PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

RAPPORT D’ENQUETE PUBLIQUE

PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES D’INCENDIES DE FORET

COMMUNE DE CASTAGNIERS (ALPES-MARITIMES)

Désignation par décision de M. le Président du Tribunal Administratif de en date du 9 février 2015

Enquête publique du 20 avril au 29 mai 2015

Bernard BARRITAULT, Commissaire enquêteur

1 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

SOMMAIRE

I° Objet de l’enquête Page 3

II° Contexte réglementaire

III° Présentation du projet de Plan Page 4

III.I Les éléments de contexte

III.II La méthodologie Page 5

III.III Le dispositif Page 6

IV° Bilan de la concertation Page 7

V° Avis des personnes publiques associées Page 8

VI° Préparation de l’enquête Page 13

VII° Déroulement de l’enquête Page 15

VII° 1 l’enquête

VII° 2 la clôture de l’enquête Page 16

VIII° Observations du public, synthèse et réponses du Commissaire enquêteur Page 17 à 43

IX° Glossaire Page 44

X° Fiches thématiques /1 Débroussaillement et /2 Hydrants. Page 45

XI° Annexes Page 49

CONCLUSIONS MOTIVEES et AVIS

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I° Objet de l’enquête

Projet de Plan de Prévisions des Risques Naturels Prévisibles d’incendies de forêt.

Prescrit par arrêté du 13 juin 1997 et instruit sous la conduite de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (Service Eau Risques, Pôle Risques), le projet de plan a été élaboré en 2013 et 2014 et porté à connaissance en décembre 2014.

L’ONF (Pôle Territorial DFCI) assure la fonction de Bureau d’études.

Actant l’existence avérée de risques et la survenance périodique d’incendies de forêt sur le territoire communal, il vise suivant une gradation d’intensité à délimiter les zones exposées au risque, définir les mesures de prévention, protection et sauvegarde à la charge des collectivités publiques comme des particuliers, prescrire les travaux à conduire sur la voirie et les hydrants par ordre de priorité, préciser les mesures d’aménagement, d’utilisation ou d’exploitation des constructions, terrains ou espaces incombant à leurs propriétaires, utilisateurs ou exploitants.

La zone d’application de ce Plan est l’ensemble de la Commune de Castagniers, située en rive gauche du Var à une dizaine de km au nord de l’agglomération de Nice et mitoyenne des communes de Saint-Blaise et Aspremont, pour lesquelles des PPRIF sont également en cours d’instruction. II° Contexte réglementaire

Le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN), document réglementant l’utilisation des sols en fonction du risque naturel en cause et institué par la loi du 22 juillet 1995 dite « loi Barnier » ayant valeur de servitude d’utilité publique (article L.562-4 du code de l’Environnement) est opposable et doit être annexé au PLU (article L.126-1 du code de l’Urbanisme) élaboré par la commune en 2013.

Le PPRIF traduit l’état du risque incendie sur le territoire communal et a pour objet la meilleure protection des personnes et des biens.

Les documents d’urbanisme doivent déterminer les conditions appropriées pour assurer la prévention des risques naturels telle que figurant au PPRN.

Les modalités de mise en œuvre des PPRN sont codifiées aux articles R.562-1 à R.562-11 du code de l’Environnement.

L’Etablissement des PPRN est de la compétence de l’Etat.

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Une fois prescrit, puis intégré dans une programmation opérationnelle, le projet est élaboré sous l’autorité du service instructeur par le bureau d’études, en association avec les collectivités ou organismes concernés par le risque, le Conseil général, le SDIS et la Chambre d’Agriculture.

Ce projet, prescrit antérieurement au 1er janvier 2013, n’est pas soumis à évaluation environnementale, son rapport de présentation intégrant les informations de caractère environnemental.

La phase d’élaboration s’accompagne d’une concertation organisée par le décret du 4 janvier 2005, qui donne lieu à la présentation d’un bilan, versé au dossier d’enquête publique.

Le projet est ensuite présenté à l’avis des Personnes publiques : Commune de Castagniers, Métropole NCA, Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, Conseil Régional PACA, Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes, Centre Régional de la Propriété Forestière PACA, SDIS des Alpes-Maritimes, Etablissement Public d’aménagement de la Plaine du Var.

Une ou plusieurs réunions d’information du public sont organisées aux différentes étapes d’élaboration du projet et en prélude à l’ouverture de l’enquête publique.

Le projet est porté à connaissance de la commune par le préfet. A compter de cette étape, l’instruction des demandes de permis de construire doit se conformer aux prescriptions du projet de PPRIF.

Il est ensuite soumis à enquête publique suivant les conditions prévues par les articles R.123-6 à R.123-23 du code de l’environnement.

Le dossier d’enquête comprend quatre volets obligatoires : un rapport de présentation, un règlement, le zonage réglementaire sur fond cadastral (Zones Rouges exposées à des risques forts à très forts, Zones bleues B1a, B1 et B2 exposées à des risques d’intensité décroissante, Zone non concernée par le risque et une série de cartes informatives (carte de l’aléa d’incendies de forêt, carte de l’historique des feux de forêt, cartes des enjeux d’équipements de voirie et d’hydrants, carte de la densité de l’habitat).

III° Présentation du projet de Plan

III°I. Eléments de contexte

Le dossier de Castagniers s’inscrit dans le cadre de la programmation 2012 dédiée aux territoires de la rive gauche du Var.

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La commune, 1570 habitants, d’une superficie de 702 ha, connaît un relief accidenté, avec de fortes pentes orientées à l’Ouest, soumises au vent dominant, sec et tourbillonnant, le vent de Sud étant plus humide.

Les espèces forestières potentiellement combustibles recouvrent 428 ha soit 60% du territoire communal. (note du CE : la nomenclature correspondante figure en pages 6, 7 et 15 du rapport de présentation).

Commune la plus exposée au risque incendie de forêt dans la zone sud-est du département, Castagniers enregistre depuis 1929 un taux moyen annuel de destruction de forêt par le feu de 27ha/1000, soit 4,5 fois la moyenne départementale.

Les incendies frappent en majorité les espaces naturels. Ils ont depuis 1929 affecté principalement l’Est et le Nord-Est de la commune, ainsi que le quartier Corniglion.

La tendance est à l’amélioration, mais les incendies très violents de 1957 (Nord-Est de la commune) et fin avril 2007 (Ouest) restent des événements marquants.

Le constat demeure de l’influence de l’urbanisation diffuse sur les départs et l’extension des feux.

Les moyens dont dispose le SDIS sont trois casernements à Castagniers,Tourrette- et Plan du Var, des moyens mobiles en saison estivale et en tant que de besoin, sous réserve de leur disponibilité effective, 3 hélicoptères 06 et des aéronefs basés dans les Bouches du Rhône .

Une surveillance permanente est assurée en été par un véhicule armé en point haut.

Les sites sensibles sont le Castellet, le Mont Cima et Corniglion, avec historiquement une constante de démarrages de feux à basse altitude au-dessus du Var puis extension ascendante vers la piste de la Colle de l’Olivier et en crête, près du centre équestre.

III°II La méthodologie

L’approche méthodologique suivie, inspirée du guide méthodologique « Plans de prévention des risques naturels d’incendies de forêt de 2002 », en appui sur un descriptif détaillé du milieu naturel (relief, habitat, circulations et accès, activités agricoles et inventaire forestier), a consisté à caractériser l’aléa et évaluer les enjeux.

L’aléa prend en compte 5 facteurs - combustibilité de la végétation/biomasse, pente du terrain, vent, ensoleillement, historique- et s’exprime en puissance du front de feu (formule de Byram).

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Les enjeux incorporent au premier chef les espaces urbanisés –zones d’activités, zones d’habitat dense ou diffus, zones industrielles ou commerciales, zones de loisirs ou d’activités saisonnières, équipements sensibles, interfaces forêt/habitat - ainsi que les secteurs à enjeux d’aménagement inscrits au PLU.

III°III le Dispositif

Le projet soumis à enquête fait apparaître en zonage une proportion très majoritaire en Rouge (correspondant au massif forestier et incluant une quinzaine de parcelles construites, dont quelques unes au Brec et Corniglion Nougaïret sud ) .

Le zonage opéré se traduit par cinq niveaux :

- Rouge pour les secteurs exposés à des risques forts à très forts (ensemble des massifs boisés), avec une puissance de front de feu supérieure à 7000KW/m ; - Bleue pour les secteurs exposés à des risques plus limités, divisée en sous- catégories décroissantes B1a (quartiers Nougaïret, La Loubière, l’Eurier, Le Mouriez, Le Linguador et Le Brec), ), avec une puissance de front de feu comprise entre 3500 et 7000KW/m= obligation de débroussaillement de 100 m autour des habitations ; B1 (Le Greissier, Le Canet, Le Burguet, La Plane) avec une puissance de feu comprise entre 1700 et 3500 KW/m = obligation de débroussaillement de 50 m autour des habitations ; - B2 (zones d’habitat plus dense), avec une puissance de front de feu comprise entre 350 et 1700 KW/m ; - Blanche pour les secteurs non impactés par le risque (zone d’activité en rive du Var), avec une puissance de front de feu inférieure à 350KW/m.

