Villes et Pays d’art et d’histoire Communauté d’Agglomération de

Laissez-vous conter la Communauté d’Agglomération de Poitiers, « Ville et Pays d’art et d’histoire » en compagnie des guides-conférenciers agréés « Ville et Pays d’art et d’histoire » par le Ministère de la Culture et de la Communication, de l’animateur de l’architecture et du patrimoine et des médiateurs.

La Communauté d’Agglomération de Poitiers assure tout au long de l’année la mise en œuvre d’actions (confé- rences, visites guidées, ateliers, expositions…) qui ont pour objectif de présenter le patrimoine dans toute sa diversité, aux habitants, aux touristes et aux scolaires. Le service Patrimoine se tient à votre disposition pour tout projet.

La Salle du Patrimoine au premier étage de l’Office de Tourisme de Poitiers, retrace les grandes mutations urbaines de Poitiers au cours des siècles et propose des expositions temporaires. Histoire & patrimoine Un centre de documentation, ouvert sur rendez-vous, permet d’enrichir ses connaissances sur Poitiers et les autres communes Renseignements : de l’agglomération. Communauté d’Agglomération Fontaine-le-Comte La Communauté d’Agglomération de Poitiers appartient de Poitiers et Ville de Poitiers Service Culture et Patrimoine au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire Hôtel de ville Le ministère de la Culture et de la Communication attribue le label 15 place du Maréchal Leclerc « Villes et Pays d’art et d’histoire » aux collectivités qui possèdent BP 569 un patrimoine remarquable et s’engagent à le valoriser dans toute sa 86022 Poitiers Cedex e Tel : 05 49 60 07 93 diversité, des vestiges antiques à l’architecture du XXI siècle.

Mairie de Fontaine-le-Comte L’inventaire du patrimoine des 11 communes Maquette Mapie. Impression Megatop. Esplanade des citoyens de la Communauté d’Agglomération de Poitiers 86240 Fontaine-le-Comte (hors Poitiers) a été réalisé par la Communauté d’Agglomération de Tel : 05 49 62 67 05 Poitiers et la Région Poitou-Charentes de 2004 à 2008.

LM communiquer. Cet inventaire a identifié le patrimoine architectural et mobilier dans Photos : CAP / Céline Bunoz, Elodie Leclair, Alain Montaufier toute sa diversité. Cette enquête a abouti à la réalisation de 3 000 SRI Poitou-Charentes / Raphaël Jean, Zoé Lambert dossiers documentaires illustrés par 13 000 photographies. Auteurs de l’étude d’inventaire : Céline Bunoz (2004)

Rédaction : Céline Bunoz et Elodie Leclair (2009) Conception graphique Vallée verte Fontaine au fil du temps Un paysage vallonné et boisé, Si l’histoire de Fontaine-le-Comte est ancienne, traversé par le ruisseau la Feuillante. son essor débute avec la fondation de l’abbaye.

Si la présence d’un dépôt de l’Age du Bronze et les vestiges d’un aqueduc gallo-romain suggèrent une occupation ancienne, Fontaine-le-Comte ne prend de l’importance qu’à partir du Moyen Age. Le bourg s’installe autour de l’abbaye implantée au Situé en fond de vallée, cerné par les La Feuillante, XIIe siècle suite à une donation de terres bois et les parcelles agricoles, l’ancien près de l’abbaye de Vue paysagère. par Guillaume VIII, comte du Poitou bourg est contraint à un isolement et Fontaine-le-Comte. et duc d’Aquitaine. à un développement limité. La partie Après la guerre de Cent Ans et les la plus ancienne du bourg se concentre guerres de Religion, l’abbaye se relève autour de l’abbaye. Bénéficiant des La vallée de la Feuillante se caractérise puis décline à partir du XVIIe siècle. mesures de protection patrimoniale par la présence de la forêt, alors que la Des notables de Poitiers achètent des et urbanistique, l´ancien bourg se trouve partie est de la commune est constituée terres à exploiter. A côté de l’élevage préservé d’une extension urbaine qui de champs et de bocages. La Feuillante, et de l’agriculture se développent des absorbe progressivement les anciens qui prend sa source à Fontaine-le- activités artisanales. Sous l’Ancien hameaux, tels Haute-Fontaine et Comte, est l’une des cinq rivières de Régime existait une fabrique de tuiles La Bruère au nord et Chaumont à l’est e Située au sud-ouest de Poitiers, la Communauté d’Agglomération de Malgré une urbanisation rapide et récente, et, au XIX siècle, des carrières, des qui forment aujourd’hui une zone L’ancien bourg L’ancien la commune de Fontaine-le-Comte Poitiers. Elle creuse une vallée dessinant la commune conserve un caractère rural. Autour d’un monastère fours à chaux et une forge. urbanisée continue. recouvre une superficie d’environ des courbes de verdure en direction du Son paysage se caractérise au nord et à C’est à la fin du XXe siècle que s’opère 1850 hectares. Vallonné et boisé, son Clain. Elle tire sa source des fontaines l’ouest par une vaste étendue de terres un transfert d’activité de l´ancien bourg territoire est marqué par d´importantes qui ont donné le nom à la commune. agricoles et par un habitat dispersé, dont vers le plateau. La construction du zones agricoles et forestières. Les romains connaissaient ce lieu car des fermes isolées. Un réseau de voies lotissement communal, appelé au Ier siècle, ils y ont capté l’eau et ont Cette configuration paysagère est le secondaires, ourlées de boisements, s’y 1 Bois-Paris, favorise cette migration. résultat des grands défrichements initiés construit un aqueduc, à Basse-Fontaine, développe. Autrefois créés pour relier L’explosion démographique amorcée e

