LIAISON RD46 – RD24 – RD14 SUR LES

COMMUNES DE MONTS-SUR-,

PRINÇAY ET DERCÉ

DOSSIERDOSSIER D’ENQUÊTED’ENQUÊTE PREALABLEPREALABLE AA LALA DECLARATIONDECLARATION

D’UTILITED’UTILITE PUBPUBLIQUELIQUE

Rédacteur Approuvé par Version Date

MCE ACT/XFI V0 Novembre 2017

MCE ACT/XFI V1 Décembre 2017

MCE ACT/XFI V2 Mai 2018

MCE ACT/XFI V3 Mai 2018

Mai 2018

SOMMAIRE 3.5.7. Principaux enjeux du projet ...... 28 AUTRES PROJETS SUR LE SECTEUR D’ETUDE ...... 28 TABLE DES FIGURES ...... 4 3.6.1. Village d’enfants ...... 28 TABLE DES TABLEAUX ...... 5 3.6.2. Historial du Poitou ...... 28 EVOLUTIONS LIEES AU PROJET ...... 29 PREAMBULE ...... 6 4. PRESENTATION DU PROJET ...... 30 1. PRESENTATION DE LA PROCEDURE D’EXPROPRIATION ...... 6 5. RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU ...... 32 DANS LA PHASE ADMINISTRATIVE ...... 6 1.1.1. Déclaration d’Utilité Publique du projet ...... 6 HISTORIQUE SUR L’EVOLUTION DES PARTIS D’AMENAGEMENT A L’ETUDE : BILAN DES CONCERTATIONS ET DECISIONS ...... 32 1.1.2. Cessibilité des parcelles ...... 6 ETUDES PRELIMINAIRES ...... 34 DANS LA PHASE JUDICIAIRE ...... 6 COMPARAISON DES VARIANTES 3 ET 4...... 36 1.2.1. Transfert de propriété ...... 6 AVANT-PROJET ...... 38 1.2.2. Fixation des indemnités ...... 6 6. ANALYSE DES CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES ET PRINCIPALES MESURES D’INTEGRATION ...... 39 2. CONTENU DU DOSSIER D’ENQUETE PREALABLE A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE ...... 7 CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES AU MILIEU PHYSIQUE...... 39 TITRE I: DELIBERATION DE L’ORGANE DELIBERANT ...... 8 6.1.1. Climat ...... 39 6.1.2. Topographie ...... 39 TITRE II: NOTICE EXPLICATIVE ...... 9 6.1.3. Géologie et pédologie ...... 39 1. MAITRE D’OUVRAGE DE L’OPERATION ...... 9 6.1.4. Hydrologie ...... 41 6.1.4.1. Généralités ...... 41 2. OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE ...... 9 6.1.4.2. Qualité de la masse d’eau superficielle ...... 41 LOCALISATION DU SITE EN PROJET ...... 9 6.1.5. Hydrogéologie ...... 42 SITUATION CADASTRALE – MAITRISE FONCIERE DES PARCELLES ...... 12 6.1.6. Zones humides...... 43 CONTEXTE REGLEMENTAIRE ...... 14 6.1.6.1. Prélocalisation des zones humides ...... 43 2.3.1. Contexte réglementaire du projet ...... 14 6.1.6.2. Habitats naturels et flore ...... 43 2.3.2. Contexte réglementaire de l’enquête publique ...... 14 6.1.6.3. Analyse des sols ...... 45 2.3.3. Insertion de l’enquête publique dans la procédure d’expropriation ...... 15 6.1.6.4. Expertise pédologique de terrain - Sondages ...... 46 2.3.3.1. Avant l’enquête ...... 15 6.1.7. Périmètres de captage d’alimentation en eau potable ...... 49 2.3.3.2. Pendant l’enquête ...... 16 6.1.8. Risques naturels ...... 49 2.3.3.3. Après l’enquête ...... 16 6.1.8.1. Risque de mouvements de terrain ...... 49 6.1.8.2. Phénomènes météorologiques – Tempêtes et grains ...... 49 3. OPPORTUNITES DU PROJET ...... 18 6.1.8.3. Risque sismique ...... 50 6.1.8.4. Aléa naturel : Les remontées de nappes ...... 50 SCHEMA ROUTIER 2016-2021 DU DEPARTEMENT DE LA ...... 18 CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES AU MILIEU NATUREL ...... 50 INSERTION DU PROJET EN CONTINUITE D’AMENAGEMENTS ROUTIERS DEJA REALISES ...... 18 6.2.1. Contexte ...... 50 PLAN LOCAL D’URBANISME DE MONTS-SUR-GUESNES ...... 19 3.3.1. Généralités ...... 19 6.2.2. Analyse bibliographique ...... 50 3.3.2. Emplacements réservés ...... 20 6.2.3. Méthodologies des inventaires de terrain mis en œuvre ...... 51 3.3.3. Espaces boisés classés ...... 20 6.2.4. Evaluation patrimoniale et réglementaire ...... 52 3.3.4. Servitudes d’Utilité Publique ...... 21 6.2.5. Zonages du patrimoine naturel ...... 52 6.2.6. Résultats des inventaires de terrain ...... 55 DIAGNOSTIC ET STRATEGIE D’AMENAGEMENT DE LA LIAISON ROUTIERE RD46-RD24-RD14 ...... 22 6.2.6.1. Habitats naturels ...... 55 JUSTIFICATION DU PROJET : LES ENJEUX ...... 22 6.2.6.2. Flore ...... 58 3.5.1. Dangerosité et insécurité dans le bourg de Monts-sur-Guesnes ...... 22 6.2.6.3. Mammifères (hors chiroptères) ...... 58 3.5.2. Trafics routiers importants en traversée de bourg de Monts-sur-Guesnes ...... 24 6.2.6.4. Chiroptères ...... 59 3.5.3. Accidentologie ...... 25 6.2.6.5. Oiseaux ...... 60 3.5.4. Déplacements pendulaires : Part modale des déplacements ...... 26 6.2.6.6. Amphibiens ...... 63 3.5.5. Transports collectifs et modes doux ...... 26 6.2.6.7. Reptiles ...... 63 3.5.5.1. Transport scolaire intercommunal ...... 26 6.2.6.8. Insectes ...... 63 3.5.5.2. Transport scolaire départemental ...... 26 6.2.7. Continuités et fonctionnalités écologiques ...... 65 3.5.5.3. Cars du Département de la Vienne...... 26 6.2.7.1. SRCE du Poitou-Charentes ...... 65 3.5.6. Dysfonctionnements ...... 27 6.2.7.2. Approche des continuités et fonctionnalités écologiques à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée ...... 66

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6.2.8. Analyse des enjeux écologiques ...... 68 TITRE IX: DOSSIER D’ENQUETE PARCELLAIRE (DOSSIER SEPARE) ...... 98 6.2.9. Cas par cas et arrêté préfectoral Cas par cas ...... 71 ANNEXES ...... 99 6.2.10. Mesures d’évitement et de réduction ...... 71 6.2.11. Engagements du maitre d’ouvrage ...... 73 CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES AU MILIEU HUMAIN ...... 73 6.3.1. Patrimoine culturel et naturel ...... 73 TABLE DES FIGURES 6.3.1.1. Sites archéologiques ...... 73 Figure 1 : Schéma synthétique de la phase administrative de la procédure d’expropriation (source : 6.3.2. Risques technologiques ...... 74 6.3.2.1. Transport de matières dangereuses ...... 74 Préfecture Meurthe-et-Moselle) ...... 7 6.3.2.2. Les sites et sols pollués ...... 75 Figure 2 : Localisation des trois communes : Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Derçé par rapport au projet. 6.3.2.3. Installations Classées pour la Protection de l’environnement (ICPE) ...... 75 Source : Géoportail ...... 9 6.3.3. Etude acoustique – Etat initial ...... 76

CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES A L’URBANISME ET A LA MAITRISE FONCIERE ...... 78 Figure 3 : Plan de situation – Localisation globale de la zone d’étude. Source : IGN ...... 10 Figure 4 : Aire d'étude rapprochée ...... 11 7. JUSTIFICATION DU CARACTERE D’UTILITE PUBLIQUE DE L’OPERATION ...... 80 Figure 5 : Description des abords immédiats du site ...... 13 TITRE III: PLAN DE SITUATION ...... 81 Figure 6 : Extrait du Schéma routier départemental 2016-2021 ...... 18 TITRE IV: PLAN GENERAL DES TRAVAUX ...... 83 Figure 7 : Extrait du PLU communal de Monts-sur-Guesnes ...... 19 TITRE V: CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES OUVRAGES LES PLUS IMPORTANTS ...... 88 Figure 8 : Extrait du plan d’Orientations Générales en matières d’Urbanisme et d’Aménagement ...... 19 1. VOIE DE LIAISON ENTRE LES RD14-RD24-RD46 ...... 88 Figure 9 : Extrait du Plan de zonage du PLU de Monts-sur-Guesnes de 2013 ...... 21 Figure 10: Extrait du Plan des Servitudes d’Utilité Publique du PLU de 2005 de Monts-sur-Guesnes ...... 21 PRINCIPE D’AMENAGEMENT ...... 88 CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DU PROJET D’AMENAGEMENT ROUTIER ...... 88 Figure 11 : Image Google map - Centre-ville de Monts-sur-Guesnes - RD 24 ...... 22 1.2.1. Profil en travers type ...... 88 Figure 12 : Image Google map - Centre-ville de Monts-sur-Guesnes - RD 14 ...... 23 1.2.2. Dérogations ...... 90 Figure 13 : Image Google map - Centre-ville de Monts-sur-Guesnes - RD 14 - Ecole ...... 23 1.2.3. Visibilité ...... 90 Figure 14 : Extrait de la pièce 3a : « Orientations générales en matière d’Urbanisme et d’aménagement PAYSAGE ...... 90 » du PLU de Monts-sur-Guesnes ...... 23 GESTION DES EAUX PLUVIALES - ASSAINISSEMENT ...... 91 CIRCULATIONS DOUCES – TRANSPORTS COLLECTIFS ...... 94 Figure 15 : Extrait de la carte des comptages départementaux de 2015. Source : CD86 ...... 24 1.5.1. Circulations douces ...... 94 Figure 16 : Carte de localisation des accidents corporels pour la période 2010-2014 ...... 25 1.5.2. Transport scolaire ...... 94 Figure 17: Ligne de transport scolaire sur l'aire d'étude ...... 26 1.5.2.1. Transport scolaire intercommunal ...... 94 Figure 18: Plan du village d'enfance de Monts-sur-Guesnes (source: Action enfance) ...... 28 1.5.2.2. Transport scolaire départemental ...... 94 1.5.3. Cars du Département de la Vienne ...... 94 Figure 19 : Situation des éléments constitutifs du projet ...... 31 Figure 20 : Synoptique des variantes de tracé – Stade des Etudes Préliminaires ...... 33 2. TRAITEMENT DES CARREFOURS ET RACCORDEMENTS ...... 95 Figure 21 : Quatre premières hypothèses initialement proposées ...... 34 CARREFOUR RD14C / RD46 / VOIE NOUVELLE ...... 95 Figure 22 : Tracé définitif retenu à l’issue des études préliminaires ...... 35 CARREFOUR RD24 / VOIE NOUVELLE ...... 96 Figure 23 : Analyse multi critères - Comparaison des variantes 3 et 4 ...... 37 RACCORDEMENT VOIE NOUVELLE SUR RD14 ...... 96 Figure 24 : Carte géologique du site d'étude ...... 40 3. EXPLOITATION PENDANT LA PHASE CHANTIER ...... 96 Figure 25 : Ordres de grandeur de la conductivité hydraulique dans différents sols ...... 40 4. EXPLOITATION APRES MISE EN SERVICE ...... 96 Figure 26 : Réseau hydrographique...... 41 TITRE VI: APPRECIATION SOMMAIRE DES DEPENSES ET ACQUISITIONS ...... 97 Figure 27 : Milieux potentiellement humides dans les environs de la zone d’étude (source : Ministère de 1. FINANCEMENT ...... 97 l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie - http://sig.reseau-zones-humides.org) ...... 43 2. ESTIMATION DE L’OPERATION ...... 97 Figure 28 : Carte des habitats naturels (Source : ECE-Environnement) ...... 44 Figure 29 : Synthèse des informations issues des cartes des sols du secteur de Lencoître (en rouge : TITRE VII: DOSSIER DE MISE EN COMPATIBILITE DES DOCUMENTS D’URBANISME AVEC LES PROJET (DOSSIER SEPARE) 98 projet ; linéaire noir : limite des 3 grands types de sol ; linéaire bleu : limite des sols à hydromorphie temporaire) ...... 45 TITRE VIII: DOSSIER DE CLASSEMENT-DECLASSEMENT DE VOIRIE (DOSSIER SEPARE) ...... 98

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Figure 30 : Caractéristiques des sols humides (D'après classes d'hydromorphie du groupe d'études des TABLE DES TABLEAUX problèmes pédologiques appliquée GEPPA 1981)) ...... 46 Tableau 1 : Coordonnées géographiques du projet ...... 12 Figure 31 : Résultats de l’expertise pédologique de terrain (Source : ECE-Environnement) ...... 47 Tableau 2 : Comptages routiers sur le réseau départemental ...... 24 Figure 32 : Carte des aléas de remontées de nappes dans les sédiments (source : Tableau 3 : Synthèse de l’accidentologie 2010-2014 (Source : CD86, Concerto) ...... 25 www.inondationsnappes.fr) ...... 50 Tableau 4 : Part modale des transports dans les déplacements pendulaires (Source : INSEE, 2012) ...... 26 Figure 33 : Localisation des stations des inventaires réalisés ...... 52 Tableau 5 : Problématiques rencontrées et objectifs d’aménagement ...... 27 Figure 34 : Classes d'habitats présentes sur le site Natura 2000 de code FR5412018 ...... 53 Tableau 6 : Masses d’eau souterraines présentes au droit du projet (source : Infoterre) ...... 42 Figure 35 : Localisation des ZNIEFF et du site Natura 2000 les plus proches ...... 54 Tableau 7 : Classes de qualité des masses d’eau souterraines de l’aire d’étude ...... 42 Figure 36 : Cartographie des habitats naturels ...... 56 Tableau 8 : Habitats naturels caractérisés sur l’aire d’études ...... 43 Figure 37 : Résultats de l’inventaire des chiroptères ...... 60 Tableau 9 : Types de sols rencontrés sur l’aire d’étude ...... 45 Figure 38: Observations de la Bondrée apivore dans la Vienne entre 2007 et 2016 (Source : LPO de la Tableau 10 : Résultat des sondages réalisés à la tarière à la main. Source ECE Environnement ...... 48 Vienne) ...... 60 Tableau 11- Calendrier de réalisation des prospections de terrain ...... 51 Figure 39 : Résultat de l’inventaire oiseaux ...... 63 Tableau 12- Définition des niveaux d'enjeu patrimonial local pour les habitats naturels et les espèces Figure 40: Flambé sur site (source ECE) ...... 63 faunistiques et floristiques ...... 52 Figure 41: Femelle de Lucane Cerf-Volant sur site ...... 64 Tableau 13 : Habitats naturels, semi-naturels et anthropiques caractérisés ...... 55 Figure 42 : Résultats de l’inventaire des insectes ...... 64 Tableau 14 : Espèces de mammifères (hors chiroptères) observées ...... 59 Figure 43 : Extrait du SRCE du Poitou-Charentes ...... 65 Tableau 15 : Espèces de chiroptères observées ...... 59 Figure 44 : Continuités et fonctionnalités écologiques ...... 67 Tableau 16 : Espèces d’oiseaux des milieux ouverts observées (Source ECE) ...... 60 Figure 45 : Sensibilités écologiques du site ...... 70 Tableau 17 : Espèces d’oiseaux des milliers semi-ouverts observées (Source ECE) ...... 61 Figure 46 : Patrimoine culturel ...... 74 Tableau 18 : Espèces d’oiseaux des milieux boisés (Source ECE) ...... 61 Figure 47: Liste des sites Basias localisés sur l'aire d'études (http://basias.brgm.fr) ...... 75 Tableau 19 : Espèces d’oiseaux des milieux anthropiques ...... 61 Figure 48 : Localisation des sites et sols pollués (basias.brgm.fr) ...... 75 Tableau 20 : Espèces d’oiseaux non nicheuses ...... 61 Figure 49 : résultats de l'étude acoustique. Source : Etat initial Acoustique - Acoustex ...... 76 Tableau 21 : Espèces d’oiseaux remarquables observées ...... 62 Figure 50 : Cartographie de synthèse des enjeux environnementaux ...... 79 Tableau 22 : Espèces d’insectes observées ...... 64 Figure 51 : Plan de situation du projet – Localisation globale de la zone d’étude. Source : Carte IGN .... 81 Tableau 23 : Synthèse des enjeux sur le milieu naturel ...... 68 Figure 52 : Aire d'études rapprochée ...... 82 Tableau 24: Niveaux de sensibilité écologique ...... 68 Figure 53 : Plan Général des Travaux – Vue globale ...... 83 Tableau 25 : Sites archéologiques recensés sur l’aire d’étude rapprochée (source : Base Mérimée) ...... 74 Figure 54 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 2 (Ouest du projet) entre RD14 et RD24 ...... 84

Figure 55 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 1 entre RD24 et RD46 ...... 85 Figure 56 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 1 entre RD24 et RD46 ...... 86 Figure 57 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 1 entre RD24 et RD46 – Partie Est du projet – Carrefour RD14-RD46 ...... 87

Figure 58 : Profil en travers type ...... 89 Figure 59 : Bassins versants naturels interceptés par le projet ...... 91 Figure 60 : Schéma fonctionnel assainissement ...... 93

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PREAMBULE DANS LA PHASE JUDICIAIRE 1. PRESENTATION DE LA PROCEDURE D’EXPROPRIATION 1.2.1. Transfert de propriété La loi du 8 mars 1810 sur l’expropriation pour cause d’utilité publique a posé les principes qui régissent Le juge de l’expropriation prononce - par ordonnance et au profit de l’autorité expropriante - encore aujourd’hui la procédure d’expropriation découpée en deux phases distinctes, la première l’expropriation des immeubles ou droits réels déclarés cessibles par arrêté préfectoral. Le droit de administrative (opérations préparatoires) – qui se clôture par l’arrêté de déclaration d’utilité publique propriété est transféré à l’expropriant à la date de l’ordonnance. L’ordonnance d’expropriation éteint, (DUP) – et la seconde judiciaire au cours de laquelle sont réalisés les transferts de propriétés et par elle-même, tous droits réels ou personnels existants sur les immeubles expropriés. l’indemnisation des personnes expropriées qui en découle. L'expropriation, en tout ou partie, d'immeubles ou de droits réels immobiliers ne peut être prononcée 1.2.2. Fixation des indemnités qu'à la condition qu'elle réponde à une utilité publique préalablement et formellement constatée à la suite d'une enquête et qu'il ait été procédé, contradictoirement, à la détermination des parcelles à À défaut d’accord amiable entre les différentes parties, le juge de l’expropriation – saisi par l’autorité exproprier ainsi qu'à la recherche des propriétaires, des titulaires de droits réels et des autres expropriante et/ou la/les personnes expropriées – fixe le montant des indemnités. Les indemnités personnes intéressées. Elle donne lieu à une juste et préalable indemnité. allouées doivent couvrir l’intégralité du préjudice direct, matériel et certain causé par l’expropriation, et doivent être versées dans un délai de trois mois à compter de la notification de l’ordonnance. Tant L’expropriation est une procédure à la fois administrative – relevant de la compétence du préfet de la que ses indemnités ne lui ont pas été versées, l’exproprié conserve la jouissance de ses biens. Vienne – et judiciaire – relevant de la compétence du Juge de l’expropriation auprès du Tribunal de Grande Instance (TGI) de . Cette procédure comprend les quatre étapes suivantes : la Déclaration d’Utilité Publique, la cessibilité des parcelles, le transfert de propriété et la fixation des Le maitre d’ouvrage de l’opération est le Conseil Départemental de la Vienne. indemnités. Ainsi, ce présent dossier d’enquête préalable à Déclaration d’Utilité Publique concerne la mise à l’enquête publique du projet de la liaison routière des RD46-RD24-RD14 sur les communes de Monts- DANS LA PHASE ADMINISTRATIVE sur-Guesnes, Prinçay et Derçé. L’enquête publique porte également sur la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme de la 1.1.1. Déclaration d’Utilité Publique du projet commune de Monts-sur-Guesnes, l’enquête parcellaire et le classement-déclassement des voiries. L’arrêté préfectoral déclarant d’utilité publique le projet n’est pas un acte créateur de droits, il n’opère Chacun de ces dossiers fait l’objet d’un dossier séparé. pas de transfert de propriété et autorise seulement l’autorité expropriante (Département de la Vienne)

à poursuivre la procédure d’expropriation sans toutefois l’y contraindre. A noter que ce dossier a précédemment fait l’objet d’une consultation des services de l’Etat. Des

observations ont été faites par les différents services de l’Etat (avril 2018), puis ont été intégrées au 1.1.2. Cessibilité des parcelles dossier.

La cessibilité des parcelles dont l’acquisition s’avère nécessaire en vue de la réalisation du projet. L’arrêté de cessibilité détermine les parcelles à exproprier ainsi que l’identité de leurs propriétaires. Le schéma ci-dessous présente les principales étapes de la phase administrative de la procédure Cet arrêté constitue la base légale de l’expropriation et doit être transmis dans les six mois par d’expropriation. l’autorité préfectorale au juge de l’expropriation au TGI de Poitiers.

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1. Une délibération de l’organe délibérant qui charge le maire ou la collectivité de recourir à la procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique et mentionne expressément l'objet de l'opération (celui-ci doit être identique à celui figurant dans le dossier d’enquête préalable à la déclaration d'utilité publique) ; 2. Une notice explicative pour démontrer l’utilité publique du projet : - Objet de l’enquête (présentation de la collectivité, différentes articulations du projet et contexte réglementaire de l’opération), - Caractéristiques générales de l’opération soumise à enquête, - Justifier le recours à l’expropriation en présentant clairement différentes variantes afin de démontrer la réflexion menée et justifier le choix du projet auprès du public (démontrer l’intérêt public). 3. Un plan de situation à une échelle comprise entre 1 : 10 000e et 1 : 50 000e ; 4. Un plan général des travaux pour montrer la disposition d’ensemble des équipements projetés (échelle comprise entre 1 : 200e et 1 : 1 000e) ; 5. Les caractéristiques principales des ouvrages les plus importants (matériaux utilisés, longueur et calibrage d'une voirie). Il s'agit de permettre au public d'apprécier l'importance et la nature des travaux en explicitant de manière aussi précise que possible leur consistance ; 6. L'appréciation sommaire des dépenses : Elle doit distinguer le montant des acquisitions (consultation de Domaine datant de moins d'un an à joindre au dossier d'enquête) et celui des travaux à réaliser. Il convient également de faire apparaître l'estimation du coût total de l'opération (coût des travaux et coût des acquisitions). L'estimation sommaire doit aussi comprendre le coût des mesures compensatoires (préservation du sol, protection acoustique, signalisation, éclairage, sécurité par exemple). En conformité avec l’article L122-3 du code de l’expropriation, cette partie fait apparaître l’estimation financièrement à la réparation des dommages aux exploitations agricoles. L’article R112-7 précise que le dossier peut être complété par tous documents, plans et maquettes établis par l’expropriant et pouvant venir préciser l’opération en vue de laquelle l’enquête est demandée.

Figure 1 : Schéma synthétique de la phase administrative de la procédure d’expropriation (source : Préfecture Meurthe-et-Moselle) De plus, dans le cadre de ce projet, une Mise En Compatibilité des Documents d’Urbanisme (MECDU) de la commune de Monts-sur-Guesnes est nécessaire. Cette mise en compatibilité est également soumise à enquête publique. Le dossier MECDU fait l’objet d’un dossier séparé. 2. CONTENU DU DOSSIER D’ENQUETE PREALABLE A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE De même, le classement-déclassement de voirie est soumis à enquête publique et fait l’objet d’un L’article R112-4 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique fixe le contenu du dossier dossier séparé. d’enquête.

Lorsque la déclaration d'utilité publique est demandée en vue de la réalisation de travaux ou d'ouvrages, l'expropriant adresse au préfet du département où l'opération doit être réalisée, pour qu'il soit soumis à l'enquête, un dossier comprenant au moins :

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TITRE I: DELIBERATION DE L’ORGANE DELIBERANT

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TITRE II: NOTICE EXPLICATIVE 2. OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE

1. MAITRE D’OUVRAGE DE L’OPERATION LOCALISATION DU SITE EN PROJET Le Maître d’ouvrage est : La présente enquête publique porte sur le projet d’aménagement d’une liaison routière entre les Le Département de la Vienne RD46, RD24 et RD14 sur les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé. Direction Générale Adjointe de l’Aménagement et du Territoire Le projet se situe au nord-ouest du département de la Vienne (86), dans le Loudunais, sur les Direction Des Routes communes de Monts-sur-Guesnes, Derçé et Prinçay, à environ 30 km au nord-ouest de Châtellerault. Service Etudes Et Travaux Les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé sont des communes rurales localisées dans le Place Aristide Briand Loudunais, au nord-ouest du département de la Vienne. Ces trois communes font parties de la CS 80319 communauté de commune du Pays loudunais. 86008 Poitiers Cedex La RD14, qui constitue l’axe Châtellerault – , passe au cœur de ces 3 communes. Ces communes

sont localisées à environ 15 km au sud-est de Loudun. Le territoire est également traversé par la Représenté par M. Jean-Louis Beal départementale 24 qui relie à Chinon et la départementale 46 qui relie Moncontour à Tel : 05.49.55.66.00 Richelieu. www.lavienne86.fr La commune de Monts-sur-Guesnes s’étend sur 11,40 km² et accueillait 772 habitants en 2014. La N° de SIRET : 22860001100016 commune de Prinçay s’étend sur 16,59 km² et accueillait 219 habitants en 2014. La commune de Derçé s’étend sur 12,28 km² et accueillait 162 habitants en 2014. Les études techniques et ce dossier ont été réalisés par : Iris Conseil 1, avenue Georges Clémenceau 33150 CENON Projet Représenté par M. Xavier Filliatre Chef d’agence Téléphone : 05.56.68.20.31 Site Internet : www.irisconseil.com

Figure 2 : Localisation des trois communes : Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Derçé par rapport au projet. Source : Géoportail

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Figure 3 : Plan de situation – Localisation globale de la zone d’étude. Source : IGN

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Figure 4 : Aire d'étude rapprochée

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Les coordonnées géographiques du projet sont les suivantes :

Coordonnées géographiques X (m) Y (m) du projet en Lambert 93 488 165,79 6 651 005,18

Tableau 1 : Coordonnées géographiques du projet

A proximité immédiate du site (Cf Figure suivante), on trouve : - La commune de Monts-sur-Guesnes au sud immédiat du projet de liaison routière ; - A l’ouest, le lieu-dit « le Bourpin », puis des champs agricoles. Le projet, actuellement en phase PRO, ne prend plus en compte l’extension jusqu’au lieu-dit « Le Bourpin ». - Au nord et à l’est, les communes de Prinçay et Derçé composées de champs agricoles à proximité immédiate du site.

Un reportage photographique du site est présenté en Annexe 1.

