Pierre DOLLE commissaire-enquêteur 47 route de Nieuil 86340 Nouaillé-Maupertuis

à

Monsieur Matthieu GUERARD Directeur Général de la SA RES 330 rue du Mourelet 84000 AVIGNON

PROCES-VERBAL DE NOTIFICATION

Des observations et propositions issues de l'enquête publique

Conformément aux dispositions de l’article R.123-18 du Code de l’Environnement, le commissaire enquêteur a rencontré le lundi 6 novembre 2017, Madame Jade APARIS, représentant le porteur de projet, afin de lui communiquer les observations du public, des communes concernées, des services de l’Etat, les questions du commissaire enquêteur, le tout consigné dans le présent procès- verbal de notification.

L'arrêté n° 2017/DRCLAJ/BUPPE-095, en date du 20 juin 2017 de Madame la Préfète de la a prescrit l'ouverture d'une enquête publique sur la demande présentée par Monsieur Matthieu GUERARD Directeur, Général Délégué de la SA RES, en vue de procéder à l’exploitation d’un parc éolien, au lieu-dit « Cerisou », sur le territoire de la commune de Savigné (Vienne).

L’enquête publique sur « les dangers ou inconvénients présentés par l’exploitation précitée, soit sur le voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l’agriculture, soit pour la protection des sites et des monuments » (enquête ICPE), s'est déroulée comme prévu dans l'arrêté préfectoral, sur une période de 33 jours consécutifs, du lundi 25 septembre 2017 à 9h au vendredi 27 octobre 2017 à 17h, en mairie de Savigné (Vienne).

1 Outre ses interventions pour viser le registre et les documents d'enquête, s'assurer de l'affichage de l'avis d'enquête dans les 15 communes concernées et sur le site, visiter le site, rencontrer les représentants de plusieurs services et organismes concernés, le commissaire enquêteur a tenu cinq permanences de trois heures en mairie de Savigné les :

- lundi 27 septembre 2017 de 14h à 17h, - mercredi 4 octobre 2017 de 14h à 17h, - mardi 10 octobre 2017 de 14h à 17h, - samedi 21 octobre 2017 de 9h à 12h, - vendredi 27 octobre 2017 de 14h à 17h.

1) Les avis et recommandations des services de l’Etat :

Consultés par le commissaire enquêteur dans le cadre de sa mission, plusieurs services de l’Etat ont émis les avis et recommandations suivants :

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Vienne (SDIS) :

Le SDIS prescrit notamment : - l’accessibilité aux éoliennes par les véhicules d’incendie et de secours, - la mise en place, sur chaque aérogénérateur, d’un système de détection incendie, - la possibilité d’alerter les services d’urgences compétents dans un délai de 15 minutes après l’entrée en fonctionnement anormal de l’aérogénérateur, - la mise en place de moyens de lutte en nombre suffisant et conformes aux normes en vigueur.

De plus, le SDIS précise que « chaque aérogénérateur devra être conforme aux dispositions de la norme NF-EN 61400-1 dans sa version de juin 2006 ou CEI 61400-1 dans sa version de 2005 ou enfin toute norme en vigueur dans l’Union Européenne (article 8) »

2 La Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement de Nouvelle Aquitaine (DREAL)

- Au titre de l’avis de l’autorité environnementale :

Conformément aux dispositions de l’article R122-7 du code de l’environnement, l’autorité environnementale a, par courrier en date du 6 janvier 2017, informé de « l’absence d’observations émises dans le délai sur la demande présentée par Centrale Eolienne de Cerisou ».

- Au titre des services « Nature, paysages et biodiversité » de la DREAL :

- Le représentant du service « paysage » considère que « le projet se situe dans un paysage vallonné et boisé de plaine relativement cloisonné par des haies et des bois au maillage assez large et creusé ». Il précise que « l’étude d’impact est de qualité et qu’aucun élément rédhibitoire n’est à signaler contre ce projet ». Toutefois, il « émet des doutes sur l’impact de l’éolienne E8 située à 3,4 km du site de Charroux. Il sera nécessaire de vérifier, à cet endroit les risques de rupture d’échelle ».

- Le service « Nature » de la DREAL note « des insuffisances dans l’analyse des chiroptères au regard des enjeux forts détectés sur ce site (forte diversité d’espèces) et demande la mise en place d’un suivi par enregistrement en continu de l’activité des chiroptères en période favorables ». S’agissant des impacts cumulés des parcs éoliens avec le projet de Cerisou, le service « Nature » considère que la réalisation de ce projet « supprimera un espace vierge pouvant servir de respiration entre 2 zones à forte occupation de l’éolien ». S’agissant des busards et des rapaces, le service « Nature » de la DREAL propose « le renforcement du suivi de ces espèces dans les premières années de fonctionnement du parc ». Enfin, plus généralement, il est proposé de « revoir le plan de bridage des aérogénérateurs et de l’étendre notamment à la période estivale, période de forte activité des chiroptères ».

3

L’Agence Régionale de Santé (ARS) :

S’agissant des impacts sonores, l’ARS rappelle que de nouvelles mesures sonométriques seront nécessaires après mise en service du parc éolien, afin de vérifier le respect permanent des émergences réglementaires et, le cas échéant, de mettre en œuvre des mesures compensatoires (bridage des machines par exemple).

Quant au problème des ombres portées, l’ARS propose que le porteur de projet s’engage à réaliser une expertise des impacts effectifs en cas de gène constatée, afin d’identifier les mesures compensatoires appropriées à mettre en place

L’unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine de la Vienne (UDAP/86) :

L’UDAP /86 émet un avis défavorable sur ce projet éolien, compte tenu, localement, de fortes sensibilités paysagères, patrimoniales et archéologiques (vallée de la Charente, cité historique de Charroux avec son abbaye, château de Rochemeau). Il précise enfin que le secteur de Civray, où se situe le projet, connaît déjà un fort développement éolien, installations qui transforment radicalement les paysages traditionnels et dont l’accumulation et la concentration portent grandement atteinte à la qualité paysagère des communes concernées.

La Direction Départementale des Territoires (DDT)

Au titre du volet urbanisme de l’autorisation unique, la DDT a demandé la fourniture d’un nouveau plan de masse respectant le recul minimal (10 m de l’axe du chemin rural) pour la structure de livraison n°4.

Par ailleurs, l’architecte conseil de la DDT/86 note que le projet de parc éolien de Cerisou « présente de nombreux impacts paysagers et humains forts (sur densité inacceptable de projets éoliens sur ce territoire, impacts visuels et co visibilités pour des monuments historiques, présence de l’AVAP de Charroux à 1,5 km du site, impact paysager trop important vis-à-vis de la vallée de la Charente, rupture d’échelle) ».

4

2) Les observations et propositions : Les 5 permanences se sont déroulées dans de bonnes conditions matérielles et dans un climat tout à fait serein et constructif.

La synthèse reprend tout d’abord les 7 avis favorables, puis les 71 avis défavorables au projet. Le numéro de cote est indiqué au début de chaque observation ou courrier, dans l’ordre d’inscription sur le registre d’enquête. .

AVIS FAVORABLES AU PROJET : 7 avis favorables ont été recueillis pendant l’enquête. Les avis favorables rappellent les avantages liés au développement des énergies issues de l’éolien (respect de l’environnement, prévention des émissions de gaz à effet de serre, énergie propre, participation à la transition énergétique, alternative au nucléaire…).

1 - Alexis JUGE représentant la société VOLFSWIND à Limoges, Apporte son soutien à ce « projet bien pensé, respectueux de l’environnement »,

3 – Norbert BERNARDEAU, 2 rue des Bleuets « Vergné » à Savigné, Constate la nécessité d’opter pour des énergies renouvelables, et demande que, en plus des élus, les particuliers soient associés aux projets. Il émet un avis favorable au projet en indiquant que « le choix des implantations a été judicieux, tenant compte de l’environnement ».

5 – Anne-Marie ROCHER, 5 « La Groie » à Savigné, Est favorable au développement de l’énergie éolienne, « bonne alternative au nucléaire ».

6 – Jacques BRUNNER, 9 rue de la Grenatière à Savigné, Exprime son accord avec le développement des énergies nouvelles notamment l’éolien et le photovoltaique.

7 – Roland PORTEJOIE , Savigné, Est favorable au projet,

8 – Mme et Mr Lucienne et Guy MORICHEAU, Savigné, Expriment leur accord avec ce projet

42 – Thomas NOUGUES « France Energie Eolienne » Apporte son soutien au projet

5 AVIS DEFAVORABLES AU PROJET : 71 avis défavorables ont été recueillis pendant l’enquête. Les avis défavorables peuvent être regroupés autour des thématiques suivantes : a)La multiplication des projets éoliens sur le territoire du Civaisien (saturation des paysages), b) Les impacts sur le milieu humain (nuisances visuelles, bruit, vibrations, impact sur la santé…) , c) Les impacts sur la valeur foncière et immobilière (dépréciation du bâti), d) Les impacts sur le patrimoine culturel (présence de monuments historiques, AVAP Charroux, grottes de Chaffaud,»…), e) impacts sur l’environnement (chiroptères, avifaune, impact sur le couloir de migration de Cerisou), f) impact sur le tourisme, g) Choix du site prévu (arguments présentés par le promoteur « fallacieux », les photomontages sont truqués, le territoire prévu n’est pas une zone de plaine et n’est pas particulièrement venteux), e) Coût de l’énergie éolienne (chère pour le contribuable et peut rentable).

