Cie ALASKA

LA FORCE DE L’ORDRE (titre envisagé)

Un spectacle de Karine Sahler et Bryan Polach et : Jean Baptiste Anoumon, Thomas Badinot, Yasmine Boujjat, Hakim Djaziri, Laetitia ​ Fourrichon, Cyril Gueï, Mounir Margoum, Maxim Tshibangu

CRÉATION 2020 Recherche de partenariats en cours. Soutiens acquis pour le projet : Coprodution : Le Collectif 12 (Mantes la Jolie), EPCC Issoudun . ​ Accueil en résidence : La Carrosserie Mesnier (St Amand Montrond), ​ Mains d’Oeuvres (Saint-Ouen), La Fabrique (Vatan), théâtre Jacques Prévert d’Aulnay sous Bois, La Fontaine aux Images (Clichy sous Bois) avec le soutien de la Région Ile de France. Préselection pour l’appel à projet Le Réel Enjeu. Aide au fonctionnement : le département du Cher. ​

« Ma place, si mon drame avait encore lieu, serait des deux côté du front, entre les deux fronts, au dessus. Je me tiens dans l’odeur de transpiration de la foule et jette des pierres sur policiers soldats chaos vitres blindées. Je regarde à travers la porte à deux battants en verre blindé la foule qui afflue et je sens ma sueur froide.” Müller, Hamlet-Machine

Un point de départ : nos rapports à la police.

A la lecture du livre de Didier Fassin, La force de l’ordre, une enquête ethnographique sur le quotidien ​ ​ d’une brigade de la BAC en banlieue parisienne, nous avons eu l’intuition que ce sujet, est révélateur de la France d’aujourd’hui et de certaines de ses crispations.

La police est la principale institution à laquelle l’Etat délègue l’usage légal de la force. Se pose donc la question, et on l’a vu dans les évènements récents (manifestations contre la loi travail, expulsion de la ZAD de Notre Dame des Landes, interpellations de jeunes adolescents…) de la manière dont la police protège les intérêts d’Etat, parfois en faisant usage de la violence, dans des conditions dont la légitimité est parfois posée. La question de la police et de la possibilité d’en parler, de la remettre en question est un bon indicateur de démocratie. Comment l’Etat laisse d’autres acteurs parler de la police? Comment sont traitées les bavures?

La police est un service public. Qui, comme les autres services publics, est depuis quelques années ​ marqué par des coupes budgétaires et des logiques gestionnaires qui rendent difficile l’exercice de ses missions. Les policiers se trouvent ainsi dans une situation paradoxale très intéressante : à la fois dominants de part leur possibilité de faire usage -et abus-de la force, et mis en difficulté dans leurs situations sociales (pour le bas de la hiérarchie en tous cas) et de leurs conditions de travail.

La police est un service national qui doit s’adresser à tous les citoyens. Or, de nombreux documents ​ ​ indiquent que le rapport à la police est très différent selon les territoires et la couleur de peau. Ce qui questionne la citoyenneté dans notre nation. On est très souvent contrôlé quand on est noir, a fortiori en banlieue, on ne l’est pratiquement jamais quand on est blanc, a fortiori en ville ou en milieu rural : est-ce à dire qu’il y a plusieurs niveaux de citoyenneté dans ce pays, corrélés en partie à la couleur de la peau et à l’endroit où l’on vit? Aux Etats Unis, l’Etat fédéral a mis en lumière ces inégalités. La France a été épinglée par l’ONU mais aucune enquête officielle ne permet d’avoir des chiffres sur ces questions.

Plus spécifiquement, les relations de la police avec les habitants les jeunes des quartiers populaires est un sujet particulièrement clivant (on est en gros soit défenseur des flics soit militant contre les violences ​ policières); et présente deux « groupes » (au sens où l’imaginaire social le construit en tant que tel) qui sont très exotisés, ce qui rend le sujet difficile à penser. Les séries et films policiers, les médias, ainsi ​ ​ que les discours officiels construisent d’un côté majoritairement l’image fantasmée d’un flic «cow-boy», de l’autre un imaginaire du « jeune de banlieue» bien déterminé. Il est ainsi difficile de concevoir, quand on ne le vit pas, la réalité du contrôle d’identité quotidien qui peut représenter un véritable harcèlement : « Pour une partie importante de la jeunesse de notre pays, ​ l’expérience la plus ordinaire de la violence et de l’injustice est liée à des interactions avec les forces de l’ordre dont la plupart des citoyens n’ont même pas idée ou dont, s’ils la découvrent, on leur fait croire qu’elle n’est que la condition du maintien de la paix civile ». (Fassin, p 27).

Qu’est ce que nos rapports à la police racontent sur l’Etat - comme force, comme service public- et sa présence sur les territoires? Sur la nation - comme groupe, comme commun? Comment ces questions traversent nos quotidiens, nos discussions, nos amitiés?

Un soir, quelque part en France.