Le long de la Feuillante la de long Le pour alimenter Poitiers. dès le XII siècle par la communauté entre elles les fermes isolées, comme 2 4 dans les années 1975 donne lieu à religieuse de Fontaine-le-Comte et qui La Montagne, La Rourie, La Foy ou 5 une rurbanisation et nécessite la se généralisent dans la vers La Maison-Bruleau, les chemins d’accès 3 multiplication des services (mairie, 1870 sous la pression démographique sont aujourd’hui tombés en désuétude poste, écoles, équipements sportifs et et économique. Ancien centre bourg culturels) et de commerces de proximité. Un paysage façonné par les hommes Un paysage du fait de l’évolution de l’agriculture et Evolution de la commune de Fontaine-le-Comte. Anciens écarts Le développement des réseaux routiers

Un territoire rural rural territoire Un des voies de communication. 1 La Bruyère et la proximité de Poitiers ont généré 2 Haute Fontaine une urbanisation rapide, résidentielle, 3 Basse Fontaine essentiellement constituée de maisons individuelles et de lotissements. 4 Les Nesdes centre-bourg nouveau Le 5 Chaumont Centre bourg actuel Ancien chemin tombé en désuétude. Zone d’activité Le bâti traditionnel Le bâti traditionnel Un bâti traditionnel représenté majoritairement Principes de constructions, matériaux, par d’anciennes fermes et maisons typologies et caractéristiques. datant du XIXe siècle.

Maison de bourg à Basse-Fontaine.

Les écarts regroupent des petites Le bâti isolé se caractérise Marquée par l’emploi de matériaux majoritairement par sa fonctionnalité locaux, extraits ou fabriqués à Edifiés au cours exploitations agricoles ou maisons du XIXe siècle, rurales. Se rencontrent deux types agricole. Peu tributaire de contraintes proximité, l’architecture traditionnelle, les portails imitent de configuration : Chaumont, spatiales, cette architecture suit l’évolution antérieure au XXe siècle, est construite les entrées des La Torchaise, La Bruère, Basse et Haute- des techniques agricoles qui suppose bien en moellons de calcaire nécessitant maisons nobles. Fontaine composent un ensemble souvent l’extension de l’exploitation par l’application d’une couche de protection hétérogène de fermes et de maisons, l’ajout de dépendances. Peu de fermes faite d’un enduit à la chaux. tandis que les écarts tels que Basse- disposent d’un mur de clôture, rares sont L’emploi de la pierre de taille est réservé Vue d’ensemble de Basse-Fontaine. Barberie, Le Poizac et La Devinalière les accès matérialisés par des portails aux chaînes d’angles, aux encadrements se distinguent par leur caractère monumentaux. des ouvertures et à l’appareillage des Les fermes rassemblent une maison exclusivement agricole. Si l’organisation Les maisons nobles sont implantées au murs des édifices prestigieux. d’habitation et une ou plusieurs parcellaire est dense, le bâti est peu coeur de vastes parcelles, circonscrites par La couverture est majoritairement en dépendances affectées aux activités serré, agrémenté d’espaces extérieurs de hauts murs de clôtures et aménagées tuile creuse jusqu’à la fin du XIXe siècle. agricoles et à l´élevage. L’ensemble est L’ancien village est constitué de nécessaires aux activités agricoles. en parc d’agrément. Elles se caractérisent Le recours à l’ardoise se répand sur Les hameaux Les maisons de bourg et de maisons rurales. par une architecture ostentatoire les maisons de notables, facilité par la desservi par une cour. Le bâti s’organise autour de cours s’affranchissant, par souci d’originalité, modernisation des modes de transport. Les puits, vergers et mares qui existaient collectives et d’accès privatifs ; mais e autrefois, se raréfient. des modèles traditionnels environnants. Puis dans la première moitié du XX Soumise à une disposition parcellaire cette implantation a sans doute été Dans les écarts, les anciennes fermes siècle, l’utilisation de la tuile mécanique resserrée, la maison d’habitation est rapidement limitée par le dénivelé. sont établies dans le prolongement l’une Vue aérienne de Fontaine-le-Comte. traditionnelle Architecture se développe. principalement implantée en mitoyenneté Progressivement, quelques maisons se de l’autre ou en agrégat. et en alignement sur la voie. Jusqu’au sont établies en alignement de part et Cette configuration répond à un XIXe siècle, l’habitation est modeste et d’autre de la voie principale, conférant principe d’économie : la mitoyenneté fonctionnelle, présentant un caractère au bourg l’aspect d’un village-rue. permet d’économiser des matériaux, plus rural qu’urbain, les décors sont très Autour de 1900, ce maillage s’est évitant de surcroît la déperdition de limités. Les façades des maisons sont relâché par l’implantation de maisons chaleur. A partir de la seconde moitié rythmées par des alignements d’ouvertures de faubourg en périphérie. du XIXe siècle, sont construites des ou travées dont la répartition permet de Le cimetière et l’école ont longtemps exploitations plus vastes à bâtiments comprendre l’organisation intérieure. marqué les limites du bourg, qui tend séparés résultant souvent de l’évolution Les maisons de la seconde moitié du aujourd’hui à se prolonger vers l’est des besoins, des ressources, des activités e et de la technique. XIX siècle sont recouvertes d’un enduit Autour de l’abbaye