SITUATION CADASTRALE – MAITRISE FONCIERE DES PARCELLES Le projet concerne 37 parcelles cadastrales. Les parcelles concernées par le projet sont les suivantes : - Commune de Monts-sur-Guesnes : AH 16, AH 17, AH 18, AH 19, AH 20, AH 21, AH 22, AH 23, AH 24, AH 25, AH 26, AH 35, AH 39, AH 40, AH 41, AH 43, AH 44, AH 45, AH 47, AH 58, AH 60, AI 107, AI 247, AI 249, AI 251, AI 253, AI 248, AI 250, AI 252, AI 254 ; - Commune de Prinçay : ZS 38 ; - Commune de Derçé : ZN 19, ZN 20, ZN 27, ZN 29, ZN 31, ZN 32, ZN 85.

Le projet fait l’objet d’un dossier d’enquête parcellaire (dossier séparé), également soumise à enquête publique.

Le plan des emprises du projet se situe dans le dossier d’enquête parcellaire.

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RD14 RD24

Derçé

CR33 Lieu-dit « Le Bourpin » CR12

Prinçay

RD46

Monts-sur-Guesnes CR16

RD24

Ecole RD14 RD24 RD14c

Place de la Vouye

RD14

Figure 5 : Description des abords immédiats du site

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CONTEXTE REGLEMENTAIRE - Apporter ainsi des éléments d’information qui pourraient être mal connus de l’administration et qui lui sont utiles à l’appréciation exacte de l’utilité publique de ce projet ; La présente enquête publique porte sur la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet - Associer les citoyens à la décision administrative. d’aménagement de la liaison routière entre les RD46, RD24 et RD14 sur les communes de Monts-sur- Guesnes, Prinçay et Derçé. La procédure d’enquête publique préalable à la Déclaration d’Utilité Publique est régie par le Code de Ce projet est porté par le département de la Vienne. l’expropriation pour cause d’utilité publique : - Article L110-1 : Fixe le cadre d’application de l’enquête publique préalable à la Déclaration 2.3.1. Contexte réglementaire du projet d’Utilité Publique, Le projet se situe sur les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Derçé. - Articles L121-1 et R121-1 : Autorité compétente pour déclarer d’utilité publique un projet, - Articles L121-2 à L121-5 : Forme de l’acte déclaratif d’utilité publique, La commune concernée par la mise en compatibilité de son Plan Local d’Urbanisme est Monts-sur- Guesnes. - Articles R112-4, R112-5 et R112-7 : Composition du dossier d’enquête (partie réglementaire nouvelle, Livre Ier – Titre Ier) ; La commune de Monts-sur-Guesnes est couverte par un Plan Local d’Urbanisme, approuvée le 28 janvier 2005. Ce PLU a subi des évolutions : - Article L. 122-5 : Opération incompatible avec un document d’urbanisme.

- Une modification en 2009 ; La procédure d’enquête publique préalable à la Déclaration d’Utilité Publique est régie par le Code de - 3 révisions simplifiées en 2013 ; l’Urbanisme : - Une révision allégée à venir, prescrite le 25 mars 2016. - Articles L300-2 et suivants et, R300-1 et suivants, relatifs à la procédure de concertation, De par certains éléments du projet, il s’avère que le PLU de Monts-sur-Guesnes n’est pas compatible - Articles L. 153-54 à L. 153-59 et R. 153-13 et R. 153-14 relatifs à la mise en compatibilité des avec le projet. Une mise en compatibilité du PLU de Monts-sur-Guesnes est ainsi nécessaire. documents d’urbanisme.

La commune de Prinçay est caractérisée par une carte communale approuvée le 8 janvier 2007, et la Ainsi, le Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur-Guesnes devra faire l’objet d’une mise en commune de Derçé est soumise au RNU (Règlement National d’Urbanisme). compatibilité avec le projet. Les dispositions pour assurer la mise en compatibilité du document d’urbanisme opposable font l’objet d’un dossier de mise en compatibilité du PLU de la commune de Monts-sur-Guesnes, joint au présent dossier d’enquête publique. 2.3.2. Contexte réglementaire de l’enquête publique Par ailleurs, le projet nécessite le classement/déclassement de voiries réaménagées dans le cadre de Dans la mesure où l’opération envisagée nécessite des expropriations, le projet est soumis à enquête l’opération ou impactées par le projet (art. L131-4 et L131-5 du code de la voirie routière). Le dossier de préalable à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) conformément aux articles L110-1 et suivants du classement-déclassement de voirie est joint au présent dossier d’enquête publique. Code de l'Expropriation.

L’enquête publique vise à associer le public au processus décisionnel et à démontrer l’intérêt public de l’opération. Le but de l’enquête publique est d’informer le public sur la nature du projet. Le présent Il est important de noter que le projet de voirie porté par le Département de la Vienne n’est pas soumis dossier permet aux intéressés de connaître la nature, la localisation du projet et des travaux, ainsi que à concertation préalable obligatoire. leurs principales caractéristiques et leurs impacts sur l’environnement. Le public peut ainsi exprimer ses La procédure d’enquête publique préalable à la Déclaration d’Utilité Publique est également régie par observations et propositions sur des registres mis à disposition, ou les adresser, par courrier, au le Code du patrimoine : articles L522-2 et suivants ainsi que le décret d’application n°2004-490 du 3 commissaire enquêteur ou à la commission d’enquête. juin 2004 portant sur l’archéologie préventive. Ainsi, l’enquête publique vise à : La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de la Région Nouvelle Aquitaine a été consulté - Préciser au public le projet avec les conditions de son intégration dans son milieu d’accueil ; par le Conseil Départemental de la Vienne en décembre 2015 sur ce projet. La DRAC avait répondu - Permettre au plus grand nombre possible de personnes de faire connaitre leurs remarques ; qu’elle n’avait pas l’intention de prescrire un diagnostic archéologique sur le secteur concerné par les

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aménagements. Une consultation de la DRAC a été refaite par Iris Conseil en mai 2016. Le courrier de - « Considérant qu’il ressort du rapport d’étude du diagnostic faune-flore établi à partir de visites réponse de la DRAC du 31 mai 2016 précise qu’elle peut être amenée à émettre une prescription sur ce de terrains effectuées entre fin mai et mi-juillet 2016 que le fuseau d’étude de 100 m au sein terrain avant l’expiration du délai de 5 ans. De plus, le CD86 est tenu de déclarer sans délai tout vestige duquel s’inscrivent les quatre variantes de tracé routier est caractérisé par la présence : archéologique qui pourrait être découvert à l’occasion des travaux. ✓ De terrains cultivés sur la grande majorité du fuseau, ✓ De prairies mésophiles de fauche dont celle située lieu-dit « L’Ormeaux Creux » présentant une qualité floristique intéressante avec quatre espèces d’orchidées non protégées, L’enquête publique constitue une étape indispensable dans le processus d’information de ✓ D’un boisement peuplé majoritairement de robiniers faux acacias et de chênes au sein communication et de consultation, étape particulièrement importante pour le projet. duquel ont été observés des Lucanes cerf-volant, notamment sur des arbres situés en lisière Nord, L’enquête publique préalable à la Déclaration d’Utilité Publique portera à la fois sur l’intérêt publique ✓ Avérée de quatre espèces de chauves-souris dont deux remarquables à fort enjeux de de l’opération, sur la mise en compatibilité du PLU qui en est la conséquence, sur l’enquête protection (le Murin de Bechstein et le Murin à oreilles échancrées) dont la lisière nord du parcellaire et sur le classement-déclassement des voiries concernées. boisement constitue un corridor privilégié de déplacement, Cette enquête publique porte également sur l’enquête parcellaire, la mise en compatibilité du Plan ✓ D’un cortège aviaire présentant des enjeux située lieu-dit « L’Ormeau Creux » ; local d’Urbanisme de la commune de Monts-sur-Guesnes, et le classement-déclassement des voiries - Considérant que la variante n°3 du projet a été retenue afin d’éviter les deux secteurs d’intérêt patrimoniaux, à savoir le boisement et la prairie située lieu-dit « L’Ormeau Creux » ; concernées par le projet. - Considérant qu’une prospection de terrain sur un seul trimestre ne permet pas de garantir un Nota : Le projet est également soumis à Déclaration au titre de la loi sur l’eau (Code de inventaire exhaustif des milieux naturels et qu’en fonction de la saison, certaines espèces l’Environnement). Néanmoins, cette procédure n’est pas soumise à enquête publique. faunistiques ne sont pas visibles, du fait des périodes de migration ou d’hibernation, et que les espèces floristiques peuvent être présentes sur une courte période de l’année ;

- Considérant que le pétitionnaire s’assurera, avant le démarrage des travaux, de la présence ou Les principaux objectifs du projet d’aménagement sont les suivants : de l’absence d’espèces protégées et/ou de leur habitat sur une aire élargie par rapport à l’emprise du projet et, qu’en cas de présence de telles espèces et/ou de leurs habitats, le - Contournement nord de Monts-sur-Guesnes ; pétitionnaire devra rechercher l’évitement, puis la réduction des atteintes aux milieux naturels - Limitation de la circulation d’engins agricoles et de poids-lourds en traversée de bourg ; et, en cas d’impact résiduel, et sous réserve que le projet satisfasse aux conditions dérogatoires - Sécurisation des flux devant le groupe scolaire communal et la place de la Vouye (carrefour limitatives, obtenir un arrêté préfectoral de dérogation pour destruction des espèces protégées Rd14-RD46). et/ou de leurs habitats avant démarrage des travaux ; - Considérant que la réalisation des travaux hors période de nidification et de reproduction aurait 2.3.3. Insertion de l’enquête publique dans la procédure d’expropriation moins d’impact sur la faune, c’est-à-dire entre septembre et février. »

2.3.3.1. Avant l’enquête Le projet de voirie porté par le Département de la Vienne n’est pas soumis à la procédure du débat Une étude faune/flore et une évaluation préliminaire des zones humides ont été réalisées par ECE public (L121-5 à L121-15 du Code de l’expropriation pour cause d’Utilité Publique). Il n’est pas non plus Environnement dans le cadre de l’étude de l’état initial de l’environnement. Les conclusions de ces soumis à concertation préalable en application de l’article L300-2 du Code de l’urbanisme. études sont détaillées dans le paragraphe « 6. Analyse des contraintes environnementales ». De plus, une note complémentaire faune/flore, établi en mai 2018 dans le cadre de la réponse aux observations Il n’y a donc aucun préalable de concertation à remplir avant le lancement de la procédure d’enquête des services de l’état, se situe en Annexe. publique en elle-même. Toutefois, une concertation « non réglementaire » a été mise en place par le Département. Le maître d’ouvrage doit recueillir l’avis de l’Autorité environnementale sur la procédure d’examen au La délibération de l’organe expropriant doit être menée comme suit : cas par cas. Cet avis a été recueilli en date du 08 novembre 2016 et est présenté en Annexe 3 (Arrêté - Obligation de saisir le préfet par une délibération sollicitant l’ouverture d’une enquête préalable préfectoral portant décision d’examen au cas par cas en application de l’article L.122-3 du Code de à la DUP. l’Environnement). Celui-ci établit qu’aucune étude d’impact n’est nécessaire. - Cette délibération doit être suffisamment motivée et doit permettre de justifier l’engagement Néanmoins, l’arrêté précisait les points suivants : d’une procédure d’expropriation (en exposant notamment les difficultés rencontrées pour

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acquérir les terrains nécessaires à la réalisation du projet). L’organe délibérant doit ainsi se - Inscrites directement sur le registre d’enquête, prononcer sur : - Adressées par correspondance au lieu d’enquête désigné, ▪ L’engagement d’une procédure d’expropriation en vue de permettre la réalisation d’un - Adressées par voie électronique si l’Arrêté le prévoit, projet, - Observations orales directement reçues par le Commissaire enquêteur ou la Commission ▪ L’autorisation de l’organe exécutif à saisir le préfet, d’enquête lors des permanences lorsque celles-ci sont prévues par l’Arrêté. ▪ La sollicitation, le cas échéant, l’organisation d’une enquête conjointe avec l’enquête Toutes les observations écrites sont annexées au registre principal ou subsidiaire. parcellaire. - Transmission d’une note explicative de synthèse du projet aux communes de plus de 3 500 habitants (article L2121-12 du code général des collectivités territoriales – spécifique au  Clôture de l’enquête publique fonctionnement des communes). Cette note doit figurer dans le dossier d’enquête préalable à la À l’expiration du délai d’enquête publique fixé par l’arrêté, le ou les registres d’enquête sont clos et DUP. signés, soit par le maire ou le préfet qui a pris cet arrêté. Le préfet ou le maire en assure la transmission (avec le dossier d’enquête) dans les 24h, au commissaire enquêteur ou au président de la commission 2.3.3.2. Pendant l’enquête d’enquête.  Ouverture de l’enquête (art. R112-8 à R112-16 du Code de l’expropriation) Le commissaire enquêteur a 1 mois après la fermeture de l’enquête pour examiner les observations L’enquête publique est ouverte soit à la préfecture, soit à la mairie de l’une des communes concernées recueillies et peut demander l’aide ou l’avis de toute personne qu’il pourra juger utile, y compris par le projet. Le dossier est obligatoirement transmis aux communes concernées pour mise à l’expropriant, afin de l’aider pour rendre ses conclusions. Il rédige ensuite un rapport énonçant ses disposition du public si l’enquête se déroule ailleurs. conclusions motivées, en précisant si elles sont favorables ou non à l’opération. Puis, ce dernier transmet le dossier et les registres assortis du rapport énonçant ses conclusions au préfet. Le Préfet, après consultation du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête prend un arrêté prévoyant les conditions d’ouverture et de déroulement de l’enquête publique. Il y définit l’objet Une copie du rapport du commissaire enquêteur est déposée par le préfet dans chaque mairie de l’enquête, la date à laquelle celle-ci sera ouverte et sa durée (minimum 15 jours). Il indique concernée par le projet ainsi que dans la préfecture du / des département(s) concerné(s). également les lieux et les heures de permanence pendant lesquels le public pourra prendre Si les conclusions du commissaire enquêteur sont défavorables à la Déclaration d’Utilité Publique de connaissance du dossier et formuler ses observations sur un registre. Ce dernier, à feuillets non l’opération envisagée, le Conseil municipal est appelé à émettre son avis par une délibération motivée mobiles, est coté et paraphé par le commissaire enquêteur. Des registres subsidiaires peuvent être dont le procès-verbal (PV) est joint au dossier transmis au préfet. Faute de délibération prise par le déposés à la demande du préfet, dans les mairies concernées par le projet. Il désigne enfin le lieu où le conseil municipal dans un délai de 3 mois suite à la réception du dossier, celui-ci est considéré comme commissaire enquêteur siègera. Enfin, il indique l’adresse du site Internet si cela a été prévu par le ayant abandonné tacitement l’opération. MOA et/ou une adresse mail à laquelle les personnes pourront envoyer directement leurs observations.

 Publication de l’avis d’enquête 2.3.3.3. Après l’enquête Suite à l’arrêté prenant décision d’ouverture de l’enquête publique en caractère gras, le préfet le fait  Déclaration d’Utilité Publique publier dans deux journaux régionaux ou locaux diffusés dans tous le(s) département(s) concerné(s). L’utilité publique est déclarée dans un délai d’un an, soit par arrêté du préfet du département Cet avis est publié au moins 8 jours avant le début de l’enquête et répété dans les 8 jours suivant le concerné, soit par arrêté conjoint des préfets concernés lorsque l’opération est située sur le territoire début de l’enquête. Si le projet est à portée nationale, l’avis est publié dans deux journaux nationaux de plusieurs départements. 8 jours avant le début de l’enquête. Elle est déclarée par arrêté du ministre responsable du projet pour les opérations d’État. Les travaux de L’avis d’enquête publique est affiché en mairie de toutes les communes concernées par le projet, création de routes express sont déclarés d’utilité publique soit par arrêté du ministre en charge de la 8 jours au moins avant l’ouverture de l’enquête et durant toute la durée de celle-ci. L’affichage de cet voirie routière nationale lorsqu’il s’agit de l’installation d’administrations centrales, des services avis est de la responsabilité du maire de chaque commune. centraux de l’État et des services à compétence nationale, soit par arrêté du/des préfet(s) de département(s) concerné(s) dans les autres cas.  Observations formulées pendant l’enquête (art. R112-17 du Code de l’expropriation) Durant toute la durée de l’enquête fixée par arrêté, des observations sur l’utilité publique de Sont déclarées d’utilité publique par décret en Conseil d’État, différentes catégories de travaux l’opération peuvent être consignées par toute personne intéressée : énumérées à l’article R121-2 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique.

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L'expropriation étant poursuivie par un établissement public, la déclaration d'utilité publique tient _ Opérations relatives à des immeubles soumis au régime de la copropriété : Lorsque les immeubles lieu de déclaration de projet. expropriés sont soumis à la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, la déclaration d'utilité publique peut prévoir que les emprises expropriées soient retirées de la propriété initiale : non concerné.  Déclaration d’Utilité Publique de certaines opérations particulières _ Opérations intéressant des monuments historiques : Avis du ministre chargé de la culture doit être _ Opérations intéressant plusieurs personnes publiques : Lorsque les travaux ou les opérations à recueilli par le préfet ou le ministre responsable du projet, préalablement à la Déclaration d’Utilité réaliser intéressent plusieurs personnes publiques, l'acte déclarant l'utilité publique précise celle qui est Publique de toutes les opérations nécessitant l’expropriation de monuments historiques classés ou chargée de conduire la procédure d'expropriation : non concernée. proposés pour le classement. Faute de réponse dans un délai de 2 mois suivant la demande, cet avis est réputé favorable : non concerné.  Enquête parcellaire _ Opérations intéressant des sites et monuments naturels : Avis du ministre chargé des sites recueilli Le préfet territorialement compétent désigne, par arrêté, parmi les personnes figurant sur les listes par le préfet ou le ministre responsable du projet, préalablement à la Déclaration d’Utilité Publique du d'aptitude prévues à l'article L. 123-4 du code de l'environnement, un commissaire enquêteur ou une projet permettant l’expropriation de monuments naturels ou sites classés ou proposés pour le commission d'enquête dont il nomme le président et les membres en nombre impair. Le commissaire classement au titre des monuments et sites naturels. Faute de réponse dans un délai de 2 mois suivant enquêteur, ou la commission d'enquête, désigné pour procéder à l'enquête menée en vue de la la demande, cet avis est réputé favorable : non concerné. déclaration d'utilité publique peut être également désigné pour procéder à l'enquête parcellaire. _ Opérations intéressant des vignes soumises au régime des appellations d’origine : L’avis du ministre Toutefois, lorsque l'enquête parcellaire peut être faite en même temps que l'enquête publique chargé de l’agriculture est recueilli par le préfet ou le ministre responsable du projet, préalablement à préalable à la déclaration d'utilité publique en application de l'article R. 131-14, la désignation du la Déclaration d’Utilité Publique du projet permettant l’expropriation de parcelles plantées de vignes commissaire enquêteur ou des membres de la commission d'enquête est assurée dans les conditions soumises au régime des appellations d’origine : non concerné. prévues à l'article R. 123-5 du code de l'environnement. _ Opération secrète intéressant la défense nationale : Elles sont désignées par arrêté du ministre de la L’enquête parcellaire est réalisée dans les mêmes conditions que l’enquête publique préalable à la DUP. défense. Leur Utilité Publique est déclarée par décret pris sur l’avis conforme de la Commission Les résultats de l'enquête parcellaire prennent la forme d'un arrêté de cessibilité, pris après avis du d’examen des opérations immobilières présentant un caractère secret : non concerné. commissaire enquêteur, qui contient toutes les précisions nécessaires à la réalisation de l'expropriation. _ Opérations ayant des conséquences sur une exploitation agricole : Lorsqu'une opération déclarée d'utilité publique est susceptible de compromettre la structure d'une exploitation agricole, le maître de Les propriétaires sont informés par notification individuelle et sont appelés individuellement à prendre l'ouvrage, dans l'acte déclarant l'utilité publique, participe financièrement à la réparation des connaissance du dossier en mairie pour la cession des parcelles identifiées. dommages dans les conditions prévues aux articles L.123-24 à L. 123-26 et L. 352-1 du code rural et de Les règles relatives à la recherche des propriétaires et des titulaires de droits réels concernés par la pêche maritime : concerné. l'expropriation sont fixées par décret. _ Opérations intéressant la défense nationale : Par dérogation aux principes du présent code, l'utilité À l’issue de cette seconde partie de la phase administrative de la procédure d’expropriation, peut publique des opérations secrètes intéressant la défense nationale peut, eu égard aux impératifs de la débuter la phase judiciaire de l’expropriation. défense nationale, être régulièrement déclarée sans enquête préalable, sur l'avis conforme d'une commission : non concerné. _ Opérations incompatibles avec un document d’urbanisme : La déclaration d'utilité publique d'une opération qui n'est pas compatible avec les prescriptions d'un schéma de cohérence territoriale, d'un plan local d'urbanisme, d'un plan d'occupation des sols, du schéma directeur de la région Nouvelle

Aquitaine, d'un plan d'aménagement de zone applicable dans une zone d'aménagement concerté, ou avec les dispositions à caractère réglementaire régissant un lotissement approuvé, s'effectue dans les conditions prévues au code de l'urbanisme : concerné. Ainsi, le Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur- Guesnes va faire l’objet d’une mise en compatibilité avec le projet.

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3. OPPORTUNITES DU PROJET - La RD46 et la RD14 à l’Est de Monts sur Guesnes – classé RD14c (section 3) - La RD14 et la limite de commune au Sud-Est (section 4) SCHEMA ROUTIER 2016-2021 DU DEPARTEMENT DE LA VIENNE - La limite de commune au Sud-Est et la rue du Petit Crouailles (section 5) Constituant l’une des priorités du Département, le Schéma Routier 2016-2021 structure son La figure suivante présente les travaux qui ont déjà été effectués et ceux programmés à différentes intervention dans le domaine de la voirie afin de créer, d’aménager et de sécuriser un réseau routier échéances. performant pour les usagers et les acteurs économiques, et répondre aux attentes des territoires. Le Schéma Routier du département de la Vienne a été adopté par délibération du conseil départemental le 23 mars 2016. Ainsi, le schéma routier représente un investissement de 122 millions d’euros. Pour la modernisation et le développement de son réseau départemental, le Département investit 85 millions d’euros consacrés à des opérations de grands travaux (43 millions d’euros) et à des opérations de maintenance et de sécurité (42 millions d’euros). Aux côtés de l’État, le Département s’engage à hauteur de 37 millions d’euros sur les projets d’aménagement de la RN147. Compte tenu de l’importance du réseau routier et du volume d’investissement disponible, le Schéma Routier priorise l’action au travers d’une hiérarchisation du réseau permettant de fixer des objectifs de modernisation, de développement et de gestion cohérents. Cette hiérarchisation comprend 4 niveaux, 2 structurants (RS) et 2 dits de développement local (RDL). La RD14, reliant Loudun à Monts-sur- Guesnes fait partie du réseau de développement local 1 (RDL 1). La RD14 reliant Monts-sur-Guesnes à Chatellerault, la RD24 reliant Mirebeau à Chinon et la RD46 reliant Moncontour à Richelieu font parties du Réseau de Développement Local 2 (RDL 2). Le RDL 1 constitue le maillage principal du territoire et a pour vocation d’offrir une desserte de qualité des bourgs-centres, tandis que le RDL2 constitue le réseau aux caractéristiques souvent plus limitées et qui assure une irrigation fine des territoires. D’après le Schéma Routier 2016-2021, le principe d’aménagement retenu sur le Réseau de Développement Local est d’adapter le réseau aux besoins de déplacement et de sécurité. Les principales actions à envisager sont de type renforcement/calibrage et aménagements ponctuels de sécurité. Après une phase d’analyse et de concertation avec les élus des territoires, 16 projets « Grands travaux » 2014 et 15 études prioritaires ont été retenus. Le projet d’aménagement de liaison RD46-RD24-RD14 sur les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Derçé fait partie des 16 « Grands travaux » identifiés.

Le projet de création d’une liaison routière entre les RD46-RD24-RD14 sur les communes de Monts- sur-Guesnes, Prinçay et Derçé est identifié comme l’un des projets « Grands travaux » à réaliser dans le schéma routier 2016-2021 du département de la Vienne.

INSERTION DU PROJET EN CONTINUITE D’AMENAGEMENTS ROUTIERS DEJA REALISES

Cette opération s’inscrit dans la continuité d’aménagements routiers déjà réalisés sur trois tronçons en Figure 6 : Extrait du Schéma routier départemental 2016-2021 2006, 2008 et 2014. Il s’agit respectivement des tronçons entre :

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PLAN LOCAL D’URBANISME DE MONTS-SUR-GUESNES Le projet s’inscrit en totalité dans un secteur agricole classé en zone A. L’article R123-7 du Code de l’Urbanisme stipule que : 3.3.1. Généralités « Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en La commune de Monts-sur-Guesnes est couverte par un Plan Local d’Urbanisme, approuvée le 28 raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. janvier 2005. Ce PLU a subi des évolutions : Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif et à l'exploitation - Une modification en 2009 ; agricole sont seules autorisées en zone A. » - 3 révisions simplifiées en 2013 ; L’alinéa 5 de l’article 2 du règlement du Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur-Guesnes autorise : « Les - Une révision allégée à venir, prescrite le 25 mars 2016. bâtiments, installation et équipements d’infrastructures nécessaires aux réseaux (eau potable, assainissement, téléphone et électricité) et les ouvrages nécessités par l’hygiène et la sécurité publique ».

RD24 Or, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) de Monts-sur-Guesnes identifie plusieurs axes de circulation (D14, D46, RD24 et D69) comme dangereux en traversée de bourg. Dès lors, le contournement de Monts-sur-Guesnes a été proposé afin d’améliorer la sécurité publique en RD24 faisant sortir du bourg les véhicules en transit. Tracé nouvelle voie

RD24

RD46 RD46

Figure 7 : Extrait du PLU communal de Monts-sur-Guesnes RD14 RD14c

RD24 RD2 4 4 RD14 4c

RD46

RD24 RD14c

4c

Figure 8 : Extrait du plan d’Orientations Générales en matières d’Urbanisme et d’Aménagement

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Le Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur-Guesnes, approuvé le 28 janvier 2005, identifie dans son La Commune de Monts-sur-Guesnes a souhaité réserver cet espace au contournement routier pour PADD les RD 14, RD 46 et RD 24 comme des routes dangereuses avec une insécurité constatée en faciliter la réalisation de ce projet. Néanmoins, le projet ne suivra pas totalement l’emplacement traversée de bourg. Le contournement de Monts-sur-Guesnes permettrait d’améliorer la sécurité réservé proposé dans le PLU de Monts-sur-Guesnes, notamment pour éviter la zone boisée (à l’est du publique en faisant sortir du bourg les véhicules en transit. projet) présentant des enjeux en termes de milieux naturels.

