la matière première...... 219 Fig. 265 : Campsas ; états de surface de la matière première...... 219 Fig. 266 : Campsas ; nombre d’éclats prédéterminants pour le tranchant...... 220 Fig. 267 : Campsas ; nombre d’éclats prédéterminants pour l’ensemble de la face supérieure...... 220 Fig. 268 : Campsas ; pièces présentant des traces d’utilisation probables...... 220 Fig. 269 : Campsas ; directions de débitage des éclats-supports...... 221 Fig. 270 : Campsas ; directions des enlèvements prédéterminants...... 221 Fig. 271 : Campsas ; combinaisons des directions I et II...... 222 Fig. 272 : Campsas ; combinaisons des directions I et II (avec directions complexes)...... 223 Fig. 273 : Campsas ; délinéation du tranchant...... 223 Fig. 274 : Campsas ; inclinaison du tranchant...... 223 Fig. 275 : Campsas ; section du tranchant...... 224 Fig. 276 : Campsas ; proportions des bords et des bases retouchés...... 224 Fig. 277 : Campsas ; silhouette des bords...... 225 Fig. 278 : Campsas ; profils des bords...... 226 Fig. 279 : Campsas ; répartition par types...... 226 Fig. 280 : Campsas ; nombre de pièces par classes de longueur...... 227 Fig. 281 : Campsas ; nombre de pièces par classes de largeur...... 227 Fig. 282 : Campsas ; module des pièces...... 228 Fig. 283 : Campsas ; nombre de pièces par classes d’indices d’allongement...... 228 - 319 - Fig. 284 : Campsas ; nombre de pièces par classes d’épaisseur et par classes d’indice d’aplatissement...... 229 Fig. 285 : Campsas ; nombre de pièces par classes de largeur du tranchant...... 229 Fig. 286 : Campsas ; nombre de pièces par classes d’indice de largeur du tranchant...... 230 Fig. 287 : Campsas ; nombre de pièces par classes de hauteur du tranchant...... 230 Fig. 288 : Campsas ; nombre de pièces par classes d’indice de hauteur du tranchant...... 230 Fig. 289 : Campsas ; nombre de pièces par classes d’angle du tranchant...... 231 Fig. 290 : Campsas ; nombre de pièces par classes de masse...... 231 Fig. 291 : Campsas ; nombre de pièces par classes d’angle du talon...... 231 Fig. 292 : comparaison des courbes cumulatives des combinaisons des directions I et II de Campsas et des autres séries étudiées...... 232 Fig. 293 : hachereau de type 0 en quartzite, Campsas...... 234 Fig. 294 : hachereau de type 0 en quartzite, Campsas...... 235 Fig. 295 : hachereau de type 0 en quartzite, Campsas...... 236 Fig. 296 : hachereau de type 0 en quartzite, Campsas...... 237 Fig. 297 : hachereau de type I en quartzite, Campsas...... 238 Fig. 298 : hachereau de type I>II en quartzite, Campsas...... 239 Fig. 299 : pièce à tranchant transversal en quartzite, Campsas...... 240 Fig. 300 : longueurs moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées...... 243 Fig. 301 : largeurs moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées...... 243 Fig. 302 : épaisseurs moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées...... 244 Fig. 303 : largeurs moyennes du tranchant et écarts-types pour les différentes séries étudiées...... 244 Fig. 304 : hauteurs moyennes du tranchant et écarts-types pour les différentes séries étudiées...... 244 Fig. 305 : angles moyens du tranchant et écarts-types pour les différentes séries étudiées...... 245 Fig. 306 : masses moyennes et écarts-types pour les différentes séries étudiées...... 245 Fig. 307 : distribution et importance des séries de hachereaux au Pléistocène inférieur...... 254 Fig. 308 : distribution et importance des séries de hachereaux au Pléistocène moyen...... 255 Fig. 309 : distribution et importance des séries de hachereaux au Pléistocène supérieur...... 256 Fig. 310 : zones de présence de hachereaux (et de l’Acheuléen) au Pléistocène inférieur...... 259 Fig. 311 : zones de présence de hachereaux au Pléistocène moyen...... 259 Fig. 312 : éléphant et hippopotame nains du Pléistocène des îles méditerranéennes ; d’après David, 1993...... 260 Fig. 313 : mode de dispersion des populations animales et végétales et distances attestées ; d’après Rodríguez de la Fuente, 1975...... 261 Fig. 314 : principales matières premières utilisées pour la production de hachereaux au Pléistocène moyen. ... 263 Fig. 315 : proportions des bifaces et des hachereaux (en noir) dans les sites du Pléistocène moyen...... 264 Fig. 316 : phylogenèse et répartition géographique du genre Homo au Pléistocène ; d’après Grimaud-Hervé et al., 2002...... 266 Fig. 317 : « WT 15000 », spécimen d’Homo ergaster découvert à Nariokotome sur la rive Ouest du lac Turkana, environ 1,5 Ma ; d’après Brown et al., 1985...... 267