pour rejoindre le lieu-dit du Four. Bâti agricole Ferme à bâtiments jointifs. soulignant le chaînage d’angle et les encadrements. Quelques linteaux de porte sont ornés d’une croix peinte à la chaux,

Maisons d’habitation Maisons en guise de bénédiction. L’abbaye Notre-Dame L’abbaye Notre-Dame de Fontaine-le-Comte de Fontaine-le-Comte Une fondation monastique du XIIe siècle. L’ensemble monastique.

L’église précédée du logis abbatial. Outre l’église, il ne reste que le logis abbatial, le réfectoire et un bâtiment perpendiculaire qui entouraient le Les guerres de Religion occasionnent de cloître. Ce dernier a totalement disparu nombreuses destructions dans la région avec les guerres de Religion. et Fontaine-le-Comte n’est pas épargnée. Les bâtiments conventuels datent Au milieu du XVIIe siècle, François le probablement de la reconstruction Veneur relève l´abbaye et passe un effectuée par l’abbé Guy Doucet en concordat avec le Père Blanchard, 1435 comme en témoignent les blasons supérieur général des chanoines régulier avec les armes de l’abbé - blasons de sainte Geneviève, pour que sa congré- martelés à la Révolution - au-dessus du L’église Notre-Dame, orientée et Source : DRAC Poitou-Charentes (SRA), dessin Zoé Lambert. gation entreprenne la restauration. portail de l’abbatiale et sur le portail de construit en belle pierre d’un moyen Vue du chevet En raison de son état d´indigence, l’infirmerie. appareil, présente un plan cruciforme. de l’abbatiale de Le logis abbatial, avec son porche Un parvis délimite l’entrée, accessible Fontaine-le-Comte. l´abbaye des chanoines de saint Augustin est supprimée en 1756 et rattachée à surmonté d’un mâchicoulis à bretèche et par quelques marches d’escalier. Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers. ses trois canonnières, devait être l’entrée La façade principale est marquée par principale de l’abbaye. un portail dont la porte en plein cintre

