R. Hovidallle et J. Lougnon

Gisements de minerais de fer signalés dans la ]^é^ion de ()

30 DECELIBRE 19 5 5 B. R. G. G. M.

Bureau de Recherches

Géologiques, Géophysiques

ET Minières

DE LA METROPOLITAINE

ÉTABLISSEMENT PUBLIC NATIONAL

LOI DU S AOUT 1953 .

69. RUE DE LA VICTOIRE

PARIS-IX=

TÉLÉPHONE : TRI. 24-85 (5 LIGNES)

GISEMENTS DE MINERAIS DE FER

SIC3NALES DANS LA REGION DE DECAZEVILLE (Aveyron)

par

B. Houdallle et J. Lougnon

30 DECEMBRE 19 55 TABLE DES MATIERES

Pages

Introduction 1

Conclusions ...» 2

Kaymar T~. . 8

Alban et Le Praysse 11

Montcouyoul 16

Uontredon- La Bessonie 19

La Boudie 22

Muret - Solsac et Mondalazac 23

Venzac - 27

Minerais tertiaires .... 28 LISTE OES GISEMENTS OE FER SIGNALES

1- KAYMAR (Aveyron) 2- MURET (Aveyron)

3- SOLSAC ET MONOALAZAC (Aveyron) 4- M0NTBA1EN8 (Aveyron) 5- VENZAC (Aveyron) 6- CAZALS, près Casielmary (Aveyroa) 7- ALBAN BT LE FRAYSSE (Tarn) 6- MONTCOUYOUL (Tarn) 9. MONTREDON* LABESSONIE (Tarn) 10- PUYCEUI

12- UENIERS (Tarn ei Garonne) 13- SALVAGNAC (Lot) 14> MONTBRUN (Lot) 15- VERS (Lot) 16- GOURDON (Lot) 17- CRESSENSAC (Lot) 18- Les ARQUES (Lot) 19- DURAVEL ET CALASSOU (Lot) 20- FUUEL (Lot et Garonne) 21- SALLES (Lot et Garonne) 22- Blanquefort (Lot et Garonne) 23- LA BOUDIE (Lot)

Pilous

0 Couclies da minerai oolithique

« X Dépdts tertiaires R. BOUDAI LLE ET J. LOUGNON

Gisements da Minerais da Fer

signalés dans la région da DECAZEVILLE (Aveyron)

La 13 Juillet damier, l'Ingénieur en Chef dea Minea de Toulousa demandait k M. Le Directeur du B.R.G.G.M, de lui faire savoir si l'on pouvait '*esp^rer la découverte et la mise en exploitation économique da petits gisements da fer de bonne qualité, dans un rayon da 100 km

autour ds Dscftcavilla **.

Cea petits gisamenta seraient destinés à l'alimentation du haut-

fourneau actttsl et du haut-fourneau futur daa Uainas Chimiques et

Métallurgiquaa de Decazeville, Le haut-fourneau actuel traite las

coudras de pyrite agglomérées provenant de l'exploitation da la houille, mélangées à du minerai da Batère (Pyrénées Oriéntalas) qui

apporte le manganèse au lit de, fusion. C'est devant le risque d'épui-

seisant da cea cendres de pyrite que les usines en question rachar-

chent un gisemant de remplacement è une distance de Dacasavllla ae-

caasible pour un camion.

Dans une lettre du 20 Août adressée à M. Loisy, directeur

délégué dea Serviéea Economiques et Commerciaux dea H.B.A»,M,Dttfflaisa,

au noa dea Usines Chimiques et Métallurgiques, définit les qualités des minerais qui seraient utilisables t "Minerais hématites (oxydas da fer exclusivement) ou minerais carbonates (grillés en principe)

seulement» Provenance autant que possible unique, en tous cas limités è troia origines diveraes au maxima. Teneur en far minima i 50 fi Teneur en Silice (Si02) maxima t 15 ^ de la teneur en fer. Teneurs maxima 'an impuretéa diveraes, par rapport au minerai i Cu* 0,50 % } Pl« 0,20 %i Zn» 0,70 %i 8« 0,30 %t ?» 0,03 %i Un- 0,02 %i Ni, Cr et

Aa m tracas* . 2 -

Les prodttotiona h prévoir aont da 2200 T/mois pour un minerai è 60 ^ d9 Î9r on 2650 T pour un minarai à 50 %, Le prix rends aa davrait guère dépasser la prix dss pyrites aggloméréaa, soit 5.200 R-/Tonaa pour uns teneur e» far da 5IU60 %, dans les conditions économiques dv mois d'Août dernier» Au eas ùU il ne serait possible da trouver qus daa minerais plus manganèses, 11 serait nécessaire cependant qna eaux» ci ne tiennent pas plus da 0,6 % de Mn environ» Da tais minarais obli¬ geraient h réduire os mêma è supprimer l'emploi dn minerai ds Baiera, et il en faudrait dea quantités aupérieuraa t 3300 T/moia, par axampla, pour des teneurs da 0,6 ^ da Mn at 50 j( da Fa",

Pour faciliter la réponse au problème axpoaé cl-dassus, nous

éfoiis dressé un tableau des divers gisements de fer savironnant Oa- easavllla, portés è notre connaissance» Ca tableau, résumé but la carta au 1/320.00Ó annexés, a été établi uniquamani moyen da do* cumeats (ouvrages difsrs, archirea du Service des Ulnas), Is B,R»G»Q«M«

»*AyaBt piM ancora au l'occasion d'étudier sur placa las minérnliss* ti<^ns ds la région intéressés» Il an résulte que est ta pramièra étuds ast fçreénAnt très imparfaite) an particulier, alla aa pejFwei gaèrs d'abardar le point da vue ^csaamiqaa des conditions d'exploitations, ni oaltti dfs réssrvaa» Si, è la aulta, il était décidé d« s'intéresser plus spéelAlamant è na das points ou à un das sseteurs signalés, il serait çartainemant nésassairs d'étudier an détail sur la terrain es point om os ssetaur» Toutefois, la tablean d'aassmbls présenté au*

Jonrd'btti donna des indieations très utilss pour erianter las rsehar* ehss ftttnraa évsataalles»

« o

Lss divers gissmsats da fer aignaléa, 4ont la situation géagra-> phlqua ast déiarminéa par la condition da na paa sa trouver è plas da too km da Dacasavills, sont décrits sommairement plus bas» Nous donnons tout da suite Isa concluaiona généralaa qu'on peut tirer da

ces dsseriptions* ... 3 *

Un pramlsr fait important est la distinction de 3 typas bian différants de Gismsants i

A* ftleas dans lss tsrrains anelens

B* Coaches de minerai jurassique

C* OépAts saperfieiels tertiaires

Les gifements de Kaymar dans 1 'Aveyron et ceux du Tara i Alban et le Prayase, Ucatcouyoul, Uoniredon-Labessoais, sent des filons eaeaissés daas les terrains anciens métamorphiques de la bordure de 1 la Mergerids et de l'Albigeois^ L'iadice de La Boadie (Lot) ae troave ^galeméai daas dea aehiatss sérieiteux, sa aerd de Pigeao»

