SOMMAIRE

lhre Partie : ETATDES LIEUX I

1. INTRODUCTION ...... 5

II . LE TERRITOIRE COMMUNALE...... 6 1. RESENTATION GENERALE...... 6 2 . LE PAYSAGE...... 7 2.1 La structure paysagère...... 7 2.2 les approches visuelles des entrées de village ...... 10 3 . LE MILIEU NATUREL...... 11 3.1 Géologie...... 11 3.2 Hydrologie...... 11 3.3 Climat ...... 11 4. VEGETATION ET FAUNE...... 12 4.1 la faune ...... 12 4.2 La flore ...... 13 5. RISQUES NATURELS...... 13 5.1 Description des phénomènes...... 13 5.2 Synthèse...... 14

Ti. LE MILIEU HUMAIN...... 16 1. HISTOIRE DE MERLAS...... 16 2 . DEMOGRAPHIE...... 17 3 . ACTIVITES...... 20

IV. HABITAT ET URBANISATION...... 23 1. DISTRIBUTION DES ZONES D'HABITAT...... 23 1.1 Le vi l lage de Merlas...... 23 1.2 Le village de St Sixte...... 23 1.3 Le village de la Chapelle...... 24 . 1.4 La Nouvelliere...... 24 1.5 Le Burlet...... 25 . \ 1.6 Les Ai lloudieres...... 25 1.7 Au Reu...... 26 1.8 Merliette...... 26 1.9 Les Olagnieres...... 27

1.10 La sétive...... , ...... 27 . 1.1 1 La cai l latiere ...... 28 . \ 1.12 La Garonniere...... 28 2 . EVOLUTION DU PARC ...... 28 3. TYPOLOGIE DU PARC...... 30

V. SERVICES ET EQUIPEMENTS ...... 31 1. SERVICES...... 31 2 . EQUIPEMENTS ...... 31 3 . ASSOCIATIONS...... 31 4 . RESEAUX...... 31

VI . CONCLUSION...... 34

2'" Partie : OBJECTIFS DAMENAGEMENT 1

1. LES ZONES CONSTRUCTIBLES...... 36 1 . LIMITER LES CONSTRUCTIONS ...... 36 2 . ORGANISER L'AMENAGEMENT DES CENTRES BOURG DU VILLAGE DE MERLAS ET ST SIXTE...... 36 3. PROTEGER L'ACTIVITE AGRICOLE ...... 37 4 . PROTEGER LES ESPACES NATURELS...... 37 5 . PRISE EN COMPTE DES ELEMENTS LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES...... 38 5.1 prescriptions nationales et particulières...... 39 5.2 Servitudes et contraintes...... 41

3&"Partie : CARACTERISTIQUES DU ZONACE

1. LE ZONAGE...... 44

II. LA MISE EN OEUVRE...... 45 ETAT DES LIEUX -?ui!~ddns4sa SUD a~~~nbap ?$!p!lD~ ap !~ppal .uoisi~a~.., DS p1nbsnr ap!lDA alinauap 3113 -anb!lqnd aqnbua ?J~D ~~d!~!unuI!asuoD al .Ca 4a4?~dal JD~$uaua4u!oruo~ aa~no~dd~ $sa al~unuu03 a4Jm DI -aurs!uDqJn,p 4uaunDop ap 4114~4s al apunuuoD a4JD2 DI p aqJuo3 << su!DqJn 4uauallaAnoua.tl $a ?~!JD~!~os>> oooz a~quaxp€1 np !ol DI '4a44a u3

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1. PRESENTAITON GENERALE

La commune de MERLAS est située dans le département de l'Isère et dans le périmètre de la Région Urbaine Grenobloise. Elle Appartient au canton de St Geoire en Valdaine et s'étale sur 1554 Ha.

Le territoire de MERLAS est frontalier avec les communes suivantes :

- Au Nord -+

- Au Nord-Est 4 Miribel les Echelles - Au Nord-Ouest -. St Bueil - A l'Est -+ St Aupre

- A l'Ouest -+ St Geoire en Valdaine - Au Sud-Est + 5t Nicolas de Macherin

- Au Sud-Ouest -+

MERLAS appartient aussi h l'une des treize entités paysagères de la communauté d'agglomération du pays Voironnais, territoire aux paysages riches et variés.

Son territoire s'étend sur environ 8.5 Km de long pour 2.5 Km de large selon un axe Sud-Ouest / Nord-Est.

La commune de MERLAS à la particularité d'être tout en longueur en s'appuyant sur un versant du massif de la Chartreuse. Elle est caractérisée par de profondes vallées de gorges encaissées se formant à l'est de la commune ou les pentes sont les plus fortes pour se diriger à l'ouest vers le Val dlAinan.

Cette commune se situe donc sur les contreforts du massif de la Chartreuse et fait partie de la région du Val dlAinan et du contrat de rivière du Guiers.

L'image de ce village est valorisée par ces grands espaces naturels mais aussi par les espaces ouverts qui lui procurent une plus grande dimension et une harmonisation de son paysage.

Le territoire communal est desservi par 3 routes départementales (028, D49a et D28a) ainsi que de nombreuses voies communales assurant la desserte des hameaux et des habitations les plus isolées.

La bretelle d'accès h l'autoroute Lyon- la plus proche se trouve à une vingtaine de kilomètres, c'est la bretelle de . xnap 2. LE PAYSAGE

2.1 La structure paysagère

La structure paysagère de MERLAS se caractérise par un relief entaillé de combes et de vallons similaire d une commune de moyenne montagne. Les variations de pente sont plus marquées au sud de la commune et à l'est. Le risque de glissement de terrain présent sur le territoire peut être une des conséquences de la variation du paysage (chute de blocs, effondrements souterrains ....)

La commune de MERLAS se situe dans une zone pré montagnarde. Les altitudes varient de 440 m en fond de vallée dans les talwegs encaissés et 874 m à Bamcuche à la limite Est communale.

Cette commune est implantée au sein d'un important bassin sédimentaire. Son réseau hydrologique très dense est représenté par de nombreux cours d'eau (au régime torrentiel) qui peuvent être asséchés h certains moments.