Quatre policiers sont dans une voiture, ils roulent, ils s’ennuient, il y a du Cabrel à la radio. L’un regarde par la fenêtre, l’autre fume une cigarette, le 3e navigue sur son ​ ​ téléphone portable. Fin de journée, l’automne. Ils s’arrêtent. Interpellation. Plaquage ventral. A trois sur un jeune au sol. Il étouffe. Il meurt.

Peut-être que la scène est jouée uniquement du point de vue des policiers. Chorégraphiée, au ralenti. Les autres personnages ne sont que suggérés, invisibles.

Peut être que plus tard on verra la même interpellation, mais dans les mouvements des jeunes.

Peut- être qu’à la fin, les policiers se relèvent, comprenant que l’homme ne respire plus. Et que petit à petit, ils ne sont plus des policiers, mais la mère venue chercher le corps de son enfant mort. Le frère et la soeur à ses côtés.

Peut être que le plateau se transforme : et on est à l’apéro, un dîner parisien, au même moment. On ouvre une bonne bouteille de vin.

Pistes de mise en scène

On pourrait partir d’un contrôle d’identité qui se termine par la mort d’un des interpellés. On suivrait ensuite dans la suite du spectacle ce qui se passe, au même moment, dans d’autres endroits complètement différents. Tous liés, mais pas tous concernés. La France une famille dont tous les membres seraient éparpillés, mais vaguement liés les uns aux autres. Avec des dissensions, des absences, des conflits, des tabous, des oublis. Un dîner de famille avec une place restée vide : il manque un des enfants. Est-il trop loin pour venir ? A t-on oublié de l’inviter ?...

Deux motifs : le contrôle d’identité / le repas. Dans le travail, nous nous basons d’abord sur deux motifs théâtraux : le contrôle d’identité, et le repas. Qui pourraient constituer deux épisodes à la pièce. Episode 1 : Thème et variation autour du contrôle d’identité. Qu’est-ce qui se passe quand un contrôle ​ d’identité tourne mal ? Comment les individus parlent? Comment sont les corps? Combien de temps cela dure? Qu’est ce qui fait qu’à un moment cela dérape, d’un côté, de l’autre, des deux? Peut on le voir du point de vue des policiers? Puis de jeunes? Puis d’autres personnes? Dans une succession qui deviendrait de plus en plus fantasmagorique... Episode 2 : Le repas. Qu’est ce qui se passe dans un dîner quand des amis rencontrent soudain un ​ point de rupture, un mot malheureux qui révèle des failles et des incompréhensions que l’on arrive pas à surmonter? Reprendre cette situation classique dans le théâtre. Travailler le quotidien de ce qui se dit dans nos discussions, les points de blocages, ce qu’ils révèlent en creux.

Un théâtre minimaliste, réaliste, dansé L’écriture et le jeu sont axés sur un réalisme déconstruit. Au plateau, peut-être seulement quelques chaises. Toute l’histoire est portée par les acteurs. Nous utilisons un code de jeu naturaliste, cependant le plateau est nu, vide. On cherche à retrouver au plus près les gestes et les façons de parler de la vie quotidienne et parfois à dessiner des objets ou des interlocuteurs absents. Certains passages seront dansés.

Une écriture documentée et confrontée au réel L’écriture est très documentée, dans un premiers temps par des ouvrages sociologiques, journalistiques, des documentaires, des films. Dans un second temps par des entretiens. Nous avons pu mener quelques entretiens exploratoires avec des policiers. Le partenariat avec la ville de Clichy sous Bois, impliquée de manière originale dans les relations habitants-police depuis les évènements de 2005, devrait nous permettre de les approfondir. Nous envisageons des stages d'écriture avec des agents de police ainsi qu’avec des jeunes. Par exemple : à partir d’un récit, nous travaillons au plateau une scène de contrôle. Nous la soumettons ensuite au regard de policiers partenaires du projet et impliqués sur un atelier d’écriture qui nous font leur commentaire. Nous créons une deuxième version de la scène en fonction. Et ainsi de suite.

Une écriture sensible, au plateau Nous proposons à une dizaine d’acteurs et d’actrices de travailler avec nous sous forme de workshops d’une semaine. A chaque semaine de travail, au moins 4 serons présents, et ceux qui seront présents participeront à ce moment là à l’écriture. Cela nous permet de mobiliser des acteurs qui tournent beaucoup, que nous avons conviés pour leur talent mais aussi pour leur regard, leur expérience de vie, leur intérêt pour ces questions. Intentions d’écriture

« Essayer de penser comme un policier, c’est la tâche à laquelle je me suis astreint, y compris sur des sujets sur lesquels mes idées, mes intuitions et mes raisonnements personnels étaient éloignés de ceux de mes compagnons de patrouille » (Fassin, p 44)

Sur ce sujet polémique, et qui l’est devenu encore bien plus depuis la première idée en 2016, nous ne cherchons pas à jeter de l’huile sur le feu. Nous ne cherchons pas non plus à diminuer les violences de nombre de situations. Les faits sont les faits. Nous écrivons plutôt pour essayer de mieux comprendre.