Le projet routier porté par le Conseil départemental de la Vienne n’est pas compatible avec le Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur-Guesnes, notamment dans la partie règlement. 3.3.3. Espaces boisés classés Un dossier de mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur-Guesnes sera déposé en L’article L 130-1 du code de l’urbanisme prévoit que : « Les plans locaux d’urbanisme peuvent classer même temps que le dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique. Cf Titre VII. comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s’appliquer 3.3.2. Emplacements réservés également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d’alignements. » L’article L 113-1 du Code de l’Urbanisme prévoit que : « Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer Dans la définition du Céréma, « Les emplacements réservés sont au nombre des zones spéciales susceptibles d’être délimitées par les PLU en application de l’article L. 123-1-8°. Réservés aux voies et comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non ouvrages publics, aux installations d’intérêt général, aux espaces verts ou aux programmes de logement du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer social (L. 123-2 b), ces emplacements traduisent un engagement des collectivités publiques relatif aux également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies ou des plantations d'alignements. » équipements publics projetés sur leur territoire. La technique des emplacements réservés apparaît L’article L. 113-2 du Code de l’Urbanisme précise également que : « Le classement interdit tout clairement comme une option sur des terrains que la collectivité publique bénéficiaire envisage changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, d’acquérir pour un usage d’intérêt général futur. » la protection ou la création des boisements. Du fait des documents d’urbanisme en vigueur ou de l’absence de document d’urbanisme sur les Nonobstant toutes dispositions contraires, il entraîne le rejet de plein droit de la demande d'autorisation territoires communaux de Prinçay ou de Dercé, celles-ci ne disposent d’aucun emplacement réservé. de défrichement prévue au chapitre Ier du titre IV du livre III du code forestier. En revanche, la commune de Monts-sur-Guesnes a plusieurs emplacements réservés sur son territoire Il est fait exception à ces interdictions pour l'exploitation des produits minéraux importants pour communal. L’emplacement réservé de voirie n°21a a été spécialement créé pour le projet de l'économie nationale ou régionale, et dont les gisements ont fait l'objet d'une reconnaissance par un contournement de Monts-sur-Guesnes. Cet emplacement réservé figurait déjà dans le Plan Local plan d'occupation des sols rendu public ou approuvé avant le 10 juillet 1973 ou par le document d’Urbanisme de 2005. Cet emplacement intitulé « Déviation du CD14 » porte sur une surface de d'urbanisme en tenant lieu approuvé avant la même date. Dans ce cas, l'autorisation ne peut être 19 320m². accordée que si le pétitionnaire s'engage préalablement à réaménager le site exploité et si les Il a été de nouveau porté au PLU de 2008 (actuellement en vigueur) et apparait sous la forme de conséquences de l'exploitation, au vu de l'étude d'impact, ne sont pas dommageables pour l’emplacement réservé 21a : « Déviation du CD14 » pour une emprise de 16 m, dont le bénéficiaire l'environnement. Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions d'application du présent alinéa. est le département, maître d’ouvrage du projet de liaison routière. Le PLU de Monts-sur-Guesnes La délibération prescrivant l'élaboration d'un plan local d'urbanisme peut soumettre à déclaration mentionne que l’emplacement réservé « Déviation du CD 14 » a pour objectif d’assurer la sécurité des préalable, sur tout ou partie du territoire couvert par ce plan, les coupes ou abattages d'arbres isolés, de déplacements avec la mise en place d’un contournement du bourg. Cet emplacement réservé s’inscrit haies ou réseaux de haies et de plantations d'alignement. » dans la continuité du projet de rocade exprimé dans le PADD. Le projet borde un Espace Boisé Classé à l’est de la zone d’étude, mais ne le traverse pas. Le PLU de Monts-sur-Guesnes a également instauré une protection pour l’arbre isolé n°8, identifié Celui-ci dispose effectivement d’une emprise de 16 m sur sa partie Est mais la partie Ouest est réduite comme étant un Châtaigner. Il est censé être localisé au Sud du carrefour RD24/CR n°13. Or, celui-ci n’a du fait que ce projet s’inscrit également sur la commune de Dercé (voir carte page précédente). pas été vu lors des visites de terrain. Cet arbre a donc été depuis supprimé. La Commune de Monts-sur-Guesnes a souhaité réserver cet espace au contournement routier pour faciliter la réalisation de ce projet. Néanmoins, le projet ne suivra pas totalement l’emplacement réservé proposé dans le PLU de Monts-sur-Guesnes, notamment pour éviter la zone boisée (à l’est du projet) présentant des enjeux en termes de milieux naturels (Bois de chênes et de robiniers).

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EBC Arbre isolé

Projet

Figure 9 : Extrait du Plan de zonage du PLU de Monts-sur-Guesnes de 2013 Figure 10: Extrait du Plan des Servitudes d’Utilité Publique du PLU de 2005 de Monts-sur-Guesnes Le projet routier, dans sa partie sur Monts-sur-Guesnes, longe du côté Est un Espace Boisé Classé

(EBC). Cet EBC ne sera pas intercepté par le projet.

3.3.4. Servitudes d’Utilité Publique

On recense deux Servitudes d’Utilité Publique (SUP) localisées sur le territoire de Monts-sur-Guesnes et à proximité du projet : - AC1 : Périmètre de protection de 500m autour du Château de Monts-sur-Guesnes (Cf. Paragraphe lié aux Monuments historiques). - I4 : Servitude de protection du réseau de transport d’électricité aérien HTA de 20 000V de la

REDV (en bleu sur le plan). Ce réseau vient de Dercé. - EL7 : On recense 8 servitudes d’alignement frappant la RD14, la RD24 et la RD46 sur le bourg de Monts-sur-Guesnes. Aucune n’est interceptée par le projet de voirie.

Au droit du projet, il n’existe qu’une seule Servitude d’Utilité Publique (SUP) interceptée par le projet de liaison routière, la servitude de réseau I4 telle que figurant sur le plan des servitudes d’utilité publique du PLU de Monts-sur-Guesnes.

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DIAGNOSTIC ET STRATEGIE D’AMENAGEMENT DE LA LIAISON ROUTIERE RD46-RD24-RD14 JUSTIFICATION DU PROJET : LES ENJEUX Le centre de la commune de Monts sur Guesnes n’est pas du tout adapté à la circulation d’engins 3.5.1. Dangerosité et insécurité dans le bourg de Monts-sur-Guesnes agricoles ou de poids lourds. Ces derniers génèrent un trafic routier important en traversée de bourg, Le bourg de Monts-sur-Guesnes constitue un point de concentration du réseau routier à l’échelle de qui doit être réduit en vue de sécuriser les flux devant le groupe scolaire communal et de désengorger l’aire d’études : la place de la Vouye qui arrive à saturation. - La départementale 14, Loudun/Châtellerault, De plus, il est nécessaire de permettre au centre de secours de disposer d’un accès efficace, rapide et - La départementale 24, Mirebeau/Chinon, sécurisé. - La départementale 46, Moncontour/Richelieu, Afin de résoudre ces problématiques, un projet de liaison routière d’une première section RD46-RD24 a - La départementale 69. fait l’objet d’une délibération du conseil municipal dans sa séance du 29 mars 2013 (délibération n°2013/04/19) concernant d’une part la programmation de cette jonction au Nord du bourg, conformément à l’emplacement réservé au PLU, et d’autre part l’engagement de la commune à Ces axes sont très étroits en traversée de bourg de Monts-sur-Guesnes, ce qui implique des chaussées prendre en charge 17,5% du montant des travaux. très étroites et des cheminements doux restreints, voire inexistants par endroit. Cela induit une Le Département a pour sa part pris une délibération de principe le 16 décembre 2011 sur ce dossier. certaine dangerosité et notamment des conflits entre les différents types d’usagers (Poids-lourds, véhicules légers, cycles et piétons). Dans le cadre du Schéma Routier Départemental 2016-2021, il est prévu d’étudier et de réaliser le tronçon RD46-RD24, mais aussi de poursuivre jusqu’à la RD14. Une extension jusqu’au lieu-dit « Le Bourpin » avait également été envisagée afin d’éviter une situation de carrefour successifs inadaptés et dangereux. Néanmoins, ce projet d’extension jusqu’au lieu-dit « Le Bourpin » n’a pas été gardé. Les principaux objectifs du projet d’aménagement sont les suivants : - Contournement nord de Monts-sur-Guesnes ; - Limitation de la circulation d’engins agricoles et de poids-lourds en traversée de bourg ; - Sécurisation des flux devant le groupe scolaire communal et la place de la Vouye (carrefour Rd14-RD46).

Figure 11 : Image Google map - Centre-ville de Monts-sur-Guesnes - RD 24

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Cette insécurité constatée a même été portée au Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur-Guesnes dans sa pièce 3a : « Orientations générales en matière d’Urbanisme et d’aménagement ». Les axes non- sécurisés (représentés en rouge sur l’extrait de plan ci-après) sont la RD14 et la RD46. De plus, figure sur ce plan, le contournement de Monts-sur-Guesnes dans son ensemble (en violet) permettant ainsi de sécuriser les axes en traverse de bourg, notamment en permettant de dévier le trafic lourd.

Projet

RD24

RD46

RD24 RD14 Figure 12 : Image Google map - Centre-ville de Monts-sur-Guesnes - RD 14

RD24

RD14c

Figure 14 : Extrait de la pièce 3a : « Orientations générales en matière d’Urbanisme et d’aménagement » du PLU de Monts-sur-Guesnes

Le bourg de Monts-sur-Guesnes, point de concentration du réseau routier (RD14, RD24 et RD46) présente des chaussées très étroites et des cheminements doux restreints, induisant ainsi une certaine dangerosité et notamment des conflits entre les différents types d’usages. Cette insécurité est même portée au Plan Local d’Urbanisme de Monts-sur-Guesnes dans les Orientations générales.

Figure 13 : Image Google map - Centre-ville de Monts-sur-Guesnes - RD 14 - Ecole

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3.5.2. Trafics routiers importants en traversée de bourg de Monts-sur-Guesnes Les données de trafic les plus proches, connues sur la RD14, sont localisées au PR20+910, au Sud du bourg La Roche-Rigaud. Cf Figure en page suivante. Sur la RD24, le point de comptage est localisé au niveau du PR17, à proximité immédiate du bourg de l’Ormeau Creux. PR 16 Enfin, sur la RD46, un comptage a été réalisé au PR16 au Sud du lieu-dit Neuville. PR 20+910

Année de 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 comptage RD14 1420 1540 1360 1560 1500 1550 1615 1470 PR20+910 RD24 280 280 310 310 310 320 320 320 PR17 Projet RD46 PR 17 340 340 370 370 370 400 400 400 PR16 Tableau 2 : Comptages routiers sur le réseau départemental

Comptages routiers : Le trafic de la RD14, voie la plus chargée sur la commune de Monts sur Guesnes, varie de part et d’autre de la commune entre 1615 véhicules/jour en moyenne journalière annuelle (2 sens confondus) et 720 véhicules par jour, avec une part de poids-lourds de l’ordre de 5%.

Il a donc été pris pour hypothèse de trafic sur la future voie de liaison un trafic de l’ordre de 1100 véhicules/jour.

Figure 15 : Extrait de la carte des comptages départementaux de 2015. Source : CD86

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3.5.3. Accidentologie Des données d’accidentologie extraites du logiciel d’analyse Concerto, ont été obtenues auprès du Département de la Vienne et de la Direction Départementale des Territoires de la Vienne. On recense 3 accidents corporels sur le territoire communal de Monts-sur-Guesnes pour la période 2010-2014. Ces accidents ont entrainé 2 blessés hospitalisés et un blessé léger.

Organisme Unité / N° PV Routes ou voies Circonstances Date Heure Gendarmerie Nationale DEP 86 Accident en agglomération (de 501 à 2 000 h.), hors intersection, la nuit éclairage public allumé. 0001758 / 01512 Commune 167 (MONTS-SUR-GUESNES) La chaussée est mouillée. Jeu 27/12/2012 RD 0014 Sans collision impliquant 1 véhicule et pas de piéton. 23 h 30 PR calculé 27+0452 Véh. A (1 blessé hospitalisé) : un cyclomoteur, conduit par un garçon de 14 ans, circulant dans le sens des PR croissants de la RD 0014 , circule sans changement de direction, heurte un obstacle fixe sur trottoir ou accotement. en courbe à gauche Bilan : 1 blessé hospitalisé. Projet non renseigné Gendarmerie Nationale DEP 86 Accident en agglomération (de 501 à 2 000 h.), hors intersection, la nuit sans éclairage public. 0001758 / 00270 Commune 167 (MONTS-SUR-GUESNES) La chaussée est normale. Mar 02/04/2013 RD 0024 Collision impliquant 1 véhicule et pas de piéton. 21 h 15 PR calculé 17+0993 Véh. A (1 blessé hospitalisé) : un véhicule léger, conduit par une femme de 28 ans, circulant dans le sens des PR croissants de la RD 0024 , heurte un arbre. en courbe à gauche Bilan : 1 blessé hospitalisé. non renseigné Gendarmerie Nationale DEP 86 Accident en agglomération (de 501 à 2 000 h.), sur carrefour giratoire, en plein jour. 0001758 / 00363 Commune 167 (MONTS-SUR-GUESNES) La chaussée est normale. Sam 01/05/2010 (F) RD 0046 Collision par le côté impliquant 2 véhicules et pas de piéton. 12 h 30 PR calculé 9+0915 Véh. A (1 blessé léger) : une motocyclette (> 125 cm3), conduite par un homme de 28 ans, circulant dans le sens des PR croissants de la RD 0046 , circule sans changement de direction, heurte un autre véhicule. en courbe à gauche Véh. B (pas de victime) : un véhicule léger, conduit par un homme de 56 ans, circulant dans le sens des PR croissants de la RD 0069 , circule sans changement de direction, heurte un autre véhicule. plat Bilan : 1 blessé léger. RD 0069 Tableau 3 : Synthèse de l’accidentologie 2010-2014 (Source : CD86, Concerto)

Accident relevé

Figure 16 : Carte de localisation des accidents corporels pour la période 2010-2014

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3.5.4. Déplacements pendulaires : Part modale des déplacements Concernant les déplacements pendulaires, on peut remarquer que l’utilisation de la voiture est très largement répandue, comme c’est le cas au niveau national. Cette part est d’autant plus forte qu’il s’agit de communes rurales moins bien desservies par les transports en commun ou moins dotées d’infrastructures pour les modes alternatifs (trottoirs, aménagements cyclables, etc.)..

Pas de Transports en Communes Marche à pied Deux roues Voiture transport commun Dercé 3,5% 0,0% 8,8% 84,2% 3,5% Monts-sur-Guesnes 9,0% 10,9% 4,3% 74,3% 1,4% Prinçay 11,0% 7,3% 0,0% 80,5% 1,2% Tableau 4 : Part modale des transports dans les déplacements pendulaires (Source : INSEE, 2012)

Monts-sur-Guesnes étant une commune rurale, l’utilisation de la voiture est très largement répandue, d’autant plus qu’elle est moins bien desservie par les transports en commun et moins dotée d’infrastructure pour les modes alternatifs.

3.5.5. Transports collectifs et modes doux Figure 17: Ligne de transport scolaire sur l'aire d'étude

L’organisation des transports scolaires est assurée à la fois par la Communauté de communes du Loudunais (3 lignes) et par le Conseil départemental de la Vienne (1 ligne). Le premier gère le transport 3.5.5.3. Cars du Département de la Vienne des élèves de primaire (Maternelle et élémentaire) tandis que le second s’occupe du transport des Le réseau « Lignes en Vienne » dessert la commune de Monts-sur-Guesnes via la ligne n°201. Les villes collégiens. desservies sont les suivantes : Châtellerault - Thuré - Scorbé-Clairvaux - - Saint-Genest d’Ambière - Lencloître - Mirebeau - - Monts-sur-Guesnes - Loudun 3.5.5.1. Transport scolaire intercommunal Les lignes gérées par la Communauté de communes du Loudunais sont les suivantes : Le bourg de Monts-sur-Guesnes constitue un point de concentration du réseau routier à l’échelle de l’aire d’études. La commune de Monts-sur-Guesnes a identifié la RD14 et la RD46 comme axes non - Ligne 1807 AR 01 « Dercé – Monts/Guesnes » qui relie à Monts/Guesnes via Berthegon, sécurisés, notamment du fait de l’urbanisation en centre-bourg (axes étroits). En réponse à cet enjeu, Prinçay et Dercé, le Département de la Vienne a inscrit dans son schéma routier départemental le prolongement du - Ligne 1808 AR 01 « – Monts/Guesnes » reliant Verrue à Monts/Guesnes via Guesnes, contournement de Monts-sur-Guesnes afin de relier la RD46 à la RD14. Les trafics enregistrés, tant - Ligne 1812 AR 01 « Nueil/Faye – Monts/Guesnes » via Dercé. pour les véhicules légers que les poids lourds, sont relativement faible, de l’ordre de 1615 véh/j maximum sur la RD14. Les déplacements pendulaires se font 8 fois sur 10 à l’aide d’une voiture, ce 3.5.5.2. Transport scolaire départemental qui démontre le fonctionnement rural de la commune. La ligne n°201 des bus « Lignes en Vienne » est impactée par le projet. Elle devra être maintenue pendant la durée du chantier (déviation) et Le Département de la Vienne organise le transport scolaire en direction du Collège Isaac de Razilly à rétablie en phase d’exploitation. Saint-Jean-de-Sauves.

Cette ligne emprunte la RD14 depuis le Nord pour rejoindre la RD24 au niveau du centre-bourg de Monts-sur-Guesnes. Les arrêts scolaires n°3 (Grande Place) et n°4 (Grande Cité) permettent la desserte du centre-bourg.

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3.5.6. Dysfonctionnements Plusieurs dysfonctionnements et problématiques ont ainsi été identifiés. Le tableau suivant récapitule les différentes problématiques rencontrées actuellement sur le périmètre d’étude, et définit les objectifs auxquels l’aménagement projeté devra répondre à moyen terme.

Problématiques rencontrées Objectifs d’aménagement Chaussées étroites en traversée de bourg, Sécuriser la traversée de bourg non adaptées à la circulation d’engins Dévier les flux de transit agricoles et de poids lourds Améliorer la fluidité du trafic Améliorer le confort des riverains Succession de carrefours inadaptés et Améliorer la fluidité du trafic dangereux, avec contrainte forte pour la Permettre au centre de secours de disposer fluidité du trafic d’un accès efficace, rapide et sécurisé Accidents : 2 blessés hospitalisés et 1 blessé Sécuriser la traversée de bourg léger entre 2010 et 2013 en agglomération Plusieurs axes de circulation (RD14, RD 46 Proposer un aménagement compatible avec et RD69) sont identifiés dans le PADD de le PLU Monts-sur-Guesnes comme dangereux en traversée de bourg Travaux d’aménagement d’une déviation du Poursuivre l’aménagement réalisé depuis centre bourg engagés depuis 2006, et non 2006 achevés Tableau 5 : Problématiques rencontrées et objectifs d’aménagement

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3.5.7. Principaux enjeux du projet Les principaux objectifs du projet d’aménagement sont les suivants : - Contournement nord de Monts-sur-Guesnes ; - Limitation de la circulation d’engins agricoles et de poids-lourds en traversée de bourg ; - Sécurisation des flux devant le groupe scolaire communal et la place de la Vouye (carrefour RD14-RD46). - Sécuriser la traversée de bourg de Monts-sur-Guesnes

Figure 18: Plan du village d'enfance de Monts-sur-Guesnes (source: Action enfance) Les enjeux secondaires sont : - Préserver les éléments remarquables du paysage (arbres isolés, bosquets, patrimoine isolé…). 3.6.2. Historial du Poitou Le projet de contournement de Monts-sur-Guesnes présente plusieurs enjeux avec notamment la On peut noter que la Ville de Monts-sur-Guesnes, en partenariat avec le Département de la Vienne, va limitation des engins agricoles et de poids-lourds en traversée de bourg, la sécurisation des flux se doter d’un équipement majeur : « L’historial du Poitou », dont l’ouverture est prévue pour le devant le groupe scolaire communal et la place de la Vouye (carrefour RD14-RD46) et la sécurisation printemps 2019. de la traversée de bourg de Monts-sur-Guesnes.

Ainsi, le Département souhaite sécuriser le bourg de Monts-sur-Guesnes par la création d’un barreau L’Historial du Poitou est un projet porté par le Département de la Vienne qui, dans ses objectifs, doit de liaison entre les RD46-RD24-RD14 permettant de sécuriser la traversée du bourg de Monts-sur- bénéficier à l’ensemble du territoire de la Vienne. Guesnes. Il s’agit d’un projet touristique et culturel qui permettra un voyage interactif dans le temps et racontera l’histoire de l’Histoire. Ni musée, ni mémorial, il sera le lieu d’une présentation dynamique et vivante de périodes et de faits historiques identifiés qui se sont déroulés sur le territoire. AUTRES PROJETS SUR LE SECTEUR D’ETUDE Son ouverture est prévue en 2019. L’investissement global de ce projet est estimé à 10,8 M€HT. Ces deux projets sont localisés sur l’extrait du Schéma Routier dans le paragraphe 3.2. L’Historial sera constitué d’espaces d’exposition, de médiation, d’accueil et de restauration : 3.6.1. Village d’enfants - Un ensemble de 3 105 m² sur 2 niveaux avec une emprise au sol de 1 500 m² - Le niveau supérieur comprendra l'accueil, la boutique, la cafétéria, un auditorium de 100 places, Le projet Village Enfants de Monts-sur-Guesnes a ouvert ses portes durant l’été 2016. Composé de 8 2 salles pédagogiques, les bureaux administratifs et des espaces dédiés à la logistique, enfin le maisons d’habitation et de deux espaces de vie en semi-autonomie, il accueille 48 enfants, confiés par hall accueillant l'exposition temporaire, l’Aide Sociale à l’Enfance du Département. - Le niveau inférieur sur 1 500 m² sera dédié à l'exposition permanente composée de 6 espaces chrono-thématiques et scénographiques Ce village d’enfants vise à l’accueil des enfants (de 0 à 21ans) qui sont placés en foyer d’accueil par la justice. Implanté de façon semi-enterrée devant la ferme du Château de Monts-sur-Guesnes, l'Historial valorisera le patrimoine architectural historique existant de Monts-sur-Guesnes.

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EVOLUTIONS LIEES AU PROJET Les trafics attendus sur la nouvelle voie sont de l’ordre de 1100 véhicules/jour. La création de la nouvelle voie permettra de diminuer le passage des véhicules dans le bourg de Monts- sur-Guesnes.

Les principales évolutions liées au projet concernent la diminution du trafic dans le bourg de Monts- sur-Guesnes entrainant ainsi une meilleure sécurisation du bourg.

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4. PRESENTATION DU PROJET Le projet consiste en l’aménagement d’un barreau de liaison entre les routes départementales RD46- RD24 et RD14 sur les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Derçé, constitué d’une voie à double sens en 2 X 1 voie, de 6 m de largeur, avec des accotements de 1,50 m (Cf Figure suivante). La nouvelle voie s’inscrira autant que possible sur l’emplacement réservé à cet effet au PLU. Sa longueur totale sera d’environ 1,25 km. Cela correspond à une route multifonctionnelle, de type artère interurbaine, qui constitue l’essentiel des réseaux de voies principales en ras campagne. La vitesse hors agglomération est limitée à 90 km/h.

Les trafics attendus sur cette nouvelle voie sont de l’ordre de 1100 véhicules/jour dont 5% de poids lourds, soit 55 poids lourds par jour dans les deux sens. Les caractéristiques techniques du projet seront globalement celles du Réseau de Développement Local n°2 (RDL2), avec toutefois un profil en travers type identique à celui réalisé sur les sections précédentes en 2006, 2008 et 2014, soit une largeur de 6m et des accotements de 1,5m. La future voie de liaison devra se raccorder sur plusieurs routes départementales impactées par le projet d’aménagement : - RD46 : classée route départementale du Réseau de Développement Local n°2 (RDL2) - RD24 : classée route départementale du Réseau de Développement Local n°2 (RDL2) pour sa majeure partie, et classée route départementale du Réseau de Développement Local n°1 (RDL1) entre les PR 17+445 et PR 18+037 à Monts sur Guesnes - RD14 : classée route départementale du Réseau de Développement Local n°1 (RDL1)

Le plan suivant présente de manière générale la localisation des différents éléments constituants le projet (pour plus de précision, se référer au plan général des travaux au titre IV). Pour rappel, un reportage photographique et les plans du projet sont situés en Annexes 1 et 2.

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Figure 19 : Situation des éléments constitutifs du projet

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5. RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU

HISTORIQUE SUR L’EVOLUTION DES PARTIS D’AMENAGEMENT A L’ETUDE : BILAN DES CONCERTATIONS ET DECISIONS L’implantation de la liaison routière a été envisagée sous la forme de plusieurs variantes de tracé, répondant aux objectifs du Maître d’Ouvrage et aux contraintes du site. Les différentes variantes étudiées sont présentées sur la carte de synthèse suivante.

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Le Bourpin

RD14c

Figure 20 : Synoptique des variantes de tracé – Stade des Etudes Préliminaires

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ETUDES PRELIMINAIRES Au regard des éléments présentés en COPIL le 11/10/2016, en Conseil Municipal de Monts-sur- Guesnes le 14/10/2016 et en Conseil Municipal de Dercé le 22/11/2016, la variante retenue par le Lors d’une réunion de présentation des différentes esquisses de tracés (à savoir, au départ les variantes Département de la Vienne et par les élus communaux est la variante 3. de 1 à 4) au Président du Département et au Maire de Monts sur Guesnes en juillet 2016, plusieurs variantes ont été écartées : - Variante 1 : solution non retenue car son implantation est trop éloignée de l’emplacement réservé au PLU de Monts sur Guesnes, et qu’elle empiète trop sur la commune de Dercé ; - Variante 2 : solution non retenue car son implantation génère des emprises trop importantes liées au type de carrefour.

Ce premier choix a permis, par l’élimination de la variante 1, de s’affranchir de l’impact notable qu’aurait pu avoir l’aménagement sur le milieu naturel. D’une part, le secteur présentant des sensibilités écologiques assez élevées (bois de chênes et robiniers et sa lisière Nord) est évité par le tracé. D’autre part, la parcelle occupée par une prairie améliorée où l’Œdicnème criard (espèce d’intérêt communautaire) a été contacté, et présentant un enjeu modéré, ne sera pas non plus traversée par le projet d’aménagement.

Les variantes 3 et 4 ont quant à elles été retenues pour la poursuite des Etudes Préliminaires. Ces variantes ont fait l’objet d’une analyse multicritères, selon plusieurs thématiques : - Confort des usagers (fluidité du trafic, temps de parcours, sécurité) ; - Enjeux environnementaux / paysagers / hydrauliques ; - Enjeux humains et socio-économiques (impact sur le patrimoine, sur les activités locales, cohérence avec la politique d’urbanisme de la commune, impact en terme d’acquisitions foncières) ; - Aspect financier (coût des investissements, coût de l’exploitation).