On distingue sur le territoire de MERLAS trois entités paysagères qui structurent le paysage :

- Les forêts ou espaces naturels - Les espaces ouverts - Les zones construites

I coupe transversale de la conrnune de Merlas m Les forêts ou espaces nature/s

>< Sur tout le territoire : La forêt couvre environ 44% de la superficie de la commune. Elle recouvre principalement les versants les plus marqués. Elle est très présente sur les versants qui bordent la vallée de IdAinanc'est-à-dire le long de la limite communale Est et dans les combes encaissées comme les talwegs (fonds de val lées).

Les espaces boisés sont plus rares dans des zones topographiques favorables à l'agriculture (plaine, plateaux, coteaux à faible pente...).

Mais, la déprise agricole conduit peu à peu à l'abandon des terres cultivées qui s'enf richent progressivement et qui tendent à refermer le paysage. Tous ces changements ont une incidence visuelle importante sur le paysage.

Par conséquent, on peut observer un paysage très vallonné avec quelques mamelons boisés sur les secteurs pentus.

>< Coté sud : La forêt de Savaré reste très dense avec des sous bois résineux et quelques espaces ouverts progressivement plantés. Les plantations de résineux aux abords des terres cultivables auront tendance à refermer le paysage dans les années à venir.

Le lac de St Sixte vient s'insérer dans un pli de relief (vallon) entre la forêt de larrat et la colline de Mont sans Baire.

;< ;< Coté Nord : A l'est de ce secteur, le paysage est fermé par le bois de carabotier tandis que la partie centrale alterne entre bois et prairies. Les ripisylves des ruisseaux de IIAigueblanche, des Gorges et de Jassenière ainsi que les boisements des crêtes forment un paysage en bandes alternées.

m Les espaces ouverts

Q< Ces espaces sont entretenus en majorité par l'agriculture qui reste encore très présente sur le territoire. Cette superficie agricole représente 42 % de la superficie de la commune. Leur entretien permet de garder un espace montagnard ouvert. Ce sont essentiellement des terres utilisées en superficie fourragère mais aussi en terres labourables. >< Les espaces ouverts s'étendent du Sud vers le Nord plus particulièrement dans la partie centrale du territoire de la commune là ou le relief est le moins prononcé. Ces surfaces, majoritairement en herbe soulignent les ondulations de terrains et réalisent un équilibre avec les masses boisées.

Malgré les écrans boisés qui viennent ciseler le paysage, ces « vides * ouvrent des perspectives et soulignent le relief.

Ainsi, il est important que certaines parcelles en herbes ne soient pas concurrencées par l'urbanisation.

CH Les zones construites

La commune de MERLAS regroupe trois villages (St Sixte, Merlas et la chapelle) ainsi que des hameaux et des habitations isolées.

>< Les villaqes :

L'implantation des villages se trouve le plus souvent en situation de rupture de pente, dans les plis des reliefs. Tel est le cas des villages de St Sixte et de la Chapelle qui se situent en limite de boisements et surfaces en herbes le long de voie communale.

Le village de Merlas se situe sur un replat, en rupture de pente.

>< Les hameaux :

Le secteur le plus plat se situe vers le hameau de la Picaudière. II offre un paysage ouvert parsemé d'arbres isolés. Ce hameau est un lieu à forte pression urbaine. La formation de ces hameaux est liée principalement à l'activité agricole mais aussi aux axes de circulations.

>< L'habitat isolé :

L'habitat isolé est présent sur la commune de Merlas mais ne fait en aucun cas défaut au paysage. II se localise le plus souvent en rupture de pente (Est) mais aussi dans les vallons. 2.2 Les approches visuelles de la commune

La commune est alimentée par 3 départementales :

- La D28 qui relie SAINT GEOIRE EN VALDAINE h MIRIBEL LES ECHELLES en desservant le hameau du Burlet, - La D49a qui relie SAINT NICOLAS DE MACHERIN au village de MERLAS en passant par le village de SAINT SIXTE et ie hameau du Burlet, - LaD28aqui relielaD28auvillagedeMERLAS.

MERLA S est également traversée par de nombreuses voies communales.

Les entrées de village démontrent l'aspect linéaire de la commune de Merlas avec des constructions le long des voies communales :

De l'entrée Nord du village de Merlas, nous pouvons apercevoir la silhouette de ce village avec une vue de son église. Contrairement à l'entrée Sud qui ne nous procure aucune vision lointaine du village.

L'entrée sud du village de la chapelle et l'entrée nord du village de St Sixte se caractérisent par des entrées de villages peu lisibles.

3. REGLEMENT DES SEMIS FT PLANTATIONS

Par délibération du 27 octobre 1999, le conseil municipal de MERLAS a demandé la mise en place d'une réglementation des semis et plantations d'essences forestières. Cette procédure de réglementation fait suite à une réflexion initiée par les agriculteurs de la commune de MERLAS.

Elle se décompose en 2 parties : - Un diagnostic de territoire avec les enjeux de la commune - La définition des différents périmètres et des distances de recul sur la base des propositions faites par la CCAF.

Cette étude a établi un zonage sur le territoire contenant trois périmètres : - Périmètre interdit: à I'intérieur de ce périmètre, aucun semis ou plantations ou replantations d'essences forestières n'est autorisé. Les haies et les plantations linéaires sont admises à I'intérieur de ce périmètre. - Périmètre réqlementé: a l'intérieur de ce périmètre les semis et plantations peuvent être autorisés à condition toutefois de respecter Département de IrIsère

Commune de MERLAS

Echelle : 1/20 000 PERIMETRES SEMIS ET PLANTATIONS D'ESSENCES FORESTIERES

LEGENDE :

Périmètre libre

Périmètre réglementé

1:;. . .. 1 Périmètre interdit Département de l'Isère

Commune de MERLAS LE PAYSAGE Echelle : fi20 000

Cône de vue i < Forets -ILL Ruptures de pentes Ruisseaux

- Lac e)>> Combes les reculs minimums vis-à-vis des fonds agricoles voisins, des lieux habités, de l'axe des chemins ruraux et communaux et des berges et cours d'eau. - Périmètre libre: dans ce périmètre, les semis et plantations seront autorisés à condition de respecter les dispositions du Code Forestier et le recul minimum de deux mètres. Aucune restriction ne peut être imposée dans le périmètre libre.

Les zones d'urbanisation future de la carte communale se situent toutes dans le périmètre interdit des semis et plantations d'essences forestières.

4. LE MIUEU NATUREL

4.1 géologie

La commune de MERLAS est implantée au sein d'un important bassin sédimentaire (le bas Dauphiné) et en bordure d'un chaînon jurassien (pli de calcaire).