2 – Marcel PUYGRENIER, 4 lieu-dit « Bachellerie », 16420 Saulgond, Déclare être opposé au projet éolien de « Cerisou » car il « détruit le paysage, impacte les monuments historiques répertoriés près du site (ancienne abbaye de Charroux, château de Rochemaux, église Saint Pierre à la Chapelle Bâton), provoque des nuisances visuelles et du bruit, dévalorise le patrimoine immobilier, » Monsieur PUYGRENIER constate que le « paysage local est déjà saturé par des éoliennes » et indique « qu’il est indispensable de négocier avec les collectivités territoriales un schéma global d’implantation éolien au niveau de la région Nouvelle Aquitaine ». Par ailleurs, monsieur PUYGRENIER demande que les photomontages soient réalisés en hiver ou au printemps pour permettre une évaluation « correcte de l’impact paysager ». Enfin monsieur PUYGRENIER insiste sur « la mise en danger des oiseaux et des chiroptères par des pertes d’espace vital ».

6 4 – Christophe QUERAUX, Adjoint au maire de Civray, domicilié à Saint Macoux 86400,

Résidant près d’un aérogénérateur, Monsieur QUERAUX constate la multiplication des projets de parcs éoliens sur le territoire du Civraisien et exprime son opposition totale au développement de cette production énergétique « peu rentable, au coût important pour le contribuable, polluant la vue et détruisant les campagnes ».

9-10-11 – Famille BRUNET (Hervé, Claudine et Lucette), domiciliés 1 « Le vieux Ballue » à Blanzay,

Déclarent résider près des futures éoliennes du projet de Blanzay et déplorent la multiplication des projets éoliens dans le Sud Vienne. Ils expriment leur « profond désaccord pour le projet de Savigné » car « les éoliennes provoquent des nuisances (visuelles, bruit, vibrations, dévalorisation du patrimoine, impact sur le paysage…) ».

12 – Michelle MANSELON, Présidente de l’association « Mauprevoir environnement », - Indique, en préambule, ne pas être contre le développement de l’énergie éolienne, mais constate que « la multiplication des parcs éoliens dans le Sud Vienne et le Nord Charente devient désastreux pour le tourisme, et la qualité de la vie », - Ajoute que « la covisibilité des éoliennes tout autour des villages devient une nuisance insupportable à tous égards », - Attire l’attention sur la nécessité de protéger les monuments et paysages emblématiques présents (Abbaye Charlemagne à Charroux, Château de Rochemaux, vallée de la Charente), - Note que « les études sur les chiroptères présentées au dossier ne comptabilisent pas les impacts cumulés des projets et parcs en exploitation dans un rayon de 15 à 20 Km », - S’étonne que l’étude des dangers (page 55) présente simplement des moyennes de températures pour , sans préciser qu’il existe des périodes de gel. Ce raisonnement et « faux et fallacieux », - Regrette que la distance à respecter vis-à-vis des habitations reste à 500 m car cette distance avait été instituée à une période où les éoliennes avaient une hauteur totale variant entre 135 et 165 m.

7 13- Pierre et Bénédicte ROLAND-GOSSELIN, « Le Courtioux », Blanzay,

- Attirent l’attention sur le caractère touristique du Sud Vienne, sur la présence de « trésors architecturaux de valeurs inestimables » situés sur les communes de Charroux et Civray, qui encadrent le site prévu pour l’implantation du parc éolien de Cerisou, à Savigné et sur le patrimoine naturel local (vallée de la Charente, bois des ages, grottes de Chaffaud). - S’interrogent notamment sur « la surcharge de parcs éoliens sur cette partie du territoire, la dénaturation de l’environnement par les éoliennes dans le Sud Vienne, la pollution des paysages, l’impact négatif sur le tourisme local, les effets sur la santé des riverains, le bruit des aérogénérateurs, le coût onéreux de la production électrique par les éoliennes, les pratiques commerciales des sociétés contractantes… ». - Notent la position du SCOT regroupant les 2 communautés de communes du Sud Vienne qui considère que le nombre d’éoliennes devenait critique et que l’on avait atteint un seuil de saturation et a voté une motion précisant « que ne pourrait être accepté que les projets qui seraient une extension d’un projet existant ».

- Concluent que « l’implantation de ces 8 éoliennes n’est éminemment pas souhaitable et ne fait qu’exacerber l’avidité et la cupidité pour les uns et le sentiment d’impuissance et de découragement pour les autres ».

14 – Roselyne MAITRE du CHAMBON, « La Mailholière » Blanzay, Indique que « la révolte gronde dans les campagnes sacrifiées au goût du lucre des puissants qui vivent en ville et permettent que l’on défigure des paysages pour lesquels ils n’ont que mépris ». Elle exprime son « opposition formelle au projet qui vient s’ajouter à une quantité incroyable de projets du même type qui risquent de transformer le territoire du Sud Vienne/Nord Charente en une vaste usine à ciel ouvert au détriment de la qualité de vie ». Elle est contre l’implantation des éoliennes qui « violent le paysage, polluent, sont anti-environnementales, volent la valeur du patrimoine, tuent le tourisme, dressent une partie de la population contre le petit nombre de ceux qui espèrent en tirer profit ».

8 15 – Copie d’un courrier adressé à Madame La Préfète de la Vienne par un « groupe de citoyen du Civraisien » opposés au projet : Par courrier adressé à Madame la Préfète de la Vienne et reçu par mail en mairie de Savigné, un « groupe de citoyens du Civraisien » expriment leur opposition au projet de parc éolien de « Cerisou » à Savigné , projet qui « va contribuer à marginaliser encore plus leur territoire déjà bien isolé ». Ces opposants notent « un mitage progressif du territoire du Civraisien par l’implantation désordonnée et au compte-gouttes d’éoliennes », et condamnent notamment, « une dévalorisation du paysage, des impacts négatifs sur le développement du tourisme rural, des impacts sur les monuments et sites classés tel que la vallée de la Charente, une dévaluation de l’immobilier et une dépréciation des biens». Ce courrier attire également l’attention sur des « impacts non mesurés sur la faune chauves souris, rapaces et oiseaux migrateurs, en précisant que ces derniers empruntent un couloir migratoire séculaire qui passe juste dans l’axe de Cerisou ». S’agissant de la distance entre les habitations et les aérogénérateurs, Les signataires considèrent que la législation actuelle qui prévoit une distance minimale de 500 m, n’est plus adaptée compte tenu de la hauteur actuelle des éoliennes. De plus, ils mettent en doute la réalité de certains photomontages présentés dans le dossier (présentation du parc éolien de Joussé), « photo truquée destinée à tromper les citoyens sur l’impact visuel du projet Cerisou ». En concluant que « le territoire du Civraisien n’est pas une poubelle », les signataires posent la question de savoir « pourquoi aucun parc éolien n’est installé dans un rayon de 30 Km autour de Poitiers » et s’il n’est pas nécessaire de localiser la production d’énergie prés des centres de consommation.

16 – Muriel et Graham ELLIOT « Chez Laurence » à Charroux, « 250 éoliennes dans un rayon de 30 Km autour de Civray : c’est vraiment trop ! » c’est le constat de ces citoyens anglais installés prés de Charroux ils expriment leur opposition aux éoliennes qui « détruisent les campagnes, ont un impact négatif sur le tourisme local, impactent les paysages, le patrimoine classé ou inscrit, présentent des effets négatifs pour la faune migratrice et l’élevage, et présentent des effets négatifs pour la santé (bruit, basses fréquences, effets ombres portées…).

17 – Henri De CRESSAC, Château Garnier, Exprime son avis défavorable au projet présenté « par des sociétés de promotion des éoliennes qui sont des vecteurs de fausses données présentées pour leur enrichissement personnel ». Il précise que les éoliennes sont « vecteur de nuisances (visuelles, sonores), entraînent une perte de la valeur immobilière, sont financièrement peu crédibles et détruisent la faune ».

9 18 – Hugues HERVOUET, Château Garnier, « Trop c’est trop ! », Monsieur HERVOUET présente son opinion défavorable au projet et plus généralement « devant l’inconscience de nombreux élus qui favorisent le grand nombre d’implantations d’éoliennes dans le Sud Vienne, implantations qui auront des conséquences sur le tourisme si riche en patrimoine historique et environnemental ». S’agissant plus particulièrement de l’implantation du parc de Cerisou, il attire l’attention sur la « proximité de Charroux et les différents sites classés (château de Rochemaux, tour Charlemagne, grottes de Chaffaux), la dépréciation de l’habitat, la proximité des bois et des bocages, le mitage du territoire local et le dessèchement des terres agricoles par une trop grande présence d’éoliennes génératrices d’accélérateur de vent ».

19 – Gautier Du CHAMBON, Blanzay, Est contre ce projet « qui n’est qu’une réplique opportuniste d’une calamité pseudo écologique et pseudo économique, facilitée par la fascination et l’indulgence de quelques décideurs oublieux de leurs responsabilités pour le bien commun : santé, environnement, paysage, économie locale, tourisme, patrimoine… ». Monsieur Du CHAMBON note la proximité de la Charente,la nature du sol et le coût du démantèlement des éoliennes, la distance des éoliennes par rapport aux habitations, distance non conforme au regard des prescriptions de l’OMS, les effets négatifs sur la santé (infrasons,dangers de chute des éoliennes…), de même que les impacts négatifs sur la valeur immobilière, le tourisme local, les paysages séculaires. Enfin il condamne « cette production dérisoire (67 600 MKH selon le porteur de projet) et irrégulière qui nécessité un quasi doublement du prix de rachat du KW d’ici 2032 ».