A l’issue de l’analyse comparative des variantes, c’est la variante 3 qu’il a été proposé de retenir, compte-tenu des avantages notables qu’elle présente : Figure 21 : Quatre premières hypothèses initialement proposées - C’est la solution la plus confortable pour les usagers ; - Ce scénario évite totalement la petite parcelle boisée, référencée AH42, située sur la commune de Cependant, par rapport à la solution d’aménagement retenue, il restait à confirmer le type de carrefour Monts-sur-Guesnes, entre la RD46 et la RD24. Ceci implique qu’il n’est pas nécessaire de prévoir jonction voie nouvelle / RD14, ainsi que les caractéristiques du tronçon desservant le hameau « Le l’établissement d’un dossier de défrichement et de compensations ; - Au regard de l’inventaire faune / flore réalisé sur le secteur, il ne sera pas non plus nécessaire Bourpin ». d’établir un dossier de demande de dérogation à la destruction d’Habitats ; L’objectif principal était de désenclaver les habitations du hameau, et d’améliorer et sécuriser la - C’est la solution la moins couteuse des deux variantes. circulation des véhicules qui empruntent actuellement le chemin rural jusqu’au carrefour de l’Ormeaux Creux. Cette liaison devait également rester compatible avec une extension future potentielle de la voie de contournement vers l’Ouest. En revanche, l’inconvénient de ce scénario est qu’il va engendrer des délaissés agricoles sur les parcelles situées de part et d’autre de la petite parcelle boisée. Pour faire suite à une demande du Département, 3 nouvelles variantes (n°5, 6 et 7) ont été étudiées pour le raccordement Ouest de la future voie de liaison sur les infrastructures existantes, au niveau du Par ailleurs, cette variante ne respecte pas totalement l’emprise inscrite comme Emplacement Réservé hameau du Bourpin. n°21a au PLU de la commune de Monts-sur-Guesnes. Une mise en compatibilité du PLU est donc nécessaire.

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Lors d’une réunion publique de présentation des différents scénarii de tracé envisagés en janvier 2017, Le CD86 a toutefois demandé à IRIS Conseil de décaler légèrement l’implantation de la future voie les riverains concernés ont fait part de leur interrogation sur l’intérêt du contournement futur évoqué nouvelle vers le Nord-Est au droit de ce carrefour, pour limiter l’impact foncier sur les parcelles situées vers l’Ouest. Selon eux, un bouclage par le Sud-Est parait être une solution plus opportune. entre la RD46 et la RD14c. L’objectif principal reste de limiter l’impact foncier sur la commune voisine Par ailleurs, quelle que soit la solution proposée pour relier la RD24 au Bourpin, l’impact foncier serait de Prinçay. important sur les parcelles des riverains. Les riverains concernés ne sont pas favorables à un tel A l’issue de la synthèse comparative des enjeux et impacts menée en phase d’Etudes Préliminaires empiètement du projet sur leur terrain, ce qui risque de rendre difficile l’exploitation agricole de sur l’ensemble des scénarii, et des nombreux échanges avec les élus communaux, les riverains, et les certaines parcelles. services du CD86, le projet d’aménagement présenté en page suivante a été retenu pour la suite des Au vu des observations émises par les riverains, l’extension de route projetée entre la RD14 et le études de conception de la liaison routière RD46-RD24-RD14. hameau du Bourpin a été abandonnée.

La future voie nouvelle devant s’arrêter au droit de la RD14, route de Loudun, deux solutions de raccordement ont été étudiées : - Raccordement de la voie nouvelle à angle droit avec la RD14, et conservation de l’accès Nord au bourg de Monts-sur-Guesnes via la RD14, avec une priorité sur la RD14 ; - Raccordement de la voie nouvelle en courbe à l’axe de la RD14, et suppression de l’accès Nord au bourg de Monts-sur-Guesnes via la RD14. La priorité est donnée au futur tronçon RD14-Voie nouvelle, et l’accès Nord au bourg de Monts-sur-Guesnes se fait via la RD24.

La seconde solution présente l’avantage d’une fluidité du trafic accrue et d’un risque de conflit moins important avec un seul carrefour entre la voie nouvelle et la RD24 permettant d’accéder au bourg de la commune. Par ailleurs, le tronçon de RD14 qui sera supprimé peut être remis en culture et rétrocédé aux riverains impactés par le projet d’aménagement.

Au regard de ces éléments, les mairies de Monts-sur-Guesnes, Dercé et le CD86 ont retenu le tracé de la seconde solution pour le raccordement de la future voie nouvelle sur la RD14. Cf Figure suivante.

Par la suite, à la demande du Département, plusieurs autres variantes spécifiques au carrefour RD46 / RD14c / voie nouvelle ont été étudiées par IRIS Conseil, en terme de géométrie et de contrainte de visibilité. Il était notamment important d’appréhender l’impact de l’aménagement sur les propriétés des riverains, afin de s’assurer du respect d’une demande du Président du Département, consistant à ne pas impacter certains arbres existants sur les parcelles situées à l’Est du bourg. Figure 22 : Tracé définitif retenu à l’issue des études préliminaires

Parmi les variantes proposées, celle retenue par la Mairie de Monts-sur-Guesnes et le CD86 consiste en un carrefour plan ordinaire, implanté 20m à l’Ouest de la RD14c, avec une priorité laissée à la RD46 par rapport à la voie nouvelle.

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COMPARAISON DES VARIANTES 3 ET 4 Thématique 3 : Enjeux humains et socio-économiques Impact sur le patrimoine : Ce critère évalue l’impact de l’aménagement routier vis-à-vis du patrimoine Afin de distinguer chacune de ces deux variantes, une analyse multicritères a été réalisée pour classer architectural et archéologique recensé sur le périmètre opérationnel. les solutions techniques en fonction des avantages / inconvénients qu’elles présentent. Impact sur les activités locales : Ce critère permet de déterminer si le projet a une incidence sur les

Les thématiques étudiées sont les suivantes : activités humaines locales. Cohérence avec la politique d’urbanisme de la commune (PLU) : Ce critère évalue la compatibilité du Thématique 1 : Confort des usagers projet d’aménagement avec les règles d’urbanisme des communes concernées. Fluidité du trafic : Ce critère permet de déterminer si la géométrie de l’aménagement proposé permet Impact en terme d’acquisitions foncières : Ce critère appréhende l’impact foncier de l’aménagement d’assurer une bonne fluidité du trafic routier sur la voie de contournement (lignes droites ou routier, notamment en terme d’acquisition à prévoir sur des parcelles privées. intersections). Temps de parcours : En fonction de la longueur de l’aménagement, ce critère compare les distances à Thématique 4 : Aspect Financier parcourir, et donc le temps que mettra l’usager pour traverser le barreau routier. Coût des investissements : Ce critère permet d’évaluer l’impact financier de l’aménagement routier en Sécurité : Ce critère permet de déterminer si l’aménagement proposé constitue un itinéraire sécurisé fonction du type de revêtement, des ouvrages spécifiques à prévoir. pour les futurs usagers (nombre d’intersections le long du parcours, visibilité, conflits d’usage, Le barème de notation sera adapté au montant des travaux estimé au stade des études préliminaires. notamment avec les dessertes et accès riverains,…). Entretien / Exploitation : Ce critère permet d’appréhender les avantages / inconvénients de chaque

solution technique en terme d’exploitation et d’entretien des infrastructures. Thématique 2 : Enjeux environnementaux / paysagers / hydrauliques

Impact sur le milieu physique : Ce critère évalue l’impact de l’aménagement routier vis-à-vis du profil Les différentes variantes de tracé ont pu être comparées et classées suivant un barème déterminant la actuel du terrain naturel, de la topographie du site. nature de l’impact de la solution d’aménagement (négatif, neutre ou favorable) pour chaque Sensibilité écologique : Ce critère permet de classer les variantes d’aménagement en fonction des thématique présentée précédemment. avantages et inconvénients de chaque tracé vis-à-vis des espèces naturelles faunistiques et floristiques Le détail de l’analyse multicritères est présenté en page suivante. sensibles susceptibles d’être impactées.

Insertion paysagère : Ce critère appréhende la manière avec laquelle le projet routier réussira à s’intégrer dans le paysage local. Contraintes hydrauliques : Ce critère évalue l’impact de l’aménagement routier vis-à-vis des contraintes hydrauliques (gestion des eaux pluviales, bassins versants interceptés). Mouvements de terre (déblais / remblais) : Ce critère permet de déterminer le volume de déblais / remblais généré par l’aménagement routier.

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Figure 23 : Analyse multi critères - Comparaison des variantes 3 et 4

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AVANT-PROJET Les études de conception ont été menées en phase d’Avant-Projet pour affiner certains détails Le projet a fait l’objet d’une concertation « non règlementaire ». techniques. La variante retenue par le Département de la Vienne et les élus communaux est la variante 3, Une réunion avec les concessionnaires a été programmée le 18/05/2017 pour leur faire part du tracé compte-tenu des avantages qu’elle présente. retenu à l’issue des Etudes Préliminaires, et des contraintes restant à considérer. Ses avantages sont les suivantes : Il a notamment été précisé que, compte-tenu des échanges en cours le propriétaire d’une parcelle -C’est la solution la plus confortable pour les usagers ; traversée par le projet à l’Ouest, la maîtrise foncière n’était pas assurée à ce jour par le Département -Ce scénario évite totalement la petite parcelle boisée, référencée AH42, située sur la commune de sur l’ensemble du périmètre opérationnel. Monts-sur-Guesnes, entre la RD46 et la RD24. Ceci implique qu’il n’est pas nécessaire de prévoir Ainsi, bien que le projet soit à l’étude dans sa globalité au stade AVP, un phasage a été envisagé comme l’établissement d’un dossier de défrichement et de compensations ; suit : -Au regard de l’inventaire faune / flore réalisé sur le secteur, il ne sera pas non plus nécessaire - Phase 1 : tronçon RD46-RD24 d’établir un dossier de demande de dérogation à la destruction d’Habitats ; - Phase 2 : tronçon RD24-RD14 -C’est la solution la moins couteuse des deux variantes. Par ailleurs, le Département a demandé de prendre en compte l’élargissement de la RD24 vers l’Est, avec une chaussée de 5,50m de large, profil en travers en toit et fossé de part et d’autre de la voie, sur le tronçon entre la future voie nouvelle et le bourg de Monts-sur-Guesnes. Deux solutions de raccordement ont également été proposées au droit de la RD14. C’est le raccordement suivant qui a été retenu : Compte-tenu de la présence de réseaux enterrés et aériens sur ce tronçon, des travaux de dévoiement et d’enfouissement ont été étudiés et intégrés au projet. Raccordement de la voie nouvelle en courbe à l’axe de la RD14, et suppression de l’accès Nord au L’Avant-Projet intégrant l’ensemble des dispositions constructives liées aux échanges précédemment bourg de Monts-sur-Guesnes via la RD14. La priorité est donnée au futur tronçon RD14-Voie cités a été présenté aux élus des communes concernées (Monts-sur-Guesnes, Dercé et Prinçay) en date nouvelle, et l’accès Nord au bourg de Monts-sur-Guesnes se fait via la RD24. du 28/07/2017. Cette solution présente l’avantage d’une fluidité du trafic accrue et d’un risque de conflit moins important avec un seul carrefour entre la voie nouvelle et la RD24 permettant d’accéder au bourg de L’Avant-Projet a ensuite été validé par délibération en Conseil Municipal de Monts-sur-Guesnes le 31/08/2017. la commune. Par ailleurs, le tronçon de RD14 qui sera supprimé peut être remis en culture et rétrocédé aux riverains impactés par le projet d’aménagement. L’Avant-Projet a également été validé par délibération en Conseil Municipal pour la commune de

Dercé le 12/10/2017 et Prinçay le 15/09/2017. En parallèle, l’Avant-Projet a été approuvé en Commission Permanente du Conseil Département le Plusieurs variantes de raccordement au carrefour RD46/RD14c ont également été étudiées en termes 07/09/2107 pour un montant global de 2 173 000 €TTC. de géométrie et de contrainte de visibilité. La variante retenue consiste en un carrefour plan ordinaire, implanté 20 m à l’ouest de la RD14c, avec une priorité laissée à la RD46 par rapport à la A cette occasion, le CD86 a également autorisé le lancement des différentes procédures voie nouvelle. réglementaires nécessaires, ainsi que le lancement des négociations foncières amiables.

Enfin, le principe de classement / déclassement des voies a été validé par le CD86.

C’est sur cette base que les études de conception se sont poursuivies en phase PRO.

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6. ANALYSE DES CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES ET PRINCIPALES MESURES D’INTEGRATION des services de l’état, se situe en Annexe. Les conclusions de ces études sont détaillées dans ce paragraphe. Pour rappel, le projet a fait l’objet d’une procédure Cas par cas en novembre 2016. Un arrêté préfectoral portant décision au cas par cas en application de l’article R. 122-3 du Code de Un état initial en terme de mesure de bruit a été réalisé par Acoustex en octobre 2016. Les conclusions l’Environnement a donc été pris le 8 novembre 2016. Cet arrêté, situé en Annexe 3 de ce présent de cette étude sont également détaillées dans ce paragraphe. document, stipule que « le projet de contournement routier nord de la commune de Monts-sur- Une étude géotechnique G2-PRO est en cours de réalisation par GINGER CEBTP en novembre 2017. Le Guesnes situé sur les territoires communaux de Derçé, Monts-sur-Guesnes et Prinçay n’est pas rapport provisoire se situe en Annexe 4. soumis à étude d’impact. »

Néanmoins, l’arrêté précisait les points suivants dans les « Considérant » : Les enjeux et contraintes cités dans les paragraphes ci-dessous sont issus de l’état initial de - « Considérant qu’il ressort du rapport d’étude du diagnostic faune-flore établi à partir de visites l’environnement actualisé. de terrains effectuées entre fin mai et mi-juillet 2016 que le fuseau d’étude de 100 m au sein duquel s’inscrivent les quatre variantes de tracé routier est caractérisé par la présence : ✓ De terrains cultivés sur la grande majorité du fuseau, CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES AU MILIEU PHYSIQUE ✓ De prairies mésophiles de fauche dont celle située lieu-dit « L’Ormeaux Creux » présentant une qualité floristique intéressante avec quatre espèces d’orchidées non protégées, 6.1.1. Climat ✓ D’un boisement peuplé majoritairement de robiniers faux acacias et de chênes au sein Le climat sur l’aire d’étude est océanique dégradé et n’aura pas d’incidences significatives sur le projet. duquel ont été observés des Lucanes cerf-volant, notamment sur des arbres situés en lisière Nord, En cas de vents violents ou de fortes pluies, les installations de chantier devront être protégées pour ✓ Avérée de quatre espèces de chauves-souris dont deux remarquables à fort enjeux de éviter la dispersion des matériaux ou la détérioration du matériel. protection (le Murin de Bechstein et le Murin à oreilles échancrées) dont la lisière nord du

boisement constitue un corridor privilégié de déplacement, ✓ D’un cortège aviaire présentant des enjeux située lieu-dit « L’Ormeau Creux » ; - Considérant que la variante n°3 du projet a été retenue afin d’éviter les deux secteurs d’intérêt 6.1.2. Topographie patrimoniaux, à savoir le boisement et la prairie située lieu-dit « L’Ormeau Creux » ; - Considérant qu’une prospection de terrain sur un seul trimestre ne permet pas de garantir un Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé sont des villages perchés sur un plateau légèrement vallonné qui inventaire exhaustif des milieux naturels et qu’en fonction de la saison, certaines espèces domine le vaste plateau calcaire du Nord-Ouest du département. faunistiques ne sont pas visibles, du fait des périodes de migration ou d’hibernation, et que les Le projet de liaison routière n’est pas de nature à impacter la topographie générale. espèces floristiques peuvent être présentes sur une courte période de l’année ; - Considérant que le pétitionnaire s’assurera, avant le démarrage des travaux, de la présence ou La topographie du site est peu marquée. Elle ne présente pas de contrainte particulière vis-à-vis du de l’absence d’espèces protégées et/ou de leur habitat sur une aire élargie par rapport à projet de contournement de Monts-sur-Guesnes et de l’installation du chantier. l’emprise du projet et, qu’en cas de présence de telles espèces et/ou de leurs habitats, le

pétitionnaire devra rechercher l’évitement, puis la réduction des atteintes aux milieux naturels et, en cas d’impact résiduel, et sous réserve que le projet satisfasse aux conditions dérogatoires 6.1.3. Géologie et pédologie limitatives, obtenir un arrêté préfectoral de dérogation pour destruction des espèces protégées ➢ Géologie : et/ou de leurs habitats avant démarrage des travaux ; La géologie locale est caractérisée par de la calcarénite glauconieuse et micacée (craie micacée ou - Considérant que la réalisation des travaux hors période de nidification et de reproduction aurait Tuffeau blanc). moins d’impact sur la faune, c’est-à-dire entre septembre et février. »

Une étude faune/flore et une évaluation préliminaire des zones humides ont été réalisées par ECE Environnement dans le cadre de l’étude de l’état initial de l’environnement. Les conclusions de ces études sont détaillées dans le paragraphe « 6. Analyse des contraintes environnementales ». De plus, une note complémentaire faune/flore, établi en mai 2018 dans le cadre de la réponse aux observations

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d’augmenter la portance avant la réalisation de la couche de forme de la voirie. Néanmoins, compte- tenu de la présence très ponctuellement d’argiles finement sableuses très sensibles au phénomène de retrait/gonflement des argiles, le rapport géotechnique précise que la réalisation des travaux en période estivale est déconseillée.

➢ Perméabilité : Des essais de perméabilité ont également été réalisés sur site lors de l’étude géotechnique de novembre 2016. Ces essais ont montré des sols peu perméables. Les mesures ont montré des perméabilités de l’ordre de 10-6m/s, considéré comme étant peu perméables dans l’étude géotechnique. Une certaine hétérogénéité des sols a également été observée. Ainsi, l’infiltration des eaux pluviales est peu favorable.

Figure 24 : Carte géologique du site d'étude Figure 25 : Ordres de grandeur de la conductivité hydraulique dans différents sols

Une étude géotechnique préalable de type G1 ES+PGC a été réalisé en novembre 2016 par GINGER CEBTP. Une seconde étude géotechnique de conception, de type G2-AVP puis G2-PRO, a été réalisée en De par une certaine hétérogénéité des sols et de par leur faible perméabilité, il est peu favorable novembre 2017 par GINGER CEBTP pour permettre de déterminer les prescriptions techniques à d’infiltrer les eaux pluviales sur les terrains en place. respecter pour les structures de la future chaussée, au regard des caractéristiques du sol. Celui-ci est Ainsi, le dimensionnement des ouvrages de stockage a été effectué comme si aucune infiltration composé de : investigations géotechniques, synthèse des investigations, terrassements généraux, n’était possible, constituant ainsi une marge de sécurité. plateforme support de chaussée, et dimensionnement des chaussées.

Les études ont permis de montrer la composition du sol suivante : ➢ Pédologie : Une première couche de remblais de blocs calcaires crayeux beiges a été observée, suivi une couche L’étude pédologique de la commune met en évidence un sol généré par l’altération des couches de limon légèrement argileux et d’argile limoneuse marron, suivi d’une couche de sables silteux géologiques superficielles. Au droit du projet, il s’agit d’« Aubues », issues des terrains du Turonien et limoneux et argile, puis d’une formation de calcaire crayeux plus ou moins altéré. du Cénomanien supérieur. On les retrouve sur la quasi-totalité du plateau et des coteaux. Il s’agit d’argiles limoneuses grises-blanches, fertiles et reposant sur un substrat calcaire.

➢ Conclusion : La géologie et la pédologie ont une incidence sur le ruissellement de l’eau de pluie sur le bassin D’après l’étude géotechnique, les limons argileux et les calcaires crayeux décomposés sont des sols versant, puisqu’elle est un des éléments de définition du coefficient de ruissellement. sensibles aux variations hydriques. Par conséquent, les travaux devront être réalisés dans des conditions météorologiques favorables. Dans le cas contraire, des sujétions seront à prévoir afin

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Du fait de la création de la nouvelle voie, la nature et la structure du sous-sol seront localement modifiées (au niveau du projet). En termes de terrassements, le projet sera en léger remblai et en profil rasant selon la zone.

6.1.4. Hydrologie

6.1.4.1. Généralités Aucun cours d’eau n’est présent au droit du site du projet. Le projet routier s’inscrit sur le bassin-versant du cours d’eau « La Briande », cours d’eau d’environ 28km et affluent de la Dive du Nord, situé au sud-ouest et sud du projet. Cf Figure suivante. Ce cours d’eau s’écoule à environ 3km au Sud du barreau routier, selon un axe est-ouest. Au droit du projet, seuls des talwegs sont présents et forment des cours d’eau temporaires plus à l’Ouest. Ils forment ainsi le ruisseau permanent « Le Petit Courant », au niveau du lieu-dit Raguiteau. Celui-ci conflue avec La Briande au lieu-dit « Le pont de l’Archère ». À noter que seul le chevelu (réseau de cours d’eau et talwegs) concerné par le projet routier a été représenté sur la carte ci-après. Hydrauliquement, « La Briande » est le premier cours d’eau concerné. Celui-ci est classé en première catégorie piscicole. La première catégorie interdit tous travaux dans les cours d’eau entre le 15 novembre et le 15 mars. Les travaux ne seront pas réalisés dans le cours d’eau et, il n’y a donc aucun risque de ce point de vue.

Le projet s’inscrit dans le bassin versant du cours d’eau de « La Briande », situé à 3 km au sud du projet. Figure 26 : Réseau hydrographique Aucun cours d’eau n’est présent au droit du projet. Aucun impact n’est à prévoir sur les cours d’eau. 6.1.4.2. Qualité de la masse d’eau superficielle La station de mesures retenue afin de caractériser sa qualité physico-chimique est celle de La Briande à Mouterre-Silly référencée sous le code n°04102070.

La masse d’eau : « La Briande depuis la source jusqu’à sa confluence avec la DIVE » est caractérisée par un état écologique et un état physico-chimique jugés moyens. Son état biologique n’a pas été caractérisé à ce jour.

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État écologique État chimique Code masse État État État Délai Objectif Délai Objectif Code masse État État Objectif Objectif Risque de non- d’eau écologique physico- État global biologique écologique écologique chimique chimique d’eau chimique quantitatif chimique quantitatif atteinte 2021 validé chimique

Non État État FRGR0447 Moyen Moyen Moyen 2021 Bon état 2015 FRGG087 Bon état 2027 2015 Oui déterminé médiocre médiocre État État FRGG142 Bon état 2015 2015 Non médiocre médiocre Les risques de non-atteinte du bon état sont essentiellement liés aux macropolluants, aux pesticides, à la morphologie et à l’hydrologie. FRGG073 Bon état Bon état Bon état 2015 2015 Non FRGG067 Bon état Bon état Bon état 2015 2015 Non 6.1.5. Hydrogéologie FRGG130 Bon état Bon état Bon état 2015 2015 Non Cinq masses d’eau ont été identifiées sur le territoire : Tableau 7 : Classes de qualité des masses d’eau souterraines de l’aire d’étude Code masse Niveau(x) de Dénomination d’eau recouvrement La première est déclassée pour son état chimique en lien avec la présence de nitrates et de pesticides. Cette nappe étant majoritairement affleurante, elle est très sensible aux pollutions chimiques. On peut FRGG087 Craie du Séno-Turonien du bassin versant de la Vienne libre 1 et 2 noter une tendance significative à la croissance des nitrates (élevage). C’est pour cette raison que Sables et grès du Cénomanien du bassin versant de la Loire captifs au FRGG142 2, 3, 4 et 5 l’objectif de bon état a été repoussé à 2027. sud de la Loire L’état quantitatif médiocre des Sables et grés du Cénomanien n’a pas conduit à repousser les objectifs FRGG073 Calcaires du Jurassique supérieur captifs 2 et 3 de qualité pour cette masse d’eau. FRGG067 Calcaires à silex du Dogger captifs 2 et 3 Calcaires et marnes du Berry captifs du lias de la marche Nord du FRGG130 5 La qualité des eaux de La Briande est jugée moyenne mais cette nappe de surface ne devrait pas être Bourbonnais impactée par le projet. La nappe la plus proche est celle de la craie du Séno-Turonien du bassin- Tableau 6 : Masses d’eau souterraines présentes au droit du projet (source : Infoterre) versant de la Vienne libre dont l’état chimique est jugé médiocre. La faible partie des eaux pluviales infiltrées ne devront pas conduire à empêcher l’atteinte des objectifs de qualité. Le système de gestion des eaux pluviales devra permettre leur épuration avant d’atteindre la nappe souterraine. 5 nappes souterraines sont identifiées au droit du projet. Seule la nappe affleurante « Craie du Séno- Turonien du bassin versant de la Vienne libre » présente une sensibilité aux polluants. Cependant, la nappe n’est pas affleurante au droit du secteur d’études et cette sensibilité est donc moins forte.

Qualité des eaux souterraines : Les masses d’eau « Craie du Séno-Turonien du bassin versant de la Vienne libre » et « Sables et grès du Cénomanien du bassin versant de la Loire captifs au sud de la Loire » sont classées dans un état médiocre.

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6.1.6. Zones humides Une évaluation préliminaire des zones humides a été réalisée par ECE Environnement en juillet 2016, et une évaluation approfondie de ces zones humides en septembre 2016. Un diagnostic faune/flore a également été réalisé en septembre 2016. Ces trois études sont résumées dans les paragraphes suivants. Le diagnostic faune/flore et l’évaluation approfondie des zones humides se situent en Annexe 5.

6.1.6.1. Prélocalisation des zones humides  SAGE du Thouet

Les communes concernées par la zone d’étude sont comprises intégralement ou en partie dans le périmètre du SAGE du Thouet. En 2015, aucune d’entre-elles ne fait l’objet d’un inventaire des zones humides validé par le SAGE.

 Milieux potentiellement humides

Cette carte des milieux potentiellement humide modélise les enveloppes qui, selon les critères géomorphologiques et climatiques, sont susceptibles de contenir des zones humides au sens de l’arrêté Figure 27 : Milieux potentiellement humides dans les environs de la zone d’étude (source : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie - http://sig.reseau-zones-humides.org) du 24 juin 2008 modifié. Les enveloppes d’extension des milieux potentiellement humides sont représentées selon trois classes de probabilité (assez forte, forte et très forte). 6.1.6.2. Habitats naturels et flore La figure ci-après montre que la zone d’étude n’est concernée par aucun milieu potentiellement humide.  Résultats des observations de terrain

Les habitats naturels caractérisés selon la nomenclature CORINE Biotope lors des inventaires floristiques menés dans le cadre de l’étude écologique sont les suivants :

Habitat de zones Dénomination Code CORINE Biotope Code EUNIS humides* Prairie mésophile fauchée 38.2 E2.2 p. Bois de chênes et de robiniers 41.2x83.324 G1.A1xG1.C3 p. Prairie améliorée 81.1 E2.61 p. Culture 82.1 I1.1 p. Plantation d'arbres 83.3 G1.C p. Bâti et jardin 85x86 I2xJ1xJ2 - Potager 85.32 I2.22 - Friche herbacée 87 I1.5 p. Jachère agricole 87 I1.5 p. Tableau 8 : Habitats naturels caractérisés sur l’aire d’études * : selon l’Annexe II table B de l’arrête du 1er octobre 2009 p : pro parte, - : non cité

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 Interprétation au sens de l’Arrêté du 1er octobre 2009

_ Eléments réglementaires sur le critère floristique L’arrêté du 24 juin 2008 modifié propose deux méthodes pour l’étude du critère relatif à la végétation. La « végétation, si elle existe, est caractérisée par : - Soit des espèces identifiées et quantifiées selon la méthode et la liste d'espèces figurant à l'annexe 2. 1 au présent arrêté complétée en tant que de besoin par une liste additionnelle d'espèces arrêtées par le préfet de région sur proposition du conseil scientifique régional du patrimoine naturel, le cas échéant, adaptée par territoire biogéographique ;

- Soit des communautés d'espèces végétales, dénommées " habitats ", caractéristiques de zones humides, identifiées selon la méthode et la liste correspondante figurant à l'annexe 2. 2 au présent arrêté. »

Pour les habitats cotés p » (pro parte), de même que pour les habitats qui ne figurent pas dans ces listes (c'est-à-dire ceux qui ne sont pas considérés comme caractéristiques de zones humides), il n'est pas possible de conclure sur la nature humide de la zone à partir de la seule lecture des données ou cartes relatives aux habitats. Une expertise des sols ou des espèces végétales a ainsi été réalisée.