Nous pensons que la verticalité dans les rapports humains (hiérarchie, autorité) et la binarité (pour ou contre) dans les explications du monde sont voués à l’échec et produisent de la violence. Elles renforcent des postures tranchées et plus personne ne peut se parler et que l’on arrive plus à penser aux choses. On a envie d’amener de la nuance, de la complexité. ​

Nous avons l’impression de vivre dans un monde où exister face à l’autre, implique souvent de s’imposer face à lui. Comme si la place de chacun était tellement menacée qu’il fallait la gagner - au ​ dépend de l’autre, dans une constante compétition. Ce qu’on dit aux jeunes profs quand ils arrivent en banlieue : “tu vas voir, il faut montrer qui est le plus fort”, c’est ce qu’on dit aussi aux jeunes policiers “il ​ ​ ​ a compris qui c’est qui commande ici”. On a envie de construire de la proximité. Réduire la distance, ​ ​ réduire l’altérité. Je suis l’autre.

Il est parfois difficile de partager son expérience intime, surtout quand on fait l’objet de discriminations que l’autre ne vit pas, et qui oppose parfois une surdité de principe (« mais non le racisme/le sexisme ​ etc n’existe plus dans notre pays »), de posture («je vais t’expliquer ce que tu ressens»), ou morale (« le ​ ​ ​ ​ racisme c’est pas bien »). Cette situation produit des cercles vicieux d’incompréhensions et facilite les radicalisations. Et parfois les témoignages sont donc insuffisants. Fassin note, à propos du témoignage de Badiou dans le monde en 2015 sur les violences policières (témoignage d’un universitaire dans un grand quotidien donc ayant cette fois une légitimité que d’autre témoignages peinent à avoir) : « On peut toutefois se demander s’il parvient, ce faisant, à convaincre les lecteurs au delà du cercle des convaincus. En effet, ce témoignage atteste avant qu’il touche, mais il ne nous éclaire pas » (Fassin, p ​ ​ 26). On cherche à construire un récit qui unit plutôt qu’il n’isole, et qui éclaire. ​

Notre but n’est pas de produire une enquête, mais bien de chercher à faire ressentir ce que vit celui qui est en face de moi, apparemment proche ou apparemment loin, dans telle ou telle situation que je ne vis pas moi même. C’est peut être ce que peut apporter le théâtre : éclairer intellectuellement et sensitivement, en même temps. Notre but n’est pas d’être exhaustif, c’est impossible. On aborde une partie des réalités. En se laissant guider par nos intuitions et nos réflexions. Par aussi ce que nous avons vécu et traversé, les milieux que nous avons cotoyés, les difficultés que nous avons ressenties. Notre but n’est pas d’être impartial, car on ne pourra jamais l’être. En revanche on cherche à éclairer le plus possible quel est, quels sont nos partis pris. PISTES DE PERSONNAGES Melissa plutôt sérieuse, discrète, ou qui fumait des joints Jeune flic débutante, gardien de la paix. Dans le 93. gamine avec des potes dont elle dirait maintenant Parents immigrés de 2e génération, classe moyenne. qu’ils sont un peu “cas soc”. Veut faire construire avec Pavillon d’une ville de banlieue, Clichy sur le plateau, son copain chez eux. Mais ils attendent de pouvoir limite Gagny. être mutés dans leur région. Lui il travaille dans une Au collège elle s’est fait des potes de cités. Mais elle administration genre Urssaf. Ils sont en banlieue aime les trucs carrés. Ses parents sont sévères et les ensemble pour le moment, dans un petit appart dans ont toujours poussés à l’école. “Moi ma mère a été une résidence récente. Mais ils espèrent bouger vite mon flic à moi. j’avais mon flic perso. Moi je leur dit et faire construire un pavillon. Ils ont une petite fille de aux gens : “Vous êtes le policier de votre enfant. Vous 3 ans. Et bientôt le 2e. Et espèrent avoir un chien êtes le flic de la vie de votre fils. Vous devez savoir où quand ils seront redescendus. Elle porte un tee shirt il est à n’importe quelle heure de la journée et qui il un jean. Fait un peu de sport. fréquente”. Franchement c’est tellement facile de partir dans le décor, je vous jure : Arabe, garçon, Kevin quartier nord… Franchement c’est très facile. C’est Jeune flic, la vingtaine. Assez touchant. Est fier de son pas une fatalité c'est une réalité. S’ils n’ont pas les uniforme, de son institution, a envie de défendre des parents qu’il faut, des parents avec de la poigne, c’est valeurs. Un peu réac. Dit trucs super racistes mais sans foutu”. vraiment s’en rendre compte. A grandi dans une Elle a vu ce que ça pouvait donner le non droit et le petite ville de Bretagne, dans un pavillon. A un ou manque de rigueur alors elle veut participer à deux copains “noir ou rebeu”. Sa meuf est infirmière redresser la situation. Elle a demandé sa nomination dans EHPAD. Il aime la nature, il a plein d’animaux dans un commissariat d’une ville proche de celle dont chez lui, des chiens, des reptiles, des poissons. Peut elle est originaire. Aulnay? pas monter à Paris, les gens sont pressés c’est Elle est super dynamique, bosseuse. Les gens l’aiment l’horreur. Déteste des wesh et les racailles. bien. Elle a la pêche. Elle fait du sport. Elle est en Echec scolaire. Modèle viril. Un vrai mec. un gamin couple depuis un moment, stable. sensible mais on lui a mis de la merde dans la tête. Musulmane, pratiquante. “Mon oncle me disait “ta Joue à des jeux sur son profil facebook genre “quel religion, elle est dans ton coeur. Les gens sont pas tueur en série êtes vous” , “quelle voiture correspond obligés de voir que tu es musulmane et tu n’es pas ta personnalité”, “quel animal sommeille en toi”. A un obligée de porter le voile. La France nous a accueillis diner il peut être en train de mater son portable et de et c’est à nous de nous faire à leur façon de vivre et jouer à ça avec ses potes. De rigoler. Ils font du paint pas l’inverse”. Moi je le dis des fois à mes collègues : ball le WE. “ça me saoule de voir autant de voilées parce qu’on subit les conséquences de “ce que les intégristes font Eric vivre à notre religion”. Tu sais, ces filles qui ont le Un prof de sport qui bosse en banlieue. A acheté un grillage… pour moi c’est une provocation. C’est pas pavillon avec sa meuf genre à Gagny. Sa copine est possible. C’est comme les barbus. C’est pas possible. éducatrice et bosse avec des roms à Montreuil. Je ne supporte pas de voir dans la rue une fille Militante du terrain. Féminine, toujours du vernis à intégralement voilée”. ongle rouge et tout. Aussi parce que c’est les codes des meufs avec qui elle bosse. Un peu blasé comme Sandrine le personnage dans le films “Les grands esprits”. Très Jeune flic trentenaire venue de province. A grandi à la investi dans son taf, il organise des tournois de foot le campagne. Ses parents tiennent un routier au bord mercredi après midi et tout. Peut être des rencontres d’une nationale dans un petit bled de la Sarthe. Elle avec la police. Un discours sur la rigueur. Comme il est est devenue flic pour la sécurité de l’emploi, mais à fond dans le taf il s'autorise à dire des trucs sur les aussi pour les valeurs. Envie de faire un métier qui a élèves : “Des baltringues ils savent pas se bouger le du sens. Envie d’être fonctionnaire. Elève moyenne, cul ils ont pas de discipline faut les bouger