20 – Sylvain MAÏTRE, Blanzay, Affirme que « le Sud Vienne ne doit pas être massacré et sa population respectée ! » et exprime son « profond désaccord » avec la réalisation du projet de parc éolien sur la commune de Savigné . Il estime que ce projet « altère le cadre et les conditions de vie des riverains, impacte négativement le tourisme et l’économie locale, entraîne une perte de la valeur des biens immobiliers aux alentours, a des effets nocifs sur la santé des hommes et des animaux et entraîne une pollution des sols par l’apport de milliers de tonnes de béton ».

10 21 – Philip MAÏTRE, Blanzay, Fait part de « son opposition la plus ferme au projet éolien de Savigné ». Il estime que ce projet « entraîne une baisse de la valeur de l’immobilier de l’ordre de 30 à 40%, est dommageable pour toute l’économie locale, provoque des nuisances visuelles et sonores, entraîne de nombreux problèmes sur la santé des humains et des animaux (infrasons). Il considère enfin, que « le peu de transparence de la part de la société chargée de l’implantation et le manque de visibilité donné aux habitants se déroulant sur le long terme constituent des éléments supplémentaires particulièrement choquants motivant davantage sa demande de ne pas valider ce projet ».

22 – Madame De VENDIN, Blanzay, « Nous ne voulons pas devenir une zone sinistrée, un territoire saccagé comme le déclarait récemment Monsieur Alain FOUCHE, Sénateur de la Vienne » ainsi conclue Madame De VENDIN en exprimant son opposition à la réalisation du parc éolien sur la commune de Savigné. Madame De VENDIN reprend la plupart des arguments présentés par les opposants au projet notamment « la prolifération des parcs éoliens sur le territoire du Sud Vienne, les impacts négatifs sur le tourisme et l’activité commerciale locale, la dépréciation des biens immobiliers, les nuisances visuelles et sonores, les impacts sur la santé notamment dus aux infrasons ». Enfin elle note, comme Monsieur MAÏTRE Philip, « le peu de transparence de la part de la société chargée de l’implantation et le manque de visibilité donné aux habitants se déroulant sur le long terme constituent des éléments supplémentaires particulièrement choquants motivant davantage sa demande de ne pas valider ce projet ».

23 – P, RIFFAULT, Blanzay, Exprime son « profond désaccord avec ce projet » (irrespect de l’environnement, impacts sur le patrimoine, la faune la flore…). Attire l’attention sur l’absence d’avis de l’autorité environnementale qui devait être joint au dossier.

24 – Walters DILYS, J. NICHOLLS, Mauprevoir, Sont « contre l’implantation des éoliennes à Savigné, car elles ne sont pas une solution de la transition écologique et ont des impacts négatifs sur l’environnement, le patrimoine, le tourisme et la santé ».

11 25– Sonja GURT, secrétaire association Environnement Confolentais et Charlois, Précise le dépôt d’un dossier. (analyse du mémoire déposé par Madame GURT en observation 77 ).

26 – Alain BONNAUD, , Constate que «La région est défigurée par ces projets, le Sud Vienne très impacté par l’implantation d’éoliennes et s’interroge sur le peut de projets prévus dans le Nord du département ».

27 – Geneviève DELLION, 5 lieu –dit « La Tourenne », Estime que « l’installation d’éoliennes dans le seuil du Poitou va rendre cette campagne invivable et défigurée ». Propose de répartir les installations dans toute la France par exemple dans le vignoble Bordelais.

28 – Michel COLOMBEL , Abbaye de Montazais, Savigné, Indique que le projet éolien de Savigné se situe exactement sur le passage bi annuel des grues cendrées.

29 – Sylviane et René SAVANEIX, Mauprevoir, Déclarent ne pas être opposés systématiquement aux éoliennes, s’interrogent sur la prolifération des projets dans le Sud Vienne et demandent une « égalité sur ce sujet non dénué d’inconvénients notamment sur l’immobilier, le tourisme la qualité de l’environnement ».

30 – Alain VAN KOTE, Président de l’association « Mauprevoir Environnement »,

Attire l’attention sur 4 points : - La multiplication des parcs éoliens dans le Sud Vienne, - Le leurre de la manne financière annoncée aux communes, - Le coût du démantèlement des éoliennes, la responsabilité des propriétaires de terrain sur le règlement de ce coût, et le montant dérisoire de la provision légale prévue, - La nécessité d’organiser une enquête d’utilité publique compte tenu de la connexion géographique et visuelle et de la succession des projets sur un même territoire.

12 31 – Aaron VOGEL, 22 rue Marigné à Savigné, Exprime son opposition à ce projet qui « engendre beaucoup de dépenses et peu de profit »,

32 – Sharon VOGEL, 22 rue Marigné à Savigné, Est contre ce projet dont les « machines industrielles, les plus hautes du Sud Vienne, n’ont pas leur place dans ce cadre magnifique de la France rurale ».

33 et 34 – David et Dianne LLEWELLYN, « Le Grand Breuil » à Saint Pierre d’Exideuil, Expriment leur « objection au projet d’éoliennes à Savigné, projet susceptible d’avoir des conséquences négatives notamment sur la santé, l’environnement, la sécurité du public ». Attirent l’attention sur les dangers possibles des éoliennes (incendie, rupture en cas de fort vent) de même que sur les gains financiers aléatoires, la nécessité de dédommager les propriétaires en cas de vente de leur bien immobilier et enfin la multiplication des projets de parcs éoliens sur le territoire du Civraisien..

35 – Michelle GRANIER «La Chassagne » à Blanzay, Affirme son « opposition à ce projet destructeur des paysages, inquiète les habitants, dévalorise les biens immobiliers et impacte négativement le tourisme local ». S’inquiète sur la multiplication des projets éoliens dans le Sud Vienne et propose à la réflexion les propos du Président du Département et du député de circonscription qui « se sont indignés du massacre que ce mitage du territoire va produire ».

36 – Josette et Abdelkader BOULANOUAR, « La Réchaudie » Saint Coutant 16350 Sont « conscients de la nécessité de rechercher des énergies renouvelables et ne sont pas hostiles par principe à l’éolien ». Toutefois, résidant à 1 Km du parc éolien de Coutant ils font le constat de « nuisances sonores qui affectent la vie de riverains résidant entre 500 et 600 m des machines ». Ils rappellent les dangers potentiels des infrasons et des basses fréquences et proposent, « l’application du principe de précaution en interdisant tout implantation de parc éolien à moins de 1000 m ou même 1500 m des habitations ». D’autre part, en raison du grand nombre de dossiers éoliens en instruction dans le Nord Charente et le Sud Vienne, ils invitent à « la mise en place d’un moratoire et une étude approfondie des effets cumulés du développement éolien sur le plan humain, écologique, paysager et patrimonial ». Enfin, ils s’interrogent sur les problèmes que posent les éoliennes à la défense Nationale et rappellent qu’un projet de décret, précisant les règles d’implantation des éoliennes vis-à-vis des installations de défense et les équipements de surveillance météorologique et de navigation aérienne, est en préparation.

13 37 – Agnès MOORE, Savigné,

Exprime « son horreur devant le projet d’installation d’éoliennes tout près des Grottes de Chaffaud à Savigné » et indique « que la vue du haut de la falaise sera ruinée avec des énormes éoliennes si près du site ». Attire l’attention sur les impacts prévisibles sur les chiroptères. Propose, enfin, devant la multiplication des projets sur le territoire du Civraisien, « l’installation des parcs éoliens sur des communes plus près de Poitiers, où les besoins énergétiques sont plus importants »

38 – Marc LANDROT Charroux, Informe de son « opposition au projet de générateurs électriques industriels à Savigné, au rendement faible, négatif sur l’immobilier, sur le coût de l’électricité, sur la santé physique et mentale, sur le couloir migratoire de Cerisou, sur la stabilisation de la population ». Affirme que « la multiplication non raisonnée des parcs éoliens et le mitage de tout le Sud Vienne et Nord Charente participe de la dégradation du cadre de vie et de l’attrait touristique vital pour l’économie ». Habitant à Charroux il déclare « participer, avec de nombreux Charlois, le conseil municipal le milieu associatif et les enfants des écoles, à l’obtention, pour la commune, du label « petite cité de caractère ». Il affirme que « l’on ne peut demander aux Charlois de respecter le cadre strict du cahier des charges et la mise en place de l’AVAP si d’autres, pour des raisons financières uniquement, imposent à tous une dégradation du patrimoine paysager ». Enfin, il précise que « la vallée de la Charente qui doit être mise en valeur, ne mérite pas cela ».

39 – Elisabeth LANDROT Charroux, Exprime son opposition au projet d’implantation d’éoliennes sur le site de Cerisou et considère que « le problème majeur est aujourd’hui le mitage du territoire Civraisien par une implantation anarchique de nombreuses éoliennes ». S’agissant de la proximité du village de Charroux par rapport au futur parc éolien de Cerisou, Madame LANDROT considère que « l’implantation de ces éoliennes va dévaloriser énormément le patrimoine historique et immobilier, dénaturera la vallée de la Charente impactera la tourisme local ». Enfin, comme son époux, Marc LANDROT, elle affirme que «la proximité des éoliennes avec Charroux est incompatible avec le strict cahier des charges de l’AVAP ».

14 40 – Pierrick MAITRE, Blanzay, Exprime son désaccord avec la réalisation du projet de parc éolien sur la commune de Savigné qui « provoquera des dommages aux espèces animales présentes (chauve-souris, busards, oiseaux migrateurs et sédentaires), des nuisances pour l’être humain (sonores, visuelles, sanitaires) de même qu’une pollution durable des sols, une dévalorisation de l’immobilier ». De plus, Monsieur MAITRE regrette que les communes voisines du site n’aient pas été destinataires d’informations sur le projet et demande la revalorisation de la garantie financière prévue pour le démantèlement des éoliennes. Enfin il affirme que « les retombées économiques positives de l’implantation d’éoliennes sur la commune de Savigné seront quasi inexistantes et que l’impact de ce projet est loin d’être à la hauteur des sacrifices que la population serait prête à accorder pour le bien commun ».

