•2MGNON ET DES RVYS DEVAUCLUSE Directeur Artistique : Herre GUBDRARD

IL TROVATORE

SAISON 88/89 " Ç^^stdlerw du voue Hôtel-Restaurant de Tradition, salon pour réunions, conférence, repas d'afiEaires 84210 Althlen-des-Paluds - Tél : 90 6214 62 - Télex : 431095 - Télécopieur : 90 6218 50

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Co-réalisation Opéra de Nîmes/Opéra d'Avignon

IL TROVATORE Opéra en quatre actes Livret de Salvatore Cammarano et Leone Emanuele Bardare, d'après Antonio Garcia Gutierrez Musique de Giuseppe VERDI (Editions Amphion-Ricordi) En langue d'origine

Leonora Yasuko HAYASHl Azucena Mima PECILE Inés Noëlle VICTORIA Manrique Nicola MARTINUCCI Il Comte di Luna Antonio SALVADORI Ferrando Louis HAGEN-WILLIAM Ruiz Stuart PATTERSON

ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE Directeur artistique : Ogan D'NARC

CHŒUR MIXTE PRES LE COMITE DE LA TELEVISION BULGARE

Direction musicale Francesco CORTI Mise en scène Francis PERILLAT/Gilles RETORE Décors et costumes Jean-Pierre PONNELLE Production Théâtre des Arts de Rouen LA GALERIE AUCHAIN / LE PONTET 40 COMMERCES A VOTRE DlSPOSmon DE 10 HEURES A 21 HEURES

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FACE AU THEATRE SALLE POUR BANQUETS ET SEMINAIRES SALLE DE CONFERENCES AUDIO-VISUELLE TERRASSE OMBRAGEE CAPACITE D'ACCUEIL : 200 PERSONNES ETABLISSEMENT CLIMATISE LE FORUM RESTAURANT / BAR / COCKTAIL / GLACIER 20, place de l'Horloge/Avignon/Réservations : 90 82 43 17 (service après spectacle) Avec "Rigoletto" (mars 1850) et "La Traviata" (mars 1853), "Le Trouvère" Ganvier 1853) constitue la tri- logie de la consécration qui marque la maturité du génie de Verdi. Le musicien est alors âgé d'une qua- rantaine d'années et cette tnlogie marque pour lui la fin définitive des "années de galère" En fait "Le Trouvere" est très différent de "Rigoletto" et de "La Traviata". En effet, "Rigoletto" et "La Traviata" sont batis sur une action et les personnages évoluent au fur et à mesure de la progression de cette action. Par contre, "Le Trouvère" met en en scène des personnages qui restent identiques à ce qu'ils sont, du début à la fin. Chacun s'identifie à la passion qui le dévore et dans laquelle il finira par s'abî- .riier. Verdi trouva son sujet dans un drame espagnol d'Antonio Garcia Gutteriez : "El Trovador" pen- dant de la piece de Victor Hugo : "Hemani". Le livret fut d'abord confié à Salvatore Cammarano'puis i après la mort de ce dernier, au jeune poète napolitain Leone Emmanuelle Bardare. Verdi entreprit de nombreuses modifications, notamment pour la seconde partie de l'ouvrage, écrivant lui-même la plus grande partie du second tableau et revoyant complètement le finale. Le 14 décembre 1852 Verdi écri- vait a son ami Cesare De Santis que "Le Trouvère" était terminé. En réalité, il ne parlait que de la musi- que, car le livret n'était pas entièrement achevé. Dix-neuf jours seulement avant la première de l'ou- vrage, Verdi écrivait encore à Bardare : "Le dernier finale me cause du souci parce que j'ai dû composer la musique sans attendre votre réponse...". La création, le 19 janvier 1853, au Teatro Apollo de Rome fut tnomphale. Composé en même temps que "La Traviata", "Le Trouvère" est un jaillissement perpé- á VERDI tuel d'invention dans tous les domaines de la mélodie comme de l'écriture. Les reproches d'invraisem- DANS LES ANNEES 1850 blance et d'absurdité du sujet datent seulement du XX® siècle, époque où furent blâmés les excès du 'holographie. Coileclion privée. Venise. théâtre romantique. Pour les besoins de l'opéra, les librettistes Cammarano et Bardare, suivant les conseils de Verdi, ont resserré le développement de l'action, racontant certains événements au lieu de les représenter, d'où le reproche d'obscurité fait injustement au livret. En fait, la situafion est très clai- rement exposée entre le récit de Ferrando au premier acte et celui d'Azucena au second. Dans la cor- respondance peu fournie échangée avec Cammarano, puis avec Bardare, Verdi a bien montré son atti- rance pour le personnage d'Azucéna : "Je voudrais deux figures de femmes : dans le rôle principal de la Bohémienne, un personnage unique en son genre, dont je tirerai le titre de l'opéra, à l'autre, je donne- rai un rôle secondaire". Azucéna est à la fois la fille en deuil qui revit le supplice de sa mère et n'oublie pas la promesse faite de la venger mais aussi la mère qui a tué son fils véritable et rejeté sur Manrico, fils du comte de Luna, tout son amour maternel frustré. "Le Trouvère" montre une nipture nette avec les ouvrages du bel canto de l'époque de Donizetti et de Bellini, en exigeant des chanteurs une vaillance vocale à toute épreuve. Ainsi, Azucéna est le premier rôle véritable de mezzo dramafique de l'histoire de l'opéra, et Manrico demande un héroïsme particulier dans le registre aigu, même si les contre-ut de la célèbre cabalette "Di quella pira" n'ont jamais été écrits par Verdi mais rajoutés par la tradition.