Le règlement annexé comporte des dispositions générales, ainsi que des dispositions applicables à chacune des zones respectives, des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde.

Ce règlement impacte les règles d’urbanisme (occupation et utilisation du sol), de construction et d’exploitation ou d’utilisation des terrains), comme il institue à la charge de la commune, collectivités ou gestionnaires, des obligations d’information, de communication, de suivi, de contrôle, d’aménagements de voirie, de mise en place de points d’eau normalisés.

Des dispositions du règlement sont également consacrées aux ERP, aux réserves d’hydrocarbures ainsi qu’à la mise à jour du Plan Communal de Sauvegarde.

En pratique :

- Les travaux faisant l’objet d’une inscription prioritaire sont pour les points d’eau au nombre de 9 (C1 à C9) pour les points à créer, au nombre de

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7 (PL5, 7, 12, 21, 22, 41 et 44) pour les points d’eau à normaliser, 4 points d’eau (PL 26, 33, 34 et 37) étant classés à normaliser en seconde priorité.

- Les interventions sur voirie consistent à élargir, réhabiliter ou dégager 4 chemins (chemin du Brec, sous le Baous, de la Tollière et du Cabrier), créer des aires de croisement (Impasse du Burguet, Chemin du Nougaïret, Chemin sous le Baous) ou installer une signalétique (Chemin des Moulins). - Des créations de plates-formes de retournement sont également inscrites à horizon de 5 ans : PFR1 à PFR5. - Une série de mesures sont prescrites pour les ERP (dispositifs d’aspersion, débroussaillement renforcé, accès spécifiques) ainsi que pour les réserves d’hydrocarbures.

Par ailleurs, les règles d’urbanisme, de construction ou d’utilisation ou d’exploitation sont spécifiées pour chaque zone en pages 10 à 23 du règlement. 3 annexes à ce règlement s’intéressent aux dimensions des Té ou plates-formes de retournement (1), aux réservoirs (2) et aux portails(3).

IV° Bilan de la concertation

La concertation, dont le bilan est joint au dossier d’enquête, s’est déroulée conformément aux dispositions du décret n°2005-3 du 4 janvier 2005 et a permis d’associer à l’élaboration du Plan les collectivités et services suivants : Commune de Castagniers, Métropole NCA, Conseil général 06, Conseil régional PACA, Centre Régional de la Propriété Forestière, Chambre d’Agriculture 06 et SDIS.

A cette fin, neuf réunions ou échanges de documents ont eu lieu entre septembre 2013 et novembre 2014, le registre, destiné à recenser les observations du public en mairie ouvert le 4 décembre 2013 et clos le 15 juillet 2014, ayant recueilli huit observations.

Le Commissaire enquêteur relève que cette longue phase de concertation, si elle a permis à chacune des entités prenantes de verser sa position au débat – sur le zonage, les travaux de voiries ou de création ou mise en normes d’hydrants- n’a pas permis de complètement rapprocher les points de vue ni d’aboutir à un projet conforme aux attentes notamment de la Commune et de la Métropole.

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V° Avis des personnes publiques associées

Sollicités par courrier du Préfet le 2 février 2015, les avis de cinq d’entre elles ont été transmis dans le délai imparti des deux mois (au 5 avril 2015) :

La Commune de Castagniers et la Métropole NCA ont rendu un avis favorable sous réserves portant sur des demandes de déclassement des secteurs du Nougaïret inférieur, du Brec et du Roguez, ainsi que sur des mesures relatives à la création et la normalisation d’hydrants à l’Eurier, NCA demandant également une mise à jour de la carte informative des voiries ;

- La Métropole NCA, dans une délibération prise le 25 février, a rendu un avis favorable avec réserves portant sur :

 L’omission de déclasser deux voies qualifiées de secondaires (Chemin de la Grave et Chemin du Rivage) situées à l’extrême nord du territoire dans le groupe « voies étroites »  La réalisation projetée d’opérations sur les points d’eau Chemin de l’Eurier identifiés C3 (à créer) et PI41 (à normaliser), considérée comme incompatible avec l’altimétrie et la pression, la pose d’une citerne apparaissant problématique ;  Le classement en B2 d’une fraction de la zone du Roguez, jouxtant le cimetière, non justifié compte tenu du contexte minéralisé, de l’éloignement de la forêt et de toute zone d’habitation ;  Le maintien du classement en Rouge de parcelles peu végétalisées (du n° 448 au n° 540) en partie sud du Chemin du Nougaïret inférieur et de parcelles au Brec au contact de la zone bleue.

Commentaire du CE

Ces réserves, pour celles qui relèvent de la compétence de Métropole NCA en matière de voirie, de réseaux et de défense incendie, ne font que reprendre des positions exprimées lors de la phase de concertation et non retenues dans le projet soumis à enquête. S’il convient de prendre acte de la demande de déclassement des deux chemins étroits, qui pourra être satisfaite lors de la mise à jour de la carte de la voirie, l’objection de difficultés pratiques pour la mise en œuvre des travaux sur les hydrants de l’Eurier semble refléter l’avis de la plupart des entités

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parties prenantes au projet. Dès lors, ma recommandation serait d’organiser une visite spécifique sur place avec la Commune, le SDIS et l’ONF afin d’acter la non-faisabilité du dispositif envisagé et d’explorer la possibilité d’un dispositif alternatif.

Pour ce qui concerne les demandes de déclassement de parcelles au Brec et Chemin du Nougaïret inférieur, ces demandes ayant été exprimées lors de l’enquête publique par les propriétaires eux-mêmes, se reporter à mes réponses infra au chapitre Observations du public.

En dernier lieu, la demande de déclassement de la zone du ROGUEZ me paraît être recevable, compte tenu des éléments qui m’ont été fournis par les services de la Métropole :

« Sur le site de la future extension du crématorium de Nice à la limite des communes de Castagniers et d’Aspremont (emprise en trait noir épais), une partie de la parcelle cadastrée B1832 est classée dans le projet de PPRIF de Castagniers en zone B2, de risque faible. La parcelle cadastrée B1832 est teintée en bleue sur le plan cadastral.

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Ce site n’est pas une forêt, il est goudronné, et il existe de nombreuses voies d’accès aux secours, au gabarit requis, ainsi que des points d’eau »

- La Commune, également dans une délibération du 25 février 2015, a rendu un avis favorable sous les mêmes réserves que la Métropole (sans mention de la voirie à déclasser). En outre, le Maire de la commune m’a remis le 29 mai un courrier indiquant une liste de réalisation de travaux destinée à être transmise tout début juin à la Métropole NCA (travaux sur les hydrants à considérer comme prioritaires et indispensables). (Annexes 8, 9 et 10).

- Le CRPF PACA a émis un avis succinct pointant l’importance jugée excessive de la zone Rouge et se référant à l’argumentaire développé par cet organisme concernant les PPRIF en région PACA. Dans ce document, le CRPF recommande d’éviter d’étendre les zones rouges de manière trop uniforme, conteste le bien-fondé d’une norme systématique de débroussaillage à 100 mètres, recommande une prise en compte du sylvo- pastoralisme, préconise une exception à l’interdiction de construction d’habitations en zones rouges en faveur des agriculteurs, estime nécessaire d’évaluer le coût des prescriptions du PPRIF et de la perte de valeur patrimoniale privée et d’envisager une indemnité compensatoire.

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- Le Conseil général 06 et le SDIS ont émis un avis favorable ;

- Les avis du Conseil Régional PACA, de la Chambre d’Agriculture06 et de l’Etablissement Public d’Aménagement de la Plaine du Var, non exprimés, sont réputés favorables.

VI° Préparation de l’enquête

Démarches préparatoires :

Désigné comme Commissaire enquêteur titulaire (Monsieur Jean PIEFFORT Commissaire enquêteur suppléant) par décision de Monsieur le Président du Tribunal administratif de Nice en date du 9 février 2015 (Dossier E 15000004/06), j’ai successivement :

- Eté reçu en Préfecture, le 25 février 2015, par les responsables de la DDTM (Monsieur Philippe RIBOLLET, chef de Pôle et Monsieur Dorian MALBERTI) qui m’ont présenté le contexte d’élaboration et la démarche d’établissement du projet, un exemplaire du dossier constituant Porter à Connaissance m’ayant été préalablement adressé par courrier le 12 février.

- Effectué le 5 mars 2015 une visite de terrain en compagnie de MM. TARDIVO et CLARES-GUILLAUMON, représentant respectivement l’Office National des Forêts et le SDIS, ainsi que de Monsieur MALBERTI ; cette visite a ciblé plus spécifiquement les quartiers du Brec, de l’Eurier et du Nougaïret inférieur.

- Rencontré le 11 mars MM. SPINELLI et LEAUTIER, Maire de la Commune et Adjoint en charge de l’urbanisme, ainsi que Madame MINETTI, Directrice générale des services. Copie du compte-rendu de la délibération du Conseil municipal, saisi pour avis conformément aux articles L. et R. 562 du code de l’environnement, prise le 25 février 2015 (récépissé en Préfecture de l’extrait correspondant du registre des délibérations en date du 3 mars 2015), m’a été remise à cette occasion.