41– Karelle BOIREAU, Genouillé et Civray,

Déjà opposée au projet de Genouillé, déclare être opposée également au projet d’implantation de 8 éoliennes industrielles à Savigné car « ce projet ne prend pas en compte la globalité des autres projets similaires déjà existants ou à venir sur le territoire du Civraisien et le phénomène d’encerclement que cela implique ». Madame BOIREAU précise de plus, que « la principale raison de son opposition repose sur son inquiétude quant aux risques sanitaires pour les humains et les animaux, liés aux émissions d’infrasons ». Elle demande que soit appliqué le principe de précaution notamment au regard des conséquences du syndrome éolien (maux de têtes, acouphènes, irritabilité, état dépressif, trouble de l’équilibre, tachycardie). Enfin elle s’interroge sur « l’impact direct et les répercutions qu’aurait un tel projet sur le paysage et sur le développement du territoire de même que sur le tourisme et la valeur de l’immobilier ».

43 – William GASCOIN, Alloué (16), Exprime son opposition à ce projet «aberrant dont l’implantation se situe en surplomb de la vallée de la Charente et tout proche de la commune de Charroux qui dispose d’une AVAP permettant de valoriser et préserver la richesse de son patrimoine (les halles, la tour Charlemagne, l’abbaye de Saint Sauveur, la porte de l’aumônerie…) ». Monsieur GASCOIN attire également l’attention sur les impacts sur le tourisme, les paysages, la faune (rapaces, chauves souris, oiseaux, reptiles), le milieu humain, les sites et monuments classés (château de Rochemaux, grottes de Chaffaud, moulin des ages). Il affirme que « cette centrale éolienne n’a pas sa place dans cette région très riche patrimonialement dans tous les sens du terme et qu’il faut préserver absolument de toutes constructions industrielles, notamment des aérogénérateurs gigantesques ».

15 44 – Annette et Raymond GARRATT, Blanzay, « 250 éoliennes dans un rayon de 30 km autour de Civray, c’est vraiment trop ! » constatent Madame et Monsieur GARRATT qui affirment leur opposition aux éoliennes qui « détruisent la campagne, sont des dangers pour les oiseaux migrateurs, détruisent le tourisme affectent l’économie locale, réduisent la valeur des biens immobiliers et impactent la qualité de vie des personnes résidant à proximité ».

45 – Dianne LLEWELLYN, Savigné, (courrier en anglais), Madame LLEWELLYN reprend en anglais les observations déjà formulées avec son époux, sur le registre d’enquête (observation n° 33et 34). Elle exprime son opposition à la construction de ce parc procurant des impacts sur les petites communes de Civray et Charroux, et ne procure aucun bénéfice financier pour les résidants locaux. Elle constate qu’il y a localement déjà beaucoup de parcs éoliens qui impactent la beauté de ce territoire et propose d’installer des éoliennes à l’endroit où elles procureront des avantages pour les résidants.

46 – Keith LLEWELLYN, Savigné, (courrier en anglais), Constate que le Civraisien comporte déjà nombre de parcs éoliens et exprime son « objection au projet proposé à Cerisou, projet négatif pour la qualité de l’environnement ».

47 – Mrs and Mr BRIDGES, Savigné, (courrier en anglais), Déclarent n’avoir pas eu connaissance du projet lors de la recherche et de l’achat de leur résidence à Savigné. Constatent que le projet est situé sur un couloir de migration, près d’un site historique et de monuments classés, qu’il impacte leur territoire de vie, a des effets négatifs sur le tourisme. Enfin ils estiment qu’il y a « assez d’éoliennes sur le Civraisien pour pourvoir aux 20 000 habitants présents localement ».

48 – Sonja GURT, Pleuville (16), Propriétaire de 2 gîtes à Pleuville, s’oppose à l’implantation de la centrale éolienne de Cerisou à Savigné, car il y a déjà trop d’éoliennes dans le Sud Vienne/Nord Charente. Elle est contre le développement anarchique de l’éolien qui « impacte la faune et la flore, le tourisme et la qualité de vie des riverains ».

49 – Fiona et Adrien COWELL, Alloué (16 Expriment leur opposition à l’implantation de la centrale éolienne de Cerisou en attirant notamment sur la densité des parcs éoliens en Sud Vienne et Nord Charente et sur l’impact des aérogénérateurs sur le bourg de Charroux.

16 50 –Anne RAUCHS-IDELOT, Blanzay Fait part de « son profond mécontentement face au projet éolien prévu sur la commune de Savigné ». Constate le « déploiement anarchique des éoliennes dans le Sud Vienne et le manque de concertation entre les communes pour définir un projet raisonnable ». Elle pose enfin la question sur le devenir des éoliennes et leur démantèlement dans 30 ans.

51 –Léone et Pierre GUIONNET, Expriment leur opposition à l’installation de nouveaux champs éoliens sur leur territoire car elles sont déjà « trop nombreuses dans le Sud Vienne ».

52 –Françoise HOQUET, Blanzay, Exprime son désaccord concernant l’implantation d’éoliennes sur la commune de Savigné projet qui « provoque des nuisances sonores et visuelles, avec des impacts sur la santé morale et physique, sur les oiseaux migrateurs et entraîne une baisse de la valeur immobilière » .

53 –Fabrice HIDELOT, Blanzay, Affirme que le « développement anarchique de l’éolien dans sa région est dangereux pour le développement du tourisme et néfaste pour le cadre de vie ». Il pose ensuite, plus précisément plusieurs questions sur le plan de financement proposé par le porteur de projet et demande au promoteur d’expliquer en profondeur son Business Plan : - La prévision de production (67 600 MWh n’est-elle pas optimiste ?, - Comment l’entreprise peut-elle espérer vendre sa production au tarif prévu à partir de la 16ème année ? - Pourquoi choisir le mode dégressif plutôt que linéaire pour l’amortissement des immobilisations ? - A quoi correspondent les sommes indiquées à la ligne « mesures compensatoires », comment sont déterminés ces montants.

54 –Gilles GASTOU, Asnois, Propose que soit donné un avis très défavorable au projet et motive son opposition : - Ce projet ne correspond pas du tout à un développement durable, détruit les paysages et le patrimoine (vallée de la Charente, AVAP de Charroux, monuments classés, Château de Rochemaux, abbaye de Saint Sauveur), accélère le déclin de la démographie locale et la désertification économique locale, - Une partie importante de la population locale sera spoliée par des risques sur la santé, des pertes d’activités des pertes de valeur sur l’immobilier,

17 - Pour des revenus outranciers de quelques investisseurs et une poignée de propriétaires locaux, - Avec des manques de garanties sur les impacts sur la flore et la faune (migration des grues cendrées), sur les sur les impacts sur la sécurité nationale (dégradation fonctionnement des radars),sur le démantèlement en fin de vie des éoliennes, -Pour lequel des alternatives sont plus acceptables et insuffisamment prises en compte, investissement en isolation, localisation des parcs éoliens plus près des lieux de consommation, photovoltaïque,

- Sans que la démonstration de l’intérêt écologique de l’éolien terrestre pour la nation soit incontestablement établie et politiquement bien acceptée et acceptable (énergie faussement renouvelable car elle est intermittente, très faible possibilité de stockage de l’électricité qui impose de gérer cette variabilité avec des centrales à flammes, augmentation du coût de l’électricité, recours et condamnations pour prise illégale d’intérêt des élus locaux. Monsieur GASTOU termine son intervention en indiquant que « la société EoleRES a une manière très particulière de présenter ses comptes consolidés » et demande « pourquoi le résultat de l’exercice pour l’année 2015 est de 350 879€ alors que le résultat net n’est que de 34 337€ ? ».

55 –Alain RAYNAUD, Blanzay, Signifie sa « plus grande opposition à la construction de ces catastrophes écologiques et industrielles que sont ces monstres d’acier et de béton visibles jusqu’à 30 Km ». Il constate « la multiplication des projets de parcs éoliens dans un rayon de 30 Km autour de Civray », multiplication « génératrice de désagréments pour les riverains et dont les projets sont conduits dans le secret et l’ignorance des populations concernées avec l’accord de quelques propriétaires terriens et l’aval de beaucoup d’élus locaux qui sont souvent les mêmes ».

56 –C. LATASTE, Saint Christophe, Présente son « opposition ferme au projet de parc éolien à Savigné », en expliquant que les « installations éoliennes sont vraiment scandaleuses et se font sans aucune considération pour la santé des gens qui habitent la campagne alentour ».

18 57 –Chantal SINAULT, BLANZAY, Présidente de l’Association de Défense et de Protection de l’Environnement de Blanzay (association qui lutte contre l’implantation d’un parc éolien sur cette commune), Madame SINAULT affirme, à titre individuel, son « opposition au projet d’installation de 2 parcs éoliens de 4 éoliennes à Savigné », pour les raisons suivantes : - Multiplication de parcs éoliens autour de Civray, entraînant la désertification massive du Sud Vienne, la disparition du tourisme vert, - Dévaluation de l’immobilier, - Destruction du paysage et saturation visuelle, - Tensions et divisions au sein de la population rurale, certaines personnes ayant le sentiment d’être sacrifiées au profit d’autres habitants et ressentent une véritable injustice à leur encontre. -Photomontages qui ne reflètent pas la réalité, sont trompeurs et n’ont que pour seul objectif de montrer des éoliennes qui s’insèrent bien dans le paysage, -Insuffisance de la provision de 50 000€ prévue pour le démantèlement d’une éolienne à la fin de son exploitation, - Implantation des éoliennes trop près des habitations, - Nuisances pour la santé humaine (bruit, nuisances visuelles, effet des ombres portées) pouvant entraîner des troubles du sommeil, des maux de tête, des acouphènes, des vertiges, des angoisses, des problèmes de mémoire, des palpitations, - Manque d’adhésion majoritaire des communes situées dans le rayon des 6 Km autour du parc, décisions récentes qui font suite à une prise de conscience généralisée quant au développement anarchique des parcs éoliens dans le Sud Vienne, - Prise de position contre le développement des parcs éoliens dans le Sud Vienne, notamment Alain FOUCHE, Sénateur de la Vienne, Jean Michel CLEMENT, Député, et Bruno BELIN, Président du Département.