- 320 -

9.2. Table des tableaux Tome 1

Tabl. 1 : équivalences terminologiques de « biface à tranchant transversal » et « hachereau » chez quelques auteurs...... 40 Tabl. 2 : typologie des hachereaux d’après J. Chavaillon, 1965...... 45 Tabl. 3 : critères de description des hachereaux d’après A. Fontaine, 1968...... 54 Tabl. 4 : liste des variables traitées et type de représentation graphique utilisée...... 79 Tabl. 5 : combinaisons des directions I et II d'un ensemble théorique de 50 hachereaux (série 1)...... 81 Tabl. 6 : combinaisons des directions I et II d'un ensemble théorique de 50 hachereaux (série 2)...... 82 Tabl. 7 : récapitulatif de la répartition des combinaisons de directions I et II par grands groupes, pour les séries théoriques I et II...... 82 Tabl. 8 : tableau de présentation des résultats concernant les sections de tranchant des hachereaux...... 83 Tabl. 9 : composition de l’industrie de Simbiro III pour les trois niveaux fouillés en 1974 ; d’après Oussedik, 1976...... 91 Tabl. 10 : composition de l’industrie de Gombore II ; d’après Brahimi, 1976...... 93 Tabl. 11 : composition de l’industrie des deux principaux locus du site GqJh1 de Kilombe ; d’après Gowlett, 1993...... 98 Tabl. 12 : composition de deux séries de Kariandusi ; d’après Kleindienst, 1961...... 99 Tabl. 13 : position stratigraphique et âge des principaux sites du Pléistocène inférieur d’Olorgesailie ; d’après Noll, 2000...... 101 Tabl. 14 : composition de l’industrie des sites RHS et MHS à Peninj, Tanzanie ; d’après Isaac, 1967...... 103 Tabl. 15 : stratigraphie synthétique d’Olduvai et position des principaux sites dans la séquence ; d’après la synthèse des données de R.L. Hay (Leakey, 1971a et 1994) présentée in Gallay, 1999...... 104 Tabl. 16 : pourcentages des différentes catégories d’outils dans les différentes industries d’Olduvai ; d’après Leakey, 1975...... 106 Tabl. 17 : répartition par matières premières de 114 hachereaux de différents sites d’Olduvai ; d’après Callow, 1994...... 108 Tabl. 18 : répartition par matières premières de 520 bifaces de différents sites d’Olduvai ; d’après Callow, 1994...... 108 Tabl. 19 : composition de l’industrie du Lac Langano ; d’après Chavaillon, 1979...... 118 Tabl. 20 : stratigraphie synthétique de la Formation de Kapthurin et position des principaux sites dans la séquence ; d’après McBrearty et al., 1996, 1999, Tryon et McBrearty, 2002 et la synthèse présentée in Gallay, 1999...... 120 Tabl. 21 : position stratigraphique et âge des principaux sites du Pléistocène moyen d’Olorgesailie ; d’après Noll, 2000 et Potts, 1989...... 122 Tabl. 22 : composition de l’industrie du site WK Upper Channel à Olduvai ; d’après Leakey, 1994...... 123 Tabl. 23 : nomenclature des différents niveaux archéologiques de la séquence d’Isimila ; d’après Cole et Kleindienst, 1974...... 125 Tabl. 24 : composition de l’industrie lithique de 5 sites des Sands 2 et 3 d’Isimila ; d’après Howell et al., 1962. 126 Tabl. 25 : composition de l’industrie lithique de 5 sites des Sands 1 d’Isimila ; d’après Howell et al., 1962...... 126 Tabl. 26 : composition de l’industrie lithique de 5 « sols » acheuléens de Kalambo Falls ; d’après Clark, 1964.128 Tabl. 27 : caractéristiques générales des stades successifs du Stellenbosch dans le bassin de la Vaal River ; d’après les travaux de C. Van Riet Lowe...... 132 Tabl. 28 : composition de l’outillage de Montagu Cave ; d’après Keller, 1970...... 136 Tabl. 29 : répartition par types des hachereaux de Capangombe-St Antonio ; d’après Ramos, 1980...... 140 Tabl. 30 : composition de l’industrie de Baía Farta; d’après Clark, 1966...... 140 Tabl. 31 : composition des principales séries acheuléennes recueillies en Haute-Sangha, République centrafricaine ; d’après Bayle des Hermens, 1975...... 142 Tabl. 32 : composition des principales séries acheuléennes du Plateau de Jos, Nigeria ; d’après Soper, 1965. .. 145 Tabl. 33 : composition d’un échantillon sélectif de l’industrie d’El-Beyyed ; d’après Mauny, 1962...... 148 Tabl. 34 : composition d’un échantillon de l’industrie du Motleh d'El-Aderg ; d’après Biberson, 1972...... 148 Tabl. 35 : composition de l’industrie de Lagreich ; d’après Diop, 1979 et Gaussen et Gaussen, 1988...... 149 Tabl. 36 : composition de l’industrie lithique du site de l’Oued Irrarar, Mali ; d’après J. et M. Gaussen, 1995. 151 Tabl. 37 : composition de l’industrie lithique des sites de l’Ehi Kourneï et de Blaka Kallia ; d’après Tillet, 1983...... 152