La gangue de ces filons sst géaéralemeat qaaytseaae, mais, au

Kagriaar, ella compread aassl de la fluoriae et de la barytine» L'exyda d# f#r est diapesée en poches et eeleaaea plas oa molas volaMiaevaaat ^H>ar^ss par dss interval les atérileai il parait lire toujeura V»- ae«t4 à aae eertaiaa qaaatité 4*exydea 4e manganèse et le miB#rai «al a«vT#ttt décrit comme "bématgtte brane naanéa^e'» . La propertien da «a mangaaèae aaaoeié peut être trèa tant d'va filaa à l'aatre qu'il l'iatériear d'un mime filoa) dans certaiaa caa, par

Oxomrplo è Uonteoayoal, le manganèse parait biea a'Iaoler et V^m trotttait des aiaasss de pyrolaslts titrant jasqa'k 05 % de Ma 02 } daaa le filon d« la Claaaelie, à Uoatretfoa* Laboa««aia, ea roacoa* trait á9» veines massives d'hématits, au milieu desquelles se trou¬

vaient dea rogaoaa d'^xydea de mangaaèss pars et massifs*

Mais, d'une façon générale, le mélange était plus intense et le minerai abattu était bien de l'"oxyde de fer maagaaéaé** Comme exemple, aoas citerons t au Kaymar, le filon dea Aaglala qui titrait 41 % do Pe et S % Ú9 Ma ea moyenne, dans aa colonne Est, 3é ^ et 4 % reapeetivement 4ana sa colonne 1{ dana le filoa de FonCaaier, lo mlaojfai ea roche tenait 30 % de Fo et 20 % do Ma, et il était empâté daas «ae mtf Jaaao reafermaat 44 % de Fo et 4,05 % do Ua} * 4 *

dans la déeouverte de Uajorae, l'hématite titrait 40 % de Fe et 9 ^ de Mai les partiss les plus purss ea^fer donnaient è l'analyee 55 % de Pe et 0,30 % de Uni la composition moyenne du filon later* médiaire était de 35 ^ de Pe, 10 è 12 ^ de Mn, 3 è 4 ^ de barytine»

A Albaa et le Frayaao, une analyse du filon de Las Costes a donné 46 è 49 JC do Fei 1,9 è 2,6 % de Ma. A Moateouyoal, il y avait gêné* ralemeat 40 è 45 ^ de Fe et 3 è 6 % de Ma, cette dernière teneur pouvant atteindre localement 20 ?( A Montredon-Labossonle, les essais ont doané 50 % ds Ps et 2 è 10 J( de Un, D'autre part, par salte de la préaoaeo 4 'ane gangue quartseuse, les teneurs sa 8102 dépassent géaéralemeat la teneur maxima admissible t des analyses du filon ds Pontanier-Keclus ont doané 16 è 20 ?( et 21,26 %i le filon de Laa Goatea teaait 16 k 17 %, celui de Montcouyoul 10 è 12 % dans ses parties moyennes*

Saaa tenir compte des impuretés mineures diverses (8»P,,,) les chiffrea citée ei*deasus et les descriptions è la suite indiquent qae la qualité da minerai de fer des filona aaartaenx 4a type A ne d9lf,t Ptt4 convenir» Ce minerai, dont la cempositioa parait lire d'ail* loara trèa variable, eet en général trop riche ea maaganèae et trop silieoax* Oa ae trouve, d'autre part, aacune iadleation da-réaerves importantes eertaines. Les lentilles affleurantea oat été écrémées oa vidésa, è la suite de travaux dont on ne connait pas toajeurs l'importance exacte* Il ne parait pas du tout indiqué d'eaaayor de reprendre l'exploitât loa en profondeur de ces Isntilles, si do paoe* peeter les sones filoniennes en questioa, étant donné que trha pro* bablemeat le minerai è déeouirrir préseatora des saractéristiqass qui

ls readreat impropre è l'aliment at loa exigée par le haut-fourneau»

Noua laiaseroBS doae défiait ivement 4e cité les filons quartsaax

è hématits et oxydes de manganèse*

B* ffo^ehes de Miaerai ^arasaiaao.

Dans la région NW da détroit de Ro44s, les aaelennes concessioaa de Muret, Solsae et Mondalasae, Veaxac et Moatbasens ont exploité une

ceaehe de minerai do fer oelithiaao qui est connus également plus aa 8« (Meaiora)* - 5 *

Cette couche appartient è l'assise de base du Bajocien, immédiate¬ ment au-dessus des marnes toarciennes» Sa forme générale est celle

de lentilles plus ou moins étendues passant latéralement au calcaire

oolithique» Ces lentilles ont naturellement été reconnues è partir

de leura affleurements sur lesquels ont débuté les travaux} mais

quelques sondages ont montré que la concho s'étendait loin au-des- soaa des plateaux jurassiques du détroit. Les réserves totales de

ce minerai doivent Itre considérables } Cal Usa» estime que celles

reeoaaiiea atteigaont 9.000,000 tonnea dont 3,200,000 ont déjè été

extraites dans la région de Muret et Mondalasae*

D4aa ses sones exploitables, la couche avait 2 m, 50 è 3 a d'é¬

paisseur} elle était partagée en dejux parties (toit et sons-cavs)

par un nerf de marnes. Ce nerf pouvait s'épaissir aux dépens du mi*

serai et limitait ainsi les dimensions des diverses lentilles.

D'après les chiffres d'exploitation, la production de minerai a été 2 O de 3 T/ m è Solsae, 3,8 T/m aux Bspeyroux et 6 T è Mondalasae»

Ce minerai était constitué par des oolithes de fer hydraté* Se»

teneurs étaient les suivantes t 25 à 30 ^ de Fe; 10 è 12 de Si 0 ;

0,2 à 0,3 de Mn} 0,5 è 0,6 de P; 0,1 è 0,2 de 8} 16 de CaA et 6 4e

MgO environ* Ces chiffrée, qui devraient être assez constants, ca¬

ractérisent un minerai de qualité nettement inférieure à la qualité

demandée } pourcentage en fer trop faible de moitié, teneur en si¬

lioe exagérée, teneur également exagérée en phosphore. Tel quel, il

ae convient paa et, comme on ne peut pas économiquement envisager aa

traitement l'amenaat aux teneurs admissibles, 11 faut également aban¬

donner conme gisement possible eette grande masse de minerai qui se

trouve è proximité de Decaxeville»

* L'ss minerais de fer sédimentaires de la France" t» V - 6 -

C- Dépits superficiels tertiaires

Les minerais superficiels tertiaires du Lot, du Lot et Garonne de 1 'Aveyron et du Tarn et Garonne (cf. liste plus loin) ont été è

la base de la métallurgie de Fumel et de Duravel et ils étaient

transportés autrefois jusqu'à Decazeville pour cunéliorer les mine¬

rais jurassiques.

Ces minerais tertiaires sont des dépSts superficiels du Sidé-

rolithique, qui se rencontrent soit è la surface des plateaux dans des argiles rouges et des*grès ferrugineux, soit comme remplissage

de crevasses dans les calcaires secondaires, Minéralogiquement , il

^ s'agit d'hématite compacte associée è des hydroxydes terreux, sous

forme de rognons ou de grains pisolithiques. Ces oxydes sont tota¬

lement dépourvus de phosphore, soufre et arsenic et nous avons re¬

levé les chiffres d'analyses suivants i

Minerai des Arques l): SiO^= 5 ^ - A1^0^= l % - MnO^ = 0,5 JÍ * Fe^O^ « 80,5 ?i II) Si0^« 5 % - Al^O^a 1 ^ * MnO^» 0- Fe^O^» 57,8

Vallée de 1 «Aveyron j SiO^= 12 JS - A1^0^= 12,5 % - FeV» 61 JE * MnO^- 0 - SiO^a 12,5 % - A1^0^« 17 3É * Fe^O^= 54 ^ - MnO^- 0 * Si02 » 25 5Í - AlV » 1,8 % - Fe^O^» 60 ?6 - MnO^» 1,2 ?i

Les productions des minières correspondantes, au début du

siècle, atteignaient 40.000 h 50.000 T par an.