Les terrains du substratum y sont sédimentaires et recouverts le plus souvent par des formations glaciaires à différents stades laissant de nombreuses traces (dépôts morainiques, fluvio-glaciaires et fluviatiles).

Les terrains les plus anciens du territoire de MERLAS sont essentiellement des marnes et calcaire marneux affleurant au dessus de la Garonnière.

L'orogenèse Alpine et l'activité glaciaire au quaternaire, ont en partie façonnées les reliefs actuels des vallonnements et vallées.

4.2 Hydrologie

La commune de MERLAS fait partie du bassin versant de 1'Ainan. Elle est drainée par des affluents de rive gauche du I'Ainan dont les principaux sont au sud le Crozarieu, au centre et en limite Nord-Ouest de MERLAS I'Aigueblanche, lui- même alimenté par les ruisseaux de Jassenière et des Gorges.

Au Sud de la commune de MERLAS, le ruisseau sous le Touvat sert d'exutoire au lac de St Sixte. CARTE GEOLOGIQUE

Extrait de la carte qéoloqique au 1/50 000 4.3 Climat

Le climat de MERLAS est de type continental. L'été est la saison la plus sèche de l'année. IIest généralement caractérisé par des périodes chaudes régulièrement accompagnées d'orages.

L'hiver est marqué par des alternances de froid et de redoux. Les altitudes très moyennes du secteur ne permettent pas un enneigement durable. Les chutes de neige sont irrégulières en fonction des années. Elles peuvent cependant être abondantes.

Trois postes météorologiques nous renseignent sur la pluviométrie du secteur : CHARAVIGNES, et PONT DE BEAUVOISIN.

5. VEGETATION ET FAUNE

5.1 Flore

CS Les 2NIEF

Deux ZNIEFF (Zone Naturel d'intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) sont présentes sur la commune de Merlas. Se sont toutes les deux des ZNIEFF de type 1.

>< ZNIEFF de I'étanq de St Sixte : L'étang de ST Sixte est inscrit dans l'inventaire régional des tourbières. II est inscrit dans une ZNIEFF pour son intérêt botanique et ornithologique. C'est un grand point d'eau riche en végétation aquatique et semi aquatique: radeaux, trèfle d'eau et sphaignes abritant deux espèces rares dans le département et protégées. C'est un site très favorable aux fauvettes aquatiques et à trois espèces de Rousserolles.

>< ZNIEFF de Burlet : La phragmitaie du burlet s'inscrit dans une ZNIEFF pour ses reptiles et amphibiens : treize espèces en cotation et une sur la liste rouge des espèces menacées de l'Isère. Cette ZNIEFF occupe un fond de vallons.

Ce sont donc deux zones environnementales à respecter et à protéger. m La forêt

Les forêts de MERLAS présentent différentes essences de feuillus entrecoupées par certaines espèces de résineux.

Ces feuillus sont représentés par le chêne, le frêne et le châtaignier présents sous forme de taillis.

L'espèce dominante chez les résineux est l'épicéa. Mais parfois il est possible d'apercevoir quelques sapins dans le paysage surtout dans les futaies.

03 Les r~pr'syfves

La commune est caractérisée par des ripisylves, formant le plus souvent des lignes végétales qui suivent les cours d'eau et les combes. Ces lignes végétales sont composées d'espèces communes formant des strates arbustives et arborées diversifiées.

Les taiffis

On trouve des nombreux taillis sur le coteau avec des espèces végétales sous forme d'arbustes et d'arbres. Certaines plantations ont étés réalisés ces dernières années comme le merisier, l'érable et le noyer.

5.2 faune

Quand à la faune recensée sur la commune de MERLAS, elle est diverse :

Les mammifères sont représentés en nombre par le lièvre, le chevreuil et le sanglier de passage.

Beaucoup d'oiseaux sont aussi présents sur le territoire de MERLAS comme les chauves souris, les hérons, les perdreaux, etc......

6. RISQUES NAWRELS

La commune de MERLAS a été touchée par les événements qui ont secoué les communes de la Valdaine, le 6 juin 2002. Divers phénomènes naturels : glissements de terrain, inondation, ravinements ... sont survenus sur le territoire de la commune.

La commune de MERLAS a donc décidé de réaliser une étude de cartographie des aléas naturels sur la totalité du territoire communal.

6.1 Description des phénomènes (Synthèse étude 2003)

CH Crues torrentie//es, ravinements et ruise//ements, inondations

L'activité torrentielle se montre essentiellement sous des aspects érosifs.

Les quelques zones submersibles concernant (outre le lac de St Sixte) le plan entre les Ailloudières et le Burlet.

Les ruissellements et ravinements sont relativement peu nombreux, compte tenu de la situation en haut du bassin versant. Cependant, on retrouve ces phénomènes sur plusieurs routes ou chemins pentus et talwegs secs.

m G/ksemenfs de terrain

Cet aléa est le plus présent sur le territoire de la commune de MERLAS.

Les recouvrements argileux produisent des terrains sensibles sur la majeure partie de la commune. Ainsi, de nombreuses instabilités sont perceptibles.

Ce sont surtout des glissements superficiels dans les pentes raides et les talwegs des ruisseaux.

Ce phénomène est très peu présent sur le territoire de MERLAS. II n'a causé aucun dégât sur le bâtit existant. Les quelques phénomènes observés à Papon et aux Ailloudières relèvent de la suf f osion.

Le décret 91-461 du 14 mai 1991 classe le canton de St Geoire en Valdaine, dont fait partie MERLAS, en zone Ibdite « h sismicité faible ». 6.2 Synthèse (Synthèse étude 2003)

La très large majorité de la commune est touchée par des aléas ; cependant les zones urbanisables de la commune sont relativement peu touchées, le risque y reste généralement faible.

Les seules zones touchées de façon significative par des aléas moyens de glissement de terrain sont la chapelle (entrée Sud), la Garonnière (pour moitié) et les Olagnikres.

Pour les zones constructibles situées en secteur de risque faible ou moyen : une étude géotechnique est obligatoire :

Les constructions et terrassements seront réalisés avec précautions, l'étude géotechnique pourra les adapter au mieux.

L'aléo faible de zone marécageuse sera traité par un drainage efficace.

Les aléas moyens de ruissellement ou torrentiels imposent de s'implanter à l'abri des écoulements, sans en aggraver les conséquences à l'aval.