PRODUCTION ET CALENDRIER (en cours).

Production (en cours) ​ Soutiens acquis : Co- production : Le Collectif 12, EPCC Issoudun. Résidences : La Carrosserie Mesnier, La Pratique, Mains d’Oeuvres, La Fontaine aux Images (au titre du dispositif de l’aide à la résidence territoriale de la Région Ile de France), Théâtre Jacques Prevert (Aulnay sous Bois). Préselectionnés (parmi 8 sur 74) pour le dispositif Le Réel Enjeu.

Printemps- été 2018 : Travail exploratoire pour l’écriture 26 février au 3 mars 2018 Carrosserie Mesnier, St Amand Montrond Travail dramaturgique : lectures, écriture. Entretiens par skype. 9 au 20 avril 2018 La Fabrique, Vatan. Ecriture de canevas pour plusieurs scènes Constitution de dossiers sur les personnages Entretiens par skype et retranscriptions d’interviews. Travail exploratoire au plateau avec une équipe de 4 acteurs. Mai- Juillet 2018 La Fontaine aux Images, Clichy sous Bois (soutien région Ile de France). Ateliers. Rencontres, interviews : collecte de matière. Retranscription des entretiens. 1 semaine de travail au plateau avec une équipe de 5 comédiens.

Saison 2018-2019 : Résidences d’écriture au plateau. A raison d’une semaine par mois, sous forme de workshop avec sorties de résidences, avec à chaque fois une équipe d’au moins 4 comédiens parmi les 8 engagés sur le projet.

Septembre à décembre : Fontaine aux Images et Mains d’Oeuvres. 2 au 9 mars 2019 : Collectif 12, Mantes la Jolie. Autres lieux de répétition : calendriers et partenariats en cours.

Automne 2019 : Répétitions / création lumière et son. Création automne 2019 ou 2020.

EQUIPE La Cie ALASKA est née en septembre 2017. Elle est subventionnée par la DRAC et la Région Centre-Val de Loire, et par le département du Cher.

Karine Sahler et Bryan Polach se partagent l’écriture et la mise en scène.

Nous avons souhaité mobiliser autour de nous une équipe de comédiens qui vont contribuer à l’écriture, sous forme de workhsops au plateau. La distribution finale n’est pas figée… et il n’y en aura peut être pas. Nous cherchons une méthode de travail qui nous permette une certaine souplesse avec les calendriers des uns et des autres, qui nous permette d’inviter aussi des acteurs qui sont très pris! D’associer tout le monde au processus de recherche.