- Reçu en communication du Pôle Risques, le 23 mars, un exemplaire de l’arrêté d’ouverture d’enquête publique (arrêté préfectoral du 19 mars 2015 portant organisation d’une enquête publique relative au projet de plan de prévention des risques naturels prévisibles d’incendies de forêt sur la commune de Castagniers) ainsi que de l’avis de prescription de l’enquête

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publique du PPR incendies de forêt sur la commune de Castagniers. Le registre d’enquête publique était joint à ce courrier.

- Eu transmission par courriel du 24 mars, pour information, de la part de ce même service, des avis d'enquête du PPRIF de Castagniers pour une publication demandée dans les annonces légales des journaux : Nice-Matin et les Petites Affiches (1er avis : avant le 3 avril, 2d avis entre le 20 et le 27 avril, délai de rigueur). (Annexes

- Pris acte de la confirmation des dates et horaires d’enquête fixée pour la période du 20 avril au 29 mai inclus avec 4 journées de permanence les :

- lundi 20 avril - lundi 4 mai - mardi 19 mai - vendredi 29 mai.

aux heures d'ouverture au public de la mairie : lundi-mardi-jeudi-vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30.

- Vérifié, coté et signé le dossier de référence de l’enquête, assorti du bilan de la concertation, des avis des Personnes Publiques Associées ainsi que des copies des premières séries d’insertions publicitaires, en Préfecture, le 16 avril, auprès du Pôle Risques.

- Assisté à la réunion d’information du public organisée le 17 avril en Mairie de Castagniers par le Pôle Risques et avec la contribution de l’ONF, Bureau d’études et du SDIS.

- Réceptionné par courriel du Pôle Risques les attestations de la seconde série d’insertions publicitaires le 21 avril, ainsi que copie du mémoire adressé par les soins de Monsieur ARSENE COUVERCHEL, Secrétaire de l’Association de Défense des Propriétaires de Castagniers et de Saint –Blaise (ADPCB) le 19 mai (annexe 4).

- Rencontré Madame Françoise CREULY, Direction de l'Eau, de l'Air et de la Qualité des Milieux (METROPOLE NICE COTE D'AZUR), le 11 mai et pris l’attache des services de la Métropole sur les aspects relatifs aux travaux sur les hydrants et la voirie.

- Effectué une nouvelle visite des différents sites faisant l’objet d’une mobilisation du public (Moulins, Nougaïret inférieur et supérieur, Descaus,

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Brec) en compagnie du Commandant CLARES GUILLAUMON, représentant du SDIS 06, le 22 mai.

- Rencontré deux adjoints au maire de Castagniers (MM. Raymond MICHEL et Jacques MURRIS) et M. BENARD, conseiller municipal puis effectué avec ceux-ci une visite sur les secteurs précédemment cités ainsi qu’au quartier des Moulins, le 26 mai.

VII° Déroulement de l’enquête

VII° 1 L’enquête publique

J’ai assuré quatre permanences entre le 20 avril et le 29 mai en mairie de Castagniers, les lundi 20 avril et 4 mai, mardi 19 et vendredi 29 mai, de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30.

Le dossier d’enquête a été abondé le 21 avril (courriel de Madame Françoise CREULY) de la lettre de transmission officielle de l’avis de la Métropole sur le projet de PPRIF de Castagniers, conforme au projet d’avis préalablement transmis et inséré au dossier de référence de l’enquête.

Au cours des réunions préparatoires comme de ces permanences, j’ai bénéficié en tant que de besoin de toute l’information nécessaire et de l’assistance des services de l’Etat, de NCA et de la Commune.

Le public a été accueilli dans des conditions permettant à la fois son bon accès au dossier d’enquête et assurant un environnement favorable pour prendre connaissance du projet et exprimer ses observations.

Les permanences ont suscité un intérêt certain de la part du public de riverains concernés par le projet, avec 20 visites et 16 courriers et courriels.

Le registre, clos par mes soins le 29 mai à 17h30, a recueilli autant de consignations, dont 13 sous forme d’observations écrites effectuées directement par les intervenants, 7 résultant d’un entretien avec le Commissaire enquêteur lors des permanences, ainsi que 16 courriers (incluant lettres, plans ou documents) ou courriels.

Des contre-propositions ont été formulées par MM. AMORISON, ARSENE, FRATTINO, PICCUEZZU et HAMON RENAN (pour installation de citerne et/ou élargissement de voie).

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Des suggestions sont exprimées par M. RUGGERI (renforcer l’information sur les coûts, méthode et techniques de débroussaillage) et M.Mme ROBILLARD (bornes de protection incendie en zone N).

Au cours de ces visites, 3 demandes simples d’information ont par ailleurs été exprimées (ANDOCHE, Christophe SPINELLI, Mme TARDY)

Une approbation est enregistrée (M. RUGGERI).

Opposition catégorique pour classement abusif, non justifié et discriminatoire : Mme ROMEU, MM. AMORISON, ARSENE, DE FELICE, DINI, MANGHINI.

VII° 2 Clôture de l’enquête publique

Après avoir procédé à la clôture du registre le 29 mai à 17h30, il a été convenu avec les services de la Mairie de l’envoi au service Pôle risques, par les soins de celle-ci, d’un dossier complet du registre et des documents joints, ce qui a été fait le 1er juin.

L’attestation de bon affichage permanent (apposé en Mairie et sur dix emplacements dédiés répartis sur le territoire de la commune : Mairie, Mairie annexe, Parkings des Oliviers et des Moulins, Chemins du Carretier, du Linguador, du Mouriez, du Roguez, Quartier Portion et Route de la Loubière) m’a été remise le 29 mai 2015 (annexe 5).

J’ai de mon côté rédigé le Procès Verbal de Synthèse (PVS) adressé par voie électronique au service instructeur le 1er juin, la réunion règlementaire s’est tenue avec le Chargé de mission le 12 juin et communication d’un courrier en réponse m’a été faite le 13 juin (annexes 6 et 7).

J’ai par ailleurs effectué le 19 juin une visite commune du quartier du Nougaïret à Castagniers et Saint-Blaise avec mon collègue Claude TILLIER, en charge de l’enquête publique pour cette commune.

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VIII° SYNTHESE DES OBSERVATIONS ET REPONSES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

TYPOLOGIE GENERALE DES OBSERVATIONS

Sans surprise, les personnes qui s’étaient manifestées lors de la phase précédente de concertation ont trouvé grâce à cette période d’enquête publique l’opportunité de réitérer et compléter leurs observations, objections et contre-propositions.

Mais au-delà, l’enquête a également permis à un public plus large de s’exprimer.

Cette procédure d’élaboration de PPRIF, si elle n’est pas contestée quant à son utilité, est souvent perçue comme peu nuancée, « plaquée » selon des schémas-type de manière un peu technocratique, sans prise en compte des spécificités de chacun des quartiers et sans véritable concertation avec les habitants. Elle est ressentie comme portant des atteintes excessives à la valeur patrimoniale de certaines propriétés, avec un effet de cumul s’agissant d’une commune déjà grevée par deux autres Plans de protection (chute de blocs et inondation).

La justification des choix de zonage est mise en doute dans certains cas, de même que quelques propriétaires font état d’un sentiment de traitement discriminatoire.

La réunion publique d’information du 17 avril, jugée tardive, a toutefois été appréciée.

Pour une très large part, les observations sont formulées par des propriétaires de parcelles frappées d’un classement en Rouge ou B1a dans le projet et qui souhaiteraient que leur propriété puisse bénéficier d’un déclassement en zone constructible via une modification de limite de tracé;

Plus spécifiquement, j’appelle votre attention sur les consignations suivantes :

- Un mémoire spécifique et une contre-proposition de Monsieur ARSENE- COUVERCHEL, initialement adressé aux Membres de la Commission P.P.R.I.F (Plan de Prévention des Risques d'Incendie de Forêt) ainsi qu’aux maires de Saint-Blaise et Castagniers à l’issue de la phase de concertation, exprimant sa position personnelle ainsi que celle des membres de

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l’Association de Défense des Propriétaires de Castagniers et de Saint-Blaise (ADPCB) ;

- Un courrier du Président de ladite association, Monsieur Christian AMORISON, reprenant pour une large part les éléments figurant dans le mémoire précité.

J’observe incidemment à cet égard que la date d’enregistrement de ladite association par les services préfectoraux remonte au 4 septembre 2014 (annonce n°55 au JORF du 13 septembre 2014), soit postérieurement à la date de clôture de la concertation à Castagniers (où se trouve le siège de l’association). De même, ce mémoire, présenté sous la signature d’un propriétaire de résidence secondaire à Saint-Blaise (M. ARSENE-COUVERCHEL) comporte, outre des éléments de caractère polémique auxquels il ne sera pas fait écho dans le rapport, des appréciations, points de contestation et contre- propositions qui donneront lieu à réponse de ma part, pour autant que ceux-ci concernent le territoire de Castagniers, le Commissaire enquêteur Claude TILLIER missionné pour le PPRIF de Saint-Blaise ayant vocation à traiter les aspects propres à cette commune limitrophe. M.TILLIER et moi-même avons veillé à nous coordonner sur ce volet.