André SEGOND

Cartes postales commèmoratives. Collection William Weaver. Monle San Savino ACTE I Premier tableau : La salle des gardes du palais d'Aliaferia, résidence de la princesse d'Aragon Ferrando, qui commande la garnison du palais, raconte comment disparut jadis le frère du Comte de Luna, son maître. Une bohémienne s'était approchée du berceau où reposait l'enfant qui, bientôt, tomba malade. Accusée d'avoir jeté un sort au bébé, la bohémienne fut brûlée vive. Pour venger sa mère, la fille de la bohé- mienne enleva l'enfant et le brûla sur les lieux même du supplice de la sorcière. C'est du moins ce que l'on croit car des restes calcinés d'un enfant furent alors retrouvés el le fils du Comte ne reparut plus jamais. Ce récit est ponctué par les intei-ventions des soldats qui évoquent la croyance populaire selon laquelle la sor- cière reviendrait sous l'aspect d'un oiseau nocturne pour se venger. Comme minuit sonne, les soldats, superstitieux, se dispersent. Deuxième tableau : Les jardins du palais Léonore. dame d'honneur de la princesse d'Aragon, dit à sa confidente Inès la passion qu'elle ressent pour Manrique, un mystérieux trouvère, qu'elle a couronné lors d'un tournoi. Inès cherche vainement à détour- ner Léonore de cet amour qui lui semble dangereux. En elfet, le Comte de Luna aime Léonore, Les deux femmes rentrées au palais, le Comte de Luna survient et exprime tout l'amour qu'il éprouve pour Léonore, sous les fenêtres de cette dernière. Le Comte est interrompu par la sérénade lointaine du trouvère. Léonore descend rapidement pour retrouver le trouvère el se jeue dans les bras du Comle de Luna qu'elle a pris pour Manrique dans l'obscurité. Un duel ne tarde pas à opposer le Comte à Manrique tandis que Léonore s'éva- nouit.