_ Cas de la zone d’étude

Aucun des habitats mis en évidence sur la zone d’étude n’est caractéristique de zone humide et aucune des espèces floristiques inventoriées n’est indicatrice de zones humides. Figure 28 : Carte des habitats naturels (Source : ECE-Environnement) La zone d’étude ne présente donc aucune zone humide sur le critère floristique.

Les prises de vue de l’aire d’étude immédiate présentées ci-dessous sont localisées sur la figure précédente.

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6.1.6.3. Analyse des sols  Analyse bibliographique

La carte pédologique du secteur de Lencoître montre trois grands types de sol sur la zone d’étude :

Photo 1 : Vue sur la RD14 Photo 2: Vue sur la prairie de fauche Tableau 9 : Types de sols rencontrés sur l’aire d’étude

Aucun de ceux-ci ne fait référence à un sol hydromorphe au sens de la classification des sols. Toutefois, certains sols (types 2 et 3) à l’est du projet peuvent présenter des traces d’hydromorphie avant 40 cm.

Photo 3: Vue depuis le chemin vers le bois Photo 4: Vue sur la friche herbacée et le pylône

Figure 29 : Synthèse des informations issues des cartes des sols du secteur de Lencoître (en rouge : projet ; linéaire noir : limite des 3 grands types de sol ; linéaire bleu : limite des sols à hydromorphie temporaire)

Photo 5: Vue dans le bois Photo 6: Vue depuis la RD24 sur une culture et le bois

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 Interprétation au sens de l’Arrêté du 1er octobre 2009 Une fois ces observations faites, le classement des sols peut être effectué suivant les différentes classes du GEPPA en fonction de la présence ou non des traits caractéristiques. Si ces caractéristiques sont _ Elément réglementaire sur le critère pédologique : présentes, le sol peut être considéré comme sol de zone humide. L’arrêté du 24 juin 2008 modifié précise les caractéristiques des sols de zones humides. « L’examen du sondage pédologique vise à vérifier la présence des différents traits caractéristiques d’un sol de zone humide : - « d’horizons histiques (ou tourbeux) débutant à moins de 50 centimètres de la surface du sol et d’une épaisseur d’au moins 50 centimètres ; - ou de traits réductiques débutant à moins de 50 centimètres de la surface du sol ; - ou de traits rédoxiques débutant à moins de 25 centimètres de la surface du sol et se prolongeant ou s’intensifiant en profondeur ; - ou de traits rédoxiques débutant à moins de 50 centimètres de la surface du sol, se prolongeant ou s’intensifiant en profondeur, et de traits réductiques apparaissant entre 80 et 120 centimètres de profondeur. »

_ Cas des sols de la zone d’étude : L’analyse de la bibliographie a révélé : Figure 30 : Caractéristiques des sols humides (D'après classes d'hydromorphie du groupe d'études des problèmes pédologiques - L’absence de sol hydromorphe au sens de la classification des sols ; appliquée GEPPA 1981)) - Mais la présence possible de traces d’hydromorphie avant 40 cm dans les sols (type 2 et 3) de l’Est de la zone d’étude.

Selon la réglementation, l’apparition de traces d’hydromorphie avant 50 cm de profondeur est susceptible de caractériser un sol hydromorphe. La zone d’étude présente donc potentiellement des sols caractéristiques de zone humide dans sa partie Est. Ainsi, une analyse approfondie comprenant la réalisation de sondages pédologiques a été réalisée.

6.1.6.4. Expertise pédologique de terrain - Sondages  Méthodologie

8 sondages à la tarière à main ont été répartis de part et d’autre des limites supposées de sols hydromorphes. Les sondages ont été réalisés sur les parcelles pour lesquelles l’autorisation des propriétaires et/ou des exploitants a été obtenue. Les sondages ont été réalisés sur une profondeur maximale de 120 cm. Il s’agissait de vérifier la présence des différents traits d’hydromorphie, leur profondeur d’apparition/disparition et leur intensification ou non en profondeur.

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Figure 31 : Résultats de l’expertise pédologique de terrain (Source : ECE-Environnement)

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 Résultats

Légende : (g) = caractère rédoxique peu marqué ; g = caractère rédoxique marqué ; G = horizon réductique ; H = horizon histique ; HC = hors catégorie du GEPPA Horizons Sol hydromorphe Traces Type de sol N° de sondage N° de parcelle cadastrale Prof. selon la Prise de vue du sondage d'hydromorphie GEPPA Structure réglementation (cm)

0-20 Limon brun - -

S1 AH 37 non 20-70 Limon brun-clair - -

0-55 Limon brun -

S2 ZN 27 Limon sableux brun-gris - Traces rédoxiques peu IIIa non 55-80 (g) marquées

0-60 Limon brun -

S3 AH 35 Limon sableux brun-gris - Traces rédoxiques peu IIIa non 60-80 (g) marquées

S4 AH 44 0-75 Limon peu argileux brun foncé à débris calcaire - - non

S5 AH 40 0-80 Limon brun à débris calcaire - - non

0-40 Limon brun S6 ZR 29 IVc non 40-110 Limon argileux brun-gris - Traces rédoxiques g

0-40 Limon argileux brun - S7 AI 248 IVc non 40-90 Limon argileux à traces rédoxiques g

0-30 Limon brun à débris calcaire -

30-45 Limon argileux brun - Traces rédoxiques peu marquées (g) S8 AH 41 IVa non 45-60 Calcaire tendre -

Tableau 10 : Résultat des sondages réalisés à la tarière à la main. Source ECE Environnement

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 Conclusion 6.1.8.1. Risque de mouvements de terrain

Aucun des sols observés sur les huit sondages effectués n’est caractéristique de zones humides au sens Le risque de mouvement de terrain sur les territoires communaux de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et de l’arrêté du 1er octobre 2009. Dercé, peut être rattaché à deux phénomènes distincts : - Mouvements de terrain lié à des affaissements et des effondrements de cavités souterraines. L’expertise menée sur les critères de la végétation et du sol a montré l’absence au droit de la zone Dans la partie nord du bourg de Monts-sur-Guesnes, plusieurs cavités ont été creusées dans le d’étude de zone humide définie au sens de l’arrêté du 1er octobre 2009 précisant les critères de sous- sol pour l’exploitation du tuffeau comme matériel de construction. Appelées aujourd’hui définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du caves elles ont été longtemps occupées par des champignonnières. Cette activité a aujourd’hui Code de l'Environnement. complètement disparu. Aucune étude n’a été réalisée à ce jour pour l’identification des risques d’effondrement.

A la demande du Département de la Vienne, Ginger CEBTP a réalisé, dans le cadre des études 6.1.7. Périmètres de captage d’alimentation en eau potable géotechniques, une visite de la cave au sud de la parcelle cadastrale référencée ZN 85 dans le but de Le projet n’intercepte aucun captage d’Alimentation en Eau Potable (AEP) ni aucun périmètre de vérifier la présence de signes de prolongement de la cavité vers le Nord en direction du projet protection. (ouvertures murées, éboulis…). Il s’agit d’une cave voutée en moellons calcaires très peu enterrée (0.2 On recense un captage AEP à l’ouest du secteur d’études, sur les communes de Guesnes et Angliers. Il a m environ) dont la partie aérienne est recouverte de terre végétalisée. Aucun signe de prolongement été ouvert en octobre 1998. L’aire de captage concerne 2 forages (F4 et F9), les « prés Cordeliers » et de la cave vers le Nord n’a été observé. « La Nouette ». Ces forages sont protégés par 3 types de périmètre : L’étude géotechnique de type G2-PRO se situe en Annexe 4 de ce présent document. - Un périmètre de protection immédiate, - Un périmètre de protection rapprochée, - Mouvements de terrain lié au retrait-gonflement des argiles. - Un périmètre de protection éloignée. Plusieurs arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris suite à des phénomènes de Aucun des 3 périmètres de protection du captage AEP n’est intercepté, ce qui signifie qu’aucune mouvements de terrain. Concernant l’aléa de retrait-gonflement des argiles, le territoire communal est disposition du règlement ne vient s’appliquer au projet routier. inégalement exposé à ce risque. Cependant, pour ces deux risques de mouvements de terrain, le barreau routier ne semble pas exposé.

6.1.8.2. Phénomènes météorologiques – Tempêtes et grains 6.1.8. Risques naturels On parle de tempête lorsque les vents soufflent au-delà de 89 km/h (force 10). Une perturbation 5 risques naturels ont été répertoriés sur les territoires communaux de Monts-sur-Guesnes, Dercé et atmosphérique provoque des vents violents, de fortes précipitations et parfois des orages. Les Prinçay : tempêtes peuvent avoir un impact considérable aussi bien pour l’homme que pour ses activités ou pour - Mouvement de terrain, son environnement. Les conséquences des tempêtes sont principalement économiques. - Mouvement de terrain – Affaissements et effondrements de cavités souterraines (hors mines), Les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé sont soumises au risque de tempêtes et - Phénomènes météorologiques, grains en lien avec les tempêtes hivernales survenues en 1999 (Lothar et Martin) et en 2010 - Séisme, (Xynthia). Ce risque est à prendre en compte, principalement en phase chantier afin de garantir la - Phénomènes de crues à débordement lent de cours d’eau (Uniquement sur Prinçay, projet non sécurité du personnel et du matériel de chantier. concerné)

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6.1.8.3. Risque sismique CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES AU MILIEU NATUREL D’après le décret n°2010-1255, le secteur d’étude est localisé en zone 3 de sismicité ce qui correspond 6.2.1. Contexte à un risque modéré. S’agissant d’un barreau routier sans ouvrages d’art, le risque sismique ne nécessite Dans le cadre du projet, une étude faune/flore a été réalisée en 2016 par ECE Environnement. Cette pas d’être pris en compte dans le cadre de cet aménagement. étude est basée sur les résultats d’une analyse de la bibliographie et des expertises de terrain naturalistes menées en 2016.

Les territoires communaux de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé sont exposés à plusieurs risques. Cette étude a été réalisée sur la base des études préliminaire du projet de liaison, dans le cadre de On pourra retenir la présence de cavités (anciennes carrières) pour lesquelles le niveau de l’élaboration du dossier Cas par cas du projet. Le tracé définitif de la voirie n’était pas encore défini à connaissance reste faible. Une étude géotechnique de conception G2-AVP puis G2-PRO a été réalisée ce stade. L’étude faune flore a été réalisé au sein du périmètre d’étude de l’aire immédiate. en novembre 2017 par GINGER CEBTP (située en Annexe 4) pour apporter quelques précisions sur les Les conclusions de cette étude ont permis de définir le tracé de la future voie. risques géotechniques encourus, mais ces derniers restent négligeables. Les expertises de terrain ont consisté en la description des habitats naturels, aux inventaires de la flore

et des principaux groupes faunistiques (mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles, insectes). Ces 6.1.8.4. Aléa naturel : Les remontées de nappes inventaires de terrain ont été réalisés aux périodes d’observation favorables pour chaque groupe Des remontées de nappes dans les sédiments sont observées au pied du plateau de Monts-sur- biologique (printemps et été). Un soin particulier a été apporté à la recherche des espèces protégées Guesnes. Du fait de sa surélévation, celui-ci n’est pas affecté par cet aléa. Ainsi, au droit du projet de et/ou d’intérêt patrimonial ainsi qu’à la description des fonctionnalités écologiques du site. barreau routier, la sensibilité des sols à cet aléa est jugée faible à très faible. Les investigations de terrain effectuées ont été réalisées entre mai et juillet 2016. L’expertise de terrain a été réalisée sur la période la plus favorable de l’année et selon les contraintes de planning.

6.2.2. Analyse bibliographique A ce stade des études, l’analyse bibliographique a portée sur la recherche de données en libre accès auprès des administrations et organismes succeptibles de détenir de l’information sur le milieu naturel :

Structure Informations récoltées - Répartition des petits carnivores (Blaireau, Fouine, Belette, Putois, Martre) à l’échelle Office nationale de la chasse et de la faune communale sauvage (ONCFS) - Inventaire des massifs à Cerf élaphe et espaces de libre circulation Projet - Requête communale sur les espaces relatifs à la gestion, la protection et l’inventaire Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) du patrimoine naturel porté par le Muséum national d’histoires - Requête communale sur les espèces de la faune et de la flore recensées naturelles (MNHN) postérieurement à 1950 - Données sur les zonages d’inventaire, de gestion et de protection du patrimoine DREAL Poitou-Charentes naturel - Cartes de synthèses des données aléatoires sur les oiseaux produites par les LPO de la Vienne observateurs

Figure 32 : Carte des aléas de remontées de nappes dans les sédiments (source : www.inondationsnappes.fr)

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6.2.3. Méthodologies des inventaires de terrain mis en œuvre (Rhinolophes). L’identification des taxons a été effectuée à l’aide d’un enregistreur à expansion de temps (Pettersson 240X) et d’un logiciel d’analyse des spectrogrammes ultrasonores (Batsound 4.1). Les investigations de terrain effectuées sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 11- Calendrier de réalisation des prospections de terrain Les points d’écoute ont été répartis sur l’ensemble du tracé du projet routier ; les secteurs favorables ont été privilégiés : haies, lisières, trouées dans un boisement, … Ceux-ci se sont déroulés sur une durée Date Période Conditions climatiques Groupe(s) ciblé(s) 21°C, ensoleillé à rares averses, vent Habitats naturels, flore, oiseaux, reptiles, insectes, mammifères hors habituelle de 10 minutes, dans des conditions de température et de météorologie favorables. Ces 25/05/2016 journée faible chiroptères écoutes ont eu lieu dans les 3 heures consécutives au coucher du soleil. 25/05/2016 soirée 15°C, rares averses, vent faible Chiroptères, oiseaux Formations végétales, flore, oiseaux, reptiles, insectes, mammifères 20/06/2016 journée 16°C, nuageux, vent faible Les campagnes de terrain (2 soirées) ont été menées entre les mois de juin et de juillet en période hors chiroptères 18/07/2016 journée Ensoleillé, vent faible, 35°C Flore, insectes, mammifères hors chiroptères favorable d’activité des chauves-souris (estivage). 18/07/2016 Soirée Ensoleillé, vent faible, 30°C Chiroptères, insectes xylophages

➢ Oiseaux : Les méthodes mises en œuvre pour chaque compartiment biologique sont présentées ci-après : L’inventaire a consisté à évaluer les espèces présentes sur le site en période de nidification entre mai et ➢ Flore et habitats naturels : juin (2 matinées). Les habitats naturels ont été caractérisés et cartographiés selon l’approche phytosociologique. Au sein Des inventaires ponctuels ont été réalisés sur la base de la méthode de l’Indice Ponctuel d’Abondance. de chaque structure végétale homogène, un relevé phytocénotique qui consiste en la réalisation d’une Plusieurs stations d’écoute de 15 min ont été disposées sur la zone d’étude de manière à étudier liste d’espèces végétales, a été effectué. Les espèces végétales caractéristiques d’une formation l’ensemble des habitats naturels. A chaque station, les espèces contactées et leur activité ont été végétale permettent d’établir les correspondances avec la nomenclature CORINE Biotopes. relevées. Les correspondances avec les Cahiers d’habitats répertoriant les habitats protégés par la Directive Les espèces non détectables au chant (rapaces, oiseaux d’eau) ont été repérées visuellement à la 92/43/CEE Habitats sont identifiés ainsi que leur état de conservation. jumelle ou la longue vue. La détection des espèces nocturnes (rapaces, Œdicnème criard, perdrix, Caille Les espèces végétales patrimoniales ont été recherchées sous l’emprise du projet et en périphérie des blés, …) a été effectuée durant la sortie concernant les chiroptères au mois de mai. immédiate. Leur présence a été cartographiée et le nombre de spécimens a été évalué.

Une attention particulière a également été portée aux espèces à caractère envahissant. ➢ Amphibiens et des reptiles : Les prospections ont été réalisées en période favorable de floraison (entre mai et juillet). En l’absence de points d’eau et de milieux humides dans la zone d’étude et à proximité, aucune recherche spécifique concernant les amphibiens n’a été menée. L'absence de site de reproduction et de ➢ Mammifères hors chiroptères : milieux favorables sur la zone d'étude et dans les environs permet de justifier l'absence d'individus sur le site. L'étude des mammifères repose sur l’observation à vue d’individus et sur l’identification caractéristiques spécifiques et indices indirects tels que les traces de pas, les fèces, les reliefs de repas La recherche de reptiles a été réalisée par l’observation directe des animaux ou par l’observation et la recherche des gîtes. indirecte de mues au cours de chaque sortie de terrain. Les lieux ensoleillés ont tout particulièrement été prospectés : lisières boisées, haies. Les prospections ont été réalisées aux mois de mai et de juin Les observations ont été effectuées au cours de chaque intervention sur le terrain en période favorable correspondant à la sortie d’hibernation, période la plus favorable pour l’observation d’individus. de reproduction et d’activité.

➢ Insectes et autres invertébrés : ➢ Chiroptères : Les groupes d’invertébrés les plus sensibles correspondant à ceux généralement inventoriés, c’est à L’expertise consiste à détecter les espèces fréquentant la zone d’étude et à évaluer leur activité. dire contenant des espèces protégées et servant de révélateur de biodiversité inventoriés sont les La mesure de l’activité a été réalisée à l’aide de deux détecteurs (Pettersson D200) balayant soit les suivants : fréquences basses et moyennes autour de 35 kHz, soit les fréquences élevées autour de 100 kHz ✓ Les coléoptères xylophages dans les boisements et les haies ;

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✓ Les lépidoptères dans les milieux ouverts et de lisières ; Les inventaires ont été réalisés sur les stations localisées en cartographie suivante : ✓ Les odonates dans les lieux humides (mares, étangs, ruisseaux) – absent de l’aire d’étude ; ✓ Les orthoptères dans les milieux ouverts et de lisières. De manière générale, l'identification est faite à vue et à l'aide d'une paire de jumelles ou d’un appareil photographique avec objectif à fort grossissement. Certains individus nécessitent une capture temporaire à l'aide d'un filet à insectes afin de vérifier certains critères morphologiques. Pour les coléoptères xylophages, il s’agit de vérifier dans les boisements et les haies la présence de trous de sortie des imagos anciens et récents. Les observations ont également été menées au crépuscule au mois de juillet à la suite d’une journée chaude, moment propice à l’observation des adultes.

6.2.4. Evaluation patrimoniale et réglementaire La valeur patrimoniale des espèces de la flore, de la faune et des habitats naturels est évaluée à partir des listes rouges des espèces menacées en France et en région Poitou-Charentes lorsqu’elles existent et de la liste des espèces déterminantes pour la création de ZNIEFF. Le statut réglementaire des espèces et des habitats est recherché parmi les arrêtés de protection aux échelles régionale et nationale, les directives habitats et oiseaux à l’échelle communautaire. L’ensemble des outils d’évaluation patrimoniale et réglementaire figure en annexe I.

Le croisement de ces informations permet de définir un enjeu patrimonial local : Tableau 12- Définition des niveaux d'enjeu patrimonial local pour les habitats naturels et les espèces faunistiques et floristiques Figure 33 : Localisation des stations des inventaires réalisés Niveau d’enjeu Description - Habitat d’intérêt communautaire prioritaire très rare et déterminant ZNIEFF Très fort - Espèce protégée, très rare, en danger critique localement ou en France, espèce floristique et faunistique d’intérêt communautaire 6.2.5. Zonages du patrimoine naturel - Habitat d’intérêt communautaire prioritaire Fort - Espèce protégée, rare, en danger localement ou en France, espèce faunistique d’intérêt Les aires d’étude rapprochée et immédiate ne sont concernées par aucun zonage d’inventaire, de communautaire - Habitat d’intérêt communautaire non prioritaire, déterminant ZNIEFF gestion et de protection du patrimoine naturel. Assez fort - Espèce protégée ou non, assez rare, vulnérable localement ou en France, espèce faunistique d’intérêt communautaire Les communes de Monts-sur-Guesnes, Dercé et Prinçay portent sur leur territoire les zones naturelles - Habitat assez commun d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) suivantes : Modéré - Espèce protégée ou non, assez commune et quasi- menacée, déterminant ZNIEFF - Habitat commun - ZNIEFF de type 1 (n° 540015767) « Marais de la Fondoire » ; Faible - Espèce protégée ou non, commune et non menacée - ZNIEFF de type 2 (n°540003250) « Forêt de Scevolles » ; - Habitat anthropique Très faible à nul - ZNIEFF de type 1 (n° 540003289) « Massif de Serigny ». - Espèce invasive Remarque : Suivant le statut biologique de l’espèce sur la zone d’étude, le niveau d’enjeu peut être rétrogradé. Par exemple, un oiseau de niveau modéré sur la zone d’étude peut-être rétrogradé au niveau faible si celui-ci n’a pas été observé en nidification mais simplement de passage, si cette étape du cycle de vie ne constitue pas un enjeu pour lui Pour rappel, l’inventaire des ZNIEFF est un inventaire national établi à l’initiative et sous le contrôle du Ministère en charge de l’Environnement. Il est mis en œuvre dans chaque région par les Directions Régionales de l’Environnement. Il existe deux types de ZNIEFF :

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- Les zones de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique ; - Les zones de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

La prise en compte d'une zone dans l'inventaire ZNIEFF ne lui confère aucune protection réglementaire. Toutefois, les ZNIEFF de type 1 doivent faire l'objet d'une attention toute particulière lors de l'élaboration de tout projet d'aménagement ou de gestion.

Le site Natura 2000 le plus proche de l’aire d’étude rapprochée est localisé à 7 km environ sud-ouest. Il s’agit de la zone de protection spéciale (ZPS) « Plaine du Mirebelais et du Neuvillois » (n°FR5412018) désignée au titre de la directive Oiseaux. Figure 34 : Classes d'habitats présentes sur le site Natura 2000 de code FR5412018 Pour rappel, le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen destiné à préserver la biodiversité tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles ainsi que des particularités locales. Il vise à assurer le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation - Qualité et importance : Le site est une des huit zones de plaines à Outarde canepetière retenues favorable des habitats naturels et habitats d’espèces de faune et de flore d’intérêt communautaire. comme majeures pour une désignation en ZPS en région Poitou-Charentes et la plus étendue en surface. Il s'agit de la principale zone de survivance de cette espèce dans le département de la Ce réseau sera constitué à terme : Vienne. Cette zone est par ailleurs en continuité avec une autre zone de même type en Deux- - Des Zones de Protection Spéciale (Z.P.S.), visant la conservation des espèces d’oiseaux sauvages figurant à l’Annexe 1 de la Directive Oiseaux ; Sèvres également proposée en ZPS. Au total 17 espèces d'intérêt communautaire sont présentes dont 7 atteignent des effectifs remarquables sur le site. - Des Zones Spéciales de Conservation (Z.S.C.), visant la conservation des types d’habitats et des espèces animales et végétales figurant aux annexes I et II de la Directive Habitats. - Vulnérabilité : La survie de l'Outarde canepetière et des autres espèces des plaines cultivées Cette Natura 2000 comporte les caractéristiques suivantes : dépend de la mise en œuvre à grande échelle et dans les plus brefs délais des mesures testées sous forme de contrats passés avec les agriculteurs (sur des zones témoins limitées) dans le - Surface : 37430 ha ; cadre du Life Nature. Ces mesures visent à compenser la perte de diversité paysagère et par - Caractéristiques du site : Le site est caractérisé par une vaste plaine agricole dominée par les voie de conséquence des habitats et de l'alimentation (à base d'invertébrés), liée à grandes cultures. l'intensification agricole (augmentation de l'homogénéité parcellaire, disparitions des surfaces - Classes d’habitat : "pérennes" : prairies, luzernes, jachères, haies, etc...). Ce sont les éléments-clés de la survie de l'espèce.

Ce site Natura 2000 ne se situe pas à proximité immédiate du projet. Compte-tenu de l’éloignement des sites Natura 2000 par rapport au projet et de l’absence de lien fonctionnel évident, le projet n’est pas de nature à porter atteintes aux sites Natura 2000. Le projet ne fait pas l’objet de Dossier d’Incidences Natura 2000.

La figure page suivante illustre la localisation des zonages décrits ci-avant par rapport à l’aire d’étude rapprochée.

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Figure 35 : Localisation des ZNIEFF et du site Natura 2000 les plus proches

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6.2.6. Résultats des inventaires de terrain Les résultats mentionnés ci-dessous sont issus de l’étude faune/flore mené par ECE Environnement entre mai et juillet 2016.

6.2.6.1. Habitats naturels Les habitats naturels, semi-anthropiques et anthropiques ont été cartographiés. L’aire d’étude immédiate est incluse en limite du village de Monts-sur-Guesnes dans une plaine cultivée au sein de laquelle les formations végétales spontanées sont peu représentées. Dans l’aire d’étude immédiate, on note la présence d’un bois, de milieux herbacées prairiaux et rudéraux. Le réseau hydrique est absent du site.

Les types d’habitats caractérisés sont les suivants :

Code CORINE Code Natura Fréquence Dénomination Code EUNIS Enjeu Biotope 2000 départementale Assez rare à assez Prairie mésophile fauchée 38.2 E2.2 - Modéré commun Assez rare à assez Bois de chênes et de robiniers 41.2x83.324 G1.A1xG1.C3 - Modéré commun Prairie améliorée 81.1 - Commun Très faible Culture 82.1 I1.1 - Commun Très faible Plantation d'arbres 83.3 - Commun Faible Bâti et jardin 85x86 I2xJ1xJ2 - Commun Très faible Potager 85.32 - Commun Très faible Friche herbacée 87 I1.5 - Commun Faible Jachère agricole 87 I1.5 - Commun Faible Arbre isolé - - - Commun Faible Tableau 13 : Habitats naturels, semi-naturels et anthropiques caractérisés

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Figure 36 : Cartographie des habitats naturels

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Photo 1 : Vue sur la RD14 Photo 2 : Vue sur la prairie de fauche

Photo 3 : Vue depuis le chemin vers le bois Photo 4 : Vue sur la friche herbacée et le pylône

Photo 5 : Vue dans le bois Photo 6 : Vue depuis la RD24 sur une culture et le bois

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➢ Caractéristiques de chaque habitat : 6.2.6.2. Flore Prairie mésophile de fauche : Ce sont des formations herbacées hautes (plus d’1 mètre en général) Aucune espèce remarquable n’a été observée lors des inventaires effectués. On peut noter la qualité dominées par des graminées sociales dont le Fromental (Arrhenatherum elatius) et le Brome mou floristique de la prairie au lieu-dit « l’Ormeau Creux » avec quatre espèces d’orchidées (Orchis (Bromus hordeaceus). La Marguerite commune (Leucanthemum vulgare), la Carotte sauvage (Daucus pyramidale Orchis pyramidalis, Ophrys abeille Ophrys apifera, Orchis homme-pendu Orchis carota), le Millepertuis perforé (Hypericum perforatum), la Renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus) anthropophora et Orchis bouc Himantoglossum hircinum) restant toutefois communes en région viennent compléter cette strate haute. La strate basse est composée de trèfles, de Lotier corniculé Poitou-Charentes. (Lotus corniculatus), de vesces. Par ailleurs, une espèce à caractère invasif a été répertoriée. Il s’agit du Robinier faux-acacia (Robinia  Enjeu modéré pseudoacacia) présent dans le boisement.