Le registre a recueilli chronologiquement les dires de MM. Guy DINI, M. et Mme DE FELICE, Mme Marie-Jeanne GACHET, MM. Daniel RUGGERI, Christian AMORISON, M. et Mme ANDOCHE, Mme ROMEU, M. Bruno CASTIGLIA, Mme ROMEU, MM. Guy DINI, Frédéric ARSENE-COUVERCHEL, Ivan MANGHINI, Christophe SPINELLI, M. et Mme PICCUEZZU, MM. Christian AMORISON, Didier et Sébastien SPINELLI, Mme ROBILLARD, M. Robert AUDIFFREN, Mme FRATTINO, Mme Pilar JUAN, M. René SPINELLI, Mme GADEL, Mme CAPAN, soit 23 consignations ou mentions registre.

Il convient d’y ajouter deux dires par courrier remis en main propre par le Maire de la commune lors de la permanence du 29 mai : lettre de Mme Roseline SPINELLI, lettre du Maire de Castagniers, soit 25 dires (multi-observations) au total. Deux intervenants formulent des suggestions : M. Daniel RUGGERI (renforcer l’information concernant les coûts et méthodes techniques de débroussaillage) Epoux ROBILLARD (Pose de bornes de protection contre les incendies dans certaines Zones N au PLU).

Cinq contre-propositions, dont quatre précises (MM. AMORISON, ARSENE COUVERCHEL, HAMON RENAN et Epoux FRATTINO) et une plus générique (Epoux PICCUEZZU) ont été formellement jointes aux dires correspondants.

En outre, un certain nombre d’intervenants m’ont remis en main propre ou fait parvenir par courrier ou courriels des éléments complémentaires de caractère illustratif ou argumentaire, tels qu’extraits de plans cadastraux, capture SIG ou

18 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06 photographies en appui de leurs observations. Ces éléments sont regroupés dans des enveloppes nominatives jointes en annexe au présent rapport.

C’est le cas de MM, AMORISON, ARSENE-COUVERCHEL, CASTIGLIA, DINI, Epoux DE FELICE, FRATTINO, Mmes GACHET et GADEL, M. HAMON RENAN, Mme JUAN, M. Ivan MANGHINI, Epoux PICCUEZZU, M. Christophe SPINELLI, MM. Didier et Sébastien SPINELLI, M. René SPINELLI, Mme Roseline SPINELLI, Des courriers ont été adressés en mairie par M. HAMON RENAN accompagné d’un extrait cadastral, assorti d’une proposition de cession, M. de FELICE, DINI, AMORISON, FRATTINO, Mme Roseline SPINELLI, M. Le Maire de Castagniers, Mme Pilar Juan, M. René SPINELLI.

Des courriels ont été adressés en mairie par M. DE FELICE (le 22 avril) et M. Frédéric ARSENE (le 28 avril) agissant en son nom propre ainsi que pour l’Association de Défense des Propriétaires de Castagniers et de St Blaise (ADPCB).

J’ai également pris l’attache des services de la Métropole afin de connaître l’échéancier et les éventuelles orientations budgétaires relatifs aux travaux « prioritaires » mentionnées au document.

Les secteurs faisant l’objet de demandes et//ou de doléances et//ou d’observations du public sont :

Secteur du Brec :

- M. Ivan MANGHINI, Mme ROMEU,

Secteur du Nougaïret inférieur :

- ADPCB et M. ARSENE-COUVERCHEL (288, Chemin du Nougaïret inférieur, mitoyenneté St Blaise), MM. Christian AMORISON, De FELICE, FRATTINO, PICCUEZZU, AUDIFFREN, Mme JUAN.

Secteur du Nougaïret supérieur :

- Mme GACHET, M. DINI et M. Hamon RENAN (Descaus Soubran)

Secteur des Moulins :

- M. Christophe SPINELLI (chemin du Mouriez), - MM. Didier et Sébastien SPINELLI,

19 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

Secteur de la scierie (Vigne Sous les pins) :

- M. Bruno CASTIGLIA

Secteur Chez Corniglion :

- M. René SPINELLI

Secteur Sous-les-pins

- Mme Roseline SPINELLI

VIII.1° Demandes de déclassement de Rouge à B1A

Le BREC

R9 et R11 Mme ROMEU (parcelle C614) :

Achat en 2013, il n’était pas question de ce classement en Rouge, aucun historique de feu depuis 100 ans, propriété débroussaillée et terrains entretenus, discrimination par rapport aux maisons situées en vis-à-vis qui sont en Bleu, il faut suivre l’avis de la commune.

Pourquoi ne pas créer une aire de retournement ?

Réponse du Commissaire enquêteur

Le fait que cette propriété soit bien débroussaillée et dépourvue de résineux n’est pas contestable.

En revanche, le cheminement sur cette portion du Chemin du Brec reste très problématique pour les engins de secours (pente, axe, étroitesse, revêtement, absence de toute possibilité de créer une aire de retournement en bout de chemin, exigü).

La situation des maisons en vis-à-vis est différente puisque celles-ci sont également desservies par la route.

Ce maintien en Rouge paraît justifié, compte tenu de l’avis négatif du SDIS, mais une étude pourrait être menée pour examiner la possibilité de créer une

20 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06 plate-forme de retournement un peu en amont de la propriété sur le terrain en faux-plat côté gauche en descendant le chemin du Brec. (recommandation).

R13 M. MANGHINI, Villa Cirta, 285 chemin du Brec, parcelle OC 616.

Exprime sa totale opposition au projet de classement

Ni incendie ni alerte depuis 30 ans. Habitation entourée de pelouse complantée d’oliviers bas, terrain et ceux adjacents débroussaillés et entretenus, environnement de maquis et buissons.Large portail débrayable, projet de piscine avec moto-pompe. Voie de retournement en bout de chemin.

Réponse du Commissaire enquêteur

Voir réponse ci-dessus à Mme ROMEU. (recommandation)

NOUGAIRET INFERIEUR :

R7, R16, Courrier M. AMORISON, 486 Chemin du Nougaïret inférieur, parcelles N° 1483 (habitation), 1482 et 1487.

1er dire :

- loi sur le débroussaillement des parcelles non bâties a-t-elle évolué ? - zone de retournement existe et devrait être normalisée ; - facile de créer rapidement des aires de croisement ; - passage discriminatoire en Bleu de maisons situées à l’Est le long du Chemin. - Pourquoi ne pas tenir compte des offres de cession de terrain pour créer des citernes (exemple M. ARSENE à Saint-Blaise) ?

2d dire :

- Classement en Rouge totalement injustifié, - Le précédent de 2007 prouve que les habitations sont facilement défendables (5 points d’eau, piscines, débroussaillement impeccable), - Méthode d’élaboration du projet de PPRIF discutable : secret, cartographie ancienne, règlement trop rigoureux, - Il faudrait raisonner en quartier plutôt que commune par commune, - Inertie des autorités depuis l’incendie de 2007, très peu de poteaux incendie, - Aire de retournement existe déjà, - On doit raisonner parcelle par parcelle pour tenir compte des efforts d’entretien, de l’absence de résineux et de la configuration de la voirie adjacente, - Piscine en libre-accès,

21 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

- Offres foncières concrètes pour créer des citernes et des aires de croisement (000A528, 000A529, 000A1703), - Le Chemin est large et peut être agrandi, - Le projet de PPRIF contrarie la politique de densification,

Réponses du Commissaire enquêteur

Méthode d’élaboration du projet de PPRIF discutable : secret, cartographie ancienne, règlement trop rigoureux :

La procédure suivie pour l’élaboration du projet porté à connaissance ne présente pas de mon point de vue et pour ce qui concerne la commune de Castagniers d’anomalie méthodologique : la concertation s’est déroulée pendant neuf mois, de nombreuses réunions et visites de terrain (9) ont été organisées donnant lieu à comptes-rendus, les avis de la commune, de la Métropole et du SDIS ont été recueillis et à ce stade largement pris en compte, les documents été tenus à la disposition du public en Mairie de Castagniers entre le 7 novembre 2013 et le 15 juillet 2014. Le fascicule « bilan de la concertation » figure bien dans le dossier d’enquête. Les cartes sont pour la plupart sourcées et datées.

Interrogé par mes soins sur ce point, le Service instructeur Pôle Risques m’a communiqué les éléments suivants : « la source principale des cartes est l’ONF, bureau d’études mandaté pour l’élaboration du PPRIF. Le SDIS des Alpes-Maritimes fournit les données sur l’état des hydrants sur la commune (état à juin 2014). L’ensemble du dossier de PPRIF est daté de décembre 2014, les cartes ayant été mises à jour au fil du temps entre l’année de la prescription et la mise en forme du projet définitif. »

Il y a lieu dès lors de considérer que l’ONF agit comme ensemblier technique pour la constitution des supports cartographiques du dossier.