Toutes les analyses citées ne satisfont pas exactement aux

conditions demandées, notamment en ce qui concerne le pourcentage 2 SiO , mais l'absence de phosphore et généralement de manganèse,

ainsi que certaines teneurs en ter Satisfaisantes indiquent qu'¿ priori ces minerais pourraient convenir, ce qui n'était pas le eas

des gisements des deux premiers types. - 7 -

Par ailleurs, l'exploitation en minière pourrait être relativement peu onéreuse.

En définitive, d'après les renseignements portés è notre con¬ naissance, il semble bien qu'il faille chercher le |¡fisement de rem placeii>ent éventuel chez les minerais tertiaires des vallées du Lot et de l'Aveyron.

La question se pose immédiatement, en admettant que l'on trou< ve des qualités convenables, de savoir si ces gisements ont des ré¬ serves suffisantes pour assurer une production annuelle de 30.0QO è

40.000 T. Nous n'avons aucun renseignement sur le chiffre de ces réserves, mais rien n'indique que les gisements sont épuisés. Il serait maintenant nécessaire de faire des études sur le terrain même qui permettraient de définir les conditions exactes de gise¬ ment, les qualités et les tonnages. * 8 -

Coftàoaaiea roaoneée de KAYUAR (Avoyrea)

»tmm>mmnim»

Peaillo aa 1/80 «000 4a Pigoae n* 198, quart 8B; prèa 4a aigaal 709» Coor4eaaéea t 0^ It'^S £ x» 611,2 49^ 4Ít7 II ; y- 249,7

Oa roaeoBtro 4aatt la régioa 4o Kaymar, La Baalo, Uajorae et Laaol I fPfBi, ft*>»%m>» >fy»»f «¥lg§fflf U^yf

a""* Le filoa 44a Aaglala ou 4u Kaymar S- te filoa 40 Poataaler et Roelaa

fAltff ,#f 4»lgWf «»»f 1« veraaat S de la Batte do Kaymar. 8^| 1P»a* dago 8 4o 78 k 18*} est eoaatitué par 4eBX eeleaaea do «iaorai á4pa* ré*M par aae soae;atéi^llo do 8 è SO «1 4e largaar» proaàsi 4o l'impo»* taaeor^áa p»«foa4aar* ^ . ; ^4 La puiaaaaee 40 la eolgaae E attelât 6 m et le minorai eat eoB4»ea4

Dana la partie 0, la puissanoe est de 2 m«80 et le minerai 4*li4«> aatite eoatioat 36 j{ 4o Pe et 4 < 4e Ma*

Là #aagao était -aurtout quartseuse^ aouveat avoe flaoriao». Lo aar 4a filoa oit emipoa^ 4e mieaaehistei silicifiés qai n'eat jamela été travoraéa* Aa toit, oa trouve ^4a apatb*fiaor iajoet^ de aÍB«rai» La partie la plaa épaieso ea apeth^flaor se troavo 4ovaBt la régioa sté* rile du filoa*

L'exploitât lea a eotmseaiOa aux afflearementa vera la cote 6;i5, ear aae loagaear d'aao oontalBO de pétrea, Le filoB a 4'abor4 été vi4é jaa- qa'aa aiveaa 897} lo reato a Aé exploité par gra4iaa roaveraifa, aveo remblai partiel 4aaa loa étagea 597*570 et 570*580, puia avee roa|>lat ialall 4aaa l'étage iaf^riear 580*820. - 9

L*aval*peBdago a été reconnu par une deacenderie de 520 è 492 et par un aiveaa è 600, Le filoa était peu intéressant et aucun dépi* lago n'y fat fait* A ItKat, le filon se resserre et, à l'Ouest, le aiinersi ss trouve remplacé par du spath-fluor»

Le travers-banc de la Baule, è 200 m au SO, recoupe è 487 al le filon qui n'a plus que 0 m, 40 de puissaace.

Il a été extrait 60.000 tonnes environ»

»> »^to#"tta roatànier et Reclus.

Ge filoa affleure è 350 a environ aa N du précédeat, sur l'astre versant de .«la butte} il a été reconnu partiellement sur 900 a eavtron»

8a 4ireetion est B*0 et son peadage S attelai 70**

. "'.I Lea premiers travaux fureat effectuée è l'O par la découverte

é<Êr Pegitaaior» d'eli il a été extrait 3,000 T environ* On ne troavait

paa 40 iMirytiBO 4aaa le aiaeral* Il y avait cepen4aat des filets 40 baryiiai wm toit 4h filoa» Le mlBoral était empâté 4aBS uae oero j amio^ lOatObaat 44 % de Fer et 4,85 % 4e Maagaaèse. Le mtaerai conte* aatt ê0 |( 40 For ot 20 % 4o Uaagaaèao* Les échantiiloas 40 aiaeraia à télEtaro eeapaeto eontenaient enviroa 55 % 4e Fe et 0,30 % 4e Uaaga«»

aèae*

On trouvait aussi 4es terres noirâtres eontenaat 18,5 % de Uaaga* «iao et 12,5 %a9 Per^aa ÊÊir da filea^sur une traversée horixontalo 4o 411 m de loag* Le toit du filoa était compoaé de micasehistea très ba*

rytoax et pea qaarta4ax* te mar était foraé do aieaaebistes ordistalres

tâe 4eax4èao expleitatioB fat faite è l'extrémité B, fiar la dlieoa* verte 40 Uajorae, attr na aaaa leaticnlaire de 80 a do long et 8 è 6 a

4o prefoMoar qui ae serrait en teas seaa* Oa y extraya è ciel ouvert 10.000 f oatirea do minerai de fer (hématite) titraat 40 % de Fe et

L' exploit ati«ft la plus importante fat faite oatro lee 4oax pré* e^dontea, prèe de la déeouverte 4a Peataditajr^ 4ans aa épfiaaiaaoaoat 4a filem 4*aBe viagtaiao 4e mètrea 4 'épaisseur. - 10 *

Cette exploitation eût lioa 4' abord par la déeouvortt Baelaa, paie par 4os travaux souterrains entre les aiveaux 646 et 630. Vei'a

le aar, on trouve des argiles plus ou aoias maagaaeaiferoa, 4lo cou* leur janae, mais également blanches, roagee, violettes, aoirttroa

ou noires, avee des tfogaona de minerai» Vers l'Oueat, ea troave dana

le minerai quelques pecbe» avee 4e la barytine.

Loa 4pontee soat forméea 4e aieaachistos^ plus silicifiés au toit

Le filoa est très élargi aux affleuremeate, mais se trouve eoiaeé ea profondeur. Le travore-baae du fi lea 4e Kaymar prolongé juequ'è 1 'aplomb du filoa do Poataaior et Reclaa a'a aoatré qu'aae

aone brofée dans les aisasobistea,

LO ttiaerai on roche titrait 85 5t H^ Foi 0.30 4e Ma. le aiaeral aime 3^ ;t ^f fe, 2<> ^ 44 Ma. 8bo attire aaalyao 4oaae 52 Jfi de Pe, 1^ 4e Ua, 16 è 2éJ( 4e

8ili«#* «ae analyse de 1917 donne Po*.34,77 9¿| Í|it8,32 %t SilieO{21,2i5 % P:0,08 è:0,l9 %f Al:8 à 8 %t Cav2 %.