Bois de chênes et de robiniers : Ce bois est dominé dans sa strate haute par le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) et par le Chêne pédonculé (Quercus robur). La strate arbustive est quasi- absente ; les espèces qui la représentent sont le Sureau noir (Sambucus nigra), le Fusain d’Europe (Euonymus europaeus), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna). La strate herbacée est quant à elle peu diversifiée et dominée par les ronces, l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le Gaillet gratteron (Galium aparine).  Enjeu modéré

Formations anthropiques : Les parcelles cultivées sont pour la plupart plantées de céréales (orge, blé, avoine) et de tournesol. En dehors de ces variétés, la diversité floristique y est très faible. Les prairies améliorées sont ensemencées de plantes fourragères : trèfles, luzerne. Une petite parcelle à l’Est de Photo 7: Orchis pyramidale (Source ECE) Photo 8: Ophrys abeille (Source ECE) Photo 9: Orchis home-pendu (Source ECE) l’aire d’étude est plantée de quelques arbres fruitiers (prunier, merisier).

 Enjeu très faible à faible L’ensemble de ces espèces a été localisé sur la prairie de l’Ormeaux creux.

Aucune espèce remarquable n’a été observée lors des inventaires de terrain. Friche herbacée : Cet habitat est présent sur la parcelle accueillant le pylône au nord du bois ainsi que sur les bermes de routes et de chemins. 6.2.6.3. Mammifères (hors chiroptères) Il s’agit de friches pluriannuelles dense et à recouvrement important. Les espèces vivaces et bisannuelles dominent le cortège végétal. Les espèces caractéristiques sont la Picride fausse éperviaire ✓ Données bibliographiques (Picris hieracioides), la Carotte sauvage (Daucus carotta), le Fromental (Arrhenatherum elatius), Les espèces suivantes sont mentionnées dans la bibliographie (ONCFS, MNHN) sur les communes l’Armoise commune (Artemisia vulgaris), le Cirse des champs (Cirsium arvense) ou le Cirse commun incluses dans l’aire d’étude rapprochée : Cerf élaphe (Cervus elaphus), Blaireau européen (Meles

(Cirsium vulgare). meles), Fouine (Martes foina), Belette d’Europe (Mustela nivalis), Martre des pins (Martes martes),  Enjeu faible Chevreuil européen (Capreolus capreolus), Sanglier (Sus scrofa). Parmi celles-ci, aucune n’est protégée. La Martre des pins est notée déterminante en région Poitou- Charentes. Toutefois, les espaces agricoles des aires d’étude immédiate et rapprochée ne lui sont pas Les habitats à enjeux modérés sont la prairie mésophile de fauche et le bois de chênes et de favorables. Son milieu de vie correspond en effet aux vastes milieux forestiers. robiniers.

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✓ Résultats des observations PN = Protection nationale - Arrêté du 23/04/2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection : Art 2 = Article 2 impliquant l’interdiction de destruction d’individu, la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos Seules les présences du Chevreuil européen et du Renard roux ont été mises en évidence sur l’aire DH = Directive Habitats-Faune-Flore : An IV = annexe 4 précisant les espèces animales et végétales d’intérêt communautaire qui nécessitent une protection d’étude immédiate lors des inventaires. Ils sont présents en transit, pour s’alimenter et utilisent stricte ; elle concerne les espèces devant être strictement protégées, An II = annexe 2 regroupant les espèces animales et végétales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation (ZSC) potentiellement le bois comme gîte de repos. ✓ Espèces remarquables

Murin de Bechstein : C'est un animal forestier, et/ou arboricole, dont la biologie reste mal connue. Le gîte typique

Tableau 14 : Espèces de mammifères (hors chiroptères) observées semble être constitué par des fissures ou des cavités d'arbres, où elle élève ses jeunes et hiberne. Elle se déplace fréquemment d'un gîte à l'autre. En hiver, c'est surtout lors de ✓ Espèces remarquables fortes vagues de froid qu'elle se rencontre dans les cavités Compte tenu des observations de terrain et des données bibliographiques récoltées, aucune espèce souterraines. remarquable parmi les mammifères (hors chiroptères) n’est susceptible de fréquenter l’aire d’étude. Le spectre alimentaire du Murin de Bechstein semble très large. Toutes les proies, volantes ou non, semblent n'avoir qu'une capacité de déplacement lent. Elles sont glanées sur le 6.2.6.4. Chiroptères feuillage, les herbes ou le sol. Cette espèce semble marquer ✓ Données bibliographiques une préférence pour les vieilles futaies de feuillus où elle Aucune donnée bibliographique n’a été récoltée sur l’aire d’étude rapprochée. trouve gîtes et couverts. Photo 10 : Murin de Bechstein (Source L. Arthur) Sur le site, l’espèce a été contactée au mois de mai en transit le long de la lisière nord du bois. ✓ Résultats des observations Enjeu assez fort Quatre espèces ont été contactées lors des inventaires : la Pipistrelle de Khul (Pipistrellus Khulii), la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii) et le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus). Murin à oreilles échancrées : Il s’agit d’une espèce des mi lieux boisés feuillus, des vallées et des milieux Ces espèces ont été observées en transit et en chasse essentiellement en lisière nord du bois où ruraux. Elle recherche les milieux arborés et accessoirement les prairies et pâtures, les rivières bordées l’activité mesurée est moyenne. Sur le reste de l’aire d’étude, elle est faible à très faible. d’une ripisylve pour chasser. Dans le centre de la France, la superficie du territoire vital peut s’étendre jusqu’à une quinzaine de kilomètres de rayon, ce qui est impressionnant pour une espèce de taille La présence de gîte arboricole au sein du bois est peu probable car les arbres qui le composent sont moyenne. relativement jeunes hormis quelques rares spécimens de chêne dans lesquels aucune cavité n’a été mise en évidence. Il gîte en hiver strictement dans les grottes, carrières, caves de grande dimension. En été, l’espèce est éclectique et son gîte est varié : écorce décollée, cavité arboricole, bâti, parasols des jardins. Les Liste rouge Espèce Statut Nom scientifique Nom vernaculaire PN DH Enjeu France déterminante régional nurseries sont dans les combles, charpentes des maisons. Pipistrellus kuhlii Pipistrelle de Kuhl LC - AC Art 2 An IV Faible Pipistrellus pipistrellus Pipistrelle commune LC - C Art 2 An IV Faible Sur le site, un individu a été contacté dans le village en activité de transit. Assez Myotis bechsteinii Murin de Bechstein NT oui AR Art 2 An II, IV fort Enjeu assez fort Assez Myotis emarginatus Murin à oreilles échancrées LC oui AC Art 2 An II, IV fort Compte-tenu des observations de terrains et données bibliographiques récoltées, 2 espèces Tableau 15 : Espèces de chiroptères observées remarquables de chiroptères sont retrouvées : le Murin de Bechstein et le Murin à oreilles Liste rouge : LC = préoccupation mineure, NT = quasi-menacé échancrées dans le village en activité. Rareté 86 : AC = assez commun, C=commun, AR = assez rare

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✓ Résultat des observations La liste des espèces observées lors des inventaires est présentée dans le diagnostic faune/flore en Annexe 5.

✓ Avifaune nicheuse

Les espèces observées en période de nidification (reproduction) se répartissent en cortèges avifaunistiques. Un cortège est défini selon les conditions recherchées par les espèces pour leur nidification. Pour chaque cortège, une caractérisation et une quantification surfacique des habitats favorables ont été réalisées suivant leurs préférences en termes d’habitats de reproduction et de repos. À partir des localisations des individus observés durant les campagnes de prospections de terrain et la bibliographie, il a été possible de définir les milieux favorables aux espèces. Quatre principaux cortèges ont été identifiés parmi les espèces observées en période de nidification : - Les espèces des milieux ouverts ; - Les espèces des milieux semi-ouverts ; - Les espèces des milieux boisés ; - Les espèces des milieux anthropiques. Figure 37 : Résultats de l’inventaire des chiroptères _ Cortège des milieux ouverts

Les espaces ouverts occupent une grande partie de la zone d’étude et sont essentiellement représentés 6.2.6.5. Oiseaux par des milieux. ✓ Données bibliographiques Les espèces inféodées aux milieux ouverts nicheuses (possibles, probables ou certaines) dans le La présence éventuelle de la Bondrée apivore périmètre de l’aire d’étude immédiate sont les suivantes : (Pernis apivorus) dans le bois est évoquée dans Nom scientifique Nom vernaculaire le dossier de révision simplifiée n°2 du PLU de Alauda arvensis Alouette des champs Monts-sur-Guesnes. Toutefois, comme la figure Motacilla alba Bergeronnette grise ci-contre le montre, les données de la LPO de la Motacilla flava Bergeronnette printanière Emberizina calandra Bruant proyer Vienne ne mentionnent pas cette espèce sur la Burhinus oedicnemus Œdicnème criard commune entre 2007 et 2016. Tableau 16 : Espèces d’oiseaux des milieux ouverts observées (Source ECE)

Ce cortège compte quatre espèces patrimoniales : Alouette des champs, Bergeronnette printanière, Bruant proyer et Œdicnème criard.

_ Cortège des milieux semi-ouverts

Contrairement aux espèces décrites ci-avant, celles de milieux semi-ouverts ont besoin d’éléments Figure 38: Observations de la Bondrée apivore dans la Vienne entre 2007 et 2016 (Source : LPO de la Vienne) arbustifs ou arborés isolés (haie, fourré ou arbre isolé) pour nicher. Elles exploitent les espaces ouverts pour s’alimenter. BX334_Dossier d'enquête préalable DUP_MSG_V3 60

Les espèces nicheuses (possibles, probables ou certaines) observées lors des inventaires sont les Phoenicurus ochruros Rougequeue noir suivantes : Streptopelia decaocto Tourterelle turque Tableau 19 : Espèces d’oiseaux des milieux anthropiques Nom scientifique Nom vernaculaire Emberezina cirlus Bruant zizi Sturnus vulgaris Etourneau sansonnet Ce cortège ne comporte aucune espèce patrimoniale. Sylvia communis Fauvette grisette Hippolais polyglotta Hypolaïs polyglotte Pica pica Pie bavarde Anthus trivialis Pipit des arbres ✓ Avifaune non nicheuse Carduelis chloris Verdier d'Europe Tableau 17 : Espèces d’oiseaux des milliers semi-ouverts observées (Source ECE) Les espèces non nicheuses sont celles qui exploitent de l’aire d’étude immédiate pour s’alimenter ou qui y ont été observées en transit ou au repos :

Ce cortège compte une espèce patrimoniale : Fauvette grisette.

Nom scientifique Nom vernaculaire Activité Circus cyaneus Busard Saint-Martin Alimentation à proximité _ Cortège des milieux boisés Corvus corone Corneille noire Transit, repos et alimentation Delichon urbicum Hirondelle rustique Alimentation Ces espèces sont réparties sur le site au sein des milieux arborées : bois, bosquet, haies, jardins. Elles Falco tinnunculus Faucon crécerelle Alimentation comptent également celles rencontrées dans les strates buissonnantes de tous types de milieux, Carduelis cannabina Linotte mélodieuse Transit Tableau 20 : Espèces d’oiseaux non nicheuses urbains ou naturels. Parmi ces espèces, on compte quatre espèces présentant des statuts particuliers : le Faucon crécerelle, Les espèces nicheuses (possibles, probables ou certaines) observées lors des inventaires sont les le Busard Saint-Martin, l’Hirondelle rustique et la Linotte mélodieuse. suivantes : Le Faucon crécerelle est noté « à surveiller » sur le livre rouge régional mais reste un des rapaces les Nom scientifique Nom vernaculaire Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire plus communs sur le territoire métropolitain avec la Buse variable (niveau d’enjeu rétrogradé de Turdus merula Merle noir modéré à faible). Parus caeruleus Mésange bleue Parus major Mésange charbonnière Le Busard Saint-Martin est également noté « à surveiller » et constitue un enjeu plus fort de par son Dendrocopos major Pic épeiche Columba palumbus Pigeon ramier inscription à l’annexe I de la directive oiseaux et son statut déterminant en région. Il chasse à proximité Fringilla coelebs Pinson des arbres de l’aire d’étude immédiate mais aucun indice de nidification n’a été mis en évidence (niveau d’enjeu Phylloscopus collybita Pouillot véloce rétrogradé d’assez fort à modéré). Luscinia megarhynchos Rossignol philomèle Troglodytes troglodytes Troglodyte mignon La Linotte mélodieuse, menacée en France mais commune en région Poitou-Charentes, a été observée Tableau 18 : Espèces d’oiseaux des milieux boisés (Source ECE) en transit au-dessus du site (niveau d’enjeu rétrogradé à faible).

Enfin l’Hirondelle rustique, à surveiller régionalement, n’exploite de l’aire d’étude immédiate que pour Aucune espèce patrimoniale n’a été observée parmi ce cortège. La Bondrée apivore, citée dans la s’alimente et niche dans le bâti à proximité (niveau d’enjeu rétrogradé à faible). bibliographie, n’a pas été observée lors des inventaires en période de nidification.

_ Espèces remarquables _ Cortège des milieux anthropiques LRN (Nicheurs, LRR Détermina Nom scientifique Nom vernaculaire de passage, PN DO Enjeu Le cortège des oiseaux des milieux anthropiques regroupent les espèces bien adaptées aux espaces Nicheurs nt ZNIEFF hivernants) bâtis (habitat dense, bâti isolé). Les espèces nicheuses observées sont les suivantes : Alouette des An Alauda arvensis LC, NA, NA D - - Modéré champs II/2 Nom scientifique Nom vernaculaire Bergeronnette Motacilla flava LC, DD, DD - oui Art 3 - Modéré Hirundo rustica Hirondelle rustique printanière Passer domesticus Moineau domestique Emberiza calandra Bruant proyer NT, -, - - - Art 3 - Modéré BX334_Dossier d'enquête préalable DUP_MSG_V3 61

Busard Saint- Circus cyaneus LC, NA, NA S oui Art 3 An I Modéré Buzard Saint-Martin : Cette espèce fréquente tous les milieux Martin Sylvia communis Fauvette grisette NT, DD, - - - Art 3 - Modéré ouverts (champs, prairies, friches, jachères) à végétation peu Burhinus oedicnemus Oedicnème criard NT, NA, NA S oui Art 3 An I Assez fort élevée qu’il inspecte pour s’alimenter. Il fuit les milieux Tableau 21 : Espèces d’oiseaux remarquables observées fermés. Sa vulnérabilité vient du fait qu’il établit son nid au sol LRF = Liste rouge de France métropolitaine : LC=préoccupation mineure, NT = quasi-menacé,, NA = non évalué, DD = données insuffisantes pour l’évaluation et qu’actuellement en France sa nidification s’effectue en LRR = Liste rouge régionale : S = à surveiller, D = en déclin PN = Protection nationale - Arrêté du 29/10/2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur majorité dans les milieux cultivés (notamment les parcelles protection : Art 3 = Article 3 impliquant l’interdiction de destruction d’individu, la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos plantées de blé et d’orge). DO = Directive Oiseaux : An I = annexe regroupant les espèces faisant l’objet de mesure de conservation spéciale concernant leur habitat, afin Photo 13: Buzard Saint-Martin (Source ECE, hors d’assurer leur survie et leur reproduction dans leur aire de distribution Les données recueillies en période de reproduction site) concernent l’observation d’un mâle en chasse observé au nord L’alouette des champs : L'Alouette des champs vit dans les du bois Cependant aucun indice de nidification n’a été mis en campagnes ouvertes, les zones cultivées, les marais, les évidence. prairies et les dunes. Elle évite les zones boisées. L'alouette Enjeu modéré des champs niche sur le sol dans une dépression peu profonde. La femelle construit le nid avec de l'herbe et des tiges sèches. L’espèce est répartie uniformément sur les Fauvette grisette: Cet oiseau affectionne les habitats espaces cultivées de la zone d’étude. broussailleux, semi-ouverts, les friches herbacées et Photo 11: Alouette des champs (Photo ONCFS) arbustives, le bocage. Enjeu modéré Deux individus chanteurs ont été contactés : un premier dans

les fourrés bordant les habitations au sud du projet, un second

Bergeronnette printanière : La Bergeronnette printanière fréquente préférentiellement les prés en lisière nord du bois. humides, les bords de marais, des étangs et des rivières mais elle niche également parfois dans les Photo 14 : Fauvette grisette (Source : P. Gourdain) Enjeu modéré champs et les terrains vagues. En dehors de la saison de nidification, elle fréquente à peu près tous les types de milieux herbeux ouverts ou à proximité de l'eau. Un individu chanteur a été observé sur l’aire d’étude. Enjeu modéré Œdicnème Criard : L’Œdicnème criard est une espèce des milieux chauds et secs et fréquente les terrains de préférence calcaires caillouteux occupés par des landes, des prairies Bruant Proyer : Il fréquente les zones agricoles, en particulier sèches, des cultures basses, des jachères et des friches. Il les pâtures et les champs de céréales, les steppes et les construit son nid au sol dès le printemps après son arrivée de coteaux herbeux, le plus fréquemment dans des zones migration. Il est essentiellement actif du crépuscule à l’aube. totalement dépourvues d'arbres et de buissons. Le nid est Photo 15 : Oedicnème Criard hors site (Source : créé directement au sol. Un individu a été contacté au Nord-est du site. JP. Siblet Un mâle chanteur a été contacté lors des inventaires. Enjeu assez fort

Enjeu modéré Photo 12: Bruant Proyer (source ECE) La carte suivante présente la localisation des espèces d’oiseaux remarquables observées lors des inventaires ainsi que les habitats potentiels par cortège avifaunistique.

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Les espèces suivantes sont mentionnées dans la bibliographie sur les communes incluses dans l’aire d’étude rapprochée : Vipère aspic (Vipera aspis), Couleuvre à collier (Natrix natrix), Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus), Lézard vert (Lacerta bilineata) et Lézard des murailles (Podarcis muralis). Toutes ces espèces sont protégées mais aucune n’est menacée.

✓ RESULTAT DES OBSERVATIONS Aucune espèce de reptile n’a été observée au sein des espaces naturels et semi-naturels de la zone d’étude. Ceci s’explique notamment par le contexte agricole du site peu favorable à ce groupe biologique. ✓ ESPECES REMARQUABLES Aucune espèce remarquable.

6.2.6.8. Insectes ✓ DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES Aucune donnée bibliographique. ✓ RESULTATS DES OBSERVATIONS

Figure 39 : Résultat de l’inventaire oiseaux Les formations végétales de l’aire d’étude immédiate sont peu favorables à la diversité entomologique. Les espèces ont été recherchées au sein du bois et des milieux herbacés. 6.2.6.6. Amphibiens Parmi les lépidoptères, on distingue : ✓ DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES - les espèces inféodées aux milieux herbacés ouverts telles que le Myrtil (Maniola jurtina), le La bibliographie (INPN) mentionne la présence de la Grenouille agile. Toutefois celles-ci est inféodées Demi-deuil (Melanargia galathea), la Mélitée du plantain (Melitaea cinxia), le Flambé (Iphiclides aux vastes ensembles humides (prairies, boisements) absents de l’aire d’étude rapprochée. podalirius) ; ✓ RESULTAT DES OBSERVATIONS En l’absence de pièces d’eau et de milieux humides sur l’aire d’étude et à proximité, aucune espèce d’amphibien n’a été observée lors des inventaires. L'absence de site de reproduction et de milieux favorables sur la zone d'étude et dans les environs permet de justifier l'absence d'individus sur le site. ✓ ESPECES REMARQUABLES Aucune espèce remarquable.

6.2.6.7. Reptiles Figure 40: Flambé sur site (source ECE)

✓ DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES - les espèces inféodées aux milieux forestiers et de lisières comme le Tircis (Pararge aegeria), le Robert-le-diable (Polygonia c-album) ;

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- les espèces généralistes avec le Paon du jour (Inachis io), la Piéride de la rave (Pieris rapae) ou le Orthoptères Roeseliana roeselii roeselii Decticelle bariolée - - - - - Faible Orthoptères Tettigonia viridissima Grande Sauterelle verte - - - - - Faible Vulcain (Vanessa atalanta). Orthoptères Gomphocerippus rufus Gomphocère roux - - - - - Faible Tableau 22 : Espèces d’insectes observées Les odonates (libellules et demoiselles) sont inféodés aux milieux aquatiques, absents de l’aire d’étude. Liste rouge : LC = préoccupation mineure Toutefois une femelle de Calopteryx vierge (Calopteryx viergo), espèce commune, a été observé en Rareté 86 : TC = très commun, C=commun repos sur la lisère nord du bois. PN = Protection nationale - DH = Directive Habitats-Faune-Flore : An II = annexe 2 regroupant les espèces animales et végétales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation (ZSC)

Quelques espèces d’orthoptères ont été relevées : ✓ ESPECES REMARQUABLES - au sein des milieux herbacés (prairie, friche) : Grande Sauterelle verte (Tettigonia viridissima), Lucane cerf-volant : Gomphocère roux (Gomphocerippus rufus), Grillon champêtre (Gryllus campestris), Decticelle Le lucane est présent dans toutes les régions mais avec un niveau d'abondance très variable. Dans la bariolée (Roeseliana roeselii roeselii) ; Vienne, il est commun, et peut être localement abondant. - en lisière du bois : Leptophye ponctuée (Leptophyes punctatissima). Il s’agit d’un coléoptère saproxylophage, c'est-à-dire qui consomme le bois mort. Les larves se Enfin, une espèce de coléoptères saproxyliques, ensemble d’espèces liés aux milieux boisés anciens, a développent dans le système racinaire des arbres sénescents et contribuent ainsi à la décomposition été observé. Il s’agit du Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) dont plusieurs femelles et un mâle ont été des parties souterraines des feuillus, en particulier du chêne. Les futaies âgées constituent des habitats vues en lisière nord du bois. de prédilection mais on peut rencontrer l'espèce dans de nombreux milieux y compris dans les parcs urbains. Plusieurs individus ont été observés en lisière du bois, lequel constitue leur habitat. Enjeu assez fort

Figure 41: Femelle de Lucane Cerf-Volant sur site

Le tableau ci-après présente l’ensemble des insectes parmi les lépidoptères, les odonates, les orthoptères et les coléoptères saproxyliques observés lors des inventaires.

Espèce Rareté Groupe Nom scientifique Nom vernaculaire LRF PN DH Enjeu déterminante 86 Coléoptères Lucanus cervus Lucane cerf-volant - - - - An II Assez fort Lépidoptères Pieris napi Piéride du navet LC - TC - - Faible Lépidoptères Inachis io Paon du jour LC - TC - - Faible Lépidoptères Iphiclides podalirius Flambé LC - C - - Faible Lépidoptères Melanargia galathea Demi-deuil LC - TC - - Faible Lépidoptères Maniola jurtina Myrtil LC - TC - - Faible Lépidoptères Coenonympha pamphilus Procris LC - TC - - Faible Lépidoptères Melitaea cinxia Melitée du plantain LC - C - - Faible Lépidoptères Polyommatus icarus Argus bleu LC - TC - - Faible Lépidoptères Pararge aegeria Tircis LC - TC - - Faible Lépidoptères Polygonia c-album Robert-le-Diable LC - TC - - Faible Lépidoptères Vanessa atalanta Vulcain LC - TC - - Faible Lépidoptères Gonepteryx rhamni Citron LC - TC - - Faible Odonates Calopteryx virgo Calopteryx vierge LC - C - - Faible Orthoptères Gryllus campestris Grillon champêtre - - - - - Faible Orthoptères Leptophyes punctatissima Leptophye ponctuée - - - - - Faible Figure 42 : Résultats de l’inventaire des insectes

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6.2.7. Continuités et fonctionnalités écologiques

6.2.7.1. SRCE du Poitou-Charentes Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de Poitou-Charentes, volet régional de la Trame verte et bleue, a été adopté par arrêté préfectoral le 3 novembre 2015. Comme la figure ci-après le montre, le site étudié n’est concerné par aucun élément composant le SRCE de Poitou-Charentes. Il est localisé en zone agricole à proximité d’une zone urbanisée (bourg de Monts-sur-Guesnes) considéré comme un élément fragmentant pour les continuités écologiques. A l’ouest, la forêt de Scevolles est reconnue en réservoir de biodiversité « Forêts et landes ».

Aucune liaison n’est mise en évidence entre l’aire d’étude et cette entité à forte valeur écologique.

Localisation du projet

Figure 43 : Extrait du SRCE du Poitou-Charentes

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6.2.7.2. Approche des continuités et fonctionnalités écologiques à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée ✓ Méthodologie Il s’agit d’étudier les éléments composant le paysage écologique afin de mettre en évidence leur rôle fonctionnel pour les espèces de la faune et de la flore. On distingue plusieurs composantes : - La trame ou matrice écopaysagère, l'élément le plus étendu et le plus courant du paysage qui joue par conséquent le rôle dominant dans le fonctionnement ; - Des éléments en mosaïque ou taches ; - Des éléments linéaires qui constituent des corridors assurant la connectivité entre les taches.

Cette analyse permet de définir les trames écologiques du territoire concerné comprenant : des zones nodales ou noyaux de biodiversité (correspondant généralement aux taches du paysage écologique) qui fournissent aux espèces les conditions environnementales idéales pour les espèces, les corridors qui assurent la connectivité entre les zones nodales et des zones tampons qui protègent les zones nodales et les corridors des influences extérieures potentiellement dommageables.

✓ Analyse du paysage écologique à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée Le projet s’inscrit dans une vaste matrice de plaine occupée par de grandes parcelles cultivées qui représentent la majeure partie de l’occupation du sol. Les taches dans cette matrice agricole correspondent aux espaces urbains diffus et aux quelques boisements éparpillés et de surface restreinte. Le réseau hydrique stagnant et courant est absent de l’aire d’étude rapprochée. Cet état des lieux met en évidence l’absence de structures paysagères favorables à la biodiversité, à l’image de vastes forêts, de milieux humides, de bocages ou de milieux secs (tels que ceux présents à l’ouest). Aucun élément ne favorise également le déplacement des espèces comme un linéaire hydrographique, des réseaux de haies ou de lisières. Certaines espèces à grand rayon d’action, comme la grande faune, les oiseaux, les chiroptères, vont cependant pouvoir exploiter les boisements comme halte dans leur déplacement (trame en pas japonais). Toutefois, ces grands espaces cultivés sont au moins favorables aux espèces de l’avifaune des plaines, comme en témoigne les résultats des inventaires avec une diversité intéressante et la présence de l’Œdicnème criard, espèce d’intérêt patrimoniale. Les ensembles fonctionnels les plus proches sont localisés dans la forêt de Scevolles à l’ouest de l’aire d’étude, comme il est mis en évidence dans le SRCE de Poitou-Charentes (voir paragraphe précédent). La carte page suivante présente les grands types de milieux à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée et les continuités écologiques potentielles.

