Vendredi Matériel médical 16 janvier 1998 pour - \c 2 - i:S8" année Soins à domicile Hebdomadaire fondé en 1801 Rédaction - Info: Tél. (027) 722 65 76 ^§R 1-il.V (027) 722 4!) 1)! PHARMACIE CENTRALE M A R T I G N Y CONFEDERE Vr. 1.50 Tél. 027 / 722 20 32 • 027 / 722 02 32 JA Sierre Journal d'information du romand

I Conseil fédéral Le point de vue deSERG E SIERRO Conseiller d'Etat Le départ Le succès économique : une question d'environnement de J.-R Delamuraz La mondialisation du commerce suscite dans notre pays des craintes particulièrement vives. La raison en est simple : les moyens de production sont plus chers dans notre pays que chez tous nos concurrents, qvie ceux-ci développent leur activité en Europe, en Amérique ou en Asie. Le niveau de nos rémunérations est élevé, le sol est rare, la construction onéreuse, l'énergie passablement chère. Beaucoup de gens tirent de ces constatations la conclusion suivante: que la Suisse ne parviendra pas à s'adapter à la nouvelle situation de concurrence dans un délai suffisament court pour éviter le déclin économique. Ces mêmes observa­ teurs relèvent, à l'appui de leur thèse, qu'un nombre crois­ sant d'entreprises ouvrent des unités de production dans des pays étrangers. Ainsi, l'effondrement de notre économie se­ rait déjà en voie de réalisation. Or, il y a dans cette appréciation des choses, soit de l'ingénui­ té, soit un pessimisme outrancier. Si la Suisse souffrait d'une si grande faiblesse concurrentielle, eh ! bien, nous aurions ressenti les inconvénients de cette situation bien avant la dé­ pression des années nonante. En effet, l'économie de notre pays est traditionnellement orientée vers les exportations. Or,leur niveau n'a pas baissé : la Suisse tire, aujourd'hui com­ me dans les années soixante ou septante, la moitié de ses re­ venus de la vente de produits et de services à l'étranger. Comment se résout donc ce paradoxe d'une Suisse qui serait trop chère et qui réussirait cependant dans ses entreprises d'exportation? Eh ! bien tout simplement en se rappelant que la compétitivité ne se mesure pas seulement au coût des agents de production. D'autres facteurs très importants doi­ vent être pris en compte. Et d'abord, la compétence des per­ sonnes, leur niveau de formation, leur attitude face au tra­ Jean-Pascal Delamuraz, un homme qui a marqué la vie politique en Suisse. vail. Ensuite, la qualité des instruments industriels, notam­ ment dans les technologies avancées. Enfin, l'environne­ La Suisse est gouvernée en collège, il n'y a H était à l'aise dans sa fonc­ ment politique et social. donc jamais de vacances au pouvoir. tion, à l'aise dans tous les do­ Ce dernier point est fréquemment sous-estimé. Je voudrais le Depuis la fondation de la Suisse moderne, il maines de son ressort, à l'aise faire percevoir au moyen d'un exemple. Une étude comman­ y a 150 ans, plus de cent conseillers fédéraux pour expliquer, convaincre, à ditée par l'OCDE permet de mesurer l'importance des grèves ont eu en mains les destinées du pays. l'aise simplement avec les gens dans les principaux pays membres. Entre 1986 et 1995, la Suisse a perdu moins d'un jour de travail par an pour mille Pendant longtemps, on ne connaissait pas qu'il rencontrait employés, en suite de grèves. Aux Etats-Unis, on a comptabili­ grand chose de ces hommes de pouvoir, pri­ L'homme d'Etat se doublait sé 63 jours, en Grande-Bretagne 80 jours, en France 105 sonniers en quelques sorte de la Coupole fédé­ d'un magistrat proche des jours, en Italie 249 jours, au Canada 307 jours, en Espagne rale etdel 'administratum. gens. 536 jours! L'environnement social est une composante décisive de la D'ailleurs, le pouvoir ne sortait guère de ses En ces périodes où le pouvoir compétitivité. Il faut veiller à ce que cet environnement ne se murs. politique est décrié, il a réussi dégrade pas dans notre pays. Pour des raisons d'équité entre Depuis les années 1950, moyens de commu­ le tour de force de rapprocher les citoyens, bien sûr, mais aussi parce qu'il y va de notre nication aidant, médiatisation oblige, cha­ l'opinion publique du pouvoir réussite économique. cun connaît la vie des sept sages. central, du moins en Suisse ro­ Et le peuple se sent plus ou moins proche de mande. tel ou tel conseiller fédéral. Il manquera à la Suisse politi­ En ce sens, J.-P. Delamuraz laisse un vide cer­ que c'est certain. Démission tain en tout cas en Suisse romande. RY de M. Delamuraz CONSEIL FEDERAL ECONOMIE Et maintenant? Réserve d'or et sa succession ILa, démission de M. Delamuraz ouvre I Depuis ses graves ennuis de santé l'an passé, on savait que le La réserve d'or de la Ranque nationale la course au Conseil fédéral. temps du pouvoir était compté pour le conseiller fédéral M. Des noms circulent, les pronostics vont bon suisse suscite bien des convoitises. Jean-Pascal Delamuraz. train. Certains voulaient financer les transversales Le PRDV prend acte avec regret de son départ Les chances valaisannes n'ont jamais été aus­ alpines, d'autres financer l'AVS, le Conseil fé­ si grandes avec la candidature de M. Pascal M. Delamuraz était un grand ami du Valais. Couchepin. déral veut créer une Fondation et les oeuvres Son action politique a été remarquable notamment sur trois M. Delamuraz en Valais et succession. caritatives s'y mettent aussi. points : son plan de revitalisation au début de la crise écono­ pp. 3-7 p. O mique, l'entrée en vigueur des accords du GATT et surtout son engagement européen. CULTURE TEMPS PRINTANIER Son départ va ouvrir sa succession. On sait que le siège romand n'est pas contesté par le PRD. IFPG: un couple exceptionnel I Les matches de reines Par ailleurs, le départ de M. Delamuraz, en l'absence d'autres démissions, ne permet pas des rocades entre régions ou entre Dès te 2,4 janvier la Fondation Gianadda • Est-ce l'hiver clément qui annonce déjà partis. Dès lors un nom apparaît plus nettement que tous les autres, présente les oeuvres de Diego Rivera et Frida le printemps, toujours est-il que les organisa­ Kahlo. dans les milieux radicaux, celui de M. Pascal Couchepin, con­ teurs de matchs de reines annoncent déjà les seiller national et président de . Un couple étonnant et fascinant prochains