- 321 - Tabl. 38 : composition de l’industrie lithique de différentes stations du Tassili des Ajjer ; d’après Hachi, 1982-83...... 154 Tabl. 39 : stratigraphie synthétique du Sahara nord-occidental et position des principaux sites dans la séquence ; d’après Alimen, 1978...... 156 Tabl. 40 : composition de l’industrie lithique de différentes stations du Sahara nord-occidental ; d’après Alimen, 1978...... 157 Tabl. 41 : positions stratigraphiques relatives et industrie des principaux sites acheuléens de la région de Casablanca ; d’après Biberson, 1954 ; *Tixier, 1956 ; Balout, 1955a ; **Raynal et Texier, 1989...... 161 Tabl. 42 : composition de l’industrie lithique de la grotte du Rhinocéros à Sidi-Abderrahmane ; d’après Mieg de Boofzheim et Plessis, 1953...... 162 Tabl. 43 : composition de l’industrie de la carrière Thomas I, couche L ; d’après Raynal et Texier, 1989...... 162 Tabl. 44 : stratigraphie synthétique de la carrière Thomas I ; d’après Raynal et Texier, 1989...... 163 Tabl. 45 : composition de l’industrie du Paléolithique inférieur d’Aïn Fritissa ; d’après Tixier, 1960...... 165 Tabl. 46 : synthèse de la stratigraphie de Sidi Zin ; d’après Gobert, 1950...... 176 Tabl. 47 : composition de l’industrie de Sidi Zin ; d’après Gobert, 1950...... 177 Tabl. 48 : composition de l’industrie de Koum el Majène ; d’après Gragueb, 1980...... 180 Tabl. 49 : séquence schématique du Paléolithique inférieur de Taboun ; d’après Ronen et al., 2000...... 183 Tabl. 50 : composition de l’industrie de Gesher Benot Ya’aqov – « the "Bar" » ; d’après Goren-Inbar et al., 1992a...... 188 Tabl. 51 : composition de l’industrie de Joubb Jannine II, Liban (Besançon et al., 1982)...... 193 Tabl. 52 : composition de l’industrie de Latamne ; d’après Clark, 1966b...... 194 Tabl. 53 : stratigraphie synthétique du site de Nadaouiyeh Aïn Askar ; d’après Le Tensorer et Muhesen, 1997...... 196 Tabl. 54 : stratigraphie synthétique de la grotte d’Azikh et tentative de corrélation des horizons de M.M. Guseinov et de A.A. Velichko ; d’après Lioubine, 2002 et Ljubin et Bosinski, 1995...... 197 Tabl. 55 : stratigraphie synthétique de la grotte de Koudaro I ; d’après Lioubine, 2002...... 199 Tabl. 56 : nomenclature des couches de la grotte de Tsona et industries correspondantes ; d’après Lioubine, 2002...... 200 Tabl. 57 : stratigraphie synthétique du site de Sel’oungour ; d’après Islamov, 1990...... 203 Tabl. 58 : stratigraphie synthétique de Bhimbetka III F-23 ; d’après Misra, 1976...... 208 Tabl. 59 : composition de l’industrie de Chirki-Nevasa ; d’après Corvinus, 1973...... 210 Tabl. 60 : composition de l’industrie des localités V et VI de Hunsgi ; d’après Paddayya, 1977a et 1979...... 213 Tabl. 61 : composition de l’industrie d’Isampur ; d’après Petraglia et al., 1999...... 214 Tabl. 62 : stratigraphie schématique de Venosa Notarchirico ; d’après Villa, 2001...... 222 Tabl. 63 : composition de l’industrie de La Fuente de Hellín ; d’après Montes Bernardez et Rodriguez Estrella,1985...... 226 Tabl. 64 : composition de l’industrie de Pinedo ; d’après Querol et Santonja, 1980...... 227 Tabl. 65 : composition de l’industrie de La Maya I ; d’après Santonja et Villa, 1990...... 233 Tabl. 66 : composition de l’industrie d’El Basalito ; d’après Benito del Rey, 1978b...... 236 Tabl. 67 : composition de l’industrie du Teso de San Francisco ; d’après Martín Benito, 1984-85...... 236 Tabl. 68 : composition de l’industrie de Pedrotello ; d’après Martín Benito, 1984...... 237 Tabl. 69 : positions chronostratigraphiques relatives des principaux niveaux acheuléens d’Atapuerca (en gras) ; d’après Carbonell et Rodríguez, 1994, Carbonell et al., 1996a et b et Carbonell, 1999a...... 239 Tabl. 70 : composition de l’industrie de l’ensemble des niveaux cumulés de Galería et Trinchera Norte à Atapuerca, avec proposition d’équivalences terminologiques entre le Système Logique Analytique et la technologie lithique ; données d’après Carbonell et al., 1999b...... 240 Tabl. 71 : proportions des différentes matières premières présentes dans l’industrie de Galería à Atapuerca ; d’après Carbonell et al., 1999b...... 240 Tabl. 72 : composition de l’industrie de Budiño ; d’après Echaide, 1971...... 244 Tabl. 73 : composition de l’industrie de Bañugues ; d’après Rodríguez Asensio et Flor Rodríguez, 1980...... 245 Tabl. 74 : stratigraphie synthétique de la grotte d’El Castillo ; d’après Cabrera Valdés, 1984 et Bischoff et al., 1992...... 246 Tabl. 75 : stratigraphie synthétique de la grotte de Lezetxiki ; d’après González Echegaray et Freeman, 1998 et Altuna, 1990...... 247 Tabl. 76 : grandes phases de l’Acheuléen de la péninsule ibérique ; d’après Santonja et Villa, 1990...... 247 Tabl. 77 : composition de l’industrie de la couche 1 de La Terrasse à Montmaurin ; d’après Serra, 1980...... 251 Tabl. 78 : composition de l’industrie de Cazalège ; d’après Millet et al., 1999...... 252 Tabl. 79 : composition de l’industrie de Géry, d’après Millet, 2001...... 254 Tabl. 80 : composition de l’industrie d’En Jacca ; d’après Capdeville et al., 1997...... 255

- 322 - Tabl. 81 : caractéristiques des faciès du Paléolithique inférieur et moyen du Haut-Languedoc ; d’après Tavoso, 1986...... 257 Tabl. 82 : stratigraphie synthétique de l’abri du Pech de l’Azé (IIb) ; d’après Bordes, 1984a...... 260 Tabl. 83 : composition de l’industrie de Cantalouette ; d’après Guichard, 1965...... 263 Tabl. 84 : stratigraphie synthétique de Barbas, secteur I ; d’après Boëda et al., 1996...... 267 Tabl. 85 : stratigraphie synthétique de la grotte Vaufrey ; d’après Rigaud dir., 1988a...... 268 Tabl. 86 : stratigraphie synthétique de la Caune de l’Arago à Tautavel ; d’après Lebel, 1992, Lumley et al., 1977 et 1984...... 270 Tabl. 87 : composition de l’industrie des différentes couches de l’ensemble III de la Caune de l’Arago ; d’après Lebel, 1992...... 271 Tabl. 88 : composition de l’outillage des différentes couches de l’ensemble III de la Caune de l’Arago ; d’après Lebel, 1992...... 271 Tabl. 89 : stratigraphie synthétique de Terra-Amata ; d’après Lumley, 1966, 1976a ; Lumley et al., 1976 ; Villa, 1983...... 272 Tabl. 90 : stratigraphie synthétique de La Cotte de St. Brelade ; d’après Callow et Cornford, 1986...... 275 Tabl. 91 : composition de l’industrie de la couche A de La Cotte de St. Brelade ; d’après Callow et Cornford, 1986...... 275 Tabl. 92 : effectifs des bifaces, bifaces à tranchant transversal et hachereaux des séries britanniques étudiées par S. Cranshaw (1983)...... 277 Tabl. 93 : positions stratigraphiques relatives et âge présumé des principaux niveaux archéologiques des locus I et II de Korolevo ; d’après Gladilin et al., 1995...... 280 Tabl. 94 : composition de l’industrie de trois niveaux archéologiques de Korolevo ; reconstitué approximativement d’après Gladilin et al., 1995...... 280 Tabl. 95 : composition de l’industrie de la couche alpha/20 d’El Castillo ; reconstitué d’après Benito del Rey, 1976...... 286 Tabl. 96 : stratigraphie synthétique de la Cueva Morín ; d’après González Echegaray et Freeman, 1998...... 289 Tabl. 97 : stratigraphie synthétique des deux salles de la grotte d’Isturitz ; d’après Delporte, 1974...... 292 Tabl. 98 : propositions de corrélations entre les stratigraphies des deux fouilles de G. Laplace à Olha 2 et de la fouille de E. Passemard à Olha ; d’après Laplace et Sáenz de Buruaga, 2000...... 293 Tabl. 99 : composition de l’industrie de Olha 2, fouilles Laplace 1973-77 ; d’après Laplace et Sáenz de Buruaga, 2000...... 294 Tabl. 100 : composition de l’industrie de Milharós ; d’après Raposo, 1996...... 295