Oa trouve 4e la barytine daaa la gaagao^ Oa a retiré eavlroa 90» 000 T 4o aiaorai*

C) Batre e1»a doax filona, è 300 a aa N 4a fiioa 40 Kajiaar, oa oa Iroavo aa 3èao qui ne fit l'OUjet 40 trat44t qa^'af «a poi»t, anH 4ô la 4éeoBvorto iñeataaior. Oa y oxpleitalt à olol aovort aao^ i#aàllto 4e 40 A 40 leagt î ^ l » ^* large, pea iaeliaéo* LO aiaerai 4IVI4. aae ^éMt|yto liraao avee filets de baryt1|aè> »fc «e4tPo»itioa àafoaëi était %f^fftJi» I ^ % AfV^i 3 è 4 f,f^ ;^m%^m-

Loi iravaax fareat arrltét, le aiaerai ao eeiagaat ea toutoa 4iroetiea, roaplaeé par 4e la barytine*

Il fat extrait eavlroa 5*000 toai^ea* - 11 *

Concession renoncée d'ALBAN et le FRAYSSE (Tarn)

(Carte Albi, n* 195, quarts NE et SE; 0^ 6 è 0^ 13 E * 48^ 76 è 48° 79)

Le gisement d' Alban et le Fraysse se situe entre l'arlte séparant les eaux du Tarn et du Dadou au Sud, et le thalweg du

Tarn, au Nord. Des filons quartxeux au nombre de 18, dont 9 princi¬ paux explorés, sillonnent les schistes post-damiens. Ils sont tous parallèles et ont une direction générale Est-Ouest. Vers l'Ouest, ils s'infléchissent vers le Nord, en suivant la direction de frac¬ ture Nord-Ouest marquée par le thalweg du Camben. On peut voir cette inflexion sur les filons du Roc Saint-Michel, de Cabusac, du Prunier. Les puissances sont rarement inférieures è S m, attei¬ gnent 10 è 15 m en moyenne et même 40 m au RocSaint Michel. Les pendagee sont de 60 è 80* vers le Nord. La gangue est formée pres- qa'aaiquement de quarts blanc, beaucoup plus résistant que les schietes encaissants. Ceux-ci sont plus tendres et moins quartxeux au mur qu'au toit. La minéralisation parait être en chapelet. Lee travaux faits è diverses époques montrent que ces filons quartseuz

étaient accompagnés par des dépits latéraux, plus ou moins épais et plus ou moins continus en direction et en profondeur, de minérale de Fer»

Du Nord au Sud, on distingue les filons Laliarthe Nord, Labarthe

Sud, le Prunier, le Bousquet. Cahusac, Las Costee, Saint Michel,

lee Cabannes, Roquignol* Les plus importants sont les filons ds

Las Costes et du Bousquet.

TRAVAUX EFFECTUSa.

Bn 1881, on reeonnalt par puits et galeries une lentille de . minerai sur Labarthe Sud. Celle*ci diminue rapidement de puissance

en galerie.

Bn 1883, on commence l'exploitation du Prunier. Une lentille

est abordés par un puits datant de l'exploitation antérieure. On l'approfondit et on exploita par galeriee superposées sans remblai

jttsqu'en 1886. - 12 -

Le filon forme deux branchée Nord et Sad, emparées par 4 è 8 m de quarts achisteux et parfois baryteux, qui se réuuisseat è 40 a de profoadeur è l'Ouest du puits. La branche Nord a 2 a è 2 a, 50 de puissance et la branche Sud 2 a è 3 m ea héaatite aa peu quart* soaao» L'exploitatioa dura jusqu'ea 1928.

l^aaa Rouquigael. des recherches furent faites en 1089. Le minerai était trop quartxeux.

En 19O6, on commence 1 * usénagement du Bousquet par aae gale¬ rie dane le ravin de Bennac (cote 466)} paie, ea |90T, le travera* baae de la Mouline (cote 414) qui perfa le filoa prèa da paita*

On établit les étages 17,42,67,94,117* A 1' Ouest du palta, le fi* lea était 44jè exploité par les anciens* A l'Eat, en »xploi%a tA'* gulièrement par tranchée herisontalea sHtatastes avec remblai* Aâ aiveaa 17, oa rencontra et exploita nao petite braaeho aa toit 4a filon principal*

6n 1889, ea a reconnu Cahusac. Deux petits puite et 4es gale¬ riea aeatrèrent que sa puissanee variait 4e 0 m,6Q è 1 a,'20 ea , miaerai 4 'hématite pàavre.

Le filon de Lae Costes i exploité depnie une époque très reçu*

lée, fût l'objet de travaux métbediquee. On glana le aiaerai

laiasé par lee anciena puis, è partir du niveau 70, en dépila par étages deseendjuits et tranches horisontales aentaatOs* Il i eut 4 niveaux 1 70, 87, 108, 140. Le niveau 108 déboaeliait au fond 4e la vallée 4e la Mouline, cosoie le travers*bAae 4a Boaaqaet*

Peur attein4re le aiveau 140, on fit aa paita ÍBtérienr#

Osas la lentille de Las Costas, l'épaisseur moyenne da aiao* rai Malt de 2 m, 50 4 3 m. An milieu de la lentille, sur 10 a de

longueur, eette épaieseur a atteint 18 a« Le minorai était boa,

dar, quelquefoia concretionné atee des, poches de j^yrolusita. Oa a trouvé un peu de sidérose dans les dépilages da aiveaa 140. - 13 -

En 1906, une galerie en direction trouva la minéralisation, après 100 m dans le stérile, è la Balme. Le filon se divisait è cet

endroit en deux branches séparées par ô m de stérile^^ assez puissantes pour être exploitées simultanément et séparément de la surface au niveau 108, fond de la lentille de rainerai. Dans la branche du toit, l'épaisseur aoj^enae était de 3 m, 50 avec un maximum de 5 m et, dans la branche du mur, l'épaisseur moyenne était de 2 m, 50 avec un maximum

de 4 m.

e Une galerie en direction Est, au niveau 108, ue donna aucun ré¬ sultat. Un travers-banc au niveau 70 ne recoupa pas le filon. Les galeries rencontrèrent du stérile; en profondeur le minerai devenait quartzeux. Le dépilage était presque terminé en 1931.

En 1912, un puits dans le filon des Cabannes montra que celui-ci avait été complètement exploité et remblayé.

Entre 1915 et 1920, les reconnaissances sur Labarthe Nord ren¬ contrèrent les vieux travaux, puis 0 m, 50 à 2 m, 50 de minerai quart¬ xeux sans intérêt. Plus à l'Ouest, on trouva 1 m de minerai quartseux.

De 1918 è 1921, les reconnaissances dans Labarthe Sud trouvèrent, en dehors de ce qui avait été exploité par les anciens, du minerai souvent trop quartxeux sur 0 m, 50 è 2 m.

Enfin, les recherches dans le Roc Saint-Michel montrèrent que les petites poches de minerai de Fer et de Manganèse étaient déjè exploitées et vidées*

Les Minerais-

Les minerais sont constitués par des hématites brunes, passant rarement aux variétés concrétionnées.