Pour le moment cette équipe de travail se compose de :

Cyril Guei Admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris en 1997, Cyril Gueï a pour ​ ​ professeurs Philippe Adrien et Dominique Valadié. Diplômé en 2000, il travaille au théâtre dans des ​ ​ ​ mises en scènes de Peter Brook(Le Costume) et de sa fille Irana (Juliette et Roméo et Le songe d'une ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ nuit d'été), mais aussi pour Alain Sachs (Numéro complémentaire), Eva Doumbia (J'aime ce pays), ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ Hubert Koundé (Cagoule) et Habib Naghmouchin (Timon d'Athènes). ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ Au cinéma, il débute en jouant des petits rôles sous la direction d'Yvan Attal, Philippe Garrel, Claude ​ ​ ​ ​ ​ Chabrol ou James Huth. Il se fait remarquer dans L'Autre de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic, où ​ ​ ​ ​ ​ ​ il campe un homme pris dans une relation obsessionnelle avec Dominique Blanc, et dans Lignes de ​ ​ ​ front de Jean-Christophe Klotz, incarnant un étudiant rwandais face au journaliste joué par Jalil Lespert. ​ ​ ​ ​ ​ Ces deux rôles lui permettent d’être pré-nominé pour le César du meilleur espoir masculin en 2014 et ​ ​ 2015.On le voit aussi auprès de Marilou Berry dans Joséphine d'Agnès Obadia et sa suite Joséphine ​ ​ ​ ​ ​ ​ s'arrondit, réalisée par Marilou Berry, dans Les Francis de Fabrice Begotti, aux côtés de Thierry Neuvic, ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ Lannick Gautry, Medi Sadoun, et dans des courts-métrages. Pour la télévision, il tourne dans plusieurs ​ ​ ​ téléfilms et des séries comme Un flic, Hero Corp et Templeton. ​ ​ ​ ​ ​ ​

Maxim Tshibangu C’est par la musique, bassiste dans un groupe de reggae, où il se distingue par son tempérament clownesque que Maxim découvre la scène. Après avoir passé une maîtrise d’histoire contemporaine dans la région Nord d’où il est originaire, il arrive à Paris, se lance dans le théâtre et intègre la classe libre du cours Florent. Dès sa sortie, Il tourne pour la télévision dans L’école du pouvoir de Raoul Peck, ​ dans PJ de Pascal Heylbroeck et Thierry Petit. L’année suivante on le retrouve dans Boulevard du palais ​ ​ de Thierry Petit, Pigalle d’Hervé Hadmar et Équipe médicale d’urgence d’Étienne Dhaene. Puis dans ​ ​ Julie Lescaut, L’attaque d’Alexandre Pidoux , Ainsi soient-ils et enfin Dos au mur de Pierre-Yves Touzot. ​ ​ ​ ​ Au cinéma il joue pour Mathieu Vetter dans Paroles, paroles, pour Cédric Klapish dans Paris et pour ​ ​ ​ Abd Al Malik dans Qu’Allah bénisse la France. Parallèlement il continue à bruler les planches avec ​ ​ Benjamin Porée dans Hiroshima mon amour de Marguerite Duras au théâtre de Nesle, avec ​ Jean-François Mariotti dans Gabegie 10 et Une histoire du monde au studio de l’Ermitage, avec Léon ​ ​ Masson dans La nuit s’est abattue comme une vache et Il faut penser à partir au festival d’Avignon, au ​ ​ théâtre du Marais à Paris et avec Sofia Norlin dans Klimax au centre culturel suédois. En 2013, il est engagé par la compagnie Louis Brouillard-Joël Pommerat où il participe à la création de deux spectacles : La réunification des deux Corées créé au théâtre de l’Odéon à Paris puis de Ça ira-fin de ​ ​ Louis, créé au Manège de Mons et joué aux Amandiers de Nanterre et tous deux en tournée en France et à l’étranger. Il prépare actuellement Le voyage de Miriam Shulte (titre provisoire), un travail d’écriture ​ collective sous la direction de Linda Blanchet.

Thomas Badinot Acteur, auteur, Thomas Badinot sort tout juste de l'écriture d'un roman, entamée en 2016, après avoir joué deux spectacles avec la compagnie GRUPO et dans dans Le quai de Déborah Banoun au théâtre 13. Il assiste le chorégraphe Fernando Cabral en tant que dramaturge.