L’élaboration de ce plan a été faite suivant les principes du réseau plateforme PPRiM, association de rencontre et de coopération pour l'ensemble des acteurs publics ou privés qui concourent par leurs activités professionnelles, à la réduction des risques de catastrophe selon les priorités du Cadre d’action de Hyogo adopté par les Nations Unies en 2005.

Le projet de PPRIF contrarie la politique de densification :

Le PPRIF a pour objectif de protéger au mieux les personnes et les biens face au risque incendies de forêt. L’urbanisation diffuse constitue un facteur aggravant.

Inertie des autorités depuis l’incendie de 2007, très peu de poteaux incendie :

Remarque qui paraît fondée pour le secteur considéré du Nougaïret inférieur.

22 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

Imprécisions ou contradictions sur le délai de réalisation des travaux prescrits sur les hydrants et la voirie :

Le Dossier d’enquête, dans sa version papier comme celle en ligne sur le site de la Préfecture, spécifie bien que ceux-ci devront être réalisés dans un délai maximal de 5 ans (fascicule Règlement, page 24), deux ordres de priorité étant par ailleurs listés. Cette indication est reprise dans le rapport de présentation page 12.

Grief de discrimination et intérêt qu’il y aurait à traiter le Nougaïret comme quartier homogène et non commune par commune :

Si cette suggestion peut a priori sembler logique et de nature à éviter toute forme de discrimination ou d’arbitraire, elle ne correspond ni à la réalité géo- physique du terrain, ni au régime des vents.

Passage discriminatoire en Bleu de maisons situées à l’Est le long du Chemin :

Dans le cas du quartier du Nougaïret inférieur, les habitations situées sur le flanc ouest du Chemin sont plus exposées à la zone de départ de feux et aux effets des vents secs et tourbillonnants, alors que celles situées en face, côté Sud-Est, bénéficient de l’effet pare-feu combiné de leurs homologues pré- citées ainsi que de la voirie elle-même : c’est ce qui a justifié le déclassement en B1A d’une partie de la propriété du 445.

C’est donc bien d’un traitement « à la parcelle » qu’il s’agit, d’autant que certaines parcelles, très bien débroussaillées, sont relativement éloignées des concentrations de résineux, d’autres présentant des caractéristiques inverses.

Au demeurant, la visite sur place de la propriété AMORISON permet de constater plusieurs éléments favorables :

Le débroussaillement opéré est conséquent, sur une grande profondeur, les grands pins résiduels sont rares et éloignés de l’habitation. La configuration et la largeur du Chemin à ce niveau permettent un cheminement et des manœuvres, de même que la possibilité de croisement, jugés satisfaisants par le SDIS. (sur le débroussaillement, se reporter à la fiche thématique).

Pourquoi ne pas tenir compte des offres de cession de terrain pour créer des citernes (exemple M. ARSENE à Saint-Blaise) ? Offres foncières concrètes pour créer des citernes et des aires de croisement (000A528, 000A529, 000A1703) ;

Une citerne, si elle devait pouvoir être implantée avec une contenance supérieure à 120 m3, serait bienvenue. Les travaux obligatoires prévoient

23 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06 d’ailleurs une citerne en bout de chemin, contiguë à l’aire de retournement. Ce terrain est plus plat et stable que celui envisagé pour la cession sur les parcelles ARSENE et FRATTINO. La visite sur place avec M. TILLIER a en outre permis de constater que le projet de PPRIF de Saint-Blaise prévoyant la création de deux hydrants le long du chemin, PC2 et PC3, une implantation de citerne à ce niveau serait redondante.

La zone de retournement existe et devrait être normalisée; facile de créer rapidement des aires de croisement.

Dès à présent, l’aire de retournement, pour peu qu’elle soit dotée d’une signalétique appropriée et interdite strictement au stationnement, est suffisante en dimensions et bitumée. Il en est de même sur cette section des zones de croisement.

Plusieurs villas en bordure Sud-Ouest du Chemin sont dotées de piscines :

Le recours aux piscines est un adjuvant et une vigilance particulière doit être apportée à leur remplissage, à la disponibilité de moto-pompe agréée, à la bonne information du SDIS sur les conditions d’accès à la propriété.

Compte tenu de ces éléments, je recommande une nouvelle expertise sur place afin de déterminer si le maintien de cette parcelle en Rouge est pleinement justifié.

R2 et Courriel M. et Mme DE FELICE, 448 Chemin du Nougaïret inférieur, parcelle 1437.

Contestent le maintien du classement en Rouge : terrain complanté de 10 oliviers, débroussaillé sur plus de 60 mètres, potager en contrebas, ni citerne de gaz ni cuve de gasoil, piscine, portail débrayable, nombreux points d’eau et arrosage automatique sur la propriété ; Chemin large et goudronné, possibilité, attestée par le déroulé des événements d’avril 2007, pour les camions des pompiers de stationner ou manœuvrer dans l’accès à la maison.

Réponse du Commissaire enquêteur

La visite sur place permet de constater plusieurs éléments favorables :

- Le débroussaillement opéré est très important, sur une grande profondeur, les grands pins sont résiduels, rares et éloignés de l’habitation. La configuration et la largeur du Chemin à ce niveau permettent un cheminement et des manœuvres, de même que la possibilité de croisement, jugés satisfaisants par le SDIS. L’aire de retournement, pour peu qu’elle soit dotée d’une signalétique appropriée

24 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

et interdite strictement au stationnement, est d’ores et déjà suffisante en dimensions et bitumée.

- Quatre des villas en bordure Ouest du Chemin sont dotée de piscines.

En outre, la perspective de l’implantation d’une citerne en bout de chemin et la création de deux hydrants le long du chemin, PC2 et PC3, sont de nature à améliorer les moyens de lutte contre les incendies.

Compte tenu de ces éléments, je recommande également une nouvelle expertise sur place afin de déterminer si le maintien de cette parcelle en Rouge est pleinement justifié. Lors de la visite sur place, je relève à cet égard et en contre-point le classement en B1a de la propriété située au 190 sur le chemin, en dépit de la présence de nombreux grands pins sur le terrain (Saint-Blaise).

R20 et Courrier Mme JUAN, 540 chemin du Nougaïret inférieur, parcelles 1484, 1485 et 1486.

Sollicite la maintien de la propriété en zone B1a et Présente l’argumentaire suivant :

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:

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Réponse du Commissaire enquêteur

Suite à une nouvelle visite sur place en compagnie du SDIS, il se confirme que cette maison au 540 reste très exposée en raison de sa proximité avec le bosquet de grands arbres résineux et de ce fait difficile à protéger.

Les travaux à réaliser sur la parcelle jouxtant l’habitation, s’ils contribueraient certes à améliorer le degré de vulnérabilité au risque, n’en résoudraient pas pour autant le problème posé par l’exposition au vent d’Ouest et la proximité d’une masse hautement inflammable.

Avis de maintenir le classement en Rouge.

Courrier M. et Mme FRATTINO, 404 chemin du Nougaïret inférieur, parcelle 1465, sollicitent un déclassement en Bleu.

Lors de l’incendie de 2007, les pompiers ont pu accéder au terrain pour sécuriser la maison. Un désherbage est effectué régulièrement, deux résineux jouxtant l’habitation ont été récemment coupés, deux points d’eau à l’avant et l’arrière du bâtiment, des contacts ont été pris avec la SCI CIFA, propriétaire de la parcelle contiguë 0331, à l’abandon, pour la faire nettoyer.

Proposent de céder une partie de la parcelle jouxtant la 0331 pour l’implantation d’une citerne.

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Réponse du Commissaire enquêteur

L’environnement proche, densément arboré en résineux, paraît justifier le maintien du classement en Rouge.

Les seuls points d’eau (robinets privés) ne sont pas de nature à garantir une mise en sécurité de la maison en cas d’incendie d’envergure.

La demande de débroussaillement sollicitée auprès de la SCI semble ne pas avoir été suivie d’effet.

En revanche, la proposition d’implantation d’une citerne et le projet de deux hydrants proches PC 2 et 3 devraient contribuer à envisager un déclassement ultérieur

Avis de maintenir le classement en Rouge.

R15 M. et Mme PICCUEZZU, 445 Chemin du Nougaïret, parcelles 1704, 1699 et 1696.

Indiquent que la parcelle (1696 contenant l’habitation) est classée en B1a, tandis que les deux autres restent en Rouge. Ceci contrarie l’installation de leur fils, artisan à Castagniers. Ouverts à discussion pour faciliter l’implantation d’une citerne et/ou la réalisation des travaux obligatoires.

Réponse du Commissaire enquêteur

Les parcelles 1699 et 1704, en très forte pente (constructibilité douteuse ?) jouxtent le massif résineux au Sud. Vulnérabilité assez comparable à celle de la parcelle de Mme JUAN.

Avis de maintenir le classement en Rouge.

R19 M. Robert AUDIFFREN, 127 Chemin du Nougaïret inférieur, s’étonne du maintien du classement (non précisé) réservé « aux zones du quartier du Nougaïret inférieur » (sans davantage de précisions).