Tome 2

Tabl. 1 : synthèse de la stratigraphie du site d’Isenya, d’après Roche et al., 1987 et Roche et al., 1988...... 5 Tabl. 2 : composition de l’industrie lithique des niveaux V et VI d’Isenya (fouilles 1983 – 1986) ; d’après Roche et al., 1988...... 8 Tabl. 3 : présentation synthétique des données disponibles concernant Isenya...... 12 Tabl. 4 : Isenya cVIb22 ; caractéristiques de la retouche...... 19 Tabl. 5 : Isenya cVIb1 ; caractéristiques de la retouche...... 30 Tabl. 6 : Isenya cVb-Est ; caractéristiques de la retouche...... 42 Tabl. 7 : synthèse de la stratigraphie du site de La Kamoa, d’après D. Cahen et J. Moyersons (Cahen, 1975 ; pp. 17-46, pp. 65-66, pp. 144-151 et Tab. 21)...... 57 Tabl. 8 : composition de l’industrie lithique de la tranchée A.34 du site de La Kamoa ; d’après Cahen, 1975. .. 61 Tabl. 9 : présentation synthétique des données disponibles concernant La Kamoa...... 64 Tabl. 10 : La Kamoa ; caractéristiques de la retouche...... 72 Tabl. 11 : présentation synthétique des données disponibles concernant l’Erg Tihodaïne...... 117 Tabl. 12 : origine et références des hachereaux de Tihodaïne étudiés...... 118 Tabl. 13 : composition des collections provenant de l’Erg Tihodaïne conservées au Musée de l’Homme...... 118 Tabl. 14 : Tihodaïne ; caractéristiques de la retouche...... 128 Tabl. 15 : composition de deux séries issues du site de Tachenghit (d’après Alimen, 1978 et Champault, 1966)...... 161 Tabl. 16 : présentation synthétique des données disponibles concernant Tachenghit...... 164 Tabl. 17 : Tachenghit ; caractéristiques de la retouche...... 177 Tabl. 18 : composition des deux séries issues du site de Hassi Manda ; d’après Alimen, 1978...... 217 Tabl. 19 : présentation synthétique des données disponibles concernant Hassi Manda...... 219 Tabl. 20 : Hassi Manda ; caractéristiques de la retouche...... 229

- 323 -

Tome 3

Tabl. 1 : composition de l’industrie lithique d’El Sartalejo ; d’après Moloney, 1992...... 5 Tabl. 2 : répartition des nucléus d’El Sartalejo en fonction des groupes définis par M. Santonja ; d’après Santonja, 1984-1985 pour les descriptions et Santonja, 1985 pour les effectifs...... 5 Tabl. 3 : répartition par types des hachereaux d’El Sartalejo ; d’après Santonja, 1985 et Moloney, 1992...... 8 Tabl. 4 : présentation synthétique des données disponibles concernant El Sartalejo...... 9 Tabl. 5 : El Sartalejo ; caractéristiques de la retouche...... 17 Tabl. 6 : composition de l’industrie de Torralba ; d’après Howell et al., 1963 (les noms des catégories de vestiges ont été modifiés)...... 63 Tabl. 7 : répartition de l’industrie de Torralba par matières premières ; d’après Ortega Martínez, 1994...... 64 Tabl. 8 : présentation synthétique des données disponibles concernant Torralba...... 66 Tabl. 9 : Torralba ; caractéristiques de la retouche...... 74 Tabl. 10 : unités stratigraphiques d’Ambrona et corrélations entre les nomenclatures employées par différents auteurs...... 91 Tabl. 11 : proportions des matières premières utilisées dans les différents niveaux de la séquence d’Ambrona ; d’après les données de Panera Gallego et Rubio Jara, 1997...... 93 Tabl. 12 : composition de l’industrie d’Ambrona ; d’après Panera Gallego et Rubio Jara, 1997...... 94 Tabl. 13 : présentation synthétique des données disponibles concernant Ambrona...... 96 Tabl. 14 : Ambrona ; caractéristiques de la retouche...... 103 Tabl. 15 : composition de l’industrie lithique du site de Barrueoux/Entrehour à Goudon ; d’après Colonge, 1997...... 119 Tabl. 16 : composition de l’industrie lithique du site de Mourilhou à Chelles-Debat ;...... 121 Tabl. 17 : présentation synthétique des données disponibles concernant la Vallée de l’Arros...... 123 Tabl. 18 : Barrueoux/Entrehour ; caractéristiques de la retouche...... 134 Tabl. 19 : Mourilhou ; caractéristiques de la retouche...... 148 Tabl. 20 : synthèse de la stratigraphie du site de Lanne-Darré, d’après D. Colonge et J.-P. Texier (Colonge et Texier, 2000 et 2001 ; Colonge, 2001a)...... 178 Tabl. 21 : composition de l’industrie lithique de Lanne-Darré ; d’après Colonge, 2001a...... 181 Tabl. 22 : présentation synthétique des données disponibles concernant Lanne-Darré...... 185 Tabl. 23 : Lanne-Darré ; caractéristiques de la retouche...... 193 Tabl. 24 : composition de l’industrie lithique de Campsas ; d’après Tavoso, 1986...... 213 Tabl. 25 : présentation synthétique des données disponibles concernant Campsas...... 218 Tabl. 26 : Campsas ; caractéristiques de la retouche...... 225 Tabl. 27 : présentation synthétique des principales caractéristiques mises en évidence par l’étude des séries de hachereaux...... 242 Tabl. 28 : présentation synthétique des principales caractéristiques mises en évidence par l’étude des séries de hachereaux (suite)...... 242 Tabl. 29 : mise en perspective des groupes de séries de hachereaux, des estimations chronologiques et des types représentés dans chaque série...... 246 Tabl. 30 : position chronologique des principales industries mentionnées dans le texte...... 252

- 324 - 9.3. Table des matières

Tome 1

1. INTRODUCTION : OBJECTIFS DE LA RECHERCHE ET ORGANISATION DU MÉMOIRE ...... 10

1.1. IMPLICATIONS CULTURELLES ...... 10 1.2. TECHNOLOGIE ...... 11 1.3. LES HACHEREAUX ...... 12 1.4. LES ENJEUX : LES HACHEREAUX ET L’INTERPRÉTATION DE L’ACHEULÉEN ...... 14 1.4.1. La thèse culturelle ...... 15 1.4.2. La thèse déterministe ...... 16 1.4.3. Les développements récents et les questions en suspens...... 19 1.5. LES MOYENS D’ATTEINDRE CET OBJECTIF : ORGANISATION DU MÉMOIRE ET CHOIX DES COLLECTIONS ...... 20 2. HISTORIQUE DES RECHERCHES...... 24