On trouve aussi de l'hématite rouoe et plus rarement, corame dans les filons du Prunier, de Salvignole (Roquignol ?) de la Barthe (Labarthe) et du Fraysse (Roc Saint Michel ?)^deB hématites brunes è surface plane et avec clivage rhomboldaux, indiquant un passage è la sidérose. - 14 *

Tous ces minerais de fer sont mêlés d'oxyd<>, de Manganèse ^» proportion est très variable d'un fllon è l'autre et même d'un point è l'aatre dana le même filon. Le plus souvent, les binerais tâeheat les doigts, et, dans quelques filons;le minerai de Fer est entière¬ ment remplacé par la pyrolusite terreuse très riche. Les minerais ne contiennent ni Soufre, ni Phosphore, mais du Cuivre en traces sen¬ sibles ^Rapport de l'Ingénieur des Mines).

Caillaux semble décrire plus particulièrement le filon de

Laa Cases sous le nom de filoa d 'Al baa i filon de 15 è 20 m de paiaaaaee, renfermant avec l'oxyde de Manganèse, du quarts, du fer oxydé hydraté, du sulfate de baryte et des halloysites. Le minerai y consiste principalement en pyrolusite terreuse plue eu moine mé* langée d'autres oxydes et en pyrolusite et psilomélane concrétlonnés.

Certaines parties du filon contiennent beaucoup de baryte} erdiaài* reaent, le fer-oxyde et le quartz forment comme deux filons entre lesquels le Manganèse se trouve intercalé sur plusieurs, mètres d'é* paisseur.

D'après Déribéré *f, il s'agirait de gites filoniens fora4l d'Hématite brune et d'oligiate en amas puissants contenant 4 è S ^ de Manganèse, passant parfois è la pyrite, très purs en phosphors et présentant des pochée et lentilles ou le Manganèse se sépare nettement du Fer, sous forme de Pyrolusite.

* Oofcription des Mines Métalliques de la France (1675)

* Le Manganèse es France- Mines et Carrièree * Janvier 1937. 15 «

Enfin, d'après Lacroix , on a trouvé du psilomélane barytique dans les mines de Las Costes, avec de la manganlte et, au Roc Saint-

Michel, la manganlte forme des masses grenues lamellaires dans le peilomélane.

Une analyse donne :

Per;4616 è 49 %t%i Maagaaèse ¡1,9 | 2,8 ^ } Si 0^:16 è 17 %i Soufre -. 0,25 è 0,35 %i PhOBphore:0,l %.

Le maximum de production fut de 17.404 Tonnes en 1^25. Le total a été de 330 4«O0 tonnes.

e^* Minéralogie de la France* - 16 -

Concession renoncée de MONTCOUYOUL (Tarn)

(Carte Albi n* 195, quart SB; 0° 3' E * 48° 66)

Le filon se trouve è 700 m è l'Est de Montcouyoul, dane les schistes micaeés postdamiens. Il se prolonge jusqu *aa #illage de

Merigaer. Lea affleurements ont une longueur totale de 3 ka* La

direction est N 33* E; le pendage est de 70* vers le NW. ^

Un puits foré au point haut du filon, è 700 m è l'Est de Mont- eauyoul, a trouvera 40 m de profondeur^ 2 m, 30 de filon avec 1 m d'hématite manganèses très riche au toit et 0 m, 80 au mur.

A 110 m au N, plus bas, une galerie en direction a reconnu le filon d'une puissance de 3 m, formé d'une brèche ferrugineuse è

ciment d'hématite brune. On trouve parfois seulement de l'hématite

brune compacte, concrétionnée ou fibreuse, è gangue siliceuse, avec

une teneur en silice de 6 è 8 % et 5 è 7 ^S de Mn; parfois, on a de la pyrolusite avec 15,40 et même 85 ^ de Manganèse OK^jcIe.

A la galerie de la Forge, le filon a 4 m, 50 d'hématite presque massive, avec 20 % de Manganèse. Os y trouve, en outre, du Soufre,

du Cuivre, du Plomb et de l'Arsenic.

Plas loia, le filoa atteint 7 m, 80 d'hématite avec 40 è 45 % de Fer et 3 è 5 ?t d'oxyde de Manganèse.

De l'autre cité de la Vallée, on trouve un filon parallèle con¬

tenant de la Galène, du Carbonate de fer et de la Chalcopyrite.

Une reconnaissance ultérieure a donné les résultats suivants i

Le filon Est a été exploré par des travaux aux cotes 390,445

et 510.

Le niveau 390 * commence près du ruisseau Oadounet, dans une ancienne galerie, puis passe au mur du filon exploité, dana dee achistes noirS; tendree et rubannée, par du quarts contenant parfoia des petite rogaoaa d'ua mélaage de Plomb, de sidérose et de pyrite. Oa a trouvé 3 a de minerai quartzeux et arsenical è 0,35 %, an front

de taille des anelens. - 17 -

Le niveau 445 a été aaoreé dans une ancienne galerie (en bef'-' dure de la route des Cabannes è Montcouyoul), dans un filon très

quartseux de 0 a, 50 è 1 m, 50 de puissance. Au front de taille ancien,

on a trouvé 1 m, 50 d'Hématite quartzeuse puis, après 2 m, des boules

de pyrite mélangée d'héaatite et, 1 a après, le quartz roaplaeé

l^Hématito.

Une recoupe au aur rencontra, aprèe 8 m de 8Cfai|^tes, 2 m, 40 de miaerai. Ce filon diminue' vers le N et devient quartseux è 25 a.

Une autre recoupe traversa 10 m de schistes, 3 m de quarts,

5 m de quartz schisteux, 1 m de quartz, 2 m de eehistes, 0 m, 20

d'hématite, 4 m de schistes et elle rencontra un filon de 6 m cea*

posé de 1 m, 20 de Minerai, 0,40 de schiste, 3 m, 80 de Minerai aeses

quartzeux et 0 m, 60 de quarts avec rognone de minerai. A partir do

ce point, une galerie vers le Sud^ reste dans le minerai. Vers le Nord) cette galerie rencontre les anciens travaux après 7 m de mi¬ nerai, puis, après les travaux anciens, 4 m de minerai mélangé de

quartz et de schiste.

Le niveau 510 s'engage en galerie après 25 m en traaehés t^ passe en travers*baae. Il recoupe des filons exploités dont les

remplissages sont épais de 0 m, 50-0 m, 60- 0 m, 70- 0 m, 60-1 m et 5 m.

Le filon de 5 m de remplissage fut suivi au mur. Des recoupes

aentrèreat qu'il était exploité et éboulé. En dehors de la bande

intéresssnte de 40 à 50 a de profondeur, exploitée par les anciens,

la partie vierge du filon a une épaisseur de minerai moins impor-

/^^tante. Celui-ci est trop quartseux et contient da Caivre et 4e l'Ar¬

senic.

A l'Ouest, près du village de Montcouyoul, un petit filon re¬

connu au aiveau 338, daas une ancienne galerie, a montré un rem!*

pllaaage quartseux avee des banc^ps et des boulea 4'béaatite* * 18 *

Une analyse des minerais donnait :

Si 0^ t 10 è 17 ^ ; Manganèse t 5 è 6 ^; Fer: 45 à 50 ^ et des

sulfures en profondeur.