Rappelle l’existence de piscines, nombreux points d’eau et des efforts de débroussaillage.

Réponse du Commissaire enquêteur

Observation de caractère générique qui n’appelle pas de réponse autre que celles figurant supra pour les cas AMORISON, DE FELICE, JUAN, FRATTINO et PICCUEZZU.

29 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

VIGNE SOUS LES PINS:

R10 M. Bruno CASTIGLIA, 342 la Vigne sous- les- pins, parcelles AP et UC 177 et 178.

Arguments : terrain oléïcole (5000 m2) et environs très bien entretenus. Pins épars en cours d’élagage. Parcelles adjacentes classées B1a, B1 et B2. Présence de plusieurs hydrants normalisés à moins de 150 m. Accès facile par la M1114 à 50 m en amont. Classement en Rouge contrarie projet de reprise de l’activité d’oléïculture sur cette parcelle et de construction de la résidence familiale (partie nord de la 177).

Réponse du Commissaire enquêteur

Cas contrasté, avec en toile de fond une zone à fort aléa.

Cependant, la nature du projet (développement d’activité de production oléïcole, construction), la présence à 50 m de la route métropolitaine, la proximité relative d’un hydrant normalisé, le bon état de débroussaillement de cette vaste parcelle, la contiguïté avec des parcelles zonées en Bleu, me conduisent à recommander de procéder à une vérification sur le statut en Rouge de la 177.

CHEMIN DES MOULINS

R17 MM. Didier et Sébastien SPINELLI, 176, 112 Chemin des Moulins, parcelles 1447 et 175, classées Rouge.

Plantier d’oliviers, rares résineux, entretien régulier, en bordure de la route de St Blaise, piste médiane de 4m, à moins de 100m d’hydrants normalisés.

Les parcelles voisines 148 et 149 vont être débroussaillées.

30 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

Réponse du Commissaire enquêteur

Il s’agit d’un secteur d’aléa très fort. Historique de feux depuis 1930 : deux fois.

La visite sur place met en exergue la forte densité en résineux des deux parcelles contigües

Avis de maintenir en Rouge.

31 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

R21 M. René SPINELLI, 70 chemin des Moulins, parcelles OA 509, 508, 515 et 516 UC au PLU) :

Projet d’installation familiale à terme.

Présence d’une bouche incendie à moins de 100m.

Réponse du Commissaire enquêteur

Il s’agit d’un secteur d’aléa très maximal. Historique de feux depuis 1930 : deux fois.

Avis de maintenir en Rouge.

Courrier Mme Roseline SPINELLI, 2 Chemin du Moulin (parcelles A sous les pins n° 464 et 468) :

Terrain d’environ 1 ha, débroussaillé, complanté d’oliviers, en bordure de la route de la Loubière, proche d’un poteau d’incendie.

Réponse du Commissaire enquêteur

Ces terrains étaient passés en UC au PLU (sous périmètre de conservation des oliviers).

En culture pour l’Huilerie (label AOC)

Il s’agit d’un secteur d’aléa maximal. Historique de feux depuis 1930 : deux fois.

Avis de maintenir en Rouge.

32 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

VIII° 2° Demandes de déclassement de B1a à B1

NOUGAIRET SUPERIEUR

R1, R12 et Courrier M. Guy DINI, 79 Chemin du Nougaïret supérieur

Parcelles C 1367 et C1369,

Terrains bien débroussaillés, entretenus et dépourvus de résineux, double accès par Chemin et M1114, borne incendie à 400 m à l’intersection des routes, piscine privative, environnement avec habitations principales à faible risque, inégalité de traitement avec les parcelles au sud, en contrebas, classées en B1 quoique plus exposées, avec un seul accès et plus éloignées de l’hydrant.

Possibilité d’une réserve d’eau complémentaire grâce à la piscine de 40 m3.

Réponse du Commissaire enquêteur

L’état d’entretien du terrain est en effet satisfaisant, absence de résineux, aire de retournement au bout du chemin, assez large, bande de roulement bitumée.

Toutefois, le SDIS rappelle le risque, en cas d’incendie en provenance du Nougaïret inférieur par vent très fort, de le voir basculer vers le Nougaïret supérieur du côté Est le long de la crête à travers une végétation qui demeure dense sur ce trajet.

Je recommande néanmoins une expertise sur place afin de déterminer la conduite à tenir dans ce contexte « contrasté » et notamment en raison du classement plus favorable réservé aux parcelles directement en contre-bas.

R3 Mme Marie-Jeanne GACHET, 163 Chemin du Nougaïret supérieur au-dessus de Descaus Soubran, parcelles 931 et 1595.

Souhaitant céder la parcelle inférieure (1595) avec un droit à construire, s’est vue opposer une fin de non recevoir (verbalement en mars 2015) en raison du classement projeté (B1a) = hydrant trop éloigné.

Réponse du Commissaire enquêteur

De même que dans le cas précédent (DINI), le SDIS rappelle le risque, en cas d’incendie en provenance du Nougaïret inférieur par vent très fort, de le voir

33 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06 basculer vers le Nougaïret supérieur du côté Est le long de la crête à travers une végétation qui demeure dense sur ce trajet.

Je recommande également une expertise sur place afin de déterminer la conduite à tenir notamment en raison du classement plus favorable réservé aux parcelles directement en contre-bas.

34 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

R22 Madame GADEL 75 chemin du Masage, La Furne, parcelles A 849, 850, 1027, 1029 et 1147.

S’étonne du classement en B1A (les parcelles semblent en faible/moyen aléa), aucun historique de feu, les parcelles directement contiguës sont en B2, zone d’habitat groupé.

Déplore la faible quantité d’hydrants dans le secteur.

Réponse du Commissaire enquêteur

35 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

Le croisement des cartes d’aléa et du zonage ne donne pas une appréciation aisée du bien fondé de ce classement.

Il existe de fait une zone d’aléa moyen à fort sur un tracé qui paraît proche de ces parcelles, mais la limite du B1 et B2 est mitoyenne. Aucun historique de feu n’est mentionné.

En revanche, la présence proche de trois voire six hydrants normalisés est confirmée.

La 1027 n’est pas classée B1a mais B1.

Je recommande une vérification de la justification pour ce classement en zone d’habitat groupé.

Courrier M. Hamon RENAN, Descaus Soubran, parcelle 935

Inapte à la construction avant mise aux normes des hydrants.

Propose de céder gratuitement une parcelle de terrain (1548), jouxtant la 935, qui présente une plate-forme et un accès à la voirie pour l’installation d’une citerne.

36 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

37 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

Réponse du Commissaire enquêteur

Suggestion soumise à l’appréciation du service instructeur.

VIII° 3° Demandes de déclassement de B1 à B2

CHEMIN DES MOULINS :

R17 MM. Sébastien et Didier SPINELLI, 112 et 176 chemin des Moulins, parcelles 145, 146, 147, 1444.

B2 serait plus approprié. (les parcelles voisines 148 et 149 vont être débroussaillées), car l’ensemble du secteur est très peu exposé au risque.

Réponse du Commissaire enquêteur

La cartographie aléa ne justifie pas catégoriquement ce classement. Dans le doute, un réexamen est préconisé pour les parcelles 145, 146,147.

VIII° 4° Demandes d’information

MOURIEZ (lieu-dit l’Hôpital)

R14 M. Christophe SPINELLI, 501, chemin du Mouriez (lieu-dit l’Hôpital), parcelles B 359, 360 et 1045.

Projet de construction d’habitation à terme de 2 ans sur une fraction basse de ces parcelles en B2.

L’hydrant du Mouriez (à normaliser) étant à environ 70m, la construction est-elle envisageable ?

Réponse du Commissaire enquêteur

Réponse a priori positive. Toutefois, une visite sur place ayant établi que le projet serait réalisé sous condition de décaisser et rectifier le début de la piste incendie traversant ces parcelles, il conviendrait naturellement de recueillir l’avis préalable de la commune et du SDIS.

38 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

QUARTIER CANET GALIAN

R8 M. et Mme ANDOCHE

Les parcelles 1790 et 1792 seront-elles conformes à la règle des 200 m en vue de leur constructibilité compte tenu du projet d’installation de C5 et C9 ?

Réponse du Commissaire enquêteur

A priori, oui pour le C9

NOUGAIRET INFERIEUR

R23 Madame CAPAN :

Souhaite obtenir des informations sur le classement des parcelles dans ce secteur :

Informations fournies par mes soins à la permanence du 29 mai.

VIII° 5° Suggestions

QUARTIER PORTION :

R18 M. et Mme ROBILLARD, 245 Chemin de la Plane,

Concerne deux Parcelles en N n° 944 Descaus du Gressier et 1003 sous Cauvin, Indiquent être intéressés par la pose de bornes de protection incendie pour sécuriser la végétation.

Réponse du Commissaire enquêteur

Dont acte, mais ne relève pas du champ de l’enquête.

R6 M. Daniel Ruggeri exprime son accord sur le projet et suggère de renforcer l’information sur techniques et coûts du débroussaillage.

Réponse du Commissaire enquêteur : Dont acte.