2.1. 1875 – 1924, PREMIÈRES DESCRIPTIONS ...... 24 2.2. 1924 – 1950, LA DÉNOMINATION ET LA RECONNAISSANCE DU TYPE ...... 26 2.2.1. Et le hachereau fut...... 26 2.2.2. Le hachereau du tonnelier ...... 27 2.2.3. Biseaux...... 28 2.2.4. Cleavers, hendidores et autres...... 29 2.3. 1950, VERS LA DÉFINITION MODERNE ...... 31 2.3.1. Bordes et Coulonges, 1951...... 31 2.3.2. Biberson, 1954 ...... 32 2.3.3. Latapie, 1956 ...... 32 2.3.4. Tixier, 1956...... 32 3. DÉFINITIONS, TYPOLOGIES ET CLASSIFICATIONS ...... 36

3.1. DÉFINITIONS ...... 36 3.1.1. P. Biberson, 1954...... 36 3.1.2. J. Tixier, 1956 ...... 36 3.1.3. F. Bordes, 1961 ...... 36 3.1.4. J. de Heinzelin de Braucourt, 1962...... 37 3.1.5. A. Leroi-Gourhan, 1964 ...... 37 3.1.6. J. Chavaillon, 1965 ...... 38 3.1.7. L. Balout, 1967...... 38 3.1.8. M.-H. Alimen, (1967) 1972 ; J. Zuate y Zuber in M.-H. Alimen, 1978...... 38 3.1.9. M. Brézillon, 1969 ...... 39 3.1.10. A. Tavoso, 1978 ...... 39 3.2. TYPOLOGIES...... 40 3.2.1. Approche morpho-métrique ...... 40 3.2.1.1. B. Champault, 1951 ...... 40 3.2.1.2. M. Kleindienst, 1962...... 41 3.2.1.3. J. Chavaillon, 1965...... 43 3.2.2. Approche technologique...... 45 3.2.2.1. J.Tixier, 1956...... 45 3.2.2.1.1 Benito del Rey, 1973 et 1986 ...... 48 3.2.2.1.2 J. Zuate y Zuber in M.-H. Alimen, 1978...... 49 3.2.2.1.3 Tillet, 1983 ...... 50 3.2.2.2. Guichard et Guichard, 1966 ...... 52 3.2.2.3. Fontaine, 1968...... 54 3.2.2.4. Diop, 1979...... 55 3.3. CLASSIFICATIONS...... 56 3.3.1. Classification métrique de D. Roe ...... 56 3.3.2. Classification formelle automatique de D. Cahen et P. Martin ...... 58

- 325 - 3.4. RÉFLEXIONS SUR LES SYSTÈMES DE CLASSEMENT DES HACHEREAUX ...... 61 4. MÉTHODOLOGIE ...... 66

4.1. L’ANALYSE TECHNOLOGIQUE APPLIQUÉE AUX HACHEREAUX ...... 66 4.2. ORIENTATION...... 66 4.3. ACQUISITION DES DONNÉES ...... 68 4.3.1. Variables logiques ...... 68 4.3.2. Variables continues...... 74 4.3.3. Fiche descriptive...... 77 4.4. EXPLOITATION DES DONNÉES...... 79 4.4.1. Généralités ...... 79 4.4.2. Représentations graphiques particulières...... 80 4.5. REPRÉSENTATIONS GRAPHIQUES ...... 83 4.5.1. Dessin réaliste...... 84 4.5.2. Schéma diacritique ...... 84 5. REVUE DOCUMENTAIRE ...... 88

5.1. PRINCIPES ...... 88 5.2. PLÉISTOCÈNE INFÉRIEUR ...... 88 5.2.1. Une documentation africaine...... 88 5.2.2. Melka Kunture...... 90 5.2.2.1. Garba IV ...... 90 5.2.2.2. Garba XII...... 90 5.2.2.3. Simbiro III...... 91 5.2.2.4. Gombore II...... 92 5.2.2.5. Le hachereau dans la séquence de Melka Kunture...... 93 5.2.3. Gadeb ...... 94 5.2.4. Konso-Gardula ...... 95 5.2.5. Moyenne vallée de l’Awash...... 96 5.2.6. Kokiselei 4...... 96 5.2.7. Koobi Fora...... 96 5.2.8. Kilombe ...... 97 5.2.9. Kariandusi ...... 99 5.2.10. Chesowanja ...... 100 5.2.11. Olorgesailie...... 100 5.2.12. Peninj...... 102 5.2.13. Olduvai...... 103 5.2.13.1. Situation et historique ...... 103 5.2.13.2. Chrono-stratigraphie...... 103 5.2.13.3. Les industries lithiques ...... 105 5.2.13.4. Le hachereau dans la séquence d’Olduvai...... 108 5.2.14. Sterkfontein ...... 111 5.2.15. Les hachereaux au Pléistocène inférieur...... 113 5.3. PLÉISTOCÈNE MOYEN ...... 114 5.3.1. « Out of Africa » ...... 114 5.3.2. Afrique de l’Est...... 116 5.3.2.1. La Corne de l’Afrique (Somalie, Djibouti)...... 116 5.3.2.2. Dallol, Afar éthiopien ...... 117 5.3.2.3. Melka Kunture ...... 117 5.3.2.4. Lac Langano...... 117 5.3.2.5. Lewa ...... 118 5.3.2.6. Formation de Kapthurin, lac Baringo...... 119 5.3.2.7. Isenya...... 122 5.3.2.8. Olorgesailie...... 122 5.3.2.9. La région des Grands Lacs ...... 122 5.3.2.10. Olduvai ...... 123 5.3.2.11. Isimila...... 124 5.3.2.12. Kalambo Falls ...... 128 5.3.3. Afrique australe...... 129 5.3.3.1. Bassin de la Vaal River...... 131