Les aléas moyens de glissement de terrain imposent une étude géotechnique et hydrologique détaillée qui précise le dimensionnement des murs et fondations, des terrassements et des drainages nécessaires. Cette étude tiendra bien sûr compte de la stabilité des terrains environnants ; pour les quelques zones situses à proximité d'une zone d'aiéa fort, elle devra également concerner la stabilité du versant dans son ensemble.

Les terrains constructibles classés en aléa faible et moyen de glissement de terrain (Urg et URg) apparaissent sur la carte de zonage. Des préconisations sont à suivre dans ces zones (Cf annexes Fiches conseils).

Légende

Faible Moyen Fort

Limite de commune -3- Encarts de la carte cadastrale 1 1 ---A

Fond topo IGN Scan25 Fond cadastra1 2001 non visé par la DG1

! Tessier 03088 1Z a - Septembre 2003

%,, .*. tr-

i Cidex 112 F 38920 Tel.: 04 76 92 22 22 Commune de Merlas (38) Fax: 04 76 92 22 23 G~oLl'[email protected] Carte des aléas naturels prévisibles Secteur 314 : Chef-Lieu, Merliette

Limite de commune II--- 1 Encarts de la carte cadastrale r-----A

Fond topo IGN Scan25 Fond cadastral 2001 non visé par la DG1 III-LE MILIEU HUMAIN 1

1. HISTOIRE DE MERLAS

CS Etymofqie et historique de /a commune de MMS

Le village de MERLAS s'appelait primitivement la CHANAS et en 1680 SAINT FERREOL-DE- MERLAS. Ce fut longtemps un bourg entouré d'un fossé et de murailles, possédant une maison forte et un hôpital. La Chapelle de Merlas était appelée la « Forêt noire » ; le château succéda à un édifice romain.

Au début de la révolution, MERLAS est rattachée à la commune de St Geoire. Le 15 novembre 1790 est évoqué au Conseil Général du département, la demande des paroisses de MERLAS, St Sixte et La Chapelle de Merlas. Elles désiraient être détachées de St Geoire et former une commune indépendante. Le 12 décembre de la même année, l'autorisation était accordée.

CS Patrimo~heet Monuments

TI n'existe pas de bâtiment protégé au titre des Monuments Historiques sur la commune de MERLAS. 2. DEMOGRAPHIE

Cs Populatiofi

EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE 500 180 400 130 300 200 80 100 30 O -100 -20

Population totale -+ Sokle migratoire +Solde naturel

Au dernier recensement de 1999, la commune dénombre 405 habitants. Les taux de croissance de 1968 à 1999 sont les suivants :

1968 à 1975 -22.2% sur la période Soit -3.2%/an de taux de croissance annuel moyen 1975 à 1982 10.3% sur la période Soit 1.47%/an de taux de croissance annuel moyen 1982à1990 19%surlapériode Soit2.38%/andetauxdecrois~ance annuel moyen 1990 à 1999 6.3% sur la période Soit 0.69%/an de taux de croissance annuel moyen

De 1968 à 1975, la commune de MERLAS perdait des habitants, d'une part le solde naturel était négatif et d'autre part le solde migratoire était largement déficitaire.

Aprks 1975, la commune de MERLAS connaît une croissance constante avec une légère baisse entre 1990 et 1999. Cette croissance est due exclusivement à l'arrivée de nouveaux habitants sur la commune.

Cs Analyse des ppmides des ages

D'aprks l'analyse des pyramides des âges de 1975 d 1999, on remarque que les tranches d'âges : - des 0-39 ans représentaient 44.9 % de la population en 1975. Ce taux augmente à 53.1 %en 1982 et à 54.8 % en 1990. On observe une baisse à 45.9 % en 1999.

- des 40-59 ans quant h eux représentaient 28.2 % en 1975. Ils baissent à 25.6 % en 1982 puis à 21.5 % en 1990. En 1999, ils reviennent aux taux de 1975 soit 28%.

- des 60 à 75 ans et plus représentaient 26.8 % de la population en 1975. Ce taux baisse à 21.2 % en 1982. Ensuite, ils progressent à 23.6 % en 1990 puis à 26 % en 1999.

Pour conclure, on observe une certaine stabilité dans la structure des tranches d'âges des habitants de MERLAS sur toute la période analysée.

Pour donner quelques chiffres de comparaison :

En Isère, les 0-39 ans représentaient 55.3% de la population au dernier recensement de 1999.

En Rhône Alpes, les 0-39 ans représentaient 53.8% de la population au dernier recensement de 1999.

En 1999, la population active représente 45.2 % de la population totale. Ce taux est assez stable depuis 1975 (44.5 % en 1975, 46.5 % en 1982 et 46.2 % en 1990).

En 1999, les salariés représentent 66.1 % des actifs et les non salariés 20.2 %. Alors qu'en 1975 les salariés représentaient 39.5 "/, et les non salariés 59.7 %.

Le taux de chômage a augmenté sur MERLAS : de 0.7 % en 1975, il avoisine 13.6 % en 1999.

MIGRATIONS JOURNALIERES

la comnune travaillant hors de la commune

1975 1982 1990 1999

En 1975,68 % des actifs ayant un emploi travaillent sur la commune de MERLAS. Ce taux ne cesse de chuter et tombe à 22.1 % en 1999.

Les personnes travaillant à l'extérieur de MERLAS se dirigent essentiellement vers le département de l'Isère mais plus particulièrement vers VOIRON, GRENOBLE ou St GEOIRE EN VALDAINE.

3. ACTIVITES ur Agriculture

L'agriculture sur MERLAS est représentée par une majorité d'exploitations de taille moyenne ayant une superficie agricole utilisée avoisinant 21 ha. Cette moyenne est quasiment la même depuis 1979. Département de IfIsère

Commune de MERLAS

EXPLOITA TlONS AGRICOLES

Echelle .= 1/20 000

LEGENDE : O EXPLOITATIONAGRICOLE CLASSE€ 0 EXPLOlTATlONAGRICOLE

Ages des exploitants

50

40

30

20

10

O 1979 1988 2000

e Malgré une baisse du nombre d'exploitants, on peut remarquer l'existence en 2000, d'une trentaine d'exploitations dont 6 exploitants ayant moins de 40 ans.