La vente des biens conventuels marque conventuels bâtiments Les présente un encadrement de trois La fondation de l’abbaye se situe la fin de la vie monastique à Fontaine- Nef de l’église abbatiale. voussures. Ce portail est surmonté L’église se compose d’une nef unique entre 1126 et 1136, lors du règne de institution d’une Fin le-Comte. d’une niche trilobée sur laquelle figure étroite couverte d’une voûte en berceau Guillaume VIII, comte de Poitou et une inscription en hommage à l’abbé de bois.Ce vaisseau se poursuit par un duc d´Aquitaine, qui fait donation de En 1346, lors d’expéditions meurtrières, Guy Doucet. Au-dessus, une large baie transept dont la croisée est couverte d’une ses terres à Geoffroy de Loriol, ancien l’abbaye subit de lourdes dégradations. obstruée présente certains motifs de style voûte octopartite avec un oculus à son ermite devenu archevêque de Bordeaux En 1360, le Prince de Galles ordonne

difice roman é difice gothique flamboyant. sommet. Les voûtes des bras du transept en 1137, pour y établir une communauté au sénéchal du Poitou d’intervenir sont en berceau brisé. religieuse. Organisée dans l’esprit auprès des habitants de Poitiers pour L’édifice se termine par un chœur en cistercien, Geoffroy de Loriol y installe réparer l’église. demi-cercle couvert d’un cul-de-four dont des chanoines réguliers de l’ordre de En 1372, Du Guesclin, libérateur de les murs sont ajourés par un jeu de 5 arcs saint Augustin. Poitiers, confirme l’abbaye dans la en plein cintre. Le clocher carré reposant L’abbaye est prospère jusqu’au milieu possession de ses biens. L’abbaye est Mâchicoulis à sur la croisée du transept est surmonté du XIIIe siècle. Aliénor d’Aquitaine cependant en très mauvais état. bretèche au-dessus du logis abbatial. d’un toit pyramidal. prend l’abbaye sous sa protection Suite aux destructions subies lors de la comme le fera son fils Richard Cœur guerre de Cent Ans, l’édifice est fortifié de Lion. L’abbaye est placée sous la sous l’abbatiat de Guy Doucet, élu abbé Bâtiment de l’infirmerie de l’abbaye. protection du pape en 1153 par le pape en 1435. Anastase IV et en 1165 par le pape François Ardillon, abbé de 1471 à 1502,

Fondation Alexandre III. poursuit sa restauration. Déclin et reconstruction et Déclin L’abbaye Notre-Dame Les demeures des notables poitevins de Fontaine-le-Comte Après les périodes de troubles, la bourgeoisie poitevine acquiert fiefs Dans les fenêtres et terres appartenants à l’abbaye. Une architecture de villégiature Décor et mobilier. de la nef, de grandes e formes totémiques se développe jusqu’au XX siècle. s’élancent vers le ciel, sur un fond traité en camaïeu de bleus. La sobriété de l’église est renforcée par un décor épuré. A l’extérieur, seul le chapiteau à gauche du portail est orné de feuillages. On retrouve un décor au niveau du chevet présentant des motifs L’église conserve quelques objets En 1992, la commune de Fontaine-le- L’Ancien Régime marque un géométriques (pointes de diamants mobiliers, notamment un ensemble Comte et la Direction Régionale des changement : accompagnées d’entrelacs, dents de de stalles. Installées au XVIIIe siècle, Affaires Culturelles lancent un le château fortifié devient un château scies, palmettes et petites feuilles). 17 stalles épousent la forme du mur programme de création de vitraux. « d’agrément », résidence qui se dépouille Le décor sculpté intérieur se limite du chœur. Chaque stalle est pourvue Les vitraux sont réalisés en deux temps progressivement de tous ses attributs à quelques chapiteaux et au cordon d’une miséricorde sculptée. Au centre, par l’atelier de Coline Fabre : le chœur militaires. L’évolution formelle du mouluré marquant le départ des voûtes. se trouve la stalle de l’abbé, sur laquelle en 1993, le transept et la nef en 2000. château est le signe de changements de A la croisée du transept, l’ensemble des étaient autrefois sculptées les armoiries La technique pratiquée est celle du vitrail société avec la transformation progressive colonnes est surmonté de chapiteaux de l’abbé Cottin. en verre coloré peint à la grisaille et serti des usages et des goûts. La demeure est Le château dit «Logis des Piliers». lisses sauf celui à l’angle sud-ouest qui Le meuble de sacristie est le dernier dans du plomb. constituée de deux niveaux surmontés de présente un décor de feuillage. vestige de la sacristie de l’abbaye du Ces vitraux offrent une palette de couleurs combles éclairés par des lucarnes. Décor épuré XVIIIe siècle. La partie inférieure, à dominante bleue, ponctuée dans le Les toitures sont souvent construites à la La première mention du domaine des formée par deux chasubliers composés chœur, endroit privilégié de l’église, Mansart et s’étendent uniformément sur Piliers, appelé aussi les Deffends, date d’un ensemble de tiroirs, accueille les par des tonalités roses, jaunes, oranges tout le bâtiment. de 1250. A cette époque, ce fief relève ornements liturgiques. Les objets du et vertes. La composition évoque une Les jardins, d’abord constitués en petits de l’abbaye de Fontaine-le-Comte. culte sont quant à eux, rangés dans la arborescence. Le plein cintre de la fenêtre enclos, s’organisent par rapport au logis En 1515, achetés par François Ardouin, les bâtiments, alors en ruines, sont Les maisons de campagne situées à