Madame SINAULT propose ensuit, plusieurs questions sur le projet éolien de Savigné :

- L’argument végétal peut-il être retenu pour dire qu’il n’y aura pas de visibilité des éoliennes ? - Pourquoi aucun photomontage n’a été réalisé aux lieux-dits Chauveaux et Clerfeuil ? - Pourquoi l’étude (tableau 71) ne prend pas en compte de façon précise les parcs qui sont situés à proximité y compris en dehors de la Vienne ? - Pourquoi certains projets reçoivent l’avis de l’autorité environnementale et d’autres non ? - Pourquoi n’y a t il pas de photomontages des hameaux à proximité de l’implantation ?

19 - Pourquoi l’étude fait-elle référence au schéma régional éolien alors qu’il a été annulé par décision judiciaire ? - Est-ce une démarche scientifique et sérieuse de réaliser des études acoustiques avec un modèle d’éolienne qui risque d’être différent de celui qui pourra être finalement retenu ? - S’agissant des effets de barrière, existe-t-il dans le rapport tous les éléments topographiques nécessaires permettant d’atténuer le bruit ? - Concernant les risques en cas de fort vent, le rapport ne devrait-il pas mentionner de manière plus précise les autres dispositifs qui sont indiqués mais non expliqués ? - Les éoliennes E1, E5 et E8 se trouvent entre 230m et 400m de plusieurs routes départementales. Si le principal risque est la chute de pale ou de débris suite à des vents forts, comment peut-on envisager une implantation si proche des routes avec autant de risques pour la population ? - Comment peut-on envisager de réaliser des chemins d’accès sans préciser où et pourquoi dans la préparation du projet ? - Pourquoi l’étude ne fait-elle pas l’inventaire des gîtes ruraux et des chambres d’hôtes qui existent sur les communes de Savigné et Champniers ? - Dans la synthèse des distances aux habitations et zones urbanisées, pourquoi faire la différence entre nombre d’habitants, pour la commune la plus proche (La Chapelle Baton) et le nombre d’habitations pour le hameau le plus proche ? - Sachant que le poste source existant pour le raccordement au réseau électrique est situé à Saint Pierre d’Exideuil et qu’il est saturé, quel raccordement est prévu pour les éoliennes de Savigné ? - Le département de la Vienne, propriétaire de la section F 235 au lieu-dit « Le Pont Double » à Savigné, a-t-il donné son autorisation quant à la servitude d’accès et de raccordement inter éolien ? - Pour quelle raison, sur le document de l’autorisation de dépôt d’AU sur la parcelle ZE 16, le nom de Monsieur Maxime BOUCHET a-t-il été rayé à la main ?

58 –Thierry ROBERT de SAINT VICTOR, , Tout en « saluant la qualité des documents réalisés par le porteur de projet », Monsieur ROBERT de SAINT VICTOR indique cependant que ceux-ci « masquent la réalité, manquent d’objectivité et sont en grande partie, excepté les photomontages, inintelligibles pour le commun des mortels ». Il considère que « le résultat est apocalyptique, le nombre, la taille et la saturation de la zone en projets réalisés ou en devenir est un véritable massacre ». Il affirme être « farouchement opposé au projet » en présentant plusieurs remarques sur le dossier : - Volume 3 : Certaines éoliennes sont situées en périphérie du territoire de la commune de Savigné, afin de rejeter toutes les nuisances sur le territoire des communes environnantes. Le business plan est basé sur un coût de rachat doublé en 20 ans, ce qui n’est pas souhaitable. La garantie financière de démantèlement calculée de façon forfaitaire, sans lien avec le coût réel et la taille toujours grandissante des machines.

20 - Volume 4 : L’énergie éolienne n’est pas une énergie de substitution, en l’absence de vent, elle n’existe pas. Il n’y a aucune protection envisagée ni pour le patrimoine ni pour les paysages. La distance réglementaire de 500m par rapport aux habitations, est insuffisante car elle ne tient pas compte de l’augmentation de la taille des machines et des nuisances liées aux infrasons. La distance de protection autour des monuments, sites protégés, est laissée à l’appréciation de l’architecte des bâtiments de France. Toutes les machines (sauf la E7), sont à moins de 100m de bois ou de bosquets boisés, ce qui est totalement insuffisant et ne correspond pas aux recommandations de l’accord européen EUROBATS visant à protéger certaines espèces d’oiseaux. Dans un rayon de 20 Km il y a indéniablement saturation compte tenu des 4 parcs existants et des 16 en projet représentant plus de 120 machines.

- Volume 5 : La représentation normalisée de la rose des vents est strictement l’inverse de celle qui a été adoptée. Le risque de foudre ne peut être totalement écarté. La distance dangereuse par rapport aux voies de communication doit être de 500 m minimum. - Volume 7 : Dans le domaine de l’innocuité prétendue des infrasons, le principe de précaution devrait être suivi d’autant plus qu’il s’agit de la santé humaine. L’impact paysager est considérable. La saturation visuelle est indéniable. Il est évident que les prescriptions des articles L512-1 du code de l’environnement se rapportant à l’autorisation d’exploiter une ICPE « ne peut être accordée que si les dangers ou inconvénients peuvent être prévenus par des mesures spécifiques que spécifie l’arrêté préfectoral ». Parmi les intérêts visés à l’article L511 -1 figurent notamment « la protection de la nature, de l’environnement et des paysages ». De lui-même, le promoteur RES avoue qu’il n’est prévu aucune compensation, aucune mesure d’accompagnement lié au paysage. L’impact immobilier n’est pas abordé.

Enfin, en conclusion, Monsieur ROBERT de SAINT VICTOR retient « qu’un des impacts négatifs majeurs du projet éolien Cerisou à Savigné est le mitage de cette zone et la saturation par les éoliennes prévues et déjà existantes qui ne respecte pas les directives du Grenelle (1 et 2) qui, dans le cadre du développement des énergies éoliennes se soucient des enjeux de préservation des paysages : le développement des éoliennes doit être réalisé de manière à éviter le mitage du territoire par les éoliennes et de prévenir les atteintes au patrimoine et à la qualité de vie des riverains ».

21 59 –HB ; NEWMAN et B. HIMSWORTH, Blanzay, S’opposent à la construction des éoliennes à Cerisou, projet qui, avec la prolifération des parcs éoliens dans le Sud Vienne, « impacte la santé, la qualité de vie, le paysage et le patrimoine et détruit l’habitat de la faune et de la flore ».

60 –Patrice GAULLIER, , Constate que “le territoire Civraisien est livré aux affairistes de l’éolien qui détruisent l’environnement et l’économie locale, en particulier le tourisme et demande que les politiques de l’énergie ressortent du domaine régalien de l’Etat”.

61 –Olivier du CHAMBON, Blanzay, « Trop c’est trop ! », Monsieur du CHAMBON e exprime son inquiétude et son opposition devant la multiplication des projets de parcs éoliens sur le Civraisien.

62 –Charlotte et Thibaud SCHENTZ, Champniers, Expriment leur « profond désaccord au projet qui défigure le patrimoine naturel, provoque des nuisances, dévalorise le patrimoine immobilier et entraîne des impacts néfastes sur la santé humaine et animale ».

63 –Anne LELIEVRE, Blanzay, S’oppose aux éoliennes « néfastes pour la santé, pour la faune (chauves souris et oiseaux migrateurs) de même qu’aux bonnes réceptions radio et télévision ».

64–Valérie LAMOUREUX, Vincent et Simon COLOMBEL, Signent la copie d’un courrier pour Madame la Préfète de la Vienne, proposé par un « groupe de citoyen du Civraisien ». Ce courrier est analysé à l’observation n° 15. Ces opposants notent « un mitage progressif du territoire du Civraisien par l’implantation désordonnée et au compte-gouttes d’éoliennes », et condamnent notamment, « une dévalorisation du paysage, des impacts négatifs sur le développement du tourisme rural, des impacts sur les monuments et sites classés tel que la vallée de la Charente, une dévaluation de l’immobilier et une dépréciation des biens». Ce courrier attire également l’attention sur des « impacts non mesurés sur la faune chauves souris, rapaces et oiseaux migrateurs, en précisant que ces derniers empruntent un couloir migratoire séculaire qui passe juste dans l’axe de Cerisou ».

22 S’agissant de la distance entre les habitations et les aérogénérateurs, Les signataires considèrent que la législation actuelle qui prévoit une distance minimale de 500 m, n’est plus adaptée compte tenu de la hauteur actuelle des éoliennes. De plus, ils mettent en doute la réalité de certains photomontages présentés dans le dossier (présentation du parc éolien de Joussé), « photo truquée destinée à tromper les citoyens sur l’impact visuel du projet Cerisou ». En concluant que « le territoire du Civraisien n’est pas une poubelle », les signataires posent la question de savoir « pourquoi aucun parc éolien n’est installé dans un rayon de 30 Km autour de Poitiers » et s’il n’est pas nécessaire de localiser la production d’énergie prés des centres de consommation.