Jean Baptiste Anoumon Formé au TNS ( groupe 35), il joue dans Premières Lignes texte de Bruno Bayen et Jean-François ​ ​ ​ Sivadier, mise en scène par Jean-François Sivadier et Jean-Pierre Jourdain, Les Nègres de Jean Genet, ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ mise en scène de Cristele Alves Meira, Athénée-Théâtre Louis Jouvet, Thérèse en mille morceaux ​ ​ ​ d'après Lyonel Trouillot, mise en scène par Pascale Henry, Comédie de Saint-Étienne, La Dictée de ​ ​ ​ Stanislas Cotton, mise en scène d'Anne Contensou, Théâtre de l'Est Parisien dans le cadre de 1.2.3. ​ théâtre , Lulu, une tragédie-monstre de Frank Wedekind : Rodrigo et Koungou Poti, mise en scène par ​ ​ Stéphane Braunschweig, Théâtre National de la Colline, Combat de nègre et de chiens de ​ ​ ​ Bernard-Marie Koltès, mise en scène par Michael Thalheimer, Théâtre national de la Colline, La Mission ​ ​ ​ ​ ​ ​ de Heiner Müller, mise en scène par Michael Thalheimer, Théâtre national de la Colline, Soudain l'été ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ dernier de Tennessee Williams, mise en scène par Stéphane Braunschweig, Théâtre de l'Odeon, Les ​ ​ ​ Trois Sœurs d'après Anton Tchekhov, adaptation du texte et mise en scène par Simon Stone, Théâtre ​ ​ ​ ​ ​ de l'Odéon puis tournée. ​ Actif dans le doublage, il est notamment la voix française régulière de David Oyelowo, Jamie Foxx, ​ ​ ​ ​ ​ ​ Anthony Mackie, Derek Luke et Ludacris ainsi qu'une des voix de Michael B. . ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​

Mounir Margoum Diplômé du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, il suit l’enseignement de Denis Podalydès, Daniel Mesguish, Joël Jouanneau. Au théâtre, il travaille régulièrement sous la direction de Jean-Louis Martinelli (Une virée de Aziz ​ ​ Chouaki, Les Fiancés de Loches de Georges Feydeau, Bérénice de Racine), Lukas Hemleb (Titus ​ ​ ​ ​ ​ Andronicus de William Shakespeare), Matthieu Bauer (Alta Villa), ou de jeunes metteurs en scène, tels ​ ​ ​ Frédéric Sonntag (Dans la zone intérieure, Toby ou le Saut du chien, mises en scène de l’auteur), Eva ​ ​ ​ ​ Doumbia ou Thomas Quillardet. Il joue dans la création de Laurent Pelly Les Aventures de Sindbad le marin d’Agathe Mélinand, celle de ​ ​ Justine Heynemann Le Torticolis de la girafe de Carine Lacroix, présenté au Théâtre du Rond-Point en ​ ​ 2012, celle de Jean-Louis Martinelli J’aurais voulu être égyptien d’Alaa El Aswany, et celle d’Arthur ​ ​ Nauzyciel, La Mouette d’Anton Tchekhov dans la Cour d’honneur d’Avignon. ​ ​ A l’écran, on le voit dans des productions anglo-saxonnes, telles Rendition de Gavin Hood (Oscar du ​ ​ meilleur film étranger 2006), ou House of Saddam, produite par la BBC et HBO ; ou dans des ​ ​ productions françaises sous la direction notamment d’Alain Tasma, Simon Moutaïrou, Yasmina Yahiaoui, Houda Benyamina. Il passe à la réalisation avec deux fictions courtes, Hollywood Inch’Allah et Roméo et ​ ​ ​ Juliette en 2010. ​

Hakim Djaziri Hakim est comédien, metteur en scène et auteur. Il a construit un parcours artistique engagé, exigeant et éclectique. Il travaille pour le théâtre, le cinéma et la télévision. À la télévision et au cinéma, il a travaillé entre autres avec Gérard Marx, Jean-Pierre Igoux, Marc Angelo, Xavier De Choudens, Yves Renier ou encore Olivier Nikolcic. Il a également été animateur sur une chaîne franco-algérienne (Khalifa TV) dans une émission de divertissement intitulée «Dans tous les K». Au théâtre, il travaille avec différentes compagnies. Il a notamment été dirigé par Emmanuelle Slimane, Alexis Moati, Béatrice De La Boulaye, Jack Souvant, Carole Proszowski, Charlotte Le Bras, Zhana Ivanovna, Catherine Decastel ou encore Quentin Defalt. Pendant 7 ans, Hakim a travaillé avec le Collectif bonheur intérieur brut («Ticket», «La Montagne», «Courage, Restons» de Jack Souvant) dans des créations théâtrales politiquement engagées parfois proches du documentaire et autour d’un axe artistique fort : le rapport au spectateur, sans cesse interrogé et revisité. En tant qu’auteur, Hakim a écrit plusieurs pièces de théâtre et plusieurs textes de Slam (qu’il pratique depuis plus de 15 ans). Il est lauréat du grand prix du théâtre 2018 pour sa dernière pièce "Désaxé". Celle-ci sera créée en janvier 2019 au théâtre de Fontenay Le Fleury, à la maison du théâtre et de la danse à Epinay sur Seine et au théâtre Jacques Prévert à Aulnay-sous-Bois. Hakim a également fondé son collectif d'artistes pluridisciplinaire en 2015 qui est en résidence triennale au Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois et soutenu par le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Avec «Les Oranges» d’Aziz Chouaki, qu'il présentera aux Métallos en juin 2018 et au festival d'Avignon 2018, il signe sa première mise en scène.