ACTE 11 Premier tableau : Le camp des bohémiens, en Biscaye Les bohémiens chantent en frappant sur leurs enclumes. Comme dans un songe, Azucéna évoque le sup- plice de sa mère. Les bohémiens partis, Manrique l'interroge. Azucéna lui apprend que sa mère, accusée de sorcellerie par le père de l'actuel Comle de Luna, fut livrée aux fiammes. Pour venger sa mère, Azucéna enleva alors un des fils du Comte et lui fit subir le même sort mais dans sa douleur se trompa et brûla à la place son propre fils. Manrique lui demande alors qui il est. Azucéna lui dit qu'il est vraiment son fils et évo- que le souvenir de son amour maternel qui le progégea partout. Elle exhorte Manrique à être sans pitié pour l'actuel Comte de Luna. Un messager vient annoncer que Manrique est chargé de défendre la forteresse de Castellor tombée aux mains des partisans du Comte d'Urgel, et que Léonore a décidé d'entrer au couvenl. Malgré les efforts d'Azucéna pour le retenir, Manrique se précipite pour empêcher Léonore de prendre le voile. Deuxième tableau : Devant le Couvenl de la Croix Le Comle de Luna et Ferrando, à la tête d'une troupe de soldats, sont embusqués, prêts à enlever Léonore. Le Comte de Luna chante la beauté de celle qu'il aime. En entendant une cloche finter, qui annonce l'arrivée de Léonore au couvent, le Comle et ses soldats se dissimulent, prêts à exécuter leur projet. Des religieuses ne tardent pas à apparaître, conduisant Léonore pour sa prise de voile. Le Comte s'élance pour s'emparer de Léonore mais trouve le trouvère devant lui. Léonore el Manrique s'enfuient tandis que s'affrontent les parti- sans du trouvère et ceux du Comte de Luna.

ACTE III Premier tableau : Un camp sous les murs de Castellor Le Comte de Luna et ses troupes assiègent Castellor où se sonl réfugiés Léonore et Manrique. Une bohé- mienne, qui a été surprise dans le camp, est amenée devant le Comte. Ferrando reconnaît dans celte bohé- mienne. qui n'est autre qu'Azucéna, celle qui jadis enleva le frère du Comte. Azucéna dit être la mère de Manrique. En brûlant la bohémienne, le Comte pourra donc à la fois venger la mort de son frère et faire sou f- frir son rival. Azucéna sera emprisonnée avant de périr sur le bûcher. Deuxième tableau : Dans Castellor Dans Castellor, on prépare le mariage de Léonore el de Manrique. Ce dernier exprime son amour dans un bel air. Un court duo réunit ensuite Léonore el Manrique, interrompu par un messager qui apporte la nou- velle de la capture d'Azucéna. Suivi de Ruiz el de ses compagnons, Manrique part aussitôt secourir sa mère. ACTE IV Premier tableau : Une tour du palais d'Alafiera Manrique a élé fail prisonnier par le Comte de Luna el jeté dans un cachot, en compagnie d'Azucéna Léo- nore vient exhaler sa douleur au pied de la tour dans laquelle se trouve Manrique. Tandis qu'un chœur loin- ^m de mornes entonne un "Miserere", Manrique et Léonore se disent une dernière fois leur amour Le Comte parait et ordonne le supplice des deux condamnés. Léonore s'approche et tente de sauver Manrique Le Comte de Luna lui promet sa grâce si elle consent à lui appartenir. Elle accepte, décidée à s'empoisonner des que le Comte aura rempli sa promesse.

Deuxième tableau : L'intérieur d'un cachot Azucéna, étendue sur un grabat, est en proie à une grande agitation ; le souvenir du supplice de sa mère la poursuit. Après quelques paroles de consolation de Manrique, elle s'endort, apaisée. Léonore pénètre alors dans le cachot et annonce à Manrique sa libération. Manrique croit deviner le prix de cette libération qu'il refuse, en maudissant Léonore. Cette dernière révèle la vérité à Manrique. Elle a préféré mourir plutôt que d appartenir au Comte et elle expire dans les bras du trouvère. Le Comte survient sur ces enlrefaits et ordonne l'exécution immédiate de Manrique. Azucéna se réveille et demande au Comte où se trouve son fils. "11 est mort" lui répond haineusement le Comte. "C'était ton frère" lui dit Azucéna, qui ajoute "Ma mère, tu es vengée". Le rideau tombe alors que le Comte de Luna, épouvanté, s'écrie : "Et je vis encore !". André SEGOND

Verdi chel d'orchestre à Paris. Gravure, vers 1876. Colleclion Berttirelli. Milan. Olivier Des

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»(S • LE POINT DE VUE DU METTEUR EN SCENE