rendez-vous. Le premier aura lieu Diego a rencontré tout au long de sa vie les Le PRDV réunira ses instances, vraisemblablement en con­ à Ijeytron en mare déjà. personnages les plus en vue. grès, pour désigner son candidat auprès du groupe radical Une découverte! à agender. des Chambres fédérales. p. 6 8 PRDV SUR LE FRONT DE L'ECONOMIE J^sscLÎ/Yiissernent des Forces motrices i^Œla/iscurunes Le point de vue du Conseil d'Etat Ces derniers jours, le Con­ constate tout d'abord que la tion des sociétés valaisan- seil d'Etat valaisan s'est fait situation s'est fondamentale­ nes de distribution, sur la informer par les responsa­ ment modifiée sur le marché base du modèle «Valais En 1998, le budget à disposi­ leur taxation lîscale 1997/98. bles des Forces Motrices Valai- de l'énergie au cours de ces Energie». Au vu des chan­ tion pour le subventionne- Les subventions accordées sont sannes SA (FMV) et ses eperts dernières années et que l'on gements et des fusions ac­ ment des cotisations d'assu­ versées aux assureurs et por­ rance-maladie est de 111 mil­ tées en diminution des cotisa­ sur les travaux d'assainisse­ assiste maintenant à l'ouver­ tuels intervenant sur le lions dont près de 9 millions tions de l'année 1998. ture desmarchés de l'électri­ marché de l'électricité, ceci ment en cours auprès de cette d'effort cantonal. Plus de 3. Evolution des primes 1998 société. Mercredi, lors de sa cité. Des surcapacités, les bas semble être en l'occurrence 90 000 personnes — soit plus en Valais séance hebdomadaire, le prix appliqués pour les éner­ la voie la plus prometteuse de 30% de la population de no­ Les primes moyennes valaisan­ Gouvernement, en sa qualité gies fossiles et les nouvelles pour tous les partenaires tre canton — devraient bénéfi­ nes 1998 se situent à un niveau de représentant du principal technologies ont créé de nou­ concernés. cier de subventions l'année inférieur à la moyenne suisse. actionnaire des FMV, a fait le velles conditions-cadres. Cet­ prochaine. Par exemple, en 1998, la prime 3. Une solution porteuse point sur ce dossier et arrêté te évolution accentue les pro­ 1. Primes moyennes annuelles moyenne adulte, région 1 s'élè­ sa position. Il souhaite que la blèmes structurels des FMV. d'avenir, dans l'intérêt du retenues pour le subvention- ve dans notre canton à 179,95 société soit assainie dans les canton, des communes et nement en 1998 francs, au niveau suisse, celle- Il arrête, ensuite, la prise de meilleurs délais et approuve des consommateurs, né­ Adultes: 1800.— OHaut-Va- ci s'élève à 211,66 francs. position ci-après : cessite impérativement la la voie envisagée par le con­ lais) Le canton du Valais occupe la participation des sociétés seil d'administration visant 1. Le canton du Valais produit 2100.— (Valais romand) première place de Suisse avec une intégration entre les dis­ annuellement par la force valaisannes de distribu­ Le revenu déterminant est le la réduction moyenne des pri­ tributeurs d'énergie valai- hydraulique 9 à 10 mil­ tion et des communes, en revenu moyen avant les dé­ mes adultes la plus forte poul­ sans dans le cadre du modèle liards de kWh. Le canton et particulier celles bénéfi­ ductions personnelles (chif­ ies trois régions: de -1.95% (ré­ « Valais énergie ». Estimant les communes doivent te­ ciant des droits de retour, à fre 27) du bordereau d'impôt gion 3) à -1,51% (région 1). En de la période fiscale prise en qu'une solution d'avenir peut nir compte des nouvelles la création des nouvelles Suisse, l'augmentation moyen­ conditions-cadre par une structures nécessaires. compte, auquel s'ajoute 5% ne des primes se situe autour être trouvée à ce sujet si les de la fortune déterminante. politique énergétique acti­ de 5%. distributeurs de courant et 4. Le Conseil d'Etat est cons­ ve et porteuse d'avenir. 2. Limites de revenues fixées les communes, particulière­ cient du fait que dans un 4. Utilisation intégrale des sub­ C'est pourquoi, les FMV de­ pour 1998 par le Conseil ment celles bénéficiant des tel cas le canton doit sup­ d'Etat: sides en Valais en 1996-1997 vront être l'objet d'un as­ droits de retour, participent à porter la grande partie des Personne seule, et 1998 sainissement et le seront l'opération, le Conseil d'Etat frais d'assainissement sans enfant 27 000 — Depuis l'entrée en vigueur de dans les meilleurs délais. er est prêt à soumettre au Parle­ Aussi, le Conseil d'Etat est Personne seule, laLAMal le 1 janvier 1996, le ment toutes propositions de 2. Le Conseil d'Administra­ prêt à soumettre au Grand avec un enfant 46 450.— canton du Valais a utilisé la to­ financement nécessaires à fa tion des FMV, se fondant Conseil toutes propositions Couple, talité des subsides fédéraux et restructuration des FMV. sur les recommandations de financement nécessai­ sans enfant 40 500 — cantonaux destinés à la réduc­ tion des primes des assurés de Dans ses considérations, le des experts, aspire à réali­ res à la restructuration de couple, avec deux enfants 60 500 — condition économique modes­ Gouvernement valaisan ser si possible une intégra­ la Société. Couple, avec te. Cela avait d'ailleur été souli­ trois enfants 70 500 — gné lors de la conférence de Les assurés bénéficiaires des presse de M. sur subventions seront informés la réduction des primes dans personnellement dans les 60 l'assurance-maladie au mois jours suivant la réception de de novembre dernier. CONFEDERE Edition spéciale Deux importantes nouveau­ des prestations fournies et, tés pour les hôpitaux valai­ principal inconvénient, il inci­ Spécial énergie sans: te les hôpitaux à prolonger inu­ — le développement des soins tilement le séjour des patients semi-hospitaliers et leur à l'hôpital. subventionnement 20 000 exemplaires — le financement sur la base Le sytème du forfait journalier de leur activité réelle doit dès lors être abandonné au profit du forfait par cas/service au tarif attrayant de 85 et le mm noir/blanc Les hôpitaux et les assureurs- fondé sur les prestations four­ maladie se sont mis d'accord nies par les hôpitaux. L'étape avec l'Etat du Valais pour intro­ suivante prévue sera le forfait Sommaire rédactionnel: duire, dès le 1er janvier 1998, par pathologie ou groupes de deux nouveautés