PERIMETRE DE PROTECTION MODIFIE DES MONUMENTS HISTORIQUES

Dossier d’Enquête Publique

Du 9 septembre 2013 au 9 octobre 2013 inclus

Le Petit Château Le Château de la Chesnaie

L'Hôtel de Mézières Les pavillons de garde 1

SOMMAIRE

1. OBJET DE L'ENQUETE PUBLIQUE

2. CONTEXTE DE L’OPERATION

2.1 SITUATION DE LA COMMUNE

2.2 LES MONUMENTS HISTORIQUES EN

2.2.1 Monuments Historiques « classés » et « inscrits »

2.2.2 La servitude de protection des abords

2.3 CONTEXTE JURIDIQUE

3. LES MONUMENTS HISTORIQUES A

3.1 HISTORIQUE DES MONUMENTS

3.2 LES PERIMETRE DE PROTECTION ACTUELS

4. LES PERIMETRES DE PROTECTION MODIFIES (P.P.M.)

4.1 LE PROJET DE PPM D’EAUBONNE

4.2 LES PRESCRIPTIONS DE L’ABF AU SEIN DU PPM

4.3 PROCEDURE ET PROCHAINES ETAPES DE LA DE MISE EN ŒUVRE DU PPM

TABLE DES ANNEXES

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1. OBJET DE L'ENQUETE PUBLIQUE

Par délibération du 18 décembre 2012 le Conseil Municipal a approuvé le projet de Périmètre de Protection Modifié (PPM) des monuments historiques de la ville et précisé que ce celui-ci sera soumis à enquête publique (cf. Annexe 1 : Délibération d’approbation du projet de PPM).

2. CONTEXTE DE L’OPERATION

2.1. SITUATION DE LA COMMUNE La commune d’Eaubonne se situe dans le département du Val d’Oise, au cœur de la vallée de Montmorency, à 15 km au Nord-Ouest de Paris et à 2 km d’Enghien-les-Bains. Le territoire de la commune, d’une superficie de 442 hectares, est bordé à l’Ouest par la commune d’, au Nord-Ouest par la commune de Saint-Prix, au Nord par la commune de Montlignon, au Nord-Est par les communes de et d’Andilly, à l’Est par la commune de Soisy-sous- Montmorency et au Sud par la commune de Saint-Gratien. Ville canton de 24 187 habitants (Population légale 2009 - INSEE), elle fait partie de la 4ème circonscription du Val d’Oise, dépend de l’arrondissement de et de la Région Ile-de-France. La commune fait également partie de la Communauté d’ Agglomération Val et Forêt, comprenant également les communes d’Ermont, Montlignon, Saint-Prix, Le Plessis-Bouchard et Saint-Leu-la-Forêt soit environ 83 000 habitants. L’essentiel de la commune d’Eaubonne est aujourd’hui urbanisé. En effet le tissu urbain bâti représente 83,40% du territoire communal (notamment 55,10% par de l’habitat individuel, 10,90% par de l’habitat collectif et 8,10% par des équipements).

Le tissu urbain se caractérise par la présence de quatre grandes typologies : - Une zone pavillonnaire prédominante, en particulier dans la partie Sud du territoire ; - De grandes entités paysagères au Nord, vestiges des grandes propriétés des siècles passés ; - Un centre-ville restauré, localisé autour de l’Hôtel de Ville, et du marché ; - Des secteurs d’habitat collectif, situés principalement à l’Est de la commune.