D'autres analyses donnent i

Peroxydes de fer 6,45 72,8 81,25 79,5

Bioxyde de Manganèse 85,65 4,5 4,5 traces

Alumine traces traces 3,5

Chaux et Magnésie 2,5 2,5 2,2 1,0

Quarts libre 3,0 10,5 4,0 11,75

Eau et aeide earboniqae 2,4 9,64 5,03 4,25

On ignore les chiffres de production. - 19 *

Coneession de MONTREDON- LA BESSONIE (Tarn)

m^mÊÊmmmmmmÊf0tmaMmmmm»mim

r Peaillo de Castrée :0° 01 Ouest, 48° 58 NJ ^ ^uavlrs HE ijt MW

La eoneeesioa de Moatredon-La Bessonie eet située aa S.O du

village de ee aom, à environ I ka.5 . Ce village se trouve vere

500 m d'sltitade, sur les contreforts inférieura des montagnea de

Laoaune qui dominent da cité est la plaine tertiaire de Caetres.

La régioa est conatitaée partout par dee schistes cambriens mé*

taaorphisés t schistes è séricite et è miaéraux>souvent noire et

terreux, passant iaseaaiblemeat et très rapidement è des achiatea. mioacéa beaucoup plus métamorphlqaes. Ces schlstOa éux-mlmes passeat

^ dee gaeies granulitiques formant le masaif de Uontredon qui re¬

présente aa polntement traversant la série poeidnaienae.

Cette série ancienne est traversée par des filons puissants

4e quarts è tourmaline et wolfram et des filons moins puissants de quarts earlé avee poches d'^3^y<^<¡s de fer et de manyaaèss. Le tout est .surmonté par des sables grossière et des argiles è gravier ap*

partenant au faciès littoral de l'Eocène.

Lee afflearèaenta de miaerals de fer et de maagaaese seat très

aoabreux aux environs de Montredon*La Bessonie. D9b amoncellements

de scories montrent que ees gites ont été exploités autrefois*

Les premières recherches ont été faites près de la ferme de

la Claaaelie, è 1 ka environ du Sud de la Bessonie.

Des tronçons de galerie ont été ouverts sur trois affleurements

de ainerais de fer et de manganèse. - 20 -

Au voisinage immédiat de la ferme de la Clauzelie, le minerai de fer se présentait sur le revers de la colline avec une puissance., d'environ 8 mètres.

N On a ouvert une galerie qui a suivi l'éponte sur environ

9 m, puis un travers-banc venant recouper cette galerie è 8 m du jour. On a fait 5 m dans le filon sans l'avoir traversé.

Une deuxième recherche a été entreprise è environ 60 m au Sud de la précédente^ sur un autre affleurement. Un travers-banc de 10 m

a recoupé l'éponte N du filon. Une galerie oblique dans le minerai n'a pas reconnu ses limites du cité Sud. D'après les affleurements, on pense que ce filon atteint 9 m de puissance.

Une troisième fouille de quelques mètres d'avancement a été

faite sur un troisième affleurement, è 100 m plus au Sud. La puis¬

sance du minerai y atteint 5 mètrea.

Ces trois filons sont parallèles, presque verticaux et orientés

è très peu près Est-Ouest. On les a suivissur plus d'ua kilomètre vera

l'Ouest et les fouilles ouvertes au Sud-Ouest de la Payrastrié ies

ont retrouvés.

Plus tard, on décrit un filon de la Clauzelie qui aurait la même direction, un pendage de 34* N et atteignait une puissance de

14 m de minerai, non continue, d'ob l'on aurait tiré enviroa 4.000 T..

A 700 m environ plus au Sud, è une centaine de mètres è' l'est

du hameau de Barlac, on a gratté un affleurement d'hématite orienté

E-0, qui se prolongerait jusqu'à la maison du Vedel plus è l'Ouest.

A 400 m plus au Sud, près des bsmeaux des Camps è l'Est et de

Montsarradie è l'Ouest, on a suivi un autre filon. - 2« -

A 100 m plus au Sud, près du Moulin du Roy, on a suivi lee aff learemeats d'un filon qui passe près du chateau de Borlan et arrive au Goûtai è l'Est. La puissanee de ce dernier filon est de

6 m environ et son pendage de 34* S,

A la Clauzelie, la masse de remplissage des filons est pres¬ qu 'entièrement formée par une hématite brune manganesífero concré¬ tionnée, dleposée en plaques verticalee accolées les unes aux autres dans le sens de l'épaisseur du gite.

Le minerai forme des veines massives d'hématite d'une grande pureté, aa ailiea deaqaellea a'iaoleat dea exydoa 4e aaagaaèao purs et massifs, ea rogaeas plus ou moins volumineux*

La gaagae eet aa jaspe compact. Oa trouve égalemeat quelqaea leatillea de quarts caveraeux et aussi quelques poches d'argile. Ces ainerais ont donné aux essais 50 % de fer et 2 è 10 ^ de Uan*

genèse.

Voici quelques analyses t

Fer Uanaanèse Soufre Phesphera

La Clauselie E 44,04 2,71 0,005 0,173

. 0 41,93 0,27 0,005 0,794

Bar lae 37,12 1,03 0,014 2,310

Le Vedel 33,84 8,22 0,012 1,629

Uoataarra4ié 1 49,94 1,19 0,030 0,134

.. 2 43,68 2,38 0,122 0,037

Lee Cempa 47,70 2,43 0,107 0,026

Oa y trouve en plus 4eB traces de Plomb et de Cuivre* Ce gisement ne seable avoir été l'objet d'aucuee exploitatioa Suivie. - 22 *

LA BOU^E, commune de CARDAILLAC (Lot)

(carte Figeac, 195, quart Nïï; 0*^ 35 W; 49 ° 62)

Le gisement de La Boudie a été reconnu superficiellement par des tranchées sur une longueur de 30 è 40 m. Il apparaît comme une veine irrégulière de direction moyenne N 45* E, épaisse de 0 m, 30

è 1 m, 80; les épontes sont des schistes sériciteux.

Le minerai est de l'hématite rouoe donnant en surface de l'ecrO' rouge. .La teneur en fer est seulement de 32 %,

Il n'y a pas de tonnage reconnu et le gisement n'est encore qu'un faible indice.

«

N.B.- Cet indice, è la demande d'un prospecteur local, a déjè fait

l'objet d'un rapport du B.R.G.G.M., en date du 10-1-1947. - 23 -

CoBoeseions reaonoées de MDBET et SOLSAC et MONJALAZAC (Aveyron)

(Carte Plgeao N«195,quari SE } vers 0« 23 B } 49* 43 ) et vers 0« 23 B } 49« 41 )

Entre lea Segales au Sud «e Bodes et l'Aubrao, on trouve dans la cuvette synclinale du détroit de la série des dépdts allant

du Houlller au Bathonien supérieur.

Au N de Rodez^une coupe NS, â l'Est de Sallea-la-Source donne la

succession suivante :

1.- Grès et marnea rotiges du Trias formant le fond de la vallée du DourdeOy et s'élevant presque jusqu'au aommet de la pente qui la rattache au plateau.

2.- Calcaires et argolles du Sinémurien recouvrant le Trias en discordance

et s 'étendant vers le sud.

3.- Calcairea et argilea du Domérien-Pli©nabachien,concordant3

4» Marnes toarciennes concordantes et recouvertee par les caloaires

oolithiques et dolomitiques du Bajocien, qui forment les escarpements

cavenaeux et ruiniformes du Caunae de Comtal.