qui intéres­ pathologie. I. Comprendre la situation énergétique sur le plan sent autant les patients et le personnel des hôpitaux que les Le nouveau système proposé européen payeurs (collectivités publi­ prévoit les lesures et ls méca­ ques et assurances sociales). nismes nécessaires pour corri­ ger une application qui ten­ II. Pourquoi les Forces Motrices Valaisannes sont-elles 1. Le nouveau mode de finan­ drait à s'écarter des objectifs vi­ en difficulté? cement des hôpitaux basé sés. Il s'agit en particulier d'évi­ sur leur activité réelle: for­ ter une multiplication du fait par cas / service (aban­ nombre de cas par l'application III. Les propositions de redressement don du forfait journalier) systématique des revues d'hos­ Le nouveau mode de finance­ pitalisation (instrument per­ ment des hôpitaux vise les ob­ mettant d'évaluer la pertinen­ IV. La disparité des coûts de l'énergie en Valais? jectifs suivants: ce des admissions et des jour­ nées d'hospitalisations). — maintenit les bons résultats V. Les barrages valaisans sont-ils encore une valeur en ce qui concerne les pri­ sûre? mes — éviter les dépenses supplé­ mentaires à la charge des Distribution: collectivités publiques et des assureurs — A tous les abonnés du Confédéré — éviter des hospitalisations ELECTROMENAGER — A toutes les communes valaisannes inadéquates CUISINES/BAINS, TV/HiElZVIDEO/PHOTO — éviter que le nombre de — A tous les parlementaires cantonaux journées et les durées de sé­ — Aux milieux économiques et bancaires romands jour augmentent à nouveau dans les hôpitaux SMDES — Aux entreprises électriques de Suisse romande. — répartir plus objectivement Electroménager Dernière mi­ les ressources entre les hôpi­ Rabais exœptionnels nute: immense taux en fonction de leur acti­ de ??? % sur plusieurs choix d'hu­ vité réelle et des spécificités centaines de lave-linge, midificateurs, PARUTION: des cas traités dans chaque réfrigérateurs, machines de purifica­ hôpital. à café espresso, séchoirs,) teurs et de fers à repasser, etc. Vendredi 30 janvier 1998 Le système actuel du forfait journalier, dont l'avantage principal est la simplicité, a fait Villeneuve, Cenlte Riviera 021 / 967 33 50 Martigny, Matché PAM. roule de Fully 027 / 721 73 90 l'objet de nombreuses critiques Vevey, 11, rue du Simplon Renseignements: Service de publicité Publicitas SA depuis des années. 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Jean- la conduite de son président Wilhelm Schnyder, a reçu mar­ Pascal Delamuraz va ouvrir di à la salle supérieure de la jusqu'au 11 mars la course maison Supersaxo à Sion, lors de la traditionnel réception des à sa succession. vœux de Nouvel-An, les repré­ Les noms circulent déjà sentants religieux et les autori­ tés cantonales, ainsi que les au­ dans toute la Suisse roman­ torités du district et de la ville de puisque tous les partis de Sion. Parmi les trente invi­ tés, on comptait notamment au pouvoir ne contestent ni l'Evêque du diocèse de Sion, la représentation romande, Mgr Norbert Brunner, l'Evêque et Abbé de Saint-Maurice, Mgr ni la représentation du PRD Henri Salina, Daniel Perru- au Conseil fédéral. choud, président du Grand Conseil, Peter Alexander Mill­ Genève, par la présence ier, président du Tribunal fédé­ ral, Jean-Luc Spahr, président de Mme Dreifuss, s'interdit du Tribunal cantonal, Jean-Da­ toute candidature. Le Jura niel Antille, préfet du district de Sion, François Mudry, prési­ ne dispose pas de parle­ dent de la ville de Sion, Jean- mentaires fédéraux issus Pierre Favre, président du Con­ seil bourgeoisial de Sion, ainsi du PRD. que des différents représen­ Quant à Fribourg aucune tants consulaires et représen­ tants des autorités. candidature ne s'est fait connaître. Il reste donc les cantons Loi scolaire et stccPvtt des enseigna/nts Assemblée de du Valais, de Vaud et de la JKV de Nendaz Neuchâtel. D'ailleurs, tous les noms Réflexion d'un praticien La Jeunesse radicale de Nendaz (JRN) tiendra son assemblée or­ cités le jour même de l'an­ Depuis trois ans. l'ouvra­ Leurs élèves font part de leurs opi­ dinaire annuelle samedi 17 ge repose sur le métier et nom­ nions, justifient leurs prises de Loi sur le statut janvier à 19 heures au carnot- nonce de la démission de breux furent les tisserands à s'être position, travaillent l'argumenta­ investis dans la conception d'un tion. des enseignants: attention zet des Crêtes-Blanches à Hau- M. Delamuraz sont issus de produit de qualité. La procédure te-Nendaz. A cette occasion, il y Certains donnent une représenta­ aux effets pervers... ces cantons. suivie (constats, analyses, proposi­ aura un important renouvelle­ tions, consultations, projet, lectu­ tion théâtrale, créent un film vi­ ment du comité afin de partir Pascal Couchepin pour le res...) engendre une satisfaction déo, montent une exposition, par­ La réglementation du temps de sur de nouvelles bases. L'as­ ticipent à une comédie musicale légitime, de par la transparence travail (introduction de pourcen­ semblée sera suivie d'un apéri­ ou développent un site sur Inter­ Valais, Philippe Pidoux et établie et la recherche évidente tages pour délimiter les champs net.. Ce sont des privilégiés. tif. Jeunes et moins jeunes, ( ;hristinae Langenberger d'une forme de partenariat. d'activités dérange). vous êtes tous invités à venir Fruit d'un consensus bien helvéti­ Mais qu'en est-il de leurs camara­ Un professionnel se distingue en nombreux nous rejoindre lors pour le canton de Vaud, que, ce texte, naturellement, sus­ des placés sous la houlette d'un es­ premier lieu par sa disponibilité. de cette soirée. La JRN compte Il doit répondre favorablement Claude Frey et David de cite quelques controverses. prit rétrograde ou simplement., sur votre soutien.. Certaines sont justifiées mais il en paresseux. Ils n'exercent, parfois, aux appels ciblés d'une direction, Pury pour les Neuchâtelois. est une qui me dérange profondé­ leurs compétences langagières d'une commission scolaire. Impo­ ment car elle remet en cause tout qu'en récitant, sans omission au­ ser à l'enseignant une présence D'autres noms ont été ci­ le bien-fondé de la démarche: cune, une liste d'exceptions gram­ dans le bâtiment scolaire pour Situation du maticales, une fable de La Fontai­ tenter, par différents moyens, de tés mais les intéressés ont «Cette loi était-elle vraiment né­ cessaire?» «L'école valaisanne ne ne ou un sonnet de Shakespeare. «l'occuper intelligemment», se­ rait malvenu et peu fructueux. Il chômage en Valais répondu non. donne-t-elle pas satisfaction?» Produire assure un bien-être. «Nos universitaires, comparative­ n'est pire sottise que de freiner C'est donc entre cinq ou N'ingurgiter que des connaissan­ l'enthousiasme et le désir de bien au 31.12.1997 ment aux autres cantons, n'ob­ ces distillées sous forme ex-cathé- tiennent-ils pas des résultats pro­ faire par des ordonnances mal­ six prétendants que va se dra conduit à l'indisposition. Le heureuses, conduisant la victime Le nombre de chômeurs en Va­ bants?»