2.2. LES MONUMENTS HISTORIQUES EN FRANCE Un monument historique est, en France, un monument ou un objet recevant par arrêté un statut juridique destiné à le protéger, du fait de son intérêt historique, artistique et/ou architectural. Longtemps réservée au patrimoine historique dans son acception traditionnelle (édifices majeurs tels que châteaux et cathédrales, grottes préhistoriques ornées, vestiges archéologiques), la protection des monuments historiques a été progressivement étendue à des édifices très divers dont la conservation paraît aujourd’hui nécessaire (maisons d’habitation, bâtiments industriels, gares, cinémas, hôtels). Ces monuments sont ainsi protégés et leur évolution encadré dans une optique de conservation. Dans cette optique le propriétaire a la responsabilité de la conservation du monument historique qui ne peut faire l'objet d'aucune modification sans l’approbation du préfet de région ou son représentant. En contrepartie les propriétaires publics ou privés de ces monuments protégés peuvent bénéficier d’avantages financiers, sous forme de subventions pour des travaux, ainsi que pour les propriétaires privés de dégrèvements fiscaux.

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2.2.1. Monuments Historiques « classés » et « inscrits » Deux degrés de protection existent en fonction des caractéristiques et de la valeur patrimoniale du monument :  l'inscription au titre des monuments historiques (autrefois connue comme « inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques ») pour les meubles et immeubles présentant un intérêt à l'échelle régionale,  le classement au titre des monuments historiques pour les meubles et immeubles présentant un niveau d'intérêt national. Couramment, on dit d'un bien qu'il est« inscrit » ou qu'il est « classé ».

2.2.2. La servitude de protection des abords Le classement ou l’inscription d’un immeuble au titre des monuments historiques entraîne automatiquement une servitude de protection de ses abords. Cette servitude répond à la nécessité de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’atteinte visuelle grave au monument, à son écrin bâti ou végétal, ainsi qu’aux perspectives qui s’ouvrent devant lui. Depuis 1943 la loi impose cette protection, sous forme de servitude d’utilité publique inscrite au PLU, à l’égard des projets de travaux dans un rayon de 500 mètres autour des monuments protégés. Tous les travaux à l’intérieur de ce périmètre, doivent avoir recueilli l’accord de l’architecte des bâtiments de France (ABF).

Cependant depuis la Loi SRU de 2000, il est possible de modifier ce périmètre de 500 mètres de rayon en le remplaçant par un nouveau périmètre appelé Périmètre de Protection Modifié (PPM).

2.3. CONTEXTE JURIDIQUE La loi du 31 décembre 1913. Loi fondamentale sur la protection des monuments historiques et l’intervention des Architectes des Bâtiments de France. Elle instaure l’instance de classement et définit le cadre et le statut des monuments historiques La loi du 31 décembre 1913 instaure également une nouvelle mesure de protection (en plus des monuments classés), l’inscription à l’Inventaire supplémentaire et porte atteinte pour la première fois au droit de propriété en étendant le classement à la propriété privée.

La loi du 25 février 1943. Elle complète la loi du 31 décembre 1913, en instituant un périmètre de 500 mètres (les "abords") autour des monuments protégés et un régime de contrôle des travaux effectués dans ce périmètre par l’Architecte départemental des Bâtiments de France (ABF).

Loi 2000-1208 du 13 Décembre 2000. Depuis cette loi dite de « solidarité et renouvellement urbain » (SRU), le périmètre de protection de 500 mètres de rayon peut être modifié afin d’être adapté aux réalités topographiques et patrimoniales, sur proposition de l’Architecte des bâtiments de France, après accord de la commune et enquête publique. Il n’est cependant possible de procéder à cette modification que lors de l’élaboration ou de la révision du Plan Local d'Urbanisme. Le périmètre de protection de 500 mètres de rayon est alors remplacé par un «Périmètre de Protection Modifié».

L'ordonnance n°2005-1128 du 8 septembre 2005. Elle modifie le Code du Patrimoine, notamment en abrogeant l'article L.621-2 qui est remplacé par l’article L. 621-30-1 Code du Patrimoine. Cette ordonnance a étendu la possibilité de modifier le périmètre de protection de 500 mètre de rayon à tout moment et non plus seulement à l’occasion de l’élaboration ou de la révision du PLU.