65–Benoist GAULLIER, Savigné, Reprend la copie d’une lettre adressée par Monsieur Patrice GAULLIER, (observation n°60) qui constate que “le territoire Civraisien est livré aux affairistes de l’éolien qui détruisent l’environnement et l’économie locale, en particulier le tourisme et demande que les politiques de l’énergie ressortent du domaine régalien de l’Etat”.

66–Françoise FRADET, Membre de l’association « Mauprevoir Environnement », « Trop c’est trop », Madame FRADET demande « d’arrêter le massacre » et de ne plus installer des « éoliennes qui impactent les communes et dont les conséquences, à long terme, peuvent être désastreuses ».

67–Laurent SERVANT, Blanzay,

Déclare ne pas être contre l’énergie éolienne mais opposé au parc éolien de Savigné pour les raisons suivantes : - L’absence de réponse de l’Autorité Environnementale qui laisse la contradiction à la seule charge des citoyens. - Le prix du raccordement des éoliennes à la charge des clients de SOREGIES ; - Le manque de garanties financières pour le démantèlement du parc. - Des doutes sur la réalité des impacts positifs financiers, notamment pour la commune de Savigné, - Des interrogations sur les nuisances sonores et l’étude acoustique ( nécessité de connaître la référence de l’éolienne choisie, impacts sonores sur certains villages choisis, données différentes entre le modèle choisi pour les études – Vesta V126 de 3,3 MW différent de celui prévu pour Cerisou -3,6 MW), - Impacts sur le milieu naturel avec notamment la nécessité de respecter la distance de 200m des haies et des bois correspondant aux recommandations de l’accord européen EUROBATS , - L’implantation dans le paysage contestable avec un encerclement visible du fait de la prolifération des projets entraînant un mitage de ce territoire, en opposition aux dispositions de l’article L511-1 du code de l’environnement, - Des photomontages destinés à minimiser l’impact des parcs éoliens dans le secteur (Montalembert par exemple).

23 En conclusion, Monsieur SERVANT affirme que « le Sud Vienne ne peut pas supporter à lui seul de produire l’électricité éolienne pour le département. Il n’est pas compréhensible qu’il n’y ait pas plus d’éoliennes autour de Poitiers, au plus près des consommateurs, comme dans la plaine des « moulins à vents » entre Vouillé et le Futuroscope ».

68–Chantal et Jean-Jacques BEALU, Blanzay,

Expriment le « désir de ne pas voir un parc éolien s’implanter sur la commune de Savigné pour différentes raisons » :

- Peu de connaissances quant aux effets à long terme des éoliennes sur la santé, - Aucun recul sur les impacts sur la faune et la flore, - Dommages sur l’activité de l’aérodrome de Couhé- Brux, - Encerclement du territoire avec la prolifération des parcs, - Impacts visuels et environnementaux avec aucun avantage et de nombreux inconvénients pour les habitants.

69–Laétitia BEALU, membre du Conseil Municipal de Blanzay Signifie son « refus de voir un parc éolien s’implanter sur la commune de Savigné pour différentes raisons » : - Photo montages faux car effectués en bas d’une route et non sur le point culminant, - Les études acoustiques ne présentent pas de résultats clairs, les machines qui seront choisies ne sont pas connues, - Encerclement du territoire par les éoliennes, - Situation sur des « territoires emblématiques qui présentent des secteurs de forte contrainte où le développement de l’éolien est inadapté, - Impacts sur la faune et la flore qui ne sont plus à démontrer, - Absence d’intérêt de l’aménagement d’un nouveau parc alors que ceux existants permettent d’alimenter 26 000 foyers, - Nécessité d’implanter des éoliennes près des grandes villes pour utiliser directement la production, - Nécessité d’arrêter le mitage du territoire et l’encerclement des communes du Sud Vienne alors que dans la région Nouvelle Aquitaine des territoires entiers sont épargnés au détriment du Poitou.

24 70–Anne SOULIE, Saint Christophe (16), Riveraine d’un parc éolien en Charente, Présidente de l’association Saint Christophe Nature et co fondatrice du Collectif des associations locales de dédense de l’Evironnement et de la Santé, Madame SOULIE exprime son « opposition totale au projet qui « dénature les campagnes bocagères, participe à la ruine du tourisme vert, dégrade le patrimoine architectural, décime les chauve- souris, entraîne une perte attestée de la valeur immobilière, affecte la santé (syndrome éolien)».

71–Emmanuel Le GRELLE, Président SAS de la Vallée des Singes » à Romagne, Exprime sa très forte opposition au projet qui « constitue un impact visuel inacceptable pour les visiteurs du site de la vallée des singes, situé à quelques kilomètres du projet éolien, et dont les visiteurs verront les primates dans le cadre d’un environnement industriel qui remet en cause l’attractivité touristique et l’authenticité du territoire ». Monsieur Le GRELLE attire l’attention sur la sensibilité des singes « Bonobos » aux bruits et infrasons et précise que la site de la « vallée des Singes » a prévu, de doubler sa surface dans les prochaines années dans un village d’écolodges qui serait situé au Sud du parc, soit plus près du périmètre des futures éoliennes .

72–Markus GURT, Pleuville (16), Déclare s’opposer fermement au projet de centrale éolienne à Cerisou pour plusieurs raisons : - Les aérogénérateurs sont néfastes pour la santé des humains et des animaux, - Il y a trop de parcs déjà installés et surtout trop de projets dans le Sud Vienne, ce qui entraîne une saturation visuelle et sonore et une transformation du paysage en zone industrielle dédiée à l’éolien, - L’énergie produite en Poitou-Charentes représente le double des besoins, - Le projet est proche de l’AVAP de Charroux, ville exceptionnelle avec son abbaye, -

73–Xavier MARTIN, Genouillé, associations « Vent Funeste », « Bien Vivre à Genouillé », ADPEB (Défense et Protection de l’Environnement de Blanzay ), Dans un mémoire de 11 pages, les signataires présentent leurs observations et propositions sur les différentes parties du dossier : - Intervention des autorités Environnementales et Décisionnelle : Le dossier ne contient pas d’avis de l’Autorité Environnementale Le public s’étonne d’être laissé sans aucune appréciation de la qualité de l’étude d’impact d’autant plus que l’absence de document d’autorité sur la qualité des documents essentiels de l’enquête devient de plus en plus fréquente dans le domaine des énergies renouvelables dans le département de la Vienne.

25 Force est de constater que le Préfet de la région Nouvelle Aquitaine, autorité environnementale, sélectionne des dossiers et qu’à défaut d’évaluation de la qualité environnementale de l’étude d’impact, l’autorité décisionnelle organise les enquêtes publiques en s’appuyant sur le respect de la complétude des dossiers présentés par le promoteur, complétude qui ne constitue pas la quintessence de la compétence et de l’autorité des techniciens de haut niveau de l’administration de l’Etat. Faute d’évaluation objective d’une autorité indépendante, la question se pose de la compétence technique des commissaires enquêteurs pour apprécier seul la qualité des dossiers et des observations qui leur sont faites pendant l’enquête, de leur responsabilité et pour juger. La tentation du promoteur est forte pour écrire tout et n’importe quoi sur le plus grand nombre de pages possible avec l’objectif de saturer le lecteur avant qu’il ne lise le dossier jusqu’à la fin. Le dossier de Savigné serait, dans cet objectif, réalisé de façon exceptionnelle !

- Mise à disposition au public des documents du dossier d’enquête : L’arrêté du Préfet n’est pas téléchargeable et n’a pas été affiché en mairie de Savigné, Les documents de la totalité du dossier n’ont été téléchargeable sur l’adresse mail de la préfecture qu’à partir du 17 octobre 2017, La version définitive du dossier de demande d’autorisation unique date de décembre 2016 c'est-à-dire à une date postérieure à la réception de cette demande par l’autorité environnementale. - l’étude de dangers : Les aléas sont identifiés. S’agissant de la projection de glace, il est dangereux d’autoriser l’implantation des éoliennes E8 (route à grande circulation), E5 (multiplication des risques par la présence de 2 routes et plusieurs aléas indépendants) et E1 (proximité immédiate d’une route). - L’étude d’impact : forme une masse volumineuse de 1051 pages avec des dizaines de pages de redite d’un niveau à l’autre. Concernant le RNT, aucun photomontage ne traite des effets cumulés, les mesures d’accompagnement présentent un faible coût annuel, Concernant l’EIE, Le dossier présente des incohérences et des manquements (zone Sud située en zone de sensibilité à l’éolien, projets connus mais non pris en compte, modification des aires d’études préconisées, photomontages n° 22, 32et 53 à hurler !, manque de mesures compensatoires, mesures destinées à compenser les impacts sur les chiroptères sont parfois loufoques ou irréalisables (balisage lumineux de faible intensité),pas de prise en compte des effets des infrasons,

Concernant la notice paysagère et patrimoniale, le cabinet d’étude mentionne des risques de covisibilité et indique que des doutes persistent quant à l’existence d’enjeux forts mais sans apporter de réponses par une analyse plus fine et de confirmer ou d’infirmer ses dires !, Page 91, le porteur de projet indique que « devant l’enjeu que représente la vallée de la Charente, en terme de reconnaissance et d’échelle, il serait intéressant de diminuer le nombre d’éoliennes sur la zone Sud et d’éloigner au maximum les machines de la vallée pour se concentrer sur l’extrême Nord de la zone ».