- 326 - 5.3.3.2. Swartkrans...... 132 5.3.3.3. Amanzi Springs ...... 135 5.3.3.4. Doornlaagte et Rooidam...... 135 5.3.3.5. Montagu Cave...... 136 5.3.3.6. Elandsfontein...... 136 5.3.3.7. Mooidraai, « East Griqualand »...... 137 5.3.3.8. Hlalakahle, Swaziland ...... 138 5.3.3.9. Namibie...... 138 5.3.3.10. Angola...... 139 5.3.4. Afrique centrale...... 141 5.3.5. Afrique de l’Ouest...... 144 5.3.5.1. Tchad ...... 144 5.3.5.2. Nigeria...... 144 5.3.5.3. Niger...... 146 5.3.5.4. Togo ...... 146 5.3.5.5. Burkina...... 146 5.3.5.6. Sud du Mali...... 146 5.3.6. Sahara...... 146 5.3.6.1. Mauritanie...... 147 5.3.6.2. Lagreich et la région de la vallée du Tilemsi (Nord du Mali) ...... 149 5.3.6.3. Le bassin septentrional du Tchad (Niger, Tchad) ...... 152 5.3.6.4. Le Sahara oriental (Libye) ...... 152 5.3.6.5. Le Tassili des Ajjer (Algérie) ...... 153 5.3.6.6. Le Sahara nord-occidental (Algérie)...... 154 5.3.7. Afrique du Nord...... 159 5.3.7.1. Sites des carrières de Casablanca ...... 160 5.3.7.2. Ouarzazate et la haute vallée du Drâa ...... 164 5.3.7.3. Aïn Fritissa...... 164 5.3.7.4. Tighennif (Ternifine) ...... 165 5.3.7.5. Lac Karâr ...... 172 5.3.7.6. Ouzidane...... 173 5.3.7.7. Champlain...... 173 5.3.7.8. Le Nord-Est de l’Algérie...... 174 5.3.7.9. El-Ma el-Abiod...... 175 5.3.7.10. Sidi Zin...... 175 5.3.7.11. Koum el Majène ...... 179 5.3.7.12. Le Nord-Est du continent africain ...... 180 5.3.8. Proche-Orient ...... 182 5.3.8.1. Arabie Saoudite...... 182 5.3.8.2. Oumm Qatafa...... 183 5.3.8.3. Taboun...... 183 5.3.8.4. Oubeidiyeh...... 184 5.3.8.5. Gesher Benot Ya’aqov...... 185 5.3.8.5.1 GBY – collection Ben-Ami...... 187 5.3.8.5.2 GBY – the "Bar"...... 188 5.3.8.5.3 GBY – fouilles Goren-Inbar...... 188 5.3.8.5.4 Les hachereaux de Gesher Benot Ya’aqov et les « affinités africaines »...... 190 5.3.8.6. Ma’ayan Baruch...... 192 5.3.8.7. Liban ...... 192 5.3.8.8. Plateau du Golan...... 194 5.3.8.9. Latamne ...... 194 5.3.8.10. Nadaouiyeh Aïn Askar...... 195 5.3.9. Caucase...... 196 5.3.9.1. Azikh ...... 196 5.3.9.2. Koudaro I...... 198 5.3.9.3. Tsona...... 200 5.3.9.4. Sites de plein air ...... 201 5.3.9.5. Des hachereaux dans le Caucase ? ...... 202 5.3.10. Iran...... 202 5.3.11. Kazakhstan...... 202 - 327 - 5.3.12. Kirghizistan ...... 202 5.3.13. Sub-continent indien ...... 205 5.3.13.1. Siwaliks d’Hoshiarpur ...... 206 5.3.13.2. Singi Talav...... 207 5.3.13.3. Mandsaur...... 207 5.3.13.4. Lalitpur ...... 207 5.3.13.5. Bhimbetka, abri III F-23 ...... 207 5.3.13.6. Adamgarh et la vallée de la Narmada...... 209 5.3.13.7. Mahadeo Piparia...... 209 5.3.13.8. Chirki-Nevasa ...... 209 5.3.13.9. Hunsgi...... 212 5.3.13.10. Isampur...... 214 5.3.13.11. Anagawadi...... 215 5.3.13.12. Attirampakam et Gudiyam...... 215 5.3.13.13. Les hachereaux en Inde...... 215 5.3.14. Extrême-Orient ...... 216 5.3.14.1. Nord-Est asiatique (Mongolie, Sibérie) ...... 217 5.3.14.2. Chine...... 217 5.3.14.3. Corée...... 219 5.3.14.4. Japon...... 220 5.3.14.5. Java ...... 221 5.3.14.6. Des hachereaux en Extrême-Orient ?...... 222 5.3.15. Italie...... 222 5.3.16. Péninsule ibérique ...... 225 5.3.16.1. Le Bassin du Guadiana et le Sud-Est de la péninsule ...... 225 5.3.16.2. Le Bassin du Tage...... 226 5.3.16.3. Le Bassin du Douro...... 233 5.3.16.4. Le Bassin de l’Èbre...... 241 5.3.16.5. Le littoral atlantique (Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie) ...... 242 5.3.16.6. Les hachereaux dans la péninsule ibérique ...... 247 5.3.17. Sud de la France...... 248 5.3.17.1. Le Bassin de l’Adour ...... 249 5.3.17.2. Le Bassin de la Garonne ...... 249 5.3.17.2.1 Le Piémont pyrénéen...... 249 5.3.17.2.2 Le Gers...... 252 5.3.17.2.3 La moyenne Vallée de la Garonne ...... 254 5.3.17.2.4 Le bassin du Tarn ...... 256 5.3.17.2.5 Le Pays des Serres...... 257 5.3.17.2.6 Le Quercy ...... 257 5.3.17.2.7 Les Grands Causses ...... 259 5.3.17.3. Le Périgord et l’ « Acheuléen méridional »...... 259 5.3.17.4. Le pourtour de la Méditerranée et la vallée du Rhône ...... 269 5.3.18. Des hachereaux au nord de la Loire ?...... 274 5.3.19. Europe du Nord et de l’Est...... 278 5.4. PLÉISTOCÈNE SUPÉRIEUR ...... 281 5.4.1. Une présence ponctuelle ...... 281 5.4.2. Afrique sub-saharienne ...... 283 5.4.3. Asie...... 283 5.4.4. Europe ...... 284 5.4.4.1. Les hachereaux et le Vasconien...... 284 5.4.4.2. Les hachereaux et l’Acheuléen final / « Micoquien » de la péninsule ibérique ..... 294 5.4.4.3. Les hachereaux et le Moustérien de Tradition Acheuléenne ...... 295 5.4.4.4. Les hachereaux et le Moustérien à denticulés ...... 297 5.4.4.5. Les hachereaux dans les sites postérieurs au Paléolithique moyen ...... 298 5.4.5. Les hachereaux au Pléistocène supérieur...... 298