"Le Trouvère" esl un ouvrage dont l'extraordinaire puissance musicale n'a pas pour fonction de compenser une quelconque indigence dramaturgique. Il associe au contraire une partition d'une force peu commune à une action riche jusqu'à la complexité. Ce livret souvent critiqué pour son scénario peu vraisemblable offre cependant des situations scéniquement très efficaces ; et plutôt que de déplorer cet aspect du texte il est plus interessant de s'en servir comme d'un tremplin et de trouver dans cette confusion même l'impulsion suscep- tible de faire surgir les forces qui fondent les conflits. De toute façon, elles se retrouvent au niveau des carac- teres des protagonistes : Verdi a conféré à ses personnages un relief particulier qui les tient à l'écart des sté- réotypés. Hauts en couleur, dramatiquement consistants, ils ont tous une identité bien déterminée distincte et precise ; chacun est habité par une passion qui le pousse, le force à agir si bien qu'ils sont tous impliqués dans ce drame quasi-romanesque et participent, chacun à sa façon, à l'évolution vers le tragique dénoue- ment. Et c'est rare de trouver dans un même ouvrage tous les registres de passions telles qu'elles apparais- sent dans "Le Trouvère" : entraînant les êtres jusqu'aux limites d'eux-mêmes, elles n'excluent pas pour autant des accès de tendresse et de mélancolie, et l'on ne peut pas négliger ce jeu de l'alternance de la dou- ceur et de la violence. Dans cette œuvre, les données psychologiques et dramaturgiques permettent de ne jamais rester en-deçà de la puissance musicale et de retrouver sur scène la "tinta" (le mot est de Verdi), ce coloris si particulier qui fait osciller ce drame romantique entre les deux pôles du réalisme et du fantastique, pôles complémentaires dans leur effet spectaculaire. F. PERILLAT • YASUKO HAYASHI Yasuko Hayashi, soprano, est diplômée de l'université des Arts de Tokyo où elle s'est spécialisée dans le chant lyrique. Elle a ensuite suivi des cours de perfectionnement, grâce à une bourse décernée par le gouver- nement italien, au consei^vatoire Giuseppe Verdi de Milan ainsi qu'à l'école de de Milan. Elle obtient alors un premier prix au concours des Voix Rossiniennes de la R.A.l. Dès lors sa carrière prend son essor et les plus grands théâtres du monde l'invitent régulièrement. Au Covent Garden : "Don Giovanni", "Madama Butterfly", "La Bohème". En Angleterre toujours, au Royal Festival Hall de Londres dans "La Juive", au Staatsoper de Vienne "La Traviata", au Licèo de Barcelone, "La Ron- dine", aux Arènes de Vérone "" à Genève "Cosi Fan Tutte". Yasuko Hayashi a chanté sous la direction des plus grands chefs : Annovazzi, Aronovic, Bertola, Lombard, Prêtre, Petsko, Zedda. Yasuho Hayashi s'est déjà produite sur la scène de l'Opéra d'Avignon en 1981, où son interprétation de la IX® symphonie de Beethoven a été très remarquée et en 1986 dans un superbe "", rôle qu'elle reprendra cet été aux Arènes de Vérone.

• MIRNA PECILE Mima Pecile a étudié le chant à Milan et à Düsseldorf Après avoir remporté le concours Viotti de Vercelli elle débute à la Fénice dans "Belisario" de Donizetti sous la direction de Gavazzeni. La presse salue cette jeune mezzo à la voix ample et chaude. Puis elle obtient le prix du concours Verdiano et dès lors sa carrière prend son véritable essor. Les grandes scènes italiennes l'invitent : Gènes-Ferrara-Turin-Mantova-Palerme - Bologne - Vérone et enfin la Scala où ses prestations sont toujours très remarquées et lui ouvrent les portes de la scène internationale. Elle chante en Espagne, en Angleterre, au Covent Garden, en France : à Nice-Bordeaux-Marseille. En Belgique, en Aus- tralie, en Corée, à Budapest et à Moscou au Bolchoï. Son répertoire est très étendu et va du répertoire italien aux œuvres françaises et russes. Mima Pécile chante également en concert et récital. L'Opéra d'Avignon l'accueille pour la première fois.