26 Concernant les photomontages, certains sont loufoques et ne méritent des commentaires que pour déplorer que les points de vue, les visées comme les angles de vue du photographe ne résistent pas à une visite de terrain. C’est particulièrement le cas des photomontages qui concernent des covisibilités avec le patrimoine historique protégé à Civray, Savigné, Charroux, aux covisibilités potentielles analogues omises, aux images des éoliennes fabriquées sans disposer d’échelle sur le terrain et enfin à l’avis sans nuance de l’architecte des bâtiments de France qui porte sur des machines culminant à 150m de hauteur alors que celles de la demande d’autorisation culminent à 180m, machines dont les caractéristiques géométriques ou électriques pourront être différentes de celles du modèle qui seront retenues pour le parc !

- L’étude sonométrique : Difficile à suivre, ancienne de plusieurs années, effectuée avec un modèle d’une puissance de 3,3MW alors que celui prévu sur le parc aura une puissance unitaire de 3,6MW !, dans laquelle il manque des éléments (enregistrements des évolutions temporelles des mesures acoustiques, pas d’indication précises sur les conditions climatiques, qualifications techniques des auteurs de l’étude ne sont pas indiquées,quid des compétences techniques du commissaire enquêteur en l’absence d’avis de l’Autorité Environnementale…

74–Vincent PAQUEREAU, Jean-Claude CASTEL, pour l’association de Défense de l’Environnement et des Paysages de la Vienne (ADPEV 86), Déplorent « le développement anarchique et excessif d’aérogénérateurs dans le Sud Vienne » et constatent que « de plus en plus d’élus, à l’origine favorables par principe au développement des éoliennes, se dressent maintenant contre ce mitage catastrophique qui détruit l’attractivité du territoire et son avenir économique ». Ils font l’état des lieux éolien en région Nouvelle Aquitaine : - Absence totale de parcs éoliens dans l’ancienne région Aquitaine, - Absence quasi-totale de parcs éloiens au Nord de Poitiers, - Foisonnement intolérable dans le Sud Vienne autour de Civray.

75–Hervé PLASSE-FAUQUE, Président de l’association « Brux Patrimoines et Paysages », Présente son opposition au projet qui « s’inscrit dans le cadre d’une offensive sans précédent d’éoliennation industrielle du Sud Vienne sans l’ombre d’une réflexion globale d’aménagement du territoire ». Monsieur PLASSE-FAUQUE constate que les éoliennes occuperont 2 sites en bordure de commune, ce qui accroît le mitage du territoire et présente des impacts plus importants pour les habitants des communes limitrophes, plus hostiles mais pas parfaitement informés.

27 Il Condamne « ce rouleau compresseur éolien dont les effets dévastateurs sont nombreux » : - Impacts sur la sérénité et la santé (basses fréquences, clignotements lumineux, effets stroboscopiques, nuisances sonores …), - Impacts sur le patrimoine naturel (faune, avifaune, chiroptères et grands migrateurs), - Impacts sur les paysages (rupture de nos paysages de plaines vallonnées et boisées), - Impacts sur le patrimoine architectural et historique, - Impacts sur le patrimoine immobilier.

76–Association « Mauprevoir Environnement » , L’association demande « d’arrêter cette folie avant qu’il ne soit trop tard et que la France ne ressemble à un cimetière géant » et propose à la réflexion plusieurs affirmations : - Les entreprises qui construisent des parcs éoliens ne sont pas intéressés par l’énergie verte ou la vie des gens mais seulement par l’argent et veulent construire des parcs éoliens avant de manquer d’espace, - Ils appâtent les conseils municipaux et les agriculteurs avec des promesses d’argent facile et ne se soucient pas de ce qu’ils pourraient ruiner la vie de certains habitants en rendant leurs maisons invendables, - Les parcs éoliens sont construits dans des régions pauvres sans tenir compte de la campagne, de la faune, de la flore et de la santé des habitants, - Les agriculteurs ne savent pas que leurs terres ne peuvent plus être utilisées à des fins agricoles, - Dans quelques années, le paysage de la France sera jonché de fermes éoliennes abandonnées, d’agriculteurs et de conseils municipaux incapables de payer le coût du démantèlement.

77–Fiona COWELL, Présidente de l’association « Environnement Confolentais et Charlois » à Pleuville (16) , L’association pense que l’environnement de Charroux sera fortement impacté par ce projet et regrette que l’autorité environnementale n’ait pas pu donner son avis dans les délais sur ce dossier. Elle présente ensuite ses réflexions et constatations sur les principaux impacts du projet - sur l’environnement (dégradation plus que protection), sur le bruit (impacts importants pour 28 habitations), - sur les dangers (manque de recul par rapport à certaines voies de circulation), - sur la flore (présence de 2 plantes inscrites sur la liste rouge), - sur la faune (incohérence du classement en préoccupation mineure par le promoteur), - sur la trame verte et bleue (rupture du corridor écologique entre les éoliennes E3 et E4 et E6, E7 par le passage des cables), sur l’avifaune (projet néfaste), sur les chiroptères (projet dangereux),

28 - sur le paysage et l’architecture (saturation du Sud Vienne par la construction anarchique de parcs, impacts importants sur l’AVAP de Charroux, le château de Rochemeaux, la vallée de la Charente, contestation de la valeur des photomontages avec des demandes complémentaires pour des photomontages aux lieux dits Chauveaux, Clerfeuil, Verneuil, La Maillerie, Bords, Gorce,), - sur la rentabilité du projet (montants provisionnés pour le démantèlement insuffisants actuellement et complètement ridicules au regard des besoins réels des 20 ans à venir) - sur les accords et avis consultatifs (avis défavorable de la DRAC, avis de l’ARS, avis de la DREAL avec demande éventuelle de dérogation).

Enfin, l’association présente ses conclusions : Ce projet est : - Dangereux pour l’entomofaune, la faune et l’avifaune, - Risqué pour la pollution des sols in situ car entourés de vallées et sur des zones inondables et près d’un captage d’eau, - Très dangereux pour les chiroptères en grand nombre sur le site et dont certaines espèces sont rares dans ce secteur, d’autant que le bridage insuffisant et l’arrachage des haies leur seront préjudiciables, - Dévalorisant pour les paysages remarquables de la vallée de la Charente, le patrimoine architectural à préserver et l’AVAP de Charroux, - Très bruyant la nuit pour les riverains des hameaux alentour malgré le respect des normes, et, de fait, risquant d’être l’objet de nombreuses plaintes, - Risqué pour sa proximité avec une importante voie de circulation, - Douteux quant à sa rentabilité, en fonction de la faible vitesse des vents à Civray.

78–Dianne et Keith LLEWELLYN, Savigné ,

Signent la copie d’un courrier pour Madame la Préfète de la Vienne, proposé par un « groupe de citoyen du Civraisien ». Ce courrier est analysé aux observations n° 15 et 64. Ce courrier note « un mitage progressif du territoire du Civraisien par l’implantation désordonnée et au compte-gouttes d’éoliennes », et condamnent notamment, « une dévalorisation du paysage, des impacts négatifs sur le développement du tourisme rural, des impacts sur les monuments et sites classés tel que la vallée de la Charente, une dévaluation de l’immobilier et une dépréciation des biens». Il attire également l’attention sur des « impacts non mesurés sur la faune chauves souris, rapaces et oiseaux migrateurs, en précisant que ces derniers empruntent un couloir migratoire séculaire qui passe juste dans l’axe de Cerisou ».

29 S’agissant de la distance entre les habitations et les aérogénérateurs, Les signataires considèrent que la législation actuelle qui prévoit une distance minimale de 500 m, n’est plus adaptée compte tenu de la hauteur actuelle des éoliennes. De plus, ils mettent en doute la réalité de certains photomontages présentés dans le dossier (présentation du parc éolien de Joussé), « photo truquée destinée à tromper les citoyens sur l’impact visuel du projet Cerisou ». En concluant que « le territoire du Civraisien n’est pas une poubelle », les signataires posent la question de savoir « pourquoi aucun parc éolien n’est installé dans un rayon de 30 Km autour de Poitiers » et s’il n’est pas nécessaire de localiser la production d’énergie prés des centres de consommation.

A noter que Keith et Dianne LLEWELLYN ont déjà exprimé leur opposition au projet (observations 34, 35 et 46) et ont signé la pétition.

3) La pétition contre le projet : Une pétition « contre le projet », (38 pages copie en annexe), a été remise au commissaire enquêteur par les représentants des associations opposées au parc éolien, lors de la dernière permanence, en présence de la presse (journal du Sud Vienne et Nouvelle République) . Cette pétition a regroupé 377 signatures de personnes résidant principalement dans les communes situées autour du site prévu pour l’implantation du parc éolien, notamment Blanzay (72 signatures), Charroux, Romagne, Mauprevoir, Genouillé, Champniers, Civray, Saint Pierre d’Exideuil, Saint Gaudent, mais également en Charente, Deux-sèvres, Charente-Maritime, Dordogne, pour certaines demeurant à proximité d’installations éoliennes en activité ou en instruction. Une soixantaine de ressortissants britanniques a exprimé son opposition au projet. Une vingtaine d’habitants de la commune de Savigné a signé cette pétition . Une analyse plus fine permet de déterminer que cette pétition représente en majorité l’avis d’une quarantaine de familles (époux, conjoints, enfants, frères ou proches) .

A noter que la plupart des personnes ayant déposé une observation soit par lettre, soit directement sur le registre d’enquête, ont également signé la pétition.