Les exploitations de MERLAS ont la caractéristique d'être souvent morcelées, aucun aménagement foncier n'ayant jamais été amorcé. Toutefois de nombreux échanges de cultures ont été réalisés ponctuellement pour améliorer la structure des exploitations.

La pression foncière agricole est intéressante sur la commune, chacune des surfaces libérées trouve un acquéreur, le plus souvent pour agrandir les exploitations existantes. A noter que les exploitants recherchent particulikrement les parcel les mécanisables. D'ail leurs sur les coteaux, le nombre d'exploitations diminue régulièrement au profit d'autres plus faciles à travailler.

A noter, que deux contrats territoriaux d'exploitations ont été signés sur la commune de MERLAS. os Autres activités

- Un bar auberge - 3 gîtes - Quelques artisans I IV- HABITAT ET URBANISATION 1

1. DIS-TRIBUTION DES ZONES D'HABITAT

La commune de MERLAS présente une habitation qui s'étend de manière dense dans les trois villages et dans les hameaux et de manière isolée sur le reste du territoire communal.

1. Le vi Ilage de MERLA 5

Le bourg est très dense de typologie R+1. Le bâti est ancien, aucune construction récente n'a été réalisée dans le village. L'implantation des habitations est située le long de la voirie située sur la ligne de crête.

Le bourg est situé sur un petit plateau entre pente et coteau. Le développement de I'ur banisation sera difficile notamment par rapport aux contraintes de terrains.

La réhabilitation de quelques constructions et des bâtiments annexes est à préconiser.

Le village rassemble la mairie, une auberge et des gîtes. 2. Le village de St Sixte

C'est un village très dense de même typologie que le village de MERLAS, avec très peu de constructions récentes. L'architecture du village reste traditionnelle avec des maisons en pisé. Ces maisons forment un noyau central dense organisé sur une pente relativement forte.

La réhabilitation de certaines habitations et des bâtiments annexes (granges ...) est à préconiser pour l'embellissement du village.

3. Le village de la Chapelle

C'est un village linéaire de typologie R+l, autour du carrefour du centre bourg. L'architecture de ce village est ancienne. Les constructions sont en pisé ou en pierre de pays. Deux constructions récentes viennent d'être réalisées h l'entrée du village.

Le Projet de réhabilitation de trois logements locatifs par I'OPAC dans l'ancienne école de la Chapelle est abandonné. La commune reprendra le projet dés 2004. 4. Le hameau de Nouvellière

Historiquement, ce hameau présente un noyau central en contrebas de la route départementale avec quelques maisons anciennes sur le contrefort de part et d'autre de la voie communale. L'extension du hameau ces dernières années a eu lieu sur ce contrefort.

5. Le hameau le Burlet

Ce hameau se caractérise par un bâti en arc de cercle le long d'une voie communale avec des constructions existantes relativement anciennes et une construction récente. A noter la présence de deux exploitations agricoles classées. 6. Les AiIloudières

Ce hameau présente deux exploitations agricoles et une construction plus récente de typologie R+1. IIvient de se construire sur le replat trois nouvelles constructions.

7. Au Reu

Ce hameau présente deux à trois habitations anciennes (exploitation agricole) avec de nombreuses constructions récentes construites linéairement en contrebas de la route. Ces constructions ne s'insèrent pas h l'aspect du hameau ancien ni au paysage environnant.

8. Merliette

Ce hameau est situé en limite communale, en fin d'une voie communale. Le bâti est ancien. IIse présente de manière linéaire en amont de la voie communale.

Des habitations isolées se succèdent le long de la voie communale. 9. Les Olagnières

C'est un secteur situé en contre bas des contreforts de la Chartreuse, en limite de rupture de pente. Quelques constructions anciennes sont présentes.

10. Lo. Sétive

Ce secteur présente quelques constructions anciennes mais depuis quelques années c'est le secteur le plus construit de la commune. Les maisons récentes sont situées, en général, en retrait par rapport à la voie de desserte, avec un jardin à l'avant de l'habitation.

Certains terrains sont à protéger car les points de vue sont à préserver pour conserver l'ouverture du hameau.

11. Le hameau de la Caillatitire

Ce hameau est linéaire, de même structure que lu Garonnière. Comme la pente est moins forte, les nouvelles constructions se localisent plutôt dans ce secteur et viennent densifier ce hameau.

12. La Garonnière

Ce hameau est situé sur une pente très forte en limite de la forêt. Le bâti est très ancien et construit de manière linéaire le long de la voie communale.

Certaines réhabilitations sont à préconiser.

2. EVOLUTION DU PARC

EPOQUE D'ACHEVEMENT DES LOGEMENTS De 1982 a De 1975 à 1990 el après 10% 2%

De 1949 à

Le parc de MERLAS est ancien, 75 % de ce parc date d'avant 1949 alors que seulement 19 % date d'après 1982. LES LOGEMENTS

1960 1975 1982 1930 1- H Lo ements vacants mR6sidenceç principales 1 O did den ces secondaires

Le parc de logements s'élève à 222 au dernier recensement de 1999. Ce nombre n'a quasiment pas varié depuis 1968 mis à part une chute à 132 logements en 1990.

Les résidences principales représentent 70.7 % du parc en 1999. C'est le taux le plus haut sur toute la période (61 % en 1968 ; 50.5 % en 1975 ; 60.3 % en 1982 et 47 % en 1990).

Les résidences secondaires représentent 23 % du parc en 1999. C'est le taux le plus bas sur toute la période. En 1990, ce taux était de 50.7 %

Les logements vacants sont au nombre de 14 en 1999.

Nombre de permis accordés

Le rythme de la construction est compris entre 3 et 4 permis de construire/an (moyenne entre 1991 et 2001). 3. WPOLOGIE DU PARC

STATUTS D'OCCUPATION DES I LOGEMENTS

Logements Autres

dans

,.,aisons individuelles 98%

L'habitat individuel domine très largement : 98 % des résidences principales sont des maisons individuelles. En 2999, 82 % des occupants sont propriétaires de leur logement.

TYPE DE LOGEMENTS

Logés- Locataires , ,,,r g;atLJ:;ment propdétaires A 82% V- SERVICES ET MUIPEMENTS 1

1. SERVICES

La commune dispose d'un bar - Auberge au village de MERLAS faisant dépôt de pain le dimanche.

D'autre part, la commune dispose des services publics suivants : - une Mairie - Une salle des fêtes

2. EQUIPEMENTS

La commune de MERLAS ne dispose d'aucun équipements publics sportifs ni de groupement scolaire.