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3. LES MONUMENTS HISTORIQUES A EAUBONNE

La ville d’Eaubonne compte cinq monuments historiques : 1. Le château de la Chesnaie, 1 rue Voltaire, classé monument historique par arrêté du 21 mars 1979 (cf. Annexe 3 : Arrêté de classement). Sont classés parmi les Monuments Historiques : - Les façades et les toitures, - L’escalier, - L’entrée, le grand salon, la salle à manger, la salle à manger d’hiver, la bibliothèque.

2. L’ancien hôtel de Mézières classé monument historique par arrêté du 2 juin 1976 (cf. Annexe 4 : Arrêté de classement). Sont classés parmi les Monuments Historiques les parties suivantes : - les façades, - les toitures, - le vestibule d’entrée

3. Le Petit château, rue George-V et 14 boulevard du Petit-Château, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 11 juillet 1942 (cf. Annexe 5 : Arrêté d’inscription) et dont la façade Nord à fronton est classée monument historique par arrêté du 27 juin 1967(cf. Annexe 6 : Arrêté de classement).

4. Les deux pavillons de garde, rue du Docteur Peyrot et rue Jules-Ferry, inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 11 juillet 1947(cf. Annexe 7 : Arrêté d’inscription).

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3.1. HISTORIQUE DES MONUMENTS

1. Le château de la Chesnaie (16769 - 1775) : Édifié en 1766 le château de la Chesnaie est un château de style Louis XV (néo-palladien). L’architecte Claude Martin Goupy achète en 1769 le manoir et les terres du fief de Meaux. Il aménage le château que l’on trouve encore aujourd’hui au 1 rue Voltaire. Nous savons très peu de choses sur les travaux entrepris. En tout état de cause, le château actuel a été visiblement construit en deux fois : une aile a été ajoutée à la construction primitive. Vue ancienne depuis l’avenue Voltaire

C'est dans une maison du parc de ce domaine, dit parc de la Grille Dorée, que résida Madame d'Houdetot en 1757 et où elle recevait Jean-Jacques Rousseau qui l'évoque dans Les Confessions. Ce pavillon fut détruit à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, le château est toujours une propriété privée, ouverte à la location pour des mariages ou autres cérémonies. Quant au Parc de la Grille Dorée, il a été loti en 1903-1906 par la société Bernheim.

Le château de la Chesnaie aujourd'hui

2. L’Hôtel de Mézières (1766): Classé monument historique le 2 juin 1976, il est situé sur l’ancien fief de la Cour Charles. Le propriétaire des terrains, Joseph Florent Le Normand de Mézières, a entrepris la construction de plusieurs châteaux dont le Petit-Château quelques années plus tard. Il s’adresse, comme pour d’autres réalisations, au célèbre architecte Claude Nicolas Ledoux, pour bâtir ce nouveau château sans doute vers 1766. En 1913, le domaine de Mézières est vendu par les héritiers de l’ancien maire Goguel et loti en zone pavillonnaire, par la société Bernheim.

Vue ancienne de l'Hôtel de Mézières Ce lotissement est aujourd’hui reconnaissable car traversé par le boulevard de la République et les voies nouvelles perpendiculaires. Quant au château, il abrite l’Hôtel de Ville de 1913 à 1976, jusqu’à la construction de la nouvelle mairie actuelle. Actuellement, il accueille des expositions et abrite l’Institut Charles Perrault, dont la mission est d’étudier et de présenter les enjeux de la littérature de jeunesse. Il est toujours agrémenté de jardins, d’une orangerie et d’un L’Hôtel de Mézières aujourd'hui pigeonnier. 6

3. Le Petit-Château (1776): Achevé en 1776, le Petit Château, fait partie, au 18e siècle, du fief de la Cour Charles, propriété des Le Normand de Mézières. Sa construction est due au célèbre architecte du Roi Claude Nicolas Ledoux. Le château subit de nombreuses modifications au cours des siècles. Après l’installation de « l’Institution des enfants arriérés » en 1894, le domaine du château est loti en 1926 par la société Bernheim. Le Petit-Château vers 1900

Quant au château, bien qu’inscrit à l’inventaire, supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1942, il se délabre peu à peu, au point que l’on décide en 1971, de le modifier en conservant la façade à colonnes donnant sur la rue George V. Classée monument historique depuis le 27 juin 1967, elle demeure le seul élément d’origine du bâtiment.