30 4) Les avis des conseils municipaux concernés :

Au moment de la remise du Procès verbal de notification, 13 des 15 Conseils municipaux des communes concernées par le projet (porteur ou situées dans le rayon d’affichage des 6 Km) ont délibéré sur ce projet. 4 communes ont émis un avis favorable (Savigné, La Chapelle-Baton, Château Garnier et Blanzay). 9 communes ont émis un avis défavorable soit à l’unanimité des votants (Saint Pierre d’Exideuil, Joussé, Asnois, Saint Romain de Charroux), soit à la majorité des votants (Payroux, Champniers,Saint Gaudent, Civray et Charroux). Seule la commune de Joussé, dont le maire est Madame Lydie NOIRAULT, Conseillère Départementale, a motivé son avis défavorable : « les projets d’éoliens sont en surnombre sur le territoire du Sud Vienne et l’impact serait, à terme négatif sur la qualité paysagère et sur l’attractivité immobilière ». Les communes de Romagne et Genouillé ne se sont pas encore prononcées sur le projet. Conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral de mise à l’enquête publique (article 5) elles disposent de « 15 jours après la clôture du registre d’enquête » pour le faire, soit jusqu’au 12 novembre 2017

5) Les questions du commissaire enquêteur : L’examen du dossier a conduit aux observations suivantes :

Question n° 1 Le type de machine à installer sur le parc éolien :

Le dossier (étude acoustique) indique que l’aérogénérateur retenu pour la modélisation acoustique est le modèle VESTA V 126, mais ne précise pas le type de machine prévu pour les éoliennes qui seront installées sur le parc. Seules certaines caractéristiques sont indiquées ( puissance, dimensions …).

Le choix du type de machine modifiera-t-il les données fournies par l’étude d’impact et l’étude de dangers ? Pouvez-vous confirmer que les machines choisies seront conformes aux différentes normes exigées par les textes ?

31 Question n° 2 La synthèse de la concertation

L’étude d’impact (pages 41, 190, 191) indique les différentes phases des actions de concertation et d’informations mises en place durant le développement du projet.

L’ordonnance 2016-1060 du 3 août 2016 (article L123-12 du code de l’environnement) prévoit, en cas de procédure de concertation, « l’obligation d’inclure dans le dossier d’enquête, non seulement le bilan de cette procédure mais également la synthèse des observations et propositions formulées par le public ».

Le dossier de « Cerisou » a été déposé le 22 juin 2016, antérieurement à l’ordonnance du 3 août 2016 et n’était pas concerné par l’obligation de présenter la synthèse des observations et propositions formulées.

Pouvez-vous, toutefois, dans le soucis d’une totale information, présenter un compte rendu succinct de cette concertation (ambiance, participation, principales observations et propositions formulées…) ?

Question n° 3 L’impact du projet sur la vallée de la Charente : L’analyse paysagère et patrimoniale (page 14) indique que « la zone Sud du parc (éoliennes E5 à E8) apparaît localisée dans un secteur présentant des contraintes de type F en zone tampon, très proche de la zone de contrainte concernant la vallée de la Charente ». Ce même groupe d’éoliennes est situé sur la crête Nord de la vallée de la Charente avec une relation éoliennes/vallée forte. Les photomontages réalisés (pages 190 et 191) Expriment bien cette réalité.

N’y a t il pas un risque d’impact trop important vis-à-vis de cette vallée dont la protection est nécessaire au titre des paysages emblématiques?

32 Question n° 4 Le projet et l’AVAP de Charroux :

Les éoliennes prévues sur la partie Sud du secteur (E5 à E8), doivent être implantées à moins de 3 km du périmètre de l’Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) de Charroux. Dans son avis inséré au dossier (volume 8, page 41), le service territorial de l’architecture et du patrimoine de la Vienne fait référence à la circulaire « ALBANEL » du 15 septembre 2008 qui prévoit « autour des monuments historiques inscrits ou classés, un recul de 10 km ou plus lorsque la protection des cônes de vues remarquables le justifiera ». Cette circulaire indique également que « l’implantation des aérogénérateurs doit être évitée dans l’environnement proche des ZPPAUP (ancienne dénomination des AVAP), lorsque les projets sont de nature à affecter la mise en valeur de ces espaces protégés ».

Pouvez-vous indiquer en quoi votre projet n’affecte pas la mise en valeur de ces espaces protégés ?

Question n° 5 Les perceptions du projet depuis le patrimoine protégé:

L’étude d’impact (page 315), indique « qu’il existe des covisibilités franches » entre les éoliennes avec le château de Rochemeaux (photomontage 53), avec l’église Saint Nicolas de Civray (photomontage 24), avec le Moulin des Ages (photomontage 33) et la Grotte de Chaffaud (photomontage 6).

N’y-a-t-il pas contradiction avec les prescriptions de la circulaire « ALBANEL » ? Pouvez-vous préciser en quoi l’étude d’impact répond à cette interrogation ?

33

Question n° 6 La perception du parc éolien :

Le projet est divisé en 2 groupes de 4 éoliennes dont l’implantation est orientée différemment.

- Pourquoi avoir divisé ce projet en 2 groupes de 4 éoliennes (au Nord et au Sud de la commune) au lieu de présenter un seul groupe plus important d’aérogénérateurs surtout lorsqu’on considère la sensibilité de la partie Sud (Vallée de la Charente, proximité avec l’AVAP de Charroux…) ?

- Ne pensez-vous pas que la perception en sera éclatée ?

- Pouvez-vous envisager un scénario différent de celui choisi dans le dossier (scénario 4), avec la suppression de la partie Sud du parc (E5 à E8) et le rajout, en partie Nord, de 2 aérogénérateurs, ce qui porterait le parc à 6 éoliennes, entraînerait bien sûr une perte de production électrique, mais aurait l’avantage de supprimer l’impact de la partie Sud du parc, notamment la E8 sur la vallée de la Charente et l’AVAP de Charroux ?

Question n° 7: Le nombre de projets éoliens sur le territoire du Civraisien, les risques de « mitage » du territoire :

L’étude d’impact présente (pages 28 et 29), la liste des parcs éoliens existants, ayant obtenu un avis favorable d’exploitation, en instruction, localisés dans une vingtaine de kilomètres autour du projet de Cerisou. La plupart des observations défavorables au projet, formulées localement autant au niveau de certains élus que des personnes ayant participé à l’enquête publique, font état d’une « sur densité inacceptable de parcs éoliens existants ou en projet sur le territoire du Civraisien ». Par ailleurs, les directives du Grenelle (1 et 2) qui, dans le cadre du développement des énergies éoliennes se soucient des enjeux de préservation des paysages précisent que « le développement des éoliennes doit être réalisé de manière à éviter le mitage du territoire par les éoliennes et de prévenir les atteintes au patrimoine et à la qualité de vie des riverains ».

Pouvez-vous expliquer en quoi votre projet ne participe pas à cette « spirale négative » ?

34 Question n° 8: Les impacts cumulés avec les autres parcs éoliens présents ou prévus sur le territoire du Civraisien:

L’analyse des impacts cumulés avec les autres parcs éoliens se base sur le fait que le parc prévu à Cerisou est éloigné des autres parcs éoliens. Le parc le plus proche est celui de Voulèmes- Saint Macoux (12 aérogénérateurs) situé à environ 5 km de l’aire d’étude rapprochée. Le secteur prévu pour le parc de Cerisou correspond jusqu’ici à un secteur sans éolien qui pourrait servir de respiration, entre 2 zones à forte occupation de l’éolien, notamment pour l’avifaune et les chiroptères en migration.

L’implantation du parc éolien de Cerisou aura-t-elle un impact négatif sur l’avifaune et les chiroptères, notamment en période de migration?

Question n° 9 : Les impacts éventuels du projet avec les zones NATURA 2000 proches:

Le dossier indique que 2 zones NATURA 2000 sont recensées dans un rayon de 20 km, la ZPS « région de et étang de Combourg » à 8,3 km et la ZPS « de la Mothe Saint Héray » à 17,2 km.

Le projet aura-t-il un impact sur le réseau NATURA 2000 ?

Question n° 10 : Le projet éolien et les chiroptères :

Parmi les mesures de réduction des impacts sur les chiroptères, l’étude technique propose « un fonctionnement des éoliennes avec plan de bridage ».

- Ce bridage concerne-t-il toutes les éoliennes du parc ? - Est-il prévu également en été, période d’activité importante des chiroptères ? - Peut-on envisager un suivi par enregistrement en continu de l’activité des chiroptères aux périodes favorables et en hauteur sur le mat d’éolienne ?

35 Question n° 11 : Les impacts résiduels du projet sur l’avifaune :

L’étude d’impact (page 246) indique que « les impacts résiduels concernant l’avifaune après la mise en place des mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement, sont considérés comme faibles notamment sur les busards et les rapaces en général ».

Pour vérifier l’absence d’impact significatif, peut-on prévoir le renforcement du suivi de ces espèces dans les premières années de fonctionnement du parc ?

Question n° 12 : Les photomontages :

Plusieurs observations (17, 67, 77) critiquent la qualité des photomontages réalisés (loufoques, ne traitant pas les effets cumulés, destinés à masquer l’impact des parcs éoliens) et notent l’absence de photomontages à partir de hameaux situés à proximité du parc (Clerfeuil, Chauveaux) ou à l’intérieur de Charroux et du site de l’AVAP ( du coté de la mairie, sur les hauteurs vers la route d’Usson du Poitou, aux lieux-dits Bords, Verneuil, La Maillerie, Gorce).

Pouvez-vous compléter le dossier des photomontages au niveau de ces différents endroits ?

Les éléments demandés sont à consigner dans un "mémoire en réponse" à produire dans les délais impartis de quinze jours et à remettre au commissaire enquêteur, soit en main propre, soit à transmettre par courrier recommandé avec accusé de réception, à l'adresse ci-dessus du Commissaire enquêteur.

Le commissaire enquêteur

Pierre DOLLE

36