Mobilier partie supérieure. propose un motif symbolisant l’astre du selon un ensemble hiérarchisé. Le logis soleil levant pour les trois fenêtres principal se présente entre cour et jardin. restaurés. Le domaine des Piliers La Grange-Neuve, à Préjasson et au Châteaux et demeures e e centrales, et un jeu de carré pour les s´étend lorsqu´il devient successivement Léjat sont bâties au XIX ou au XX quatre fenêtres latérales. propriété des familles Rataud, Acquet, siècle. Au cœur d’une vaste parcelle, Création contemporaine contemporaine Création Le château dit «Logis des Piliers». puis celle de Maître Louis de Sauzay. elles sont entourées d´un parc clos par Il faut attendre Pierre Guyon, maire de un mur haut. L´accès est matérialisé par Poitiers en 1636, pour que le château un portail à piliers en maçonnerie et Détail des chapiteaux du portail orné de feuillage. soit reconstruit. Il est alors représentatif vantaux en ferronnerie. Ces demeures des châteaux du XVIIe siècle avec sa résidentielles de notables poitevins sont façade principale sur cour entourée de accompagnées de communs et parfois communs et accessible par le porche d´un logement de fermier et d´anciens Les 17 stalles sont orné des armes de la famille Guyon. bâtiments d´exploitation agricole. classées Monuments Le Logis des Piliers Historiques en 1928. L´élévation de la façade est régulière, souvent ordonnancée, c’est-à-dire symétrique. Le toit, à longs pans et à croupes, est généralement couvert en ardoise, avec parfois une corniche

Demeures résidentielles résidentielles Demeures moulurée. Plan de la commune

Poitiers La Torchaise

VOUNEUIL-SOUS-

La Devinalière Les Piliers

la Grange Neuve les Piliers Préjasson La Bruère Léjat Visiter l’abbaye Réalisation Préjasson • Visite libre de l’église abbatiale Répondant à un objectif de connaissance, Haute-Fontaine Chaumont en semaine de 9 h 30 à 19 h, le dimanche de 12 h à 19 h l’inventaire du patrimoine culturel, mené e A10 sur la CAP, hors Poitiers, a permis out Basse-Fontaine • Visite libre du site de l’abbaye (hors bâtiments) or Mairie d’identifier le patrimoine architectural Aut 24 h sur 24 h BERUGES dans toute sa diversité, et notamment Basse Fontaine de révéler les caractéristiques du bâti Le logis des Piliers ne se visite pas. traditionnel. Les résultats de cette enquête, Bois Paris remis en mairie, sont également accessibles Contacts Abbaye au Centre régional de documentation du • Mairie de Fontaine-le-Comte Le Four Abbaye patrimoine (102 Grand’Rue à Poitiers). Esplanade des citoyens Leur exploitation a abouti à la réalisation 86240 Fontaine-le-Comte de cette publication mettant en lumière le

0 500 m • Point info tourisme de Fontaine-le-Comte patrimoine de la commune de Fontaine-le- 11 nale Logis abbatial Comte. tio Na Le Bourg 86240 Fontaine-le-Comte Ce document est le fruit de la collaboration interservices de la Communauté Bibliographie d’Agglomération de Poitiers et du partenariat avec le Service de l’Inventaire du Patrimoine Point Information • http://inventaire.poitou-charentes.fr de la Région Poitou-Charentes. • Autour de Poitiers, les communes de l’agglomération, Monument Gestes Editions, 2009. Il a été élaboré en concertation avec la Mairie de Fontaine-le-Comte. • Le patrimoine des communes de la Vienne, Tome II, Editions Flohic, 2002. • MERGAULT, Patrick, RIVAUD, Davis, L’abbaye de Fontaine-le-Comte, Editions Association pour le Renouveau de l’Abbatiale de Fontaine-le-Comte, 1990. • DURAND, Philippe, ANDRAULT, Jean-Pierre, Châteaux, COULOMBIERS manoirs et logis. La Vienne, Editions patrimoines et médias, 1995. • PONS, Georges, Recueil des documents de l’abbaye de Fontaine-le-Comte (XIIe-XIIIe siècles), Société des archives historiques du Poitou, 1982.