• NOËLLE VICTORL4 Noëlle Victoria, jeune soprano dramatique a fait ses études au conservatoire de région de Montpellier d'où elle en est ressortie diplômée. Elle a débuté dans le rôle de "Waltraute" de la Walkyrie, puis interprète la Suivante de "Macbeth" de Verdi aux côtés de , ensuite Mercedes dans "Carmen" de Bizet. Malika dans "Lakmé", Curra dans "La Force du Destin" de Verdi, Anna dans "Nabucco" de Verdi, "Electra" de Strauss, Mère Jeanne dans les "Dialogues des Carmélites" de Poulenc, Giovanna dans "Rigoletto" de Verdi, et a été engagée en rempla- cement de Mme Kabaïwanska pour le rôle d'Adrienne dans "Adrienne Lecouvreur" de Ciléa.

w • NICOLA MARTINUCCI Nicola Martinucci est né à Tárente. En 1965, il chante devant Mario del Monaco qui lui conseille vivement de poursuivre ses études de chant. Il se met alors à travailler intensivement avec Marcello del Monaco, le frère du grand ténor italien. 11 effectue sa première apparition en qualité de professionnel, dans le rôle de Manrico VOELLE VICTORIA "11 Trovatore" au cours d'une saison du Teatro Nuovo de lùilan réservé aux jeunes chanteurs, en 1966. Au cours de la même année, il remporte le prix Viotti, à Vercelli, ce qui lui ouvre les portes de nombreuses scè- nes lyriques étrangères. Il chante aux Etats-Unis "Attila", en Irlande "Madame Butterfly", "", "Turan- dot" à Dublin, mais aussi en Turquie "Carmen" à Istambul ; "Madame Butterfly" et "Carmen" à Téhéran. En Italie, il s'est produit sur les plus grandes scènes telles que la Fénice de Venise dans "Simon Boccanegra" et "Il Corsaro" ; à la Scala de Milan, et au "Maggio Musicale" à Florence, où il a régulièrement chanté sous la baguette de Riccardo Mutti, dans "Atüla", "Aída", "Un Ballo in Maschera" de Verdi, "Agnès von Hohenstau- fen" de Spontini, tout en étant affiché à l'étranger, à Dusseldorf Salzbourg, Budapest... Ténor lirico-spinto à l'aigu particulièrement éclatant, Nicola Martinucci mène depuis une brillante carrière internationale, partici- pant régulièrement aux plus célèbres festivals comme les Chorégies d'Orange en 1979 dans le rôle de Calaf de "Turandot", aux Arènes de Vérone en 1980 dans le rôle de Ramadès de "Aida" où il a obtenu un véritable triomphe personnel. Les années suivantes il a chanté à Bercy dans "Turandot" et "Aída", au Covent Garden et à la Scala de Milan dans "Andréa Chenier", "", "I Lombardi alla prima Crociata" et "I Pagliacci". L'Opéra d'Avignon l'a déjà accueilli dans "Macbeth" et "Turandot".

VICOLA MARTINUCCI • LOUIS HAGEN-WILLIAM Né à la Nouvelle Orléans (USA), Louis Hagen-William abandonne ses études de médecine à l'Université de ch'^nt'avä^MTrguerte Piftä™"' ' rl'pnr d^Mncin!?!"! ^¿'""^"i™'^® les premiers prix d'art lyrique et de chant au Conservatoire National Supé- neur de Musique de Pans, il remp^orte le premier grand prix des concours intemationaux de chant de S'her- togenbosch aux Pays-Bas et de Toulouse en France. nouvelle troupe de Louis Erio à l'Opéra de Lyon avec les rôles de Sa asto (La Flute Enchantee"), de Daland "Le Vaisseau Fantôme"), de Landgraf ("Tannhauser") etc ainsi qu avec différentes créations contemporaines. '' n ' n" "Turandot", et crée entre autres "Sud" de Keneton Coe. habiluel ement les roles de Mephisto ("Faust"), Nilakants ("Lakmé"), Bartolo ("Le Barbier de ( Turandot'), "Porgy and Bess"), Zaccaria ("Nabucco") et les quatre rôles de basse des uontes o Hotrmann . Soj^ste^à Radio France il chante régulièrement les grands classiques tant en musique lyrique qu'en musique