Se reporter à la fiche thématique correspondante.

39 Rapport du Commissaire enquêteur PPRIF de CASTAGNIERS ENQUETE PUBLIQUE n° E15000004/06

Le courrier du Maire de Castagniers daté du 29 mai est une liste indicative ayant vocation à être adressée à la Métropole pour désigner les équipements en hydrants jugés de toute première nécessité par la commune (mentions manuscrites du Maire pour expliciter)

Réponse du Commissaire enquêteur

Dont acte. A l’appréciation de la Métropole.

VIII°6° Mémoire de l’ADPCB :

1° Préférable de raisonner en tant que quartier ou secteur commun à Castagniers et Saint-Blaise plutôt que commune par commune (ADPCB, AMORISON) : tout le monde en Rouge ou tout le monde en Bleu !

Réponse du Commissaire enquêteur :

Si cette suggestion peut a priori sembler logique et de nature à éviter toute forme de discrimination ou d’arbitraire, elle ne correspond pas à la réalité géo- physique du terrain. Dans le cas du quartier du Nougaïret inférieur, les habitations situées sur le flanc ouest du Chemin sont plus exposées à la zone de départ de feux et aux effets des vents secs et tourbillonnants, alors que celles situées en face, côté Sud-Est, bénéficient de l’effet pare-feu combiné de leus homologues précitées ainsi que de la voirie elle-même.

C’est donc d’un traitement « à la parcelle » qu’il s’agit, d’autant que certaines de ces parcelles, très bien débroussaillées, sont relativement éloignées des concentrations de résineux, d’autres présentant des caractéristiques inverses. (se reporter sur ce point supra aux réponses relatives aux demandes individuelles de déclassement- quartier du Nougaïret inférieur-).

2° Quelles sont les obligations exactes des propriétaires de parcelles non bâties zonées UC ou N, proches des habitations, en terme de débroussaillement ? (ADPCB, AMORISON).

Réponse du Commissaire enquêteur :

La Préfecture et le Département des Alpes-Maritimes publient un mémento sur leur site internet . (Se reporter à ces éléments dans la fiche thématique Débroussaillement)

3° concertation insuffisante, pas ou peu d’enquêtes de voisinage, accès au dossier de concertation difficile, tardif, information tronquée voire étouffée, pas de réunion publique. Rien à consulter au sujet du projet de PPRIF avant août 2014. (note du CE : grief plutôt adressé à la commune de Saint-Blaise, ADPCB, AMORISON).

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4° Quel statut (communal, privé) pour le Chemin en terre du Nougaïret inférieur ? (ADPCB) (note du CE : semble concerner plutôt Saint-Blaise).

5° cartographie du projet de PPRIF pas toujours sourcée, non datée, ne tenant manifestement pas compte des effets de l’incendie d’avril 2007 ni de l’impact des efforts des riverains pour débroussailler (ADPCB)

Réponse du Commissaire enquêteur :

Interrogé par mes soins, le Service instructeur Pôle Risques m’a communiqué les éléments suivants : « la source principale des cartes est l’ONF, bureau d’études mandaté pour l’élaboration du PPRIF. Le SDIS des Alpes-Maritimes fournit les données sur l’état des hydrants sur la commune, qui sera de nouveau actualisé à l’issue de l’enquête publique. L’ensemble du dossier de PPRIF est daté de décembre 2014, les cartes ayant été mises à jour au fil du temps entre l’année de la prescription et la mise en forme du projet définitif. »

Il y a lieu dès lors de considérer que l’ONF agit comme ensemblier technique pour la constitution des supports cartographiques du dossier.

6° depuis l’incendie de 2007, les riverains redoublent de vigilance sur le plan de l’élagage et du débroussaillement, deux fois par an : que justifie le classement en R ? n’y a-t-il pas une inégalité de traitement entre propriétés riveraines du même chemin ? (ADPCB)

Réponse du Commissaire enquêteur :

(se reporter sur ce point aux réponses relatives aux demandes individuelles de déclassement- quartier du Nougaïret inférieur-).

7° l’incendie de 2007 sur plus de 30 ha a démontré que le chemin du Nougaïret inférieur est praticable par les engins de lutte contre les incendies (engins CAMIVA CCF, 4X4 tous terrains avec moto-pompe, camions citernes feux moyens de forêt), permettant le croisement et les manœuvres.

Réponse du Commissaire enquêteur :

Il semble en effet avéré que les cheminements, croisements et manœuvres des engins de secours incendie dans la section la plus au Sud du Chemin du Nougaïret inférieur peuvent se faire dans des conditions relativement satisfaisantes, sous la réserve notable que l’aire de retournement terminale puisse être dûment matérialisée et libre de tout stationnement, ce qui n’est pas le cas à ce jour.

8° Une parcelle (n° 000 OC327) dite « bien sans maître » est débroussaillée par nos soins ; un rachat pour l’euro symbolique est proposé pour en faire un pare-feu supplémentaire. (note du CE : semble concerner plutôt Saint-Blaise).

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9° le rôle des réserves d’eau des propriétaires (citerne de M. ARSENE) et des piscines privées doit être reconnu, elles ont d’ailleurs constitué un appoint significatif en 2007 = une dizaine de piscines - soit une capacité d’environ 420 m3 dans le quartier et 7 heures d’autonomie - sont disponibles. (ADPCB)

Réponse du Commissaire enquêteur :

L’annexe 2 du fascicule « projet de règlement » énumère très précisément en pages 28 et 29 les conditions dans lesquelles les réservoirs publics, ou gérés par une ASL ou encore par un propriétaire privé isolé peuvent être considérés comme adjuvant agréé pour la lutte contre les incendies.

10° les riverains ont créé depuis 2007 un accès pompiers dans le bas du chemin communal en terre (note du CE : à identifier, sans doute sur la commune de Saint- Blaise ?). Mais les normes de matériel roulant envisagées au PPRIF excèdent ce qui est généralement affecté aux territoires ruraux : elles sont plutôt faites pour des engins avec grande échelle. (ADPCB).

Réponse du Commissaire enquêteur :

Le volet du Projet de PPRIF expertise de la lutte de terrain contre les incendies a été confié au Commandement de la section en charge du secteur dont relève la commune de Castagniers. Les moyens affectés à la défense incendie sont diversifiés avec une répartition classique entre les moyens locaux légers ou semi-légers de terrain, les moyens aériens mobilisables sur les ressources départementales ou celles de la circonscription régionale en fonction de leur disponibilité et des besoins estimés.

Concrètement, les moyens dont dispose le SDIS sont trois casernements à Castagniers, Tourrette-Levens et Plan du Var, des moyens mobiles en saison estivale et en tant que de besoin, sous réserve de leur disponibilité effective, 3 hélicoptères 06 et des aéronefs basés dans les Bouches du Rhône.

Une surveillance permanente est assurée en été par un véhicule armé en point haut.

11° les défrichages et débroussaillages opérés par la Métropole, notamment sur la route de la Loubière, se font trop tard dans la saison (juillet/août) alors que les riverains privés sont astreints à des délais plus stricts. (ADPCB).

Des résineux en bordure ou surplomb de voies publiques ne sont pas taillés comme ils devraient l’être.

Réponse du Commissaire enquêteur :

Doléance transmise au service instructeur.

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12° pourquoi avoir goudronné le chemin du Nougaïret inférieur avant de l’avoir mis aux normes ?

Réponse du Commissaire enquêteur :

La question nécessiterait d’être plus explicite sur le point de savoir quelle section est visée par la remarque.

Celle-ci est transmise au service instructeur.

13° Absence de moyens DFCI conséquents nécessaires pour ce quartier. Projets de PC1 et PC2 notoirement insuffisants, réserve d’eau auto-alimentée de la Loubière de 2 m3 seulement !

Réponse du Commissaire enquêteur :

Cette observation ne relève pas du champ de l’enquête.

14° Propose de racheter pour l’euro symbolique une parcelle enclavée -n° 000 OC327 sur le terrain du n° 288 –chemin privé - pour constituer un espace tampon et de céder un autre emplacement en aval sur le même terrain, côté chemin communal, pour créer une citerne privée de 120 m3 à alimenter par la canalisation sous la route. (note du CE ; il s’agirait de créer en rive droite en descendant le chemin du Nougaïret inférieur à Castagniers un espace de croisement et une implantation de citerne, sans doute entre parcelles FRATTINO, CSI et ARSENE).

Réponse du Commissaire enquêteur :

La visite sur place avec M. TILLIER a permis de constater que le projet de PPRIF de Saint-Blaise prévoyant la création de deux hydrants le long du chemin, PC2 (entrée propriété de M. ARSENE) et PC3, une implantation de citerne à ce niveau serait redondante.

15° Le classement en R de parcelles construites depuis 40 ans est abusif, ne devrait s’appliquer qu’aux nouveaux projets en zone à risque et épargner les terrains adjacents à ces maisons.

Réponse du Commissaire enquêteur :

Le Classement en zone Rouge se fait en fonction d’une appréciation documentée et une méthodologie visant à garantir au mieux la protection des personnes et des biens.