... gavage des oies (si vous me per­ jouer la course au siège lais­ à «fonctionner» tout simplement lais a fortement augmenté avec mettez la comparaison) n'est-il pas Si l'autorité, « sait demander » avec l'arrivée de l'hiver. Alors que le considéré comme un acte imbéci­ se'' vacant par M. Delamu­ doigté et pondération,' les condi­ taux de chômage suisse a aug­ L'arbre le, voire barbare? La réforme cher­ tions m'apparaissent suffisantes che à corriger ces inégalités. L'in­ menté de 0,1% pour se fixer à raz. qui cache la forêt pour qu'une équipe pédagogique 5%, le taux de chômage a aug­ troduire serait reconnaître l'excel­ s'investisse de manière sponta­ menté en Valais de 0,6%, et se Le Valais dispose en la lent travail effectué par beaucoup née. Il est rare que l'on refuse une de maîtres(esses) à quelque ni­ Les chiffres, en effet, sont réjouis­ sollicitation formulée avec soin. monte à 7% à fin décembre personne de M. Pascal Cou­ sants et témoignent du sérieux veau que se soit 1997. Traduite en chiffres, cet­ chepin d'un excellent can­ manifesté par les enseignants. te augmentation est de 743 uni­ Mais la voie gymnasiale n'est pas «Coup de cœur» tés et le nombre de chômeurs didat, de l'avis général le fa­ laseule menantàRome... D'autres valaisans atteint 8536. statistiques associées à des faits Penser en guise de conclusion vori à cette élection. Le nombre de chômeurs valai­ concrets révèlent des carences au et agir autrement sans est inférieur de 850 au niveau de la motivation, de l'atti­ Lors de la désignation de Je manquerais de clairvoyance, si nombre enregistré l'année der­ tude et des résultats déjeunes fré­ j'affirmais que la concrétisation nière. La diminution la plus deux autres conseillers fé­ quentant des établissements du Le transfert de « moi et ma classe » de projets ne dépendait que des forte a été enregistrée au ni­ degré secondaire. à « nous et notre école » séduit Une déraux de ce canton, les instances dirigeantes. La motiva­ veau du personnel de bureau Les échecs se multiplient. Les collaboration étroite entre collè­ tion de l'enseignant représente le (-150), du personnel de vente parlementaires fédéraux transferts pullullent La délin­ gues crée de nombreux avantages facteur déterminant, à ce niveau. quance augmente... et favorise surtout l'auto-évalua- Dès lors, le choix d'un candidat de (-100) et de l'hôtellerie-restau- valaisans se sont tous re­ Une réaction s'impose. La restruc­ tion (outil indispensable pour as­ valeur, lors d'un poste à repour­ ration (-200). surer un enseignement de quali­ trouvés derrière eux, MM. turation du cycle d'orientation, la voir, prend une dimension sup­ création d'une «prégymnasiale» té). Ce propos n'est pas avant-gar- plémentaire. L'autorité de nomi­ Escher et Bonvin. exigeante, sélective, la volonté ma­ diste pour autant Quelques cen­ nation a les moyens de miser sur nifeste de soutenir le 80% de la tres fonctionnent de cette manière la qualité en n'engageant que des Vignette 98 Il faut souhaiter qu'il en jeunesse valaisanne effectuant un depuis plusieurs années mais femmes et des hommes compé­ La vignette autoroutière 1998 apprentissage, en leur donnant d'autres se distinguent par un in­ tents, cultivant la tolérance et dividualisme malsain. soit de même cette fois tant des possibilités supplémentaires nantis de qualité relationnelles doit être fixée de manière bien l'enjeu est important et de fréquenter les EPS (écoles pro­ évidentes. visible au pare-brise à partir du fessionnelles supérieures) peu­ Toute réforme engendre de l'in­ i er février. Ne pas se conformer quiétude, de la méfiance ou, par­ En outre, elle doit prendre ses res­ qu'au-dessus des intérêts vent «corriger» le tir et améliorer ponsabilités si la réalisation d'un à cette prescription, c'est ris­ certaines situations. fois même, une opposition systé­ partisans, l'intérêt général matique. La capacité d'adaptation contrat se justifie. L'erreur ou la quer une amende de Fr. 100.—. aux nouvelles méthodes, démon­ faiblesse passagère sont permises, du canton l'emporte. trée par les enseignants(es) de cela va de soi, mais la mauvaise Egalité des chances l'école enfantine et primaire est à foi, la passivité chronique ou les JO 2006, transversales al­ mon humble avis, la faculté à dé­ manquements répétés au code de déontologie exigent des sanctions. CONFEDERE pines ont montré que c'était Nul ne peut contester le caractère velopper dans tous les stades de la formation. Ce serait certainement le meilleur Editeur: Coopérative «Le Confédéré- évolutif de lapensée et du mode de service que l'on puisse rendre à Rédacteur responsable: Adolphe Ribordy possible sur des dossiers, Rédaction - Administration: faire. Nul ne peut donc s'y sous­ Convaincre les adeptes des théo­ notre corporation, afin qu'elle re­ 11, r. du Grand-Verger (1"' étage), 1920 Martigny traire! Case postale 216 - CCP 19-58-3 alors pourquoi pas sur un ries purement académiques que trouve crédibilité ou respect (c'est « rédaction (027) 722 65 76 - fax 722 49 18 De nombreux(ses) enseignants(es) la réussite scolaire ne dépend pas selon) auprès de la masse parenta­ Service de publicité: Publicitas, homme. n'ont pas attendu les directives uniquement des aptitudes de l'élè­ le et des politiques. 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MÊME LA DERNIÈRE DOIT PARTIR. Les prix Astra ont été réduits - à peu près comme ceci.