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Figure 44 : Continuités et fonctionnalités écologiques

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6.2.8. Analyse des enjeux écologiques - et le rôle qu’elles possèdent pour les activités de reproduction, d’alimentation ou de repos des espèces animales et végétales en particulier patrimoniales observées lors des inventaires ou Le tableau ci-après présente la synthèse des enjeux écologiques mis en évidence. Pour rappel, la citées dans la bibliographie. définition des niveaux est réalisée par le croisement des outils d’évaluation patrimoniale (listes et livres rouges, espèces et habitats déterminants) et réglementaire (arrêtés de protection, directives habitats Les formations végétales et les habitats d’espèces occupant l’aire d’étude immédiate sont donc classés et oiseaux) selon six niveaux de sensibilité :

Niveau Niveau de Enjeu Description d’enjeu* sensibilité - Habitat d’intérêt communautaire prioritaire en site Natura 2000 Très élevé - Habitat d’espèce à enjeu très fort Zonages réglementaires - Aucun zonage concerné par les aires d’étude rapprochée et immédiate- Faible et d’inventaire - Habitat d’intérêt communautaire prioritaire - Site Natura 2000 le plus proche à 7 km environ (ZPS « Plaine du Mirebelais et du Neuvillois ») Elevé - Habitat d’espèce à enjeu élevé - Habitat d’intérêt communautaire non prioritaire / déterminant ZNIEFF - Habitats naturels et semi-naturels assez communs (prairie de fauche et bois) à communs Assez élevé Habitats naturels et - Habitat d’espèce à enjeu assez élevé (autres formations) Modéré flore - Habitat assez commun - Aucune espèce floristique protégée ni patrimoniale Moyen - Habitat d’espèce à enjeu modéré - Aucune espèce remarquable - Habitat commun Mammifères hors Faible Faible - Habitat d’espèces à enjeu faible chiroptères - Utilisation de l’air d’étude immédiate par la petite et moyenne faune peu fréquente Très faible - Habitat anthropique - Quatre espèces contactées dont deux d’intérêt communautaire (le Murin de Bechstein et le Murin à oreilles échancrées) Tableau 24: Niveaux de sensibilité écologique - Activité globale des chauves-souris sur l’aire d’étude moyenne (lisière nord du bois pour le Chiroptères Assez fort transit et la chasse) à faible (bosquet à l’Est, lisière sud de la zone d’étude, bâti) Remarque : Les cultures ne sont pas des habitats d’espèces pérennes pour les oiseaux compte tenu de - Absence de gîte arboricole (cavité). Toutefois les espèces peuvent utiliser des fissures, des écorces décollées. leur rotation interannuelle. En effet, des espèces vont préférer des cultures de céréales alors que d’autres des cultures plus basses (Œdicnème criard notamment). Ainsi, la sensibilité écologique finale - Une espèce d’intérêt communautaire à proximité de l’aire d’étude immédiate : l’Œdicnème Assez fort criard (nicheur possible) est rétrogradée d’un niveau par rapport à l’enjeu écologique des espèces observées au sein de cette formation. Oiseaux - Quatre espèces d’enjeu modéré (nicheurs possibles) : Alouette des champs, Bergeronnette printanière, Bruant proyer, Fauvette grisette Modéré - Une espèce d’enjeu modéré exploitant la zone d’étude pour s’alimenter : Busard Saint-Martin Amphibiens - Absence de milieux aquatiques et humides Très faible

Reptiles - Aucune observation et milieu peu favorable Faible

Insectes - Belle population de Lucane cerf-volant (intérêt communautaire) dans le bois Assez fort

Tableau 23 : Synthèse des enjeux sur le milieu naturel * les niveaux d’enjeu les plus élevés pour chaque compartiment biologique sont détaillés ici.

La cartographie des sensibilités écologiques de l’aire d’étude présentée page suivante s’appuie sur : - l’intérêt des formations végétales cartographiées en fonction de leur propre sensibilité patrimoniale ;

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Les sensibilités écologiques assez élevées concernent le bois de chênes et de robiniers. En effet, celui- ci constitue l’habitat du Lucane cerf-volant, espèce d’enjeu assez fort car inscrite à l’annexe II de la directive habitat (espèce d’intérêt communautaire). Aussi ses lisières (notamment au Nord) offrent des habitats de chasse et de transit pour les chiroptères parmi lesquels le Murin de Bechstein, espèce assez rare en région et d’intérêt communautaire. Le projet ne touchera pas et ne traversera pas ce bois. Il n’y aura donc pas d’impact à prévoir pour le bois. Il n’est donc pas nécessaire d’engager une procédure CNPN. Les sensibilités écologiques modérées concernent les milieux prairiaux, peu commun à l’échelle de l’aire d’étude, et la parcelle occupée par une prairie améliorée où l’Œdicnème criard (espèce d’intérêt communautaire) a été contacté. Cette parcelle constitue un habitat pour l’Œdicnème criard au moment des inventaires de 2016. En revanche, il ne s’agit pas d’un habitat pérenne pour cette espèce compte-tenu de la rotation interannuelle des cultures qui ne permet pas d’assurer que les parcelles fréquentées en 2016 le seront également après, d’où l’évaluation de la sensibilité de niveau modéré. L’impact du projet sur la parcelle à Œdicnème criard (prairie améliorée au Nord de la RD46 et à l’est du chemin) ne nécessitera pas d’engager une procédure CNPN. En effet, le tracé de la nouvelle voirie ne passera pas dans cette zone. Le projet n’impactera donc pas la parcelle Œdicnème criard. Le reste de l’aire d’étude possède des niveaux de sensibilité très faible (bâti et jardins) et faible (cultures, friches). Même si ces formations constituent des habitats potentiels pour des espèces d’enjeu modéré, leur nature anthropique ne permet pas de leur attribuer une sensibilité écologique plus importante. L’impact du projet sur les habitats autres que le bois et la parcelle à Œdicnème criard ne nécessite pas d’engager une procédure CNPN.

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Tracé du projet

Figure 45 : Sensibilités écologiques du site

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6.2.9. Cas par cas et arrêté préfectoral Cas par cas Néanmoins, certaines dispositions constructives sont prises en considération pour limiter les impacts du projet au milieu naturel sur une aire élargie. Celles-ci sont décrites ci-après. Un dossier Cas par cas a été déposé en novembre 2016. Ce cas par cas a été réalisé sur les éléments issus des études préliminaires et du diagnostic faune/flore. Suite à l’examen du Cas par cas du dossier, ce dossier a fait l’objet d’un arrêté préfectoral du 8 6.2.10. Mesures d’évitement et de réduction novembre 2016 précisant que le projet n’est pas soumis à étude d’impact. - Mesures d’évitement : Le choix du tracé définitif a été défini de manière à éviter les parcelles boisées présentant une Cet arrêté préfectoral précise dans ses « Considérant » les éléments suivants : sensibilité écologique assez élevée. Pour rappel, le bilan des concertations et des choix entérinés à l’issue des Etudes Préliminaires se situent au paragraphe « 5. Raisons pour lesquelles le projet a été - Considérant qu’il ressort du rapport d’étude du diagnostic faune-flore établi à partir de visites de retenu ». terrains effectuées entre fin mai et mi-juillet 2016 que le fuseau d’étude de 100 m au sein duquel s’inscrivent les quatre variantes de tracé routier est caractérisé par la présence : D’autre part, la parcelle occupée par une prairie améliorée où l’Œdicnème criard (espèce d’intérêt ✓ De terrains cultivés sur la grande majorité du fuseau, communautaire) a été contactée, et présentant un enjeu modéré, ne sera pas non plus traversée par le ✓ De prairies mésophiles de fauche dont celle située lieu-dit « L’Ormeaux Creux » présentant projet d’aménagement. une qualité floristique intéressante avec quatre espèces d’orchidées non protégées, C’est pourquoi le projet ne se situe pas totalement sur l’emplacement réservé du PLU de Monts-sur- ✓ D’un boisement peuplé majoritairement de robiniers faux acacias et de chênes au sein duquel ont été observés des Lucanes cerf-volant, notamment sur des arbres situés en lisière Guesnes, dans la partie Est. Nord, Le tracé du projet a été défini en fonction des sensibilités écologiques du site, dans l’optique de ✓ Avérée de quatre espèces de chauves-souris dont deux remarquables à fort enjeux de limiter les nuisances au milieu naturel, dans la mesure où les secteurs présentant les enjeux protection (le Murin de Bechstein et le Murin à oreilles échancrées) dont la lisière nord du écologiques les plus forts (parcelle boisée et lisière à enjeu assez élevé, et parcelle à enjeu modéré) boisement constitue un corridor privilégié de déplacement, ont été évités. ✓ D’un cortège aviaire présentant des enjeux située lieu-dit « L’Ormeau Creux » ; - Considérant que la variante n°3 du projet a été retenue afin d’éviter les deux secteurs d’intérêt Par ailleurs, le projet s’effectuera sur une partie de chemin déjà existant, présentant des enjeux patrimoniaux, à savoir le boisement et la prairie située lieu-dit « L’Ormeau Creux » ; écologiques faibles.

- Considérant qu’une prospection de terrain sur un seul trimestre ne permet pas de garantir un Le tracé retenu constitue le meilleur compromis au regard des différents enjeux observés, dont les inventaire exhaustif des milieux naturels et qu’en fonction de la saison, certaines espèces enjeux écologiques, et des contraintes techniques. faunistiques ne sont pas visibles, du fait des périodes de migration ou d’hibernation, et que les espèces floristiques peuvent être présentes sur une courte période de l’année ; Le choix du tracé constitue donc une mesure d’évitement des impacts sur le milieu naturel. - Considérant que le pétitionnaire s’assurera, avant le démarrage des travaux, de la présence ou

de l’absence d’espèces protégées et/ou de leur habitat sur une aire élargie par rapport à l’emprise du projet et, qu’en cas de présence de telles espèces et/ou de leurs habitats, le - Mesures de réduction des impacts résiduels : pétitionnaire devra rechercher l’évitement, puis la réduction des atteintes aux milieux naturels ✓ Aménagement paysager et, en cas d’impact résiduel, et sous réserve que le projet satisfasse aux conditions dérogatoires limitatives, obtenir un arrêté préfectoral de dérogation pour destruction des espèces protégées Conformément aux prescriptions de l’UDAP, dans le cadre de la création d'une aire de mise en valeur et/ou de leurs habitats avant démarrage des travaux ; de l'architecture et du patrimoine (AVAP) en cours de réalisation, des aménagements paysagers seront - Considérant que la réalisation des travaux hors période de nidification et de reproduction aurait intégrés au projet selon les contraintes techniques du site à savoir : moins d’impact sur la faune, c’est-à-dire entre septembre et février. - La mise en place de quelques arbres isolés remarquables pour ponctuer l’espace et offrir des points de repère dans le paysage sont matérialisés sur le plan d'aménagement. Ces arbres seront de type noyers, chênes ou tilleuls, similaires aux sujets que l’on peut recenser Au regard de la conclusion de l’arrêté préfectoral du 08/11/2016, le projet d’aménagement n’est pas actuellement sur le périmètre opérationnel soumis à étude d’impact. - La suppression de la clôture du bassin de rétention et l’adoucissement des pentes des talus du bassin est pris en considération, de manière à maintenir les vues sur le paysage pour apprécier

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la dimension et le relief du territoire. Les abords du bassin seront traités en prairie rustique avec - Les vidanges, nettoyages, entretien et ravitaillement des engins seront réalisés sur les fauchage tardif, afin de contribuer à la dissimulation de l’ouvrage technique au sein de son plateformes étanches aménagées à cet effet (avec recueil des eaux dans un bassin temporaire). environnement paysager immédiat (cultures céréalières). Les produits de vidange seront évacués vers des décharges agréées. - Chaque engin sera muni de son timbre de vérification périodique apposé par l’organisme de Selon les espaces disponibles dans le périmètre du projet, des prairies rustiques seront semées afin de contrôle. Si les engins de chantier s’avéraient adaptés, le maitre d’œuvre pourrait refuser leur limiter l’impact visuel des modelés de terrain et d’intégrer le projet d’aménagement dans le paysage utilisation. local dans la mesure du possible. - En cas de pollution accidentelle, les mesures énoncées précédemment participent à la maitrise Ces dispositions contribueront à reconstituer un écosystème et à favoriser la biodiversité. des risques de pollution accidentelle. Les produits déversés seront récupérés le plus vite possible et évacués en décharges agréées.

- La zone d’implantation du dépôt des matériaux sera adaptée afin d’éviter les secteurs à enjeux ✓ Balisage préventif : écologiques. Avant le démarrage des travaux et afin d’assurer une protection des espèces protégées et/ou de leur habitat, un balisage préventif (piquet/rubalise/panneau informatif…) sera mis en œuvre autour des ✓ Remise en état en fin de chantier : zones de sensibilités écologiques élevées et modérées. En fin de chantier, les aires de chantier seront nettoyées de tous les déchets provenant des travaux et Un cabinet d’étude faune/flore pourra être missionné par le Département pour vérifier le respect du remises à l’état initial. périmètre pendant la phase travaux, et ainsi surveiller les circulations intempestives et la présence ou l’absence d’espèces protégées et/ou de leur habitat. La gestion et l’élimination des déchets liés à la route devront être réalisées en respectant la loi n°75- 633 du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux, complétée Un plan de circulation des engins de travaux permettant d’éviter les secteurs à enjeux écologiques sera et modifiée par la loi n°92-646 du 14 juillet 1992 relative à l’élimination des déchets ainsi qu’aux réalisé. installations classées pour la protection de l’environnement et par la loi n°95-101 du 2 février 1995 dite loi Barnier relative au renforcement de la protection de l’environnement. ✓ Zone de chantier : Le cahier des charges intègrera des prescriptions environnementales comprenant la gestion des La zone de chantier sera installée en dehors des zones de sensibilités écologiques élevées et modérées, déchets et la définition des moyens financiers mis en place. afin de préserver au maximum ces milieux naturels. Le contrôle de la gestion des déchets de chantier peut être mis en place à l’aide de moyen de traçabilité La zone d’implantation du dépôt des matériaux sera adaptée afin d’éviter les secteurs à enjeux (rédaction de bordereaux du contenu des bennes et de leur parcours). écologiques. A noter également une gestion optimisée des déblais et remblais de matériaux compatible avec les ✓ Pollution accidentelle : enjeux écologiques. Afin de se prémunir de tout risque vis-à-vis du milieu naturel en cas de pollutions accidentelles pendant les travaux, des mesures de protection de l’environnement seront prévues et explicitées dans les pièces ✓ Gestion des espèces envahissantes : contractuelles du marché des travaux. Leur application sera contrôlée pendant toute la période du Afin de gérer les espèces envahissantes, les engins de chantier pourront être nettoyés avant leur chantier. Elles consisteront aux principes suivants : arrivée sur le site en travaux sur les aires prévues à cet effet. - Les zones de stockages des lubrifiants et hydrocarbures seront étanches et confinées

(plateforme étanche avec rebord ou conteneur permettant de recueillir un volume de liquide équivalent à celui des cuves de stockage). Les produits devront être stockés dans des ✓ Période de travaux : conteneurs étanches et les tas de matériaux devront être bâchés pour éviter l’envol des L’arrêté préfectoral d’autorisation des travaux est en cours de préparation. Cet arrêté préfectoral produits vers le milieu naturel. précisera que les travaux ne devront pas débuter durant la période de nidification des espèces qui s’étale du 1er mars au 31 août. Dès lors que les travaux ont débuté avant le 1er mars, ils pourront se

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poursuivre au-delà s’ils correspondent à une même emprise et qu’aucune interruption de plus de 5 ✓ Monuments historiques : jours n’ait eu lieu. On recense 6 monuments historiques sur les territoires de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé, dont 2 Ces éléments seront respectés et explicitement indiqués dans les pièces contractuelles du marché de sur l’aire d’étude rapprochée : travaux. - Château de Monts-sur-Guesnes (Monts-sur-Guesnes),

- Logis de la Haute Porte (Prinçay), Ces monuments sont relativement éloignés du projet ; leurs périmètres de protection ne sont pas 6.2.11. Engagements du maitre d’ouvrage interceptés par le projet routier (distance supérieure à 500m). Il s’agit de : Le maitre d’ouvrage s’engage à respecter la réglementation relative aux espèces protégées. - Château de Monts-sur-Guesnes (Monts-sur-Guesnes), Avant le démarrage des travaux, nous nous assurerons qu'il n'existe pas d'espèces protégées et - Maison forte de Crouailles (Saires), d'habitats dans l'emprise de notre projet. Des visites sur site seront programmées pour compléter - Pigeonnier du Logis de la Haute Porte (Prinçay). l'inventaire mené en 2016. Nous nous engageons à intégrer dans notre dossier de consultation des entreprises les points suivants : Concernant le château de Monts-sur-Guesnes, il existe une covisibilité assez faible depuis le site en - L’entreprise retenue devra fournir un plan de circulation des engins de travaux et un plan de dépôt projet vers le château. Il n’existe pas de covisibilité depuis les abords du château et en direction du site des matériaux permettant d'éviter les secteurs à enjeux écologiques, en projet (masques visuels). - Elle devra optimiser la gestion des déblais/remblais de matériaux compatibles avec les enjeux écologiques. Le réemploi des matériaux en place sera demandé selon les types de sols en place et selon les prescriptions de l'étude géotechnique (G2 PRO) fournie au DCE, - Elle devra proposer des mesures pour limiter les pollutions, la propagation des espèces exotiques envahissantes si elles existent, réduire les transports de matériaux, prendre les dispositions nécessaires pour réduire les impacts liés aux stockages provisoires de matériaux (installation de bâches). - Le cahier des charges précisera que les travaux de terrassement déblais/remblais seront interdits du 1er mars au 31 août selon la présence d'espèces protégées recensées. Si les travaux démarrent avant le 1er mars, aucune interruption de plus de 5 jours ne devra avoir lieu. Photo 16 : Covisibilité avec le toit du château depuis le site de projet

Les 3 monuments historiques localisés sur l’aire d’étude rapprochée sont situés à plus de 500 mètres du projet de barreau routier porté par le Conseil départemental de la Vienne.

CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES AU MILIEU HUMAIN 6.3.1. Patrimoine culturel et naturel 6.3.1.1. Sites archéologiques ✓ Espaces Naturels Sensibles : Sur l’aire d’étude rapprochée, 8 sites archéologiques ont été recensés : Aucun espace naturel sensible (ENS) du département de la Vienne n’a été répertorié au droit du Identifiant Description Commune projet ou à proximité immédiate. 86 167 0001 Château de Monts / Bourg / Château fort / Bas moyen-âge – Monts-sur- Époque moderne Guesnes ✓ Sites inscrits et classés : 86 167 0004 Bourg / Âge du bronze – Âge du fer / Enclos Monts-sur- Aucun site inscrit ou classé n’a été répertorié au droit du secteur d’études. Guesnes 86 167 0005 La Corne / Époque indéterminée /Enclos, fossé Monts-sur-

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Guesnes 86 167 0011 Crouailles / Âge du bronze – Âge du fer / Enclos, fossé Monts-sur- Guesnes 86 167 0012 Le Bourpin / Âge du Bronze – Âge du fer / Enclos Monts-sur- Guesnes 86 167 0013 Les Allemagnes / Villa ? / Époque indéterminée Monts-sur- Guesnes 86 167 0015 Les Champs de Saint-Martin / Gallo-romain ? / Enclos, fossé, Monts-sur- bâtiment Guesnes 86 249 0003 Crouailles Saires

Tableau 25 : Sites archéologiques recensés sur l’aire d’étude rapprochée (source : Base Mérimée)

Plusieurs de ces sites disposent de périmètres de protection liés à l’archéologie préventive. Cependant, tous ces sites étant très éloignés du projet, les périmètres n’ont pas été représentés sur la Carte suivante.

D’autre part, une consultation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles par le Conseil départemental a été réalisée en décembre 2015. En réponse, la DRAC avait précisé qu’elle n’avait pas l’intention de prescrire de diagnostic archéologique pour ce projet routier.

Le Conseil départemental se voit dans tous les cas dans l’obligation de signaler toute découverte Figure 46 : Patrimoine culturel fortuite auprès des services de la DRAC.

6.3.2. Risques technologiques

6.3.2.1. Transport de matières dangereuses Le risque de transport de matières dangereuses ; ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces matières par voie routière, ferroviaire, voie d’eau ou canalisations. Ce risque n’est pas explicité, que ce soit dans le rapport de présentation de Monts-sur-Guesnes ou de Prinçay. Cependant, il est déjà possible d’écarter le transport de matières dangereuses par canalisation puisqu’elle ne figure pas dans les plans des servitudes d’utilité publiques de ces communes. Ainsi, cela signifie que ce risque porte sur des infrastructures routières ou ferroviaires.

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6.3.2.2. Les sites et sols pollués De nombreux sites et sols potentiellement pollués sont présents sur le territoire communal de Monts- sur-Guesnes et sur celui de Prinçay (banque de données Basias - Géorisques) mais aucun de ces sites PROJET n’est présent sur le site de projet ou à proximité immédiate.

Figure 47: Liste des sites Basias localisés sur l'aire d'études (http://basias.brgm.fr)

Figure 48 : Localisation des sites et sols pollués (basias.brgm.fr) Parmi ces sites, seul le dépôt de carburant devenu champignonnière a été localisé sur le territoire de Prinçay. Il est localisé à l’Est du bourg de Monts-sur-Guesnes et ne sera en aucun cas impacté par le projet de voirie. Dans tous les cas, ces sites sont localisés dans les parties urbanisées et ne seront donc Il n’existe pas de cartographie de ces sites mais après vérification, aucun parmi eux ne devrait être pas impactés par le projet de voirie. impacté.

6.3.2.3. Installations Classées pour la Protection de l’environnement (ICPE) On recense 1 seule ICPE sur le territoire communal de Prinçay au niveau du lieu-dit « Les Alberdières ». Il s’agit des carrières de Vayolles SARL (toujours en activité) qui s’inscrivent sous le régime de l’autorisation. Cette ICPE a été autorisée le 09/08/2000 par Arrêté préfectoral. Ces carrières ne sont pas classées SEVESO et il n’existe donc pas de Plan de Prévention des Risques Technologiques associé.

Le transport de matières dangereuses concerne les modes de transports routiers ou ferroviaires. Aucune donnée cartographiée sur ces servitudes n’existe, ni aucun listing des voies concernées. Les axes de communication interrompus seront déviés afin de permettre le maintien des itinéraires. Les carrières de Vayolles sont localisées au Sud du territoire communal de Prinçay et ne seront donc pas impactés par le projet de barreau routier porté par le Département de la Vienne. Le projet n’aura aucune incidence sur les anciens sites pollués de la banque de données Basias.

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6.3.3. Etude acoustique – Etat initial Un état initial acoustique a été réalisé par ECE Environnement en octobre 2016.

Figure 49 : résultats de l'étude acoustique. Source : Etat initial Acoustique - Acoustex

En termes d’objectifs acoustiques, conformément à la réglementation en vigueur, la contribution sonore du futur barreau de liaison de Monts-sur-Guesnes ne devra pas dépasser les valeurs suivantes :

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Application au projet de Monts-sur-Guesnes :

Compte tenu des niveaux sonores relevés sur site et des critères réglementaires en vigueur, la contribution sonore du seul barreau de liaison de Monts-sur-Guesnes devra respecter, tout au long du tracé projeté, les niveaux sonores diurne et nocturne suivants : - Période diurne (6h - 22h) : 60 dB(A) - Période nocturne (22h – 6h) : 55 dB(A)

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CONTRAINTES D’AMENAGEMENT LIEES A L’URBANISME ET A LA MAITRISE FONCIERE Le projet s’inscrit sur les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé.

La commune de Monts-sur-Guesnes dispose d’un Plan Local d’Urbanisme, approuvé le 28 janvier 2005. Le PLU de Monts-sur-Guesnes est détaillé au paragraphe 3.2. La commune de Prinçay dispose d’une carte communale, approuvé le 8 janvier 2007. La commune de Dercé est soumise au règlement national d’urbanisme.

Le projet d’aménagement impacte des terrains appartenant au Département, aux communes traversées, ainsi que de nombreuses parcelles privées.

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Figure 50 : Cartographie de synthèse des enjeux environnementaux

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7. JUSTIFICATION DU CARACTERE D’UTILITE PUBLIQUE DE L’OPERATION

L’opération de création d’un barreau de liaison entre les RD46-RD24 et RD14 sur les communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Dercé est une opération inscrite au Schéma routier 2016-2021 du département de la Vienne. Elle est identifiée comme l’un des projets « Grands travaux » à réaliser dans le cadre du Schéma Routier 2016-2021. La commune de Monts-sur-Guesnes constitue un point de concentration du réseau routier à l’échelle de l’aire d’étude (RD14-RD24 et RD46). Ces axes sont étroits en traversée de Monts-sur-Guesnes, impliquant des chaussées très étroites et des cheminements doux restreints, voire inexistant, induisant une certaine dangerosité et des conflits entre les différents types d’usage.

Cette opération se fixe un objectif multiple : - Améliorer la traversée du bourg de Monts-sur-Guesnes ; - Dévier les flux de transit ; - Améliorer la fluidité du trafic ; - Limiter de la circulation d’engins agricoles et de poids-lourds en traversée de bourg ; - Sécuriser les flux devant le groupe scolaire communal et la place de la Vouye (carrefour RD14- RD46) ; - Sécuriser la traversée de bourg de Monts-sur-Guesnes au regard de l’évolution prévisible du trafic lié aux autres projets communaux ; - Améliorer le confort des riverains ; - Poursuivre l’aménagement réalisé depuis 2006 ; - Permettre au centre de secours de disposer d’un accès efficace, rapide et sécurisé.

Par conséquent, la solution est de faire passer le trafic en dehors du bourg de Monts-sur-Guesnes, sur un itinéraire de déviation. Le contournement de Monts-sur-Guesnes permettrait d’améliorer la sécurité publique en faisant sortir du bourg les véhicules en transit.

Les études ont permis de proposer la solution la plus adaptée à la situation actuelle et aux objectifs du projet.

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TITRE III: PLAN DE SITUATION La carte suivante rappelle la localisation du projet.

Figure 51 : Plan de situation du projet – Localisation globale de la zone d’étude. Source : Carte IGN

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Figure 52 : Aire d'études rapprochée

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TITRE IV: PLAN GENERAL DES TRAVAUX Le Plan Général des Travaux (PGT) de chaque aménagement présenté ci-après permet une représentation précise des aménagements prévus. Les plans complets se trouvent en Annexe 2.