Après avoir longtemps abrité la Sécurité Sociale, le bâtiment est désormais propriété de la commune. Il est sur le point d’accueillir la nouvelle Maison des Associations. Le Petit-Château aujourd'hui

4. Les pavillons des gardes (1767): Construits vers 1767 par Le Normand de Mézières sur le fief de Bussy, ils proviennent du château dit «de la cour de Charles» (par allusion à Charles de Montmorency), démoli à la Révolution et se situent en lisière du parc du château de Mézières. Attribués à l'architecte Claude Nicolas Ledoux, ils sont aujourd’hui occupés par des logements. Ils sont inscrits au titre des Monuments Historiques depuis le 11 juillet 1942.

Le Pavillon de garde situé à l'angle de la rue du Dr Peyrot et Le Pavillon de garde situé le long de la rue du Dr Peyrot de la rue Jules Ferry

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3.2. LES PERIMETRE DE PROTECTION ACTUELS

Dans le PLU communal actuel cinq servitudes de protection (une servitude pour chacun des cinq monuments historiques) sont représentées sous la forme de cercles de 500 mètres de rayon (cf. Annexe 11 : Anciens périmètres ABF et Projet de PPM). La consultation de l’ABF est obligatoire pour toutes les autorisations d’urbanisme portant sur un projet situé dans l’une de ces servitudes. Or lors de nombreuses consultations de l’ABF, celui-ci ne prononce aucune prescription car le projet, objet de la consultation, se situe hors du champ de visibilité du monument historique protégé. Ainsi, il n’est pas utile de saisir l’ABF pour des projets situés hors champs de visibilité du monument historique protégé. L’élaboration d’un PPM tenant réellement compte de la morphologie territoriale et du tissu environnant permettra de saisir l’ABF de façon beaucoup plus pertinente et ainsi de réduire le temps d’instruction des dossiers de nombreux projets.

4. LES PERIMETRES DE PROTECTION MODIFIES (P.P.M.)

Comme nous l’évoquions précédemment, les Périmètres de Protection Modifiés (P.P.M.) ont vocation à remplacer les périmètres actuels de 500 mètres autour des monuments historiques, au sein desquels l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) est obligatoire pour toute modification du tissu (bâti et non bâti) environnant. Lors de l’instauration d’un PPM seul le périmètre évolue, le contenu de la servitude reste lui inchangé.

Les P.P.M. permettent ainsi de réserver l'action de l’ABF aux zones représentant un réel enjeu pour la préservation d’un monument historique et d’exclure de son champ d’intervention obligatoire celles qui sont dénuées d’intérêt patrimonial et paysager. Autrement dit l'ancien périmètre (arbitraire) de 500 mètres autour du monument est remplacé par un secteur géographique recentré sur les enjeux essentiels et sur les lieux les plus sensibles au regard de la préservation du monument concerné.

Ce nouveau périmètre peut être diminué ou augmenté par rapport au précédent pour ne retenir que « des ensembles d’immeubles et des espaces qui participent à l’environnement du monument pour en préserver le caractère ou contribuer à en améliorer la qualité ».

4.1. LE PROJET DE PPM D’EAUBONNE

Conformément à la procédure détaillée précédemment, la ville d’Eaubonne a élaboré un projet de PPM en collaboration avec l’ABF du Val d’Oise. Au terme d’une étude minutieuse des tissus naturels et urbains aux abords des monuments historiques de la ville, un projet de PPM a été approuvé par le Conseil Municipal (cf. Annexe 1 : Délibération d’approbation du projet de PPM).