La nouvelle Astra Caravan fête sa première mondiale au Salon Au­ tomobile de Bruxelles (15-23 janvier 1998). La deuxième généra­ tion du break le plus prisé d'Europe (plus d' 1,3 million d'exemplai­ res produits depuis 1993) sera commercialisé le printemps pro­ chain en même temps que les berlines 3 et 5 portes. La nouvelle As­ tra est la première Opel dotée d'une carrosserie entièrement galvanisée couverte par une garantie de douze ans contre la corro­ sion. Alliant un style dynamique avec un haut niveau de fonctionne­ ment la nouvelle Astra Caravan témoigne de la compétence d'Opel s'agissant des breaks. L'empattement allongé de 10 cm à 2,61 m as­ sure une habitabilité particulièrement élevée pour la classe com­ pacte dans un habitacle conçu de façon ergonomique. La largeur Il nous reste encore quelques Astra super-équipées en stock. Mais plus conséquente ( +13 mm), la voie plus importante ( + 40 mm à plus pour longtemps, car nous les vendons à des conditions excep­ l'avant, jusqu'à 29 mm derrière) et le parebrise incliné de 120 mm tionnellement avantageuses. Et avec des prix pareils, la demande vers l'avant, tous ces éléments génèrent un plus grand dégagement dépasse largement l'offre. g || 1^| Q\ pour les épaules et les genoux à l'arrière en regard du modèle précé­ dent Le compartiment de charge de la nouvelle Astra Caravan GARAGE DU SIMPLON (1107 mm de large, jusqu'à 886 mm de haut etjusqu'à 1668 mm de LTB MARTIGNYSA/OPEL^ long) offre un volume maximum de 1500 litres. Tél. (027) 721 60 80 Route du Simplon 112 Fax (027) 721 60 99 1920Martigny NOS AGENTS LOCAUX: Le Chàble: Garage du Mont-Brun S.A. Fully: Garage Carron Saint-Maurice: Garage Bossonnet âsz& OFFRE CHOC Saxon: Garaqe B. Monnet Sembrancher: Garage Fellay

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NOUVELLE REVUE (VD) - CONFÉDÉRÉ (VS) - LE GENEVOIS (GE) ANALYSE Croissance La solidarité peut-elle Les Suisses duPIB: créent volontiers nos voisins passer par l'or de la BNS ? leur entreprise Les Suisses sont avides d'indé­ s'en sortent mieux pendance. Entre 1981 et 1996, le nombre des nouvelles entreprises En 1996, le produit intérieur inscrites au Registre du commer­ brut (PIB) de la Suisse a dimi­ Les œuvres d'entraide ce a progressé de 52%. C'est ce que nué de 0,2%. Pour 1997, on s'at­ révèle la publication alémanique tend à une croissance réelle de 0,5% et pour l'année qui vient à sont en train de sacrifier IGA (Internationales Gewerbe-ar- une progression de 1,8%. Selon chiv). Au cours des cinq dernières des chiffres communiqués par l'idéal de solidarité à Mammon années seulement 36 582 entre­ l'Union de Banques Suisses, la prises ont vu le jour dans notre croissance économique est plus pays, dont la plupart en 1996. forte dans les pays qui nous en­ Avec 25 700 «baptêmes d'entre­ Le 29 octobre 1997, une sainte exergue: a) la coopération in­ jourd'hui même plus de 40 tourent En Allemagne, la crois­ prises» cette année-là, la Suisse a ternationale au développe­ sance du PIB a atteint 1,4% en alliance de la charité consti­ milliards de francs (la perte de créé plus d'entreprises que ja­ 1996, elle arrivera à 2,4% en tuée par la «Communauté de ment et b) le développement valeur est supérieure à 5 mil­ mais auparavant La plupart de 1997 et la prévision pour 1998 travail Swissaid/Action de ca­ durable. Il est intéressant de liards de francs en une année), ces créations ont eu lieu dans le s'inscrit à 2,6%. Les chiffres cor­ rême/Pain pour le pro- remarquer que si l'on ajoute à donc moins de la moitié des secteur des services. La restaura­ respondants pour la France chain/Helvetas Caritas» a lan­ ces deux points le renforce­ dettes accumulées par la Con­ tion vient en tête avec 2309 ouver­ sont de 1,3%,'2,2% et 2,6%. cé sa grande offensive d'hiver. ment de l'Etat social, on ob­ fédération. Le moment n'est-il tures d'établissements. Suivent Mais l'Italie également, avec des Objectif visé: le produit du ca­ tient la quintessence d'un pro­ pas venu de le garder en réser­ les conseils en entreprise et les taux de 0,7%, 1,1% et 2,3%, de pital obtenu par la vente d'une gramme politique très ancré à ve? services de bureau (2016). gauche. même que l'Autriche, avec partie de l'or de la Banque na­ Bappelons aux œuvres d'en­ Mais cette progression fulgurante 1,6%, 2% et 2,5% font mieux tionale suisse (BNS). MOyens La Fondation tant attendue de­ traide et aux concepteurs de la des ouvertures d'entreprises s'est que la Suisse pour les années engagés: une pétition adres­ vrait peser 7 milliards obte­ Fondation que la SOLIDARITÉ accompagnée d'un nombre crois­ 1996 à 1998. L'évolution est nus par la vente d'or de la BNS sée au Parlement et une bro­ est un geste de partage et de gé­ sant de fermetures et de faillites. aussi plus dynamique aux à placer de telle manière à gé­ chure-argumentaire de 40 pa­ nérosité fondamental pour la En moyenne, 17,4% des nouvel­ Etats-Unis, qui enregistrent des nérer un produit de 300 à 400 ges. conscience du donateur et du les entreprises ont dû annoncer taux de croissance de 2,4%, Intitulée «Pas d'avenir sans millions de francs environ. leur faillite dans les cinq premiè­ 3,7% et 2,5%. Quant au Japon, bénéficiaire. Elle doit coûter solidarité», la pétition deman­ Avec un cours dé l'or à la bais­ res années de leur existence. Les les événements récents y ont quelque chose, afin de ne pas de au Parlement et au Conseil se et des actions au plafond, la faillites les plus nnombreuses se laissé des traces. Alors que le se muer en virtualité, et relier fédéral de créer au plus vite la présente opération comporte sont produites dans l'industrie de PIB réel de ce pays avait encore entre eux des individus ou des Fondation de solidarité. Les des risques quant à la quantité la construction: 31,5%. Cette progressé de 3,6% en 1996, il d'or à vendre et, surtout, au groupes d'individus. Le pro­ n'est estimé qu'à 1% pour les deux axes politiques mis en brahce a certes vu un nombre su­ choix de titres pour arriver à blème avec la Fondation, c'est années 1997 et 1998. (Sdes) périeur à la moyenne de créations un tel rendement La sainte al­ qu'on a l'impression d'avoir à d'entreprises, mais celles-ci (Source: Union de Banques Suisses) liance susmentionnée se jette faire à un fantôme, à une cons­ étaient dues la plupart du temps à donc corps et âme dans un truction aussi artificielle que l'initiative d'architectes et de des­ projet portant les stigmates de paradoxale (donner sans rien sinateurs au chômage qui n'ont la spéculation. En baisse cons­ sacrifier), inacceptable d'un pas tenu le coup très longtemps tante depuis l'annonce par point de vue tant psychologi­ dans la concurrence effrénée qui GRAPHIQUE certaines banques centrales que que philosophique. règne actuellement au niveau des de vendre leur métal précieux, prix. (Sdes) FINANCES CANTONALES: l'or de la BNS ne vaut au­ GÉRARD MÉTRAILLER (Source: IGA, Internationales Gewerbearchiv)

de mal en pis... Regrets et remerciements: Les cantons n'affichent pas une santé financière particulière­ • ment éclatante. Pour 1998, ils ont budgété un déficit de 4,2 mil­ liards de francs, contre 3,1 milliards pour 1997. Ces prévisions font chuter le taux d'autofinancement de 31,3% à 20,2%. Autre­ Position du PRD suisse concernant la démission ment dit, les cantons ne pourront payer qu'un cinquième de leurs investissements nets. Le scénario est encore plus catastro­ phique dans les cantons de Vaud et de Genève, qui doivent s'en­ du conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz detter pour financer non seulement leurs dépenses d'investisse­ ment, mais aussi une partie de leurs dépenses courantes. Ils se Le Parti radical-démocratique sentiront bientôt moins seuls: avec un taix d'autofinancement suisse (PRD) regrette la démis­ de 0,5%, le Tessin est sur le point de les rejoindre. Même à Uri, la sion d conseiller fédéral Jean-Pas­ situation s'est considérablement dégradée: le taux d'autofinan­ cal Delamuraz. Il remercie l'hom­ cement s'élève désormais à 15,8%. A l'exception du demi-canton me d'Etat sortant pour ses im­ d'Obwald (96,7%), tous les cantons présentent un taux d'autofi­ menses services accomplis pour nancement insuffisant (Sdes). notre