Un ramassage scolaire est présent sur la commune afin d'amener les enfants du primaire à l'école de St Geoire en Valdaine et les enfants du secondaire vers les collèges- lycées de Pont de beauvoisin et Voiron.

3. ASSOCIATIONS

La commune de MERLAS compte deux associations qui participent chacune dans leur domaine à l'animation du village :

- association des 3 villages - Club des cimes

4. RESEAUX

Le réseau d'eau potable est géré par le Syndicat Intercommunal des eaux de la Bièvre et du Val dlAinan. La commune de MERLAS dispose de captage d'eau d proximité du Col des Milles Martyrs « les captages de Fallavit ss qui sont rarement opérationnels. 'al =cr/) \ MERLAS est alimentée préférentiellement par le captage des Rivoires à St Sulpice des Rivoires.

174 abonnés sont actuellement desservis par le réseau syndical d'alimentation en eau potable. Aucun gros consommateur n'a été recensé sur la commune. Beaucoup d'agriculteurs utilisent toutefois des sources privées.

Ainsi, le volume consommé en 2000 sur la commune est seulement de 14 361 m3, soit un ratio de 82m3/an/hab, à comparer à la valeur de référence nationale de 120 m3/an/hab.

Le réseau existant est suffisamment dimensionné pour pouvoir permettre la construction de 30 à 40 constructions pour les dix années à venir. a L'assainissement

Aucun réseau public n'a été recensé sur la commune, et aucun particulier n'est actuellement assujetti à la redevance assainissement. En revanche, on peut noter l'existence d'un collecteur unitaire sur le hameau de St Sixte, qui appartient aux particuliers. Les habitations sont raccordées après fosse septique, et les eaux pluviales ainsi que les nombreuses sources sont également rejetées vers ce collecteur. Le collecteur se rejette en contrebas du hameau dans un ruisseau.

La quasi-totalité de la commune est donc assainie de façon autonome.

La commune de MERLAS fait partie des 10 communes de la Valdaine. Ces communes suscitent actuellement de la Communauté du Pays Voironnais, une étude sur I'élaborat ion d'un Sc héma Directeur d'assainissement propre à leur territoire.

Pour la commune de MERLAS, l'élaboration d'un scénario d'assainissement est en cours de réalisation en adéquation avec la carte communale.

Une carte d'aptitude des sols pour l'assainissement autonome a été réalisée sur certains quartiers où l'habitat est relativement dense. Les conclusions sont que peu de hameaux ont des sols favorables à l'assainissement autonome. Seuls, les hameaux de Nouvellière, les Olagnières, la Chapelle et la Caillatière ont des SOIS qui peuvent permettre un assainissement autonome.

II est envisagé un assainissement collectif pour les villages de St SIXTE et de MERLAS a Les eaux pluviales

La commune de MERLAS ne dispose pas de réseau pour l'eau pluviale. Elle compte seulement quelques combes et ruisseaux permettant l'évacuation de cette eau.

En revanche, du fait des nombreuses sources ruisselant sur les collines, la commune a été amenée à créer des fossés le long des principales voiries.

Au niveau de St SIXTE, les eaux pluviales sont dirigées vers le réseau unitaire et rejetées au ruisseau. Sur les autres secteurs, l'évacuation des eaux pluviales est gérée à la parcelle. a Le réseau viaire

MERLAS est desservie par trois routes départementales : - le 028 qui relie St Geoire en Valdaine à Miribel les Echelles en desservant le hameau du Burlet - Le D49c qui relie St Nicolas de Macherin au village de MERLAS en passant par les hameaux de St Sixte et le Burlet. - La D28A qui relie la 028 au village de MERLAS

Le territoire de MERLAS est également traversé par des voies communales : - A la sortie du village de MERLAS, une série de chemins ruraux dessert le hameau de la Chapelle et cinq hameaux : Picaudière, Caillatière et la Garonnière. - A l'est du village de MERLAS une voie communale rejoint la 028 desservant le hameau de Merliette. - Entre la route départementale 28 et 28A une voie dessert le hameau des Ailioudikres.

Enfin, la commune de MERLAS est traversée par plusieurs sentiers de randonnées mis en place par le PNR de Chartreuse. a Les ordures ménagères

La commune de MERLAS adhère à la Communauté de Communes du Pays Voironnais pour la gestion de ses déchets.

La commune dispose de containers pour le tri sélectif qui sont parfois assez éloignés des habitations existantes. De plus, elle dépend de la déchetterie de SAINT NICOLAS DE MACHERIN, MONTFERRAT, et . Les déchets récoltés sont les suivants : Gravats, ferraille, plastique, déchets verts, batteries, pneus et les déchets toxiques. - VI- CONCLUSION

La commune de MERLAS dispose de nombreux atouts :

- La proximité de l'agglomération de PONT DE BEAUVOISIN et de VOIRON

- La qualité de son cadre de vie,

29 De grands espaces agricoles

>< Des paysages ouverts sur des espaces naturels de qualité avec de nombreux cônes de vues à préserver

>$ Des espaces boisés et des sites à visiter comme le lac de St Sixte

La municipalité consciente des atouts de la commune désire avant tout conserver le cadre de vie de ses habitants.

C'est pourquoi, les objectifs d'aménagement suivants ont été détemin& :

- Limiter les constructions

- Organiser l'aménagement des centres bourgs du village de MERLAS et de ST SIXTE

- Protéger l'activité agricole

- Protéger les espaces naturels

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- OBJECTIFS D'AMENAGEMENT

A noter, que I'assainissement autonome est favorable dans tout le secteur. Ce secteur est classé en risque faible de glissement de terrain. Une étude géotechnique sera obligatoire pour pouvoir construire dans le hameau.

- La Cai llatière est un hameau de taille assez importante où l'on peut dénombrer plus d'une vingtaine de constructions. Tous les réseaux sont existants dans ce secteur mais leur dimensionnement peut poser des problèmes à la commune dans le cas d'une croissance excessive de ce hameau notamment concernant la sécurité incendie.

A noter que I'assainissement autonome est apte sous condition c'est pourquoi le hameau a été conservé en zone constructible.