• ANTONIO SALVADORI Antonio Salvadori est né à Venise en 1949. Très tôt attiré par le chant il se dote d'une solide formation avant d altronter les concours internationaux. Ses prestations y sont toujours très remarquées et se voient couron- nées par des premiers pnx qui lui ouvrent les portes des théâtres Il est titulaire de pnx "Primo Assoluto" à Treviso - Lonigo - Merano - Montichiari - Peschiera - Genova - Bar- celona - AS.LI.co. Il fait ses débuts en 1972 dans le rôle de Figaro du "Barbière di Siviglia" puis dans Tonio de "I Pagliacci" Des lors il est invite a se produire par les plus grands théâtres italiens : la Fénice, l'Opéra de Rome Naples' I neste, Palerme, Florence. 11 y chante tout le répertoire italien bien sûr, mais également Mozart et Wagner avec un succès qui bientôt dépasse les frontières. 11 chante aux Etats-Unis : à San Francisco et au Métropoli- tan de New-York ou la critique salue ce baryton aux qualités incontestables. Prophète en son pays, Antonio Salvadori est reconnu par les siens et c'est la consécration à la Scala de Milan et aux arenes de Verone où il se produit régulièrement. Au cours de l'été 1989 il y chantera "Aïda" VNTONIO SALVADORI L Opera d Avignon reçoit ce baiyton pour la première fois.

• STUART PATTERSON Né en Ecosse il a fait ses études de chant à Glasgow puis à Londres et a travaillé avec Paul Hamburger Peter Pears, Claudio Desden, Nicolai Gedda... il chante comme ténor soliste avec les John Currie Singers pour une grande sene de concerts a travers toute la Grande-Bretagne. Puis vient travailler avec Noémie Perugia grâce à une bourse. 11 remporte un premier prix au concours de chant de Paris et chante à plusieurs reprises comme premier tenor au groupe vocal de France participant à de nombreux concerts dans le monde entier Dans le domaine de l'opéra il a chanté Lindoro de "l'Italienne à Alger", Pédrillo de l'"Enlèvement au Sérail" Jupiter de Semel" et récemment Ferrando de "Cosi Fan Tutte". II vit actuellement à Paris mais chante encore régulièrement en Grande-Bretagne, récemment "Le Messie" et La Création" de Haydn sous la direction de David Willcocks.