pays et lui souhaite le meil­ (Souce : Groupe d'études pour les finances cantonales / Infographie : Heavy Graphics) leur pour son avenir personnel. Le PRD a été informé ce matin Cantons: Les finances à plat par le conseiller fédéral Jean-Pas­ cal Delamuraz de son imminente Degré d'autofinancement dans les cantons démission du Conseil fédéral. Il pour 1998 (en %) prend connaissance de cette nou­ velle avec beaucoup de regrets, mais comprend tout à fait cette démarche vue l'analyse de son état de santé. Le PRD remercie de tout cœvir le magistrat sortant pour tous ses services accomplis pour son pays et son parti. Pendant quatorze revitalisation à la suite du non à sans doute aussi due à saorte sen­ ans, il s'est engagé pour son pays l'EEE et pour le grand engage­ de façon absolue et sans penser à sibilité politique. ment en faveur de l'intégration Le Prdv revendique le siège va­ lui-même. Le PRD apprécie beau­ de la Suisse à l'Europe, comme cant au Conseil fédéral. Il recon­ coup les services rendus pour SE H: pour ses nombreuses missions naît pleinement la revendication l'économie suisse. On peut men­ dans les marchés ouverts du de la Suisse romande. Le parti VD H tionner particulièrement ses réa­ 1 Autofinancement ~| Autofinancement faible Pas d'autofinancement monde entier. Le conseiller fédé­ fera connaître encore cette semai­ J Degré de couverture >50% I | Degré de couverture <50% Degré de couverture <0% lisations pour le libre-échange en ral Delamuraz jouit d'une très ne la procédure concernant la no­ SDES relation avec le Uruguay-Round grande popularité dans de larges mination des candidat(é)s à la du GATT, pour le programme de milieux de notre pays. Celle-ci est succession. EOHFEDERE Vendredi Ki janvier l!)i)f! CULTURE A la Fortdation Pierre Gianudda Diego et Mda : un couple exceptionnel

.V couple, qui après quotidienne et l'histoire du communiste mexicain soit avoir divorcé, s'est pays mexicain. » invité par le gouvernement remarié une secon­ Infatigable, il commençait à soviétique. Ude fois devant Mon­ la même époque, la décora­ Il s'embarqua donc pour sieur le Maire, considérant tion de Chapingo, suivi de Moscou où l'attendait une dé­ qu'ils ne pouvaient pas vivre celle du Palais à Cuernavaca ception complète. Après l'un sans l'autre. Mais avant ainsi que celle du Palais Na­ quelques mois en Union so­ d'évoquer la vie de ces deux tional. viétique où il fît le portrait peintres, il faut les présenter. L'histoire du Mexique, pen­ de Staline, il rentre au Mexi­ Diego Rivera, né en 1886, est dant la première moitié de ce que désillusionné. le plus célèbre des peintres siècle c'est l'épopée du sucre. Ce personnage, bien à part, mexicains. Il a couvert à la Ce développement de la cul­ racontait des histoires invrai­ fresque des murailles entiè­ ture de la canne a enrichi semblables. Il se prétendait res sur des bâtiments offi­ tous ceux qui en produi­ anthropophage ayant mangé ciels, travaillant sur des saient, au temps où le Mexi­ de la chair de femme «Le échafaudages, sept jours par que n'avait pas de concur­ meilleur, ce sont les seins et semaine, parfois pendant rents sérieux. les cuisses, près du sexe », as­ dix-huit heures. Diego a vécu pour le triom­ surait-il. Un de ses biographes a écrit: phe des forces populaires sur «Au ministère de l'Educa- l'ère du capital. Il a été le dé- ORT, pesant plus de cent kilos, il était doté de très petites Fmains, pour sa taille et il avait subjugué Frida dès la première rencontre, quand il était venu peindre les murs de la Préparatoria* où elle étudiait Si bien qu'un jour eUe déclara à son père: «Je n'épouserai aucun autre homme que Diego Ri­ vera» et ce dernier de s'excla­ mer: «Ce serait l'union de l'éléphant et de la colombe». Le mariage eut heu le 21 F"è\ KuMç.yifc août 1929 à Coyoacan: elle, habillée en indienne, avait Mais douze ans plus tard,, c'est le calvaire de LA empreinte une jupe à volants COLONNE BRISÉE, après son effroyable acci­ à une bonne de ses parents. dent d'autobus. Sortant de l'hôpital, elle doit Lui, très digne, en complet supporter encore longtemps ces quatre ceintu­ gris et chemise blanche. res de plâtre qui la martyrisent. N'oublions pas de raconter ce qui était arrivé à Frida avant où le mari ne résiste pas à sé par les mercenaires de Sta­ de se marier et qui aura des l'envie de coucher avec sa line, Diego envoie Frida l'ac­ conséquences sur toute sa beUe-sœur, Christina. En ap­ cueillir et elle les entraîne Frida nous présente son AUTOPORTRAIT peint vie: le terrible accident du 17 prenant cette liaison mons­ en 1932 où elle était radieuse en robe rose. chez son père dans leur mai­ septembre 1925. trueuse, Frida, épouse outra­ son de famille à Coyoacan. La jeune fille était montée gée, quitte le foyer conjugal, Cet artiste, reçu dans tous les tion, à Mexico, il a réalisé des fenseur de l'homme qui tra­ dans un de ces autobus nou­ divorce, se remarie le 8 dé­ fresques sur 500 m2 en des vaillait aux champs, insurgé pays où il est allé par les veaux faisant concurrence cembre 1840, à la mairie de chefs d'Etat et les grands per­ images violentes, vivantes, contre les grands propriétai­ aux tramways sur le même San Francisco, où diego avait sonnages, a constitué avec sa res. Rien de surprenant, à ce faciles à comprendre, qui parcours. Une collision eut été appelé par les autorités femme Frida un couple vrai­ mettaient en scène la vie que ce pilier du Jeune Parti lieu et le tramway, mû par pour des travaux gigantes­ ment exceptionnel. une force plus lourde, écrasa ques. contre un mur l'autobus con­ duit par un jeune chauffeur Ce n'est d'ailleurs pas qu'en MARGUETTE BOUVIER imprudent et préoccupé, sur­ Californie que le peintre lais­ tout par l'idée d'arriver vite. sa sa marque, mais égale­ N.B. — Les tableaux de l'exposition ment à Détroit et à New York. Gianadda proviennent de tous les Frida eut le corps traversé pays du inonde, la notoriété de Diego par une rampe de fer brisant Au cours de son voyage en Rivera s'étendant sur tous les conti­ la colonne vertébrale en trois Russie, Diego avait rencontré nents. endroits, rompant le col du Trotski et l'avait apprécié. * Préparatoria— La Prépa— comme fémur, bloquant un rein et on disait, était l'école où l'on étudiait Ainsi, lorsque ce dernier pour entrer à l'Université. causant onze fractures aux cherchant un refuge, débar­ L'exposition a lieu du 24 janvier au jambes... sans compter une que avec sa femme, d'un ba­ 1er juin 1998, tous les jours de 10 épaule démise. Constatant la teau-citerne à Tampico, chas­ heures à 18 heures. terrible hémorragie, un pas­ sant courant à son secours, la transporta sur une table de billard du café le plus pro­ che et appela la Croix Rouge. Les médecins qui l'examinè­ rent sont stupéfiés qu'elle soit encore vivante. Et pour elle commence le long calvai­ re de la guérison qui laissa des séquelles pour toute sa vie. Une des images que nous pu­ blions la montre avec les bandes de plâtre qu'elle a dû supporter longtemps après sa sortie de l'hôpital, afin de soutenir la colonne vertébra­ le rompue qui ne se soudait pas. Autre tragédie, elle ne pour­ ra jamais accoucher d'un en­ fant viable pour avoir eu le ventre traversé par une barre ZINOVIEV. peintre riAxse. a/mi de Picasso, 1013: de métal. c'est le pl/un ancien des Uxhlea.uiv, qw, noua Diego et Frida formaient un LA VENDEUSE DE FLEURS. 1926. a été prêté vyumbro/ns ici. couple très uni jusqu'au jour par la, collection « Honolulu Acatlemy » d. Ha.waï. PONFEDERE Vendredi lfijanvier !()!)!) POLITIQUE J.-R Delamuraz et le Valais

En compagnie de M. Comby alors chef du DIP, M. Delamuraz s'informe sur les nouvelles écoles Un ami en Vala,is. du Valais Le conseiller fédéral Delamuraz avait noué avec le Valais des liens multiples et fort di­ vers. En visite "privée Il ne refusait jamais, si avec son épouse à la, Fo-ndation Giamadda le temps le lui permet­ en compagnie de tait, de venir dans no­ Mme. et M. Léonard Gianszdda, tre canton. et M. François Couchepin, chancelier On l'a beaucoup vu de la Confédération,. pendant la campagne sur l'EEE, il profitait souvent d'une visite officielle pour répon­ dre aux voeux de ren­ contre de l'une ou l'autre association.