>< Pérenniser les hameaux des Olagnières et de la Garonnière ainsi que le village de la Chapelle

- Le hameau des Olagnières compte six constructions anciennes. Tous les réseaux sont présents dans ce secteur. Ce hameau est situé en limite d'espaces boisés sur des terrains Iéghrement pentus. Les terrains situés autour de ce hameau subissent une certaine déprise agricole car ils sont très difficilement motorisables. D'autre part, les espaces paysagers environnants ne sont pas sensibles.

Compte tenu, de la possibilité de réaliser un assainissement autonome dans ce secteur car les sols sont favorables, la municipalité a décidé de classer ce hameau en zone constructible.

A noter, que ce hameau est situé en secteur moyen de risque naturel. Des études géologiques et hydrologiques seront obligatoires.

-Concernant le hameau de la Garonnière, la typologie est identique au hameau précédant. Les raisons ont été identiques pour le classer en zone constructible.

-Le village de la Chapelle a été classé en zone constructible mais les possibilités d'extensions sont très restreintes car le village compte une installation agricole classée qu'il faut préserver à l'entrée NORD du village. XStopper I'urbanisation de la Sétive

Ce secteur a connu une très grande urbanisation ces dernières années. Les élus ont décidé de maîtriser l'urbanisation dans ce hameau. Ils ne souhaitent plus accorder de permis de construire dans ce secteur pour les raisons suivantes :

Tout d'abord, l'assainissement autonome est défavorable dans tout le hameau. De plus, la sécurité incendie n'est pas garantie dans le secteur et le hameau de la Sétive est classé en risque faible de glissement de terrain.

D'autre part, les terrains environnants sont motorisables pour les agriculteurs. Par conséquent, il s'agit de les préserver.

Enfin, les paysages environnants sont très sensibles avec de très beaux cônes de vue sur la plaine et les coteaux d'en face.

2. ORGANISER L'AMENAGEMENT DES CENTRES BOURGS DU VILLAGE DE MERLAS ET DE ST SIXTE

X Extension du village de St Sixte en aval de la route depariementale

L'assainissement collectif étant prioritaire dans le Schéma directeur d'assainissement sur le village de st sixte, la commune a décidé de pérenniser le village de St SIXTE en créant des zones d'extension de I'urbanisation. Afin de préserver le paysage, la future zone d'extension a été arrêtée avant le virage à l'entrée du village.

Aucune possibilité de construction n'est donnée en amont du village afin de préserver la ZNIEFF du lac de St Sixte.

Légère densification du village de MERLAS

Le village de MERLAS est un village en terrasse laissant peu de disposition pour l'urbanisation.

Compte tenu de la densification des habitations du bourg centre, il est prévu un assainissement collectif.

Les extensions du village sont prévues en aval du bourg sur des terrains agricoles non motorisables, et sur d'anciens jardins laissés à l'abandon.

En amont du village aucun terrain n'est ouvert à la construction car leur pente reste très importante. 3. PROTEGER L'ACTIVIE AGRICOLE

Stopper I'urbanisation au hameau du Reu

Ces dernières années plusieurs constructions ont vu le jour de manière linéaire en aval de la route départementale. Ce secteur n'ayant pas une vocation à la construction, beaucoup de difficultés sont survenues (réseaux insuffisants, sols inaptes à l'assainissement autonome...).

D'autre part, on peut noter la présence d'une importante exploitation agricole dans ce secteur et la commune désire la protéger.

Enfin, les paysages étant très sensible dans ce secteur, la commune décide de ne pas classer ce secteur en zone constructible.

Soutenir l'activité agricole au Burlet

Le Burlet est un hameau qui présente deux installations agricoles classées. Ce secteur est à protéger de manière prioritaire pour conserver une agriculture dynamique. C'est pourquoi ce secteur est classé en zone non constructible.

4. PROTEGER LES ESPACES NATURELS

>< Stopper l'urbanisation aux Ailloudières et à Merliette.

- Le hameau des Ailloudières a été classé non constructible car la commune a le souci de préserver I'activité agricole et les enjeux sont importants dans le secteur.

De plus, le réseau d'eau est faible dans ce secteur et ne permet plus d'alimenter de nouvelle construction. L'assainissement autonome est également très médiocre et la sécurité incendie n'est pas assurée dans ce secteur.

Enfin, les espaces naturels environnants sont très sensibles. La faune est très diverses dans ce secteur reculé de la commune.

- Le hameau de Merliette présente des terrains très pentus. L'assainissement autonome y est très mauvais. D'autre part, l'habitat est très dispersé dans ce secteur et la municipalité a pris le parti de ne pas entretenir le mitage dans ce secteur de la commune. 5. PRISE EN COMPTE DES ELEMENTS LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

5.1 Prescriptions nationales et particulières

Un certain nombre de prescriptions nationales et particulières sont à prendre en compte dans l'élaboration de la carte communale de MERLAS. w Les prescriptions nationales

> Les prescriptions qénérales du code de l'urbanisme : b L'article L.l10 du code de l'urbanisme qui définit le cadre général de l'intervention des collectivités locales en matière d'aménagement (L.no83 -8, 7janv 1983, art 35, L.no 87-565, 22 juill 1987, art 22, L no 91-662,13 juill 1991, art 5, et L no 96-1236,30 déc 1996, art 17-1) &Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collecf,'vité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin daménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations ré3iden tes et futures des conditions d'habita t, d émploi/ de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de facon elonorne, d'assurer la protection damilieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir réquilibre en tre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements/ les collec t,'vit& publiques harmonisent, dans le respect réc/jlroque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions dbtilisation de léspace ». b L'article L.121.1 du code de l'urbanisme qui définit les objectifs des documents d'urbanisme :

«Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux dhrbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permet tant d'assurer :

- L é'quilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrise le développement de léspuce rural, dune part, et la pré3ervation d~ espaces affectés aux act/'vit& agricoles et forestières et la protection des &puces naturels et des paysages, daufre part, en respectant les objectifs du développement durable ;

- La diversité dafonctions urbaines et la mixité sociale dans l'habitat urbain et dans l'habitat rural, en prévoyant des capacif& de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfac tion, sans discrimination, des besoins préken ts et futurs en matière d'habitat, doc tiviték économiques, notamment commerciales/ dac tivitk spor tives ou culturelles et fitérêt général oins/' que déqu~pementspublics, en tenant compte en particulier de réquilibre entre emploi et habitat oins!' que des moyens de transport et de la gestion des eaux;