- 328 -

Tome 2

6. ÉTUDE DE SÉRIES ...... 4

6.1. ISENYA...... 4 6.1.1. Situation et historique des recherches...... 4 6.1.2. Contexte...... 5 6.1.2.1. Stratigraphie...... 5 6.1.2.2. Homogénéité, contemporanéité des vestiges et taphonomie ...... 6 6.1.2.3. Paléontologie, paléoenvironnement et archéozoologie...... 6 6.1.2.4. Âge du site ...... 7 6.1.3. L’industrie lithique...... 7 6.1.3.1. Matières premières ...... 7 6.1.3.2. Caractéristiques générales ...... 8 6.1.4. Les hachereaux : données disponibles...... 10 6.1.4.1. Aspects quantitatifs...... 10 6.1.4.2. Principales caractéristiques techniques...... 10 6.1.5. Analyse de trois séries de hachereaux d’Isenya...... 13 6.1.5.1. Séries analysées...... 13 6.1.5.2. couche VIb22 ...... 13 6.1.5.2.1. Matière première ...... 13 6.1.5.2.2. Support...... 14 6.1.5.2.3. Retouche et morphologie...... 18 6.1.5.2.4. Morphométrie...... 20 6.1.5.3. couche VIb1 ...... 25 6.1.5.3.1. Matière première ...... 25 6.1.5.3.2. Support...... 25 6.1.5.3.3. Retouche et morphologie...... 29 6.1.5.3.4. Morphométrie...... 31 6.1.5.4. couche Vb-Est ...... 37 6.1.5.4.1. Matière première ...... 37 6.1.5.4.2. Support...... 37 6.1.5.4.3. Retouche et morphologie...... 41 6.1.5.4.4. Morphométrie...... 43 6.1.5.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Isenya ...... 48 6.1.5.5.1. Acquisition de la matière première ...... 48 6.1.5.5.2. Obtention de l’éclat-support ...... 48 6.1.5.5.3. Phase de retouche ...... 49 6.2. LA KAMOA...... 55 6.2.1. Situation...... 55 6.2.2. Historique des recherches ...... 56 6.2.3. Contexte...... 57 6.2.3.1. Stratigraphie...... 57 6.2.3.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges ...... 59 6.2.3.3. Age du site ...... 59 6.2.4. L’industrie lithique...... 59 6.2.4.1. Matières premières ...... 59 6.2.4.2. Caractéristiques générales ...... 60 6.2.5. Les hachereaux : données disponibles...... 62 6.2.5.1. Aspects quantitatifs...... 62 6.2.5.2. Principales caractéristiques techniques...... 62 6.2.6. Analyse de hachereaux de la Kamoa...... 65 6.2.6.1. Matière première...... 65 6.2.6.2. Support...... 66 6.2.6.3. Retouche et morphologie ...... 71 6.2.6.4. Morphométrie ...... 86 6.2.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à La Kamoa ...... 92 6.3. ERG TIHODAÏNE ...... 112

- 329 - 6.3.1. Situation...... 112 6.3.2. Historique des recherches ...... 112 6.3.3. Contexte...... 113 6.3.3.1. Stratigraphie...... 113 6.3.3.2. Paléontologie et paléoenvironnement...... 114 6.3.3.3. Synthèse et âge du site...... 114 6.3.4. L’industrie lithique...... 115 6.3.5. Les hachereaux : données disponibles...... 115 6.3.6. Analyse des hachereaux de l’Erg Tihodaïne...... 118 6.3.6.1. Matière première...... 118 6.3.6.2. Support...... 122 6.3.6.3. Retouche et morphologie ...... 127 6.3.6.4. Morphométrie ...... 130 6.3.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à l’Erg Tihodaïne ...... 137 6.4. TACHENGHIT...... 156 6.4.1. Situation...... 156 6.4.2. Historique des recherches ...... 156 6.4.3. Contexte...... 158 6.4.3.1. Stratigraphie et âge du site ...... 159 6.4.3.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges ...... 159 6.4.4. L’industrie lithique...... 160 6.4.4.1. Matières premières ...... 160 6.4.4.2. Caractéristiques générales ...... 161 6.4.5. Les hachereaux : données disponibles...... 162 6.4.5.1. Aspects quantitatifs...... 162 6.4.5.2. Principales caractéristiques techniques...... 162 6.4.6. Analyse des hachereaux de Tachenghit...... 165 6.4.6.1. Matière première...... 165 6.4.6.2. Support...... 166 6.4.6.3. Retouche et morphologie ...... 176 6.4.6.4. Morphométrie ...... 179 6.4.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Tachenghit ...... 184 6.5. HASSI MANDA...... 215 6.5.1. Situation...... 215 6.5.2. Historique des recherches ...... 215 6.5.3. Contexte...... 215 6.5.4. L’industrie lithique...... 216 6.5.4.1. Matières premières ...... 216 6.5.4.2. Caractéristiques générales ...... 216 6.5.5. Les hachereaux : données disponibles...... 218 6.5.5.1. Aspects quantitatifs...... 218 6.5.5.2. Principales caractéristiques techniques...... 218 6.5.6. Analyse des hachereaux de Hassi Manda ...... 220 6.5.6.1. Matière première...... 220 6.5.6.2. Support...... 223 6.5.6.3. Retouche et morphologie ...... 228 6.5.6.4. Morphométrie ...... 231 6.5.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Hassi Manda ...... 236