Laetitia Fourrichon Découvrant le théâtre par le biais d’ateliers au sein du collège, elle choisi de suivre pendant 3 ans au lycée Alain Fournier de Bourges l’option théâtre, animé par Denis Roméro et Mathilde Kott. En 2005, elle intègre l'université d’Arts du Spectacle de Besançon avec une spécialité Théâtre. Durant ces trois ans de Licence, elle acquiert des connaissances théoriques du théâtre, de l’Antiquité à nos jours, du théâtre Japonnais au théâtre de l’opprimé d’Augusto Boal, mais aussi beaucoup de connaissances pratiques : stages de commedia, de kathakali, de théâtre Nô, d’improvisation, de danse contemporaine mis en place par des intervenants de qualité tel Jean Marc Quillet, Armen Godel, Hélène Cinque ou Luc Laporte. Parallèlement, elle participe à plusieurs créations, au sein du Théâtre Bacchus de Besançon mais aussi pour d’autres compagnies. En 2010, elle co-fonde la compagnie Oh ! z’arts etc... aux côtés d’Anthony Jeanjean. Depuis, elle en assure la direction artistique, joue dans les spectacles et anime différents chantiers théâtraux auprès d'écoles, collèges et lycées.

Yasmine Boujjat Comédienne, formée au Studio de formation théâtrale. Elle travaille entre autres avec la compagnie Les Entichés.

CV des porteurs de projets.

Bryan Polach Bryan Polach entre au Conservatoire National de Paris en 2004 après un bac théâtre et un DEUG à Paris III. Depuis, il a joué principalement au théâtre, avec Joel Jouanneau, Pauline Bureau, Bertrand Sinapi (rôle d’Hamlet), Guillaume Vincent, Anne Contensou… Il joue aussi au cinéma et à la télévision (récemment : Les garçons et Guillaume à table, Samba). Il est le co fondateur de la Cie Alaska avec Karine Sahler. Ensemble ils ont écrit Violences conjuguées, ​ ​ actuellement en tournée.

Théâtre (acteur) 2009 – L’extraordinaire voyage d’un cascadeur en En tournée Violences conjuguées,K.Sahler et B. Polach Françafrique, prix Paris Jeune Talent ​ ​ 2015/16 Irma la douce – Nicolas Briançon 2007 – Malcom X, de M. Rouabhi avec Léonie Simaga ​ ​ ​ ​ ​ 2015 TAG – Karin Serres – Anne Contensou et Karima el Kharraze, théâtre studio Alfortville ​ ​ 2015 Dieu reconnaîtra les siens – Bertrand Sinapi 2006 – Le mouton et la baleine, de A. Ghazali ​ ​ ​ ​ ​ 2014 Roméo et Juliette – Shakespeare /Nicolas ​ ​ Briançon (Thibalt) Cinéma 2013 Le mariage de Figaro – Beaumarchais (Figaro), 2016 Simon et Théodore - M. Busche ​ ​ ​ Trois pièces en un acte – Guitry – François Ha Van 2014 Premiers Jours – B. Sinapi et J. Garelli ​ ​ ​ 2012 Le petit et le grand Claus – d’après Andersen – 2014 Samba pour la France – E. Toledano et O. ​ ​ Guillaume Vincent Nakache 2012 Hamlet – Shakespeare – Bertrand Sinapi (Hamlet) 2012 Guillaume et les garçons, à table – G. Gallienne ​ ​ ​ ​ 2010 Je suis le garçon qui ne parlera pas – B. Sinapi 2008 Séance familiale – Cheng Chui Ko (court métrage, ​ ​ ​ 2009 Des voix sourdes -Koltès – B. Sinapi prix du public Clermont Ferrand 2009) ​ ​ 2009 L’extraordinaire voyage d’un cascadeur en ​ Françafrique El Kharraze/Polach (Prix Paris Jeune Talent Télévision 2009) 2016 - Section de recherche - Jean Marc Thérin ​ ​ 2008 Anticlimax – Schwab /B. Sinapi 2016 - Agathe Koltès - Hortense Gélinet ​ ​ ​ ​ 2008Roméo et Juliette–Shakespeare/P.Bureau 2012 - Main courante – Jean Marc Thevenin ​ ​ ​ ​ (Mercutio) 2011- La chanson du dimanche – P. Gantelmi d’Ille et A. ​ 2007 Le Cid – Corneille – Bérangère Jannel (Le comte) Castagnetti ​ ​ 2007 Italie magique – Pasolini – Bertrand Sinapi 2011 – Ainsi soient ils, saison 1 – E. Marre et O. Pont ​ ​ ​ ​ 2007 Le marin d’eau douce – Jouanneau 2011 – Une vie française – JP Sinapi ​ ​ ​ ​ 2006 5 minutes avant l’aube – P. Bureau et A. De Van 2010 – Alice Nevers (Permis de tuer) – R. Manzor ​ ​ 2005 L’avare – Molière – Alain Gautre (La Flèche) 2010 – Julie Lescaut – D. Delaitre ​ ​ 2005 Le Libéra – Pinget – Joel Jouanneau 2007 – Paris, enquêtes criminelles – B. Van Effenterre ​ ​ 2005 La trilogie de Belgrade Srbijanovic C. Benedetti ​ ​ 2005 Un songe, une nuit d’été – d’après Shakespeare - Formation ​ P. Bureau 2001-04 Conservatoire National Supérieur d’Art 2005 Embarquement 5’32 – P. Bureau et A. De Van Dramatique, Paris. ​ ​ 2005 Le gai savoir – d’après Niestzche – Gilberte Tsai 2014 – Stage voix off dirigé par John Berrebi ​ ​ 2004 Roberto Zucco – Koltès – F. Ha Van (Roberto 2008 – Stage synchro dirigé par Laura Koeffler ​ Zucco) 2005 – Stage l’acteur face à la Caméra dirigé par Nora 2003 – Tartuffe – Molière – François Ha Van Habib, et Pascal Louan ​ ​ 2000 – Jeanne ou la mort volée – Bono – Sophie Elert 2000 – Conservatoire du Xe arrondissement de Paris ​ ​ 2000 – DEUG d’études théâtrales – Paris III Sorbonne Théâtre (mise en scène) Nouvelles En création - Octobre (titre provisoire) ​ En tournée - Violences conjuguées (co-écriture Karine ​ Sahler). 25 dates sur la saison 2017-28 en région Ile de France et région Centre.