Mais il venait aussi en M. Fernand. Dorsaz.. voisin et à titre privé. a.présid. de Bourg-St-Pierre. félicité par Il faut dire que son MM. Delamuraz et Villiger. contact chaleureux, humain était tout à fait dans le caractère des Valaisans qui ai­ mait cet homme en­ joué au contact facile. A coup sûr son départ sera regretté dans le Lors d'un vernissage à la Fondation Gianadda Vieux Pays. M. Delamuraz s'exprime. A

M. Delamuraz plaida, pour l'EEE devant le Licrn's-Cluli de Nion-Va.la.Ls romxinxL EOHFEDERE Vendredi 16janvier 1998 8 VALAIS

VITE LU SUR L'AGENDA Un nouveau club service: VALAIS Valrando. — L'Association valai- Protection de l'cuinr en Valais sanne de randonnées pédestres ZONTA. — Le Zonta est un club a édité «Valrando 1998» qui fait de service féminin regroupant l'inventaire de tous les parcours des femmes du monde entier pédestres valaisans en les com­ qui souhaitent user de leurs ca­ « Sauna à l'étage ? » mentant et donnant une foule pacités pour aider d'autres de renseignements sur le par­ femmes. Nous souhaitons pro­ cours, l'altitude et avec un petit mouvoir cet idéal en faisant dé­ Les 163 communes valaisan- commentaire de quelques-uns marrer un club en Valais et nes, les écoles ainsi que les ser­ d'entre eux. Un document que pour tenter de le constituer, des vices de l'administration can­ devraient se procurer tous les rencontres de prise de contact tonale et les principales gares randonneurs valaisans. sont organisées une fois par CFF recevront ces prochains mois. La prochaine aura lieu le jours la deuxième affiche JO de Sidney: les Vétrozalns 19 janvier à 20 heures au Res­ d'une série consacrée à la pro­ se mobilisent. — Olivier Cotta- taurant Le Virage, sur-le-Scex à tection de l'air. Par cette affi­ gnoud de Vétroz, recordman du Martigny (sur la route de la For- che, le groupe d'information monde de tir par équipe, pour­ claz). Nous lançons donc une «Qualité de l'air», instauré par rait être un des concurrents invitation cordiale à toutes les le Conseil d'Etat Valaisan, ai­ suisses aux Jeux olympiques de personnes intéressées pour merait rendre la population at­ Sidney en l'an 2000; Dès lors tentive aux problèmes du gas­ s'est créé à Vétroz l'opération une information gratuite, sans « Obvier à Sidney 2000 » qui vise aucun engagement Pour tout pillage d'énergie et de la pollu­ tion de l'air en rapport avec le à lui venir en aide tant sur le renseignement complémentai­ plan financier que psychologi­ chauffage. Cette deuxième affi­ re, vous pouvez contacter Mme que. Marie-France Ammann, tél. che est placée sous le titre 027/722 1153. « Sauna à l'étage » et nous pro­ Martigny : théâtre. — Le théâtre pose «Chauffez avec modéra­ de l'Alambic à Martigny présen­ Trois cycles de conférences. tion! Economisez l'énergie!». te «Los Dos, en cas de malaise» à — Sous la désignation «Midi- Durant les deux mois pro­ 20 h 30, les 15,16 et 17 janvier. rencontres», une dizaine de chains, cette affiche nous ren­ conférences publiques portant dra attentifs d'une façon hu­ Monthey: l'Harmonie a 200 sur des thèmes d'actualité se­ moristique que par un com­ ans. — Le 27 janvier, les respon­ ront organisées d'ici à la fin portement adéquat nous pou­ sables de l'Harmonie de Mon­ mai à la Bibliothèque cantona­ vons économiser de l'argent et they présenteront le program­ le du Valais par celle-ci. C'est contribuer en même temps à la me des festivités qui marque­ ainsi que deux jeudis par mois, lutte contre la pollution de ront le Bi-centenaire de l'Har­ journalistes, médecin, hom­ l'air. monie municipale de Monthey. mes politiques, historien et M. Raymond Delacoste préside­ scientifiques se succéderont, Le groupe d'information «Qua­ ra le comité d'organisation de ce entre 12hl5etl3 heures, pour lité de l'air en Valais» rappelle Bi-centenaire. apporter leur éclairage à des que par un chauffage exagéré Sodeval: aide financière aux questions susceptibles d'inté­ on gaspille inutilement de PME. — Sodeval organise des resser maintes personnes au­ l'énergie. Une température conférences-débats sur les aides jourd'hui: les médias, la santé, moyenne de 21° à la place de financières et conseils aux PME le progrès scientifique, par 20° c'est 6 à 7% d'énergie con­ valaisannes. Ce sera le 21 jan­ exemple. sommée en plus. Les vannes elle peut se situer de quelques mois d'octobre dernier, sont vier à 16 h 45 au Château Mer­ thermostatiques permettent degrés en dessous sans atteinte priés d'apposer la nouvelle à la cier à Sierre, le 3 février à 16 h 45 Sion à travers la philatélie. — d'adapter la température à au confort. place de la précédente dans un à la Maison de Commune de Col- Sedunum Nostrum vient de l'utilisation des locaux. Une Afin de garantir l'impact sou­ endroit bien en vue. Selon le lombey et le jeudi 5 février à 16 publier un fascicule fort inté­ température de 20° dans les haité à la campagne d'afficha­ programme établi, la distribu­ h 45 à la Maison du Valais à Sion. ressant rédigé par Philippe pièces de séjour suffit tandis ge, tous les destinataires de la tion de la troisième affiche Cherix, sur le thème «La ville que dans la chambre à coucher première affiche, distribuée au aura heu au mois de mars. Martigny: le Haut-Valais et de Sion à travers la