• FRANCESCO CORTI Francesco Corti est né à Milan en 1963.11 se dote d'abord d'une fonnation littéraire et philosophique avant de s onenter définitivement vers une carrière musicale. Sa vocation première a été le violon. 11 obtient un diplome supéneur au conservatoire de musique A. Boïto de Parme après avoir été l'élève de Franco Fantini, prender violon à la Scala. Puis il étudie la composition auprès de Bruno Bettinelli au conservatoire de musi- que G. Verdi de Milan. De plus en plus attiré par la direction d'orchestre il travaille avec Franco Ferrara en Italie, et a Vienne avec Julius Kalmar, Rheinard Schwarz et Kari Österreicher, maître à la Hochschule Au cours de la saison lynque 84-85 il collabore à la préparation de "Il Corsaro" de Verdi avec l'orchestre des Pomeriggi Musicali de Milan. Il fait des débuts très remarqués en 1986 avec "La Traviata" qu'il dirige dans plusieurs grandes villes italien- nes. Lannée suivante il dinge successivement "Lltaliana in Londra" de Cimarosa, "L'Elisir d'Amore" de Donizetti, et différents concerts à Bari, au festival de Fermo et à Jesi. 1988 verra sa consécration à Rome à l'occasion d'un concert svmphonique avec l'orchestre de l'opéra de cette ville. La même année il dirige pour la première fois "La Bohème" à Bari, "Il Matrimonio Segreto" à Cosenza et un concert symphonique au théâtre Angelicum de Milan. Au cours de la saison 89, Francesco Corti dirige "L'Elisir d'Amore" à l'Opéra de Nîmes et le "Stabat Mater" de Pergolesi de nouveau à Rome avec l'orchestre de l'Opéra. C'est la première prestation de ce jeune chef d'orchestre à l'Opéra d'Avignon. • FRANCIS PERILLAT Francis Perillat esl directeur de la scène, metteur en scène du Théâlre des Arts de Rouen. Francis Perillat entreprend les études de chani au Conservatoire national de musique de Rouen où il obtient en 1961 et en 1962 un premier prix de solfège, premier prix de chant et premier prix d'honneur. Il fait sa première apparition sur scène au Théâtre des Arts en 1961 dans le rôle de Wagner du "Faust" de Gounod. 11 interprète, jusqu'en 1968, tous les seconds rôles d'opéras du répertoire : Schaunard de "La Bohème", Bré- tigny de "Manon", Abimelech de "Samson el Dalila", etc... En 1968 il quitte le Théâtre des Arts pour se produire dans les premiers rôles de baryton ("Werther", "Fausl", "Carmen", "Manon", etc...) sur les scènes françaises mais également en Allemagne, Hollande, Grèce, Ile Maurice. Il obtient, en 1973 à Forges-les-Eaux, la "Voix d'Or" Henri Duparc. Dès 1970 il s'intéresse à la technique du théâtre el à la mise en scène. En 1973, Francis Perillat est engagé à l'Opéra de Nantes en qualité d'adjoint à la Direction, assistant metteur en scène. Il est chargé par le Directeur de restructurer les services techniques et arUstiques de la scène, et d'établir avec les services municipaux de la Ville les nouveaux statuts des agents communaux. FRANCIS PERILLAT En 1974, il signe sa première mise en scène à l'Opéra de Nantes, "La Tosca". Françis Perillat revient à Rouen en 1976 où il assume les responsabilités de Directeur de la scène, fonctions officialisées dès fin 1979. Le Directeur Général du Théâlre des Arts le charge de réorganiser les services tech- niques de la scène. En 1979 il assure la mise en scène de "Carmen". Par la suite il signera, au Théâtre des Arts, en France et à l'étranger différentes mises en scène d'opéras fran- çais, italiens, allemands.

• GILLES RETORE Gilles Retore est diplômé d'enseignement plastique des Beaux-Arts de Nice et de scénographie (1979). Il a participé à la formation d'une troupe étudiante "Maldead" el réalisé des spectacles à Paris et à Nice : Lau- tréamont, Anouilh, J. Semprun, Ionesco, etc... En 79-81, il est peintre au Centre National Dramatique Nice Côte d'Azur, puis régisseur avec Jean-Louis Thamin et assistant décorateur de P. Cochetier et Alain Baliteau. En 82, il devient scénographe à Paris avec S. Lucaschevsky, J. Daniel Laval, Guy Retore, Georges Werler, etc... Il fait les costumes de Denis Llorca pour le "Falstaff' de Verdi à l'Opéra de Lyon. En 84, il devient plasticien permanent au Centre Dramatique National de Franche-Comté avec Denis Llorca, directeur metteur en scène et travaille avec : Denis Llorca, Jean-François Prevand, Jean Danet, Maria Casarès, Sarah Sanders, Michel Vitold, François Timmermann, Alain Cunny, Hervé Llorca, etc... Puis il quitte le Centre Dramatique, fomie la Compagnie de Franche-Comté et devient directeur artistique du Lux (salle de 1100 places). Il fait les mises en scène de Ghelderode, Molière, Courteline, Giordano Bruno,... et les scénographies pour Laurence Semonin, Alain Mace, Laurent Decol... Il met en scène "Pelleas el Mélisandre" (Debussy). En 87-88, il est assistant à la mise en scène de Denis Llorca ; "Falstaff' de Verdi à fOpéra de Lyon, "Cosi Fan Tutte" au Festival International d'Aix-en-Provence. Il assure la mise en scène de "Cosi Fan tutte" et des "Dialogues des Carmélites" au théâtre municipal de Besançon el à l'Opéra de Nîmes. 11 a également effectué la scénographie du "Dandin" de Molière (mise en scène A. Benichou).

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