Karine Sahler Formée au TNS en jeu (groupe 35), Karine Sahler dirige la Cie ALASKA qu’elle a fondé avec son acolyte Bryan Polach fin 2016 à Neuilly en Sancerre, dans le Cher. Ensemble ils ont écrit violences conjuguées, actuellement ​ ​ en tournée, et sont actuellement en écriture pour un autre spectacle. Elle collabore comme dramaturge auprès de plusieurs metteurs en scène, continue des projets plus personnels (elle a été lauréate et finaliste de plusieurs concours de textes, de scénario et de nouvelles), associant aussi les arts plastiques (photographie, gravure). Passionnée de pédagogie, elle a aussi été professeur agrégée d’histoire-géographie pendant 10 ans, en banlieue et en milieu rural, et a à coeur de continuer à travailler avec des adolescents.

Direction artistique Cie AlASKA Professeur agrégée d’histoire-géographie Octobre (titre provisoire) : Ecriture et dramaturgie. 2006-2016 Collège (Vizille Bondy, Nérondes, Mehun sur ​ ​ Violences conjuguées : Ecriture et mise en scène avec Yèvre), Lycée (Parentis en Born, Montreuil, Romainville, ​ Bryan Polach. Création septembre 2017. Chelles), Université Marne la Vallée. Actions culturelles.

Dramaturgie et écriture Auteur de publications pédagogiques Je ne supporte plus ton mépris pour ma beauté : Cahier d'activités Interactif sur Ipad pour le collège. Le dramaturge de Mélina Bomal. Création 2020. Web Pedagogique, 2014 et 2015. Echos ruraux (titre provisoire) : dramaturge de la Cie Les La mondialisation contemporaine, rapports de force et Entichés. Création 2019. enjeux, Editions Nathan. Sous la direction de Daniel Elephants : assistante à la mise en scène de Ludovic Oster et Nicolas Balaresque. 2013. Pouzerate, tournée 2017-18. Dossiers pédagogiques autour de films, fiches de Ce qu’on a de meilleur : assistante à la mise en scène de révision, corrigés de bac et de brevet pour Le ​ ​ Ludovic Pouzerate, création 2017. WebPédégogique, depuis 2012. Max et les Maximonstres : mise en scène, opéra pour Manuel Prépabac STL/STI2D, Editions Foucher. ​ ​ enfants de JP Seyvos, 2006. Finaliste du concours Actes-Sud Manufacture des Formation et recherche 2016 Programme SPEAP, Sciences-Po. Abbesses en 2009 pour Finaliste dans plusieurs concours ​ ​ de scénario en 2009 pour La fille. 2e prix du concours de 2012 Agrégation de géographie (rang : 4e) ​ ​ nouvelles Crous en 2005 pour Fragments. 2010 Certification complémentaire au CAPES pour ​ l’enseignement de l’art dramatique. ​ 2009 CAPES d’histoire géographie (rang : 2e). 2005 DEA de géographie (mention Très Bien). 2002 Ecole du Théâtre National de Strasbourg (TNS), section jeu, Groupe 35. 2002 Licence d’arts du spectacle (mention Bien), ​ Université Sorbonne Nouvelle 99-01 Hypokhâgne et khâgne, Lycée Henri IV, Paris. ​ ​ 1999 Baccalauréat littéraire mention Très Bien ​