philatélie». l'époque romaine. — M. Olivier Ainsi des vignettes de 1912 il­ Paccolat, archéologue, présente­ lustrant Sion et l'aviation, le ra à l'Hôtel de Ville de Martigny à thème de 1934 représentant Scelle dxt Collège 20 heures, le lundi 19 janvier, une Saviésanne en costume SAINT-MAURICE dans le cas des rencontres de jusqu'au monument histori­ Lct pièce CLiAOC de%toc Molières l'Université populaire, une con­ que de la Tour des Sorciers, pré­ férence intitulée « Le Haut-Valais sentent un survol de la présen­ à l'époque romaine ». ce d'une ville à travers le tim­ Champoussin: élection de bre. « Schpill et Tippeton » Miss. — Ce vendredi 16 janvier à On peut imaginer que ce fasci­ et rafales d'armes à feu. Et la discothèque du Royal Alpage, cule se complétera bientôt avec Dans un cirque déserté, dès 21 heures, on procédera à un timbre sur les Jeux olympi­ deux clowns répètent leur l'on apprend bientôt que les l'élection de «Miss et Mister ques! numéro, miment les exerci­ autres comédiens de la trou­ Champoussin ». ces d'autres artistes, acroba- pe ont été emmenés par la Saillon: Confrérie des Lu- Sierre-Sion : Connaissances ciens. — Dans le Bas-Valais, il y tesjongleurs, danseurs etc. police d'on ne sait quel régi­ ment totalitaire et violent. du Monde. — Le cinéma du a plusieurs confréries se récla­ Il y a un vieux clown à ti­ Bourg à Sierre le 19 janvier à 15 mant de saints de l'Eglise, com­ gnasse et nez rouge: c'est Quels crimes ont-ils com­ heures et 20 h 30 et à Sion le 20 me les Pierre, les Joseph, les Monsieur Schpill; et puis mis? Aucun, semble-t-il, si­ janvier le cinéma Arlequin, aux Charles, les Innocent et les son jeune assistant, un nain non celui d'avoir un nez mêmes heures, recevront M. Maurice. à la chevelure verte, Mon­ trop aquilin, des oreilles Jean-Marc Boisseau qui parlera En ce début janvier, au pied de de la Corse et de la Sardaigne. sieur Tippeton. trop décollées, un teint trop la Tour Baiard, se sont retrou­ vés les Lucien. Ils fêtaient leur Tandis que Schpill et Tippe­ hâlé, ou le cheveu crépu. Université populaire: philoso­ patron, saint Lucien, prêtre à ton vaquent à leurs occupa­ Peut-être leur reproche-t-on phie. — Dans le cadre des cours- Antioche vers l'an 312. tions et à leurs évocations, aussi de déclencher cette blocs de philosophie M. Domini­ que Pignat et l'Université popu­ on entend dans le lointain chose insupportable à tous Verbier : choucroute des Pa­ les dictateurs, petits et laire proposent les 21 et 28 jan­ trouilleurs. — Me Rodolphe des rumeurs de guerre : sirè­ vier des réflexions sur le thème grands: le rire. Tissières avait institué la chou­ nes d'alarme, claquements du «Mal». Ces cours auront lieu croute des Patrouilleurs, ces au CO de Stee-Marie de 19 h 30 à soldats qui durant la dernière 21 heures. guerre surveillaient les hauts sommets. Malgré sa dispari­ LEYTRON-SEMBRANCHER DECES EN VALAIS tion, cette tradition a été main­ Combats die reines e Dino Lottini, 98 ans, Martigny; tenue. M Jacques-Louis Ri- Hermann Pfammatter, 77 ans, bordy a salué les nombreux pa­ Sierre ; Jean-Marc Roux, 49 ans, trouilleurs accourus à cette Sion; Teresa Mattuzzi, 67 ans, rencontre. Cela a été aussi l'oc­ Les préparatifs vont bon train Savièse; Judith Carron, 92 ans, casion de rappeler que la Pa­ Fully; Marceline Dussex-Cons- trouille des Glaciers 1998 se dé­ Après Bagnes en 1995, Vollèges tantin, 84 ans, Ayent; Jean-Ma­ roulera sous le souvenir de M° en 1996, Orsières en 1997, c'est rie Moulin, 67 ans, Vollèges; Tissières. C'est en chanson, au Sembrancher qui organisera les Myriame Vergères-Favre, Sion; son de la «Vieille garde», et des 18-19 avril, sous la houlette du Christiane de Torrenté, 71 ans, interprétations de Me Marcel Syndicat d'élevage de la race d'Hé- Sion; Marie-Louise «Louisa» Fa- Monnet, a. président d'Iséra- rens et de la laiterie, le combat de vre, 75 ans, Isérables ; Jean Pra- bles, que s'est terminée cette reines d'Entremont. long, 54 ans, Salins; Stéphane rencontre. Un CO. présidé par M. Guy Terret- Dubuis, 33 ans, Choëx; Bernard taz, juge de commune et qui est Nanchen, 61 ans, Chamoson; Chômage: programmes de aussi une personnalité connais­ Bernadette Moret, 90 ans, Trois- l'Est. — Plus de septante Ro­ sant tout les rouages concernant torrents; Christiane Bonvin- mands et Tessinois ont partici­ l'organisation d'une telle mani­ Bondan, 59 ans, Sierre ; Mireille festation. Au dire des organisa­ Delaloye, 49 ans, Vevey; Claudia pé aux divers programmes teurs, trois à quatre mille person­ d'occupation dans les pays de Mudry-Rossier, 58 ans, Lens ; Ju­ nes sont attendues, et plus de 320 les Comby, 76 ans. Saxon ; Hen­ l'Est durant l'année 1997. M. têtes de bétails Bernard Briguet, coordinateur riette panchard, 93 ans, Sierre; Le Syndicat d'élevage de Ley tron a Olivia Coppex, 98 ans, Vouvry; de ces programmes, a enregis­ été chargé de l'organisation du tré pour l'année à venir douze Premier Combat de Reines de l'an­ Camille Dumoulin, 95 ans. Le programmes occupant cent- née 1998, le 23 mars à Leytron. Châble; Catherine Moix-Vuisti- Le CO. mis en place est présidé ner, 83 ans, St-Martin; Pierre- septante personnes en Albanie, André Bonvin, 64 ans, Sion. Ukraine et en Bulgarie. par Théo Chatriand.