- Une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains) périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la praervation de la qualifé de lair, de léau, du sol et du sous sol, des écqstémes, des espaces verts, des milieux, sites ef paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores: la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bât( la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ». k Les articles du code de l'urbanisme dits d'ordre publics » :

B Article R 111.2 du code de I'urbanisme relatif à la salubrité et à la sécurité publique

B Article R 111.3.2 du code de I'urbanisme relatif au site et au vestige archéologique B Article R 111.4 du code de I'urbanisme relatif aux accès et voirie b Article R 111.14.2 du code de I'urbanisme relatif aux préoccupations environnementales b Article R 111.15 du code de I'urbanisme relatif aux directives nationales d'aménagement b Article R 111.21 du code de I'urbanisme relatif au volume et à l'aspect des constructions

> Ces obliqations des différents textes Iéqislatifs et réqlementaires relatifs à ta planification :

B La loi « paysages B du 8 janvier 1993 qui impose l'inventaire et la sauvegarde des éléments marquants du paysage b Ca loi « Barnier >> du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement et plus précisément qui vise à mieux maÎtriser l'urbanisation aux abords des axes routiers à grande circulation (article C.111.1.4 du code de I'urbanisme) 'b La loi sur la prise en compte des risques majeurs du 22 juillet 1987 'b La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 'b La loi sur l'élimination des déchets du 13 juillet 1992 'b La loi << bruit >> du 13 décembre 1992 'b La loi sur l'air du 30 décembre 1996 w Les prescriptions particulières

$< La commune de MERLAS se situe en limite de l'aire du Schéma de Cohérence Territoriale de la Région Grenobloise approuvé par délibération du 12 juillet 2000. Plusieurs espaces sont définis sur la carte de destination générale des sols : - Espaces naturels et forêt de massif sur la bordure sud-est de la commune et le long des talwegs. - Urbanisation en hameaux et espace urbain central pour le village de MERLAS - Espaces ouverts à enjeux agricoles et de cadre de vie sur le reste du territoire

Les zones d'urbanisation futures de la carte communale de MERLAS sont en adéquation avec les enjeux du schéma directeur de la région grenobloise. Elles se situent le long des hameaux et villages existants afin de ne pas perturber les espaces agricoles et naturels très présents sur la commune.

>< La commune de MERLAS adhère depuis sa création au Parc Naturel Régional de Chartreuse dont le décret a été signé le 6 mai 1995. Les objectifs sont les suivants :

-- Protéger le patrimoine naturel et culturel riche - Maîtriser l'évolution du territoire Contribuer au développement économique et social - Promouvoir l'accueil, l'éducation et l'information du public.

La commune de MERLAS a passé une convention au titre des sentiers de randonnées pour 4 itinéraires :

- la Chapelle / la croix de St Roch - Le Lac de st Sixte / St Aupre - La Nouvellière / Reyssalot (St Aupre) - Merlas / Le Col des Milles Martyrs 5.2 Servitudes et contraintes a Les servitudes d'utilité publique

Les servitudes d'utilité publique sont reportées sur le document graphique ci après.

CS Les contraintes

B Les ZNIEFF :

Deux ZN1EFF (Zone Naturel d'f ntérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) sont présentes sur le territoire communal de MERLAS. L'une se situe au niveau de l'étang de St SIXTE et l'autre au SURLET. Ces zones et les parcelles environnantes sont classées en zone non constructible afin de les préserver.

B Périmètre des Monuments Historiques : Sur la commune, aucun monument n'est classé au titre des monuments historiques, ni sur le registre supplémentaire.

B Patrimoine archéologique : La loi du 27 septembre 1941 prévoit la déclaration immédiate de toute découverte fortuite à caractère archéologique ainsi que les dispositions de la loi du 15 juillet 1980 protège les terrains contenant des vestiges archéologiques ; de plus la loi du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive est à prendre en compte sur tout le territoire communal. Département de I'lsère

Commune de MERLAS

CON TRAIN TES ET SERVITUDES

Echelle : f/20 000

LEGENDE :

CONTRAINTES

I ETANG

ZNIEFF DE LA PHRAGMlTAlE DLi SURLET

ZNlEFF DE L'ETANG LIE ST-SIXTE

SERVITUDES

Transmissions radlo-électriques @- Protection contre les perturbations électro-magnétiques

PT2 Protection contre les obstacles

PErimBtre de protection des eaux potables et minéroles - 14 Transport d'électricité lnll Voisinage des cimetières TROISIEME PAR ;TTE

CARACTERISTIQUES DU ZONAGE 1 I- LE ZONAGE 1

Les objectifs d'aménagements ont permis d'établir une proposition de zonage, qui localise I'extension de l'urbanisation et détermine la situation des zones à protéger.

Le zonage est divisé en deux secteurs :

9 Zone U : dite urbanisa.ble, qui délimite autour des quartiers urbanisés existants, les secteurs susceptibles d'accueillir de nouveaux bâtiments à usage d'habitation.

Elle représente une superficie d'environ 26 ha soit 1.83% de l'ensemble du territoire communal.

La construction est autorisée dans le cadre des règles générales d'urbanisme portant sur la nature des constructions et les conditions mises à leur réalisation (Application du règlement national d'urbanisme).

9 Le reste du territoire est une zone non constructible Dans cette zone sont seulement autorisées en application de l'article L 111-1-2 du code de l'urbanisme :

+ L'adaptation, la réfection ou I'extension des constructions existantes ; + Les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs, « à la réalisation d'aires d'accueil ou de terrains de passage des gens du voyage, * à l'exploitation agricole, à la mise en valeur des ressources naturelles et à la réalisation d'opérations d'intérêt national (L no 2000-614, 5 juill. 2000, art.8) ; + Les constructions et installations incompatibles avec le voisinage des zones habitées et l'extension mesurée des constructions et installations existantes ; + Les constructions ou installations, sur délibération motivée du conseil municipal, si celui-ci considère que l'intérêt de la commune, « en particulier pour éviter une diminution de la population communale n le justifie, dès lors qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à la salubrité et à la sécurité publique, qu'elles n'entraînent pas un surcroît important de dépenses publiques et que le projet n'est pas contraire aux objectifs visés à l'article LllO et aux dispositions des chapitres V et VI du titre IVdu livre lePou aux directives territoriales d'aménagement précisant leurs modalités d'application (L n095-115, 4 f évr.1995 et L no 2000-1208.13 dkc 2000, art33).

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