A la séparation dea marnes toarciennes et dea calcairea bajooiéns, on

trouve une couche de minerai de fer interstratifiée. L'Sg:e de cette couche

est contesté, mais aa situation entre les calcairea oolithiques formant

lea oausaéa et les marnea toarciennes aux contoura arrondie et oouvertea

de végétation, permet de la auivre aaaez aisément aur le terrain.

En allant plus au S, indépendaiTunent de la grande faille EV qui ramène

à la surface les gréa et marnes rotJges du Trias et qui limite au S le

causse de Comtal, on rencontre, près du village de Cadayïb.c, une faille

EW qui fiiit réapparaître les marnes toarciennes et la c >uche de minerai

de fer, au milieu des calcaires oolithiques. On a ainsi àexxjL lignes d'affleu¬

rements de minerai. Les conceaaions de Muret, d'une part, et de Solsae et

Mondalazac, d'autre part, s'étendaient en majeure imrtie entre ces deux

lignes d'affleurement.

La couche de minerai a une épaisseur variable entre, au toit, la dolomie

bajocienne et^au mur, les marnea toarciennes. Dans la couche elle-inê;i.e,

on distingue t

- le faïuc toitj partie peu ferrugineuse qu'on laisse généralement. zv - ^^ -

En llSK), le mineral titrait 26 fí et 32,5)^après grillete.

Un sondare a été fait à 1 km au S de la oonoeaeion de Kuret, en vue de l'extentioB de la oonoeeaion. Aprèa avoir travereé lee oaloai];es bajo- eiens, il a renoontré le rainerai à llO m,48. L'épaissevir de la couohe, y ooBçris le faux toit de 0 m, 86 a ¿té de 3 m,72 , soit k peu près l'épaisseur

à la miae de Lagarde. La partie exploitable a donc une épaisseur de 2 m,86.

Des sonda|i:es faits dans la conoession de Soleao ont montré que, à l'O d'une Xiga* H-S passant par Mendalasae, le minerai n'eat paa exploitable; le baae de marne qui forme le milieu de la couohe de minerai e'épaiesii aux dé- pene de oelui-eii-en même temps, la teneiur diminue t 12 à 22 ^ de Fe) 9 è 18 ^ de Silioe.

Vers l'Est, l'épaiesexir a diminué de 2 m, 40 à 1 m, 70, aveo une teneur de 27 ?^.

D'après CoQuand , le minerai forme des lentilles sa amas passant de tous eltée et de manière insensible à un oaloaire oolithique*

D'après Oail.leu» ^ la réserve totale reconnue atte.int 9»000.000 de T, dont plus de 3» 300.000 Tonnes ont été extraitee.

Les travaux ont été concentrés de la façon suivante t a) Mine de la Rosière ou de la Boujière.

Aprèe exploitatioa à ciel ouvert, on enleva quelque minerai en sou¬

terrain* b) Wiae de BOlsae . La couohe avait un fort pondere et l'exploitatioa fut

toujours souterraine* On dépilait par piliere abandonnés. Produetion i 123 9/jour} 220*000 T furent extraites dans un pazmeau de 700 m sur

100 m*

» B*S*0*F. t.VI,2« série - I848, p. 328 aa Opusotile cité. - 25 .

- le toit ou partie snpérienre

- ua base marneux d'épaiaaeur variable qui peut devenir aaaez épaie pour

etqpleher l'exploitation*

- la partie dite eotw-eave et^enfin^la eele*

A la mine de Lagarde, oette oouohe atteignait 3 mylO environ dont 90 om pour le faux toit* La partie exploitable atteignait dono 2 m»90.

Daae la mine des Sepoyroux, la eeuche exploitable avait environ

2 mf50 d'épaisseur*

Cailleax donne la ooi^e ouivaate, priée près de Hareillae

-Ceaehe pyriteuse 0,50

- Caloaire gria de funée, présentant quelquea raree 2,50

- Oonehe de oaloaire à oolithe dur^ôoloré par l'oxyde de fer en vert foncé, trèe ootapaete i 0,20

- Oolithe eemblable, mais avee des grains rougee 0,30

- Oonehe moine OM^paete et ua peu ^us riohe «n fer 0,70 - liae oouohe riohe ea oxyde de fer rouge amarante^ avee une etrueture oolithique trèe proneneée 2,00

Total t 6 1^20

Aux Aspeyroux, la oouehe est^foraée d'hydroxyds oolithique oontensat 2i à 30 9^ de tBT, 10 à 12 9$ de Silioe et une forte prepertimi de oarbonatee*

Oa y trouve des Séodes ooat«aant de nombreux orietaux de ealeite*

Uae autre analyse donne 25 & 28 ^ de Fe, 0,2 è 0,3 de Un, 0,6 de P^ 0^1 de 8» Caloaire 1 30 f^jSiliee: 10 9$. Cailloux donne tPo t 26,20} na-OylS} P>0>5) SiO^: 9>5} AlV p 7,0 OaO:l6,5} Rg0:6,6} 8 i 0,2} w 0 t 6,5> Perte au feu 22,5.

a Les mineraie de fer sédimentaires de la Px>aaee,t.II - 26 -

o) Mine dee Bspeyroux : la plua importante

La oouohe à faible pendage, 3 fi d'abord enlevée en découverte, fut

ensuite exploitée par piliers abandonnés, puis par foudroyage. La

production atteignit 10.000 T par mole en 1916.

L'exploitation fut arrêtée en 1919 parce que le minerai paraissait

trop pauvre. Il fut extrait 1.800.000 T de minerai dans un paoueaa

de 800 m sur 600 m. ' d) Mine de Mandalazao.

Expioitée en découverte, puis en souterrain. Il fut extrait 350.000 T

dans un panneau de 350 m sur 150 m. e) Mine de Lagarde ou de Cadayrao.

La couohe était plus épaisse qu'axix Bspeyroux. Elle fût ex;ploitée

par piliers abandonnés} l'extraction a été de 750.000 T aveo un ma¬

ximum de 85.000 T en 1862. * 27 *

Coneession renoncée de VENZAC (Aveyron)

(Carte Rodes n* 207, quart NI, vers 0^ 32' f; 49^ 32')

Uinerai de fer oolithique, phosphoreux, qui se trouve au contact du caleaire è oatroquee (Bajociea) et dea maraee eupra-liaaiqaea (Toarciea). Cet horlsoa ferrugineux est très constant dans le NW 4a département de l'Aveyron (cfr Uuret, Solaac et Moadalazac).

Il y avait 2 couches de 1 m, 20 et 1 m, séparées par uae bande de caleaire de même épaisseur. Le mlBorai avait une composition variable i hématite rouge très fossilifère, contenant aussi de l'oligiato.

Aaalyao (1083) i Pe^ 0^ - 44 %i argile et eau - 10 ^

carbonate de chaux 46 ^

Coneession renoncée de UONTBAZENS (Aveyron) ' i^ iiiime*wsMiwsemw*WiWiwme xawwwi iw1^

(Cartes Figeac 195, quart SW} Rodes 207, quart NW)

On y connaissait une couche de minerai de fer oxydé hydraté, dans le terrais jurassique.

Ueniers (carte Cahors 206, quart NE; vers 0 54 W, 49 24)

Au SW de Villefranche, sur la route 4e Montauban.