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16° quelle est la mission du « médiateur » enquêteur et a-t-il un pouvoir décisionnel ?

Réponse du Commissaire enquêteur :

Le Commissaire enquêteur, dont la mission intervient au terme da la procédure d’instruction, de concertation publique, une fois exprimés les avis des personnes publiques associées, a pour rôle de consigner les avis, observations, doléances, critiques, suggestions ou contre-propositions du public.

Ce faisant et en appui à la fois sur l’appréciation qu’il porte sur la méthode suivie et sur le contenu du projet de dossier lui-même, il rend compte au service instructeur des réactions du public et recueille le cas échéant les réponses ou remarques de celui-ci.

Cette étape franchie, il établit dans le délai d’un mois à compter du terme de l’enquête publique un rapport sur le projet et portant réponse aux observations du public, assorti des ses conclusion motivées et de son avis, qui peut être favorable, avec éventuellement des recommandations ou des réserves, ou défavorable.

Ce rapport et cet avis sont remis au Président du Tribunal administratif et au Préfet, lequel se détermine en tant qu’autorité administrative en charge de la décision finale sur les suites à donner à ce rapport, sachant que des modifications ou amendements peuvent à ce stade être apportés dès lors qu’ils ne portent pas atteinte à « l’économie générale du projet ».

Le Commissaire enquêteur ne dispose donc pas de pouvoir « décisionnel ».

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IX° GLOSSAIRE

CRPF : Centre Régional de Propriété Forestière

ERP : Etablissement Recevant du Public

Formule de BYRAM : Pf = M x Cx Vp

(Pf : Puissance du front de feu en KW/m ; M : Masse sèche du combustible brûlé en g/m2 ; C : Chaleur spécifique de combustion du combustible en J/g ; Vp : Vitesse de propagation du feu en m/s).

ONF : Office National des Forêts

SDIS : Service Départemental d’Incendie et de Secours

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X° FICHE THEMATIQUE 1 DEBROUSSAILLEMENT

Obligations légales de débroussaillement

Article créé le 30/04/2015 Mis à jour le 21/05/2015, source site Préfecture

Le débroussaillement est fondamental en matière de prévention des incendies de forêt.

Il permet d'éviter la propagation du feu, de protéger les biens, de faciliter l’intervention des secours.

Le débroussaillement est une obligation pour tout propriétaire de constructions ou d’installations situées à l’intérieur ou à moins de 200 m des bois, forêts, reboisements, landes, maquis et garrigues :

 en zone U (urbaine) et N (naturelle), la distance de débroussaillement est de 50 mètres autour des habitations et installations, de 10 mètres pour les voies privées pour les massifs de classe 1, et de 4 mètres pour les massifs de classe 2,  cette distance peut être portée à 100 mètres dans le cadre d’un Plan de Prévention des Risques Incendies de Forêt,  en zone U, le débroussaillement doit être réalisé par le propriétaire sur l’ensemble de la parcelle,  en zone N, il est de la responsabilité du propriétaire de la construction à protéger.

Pour réaliser un débroussaillement efficace, il faut :

 enlever la végétation herbacée et ligneuse au niveau du sol ainsi que les arbres et arbustes en sous étage des arbres,  élaguer les arbres sur la moitié de la hauteur pour les sujets de moins de 4 mètres et sur deux mètres de hauteur pour les sujets de plus de 4 mètres,  supprimer toute branche située à moins de trois mètres de l’habitation,  maintenir un écartement de 3 mètres entres les houppiers (possibilité de maintenir des bouquets d’un diamètre maximal de 15 mètres).

Le non-débroussaillement expose à des amendes, pouvant aller jusqu’à 30 € par m2 non débroussaillé.

Le contrevenant peut en outre engager sa responsabilité civile ou pénale.

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Le contrôle de cette obligation est de la responsabilité du maire, qui dispose à cet effet de pouvoirs de police renforcés et de la possibilité de faire exécuter les travaux d’office aux frais des propriétaires défaillants, si nécessaire.

Débroussaillement

(Source site Conseil général 06)

Le territoire des Alpes-Maritimes est très sensible aux incendies de forêts. Débroussailler pour préserver la nature et ses biens.

Riche d’une couverture forestière représentant 55 % de son territoire et exposé à la sécheresse estivale, le département des Alpes-Maritimes a trop souvent connu des incendies aux conséquences dramatiques pour la nature et pour les hommes.

Parallèlement à la vigilance exercée par les services spécialisés, la mobilisation de tous les citoyens est indispensable pour limiter les risques d’incendies, réduire les interventions des pompiers et préserver le patrimoine naturel qui constitue la beauté et la richesse des Alpes- Maritimes.

Le débroussaillement constitue l’élément majeur de la prévention des incendies. Rendu obligatoire par la loi dans un rayon de 50 mètres autour de sa maison, ce geste simple permet de protéger son jardin, son habitation, ses biens et ceux de son voisinage.

Cette plaquette liste les conseils pour un débroussaillement réussi afin de passer un été dans la quiétude et la tranquillité. Débroussailler, c’est une nécessité.

 Débroussailler, c’est d’abord se protéger, protéger sa maison, son terrain et ses biens.  Débroussailler, c’est limiter la propagation du feu, diminuer son intensité.  Débroussailler, c’est aussi protéger la forêt et faciliter le travail des Sapeurs-Pompiers. Débroussailler, c’est une obligation.

Le Code Forestier impose le débroussaillement de la totalité des terrains situés en zone urbaine ou dans les lotissements, qu’ils soient bâtis ou pas.

Dans le département des Alpes-Maritimes, l’arrêté préfectoral du 10 juin 2014 oblige chaque propriétaire d’habitation à débroussailler à 50 mètres de son habitation et à 10 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès, y compris sur les propriétés voisines si nécessaires. En cas de refus de votre voisin, vous devez saisir le maire qui pourra procéder à l’exécution d’office prévue par la loi.

Le maire peut même porter jusqu’à 100 mètres l’obligation de débroussaillement.

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Si vous êtes concernés par cette obligation (article L. 134-6) et que vous ne l’appliquez pas, la commune, après vous avoir mis en demeure, procédera au débroussaillement d’office. La prestation ainsi effectuée, vous sera directement facturée.

Zone de débroussaillement

Quand débroussailler ?

Le débroussaillement doit être effectué de préférence avant le 1er juin et au plus tard avant le 1er juillet, dernier délai réglementaire.

Les sanctions :

Si vous ne respectez pas l’arrêté préfectoral du 10 juin 2014 portant obligation de débroussaillement autour de l’habitation, vous vous exposez notamment à une amende de 30 €/m2 (articles L. 135-2 et L. 163-5 du code forestier) et à des poursuites judiciaires.

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FICHE THEMATIQUE 2

Les Hydrants

Point d’eau Normalisé : Définitions.

Soit poteau d’incendie (PI) de 100mm assurant un débit de 60m3/h sous pression résiduelle de 1 bar ;

Soit un réservoir de 120 m3 ou autoalimenté fournissant 120 M3 en 2 heures accessible aux services incendies ;

Soit par une solution technique combinant un poteau de débit supérieur à 30 M3 sous une pression résiduelle de 1 baret 1 ou des réservoirs interconnectés et à proximité complétant à 120 m3 disponibles en 2h la quantité d’eau fournie par le poteau.

Réserve d’eau (piscine, bassin, réservoir) avec motopompe de 15m3/H, actionnée par moteur thermique entreposée dans un coffre ou une construction incombustible, permettant d’alimenter une lance de 40/14 avec l’aide de 3 tuyaux de 45 mm de diamètre et 20m de longueur.

Situation en juin 2014 dans la commune

38 hydrants normalisés

12 hydrants non normalisés

Situation après travaux :

3 normalisations en 1ère urgence : Collet du Carretier, Eurier, Portion.

4 normalisations en 2de urgence : Moulins/Mouriez

8 à créer en 1ère urgence : 3 à l’Eurier, 1 au Bouge, 1 au Carretier, 2 Nougaïret et Loubière, 1 vallon de la Gorguette.

La Liste des travaux sera actualisée après l’enquête publique à partir des données fournies par le SDIS (courrier du Pôle risques du11 juin).

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XI° ANNEXES

Annexe 1 : Décision de désignation par le Président du TA du 9 février 2015

Annexe 2 : Arrêté préfectoral du 19 mars 2015

Annexe 3 : Avis d’enquête publique

Annexe 4 : Attestations d’insertions publicitaires

Annexe 5 : attestation d’affichage dans la commune

Annexe 6 : Procès-verbal de synthèse en date du 1er juin 2015

Annexe 7 : Réponse du Pôle risques en date du 11 juin 2015-06-21

Annexe 8 : Délibération du 25 février 2015 de la Commune de Castagniers

Annexe 9 : Délibération du 25 février 2015 de la Métropole NCA

Annexe 10 : Courrier du Maire de Castagniers en date du 29 mai 2015

Annexe 11 : Ensemble des courriers, courriels, documents cartographiques et photographiques produits par le public (enveloppes nominatives).

Annexe 12 : arrêté préfectoral n°2014-452 (débroussaillement)

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