Voici le contenu de la note justificative de ce projet de PPM de la ville, rédigé par l’ABF, également Chef du Service Territorial de l’Architecture et de Patrimoine du Val-d’Oise (cf. Annexe 10 : courrier du 30/05/2013 : « La proposition du PPM a pour objectif principal de limiter la servitude de protection aux espaces naturels et bâtis se trouvant dans le champ de visibilité du monument historique, c’est-à-dire soit étant visibles depuis l’édifice protégé, soit étant visible en même temps que lui à partir d’un point d’observation normalement accessible du

8 public. Toutefois, des espaces non concernés par ces relations visuelles sont, de manière ponctuelle, compris dans le PPM puisque situés dans les îlots bâtis constituant l’écrin du Monument et présentant indéniablement un intérêt patrimonial ou paysager. Ces dispositions ont conduit à la délimitation d’un périmètre qui s’étend aux abords immédiats des monuments qui sont en covisibilité avec ceux-ci. Par rapport aux périmètres de 500 mètres initiaux, ont été exclus notamment les abords immédiats qui se trouvent au Nord, au Sud et au Sud-ouest de la Place Aristide Briand. »

4.2. LES PRESCRIPTIONS DE L’ABF AU SEIN DU PPM

Conjointement à la délimitation d’un nouveau périmètre, l’ABF a formulé quelques prescriptions générales permettant de préserver la qualité architecturale, urbaine et paysagère des monuments historiques de la ville (cf. Annexe 10 : courrier du 30/05/2013) :

« Les objectifs de qualité architecturale, urbaine et paysagère applicables dans ce périmètre pour assurer la protection des monuments des monuments historiques et de leur écrin naturel et bâti peuvent schématiquement s’exprimer en quelques prescriptions générales :

- Pour les perspectives et cônes de vues majeurs sur chaque monument, les aménagements envisagés ne devront constituer aucun écran masquant de manière significative le monument ou rompre la continuité du panorama.

- Pour les espaces naturels structurants (alignements plantés, haies,…) et composés de type mail, parc, verger, l’état du couvert végétal devra, en règle générale, être maintenu ou restitué selon les dispositions d’origine.

- Pour la requalification et l’aménagement des espaces publics, le recours à des techniques traditionnelles et à de matériaux naturels devra être privilégié.

- Pour les travaux concernant des bâtiments anciens et des constructions neuves de facture traditionnelle, il conviendra, en règle générale, de faire appel à des matériaux traditionnels : tuiles plates de terre cuite, enduits de chaux, menuiseries en bois peintes…

- Pour les travaux concernant des bâtiments existants et des constructions neuves d’expression « contemporaine » pourront être mis en œuvre des matériaux tels que le zinc, le cuivre, les menuiseries métalliques peintes,…

- En tout état de cause les constructions nouvelles devront préserver l’harmonie définie par les constructions existantes dans le PPM. Cette harmonie sera recherchée dans :  Le respect des implantations des constructions voisines,  Le maintien de l’échelle parcellaire ou dans son évocation,  Le respect du gabarit des volumes environnants et des orientations de faîtage,  Le dimensionnement des percements, portes et fenêtres,  La couleur des menuiseries et en règle générale de toute partie recevant une peinture,  Le respect des types de clôture du voisinage et de leurs modes d’ouverture.

Ces prescriptions pourront ne pas être imposées pour des projets architecturaux ou paysagers innovants correspondant à des programmes spécifiques sous réserve de leur qualité exemplaire et de la parfaite intégration à l’environnement. »

L’ABF formule ces prescriptions à titre d’information. En effet ces prescriptions ne sont pas intégrées au PLU, et constituent « la grille d’analyse » de l’ABF lors de l’instruction des dossiers qui lui sont soumis. 9

4.3. PROCEDURE ET PROCHAINES ETAPES DE LA DE MISE EN ŒUVRE DU PPM

Voici le détail de la procédure permettant la mise en œuvre du PPM :  Conformément à l’article 40 de la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain, l’Architecte des Bâtiments de France a proposé à la ville de s’engager dans l’élaboration d’un PPM autour des monuments historiques de la ville. (cf. Annexe 8 : courriers du 07/05/2008 et du 08/09/2010).