Uinerai oolithique, de mime nature et richesse que celai de Uoadalasae, très richs ea fossiles (véritable lumachelle). - 28 -

Uiserais tertiaires

Dans la vallée du Lot : Uontbrun (carte Gourdon 194, quart SE} vers 0 48 W} 49 45)- Salvagnac (carte Gourdon 194, quart SE; vers 0 53 W} 49 42) - Cressensac (carte Brive 173, quart NE| 0 90 W} 80 03)- Gourdon (carte Gourdon 194, quart NW} 1 06 W; 49 7l)- G C Les Arques (carte Gourdon 194, quart SW}1 21 W; 49 55)-Fargués -Duravel c fl (carte Villeréal 193; quart SW} 1 4& W} 49 47)- Calassou, commune de Duravel. Fumel 1^ 15 0} 49^ 44 N - Bailee 1^ 65 0} 49^ 50 N - Blanque¬ fort 1^ 52 Oj 49^ 56 N (carte Villeréal 193} quart SW) Dana la vallée de l'Aveyron : Puycelci (carte Montauban 218, quart NE} 0 70 W} 48 88)- Laval près Caussade (carte Cahors 206, quar .^E} vers 0 89 W} 19 06)- Casais, commune de Castelmary (carte Rodez 207, quart SWj vers 0^ 09 W; 49^ 09)-

Les minerais tertiaires des départements du Lot ,éitLot-et-Garonne,

de l'Aveyron et du Tarn-et-Garonne, étaient célèbres autrefois par

la qualité de leurs minerais, totalement dépourvus de phosphore, soufre

et arsenic. Ils ont été è la base de la création des hauts-fourneaux

de Fumel et Duravel, et on les transportait jusqu *è Decaxeville pour

bonifier' les fontes des minerais jurassiques.

* ~ , , , Coquand en a donné autrefois une description délai liée. "Cee mi¬

nerais se présentaient en masses compactes engagées dans les argiles

rouges du Sidérolithique, en rognons de taille variable, en graviers

agglutinés par un ciment argileux et en grains pisolithiques remplis¬

sant 4es crevasses dans les calcaires secondaires ou disséminés è leur

surface. La composition est assez uniforme, mais peut varier dans des

limites écartées.

Montbrun - A 20 km environ de Villefranche. Le gtte est au N du

village, dans le plateau qui domine le Lot. Le minerai est de 1 ' héma-

tite compacte, fibreuse et rayonnes, associée è des hydroxydes terreux

è des grès imprégnés de fer et è des argiles brunes caillouteuses} il

remplit des cavités du calcaire jurassique et forme au-dessus un man- 2 teau superficiel. La surface du gtte est de 3 è 4 km .

«"Note sur les minerais de fer de l'Aveyron, du Lot, de Lot et Garonne, du Tarn, de Tarn et Garonne et de la Charente Maritime''B.S.G.F. (2) tome VI, pp. 328-365, Séance du 19-3-1849. - 29 *

SalvaoBac

Les eaussea de Salvagnac, sur la rive gauche du Lot, réeèleat

des bons f^ys hvdn^téiji dont l'analogie est complète avee ceux 4o

Montbrun.

yors

Aux environs du château de Saulies, è 3 ka de la rivière^ tm'- reneentre è la surface des terres des rognons de fe¡r hvdrexydé .remar* qaàbles par leur pureté, ainsi que des bloce d'an pondiaguo è élémojita

quartseax et ciment ferrugineux.

Les masses 4'eîi proviennent les fragmente épairs doivent exiatUf»

dans le voisinage, è une certaine profondeur. On a trouvé, par exeaple,

aa fond d'un puits, sous le chftteau de Saulies, è 5 ou 6 m, une masse

compacte de fer hydraté de 12 |a , renfermant d'abondantes gee44li 4*héH|iatite bfune. Les argiles rouges et les gravier» qai a'eatt pita 0 j»ap été prospectée, peuvent contenir 4'iaportante8 quantitéa #'}!|^(ÍiiÍtto

M. Oordier décrit les gisements de Cressenaac,

Le|^ est formé d'argile sablonneuse jaunâtre ou reage lie 4o via* Cette afgile renferme des minerais de fer en regaens o» oa^ votioa*

Courdéa?» La surface 4u recouvremeat tertiaire est de ^ fcB^, dttiaée4i,$ j^laotôlMra port lona. Le minerai de Fer est semblable it eOlai 44 Ci^éht*

aea»ae..

ArtfttOj^ - Le tórrala tertiaire 4'Arques s'étend en demi-cerele esur i^ Ica 4e long et 80 km de eurface. Il forme un plateau profondéaoai entailléjBauf 4u elté 4es Arques et de Casais^ oit ao troavaient 44 aoia- bi^eax aiaerais de fer. Ce sont des veinée irrégalièraa oit dee rOfli^ilii^ a4y4s daao l'argile, pesaat de 1 è 6 kg. et formés 4e OtaNifces 0«MNiiN>

triqdea*

I - imii II II III nil I II II I I lili m ii »»aiM1*«fc«»i i i ínAliTiri

.lovraml des Uiaea, t.XXI et XXII, cité par Ooquaa4* * 30

La eoapoaitioa du minerai des Arques est la suivante i

Silice ? *t -~s,5 Alaalae | ^ ^^^^ Peroxyde de maagaaèse 0,5 7 fi*« 15 14,5 15,5 Peroxyde de fer 80,5 57,5 71,5 yatottos- Au Sud 4e Uaaclera. Oa y a exploité ub gisement remarquable par le voltuae des rognons aa milieu 4es argiles. Le roc des Perrièroa ferae aa el.lipsoXde de 50 mètree eur 8 mètres et 5 mètres. Il est cosa- tttaé d'héaatite eaglobaat une grande quantité d'argile et de qaartz qal le roadaient Impropre è l'époque. On l'estimait è 7.000 tonnea do aiaerai^jiaas eempter les rogaons eoatigus.

Búravfhl* Le,fi_gisemeats se trouvent sur les coteaux avoisinants. Oa y troavo «a asaeaibl age confus d'argiles sableuses grises on rougeâttO»/ eeateiiaBt surtout dee rognons parfois concentrés en colonnes. Les héw aat ites braaes aaaelonnées et radiées n'y sont pas raree*

¿suai* Aa tIE de Fuael, on trouve des colonnes de fer hydroxydé de puia¬ aaaee tari able^ allant jKs^u'è 15 a dans les argiles graveleases marbras

Daa» la vallée de l'Aveyroa, oa à exploité dea minerais de fer hf* drat4 se trouvant soit en grains^ soit en masses irrégalières^dans des ergilee lûriolées tertiaires recouvrant des plateaux ealeairea et plus particalièrement dans les erevasees du caleaire. Ces gites interrompus a'étendent sur 14 è 15 ka>dans les environs de Puycelci, de Laval et de Cátala* Boa analyaea ont donné les résultats suivants i 81 liée il 12,8 25

Aluaiae 12,5 17 1,8

Baa 18 18,4 12

Peroxyde 4o fer 61 54 60

N * 4e aaBgaBèae 1,2 - 31 -

On a relevé les chiffres de production suivants t

Minières du Lot et Garonne à l'O. de Fumel t

1906 -32.990 T

1907 27.738 T

1908 33.776 T

1909 26.881 T.

1910 36.308 t

Minières du Lot autour de Duravel t

1906 18.827 T

1907 15.577 T

1908 21.904 T

1909 20.704 T