Figure 53 : Plan Général des Travaux – Vue globale

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Figure 54 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 2 (Ouest du projet) entre RD14 et RD24

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Figure 55 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 1 entre RD24 et RD46

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Figure 56 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 1 entre RD24 et RD46

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Figure 57 : Plan Général des Travaux – Zoom Phase 1 entre RD24 et RD46 – Partie Est du projet – Carrefour RD14-RD46

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TITRE V: CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES OUVRAGES LES PLUS L’ensemble des accès aux routes, chemins ruraux, itinéraires de randonnées, champs, etc. interceptés par la future voie de liaison seront rétablis à l’issue des travaux, sauf si le projet prévoit leur abandon. IMPORTANTS Compte-tenu des difficultés rencontrées pour la maîtrise foncière des parcelles au droit du projet Le projet porte sur la création d’un barreau de liaison routière entre les routes départementales RD46- d’aménagement, un phasage est envisagé pour la réalisation des travaux : RD24-RD14 des communes de Monts-sur-Guesnes, Prinçay et Derçé. - Phase 1 : Tronçon RD46-RD24 Pour rappel, les plans du projet sont situés en Annexe 2. - Phase 2 : Tronçon RD24-RD14

1. VOIE DE LIAISON ENTRE LES RD14-RD24-RD46

RINCIPE D AMENAGEMENT P ’ CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DU PROJET D’AMENAGEMENT ROUTIER La future voie de liaison entre les RD46-RD24 et RD14 sera constituée d’une chaussée à double sens en 1.2.1. Profil en travers type 2 x 1 voie, respectant les caractéristiques d’une route du Réseau de Développement Local n°2 (RDL2), avec toutefois quelques dérogations au Règlement Départemental de voirie pour conserver un profil en travers type identique à celui réalisé sur les sections précédentes : En section courante, le profil en travers type de la future voie de liaison occupera une emprise - Largeur de 6,00 m (au lieu de 5,50 m maximum pour un profil type RDL2) minimale de 12m, entre bords extérieurs de fossés, comme suit : - Accotements de 1,50 m (au lieu de 1,80 m pour un profil type RDL2) - Chaussée : 1 x 6,00m La longueur totale de la liaison sera de 1,25 km. - Accotements : 2 x 1,50m - Fossés : 2 x 1,50m Comme pour les précédents tronçons déjà réalisés entre 2006 et 2014, le projet d’aménagement respectera les caractéristiques techniques définies par le guide d’Aménagement des Routes Principales (SETRA), pour une route de type R60. Le profil en travers type est présenté en page figure suivante. Cela correspond à une route multifonctionnelle, de type artère interurbaine, qui constitue l’essentiel des réseaux de voies principales en rase campagne. La vitesse hors agglomération est limitée à 90 km/h. La route sera bordée de part et d’autre par des fossés longitudinaux, qui permettront de collecter les eaux ruisselant sur la voirie, mais également de transiter les écoulements des bassins versant naturels interceptés, jusqu’aux ouvrages de gestion des eaux pluviales. Concernant les carrefours, les recommandations de l’Aménagement des carrefours interurbains (SETRA) seront appliquées. Le traitement des carrefours entre la future voie de liaison et les routes existantes (RD46 et RD24) sera ainsi établi au regard des trafics routiers existants ou projetés sur chaque axe. Par ailleurs, le raccordement du projet d’aménagement avec les voies situées à chaque extrémité (RD14c et RD14) sera réalisé de manière à assurer une continuité géométrique du tracé de la chaussée. Le projet prévoit l’abandon d’une partie de la route départementale existante au Nord-Ouest du Bourg (RD14), et sa mutation en terrain délaissé, éventuellement cessible à un riverain intéressé par l’exploitation agricole de la parcelle. L’accès au bourg de Monts-sur-Guesnes par le Nord s’effectuera ainsi uniquement via la RD24, qu’il convient d’élargir afin de faciliter la fluidité du trafic routier. BX334_Dossier d'enquête préalable DUP_MSG_V3 88

Figure 58 : Profil en travers type

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1.2.2. Dérogations En section courante et dans les courbes, des distances de visibilité satisfaisantes au regard de la vitesse projetée (V85 = 90 km/h) seront respectées vis-à-vis des masques latéraux existants et projetés

Le projet d’aménagement routier déroge à certains principes techniques définis dans les guides du (construction, boisement, support de réseau aérien,…). SETRA (aménagement des routes principales, des carrefours interurbains,…), notamment : A l’approche des carrefours, des distances de sécurité seront respectées dans la géométrie du tracé, - Profil en travers : largeur de chaussée de 6,00m (surlargeurs nécessitées par les raccordements pour permettre une visibilité d’approche des points de conflits satisfaisante, et faciliter l’insertion des des clothoïdes et dans les courbes de rayon inférieur à 200m) usagers depuis les routes secondaires interceptées jusque sur la voie principale, ou bien le - Profil en travers : largeur d’accotement de 1,50m (1,75m mini de bande dérasée + 0,75m mini franchissement de la voie principale entre deux axes secondaires. de berme pour les routes de types R selon l’ARP) Au droit d’un carrefour plan ordinaire, le guide d’Aménagement des Routes Principales édité par le - Profil en travers : la chaussée présente une zone de sécurité, composée d’une zone de SETRA préconise que l’usager d’une route non prioritaire puisse voir à une distance correspondant à 8 récupération (surface traitée permettant aux usagers d’effectuer une manœuvre de redirection secondes (de préférence, sinon 6 secondes constitue un minimum impératif) à la vitesse V85 pratiquée ou de freinage) de la largeur de l’accotement et d’une zone de gravité limitée (surface sur la route principale. dépourvue de tout obstacle agressif risquant d’augmenter les conséquences corporelles d’une sortie de chaussée), de largeur totale suffisante (7m de largeur de zone de sécurité à compter A noter que pour le carrefour RD46 / RD14c / Voie nouvelle, des comptages automatiques ont été mis du bord de la chaussée selon l’ARP), à l’exception d’un secteur, à l’angle de la petite parcelle en œuvre pour déterminer les vitesses de circulation actuelles sur la route départementale RD46 en boisée référencée AH42, le long du petit bois, située sur la commune de Monts-sur-Guesnes entrée et en sortie du bourg de Monts-sur-Guesnes. entre la RD46 et la RD24, sur lequel la zone de sécurité ne présente qu’une largeur de 4m Ces comptages révèlent : - Dévers en courbe : dévers réduit vers l’intérieur du virage dans les sections avec un rayon de courbure compris entre 120m et 450m (normalement, valeur donnée par le calcul 0,86 + - Une vitesse moyenne comprise entre 60,2 et 67,5 km/h 736,4/R), notamment sur la section entre la petite parcelle boisée et la RD14c - Une V85 comprise entre 73,5 et 78,4 km/h - Distance minimale entre deux carrefours : 800m entre RD46 et RD24 (900m conseillés pour une Ainsi, compte-tenu du renforcement du carrefour existant par l’aménagement d’une branche route avec V85 = 90km/h selon le guide d’aménagement des carrefours interurbains) supplémentaire pour la future voie de liaison, on peut raisonnablement envisager que la vitesse des - Largeur entrée / sortie de la voie au niveau du carrefour RD14c / Voie nouvelle supérieure aux véhicules à l’approche du bourg et en sortie sur la RD46 n’excédera pas une V85 de 80 km/h. prescriptions du guide Cette hypothèse a été considérée pour le dimensionnement des cônes de visibilité au droit du carrefour Pour limiter les dérogations aux prescriptions techniques à respecter, la vitesse limite de circulation RD46 / RD14c / Voie nouvelle. autorisée sur la future voie de liaison routière pourrait être diminuée dans les secteurs à risque. Au droit du carrefour RD24 / Voie nouvelle, il a été considéré une V85 de 90 km/h. Notamment, à l’approche du carrefour RD46 / RD14c, le rayon de courbure de la voie nouvelle est relativement réduit, et il pourrait être opportun de réduire la vitesse de circulation à 70 km/h sur la RD14c, pour éviter que les automobilistes prennent trop de vitesse en amont. Ce dispositif pourra être installé si nécessaire après une période d’observation des usages. A minima, le PAYSAGE carrefour devra bénéficier d’une pré-signalisation sur la RD14c Une analyse paysagère a été menée par IRIS Conseil en phase d’Etude Préliminaire vis-à-vis du projet

d’aménagement, avec la définition de plusieurs séquences conditionnées par les masses boisées et les cultures localisées le long de la future voie. 1.2.3. Visibilité La réflexion menée à l’époque a abouti à certaines prescriptions d’aménagement paysager, à savoir la Dans un souci de sécurité, mais également de confort, la conception géométrique des routes doit mise en œuvre d’une jachère fleurie mellifère sur les délaissés entre la voie nouvelle et le bois (entre permettre d’assurer des conditions de visibilité satisfaisantes tant au droit des points singuliers qu’en 4000 et 8000 m² concernés) afin de favoriser la biodiversité. Cette zone pourrait aussi servir section courante. ultérieurement pour la plantation de bois de chênes ou de robiniers, ce qui permettrait au Département de compenser d’autres projets d’aménagement ayant un impact en termes de Le projet d’aménagement sera conçu pour assurer la fluidité du trafic routier dans le respect des règles défrichement sur un espace boisé de qualité similaire. de sécurité en vigueur, tout en permettant de garantir une bonne lisibilité de l’itinéraire par les usagers, et de bonnes conditions de visibilité, notamment dans les courbes.

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Aucun traitement paysager n’a été retenu pour le projet par le Département au stade de l’AVP, sur lequel ont été basés les dossiers réglementaires, dans la mesure où la voie nouvelle emprunte majoritairement des chemins existants, ce qui implique un enjeu paysager relativement faible. Par ailleurs, l’AVAP n’était pas à l’étude au stade de la conception du projet en phase EP/AVP. Néanmoins, le Département accepte d’intégrer un traitement paysager dans le cadre du projet d’aménagement, en vue de la future approbation de l’AVAP de Monts-sur-Guesnes. Conformément aux prescriptions de l’UDAP, dans le cadre de la création d'une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) en cours de réalisation, des aménagements paysagers seront intégrés au projet selon les contraintes techniques du site à savoir : - La mise en place de quelques arbres isolés remarquables pour ponctuer l’espace et offrir des points de repère dans le paysage sont matérialisés sur le plan d'aménagement. Ces arbres seront de type noyers, chênes ou tilleuls, similaires aux sujets que l’on peut recenser actuellement sur le périmètre opérationnel - La suppression de la clôture du bassin de rétention et l’adoucissement des pentes des talus du bassin est pris en considération, de manière à maintenir les vues sur le paysage pour apprécier la dimension et le relief du territoire. Les abords du bassin seront traités en prairie rustique avec fauchage tardif, afin de contribuer à la dissimulation de l’ouvrage technique au sein de son environnement paysager immédiat (cultures céréalières). Selon les espaces disponibles dans le périmètre du projet, des prairies rustiques seront semées afin de limiter l’impact visuel des modelés de terrain et d’intégrer le projet d’aménagement dans le paysage local dans la mesure du possible.

Ces dispositions contribueront à reconstituer un écosystème et à favoriser la biodiversité. Figure 59 : Bassins versants naturels interceptés par le projet

GESTION DES EAUX PLUVIALES - ASSAINISSEMENT Le projet d’aménagement prévoit la création de fossés le long de la future voie de liaison, pour collecter D’après les reconnaissances effectuées sur le terrain, les eaux pluviales ruissellent actuellement en les eaux ruisselant sur les surfaces imperméabilisées (voirie, accotements), mais aussi les eaux pluviales nappe sur les champs agricoles que le projet d’aménagement traverse. Une partie de ces eaux issues des bassins versants naturels interceptés par le projet. s’infiltrent dans le sol en place, le reste rejoint les fossés à ciel ouvert qui bordent les routes Compte-tenu du phasage envisagé pour les travaux, la gestion des eaux pluviales sera assurée par la départementales, exploités par le Département de la Vienne hors agglomération, et par la commune création d’ouvrages de stockage avec régulation du débit de rejet vers le milieu naturel comme suit : concernée en agglomération, et dont les exutoires sont localisés au niveau des points bas. - La création d’un bassin de stockage d’environ 200m3 est envisagée au niveau du carrefour RD24 / CR n°13 avec régulation du débit de rejet vers le milieu naturel. Les eaux pluviales retenues Le projet va entrainer une augmentation des surfaces imperméabilisées par la création de la nouvelle seront soient restituées en totalité, soit infiltrées en partie. voie. Ainsi, la superficie des bassins versants routiers sera de 1,2 ha. Le descriptif des différents bassins - Un second ouvrage de type noue ou fossé élargi, d’environ 70m3 de capacité, serait à créer à versants naturels interceptés par le projet est dans la Pièce 4 de ce dossier. l’aval du projet à l’Ouest pour la gestion des eaux pluviales ruisselant sur le tronçon de la phase 2. La superficie des bassins versants naturels interceptés par le projet routier sera de 14 ha. Un bassin anti-pollution de 30 m3 sera également à implanter à l’amont de chaque ouvrage de Ainsi, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondante à la partie du bassin stockage. naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet est de : 15,2 ha. Le plan d’assainissement est situé en Annexe 2. BX334_Dossier d'enquête préalable DUP_MSG_V3 91

Enfin, dans la mesure où ces ouvrages contribueraient à concentrer les effluents, un ouvrage de type fossé de dissipation devra être créé à l’aval pour permettre aux effluents de retrouver, par surverse, un écoulement similaire à la situation actuelle (en nappe). Les effluents sont acheminés jusqu’à une solution de stockage à ciel ouvert, de type noue ou bassin, avec limitation du débit rejeté vers le milieu naturel à 3 l/s/ha. Les ouvrages de stockage seront dimensionnés pour retenir un évènement pluvieux décennal ruisselant sur les bassins versants routiers, et les fossés permettront de transiter un évènement centennal ruisselant sur les bassins versants naturels, avec une surverse créée au niveau des ouvrages de stockage.

Une autre piste de réflexion pour la gestion des eaux pluviales consisterait à réaliser une chaussée avec structure réservoir, ce qui permettrait de limiter l’impact foncier de l’aménagement. Cependant, la pente en long de la chaussée est trop prononcée pour un tel dispositif. Par ailleurs, cette solution nécessite des terrassements supplémentaires, et elle a donc un impact financier non négligeable. Cette solution n’a donc pas été retenue.

L’ensemble des solutions techniques envisageables pour la gestion des eaux pluviales et leur dimensionnement sera étudié en concertation avec le géotechnicien, qui devra mener des investigations complémentaires (essais de perméabilité). Par défaut, les ouvrages de stockage/restitution ont été dimensionnés en considérant une infiltration nulle (hypothèse défavorable). La DDT86 a été rencontrée le 07/12/2016 pour cadrer les solutions techniques envisageables pour la gestion des eaux pluviales dans le cadre de ce projet d’aménagement. Puis, la solution finalement retenue à l’issue de l’AVP a été présentée aux services compétents de la DDT86 le 19/10/2017, qui ont validé les propositions techniques envisagées. Le projet d’aménagement est soumis à une déclaration simple au titre du Code de l’Environnement (rubrique 2.1.5.0), et il fait l’objet d’un dossier de déclaration Loi Sur l’Eau.

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Figure 60 : Schéma fonctionnel assainissement

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CIRCULATIONS DOUCES – TRANSPORTS COLLECTIFS 1.5.3. Cars du Département de la Vienne 1.5.1. Circulations douces Le réseau « Lignes en Vienne » dessert la commune de Monts-sur-Guesnes via la ligne n°201. Un chemin de randonnée est intercepté par le projet, à l’Est du futur tracé routier, entre la RD46 et la RD24. Ce chemin devra être rétabli dans le cadre du projet d’aménagement routier.

1.5.2. Transport scolaire

L’organisation des transports scolaires est assurée à la fois par la Communauté de communes du Loudunais (3 lignes) et par le Conseil départemental de la Vienne (1 ligne). Le premier gère le transport des élèves de primaire (maternelle et élémentaire) tandis que le second s’occupe du transport des collégiens.

1.5.2.1. Transport scolaire intercommunal

Les lignes gérées par la Communauté de communes du Loudunais sont les suivantes : - Ligne 1807 AR 01 « Dercé – Monts/Guesnes » qui relie Saires à Monts/Guesnes via Berthegon, Prinçay et Dercé, - Ligne 1808 AR 01 « Verrue – Monts/Guesnes » reliant Verrue à Monts/Guesnes via Guesnes, - Ligne 1812 AR 01 « Nueil/Faye – Monts/Guesnes » via Dercé.

1.5.2.2. Transport scolaire départemental

Le Département de la Vienne organise le transport scolaire en direction du Collège Isaac de Razilly à Saint-Jean-de-Sauves. Cette ligne emprunte la RD14 depuis le Nord pour rejoindre la RD24 au niveau du centre-bourg de Monts-sur-Guesnes. Les arrêts scolaires n°3 (Grande Place) et n°4 (Grande Cité) permettent la desserte du centre-bourg.

Durant la phase travaux, le circuit de ramassage scolaire devra être maintenu ; cela peut nécessiter la mise en place de déviations. Les points d’arrêts ne seront pas impactés.

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2. TRAITEMENT DES CARREFOURS ET RACCORDEMENTS Un poteau support du réseau Télécom aérien est implanté en limite Nord-Ouest du carrefour.

Concernant les carrefours, les recommandations de l’Aménagement des carrefours interurbains (SETRA) pour les routes principales en dehors des zones urbaines seront appliquées. Compte-tenu de l’hypothèse de trafic projetée sur la future voie de liaison, soit un trafic de l’ordre de 1100 véhicules/jour, l’aménagement de carrefours plans ordinaires, avec « STOP », ou « Cédez-le- passage », selon les conditions de visibilité offertes sur les branches secondaires, permettra de gérer de manière satisfaisante les croisements de flux de véhicules. Le régime de priorité à droite et la régulation par des feux de signalisation sont à proscrire en rase campagne.

En effet, la nature des voies qui se croisent, et le faible nombre de véhicules qui emprunteront à terme la future voie de liaison ne permettent pas d’envisager un aménagement de type carrefour dénivelé (échangeur), ni de type carrefour giratoire. Photo 17 : Carrefour RD14c / RD46 Photo 18 : Carrefour RD14c / RD46

Par ailleurs, aucune étude de circulation n’a été réalisée pour déterminer le nombre de mouvements de tourne-à-gauche prévisibles depuis la future voie de liaison vers les voies interceptées. Ces Le projet de création de liaison routière viendra se connecter au Nord du carrefour actuel et à l’Ouest mouvements seront probablement limités en nombre au regard du trafic routier projeté ; aucun de l’emprise du chemin rural n°34, avec la création d’une 4ème branche sensiblement en face de la aménagement destiné à les faciliter (surlargeur latérale, aménagement central) n’est prévu. RD14c. Selon le phasage envisagé pour les travaux, la future voie de liaison sera soit considérée comme « route Une reprise de la géométrie de la RD14c sur plusieurs dizaines de mètres est tout de même nécessaire, principale », avec priorité sur les « axes secondaires » croisés, soit l’inverse. En fonction du régime de tout en évitant d’avoir à abattre les arbres existants sur les parcelles 251, 252, 253 et 254 plus au Sud priorité, la géométrie des carrefours sera adaptée au dimensionnement imposé par les triangles de (demande expresse de la mairie de Monts-sur-Guesnes). visibilité. En effet, afin de respecter au mieux les recommandations techniques de l’ARP (SETRA), et conserver un Au droit des carrefours, les régimes de priorité envisagés sont les suivants : rayon de courbure supérieur à 120m sur l’axe Nord-Sud (Voie nouvelle / RD14c), le carrefour actuel devra être légèrement décalé vers l’Ouest, d’environ 20m. - Carrefour RD46 / Voie nouvelle : voie nouvelle non prioritaire - Carrefour RD24 / Voie nouvelle : voie nouvelle non prioritaire en phase 1 Sur ce carrefour plan à 4 branches, et compte-tenu de la géométrie de la future voie de liaison, la voie nouvelle prioritaire en phase 2 priorité sera donnée au flux de véhicules sur la RD46 (« STOP » en limite de la RD14c et de la voie nouvelle). Le détail de gestion des priorités proposé pour les carrefours plans entre la future voie de liaison et les Le raccordement direct du chemin rural n°34 sur la RD46 sera supprimé et fermé à l’aide d’un merlon autres voies est présenté sur les plans joints en annexe au dossier. de terre. Un accès au champ voisin sera toutefois rétabli le long de la future voie de liaison. Une description détaillée des aménagements proposés aux carrefours avec les voies principales Le poteau existant ne constitue aucune gêne pour l’aménagement projeté, sauf vis-à-vis des conditions interceptées par le projet routier est présentée ci-après de visibilité au droit du carrefour. La dépose du poteau existant support du réseau Télécom aérien est donc à envisager.

CARREFOUR RD14C / RD46 / VOIE NOUVELLE

Aujourd’hui, il s’agit d’un carrefour plan à 4 branches entre la RD14c (1 branche vers le Sud), la RD46 (2 branches vers l’Est et l’Ouest), et le chemin rural n°34 connecté au Nord du carrefour. Ce carrefour est géré avec une priorité donnée au flux sur la RD46 (« STOP » en limite de la RD14c). BX334_Dossier d'enquête préalable DUP_MSG_V3 95

CARREFOUR RD24 / VOIE NOUVELLE Le projet de création de la voie de liaison routière viendra se connecter en courbe à l’axe de la RD14. Aujourd’hui, il s’agit d’un carrefour plan à 3 branches entre la RD24 (2 branches selon l’axe Nord-Est / Au Nord du point de raccordement, la RD14 sera conservée en l’état et la future voie de liaison se Sud-Ouest) et le chemin rural de l’Ormeau Creux (1 branche vers l’Est). La route départementale est raccordera sur la géométrie actuelle de la RD, conformément aux prescriptions du SETRA. bien évidemment prioritaire sur le chemin rural. Au Sud du point de raccordement, le tronçon de RD14 qui subsiste jusqu’au bourg de Monts sur Plusieurs poteaux supports de réseaux électriques aériens sont implantés au niveau du carrefour. Guesnes sera abandonné jusqu’en limite du chemin rural n°14. La mutation de ce tronçon de RD14 est envisagée en terrain délaissé, éventuellement cessible à un riverain intéressé par l’exploitation agricole de la parcelle. L’accès direct à Monts-sur-Guesnes depuis Princay via la RD14 sera ainsi fermé. Il faudra emprunter la future voie de liaison, jusqu’au carrefour avec la RD24. Au niveau de l’entrée dans le Bourg de Monts-sur-Guesnes, et de l’actuelle jonction entre la RD24 et la RD14 (l’Ormeau creux), le régime de priorité sera modifié, avec la priorité laissée à l’accès depuis la RD24 (déclassement de la RD14, et « Cédez-le-passage » en limite de la RD14).

3. EXPLOITATION PENDANT LA PHASE CHANTIER

Le projet d’aménagement est principalement implanté sur des parcelles agricoles. Photo 19 : Carrefour RD24 / Chemin de l’Ormeau Creux Photo 20 : Carrefour RD24 / Chemin de l’Ormeau Creux Les travaux pourront donc se dérouler sans contrainte particulière vis-à-vis de la circulation actuelle, sauf lors de la réalisation des carrefours. Ces travaux nécessiteront probablement la mise en place Le projet de création du barreau routier viendra se connecter à l’Est du carrefour, sur l’emprise du d’une déviation provisoire, avec un balisage temporaire adapté. chemin rural actuel, et à l’Ouest du carrefour, avec la création d’une 4ème branche en face du chemin rural, sur l’emprise d’une parcelle agricole actuellement exploitée. Les accès définitifs aux parcelles agricoles seront rétablis à l’issue des travaux. Lors de la phase de chantier, des accès provisoires pourront être créés, si aucune solution alternative n’existe par ailleurs Le poteau support du réseau HTA existant le long de la voie nouvelle ne constitue aucune gêne pour (concertation à prévoir avec chaque riverain concerné). l’aménagement projeté, mais son déplacement est tout de même envisagé par le concessionnaire.

En revanche, le poteau support du réseau BT aérien devra être déplacé car gênant. 4. EXPLOITATION APRES MISE EN SERVICE Sur ce carrefour plan à 4 branches, la priorité sera donnée au flux de véhicules sur la future voie de liaison en phase définitive (phase 2), sur l’axe Ouest-Est, avec un « STOP » sans ilot central en limite de la RD24. En attendant la réalisation du tronçon RD24-RD14, la priorité sera laissée à la RD24, avec un A l’issue des travaux, la future voie de liaison sera exploitée par les services du Département de la « Cédez-le-passage » en limite de la voie nouvelle. Vienne, selon les modalités d’entretien et d’exploitation en vigueur. L’accès direct à Monts-sur-Guesnes depuis Dercé via la RD24 sera ainsi maintenu.

RACCORDEMENT VOIE NOUVELLE SUR RD14 Aujourd’hui, il n’existe pas de carrefour au niveau du croisement de la future voie de liaison (axe Ouest- Est) avec la RD14 (axe Nord-Sud). Aucune émergence support de réseaux aériens n’est répertoriée.

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TITRE VI: APPRECIATION SOMMAIRE DES DEPENSES ET ACQUISITIONS

1. FINANCEMENT Une participation de la commune de Monts-sur-Guesnes a été approuvée par délibération à hauteur de 17,5% du montant des travaux pour la section RD46-RD24. Les règles du Département fixent 17,5% du montant de l’opération. Ce point reste à finaliser, ainsi que les participations sur le tronçon situé sur la commune de Dercé, à savoir RD24-RD14. Les montants respectifs des opérations RD14c-RD46-RD24 (phase 1) et RD24-RD14 (phase 2), ainsi que les co-financements envisagés, seront précisés ultérieurement.

2. ESTIMATION DE L’OPERATION A l’issue des études d’Avant-Projet, l’estimation de l’opération pour le projet d’aménagement envisagé se décompose comme suit : Estimation prévisionnelle du Maître d’œuvre – valeur juillet 2017 € TTC Etudes 216 000 € Acquisitions foncières 50 000 € Travaux d’aménagement Phase 1 (Liaison RD46-RD24) 1 297 000 € Travaux d’aménagement Phase 2 (Liaison RD24-RD14) 366 000 € Travaux de dévoiement des réseaux des concessionnaires 69 000 € Mesures d’accompagnement (dont classement/déclassement de voirie) – 135 000 € Phase 1 Mesures d’accompagnement (dont classement/déclassement de voirie) – 40 000 € Phase 2 Total prévisionnel 2 173 000 €

Le coût de l’ensemble des études et travaux à la charge du Département représente 2 173 000 €TTC.

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TITRE VII: DOSSIER DE MISE EN COMPATIBILITE DES DOCUMENTS D’URBANISME AVEC LES PROJET (DOSSIER SEPARE) Le dossier de mise en compatibilité des documents d’urbanisme avec le projet fait l’objet d’un dossier séparé.

TITRE VIII: DOSSIER DE CLASSEMENT-DECLASSEMENT DE VOIRIE (DOSSIER SEPARE) Le dossier de classement-déclassement de voirie fait l’objet d’un dossier séparé.

TITRE IX: DOSSIER D’ENQUETE PARCELLAIRE (DOSSIER SEPARE) Le dossier d’enquête parcellaire fait l’objet d’un dossier séparé.

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ANNEXES Annexe 1 : Reportage photographique

Annexe 2 : Plans du projet ➢ Plan de l’aménagement ➢ Plan de l’assainissement

Annexe 3 : Arrêté préfectoral portant décision au cas par cas en application de l’article R.122-3 du Code de l’Environnement

Annexe 4 : Etude géotechnique G2 PRO, GINGER CEBTP

Annexe 5 : Etudes zones humides et faune/flore par ECE Environnement ➢ Evaluation approfondie des zones humides, septembre 2016 ➢ Diagnostic faune/flore, septembre 2016

Annexe 6 : Observations des services de l’Etat et réponses ➢ Courrier d’observations des services de l’Etat : DREAL, ARS, DDT et UDAP ➢ Note de réponses aux observations des services de l’Etat, mai 2018

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