Tome 3

6.1. EL SARTALEJO ...... 3 6.1.1. Situation...... 3 6.1.2. Historique des recherches ...... 3 6.1.3. Contexte...... 4 6.1.4. L’industrie lithique...... 4 6.1.4.1. Matières premières ...... 4 6.1.4.2. Caractéristiques générales ...... 4 - 330 - 6.1.5. Les hachereaux : données disponibles...... 7 6.1.5.1. Aspects quantitatifs...... 7 6.1.5.2. Principales caractéristiques techniques...... 7 6.1.6. Analyse des hachereaux d’El Sartalejo...... 10 6.1.6.1. Matière première...... 10 6.1.6.2. Support...... 11 6.1.6.3. Retouche et morphologie ...... 16 6.1.6.4. Morphométrie ...... 22 6.1.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à El Sartalejo...... 27 6.2. TORRALBA ...... 58 6.2.1. Situation...... 58 6.2.2. Historique des recherches ...... 58 6.2.3. Contexte...... 60 6.2.4. L’industrie lithique...... 61 6.2.4.1. Matières premières ...... 62 6.2.4.2. Caractéristiques générales ...... 62 6.2.5. Les hachereaux : données disponibles...... 65 6.2.6. Analyse des hachereaux de Torralba...... 67 6.2.6.1. Matière première...... 67 6.2.6.2. Support...... 68 6.2.6.3. Retouche et morphologie ...... 73 6.2.6.4. Morphométrie ...... 76 6.2.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Torralba ...... 80 6.3. AMBRONA ...... 90 6.3.1. Situation...... 90 6.3.2. Historique des recherches ...... 90 6.3.3. Contexte...... 90 6.3.3.1. Stratigraphie...... 90 6.3.3.2. Paléontologie et paléoenvironnement...... 92 6.3.3.3. Synthèse et âge du site...... 92 6.3.4. L’industrie lithique...... 92 6.3.4.1. Matières premières ...... 92 6.3.4.2. Caractéristiques générales ...... 93 6.3.5. Les hachereaux : données disponibles...... 94 6.3.5.1. Aspects quantitatifs...... 94 6.3.5.2. Principales caractéristiques techniques...... 94 6.3.6. Analyse des hachereaux d’Ambrona...... 97 6.3.6.1. Matière première...... 97 6.3.6.2. Support...... 98 6.3.6.3. Retouche et morphologie ...... 102 6.3.6.4. Morphométrie ...... 105 6.3.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Ambrona ...... 110 6.4. VALLÉE DE L’ARROS...... 116 6.4.1. Situation et historique des recherches...... 116 6.4.2. Contexte...... 117 6.4.2.1. Stratigraphie...... 117 6.4.2.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges ...... 117 6.4.2.3. Synthèse et âge des industries de la Vallée de l’Arros...... 117 6.4.3. Barrueoux/Entrehour à Goudon...... 118 6.4.3.1. L’industrie lithique ...... 118 6.4.3.1.1. Matières premières...... 118 6.4.3.1.2. Caractéristiques générales...... 118 6.4.3.2. Les hachereaux : données disponibles ...... 119 6.4.3.2.1. Aspects quantitatifs...... 119 6.4.3.2.2. Principales caractéristiques techniques...... 119 6.4.4. Mourilhou à Chelles-Debat ...... 121 6.4.4.1. L’industrie lithique ...... 121 6.4.4.1.1. Matières premières...... 121 6.4.4.1.2. Caractéristiques générales...... 121 6.4.4.2. Les hachereaux : données disponibles ...... 122

- 331 - 6.4.5. Analyse de deux séries de hachereaux la Vallée de l’Arros...... 124 6.4.5.1. La série de Barrueoux/Entrehour à Goudon...... 124 6.4.5.1.1. Matière première ...... 124 6.4.5.1.2. Support...... 128 6.4.5.1.3. Retouche et morphologie...... 133 6.4.5.1.4. Morphométrie...... 136 6.4.5.2. La série de Mourilhou à Chelles-Débat...... 141 6.4.5.2.1. Matière première ...... 141 6.4.5.2.2. Support...... 142 6.4.5.2.3. Retouche et morphologie...... 147 6.4.5.2.4. Morphométrie...... 149 6.4.5.3. Synthèse : le schéma de production de hachereaux dans la Vallée de l’Arros...... 155 6.5. LANNE-DARRÉ...... 176 6.5.1. Situation...... 176 6.5.2. Historique des recherches ...... 177 6.5.3. Contexte...... 177 6.5.3.1. Stratigraphie...... 177 6.5.3.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges ...... 179 6.5.3.3. Synthèse et âge du site...... 179 6.5.4. L’industrie lithique...... 180 6.5.4.1. Matières premières ...... 180 6.5.4.1.1. Les matériaux strictement locaux...... 180 6.5.4.1.2. Les matériaux alluviaux ...... 180 6.5.4.1.3. Les matériaux d’origine plus lointaine ...... 180 6.5.4.2. Caractéristiques générales ...... 181 6.5.5. Les hachereaux : données disponibles...... 183 6.5.5.1. Aspects quantitatifs...... 183 6.5.5.2. Principales caractéristiques techniques...... 183 6.5.6. Analyse des hachereaux de Lanne-Darré ...... 186 6.5.6.1. Matière première...... 186 6.5.6.2. Support...... 187 6.5.6.3. Retouche et morphologie ...... 192 6.5.6.4. Morphométrie ...... 195 6.5.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Lanne-Darré...... 200 6.6. CAMPSAS ...... 210 6.6.1. Situation...... 210 6.6.2. Historique des recherches ...... 210 6.6.3. Contexte...... 211 6.6.3.1. Chronostratigraphie ...... 211 6.6.3.2. Homogénéité et contemporanéité des vestiges ...... 211 6.6.4. L’industrie lithique...... 212 6.6.4.1. Matières premières ...... 212 6.6.4.2. Caractéristiques générales ...... 212 6.6.5. Les hachereaux : données disponibles...... 215 6.6.5.1. Aspects quantitatifs...... 215 6.6.5.2. Principales caractéristiques techniques...... 217 6.6.6. Analyse des hachereaux de Campsas...... 219 6.6.6.1. Matière première...... 219 6.6.6.2. Support...... 220 6.6.6.3. Retouche et morphologie ...... 224 6.6.6.4. Morphométrie ...... 227 6.6.6.5. Synthèse : le schéma de production de hachereaux à Campsas ...... 232 6.7. ANALYSE COMPARATIVE DES SÉRIES ÉTUDIÉES (TABL. 27 ET TABL. 28)...... 241 7. RÉSULTATS ET PERPECTIVES...... 250

7.1. DES MÉTHODES DIVERSIFIÉES MAIS UN CONCEPT UNIQUE ...... 250 7.2. DE LA RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE AUX MODÈLES DE PEUPLEMENT...... 258 7.3. DE LA CULTURE MATÉRIELLE À LA CULTURE ...... 262 7.4. QUELS HOMMES ?...... 266

- 332 - 8. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 270

9. TABLES...... 306

9.1. TABLE DES FIGURES ...... 306 9.2. TABLE DES TABLEAUX ...... 321 9.3. TABLE DES MATIÈRES ...... 325

- 333 -