 Délibération du Conseil Municipal n°2011/008 du 8 février 2011 approuvant le principe de l’élaboration du Périmètre de Protection Modifié pour les monuments historiques de la commune (cf. Annexe 2 : Délibération n°2011/008 du 8 février 2011).

 Un travail conjoint a été réalisé entre l’ABF et la direction de l’urbanisme de la ville afin d’aboutir à un tracé pertinent au vu des caractéristiques du territoire communal (cf. Annexe 12 : Projet de PPM approuvé par le Conseil Municipal).

 Validation du tracé du PPM par le Chef du Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine (STAP) du Val-d’Oise (cf. Annexe 9 : courrier du 21/11/2012).

 Délibération du Conseil Municipal n°2012/125 du 18 décembre 2012 approuvant le projet de Périmètre de Protection Modifié (PPM) des monuments historiques de la commune et précisant que celui-ci sera soumis à enquête publique (cf. Annexe 1 : Délibération d’approbation du projet de PPM).

 Organisation d’une enquête publique, conformément au Code de l’environnement et notamment ses articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants.

 Corrections éventuelles du PPM suite à l’enquête publique

 Approbation du PPM par délibération du Conseil Municipal.

 Annexion du PPM au Plan des Servitudes d’Utilité Publique du PLU dans les conditions prévues à l’article L.126-1 du code de l’urbanisme. Il s’agit d’un Arrêté du Maire constatant qu’il a été procédé à la mise à jour du PLU. Cela rendra le PPM opposable aux tiers.

En sa qualité de responsable du projet, Monsieur François BALAGEAS, Maire d’Eaubonne, peut être sollicité tout au long de l’enquête pour apporter des informations complémentaires

Au terme de l’enquête publique, le projet de PPM pourra évoluer pour tenir compte des observations formulées lors de l’enquête.

L’approbation du PPM sera ensuite du ressort du Conseil Municipal de la ville d’Eaubonne

Ce dossier ne comporte pas d’évaluation environnementale ni d’étude d’impact. Ce dossier n’a pas donné lieu à un avis de l’autorité environnementale.

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TABLE DES ANNEXES

Annexe 1 : Délibération d’approbation du projet de PPM

Annexe 2 : Délibération n°2011/008 du 8 février 2011

Annexe 3 : Arrêté de classement du Château de la Chesnaie

Annexe 4 : Arrêté de classement de l’Hôtel de Mézières

Annexe 5 : Arrêté d’inscription du Petit Château

Annexe 6 : Arrêté de classement de la façade Nord à fronton du Petit Château

Annexe 7 : Arrêté d’inscription des Pavillons de Garde

Annexe 8 : courriers du 07/05/2008 et du 08/09/2010

Annexe 9 : courriers du 21/11/2012

Annexe 10 : Courrier du 30/05/2013

Annexe 11 : Anciens périmètres ABF et Projet de PPM

Annexe 12 : Projet de PPM approuvé par le Conseil Municipal

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Annexe 1 : Délibération d’approbation du projet de PPM

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Annexe 2 : Délibération n°2011/008 du 8 février 2011

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Annexe 3 : Arrêté de classement du Château de la Chesnaie

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Annexe 4 : Arrêté de classement de l’Hôtel de Mézières

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Annexe 5 : Arrêté d’inscription du Petit Château

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Annexe 6 : Arrêté de classement de la façade Nord à fronton du Petit Château

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Annexe 7 : Arrêté d’inscription des Pavillons de Garde

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Annexe 8 : courriers du 07/05/2008 et du 08/09/2010

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Annexe 9 : Courrier du 21/11/2012

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Annexe 10 : Courrier du 30/05/2013

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Annexe 11 : Anciens périmètres ABF et Projet de PPM

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Annexe 12 : Projet de PPM approuvé par le Conseil Municipal

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Zoom sur le Projet de PPM approuvé par le Conseil Municipal

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